pox eme Année, N. 501. PORT-AU-PRINCE ( Hatn ) Samedi, 28 Novembre 1908
——
QUOTIDIEN
F ° Abonnements: j Dinacreur: ;
Un Mos. . .G. 2.00 }
Trois Moi. . ¢€ 5.00 |:
LE NUMERO { 5) CENTIMES
Clemexrat htagloire, ——
D . Mois... « 2.20 -—-—- —-— Les abonnements partent da 1% et du 15 de chaque ©
, MEPARTEMENTS Tao Mos . « 6.00 | KEDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
P EPRANGER.......-] Trois Mois. . « 8.00 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrite ineérés ou Bon ne serent pan reséus
leour tout ce qui conscsrns )’&édmipisiration eon: seacr & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Roez on Bease-¥el.
ada Jo .nel,
——
a leur domination sur les moy2ns maté-{ Etats-Unis un certain nombre de vérités
MO R A LI ( E ET LIBE RT riels de vivre, ont assuré en plus la do-| morales acceptéer assez universelle-
~ mination de l'élément moral, sans le- ment pour que, chacan y trouvant ane
‘quel une société organisée ne saurait/limite & sa liberté individuelle, toat
exister. le monde puisse admettre que la loi
| os reconnaisse et impose cette limite, si cela
|
Comment les Américains lentendent
| « Comment cette domination de él est nécessaire... fondes de !a liberté
ssideit Roosavelt a ublid, i! oat diverti agréablemeat un petit nom- | a ~| «Les racines profondes de /a hh
rgelques années, durant indine sa bre de ses vareils. P ees moral vest-elle accordé e la le américaine vont chercher leur nourri-
fence, suus le titre de l'Zddal amé- — « Quant aux coquins, il se contente|P°BIEC | une are ° bh ee Bem a es'iture dans ce « substratam» général de
un livie od il a collectionné ua de Jes appeler par leur nom... Eurovés bre Gonive an 3 a aniate esprit américain. Ainsi s’explique
snombre d'articl-s éerits sur des —¢ Il n'est pas tendre non plus pour le! § le. soiten niant In domination de | L2pbarente contradietion de gens qui
divers. Jextrais aujourd’hui de matérialiste 4 vues bornées, pour I’é- ralon, nt moral soit en niant le ragne. ont fait une Révolution et se sont réso-
edu livre, qui est de M. Psul conomiste érroit, qui résout le problé-| 404, iberté en Amérique 69¢/lus dune guerre civile épouvantable
basiors, lus passages suivants, qui! me social par Doit et Avoir et qui n’a- |, C’est aiusi qu’une oule d’émigraats pour cauvegerder la beers:
mtde trds intéressauts renseigne- pergcit méme pas la souveraine impor- usl q g qu’ils s*interdisent par une contrainte
sur quelques cotés du tempéra- tanée des éléments svpérieurs de ce “ona Wet te oot rormie avec | ‘ila légale le libre usage de l’alcool. »
américain. proble:ne.... ~ . °
Si meiatenant on veut bien réfis- | CePtion de la liberté étant celle de Ia-
ope ‘ way
Undes pr ‘jugés les plus or lintices.. chir que auteur du tivre West pas un | naeadee a eee ere nearate drasenee
iste ao ce voir daus VAmeérictia penseurisoié dans sa tour Ivoire, ie. . 5 negatl : '
os ; a . . . jsiner ass dans way 3 New-
ie bipé!|+ conduit par son instinct uais on citoyen actif’ et éminent, qa | St k un passant dans Broodway 4 Ne
chasse du dollar, un dollar hun- dirige losdestiides politiguesde la Répn | rr . : —_—
. ye BO ’ ts edi é r
aximal. Gest la ane opinion d-: blique a:nericaine, accord avec la ma- |)“ Et s il leur arrive d'aller dans un Re VSEIGNEMENTS
re Meeat Ek Une Oj lareent j 4 $ de ses menibres, on sera ame a Etat of la vente publique des boissons ETE
gens, persuades que Pargent Jorte de scs membres, 1 Ahaecanp| Spiritueuses e-t interdite, leur suprise M4ETEOROLOGIQUES
oon . sins Or 7Ameéri@in, simp hasseur | . : .
