|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00478
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- November 14, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
peuxiéme Année, N. 489.
PORT-AU-PRINCE ( Hain )
Samedi, 14 Novembre 1906
ae te
QUOTIDIEN
Dimacraun
Clément Magloire,
VYAdzoinistration du Journal, s‘adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE
Quelle est 1a meileure éducation 2
| Quelques types esquissés par un maitre
| Joun BULL
. des Bull est arrivé sur cette terre
is'fagon la plus naturelle et sans fai-
entrée sensationnelle. Ii veunait
aembre avec les autres, voila tout.
by wait déjd beaucoup de John, de
waet de Smith; cela ferait un de
la-dessus chacun prit une
de thé, yes! Son pére, John
Bl eonior, s’était tire d’affaire
teat seal ; Ini, John Bull jnaior, se ti-
wait aussi d’allaire tout seul. Los cho-
ws sont ainsi faites, yes ! Et l’Evangi-
ba dit: «Tu mangeras ton pain 4 la
tear de ton front. » Pour John Bull,
Séait ld une vérité vraie, une vérité
SEsagile, une chose qui n’entrail pas
San Delt oe dans son cerveau.
: re ne croyait pis que
eke Bull fils serait plus beau ‘ou plus
que lui méme ou qu’un = au-
queiconque. Noo, 14 n’était
b guestion ; i] serait ce quil se
méme
| Personne ne s’apitoyant sur les pleurs
» Celui-ci en perdit vite Mhabi-
onetatant que crior Stointa la
ne rapporte rien. Aussi il ne
, jomais avins de demander la Lune.
“3% contentait de prendre les ob-
08 portée ; c'est pourquoi on le
1 cone ag ou pousalt tout
» la nurs ‘ry. pre-
Ghats on: liberté ; 44, il’ s*habi-
t; a, ime v
Fane een gt emaine lin
scours ; 1a, il s'in-
4 wamuser per Iui-méme, et te-
sans aide tout ce
an de conseils que de
us d’approbations que
. Ses dusire réele étaient
- Comme on ne lui ra-
de contes fantastiques, son
me vagabonda jamais dans
resta apoliquée aux choses
Oa le t se mouvoir
domaine des choses matériel-
k .
Iv
les comme un poisson dans l'eau, et 1!
y frétillait d’aiss. Ilne savait pas ce
que c’était de se tenir tranquille, mais
comme on ne I’y contraignait pas, ses
mouvements étaient naturels, non guin-
dés ; et jamais |’énervement d’une trop
longue inaction ne venait l’agiter.
S’il riait peu, il pleurait rarement ,;
une joie sans mélange illuminait sa fi-
gure joufflue. C’était la cheerfulness de
a joyeuse Angleterre qui s‘imprimait
sur son front. Comme jamais on ne
s’extasiait sur ses buns mots, il perdi!
havitude d’en faire au point quil ne
comprit plus ceux des autres.
N’étant pas le centre, le point de mi-|
re de toute la famille, il ne se aie
pas importint. Pourtant on le considé-
rait déja comme un homme libre ; on
metoultart pas sa volonté, son origina-
lilé naissante; on laissait se dévelop-
per ses gou's, sss aptitudes. Jamais 01 |
ne lui flnnquait a la téte Vexemple de)
petit Pierre ou de petit William. An-|
cune ja'ousie n’envenimait son cour.
Bientét on le mit dans un kindergar
ten, espéce de nursery agrandie avec:
beaucoup
sceurs dedans.
ll y avait la beaucoup d'autres John,
des petits J», des Browa et des Smich, |
et aussi des Maud et des Lily. L':nstitu--
trice, nurse de cette famille agrandie, |
dounait des lecons de choses et raison: |
nait la discipline; elle donanait des,
conseils, non des ordres et ré rimandait |
d’un regard oa faisait appel & la bonne
volonté. Pourquoi John ne serait-il pss
docile ? Contrarie-t-on jamais le déve-
loppement de sa perzonnalité ? Pourquo!
ne serait-il pas francet loyal? La crainte |
d’un chatiment immeérité péze-t-elle sur
lai ? . |
Il.ne joue pas dans la rue, mais dans
le jamais du quartier, espéce de a ples
clos entretenu par les gens respectab if
du voisinage, qui seuls en avaient fa
clef Comme l’Arriviste, le
vivait librement et poavait acqe
expérience précoce, mais see
de petits fréres et de petites:
‘
érir une
compa-
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
yeut de poche-provenait surtout de Is
‘seules en souffraient. Ainsi,
‘yratuitement et se fimiliarisait avec le
petit Joho.
ur mowtno 4 § commnees
Les abonuements partent du 1†ot du ss de chiqus |
mois ot sent payables denen:
Les moeusertts taséeés ou nen Be casent pas veadns
Ruz Rees os Bos: o-Fels)
» 45,
Ea 187... une loi venait d’étre promal-
guée créant le droit d’siguade ou de fon-
taine marine. Or, une godlette se trouvait
sur sade depuis six semaines et voulait par-
gnons, quoique plus nombreuz, étaient
aussi sslects que caux de Jacques Bon-
homme. Et tous étaient élavés chez eax
comme petit John lai-méme ; tous
Staient sérieux, concentrés, peu bru-/tir. L’Administratear des Finances de Jac-
yants ; personne ne mentait, n’espion-| mel était le vieax pére Thébaad, appelé
dosâ€, a
commaunément ‘‘ Thébaad
ctionnsire t de
pidces de l’expédition, le droit d'aiguade
n’étant pas encore acquitté. Le coasigns-
taire de la gotlette qui était Mogsiear L.
Woltge, consal al » 88 présente, rou-
ge comme un coq, au Baress de !’Admi-
nistration. _
——Monsigar |’ Administracour,,die-ll, avec
wn fort accent tedesque, je fiens fous ex-
pliquer que le nafice ne peut pas payer de
droit d’siguade, et je fiens afec la loi de
fotre en main. En effet, te loi dit,
Monsieur l’Adasinistrateur que ‘‘ les nafi-
res seront astreints au droit d’aiguade dans
les ports ob il sera établi une fontsine
marine. Or, fous n’afez pas de fontaine
marine a Jacmel.
Woltge cou crocha, comme on lappe-
lait, triomphait : sa logique était écrasan-
te. Que lui répondre ? ;
Mais le pére Thébaud ne se sentit pas
ba:ta. .
— Monsieor Woltge, dit-:l, depuis siz
semaines que votre bateau est sor rade,
tous les matelots du bord n’ont donc pas
bu de l'eau ?
nait, ne faisait des cachotteries ou des
mauvais tours. C’est que l’exemple des
grandes personnes est I’élément d’éda-
cation le plus efficace : enfant est un
petit singe qui imite tout ce qu'il vo#
fiire ; et, A cette époque dela vie, lee
moindres paroles se gravent profondé
ment dans le coeur et influent ser toute
la conduite future.
Maintenant John a dix ans et il ne
s3 sent pas perdu quand il est seul. Il
n’est ni peureux nitimide et aime
voir, 4 observer, 4 expérimenter les cho-
ses par lui-méme. Loin d’avoir autour
de lui yne domesticité empressée com-
ine Jacques Bonhomme, il fait tout
lui-méme, et il en est fier ; il s’habille
complétement sans aide, fait tout seul
sa malle de voyage, et commande lui
méme son diver au restaurant.
I! étsit un peu le domestique de son
pore, de st mére et de son frére wiad et
ie protecteur de sa petite soo ir, Soa ar-
gros
récompense des petits services qu’il ren-
duit, des courses qu’il faisait. Avec cela,
il était fier de payer lui-méme sa place
d’omnibus, son entrée dans les fétes.
S’il se lai-sait tromper, ses économies
il s*habi-
. = gs: ° g 3 . C2
taait aVidée que I’o1_n’acquiert rien , certainement, Monsieur
—Certsinemen
lAdministrateur, mais ils ont été obligés
d’aller chercher l’eaa én canot jusqu’d
chez Titi, jasqu’a chez Titi !...
L’allemand triomphsit encore. Mais 90
dain, on traversa [esprit de é
ministtdteur
moigeersite rn
2 que cé
eee St aed
prix des choses.
Le sens de la responsabilité s’éveillait
de plus en plus. On lenvoyait toucher
des chéque:, payer de fortes sommes ;
o†avait la plus grande confianceen lui,
et cela flattait son amour-propre.
~m..
\*
cao:
CAUSERIGC GAIE
D’LEAU CA TiTI
A l’ouest de Jacmel, 4 ane demi-heure
de marche en suivant 'a plage, se jette |
dins la mer, parmi les grosses roclids ot
viennent se, briser les ‘opel écheveits, "ene ' mines
petite riviére qu'on a : in cg‘ cnillivgnt d’efidgresée et: V0;
Titi. 1 blanche betrbe pur te ‘egite soles...
f
Trois Dolaires Mystilies
Las INTERVIEWS
Chez le notaire Ch, Millery
( Voir le Ne d hier )
Tant d’audace nous surprend. Que va
école a leur intention, afin de naeeat
ciller les yeux, autant qu’il sem on of
pouvoir, du gros peuple qui s tang 3%
e afsuivre sa route ionnelles:,
. L. A: Brun, le directegr és:
ces messieurs, _ Faublas et Exantas Dor-
saint que j’ai fait des recherches dans les
archives de Me Servincent qui militait en
1880. Tous ces actes sont de cette année.
J'ai comparé registre, folio, case et aa-
tres 4 deux ou trois jours d’intervalle ;—
rien ne répondait aux registre, folio, case
des actes reconnus alors faux. C'est pout-
qi je n’ai pas ea A m’adresser au bureau
e l’enregistrement pour avoir des rensei-
gonemenis, comme mes autres collégues.
Il y a sdrement, dans cette affaire, un
consortinm composé d’hommes intelligents,
bien au courant des atfaires notariales ; car
les actes sont bien libellés. Ea faisane l’o-
Peat procurer one exploitation séricuse et
ien orginisée. ;
A bientét d’autres détails.
