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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00481
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- November 18, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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peuxiéme Année, N. 492. PORT-AU-PRINCE ( Hatti )
- ——————$—
QUOTIDIEN
Abonnements: — | Duocrsur:
Un Mos. . . G. 200
PORT-AU-PRINCE Teots Mow. . « 500 Clément PLAagloirwe,
TEMENTS) Ux Mow... « 2.20 To 7
DEPAR Tro Mois . « 600 REDACTION-ADMINISTRATIUN
ETRANGER........1 Trois Mos. . « 800 45, RUE ROUX, 45.
-_
a
Pour
qui concerne Administration du Journal.
ee
s'airesser
tout ce
—
ee = — —e—— —
—
ALEXANDRE DUMAS
LOIE FULLER
EUGENE POULLE
la élébre danseuse raconte comment elle fut présentée 4 lauteur de
1 Dame aux Camélias par un gentleman haitien.
_— =_—
il était toujours en pyjima. C’est un
détail dont j; me souviens, car M.
Morris aussi ne portait guére autre cho-
se. La chaleur était insupportable.
... Un jour, je demandai a ma meére
et a M. Morris d’inviter le nouveau ve-
nua notre table. Je découvris avec pei-
ne que toute conversation entre nous
était impossible, car il ne parlait que
le francais, et nous ne parlions que l'an-
glais
Avec force pantomime et beaucoup de
_ ,,| bonne volonte de part et d’aulre, nous
Le ministre probab'ement déesirait|arrivames 4 lui faire percevoir notre
que je vinsse danser chez lui. désir.
Ces messieurs entrérent, et j2 recon-| Toute notre politesse, toute notre
nus en l’un d’eux mon exilé dela Ja-|amabilité consistaient en révérences et
maique. , a faire aller nos bras de ci de 14 avec
Mais cela d»mande une explicalion.|des airs entendus, tnais des que nous
En 1890, je fus engagée par un ac-jeudmnes fiit connaissance, nos relations
teur nommé William_Morris pour une|s’établirent tout de mé ne fort bien.
tourrée aux Indes. Je do2vais ctre I’'é-) Il viat dvec nous au théi're chaque
toile dela troupe dont il était le jcu-/ fois que nous jouions, soit trois fois par
ne premier. semaine et nous prenions nos repas
Par un fcoid matin d’hiver nous quit-| ensemble.
ta nes le port de New York, et a pai- Pendant les. trois mois que nous
ne en m-r nous d-vinmes la proie d’une| res'anesa la Jamaiyne, jesdois Pavouer,
épouvautuble tempéte. Deux jours etjje ne nViaqaiétai pas de savoir ron nom.
deux nuits, le capitaine resta attaché a Aussi bien me suis-j? tonj ours moins
la passer ‘
lions sombrer. Ma mére et n’a-|Mes amis eux-mémes.
vions jamais fait) de traversée. Nous| Apres dn Jamaique nous ratournames
élions horribleme st malales et, confi-/ a New York et je ne pensai plus guc-e
nés dans notre cabine, nous nous étions | a Kingston.
fiites A Pidée q en mer tes chosas de-| D:ux ans plus tar], lorsque j2 deé-
i, une grande gloire aurdole soa exis- | vaient touj urs se passer ainsi. Tout ce butai aux Folies-B argére etqi.un mon-
lence de fy " > du mai're|que nous regrettions seulement c’était ; Sieur élégant demanda 4 me_ parler,
- urvoyé, et l'image reid . ‘ a .
#i 'honora de son amitié, cette amitié|d’uvoir entrepris ce voyage. Cortes, 01) aV°e son aml le ministre des Finances
fe mendiérent en vain des souverains |ne nous y reprendrait plas. de Huiti, il se trouva que c’était notre
i i ‘iva : compagnon de la Jamaique.
revit sg mémoire| Lorsque nous arrisiues dins les |
Moni. sans cesse dans mers da Sid et qua les flots se furent Entre temps, il avait appris l'anglais,
aisés. nous comprimes entin quelle|ct put me raconter que lorsque nous
tem pate anormal; Pros avait tous se-|l’avions vu 4 Kingston, c’était peu de
couds, Quelques jours plus tard nous! mois aprés, une révolution qui avait
Oa a b:aocoup pariéd des 1e'ations d’a
mté quiexistaient entre notre distingué
compatriote Eug. Poulle et le maitre écri-
win A. Dumas. Les mémoires de Loi:
Fallet-« la plus chaste et la plus expres-
avedes danseuses »—— qui viennent de pa
nie et occupent en ce moment !’atten-
un de la presse f-ancaise nous racan‘ent
mn épisode intéressant. On y verra 4 quel
degré d'esime et d’affection l’auteur de
uatde chefs-d’ceuvres—!a Princesse Georges
ke Fils naturel, le Demi-Monde, la Fem-
m de Cliud:,— tenait nore ami.
Une tele amitié il'umine toute une vie.
Cet hiltien aux belles man‘éres sceptiques,
‘mint obstiné de toutes les formes dart,
Wo-ateur attendri de la Beauté dins ses
Woindres manifes‘ations. cet homme qui
€ les coins insoapgonnés et la grace
choses qui se cachent, traverse |i vie
& souriant, plein de tact, d’&4 propos et
gnce, regardant la foule de trés haut.
moi
_t Puulle se r:présente jiimagine, tou-
wale tly te Roi — il fait froid, il neige,
est enexil, les jardinas sont déso
: , 4 la Jamiique, 4 Kingston. éclaté a Hiti. La pére de notre ami,!
' qe oestte Damas et bo paphis deers abre, M. Morris a moi logionsau| un des gr ints financiers de Pile avait
€ montre une pho:ogra ’ été assassiné et lui-méme avait du se
« le Clarendon ».
én2 en tre les |sauver dans une barque.
.... Aprés m/’avoir
méme hotel, « |
Nous prraissions m
seuls h:bilants.
