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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00476
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- November 12, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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ame Année, N. 487. PORT-AU-PRINCE ( Halt: ) Jeudi, 12 Novembre 1908
————— ee SS Oe
Le Matin
QUOTIDIEN
Abonnements: —
: Un Mos. . .G. 200 LE NUMERO { /) CENTIMES
PORT-AU-PRINCE] 7 aos. . « 6.00 Clément Magloire, es tho —— : leek
ARTEMENTS) Ux Mois... « 2.20 abonnements partent da i~ et da 1s de ¢ aque
q béP Trois Mois . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
} PTRANGER.......-§ Trois Mois. . « 8.00 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrite ineérée ou non De scront pas rendas
— ee ee
Pour tout ce qui concerne YAdministration du Journal, s’adresser a Monsieur arthur ISIDORE, 45, Rue Roax ot Bonne-Feoi. -
eS
Quelle est 1a meilleure éducalion 1 eam tent cacte ee ee:) PA TES DIVERS
faite, qu’il n’a pu conserver favte d’une
| éducation appropriée. Nous allons pré- Tribunal de Cassation
Quelques types esquissés par un maitre _senter maintenant soa pend «nt anglais, ribunal de Gassame
: -— « l’ainé » de sa fami'le et qui répond Section CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 11 Nuwembre 1y08
a la situation de:
I II A dix heures et demie le ‘Tribunal a
JACQUES BONHOMME perdre! Et lee bavardages 4 cdté de la ris si¢ge sous la présidence de I’honora-
question ! Et l’indécision ! Lui-méme MiLorpD le juge F. Baron et prononce l’ar-
rét qui ordoine que le dossier de l’af-
. ( Fin ) gaspillait son propre temps, par I’ha-
ea prise de contact avec les|bitude acquise ds far niente quile re-| Milord a regu uae Sducation qui rap-| faire de la dame Vve Daverne Gédéon
de la vie, Jacques Bonhomme. | prenait malgeé lui. | pelle celle de Jacques Bonhomme, mais | contre le prévenu Ostiné Alerte soit re-
Byasque-la 4 voir ses désirs sa- Lire son journal, voir les nouveau- a fortane est plas grands et mieux /|tourné au Ministére public pour avoir ses
s’énervait devant lindifférence | tés, prendre l’apéritif, étaient toujours , assise. E1 sa qualité d’atné de la famille! conclusions définitives sur le fond.
il a hérité du Chateau et du Domaine Puis entend les affaires de:
Habitue a voir les obstacles apla-j pour lui des besoins primordiaux, aus- |} ean il 4
ser sa route par des mains pro-|si nécessaires que de manger et boire. intact ; ainsi, il peut continuer le méme
me, ilse rebutait a l1 moindre|Eu résumé, dans Varrangement de sa train de vie que 201 pare, et cela est}, Daenry Allen contre 11 Veuve Méné-
Bkeslté. Ignorant des roueries, il était vie, le chapitre des dépenses tenait la ainsi de générations en générations. Affaire) renvo Se 4 Vaudience d
ment «roulé » par ses con-|premicre place ; celle ies recettes, la'C’est 14 wa grand contraste avec Jacques | di prochain y ence de mer
secorde. Et sa vigueur qu'il _avait Boahotams. qu, lui aussi, compte sur se heard David, demandeur en récu-
due par absence d’efforts physiques, 'l’avis familial pour vivre, mais «ont sation contre le Tribunal correctionnel
+Mvoyait avec humeur ses anciens| per "avis
le surmenage et le régime anti-hy- I’héritage, parlagé entre tous les enfants d’Aquin
Jes le dépasser ; des paniers| par
ye ; b vt ns : ’
Me qui, a l'école, étaient a la queue, | gienique de l’école ! ;a chaque générafjon va en 3 émeitant et . oe
laient haut la main dans hh lut-, Sil pouvuit vivoter, e'était en gran-, finit par disparaltre. Mr le juge Baron, rapporteur, lit son
dot de sa femme, et! Par la force des choses, Jacques Bon- rapport. . ,
M* Constantia Benoit, pour le demin-
Yexisience. Etsa vanité souf-|de partie grace 4 la { de 3 1e:
tenant profondément hu- hommeest moitié travailleur, moitie réen-
Berwellement ; son coour saignait.... jilen était main °
ildone écrit’ man. rez, |milié. En cas ‘vertissemen’, il se tier. Milued,lii,est grind seigneur et ué- | deur est entendu en ses observations.
. c écrit que seuls les can re:,|milié, En cas de divertiss , A OS8 8 Le Ministére Public, Mr Elie Curiel,
Birsils secs devai ssir di: sentait suns force; et malheureusement leste tout ce qui est mesquin. [1 y a des
t ient réussir dans la il n'y avait, pas loujours communion miliers de Jacdues Bonhomme en France conclu a ce que les mayen de ja rena
ee gens saus scrupules tenaient le Widées entre les époux, soit sar le gen- il n’y a que quelques lords en Angle- bomal d A cominuniques aux Juges du I ri-
du pavé! (iétait le renversement|re de vie 4 mener, soit sur I’éducation terre. Pi, ie age est levé
idéex, lui a qui on avait fait des enfants, ou méme sur les amuse-, Milord a regu une éducation aristo- as rien, le sicge cst teve.