Une chambrede commerce
francaise en Haiti
Le Matin a déji annoncé la création en
Haiti d’ane chambre de commerce excla-
sivement composée de frangsis. Nous rap-
lons que c'est demuio qa’aura lieu, &
"Asile Francais, sar la convocation faite
par le.Ministre de France, la réunion des
membres de la Colonie francaise. Ea as-
sembide générale sera discatés les projets
de Statuts et de réglements intéricurs.
établissement nous lat un dis
substantiel of il fit ressortir Ig
de Voeuvre, l’énergie qu'il &
Yamener 4 bonne fio ; et, enfin Me &
Pérou,'le Surveillant-Général réaentt
deox discours par quelques mots fiat
sés pour la circonstance. “3
E’, maintenant souhaitons
rogresse. Commencée sans
aitons que par la
m9
philantropia *Â¥
ose dalit ed reaps filog, Pie a Milley He rigine du bien, on cite toujoars les an- quenion prom :trons de revenir sur 1a | e¢ des antres, elle se =i
apprendre. ciens notaires tels que: Mes Labrierre, ° Déceés oan avoir la consolaien *(j
- Fable, dis~al, me séclama. alors. ses Seo OU, ate , : Mane Anromerre Lour-e Larceur, dé-| sujette a expansion. N .
pitces. Je viens de les confier, lui | répon- fi Millery se léve, L’entretien a pris cédée hier soir. Les fanéralles auront lies | fondateurs de cette institation,†ra
dis-je 4 un autre bailleur de fonds pour
essayer de faire l’affaire A meilleur taux. —
Je les avais, cependant, dans mon bureau.
Dans l’intervalle j'ai vu Mr Fils-aimé,
lui ai pro Vaffaire qu'il accepta - néan-
moins il fut convenu entre nous que nous
devions nous rendre en plaine, en compa-
gnie de Faublas, d’'Uiysse Noel et de jo-
seph Jean, voir ies famcuses terres que
on nous offrait en garantie.
Le lendemain, 4 Goureaud, nous rencon-
trames Joseph Jean. Il nous montra les
terres, nous désigna les borues, et, nous
présenta, en outre, un autre terrain contigu
sur lequel il compte, dit-il, aussi prendre
de l’argent. Notre visite faite, on se sépare.
Mais 4 quelques distances des terrains
qce nous venions de visiter, travaillaient
eux ou trois hommes auxquels nous de-
mandames des renseignements sur l’identité
a’Ulysse Noel. lls nous répondirent qu’ils
ne connaissaient personne de ce nom.
Les terresque nous venions de visiter, di-
sent-ils, appartiennent 4 Monsieur Joseph
Marc. Ulysse Noé!, que nous leur désignions,
s’appelle Fxantas saint et l’autre, Jo-
seph Jean, Joseph Fiorien.
Je pensai a tendre un p.tee-3 ces mes-
sieurs. C'est ce que je fis,
entenda avec le substitat Montas.
Flaublas s’empressa, 4 notre retoar, de
venir savoir si tout était concla. i lui
dis : « Tout e51 fait, c’est Montas qui donne
argent. Vous pouvez aller le voir avec vos
homme
$.
Malgré une certaine hésitation de la part
de Flaublas qui avait l’air de flairer quel-
que chose, ils se rendirent chez le substitut.
D. Aviez-vous pris les mémes précao-
tions pour les autres cing actes que vous
avez passés ?
R. Ce sont Jes bailleurs de fonds qui
visitent, d’ordinaire, les garanties qu'on leur
offre ; si j’ai été visité Goureaud, c’est
parce gue je voulais me rendre compte de
"identité d’ Ulysse Nod! et arriver 4 mettre
la main sur lui qui persistait tant a faire
Vefiaire, malgré ia confidence qu’il m’avait
te
D.— Connaissiez vous personnellement
les autres individus pour lesquels vous
avez instrumenté ?
R.-— Je ne les conaais pas personnelle-
ment; cest Faublas gui certifiait leur
identité.
D.— Ernest Faublas,est-il on homme
detines conna, an habitué de votre étu-
R.— jamais, je l’ai conna dans le temps
chez Me Fournier od il faisait des affaires
Je n’étais pas encore notaire, moi.
Un silence, peis Me Millery explique
le mécanisme ingénieax de l’escroquerie.
—Tosus les actes qui me sont p té,
sar ripen jai wavaillés sont de Me
Lechand. Jamnis les actes de Me Pierre
Frédérique m’ont été présentés: par ce
que j'ai dans mon étude les minutes de
ce notaire lesquelles me faciliseraient
contréle. Ce nest qu’aprés l’arrestation de
aurons é:é un auxiliaire utile.
aprés m’étre |-
le| mi nous A ces &
cet aprés midi, 4 la Cathédrale.
Condoléances a la famille de la regret
tée défunte et particuli¢remennt 4 son fils
le général Thomas Cadet.
Cinématographs
Uue information, parue hier sous ce
ttre, vante les hautes qualités de l’appa-
reil cinématog‘aphique qui estactuellement
de passage au Cap, et exprime le vaca que
M. Gomez, son propriétaire, vienne éga-
fement a Port-au-Prince faire admirer ses
vues.
Nous souhaitons pour le public port au-
princien que ce voea se réalise et lui per-
mette, aprés les magnifiques projections
animées que lui a déja présentées M. Ma-
giuire, de faire connaissance avec des scé-
nes nouvelles.
Quant au perfectionnement de l'appareil
de M. Gomez et a_ l’absence de vacille-
ment signalé dans la note, nous croyons
savoir que l’installa‘ion cinématographique,
ue Port-au-Prince posséde, est /a plus per-
actionnée qui soit encore sortie des usines
Patnt. Elle est, on le sait, inspirée par
arc électrique contre lequel jusqa’ici au-
nous de Booker Washingtoa. Q
institaa son l'Institut de Tuskege
pas le premier sou, il. lai eg.
pour son existence propre. C2pedidaalt
eut le courage, cethomme de ne
d’entrepreadre quand méme un fags
ou il pourrait élever les hommes de ent
ce ; lui plus avancé,il en com x @
la nécessité. Et cependant, a foece
vouloir, de tenacité, il y réussit ag
de ses espérances.
Commencé sans le sou, son
est estimé aujourd’hai 4 600,000 del
résultat d'un homme tenace qui pe
un idéal fixe : I’émancipation in
de sa race. 4
Cette réussite est telle que le Blane
plus intraitable pour ce qui atrait & af
aptitudes s’incline.
Eh bien, puissions-nous avoir ag
relatif, non un aussi éclatant que ¢
Booker Washington et nous sesogg
faits. Datuaa Phagv. 1;
Tribunal Civil . vz
Audience eivile extraordinaire by
sor
n.
Notre tache s’arré:e 1a. La justice pour-
suit, ence moment, l’instraction de l’aftai-
re, et mieux informée, agira dans le sens
d:s lois.
Le Matin, dont c’est le devoir de ren-
seigner exactement !e public, est allé, com-
me toujours, aux sources mémes : Nous,
avons publié les importantes révélations
des trois notaires mystifiss, avec la plus
grande loyauté et la plus exquise courtoi-
sie. Me K. Vilmenay, C. Fournier et Mil-
lery, ainsi que M' C. F. Carvalho, Direc-
teur de l’Enregistremen:, et F. Mathon,
son chef de bureau, se sont mis 4 notre
disposition. nous permettant ainsi de rem-
plir nos obligations professionnelles. Nous
les en remercions, en attendant les déci-
sions de la Justice pour laquelle - nous
avons la prétention de le croire - nous
Y
f
-
ol
PAIS DIVERS
RENSKIGNEMENTS bane, Ce
cane lumiére ne aut. Le Triba rend siége 4 dix
METEOROLOGIQUES Enfio, disons-le, le vacillement subi par | matin, sous la Présidence da jeg-Bul
Observatoire les yeux dans les projections cinémato- | V. Valmé, assisté de Mr A. Thi =
DU graphiques peut étre plus ou moins dimi-|titat du Commissaire da ,
nué selon la supériorité de l'appareil pro-| Aftaires entamées, continuation
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL
4 quinzaine et a huitaioe.
immonds fréres contre I’Etat. Le
It s'agit d’une opposition faited es ff
gement renda par défaut contre les
immonds fréres, C. Leconte, P.
T. Auguste, etc, etc., 4 remettre &
vingt-sept mille cent soixante- quinse
lars 75, et solidairement 4 mille cing ¢
dollars de dommages-intéréts. ‘
C’est contre ce jugement que hes
Simmonds fréres sevls qui ont été ce
nés pour n’avoir point compare ’
l’évocation de l’affaire viennent en 6
sition. oo
Me Léo Alexis pour les opposants 4%
entendu en la lectare de, opposians coaciad
contenant ses moyens
ae Mr A. Thibsalt en ses répliqess
V'Etat hai.ien. . »
2° — L’affaire de la Fabrique és
Goave contre Antenor Samsee. &
jecteur, mais ne sacrait absolument dispa-
raitre, ce phénoméne tenant 4 la présence
del’obsturateur et aa principe méme du
cinématographe.
Il est bon de ne parler de choses spé-
ciales que sur bonnes infor.nations ; c'est
jusqu’ici le moyen de se tromper le moias
possible et d’induire le moins possible les
autres en erreur.
A )’Ecole du Soir
des Philadelphes
De I’ Abeille de Jacmel
ike 2 octobre cut lien, a a loge les
; ‘‘Philadelphesâ€â€™ une réunion aux fins d’inau-
Chemins de Fer guratiou de l’Ecole du Soir 4 créer a Jac-
Par J Altai d’hier sont arrivés de New-| mel et dont l’idée date de plusieurs an-
York MM. Macdonald, H. March et E.| nées.
Willon qui viennent constater l'état des| Se trouvaient présents : MM. Justin Lau-
travaux de la ligne de chemin de fer des|ture, Vénérable de la les Philadel
Gonaives et prendre des mesures, s'il y a|phes, Massillon Lauture, Vénérable d hon-
VENDREDI 13 NOVEMBRE
Barométre 4 midi 762, o¥/™
‘minimum 30. 9
‘maximum 20.9
Moyenne diurne de la température 25.8
Ciel trés clair le matin, presque clair
toute l'aprés midi.