Nous prenioas nos reps
élage dans un grand hall,
donnaient toutes les chambres. |
Mais non, nous n’étions pas seuls,
un gentleman parut sembl z avoir tout ce qu:
car tom cou? {peut donner. Mais il
» sur l'autre, celui de M. Eugéne| D'abord. nou: . ie vote era mean t Pia a ty
Pale, également de Haiti. attention 4 iui, mais Ta gr. plaisir. peax
amalga ant bien me voulol r ces mee pon 8 Pomme i faisait tras chaud, dre Dumas.
a; Pittore ue ot lH ° ;
tien, pour une foils,
la place d’honneur.
by pote Evocation doit-étre pour lui un
lute exit les plas captivants de sa labo-
Czistence.
raconté cette
il me demanda :
Ua soir anx Folies Borgére on m’ap- —A quoi puis-je vos é're hon ? Vous
; e
Whe now cartes. Sur l'une était gra-
hay ™ du Ministre des Finances «le nous ne fimes pas grand
nous remirqua- sur,
PS
LE NUMERO {5 cunrimes
Monsieur Arthur ISIDORE, 45>
elle et on crut que nous al-|inquiciée du nom de mes: mis que de!
au premier histoire qui expliquait son air de tris- |
sur lequel tesse lors de notre premiére rencontre,
gucees
y 2 une chose
jen suis
araise iit fort m4é- Vous présenter 4 mon vieil ami, Al-xan-
Mercredi, 18 Novembre 1908
Les abonnements parcent da 1 et du ig de chaqae
mo:s et sont payables d’avances
Les marnuscrits insérés ou non ne seront pas readuse
Rut Roex ow Beane-Fei.
Il ajouta en souriant d’un joli et bon
sourire :
— Je peux dire«e mon vieil ami »,
car mon pere déja était ua vieil ami
de son pere.
— Vraiment! dis-je, au comble de
la joie. Vous voulez me_ présenter &
Vauteur de la Dame au. Camélias °
— Oui, répondit-il.
Cela valait bien douz:? visites a la Ja-
mai yue et je le remerci:xiavec effusion.
Peu de jours aprés, il vint me pren-
dre pour me conduire 4 Marly chez le
grand écrivain.
Pendant le trajet en chemin de fer,
M. Poulle m’apprit une phrase fran-
giise que je devais dire lorsque Dumas
me teudrait la main. « Je suis tré3 con-
tente de serrer votre main » ! Et, com-
me de raison, lorsque le moment fut
arrivé, je dis 11 muthaureuse phrase
tout de travers. Au lieu de prendre une
de ses mains, je m’emparai des deux
et proclaunal avec emphise et) en ap-
puyant sur chique mot: « Je suis tres
contente de votre main serrée os. Je ne
compris pis sa réponse, mais mon ami
jpac la suite me dit que Dumas avait
prépliquc :
—Mua main n’est pas serrée, mais 4a
Sais ce que vous voulez dive, Mow en-
fant. Mon atni Poulle m’a raconté ses
jours dexil a la Jamuique, et je vous
ouvre mon ceir et mes bras.
Son gaste est la seule chose dont je
me souvienne, car tout le reste était da
grec pour moi.
A partir de ce moment if y eut une
‘grande amilié, une granie sympathie
lentre nous, bien que nous ne puissions
|pas arriver 4 nous entendre. Parmi les
lgrands hommes que j’ai approchés, peu
;ont exercé sur moiun chirme pereil
a celui de Dumas.
.. A déjeuner, un jour quelyu’un me
'd-manda si j'aimais beaucoup M. Do-
mas, et jo répondis en francais, que je
|me possédais encore qu’assez imparfai-
_tement :
; - J’ai elle aimé beaucoup.
Dumas, tout seconé cle rire dit quelque
chose que je ne pus suisir et que lon
me tradoi-it ainsi:
— Hl dit qu’on I's pris pour un tas
de chose:, mais jamais encore pour
une femme.
Dumas riaitencore et il baisa ma
main, ce doat j2 me soaviens auesi.
—
Une autre fois nous étions a Marly
le Koi et le comte Primoli fit de nom-
breuses photuyrayhies de nous et du
jardin dans leguel il ne restail plus
qu'une seule rose jiune.
Dumas la cueillit et me la donna.
-—Cher miafltre, lui dis-je, c'est la det-
niére du jacdin, il ne fallait pas me ta
donner.
M. Poull> servait de traductear ; il
me transmit cette répo: se de Dumas.
— Eh bi-o, puisyvetle a une telle
valeur, q:allez-veus m2 donner en
échange.
Je répon ‘is qu'une f-inme ne pouvail
donner qu'une seule chose pour une
ensée 81 belle que celle Gvoyuee pill
a rose,
— Et c'est ? dit-il.
J’attirai sa figured moi etl’embrass i.
Juste 4 ce moment le comte Prim li
fit un instantané de nous, iostantané
que je u’si jamais eu le plaisir de po--
séder. Mi- j'ai mizux qu’une image,
J'ai conserve la rose.
En causant avec Dumas, j'ai appris
de lui des chuses anv puelles je pens rai
ma vie entiére. Un jour, teujours avec
M. Poulle pour interprete, nous p?r
lions de li Dame aur Camélias et du
Demi Monde et Vimmoralité des feimn-
mes qui le composent. Il dit alors ceite
chose que je n’oublierai jamais.
-—Lor-sque vous (rouvons une créa-
ture de Dieu, et yue nuus Wapercevons
rien de bon en elle, la faute en est
peut-étre a nous.
—
‘POURS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marop1 17 NOVEMBRE
Barométre 4 midi 763, 52/™
Température) "mm 30. 6
(maximum 21.0
Moyenne diurne de la température 25.7
Ciel un peu nuageux presque toute la
journée. Le baromeéetre est en baisse.
COMETE
La cométe a, depuis quelques jours,
beaucoup gagné en éclat ; elle est devenue
assez bien wisible a l’oeil nu. Voici sa po-
sition pour hier au soir.
Ascension droite : 8 h 50â„¢
Déclinaison boréale : 3° 50’
Depuis trois semaines elle a donc va-
rié fort peu en ascension droite, muis
beaucoup au contraire en déclinaison. Elle
a marché d’environ 28 degrés vers le Sud,
traversant les constellations de la Lyre, de
l’Aigte, du Serpent, et l'une des bran-
ches de la Voie lactée. Actuellement, vers
6 heures et demie di soir, on peut voir
la cométe vers l’ouest, au truis quarts de
la hauteur entre horizon et le zénith, a
15 degrés environ au-dessous d’Altatr,
étoile de rre grandeur de la constellation de
l’Aigle.