gue quand on est bien tranquil-| ments, sur les simples sujets de con-cratique distinguée et une iasiruction Fermeture de la mails
pebdissani, verlueux, on a droit a la| versation. . supérieure - ila aussi beaucoup voyagé. La malle pour Porw-de-Paix, Cap-Haitien,
are place ! Dans son amertume,| Il croyait sentir qu'elle lui en voulait 1; a jnventé les bains de mer ; pendant Pio-Piata, Pio-Rico, 3¢-Thomas, Guade-
eval a rouver que, le mon-|de ses insuocds. Et puis, ele ta ttle la season il est a Lon tres ; en autumne, Lo ea inate sceps Europe, par le #8
ait, et il révait d’une so |tais remplace sa co . - il chasse, et Nice regoit 92 visite ea hi- . * » ene. _
le, d’une humanitésupérieure ! dante indulgente ! Il était obligé de ver. Mais il n'oublie pas la terre d’ow i |™4in 13 du courant, a midi précis.
eee faire comme les autres, s'avouer qu iT avait planed familie) aes revenues; elle a a2 large part. Por-aa-ra 42 0 1928
¥qeéminder, mais cela I'évosu- | pour vivre Il ne dédai dea’ de bon’ ribuna
Re voulu “al. -|que pour fonder un nouveau foyer. La! gne pasdes occuper de bon : . ,
® 4 loi suns Mra’ obligé “de Lmae, de son cété, preférait ses en- 00° eset, et son pon figure avanta- Andiencecivile ordinatre du 11 Novembre 1308
B Wi s’enfermait dans un isole-| fants 4 son mari. It sesentait an ped & te on te dt 3 . ils souscrip-| Le tribunal prend sitge 4 diz heures do
Sache, dédaigueux ; malheu-| seul ; il avait soit d’affection, et il wen ‘tone I! con lescen méme 4 s’occuper| matin, sous !a résidence du Juge D. Mai-
’ 6 ’ * 3 . * cherchat 4¢3 affaires publiques, et quelquefois, | gnan, assisié t Monsi i
BA il ce pouvalt se passer de|fallait de biea peu quill ne Ts ChereO†it ge rend au Pirfem sat dout il fait par- gaan, assisé de Monsieur ae everne:
ont n’avait eu que des rap- " 1 pre OO nord * maintenant. Quelle | tiede droit... ment et a rendu Tes jagements suivants. :
bles avec le vothain : rap-| trace a-t-il laissée de son passage ici-! _Milurdest Jes'inég 4 vivee et & mou-| 1¢ Celui qui d&lare nulle opposition
Ssement de’ tem Ay -lbas 7 1t u’a poussé 4 la roue daucun ric comme sun pére et son grand pére. faite a la Banque sur tes quatorze titres
ant i e pain ps progres, mais dans soi imagination, il Il représente la souche familiale et les| roses, de la Dette Intérieure consolidée,
aint nant ae PO men hitla construit .une hamanité meilleure. traditions de sa race. S'il est doué de|propné:é de Dominico Bombace qui les
FS eutourace ! onto | "au Ii s’est beaucoup iadigaé contre les moins d'énergie que ses cadets et sil par un juste titre, depuis lear
WW iai semblait vi ua d a un|abus, mais n'en a uétruit. aucun. Son ouvre Vavenic moins qu’e.x, il a au |émisssion, laquelle oppo:ition a éré faite
eau de Lis. wil vait’ des | réve ‘didsal ne s’est pas réalisé et if mois sar Jacques Bouhomme I’avan | par les héritiers Bicaisse Larrieox sur les
| Cintéree wr i a ra méme pas trouvé le booheu’... ; tage de laisser, en son Chileau et en son | dits titres, et les condamne aut dépens. —
Vinexacti res Jusqu’aé son deroier jour, i} a voulu Domaine des traces de son passage et| 3° Celoi qui admet la demande en_ di-
actitade i Goat avoir ta Lune, et ne l’a jamais obtenue | de la meitleure stabilité de sa famille.’ vorce de la dame Cécilia Jeannewe Davis
promesses lui
Glasson épouse du sieur Joseph Benjamin,
Onne aux parties de plaider au fond.
uis enteod les affaires suivanics :
1¢ Demande de partage des succession
et communauté de fru Mérové Armaad,
eatre les ayants-droit.
Me Ganthier,pour les enfan s du de cajus,
a donné lecture de s:s conclusions No 1.
_ Me César, pour les époux Helvécius Ma-
nigat ainsi que d’autres héritiers, a été en-
tendo en les siennes Nus 2, 3 et 4. Le Mi-
ni.tére Pub.ic entendu.
2° La P. C.S. contre Henri Lanoue.
Il s’agit de réparation causée par le déraille-
ment de la locomotive du premier Janvier
190G a0 jeane Chris.ian Lanoue.
Me E. hoa,pour Henr: Lanoue, a été
@utenda en ses conclusions Nos 1 et 3 et
Me Ethéar: en les siennes pour la P. C.S.
Nos 2 et 4.
Mais pendant que Me Mathon commen-
gait 4 développer ses conc'usions.
Me Ethéart, fait savoir au Tribunal d’a-
rés le commencement de la_plaidoirie de
e¢ Mathon, qu’il se trouve devant des
!
nions sur des points de droit qui sont en.
ce moment soulevés devant eux et qu'il
demande en outre l’annulation des susdites
conclusions.
Les deux avocats se sont longuement
étayés sur cet incident.
Avis aux sinistrés
La Commission de stcours aux Sinistrés
devant clore ses travaux ct publier son
rapport, ainsi que la liste des personnes
qui ont touché a la premiére répartition,
avise le pub‘ic que les bulletins en retar
dcevron: lui étre présen:és pour leur ac-
quittement jasqu au 21 Novembre courant.
Pass¢ ce délai les dits bulletinss seront
considés¢s comme nuls pour ce qui a trait
dla premiére répartition.
La Commission avise également les in.
tércssés que tuutes les réclamations qul
lui sont adress¢es sont renvoyées a la fin de
la premitre répartition.
