Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 26, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Deuxiéme Année, No 499.




ee




“"" Abonnements:
Un Mow. . .
PORT-AU-PRINCE Teo Mot.
DEPARTEMENTS) U» Mos. . .

- Trois Mois.
ETRANGER.......-| Trors Mors. .

pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal, s'adresser & Monsieur Arthur

ie ler

De graves pieces ont été publides 4 cette
mime place hier, qui révelent 4 quel point
i de notre existence nous ont enti
les discordes ct les turbulenccs.
@eegliement des passions et des préju-
oavre encore peut-érre d’un voile
is la vue de ceux que leur propre fatui.
fit passer pour les plus clairvoyants, ‘'
itporte que. A cette occasion, nous tc
sici quelques vérités utiles.
“Cutieux de nouvelles et triands de nou
Wautés, le son du tambour rend aujour-
Chai allégre et l'on se précipite, parfo's
svecune joie mal contenue, dans, les cir-
tefours pour sacourer avidement les “ pu-
mations *’ officielles bonnes ou muau-
Seizes.
“Bh bien, sil.ace acette allégresse et as
sourdissez c-tre avidi'é ' Bornes ou man
Weues,; toutes 'es nouvelles de Pheure ac-
ea re peavent etre que p'eines de dé-






Car, aprés cunt quatre ans d’une exis-
Wace politique, ia plus honteuse qui se
WSse imaginer, c'est, bon peuple incons-
Me-ewnaif, le vias de votre nationilice
@sonne le cliquetis des armes. Je ne

Â¥pas savor si, dans la lutte qui se

ne, il y aura des vaingueurs et des
cus 5 je ne sais qu'une chose : la seule
te possible, c'est lindépendince na-

Mis quelques-uns peut-étre hausscat

cpiules, se disant qu’aprés toat l’inter-
Nolin américaine imminente ne peat-é re
iv¢ bienfaisante, en ce sens que, agissiat
Rina Mempent, elle contribucra au taffcr”

notre paix publique, dans le
Went et dens Pavewir. publique,

ean re voit donc pas ce qui se passe 4
face On ne voit donc pis ce qui se
a 4 Panama! Or, voici ce qui sy
oh » depuis intervention Américaine
than rt da moment oi le bras de Jona-
Ren, tenda sur ces pays, particu:
the ee 4 Cuba, les Américains, avec
Wractéristae, @expansion essentiellement
£10n stijue de ta race Anglo-Saxonne,

sar toutes ics eniseprises




PORT-AU-PRINCE ( Haft! )



Le Matin

QUOTIDIEN

Diaxcrsur : |
6. oOo Clément Magloire,
« 2.20 ——
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION
« 8.00 45, RUK ROUX, 45.

Tout ce qui hier paraissait impossible
et hisirdeux, va a la lueur des discordes
intestines qui ensanglantaient le sol cu-
bain, se trouva subitement possible et sur,
grice aux nouvelles conditions introduites
dans !a vie nationale cubaine par |’inter-
vention Américaine....

Oh ! ne vous pressez pas de battre les
mairs et de vous écrier : « Mais c’est alors
tant mieux ! »

Ce sera, en effet, tant mieux, mais aus-
si tant pis ! Car, réfléchissez un peu que
la lutte, et une latte sociale des plus in-
‘enses et des plus %palpitantes, s’ouvrira
alurs entre les différents grou
qui, d’Amérique viendront s’établir ici,
et l’immense groupement national haitien.

Or, ce qui est vrai jusqu’ici de toutes
les socidiés humaines ne saurait soudain
ne plus 1é.re pour Haiti: lorsque diffé-
rents groupements hamains se trouvent
simultanément et sur un

la victoire inévitablem:nt reste au grou-

S$ sociaux |






faibles industriels nationaux, si rares dé-
ja, lorsque de puissantes initiatives seront
venues renouveler dans leur voisinage les
conditions du travail ?

Que de choses vraiment force 4 entre
voir le canon dont le bruit rugit 4

Vheure actuelle dans nos gorges et nos
montagnes !

Encore Loie FULLER
Alexandre DUMAS
Eugéne POULLE





[ Nous avons publié derniérement le

|chapitre des Mémoires de Loie Fuller ov
elle raconte comment elle ful présent‘e a
| Alexandre Dumas fils par Euzéne Poulle.

: méme territoire | Wr Jules Claretie rapporte la méme his-
aux prises avec des luttes de l’existence,

totre dans le numéro des Annales Poli-

|\tiqgues et Littératres du fer novembre

pe armé de ia meilleure organisa:102 §=S0- | egyyant.

cia'e.

Lorsque zs Boers se sont trouvés, sur
le sol afr cain, en lutce avec les peupla-
des hotientotes, celles-ci ont é.é évincées ;
lorsque les Boers se sont trouvés fice a fa-

cus. Et n’allez pas croire qu’ils font été
seulement par les armes. Certes, ces indi-

conditions
voulu s’adresser 4 la force pour avoir raison
et ils ont é:é vaincus, parce que le sol du
sud africain avait ae lus entiérement

, lisons avec
‘fut Ministre
‘fut exilé en Asie, oui ,aCalcutta [et voila
\justement comme on écrit l’ Histoire.... ]

ce avec les Cafres, ceux-ci ont été vain-,

i Voici en quels termes Monsieur Cla-

r jretis rend le chapitre de Loie Fuller :
génes, lorsqu’ils se sont wus acculés 4 des
d’existence impossibles, ont |
‘vives et les plus rares que j’aie rencon-
trées, cvlte Loie Fuller, et je ne m’é-

itoune pas qu’Alexandre Dumas fils prit

Mais sa mémoire le sert mal, et nous
stupéfaction qu Eugéne Poulle
"Haitien France, et qwil

C’est une des intelligences lez plus

possédé par leurs adversaires qne par cux- | plaisir a l’écouter en me disant :

mémes ; car les Boers s’étaient emparés de
ce sol et y avaient installé des demeures,
des industries, des familles, des intéréts
mille fois supérieurs & ceax des Horten-
tots et des Cafres, presque complétement
désorganisés.

Mais voici venir les Anglais ; nous som-
mes dispensés de raconter lear histoire par
la guerre du Transvaal et de ses résultats.
Dans cette guerre, ce ne sont pas les ar-
mes anglaises qui ont été victoricuses,
mais bien l’organisation sociale des An-

lais,
oe celle des Boers l’a 4té par rapport 2
celle des Africains du Sad.

Faut il conclure ? Faat-il dire ce que
deviendronot les éparses de nos pay-
sans acdé des énergiques groapements

autaat sapérieure acelle des Beers, '

| —Elle devrait écrire ses impressions et

ses mémoires. C’est une femme supé-
rieure.

