Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 21, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
'peuxiame Année, No 495.



PORT-AU-PRINCE ( Hafm )

Samedi, 21 Novembre 1908



Le Matin

~ QUOTIDIEN







~ &bonnements: Doacraur:
Un Mor. . . G. 200
PORT-AU-PRINCE] Jas | « 5.00 Clément Magloire,
fPARTEMENTS) Ux Mos... « 2.20
, Trois Mos . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION
ETRANGER.......-1 Trois Mos. . « 8.00 45, RUE ROUX, 4§.





SOUVENIR DE COLLEGE

Ala mémoire du P. Saint-Clair

lai conserve de mon passage au col-
Wye le souvenir d’une épreuve, auquel
h pensée du RK. P. Saint-Clair est trop
‘G@ahée pour que, au lendemain de sa
wt, il ne soit a propos de le rappe-
‘comme révélant un cdété da carac-
we da digne philosophe qui vient de
it -e

Jepassais un matin, accompagné d’un
wadisciple de la troisieme, devant ta
cambre du Pére Supérieur pour ga-
sder noire classe ; et nous avions mal-
heurensement dix minutes de retard.
‘Snous étions précédés de quelques
8 seulement par deux rhétoriciens de
amis dont l'un aa moins passait
pour etre au mieux dans les sympathies
0 Supérieur.

West une constatation que

resque
tous cen pela

gui ont appartenu a quelque
Mablissemaent once pu faire : les maitres
ns parfuis des préférences, et das pré-
yrces de sympathie ; il y a souvent
*s eves plus aimés que d'autres, et
snéralement les maitres ne compren-
ne pas assez qu’une partie importan-
de leur role consiste a étre également
Pes de tous les éléves, que c’est un
mtese: ou un désavantage, je nz sais,
re Out, par rapport aux autres hom-
ei de se priver par devoir, vis-a-vis
a urs dléves, des préférences dont ils
y nt naitre le sentiment. Le maitre
Pas Comptet s'il n’est, en méme
» professeur da justice; or, la
8? voile lorsque les patits jasti-
des ron ent dans le coeur du mat-
~ =68 Casiers différents.
Moa COndisciple et moi, nous vimes
rire ‘1 porte le Supérieur 4 la mine
le
re





qui parut, dés qu’il eut entendu
pave de la cour résonner des pas
rdataires ; hous échangeames un
€ malice en voyant marcher
heicis nous, avec son collégue, le rhé-
es sotto’ ami ge maitre. Nous
3 pro -

pe hasatie géa par le plus hea
Uz rhétoricens paseéreat sous
bet du Supérieur qui demineit de tou-

te la hauteur du_ petit escalier condui-
santa sa chambre; ils passérent en
soulevant leur chapeau.

— Marchez donc vite, dit le maitre,
il } a dix minutes qu’on a sonné.

ls pressérent le pao; nous acc‘*lé:a-
mes duasi notre marche pour prévenir
Vobsergation qui aans dont: enous at-
tendait aussi au passage. Arrivés prés
du Supérieur, nous touchames notre
chapeau. Mais, sans faire attention a
notre salut :

—Vous viendrez ici tous deux, nous
dit-il, passer les journées de samedi et
de dimanche de rette semaine et vous
viendrez me remettre chaque jour, avant
de partir, mille lignes de francais et
mille lignes de latin. Cela vous appren-
dra a l'avenir 4 étre exacts.

Nous restam:s muets de stupéfaction
et toutes les classes de la matinée fu-
rent perdues pour nous, tellement les
sentiments les plus divers occupérent
notre esprit.

A la recréation, nous convinmes fa-
cilement, tellement nos sentiments
étuient unanimes, de ne pas_ exécuter
le pensum_ infligé et de quitter plu-
tot I’établissement. Mon compagnon
lint parole et voila comment une Injus-
tice caractérisée l’empécha de conti-
nuer le cours de ses études secondaires.

L’injustice, dans le cas actuel, ne
consistait pas pour nous en ce que le
pensum infligé fat immérité ou eta-
géré, mais dans ‘
traitement dont le _rhétoricien D... et
nous, avions été I’objet.

Mes’ parents ne se montrérent pas
faciles dans l’occurrence, mais huit
jours passés hora du collégs et Vaggrava-
tion résultant pour moi de navoir pas
exéculé la punition,
tant d’obstacles difficiles surmonter
pour mon retour dans l’établissement.

Sur ces entrefaites, le Pére Saint-

Clair, qui depuis quelque temps okt

avait pour moi des allures d'ami, m

la différence de:

leur parurent au-

Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Kcux on Bonne-Fei.

— Injustice ? me dit-il, soit! Mais,
mon fils, vous en rencontrerez bien
d’autres dans la vie, car elle est essentiel-
lement faite d’injustices, et iln’est peut-
étre pas mauvais que vous en fassiez
dés maintenant l’apprentissage.

Etais-je moi-méme prédisposé 4 cette
douce philosophie du P. Saint-Clair ?
Elle me frappa toutefois ; cette ouver
ture sur l’injustice des lendemains qui
se préparaient me détermina et il se
chargea lui-méme de prévenir le su-
périeur que je me soumettais.

— Parfait, dit celui-ci, mais 4 la con-
dition qu’il vienne deux samedis et deux
dimanc et que cRgqne.jour il ms
remette deux mille lignes de francais
et deux mille lignes de latin.

La compassicn du Pére_ St-Clair me
consola de tout. Je travaiilai 4 la salle
de musique, il me tint compagnie :nous
causdmes de tout, il m’offrita déjedner ;
jecrus de ma dignité de refuser le pain
de I’établissement, mais j’acceptai deux
verres de ce bon vin blanc que le Pére
avait toujours dans son buffet pour ses
meilleurs musiciens, dont j’étais.

J’exécutai donc ma peine avec la con-
viction profonde qne j’étais une vic-
time et que je subissais une injustice
et, au milieu des rumeurs gui sour-
daient en moi, j’étais quelque peu flatté
de constater que, dans ce conflit, le
digne Pé-e St-Clair me donnait discréte-
ment raison.... 4 condition que je me
courbasse.

Je jette sur la tombe du défunt le
‘souvenir de cette legon de philosophie,
comme un ami la _ pelletée de terre qui
jdoitle séparer définitivement de ce
monde. Il est aujourd’hui face a face
avec la supréme Justice et, — I'a t-il ja-
; Mais pensé ?— chaque injustice que j ai
subie ici bas — a toujours rappelé,
& mon souvenir le vénéré maftre et
ami qui déja les avait prévues toutes
pour moi.

Dans sa longue carriére de professeur
de philosophie, il peut se flatter d’a-
voirau moins forméun éléve, et a
rade école.~
Qe eee,

Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari-



appeler et me dit beaucoup de choses té dans leservice du « MATIN»

pour m’engager
ens gu’ane ;

a revenir. Je n’en re- atin qu’il y soit de suite remeé-

LE NUMERO 45 cunriues



Les abonnements partent da 1* et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Lee manuscrite insérée ou non ne seront pas rendus





PAITS DITERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 20 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 762, 3%/™
Température minimam 22. 5
maximam 30. 8

Moyenne diurne de la température 25.7

Ciel presque clair le matin, nuageux
Vapres-midi, 4 peu prés couvert a partir
de huit heures. A 6 h. du suir, éclairs au
nord ; 4 huit heures, orage 4 l’ouest et au
nord-ouest. Arth. 10", perite pluie @’un
quart d’heure : 07/'",3.

Le barome¢tre est stationnaire,

J. SCHERER
La mémoiredu R. P. St-Clair
a Jacmel

Les anciens séininaristes, A Jacme!, se
sont empressts spontanément de contri-
buer 4 la pieuse manifestation gu’a soule-
vée la mort de leur ancien et vénéré mai-
tre. Ils ont envoyé une valeur de 77 gour-
des. Elles seront ajoutées 4 la liste de
souscription qui sera Ouverte ici pour ta
messe de Requiem du 11 Décembre pro-
chain.