J. SCHERER
Tribunal Civil
Audience civile ordinsire du 17
Novembre 1908
Le tribunal prend siége a dix heures du
matin, sous la présidence du Juge H. Mon-
destin, assisté de Monsieur Lys Latortae,
ee
‘de droit commun étaient
substitut du Commissaire du Gouverne-
ment et a prononcé les jugements sul-
vants : ,
Celui qui rejette les demandes d’oppo-
sition des sieurs J. D Me:zger et Co aux di-
vers commandements ; rejette les dom-
mages intéréts réclames par B. Riviere et
Co. contre J. D. Metzer ; dit que les
ceat gourdes touchées par M* Mathon se-
ront compensées entre tes parties ; dit que
J. D. et Metzger Ce ne pourront jouir du
bénéfice du nouvel article 682 du code
de procédure civil qu’autant qu’ils auront
prouvé qu’ils ont des biens, corporels ou
incorporels, libres, certains, liquides ; dé-
clare que ces biens seront affectés au paic-
ment des dites condamnations et de celles
de ce jugement dont I’exécution provi-
soire sans caution est ordonnée nonobs-
tant opposition aux termes de l’arcicle
142 du code de procédure civil attendu
qu'il y ajagement précédent et condamne
J. D. Metzger aux depens.
2° Celui qui écarte la premiere branche
de lexception soulevée par Léoaard Jérd
me ct Galettes, laquelle exception était
basée sur la nullité de l’exploit du 20
Aott 1906, pour n’avoir pas indiqué le dé-
lai de distance, mais accueille la deuxié ne
b-anche de I’cxception de Léonar Jérdm2
toujours sur |’exploit du 20 Aodt 1906 ; est
nul pour n’avoir pas été enregistré au
bureau de la commune de Thomazeau et ;
condamne les consorts Galette aux dépens.
3° Celuifgui rejette la nullité d exploit
proposée par Démosthénes Lespinasse com-
me sans fondement ; au fond dit que Dé-
mosthtses Lespinasse ayant exécuté le ju-
gement dont est appel en assignant au_ pé-
titoire ; recgoit la dame Vertulie Pierre
Robert appelante du sus dit jugement ;
dit qu’il n’y a pas lieu de statuer sur les
moyens de l’appel ; se déclare d’office in-
compétent et renvoie les parties par de-
vant qui de droit.
Une autre composition sous la présidence
du juge A St-Rome, assisté du Ministére Pu-
blic Lys Latortue, a prononcé le jugement
suivant :
Celui gui renvoie les époux Justin S3-
raphin devant Jl’officier de l’Etat civil de
cette ville ( Banlieue ) pour prononcer
leur divorce et fixe 4 Deux cents gourdes
la provision ud litem une fois payée, etc etc.
Affaire’entamée, continuation renvoyée
4 jeudi ; ce sur demande de Monsieur le
substitut Lys Latortue :
- Divorce des époux Fernand Duroseau.
M* Léger Cauvin et Emile Deslandes
ont été entendus en la lecture de leurs
conclusions.
Puis le siége est levé.
Tribunal de Cassaticn
SECTION CiviLEe
Aud ence du Mardi, 17 Dlovembre 1908
Hier matin,a dix heures et demie,le tri
bunal, sous la présidence de l’honorable
Juge C. Déjean, a rendu un arrét sur le
pourvoi formé par la Banque Nationale
d’Haiti contre un jugement du Tribunal
civil de Port-au-Prince, rendu entre elle
et l’Erat.
On se rappelle, sans doute, que la ré-
clamation de l’Etit contre la Banque con-
sis:ait en une restitution d’une valeur de
P. 1.914 or 69 qui provenait d’une prime
de 5 ojo prélevée par elle sur l’envoi de
fonds effectué pour compte de l’Etat en
1906 pour le service desemprunts de 1875
et 1896.
La Banque, invoquant l’article 23 du dé-
cret de l’Assemblée Nationale du ro No-
vembre 1880, sauctionnant !e traité de
concession passé 4 Paris, en vue de la cré-
ation de la Banque Nitionale d’Haiti, sox-
tenait que le dfférend était né enire le
Gouvernement et elle 4 l'occasion du ser-
vice de la Trésorerie et que les Tribunauz
incompétents
pour en juger. .
L’arrét intervenu ce jour, en contormité
des concltsions de Monsieur Luc Domi-
| nique,Commissaire du Gouvernement rés
ce Tribunal, rejette le pourvoi de la Ban-
que en expliquant dans des considérations
remarquables 4 tous égards que cest mal a
propos que le contrat et le décret de sanc-
tion de Ii concession ont été invoqués par
la Banque pour décliner la compétence du
Tribunal civil de Port-au Prince.
Puis la composition du jour entre en
s'ége sous la présidence de Mr. le Vice-
Président, Ernest Bonhomme et entend les
affaires suivantes : .
—Ma:silly Coupet, contre Pierre Chan-
go. Le juge Jérémie, Rapporteur, donne
‘lecture de son rapport. .
Le Ministére Pubic, Mr. Luc Domini-
nique conclut au rejet du pourvol.
— Madame Vve. Maximé Jacques contre
les sieurs Aug. Ahrents et Georges Rou-
main. ;
Le Rapporteur, Mr. le juge Anselme lit
son rapport.
—Madame Vve. Maximé Jacques contre
ia demoiselle Marjory Wadrop, Le juge
Edmond Heéraux, lit son rapport.
Me C. César, avocat de la dame Maxi-
mé Jacqaes, demande au tribunal la jonc-
‘tion des deux affaires.
Me J. L. Dominique,@our Ahrents et
'C. Benoit pour Georges Roumain et Melle
| Marjory Wadrop, repoussent cette deman-
de de jonction.
Le Ministére Public, Mr. Elic Curiel
conclut 4 la jonction demandée.
Le tribunal, audience tenante, rend uo
arrét qui déclare qu’il n’y a pas lieu 4 jonc-
tion ; ordonne la continuation de la_pre-
miére affaires.
Les avocats des parties ont la parole.
Le Ministére Public, M. Elie Curiel,
conclat 4 la cassation du du jagement dé-
noncé.
Sur la 2éme affaire.
Me C. César et C. Benoit, pour leurs
clients sont entendus en leurs observations.
Le Ministére Public, Elie Curiel, con-
clut a la jonction d-s deux pourvois pour
é re statué sur le tout par unseulet mé-
me arrét, a lacissation du jugement du8
juin sur les chefs relatifs 4 l'intervention
du sieur Georges Roumain, au miaintien,
au contraire,du jugement du 15 novembre
en rejetant le second pourvoi.
Le siége est levé.
Tribunal de Paix
Section NorpD
A dix heures, comme d’habitude, le
tribunal a pris siége et a entendu |’ affaire
Casimir contre Amilcar O,car, de Caradeux
Me Carinski ayant requis defaut contre
son adversaire, le tribunal a fait droit a
sa demande sans lui adjuger pourtant ses
conclusions, faute de preuves suffisantes.
Une obligation de P. 150 qu'il avait
en sa possession, soumise trop tard au
magistrat a été écartée, Comme preuvre va-
lable, au proces.