Port-au-Piince, le 7 Novembre 1908
Le Président, Le Secrélaire.
C Ricavup H. Voicy, Avovat.
Service funéebre
Le Supérieur de I’Institution Saint-Louis
de Gonzigne a l’honneur d'inviter les an-
'clens é'éves et les amis de l’établissement,
A assister au sirvice solennel qui sera
Juges qui ont eu déja A donner leurs opi-' chanté dans la Chapelle de !Institution, le
samedi 14 courant, 47 heures trés préci-
ses du matin pour le repos de l'Ame du
‘cher Frére Pierre-Edouard.
Magnifiques panamas
Pour hommes et pour dames viennent
d’arriver par le dernier steamer frangus.
tribunal aprés avoir entendu le Mi-! Dépd:, chez Mee Ltontpe Soxace, 22, rue
nistére Public, a fait droit 4 la demande
de Me Echdart et ordonne le retrait des'
conclusions de Me Mathon. |
Va I’heure avancée le siége est levde.
Tribunal de Paix
Secrion Sup
Continuation de l’affaire Lorvana For-
tané contre laP. C. S. Me Scheelcher |
ar la compagnie demande que Pierre:
ilor, se disant pére du jeune Pierrilus
Pierre, fasse la preuve de cee puternité
pardes actes reguliers.— Mr Léon fils,
ar Lorvana Fortunéd, repousse avec vio- ,
eu toute l’ampleur et
‘voulues, malgré le vaeu qu’avait exprimé
des Fronts Forts.
ee eevee
LES OBSEQUES
DU
Révérend Pére Saint-Clair
Les obséques du Peére Saint-Clair, ont
toute la solennité
le cher disparu, d’accorder la plus grande
ence cette demande faite par le manda-' simplicité a ses funérailles. Port-au-Prince
taire de la Comp
n’est produite
le proces. Mais le tribunal, pour son édifi-
cation, admet cette demande et renvoie la
continuation de l’affaire 4 l’audience pro-
chaine.
Décés
Est morte, hier, 4 11
Luca Féquikre a l’Age de 18 ans,
L’enterrement aura lieu aujourd’hui,
jeudi, 4 3 heures précises de |’aprés-midi.
Le convoi partira de la maison mortuaire,
sise Avenue John Browa ( Lalue ) No 127,
pour se rendre a l’église Métropolitaine.
Nos condoléances 4 sa famille.
Gal V. Leconte
Ce matin, vers les huit heures,
nie et ajoute qu'elle
'
ue dans le but d’éterniser ©?
heures du_ soir, '
n’y tenait pas. On se trouvait hier encore
face d’un deuil public. La cérémonie
si touchante, si impressionnante dans sa
noble manifzstation, nous mon:re que ce
n’est pas seulement la grande famille du
Petit Séminaire qui est atteinte, mais tout
Port-au-Prince qui se sent douloureuse-
ment b'essé par la fin si prématurée du
cher Pére Sairs-Clair.
C'est un fils de France qui est parti, aprés
_ avoir laissé en Haiti des souvenirs impéris-
est re-, teur
sables, et s’étre consacré, sans teinte de
,Mationalité, 4 V’éducation de la jeunesse
| haitienne, a l’estime de ses chers éléves
devenus dans la vie des amis, auxquels il
n’avait jamais refusé un salutaire conseil
doanéd avec tout ledévouementd’un préccp-
ui n’avait cess$ d’aimer ceux qu'il
vesu, de sa tournée dans le Sud, le Gal avait agonnés, préparés aux grandes luttes
V. Leconte, Ministre de I'Intérieur et de | de, lavic.
la Police générale.
Vol nocturae
Le Corrice
Au Séminaire ot s’étaient réunis les
Dans Ia nuit du 9 au 10 du courant, un éléves de toutes les écoles congréganistes,
volear a enlevé chez Mr Eosmanuel Pierre-'le clergé au complet. les prétres du Sémi-
Louis, 73, rae Egalité, les objets suivants :
Une chemise portant une itare de
or; ane de boatons de
or, et marquée sous le plas-
E. : deax complets blancs;
des souliers, une paire de lunettes de
maison A. de Mattéis & Co; un petit
cercle en fer attaché 4 ane chaine du mé-
me teliée avec de la ficelle rouge,
contenant deux clefs, dont l’une porte le
Ne 48 da compartiment du coffre C de la
ae Nationale d’Haiti. — Avis en est
donné au Bureau Central de la Police, aux
et aux bijoutiers. — heelui aot
Une récom est promise 4 celui qa
lai fera retrouver tout ou partie de ces ob-
jets.
tron de ia
lais
'Pa im veda Séminsire dont il était
naire, autour dag cadavre de leur cher
confrére. La Compagnie des Pompiers
libres et une foule nombreuse d'assis-
tants ; la musique du palais fait entendre
les échos retentissants de la Marseillaise
la | méiés aux sanglots des dléves de |’établis-
sement pleurant amérement le dévoud pro-
fesseur que l’on ne reverra plus.
A 4 heures la lévée du corps se fait par
Moaseigncur Pouplard, et, le cortége se
meten marche par lesrues des Miracles,
ct l’Abreuvoir, pocr gagner la Cathédrale.
Les douleurs deviennent aigies, le coeur
se déchire d'émotion sous les accents des
marches funébres qu’exécute la musique du
o’admirait tant le Pére Saint-Clair.
le
—_
dévoué professeur ne joue pas ;—— en Si-
gac de profonde douteur ; les masiciens
tiennent leurinstrument en main et por-
tent “le crépe au bras. Les couronnes sont
nombreuses, de toute beauté, faites de
d | fleurs na ‘urelles.