Le barométre, qui avait légérement bais-
sé dans la journée d’hier, ade nouveau
haussé pendant la nuit.
J. SCHERER
Températv re
Ea
lieu, pour en poursuivre l’achévement. neur, Antoine Vyles, Vénérable de 1a loge | duction ) ae
M. R. Binder, associé de la maison Beh-|La Parfaite Sincérité, inez,| Il s’agit d’an bail wr
rins, de New-York, est également arrivé]Th Lafontant, Alfred Lautare, C. Louis, M chef, président & is ae
le méme steamer. Il a été par|L. » D. Périn, M. Byron, P. Lautu- | Antenor Sameon poar ; oe
M.-L. G. Tippenhauer, ingénieur en|re, R. ien, Emile Taloy, P. Leroy, | & Port-ac-Priace 5 ce re
chef, Korlbjonsen, directearet Rigaud, em-|Grammond Bellande, pais deax seuls pro- | satisfait aux itions stt a
ployé de la Compagnie P.C S. montés ajfanes P.A. Brud et Delaser Pérou. dit bail a été devame ot
r se voir condamner & des
intéréts, @:¢, etc.
né, indispost
avec la patience da Tribuntl,s
en la lecture de ses conclusions
Le Vénérab'e Justin Lautare ‘ouvrit la
séance par une allocution trés bien sentie,
bar laquelle il nous fit connaltre le bua
e la convocation : l’ouvertare de |’Eco!e
da Soir ; il eat dans sa courte allocation
ane allusion heureuse qui est celle-ci ; «Si brique, et Me Mathon, en les 0p,
nos pauvres plébtiens ons difficilement le| Antenor Sameon. a
pain matériel, lear man-| Vo I’heure avancée, le Tridene
ane, commpliement et notre réanion de ce | voyé le déve t de
a poar bat d’établic les bases d’ane! Vendredi prochain.
sa rencontre A bord.
Dans- l’aprés-midi, il y eat convocation
da conseil d’administration de la P. C.3S.
Nous ne savons pas les motifs de cette
réuvion. Il est probible que 1: question
des travaux do chemin de fer de Léogine
ait été agitée en Hal:i.
Nous souhaiions on heureux séjour par-
ui viennent, de
es avantages que
m
Me Raymond ai
poet
visu, se rendre compte
tne
og Départs
Fer pt parti les/s «President » ave‘
ie t
\ Mme H. é Archia, Mile Ar-
. Mlle Célestia, une scear de |
ret Mme Creidy i enfants
>: Gal Alexandre, Mile A. E
bir J. Henri, Mile M. J. Walter.
no, gs Bolivia °’ C t we :
. Ang'ade, Sceur Marie, Mr J.
5, Mile J. Co . .
le ‘ Ferdinand de Lesseps †pour
| i4we: Mme KR. et un
’ Ms Jules Sang, Mme C. Michel, Mme
-" ": Mr et Mene Jules Issel et
: Marie Gréan, Soeur Léaa-
$02 1f Louis, de i
Ste Mile Anna Bechrmann, Mme D.
Gabriel, Destin Demabotie, Marie P.
Neon, Frere Robert, Jenaette Edouard,
Penzo, Mme Marius Nicolas, Mme
Doyen, Chouta Civil, Mme_ Cons-
Dorand et 2 enfants, Mme B. Béli-
mies et enfant., Hago Kelner, Député
ioc Joseph, Crpitaine A'cé, Mercé-
is Mahiea, Fernand
ie, Mile Lydie Leconze, Mme M ontés Le-
. Part de-Paix : Pére Pyls, Mme Lucie
4 et 2enfants, Mile Séphora Bap-
Jf Haitien
seer Vincent,
¥ ale steamer ‘ Altai ur:
q me: L. A. Gravlile, Eaug. Bou-
: fimiz: Geo. Wienner, Gal E. Ja-Char-
8. Learent, J. Balmir.
t-Gotve : Junot Hibbert.
i. Meuvem snt de troupes
n par ‘* Le Centenaire * est ac-
me de Jacmel. venant de Oaa-
of il était en g :rnison.
m Revue da Marché
Was Uinflaence de la spécalation, nous
Ms ey une hause sur le change et le
pew l’or américain a atteint rapide-
at 7180/85/90 0/o ; on parle méme de
de 795 o/o comme taux de cléture
: Cotte Kauss: exagérée est incompréhen-
@autant plus que les de es de
venaes de tous les points da Pays,
Vachat des denrées, dépassent sensi-
la quantité de _gourdes dont dis-
les banquiers. Nous croyons donc
baisse se fera_malgré tout, et elle
Bait déja, si les “‘demandeurs d'or agis-
avec plus de calme.
taites sur France ont été trés de-
meses et on a fait quelques affaires &
2 2 1/4 o/o.
peas chéqu:s sur Paris sont 4 3 3/4 40/0.
chéjues sur New-York a 3/4 o/o.
=
my
re
§ ct 2.
Meares d’Haiti sont 4 Frs 53 pour
ao .¢ta Frs 4: pour le calé,
rs » 34
bre 1908.
ee éres Dépéches
P.t3.— Rente 96 85.
de
euident bligue inau-
rd’hui Ia nouvelle école de com-
te Armand nd -
Is Rapetlgcs savopt
maa
de
Parady, Z4la Céles- |
trctenw :
' mentaires sur les
‘A Vempereer
La chambre vota
merce la discassion da budget de | inté
ricur qu'elle termina ce matin, sauf les
chapitres des services penitentiaires qui
furent reservés pour étre discatés cet aprés
midi. Aprés les interpellations a la séan-
ce de l’aprés-midi M. de Tollevilles pose
la question aa ministre des travaux pu-
lics sar I'Insaffisance des moyens de
transport sur le reseau de |’Ouest.
t§. ~ Le chancelier Von Below
.|Fencontrera l'empereur Guillaume, lundi
prochain 4 Kiel. La nation sera alors in-
rmée si le chancelier conserve s0n poste
et conséguemment si l'empereur accepte
esprit declarations faites an ‘‘ Rei-
hstag†mardi par le chancelier que ni lai
ni aucun de ses sucessears ne pourraient res
ter aa pouvoir si l’empereur n'est pas plas
reserve et nexprime ses voes sur la poli-
tiqae extérieure que par l’intermédiaire du
chanceliea de | empire ou da ministre des
affaires é:rangéres.
Hamu ( Westphalie ) t3.— Oa consi-
dére que l’explosion de grisou, dans la
mine de Radbon, aurait tait 360 victimes.
Paxin 13.— La mort de l’empereur
a été annoncée cet aprés midi & 4 heures.
Certe nouvelle n’a pas été confirmée jus-
u’d present. Tl a été aussi reporté que
Pimpératrice duariére est mourante.
_ Hama ( Westphalie ) 12.— Une explo-
sion de grison s'est produite ce matin dans
la mine ‘‘ Radbod â€â€™.
Oa craint que le nombre des victimes
soit trés dlevé, car 300 ouvriers se trou-
vaient encore dans les galeries.
STOCKOLM 12.— Personne ne croit ici
que la tombe découverte sur les cé:es da
brador soit celle de l’explorateur Andrée.
Le professeur Manthorst et le capitaine
Nilsson, dont l’opinion fait autorité sar
tout ce qui touche aax questions arctiques,
ne croient pas que le ballon d’Andrée ait
jamais atteint le Labrador.
™m 12.— Liopinion générale a Pé-
kin est que l’empereur est trés malade ;
on dit méme qa’il est 4 l’agonie.
AviGnon 12. - Frédéric Mistral le poé-e
provencal, est gravement mualade 4 Mail-
lane. Les médecins lui ont ordonné le re-
pos le plus absola. Le malade est Agé d:
7 ans.
Paris 12. — D'aprés des propositions qui
croit-on seront acceptées par les gouver-
nement francais et allemand la commis-
sion d’arbitrage 4 laquelle va é@tre soa-
mise l’affiire de Casablanca se composera
d'un francais, d'un allemand et de deux
étrangers ; ces quatre délégués devront
en choisir un cinquiéme, comme présidert.
Eo raison des alliances et des ententes
qui divisent I’Europe, on s’atend 4 ce que
hier le budget du com-* !2 rupture com
— - Nearer accent re re eee eee rere terre eee ree eee ee eee eee S| A
oo
te de I’équilibre entre les
i stitations et les individas. Cette rise est
une des caractéristiques du régne de Guil-
aume,
nD
Mouvement waritime
Voiruars:
Petit-Goive
Notre-Dame, Graad G>4ve.
St-Jean,
Dien-Bon, Petite-Rividre.
Souvenance, St-Marc.
Petite- Nouvelle, Grd-Goave 70 sacs café.
Catherine, ane 52 OS
Alma, Saint-Marc.
Anna, Gonalvee.
Ces voiliers partent ce soir.
Guracgao
Pat la godlette ‘‘ Curacao ", consignde
4 la maison Gordon, est arsivée avec une
quantité de 443 tonnes de charbon, pour
compte da Gouvernement.
Od
VENTE DE BIEN DE MINEURS
En vertu d’an jugement du tribunal ci-
vil de Port-au-Prince en date du trente
Octobre mil neuf cent huit, enregistré,
lequel homologue une délibération du con-
seil de famille des mineurs Ariane Gous-
se, B_ Gousse, Gousset Gousse, M. Gous-
se et Jules Gousse, tenue sous la prési-
dence da juge de paix de la section sud
de la Capitale, le vingt trois du dit mois
d‘Octobre, diment enregistrée.