Supérieare, on I’a bien vu. Elle a ré-
,volutionné toute une époque, créé un
style, influé sur les étoffes, les couleurs,
jusqa’a la statunire. Les danseuses ex-
;quises de Léonard eussei:t-elles existé
.sans les écharpes et les plis flottants
de Loie Fuller ?
| J aurais voulu savoir «’elle comment
elle eut Lidée de ces danses lamineu-
,se8 dont on ne se lasse pas. Mais elle
parle plas volontiers de philosophie
‘que de théatre.

| Gaie, chacmante, avec son ail bleu:
et son sourire de faunesse, elle m’'a ré-|

ISIDORE, 45, Ruz Xouxr ta Bosne-Foi.

Jeudi, 26 Novembre 1908






eR

a

LE NUMERO 15 CENTIMES

Les abonnereents partent da 1° et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrite ineérés ou Don ne seront pas rendas —




venue a moi plutdt que je ne suis allée
a elle!

C’est le hasard aussi qui lui fit con-
naftre Alexandre Dumas. Elle jouait les
jeunes rdles de Shakespeare: Ophélie,

uliette, dans une troupe qui donnait
des représentations aux lades. Un jour,
a Calcutta, je crois, comme le3 comé-
diens dtnaient en plein air, sous le ciel
bleu, miss Loi» apercutun négre, vétu &
européenne, qui semblait errer, fort
triste, aulour de la table. Jl semblait
exild la-bas, en Asie, et, chose ironi-
ue, il l’étuit en effet. Les coméddiens
Vinvité:ent 4 leur table. Etle noir dis-
purut le lendemain sans avoir dit san
nom. Quelques années aprés, {ole Fal-
ler donnait ses premiéres représenta-
tions 4 Paris. Onse rappelle avec: quels
suceés. La danse des Robes, la danse
du Feu, yrisaient les poétes et les pein-
tres. « Monsieur André Lebey chantait,
euses Po¢mes de l’Amour et de la
morte:
O Loie, ton pas d’aile au remous de la brume
Dont tu tiens le secret entre tes bras levés
Dans Ie bouilloanement des robes déroulées...

Un matin, on passa une carte de vi-
site a lu danseuse :

« Le Ministre dela Républiqued’ Haiti
a Paris »,

— Failes entrer !

Le Mi-istre entra, et Loie Fuller re-
connutie comive négre qui s’était assis
aia table des coméd:liens, a Culcatta.
Une révolution avait fait cesser Vexil
qui le rendait errant. Il représentait,
maintenant, so: pays auprés de Ia Ré-
publique frangaise.

It connaissait Dumas. Ce fut lui qui
présenta Loie Fuller a2 auteur drama-
lique,

— L’auteur de la Dame aux, Camédlies!
Je le croyait mort depuis pal

Et Bumas fu! Stone de la puissance
cérébrale de cette femine, chercheuse de
nouveaulés, ayant yu tant de pays, com-
parant la société américaine— elle eat
née & Chicago - & notre société, analy-
sant le « demi-monde », «ui n’exisye: pas
en Amérique, et les fameux « quatre
cents » qui sontl’aristocratio américains
( nous avons, en France, les posses-
seurs d'automobiles, d’autos, qui sont
plus nombreux, |’aa-tocratie). Et Da-
mas écoulait ravi, tandis qae Joseph
Primoli photogcaphiait la danseuse ot

: t
wer ce pays ; ils ont ré

a sor e . , du ; 9 :
“ols y taux ; hamsins qui se seront installés prés d’eux ? Ponda - !Vautear de Denise philosophant. périga-
y cuteeteegs beta wee an Feat-al dive ce que serony mais nos - Crest 18 hasard. La lumidre est tétiqaemen: dans os allées de Many.



a,

Lole Fulleraurait pu parler de tout et
parlait de tont -schosesavec Damas. Hier
encore, el'e me faisait songer au pauvre
Curie en décrivant§ les merveilles du
radium telles que Crookes les lui a
montrées, décrites. C- radium. c’est son |
obsession. Eile voudrait en fixer la lu-
miée. E'‘le réve d’éclaicages fantasti |
ques et nouveaux, du proje tions accom |
pagnant les cwuvres dun Wagner, ajou-
tant leur harmonie a la puissance mu-
sicale du maitre.

— Ah! si jo pouvsis, si ja pouvais!...
A Vopéra, lachevauchée des W. kyries,
éclairée par moi, devenuc vivante, tello—
que je comprends, que je la vois !.... »

*
es
Eb bien, vrai ! Eugcu: Poulle exile,
en Asie, oui, 4 Calcutta ! Eugene Pou'lo—
tournant autour de li table, et quant
On I’'a invité 4 diner, dispar.iss.n! le’
lendem:in sans avoir dit san nom ! Ku-
éne Poulle, mninistre dU a Paris !
Of? Faller causant de tout) a Dumas
quand elle raconte elle méme yu’elle ne
ouvait parler frangsis et que Poulle
ui servait de truchement !

Et dire que ce bon Jules a lu tout,
cela dans celle pag: de Loie Fuller
Ah ! ces

que nous avons repro tuite ! .
rang us! ont-ils ds Pimoeginition tout
de méme |...

Aprés tout, erreur est explicable :
on sail que le frat gais igeore volon-
tiers la géographie ; Monsieur PAImi-’
Nistrateur dela Cométie Francaise a.
simplemant confonlu la Jamaique et
les Indes, deux colonics angtaises...

Mais pour qui donc prend-il Eugéne
Pouile ? Eugéne Poulle, Vhaitien si fin |
et si distingué, au monocle sceptique et
désenchanté, I’ami d’Alexandre Dumas, |
Celui que ses amis de Paris appellent
le Comte des Iles ?...

et

Extras du cMouiteur»

Nord Alexis
Président de la République

Considerant que le général ANTOoNE
Suson, pour satisfaire 4 tout prix sa cupi-
de ambition, a levé I’étendard de la révol-
te parceque le Gouvernement n’entend pas
que la Douane des Cayes soit livrée 4 son
pillage et 4 celui de ses complices ;

Considérant qu'il faut infliger une ré-
pression énergique et salutaire 4 ce mou-
vement qui n’a d'autre objectif que la di-
lapidation des finances nationales ;

Va Varticle 6 de la lo portant _fixa-
To08 aq Budget des dépenses de l’exercice
z 1909;
Bt de l'avis du Conseil des Secrétaircs

t





a.

° A rendu Il’Arrété suivant :

Article rer. - Un crédit extraordinaire
de Doux cent mille gourdes et de Ving-
cing mille dollars est accordé au départe-
ment de la Geerre et de la Marine. Ces
valeurs seront employées esivement a
la répression de la révolte du traitre Awrot-
wm Sneow

Art. 3.— Le présent Arrété contre si-
de vous les Secrétaires d'Etat sera
imé, poblié et exécaré.

né au - Palais
Prince, le 21 Novembre 1908, an tose.
I’Indépendance. .

=

es
Norp ALExis
Prisident dela Wépublique
Considérant que, pour le maintien de ' Prince,
le pais et dela sécurité publiques, il y a'de I’In

lieu de pourvoir aa remplacement _parinté-
rim du Général VitHaRDOUIN ONTE,
Secrétaire d Erat de PIntérieur, en mission
extraordinaire dans le DSpartement du Su
et a Jérémie ; .