Ont souscrit :

N. Boucard, G. 10 ; Edm. Lauture, 10;
Em. Morel, ro ; Fern. Ambroise 10 ; R.
Lemaire, 5 ; A. Turnier, 3 ; Ph. Ch Ma-
zac, 3; D. Lafontant 3; Aug. Barthéle-
my, 2 ; F. Lévy, 2 ; Cavier Duabady, 2 ;
Volcy Michel. 2 ; D. Samuel, 2 ; J. Fran-
cois, 1 ; T. Bernier, 1 ; M. Martinez, 2 ;
Fern. Vy'es 1 ; Co'b. Dibidy, 1; P. Ja~
Louis, rt ; R, Poux, 1 ; Danies, 1;
|A. Ambroise, 1 ; A. Dominique, 1 ;E
Gousse, 1 ;J. Lamarque, « ; Ph, Barjon, 1.

Total : G. 77.

Nomination militaire

Le Général Charléus Charles a éré nom-
mé commandant de la Commune des Go-
naives en remplacement du Général Justiz
Poitevien. .

—Complimenss.





Tribunal de Commerce

Jeudi, 46 heures du soir, le tribunal
sous la présidence du Doyen Chapoteau,
assisté des Juges St-Léger Perrier et Moise,
a entendu les affaires suivantes ;

Aréline Alexandre ayant pour manda-
taire Me Karinski Ca:im:r coir: le sieur
Joseph Jean-Louis, boulang:r, représenté
par Me Martin Dévor. ( Demande de paic-
ment d’une valeur de G. 1,7:0 ). L’affai-
rea été renvoyée 2 huitaine.

—Consiant Cassaynoi, ayant pour avo-
cat Me Evienne Mathon contre !a Compa-
goie P. C. S représentée par Me E-heéarc
et le sieur Bertrand fils appelé en inter-
vention forcdée, repré enté par Me Cészr.

Mathon d:mande a récuscr lz juge St-'

r Pericr, pour cause d’inimitié. Apres |
de lorgues discussions, celui-ci laisse son |
siége avec code et est remplacé par Alix
Roy. Me Mathon expose alors Vaffaire.

Me Ethéart, pour la P. C. S. conclut a.

la présomption de la demande produite |
ar Cassagnol et 4 la condamnation de ce-

ui-ci 4 500 dollars de dommag:s-intéréts.
Aprés répliques de Me Mathon et conclu-
sions des avocats, le Tribunal met I’affai-
re au délibéré. Jugemcnt ala plus pro-
chaine audience.

Revue du marché |

Le change a subi des variations sensibles |
variant suivant l othe et la demande ,; c’est
ainsi qu’a l’ouverture lundi nous étions 4
815 0o/o pour reinonter dans l’aprés-midi
4 830 o/o — et redescendre mardi a 820
taux pratiqué pendant deux jours.

Hier main on remontait encore A 840

au nommé Horelle Désilmé et qu’il I’a fal- ‘ ‘
sifié ; je le déclare nul et non avenu da- HVE ny Al ere
plicata devant m’étre dressé.

Port-au-Pricce, 21 Novembre 1908.
Jo:EpH LuMARQUE.

Funéra lles
Nous avons regu le faire-part de la mort
de M™* Louisa ALEXANDRE Nauaut décé-
dée ce matin 4 4 heures. Ses funérailles au-
ront lieu cet aprés midi 4 3 heures,
— Nos condo'éances 4 la famille.

Ajusteur-Mécanidien

Nous avons reva avec plaisir notre ami
Cément Toussaint, revenu hier par le
Sibiria, apiés un séjour de deux années cn
France ott il apprenait la mécanique. M.
Toussaint revient avec un certificat en ré-
pic dajusteur mécanicien que lui a détivré

E:ole d Arts et Métiers de Lille.

Nous 1. i souhritons des entreprises of il
fera valoir ses excellentes qualités si utiles
pour le struggle for life.

Bonne Récompense

Ila disparu, ajprés Vincendie du 5
Juillet dernier, de emplacement du Ma-
gasin Central de | Etat, une birre en cui-
vre de grande dimension.

Une boune récompense sera donnée
4 celui qui l’aura trouvée et l’aura rappor-
tée au Directeur de cet Etablissement.

Port-au-Prince, le 19 Novembre
Axt. SAMSON
Expropriation

La Commission d' expropriation pour cause

o/o et hier, soir, en cld-ure, on était 4 800. d utilité publique corstiteze conformémeal a la

0/o faible.

Les traites sur France sont toujours a
22 1/4 ojo.

Les chéques sur Paris ont trouvé pre-
neurs 4 4 Ojo tandis que
New-York ont été négociés 4 3,4 of0 fai-

e.

Les denrées d’Haiti ont gagné du ter-
rain : Le café est 443 frs et le cacao a
55156 frs.

21 Novembre 1908
Pour le Pére Saint-Clair

Une circulaire lancée par Messieurs
Emile Blanchard et Eugéne Paul, dési-
gnés par le comité central, convie les an-
ciens éléves du Séminaire 4 témoigner
leur pieux souvenir, au regretté pere St-
Clair, en ouvrant dans leur localité une
liste de souscription destinée 4 couvrir les
frais que nécessitera la noble manifesta-
tion projetée au 11 Décembre prochain 3 la
mémoire de celui qui fut leur dévoué pré-
cepteur—et ami— souhaitons que tous en-
tendent ce cri du coeur, cet appel au sou-
venir et délient leurs bourses pour ce cher
professeur que l’on n’oubliera peut-éire
jamais.

Le Pari Mutuel

Dans le rapport de M Noulens sur Ic
budget de l'agriculture, est examinée !a
question du pari mutuel.

M. Noulens dit guel est l’état des prd-
lévements sur les recettes du°pari mutuel
pendant l’année 1907 et pendant les seyt

mois de l'année 1908. Le toral
peélévements pour 1907 s'est élevé 4
1a_millions 655,237 fr. 80.

En 1908 et jusquaa rer aoit, le toal
des prélévements s'est élevé 4 77784,810
fr. 95, en dimination de 546,577 fr. 15
ser la période correspondante de 1907.

Le rapporteur du budget de l’agriculture
étadie ensuite la question du pari matuel
au point de vue juridique.

Bulletin perdu

Je soussigné déclare au public et au com-
merce en particulier avoir confié mon bal-
letin portant le N° 1524, série 12, folio 52
catégorie B des registres de la Commission,

les chéques sur! noms

loi du 5 Aout r1g04.
Vu l’article 7 de la dite loi ;

Donne avis aux propriétaires dont les
suivent ‘et contre lesquels [Etat
d@’Haiti poursuit l’expropriation des ter-

rains complétant l¢ quadrilatére du Palais
des Six Minisiéres, qu’elle ‘tiendra se séan-
ces au bureau de |l’Administration _ princi-
pale des Finances les mardi et jeudi de
chaque semain> de onze heures du matin
4 midi, durant un mois.

En conséquence, les intéressés sont in-
vités A se présenter aux jours et heures
sus-dits, en conforimité des dispositions de
article 9 dela loi, pour produire leurs
observations relativement 4 la_ procédure
introduite aux fins sus-indiquées.

Ces propriétaires sont :

Mme. Lessage Mr. M.A. Bernard

Mme E. Duchareau Mr. E. Bedouet

Mme. Sauvagére Mr. Pinchinat

Mme. Aristide Me. Lespinasse

Mr. R. Douville Mr. D’Aubigny

Mr. T. Noél Mr. Racine Alné

Mme. Destouches Mr. T. Nicolas

Mme. C. Verdieu Mr. C. Volcy

Port-au-Prince, 6 Novembre 1908
_ Le président de la Commissi d'expropria-

tion,
C. SAMBOUR
Les memb es,
D. GUILLOT, Francois MATHON, av.