Il sera le jeodi vingt six novem-
bre courant, dix heares da matin, par
M: Louis Hippolyte Kléber Vilmenay, no-
taire, & Port-au-Prince, commis 4 cet effet,
en son étude sise en cette ville, 94, rue
da Centre, 4 la vente aux enchéres publi-
ques des droits et prétentions des dits mi-
neurs, cpnsistant en cing gua‘orziémes.
sur ane propriété rurale, fonds et batisses,
composée de trois portions distinctes,
dont la premiére mesare six carreaux et
deux tiers de carreau de terre, est bornée :
au nord par la nviére de la plaine da Cal-
de-Siac, ao sud par Labbée Barbancourt, 4
l’esc par la dame Circé Roux, Vve Auré-
lien Jeanty et &louest par Ermasia Roux
et Paméra Aimé ; Ja seconde, trois car-
reaux et deux tiers de carreiu de terre,
bornés : aa nord par l’ancien cours de la
Grande Riv‘ére, au sad par le général Oc-
les quatre délégués ci-dessus demandent au | cilios Jeanty, aux droits d Euphra-ia Roux,
Département
' choisir leur président.
Bertin 12.— Lajourné a été fertile en
rumeurs et en conjectares de toutes sortes
Chicun se demande encore
« Reichstag ».
Bulow va_ rester en
si le chancelier de
fonctions. Certsines
comnsé successeurs ntcels le docteur
Théobeld Bethmean Holl le ministre
de | Iatérieor et le baroa
minisire d'état .
La ‘* Gazette de Frankfort " dit que l’on
ne saora & quoi s entenir qu’aprés que l’em-
perear et le prince de B slow se seront,en-
cette
qui régne au ‘
Pans 12.— La presse
tre d’une réserve
déba:s
cichnag
rancaise fait mon-
dans. ses com- | meurant et domicilié en cette
oqués au subrogé-tuteur.
lhe
nalités donnent '
nbaben le'da Cal-de-Sac,
opinion est également celle ' ciliée a
prov
Reichst rlarticle da « Dail mail Té-!
he Se Lon
dres. Le **
tent entre le parlement et
emps †at-,
P :
les di de vues, qui exis-
tribue vergences . q “
d’Etat de Washington de|a l’est par la dame Prosper Chrisphonte et
4 louest par Joseph Comeat, aux droits
d’Amacius Roux ; et la troisiéme, un car-
reau de terre, borné : au nord par un res-
est 42 o/o escompte contre) 9 ernant l'attitude-fatare de l’emperear, _ts de terre, contighe aux rives de la Gran-
a I'égard du-chancelier de Bulow et du de Riviére, au su
par Paméra Aimé, a
Vest par Mme Estella Roux et a l'ouest par
Vve Comeae, formant ensemble une
quantité de onze carreaux et un tiers
terre ; le tous extrait de I'habitation ‘* Da-
mier oe Damien â€, située dans fi pleine
deuziéme section des Var-
reux, commune ct
de
Port-an-Priace.
A la requéte de la Vve Albert Louis
Gousse, propriétaire, demecurant et do:ni-
‘ort-au-Prince, mére et tutrice
légale des dits mineurs. Ex en présence de
onsicear L. Drouinaud, propr.é:aire, de-
ville, leur
arrondissement
Les enchéres seront recoes ser la som-
me de mille cing cent soixante et onze
goardes quarante centimes, estimation fai-
te pas l'expert ci .. BP. 3572.40
Pour de plus amples rensei ts
s’adresser au dit M* Louis Hippo yee Ke
ber Vilmenay, notaire commis,
du cahier des charges.
Port-au-Prince, 14 Novembre 1908.
(Signé ) M=* V~ A. L. Goussa.
A Vendre
Un terrain de 40 pieds de facade sur
120 de profondeur dépendant de ia
propriété Jules Mage a Bolos.
Poar les conditions, s’adresser & Mr
A. Moliére, Magasin S. M. Pierre.
Port-au-Prince, 18 Novembre 1008
qua, Ts
Ne manges plus de paid!
8’il n’estfaitavec la ‘‘Pillsbury’s
Best.â€
La meilleure farine du monde
Celle qui donne le meilleur pain
Qui produit le plus de pain
Le pain le plus blanc
ain le plus léger.
Pour tous renseigaements s'a-
dresser a :
Ernest Castera
représentant de la PILLsBU:y's WASH-
BURN FLour Mit3 Co MINNEAPOLIS
MILs
EEE
r ?
M’ C. L. Verret
Ta lleur-Marchand
Donne avis & sa bienveillante clien-
tale que sa maison No 7, Rue Traver-
sidre est toujours bien pourvue d'une
variéts d’étoffes de [a haute nou-
veauté parisienne.
UALITE SUPERIZURE. Coupe ELEGANTE
RAVAIL SOIGNR EX&CUTION PROMPTE-
Prix trés réduits |
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
I.a Manufacture a toujours en dépét
uo grand stock, pour la vente en
gros et ea détail, — de chaussures en
tous genres pour
liommes, Fammes, ENPANTS
Les commandes des commercants
de lintérieur pour-ont étre ‘exécutées
dans une semaine 4 peu prés.
23, Rue des Froats-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
SUCRE TURBINE
Si vous voulez un pur
produit de la canne
Raclarmes le om
Sucre de MON-REPOS
dont la supériorité a 6&6 reconnue
r ane Médaille d’Or obtenue a
emestown ( 1907 ).
L’Exposition Commanale de 1907
lui a accordé ia plus haate récom-
pense.
Dépdt Général :
23, RUS ROUX, 33
( Ancienne Rus BonxwFoi. )
Tafia 20 o/o Alcool
Sacs vides!.. Sacs vides!..|_ Hé=" BELLEVUE
Place du Champo-de-Mars
Entrepét Général des Grandes fabriques PORT-AU-PRINCE (HAITI)
DE CALCUTTA (Inne) DUNKERQUE (Faaxce) et DUNDEE ( ANGLETERRE Mm Hermance ALFRED, directrice
SACS spéciaux pour Cee wen res APPARTEMENTS POUR FAMILLE
—-sOINBRS—LUNCHS.
CGacaos
—_ Wi o =:
Les Types Courants constamment en Stock par balles de 400 sac, Inualiasen moderne oe confortable ueowr la mer
‘Depuis 18 centimes or jusqu’a 28 centimes or PROPRIETE SPACIEUSE, S'‘OUVRANT SUR DEUX RUB
Pour grandeurs régalidres 652110 centimétres et 70x110 centimétres. Posters stag — JARDINS
Poids de 1 3}4 livres jusqu’a 3 livres. Salle de réception Prone. ore
Sacs sur modéles et sur types des acbeteurs. tet. ol
Prix a forfait pour livraisons mensuelles francs port de débarquement et, s
on le désire, Droits payés. Table d’Héte tome lee jours, de midi a3 heures,
’ a
50.000 Saes de V'Inde ; ee conrmenTae
Viennent d’arriver par Balleg de 300 Sacs
Prix excepticnnellement avantageuz Port-au-Prince
s'adresser a JULES LAVILLE CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS :
93, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et esul
leurs, pour Hommes, Dames et Enfants.
LE MEILLEUR VIN ROUGE [gn gros ot on détail pour toute Ia
Six gourdes le gallon, Chez G. CORDASCO. GRAND PRIX HORS CONCOSES
134 Grand Rue a
TANUEL 1 SULIEN FLORUS Rhum Barbancourt
Ancien dldve de la 20- Compagnie meena thace Gontouee hace ctes Ine eopoecioas Gaps
D’HIS TOIRE D'HAITI sa oueriers 4 position ‘4a. puplic Pied Jona 1907. Cancion at Nowecna Continers)
De 1492 4 1904 pour tous travauxde ronce,et da-| Madame Veuve BARBANCOURT, seule ¢
» Ge, | de cofire-|, .
Pan W. Beccecarve et J. LHERIssON forte ete, de. REPAR RATION conditions. taire de la marque Rhum Barbancourt et seule pr
Ouvrage adopté par le Département Rue de lu Révolution N° 19 __|taire des formules qui ont fait obtenir au Rhum Bart
del'Instruction publique Vis-a-vis de la Chambre des court les médailles d'or de toutes les Expositions, a pris la
En vente chez : E. Robelin, « Aox les affaires de feu'son mari, et se tient 4 la méme halle, sise 1.5
A 3 de Paris », chez W. Bellegarde, one
59, Rue Lamarre, 4 limprimerie Aug | AQ Gernier crilf|des CGésars, ila disposition de sa nombreuse ¢
A. Héraux. dont les commandes seront exécutées avec le méme soin que &
Pyne | FABRICATION DE CHAUSSURES |i, passé. 4
Maison F. BRUNES. D. FERRARI ee =
195 GRAND’RUE 195 A ’honneur d’annoncer & nom- 9 a
Dirigée par breux clients de la Capitale ot de la Chapeaux I: A iL FLE -
province qui vient dese transféres de Chapeaux '! —— te
» avec son méme RD WERID.»3
L. HODELIN stock de chaussures, Palivn Grand’ Fine Chs mit = dead 1.
au @ avec nec on le ans oe
ancbeiits Tar acagt Sele, Pillow |'Ses clients seroat_ toajoars servis ence (2, Ree dos Peal
! Ports! dans les mémes conditions ; c’est-A- PAILLE DE PORTO-RICO aga rae
sates dingonale, casimir alpaca, chevie- veate em gros; sans oublier les mé- ' Prom ot eevines. a
o UA sa. clleatite une La Malsoe se charge pare de fal- JOSE SAN MILLAN “‘Cuassearet do Dame met
collection de coupes de easimir. re prendre les taesures & somicile. | vail tonjours tout ce qe y ON:
Le coiffeur artiste, gel vient aveo le nouveaux. et treeetll
iter remarquable,| Formes américaine i
ces. =pes irancaise, Angiaise ot Avise sa nom! clientdle que la FABRIQUE DE CHAPEAUX Pour les enfants le plush TES
La maison confecthoane seal ae Ooe- t. : PLACE GEFFRARD Travail solide S is
tumes militaires, habits brodes| DOWlangerie S'-Antoine| sain de Coifturs du Lowwre des peaux 40 Peed reels 2
Joa ete tO de as Crete Te ORF [get toujours & Lalue, en face des| Peur tous les goeéce et pour toutes Assurance de grand 1O™.
rés. eto oto, de grades; Scears de St-Joseph de Cluny. les bourses, Pates, Cirages ot 550m";
|
Full Text |
peuxiéme Année, N. 489.
