Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 24, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxiéme Année, Ne 497.



PORT-AU-PRINCE ( Hair )

Mardi, 24 Novembre 19808



Le Matin

QUOTIDIEN







pre
Abonnements: Dmscravr: LE NUMERO 45 —
PORT-AU-PRIN ve eh ° 6. 00 Clément Magloire, —_—
DEPARTEMENTS) Un Moss. : . « 2.20 Les abonnements partent du 1~ et du 1s de chaque

Tross Mois
Tro Mors.



« 6.00
« 8.00

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

mois et somt payables

é’avance

Les manuscrits ineérée ou Bon Be sesent pas seaées

RD
Pour tout ce qui conoerne l’Administration du Journal, s'adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Reuz on Bonse-Fel.

RECULER POUR MIEUX SAUTER

A Santiago de Cuba, je fus frappé de ans un capital de huit 4 dix mille dol-

wirun cabrouetier. Son cabrouet était
as plus grossiers, un cabrouet plat
omme ceux
Prince au transport des briques et des
factor. Cela ne faisait qu’augmenter
| besatraste entre cet instrument de
| tilt celui qui s’en servait. Car le
| gresetier Stait un muldtre aux traits
, da ot distingués, au teiat frais, jeune
4a t beau, les yeux intelligents,

hesevelure fine et noire soigneusement
ignée sous un Chapeau de paille a lar-
pa bords ; i! dtait chaussé, portait un

talon de casimir usé, une chemise de

ne fermée au cou par un cordonnet
fe lenait lieu de cravate ; pas de veste.

son fouet 4 laniére, il tapait sur sa
ule, et le cabrouet filait avec de forts
ahotements qui faisaient danser I’hom-
msurson sidge. Je vanais de débar-
quer, le spectacle me surprit : En Hai-
t, jen'avais vude gentleman sur un
@brouet qu’aux jours de carnaval...

Je fis part de mon étonnement a l’ami
qui était venu 4 ma rencontre: C'est
unsl qué vous avez de beaux cabroue-
ley ici, lui demandai-je ? Mais cet

me la n’a pas l’air d’un homme du
ommun, sa personne parait bien soi-

—llyen a beaucoup comme lui
f¥ sont cabrouetiers, répondit mon
wai. Je connais celui-ci, j'ai connu son
vee ddl Occupait une assez bunne po-
hes > Mais la famille a été ruinée

la guerre de IIndépendance. Ce

me que vous venez de voir
epanoée derniére chef de Bureau
enpoate d'ici ; ila tout laché, le mon-
il vivait et les élégances trop

ws kona, pour ce qu’il gagnait ; avec
ds omies, il a acheté ce cabrouet
bp fait cabrouetier. Il ne fréquen-
bee son monde d’autrefois, ne dé-

8

b







adie ue rien, et fait en moyenne
coli: ollars par jour, car le moin-
Mente S$ qail transporte, c’est cin-
Heit | centimes, or américain, s'il vous

|

per mois, et faisant travailler
Méenomies p

ies dant qu'il conduit
"ebrouet, if posséders d'ici trois

1

qui servent 4 Port-au |a une entreprise agricole ou industrielle





|

lars, il achétera un fonds d’épicerie,
ou une pharmacie, ou bien se livrera

quelconque, et personne ne lui repro-
chera d’avoir 6t6 cabrouetier. Et en ad-
mettant méme que cela pit ctre. il
n’eurait qa’a aller s’établir & la Hava-
ne ou 4 New-York, ou personne ne con-
naitra son passé, d’autant plus ques son
instruction et son éJucation lui per-
mettront de faire bonne figure dans la
société a@ laquelle il avait d’abord ap-
partenu.

It ne rougit pas de son état, il sait
ce qu'il fait ; il n’était qu’un employé
& la poste, aujourd’hui il gagne plus quo
le Directeur des Postes. Et, que voulez-
vous, l’argent, ce n’est pas tout, Mils
c’est presque tout !

Il ne regarde pas le préseni, encore
moins le passé, car il espere monter
plus haut que ne fut son pére; dans
ses réves, il se voit millionnaire, pro-
priétaire de grands établissements, pa-
tron de beaucoup d’employés, et hue,
et clac, il fouette sa mule avec cette di-
gnité d’un homme qu’un char doré em-
porterait vers la fortune et vers la
gloire! »

J’écoutuis de toutes mes oreiiles,

|C’était crevant de logique, et alors un

mot me revint 4 l’esprit, qui m-
dit un jour par un camarade: « Voyez-
vous, pour faire fortune, il oe me man-
que rien; au contraire, je naurais
rréussir qu’A perdre tout ce que
j'ai, moa dernier sou, moa dernier p2-
tent, mon dernier ami, mon doarnier
brin de ce faux orgueil qui nous fait
mourir de faim plutét quede condes-
cendre a certaines taches. Ah! que ne
suis-je un va-nu-pieds ! comme je fe-
rais fortune ! »
Cette histoire du cabrouetier cubain
fera sourire plus d’un. Quoi cependant
de plus beau qu’un 3
4 co qu'il fait, qui a entrepris une be-
sogne inférieure pour ne pas conlec a
fond, qui y cherche courageusement

les mo uniaires de réaliser ce
"il rea ee tal de beaux projets ?
Re vo pas que s'il recule, c est pour

mieux sauter ?

— Et quoi donc, 4 moi qui souffre,
qui travaille pour cing ou dix dollars
par mois ou qui ne travaille pas du
tout, voudriez-vous me proposer de me
faire cabrouetier ?

— Pas précisément! Je sais bien
que noblesse oblige et qu’on ne peut
pas déroger. Mais quelles racines vous
enchainent au sol natal ou vous étes
connu ? Quand tous les peuples et mé-
me les syriens immigrent en Haiti,
pourquoi seuls les Haitiens n’émigre-
raient-ils pas ? Ne serait-ce pas qu’ils
manquent d’énergie et de constance,
ne serait-ce pas qu’ils ne sont pas sou-
tenus par une haute et saine ambition,
qu’ils ne sont pas possédés d’un_idéal

si chérement convoité que l'on sacri- Température}

fie tout a sa réalisation ?

POITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Lunpi 23 NOVEMsaE

Barométre 4 midi 760," 3°/*
minimum at. 2
maximum 30. 5

Il y a cepen-fant des Haitiens qui ont| Moyenne diurne de la température 25.2

essayé et qui s’en sont tres bien trou-
vés. Je pourrai3 citer notamment un

(jeune homme d’une des toutes premieé-

|





|

homme supérieur | q

(tr nn nan

res familles du pays, qui n’ayaat subi
aucun mauvais traitement de la part de
ses parents, enlevé seulement par un
grand souffle didéal et trouvant notre
pays trop étroit pour l’épanouissement
de ses réves, s’est sauvé ad l’dge de quin-
ze ans du toit paternel,et sans protec-
tion ni recommandation d’aucune sorte,
a osé affronter la vie américaine. En-
tré comme « boy » dans un grand H6-
tel restaurant de New-York 44 dollars
par semaine, ilétait devenu quand je l’ai
vu, trois ans aprés, le caissier de | Hétel

me fut jet homme de confiance du_ patron. II

parlait le frangais, l'anglais, |’alle-
mand, lespagnol, ayant appris ces
deux derniéres langues autant dans ses
livres que par son commerce quotidien
avec les pensionnaires de _ J’établisse-
ment. Il avait le logement, la nourritu-
re et cent cinquante dollars d’appoiate-
ments par mois. Exubérant de santé, dé-
bordant de satisfaction, comme je le
félicitais de saposition, il me dit : « Ce
n’est rien, ce n’est qu’une étape, j'as-
pire a étre patroa moi-méme, et j’aspire

plus encore, mais on ne doit parler
ue deson réve prochain... En tout
cas, me dit-il ensouriant finement, vous
ne me demandez pas si je retourne
dans la douce Haiti of les gens sont
heureux pourvu qu’ils ne meurent pas
de faim. Ici, un homme n’est jamais
arrivé ; la bas, personne ne se met en
marche... »

Ciel un peu nuageux le matin, presque
clair l’aprés-midi.
Le barométre est toujours en baisse.
J. SCHERER
Taft et Bryan apres l’élection

Répondant 4 une demande sur sa santé,
M. Taft dit :

— Je suis en excellente santé, mais fati-
gué.

M. Taft est inondé de félicitations, y
compris celles du pape. On ne peut dou-
ter que les catholiques, spécialement dans
"Etat de New-York, aient voté pour le
candidat républicain. M. Bryan a envoyé
4a M. Taft un télégramme de félicitations
et de bons souhaits pour le succes de sa
résidence. Le candidat battu est dit-on
e ués bonne homenur, et il déclare qu'il
est aussi heureux batta qu’éle. Il a fait
hier deux discours a ubpcola und des
amis et l’autre, dans la soirée, i
quet donné VAssociation des instita-
teurs de la Nebraska, dans lequel il a dit :

—— Je n'ai jamais eutrés a coear d'etre
élu, mais j’éprouvais le besoin de faire un
certain travail, et il me semblait que la
présidence pouvait m’en offrir l’occasion.

M. Taft a réponda au télégramme de fé-
licitations de M. Bryan, remerciant ce der-
nier de son télégramme courtois et cordial.

M. Roosevelt Journaliste

M. Roosevelt a si un contrat le~
quel il accepte les ions de

jen chef adjoint {Associate Editor, de ?’'On-

tlook, aprés qa’il aera quitté Is présidence.





Tribunal de Cassation
SECTION REUNIES
Audience du Lundi, 23 Novembre 1y08.

A dix heures et demie, le Tribunal en
secuions-réunies, prend sicge sousg la pré-
sidence de Mr le Président H. L+chaud et
entend les affaires de :

— La Bangue Nationale d’Haiti
les époux Edmond Grépoire.

Le Rapporteur, Mr le juge Erm. Chan-
cy, donne lecture de son rapport.

_M® Aug. Bonary, pour la Banque Na-
tionale d’Haiti et J. B. W. Francis, pouy ks
défendeurs, sont entendus en leurs ob.e.s
vations.

Le Ministére Public, Mr Eug Déeatrel,
conclat au rejct du pourvoi.

— Les consorts Prrocheile,
consorts Labissi¢re.

Mr le juge Laraguc, rapporteur, lit son!
rapport

M* Léonce Viard et J
avocats des parties, produisent des obser
vations au nom de leurs clients.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rejet du pourvoi.

Vu heure avancée le sicge est levé.

Tribunal Civil
Asadience civile du Lundi 23 Novembre 1908.

Le Tribunal prend sity: 4 dix heures du
matin sous Ja présidence du juge-Doyen
D. Maignan assisté de Monsieur L. Cou-
tard Commissaire du Gouvernement et
prononce le jugement suivant :

— Celui qui condamne la Binque Natio-
nale d’Haiti solidairement avec Mr Stéphen
Lafontant ancien Secrétaire d E at des Fi-
nances A rembourser 4 l’Erat d Huiti : 1° la
somme de Mingt ct un mille trois cent scixun- |
te dix sept dollars et quitre vingis centimes ;
2° Celle de deux cent trente trois mille six
cent soixante treize dollars et newf centimes ;
3° Celle de trois mille hut cent quatre
vingt sept, dollars formant en tout la som-
me de deux cent cinzuante huit mille neuf
ceut trente sept dollars et quatre vingt neuf
centimes. Rejette comme mal fondée la de-
mande de | Erat relativement a la restitu-
tion des 81.984 dollars 72 comme perte ré-
sultant pour lui du paiement des intéréts
@’ Avril.