Avis

A vendre da bon Tzfir par barrique et
x/a barrique rue duPeuple, 108, Place de la

thédrale.

Vin supkaicur, LIQUEURS ASSORTIES, AR-
ROW-ROOT SUPERIEUR.

ED
A Vendre

A \'Imprimerie du Matin la dernier
volume des Lois et Actes par C.
Ganthier, Années 1896-1899, au prix
de Cing Gourdes.

ij grand conseil dans ses appartements.




————



BELGRADE 20.— On dément qu'une
vention mi'itaire turco- i Con
venti serbe ait été cone
_ Bertin 20.— Sur la demande
lier Von Bulow le président du Reich
s’efforcera d’écarter des débats patlements:
res le nom ct la personnalité de V'empereas
afin si possible de calm i
blic actael, cr Te sentiment Pa-

da chance.

Derniéres Dépéches

Bertin 19.— Les motions mises en
avant cette semaine par les députés du
centre ct socialistes du Reichstag, demfn-
dant des réforines consiitutionnelles en ce
qui concerne la responsabili é ministérielle,
seront examinées par cette chambre aussi-
6: apres la premiére leciure de la loi sur
les finances. Les divers paris profiteront
de cette occasion. ponr exprimer leur opi-
nion sur la note publ ée par le_ bullciin of
ticiel de l’emp're.

Municu. ~ L’opinion publijyue n’est pas;
satisfaite des résultats de lentretien de
mardi dernier entre l’empereur Guillaume
et le chancelier de Bulow.

Pans 20 Rente 96 77.°

e Président de | Gi; ,

du 4 Rambouillet chase mae des rea.
< amis

personnels.

La Chambre continua hier et termi
ce matin le budget de la, gucrre Au do
bur de Ia séance de !’aprés-midi elle ten:
voya i une dae ultérieure la discu —
sur les interpellatiors des événements de
Saint Pierre Miquelon Elle vota ensyj
la loi fixant le régime douanier sur le can
bure de calcium et commenga la discussi
du budget des Travaux Publics, "a

Cette rencontre est considérée comme} Le sénat vota hier le projet de loi rela
un succes partiel ence qu'il n’en est rien tifau contat d'association dans les colo-
résulté de clair et de detinitif.— Le chin-| nics de Martinique Guadeloupe et Réunion
celier est peut é::e couvaince, d t-on, ue | Hla fai, votcr au débne de la séance
Vempereur se montrera plus réservé a l’a-| ouvercure du crédit extraordinaire a l’occa-
venir mais les hommes potitiques et les sion du voyage du roi de Suéde en France
journaux Bavarois sont davis d’attendre| Par suite de l’obcurité le croiseur cuiras-
quelques mois atia de voir jusqu’s quel sé ‘* Condé ”’ s'est échoud sur les rochers
point les sentiments du souverain ont: du lazaret d’Ajaccio; En raison du mav-
changé. vats temps et d'une brume intense, la si-

Le « Neuste machrichzen » dit : nous ne: tuation du navire est critique.
pouvons qu’espérer que l’empereur ticndra; MM Tassin député du Loir et Cher est
ses promesses c’est au Reichst-p qu'il in-| decédeé.
combe le soin d’y veiller.

Paris.— Le succes anparent du chance-
lice de Bulow dans Ia lutte avce I’cmpe-
reur est discuté avec inéfiance par la presse
frangaice. |

Bertin. — Le prix ‘* Nobel” pour la me-
decine sera partagé cette année entre le Dr
Metchmikoff de linstitut pasteur 3 Paris

CENTENAIRE
et le Dr Paul Ehifich de francfort surmaine

SHANGHAL. — On annonce officielk:ment ; . DE
que le prince Hung est mort hies spir a L’ Arrondissement de Lépgans

Pékin et que la nouvelle impératrice doua- a oo ge
niére Yehonala es: gravement malade dans Ome du rer Dimanche du mois d'Octobrs

son palais. | La majo:iié constatée, la séance est on-
Le Palais impéria de Pekin est forwe-, Verte.
ment gardé de figon 3 empecher que ce] Le procés-verbal de la séance précédente
qul s'y pasze soit connu au dchors. On est sanctionnée sans modification.
sait que les ministres dirangers sent tes' Le membre Labiss‘ére donne lecture
inquiets, mais on ignore jusqu’d quel! point! d'une lettre de Monsieur le ministre des
ils sont dans le secret de ce qui se passe! Travaux Publics, pac laquelle le ministre
av palais inperial. /s oppose a ce que l'association entreprenae
Le bruit court que les ministre: ont de-' aucun travail dins le bassia dz distribution.
mandé a leurs Gouvernements d’envoyer, Le membre Labiss‘ére dit qu’il est oblige
des navires de guerre a Tien-Toin. {de tenir la main a V’exécution des avis da
Wasminoton. - L-s nouvelles inquidtan | ministre, mats c2 n’est pas sans regret
t-s de Pekin se sont aggr.vées ce marin.'qu'il voit le ministre s’opposer 4 un tra-
Au rapport de la mort da prince Ching, : vail si nécessaire 4 Vagricultare. Si aa
Péminent conseiller Mandchou du dfant; moins le Chef du Département des travaux
empereur et de ceiui du déces prochain de, publics se donnair la peine de se déplacer
la nouvelle impéra‘rice douariére qui, il y, pour constater ce qui s’est fait en favent
a deux jour, était cncoreen assez bonne! des p'anteurs, il se serait bien instraik de
santé pour convogzer ‘es membres du Vimportance des décisions que I’associa-
tion a déj} prises ¢t constaterait que depuis
Péixin 20.— Il semble évident que le, que je suis 4 la téte de l’Arrondisement de
prince Chun, régent del’empire, a pris la’ Léogane, je me suis sacrifié pour mettre
direction du Gouvernement ct ne permet-!I’agriculture dans I’é:at ob c'est actaelle
tra ni a l’impératrice douairicre Yehona-'m_nt. C’est a force de peines, de dévoue:
hala, veuve de Kwang niaux membres ment et de filélité 4 mon devoir que }@
dc grand Conseil de faire acte d’autorité.|pu obtenir ces résultats en cela j'ai vor,
Les manceuvres d'automne auxquelles|lu me distinguer des fonciioanaises. qa! &
prennent part cing divisions ont commen- ‘se soucient pas de leur devoir 984 A
cé, hier, dans la vailée du Yangisé. tant dans les rapports et aatres sctes pabliss:



a

Association Agric



Ajaccio 20. — croiseur frangiis'de déclarer que tout est bien, qué teat
‘* Condé” s’est échoud sur les roches au| marche bien, que les progrés contiauent &
cours d’une violente tempéte, sa position s'accentuer de jour en jour. Si le ministte
est critique. | voulant agir en connaissance de cause, @

CoNsTANTINOPLE 20. — Les puissances'donnait la peine de visiter les Commanes
échangent leurs vues sur la part bulgare de mon arrondissement, il v ae
de Ja dette ublique oitomare en vue réellement je me suis sacrifié ; que j€¢ 7