L'Egtiseest comblz: Tous les prétres des
Communes voisines viennent rendre un
dernier hommage a leur confrére qu’ils vont
remettre 4 la terre. La colonie frangaise est
au grand complet. Plusieurs représentants
du Corps diplomatiquesont dans l’enceinre.
S. E. le Président de la République est
représenté par le minis*re des Gultes, Mr
Louis Borno et par des officiers de sa mai-
son militaire. Mgr Pichon est 4 son siége.
Les hymnes liturgiques sontchantées par les
prétres du Séminaire. L’absoute est don-
uée par S_ G. Mgr Conan, archevéque de
Port-au-Prince. Au sortir de l’Eglise le
rombreux cortége dont le silence nest
troublé que par la musique du Palais
jouant la marseillaise ct divers autres mor-
ceaux funéebres, lonzge les rues Bonne-foi,
du Peuple ct de l’Enterrement pour attein-
dre le Cimeiiére ci il cst arrivé vers six
heures du soir. Des discours touchants,
ot la belle et sympathique vie du Pére St-
Clair est retracée dans toute sa pureté, y
sont prononcéds par ceux qui l’ont beau-
coup aimé.
Nouvelles Etrangéres
verniéres Dépéches
Paris 10 .— Les journaux du _ soir se
montrent trés satisfaits du réglement du
différend entre l'Allemagne et la France,
le “‘ Temps †dit que les cabinets de Paris
et de Berlin en soumettant l’incident de
Casablanca a l’arbitrage ont donné au mon-
de un spectacle qui n’est pas sans grandeur,
ce serait manquer de jugement de s'ima-
giner que Wautres difticultés ne pourront
pas gaze soulevécs 4 lavenir ajoute le
journal; mais une solution 4 ces difficuliés
pourra toujours étfe trouvée si les. deux
puissances continuent, comme ence mo-
ment 4 se traiter comme des égaux,
Bertin ‘10. - Le chancelier de Bulow a
parlé pendant vingt minutcs environ au
Reichstag en réponse a l’interpellation sur
les déclaraiions de lempereur Guillaume
pub.ices réceminent dans le ‘* Daily Mal
clegraph "de Londres.
La principale déclaraiion du chancelier
a été qu’a l'avenir il n’accepterait plus la
responsabilité de la direction de 1a politi-
que étrangére de empire allemand a
moins que l’empereur Guillaume observé
plus de réserve. Cette déclaration a été in-
terprciée comme étant une psomesse de
i’empereux au parlemenr, ct comme telle a
é1é la bienvenue. M. de Bulow a ajouté
que si une garantie ne lui était pas doundée
ni lui ni aucun de ses successeurs ne pour-
raient consentir 4 prendre la responsabilité
d’une poli.ique extérieure suivie.
Un députe M. Libermam Sonnerberg
dans une interpellation a surpris la chambre
par la violeace de ses aitagues, il a déclaré
que les monarchistcs bien A con‘re coeur
se trouvaient obligés de protester f:rme-
ment conire les parules de l’empereur.
La co.fisnce d: la naion est tombée
4 ztro, a t-il dit, nous re croyons pas que
le chancelicr pui.sz devenir responsable ni
que l'avenir améne une réelle améliora-
tion.
La Chambre s’est ajournée jusqu’a de-
main et lorsque le chancelier a quitté le
alais la foule l’a acclamé et quclques
uées se sont faitSentendre également.
Panls.— Rente 96.40.
Le eT Eyes Ministres s’est
matin, al’ sous la présidence
Falliéres ; il s occopa des
co allemandes au sujet
Casablanca.
A I’issue du Conseil, la note
été communiquée : « Le conseil f
naltre que les Gouvernements de
de Berlin se sont entendus pour le
ment de l’affiire des déserteers, ie i
d’accord sur la formule par os
s’expriment simultanément et ser a
galité des regrets pour les violeng
mises, leur décision de soumettsy 4
bitrage l'ensemble des qu aw
par cet incident et l’e ment @
des regrets sur les actes de leurs
balternes suivant le jugement
l’arbitre. xt
La Chambre continua ce matin oe
apiés-midi la discussion du badge @
Vinstruction publique.
Au début de la séance de l’apres
elle adopta le projet fixant 4 deux
cinquante deux centimes par heces
dialcool par le taux pour 1909 de ls
e la fabrication sur l’alcool d’origine
dustriclle.
Le Sénat tint aujourd'hui une ¢
séance au cours de laquelle M. D
annonga a ses collégues le décés de
Berard, Sénateur du Lot et s'ajoums &
mardi. 3
' th 4
=f
Ce! ‘a
a
Le submersible Fresnel a été
et conduit en cale sche.
ConsTANTINOPLE 10.— Les compe
dus des entretiens entre M. Pichoa, yf
tre des Aifaires Elrangéres de France os ii
de Nelidoff, ambassadeur de Russie et @f
Francis Bertie, ambassadeurd’Ang
sujet du différend franco-allemand sens
avec le plus grand intérét en Targelg
presse turque montre la plus gram
tisfaction de l’entente et de ls
entre la France, la Rassie et
Vienne 18.— Une rencontre eaait
étudiants israélites et pangermasiogns §
Vaniversité de Vienne s'est terminde (
male. Une centaine d’¢radiantsone deb
ou moins griévement biessés. Ls cause |
conflit cst l’antagonisme entre les
diants israélites et les pangermanistes.
Beruin 1t.— Le Reichstag a cong
aujourd hui 4 discuter les ir diserésoas
’empereur Guillaume. Le chancelier
Bulow et les autres ministres
présents.