Vu Vheure avancée le Tribunal
siége.

contre

contre les

léve le

Tribunal de Paix
SECTION SuD
Mme César Bidon porte 4 la connais-
sance da tribunal que durant son absence
de Port-au-Prince, appelée par
les funérailles de sa fille, Honorine, sa mai-
son fut prise d’assaut et occupée par le
sieur Chéry Branche d’or qui prétend en
avoir obtenu la jouissince depuis des an-

nées, dz la sec'ion du domaine nationy, '

La dame Cé.ar déc'are, en outre, avo r p.rdu
un bail-aferme et divers autres objet:
qu'elle n’a pas retrouvds jusqu dceueh ure.

Me K. Casimir, mandata re du sieur Ch:-
ry Branche dor conteste la comod:ence du
tribunal, en soutentat que fe paragraphe de
Vacte d’assipnation concernant les moti
suivants ; « attendu que pendant ceite de-
possession la dime B dona perda s0.1 bail
& ferme quia été enkvd pir le déposses-
seur » donne 4 la cause un caractére plu-'
tot pénal que civil que conformémeat a une’
regle > Le criminel tient le civil en état.

tr

ne de répondre au fond.

«Nous ne reconnaissons pas la qualité de la
dame Bidon, dit M* Casimir, étant donné
que nous sommes lids par une instance vi-
sant une propriété du domaine national et
qu’en outre aux termes de l’article 31 du
code de procédure civile les actions au pos -
sessoire ne peuvent étre intent¢ées que par
les propriétaires ;— donc s'il s’agit d’une
propriété du domaine national, I’état seul

-nhoin. Me Innocent

- L. Dominique, | rin qui est le tuteur du inineur.

; Naissince d'une petite fille.

,tres héritiers Milfort Josaphat.

| Mes

ailleurs par J

q n ; | défendeur
ibunal rejette cette exception ordon- | yeur :

ale droit d’intenter une action, comme
celle de Madame Bidon. .

Madame César renvoyée a l’audience
prochaine aura 4 administrer ses preuves
de fermiére de !’Etat.
’ Le tribunal a ensuite entenda I’affaire du
sieur Banc Oscar ayant pour mandataire
Léon fils, contre le sieur Massillon Bijou
représenté par Me Innocent.

Le sieur Blanc Oscar s’inscrit en faux
contre les piéces de Massillon B:jou, pour
n’avoir pas vendu, ni donné autorisation
4 personne de vendre aucun bien, en son
maintient que son
client a ache-é le bien en question, en ver-
tu d’un jugemcnt d’adjudication da tribu-
nal civil dece ressort: vente p en
étude de l’ex-notaire Chrisostome , Rose-
mond et consentie parle sieur Auguste
A Héraux, tuteur du mineur de la dite
succession. Blanc Oscar nie cette qualité
donnée 4 Héraux, déclare que c’est St Su-

Le tribunal accueille ’inscription en faux
ordonne de parapher les piéces.

Naissance

Nous sommes heureux d’apprendre que
hier, dans l’aprés midi, la famille de notre
ami Eugéne Maximilien s'est accrue par la

Nous ‘envoyons nos sincéres compli-
ments 4 Mr et Madame Maximilien et nos
souhaits de bonne santé au bébé.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
AFFAIRES AFFICHEES
3 Dlovembre 1908

Jh. Daniel Milfort Josaphat, demandeur
par Me César, coatre la Veuve et les fau-
Juge-Rap-
portenr : P. Laraque, Ministére Public :
E'ie Curiel.
-Geffrard Siint-Hivert, défendeur par
Vaugues et Aug.A.Héraux,contre Pha-
nélia Phanor, défendeur par Mes Morin et
Latortue. Juge-rapporteur : Em. Chancy ;
Min'stére Public : Eug. Décatrel.

4 Novembre 1908

Jeudiné Jeudi et consbrts, demandeurs
par Ch. L. Benjamin, non-produisant con-
tre Lebeau Durandiel, défendeur par Me
C. Benoit, Juge-Rapporteur : Emmanuel
Chancy. Ministére Public : Eugéne Déca-

trel.
5 Novembre

Suzanne Lafosse, demanderesse par Mes
. J. F. Migny, J. B. W. Francis et J.
'Adhémar Auguste, contre Frangois Paul
Leroy, défendeur par Mes J. M. Brédy et
Edmond Dupuy. Juge-Rapporteur : P. La-
raqgue ; — Minis ére Public : Elie Curiel.

— Vincent G Macklorf, dcmandeur par
Me Pucrre Hudicourr, contre J L. de
Piicoo, défudeur par Me Etienne Ma-
thon. Juze-Ra portvur : P. Laraque ; Mi-
nsére Pubiic . Elie Cur el. >

Vincent Go Mack’ouf, demandeur par
Me Pieire Hadicourt, contre J. L. de Pic-
clu o, def.ndeur par Me E i-noe Mathon.
Juge-rapooricur : Edmond Heéraux ; Minis-
iére Public : Elie Curie’.

10 Novembre

E.ienne Petit-Frére, dcmindeor par Mes
Perit et Latoitue, contre Février Wibris,
non-produisant. Juge-Rappor-
L. Denis ; Ministére Public : Luc
Dominique.





11 Novembre
Siméon Semervil ¢t consorts, deman-
| deurs par Me J. R. Delatour, contre Ru-
i ben Dieudonnéd, défendeur par Me Léger
,Cauvin. Juge-Rapporteur : ‘Em. Chancy;
Ministére Public : Luc Dominique.
12 Novembre

Petit Gilles No#l et consorts,demandeurs

.
a A CS NS | ene

par Mes Murat Claude et C. Benoit con-
tre Rose Gilles,défenderesse par Mes Hol-
land et Frarcois Mathon. Juge-Rapporteur:
P. Laraque ; Ministére Public ; Engéene
Décatrel.