‘suis dévoué aservir le gouvernement

d’amener la Balgarie 4 admetire la récla- les
rieusement-et franchement dans toutes

mation de la Turquie qui demande que la! “sae |
Bulgarie lui remette le capital du paie- branches de |l’administration et ae
ment annuel de 109000 livres turques qui le mettrait en mesure dp pesca
que la Bulgarie faisait 4 la Turquie. que j’ai fait serait an baume






goo pour moi, june note de joie jetée
5 mon cceur, Car celui qui travaille et
gj a conscience de ‘son travail et de la va~-
+ des peines qu'il se donne doit étre
‘robjet de certaines considérations. C’cs:
gs que décourageant que de voir le bien-

i méconnu alors surtout que la récom
doit crre le produit de toute bonne

esis dans son cabinet de travail, le
ginistre ne peut savorr de l’agriculture
ce que les autorités locales ont p-
isi dire, ou que les ennemis du progrés
a de l'avancement ont pu lui jetter 4 l’o
gille, mais si envisageant les choses 4 leur
eigtab'c pont de vue, Al se déplac iit. et
ysitait les campagnes, il ne mangnerait
de féliciter la bonne volonté ct le
rite. Moi jene m’en rapport: pas ace
que me disent mes sub ordonnés je vais
‘pormém. dans chaque section, sur chaque
rigté constater le travail fait, j’encou-
nge les uns, je blame Jes autres selon
urs euvres. Le membre Achille dit que
Département a peut-éirc des raisons
pour s’opposer A ce que l'association conti
me asemer le bien-éire sur la population
dts campsynes léogannaises, car si le mi-
istrea pu se laisser dire que nous ne
fisons aucum bien en faveur de l’agricul-
tore, il devrait pour due juste se dépla
feret venir voir lui-meme ce que nous
gisons Aileurs les chefs de départe:nen:s
‘edéplacent etvont sur leslicux, le ministre
des Travaux Publics de France, pendant les
kmiéres inondations s'‘ctait rendu sur les
leur et a adcessé des paroles de consola-
ton aux victimes, il est vrai quii leur
mii aussi apporié du secours mais 4 dé-
fat de secours pécuniers, la présence d’un
ihiat pe:sonnage ferait un bien immense
imampagnards,qui auraient la conviction
@oat veut les traiter A leur juste valeur.
Mis parait-il, le ministre a signé la
(opposition dans un moment od il
Butiatste prise par de nombreuses et
eases cccupations car s’opposer 4 l’ac-
amplissement d'un bien sans motifs sé-
mer, c'est endcsser une responsabilité un
pattop lourde : Quant 4 nous, nous rs-
mas avec la satisfaction du devoir accom-
1. Le mauvais temps a empeéché les con-
wiles des mornes de desccndre, il ressort
ates les lettres qu’ils ont adressécs a
Issocistion que le mauvais temps a fait
egi's considérables, les routes sont
eenent détoncécs, la situation pour
campagnards est déplorable. Les ri-
sont fait des dépits considérables.
o ila Grandc-Riviére il fait désespé-
de trouver les termes qui conviendraient
tenure les ravages qu'elle a commis,
hut éire sur les lieux pour constater les






























~~ 2

Diapris tes divers rapports faits a Vas
auon ilest constaté que les autorités
Mis serieusemcnt la main a lceuvre
Ateparation des routes publiques de-
FI par le mativais temps.
tien n’étant al’ordre dau jour, !a
Ct levde.
A Binédicr, planteur, N.C. Gz-jens,
arp, Justin Séraphin, M. M. Labis-
Alfred, Jules N. Gatjens, S. Le-
- Heaneiou, A. Louis Demesmin,
’ Desi‘us Noél.
Pe Pour copie conforme

ident, A. Binkpicr, planteur

Getano E. R. Penza
ITALIEN

*nteur, Doreur, Réparateur
tallique etdes Vases sacrés.

88 services au public et par-
Ment aux curés Fes Paroisses.
GRAND’RUE, No 1475
Poat-au-Paince,

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_— a ee

Derniére Heur

Une publication qui
se faiten cemoment an-
nonce que le G" Auatoi-
ne S'mon ex-délégué du
Gouvernement a _ levé
létendard de la révolte
dans la ville des Cayes,
dont le port est déclaré
en état de blocus.

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Nouvelle,
Dieu Merci,
NCisstonaire
St- dean.
Notre Dane,

St-Anne, Baradéres.
Union, Jérémie.
Souvenance, Saiat-Marc.
Catherine, Léogane.
Augusta, Jean-Rabel.
Eternel, Anse-i-Veau.
Streéne, Jérémie.

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P. 300 chitfre fixé par l’expert commis, le
mardi, rer Décembre 1908 4 3 heures de
Vaprés-midi en I’étude de Mt Astrel Lafo-
res, notaire, sise en cet e€ ville, grand’rae,
4 ia vente au plus offrant ct dernier en-
chérisscur, d'un terrain enclavé et nu, dé-
limité pir une cloture en ruine, situc der-
ricre le Séminaire: il mesure environ
vingt pieds de fagale sar 40 environ de
profondeur ; il est borné au nord par la
veuve e, an sade 4 l’est
me Jardine, née Corine Audasin et 4 Vouest
tant par Madame Marie Louise que par uo
couloir commun de trois pieds.

Il apparticnt aux mineurs Alice, Dieu-
donné, Thérése, Lucia et Marie-Louise
Modestin, lesquels ont pour tuteur Mr
Lhérisson Jules, propriétaire, demeurant
et domicilié 4 Port-au-Prinee.

Pour tous renseignements s’adresser 4
Me Astrel Laforest, dépositaire du cahier
des charges ou a l’avocat soussigné.

Craupius GANTHIER

Port-au-Prince, 21 Novembre 3908.

VENTE DE BIEN DE MINEURS

En vertu d’un jugement du tribunal ci-
v.l de Port-au-Prince en date du trente
Octobre mil neuf cent huit, enregistré,
lequel homologue une délibéra.ion du_con-
seil de famille des mineurs Ariane Gous-
se, B. Gousse, Gousse: Gousse, M. Gous-
se ct Jules Gousse, tenue sous la prési-
dence du juge de paix de la s-ction sud
de la Capitate, le vingt trois di dit mois
d’Octob:e, daiment enregistrée.

Il sera procédé le jeodi vingt six novem-
bre courant, a dix heures du matin, par
M* Louis Hippolyte Kiéber Vilmenay, no-
taire, 4 Port au-Prince, commis a cet effet,
en son étude sise en cette ville, 94, rue
du Centre, 1 la vente aux enchéres publi-
ques des droits et prétentions des dits mi-
neurs, consistant en cing quatorziemes.
sur une propriété rurale, fonds et batisses,
composée de trois portions distinctes,
dont la premiére mesure six carreaux et
deux tiers de carreau de terre, est bornée :
au nord par la riviére de la plaine du Cul-
de-Sac, au sud par Labbée Barbancourt, 4
esc par ladame Circé Roux, Vve Auré-
lien Jeanty et 4 l’ouest par Ermasia Roux
et Paméra Aimé ; la seconde, trois car-
reaux et deux tiers de carreau de terre,
bornés : au nord par l’ancien cours de la
Grande Riviére, au sud par le général Oc-
cilias Jeanty, aux droits d’Euphrasia Roux,
a l’est par la dame Prosper. Chrisphonte et
a l’ouest par Joseph Comeat, aux droits
d’Annacius Roux ; et la troisi¢me, un car-
reau de terre, borné : au nord par un res-
te de terre, contigiie aux rives de la Gran-
de Riviére, au sud par Paméra Aimé, a
est par Mme Estella Roux et 4 l’ouest par
la Vve Comeau, formant ensemble une
quantité de onze carreaux et un tiers de car-
reau de terre; le tout extrait de habitation
“Damier of! Damien”, situ¢ée dans la plaine
du Cul-de-Sac, deuxiéme section des Var-
reux, commune et arrondissement d
Port-au-Prince.

A larequéte de, la Vve Albert Louis
Gousse, propriétaire, demeurant et domi-
ciliée 4 Port au-Prince, mére et tutrice
légale des dits mineurs. Ex en présence de
Monsieur L. Drouinaud, propriéiaire, de-
meurant et domicilié en cette ville, leur
subrogé-tuteur.



Les enchéres seront recues sur ia some
me de mille cing cent soizante et ons
gourdes quarante. centimes, estimation
te par l’expert commis, ci .. P. 1575-40

our de ts

sears Sia Dea Hippo
s’adresser au dit M* Louis .
ber Vilmenay, notaire commis, dépositsize
du cahier des charges
Port-au-Prince, 21 Novembre 1908.
(Signé ) M™* Vv A. L. Gouses.