ELlections a Cuba
La Havanne 16.— Tous les résultats
connus josan'ci indiquent qu’a l’excep-
tion de deux, tous les candidits lib‘raux,
au sénat ont été élas. Les conservateurs
ont é:é victorieux dans 12 municipalités
sur 82 et ils ont élu 33 representants sur
83.
Hopital Militaire St-Alezxzis
Vendredi, vingt Novembre, une messe
de Requiem sera célébrée dans la Chapelle
de l’Hdpital Militaire, pour le repos de
l’ame de Madame Norp ALEx's.
4 Cette messe sera dite & six heures et
emie.
Ecole de Médecine
Hier, ont subi avec beauconu
lear troisiéme examen de M pai
ea coh fo be
osep ubeau, Alfred Lafora
Villedrouin, D. Mills et Paul Lafeatan
son premier examen en l'art Dentaire.
Avis
A vendre du bon Tafia
X/2 barrique rue duPeuple,
thédrale.
Vin supkrieuR, LiQUBURS ASsoRTIES, Aa
ROW-ROOT SUPERIEUR.
Avis aux sinistrés
Sous prétexte que leurs Bulletins sogg
adhirés, de nombreuses personnes en ogg
demandé duplicata.
Afin d’éviter que sa bonne foi soit sur.
rise, la Commission avise le public que
es duplicatas ne seront délivrés qu’a par
tir du 23 courant.
En conséquence, les originaux des Bal
letins, dont les Nos suivent, seront con
sidérés comme nuls pour la répartition en
cours et toutes celles a venir.
No 2060, 2920, 3235,2554,1986, 1984,
4020, 216, 2634, 3471, 1441, 30961875,
2332, 1968, 2758, 549. 1128, 3094, 820,
841, 698, 2872, 2664, 2809, 1399, 469,
1936, 1938, 1462, 2338 405 1436.2348,
3619, 2581,2135, 1986,3617, 1706,1187;
4! Bulletins d’inscriptions.
Le Secrétaire,
H. Vocy
Nouvelles Etvangéres
Derniéres Dépéches
Bar.in 16.— L’entretien de lemperees
avec le chancelier de Bulow, remis A cause
de la mort du général comte Halsen Hase-
ler, aura lieu demiin 4 Postdam Guillaume
est en ce moment 4 Donaueschingen d’od
il partira demain. Il court de nombreux
bruits concernant l’attitude de l’empereut.
L’un d’eux et c’est lui qui troave le plas
de foi parmi les allemands dont il a aug-
menté les inquiétudes le représente comme
ayant poussé un cri de colére en discatant
la s¢ance du Reichstag et comme staat
écrié, en frappant du poing sur la table:
Malgré tout je ferai ce qui me p'aira »
Des réunions ont eu lieu dans toutes les
villes d’Allemagne pour protester contre
l’atuitude de l’empereur dont les actes sont
ouvertement discutés. Les oratears engagemt
le chancelier de Bulow 4 se montrer ler
me en demandant au souverain la pro
messe de montrer plus de réserve.
On croit que Guillaume II se rendra a
Postdam en évitant Berlin, de crainte d'écre
insulté 4 la gare de cette ville. ;
Diverses ceotions concernant des modif
cations 4 apporter 4 la constitution vost
étre présentées au Reichstag hie
de journaux ont déja propose que
nets civils et milicaires de l CO este ,
jusqa’a nt ont form
hambre érorlée soient placés sous |a er
i ministérielle. .
7 LORADE 16. — On s’attend & tovt -
tant a des incursions des troupes moor
grines en Bosnie et en Herz¢govine oa iol
que le génie militaire ap eae , * versef
tou’es les passes qu ¢ aa abeller las
le ministre
Panis 16.— Le comte ane
bassadeur autrichien a intor
des affaires étrangéres M. Pichon a" com
me mesure de précaution sor root
Serbe, l’Autriche a renforcé ses (oes "
gendarmerie sur les rives le ,
quelle a organisé one 60 volsatd
par barrique «
108, Place de ls
Le Président,
C. Ricaup
-
observations. D'aprés mes informations
ne autre mesure militaire n’a é¢
diplomate ces paroles font
‘ee que les nouvel:es annongant les pré-|
pail d'une imposante démonstration |
“aire sont inexactes.
t
ihitatt 1
en 16,—- M. Edovard Drumont a posé
9 candid iure au siege de M. Victorien
§rdoo, lacadémie {rangaise.
BerLN 17+ — L’empereur regut le chan:
glier Von Bulow ce matin au nouveau
isa Pot-dam.
te résuitat de leur entretienest ile le
ghuncelier non seulement restera enfonc-
mais que !'empereur s'est engage
gee trailer dorenavant | des affiires de
Pest que par les voles constitution-
plies. La victoire du Reichstag est
joc complete. Des son retour 4 Berlin
le chancelier vit les membres du minis-
wre prussien et lear communiqua les dé-
mils de son entretien avec \‘empereur. II
int de méme avec le president du Rei-
ag.
Prix. — Rien ne confirme que l’empe-
wor et limpératrice douariére auraient
igempotsonnes. Le pereonnel des léga-
tons dtrangéres croit a la mort naturelle
k l'empereur mais ditfere sur celie de I’1m
gratrice dowaricre.
Des rumeurs inguictantes circulent au-
jor hui sur vey teiadons entre le prince
Chon, nyent d¢ Vempereur et le paince
Ching Etyrin si Wu respectivement presi-
kot du conseil des affaires étrangeres
amembre du and conseil
Becrape.— A la suite de représenta-
tins taites par les puissances le gouverne-
sat Serbe arappelé les troupes envoyées
ib fontiere austro-hongroise et licencie
stherves recemment appe!ées sous les
x.
h.— Le roi Georges de Gréce a été
‘M rijoard hui par le roi Victor Emma-
ined '
Puss 18.— Rente : 96.90.
As conseil d s ministres, ce matin, sous
hpésidence de M. Falliéres, le ministre
ds afhires dtrangéres entretint le conseil
dhircs extéricures en cours.
Leministr: de la guerre fit
yen execution des décisions du conseil
Ucomtinuait le rapatrie.nent dcs troupes
corps de débarquement de Casablanca
connai:re
i =—=<_<_——XXXXXsyy_-_
Le ministre des travaux publics fut auto- M C
e
ti 4 déposer sur le bureau de la chambre
eur projets de loi relative au régime
mats. Le ministre du t.avail fic signer
t projet de loi portant une interdiction} >
elle au marchandage.
achambre termina ce matin la discus-
du budget des colonies et commenga
re qu'clle continue cet aprés midi.