—Dr. Léon Séjourné, demandeur par
Mes H Volcy et Solon Ménos, contre
Robert Gerlach ,défendeur non-produisant.
Juge Rapporteur : Edmond Héraux ; Mi-
nistére Public : Luc Dominique.

— Augustin Blaise Bertrand, demandcur
par Mes J. Adhémar Auguste et J. B. VW.
Francis, contre Sulfide Pierre, Louis Azor,
défendeurs, par Mes Morin et Latortue.
Juge-Rapporteur : Emmanuel Chancy ;
Ministére Public : Luc Dominique.

19 Novembre _

Olubris Gabriel et consorts, demandcurs
par Me Joseph Carriés Surin, contre Fran-
gois Démosthénes Aubin, défendeur non-
produisant. Juge-Rapporteur : C Déjean ;
Ministére Public : Luc Dominique.

—Francois Jean-Charles, demandeur par
Me Ernest Antoine, contre Me Aug.
A. Héraux, défendeur par Me Atrauit j:u-
ne. Juge-rapporteur : Em. Chancy ; Mi-
nis‘cre Public : Luc Dominique ( Sections
Réunies ).

— Emmanuel Alexandre, demandeur par
Mes Camille Latortue et Valembrun con-
tre les dpoux Télémaque Srint-Clair, dé-
fendeurs par Me Etienne Mathon. Jug:-rap-
porteur : V. R. Domond ; Ministére Pu-
blic : Luc Dominique.

ee

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches



Paris 22.— Le roiet la reine de Suéde
qui viennent de passer une semaine avec
lz rot Edouard au chiteau de Windsor
sontarrivés anjourlha’ a Partsou ils vien-
nent tuire leur premiere visite officielle ;
ils ont été recus A la pare du Bois de
Boulogne par le Président Falli¢res, le Pré-
sident du conseil M. Clémenceau, les au-
tres membres du cabinet. Escortés par un
escadron de cuirassés ils se sont rendus au
minis’ére des affaires ét¥angéres; une récep-
tion leur avait été préparée; quelques ins-
tants aprés le roia regu les membres du
corps diplomatique.

Les souverains ont diné ce soir avec le
Président Falliéres au patais de l’E!ysée.
Leur départ est fixé A mercred:. Pendant
leur séjour 4 Paris ils assisterons A ua di-
ner de gala au palais de LE y-és, & une re-
presentation de pala au grand Opdia et i's
\isttcront ie Mosée da Louvre,

Paris. —~ “DE? Auto aero’. com é de vou
tomobsie Cieb de France a decide derg.
moerun g and prix de Paviarion. Le con
cours 3u:a liew en ig .9) La villuc d.
prix sa d’enviren 2000 0 frances.

Paris 22.— Malgré attitude menigin-
te;de l’Autich. envers la Serbie, i’opin on
des diplowa'es fang is est que tes .pers-
pectives de pa'x sont pl s g-andes en ce

moment qu’clies ne l'ont 6.¢ au cours des}

deroiers 3 mois.

Paris. — L’opinion générale concernant
la victoire poli ique en Allemagne est que
Vempereur Guillaume attendra une occa-
sion favorable pour se venger et qu’il s’ef
forcera de regagner sa popularité et de se
débarrasser de son audacieux chancelier.

Paris 22.— Une dépéche spéciale de
Vienne dit qu’une bande de serbes a été re-
poussée par les troupes autrichiennes au
moment ou elle traversait la frontiére Bos-

niaque. serbes ont eu 17 tuéset les
autrichiens 3,

Panis. - Le roi et la Reine de 9%
arrivés hier soir 4 Paris assistzront a.
-] diner intime off:rt en leur honneur p

Paris. Le bruit courait hj : ‘
Me roi Alphonse avait été tué ‘ar Te te.
sion d'une bombe 2 Madrid x

a une demande d'information pons
davas areca ce matin la dé éche su; °
Le roi chasse a Mudela. Le bruit de "
mor est inexact. “
ARIS 22. — Madame Curie i
son, mart avait dcécouvert Je Radom’
-é nommeée professeur de Physique 4 &
Faculté des sciences de Paris.
Paris 23.-- Rente 3 °/o 96. 70.
_ Havre. — Cifé Haiti Cap 43 Prins Map
rits arrivé. Le Paquebot ‘* Vir.ail'e ” eg
rivé 4 St Nazaire. .

Président .de la.’Répabhiqce et Madame
Falli¢res. Ce matin le president de le R&
publique offrit unc chasse 4 Rambouiller
eu Phonneur du Roi de Siéde.

La Chambre termina samedi le vote de
budget des travinx publics, le budget des
conventions et des chemins de fer de |’E-
tat Ceo omntia le coasiga la discag
sion dn budget des postes et télégraphes
qu'elle continue cet aprés-midi.

Le crotseur ‘‘ Condé” fut rerfloné et
rentra A Ajaccio par ses propies moyens,
Les scaphan‘riers disent que la coque n'a
pas souffert.

De violentes tempéies sévissent sur les
cotes frargaises.

Washincrox. — Un télégramme de M.
Rochill, ministre américain, en Chine, rece
aujourd'hui au département d’Etar, annon-
ce qu’une mut nerie a éclat¢ parmi les
troupes chinoises stationnées 4 Anking. La
situation, ajoute le ministre, n'est pas grave.

BriGRapeE. — L’or et les archives de la
Banque nationale ont éé trrnsportés aa
fort de la Nishle. Le gouvernement éraat
cous l’impression que |'Aatriche pillers la
capitale.

Rome.— Mr Milovanovich, ministre des
affaires étaangéres serb: a quitté Rome.
M. Miloranovich reviendra 4 Rome a ia
fin de Janvier. TH croit que le congrés inter-
national devant régler la question des Bal-
kans se tiendra dans cette ville.

a aS EE

Priére d'aviser l’'administra-
tion de la moindre irrégulari-
té dans laservice du « MATIN»
afin qu’il y soit de suite remé
dié ,

Nos aboinés de 'a Prov.noe
sont priés da vouloir bian nous
fai-e parvenir le montant de
leuc renouvalie:neat en temps
utile s’ Is veulentéviter toutre
tarddans Venvoi du Journal.

