Deuxiérae Année, No 508
Abonnements:
Un Mors. .
PORT-AU-PRINCE Taois Mois.
DEPARTEMENTS) Uw Mors. . .
ETRANGER.......-
Trois Mois
Trois Mois.
Pour tout te qui
PAS DE CRISES INUTILES
Les lecons
Le 12 Mai 1902, la
wues des derniéres élections légis-
ltives comme jurant avec «l’esprit
muveau » que le mouvement réalisé
‘toatre le général Sam (venait d’in-'
toduire daus la marohe des affaires |
‘marchie dunt issue non douteuse |
pob'iques.
ll fallait, pentmt-on, recourir a de’
houvelles Consultations populaires et
charger de nouveaux mandataires du |
win de désigner qui devait étre le
tuccessaur du président sortant.
Qui ne se rappelle ce long inter-
hgoe de s pt mois qui marqua notre
bstoire politique de I’étrange inno-
won des députés « marrassas *,
dune campayne effrénée de presse
cours de laquel'e les pires hor-
furs furent imprimées, des scénes
Nolentes qui eurent lieu au Gap a
l'occasion méme des nouvelles élec-
lons et d’ou sortit le premier mou-.
Yement révolutionnaire de l’Artibo-.
ute, des violences qui s’exercérent
‘lacmel, de linsurrection de Petit-
ave dont les suites fur: nt si regret-
les et laiss¢rent tant de ruines ?
Eb bien, tout cela fut le résultat
inéluctable des sept mois d’agitations
que le pays tvaversa alors et qui fu-
Rot dailleurs stériles pour tous les
Mrlis qui se disputaient le pouvoir.
est le moment, certes, de savoir
Woflter des leg ons d’un pass! réce:t
hyde
Aussi bien, nous ne cesserons de
®eseiller de renoncer, si déja elle a
germer, & la funeste pensée d»
er inutilement le pays dans une
Weio te électorale grosse de convul-
we St de violences inutiles, et de
“toquer 4 bref délai les Chambres
“slatives actuelles en vue de I’élec-
Phe Présidentielle, qui constitue 4
ure actuelle ja tache la plus ur-
fet la plus impérieuse
leccany avons eu déja,
<2 le rappelle au début méme des
*oemonts fe 1902.
Pensée é6mise aujourdhui n’est
d’ailleurs,
4
concerne l’Administration du Journa:.
gepulation port-, donc pas absolument neuve : elle est,
wprincienne dispers s Chambres: du moins,
l
loisir de
dune expérience trés chérement
ion d’exprimer cette opinion |
;mes du Gal Nord, s’il en avait,— ont
PORT-AU-PRINCE ( Hair: )
QUOTIDIEN
Dirgcricr:
G. 2.00 Le
« 5.00 Cilémeast iiiagloire,
« 2.20 so so
« 6.00 REDACTION-AUMINISTRATION
« 8.00
45, RUE ROUX, 45.
« Le Sud n’a pas fait la guerre aux
hommes. Nous ndts sommes mon-
trés mécontents, indignés de certai-
nes injustices, de ains empiéte-
tements qu’il ne était plus pos-
sible de tolérer. nant que tout
est dit et que tous semblent recon-
naitre la yustesse de nos revendica-
tions. je m’abandonne volontierse a
V’éclatante manifestation que m’a faite
Port-au-Prince. Tout s’arrangera. Ft
chacnn aura a apporter son a iala
République que nous devons sauver
malgré tout. »
Le M&tin n’a pas & dire combien il
‘esi d'accord avec le Gal Antoine Si-
aumeaem ON et combien il le soutiendra dans
cette voie de sagessa qui-dénote un
1 =) See AT . . ond
i , mnt: T EB ING) sof véritable sentiment de patriotisme.
UN ENTRETIEN ee
AVEC L® |
G" Antoine Simon |
Géneraliss ‘me dzs troupes
du Sud
du passé,
Irés Opportune et puise
dans de ré‘ents événements une for-
ce et une justesse incontestables.