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'peuxiame Année, No 495.



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Samedi, 21 Novembre 1908



Le Matin

~ QUOTIDIEN







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SOUVENIR DE COLLEGE

Ala mémoire du P. Saint-Clair

lai conserve de mon passage au col-
Wye le souvenir d’une épreuve, auquel
h pensée du RK. P. Saint-Clair est trop
‘G@ahée pour que, au lendemain de sa
wt, il ne soit a propos de le rappe-
‘comme révélant un cdété da carac-
we da digne philosophe qui vient de
it -e

Jepassais un matin, accompagné d’un
wadisciple de la troisieme, devant ta
cambre du Pére Supérieur pour ga-
sder noire classe ; et nous avions mal-
heurensement dix minutes de retard.
‘Snous étions précédés de quelques
8 seulement par deux rhétoriciens de
amis dont l'un aa moins passait
pour etre au mieux dans les sympathies
0 Supérieur.

West une constatation que

resque
tous cen pela

gui ont appartenu a quelque
Mablissemaent once pu faire : les maitres
ns parfuis des préférences, et das pré-
yrces de sympathie ; il y a souvent
*s eves plus aimés que d'autres, et
snéralement les maitres ne compren-
ne pas assez qu’une partie importan-
de leur role consiste a étre également
Pes de tous les éléves, que c’est un
mtese: ou un désavantage, je nz sais,
re Out, par rapport aux autres hom-
ei de se priver par devoir, vis-a-vis
a urs dléves, des préférences dont ils
y nt naitre le sentiment. Le maitre
Pas Comptet s'il n’est, en méme
» professeur da justice; or, la
8? voile lorsque les patits jasti-
des ron ent dans le coeur du mat-
~ =68 Casiers différents.
Moa COndisciple et moi, nous vimes
rire ‘1 porte le Supérieur 4 la mine
le
re





qui parut, dés qu’il eut entendu
pave de la cour résonner des pas
rdataires ; hous échangeames un
€ malice en voyant marcher
heicis nous, avec son collégue, le rhé-
es sotto’ ami ge maitre. Nous
3 pro -

pe hasatie géa par le plus hea
Uz rhétoricens paseéreat sous
bet du Supérieur qui demineit de tou-

te la hauteur du_ petit escalier condui-
santa sa chambre; ils passérent en
soulevant leur chapeau.

— Marchez donc vite, dit le maitre,
il } a dix minutes qu’on a sonné.

ls pressérent le pao; nous acc‘*lé:a-
mes duasi notre marche pour prévenir
Vobsergation qui aans dont: enous at-
tendait aussi au passage. Arrivés prés
du Supérieur, nous touchames notre
chapeau. Mais, sans faire attention a
notre salut :

—Vous viendrez ici tous deux, nous
dit-il, passer les journées de samedi et
de dimanche de rette semaine et vous
viendrez me remettre chaque jour, avant
de partir, mille lignes de francais et
mille lignes de latin. Cela vous appren-
dra a l'avenir 4 étre exacts.

Nous restam:s muets de stupéfaction
et toutes les classes de la matinée fu-
rent perdues pour nous, tellement les
sentiments les plus divers occupérent
notre esprit.

A la recréation, nous convinmes fa-
cilement, tellement nos sentiments
étuient unanimes, de ne pas_ exécuter
le pensum_ infligé et de quitter plu-
tot I’établissement. Mon compagnon
lint parole et voila comment une Injus-
tice caractérisée l’empécha de conti-
nuer le cours de ses études secondaires.

L’injustice, dans le cas actuel, ne
consistait pas pour nous en ce que le
pensum infligé fat immérité ou eta-
géré, mais dans ‘
traitement dont le _rhétoricien D... et
nous, avions été I’objet.

Mes’ parents ne se montrérent pas
faciles dans l’occurrence, mais huit
jours passés hora du collégs et Vaggrava-
tion résultant pour moi de navoir pas
exéculé la punition,
tant d’obstacles difficiles surmonter
pour mon retour dans l’établissement.

Sur ces entrefaites, le Pére Saint-

Clair, qui depuis quelque temps okt

avait pour moi des allures d'ami, m

la différence de:

leur parurent au-

Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Kcux on Bonne-Fei.

— Injustice ? me dit-il, soit! Mais,
mon fils, vous en rencontrerez bien
d’autres dans la vie, car elle est essentiel-
lement faite d’injustices, et iln’est peut-
étre pas mauvais que vous en fassiez
dés maintenant l’apprentissage.

Etais-je moi-méme prédisposé 4 cette
douce philosophie du P. Saint-Clair ?
Elle me frappa toutefois ; cette ouver
ture sur l’injustice des lendemains qui
se préparaient me détermina et il se
chargea lui-méme de prévenir le su-
périeur que je me soumettais.

— Parfait, dit celui-ci, mais 4 la con-
dition qu’il vienne deux samedis et deux
dimanc et que cRgqne.jour il ms
remette deux mille lignes de francais
et deux mille lignes de latin.

La compassicn du Pére_ St-Clair me
consola de tout. Je travaiilai 4 la salle
de musique, il me tint compagnie :nous
causdmes de tout, il m’offrita déjedner ;
jecrus de ma dignité de refuser le pain
de I’établissement, mais j’acceptai deux
verres de ce bon vin blanc que le Pére
avait toujours dans son buffet pour ses
meilleurs musiciens, dont j’étais.

J’exécutai donc ma peine avec la con-
viction profonde qne j’étais une vic-
time et que je subissais une injustice
et, au milieu des rumeurs gui sour-
daient en moi, j’étais quelque peu flatté
de constater que, dans ce conflit, le
digne Pé-e St-Clair me donnait discréte-
ment raison.... 4 condition que je me
courbasse.

Je jette sur la tombe du défunt le
‘souvenir de cette legon de philosophie,
comme un ami la _ pelletée de terre qui
jdoitle séparer définitivement de ce
monde. Il est aujourd’hui face a face
avec la supréme Justice et, — I'a t-il ja-
; Mais pensé ?— chaque injustice que j ai
subie ici bas — a toujours rappelé,
& mon souvenir le vénéré maftre et
ami qui déja les avait prévues toutes
pour moi.

Dans sa longue carriére de professeur
de philosophie, il peut se flatter d’a-
voirau moins forméun éléve, et a
rade école.~
Qe eee,

Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari-



appeler et me dit beaucoup de choses té dans leservice du « MATIN»

pour m’engager
ens gu’ane ;

a revenir. Je n’en re- atin qu’il y soit de suite remeé-

LE NUMERO 45 cunriues



Les abonnements partent da 1* et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Lee manuscrite insérée ou non ne seront pas rendus





PAITS DITERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 20 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 762, 3%/™
Température minimam 22. 5
maximam 30. 8

Moyenne diurne de la température 25.7

Ciel presque clair le matin, nuageux
Vapres-midi, 4 peu prés couvert a partir
de huit heures. A 6 h. du suir, éclairs au
nord ; 4 huit heures, orage 4 l’ouest et au
nord-ouest. Arth. 10", perite pluie @’un
quart d’heure : 07/'",3.

Le barome¢tre est stationnaire,

J. SCHERER
La mémoiredu R. P. St-Clair
a Jacmel

Les anciens séininaristes, A Jacme!, se
sont empressts spontanément de contri-
buer 4 la pieuse manifestation gu’a soule-
vée la mort de leur ancien et vénéré mai-
tre. Ils ont envoyé une valeur de 77 gour-
des. Elles seront ajoutées 4 la liste de
souscription qui sera Ouverte ici pour ta
messe de Requiem du 11 Décembre pro-
chain.