—- _ oe oe Ee *

TTS SLL STS ma at Be ee

Ne maugen plus de pall

|
Silmestfa.tavec af Pil sbury’s
| B.st.”

a meilleuro farine du @

Celle qui donne Ie molle

Qi produit le plus de part

!-c pain le plus blanc

Le pain le plus léger.

Pour tous renseigaeme
dresser a:

Ernest Castera

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représentant de la PILLsBUry § |
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RECULER POUR MIEUX SAUTER

A Santiago de Cuba, je fus frappé de ans un capital de huit 4 dix mille dol-

wirun cabrouetier. Son cabrouet était
as plus grossiers, un cabrouet plat
omme ceux
Prince au transport des briques et des
factor. Cela ne faisait qu’augmenter
| besatraste entre cet instrument de
| tilt celui qui s’en servait. Car le
| gresetier Stait un muldtre aux traits
, da ot distingués, au teiat frais, jeune
4a t beau, les yeux intelligents,

hesevelure fine et noire soigneusement
ignée sous un Chapeau de paille a lar-
pa bords ; i! dtait chaussé, portait un

talon de casimir usé, une chemise de

ne fermée au cou par un cordonnet
fe lenait lieu de cravate ; pas de veste.

son fouet 4 laniére, il tapait sur sa
ule, et le cabrouet filait avec de forts
ahotements qui faisaient danser I’hom-
msurson sidge. Je vanais de débar-
quer, le spectacle me surprit : En Hai-
t, jen'avais vude gentleman sur un
@brouet qu’aux jours de carnaval...

Je fis part de mon étonnement a l’ami
qui était venu 4 ma rencontre: C'est
unsl qué vous avez de beaux cabroue-
ley ici, lui demandai-je ? Mais cet

me la n’a pas l’air d’un homme du
ommun, sa personne parait bien soi-

—llyen a beaucoup comme lui
f¥ sont cabrouetiers, répondit mon
wai. Je connais celui-ci, j'ai connu son
vee ddl Occupait une assez bunne po-
hes > Mais la famille a été ruinée

la guerre de IIndépendance. Ce

me que vous venez de voir
epanoée derniére chef de Bureau
enpoate d'ici ; ila tout laché, le mon-
il vivait et les élégances trop

ws kona, pour ce qu’il gagnait ; avec
ds omies, il a acheté ce cabrouet
bp fait cabrouetier. Il ne fréquen-
bee son monde d’autrefois, ne dé-

8

b







adie ue rien, et fait en moyenne
coli: ollars par jour, car le moin-
Mente S$ qail transporte, c’est cin-
Heit | centimes, or américain, s'il vous

|

per mois, et faisant travailler
Méenomies p

ies dant qu'il conduit
"ebrouet, if posséders d'ici trois

1

qui servent 4 Port-au |a une entreprise agricole ou industrielle





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lars, il achétera un fonds d’épicerie,
ou une pharmacie, ou bien se livrera

quelconque, et personne ne lui repro-
chera d’avoir 6t6 cabrouetier. Et en ad-
mettant méme que cela pit ctre. il
n’eurait qa’a aller s’établir & la Hava-
ne ou 4 New-York, ou personne ne con-
naitra son passé, d’autant plus ques son
instruction et son éJucation lui per-
mettront de faire bonne figure dans la
société a@ laquelle il avait d’abord ap-
partenu.

It ne rougit pas de son état, il sait
ce qu'il fait ; il n’était qu’un employé
& la poste, aujourd’hui il gagne plus quo
le Directeur des Postes. Et, que voulez-
vous, l’argent, ce n’est pas tout, Mils
c’est presque tout !

Il ne regarde pas le préseni, encore
moins le passé, car il espere monter
plus haut que ne fut son pére; dans
ses réves, il se voit millionnaire, pro-
priétaire de grands établissements, pa-
tron de beaucoup d’employés, et hue,
et clac, il fouette sa mule avec cette di-
gnité d’un homme qu’un char doré em-
porterait vers la fortune et vers la
gloire! »

J’écoutuis de toutes mes oreiiles,

|C’était crevant de logique, et alors un

mot me revint 4 l’esprit, qui m-
dit un jour par un camarade: « Voyez-
vous, pour faire fortune, il oe me man-
que rien; au contraire, je naurais
rréussir qu’A perdre tout ce que
j'ai, moa dernier sou, moa dernier p2-
tent, mon dernier ami, mon doarnier
brin de ce faux orgueil qui nous fait
mourir de faim plutét quede condes-
cendre a certaines taches. Ah! que ne
suis-je un va-nu-pieds ! comme je fe-
rais fortune ! »
Cette histoire du cabrouetier cubain
fera sourire plus d’un. Quoi cependant
de plus beau qu’un 3
4 co qu'il fait, qui a entrepris une be-
sogne inférieure pour ne pas conlec a
fond, qui y cherche courageusement

les mo uniaires de réaliser ce
"il rea ee tal de beaux projets ?
Re vo pas que s'il recule, c est pour

mieux sauter ?

— Et quoi donc, 4 moi qui souffre,
qui travaille pour cing ou dix dollars
par mois ou qui ne travaille pas du
tout, voudriez-vous me proposer de me
faire cabrouetier ?