Que Députés et Sénateurs s’enten-
dent donc pour épargner au pays de
nouvelles heures sombres et une a-
secait la perte, ou aw moins la muti-
latiqp de notre indépendauce
—
a
Liberté Egalité Fraternité
République @’Hai'i
——=
F’..c. Antoine SIMON
CiukF pu Pouvotn EXEcuTIF
Au Peuple et a Armée
ae
Samedi, 5 Déecembre 1908.
Recus par le Général dans son ca
binet particulier, nous eimes tout le,
lui causer librement. Son
impression qui nous fut trés agréabie |
s'est manifestée parla geande satis-: 4+ qans les antres cités du Départe-
faction qu’il éprouve de la condnite' none gy Sud, aprés avoir été accueil.
du Matin dont il admire le ré'e et le ‘lie avec enthousiasme par les popula-
programme. 'tions de l’Ouest, a obtenu l’adhésion
«Je suis content, nous dit le Géné- de: autres points du Pays.
ral, de tout ce qui s’est fait et de votre; Acc'améen son nom comme un li-
attitude devant l’ovinion. Eh bien,:bérateur pacifique par les villes od
faites savoir la vérité 4 tous, vous étes 'j’ai passé, je viens d’étre |’objet de la
bien placé pour étre entendu de par- pius noble ovation de la part de la
tout, vous étes une puissance. chevalere: que po vulation de la Capi-
« Que l’on sache donc, je vous le tale.
déclare solennellement, que 1s ar-- Le manifeste révolutionnaire des
_mées du Sud, actuellement 4 Port-au- Cayes du19 Novembre expiré, les
‘Prince ne sont venues inquiéter per- actes da Comité d’ordre public de
‘gonne. Que les membres du Corps Lé- cette vaillante cité, 'acceptation des
'gislatif qui sont en ce moment dans principes élevés de la Révolution
‘les Légations et ailleurs sortent. re- par tout le Pays, l’effacement spon-
CiONCITOYENS,
La Révolution inaugurée aux Cayes
‘prennent leur vie habituelle : Je leur tané de la Commission instituée po ir
‘donne ta certitude absolue que leur le maintien de l’ordre public a Port-
' existence est garantie. L’inviolabilité au-Prince, aprés la cordiale et patrio-
‘constitutionnelle ne peut étre froissée tique réception qu’elle m’a faite, tou- d
‘en rien. tes les marques da plus pur patrio- les officiers du
' « Tous les citoyens, proclamo le tis Ge manifestées a mon intention
Gal Aatoine Simon, — les fi:s mé- et les sentiments bien exprimés de
‘droit & toute ma protection. pour affirmer de plusen plus le ca-
Les abonnements partent da 1% et
‘a “SxBer & Monsieur arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Fei
’'armée m’ont suffisamment désigné'
Lundi, 7 Décembre 1908
latin
NUMERO 15 CENTIMES
da rs de chaque
mois et sont payables d’
d’avance
Les manuscrits ineérés ou non pe seront pas renéus
ractére pacifique et progressif «de la
Révolution et occuper pro~{soire-
ment l’autorité exécutive ju’qu’a la
réunion de l’Assemblée i:%onale,
appelée a élire le Présid@t de la
République.
Le décret du Comité Central « sr-
dre public des Cayes, qui a proc:.amé
la déchéance du Général Nord / ie:is
comme Président de la Répu!.tique et
son Cabinet, fait ressortir la “écessi-
té d’un Gouvernement isoire qui
administre les affaxy,â€. 3 B at-
tendant la recon Oe .
définitif; car l’A«:
que d’une Nation ne ) wis-
pendue, 4 moins de l’exposer , @ ¢ofMi-
ber dans l’anarchie. \
J’accepte donc le titre modeste et
moral de Chef du Pouvoir Exécutif
qui m’a été déféré.
Concitoyens,
Je suis heureux de vons adresser
mes plus sincéres félicitations pour le
patriotisme, la sagesse et la modéra-
tion dont vous avez fait preuve pen-
dant les derniers événements.