Val tes articles 98 et 113 de la Consti-
tution ;

A arrété et arrdte ce qui suit :

Article ser. — Le Général TancrEDE Av-
Gu.TE est chargé par intérim de la dirce-
tion du Département de I’Intérieur et de
la Police générale. oe

Art. 2.— L: présent Arrésé sera impri-
m', publié et exécuré.

Donné au Palais Nationa’, 4 Port au-
Prince, le 24 Novembre 1908, an rose de
I’Indépendance.

¢
*

Noro AceExis
Président de la République

Vu l'article t90 de 1: Constitution et
la tui du 13 Avril 1880 sur l'état de sidge;

Con..dérant que le mouvement insur-
rc.ionnel provoqué aux Cayes par le Gé-
néral Antoine Simon ses’ étendu dans
Varrondisement d'Aquin ;

Qu’il y a lieu, par coaséguent, de dé-
clarer en c.at de siége le dit arrondisse-
ment ;

D:
d E at.

l'avis du Conseil des Secrétaires

ARRETE

Art. ter.-- L’arrondissement d’Aquin
est déclaré en diat de siége.

Art, 2. — Le présent Arreié sera impri-
mé, publié ct exécuté a la diligence des
Sccrétaires d’Etat, chacun en ce qui le
concerne.

Donné au Palais National, 4 Port-au-
Prince le 25 Novembre 15v8, an rose.
de | Indépendance.

e¢
es

Norp ALExIs
Président de la République

En conséquence de l’Arrécé de ce jour
déclarant en état de siége l’arrondissement
d’Aquin ;

De l’avis du Conseil des Secrétaires d’E-
tat,

ArRR&TE

Art. rer.— Le port d’Aqain est déclaré
en état de blocus.

Art. 2.— Le présent arrété sera impri-
mé, publié et exécuré a la diligence des Se-
crétaires d’Etat de la Guerre et de la Ma-
rine et des Relations Extérieures.

Donné au Palais National. a Port-au-
Prince, le 25 Novembre 1908, an 105e.
de I’Indépendance.

es
Norp ALExis
Président de la République

Considérant que, suivant l’exempie don-
né aux Cayes et 4 Aquin par Antoine Si-
mon et sa bande, quelques exaltés de la
ville de Jérémie ont, de leur céré, tenté
un_mouvement contre la paix publique ;

Ex qu'il y a lieu d’aviser 4 des mesures
énergiques pour répsimer promptement ce

De l'avis da Conseil des Secrétaires
@’Etat,
Agrttsz :
Art. rer.— Le port de Jérémie est dé-

National 4 Port-au- | claré en état de blocus.

Art. 2. — Le présent Aridié sera
et exécuté & ia diligence des
@Erat d

pablié
taires
e la Guerre et de la Marine et des
Relations Extérieures, chacan en ce qui
le concerne.
au Palais National, & Po:t-au-
le 24 Novembre 1908, au tose,
dépendance.

Norp ALExis
Président de la République

Considérant que les villes des Cayes,
de Jérémie et d’Aquin sont en état de ré-
bellion acmée_ ;

Considérant que l’un des buts des ré-
volutionnaires est de s’emparer des deniers
publics ;

Considérant que les individus actuelle-
ment placés aux bureaux des douanes et
autres bureaux du fisc, dans ces trois villes,
sont sans qualité pour recevoir paiement
des droits de toutes sorties ;

Que ces droits sont affectés & des dépen
ses prévaes par la loi et ne sauraient étre
détournés de leur affectation ;

Arrtrs :

Art. rer. — Les ports des Cayes, d°A-
quin et de Jérémie sont fermés au Com-
merce 4 partir de ce jour.

Les marchandises destinées 4 ces trois
por:s seront débarquées 4 Port-au-Prince.

Art 2. — Défense formelle est faite a
tous commergants et autres de verser A
quiconque, dans lesvil’es d-s Ciy-s, Aguin
et Jérémie, aucunes valeurs revenant a |’E-
tat pour droits de douane ou autres im-
pd:s, sous peine d’avoir 4 payer ces mémes
valeurs une seconde fois aux agents du
Gouvernement dés le rétablissement de
ordre, et sans préjudice de toutes actions
civiles et pénales, 4 raison de Ja compliciré
dans les actes révolutionnaires desdits com-
mercants ou autres qui auraient enfreint
la présente défense.

Art. 3.— Le présent Arrété sera publié
etexécuté d la diligence des Secrétaires
d Etat, chacun en ce gui Je concerne.

Donné au Palais National, 4 Port-au-
Prince, le 25 Novembre 1908, an rose. de
'Indépendance.

PANTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METER ILOGIQUE:



Observatoire

DU :
SEMINAIRE COLLEGE S.-MART:AL

MERcreD! 25 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 760, 9%/"
Température, ™'212 22 o
‘maximum 3.8

Moyenne diurne de la température 24.8
Ciel assez clair le matin, un peu nuageux

aprés-midi, couvert aprés 5 h. du soir.
A 5 h 30". pluie venant du N W, suivie a
7h. d’un orage venant du NE,

Le barométre est en hausse.
J. SCHERER
Arrivage

Ce matin est entré le steamer ‘ Alle-
ghany ”” avec les passagers suivants venant
e:

‘Port-de-Paix : L. Salnave, S. Baptiste

et enfant, P. Elie.
Cap : P. Tonnias, E. Pope, C. Darant
et ts, .

)- Amery G. » J» Mani
cural Os id Jean, J. Baptiste ,
swald Jean, J. .

Gonaives : R. beste R. Beltond.
Tribunal de Cassation
SECTION CRiMINELLE
Andience du Mercredi 25 Novembre 1908
Il est dix heares et demie le Tribunal
sous la présidence du juge F. Baron, prend
sitge et prononce l’arrét qui rejeite le poar-
contre le jobement ada pq’ fuimady
t u tibanal
Correctionne! de » on d

date‘

du 3 Juin 1908, condamne
j Nagib Hamady 4 quinze aman.
de au profic do sieur Rafoal Chemaly.

_— Pais con t & Varré de ce
tribunal en date da 11 Novembre couran
le Ministére Public Eag. Id i
ses conclusions dans I’sffsire de |, ne
Gund Alerics tendentaseete Tom

tiné Alerte, t tae ,
sition. , rejet de |

Plas rien, le siége est levé.

Tribunal de Paix

I ’affaire des consorts Jancontre repré-
sentés par Me Fabius, coun Bliseboane
Desravignes, ayant f mandstaire Me
Léon fils, a éré défuitivement entendae
hier, par le tribunal de paix qui, par wa
jugement, a maintena la prétention respec:
tive des parties sar le terrain litigicux et 4
renvoyé la cause par devant quai de droit,

Tribunal Civil
Audience civile du Mercredi 2§ novembre 1 908

Le tribunal prend siége & dix heures dg
matin :ous la présidence da Juge doyen
D. Maignan, assisté de Monsieur ie
bault, substitut du commissaire de gouver-
nement.