— Pas précisément! Je sais bien
que noblesse oblige et qu’on ne peut
pas déroger. Mais quelles racines vous
enchainent au sol natal ou vous étes
connu ? Quand tous les peuples et mé-
me les syriens immigrent en Haiti,
pourquoi seuls les Haitiens n’émigre-
raient-ils pas ? Ne serait-ce pas qu’ils
manquent d’énergie et de constance,
ne serait-ce pas qu’ils ne sont pas sou-
tenus par une haute et saine ambition,
qu’ils ne sont pas possédés d’un_idéal

si chérement convoité que l'on sacri- Température}

fie tout a sa réalisation ?

POITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Lunpi 23 NOVEMsaE

Barométre 4 midi 760," 3°/*
minimum at. 2
maximum 30. 5

Il y a cepen-fant des Haitiens qui ont| Moyenne diurne de la température 25.2

essayé et qui s’en sont tres bien trou-
vés. Je pourrai3 citer notamment un

(jeune homme d’une des toutes premieé-

|





|

homme supérieur | q

(tr nn nan

res familles du pays, qui n’ayaat subi
aucun mauvais traitement de la part de
ses parents, enlevé seulement par un
grand souffle didéal et trouvant notre
pays trop étroit pour l’épanouissement
de ses réves, s’est sauvé ad l’dge de quin-
ze ans du toit paternel,et sans protec-
tion ni recommandation d’aucune sorte,
a osé affronter la vie américaine. En-
tré comme « boy » dans un grand H6-
tel restaurant de New-York 44 dollars
par semaine, ilétait devenu quand je l’ai
vu, trois ans aprés, le caissier de | Hétel

me fut jet homme de confiance du_ patron. II

parlait le frangais, l'anglais, |’alle-
mand, lespagnol, ayant appris ces
deux derniéres langues autant dans ses
livres que par son commerce quotidien
avec les pensionnaires de _ J’établisse-
ment. Il avait le logement, la nourritu-
re et cent cinquante dollars d’appoiate-
ments par mois. Exubérant de santé, dé-
bordant de satisfaction, comme je le
félicitais de saposition, il me dit : « Ce
n’est rien, ce n’est qu’une étape, j'as-
pire a étre patroa moi-méme, et j’aspire

plus encore, mais on ne doit parler
ue deson réve prochain... En tout
cas, me dit-il ensouriant finement, vous
ne me demandez pas si je retourne
dans la douce Haiti of les gens sont
heureux pourvu qu’ils ne meurent pas
de faim. Ici, un homme n’est jamais
arrivé ; la bas, personne ne se met en
marche... »

Ciel un peu nuageux le matin, presque
clair l’aprés-midi.
Le barométre est toujours en baisse.
J. SCHERER
Taft et Bryan apres l’élection

Répondant 4 une demande sur sa santé,
M. Taft dit :

— Je suis en excellente santé, mais fati-
gué.

M. Taft est inondé de félicitations, y
compris celles du pape. On ne peut dou-
ter que les catholiques, spécialement dans
"Etat de New-York, aient voté pour le
candidat républicain. M. Bryan a envoyé
4a M. Taft un télégramme de félicitations
et de bons souhaits pour le succes de sa
résidence. Le candidat battu est dit-on
e ués bonne homenur, et il déclare qu'il
est aussi heureux batta qu’éle. Il a fait
hier deux discours a ubpcola und des
amis et l’autre, dans la soirée, i
quet donné VAssociation des instita-
teurs de la Nebraska, dans lequel il a dit :

—— Je n'ai jamais eutrés a coear d'etre
élu, mais j’éprouvais le besoin de faire un
certain travail, et il me semblait que la
présidence pouvait m’en offrir l’occasion.

M. Taft a réponda au télégramme de fé-
licitations de M. Bryan, remerciant ce der-
nier de son télégramme courtois et cordial.

M. Roosevelt Journaliste

M. Roosevelt a si un contrat le~
quel il accepte les ions de

jen chef adjoint {Associate Editor, de ?’'On-

tlook, aprés qa’il aera quitté Is présidence.


Tribunal de Cassation
SECTION REUNIES
Audience du Lundi, 23 Novembre 1y08.

A dix heures et demie, le Tribunal en
secuions-réunies, prend sicge sousg la pré-
sidence de Mr le Président H. L+chaud et
entend les affaires de :

— La Bangue Nationale d’Haiti
les époux Edmond Grépoire.

Le Rapporteur, Mr le juge Erm. Chan-
cy, donne lecture de son rapport.

_M® Aug. Bonary, pour la Banque Na-
tionale d’Haiti et J. B. W. Francis, pouy ks
défendeurs, sont entendus en leurs ob.e.s
vations.

Le Ministére Public, Mr Eug Déeatrel,
conclat au rejct du pourvoi.

— Les consorts Prrocheile,
consorts Labissi¢re.

Mr le juge Laraguc, rapporteur, lit son!
rapport

M* Léonce Viard et J
avocats des parties, produisent des obser
vations au nom de leurs clients.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rejet du pourvoi.

Vu heure avancée le sicge est levé.

Tribunal Civil
Asadience civile du Lundi 23 Novembre 1908.

Le Tribunal prend sity: 4 dix heures du
matin sous Ja présidence du juge-Doyen
D. Maignan assisté de Monsieur L. Cou-
tard Commissaire du Gouvernement et
prononce le jugement suivant :

— Celui qui condamne la Binque Natio-
nale d’Haiti solidairement avec Mr Stéphen
Lafontant ancien Secrétaire d E at des Fi-
nances A rembourser 4 l’Erat d Huiti : 1° la
somme de Mingt ct un mille trois cent scixun- |
te dix sept dollars et quitre vingis centimes ;
2° Celle de deux cent trente trois mille six
cent soixante treize dollars et newf centimes ;
3° Celle de trois mille hut cent quatre
vingt sept, dollars formant en tout la som-
me de deux cent cinzuante huit mille neuf
ceut trente sept dollars et quatre vingt neuf
centimes. Rejette comme mal fondée la de-
mande de | Erat relativement a la restitu-
tion des 81.984 dollars 72 comme perte ré-
sultant pour lui du paiement des intéréts
@’ Avril.