Brune pente naturelle aux mains penserque ?PAm4ri@in, simple chasseu | levient de Pahurissement. « Comment,
erupuleuses et que | honneteté est ce dear, i’ert peut-étre pas PAmeri ldisent i's. dang ce pays de liberté on Cybhbservatoire
Meurcharge génanie daas I: course | cain-type, i’ Americain représentant ] ene Wa pes mém* celle y de prendre un
profit... ‘semble, ni surtout l’Américain diri- |,
DU
ock. 2 » SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
eMais, outre que tous es pays du gant, . | « Celta contradictioa appurente a
48 ont leurs Malhonudles gens, ce « Et peut-etre comprendra-t-on itlors, pourtast une explication. Quand les
eP , bears 3 Set + Jaw etse S Ss oau! er -o . .
etune excuse négative, PAmeéri- pourquoi les Etets-Unis ont donne au sia ins parlent de libert4, ils en- VENDREDI 27 NOVEMBRE
eo - we
Mdisingue de beaucoup d’entre!monde, au cours du X{Xe siécle, 124, ‘ > * ang ia li ; sae
ee une qualité pidcivuse, Péier- spectacle merveilleux de leur cessor. Ce een Popper sen ileaente ds | pomeue 4 midi 763, 4°/™
ges honndies eens Cest la Péle- ‘nest pas is vil amour de Vargent quiy o, aux.cette liberté est réel-| minimum 2t. 0
de progic: Wassainissement, de suffit' a ex liquer cet extraordinaire dc- 7’ élever. Pour eux,cette liberté est réel | Température ;
‘ x, Vassaiuissement, des xX; ilement sacréee. Muis ils nese font au- maximum 3%. 3
CiVilisation, qui assure sa mar- veloppement, A lui seul, il produirait) oan sctupule de restreindre ou de dé-| Movenne diurne d : '
oe watt. Peétat sociat des camps ieee em el trade: loute lib ‘rté qui ne s’exerce pas Ciel clair ‘loute la journée’ La ‘brise de
+ Roosevolt s’en rend bien comp- révolvei est le seul argument emp O- | dans ee sens. | mer Wa pa s*étab'ir, le vent d'Est per-
téserve ss coléres les plus vi-/yé, ol la brute quest Phomme doming | « S'il leur est pcouvé qu’une notable | sistant ower (ort toute la journée et toute
wees @ ceux qui, par la correction | par la passion du gain apparalt dan: |proportion din tividus soit incapable lla nuit, _—
a vie, sersient dignes d2 renfu:-| toute son horreur. ; t pag{ dans un Evat donné, d'user de la liberté Le ‘baromeétre est stati ive depuis hieg
a? des bona citoyens, mais qui,| « Mais les E:rats-Unis ne son P F _{de boire sans un sérieux dommsag®, i!8 ‘soir ; il semble vouloir baisses 4
met insouciance, leur maladresse, demeurés 4 ce moment de leur évolu- pprimant dans cet Etat la libarté de 5 ; SCHERER
P dédain dea rudes labeurs et | tion. Ils ont dépassé cette ére chaotique |) te @, et cela avec excéa et d’une main °
lattes iti on- | parce qu’un élément s’est rencontr : . - Une ‘econ d’énergie
e : ’ 3 ns -f e . * . ° ‘ ° ° - e e
lectin’ qui va 4 la chasse un miner le droit des bon ate re Rt c'est , éveloppement, nia Vactivité, ni al6- ‘fon, de toutes tailles ( mais particaliére-
au lieu do surveiller te) ner iévation de perso.ne.... ‘ment gros ) etde tout Az, défilaient a
eV a cire ‘tion :|seulement a partir de cette victoire de, ome . , toe .: °
} rane nu er pgreonseripiot ent : ma labrutalité qu’ane cons « Ds méma, ils ont refa;s d’admettre pied, a fans les rues de Washiogton; en
deson ‘cabinet. dunne des con |trée de louest, nouvellemeat envahie | le territoire de l'Utah au rang et aux téte, également a pied, ancolonel des
Ceux qui agissent vouloir| par des aventurie:s, peut devenir assez PIVE (Bes d'un Etat membra de l'Union, Rough Riders, dont Vaniforme, admirable-
qul agissent sans sine. P reapectable » pour se constituer en aussi longtemps que la polygamie y a ment san lé, se recommandait a l’atten-
été oftiviellemant reconnue. Oa pour- tion. L’officier ainsi harnaché n’était autre
affronier la bataille ; :
Théodore Roosevelt. .