Voiticiel public un d-cret rendu sur la
‘Otion du ministre des colonies por-
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la élébre danseuse raconte comment elle fut présentée 4 lauteur de
1 Dame aux Camélias par un gentleman haitien.
_— =_—
il était toujours en pyjima. C’est un
détail dont j; me souviens, car M.
Morris aussi ne portait guére autre cho-
se. La chaleur était insupportable.
... Un jour, je demandai a ma meére
et a M. Morris d’inviter le nouveau ve-
nua notre table. Je découvris avec pei-
ne que toute conversation entre nous
était impossible, car il ne parlait que
le francais, et nous ne parlions que l'an-
glais
Avec force pantomime et beaucoup de
_ ,,| bonne volonte de part et d’aulre, nous
Le ministre probab'ement déesirait|arrivames 4 lui faire percevoir notre
que je vinsse danser chez lui. désir.
Ces messieurs entrérent, et j2 recon-| Toute notre politesse, toute notre
nus en l’un d’eux mon exilé dela Ja-|amabilité consistaient en révérences et
maique. , a faire aller nos bras de ci de 14 avec
Mais cela d»mande une explicalion.|des airs entendus, tnais des que nous
En 1890, je fus engagée par un ac-jeudmnes fiit connaissance, nos relations
teur nommé William_Morris pour une|s’établirent tout de mé ne fort bien.
tourrée aux Indes. Je do2vais ctre I’'é-) Il viat dvec nous au théi're chaque
toile dela troupe dont il était le jcu-/ fois que nous jouions, soit trois fois par
ne premier. semaine et nous prenions nos repas
Par un fcoid matin d’hiver nous quit-| ensemble.
ta nes le port de New York, et a pai- Pendant les. trois mois que nous
ne en m-r nous d-vinmes la proie d’une| res'anesa la Jamaiyne, jesdois Pavouer,
épouvautuble tempéte. Deux jours etjje ne nViaqaiétai pas de savoir ron nom.
deux nuits, le capitaine resta attaché a Aussi bien me suis-j? tonj ours moins
la passer ‘
lions sombrer. Ma mére et n’a-|Mes amis eux-mémes.
vions jamais fait) de traversée. Nous| Apres dn Jamaique nous ratournames
élions horribleme st malales et, confi-/ a New York et je ne pensai plus guc-e
nés dans notre cabine, nous nous étions | a Kingston.
fiites A Pidée q en mer tes chosas de-| D:ux ans plus tar], lorsque j2 deé-
i, une grande gloire aurdole soa exis- | vaient touj urs se passer ainsi. Tout ce butai aux Folies-B argére etqi.un mon-
lence de fy " > du mai're|que nous regrettions seulement c’était ; Sieur élégant demanda 4 me_ parler,
- urvoyé, et l'image reid . ‘ a .
#i 'honora de son amitié, cette amitié|d’uvoir entrepris ce voyage. Cortes, 01) aV°e son aml le ministre des Finances
fe mendiérent en vain des souverains |ne nous y reprendrait plas. de Huiti, il se trouva que c’était notre
i i ‘iva : compagnon de la Jamaique.
revit sg mémoire| Lorsque nous arrisiues dins les |
Moni. sans cesse dans mers da Sid et qua les flots se furent Entre temps, il avait appris l'anglais,
aisés. nous comprimes entin quelle|ct put me raconter que lorsque nous
tem pate anormal; Pros avait tous se-|l’avions vu 4 Kingston, c’était peu de
couds, Quelques jours plus tard nous! mois aprés, une révolution qui avait
Oa a b:aocoup pariéd des 1e'ations d’a
mté quiexistaient entre notre distingué
compatriote Eug. Poulle et le maitre écri-
win A. Dumas. Les mémoires de Loi:
Fallet-« la plus chaste et la plus expres-
avedes danseuses »—— qui viennent de pa
nie et occupent en ce moment !’atten-
un de la presse f-ancaise nous racan‘ent
mn épisode intéressant. On y verra 4 quel
degré d'esime et d’affection l’auteur de
uatde chefs-d’ceuvres—!a Princesse Georges
ke Fils naturel, le Demi-Monde, la Fem-
m de Cliud:,— tenait nore ami.
Une tele amitié il'umine toute une vie.
Cet hiltien aux belles man‘éres sceptiques,
‘mint obstiné de toutes les formes dart,
Wo-ateur attendri de la Beauté dins ses
Woindres manifes‘ations. cet homme qui
€ les coins insoapgonnés et la grace
choses qui se cachent, traverse |i vie
& souriant, plein de tact, d’&4 propos et
gnce, regardant la foule de trés haut.
moi
_t Puulle se r:présente jiimagine, tou-
wale tly te Roi — il fait froid, il neige,
est enexil, les jardinas sont déso
: , 4 la Jamiique, 4 Kingston. éclaté a Hiti. La pére de notre ami,!
' qe oestte Damas et bo paphis deers abre, M. Morris a moi logionsau| un des gr ints financiers de Pile avait
€ montre une pho:ogra ’ été assassiné et lui-méme avait du se
« le Clarendon ».
én2 en tre les |sauver dans une barque.
.... Aprés m/’avoir
méme hotel, « |
Nous prraissions m
seuls h:bilants.
Nous prenioas nos reps
élage dans un grand hall,
donnaient toutes les chambres. |
Mais non, nous n’étions pas seuls,
un gentleman parut sembl z avoir tout ce qu:
car tom cou? {peut donner. Mais il
» sur l'autre, celui de M. Eugéne| D'abord. nou: . ie vote era mean t Pia a ty
Pale, également de Haiti. attention 4 iui, mais Ta gr. plaisir. peax
amalga ant bien me voulol r ces mee pon 8 Pomme i faisait tras chaud, dre Dumas.
a; Pittore ue ot lH ° ;
tien, pour une foils,
la place d’honneur.
by pote Evocation doit-étre pour lui un
lute exit les plas captivants de sa labo-
Czistence.
raconté cette
il me demanda :
Ua soir anx Folies Borgére on m’ap- —A quoi puis-je vos é're hon ? Vous
; e
Whe now cartes. Sur l'une était gra-
hay ™ du Ministre des Finances «le nous ne fimes pas grand
nous remirqua- sur,
PS
LE NUMERO {5 cunrimes
Monsieur Arthur ISIDORE, 45>
elle et on crut que nous al-|inquiciée du nom de mes: mis que de!
au premier histoire qui expliquait son air de tris- |
sur lequel tesse lors de notre premiére rencontre,
gucees
y 2 une chose
jen suis
araise iit fort m4é- Vous présenter 4 mon vieil ami, Al-xan-
Mercredi, 18 Novembre 1908
Les abonnements parcent da 1 et du ig de chaqae
mo:s et sont payables d’avances
Les marnuscrits insérés ou non ne seront pas readuse
Rut Roex ow Beane-Fei.