Ont souscrit :

N. Boucard, G. 10 ; Edm. Lauture, 10;
Em. Morel, ro ; Fern. Ambroise 10 ; R.
Lemaire, 5 ; A. Turnier, 3 ; Ph. Ch Ma-
zac, 3; D. Lafontant 3; Aug. Barthéle-
my, 2 ; F. Lévy, 2 ; Cavier Duabady, 2 ;
Volcy Michel. 2 ; D. Samuel, 2 ; J. Fran-
cois, 1 ; T. Bernier, 1 ; M. Martinez, 2 ;
Fern. Vy'es 1 ; Co'b. Dibidy, 1; P. Ja~
Louis, rt ; R, Poux, 1 ; Danies, 1;
|A. Ambroise, 1 ; A. Dominique, 1 ;E
Gousse, 1 ;J. Lamarque, « ; Ph, Barjon, 1.

Total : G. 77.

Nomination militaire

Le Général Charléus Charles a éré nom-
mé commandant de la Commune des Go-
naives en remplacement du Général Justiz
Poitevien. .

—Complimenss.


Tribunal de Commerce

Jeudi, 46 heures du soir, le tribunal
sous la présidence du Doyen Chapoteau,
assisté des Juges St-Léger Perrier et Moise,
a entendu les affaires suivantes ;

Aréline Alexandre ayant pour manda-
taire Me Karinski Ca:im:r coir: le sieur
Joseph Jean-Louis, boulang:r, représenté
par Me Martin Dévor. ( Demande de paic-
ment d’une valeur de G. 1,7:0 ). L’affai-
rea été renvoyée 2 huitaine.

—Consiant Cassaynoi, ayant pour avo-
cat Me Evienne Mathon contre !a Compa-
goie P. C. S représentée par Me E-heéarc
et le sieur Bertrand fils appelé en inter-
vention forcdée, repré enté par Me Cészr.

Mathon d:mande a récuscr lz juge St-'

r Pericr, pour cause d’inimitié. Apres |
de lorgues discussions, celui-ci laisse son |
siége avec code et est remplacé par Alix
Roy. Me Mathon expose alors Vaffaire.

Me Ethéart, pour la P. C. S. conclut a.

la présomption de la demande produite |
ar Cassagnol et 4 la condamnation de ce-

ui-ci 4 500 dollars de dommag:s-intéréts.
Aprés répliques de Me Mathon et conclu-
sions des avocats, le Tribunal met I’affai-
re au délibéré. Jugemcnt ala plus pro-
chaine audience.

Revue du marché |

Le change a subi des variations sensibles |
variant suivant l othe et la demande ,; c’est
ainsi qu’a l’ouverture lundi nous étions 4
815 0o/o pour reinonter dans l’aprés-midi
4 830 o/o — et redescendre mardi a 820
taux pratiqué pendant deux jours.

Hier main on remontait encore A 840

au nommé Horelle Désilmé et qu’il I’a fal- ‘ ‘
sifié ; je le déclare nul et non avenu da- HVE ny Al ere
plicata devant m’étre dressé.

Port-au-Pricce, 21 Novembre 1908.
Jo:EpH LuMARQUE.

Funéra lles
Nous avons regu le faire-part de la mort
de M™* Louisa ALEXANDRE Nauaut décé-
dée ce matin 4 4 heures. Ses funérailles au-
ront lieu cet aprés midi 4 3 heures,
— Nos condo'éances 4 la famille.

Ajusteur-Mécanidien

Nous avons reva avec plaisir notre ami
Cément Toussaint, revenu hier par le
Sibiria, apiés un séjour de deux années cn
France ott il apprenait la mécanique. M.
Toussaint revient avec un certificat en ré-
pic dajusteur mécanicien que lui a détivré

E:ole d Arts et Métiers de Lille.

Nous 1. i souhritons des entreprises of il
fera valoir ses excellentes qualités si utiles
pour le struggle for life.

Bonne Récompense

Ila disparu, ajprés Vincendie du 5
Juillet dernier, de emplacement du Ma-
gasin Central de | Etat, une birre en cui-
vre de grande dimension.

Une boune récompense sera donnée
4 celui qui l’aura trouvée et l’aura rappor-
tée au Directeur de cet Etablissement.

Port-au-Prince, le 19 Novembre
Axt. SAMSON
Expropriation

La Commission d' expropriation pour cause

o/o et hier, soir, en cld-ure, on était 4 800. d utilité publique corstiteze conformémeal a la

0/o faible.

Les traites sur France sont toujours a
22 1/4 ojo.

Les chéques sur Paris ont trouvé pre-
neurs 4 4 Ojo tandis que
New-York ont été négociés 4 3,4 of0 fai-

e.

Les denrées d’Haiti ont gagné du ter-
rain : Le café est 443 frs et le cacao a
55156 frs.

21 Novembre 1908
Pour le Pére Saint-Clair

Une circulaire lancée par Messieurs
Emile Blanchard et Eugéne Paul, dési-
gnés par le comité central, convie les an-
ciens éléves du Séminaire 4 témoigner
leur pieux souvenir, au regretté pere St-
Clair, en ouvrant dans leur localité une
liste de souscription destinée 4 couvrir les
frais que nécessitera la noble manifesta-
tion projetée au 11 Décembre prochain 3 la
mémoire de celui qui fut leur dévoué pré-
cepteur—et ami— souhaitons que tous en-
tendent ce cri du coeur, cet appel au sou-
venir et délient leurs bourses pour ce cher
professeur que l’on n’oubliera peut-éire
jamais.

Le Pari Mutuel

Dans le rapport de M Noulens sur Ic
budget de l'agriculture, est examinée !a
question du pari mutuel.

M. Noulens dit guel est l’état des prd-
lévements sur les recettes du°pari mutuel
pendant l’année 1907 et pendant les seyt

mois de l'année 1908. Le toral
peélévements pour 1907 s'est élevé 4
1a_millions 655,237 fr. 80.

En 1908 et jusquaa rer aoit, le toal
des prélévements s'est élevé 4 77784,810
fr. 95, en dimination de 546,577 fr. 15
ser la période correspondante de 1907.

Le rapporteur du budget de l’agriculture
étadie ensuite la question du pari matuel
au point de vue juridique.

Bulletin perdu

Je soussigné déclare au public et au com-
merce en particulier avoir confié mon bal-
letin portant le N° 1524, série 12, folio 52
catégorie B des registres de la Commission,

les chéques sur! noms

loi du 5 Aout r1g04.
Vu l’article 7 de la dite loi ;

Donne avis aux propriétaires dont les
suivent ‘et contre lesquels [Etat
d@’Haiti poursuit l’expropriation des ter-

rains complétant l¢ quadrilatére du Palais
des Six Minisiéres, qu’elle ‘tiendra se séan-
ces au bureau de |l’Administration _ princi-
pale des Finances les mardi et jeudi de
chaque semain> de onze heures du matin
4 midi, durant un mois.

En conséquence, les intéressés sont in-
vités A se présenter aux jours et heures
sus-dits, en conforimité des dispositions de
article 9 dela loi, pour produire leurs
observations relativement 4 la_ procédure
introduite aux fins sus-indiquées.

Ces propriétaires sont :

Mme. Lessage Mr. M.A. Bernard

Mme E. Duchareau Mr. E. Bedouet

Mme. Sauvagére Mr. Pinchinat

Mme. Aristide Me. Lespinasse

Mr. R. Douville Mr. D’Aubigny

Mr. T. Noél Mr. Racine Alné

Mme. Destouches Mr. T. Nicolas

Mme. C. Verdieu Mr. C. Volcy

Port-au-Prince, 6 Novembre 1908
_ Le président de la Commissi d'expropria-

tion,
C. SAMBOUR
Les memb es,
D. GUILLOT, Francois MATHON, av.

Avis

A vendre da bon Tzfir par barrique et
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ij grand conseil dans ses appartements.