Le baron Gamp, conservateur, &
ré que ceux qui conseillent l’empe
I‘aient pas avisé de ses devoirs
tionnels. Divers autres orateurs ow
proché au chancelier Von Bulow de
voir pas su resister aux excursions
tiales au dela des fron:iéres Tee
nelles et qu’aussi l’emperear et le ¢
celier suivaient souvent des politic
térieures différentes.
Le Reichstag s’est ajourné avant
épuisé les interpellations sar le supe
Dupapest 11. — Le projet de
4 l’établissement da saffrage
Hongrie a été presenté & la chat
dépu'és par le comte Aadraseye.|
de l’:ntérieor. i
Roms 11.— Le ministre
étrangéres de Serbie sera rece
le roi Victor Emmanoel. Ea rs
nexion de la Bosnie et de IE
la Serbie cherche une coms
ritoriale du cd:é de l’Adriatiqué
au moins le concoars financier
our la con traction da chemia Ge
driatique & la mer noire set
sere. R 96.40
ARIS 15.— Rente 96.40-
Haiti Cap
s7 A
re
Havae. — ta $.§0:2
Campéche Haiti Cap iF
cines 31. ~
Le t de la Ré
"hei une chasse 4 Rembrouillet en
des membres da bureau de la
bre des députés.
Chambre termina hier le vo:ed:
de l’agricalture et commenga ce
f Ls
Neate 1g discussion du budget des Beaux-
‘aes dont |a suite a été renvoyée 4 demain.
Fe Elle continue cet aprés-midi la discus-
a du projet et les propositions concer-
cone la peine de mort.
f ral Treatinian | ef nommé au
‘gumandement de !a 3¢ division *infan-
ale egloniale 4 Brest.
de brigarde Combre est
membre du comité technique des
ngs coloniales.
eolone! Dain est nommé général de
VoiLiers :
Dien-Matire Fctit-Geave
SteJean se
St-Pierre e
Ste Rose Léopane
St-Angustin “
Eloise ‘ orn barriques t. fia
$t-Francois Grand-Goive
* Dies Merci
. Gurequitte Baradéres 3 sacs cacao 2
| Si vous voulez un pir
r p-oduit de la c:nne
Sens aucun ingrédient chimique
Ré:lamez le
_faere de MON-REPOS
(at la supériorité a été reconnue
' une Médaille d’Or obtenue
own ( 1907 ).
LExposition Communile de 1907
‘ia accordé la plus haute récom-
poate.
‘ Dépdt Général :
23, RU ROUX, 23
( Ancienne Rug BONNE-FOI. )
Tafia 20 a/v Alcool
oe ae
bai ‘ 1
HUIS BONTOUX
Y Agent général de Munzer & fils ~
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atant de Gaston Bénard
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heures trés précises
pour Port-de-Paix, Cap, escales et Le
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Le steamer « BoLivia », venart de
Hambourg, Grimsby, St-Thomas,
Sanchez, Samana, Poerto-Plata, Gap-
Haitien et Gonaives, est atterdu ici
mercredi, le 11 courant.
Il partira probabl ‘ment jeudi, le 12
couran', pour Fetit-Goave, Jérémie,
St-Marc, Gonatvea, fort de- Paix, Cap-
Haitien, Puerto-Plata, Sanchez, Sama-
na, SteThomas, Havre et Hambourg.
Cn
_Le steamer “ Pr.esipent â€, venaht
de St- Thomas, San-Juan de Porto-Ri-
co, Ponce, Macoris, Santo-Domingo,
Azusa, Jacincl, Cayes et Jérémie, sera
ici samedi ma'in le 14 courant.
Il re partira samedi: aprés- midi pour
Kingston, Cayes, Jacmel, Sto-Domin-
o, Macoris, Ponce, Maysgoez, San-
uan de Porto-Rico et St-Thomas.
Port-au-Prince, 9 Novembre 1908.
G. KBITEL & ¢°, Agente.
|
Full Text |
ame Année, N. 487. PORT-AU-PRINCE ( Halt: ) Jeudi, 12 Novembre 1908
————— ee SS Oe
Le Matin
QUOTIDIEN
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: Un Mos. . .G. 200 LE NUMERO { /) CENTIMES
PORT-AU-PRINCE] 7 aos. . « 6.00 Clément Magloire, es tho —— : leek
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q béP Trois Mois . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
} PTRANGER.......-§ Trois Mois. . « 8.00 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrite ineérée ou non De scront pas rendas
— ee ee
Pour tout ce qui concerne YAdministration du Journal, s’adresser a Monsieur arthur ISIDORE, 45, Rue Roax ot Bonne-Feoi. -
eS
Quelle est 1a meilleure éducalion 1 eam tent cacte ee ee:) PA TES DIVERS
faite, qu’il n’a pu conserver favte d’une
| éducation appropriée. Nous allons pré- Tribunal de Cassation
Quelques types esquissés par un maitre _senter maintenant soa pend «nt anglais, ribunal de Gassame
: -— « l’ainé » de sa fami'le et qui répond Section CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 11 Nuwembre 1y08
a la situation de:
I II A dix heures et demie le ‘Tribunal a
JACQUES BONHOMME perdre! Et lee bavardages 4 cdté de la ris si¢ge sous la présidence de I’honora-
question ! Et l’indécision ! Lui-méme MiLorpD le juge F. Baron et prononce l’ar-
rét qui ordoine que le dossier de l’af-
. ( Fin ) gaspillait son propre temps, par I’ha-
ea prise de contact avec les|bitude acquise ds far niente quile re-| Milord a regu uae Sducation qui rap-| faire de la dame Vve Daverne Gédéon
de la vie, Jacques Bonhomme. | prenait malgeé lui. | pelle celle de Jacques Bonhomme, mais | contre le prévenu Ostiné Alerte soit re-
Byasque-la 4 voir ses désirs sa- Lire son journal, voir les nouveau- a fortane est plas grands et mieux /|tourné au Ministére public pour avoir ses
s’énervait devant lindifférence | tés, prendre l’apéritif, étaient toujours , assise. E1 sa qualité d’atné de la famille! conclusions définitives sur le fond.