Aussi ayez conflance dans les prin-
cipes de la Révolution, dans mon ex-
périence et ma loyauté de soldat-ci-
toyen et ma ferme résolution de con-
tribuer au libre jeu de nos_ institu-
tions démocratiques, au bien-étre de
la Nation et 4 son avancement vers
la civilisation.
Crions tous ensemble :
Vive l’Indépendance Nationale !
Vive la paix publique !
Vive ’Unionde la famille haitienne !
Vive la Constitution !
Vive l’Assemblée Nationale !
Donné 4 Port-au-Prince le 6 Décem-
bre 1906, an 105, de I’Indépendance.
A. T. Simon
PAINS DIVERS
A bord du « Sarnia »
Samedi, vers 5 heures dz l’aprés-midi,
« Duoguay-Trouin » oat
transbordé sur le « Sirnia » le Gil Nord
Alexis, ex-Président d: la Répablique.
Le « Sarnia » 3 agin quelques instants ,
aprés & destinaton, dz Kingston.
RENGEIGIERENTS
: QMETEOFOin Gi Qqess
Obwervatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
Dimancne 6 Dicensar
Berométre a midi
Température ™ mem 18, 6
‘mazimam 30, 8
Rovennediarne de a température 24,7
Ciel presque clair jusque vers 5 h da
soir. Brise de mer régu'idve. Le matin,
assez forte rosée.
whe barometre est stationnaire..
- J. SCHERER
Le Gal Antoine S mon
C’est 4 la maison du G.I Ed. D. fly, av
Champ de Mars, qu’cst descendu le Gal
Antoine Simon, dont entrée 4 la Cap'ta-
2 ramené comp creanett le calme.
Les troupes du Sud, Bien disciplinées,
se trouv.ot dans les diflérents postes qui
f ontedté désigé; et se font remar-
quer pas yor attitude tranquille et digne.
Comm ssions aux ~ay-s
_La Révolution ayant été proclamée, di
761, 6%,"
ve ses CONMmMissions ont été furmécs dans la
ville des Cayes :
. © Comité dO. dre public
Président? F.C. Antoine Simon ;
Vice-président : Chirles Dennery ;
Membres: L. Lubin. H. P. Sinnon,
Ph. Aggant. Larrieux pére, Murat Claade,
h. Durigville Jean, Ls, Jh. V. Delerme,
eltas Nelson, R. Chalviré, Ed. Sylvain.
iseton charg¢e du bureau de
~ rondissement
Magnan ;
V. Lubin,
Femin
Gotietission chargée du burcan de la Place
" Pr@@int : Général Ulysse Simon ;
: Général F. Messidor, Colo-
mel Ducasse Cass‘ gnol.
- Commission des Finances
Lou's Jh. Simon, Ant. Pierre Paal, Ls.
Darand, Edmond Dennery.
Publication
Libert Egaliré Fraternité
RRPUBLIQUE DHAITI
_ Poregu-Piince, le 5 Décembre 1908,
an tog de |’Indépendance.
8 F.T. Antoine Simon
“~ Géatrallssime de | avmée
= Orpre pu Jour
A le pBpulation de Por.-au-Prince
Conciteyeng,
Ce matin en‘ertrant x fa Capitale J'ai
été trés dep de,i’accueil sympathique que
vous m’avez fair. Aus:i ai-je tena 4 vous
remercierimmédiatemen', ct, 4 vous félici
ter de latitude patriotique que vous avez
gardée jusqu’a cette heure.
Les circonstances présentes demandent
anion sincére et le désintéressement de
tous les Haitiens. C’est dans le but de
sauvegarder les ins itutions et de garantir
la gaiz deg familles que la Révolation do
Sofa é6 hit et a recu one si prompte
ot ime adhésion.
Je vous invite, Citoyens de la vailian-
te vil Port-au-Prince, 4 me faciliter
la tiche délicate qui m’est actucllement
dévoloe d’assurer la paix publique.