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BELGRADE 20.— On dément qu'une
vention mi'itaire turco- i Con
venti serbe ait été cone
_ Bertin 20.— Sur la demande
lier Von Bulow le président du Reich
s’efforcera d’écarter des débats patlements:
res le nom ct la personnalité de V'empereas
afin si possible de calm i
blic actael, cr Te sentiment Pa-

da chance.

Derniéres Dépéches

Bertin 19.— Les motions mises en
avant cette semaine par les députés du
centre ct socialistes du Reichstag, demfn-
dant des réforines consiitutionnelles en ce
qui concerne la responsabili é ministérielle,
seront examinées par cette chambre aussi-
6: apres la premiére leciure de la loi sur
les finances. Les divers paris profiteront
de cette occasion. ponr exprimer leur opi-
nion sur la note publ ée par le_ bullciin of
ticiel de l’emp're.

Municu. ~ L’opinion publijyue n’est pas;
satisfaite des résultats de lentretien de
mardi dernier entre l’empereur Guillaume
et le chancelier de Bulow.

Pans 20 Rente 96 77.°

e Président de | Gi; ,

du 4 Rambouillet chase mae des rea.
< amis

personnels.

La Chambre continua hier et termi
ce matin le budget de la, gucrre Au do
bur de Ia séance de !’aprés-midi elle ten:
voya i une dae ultérieure la discu —
sur les interpellatiors des événements de
Saint Pierre Miquelon Elle vota ensyj
la loi fixant le régime douanier sur le can
bure de calcium et commenga la discussi
du budget des Travaux Publics, "a

Cette rencontre est considérée comme} Le sénat vota hier le projet de loi rela
un succes partiel ence qu'il n’en est rien tifau contat d'association dans les colo-
résulté de clair et de detinitif.— Le chin-| nics de Martinique Guadeloupe et Réunion
celier est peut é::e couvaince, d t-on, ue | Hla fai, votcr au débne de la séance
Vempereur se montrera plus réservé a l’a-| ouvercure du crédit extraordinaire a l’occa-
venir mais les hommes potitiques et les sion du voyage du roi de Suéde en France
journaux Bavarois sont davis d’attendre| Par suite de l’obcurité le croiseur cuiras-
quelques mois atia de voir jusqu’s quel sé ‘* Condé ”’ s'est échoud sur les rochers
point les sentiments du souverain ont: du lazaret d’Ajaccio; En raison du mav-
changé. vats temps et d'une brume intense, la si-

Le « Neuste machrichzen » dit : nous ne: tuation du navire est critique.
pouvons qu’espérer que l’empereur ticndra; MM Tassin député du Loir et Cher est
ses promesses c’est au Reichst-p qu'il in-| decédeé.
combe le soin d’y veiller.

Paris.— Le succes anparent du chance-
lice de Bulow dans Ia lutte avce I’cmpe-
reur est discuté avec inéfiance par la presse
frangaice. |

Bertin. — Le prix ‘* Nobel” pour la me-
decine sera partagé cette année entre le Dr
Metchmikoff de linstitut pasteur 3 Paris

CENTENAIRE
et le Dr Paul Ehifich de francfort surmaine

SHANGHAL. — On annonce officielk:ment ; . DE
que le prince Hung est mort hies spir a L’ Arrondissement de Lépgans

Pékin et que la nouvelle impératrice doua- a oo ge
niére Yehonala es: gravement malade dans Ome du rer Dimanche du mois d'Octobrs

son palais. | La majo:iié constatée, la séance est on-
Le Palais impéria de Pekin est forwe-, Verte.
ment gardé de figon 3 empecher que ce] Le procés-verbal de la séance précédente
qul s'y pasze soit connu au dchors. On est sanctionnée sans modification.
sait que les ministres dirangers sent tes' Le membre Labiss‘ére donne lecture
inquiets, mais on ignore jusqu’d quel! point! d'une lettre de Monsieur le ministre des
ils sont dans le secret de ce qui se passe! Travaux Publics, pac laquelle le ministre
av palais inperial. /s oppose a ce que l'association entreprenae
Le bruit court que les ministre: ont de-' aucun travail dins le bassia dz distribution.
mandé a leurs Gouvernements d’envoyer, Le membre Labiss‘ére dit qu’il est oblige
des navires de guerre a Tien-Toin. {de tenir la main a V’exécution des avis da
Wasminoton. - L-s nouvelles inquidtan | ministre, mats c2 n’est pas sans regret
t-s de Pekin se sont aggr.vées ce marin.'qu'il voit le ministre s’opposer 4 un tra-
Au rapport de la mort da prince Ching, : vail si nécessaire 4 Vagricultare. Si aa
Péminent conseiller Mandchou du dfant; moins le Chef du Département des travaux
empereur et de ceiui du déces prochain de, publics se donnair la peine de se déplacer
la nouvelle impéra‘rice douariére qui, il y, pour constater ce qui s’est fait en favent
a deux jour, était cncoreen assez bonne! des p'anteurs, il se serait bien instraik de
santé pour convogzer ‘es membres du Vimportance des décisions que I’associa-
tion a déj} prises ¢t constaterait que depuis
Péixin 20.— Il semble évident que le, que je suis 4 la téte de l’Arrondisement de
prince Chun, régent del’empire, a pris la’ Léogane, je me suis sacrifié pour mettre
direction du Gouvernement ct ne permet-!I’agriculture dans I’é:at ob c'est actaelle
tra ni a l’impératrice douairicre Yehona-'m_nt. C’est a force de peines, de dévoue:
hala, veuve de Kwang niaux membres ment et de filélité 4 mon devoir que }@
dc grand Conseil de faire acte d’autorité.|pu obtenir ces résultats en cela j'ai vor,
Les manceuvres d'automne auxquelles|lu me distinguer des fonciioanaises. qa! &
prennent part cing divisions ont commen- ‘se soucient pas de leur devoir 984 A
cé, hier, dans la vailée du Yangisé. tant dans les rapports et aatres sctes pabliss:



a

Association Agric



Ajaccio 20. — croiseur frangiis'de déclarer que tout est bien, qué teat
‘* Condé” s’est échoud sur les roches au| marche bien, que les progrés contiauent &
cours d’une violente tempéte, sa position s'accentuer de jour en jour. Si le ministte
est critique. | voulant agir en connaissance de cause, @

CoNsTANTINOPLE 20. — Les puissances'donnait la peine de visiter les Commanes
échangent leurs vues sur la part bulgare de mon arrondissement, il v ae
de Ja dette ublique oitomare en vue réellement je me suis sacrifié ; que j€¢ 7

‘suis dévoué aservir le gouvernement

d’amener la Balgarie 4 admetire la récla- les
rieusement-et franchement dans toutes

mation de la Turquie qui demande que la! “sae |
Bulgarie lui remette le capital du paie- branches de |l’administration et ae
ment annuel de 109000 livres turques qui le mettrait en mesure dp pesca
que la Bulgarie faisait 4 la Turquie. que j’ai fait serait an baume



goo pour moi, june note de joie jetée
5 mon cceur, Car celui qui travaille et
gj a conscience de ‘son travail et de la va~-
+ des peines qu'il se donne doit étre
‘robjet de certaines considérations. C’cs:
gs que décourageant que de voir le bien-