il a hérité du Chateau et du Domaine Puis entend les affaires de:
Habitue a voir les obstacles apla-j pour lui des besoins primordiaux, aus- |} ean il 4
ser sa route par des mains pro-|si nécessaires que de manger et boire. intact ; ainsi, il peut continuer le méme
me, ilse rebutait a l1 moindre|Eu résumé, dans Varrangement de sa train de vie que 201 pare, et cela est}, Daenry Allen contre 11 Veuve Méné-
Bkeslté. Ignorant des roueries, il était vie, le chapitre des dépenses tenait la ainsi de générations en générations. Affaire) renvo Se 4 Vaudience d
ment «roulé » par ses con-|premicre place ; celle ies recettes, la'C’est 14 wa grand contraste avec Jacques | di prochain y ence de mer
secorde. Et sa vigueur qu'il _avait Boahotams. qu, lui aussi, compte sur se heard David, demandeur en récu-
due par absence d’efforts physiques, 'l’avis familial pour vivre, mais «ont sation contre le Tribunal correctionnel
+Mvoyait avec humeur ses anciens| per "avis
le surmenage et le régime anti-hy- I’héritage, parlagé entre tous les enfants d’Aquin
Jes le dépasser ; des paniers| par
ye ; b vt ns : ’
Me qui, a l'école, étaient a la queue, | gienique de l’école ! ;a chaque générafjon va en 3 émeitant et . oe
laient haut la main dans hh lut-, Sil pouvuit vivoter, e'était en gran-, finit par disparaltre. Mr le juge Baron, rapporteur, lit son
dot de sa femme, et! Par la force des choses, Jacques Bon- rapport. . ,
M* Constantia Benoit, pour le demin-
Yexisience. Etsa vanité souf-|de partie grace 4 la { de 3 1e:
tenant profondément hu- hommeest moitié travailleur, moitie réen-
Berwellement ; son coour saignait.... jilen était main °
ildone écrit’ man. rez, |milié. En cas ‘vertissemen’, il se tier. Milued,lii,est grind seigneur et ué- | deur est entendu en ses observations.
. c écrit que seuls les can re:,|milié, En cas de divertiss , A OS8 8 Le Ministére Public, Mr Elie Curiel,
Birsils secs devai ssir di: sentait suns force; et malheureusement leste tout ce qui est mesquin. [1 y a des
t ient réussir dans la il n'y avait, pas loujours communion miliers de Jacdues Bonhomme en France conclu a ce que les mayen de ja rena
ee gens saus scrupules tenaient le Widées entre les époux, soit sar le gen- il n’y a que quelques lords en Angle- bomal d A cominuniques aux Juges du I ri-
du pavé! (iétait le renversement|re de vie 4 mener, soit sur I’éducation terre. Pi, ie age est levé
idéex, lui a qui on avait fait des enfants, ou méme sur les amuse-, Milord a regu une éducation aristo- as rien, le sicge cst teve.
gue quand on est bien tranquil-| ments, sur les simples sujets de con-cratique distinguée et une iasiruction Fermeture de la mails
pebdissani, verlueux, on a droit a la| versation. . supérieure - ila aussi beaucoup voyagé. La malle pour Porw-de-Paix, Cap-Haitien,
are place ! Dans son amertume,| Il croyait sentir qu'elle lui en voulait 1; a jnventé les bains de mer ; pendant Pio-Piata, Pio-Rico, 3¢-Thomas, Guade-
eval a rouver que, le mon-|de ses insuocds. Et puis, ele ta ttle la season il est a Lon tres ; en autumne, Lo ea inate sceps Europe, par le #8
ait, et il révait d’une so |tais remplace sa co . - il chasse, et Nice regoit 92 visite ea hi- . * » ene. _
le, d’une humanitésupérieure ! dante indulgente ! Il était obligé de ver. Mais il n'oublie pas la terre d’ow i |™4in 13 du courant, a midi précis.