Confiant en votre sagesse et en votre
patriotisme éprouvés, j'espére qu'il ne
me sera donné aucune occasion d'agir
contre les esprits qui menagaient la tran-
Fouchard se serrent la main, échangent le
baiser fraternel, montent ensemb!ie en voi-
ture pour se rendre au Jocal de Ja Déléga-
quilité publigre que nous devons ma‘nte-
nir par lordre ct,la liberté.
Vive la paix. .
Vive 1 Indépendance nationale. .
Donné & Port-an-Prince les jours, mois
ct an que dessus.
Chez le Chef du Po:.voir Exé-
cutsg
Mr Fouchard est assis & cd é da Général
Simon. Une assistance nomb:euse kes en-
toure. — Mr Fouchard se léve en prenant
la main du Général Antoine Simon et lui
dit : -
« Général Simon, je vous reinercie de
Vaccueil cordial que vous m’avcz fait; Dieu
4 béni vos armes, il vous a permis de faire
une marche triomphate des Cayes jusqu ici
ou le peuple vous acclame justement
Vous étes, en effet, celui qui s’est levé pour
e sacver, pour chasser le despote qui I’a
opprimé pendant six ans, l'a vo'é, ruiné,
quia assassiné ses enfants. Tout mon dé-
sir est de me joindreA vous four unir mcs
efforts aux votres, parce que je sais qu’avee
vous le pays marchera, conime tous les
autres pays, dans les voices d: la civi'isa
tion.
« Je sais que vous donnerez la liberté a
ous, qu’avec vous les lois scront obser-
vées. la Constitution respectée.
« C’est pourquoi je vous app rte mon
A. T. Simon
Navire age guerre Italien
Her cst enti¢d, en notre port, le navire
de guerre Italien Fiermosca, long de 88
o mé-ses, large de 13.20, ayant un
dentacement de 3.595 tonnes portant 2
carons de 257 m/", 6 de 552, 6 de 57,
8 de 37, 2 mitrailleuss, 1 lance torpille.
Erat-major: 16 officicrs ; Equipage —
309 hommes.
—— = — ——— =— ee
Convocation
des Chambres
Nous sommes en m?-
sure W@annoneer que le
« Moniteur « paraitra a
fextraordinaire aujour-
dhui, et quil compor-
tera le Décret du Chef
du Pouvoir Exécutif,
convog:: antl Assemblée
Nationale.
Acclamations populaires
Le général A Simon est
acclamé
le plus absolu; nous marchcrons la main
dans la main pour le pays.
« Mes amis, crions tous ence nb'e :
Vive le Chef du Pouvoir Exécutif !
Vive Haiti régénérée}- Ss -
Vive PUasion f{
Le Général Antoine Simon a réponda :
« Mon cher compatriote,
« Je vous remercie des ‘sentiments que
vous vencz d'exprimer 4 mon endroit.
« Nous devons, en effet, nous unir.
C'est l’uniton franche de nos Péres qui
nous adonné une Patrie, quia fait I’In-
dépendance Nationale. — c
« Crest cette union qui symbolise le
drapeau rouge et bleu entre les tranches
duquel notre illustre Président Pétion a
voulu placer les armes de li République,
ces armes disposées en frisceau qui nous
Her, 45 heer-s de l’aprés midi le chef; ttacent notre devoir; fiisons en effet le
du Pouvoir Exécutif, le Général Antoine | faisceau. unissons nos efforts, le pays a
Simon, 4 la :éte de son état major et de| besoin du concours de tus ses enfants, a
ses troupes, s'est rendu au Bireau du port|cette heure difficile : crions encore : Vi-
ou une grande toule se trouvait massée. | ve !a liberté, Vive Union,
Sur tout son passage, il ft acclamé par|. & Nous avons toujours cu sur les lévres,
des vivats nourris. Ua mooxunt aprés son | le cri de Vive l'Union, mais nous n’avons
arrivée, un canot débarquait sur le wharf | Pas toujours fait ce qu’il fatlait pour réali-
Mr Calisthénes Fouchard, - son vieil ami, set cette union: crtous donc, mais du
avec lequel il a eu 4 s’occuper, durant une! fond du coeur: Vive !'Unior! »
longue période, et en complétecommunion! Ce cri est répété par toutes les voix.
d'idées, des atfaires du pays. puis poignées de mains et fSlicitations.