Affaire entendue :

Gill s'agit d’une demande d’inscription
en faux, soulevée par Vincent G.
klouf au sujet d’un procés-verbal dressé par
le juge suppléant dau tribunal de Paix de
la capitale, section nord, alors Emm. Blais
sur la requisition du sieur J. L. de Pic-
ciotto.

M* Hadicourt pour Vincent G. Macklouf
et M* Etienne Mathon poar J. L. de Pice
ciotto ont été entendus en ls lecture de
leurs conclusions ainsi qu’au développe-
ment oral de leurs .

Le Ministére Public entende en ses con-
clusions orales a conclu au rejet de la de-
mande de sursis du sieur Vinceat G. Ma-
klouf et demande Ace que le tribunal
fasse droit 4 tous les moyens, fins et con-
clusions du sieur J. L. de Picciotto.

Puis le siege est levé.

Bonne Récompense

It a été perda dans les environs de Bour-
don une vache noire, de grande taille, /¢-
tres illisibles ayant une grande cicatrice suf
le cdté gacche.

Une bonne récompense _est
qui la fera retrouver.

S’adresser au dépaté Alphonse Ja-Jo-
seph, Avenue des Dalles

Fiangailles

Nous avons recu ce matin, ls care de
fiancailles de Mademoiselle Maria Moscos0
avec Mr Ferdinand Se Géraad.

Nos meillears voeux de bonheur sss

futurs époux.
La malle
La malle pour Peti:-Golve et Senta Marte

par le steamer Alleghamy York ct I'Be

Celle pour Inague,
4 heusw
noveusbet

le dit Sieur

promise &

rope par le steamer
fermées cet aprés midi &
Porj-ea-Prince le 36




rasthénie a été tras discutée. On 2 dit e@

"elle fai de victimes
Hebets
clown tnd’ Us Soe
ract
apalarmdae, Cour-cl mseignest, 200 52
tecaluds \aueticceastion Veale 22
Ea méme temps ope. les mnalodes sensencent $9
troubles des fonctions * ae
tes ces causes eneresat Ene
litante sar le corps ot l’espett.

i





On s'est demandé s’ilne conviendrait

dans ces. conditions, d’employer des
ants et de déterminer ane _ atilisation

rpide et plus compléte du_ bol ali-

wire. Sans doute, le neurasthénique
gafrant habituellement de dyspepsie, i'
gait impradent de lui faire prendre des
diments solides ou liquides capables d'irriter
jrantage Vestomac aftecté; mais il ne
sessuit point que l’on § doive imposer au
gilade un régime excluant systématique-
pent tout excitant.

La proscription absolue du vin, par
gemple, pasait Gtre, d’apeds les récentes
servations pathologiqees, platdt défavo-
able sox nearasthéniques.

On a cogstaté, en effet, que les buveurs
eu song mélanggliques et prompts 4
fexaspérer. Au contratre. la nearasthénie
n'ateindrait qu’accidentellement les bu-
rears de vin. Interdire totalement le vin
yrait done une erreur, et les teatotallers
uglais se prédisposeraient cux-mémcs 4 la

nurasthénie Telle ese la thése nouvelle. | q

Fau:-il Vadopter avec une entiére con-
fine ? C'est un procés quai reste pendant
devant les juges, mais le vin, qui avait éré
wndamné en premiére instance, espére
tiompher en appel.

——————

Le G?! V. Leconte Se-
eétaire d’Etat de tIn-
trieur dont on était
sans nouvelles depuis
‘sn départ pour Jéré-
mie, est actuellement
i Grand-Guave. Il rega-
guera p Obablement la
Capitale dans le cou-
rant de la journée.

Nauvelles Etrangéres

Derniéres Dépéches





, pes 24.— Le discours prononcé hier
44 Chambre des Lords par Lord Roberts
# dans lequel le maréchal parlant de la

ibilitd dune invasion allemande en
: leterrea dit qu'il fallait une armée
t2 million d’hommes pour protéger les
thes anglaises, a excité en i








nt oa observe une grande réserve.
\OME 24.~ Les Italiens sont vivement
acts contse l’Autriche A la suite des ré-
is désordes anti-italiens de Vienne au
ndesquels des étadiants italiens ont
ea live De sqiolgntes fnanifestations

acajou vi usicurs

villes d'iulie. pl

gee 4 Vactitede énergique de

la garde militaire de !’ambas-
steams soe
’ t t a-
be Ces événements rendent trés d ff-
ls a du | Srevernement italien
ai wren ies ‘kans et en tant



A Rome ces m2-j.

La destruction d :
et complete, e ce hangar a été rapide

Mapnip 24.— Le bruit court que |'E-pa-

gae est sur le point d’abandonner son pro-'
gramme naval.

Les journaux déclarent ace sujet que ce
changement dans 11 politique espagnole
serait di 4 l'influence d’une nation étran-
géreet ils nomment |’Autriche-Hongrie.
L’Espagne est indécise en ce qui touche
$a politique étrangére.

sentiment public est contre toute
nouvelle dépense devant gréver le budget
et en faveur d’ane politique ne mettant
pas I'Espagne en danger de complication
avec d’autres nations.

Coton 24.— Par suite des pluies abon-
dantes des 3 derniéres semaines il s'est
produit un glissement des terres au bar-
rage de Gatun quia pour objet de retenir
les eaux de la rividre Chagres.

Les ing‘nieurs américains qui dirigent
les travaux disent que l'accident n’aura pas
¢ conséquences sérieuses. On calcule que
pendant Ie mois de Novembre il est tombé
28 pouces d’eau. Dans la tranchée de la
Culeb.a les éboulements ont aussi é1é cau-
s¢s par les pluies.

La voie du chemin de fer est en partie
sous l’eav, mais la circulation des trains
n'est pas er travée.

Lonpre:. La nouvelle que le roi Ma-
nuel avait é é attaqué par la populace dans
Ivs rues de Lisbonne n’est pas confirmée.

Man tre. Le navir2 hopital américain
« Rilicf » a cdlégraphié de Sarsargon qu'il
revient 4 Muanille aprés avoir éré sérieuse-
mest avarié 'e 18 novembre parantyphon.

LavaL:1TE ( Malte ) 123 passagers pres-

ne tous pélérins arabes ont péri au cours
‘un inc.ndie qui se déclara 4 bord du
steamer « Sardinia » qui allait de Malte a
Alexandrie — 70 personnes ont été sauvées.
Remze — L’agitation an:i-autrichienne a
contifué aujourd’hui.— La troupe étant
intervenue le calme a été rétabli.

Bertin — L’empereur est toujours alité
Havre. — Café Hiiti Cap 43.50.
Paris. — Les souverains suédois accom-
pagnés du président de la République et de
Mme Falliéres assistéreut bier soir a4 une
soirée de Gala a l’opéra.