PORT-AU-PRINCE ( Hain )
Samedi, 14 Novembre 1906
ae te
QUOTIDIEN
Dimacraun
Clément Magloire,
VYAdzoinistration du Journal, s‘adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE
Quelle est 1a meileure éducation 2
| Quelques types esquissés par un maitre
| Joun BULL
. des Bull est arrivé sur cette terre
is'fagon la plus naturelle et sans fai-
entrée sensationnelle. Ii veunait
aembre avec les autres, voila tout.
by wait déjd beaucoup de John, de
waet de Smith; cela ferait un de
la-dessus chacun prit une
de thé, yes! Son pére, John
Bl eonior, s’était tire d’affaire
teat seal ; Ini, John Bull jnaior, se ti-
wait aussi d’allaire tout seul. Los cho-
ws sont ainsi faites, yes ! Et l’Evangi-
ba dit: «Tu mangeras ton pain 4 la
tear de ton front. » Pour John Bull,
Séait ld une vérité vraie, une vérité
SEsagile, une chose qui n’entrail pas
San Delt oe dans son cerveau.
: re ne croyait pis que
eke Bull fils serait plus beau ‘ou plus
que lui méme ou qu’un = au-
queiconque. Noo, 14 n’était
b guestion ; i] serait ce quil se
méme
| Personne ne s’apitoyant sur les pleurs
» Celui-ci en perdit vite Mhabi-
onetatant que crior Stointa la
ne rapporte rien. Aussi il ne
, jomais avins de demander la Lune.
“3% contentait de prendre les ob-
08 portée ; c'est pourquoi on le
1 cone ag ou pousalt tout
» la nurs ‘ry. pre-
Ghats on: liberté ; 44, il’ s*habi-
t; a, ime v
Fane een gt emaine lin
scours ; 1a, il s'in-
4 wamuser per Iui-méme, et te-
sans aide tout ce
an de conseils que de
us d’approbations que
. Ses dusire réele étaient
- Comme on ne lui ra-
de contes fantastiques, son
me vagabonda jamais dans
resta apoliquée aux choses
Oa le t se mouvoir
domaine des choses matériel-
k .
Iv
les comme un poisson dans l'eau, et 1!
y frétillait d’aiss. Ilne savait pas ce
que c’était de se tenir tranquille, mais
comme on ne I’y contraignait pas, ses
mouvements étaient naturels, non guin-
dés ; et jamais |’énervement d’une trop
longue inaction ne venait l’agiter.
S’il riait peu, il pleurait rarement ,;
une joie sans mélange illuminait sa fi-
gure joufflue. C’était la cheerfulness de
a joyeuse Angleterre qui s‘imprimait
sur son front. Comme jamais on ne
s’extasiait sur ses buns mots, il perdi!
havitude d’en faire au point quil ne
comprit plus ceux des autres.
N’étant pas le centre, le point de mi-|
re de toute la famille, il ne se aie
pas importint. Pourtant on le considé-
rait déja comme un homme libre ; on
metoultart pas sa volonté, son origina-
lilé naissante; on laissait se dévelop-
per ses gou's, sss aptitudes. Jamais 01 |
ne lui flnnquait a la téte Vexemple de)
petit Pierre ou de petit William. An-|
cune ja'ousie n’envenimait son cour.
Bientét on le mit dans un kindergar
ten, espéce de nursery agrandie avec:
beaucoup
sceurs dedans.
ll y avait la beaucoup d'autres John,
des petits J», des Browa et des Smich, |
et aussi des Maud et des Lily. L':nstitu--
trice, nurse de cette famille agrandie, |
dounait des lecons de choses et raison: |
nait la discipline; elle donanait des,
conseils, non des ordres et ré rimandait |
d’un regard oa faisait appel & la bonne
volonté. Pourquoi John ne serait-il pss
docile ? Contrarie-t-on jamais le déve-
loppement de sa perzonnalité ? Pourquo!
ne serait-il pas francet loyal? La crainte |
d’un chatiment immeérité péze-t-elle sur
lai ? . |
Il.ne joue pas dans la rue, mais dans
le jamais du quartier, espéce de a ples
clos entretenu par les gens respectab if
du voisinage, qui seuls en avaient fa
clef Comme l’Arriviste, le
vivait librement et poavait acqe
expérience précoce, mais see
de petits fréres et de petites:
‘
érir une
compa-
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
yeut de poche-provenait surtout de Is
‘seules en souffraient. Ainsi,
‘yratuitement et se fimiliarisait avec le
petit Joho.
ur mowtno 4 § commnees
Les abonuements partent du 1†ot du ss de chiqus |
mois ot sent payables denen:
Les moeusertts taséeés ou nen Be casent pas veadns
Ruz Rees os Bos: o-Fels)
» 45,
Ea 187... une loi venait d’étre promal-
guée créant le droit d’siguade ou de fon-
taine marine. Or, une godlette se trouvait
sur sade depuis six semaines et voulait par-
gnons, quoique plus nombreuz, étaient
aussi sslects que caux de Jacques Bon-
homme. Et tous étaient élavés chez eax
comme petit John lai-méme ; tous
Staient sérieux, concentrés, peu bru-/tir. L’Administratear des Finances de Jac-
yants ; personne ne mentait, n’espion-| mel était le vieax pére Thébaad, appelé
dosâ€, a
commaunément ‘‘ Thébaad
ctionnsire t de
pidces de l’expédition, le droit d'aiguade
n’étant pas encore acquitté. Le coasigns-
taire de la gotlette qui était Mogsiear L.
Woltge, consal al » 88 présente, rou-
ge comme un coq, au Baress de !’Admi-
nistration. _
——Monsigar |’ Administracour,,die-ll, avec
wn fort accent tedesque, je fiens fous ex-
pliquer que le nafice ne peut pas payer de
droit d’siguade, et je fiens afec la loi de
fotre en main. En effet, te loi dit,
Monsieur l’Adasinistrateur que ‘‘ les nafi-
res seront astreints au droit d’aiguade dans
les ports ob il sera établi une fontsine
marine. Or, fous n’afez pas de fontaine
marine a Jacmel.
Woltge cou crocha, comme on lappe-
lait, triomphait : sa logique était écrasan-
te. Que lui répondre ? ;
Mais le pére Thébaud ne se sentit pas
ba:ta. .
— Monsieor Woltge, dit-:l, depuis siz
semaines que votre bateau est sor rade,
tous les matelots du bord n’ont donc pas
bu de l'eau ?
nait, ne faisait des cachotteries ou des
mauvais tours. C’est que l’exemple des
grandes personnes est I’élément d’éda-
cation le plus efficace : enfant est un
petit singe qui imite tout ce qu'il vo#
fiire ; et, A cette époque dela vie, lee
moindres paroles se gravent profondé
ment dans le coeur et influent ser toute
la conduite future.
Maintenant John a dix ans et il ne
s3 sent pas perdu quand il est seul. Il
n’est ni peureux nitimide et aime
voir, 4 observer, 4 expérimenter les cho-
ses par lui-méme. Loin d’avoir autour
de lui yne domesticité empressée com-
ine Jacques Bonhomme, il fait tout
lui-méme, et il en est fier ; il s’habille
complétement sans aide, fait tout seul
sa malle de voyage, et commande lui
méme son diver au restaurant.
I! étsit un peu le domestique de son
pore, de st mére et de son frére wiad et
ie protecteur de sa petite soo ir, Soa ar-
gros
récompense des petits services qu’il ren-
duit, des courses qu’il faisait. Avec cela,
il était fier de payer lui-méme sa place
d’omnibus, son entrée dans les fétes.
S’il se lai-sait tromper, ses économies
il s*habi-
. = gs: ° g 3 . C2
taait aVidée que I’o1_n’acquiert rien , certainement, Monsieur
—Certsinemen
lAdministrateur, mais ils ont été obligés
d’aller chercher l’eaa én canot jusqu’d
chez Titi, jasqu’a chez Titi !...
L’allemand triomphsit encore. Mais 90
dain, on traversa [esprit de é
ministtdteur
moigeersite rn
2 que cé
eee St aed
prix des choses.
Le sens de la responsabilité s’éveillait
de plus en plus. On lenvoyait toucher
des chéque:, payer de fortes sommes ;
o†avait la plus grande confianceen lui,
et cela flattait son amour-propre.
~m..
\*
cao:
CAUSERIGC GAIE
D’LEAU CA TiTI
A l’ouest de Jacmel, 4 ane demi-heure
de marche en suivant 'a plage, se jette |
dins la mer, parmi les grosses roclids ot
viennent se, briser les ‘opel écheveits, "ene ' mines
petite riviére qu'on a : in cg‘ cnillivgnt d’efidgresée et: V0;
Titi. 1 blanche betrbe pur te ‘egite soles...
f
Trois Dolaires Mystilies
Las INTERVIEWS
Chez le notaire Ch, Millery
( Voir le Ne d hier )
Tant d’audace nous surprend. Que va
école a leur intention, afin de naeeat
ciller les yeux, autant qu’il sem on of
pouvoir, du gros peuple qui s tang 3%
e afsuivre sa route ionnelles:,
. L. A: Brun, le directegr és:
ces messieurs, _ Faublas et Exantas Dor-
saint que j’ai fait des recherches dans les
archives de Me Servincent qui militait en
1880. Tous ces actes sont de cette année.
J'ai comparé registre, folio, case et aa-
tres 4 deux ou trois jours d’intervalle ;—
rien ne répondait aux registre, folio, case
des actes reconnus alors faux. C'est pout-
qi je n’ai pas ea A m’adresser au bureau
e l’enregistrement pour avoir des rensei-
gonemenis, comme mes autres collégues.
Il y a sdrement, dans cette affaire, un
consortinm composé d’hommes intelligents,
bien au courant des atfaires notariales ; car
les actes sont bien libellés. Ea faisane l’o-
Peat procurer one exploitation séricuse et
ien orginisée. ;
A bientét d’autres détails.