Le chef du pouvoir exécutif a faita Mr, Et le Chef du Pouvoir Exécutif fait ac-
Fouchard l’exposé des événements depuis COMpagner son ami par son E:at. major.
son départ des Cayes jusqu’d son arrivée L’acclemat or
4 Port-au-Prince. . ‘ .
; La masique du Palais offtait sir 1: Pla
Mr Fouchard a tout cela répond : ‘ce du Champ de-Mars un concert au Chet
« Jai vécu pendant six ans sur la terre du Pouvoir Exécutif. :
étrangcre. Ayant appris que vous avezen-, Des vivats montent, des fusées montent
trepris de renverser la tyrannie, j’ai immé- en gerbes dans le ciel, et soudain du Pa-
diatement pensé 4 vous apporter mon con- ,lais, da Fort National, des Bateaux de
cours pour arriver 3 ce bat. Ce concours guerre, le canon tonne: c’est !a salve pré-
est franc, loyal; parole d’honneor! » Aprés sidentielle, c’est l'armée qui manifeste sa
MC. Fouchard recu par le Chef du
Poygvoir Exdcufif
concours le plus loyal et mon dévouement | A
>| Murat Claude,
ces quelques mots, c'est un ¢tranger qui joie, qui commanie avec le peuple en
fait entendre savoix dins lined: ét
pays. Mc Greges dit :
« Je suis é:ranger de nationalité, mais
hilt en de caeur et dAme ; nous sommes
arrivés Jun J: ces moments solennels ov
chacun, de quelque nuance politique qu’il
soit, ne doit penser qu’aa bonheur de la
République.
solennel'es que vous venez de prononcer
# notre
en vous donnant une cordiale et frater-'
nelle poignée de mains et un baiser de
paix inaltérable. »
Le Chef du Poavoir Exécutif et Mr
imcntcz donc ces paroles’
iesse pour désigner l’Ela de demain, ce-
lai que Ja reconnaissance alaire appzel-
le d’une voix unanime a di les desti-
née du Pays.
Les acclamations montent plus nom-
_ breuses, les soldats éclairés par le feu d ar-
tifice exultent, le Général Antoine Simon
est obligé de se dérober a l’ovation, tant
il est entourré et pressé.
Puis les coudiailles de joie sortent dans les
rues, allant leur marche,
et peat-érre, manquait-ilde flimbeaux,
tant cette man lon était improvisde,
mais dans le ciel tras pur de Décembee,
la lune rayonnait dans toute sa 5
et versait sa dum‘ére d’arzent sur Vallée
1ion ot est vidé le verre de champagne. | sresse populaire.
†Pour I'Histo‘re
Nous nous faisons un plaisir de repro.
duire les documents suivants -
ux Cayes le rer Avril 178 noes
soln tat venons rendre un clea ae
mage au général A. T. Simon, Dé
extr:o'dinaire du gouvernement dans le
Département da Sud, commandant de cet
arrondi-sement. pour la sagesse et |’
du bien public qu’il a prouvé dans -le
moment
ifficile que vient de traverser le
pays. Aussi, nous lui envoyons nos féli-
citations les plus chaleureuses et lexpres~
sion de noire gratitude.
_Puisse D'ev tovjours linspirer dans le
bien pour le bonheur de notre patrie et
celui de.sa famille !
Noss ici donno:s Vasczrance nouvelle
ds notre profond respect.,
(Ainsi signé : ) Bouzi, C. Castor, Bien=
venu, R. Chilviré, M. Douyon, C. Phipps
Edy. Thomas, E. B-noit, E. Hall, M. J.
lion, C'ema S: Jean, Augustia jeune,
N. Neptune, Magnan, Henri Labastille,
JE Mcrisset, L. Léon, Boisrond Canal, Ma-
erbe Pressoir, A Bauduy, Jh. Matard,
h. Docoudray, P. M. Deisoin, T. Chale
viré, N_Jn Jacques, N. Nelson, Philip
Apple, E. C. Beavfils, F. Martineau, €
Nargron, Dorarige Dupont. M. Daadier,
. Condé fils, F. Jo Ba
tiste, J. Jeanno-, Lannes Apollon, i.