Vu Vheure avancée le Tribunal
siége.

contre

contre les

léve le

Tribunal de Paix
SECTION SuD
Mme César Bidon porte 4 la connais-
sance da tribunal que durant son absence
de Port-au-Prince, appelée par
les funérailles de sa fille, Honorine, sa mai-
son fut prise d’assaut et occupée par le
sieur Chéry Branche d’or qui prétend en
avoir obtenu la jouissince depuis des an-

nées, dz la sec'ion du domaine nationy, '

La dame Cé.ar déc'are, en outre, avo r p.rdu
un bail-aferme et divers autres objet:
qu'elle n’a pas retrouvds jusqu dceueh ure.

Me K. Casimir, mandata re du sieur Ch:-
ry Branche dor conteste la comod:ence du
tribunal, en soutentat que fe paragraphe de
Vacte d’assipnation concernant les moti
suivants ; « attendu que pendant ceite de-
possession la dime B dona perda s0.1 bail
& ferme quia été enkvd pir le déposses-
seur » donne 4 la cause un caractére plu-'
tot pénal que civil que conformémeat a une’
regle > Le criminel tient le civil en état.

tr

ne de répondre au fond.

«Nous ne reconnaissons pas la qualité de la
dame Bidon, dit M* Casimir, étant donné
que nous sommes lids par une instance vi-
sant une propriété du domaine national et
qu’en outre aux termes de l’article 31 du
code de procédure civile les actions au pos -
sessoire ne peuvent étre intent¢ées que par
les propriétaires ;— donc s'il s’agit d’une
propriété du domaine national, I’état seul

-nhoin. Me Innocent

- L. Dominique, | rin qui est le tuteur du inineur.

; Naissince d'une petite fille.

,tres héritiers Milfort Josaphat.

| Mes

ailleurs par J

q n ; | défendeur
ibunal rejette cette exception ordon- | yeur :

ale droit d’intenter une action, comme
celle de Madame Bidon. .

Madame César renvoyée a l’audience
prochaine aura 4 administrer ses preuves
de fermiére de !’Etat.
’ Le tribunal a ensuite entenda I’affaire du
sieur Banc Oscar ayant pour mandataire
Léon fils, contre le sieur Massillon Bijou
représenté par Me Innocent.

Le sieur Blanc Oscar s’inscrit en faux
contre les piéces de Massillon B:jou, pour
n’avoir pas vendu, ni donné autorisation
4 personne de vendre aucun bien, en son
maintient que son
client a ache-é le bien en question, en ver-
tu d’un jugemcnt d’adjudication da tribu-
nal civil dece ressort: vente p en
étude de l’ex-notaire Chrisostome , Rose-
mond et consentie parle sieur Auguste
A Héraux, tuteur du mineur de la dite
succession. Blanc Oscar nie cette qualité
donnée 4 Héraux, déclare que c’est St Su-

Le tribunal accueille ’inscription en faux
ordonne de parapher les piéces.

Naissance

Nous sommes heureux d’apprendre que
hier, dans l’aprés midi, la famille de notre
ami Eugéne Maximilien s'est accrue par la

Nous ‘envoyons nos sincéres compli-
ments 4 Mr et Madame Maximilien et nos
souhaits de bonne santé au bébé.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
AFFAIRES AFFICHEES
3 Dlovembre 1908

Jh. Daniel Milfort Josaphat, demandeur
par Me César, coatre la Veuve et les fau-
Juge-Rap-
portenr : P. Laraque, Ministére Public :
E'ie Curiel.
-Geffrard Siint-Hivert, défendeur par
Vaugues et Aug.A.Héraux,contre Pha-
nélia Phanor, défendeur par Mes Morin et
Latortue. Juge-rapporteur : Em. Chancy ;
Min'stére Public : Eug. Décatrel.

4 Novembre 1908

Jeudiné Jeudi et consbrts, demandeurs
par Ch. L. Benjamin, non-produisant con-
tre Lebeau Durandiel, défendeur par Me
C. Benoit, Juge-Rapporteur : Emmanuel
Chancy. Ministére Public : Eugéne Déca-

trel.
5 Novembre

Suzanne Lafosse, demanderesse par Mes
. J. F. Migny, J. B. W. Francis et J.
'Adhémar Auguste, contre Frangois Paul
Leroy, défendeur par Mes J. M. Brédy et
Edmond Dupuy. Juge-Rapporteur : P. La-
raqgue ; — Minis ére Public : Elie Curiel.

— Vincent G Macklorf, dcmandeur par
Me Pucrre Hudicourr, contre J L. de
Piicoo, défudeur par Me Etienne Ma-
thon. Juze-Ra portvur : P. Laraque ; Mi-
nsére Pubiic . Elie Cur el. >

Vincent Go Mack’ouf, demandeur par
Me Pieire Hadicourt, contre J. L. de Pic-
clu o, def.ndeur par Me E i-noe Mathon.
Juge-rapooricur : Edmond Heéraux ; Minis-
iére Public : Elie Curie’.

10 Novembre

E.ienne Petit-Frére, dcmindeor par Mes
Perit et Latoitue, contre Février Wibris,
non-produisant. Juge-Rappor-
L. Denis ; Ministére Public : Luc
Dominique.





11 Novembre
Siméon Semervil ¢t consorts, deman-
| deurs par Me J. R. Delatour, contre Ru-
i ben Dieudonnéd, défendeur par Me Léger
,Cauvin. Juge-Rapporteur : ‘Em. Chancy;
Ministére Public : Luc Dominique.
12 Novembre

Petit Gilles No#l et consorts,demandeurs

.
a A CS NS | ene

par Mes Murat Claude et C. Benoit con-
tre Rose Gilles,défenderesse par Mes Hol-
land et Frarcois Mathon. Juge-Rapporteur:
P. Laraque ; Ministére Public ; Engéene
Décatrel.