Mme du monde qui dit du/ Etat el ajouter une étoile | de plus au
Ms Go . éricain, rait multiplier les exemples. que M
Wide car joment avec Ai aroit drapes ilisation américaine n’est pas; « En réalité, leur itse dela liberté, « Jour de vacance, disait celai
tmplison devoir de citoyen,|due au dollar hunting animal. Elle est est Vidée de la liberté du bien... culation. » Ee WM. elc tics ses geb-
208 conversations de fumoir’ l’wavre des hommes qui, ayant ast uré «En q@autres termes, il y a aux gues, suivi de loia, dansjeon crose-couatry
par son peloton qui terriblc-
meut. :
Devant on cours d'eau glacé, on fit une
giimace particuli¢rement significative et
certaines voix clamérent :
— Mais il y a on pont en aval !
— «Ni pont,ni ponceau pour les braves !
repligua M.Roos:velt ; avarcez cela vous
fera da bien ». Et ils avancéreni,enjambant
les troucs d’arbres abattus, montant et des-
cendan. les cé:es et méme, four le mal-
heur de ceux qui avaient un abdomen
trop developpé, s’engageant dans les inter-
valles des ronces méialliques.
Bien faible fue le nombre de ceux qui
purent suivre M. Roosevelr. J.a sortie,
qai avait commencé 4 quatre heures, se
Six.
« Bonne et belle besogne dit M. Roose-
velt. Grand exercice ! » tandis que les trai
nards, soufflant,tirant la langue et boitant,
atrivaient par petits paquets et murmu-
raient : « Trés b.au !e® pour prouver
quils pouvaient émettre un son. si léger
qui’ far. ( Daily Teleg:aph)
Tribunal Civil
Audience civile extraordinaire du vendredi
27 Nov. mb e.
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures
du matin sous la pré.idence du Juge
Doyen A. Champagne assis:¢ de Mr A.
Thibault, Substitut du Commissaire du
Gouvernement.
Jvgements prononceés :
tr Celui gui déclare mal fondé le dé-
port de Monsieur St Armand Thomas,
Juge suppléant a la justice de paix de
Lascahobuas, de linstance au possessoire
pendante entre Sully Auguste et Bien-
aimé Joseph ; maintient ce Muagistrat pour
la connaissance dau litige ; soa dSport pour
cause de parenté avec O.é Villiers, n’é
tant pas prévu par l’artic'e 52 du code
de procédure civile.
2° Celui quiordonne a4 Pierre Hudi-
court de fournir une caution de cent vingts
ourdes avant l’exécution des jugements
es 17 Juin et 22) Octobre 1908 rendus
contre lui et le sieur Paul Perraud, dit
quelle sera présentée dans les trois jours
e la signification de ce jugement et sera
acceptée ou contesiées dans les trois jours
de sa présentation ; compense les dépens.
Affaire toujours en continuation
C'est la grande affaire de A. Guyot con-
tre Velten Affaire qui prendra encore
quelques audiences.