eee faire comme les autres, s'avouer qu iT avait planed familie) aes revenues; elle a a2 large part. Por-aa-ra 42 0 1928
¥qeéminder, mais cela I'évosu- | pour vivre Il ne dédai dea’ de bon’ ribuna
Re voulu “al. -|que pour fonder un nouveau foyer. La! gne pasdes occuper de bon : . ,
® 4 loi suns Mra’ obligé “de Lmae, de son cété, preférait ses en- 00° eset, et son pon figure avanta- Andiencecivile ordinatre du 11 Novembre 1308
B Wi s’enfermait dans un isole-| fants 4 son mari. It sesentait an ped & te on te dt 3 . ils souscrip-| Le tribunal prend sitge 4 diz heures do
Sache, dédaigueux ; malheu-| seul ; il avait soit d’affection, et il wen ‘tone I! con lescen méme 4 s’occuper| matin, sous !a résidence du Juge D. Mai-
’ 6 ’ * 3 . * cherchat 4¢3 affaires publiques, et quelquefois, | gnan, assisié t Monsi i
BA il ce pouvalt se passer de|fallait de biea peu quill ne Ts ChereO†it ge rend au Pirfem sat dout il fait par- gaan, assisé de Monsieur ae everne:
ont n’avait eu que des rap- " 1 pre OO nord * maintenant. Quelle | tiede droit... ment et a rendu Tes jagements suivants. :
bles avec le vothain : rap-| trace a-t-il laissée de son passage ici-! _Milurdest Jes'inég 4 vivee et & mou-| 1¢ Celui qui d&lare nulle opposition
Ssement de’ tem Ay -lbas 7 1t u’a poussé 4 la roue daucun ric comme sun pére et son grand pére. faite a la Banque sur tes quatorze titres
ant i e pain ps progres, mais dans soi imagination, il Il représente la souche familiale et les| roses, de la Dette Intérieure consolidée,
aint nant ae PO men hitla construit .une hamanité meilleure. traditions de sa race. S'il est doué de|propné:é de Dominico Bombace qui les
FS eutourace ! onto | "au Ii s’est beaucoup iadigaé contre les moins d'énergie que ses cadets et sil par un juste titre, depuis lear
WW iai semblait vi ua d a un|abus, mais n'en a uétruit. aucun. Son ouvre Vavenic moins qu’e.x, il a au |émisssion, laquelle oppo:ition a éré faite
eau de Lis. wil vait’ des | réve ‘didsal ne s’est pas réalisé et if mois sar Jacques Bouhomme I’avan | par les héritiers Bicaisse Larrieox sur les
| Cintéree wr i a ra méme pas trouvé le booheu’... ; tage de laisser, en son Chileau et en son | dits titres, et les condamne aut dépens. —
Vinexacti res Jusqu’aé son deroier jour, i} a voulu Domaine des traces de son passage et| 3° Celoi qui admet la demande en_ di-
actitade i Goat avoir ta Lune, et ne l’a jamais obtenue | de la meitleure stabilité de sa famille.’ vorce de la dame Cécilia Jeannewe Davis
promesses lui
Glasson épouse du sieur Joseph Benjamin,
Onne aux parties de plaider au fond.
uis enteod les affaires suivanics :
1¢ Demande de partage des succession
et communauté de fru Mérové Armaad,
eatre les ayants-droit.
Me Ganthier,pour les enfan s du de cajus,
a donné lecture de s:s conclusions No 1.
_ Me César, pour les époux Helvécius Ma-
nigat ainsi que d’autres héritiers, a été en-
tendo en les siennes Nus 2, 3 et 4. Le Mi-
ni.tére Pub.ic entendu.
2° La P. C.S. contre Henri Lanoue.
Il s’agit de réparation causée par le déraille-
ment de la locomotive du premier Janvier
190G a0 jeane Chris.ian Lanoue.
Me E. hoa,pour Henr: Lanoue, a été
@utenda en ses conclusions Nos 1 et 3 et
Me Ethéar: en les siennes pour la P. C.S.
Nos 2 et 4.
Mais pendant que Me Mathon commen-
gait 4 développer ses conc'usions.
Me Ethéart, fait savoir au Tribunal d’a-
rés le commencement de la_plaidoirie de
e¢ Mathon, qu’il se trouve devant des
!
nions sur des points de droit qui sont en.
ce moment soulevés devant eux et qu'il
demande en outre l’annulation des susdites
conclusions.
Les deux avocats se sont longuement
étayés sur cet incident.
Avis aux sinistrés
La Commission de stcours aux Sinistrés
devant clore ses travaux ct publier son
rapport, ainsi que la liste des personnes
qui ont touché a la premiére répartition,
avise le pub‘ic que les bulletins en retar
dcevron: lui étre présen:és pour leur ac-
quittement jasqu au 21 Novembre courant.
Pass¢ ce délai les dits bulletinss seront
considés¢s comme nuls pour ce qui a trait
dla premiére répartition.
La Commission avise également les in.
tércssés que tuutes les réclamations qul
lui sont adress¢es sont renvoyées a la fin de
la premitre répartition.
Port-au-Piince, le 7 Novembre 1908
Le Président, Le Secrélaire.
C Ricavup H. Voicy, Avovat.
Service funéebre
Le Supérieur de I’Institution Saint-Louis
de Gonzigne a l’honneur d'inviter les an-
'clens é'éves et les amis de l’établissement,
A assister au sirvice solennel qui sera
Juges qui ont eu déja A donner leurs opi-' chanté dans la Chapelle de !Institution, le
samedi 14 courant, 47 heures trés préci-
ses du matin pour le repos de l'Ame du
‘cher Frére Pierre-Edouard.
Magnifiques panamas
Pour hommes et pour dames viennent
d’arriver par le dernier steamer frangus.
tribunal aprés avoir entendu le Mi-! Dépd:, chez Mee Ltontpe Soxace, 22, rue
nistére Public, a fait droit 4 la demande
de Me Echdart et ordonne le retrait des'
conclusions de Me Mathon. |
Va I’heure avancée le siége est levde.
Tribunal de Paix
Secrion Sup
Continuation de l’affaire Lorvana For-
tané contre laP. C. S. Me Scheelcher |
ar la compagnie demande que Pierre:
ilor, se disant pére du jeune Pierrilus
Pierre, fasse la preuve de cee puternité
pardes actes reguliers.— Mr Léon fils,
ar Lorvana Fortunéd, repousse avec vio- ,
eu toute l’ampleur et
‘voulues, malgré le vaeu qu’avait exprimé
des Fronts Forts.
ee eevee
LES OBSEQUES
DU
Révérend Pére Saint-Clair
Les obséques du Peére Saint-Clair, ont
toute la solennité
le cher disparu, d’accorder la plus grande
ence cette demande faite par le manda-' simplicité a ses funérailles. Port-au-Prince
taire de la Comp
n’est produite
le proces. Mais le tribunal, pour son édifi-
cation, admet cette demande et renvoie la
continuation de l’affaire 4 l’audience pro-
chaine.
Décés
Est morte, hier, 4 11
Luca Féquikre a l’Age de 18 ans,
L’enterrement aura lieu aujourd’hui,
jeudi, 4 3 heures précises de |’aprés-midi.