i méconnu alors surtout que la récom
doit crre le produit de toute bonne

esis dans son cabinet de travail, le
ginistre ne peut savorr de l’agriculture
ce que les autorités locales ont p-
isi dire, ou que les ennemis du progrés
a de l'avancement ont pu lui jetter 4 l’o
gille, mais si envisageant les choses 4 leur
eigtab'c pont de vue, Al se déplac iit. et
ysitait les campagnes, il ne mangnerait
de féliciter la bonne volonté ct le
rite. Moi jene m’en rapport: pas ace
que me disent mes sub ordonnés je vais
‘pormém. dans chaque section, sur chaque
rigté constater le travail fait, j’encou-
nge les uns, je blame Jes autres selon
urs euvres. Le membre Achille dit que
Département a peut-éirc des raisons
pour s’opposer A ce que l'association conti
me asemer le bien-éire sur la population
dts campsynes léogannaises, car si le mi-
istrea pu se laisser dire que nous ne
fisons aucum bien en faveur de l’agricul-
tore, il devrait pour due juste se dépla
feret venir voir lui-meme ce que nous
gisons Aileurs les chefs de départe:nen:s
‘edéplacent etvont sur leslicux, le ministre
des Travaux Publics de France, pendant les
kmiéres inondations s'‘ctait rendu sur les
leur et a adcessé des paroles de consola-
ton aux victimes, il est vrai quii leur
mii aussi apporié du secours mais 4 dé-
fat de secours pécuniers, la présence d’un
ihiat pe:sonnage ferait un bien immense
imampagnards,qui auraient la conviction
@oat veut les traiter A leur juste valeur.
Mis parait-il, le ministre a signé la
(opposition dans un moment od il
Butiatste prise par de nombreuses et
eases cccupations car s’opposer 4 l’ac-
amplissement d'un bien sans motifs sé-
mer, c'est endcsser une responsabilité un
pattop lourde : Quant 4 nous, nous rs-
mas avec la satisfaction du devoir accom-
1. Le mauvais temps a empeéché les con-
wiles des mornes de desccndre, il ressort
ates les lettres qu’ils ont adressécs a
Issocistion que le mauvais temps a fait
egi's considérables, les routes sont
eenent détoncécs, la situation pour
campagnards est déplorable. Les ri-
sont fait des dépits considérables.
o ila Grandc-Riviére il fait désespé-
de trouver les termes qui conviendraient
tenure les ravages qu'elle a commis,
hut éire sur les lieux pour constater les






























~~ 2

Diapris tes divers rapports faits a Vas
auon ilest constaté que les autorités
Mis serieusemcnt la main a lceuvre
Ateparation des routes publiques de-
FI par le mativais temps.
tien n’étant al’ordre dau jour, !a
Ct levde.
A Binédicr, planteur, N.C. Gz-jens,
arp, Justin Séraphin, M. M. Labis-
Alfred, Jules N. Gatjens, S. Le-
- Heaneiou, A. Louis Demesmin,
’ Desi‘us Noél.
Pe Pour copie conforme

ident, A. Binkpicr, planteur

Getano E. R. Penza
ITALIEN

*nteur, Doreur, Réparateur
tallique etdes Vases sacrés.

88 services au public et par-
Ment aux curés Fes Paroisses.
GRAND’RUE, No 1475
Poat-au-Paince,

Pow

er
_— a ee

Derniére Heur

Une publication qui
se faiten cemoment an-
nonce que le G" Auatoi-
ne S'mon ex-délégué du
Gouvernement a _ levé
létendard de la révolte
dans la ville des Cayes,
dont le port est déclaré
en état de blocus.

EE

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Union, Jérémie.
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Augusta, Jean-Rabel.
Eternel, Anse-i-Veau.
Streéne, Jérémie.

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I. sera procédé sur la mise a prix de
P. 300 chitfre fixé par l’expert commis, le
mardi, rer Décembre 1908 4 3 heures de
Vaprés-midi en I’étude de Mt Astrel Lafo-
res, notaire, sise en cet e€ ville, grand’rae,
4 ia vente au plus offrant ct dernier en-
chérisscur, d'un terrain enclavé et nu, dé-
limité pir une cloture en ruine, situc der-
ricre le Séminaire: il mesure environ
vingt pieds de fagale sar 40 environ de
profondeur ; il est borné au nord par la
veuve e, an sade 4 l’est
me Jardine, née Corine Audasin et 4 Vouest
tant par Madame Marie Louise que par uo
couloir commun de trois pieds.

Il apparticnt aux mineurs Alice, Dieu-
donné, Thérése, Lucia et Marie-Louise
Modestin, lesquels ont pour tuteur Mr
Lhérisson Jules, propriétaire, demeurant
et domicilié 4 Port-au-Prinee.

Pour tous renseignements s’adresser 4
Me Astrel Laforest, dépositaire du cahier
des charges ou a l’avocat soussigné.

Craupius GANTHIER

Port-au-Prince, 21 Novembre 3908.

VENTE DE BIEN DE MINEURS

En vertu d’un jugement du tribunal ci-
v.l de Port-au-Prince en date du trente
Octobre mil neuf cent huit, enregistré,
lequel homologue une délibéra.ion du_con-
seil de famille des mineurs Ariane Gous-
se, B. Gousse, Gousse: Gousse, M. Gous-
se ct Jules Gousse, tenue sous la prési-
dence du juge de paix de la s-ction sud
de la Capitate, le vingt trois di dit mois
d’Octob:e, daiment enregistrée.

Il sera procédé le jeodi vingt six novem-
bre courant, a dix heures du matin, par
M* Louis Hippolyte Kiéber Vilmenay, no-
taire, 4 Port au-Prince, commis a cet effet,
en son étude sise en cette ville, 94, rue
du Centre, 1 la vente aux enchéres publi-
ques des droits et prétentions des dits mi-
neurs, consistant en cing quatorziemes.
sur une propriété rurale, fonds et batisses,
composée de trois portions distinctes,
dont la premiére mesure six carreaux et
deux tiers de carreau de terre, est bornée :
au nord par la riviére de la plaine du Cul-
de-Sac, au sud par Labbée Barbancourt, 4
esc par ladame Circé Roux, Vve Auré-
lien Jeanty et 4 l’ouest par Ermasia Roux
et Paméra Aimé ; la seconde, trois car-
reaux et deux tiers de carreau de terre,
bornés : au nord par l’ancien cours de la
Grande Riviére, au sud par le général Oc-
cilias Jeanty, aux droits d’Euphrasia Roux,
a l’est par la dame Prosper. Chrisphonte et
a l’ouest par Joseph Comeat, aux droits
d’Annacius Roux ; et la troisi¢me, un car-
reau de terre, borné : au nord par un res-
te de terre, contigiie aux rives de la Gran-
de Riviére, au sud par Paméra Aimé, a
est par Mme Estella Roux et 4 l’ouest par
la Vve Comeau, formant ensemble une
quantité de onze carreaux et un tiers de car-
reau de terre; le tout extrait de habitation
“Damier of! Damien”, situ¢ée dans la plaine
du Cul-de-Sac, deuxiéme section des Var-
reux, commune et arrondissement d
Port-au-Prince.

A larequéte de, la Vve Albert Louis
Gousse, propriétaire, demeurant et domi-
ciliée 4 Port au-Prince, mére et tutrice
légale des dits mineurs. Ex en présence de
Monsieur L. Drouinaud, propriéiaire, de-
meurant et domicilié en cette ville, leur
subrogé-tuteur.



Les enchéres seront recues sur ia some
me de mille cing cent soizante et ons
gourdes quarante. centimes, estimation
te par l’expert commis, ci .. P. 1575-40

our de ts

sears Sia Dea Hippo
s’adresser au dit M* Louis .
ber Vilmenay, notaire commis, dépositsize
du cahier des charges
Port-au-Prince, 21 Novembre 1908.
(Signé ) M™* Vv A. L. Gouses.

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Médailles d'or, Mention honorable, Membre du Jury, Grand
prix, Hors concours dans toutes les Expositions depuis
1881 jusqu’a 1907. ( Ancien et Nouveau Continents )

Madame Veuve BARBANCOURT, seule dépos-
tairedela marque Rhum Barbancourt et seule propré
taire des formules qui ont faitobtenir au Rhum Barban-
court les médailles d’or de toutes les Expositions, a pris la suite
les affaires de feu son mari, et se tient a la mémehalle, sise 7, RUC
des Césars, 4 la disposition de sa nombreuse clientéle,
dont les commandes seront exécutées avec le méme soin que pat

le passé. .
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CORDONNERIE.

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