Il s'agit de sommes saisies 4 la Banque
par Mr Velten appartenant 4 Guyot.
M* Oreste et Solon Ménos ont é é déji
entendus en la lecture de leurs conclu-
sions depuis avant les grandes vacances
de juillet ; il s’agit en ce moment du deve-
loppement de leurs moyens.
Pour les sinistrés
La commission de répariition des tonds
de secours aux victimes des incendies ds
5-6 et 10 juillet 1908 porte a la commis
sance des intéressés qu’elle a pris la déc.-
sion de fermer aujourd’hui ses travaux.
devani remettre son premier rapport au
ministre de | Intérieur.
En cons’quence, toutes les réclamations
généralement quelconques ndantes ac-
tuellement devant la Cémminion ne seront
prises en considération qu’’ la_ reprise des
travaux, c'est-a-dire, lors de la prochaine
répartition.
Port-au-Prince, le 27 novembre 1908
maugréait
Le Président Le Secrétaire
C. Rigaup H. Voicy, Avocat
Omission
Nous avons omis hier, le nom de |’of-| dant de ‘‘ I’Echo de Paris " & Badapest le continue aajourd’ hai.
ibault, revena | annonce que la Serbie et le
ficier de marine Léonce Th
de Grand-Godve avec le Ministre de l’In-
térieur.
Epicerie D. B ézault
Bois-Verna
Il aété enlevé, samedi soir, avant la
fermeture de I’épicerie ct sur le comptoir,
une serviette en peau de chévre, portant
les initiales A. L. S. et contenant†entre
autres les ¢ffets suivants : ;
Une paire de lorgnon, le livre de
compte avec la maison Justin Thomas, des
papiers timb:és s’élevant a la somme de
1.50,une enve'oppe contenant de l’aniline,
de papier ordinaire et de porte-plume,
trois d fférents dossiers d'affaires judiciai-
tes, notamment celles des sieurs Wh ty:
fiéres. .
Une bonne récompense est promise 4
celui qui fera abouur Ia dite servieite au
bureau du Matin.
Tribunaide Paix
SEcTION Norp
Affaire du docreur Lebrun Bruno repré-
sen’é par M¢ Arthur Patry contre le ci-
toyen Francis Jn-Jacques ayant pour man-,
dataire Mt Léon fils. Sur conclusions |
écrites du défendeur, le tribunal renvoi ley
demandeur a faire la preuve des faits sur
lesquels roule sa demande en lui accor-
dint, pour s‘cxécuter, un délai de quinze,
jours. — Ce délai écould sans que celui ci
se soit exécuté, le défendeur aura a faire
la preuve du contraire. En réservant les.
dépens.
Il a été aussi entendu l’affaire de Mada- |
me Lorina Pinchino contre J. B. Narcisse
quia été condamné a vider, faire place ;
net:e de la maison de 1a demanderesse.— |
Ace:te fin un délaid’un mois lui est ac- |
cordé pour déguerpir et celui de deux
pour payer la somme de P. 89. — Montant.
des loyers das.
Revue du Marché
Le Change a baissé dans le cours de la
semaine ; de 850 °/o nous sommes descen-
dus 4 750 °/o pour remonter hier 4 765
o/, sans acheteurs. “
Les Traites sur France vont pas été de-
mandées ; les cours sont les mémes : 2 1/4!
o/, pour le Paris direct, 1 1/2, 2°/. pour
le Hamburg-Paris.
Les Cheques sur Puris Sont & 3 3/4 °/o.
Les Cheques sur Nuew-York & 3/4 %%/o.