Une chambrede commerce
francaise en Haiti
Le Matin a déji annoncé la création en
Haiti d’ane chambre de commerce excla-
sivement composée de frangsis. Nous rap-
lons que c'est demuio qa’aura lieu, &
"Asile Francais, sar la convocation faite
par le.Ministre de France, la réunion des
membres de la Colonie francaise. Ea as-
sembide générale sera discatés les projets
de Statuts et de réglements intéricurs.
établissement nous lat un dis
substantiel of il fit ressortir Ig
de Voeuvre, l’énergie qu'il &
Yamener 4 bonne fio ; et, enfin Me &
Pérou,'le Surveillant-Général réaentt
deox discours par quelques mots fiat
sés pour la circonstance. “3
E’, maintenant souhaitons
rogresse. Commencée sans
aitons que par la
m9
philantropia *Â¥
ose dalit ed reaps filog, Pie a Milley He rigine du bien, on cite toujoars les an- quenion prom :trons de revenir sur 1a | e¢ des antres, elle se =i
apprendre. ciens notaires tels que: Mes Labrierre, ° Déceés oan avoir la consolaien *(j
- Fable, dis~al, me séclama. alors. ses Seo OU, ate , : Mane Anromerre Lour-e Larceur, dé-| sujette a expansion. N .
pitces. Je viens de les confier, lui | répon- fi Millery se léve, L’entretien a pris cédée hier soir. Les fanéralles auront lies | fondateurs de cette institation,†ra
dis-je 4 un autre bailleur de fonds pour
essayer de faire l’affaire A meilleur taux. —
Je les avais, cependant, dans mon bureau.
Dans l’intervalle j'ai vu Mr Fils-aimé,
lui ai pro Vaffaire qu'il accepta - néan-
moins il fut convenu entre nous que nous
devions nous rendre en plaine, en compa-
gnie de Faublas, d’'Uiysse Noel et de jo-
seph Jean, voir ies famcuses terres que
on nous offrait en garantie.
Le lendemain, 4 Goureaud, nous rencon-
trames Joseph Jean. Il nous montra les
terres, nous désigna les borues, et, nous
présenta, en outre, un autre terrain contigu
sur lequel il compte, dit-il, aussi prendre
de l’argent. Notre visite faite, on se sépare.
Mais 4 quelques distances des terrains
qce nous venions de visiter, travaillaient
eux ou trois hommes auxquels nous de-
mandames des renseignements sur l’identité
a’Ulysse Noel. lls nous répondirent qu’ils
ne connaissaient personne de ce nom.
Les terresque nous venions de visiter, di-
sent-ils, appartiennent 4 Monsieur Joseph
Marc. Ulysse Noé!, que nous leur désignions,
s’appelle Fxantas saint et l’autre, Jo-
seph Jean, Joseph Fiorien.
Je pensai a tendre un p.tee-3 ces mes-
sieurs. C'est ce que je fis,
entenda avec le substitat Montas.
Flaublas s’empressa, 4 notre retoar, de
venir savoir si tout était concla. i lui
dis : « Tout e51 fait, c’est Montas qui donne
argent. Vous pouvez aller le voir avec vos
homme
$.
Malgré une certaine hésitation de la part
de Flaublas qui avait l’air de flairer quel-
que chose, ils se rendirent chez le substitut.
D. Aviez-vous pris les mémes précao-
tions pour les autres cing actes que vous
avez passés ?
R. Ce sont Jes bailleurs de fonds qui
visitent, d’ordinaire, les garanties qu'on leur
offre ; si j’ai été visité Goureaud, c’est
parce gue je voulais me rendre compte de
"identité d’ Ulysse Nod! et arriver 4 mettre
la main sur lui qui persistait tant a faire
Vefiaire, malgré ia confidence qu’il m’avait
te
D.— Connaissiez vous personnellement
les autres individus pour lesquels vous
avez instrumenté ?
R.-— Je ne les conaais pas personnelle-
ment; cest Faublas gui certifiait leur
identité.
D.— Ernest Faublas,est-il on homme
detines conna, an habitué de votre étu-
R.— jamais, je l’ai conna dans le temps
chez Me Fournier od il faisait des affaires
Je n’étais pas encore notaire, moi.
Un silence, peis Me Millery explique
le mécanisme ingénieax de l’escroquerie.
—Tosus les actes qui me sont p té,
sar ripen jai wavaillés sont de Me
Lechand. Jamnis les actes de Me Pierre
Frédérique m’ont été présentés: par ce
que j'ai dans mon étude les minutes de
ce notaire lesquelles me faciliseraient
contréle. Ce nest qu’aprés l’arrestation de
aurons é:é un auxiliaire utile.
aprés m’étre |-
le| mi nous A ces &
cet aprés midi, 4 la Cathédrale.
Condoléances a la famille de la regret
tée défunte et particuli¢remennt 4 son fils
le général Thomas Cadet.
Cinématographs
Uue information, parue hier sous ce
ttre, vante les hautes qualités de l’appa-
reil cinématog‘aphique qui estactuellement
de passage au Cap, et exprime le vaca que
M. Gomez, son propriétaire, vienne éga-
fement a Port-au-Prince faire admirer ses
vues.
Nous souhaitons pour le public port au-
princien que ce voea se réalise et lui per-
mette, aprés les magnifiques projections
animées que lui a déja présentées M. Ma-
giuire, de faire connaissance avec des scé-
nes nouvelles.
Quant au perfectionnement de l'appareil
de M. Gomez et a_ l’absence de vacille-
ment signalé dans la note, nous croyons
savoir que l’installa‘ion cinématographique,
ue Port-au-Prince posséde, est /a plus per-
actionnée qui soit encore sortie des usines
Patnt. Elle est, on le sait, inspirée par
arc électrique contre lequel jusqa’ici au-
nous de Booker Washingtoa. Q
institaa son l'Institut de Tuskege
pas le premier sou, il. lai eg.
pour son existence propre. C2pedidaalt
eut le courage, cethomme de ne
d’entrepreadre quand méme un fags
ou il pourrait élever les hommes de ent
ce ; lui plus avancé,il en com x @
la nécessité. Et cependant, a foece
vouloir, de tenacité, il y réussit ag
de ses espérances.
Commencé sans le sou, son
est estimé aujourd’hai 4 600,000 del
résultat d'un homme tenace qui pe
un idéal fixe : I’émancipation in
de sa race. 4
Cette réussite est telle que le Blane
plus intraitable pour ce qui atrait & af
aptitudes s’incline.
Eh bien, puissions-nous avoir ag
relatif, non un aussi éclatant que ¢
Booker Washington et nous sesogg
faits. Datuaa Phagv. 1;
Tribunal Civil . vz
Audience eivile extraordinaire by
sor
n.
Notre tache s’arré:e 1a. La justice pour-
suit, ence moment, l’instraction de l’aftai-
re, et mieux informée, agira dans le sens
d:s lois.
Le Matin, dont c’est le devoir de ren-
seigner exactement !e public, est allé, com-
me toujours, aux sources mémes : Nous,
avons publié les importantes révélations
des trois notaires mystifiss, avec la plus
grande loyauté et la plus exquise courtoi-
sie. Me K. Vilmenay, C. Fournier et Mil-
lery, ainsi que M' C. F. Carvalho, Direc-
teur de l’Enregistremen:, et F. Mathon,
son chef de bureau, se sont mis 4 notre
disposition. nous permettant ainsi de rem-
plir nos obligations professionnelles. Nous
les en remercions, en attendant les déci-
sions de la Justice pour laquelle - nous
avons la prétention de le croire - nous
Y
f
-
ol
PAIS DIVERS
RENSKIGNEMENTS bane, Ce
cane lumiére ne aut. Le Triba rend siége 4 dix
METEOROLOGIQUES Enfio, disons-le, le vacillement subi par | matin, sous la Présidence da jeg-Bul
Observatoire les yeux dans les projections cinémato- | V. Valmé, assisté de Mr A. Thi =
DU graphiques peut étre plus ou moins dimi-|titat du Commissaire da ,
nué selon la supériorité de l'appareil pro-| Aftaires entamées, continuation
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL
4 quinzaine et a huitaioe.
immonds fréres contre I’Etat. Le
It s'agit d’une opposition faited es ff
gement renda par défaut contre les
immonds fréres, C. Leconte, P.
T. Auguste, etc, etc., 4 remettre &
vingt-sept mille cent soixante- quinse
lars 75, et solidairement 4 mille cing ¢
dollars de dommages-intéréts. ‘
C’est contre ce jugement que hes
Simmonds fréres sevls qui ont été ce
nés pour n’avoir point compare ’
l’évocation de l’affaire viennent en 6
sition. oo
Me Léo Alexis pour les opposants 4%
entendu en la lectare de, opposians coaciad
contenant ses moyens
ae Mr A. Thibsalt en ses répliqess
V'Etat hai.ien. . »
2° — L’affaire de la Fabrique és
Goave contre Antenor Samsee. &
jecteur, mais ne sacrait absolument dispa-
raitre, ce phénoméne tenant 4 la présence
del’obsturateur et aa principe méme du
cinématographe.
Il est bon de ne parler de choses spé-
ciales que sur bonnes infor.nations ; c'est
jusqu’ici le moyen de se tromper le moias
possible et d’induire le moins possible les
autres en erreur.
A )’Ecole du Soir
des Philadelphes
De I’ Abeille de Jacmel
ike 2 octobre cut lien, a a loge les
; ‘‘Philadelphesâ€â€™ une réunion aux fins d’inau-
Chemins de Fer guratiou de l’Ecole du Soir 4 créer a Jac-
Par J Altai d’hier sont arrivés de New-| mel et dont l’idée date de plusieurs an-
York MM. Macdonald, H. March et E.| nées.
Willon qui viennent constater l'état des| Se trouvaient présents : MM. Justin Lau-
travaux de la ligne de chemin de fer des|ture, Vénérable de la les Philadel
Gonaives et prendre des mesures, s'il y a|phes, Massillon Lauture, Vénérable d hon-
VENDREDI 13 NOVEMBRE
Barométre 4 midi 762, o¥/™
‘minimum 30. 9
‘maximum 20.9
Moyenne diurne de la température 25.8
Ciel trés clair le matin, presque clair
toute l'aprés midi.