Bourjolly, Démosthéne Douyon, G. Bae
gid. Théard.B Durccher, Méréus Lubin,
» Burattau, J. Banatteav, C. Ja Frangois,
etc, etc.
Cayes, le rer Avril 1896
Les membres du corps consalaire a cette
résidence s’empressent de rcndre hommage
a esprit de tact et de discipline dont
vous avez fait preuve pendant la vacance
présid.nielle ; aussi sont-ils heureax de
vcus eXprimer ici leurs p'us vives félicits
tions, aimant 4 espérer que les familles et
le commerce pourront toujours compter
s:t vous rour le muintien de l’ordre ét de
la sécurité
C’est dans ces sentiments qu’ils vous
prient d’agréer, Monsi-ur le Délégué, I'as-
surance de lear profonde reconnaissance.
( Ainsi sigué: )D. E Roberts, ( Etate
Unis ) E. Corvington ( Vénézuela ), D.
Phipps ( Belgique ) J A. Gerdes ( Em
pire Allemand ), A. S:odral ( France
R. Gerdés ( Pays Bis ), F. Villedrouia
( Dominicanie .), Dr B.rgeaud ( Portagal }
L. Bontoux ( Espagne ).
Extrait de la Concorde N° du 15 Avril 1896
ef DTs. 2a PST ET - oo ee
Nouvelles Etrangeres:
Derniéres Dépéches.
Péxty 3.—- Un édit impérial pro-
mulgudeu *hui, annoace que
Gouvernement actuel continoeers
politiquéde lan: ien Emperear Raang-
Hon et aqcordera au bout de neol a
une constitution a l’Empire Chino.
CONSTANTMOPLY 3. - Le gén
mail Mahir Pasha, anciennement &
de-camp dy Suitan, qui fut charg
faire une egquéte quand sé
dale
sit le muuvament révolutionnairce Pe
mi les o ics de l'armée, 00 ita
dernier, a; 6t6 assassiné hier aa
_—
; uartier de Stamboul par un
anne {assassin e3t en fuite.
pants 3.— Linstruction conduite
per c André dans l’affaire Steinhei',
sporté aujourd hui sur le3 relations
eatto Mme Steinheil et Mme Japy, afin
de uvrir si Mme Steinheil avait
gstaisoos pour désirer la mort d+
si belle-mére. —
Le plas profond sc-
qet est gardé sur les réguitats de I’in-
wrrogatoire avjourd’hai.
Vinx 3.— Soixante mille réser-
vistas qui devaient 6tre renvoyés dans
lars foyers ta S Décembre, vont étre
maigtenus sous les drapeaux et en-
voyés dans les provinces du sud-est
de Peinpire. —
Panis 3.— La Commission paile-
mentaire des douanes mct la _ dernié-
remein & un projet de révision da
rifdouanier, Coa projet sera soumis
aux Chambres vers la fin de Janvier.
lia pour but de faciliter dla France
lobtention de Scorcess ons dan3 ses
négocialions avec les autres nations.
panes ce projet, le tanif—§ maximum
tuel sera augmenté d: 20°/o mai-
le tarif minimum restera tel qu’ii est.
— Le tarif maximum sur les articles
qui intéressent plus Jes Etats-Unis.
tls qua les cuirs, le caoutchone, les
métaux, fe: machines 2 @Gctite, etc,
ec, et augmenté,
sr Jean 3 — Dix-sept porsoanes
ont péri dans une tempee qui, pen-
dant qugrante-huit heures, a fait rage
surfés cotas de Terre-Nenve ; dix ba
vaug de péche ont été jeiés ala coe
od ils se sont f acissés. La tempe'e
vclaté mardi soir et s’est bientd!
transformée en un terrib'e ouragan.