Nos denrées se maintiennent aux der-
niers cours, soit Fes 52/53 pour le Cacao et ;
Fes 42/43 pour le Café
Que'ques arrivages de !a cére ur la
liquidation des contrats ; des lots de éré- |
mie, Baradéres et Cayes sont vendus a
P. 5.25 Or américain.
Port-au-Prince, le 28 Novembre 1908
Arrivage
Sont arrivés hier soir sur le steamer
« Westerwald » venant de Kingston :
Mr et Mme Edw Benjamin, Miss Mayan
Benjamin, A. Benjamin, Mme Clémence
iene Mme Archin Lay, J. R. Chenet,
Mme H. Charles. |
Nos abooanés de :a Prov.ncs,
sont priés d+ vouloic bisu nous
faire parvenir le montant de
leur reno avellement en temps
utile s2ls veulentéviter tout re-'
tard dans l’envoi du Journal.
ae -—=
Nouvelles Etrangeres
Derniéres Dépéches
Paris 26.— Une déps he du correspon-
Monténégro
ont corclu une alliance par laquelle ils
s’engagent a immédiatement la
guerre 4 l'Autriche si celle-ci ne leur ac-
corde pas des compensations.
D‘apres cette dépéche, les serbes et les
monténégriens s’efforceront d’attirer les
troupes autrichiennes dans les montagnes
ou ils emploieront tous les moyens pour
les détruire au besoin, ils empoisonneront
les puits ec bruleront les villes et les vil-
lages. ;
Rome 26.— Les manifestations anti au-
trichiennes provoquées par l’attaque dont
les dtudianis italiens de luniversité de
Vienne ont été victimes il y a queiques
jjours n’ont pas cessé, les autorités main-
tiennent un cordon de troupes autour de
l’ambassade d’Aatriche 4 Rome.
Port p’Espacna ( Trinidad ) 26. Le gé-
néral Cipriano Castro, Président de la
République du Vénézuéla est arrivé avjour-
d’hui dans ce port 4 bord du paquebot
francais « Guadeloupe ».
En raison de la quaran‘aine imposée aux
navires venant de La Guaira il n’a_ pu des-
cendre A terre.
Bertin 26. D’aprés le bulletin médical
publié cet aprés-mid: le refroidissement
dont souffre l’empereur suit son “cours
normal.
ViapivosTtoK 26.— Un matelot a éé
tué et deux autres gridévement blessés par
une explosion qui s'est produite aujour-
d hui a bord du sous-marin russe ‘‘ Kasat-
\ka’’ cet accident s'est produit pendant les
manoeuvres.
New YORK 27.— 4 personncs ont féti
dans une collision qui s'est produite hier
matin 48 h-uresA 2 milles 4 l’est de Sin-
dy hook entre les paquebots ‘‘ Finance â€
appartenant 4 la Panama railroad Steam-
ship Ce. ct le ‘* Georgie’ de la C’* White
S.ar.
Le « Finance » a couléen moins de 15
minutes, ce désastre est dd a l’épaix
brouillard qui, depuis plusieurs jours, en-
veloppe la baie.
Savannah Georgie, le grand prix de 1’au-
tomobile Club d’A(mérique a été gagné
par une machine italienne : ‘‘ Fiat ’@ mon-
tée par le chauffeur Wagner qui a_par-
couru la distance de 402 miiles en 370
minutes 31 sccondes.
Voici le classement oificiel des 9 _ pre-
miers atrivés : rer, Wagner ( Fiat ), 2me
Hennery, chauffeur frangiis ( Renz ), 3me
Nazzaro ( Fiat), 4me_ Hanriot ( Renz ),
sme Hautwast, ( Clém nt Bayard )» 6éme
Strang ( Renault \, 7me Rigal ( Clément)
8me Fournier ( lrala), gme de Palma
( Fiat ).
Lima ( Pérou ).-- Un violent cyclone
passa hier sur Callao et causa unc grande
panique parmi la population.
Bertin. — Un bulletin de Postdam
anaonce une amélioration dans i’étar de
santé de l’empereur.
Bert1n.— Les dépenses militaires en
Prusse, Saxe et Wurtemb-rg pour 1909
s’éléveront 4 902.500.000 francs.