Le barométre, qui avait légérement bais-
sé dans la journée d’hier, ade nouveau
haussé pendant la nuit.
J. SCHERER
Températv re
Ea
lieu, pour en poursuivre l’achévement. neur, Antoine Vyles, Vénérable de 1a loge | duction ) ae
M. R. Binder, associé de la maison Beh-|La Parfaite Sincérité, inez,| Il s’agit d’an bail wr
rins, de New-York, est également arrivé]Th Lafontant, Alfred Lautare, C. Louis, M chef, président & is ae
le méme steamer. Il a été par|L. » D. Périn, M. Byron, P. Lautu- | Antenor Sameon poar ; oe
M.-L. G. Tippenhauer, ingénieur en|re, R. ien, Emile Taloy, P. Leroy, | & Port-ac-Priace 5 ce re
chef, Korlbjonsen, directearet Rigaud, em-|Grammond Bellande, pais deax seuls pro- | satisfait aux itions stt a
ployé de la Compagnie P.C S. montés ajfanes P.A. Brud et Delaser Pérou. dit bail a été devame ot
r se voir condamner & des
intéréts, @:¢, etc.
né, indispost
avec la patience da Tribuntl,s
en la lecture de ses conclusions
Le Vénérab'e Justin Lautare ‘ouvrit la
séance par une allocution trés bien sentie,
bar laquelle il nous fit connaltre le bua
e la convocation : l’ouvertare de |’Eco!e
da Soir ; il eat dans sa courte allocation
ane allusion heureuse qui est celle-ci ; «Si brique, et Me Mathon, en les 0p,
nos pauvres plébtiens ons difficilement le| Antenor Sameon. a
pain matériel, lear man-| Vo I’heure avancée, le Tridene
ane, commpliement et notre réanion de ce | voyé le déve t de
a poar bat d’établic les bases d’ane! Vendredi prochain.
sa rencontre A bord.
Dans- l’aprés-midi, il y eat convocation
da conseil d’administration de la P. C.3S.
Nous ne savons pas les motifs de cette
réuvion. Il est probible que 1: question
des travaux do chemin de fer de Léogine
ait été agitée en Hal:i.
Nous souhaiions on heureux séjour par-
ui viennent, de
es avantages que
m
Me Raymond ai
poet
visu, se rendre compte
tne
og Départs
Fer pt parti les/s «President » ave‘
ie t
\ Mme H. é Archia, Mile Ar-
. Mlle Célestia, une scear de |
ret Mme Creidy i enfants
>: Gal Alexandre, Mile A. E
bir J. Henri, Mile M. J. Walter.
no, gs Bolivia °’ C t we :
. Ang'ade, Sceur Marie, Mr J.
5, Mile J. Co . .
le ‘ Ferdinand de Lesseps †pour
| i4we: Mme KR. et un
’ Ms Jules Sang, Mme C. Michel, Mme
-" ": Mr et Mene Jules Issel et
: Marie Gréan, Soeur Léaa-
$02 1f Louis, de i
Ste Mile Anna Bechrmann, Mme D.
Gabriel, Destin Demabotie, Marie P.
Neon, Frere Robert, Jenaette Edouard,
Penzo, Mme Marius Nicolas, Mme
Doyen, Chouta Civil, Mme_ Cons-
Dorand et 2 enfants, Mme B. Béli-
mies et enfant., Hago Kelner, Député
ioc Joseph, Crpitaine A'cé, Mercé-
is Mahiea, Fernand
ie, Mile Lydie Leconze, Mme M ontés Le-
. Part de-Paix : Pére Pyls, Mme Lucie
4 et 2enfants, Mile Séphora Bap-
Jf Haitien
seer Vincent,
¥ ale steamer ‘ Altai ur:
q me: L. A. Gravlile, Eaug. Bou-
: fimiz: Geo. Wienner, Gal E. Ja-Char-
8. Learent, J. Balmir.
t-Gotve : Junot Hibbert.
i. Meuvem snt de troupes
n par ‘* Le Centenaire * est ac-
me de Jacmel. venant de Oaa-
of il était en g :rnison.
m Revue da Marché
Was Uinflaence de la spécalation, nous
Ms ey une hause sur le change et le
pew l’or américain a atteint rapide-
at 7180/85/90 0/o ; on parle méme de
de 795 o/o comme taux de cléture
: Cotte Kauss: exagérée est incompréhen-
@autant plus que les de es de
venaes de tous les points da Pays,
Vachat des denrées, dépassent sensi-
la quantité de _gourdes dont dis-
les banquiers. Nous croyons donc
baisse se fera_malgré tout, et elle
Bait déja, si les “‘demandeurs d'or agis-
avec plus de calme.
taites sur France ont été trés de-
meses et on a fait quelques affaires &
2 2 1/4 o/o.
peas chéqu:s sur Paris sont 4 3 3/4 40/0.
chéjues sur New-York a 3/4 o/o.
=
my
re
§ ct 2.
Meares d’Haiti sont 4 Frs 53 pour
ao .¢ta Frs 4: pour le calé,
rs » 34
bre 1908.
ee éres Dépéches
P.t3.— Rente 96 85.
de
euident bligue inau-
rd’hui Ia nouvelle école de com-
te Armand nd -
Is Rapetlgcs savopt
maa
de
Parady, Z4la Céles- |
trctenw :
' mentaires sur les
‘A Vempereer
La chambre vota
merce la discassion da budget de | inté
ricur qu'elle termina ce matin, sauf les
chapitres des services penitentiaires qui
furent reservés pour étre discatés cet aprés
midi. Aprés les interpellations a la séan-
ce de l’aprés-midi M. de Tollevilles pose
la question aa ministre des travaux pu-
lics sar I'Insaffisance des moyens de
transport sur le reseau de |’Ouest.
t§. ~ Le chancelier Von Below
.|Fencontrera l'empereur Guillaume, lundi
prochain 4 Kiel. La nation sera alors in-
rmée si le chancelier conserve s0n poste
et conséguemment si l'empereur accepte
esprit declarations faites an ‘‘ Rei-
hstag†mardi par le chancelier que ni lai
ni aucun de ses sucessears ne pourraient res
ter aa pouvoir si l’empereur n'est pas plas
reserve et nexprime ses voes sur la poli-
tiqae extérieure que par l’intermédiaire du
chanceliea de | empire ou da ministre des
affaires é:rangéres.
Hamu ( Westphalie ) t3.— Oa consi-
dére que l’explosion de grisou, dans la
mine de Radbon, aurait tait 360 victimes.
Paxin 13.— La mort de l’empereur
a été annoncée cet aprés midi & 4 heures.
Certe nouvelle n’a pas été confirmée jus-
u’d present. Tl a été aussi reporté que
Pimpératrice duariére est mourante.
_ Hama ( Westphalie ) 12.— Une explo-
sion de grison s'est produite ce matin dans
la mine ‘‘ Radbod â€â€™.
Oa craint que le nombre des victimes
soit trés dlevé, car 300 ouvriers se trou-
vaient encore dans les galeries.
STOCKOLM 12.— Personne ne croit ici
que la tombe découverte sur les cé:es da
brador soit celle de l’explorateur Andrée.
Le professeur Manthorst et le capitaine
Nilsson, dont l’opinion fait autorité sar
tout ce qui touche aax questions arctiques,
ne croient pas que le ballon d’Andrée ait
jamais atteint le Labrador.
™m 12.— Liopinion générale a Pé-
kin est que l’empereur est trés malade ;
on dit méme qa’il est 4 l’agonie.
AviGnon 12. - Frédéric Mistral le poé-e
provencal, est gravement mualade 4 Mail-
lane. Les médecins lui ont ordonné le re-
pos le plus absola. Le malade est Agé d:
7 ans.
Paris 12. — D'aprés des propositions qui
croit-on seront acceptées par les gouver-
nement francais et allemand la commis-
sion d’arbitrage 4 laquelle va é@tre soa-
mise l’affiire de Casablanca se composera
d'un francais, d'un allemand et de deux
étrangers ; ces quatre délégués devront
en choisir un cinquiéme, comme présidert.
Eo raison des alliances et des ententes
qui divisent I’Europe, on s’atend 4 ce que
hier le budget du com-* !2 rupture com
— - Nearer accent re re eee eee rere terre eee ree eee ee eee eee S| A
oo
te de I’équilibre entre les
i stitations et les individas. Cette rise est
une des caractéristiques du régne de Guil-
aume,
nD
Mouvement waritime
Voiruars:
Petit-Goive
Notre-Dame, Graad G>4ve.
St-Jean,
Dien-Bon, Petite-Rividre.
Souvenance, St-Marc.
Petite- Nouvelle, Grd-Goave 70 sacs café.
Catherine, ane 52 OS
Alma, Saint-Marc.
Anna, Gonalvee.
Ces voiliers partent ce soir.
Guracgao
Pat la godlette ‘‘ Curacao ", consignde
4 la maison Gordon, est arsivée avec une
quantité de 443 tonnes de charbon, pour
compte da Gouvernement.
Od
VENTE DE BIEN DE MINEURS
En vertu d’an jugement du tribunal ci-
vil de Port-au-Prince en date du trente
Octobre mil neuf cent huit, enregistré,
lequel homologue une délibération du con-
seil de famille des mineurs Ariane Gous-
se, B_ Gousse, Gousset Gousse, M. Gous-
se et Jules Gousse, tenue sous la prési-
dence da juge de paix de la section sud
de la Capitale, le vingt trois du dit mois
d‘Octobre, diment enregistrée.