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ETRANGER.......-| Trors Mors. .

pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal, s'adresser & Monsieur Arthur

ie ler

De graves pieces ont été publides 4 cette
mime place hier, qui révelent 4 quel point
i de notre existence nous ont enti
les discordes ct les turbulenccs.
@eegliement des passions et des préju-
oavre encore peut-érre d’un voile
is la vue de ceux que leur propre fatui.
fit passer pour les plus clairvoyants, ‘'
itporte que. A cette occasion, nous tc
sici quelques vérités utiles.
“Cutieux de nouvelles et triands de nou
Wautés, le son du tambour rend aujour-
Chai allégre et l'on se précipite, parfo's
svecune joie mal contenue, dans, les cir-
tefours pour sacourer avidement les “ pu-
mations *’ officielles bonnes ou muau-
Seizes.
“Bh bien, sil.ace acette allégresse et as
sourdissez c-tre avidi'é ' Bornes ou man
Weues,; toutes 'es nouvelles de Pheure ac-
ea re peavent etre que p'eines de dé-






Car, aprés cunt quatre ans d’une exis-
Wace politique, ia plus honteuse qui se
WSse imaginer, c'est, bon peuple incons-
Me-ewnaif, le vias de votre nationilice
@sonne le cliquetis des armes. Je ne

Â¥pas savor si, dans la lutte qui se

ne, il y aura des vaingueurs et des
cus 5 je ne sais qu'une chose : la seule
te possible, c'est lindépendince na-

Mis quelques-uns peut-étre hausscat

cpiules, se disant qu’aprés toat l’inter-
Nolin américaine imminente ne peat-é re
iv¢ bienfaisante, en ce sens que, agissiat
Rina Mempent, elle contribucra au taffcr”

notre paix publique, dans le
Went et dens Pavewir. publique,

ean re voit donc pas ce qui se passe 4
face On ne voit donc pis ce qui se
a 4 Panama! Or, voici ce qui sy
oh » depuis intervention Américaine
than rt da moment oi le bras de Jona-
Ren, tenda sur ces pays, particu:
the ee 4 Cuba, les Américains, avec
Wractéristae, @expansion essentiellement
£10n stijue de ta race Anglo-Saxonne,

sar toutes ics eniseprises




PORT-AU-PRINCE ( Haft! )



Le Matin

QUOTIDIEN

Diaxcrsur : |
6. oOo Clément Magloire,
« 2.20 ——
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION
« 8.00 45, RUK ROUX, 45.

Tout ce qui hier paraissait impossible
et hisirdeux, va a la lueur des discordes
intestines qui ensanglantaient le sol cu-
bain, se trouva subitement possible et sur,
grice aux nouvelles conditions introduites
dans !a vie nationale cubaine par |’inter-
vention Américaine....

Oh ! ne vous pressez pas de battre les
mairs et de vous écrier : « Mais c’est alors
tant mieux ! »

Ce sera, en effet, tant mieux, mais aus-
si tant pis ! Car, réfléchissez un peu que
la lutte, et une latte sociale des plus in-
‘enses et des plus %palpitantes, s’ouvrira
alurs entre les différents grou
qui, d’Amérique viendront s’établir ici,
et l’immense groupement national haitien.

Or, ce qui est vrai jusqu’ici de toutes
les socidiés humaines ne saurait soudain
ne plus 1é.re pour Haiti: lorsque diffé-
rents groupements hamains se trouvent
simultanément et sur un

la victoire inévitablem:nt reste au grou-

S$ sociaux |






faibles industriels nationaux, si rares dé-
ja, lorsque de puissantes initiatives seront
venues renouveler dans leur voisinage les
conditions du travail ?

Que de choses vraiment force 4 entre
voir le canon dont le bruit rugit 4

Vheure actuelle dans nos gorges et nos
montagnes !

Encore Loie FULLER
Alexandre DUMAS
Eugéne POULLE





[ Nous avons publié derniérement le

|chapitre des Mémoires de Loie Fuller ov
elle raconte comment elle ful présent‘e a
| Alexandre Dumas fils par Euzéne Poulle.

: méme territoire | Wr Jules Claretie rapporte la méme his-
aux prises avec des luttes de l’existence,

totre dans le numéro des Annales Poli-

|\tiqgues et Littératres du fer novembre

pe armé de ia meilleure organisa:102 §=S0- | egyyant.

cia'e.

Lorsque zs Boers se sont trouvés, sur
le sol afr cain, en lutce avec les peupla-
des hotientotes, celles-ci ont é.é évincées ;
lorsque les Boers se sont trouvés fice a fa-

cus. Et n’allez pas croire qu’ils font été
seulement par les armes. Certes, ces indi-

conditions
voulu s’adresser 4 la force pour avoir raison
et ils ont é:é vaincus, parce que le sol du
sud africain avait ae lus entiérement

, lisons avec
‘fut Ministre
‘fut exilé en Asie, oui ,aCalcutta [et voila
\justement comme on écrit l’ Histoire.... ]

ce avec les Cafres, ceux-ci ont été vain-,

i Voici en quels termes Monsieur Cla-

r jretis rend le chapitre de Loie Fuller :
génes, lorsqu’ils se sont wus acculés 4 des
d’existence impossibles, ont |
‘vives et les plus rares que j’aie rencon-
trées, cvlte Loie Fuller, et je ne m’é-

itoune pas qu’Alexandre Dumas fils prit

Mais sa mémoire le sert mal, et nous
stupéfaction qu Eugéne Poulle
"Haitien France, et qwil

C’est une des intelligences lez plus

possédé par leurs adversaires qne par cux- | plaisir a l’écouter en me disant :

mémes ; car les Boers s’étaient emparés de
ce sol et y avaient installé des demeures,
des industries, des familles, des intéréts
mille fois supérieurs & ceax des Horten-
tots et des Cafres, presque complétement
désorganisés.

Mais voici venir les Anglais ; nous som-
mes dispensés de raconter lear histoire par
la guerre du Transvaal et de ses résultats.
Dans cette guerre, ce ne sont pas les ar-
mes anglaises qui ont été victoricuses,
mais bien l’organisation sociale des An-

lais,
oe celle des Boers l’a 4té par rapport 2
celle des Africains du Sad.

Faut il conclure ? Faat-il dire ce que
deviendronot les éparses de nos pay-
sans acdé des énergiques groapements

autaat sapérieure acelle des Beers, '

| —Elle devrait écrire ses impressions et

ses mémoires. C’est une femme supé-
rieure.

Supérieare, on I’a bien vu. Elle a ré-
,volutionné toute une époque, créé un
style, influé sur les étoffes, les couleurs,
jusqa’a la statunire. Les danseuses ex-
;quises de Léonard eussei:t-elles existé
.sans les écharpes et les plis flottants
de Loie Fuller ?
| J aurais voulu savoir «’elle comment
elle eut Lidée de ces danses lamineu-
,se8 dont on ne se lasse pas. Mais elle
parle plas volontiers de philosophie
‘que de théatre.

| Gaie, chacmante, avec son ail bleu:
et son sourire de faunesse, elle m’'a ré-|

ISIDORE, 45, Ruz Xouxr ta Bosne-Foi.