St-PéTerssourc. - La situation _politi-
queen Perse est toujours inquiétante.
PEkin. La cérémonie du couroane-
ment de l’empercur Puyi a été fixée au 2
décembre.
St-PereasBourc. — Une alarmante aug-
mentation des cas cholériques a été cons-
tatée au cours des derniéres 24 heures. 27
nouveaux cas ont é:é enregistrés.
Beatin. — Lis‘tuation dans les Balkans
devient plus grave.
Paris.— Rente : 96.90.
Le Havae.— Le paquebot « Patagonia »
est arrivé aujourd hui.
Paus.— La Chambre termina hier le
budget des affaires étrangéres et commen-
¢4 la discussion de la loi des finances qu’el-
Au débat de la séance elle valida |’élec-
tion de M. D. Blissagaray A .
Le Sénat commencs hier la discussion
au sujet du privilége 3 .
deurs dengrnis — La suite ae ng :
sion est renvoyée a une da-e ul ‘
Séance lundi pour receyoir le 'b
qu'on espére éire termind 4 la Che
. M. Batthou Sest rendu aujourd’ haf;
aris ou il présidera i
des dlections sénatoriales. oo ang
Mme Steinheil a été arraiée e¢
Â¥.
cre yt
la prison de St Lazare sous lincaleutt
e meurtre de son mari et de me
. $2 mage
mai dernier.
c* 3
~~ oe ae oat
VENTE DE BIEN DE mingeee:
—cm i
w
Il sera procédé sur la mi rie
P. 300 chiffre fixé par expert oes 4
mardi, rer Décembre 1908 4 3 heaggs;
Vaprés-midi en I’étude de M* †Astrel Laie
rest, notaire, sise en cetre ville, grand’ rts
4 la vente au plus offrant et dernier
ch¢risseur, d'un terrain cnclavé et nu
limité pir une cloture en ruine, sitag,
riére le Séminaire : il mesure en
vingt p:eds de fagale sur 40 environ a
pretondeur ; il est borné au nord par. I
veuve Badére, au sud et a l’est par
me Jardine, née Corine Audain et 4 Voseg
tan: par Madame Marie Louise que par ag)
couloir commun de trois pieds.
Ii appartient aux mineurs Alice, Diegs
donné, Thérése Lucia et Marie-Lowiag
Mod:stin, lesquels ont pour toteur My
Lhérisson Jules, propriétaire, demeuragg:
et domicilié 4 Port-au-Prinee. 4
Pour tous renseignements s’adresser &
Mé Astrel Laforest, dé4positaire do cohie
des charges ou a l’avocat soussigné,
Craupius GANTHIER
Port-au-Prince, 28 Novembre 1908.
Démosthéne ROWUEE
Distilatenr-liquoriste, industria
Dipléme et médaille d’argent a
l'Exposition Universelle de
Saint-Louis, ( Etats-Unis
ad’Ameérique 1904 )
Annonce ses clients tant a Port-as*
Prince que dans les autres local¥
t‘s, qu’i! atransféré sa ative
commerce sise ci devant a l’Aves'
St Martin, Portail St-Joseph a la
Républicaine, ou Grand’Rue,
No 38, non loin dela Gare du
Port-au-Prince, le 23 Neuembre 4
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Ernest Castera |
représentant de la PILLSBURY'S wae
BURN FLourn Mits Co M.
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A l'Imprimerie du Matin le cet
volume des Lois et Actes pe:
Ganthier, Années 1805-1800, 9
de Cing Gourdes.
bal
rire d’aviser Vadministra- r
de la moindre irrégulari M C, L. y erret
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Dépdt, numéros 24 et 77 & l’angle das Rues, Macajoux et R4publicai-
La Pharmacie W. Buch “ancien local de la Pharmacie St-Joseph
AVhonneur d'annoncer au public de la Gapitale et dela Pro- A TOUS
vince que pour caus) d’agrandissement, elle s‘est installée a Port- : : : .
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