Il ajouta en souriant d’un joli et bon
sourire :
— Je peux dire«e mon vieil ami »,
car mon pere déja était ua vieil ami
de son pere.
— Vraiment! dis-je, au comble de
la joie. Vous voulez me_ présenter &
Vauteur de la Dame au. Camélias °
— Oui, répondit-il.
Cela valait bien douz:? visites a la Ja-
mai yue et je le remerci:xiavec effusion.
Peu de jours aprés, il vint me pren-
dre pour me conduire 4 Marly chez le
grand écrivain.
Pendant le trajet en chemin de fer,
M. Poulle m’apprit une phrase fran-
giise que je devais dire lorsque Dumas
me teudrait la main. « Je suis tré3 con-
tente de serrer votre main » ! Et, com-
me de raison, lorsque le moment fut
arrivé, je dis 11 muthaureuse phrase
tout de travers. Au lieu de prendre une
de ses mains, je m’emparai des deux
et proclaunal avec emphise et) en ap-
puyant sur chique mot: « Je suis tres
contente de votre main serrée os. Je ne
compris pis sa réponse, mais mon ami
jpac la suite me dit que Dumas avait
prépliquc :
—Mua main n’est pas serrée, mais 4a
Sais ce que vous voulez dive, Mow en-
fant. Mon atni Poulle m’a raconté ses
jours dexil a la Jamuique, et je vous
ouvre mon ceir et mes bras.
Son gaste est la seule chose dont je
me souvienne, car tout le reste était da
grec pour moi.
A partir de ce moment if y eut une
‘grande amilié, une granie sympathie
lentre nous, bien que nous ne puissions
|pas arriver 4 nous entendre. Parmi les
lgrands hommes que j’ai approchés, peu
;ont exercé sur moiun chirme pereil
a celui de Dumas.
.. A déjeuner, un jour quelyu’un me
'd-manda si j'aimais beaucoup M. Do-
mas, et jo répondis en francais, que je
|me possédais encore qu’assez imparfai-
_tement :
; - J’ai elle aimé beaucoup.
Dumas, tout seconé cle rire dit quelque
chose que je ne pus suisir et que lon
me tradoi-it ainsi:
— Hl dit qu’on I's pris pour un tas
de chose:, mais jamais encore pour
une femme.
Dumas riaitencore et il baisa ma
main, ce doat j2 me soaviens auesi.
—
Une autre fois nous étions a Marly
le Koi et le comte Primoli fit de nom-
breuses photuyrayhies de nous et du
jardin dans leguel il ne restail plus
qu'une seule rose jiune.
Dumas la cueillit et me la donna.
-—Cher miafltre, lui dis-je, c'est la det-
niére du jacdin, il ne fallait pas me ta
donner.
M. Poull> servait de traductear ; il
me transmit cette répo: se de Dumas.
— Eh bi-o, puisyvetle a une telle
valeur, q:allez-veus m2 donner en
échange.
Je répon ‘is qu'une f-inme ne pouvail
donner qu'une seule chose pour une
ensée 81 belle que celle Gvoyuee pill
a rose,
— Et c'est ? dit-il.
J’attirai sa figured moi etl’embrass i.
Juste 4 ce moment le comte Prim li
fit un instantané de nous, iostantané
que je u’si jamais eu le plaisir de po--
séder. Mi- j'ai mizux qu’une image,
J'ai conserve la rose.
En causant avec Dumas, j'ai appris
de lui des chuses anv puelles je pens rai
ma vie entiére. Un jour, teujours avec
M. Poulle pour interprete, nous p?r
lions de li Dame aur Camélias et du
Demi Monde et Vimmoralité des feimn-
mes qui le composent. Il dit alors ceite
chose que je n’oublierai jamais.
-—Lor-sque vous (rouvons une créa-
ture de Dieu, et yue nuus Wapercevons
rien de bon en elle, la faute en est
peut-étre a nous.
—
‘POURS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marop1 17 NOVEMBRE
Barométre 4 midi 763, 52/™
Température) "mm 30. 6
(maximum 21.0
Moyenne diurne de la température 25.7
Ciel un peu nuageux presque toute la
journée. Le baromeéetre est en baisse.
COMETE
La cométe a, depuis quelques jours,
beaucoup gagné en éclat ; elle est devenue
assez bien wisible a l’oeil nu. Voici sa po-
sition pour hier au soir.
Ascension droite : 8 h 50â„¢
Déclinaison boréale : 3° 50’
Depuis trois semaines elle a donc va-
rié fort peu en ascension droite, muis
beaucoup au contraire en déclinaison. Elle
a marché d’environ 28 degrés vers le Sud,
traversant les constellations de la Lyre, de
l’Aigte, du Serpent, et l'une des bran-
ches de la Voie lactée. Actuellement, vers
6 heures et demie di soir, on peut voir
la cométe vers l’ouest, au truis quarts de
la hauteur entre horizon et le zénith, a
15 degrés environ au-dessous d’Altatr,
étoile de rre grandeur de la constellation de
l’Aigle.
J. SCHERER
Tribunal Civil
Audience civile ordinsire du 17
Novembre 1908
Le tribunal prend siége a dix heures du
matin, sous la présidence du Juge H. Mon-
destin, assisté de Monsieur Lys Latortae,
ee
‘de droit commun étaient
substitut du Commissaire du Gouverne-
ment et a prononcé les jugements sul-
vants : ,
Celui qui rejette les demandes d’oppo-
sition des sieurs J. D Me:zger et Co aux di-
vers commandements ; rejette les dom-
mages intéréts réclames par B. Riviere et
Co. contre J. D. Metzer ; dit que les
ceat gourdes touchées par M* Mathon se-
ront compensées entre tes parties ; dit que
J. D. et Metzger Ce ne pourront jouir du
bénéfice du nouvel article 682 du code
de procédure civil qu’autant qu’ils auront
prouvé qu’ils ont des biens, corporels ou
incorporels, libres, certains, liquides ; dé-
clare que ces biens seront affectés au paic-
ment des dites condamnations et de celles
de ce jugement dont I’exécution provi-
soire sans caution est ordonnée nonobs-
tant opposition aux termes de l’arcicle
142 du code de procédure civil attendu
qu'il y ajagement précédent et condamne
J. D. Metzger aux depens.
2° Celui qui écarte la premiere branche
de lexception soulevée par Léoaard Jérd
me ct Galettes, laquelle exception était
basée sur la nullité de l’exploit du 20
Aott 1906, pour n’avoir pas indiqué le dé-
lai de distance, mais accueille la deuxié ne
b-anche de I’cxception de Léonar Jérdm2
toujours sur |’exploit du 20 Aodt 1906 ; est
nul pour n’avoir pas été enregistré au
bureau de la commune de Thomazeau et ;
condamne les consorts Galette aux dépens.