—Dr. Léon Séjourné, demandeur par
Mes H Volcy et Solon Ménos, contre
Robert Gerlach ,défendeur non-produisant.
Juge Rapporteur : Edmond Héraux ; Mi-
nistére Public : Luc Dominique.

— Augustin Blaise Bertrand, demandcur
par Mes J. Adhémar Auguste et J. B. VW.
Francis, contre Sulfide Pierre, Louis Azor,
défendeurs, par Mes Morin et Latortue.
Juge-Rapporteur : Emmanuel Chancy ;
Ministére Public : Luc Dominique.

19 Novembre _

Olubris Gabriel et consorts, demandcurs
par Me Joseph Carriés Surin, contre Fran-
gois Démosthénes Aubin, défendeur non-
produisant. Juge-Rapporteur : C Déjean ;
Ministére Public : Luc Dominique.

—Francois Jean-Charles, demandeur par
Me Ernest Antoine, contre Me Aug.
A. Héraux, défendeur par Me Atrauit j:u-
ne. Juge-rapporteur : Em. Chancy ; Mi-
nis‘cre Public : Luc Dominique ( Sections
Réunies ).

— Emmanuel Alexandre, demandeur par
Mes Camille Latortue et Valembrun con-
tre les dpoux Télémaque Srint-Clair, dé-
fendeurs par Me Etienne Mathon. Jug:-rap-
porteur : V. R. Domond ; Ministére Pu-
blic : Luc Dominique.

ee

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches



Paris 22.— Le roiet la reine de Suéde
qui viennent de passer une semaine avec
lz rot Edouard au chiteau de Windsor
sontarrivés anjourlha’ a Partsou ils vien-
nent tuire leur premiere visite officielle ;
ils ont été recus A la pare du Bois de
Boulogne par le Président Falli¢res, le Pré-
sident du conseil M. Clémenceau, les au-
tres membres du cabinet. Escortés par un
escadron de cuirassés ils se sont rendus au
minis’ére des affaires ét¥angéres; une récep-
tion leur avait été préparée; quelques ins-
tants aprés le roia regu les membres du
corps diplomatique.

Les souverains ont diné ce soir avec le
Président Falliéres au patais de l’E!ysée.
Leur départ est fixé A mercred:. Pendant
leur séjour 4 Paris ils assisterons A ua di-
ner de gala au palais de LE y-és, & une re-
presentation de pala au grand Opdia et i's
\isttcront ie Mosée da Louvre,

Paris. —~ “DE? Auto aero’. com é de vou
tomobsie Cieb de France a decide derg.
moerun g and prix de Paviarion. Le con
cours 3u:a liew en ig .9) La villuc d.
prix sa d’enviren 2000 0 frances.

Paris 22.— Malgré attitude menigin-
te;de l’Autich. envers la Serbie, i’opin on
des diplowa'es fang is est que tes .pers-
pectives de pa'x sont pl s g-andes en ce

moment qu’clies ne l'ont 6.¢ au cours des}

deroiers 3 mois.

Paris. — L’opinion générale concernant
la victoire poli ique en Allemagne est que
Vempereur Guillaume attendra une occa-
sion favorable pour se venger et qu’il s’ef
forcera de regagner sa popularité et de se
débarrasser de son audacieux chancelier.

Paris 22.— Une dépéche spéciale de
Vienne dit qu’une bande de serbes a été re-
poussée par les troupes autrichiennes au
moment ou elle traversait la frontiére Bos-

niaque. serbes ont eu 17 tuéset les
autrichiens 3,

Panis. - Le roi et la Reine de 9%
arrivés hier soir 4 Paris assistzront a.
-] diner intime off:rt en leur honneur p

Paris. Le bruit courait hj : ‘
Me roi Alphonse avait été tué ‘ar Te te.
sion d'une bombe 2 Madrid x

a une demande d'information pons
davas areca ce matin la dé éche su; °
Le roi chasse a Mudela. Le bruit de "
mor est inexact. “
ARIS 22. — Madame Curie i
son, mart avait dcécouvert Je Radom’
-é nommeée professeur de Physique 4 &
Faculté des sciences de Paris.
Paris 23.-- Rente 3 °/o 96. 70.
_ Havre. — Cifé Haiti Cap 43 Prins Map
rits arrivé. Le Paquebot ‘* Vir.ail'e ” eg
rivé 4 St Nazaire. .

Président .de la.’Répabhiqce et Madame
Falli¢res. Ce matin le president de le R&
publique offrit unc chasse 4 Rambouiller
eu Phonneur du Roi de Siéde.

La Chambre termina samedi le vote de
budget des travinx publics, le budget des
conventions et des chemins de fer de |’E-
tat Ceo omntia le coasiga la discag
sion dn budget des postes et télégraphes
qu'elle continue cet aprés-midi.

Le crotseur ‘‘ Condé” fut rerfloné et
rentra A Ajaccio par ses propies moyens,
Les scaphan‘riers disent que la coque n'a
pas souffert.

De violentes tempéies sévissent sur les
cotes frargaises.

Washincrox. — Un télégramme de M.
Rochill, ministre américain, en Chine, rece
aujourd'hui au département d’Etar, annon-
ce qu’une mut nerie a éclat¢ parmi les
troupes chinoises stationnées 4 Anking. La
situation, ajoute le ministre, n'est pas grave.

BriGRapeE. — L’or et les archives de la
Banque nationale ont éé trrnsportés aa
fort de la Nishle. Le gouvernement éraat
cous l’impression que |'Aatriche pillers la
capitale.

Rome.— Mr Milovanovich, ministre des
affaires étaangéres serb: a quitté Rome.
M. Miloranovich reviendra 4 Rome a ia
fin de Janvier. TH croit que le congrés inter-
national devant régler la question des Bal-
kans se tiendra dans cette ville.

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tion de la moindre irrégulari-
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