Jeudi, 26 Novembre 1908






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LE NUMERO 15 CENTIMES

Les abonnereents partent da 1° et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrite ineérés ou Don ne seront pas rendas —




venue a moi plutdt que je ne suis allée
a elle!

C’est le hasard aussi qui lui fit con-
naftre Alexandre Dumas. Elle jouait les
jeunes rdles de Shakespeare: Ophélie,

uliette, dans une troupe qui donnait
des représentations aux lades. Un jour,
a Calcutta, je crois, comme le3 comé-
diens dtnaient en plein air, sous le ciel
bleu, miss Loi» apercutun négre, vétu &
européenne, qui semblait errer, fort
triste, aulour de la table. Jl semblait
exild la-bas, en Asie, et, chose ironi-
ue, il l’étuit en effet. Les coméddiens
Vinvité:ent 4 leur table. Etle noir dis-
purut le lendemain sans avoir dit san
nom. Quelques années aprés, {ole Fal-
ler donnait ses premiéres représenta-
tions 4 Paris. Onse rappelle avec: quels
suceés. La danse des Robes, la danse
du Feu, yrisaient les poétes et les pein-
tres. « Monsieur André Lebey chantait,
euses Po¢mes de l’Amour et de la
morte:
O Loie, ton pas d’aile au remous de la brume
Dont tu tiens le secret entre tes bras levés
Dans Ie bouilloanement des robes déroulées...

Un matin, on passa une carte de vi-
site a lu danseuse :

« Le Ministre dela Républiqued’ Haiti
a Paris »,

— Failes entrer !

Le Mi-istre entra, et Loie Fuller re-
connutie comive négre qui s’était assis
aia table des coméd:liens, a Culcatta.
Une révolution avait fait cesser Vexil
qui le rendait errant. Il représentait,
maintenant, so: pays auprés de Ia Ré-
publique frangaise.

It connaissait Dumas. Ce fut lui qui
présenta Loie Fuller a2 auteur drama-
lique,

— L’auteur de la Dame aux, Camédlies!
Je le croyait mort depuis pal

Et Bumas fu! Stone de la puissance
cérébrale de cette femine, chercheuse de
nouveaulés, ayant yu tant de pays, com-
parant la société américaine— elle eat
née & Chicago - & notre société, analy-
sant le « demi-monde », «ui n’exisye: pas
en Amérique, et les fameux « quatre
cents » qui sontl’aristocratio américains
( nous avons, en France, les posses-
seurs d'automobiles, d’autos, qui sont
plus nombreux, |’aa-tocratie). Et Da-
mas écoulait ravi, tandis qae Joseph
Primoli photogcaphiait la danseuse ot

: t
wer ce pays ; ils ont ré

a sor e . , du ; 9 :
“ols y taux ; hamsins qui se seront installés prés d’eux ? Ponda - !Vautear de Denise philosophant. périga-
y cuteeteegs beta wee an Feat-al dive ce que serony mais nos - Crest 18 hasard. La lumidre est tétiqaemen: dans os allées de Many.
a,

Lole Fulleraurait pu parler de tout et
parlait de tont -schosesavec Damas. Hier
encore, el'e me faisait songer au pauvre
Curie en décrivant§ les merveilles du
radium telles que Crookes les lui a
montrées, décrites. C- radium. c’est son |
obsession. Eile voudrait en fixer la lu-
miée. E'‘le réve d’éclaicages fantasti |
ques et nouveaux, du proje tions accom |
pagnant les cwuvres dun Wagner, ajou-
tant leur harmonie a la puissance mu-
sicale du maitre.

— Ah! si jo pouvsis, si ja pouvais!...
A Vopéra, lachevauchée des W. kyries,
éclairée par moi, devenuc vivante, tello—
que je comprends, que je la vois !.... »

*
es
Eb bien, vrai ! Eugcu: Poulle exile,
en Asie, oui, 4 Calcutta ! Eugene Pou'lo—
tournant autour de li table, et quant
On I’'a invité 4 diner, dispar.iss.n! le’
lendem:in sans avoir dit san nom ! Ku-
éne Poulle, mninistre dU a Paris !
Of? Faller causant de tout) a Dumas
quand elle raconte elle méme yu’elle ne
ouvait parler frangsis et que Poulle
ui servait de truchement !

Et dire que ce bon Jules a lu tout,
cela dans celle pag: de Loie Fuller
Ah ! ces

que nous avons repro tuite ! .
rang us! ont-ils ds Pimoeginition tout
de méme |...

Aprés tout, erreur est explicable :
on sail que le frat gais igeore volon-
tiers la géographie ; Monsieur PAImi-’
Nistrateur dela Cométie Francaise a.
simplemant confonlu la Jamaique et
les Indes, deux colonics angtaises...

Mais pour qui donc prend-il Eugéne
Pouile ? Eugéne Poulle, Vhaitien si fin |
et si distingué, au monocle sceptique et
désenchanté, I’ami d’Alexandre Dumas, |
Celui que ses amis de Paris appellent
le Comte des Iles ?...

et

Extras du cMouiteur»

Nord Alexis
Président de la République

Considerant que le général ANTOoNE
Suson, pour satisfaire 4 tout prix sa cupi-
de ambition, a levé I’étendard de la révol-
te parceque le Gouvernement n’entend pas
que la Douane des Cayes soit livrée 4 son
pillage et 4 celui de ses complices ;

Considérant qu'il faut infliger une ré-
pression énergique et salutaire 4 ce mou-
vement qui n’a d'autre objectif que la di-
lapidation des finances nationales ;

Va Varticle 6 de la lo portant _fixa-
To08 aq Budget des dépenses de l’exercice
z 1909;
Bt de l'avis du Conseil des Secrétaircs

t





a.

° A rendu Il’Arrété suivant :

Article rer. - Un crédit extraordinaire
de Doux cent mille gourdes et de Ving-
cing mille dollars est accordé au départe-
ment de la Geerre et de la Marine. Ces
valeurs seront employées esivement a
la répression de la révolte du traitre Awrot-
wm Sneow

Art. 3.— Le présent Arrété contre si-
de vous les Secrétaires d'Etat sera
imé, poblié et exécaré.

né au - Palais
Prince, le 21 Novembre 1908, an tose.
I’Indépendance. .

=

es
Norp ALExis
Prisident dela Wépublique
Considérant que, pour le maintien de ' Prince,
le pais et dela sécurité publiques, il y a'de I’In

lieu de pourvoir aa remplacement _parinté-
rim du Général VitHaRDOUIN ONTE,
Secrétaire d Erat de PIntérieur, en mission
extraordinaire dans le DSpartement du Su
et a Jérémie ; .