3° Celuifgui rejette la nullité d exploit
proposée par Démosthénes Lespinasse com-
me sans fondement ; au fond dit que Dé-
mosthtses Lespinasse ayant exécuté le ju-
gement dont est appel en assignant au_ pé-
titoire ; recgoit la dame Vertulie Pierre
Robert appelante du sus dit jugement ;
dit qu’il n’y a pas lieu de statuer sur les
moyens de l’appel ; se déclare d’office in-
compétent et renvoie les parties par de-
vant qui de droit.
Une autre composition sous la présidence
du juge A St-Rome, assisté du Ministére Pu-
blic Lys Latortue, a prononcé le jugement
suivant :
Celui gui renvoie les époux Justin S3-
raphin devant Jl’officier de l’Etat civil de
cette ville ( Banlieue ) pour prononcer
leur divorce et fixe 4 Deux cents gourdes
la provision ud litem une fois payée, etc etc.
Affaire’entamée, continuation renvoyée
4 jeudi ; ce sur demande de Monsieur le
substitut Lys Latortue :
- Divorce des époux Fernand Duroseau.
M* Léger Cauvin et Emile Deslandes
ont été entendus en la lecture de leurs
conclusions.
Puis le siége est levé.
Tribunal de Cassaticn
SECTION CiviLEe
Aud ence du Mardi, 17 Dlovembre 1908
Hier matin,a dix heures et demie,le tri
bunal, sous la présidence de l’honorable
Juge C. Déjean, a rendu un arrét sur le
pourvoi formé par la Banque Nationale
d’Haiti contre un jugement du Tribunal
civil de Port-au-Prince, rendu entre elle
et l’Erat.
On se rappelle, sans doute, que la ré-
clamation de l’Etit contre la Banque con-
sis:ait en une restitution d’une valeur de
P. 1.914 or 69 qui provenait d’une prime
de 5 ojo prélevée par elle sur l’envoi de
fonds effectué pour compte de l’Etat en
1906 pour le service desemprunts de 1875
et 1896.
La Banque, invoquant l’article 23 du dé-
cret de l’Assemblée Nationale du ro No-
vembre 1880, sauctionnant !e traité de
concession passé 4 Paris, en vue de la cré-
ation de la Banque Nitionale d’Haiti, sox-
tenait que le dfférend était né enire le
Gouvernement et elle 4 l'occasion du ser-
vice de la Trésorerie et que les Tribunauz
incompétents
pour en juger. .
L’arrét intervenu ce jour, en contormité
des concltsions de Monsieur Luc Domi-
| nique,Commissaire du Gouvernement rés
ce Tribunal, rejette le pourvoi de la Ban-
que en expliquant dans des considérations
remarquables 4 tous égards que cest mal a
propos que le contrat et le décret de sanc-
tion de Ii concession ont été invoqués par
la Banque pour décliner la compétence du
Tribunal civil de Port-au Prince.
Puis la composition du jour entre en
s'ége sous la présidence de Mr. le Vice-
Président, Ernest Bonhomme et entend les
affaires suivantes : .
—Ma:silly Coupet, contre Pierre Chan-
go. Le juge Jérémie, Rapporteur, donne
‘lecture de son rapport. .
Le Ministére Pubic, Mr. Luc Domini-
nique conclut au rejet du pourvol.
— Madame Vve. Maximé Jacques contre
les sieurs Aug. Ahrents et Georges Rou-
main. ;
Le Rapporteur, Mr. le juge Anselme lit
son rapport.
—Madame Vve. Maximé Jacques contre
ia demoiselle Marjory Wadrop, Le juge
Edmond Heéraux, lit son rapport.
Me C. César, avocat de la dame Maxi-
mé Jacqaes, demande au tribunal la jonc-
‘tion des deux affaires.
Me J. L. Dominique,@our Ahrents et
'C. Benoit pour Georges Roumain et Melle
| Marjory Wadrop, repoussent cette deman-
de de jonction.
Le Ministére Public, Mr. Elic Curiel
conclut 4 la jonction demandée.
Le tribunal, audience tenante, rend uo
arrét qui déclare qu’il n’y a pas lieu 4 jonc-
tion ; ordonne la continuation de la_pre-
miére affaires.
Les avocats des parties ont la parole.
Le Ministére Public, M. Elie Curiel,
conclat 4 la cassation du du jagement dé-
noncé.
Sur la 2éme affaire.
Me C. César et C. Benoit, pour leurs
clients sont entendus en leurs observations.
Le Ministére Public, Elie Curiel, con-
clut a la jonction d-s deux pourvois pour
é re statué sur le tout par unseulet mé-
me arrét, a lacissation du jugement du8
juin sur les chefs relatifs 4 l'intervention
du sieur Georges Roumain, au miaintien,
au contraire,du jugement du 15 novembre
en rejetant le second pourvoi.
Le siége est levé.
Tribunal de Paix
Section NorpD
A dix heures, comme d’habitude, le
tribunal a pris siége et a entendu |’ affaire
Casimir contre Amilcar O,car, de Caradeux
Me Carinski ayant requis defaut contre
son adversaire, le tribunal a fait droit a
sa demande sans lui adjuger pourtant ses
conclusions, faute de preuves suffisantes.
Une obligation de P. 150 qu'il avait
en sa possession, soumise trop tard au
magistrat a été écartée, Comme preuvre va-
lable, au proces.
ELlections a Cuba
La Havanne 16.— Tous les résultats
connus josan'ci indiquent qu’a l’excep-
tion de deux, tous les candidits lib‘raux,
au sénat ont été élas. Les conservateurs
ont é:é victorieux dans 12 municipalités
sur 82 et ils ont élu 33 representants sur
83.
Hopital Militaire St-Alezxzis
Vendredi, vingt Novembre, une messe
de Requiem sera célébrée dans la Chapelle
de l’Hdpital Militaire, pour le repos de
l’ame de Madame Norp ALEx's.