Il sera le jeodi vingt six novem-
bre courant, dix heares da matin, par
M: Louis Hippolyte Kléber Vilmenay, no-
taire, & Port-au-Prince, commis 4 cet effet,
en son étude sise en cette ville, 94, rue
da Centre, 4 la vente aux enchéres publi-
ques des droits et prétentions des dits mi-
neurs, cpnsistant en cing gua‘orziémes.
sur ane propriété rurale, fonds et batisses,
composée de trois portions distinctes,
dont la premiére mesare six carreaux et
deux tiers de carreau de terre, est bornée :
au nord par la nviére de la plaine da Cal-
de-Siac, ao sud par Labbée Barbancourt, 4
l’esc par la dame Circé Roux, Vve Auré-
lien Jeanty et &louest par Ermasia Roux
et Paméra Aimé ; Ja seconde, trois car-
reaux et deux tiers de carreiu de terre,
bornés : aa nord par l’ancien cours de la
Grande Riv‘ére, au sad par le général Oc-
les quatre délégués ci-dessus demandent au | cilios Jeanty, aux droits d Euphra-ia Roux,
Département
' choisir leur président.
Bertin 12.— Lajourné a été fertile en
rumeurs et en conjectares de toutes sortes
Chicun se demande encore
« Reichstag ».
Bulow va_ rester en
si le chancelier de
fonctions. Certsines
comnsé successeurs ntcels le docteur
Théobeld Bethmean Holl le ministre
de | Iatérieor et le baroa
minisire d'état .
La ‘* Gazette de Frankfort " dit que l’on
ne saora & quoi s entenir qu’aprés que l’em-
perear et le prince de B slow se seront,en-
cette
qui régne au ‘
Pans 12.— La presse
tre d’une réserve
déba:s
cichnag
rancaise fait mon-
dans. ses com- | meurant et domicilié en cette
oqués au subrogé-tuteur.
lhe
nalités donnent '
nbaben le'da Cal-de-Sac,
opinion est également celle ' ciliée a
prov
Reichst rlarticle da « Dail mail Té-!
he Se Lon
dres. Le **
tent entre le parlement et
emps †at-,
P :
les di de vues, qui exis-
tribue vergences . q “
d’Etat de Washington de|a l’est par la dame Prosper Chrisphonte et
4 louest par Joseph Comeat, aux droits
d’Amacius Roux ; et la troisiéme, un car-
reau de terre, borné : au nord par un res-
est 42 o/o escompte contre) 9 ernant l'attitude-fatare de l’emperear, _ts de terre, contighe aux rives de la Gran-
a I'égard du-chancelier de Bulow et du de Riviére, au su
par Paméra Aimé, a
Vest par Mme Estella Roux et a l'ouest par
Vve Comeae, formant ensemble une
quantité de onze carreaux et un tiers
terre ; le tous extrait de I'habitation ‘* Da-
mier oe Damien â€, située dans fi pleine
deuziéme section des Var-
reux, commune ct
de
Port-an-Priace.
A la requéte de la Vve Albert Louis
Gousse, propriétaire, demecurant et do:ni-
‘ort-au-Prince, mére et tutrice
légale des dits mineurs. Ex en présence de
onsicear L. Drouinaud, propr.é:aire, de-
ville, leur
arrondissement
Les enchéres seront recoes ser la som-
me de mille cing cent soixante et onze
goardes quarante centimes, estimation fai-
te pas l'expert ci .. BP. 3572.40
Pour de plus amples rensei ts
s’adresser au dit M* Louis Hippo yee Ke
ber Vilmenay, notaire commis,
du cahier des charges.
Port-au-Prince, 14 Novembre 1908.
(Signé ) M=* V~ A. L. Goussa.
A Vendre
Un terrain de 40 pieds de facade sur
120 de profondeur dépendant de ia
propriété Jules Mage a Bolos.
Poar les conditions, s’adresser & Mr
A. Moliére, Magasin S. M. Pierre.
Port-au-Prince, 18 Novembre 1008
qua, Ts
Ne manges plus de paid!
8’il n’estfaitavec la ‘‘Pillsbury’s
Best.â€
La meilleure farine du monde
Celle qui donne le meilleur pain
Qui produit le plus de pain
Le pain le plus blanc
ain le plus léger.
Pour tous renseigaements s'a-
dresser a :
Ernest Castera
représentant de la PILLsBU:y's WASH-
BURN FLour Mit3 Co MINNEAPOLIS
MILs
EEE
r ?
M’ C. L. Verret
Ta lleur-Marchand
Donne avis & sa bienveillante clien-
tale que sa maison No 7, Rue Traver-
sidre est toujours bien pourvue d'une
variéts d’étoffes de [a haute nou-
veauté parisienne.
UALITE SUPERIZURE. Coupe ELEGANTE
RAVAIL SOIGNR EX&CUTION PROMPTE-
Prix trés réduits |
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
I.a Manufacture a toujours en dépét
uo grand stock, pour la vente en
gros et ea détail, — de chaussures en
tous genres pour
liommes, Fammes, ENPANTS
Les commandes des commercants
de lintérieur pour-ont étre ‘exécutées
dans une semaine 4 peu prés.
23, Rue des Froats-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
SUCRE TURBINE
Si vous voulez un pur
produit de la canne
Raclarmes le om
Sucre de MON-REPOS
dont la supériorité a 6&6 reconnue
r ane Médaille d’Or obtenue a
emestown ( 1907 ).
L’Exposition Commanale de 1907
lui a accordé ia plus haate récom-
pense.
Dépdt Général :
23, RUS ROUX, 33
( Ancienne Rus BonxwFoi. )
Tafia 20 o/o Alcool
Sacs vides!.. Sacs vides!..|_ Hé=" BELLEVUE
Place du Champo-de-Mars
Entrepét Général des Grandes fabriques PORT-AU-PRINCE (HAITI)
DE CALCUTTA (Inne) DUNKERQUE (Faaxce) et DUNDEE ( ANGLETERRE Mm Hermance ALFRED, directrice
SACS spéciaux pour Cee wen res APPARTEMENTS POUR FAMILLE
—-sOINBRS—LUNCHS.
CGacaos
—_ Wi o =:
Les Types Courants constamment en Stock par balles de 400 sac, Inualiasen moderne oe confortable ueowr la mer
‘Depuis 18 centimes or jusqu’a 28 centimes or PROPRIETE SPACIEUSE, S'‘OUVRANT SUR DEUX RUB
Pour grandeurs régalidres 652110 centimétres et 70x110 centimétres. Posters stag — JARDINS
Poids de 1 3}4 livres jusqu’a 3 livres. Salle de réception Prone. ore
Sacs sur modéles et sur types des acbeteurs. tet. ol
Prix a forfait pour livraisons mensuelles francs port de débarquement et, s
on le désire, Droits payés. Table d’Héte tome lee jours, de midi a3 heures,
’ a
50.000 Saes de V'Inde ; ee conrmenTae
Viennent d’arriver par Balleg de 300 Sacs
Prix excepticnnellement avantageuz Port-au-Prince
s'adresser a JULES LAVILLE CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS :
93, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et esul
leurs, pour Hommes, Dames et Enfants.
LE MEILLEUR VIN ROUGE [gn gros ot on détail pour toute Ia
Six gourdes le gallon, Chez G. CORDASCO. GRAND PRIX HORS CONCOSES
134 Grand Rue a
TANUEL 1 SULIEN FLORUS Rhum Barbancourt
Ancien dldve de la 20- Compagnie meena thace Gontouee hace ctes Ine eopoecioas Gaps
D’HIS TOIRE D'HAITI sa oueriers 4 position ‘4a. puplic Pied Jona 1907. Cancion at Nowecna Continers)
De 1492 4 1904 pour tous travauxde ronce,et da-| Madame Veuve BARBANCOURT, seule ¢
» Ge, | de cofire-|, .
Pan W. Beccecarve et J. LHERIssON forte ete, de. REPAR RATION conditions. taire de la marque Rhum Barbancourt et seule pr
Ouvrage adopté par le Département Rue de lu Révolution N° 19 __|taire des formules qui ont fait obtenir au Rhum Bart
del'Instruction publique Vis-a-vis de la Chambre des court les médailles d'or de toutes les Expositions, a pris la
En vente chez : E. Robelin, « Aox les affaires de feu'son mari, et se tient 4 la méme halle, sise 1.5
A 3 de Paris », chez W. Bellegarde, one
59, Rue Lamarre, 4 limprimerie Aug | AQ Gernier crilf|des CGésars, ila disposition de sa nombreuse ¢
A. Héraux. dont les commandes seront exécutées avec le méme soin que &
Pyne | FABRICATION DE CHAUSSURES |i, passé. 4
Maison F. BRUNES. D. FERRARI ee =
195 GRAND’RUE 195 A ’honneur d’annoncer & nom- 9 a
Dirigée par breux clients de la Capitale ot de la Chapeaux I: A iL FLE -
province qui vient dese transféres de Chapeaux '! —— te
» avec son méme RD WERID.»3
L. HODELIN stock de chaussures, Palivn Grand’ Fine Chs mit = dead 1.
au @ avec nec on le ans oe
ancbeiits Tar acagt Sele, Pillow |'Ses clients seroat_ toajoars servis ence (2, Ree dos Peal
! Ports! dans les mémes conditions ; c’est-A- PAILLE DE PORTO-RICO aga rae
sates dingonale, casimir alpaca, chevie- veate em gros; sans oublier les mé- ' Prom ot eevines. a
o UA sa. clleatite une La Malsoe se charge pare de fal- JOSE SAN MILLAN “‘Cuassearet do Dame met
collection de coupes de easimir. re prendre les taesures & somicile. | vail tonjours tout ce qe y ON:
Le coiffeur artiste, gel vient aveo le nouveaux. et treeetll
iter remarquable,| Formes américaine i
ces. =pes irancaise, Angiaise ot Avise sa nom! clientdle que la FABRIQUE DE CHAPEAUX Pour les enfants le plush TES
La maison confecthoane seal ae Ooe- t. : PLACE GEFFRARD Travail solide S is
tumes militaires, habits brodes| DOWlangerie S'-Antoine| sain de Coifturs du Lowwre des peaux 40 Peed reels 2
Joa ete tO de as Crete Te ORF [get toujours & Lalue, en face des| Peur tous les goeéce et pour toutes Assurance de grand 1O™.
rés. eto oto, de grades; Scears de St-Joseph de Cluny. les bourses, Pates, Cirages ot 550m";
|
|