Val tes articles 98 et 113 de la Consti-
tution ;

A arrété et arrdte ce qui suit :

Article ser. — Le Général TancrEDE Av-
Gu.TE est chargé par intérim de la dirce-
tion du Département de I’Intérieur et de
la Police générale. oe

Art. 2.— L: présent Arrésé sera impri-
m', publié et exécuré.

Donné au Palais Nationa’, 4 Port au-
Prince, le 24 Novembre 1908, an rose de
I’Indépendance.

¢
*

Noro AceExis
Président de la République

Vu l'article t90 de 1: Constitution et
la tui du 13 Avril 1880 sur l'état de sidge;

Con..dérant que le mouvement insur-
rc.ionnel provoqué aux Cayes par le Gé-
néral Antoine Simon ses’ étendu dans
Varrondisement d'Aquin ;

Qu’il y a lieu, par coaséguent, de dé-
clarer en c.at de siége le dit arrondisse-
ment ;

D:
d E at.

l'avis du Conseil des Secrétaires

ARRETE

Art. ter.-- L’arrondissement d’Aquin
est déclaré en diat de siége.

Art, 2. — Le présent Arreié sera impri-
mé, publié ct exécuté a la diligence des
Sccrétaires d’Etat, chacun en ce qui le
concerne.

Donné au Palais National, 4 Port-au-
Prince le 25 Novembre 15v8, an rose.
de | Indépendance.

e¢
es

Norp ALExIs
Président de la République

En conséquence de l’Arrécé de ce jour
déclarant en état de siége l’arrondissement
d’Aquin ;

De l’avis du Conseil des Secrétaires d’E-
tat,

ArRR&TE

Art. rer.— Le port d’Aqain est déclaré
en état de blocus.

Art. 2.— Le présent arrété sera impri-
mé, publié et exécuré a la diligence des Se-
crétaires d’Etat de la Guerre et de la Ma-
rine et des Relations Extérieures.

Donné au Palais National. a Port-au-
Prince, le 25 Novembre 1908, an 105e.
de I’Indépendance.

es
Norp ALExis
Président de la République

Considérant que, suivant l’exempie don-
né aux Cayes et 4 Aquin par Antoine Si-
mon et sa bande, quelques exaltés de la
ville de Jérémie ont, de leur céré, tenté
un_mouvement contre la paix publique ;

Ex qu'il y a lieu d’aviser 4 des mesures
énergiques pour répsimer promptement ce

De l'avis da Conseil des Secrétaires
@’Etat,
Agrttsz :
Art. rer.— Le port de Jérémie est dé-

National 4 Port-au- | claré en état de blocus.

Art. 2. — Le présent Aridié sera
et exécuté & ia diligence des
@Erat d

pablié
taires
e la Guerre et de la Marine et des
Relations Extérieures, chacan en ce qui
le concerne.
au Palais National, & Po:t-au-
le 24 Novembre 1908, au tose,
dépendance.

Norp ALExis
Président de la République

Considérant que les villes des Cayes,
de Jérémie et d’Aquin sont en état de ré-
bellion acmée_ ;

Considérant que l’un des buts des ré-
volutionnaires est de s’emparer des deniers
publics ;

Considérant que les individus actuelle-
ment placés aux bureaux des douanes et
autres bureaux du fisc, dans ces trois villes,
sont sans qualité pour recevoir paiement
des droits de toutes sorties ;

Que ces droits sont affectés & des dépen
ses prévaes par la loi et ne sauraient étre
détournés de leur affectation ;

Arrtrs :

Art. rer. — Les ports des Cayes, d°A-
quin et de Jérémie sont fermés au Com-
merce 4 partir de ce jour.

Les marchandises destinées 4 ces trois
por:s seront débarquées 4 Port-au-Prince.

Art 2. — Défense formelle est faite a
tous commergants et autres de verser A
quiconque, dans lesvil’es d-s Ciy-s, Aguin
et Jérémie, aucunes valeurs revenant a |’E-
tat pour droits de douane ou autres im-
pd:s, sous peine d’avoir 4 payer ces mémes
valeurs une seconde fois aux agents du
Gouvernement dés le rétablissement de
ordre, et sans préjudice de toutes actions
civiles et pénales, 4 raison de Ja compliciré
dans les actes révolutionnaires desdits com-
mercants ou autres qui auraient enfreint
la présente défense.

Art. 3.— Le présent Arrété sera publié
etexécuté d la diligence des Secrétaires
d Etat, chacun en ce gui Je concerne.

Donné au Palais National, 4 Port-au-
Prince, le 25 Novembre 1908, an rose. de
'Indépendance.

PANTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METER ILOGIQUE:



Observatoire

DU :
SEMINAIRE COLLEGE S.-MART:AL

MERcreD! 25 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 760, 9%/"
Température, ™'212 22 o
‘maximum 3.8

Moyenne diurne de la température 24.8
Ciel assez clair le matin, un peu nuageux

aprés-midi, couvert aprés 5 h. du soir.
A 5 h 30". pluie venant du N W, suivie a
7h. d’un orage venant du NE,

Le barométre est en hausse.
J. SCHERER
Arrivage

Ce matin est entré le steamer ‘ Alle-
ghany ”” avec les passagers suivants venant
e:

‘Port-de-Paix : L. Salnave, S. Baptiste

et enfant, P. Elie.
Cap : P. Tonnias, E. Pope, C. Darant
et ts, .

)- Amery G. » J» Mani
cural Os id Jean, J. Baptiste ,
swald Jean, J. .

Gonaives : R. beste R. Beltond.
Tribunal de Cassation
SECTION CRiMINELLE
Andience du Mercredi 25 Novembre 1908
Il est dix heares et demie le Tribunal
sous la présidence du juge F. Baron, prend
sitge et prononce l’arrét qui rejeite le poar-
contre le jobement ada pq’ fuimady
t u tibanal
Correctionne! de » on d

date‘

du 3 Juin 1908, condamne
j Nagib Hamady 4 quinze aman.
de au profic do sieur Rafoal Chemaly.

_— Pais con t & Varré de ce
tribunal en date da 11 Novembre couran
le Ministére Public Eag. Id i
ses conclusions dans I’sffsire de |, ne
Gund Alerics tendentaseete Tom

tiné Alerte, t tae ,
sition. , rejet de |

Plas rien, le siége est levé.

Tribunal de Paix

I ’affaire des consorts Jancontre repré-
sentés par Me Fabius, coun Bliseboane
Desravignes, ayant f mandstaire Me
Léon fils, a éré défuitivement entendae
hier, par le tribunal de paix qui, par wa
jugement, a maintena la prétention respec:
tive des parties sar le terrain litigicux et 4
renvoyé la cause par devant quai de droit,

Tribunal Civil
Audience civile du Mercredi 2§ novembre 1 908

Le tribunal prend siége & dix heures dg
matin :ous la présidence da Juge doyen
D. Maignan, assisté de Monsieur ie
bault, substitut du commissaire de gouver-
nement.