4 Cette messe sera dite & six heures et
emie.
Ecole de Médecine
Hier, ont subi avec beauconu
lear troisiéme examen de M pai
ea coh fo be
osep ubeau, Alfred Lafora
Villedrouin, D. Mills et Paul Lafeatan
son premier examen en l'art Dentaire.
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Avis aux sinistrés
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adhirés, de nombreuses personnes en ogg
demandé duplicata.
Afin d’éviter que sa bonne foi soit sur.
rise, la Commission avise le public que
es duplicatas ne seront délivrés qu’a par
tir du 23 courant.
En conséquence, les originaux des Bal
letins, dont les Nos suivent, seront con
sidérés comme nuls pour la répartition en
cours et toutes celles a venir.
No 2060, 2920, 3235,2554,1986, 1984,
4020, 216, 2634, 3471, 1441, 30961875,
2332, 1968, 2758, 549. 1128, 3094, 820,
841, 698, 2872, 2664, 2809, 1399, 469,
1936, 1938, 1462, 2338 405 1436.2348,
3619, 2581,2135, 1986,3617, 1706,1187;
4! Bulletins d’inscriptions.
Le Secrétaire,
H. Vocy
Nouvelles Etvangéres
Derniéres Dépéches
Bar.in 16.— L’entretien de lemperees
avec le chancelier de Bulow, remis A cause
de la mort du général comte Halsen Hase-
ler, aura lieu demiin 4 Postdam Guillaume
est en ce moment 4 Donaueschingen d’od
il partira demain. Il court de nombreux
bruits concernant l’attitude de l’empereut.
L’un d’eux et c’est lui qui troave le plas
de foi parmi les allemands dont il a aug-
menté les inquiétudes le représente comme
ayant poussé un cri de colére en discatant
la s¢ance du Reichstag et comme staat
écrié, en frappant du poing sur la table:
Malgré tout je ferai ce qui me p'aira »
Des réunions ont eu lieu dans toutes les
villes d’Allemagne pour protester contre
l’atuitude de l’empereur dont les actes sont
ouvertement discutés. Les oratears engagemt
le chancelier de Bulow 4 se montrer ler
me en demandant au souverain la pro
messe de montrer plus de réserve.
On croit que Guillaume II se rendra a
Postdam en évitant Berlin, de crainte d'écre
insulté 4 la gare de cette ville. ;
Diverses ceotions concernant des modif
cations 4 apporter 4 la constitution vost
étre présentées au Reichstag hie
de journaux ont déja propose que
nets civils et milicaires de l CO este ,
jusqa’a nt ont form
hambre érorlée soient placés sous |a er
i ministérielle. .
7 LORADE 16. — On s’attend & tovt -
tant a des incursions des troupes moor
grines en Bosnie et en Herz¢govine oa iol
que le génie militaire ap eae , * versef
tou’es les passes qu ¢ aa abeller las
le ministre
Panis 16.— Le comte ane
bassadeur autrichien a intor
des affaires étrangéres M. Pichon a" com
me mesure de précaution sor root
Serbe, l’Autriche a renforcé ses (oes "
gendarmerie sur les rives le ,
quelle a organisé one 60 volsatd
par barrique «
108, Place de ls
Le Président,
C. Ricaup
-
observations. D'aprés mes informations
ne autre mesure militaire n’a é¢
diplomate ces paroles font
‘ee que les nouvel:es annongant les pré-|
pail d'une imposante démonstration |
“aire sont inexactes.
t
ihitatt 1
en 16,—- M. Edovard Drumont a posé
9 candid iure au siege de M. Victorien
§rdoo, lacadémie {rangaise.
BerLN 17+ — L’empereur regut le chan:
glier Von Bulow ce matin au nouveau
isa Pot-dam.
te résuitat de leur entretienest ile le
ghuncelier non seulement restera enfonc-
mais que !'empereur s'est engage
gee trailer dorenavant | des affiires de
Pest que par les voles constitution-
plies. La victoire du Reichstag est
joc complete. Des son retour 4 Berlin
le chancelier vit les membres du minis-
wre prussien et lear communiqua les dé-
mils de son entretien avec \‘empereur. II
int de méme avec le president du Rei-
ag.
Prix. — Rien ne confirme que l’empe-
wor et limpératrice douariére auraient
igempotsonnes. Le pereonnel des léga-
tons dtrangéres croit a la mort naturelle
k l'empereur mais ditfere sur celie de I’1m
gratrice dowaricre.
Des rumeurs inguictantes circulent au-
jor hui sur vey teiadons entre le prince
Chon, nyent d¢ Vempereur et le paince
Ching Etyrin si Wu respectivement presi-
kot du conseil des affaires étrangeres
amembre du and conseil
Becrape.— A la suite de représenta-
tins taites par les puissances le gouverne-
sat Serbe arappelé les troupes envoyées
ib fontiere austro-hongroise et licencie
stherves recemment appe!ées sous les
x.
h.— Le roi Georges de Gréce a été
‘M rijoard hui par le roi Victor Emma-
ined '
Puss 18.— Rente : 96.90.
As conseil d s ministres, ce matin, sous
hpésidence de M. Falliéres, le ministre
ds afhires dtrangéres entretint le conseil
dhircs extéricures en cours.
Leministr: de la guerre fit
yen execution des décisions du conseil
Ucomtinuait le rapatrie.nent dcs troupes
corps de débarquement de Casablanca
connai:re
i =—=<_<_——XXXXXsyy_-_
Le ministre des travaux publics fut auto- M C
e
ti 4 déposer sur le bureau de la chambre
eur projets de loi relative au régime
mats. Le ministre du t.avail fic signer
t projet de loi portant une interdiction} >
elle au marchandage.
achambre termina ce matin la discus-
du budget des colonies et commenga
re qu'clle continue cet aprés midi.
Voiticiel public un d-cret rendu sur la
‘Otion du ministre des colonies por-
tl reg'emer tation pour la prophylax ¢€
Q-te jaune aux colomtes et remetq
la loi sinitaire du 15
Avjourd hui cst promulguée la loi con-
aux femmes i'¢ligibiliié aux conseils
hommes.
Croiseur “‘ Jules Ferry navigoant
da Golf: Juan dat rentrer 4 Tou-
rramener le contre amiral Krantz
alade. L’amiral a été transpoité
‘t pour subir une orération.
us fir explosion dans l’établisse-
; . byrotechnie 4 St Michz1 prés de
“ya 3 morts.
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‘8 -a moindre irr‘ gulari-
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