New-York 4— Le P:ésident
GB vient d+ nvoyer au Congrés un
ssag3 par lequel il présente et ap-
ane demande formelle du Gouv-r-
rnent de l’E:ut da St-Saul, tendant
iceque la garantie fédérale soit don-
2 4 un emprant de 375 millions que
cet tat va contracter pour consoli-
der les opérations de la valorisation
du café.
Bhat 4 -- Le budget co!onial com-
rend un crédit ds 650.090 fes. des-
tga Pentretien d’éco'es A VPussage
ics alts a Kiao-Chau, territuire al-
WasHiNGtsn 4 — Les dézails du
ppd das troupes américaines ac-
telldment A Cuba, vont é!re prochai-
temeotdiscutés par le Gouvernement
fappel aurait lieu par déracha-
ments, Yexpiration dui goiverne-
bent provisoire anéricain a pirtir du
anvier.
ODaPest 4 — Le bruit court
«tant ce matin le bombardement de
ttaro, post autrichien. Cs» bruit est
at dénué d: fondem nt.
34.— Un téiégramme de la:
Wis" occidenja'e d’Afriqua annonce |
Moa déta;hement Ge sp shis francais |
ted/en’sérieux eng gem 2nt avec une |
(Pe de Maures qui subit des per-|
sfaeles et fut mis en ds: :
; cancais perdirent un lieu- |
. outt 62 cavaliers. |
wen 4— Le gouverneur de l’In-
Chine télégraphie que ies quatre |
“eurs de fa banda qui tenta d’em-
“Sonner un détachement de trou-'
pe Cangaises, ont, aprés un juge-!
» exécatés avjoura’bhui.
otel Bellevue
le mieux situé, le plus con-!
Ceigi fortable. — Champ-de- Mars. —
%9 Tenommée.— Vue sur la mer-
du |
que |
rs forces monténégrinss comnien-
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Avise sa g. ande Clientéle qu’il vient
de s’install-r Rue des Miracles No 42
en face de la Place Geffrard, il leur an-
nonce a'ssi qu'il vient de recevoir un
grand asso:timent de Casimir, Dia-
Bona’, ch-viotte, marchondises fran-
Caises dernicies modes.
Prix MopERES
Poit-au-Prince, le 5 Décembre 1908
ne =
- ae Te een =e ee ne ee en ee
ae Tee ew. Sel ee
Mc W. Buch prie tous ceux, qui
doivent cncore & ja Pharmacie Saint
Charl:s, des Gonaives de bien vouloir
ver-er fe montant de leurs borde
qui lear dunnera quittance.
Port au-Prince, 4 Décembre 41908.
W. Bucu
yemosth
| Distilatenar-liquoriste, industriel
Dipléme et médaille d’argent &
lExposition Universeile de
Saint-Louis, ( Etats-Unis
@VAmericue 1904 )
Annonce ses clients tant 4 Port-au-
Prince que dans tes autres _locali-
tés, qu'il atransféré sa maison de
d
Salt aa ta.
.
.
4".
commerce sise ci devant 4 l'Avenne| —
St-Martin, Por‘'ail S'-Jaseph a la Rue
Républicaine, ou Grand Rue, halle
No 38, !:0n
loin dela Gare du Nord.
. r ee
(eG Transallantiqu
Le paquebot « Montréa » est at-
tendu mardi 8 courant et partira le
meme jour a 6 heures probablement
pour Petit-Goave et Gonaives.
L’AGENT
F. M. ALTIERI
banque § nae Ha
Par décision du Cous il d’Adminis-
tration en date du 9 novembre, Mc
Paul Santa‘lier est comneé Directeur
de la Banque Nationale d’Haili.
Port-au-Prince, 5 Décembre 1908.
Le Directeur
PAUL SANTALLIER
‘Mr Gretano E. R. Penza
ITALIEN
teur, Dorcur, Réparateur
At otallique et des Vases sacrés.
Offre ses services au public et par-
ticulitrement aux curés des Paroisses.
GRAND’RUE, No 177
PoaT-AU-PRINCE.
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