Affaire entendue :

Gill s'agit d’une demande d’inscription
en faux, soulevée par Vincent G.
klouf au sujet d’un procés-verbal dressé par
le juge suppléant dau tribunal de Paix de
la capitale, section nord, alors Emm. Blais
sur la requisition du sieur J. L. de Pic-
ciotto.

M* Hadicourt pour Vincent G. Macklouf
et M* Etienne Mathon poar J. L. de Pice
ciotto ont été entendus en ls lecture de
leurs conclusions ainsi qu’au développe-
ment oral de leurs .

Le Ministére Public entende en ses con-
clusions orales a conclu au rejet de la de-
mande de sursis du sieur Vinceat G. Ma-
klouf et demande Ace que le tribunal
fasse droit 4 tous les moyens, fins et con-
clusions du sieur J. L. de Picciotto.

Puis le siege est levé.

Bonne Récompense

It a été perda dans les environs de Bour-
don une vache noire, de grande taille, /¢-
tres illisibles ayant une grande cicatrice suf
le cdté gacche.

Une bonne récompense _est
qui la fera retrouver.

S’adresser au dépaté Alphonse Ja-Jo-
seph, Avenue des Dalles

Fiangailles

Nous avons recu ce matin, ls care de
fiancailles de Mademoiselle Maria Moscos0
avec Mr Ferdinand Se Géraad.

Nos meillears voeux de bonheur sss

futurs époux.
La malle
La malle pour Peti:-Golve et Senta Marte

par le steamer Alleghamy York ct I'Be

Celle pour Inague,
4 heusw
noveusbet

le dit Sieur

promise &

rope par le steamer
fermées cet aprés midi &
Porj-ea-Prince le 36




rasthénie a été tras discutée. On 2 dit e@

"elle fai de victimes
Hebets
clown tnd’ Us Soe
ract
apalarmdae, Cour-cl mseignest, 200 52
tecaluds \aueticceastion Veale 22
Ea méme temps ope. les mnalodes sensencent $9
troubles des fonctions * ae
tes ces causes eneresat Ene
litante sar le corps ot l’espett.

i


On s'est demandé s’ilne conviendrait

dans ces. conditions, d’employer des
ants et de déterminer ane _ atilisation

rpide et plus compléte du_ bol ali-

wire. Sans doute, le neurasthénique
gafrant habituellement de dyspepsie, i'
gait impradent de lui faire prendre des
diments solides ou liquides capables d'irriter
jrantage Vestomac aftecté; mais il ne
sessuit point que l’on § doive imposer au
gilade un régime excluant systématique-
pent tout excitant.

La proscription absolue du vin, par
gemple, pasait Gtre, d’apeds les récentes
servations pathologiqees, platdt défavo-
able sox nearasthéniques.

On a cogstaté, en effet, que les buveurs
eu song mélanggliques et prompts 4
fexaspérer. Au contratre. la nearasthénie
n'ateindrait qu’accidentellement les bu-
rears de vin. Interdire totalement le vin
yrait done une erreur, et les teatotallers
uglais se prédisposeraient cux-mémcs 4 la

nurasthénie Telle ese la thése nouvelle. | q

Fau:-il Vadopter avec une entiére con-
fine ? C'est un procés quai reste pendant
devant les juges, mais le vin, qui avait éré
wndamné en premiére instance, espére
tiompher en appel.

——————

Le G?! V. Leconte Se-
eétaire d’Etat de tIn-
trieur dont on était
sans nouvelles depuis
‘sn départ pour Jéré-
mie, est actuellement
i Grand-Guave. Il rega-
guera p Obablement la
Capitale dans le cou-
rant de la journée.

Nauvelles Etrangéres

Derniéres Dépéches





, pes 24.— Le discours prononcé hier
44 Chambre des Lords par Lord Roberts
# dans lequel le maréchal parlant de la

ibilitd dune invasion allemande en
: leterrea dit qu'il fallait une armée
t2 million d’hommes pour protéger les
thes anglaises, a excité en i








nt oa observe une grande réserve.
\OME 24.~ Les Italiens sont vivement
acts contse l’Autriche A la suite des ré-
is désordes anti-italiens de Vienne au
ndesquels des étadiants italiens ont
ea live De sqiolgntes fnanifestations

acajou vi usicurs

villes d'iulie. pl

gee 4 Vactitede énergique de

la garde militaire de !’ambas-
steams soe
’ t t a-
be Ces événements rendent trés d ff-
ls a du | Srevernement italien
ai wren ies ‘kans et en tant



A Rome ces m2-j.

La destruction d :
et complete, e ce hangar a été rapide

Mapnip 24.— Le bruit court que |'E-pa-

gae est sur le point d’abandonner son pro-'
gramme naval.

Les journaux déclarent ace sujet que ce
changement dans 11 politique espagnole
serait di 4 l'influence d’une nation étran-
géreet ils nomment |’Autriche-Hongrie.
L’Espagne est indécise en ce qui touche
$a politique étrangére.

sentiment public est contre toute
nouvelle dépense devant gréver le budget
et en faveur d’ane politique ne mettant
pas I'Espagne en danger de complication
avec d’autres nations.

Coton 24.— Par suite des pluies abon-
dantes des 3 derniéres semaines il s'est
produit un glissement des terres au bar-
rage de Gatun quia pour objet de retenir
les eaux de la rividre Chagres.

Les ing‘nieurs américains qui dirigent
les travaux disent que l'accident n’aura pas
¢ conséquences sérieuses. On calcule que
pendant Ie mois de Novembre il est tombé
28 pouces d’eau. Dans la tranchée de la
Culeb.a les éboulements ont aussi é1é cau-
s¢s par les pluies.

La voie du chemin de fer est en partie
sous l’eav, mais la circulation des trains
n'est pas er travée.

Lonpre:. La nouvelle que le roi Ma-
nuel avait é é attaqué par la populace dans
Ivs rues de Lisbonne n’est pas confirmée.

Man tre. Le navir2 hopital américain
« Rilicf » a cdlégraphié de Sarsargon qu'il
revient 4 Muanille aprés avoir éré sérieuse-
mest avarié 'e 18 novembre parantyphon.

LavaL:1TE ( Malte ) 123 passagers pres-

ne tous pélérins arabes ont péri au cours
‘un inc.ndie qui se déclara 4 bord du
steamer « Sardinia » qui allait de Malte a
Alexandrie — 70 personnes ont été sauvées.
Remze — L’agitation an:i-autrichienne a
contifué aujourd’hui.— La troupe étant
intervenue le calme a été rétabli.

Bertin — L’empereur est toujours alité
Havre. — Café Hiiti Cap 43.50.
Paris. — Les souverains suédois accom-
pagnés du président de la République et de
Mme Falliéres assistéreut bier soir a4 une
soirée de Gala a l’opéra.

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Prince que dans _ les autres locali-
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