Le convoi partira de la maison mortuaire,
sise Avenue John Browa ( Lalue ) No 127,
pour se rendre a l’église Métropolitaine.
Nos condoléances 4 sa famille.
Gal V. Leconte
Ce matin, vers les huit heures,
nie et ajoute qu'elle
'
ue dans le but d’éterniser ©?
heures du_ soir, '
n’y tenait pas. On se trouvait hier encore
face d’un deuil public. La cérémonie
si touchante, si impressionnante dans sa
noble manifzstation, nous mon:re que ce
n’est pas seulement la grande famille du
Petit Séminaire qui est atteinte, mais tout
Port-au-Prince qui se sent douloureuse-
ment b'essé par la fin si prématurée du
cher Pére Sairs-Clair.
C'est un fils de France qui est parti, aprés
_ avoir laissé en Haiti des souvenirs impéris-
est re-, teur
sables, et s’étre consacré, sans teinte de
,Mationalité, 4 V’éducation de la jeunesse
| haitienne, a l’estime de ses chers éléves
devenus dans la vie des amis, auxquels il
n’avait jamais refusé un salutaire conseil
doanéd avec tout ledévouementd’un préccp-
ui n’avait cess$ d’aimer ceux qu'il
vesu, de sa tournée dans le Sud, le Gal avait agonnés, préparés aux grandes luttes
V. Leconte, Ministre de I'Intérieur et de | de, lavic.
la Police générale.
Vol nocturae
Le Corrice
Au Séminaire ot s’étaient réunis les
Dans Ia nuit du 9 au 10 du courant, un éléves de toutes les écoles congréganistes,
volear a enlevé chez Mr Eosmanuel Pierre-'le clergé au complet. les prétres du Sémi-
Louis, 73, rae Egalité, les objets suivants :
Une chemise portant une itare de
or; ane de boatons de
or, et marquée sous le plas-
E. : deax complets blancs;
des souliers, une paire de lunettes de
maison A. de Mattéis & Co; un petit
cercle en fer attaché 4 ane chaine du mé-
me teliée avec de la ficelle rouge,
contenant deux clefs, dont l’une porte le
Ne 48 da compartiment du coffre C de la
ae Nationale d’Haiti. — Avis en est
donné au Bureau Central de la Police, aux
et aux bijoutiers. — heelui aot
Une récom est promise 4 celui qa
lai fera retrouver tout ou partie de ces ob-
jets.
tron de ia
lais
'Pa im veda Séminsire dont il était
naire, autour dag cadavre de leur cher
confrére. La Compagnie des Pompiers
libres et une foule nombreuse d'assis-
tants ; la musique du palais fait entendre
les échos retentissants de la Marseillaise
la | méiés aux sanglots des dléves de |’établis-
sement pleurant amérement le dévoud pro-
fesseur que l’on ne reverra plus.
A 4 heures la lévée du corps se fait par
Moaseigncur Pouplard, et, le cortége se
meten marche par lesrues des Miracles,
ct l’Abreuvoir, pocr gagner la Cathédrale.
Les douleurs deviennent aigies, le coeur
se déchire d'émotion sous les accents des
marches funébres qu’exécute la musique du
o’admirait tant le Pére Saint-Clair.
le
—_
dévoué professeur ne joue pas ;—— en Si-
gac de profonde douteur ; les masiciens
tiennent leurinstrument en main et por-
tent “le crépe au bras. Les couronnes sont
nombreuses, de toute beauté, faites de
d | fleurs na ‘urelles.
L'Egtiseest comblz: Tous les prétres des
Communes voisines viennent rendre un
dernier hommage a leur confrére qu’ils vont
remettre 4 la terre. La colonie frangaise est
au grand complet. Plusieurs représentants
du Corps diplomatiquesont dans l’enceinre.
S. E. le Président de la République est
représenté par le minis*re des Gultes, Mr
Louis Borno et par des officiers de sa mai-
son militaire. Mgr Pichon est 4 son siége.
Les hymnes liturgiques sontchantées par les
prétres du Séminaire. L’absoute est don-
uée par S_ G. Mgr Conan, archevéque de
Port-au-Prince. Au sortir de l’Eglise le
rombreux cortége dont le silence nest
troublé que par la musique du Palais
jouant la marseillaise ct divers autres mor-
ceaux funéebres, lonzge les rues Bonne-foi,
du Peuple ct de l’Enterrement pour attein-
dre le Cimeiiére ci il cst arrivé vers six
heures du soir. Des discours touchants,
ot la belle et sympathique vie du Pére St-
Clair est retracée dans toute sa pureté, y
sont prononcéds par ceux qui l’ont beau-
coup aimé.
Nouvelles Etrangéres
verniéres Dépéches
Paris 10 .— Les journaux du _ soir se
montrent trés satisfaits du réglement du
différend entre l'Allemagne et la France,
le “‘ Temps †dit que les cabinets de Paris
et de Berlin en soumettant l’incident de
Casablanca a l’arbitrage ont donné au mon-
de un spectacle qui n’est pas sans grandeur,
ce serait manquer de jugement de s'ima-
giner que Wautres difticultés ne pourront
pas gaze soulevécs 4 lavenir ajoute le
journal; mais une solution 4 ces difficuliés
pourra toujours étfe trouvée si les. deux
puissances continuent, comme ence mo-
ment 4 se traiter comme des égaux,
Bertin ‘10. - Le chancelier de Bulow a
parlé pendant vingt minutcs environ au
Reichstag en réponse a l’interpellation sur
les déclaraiions de lempereur Guillaume
pub.ices réceminent dans le ‘* Daily Mal
clegraph "de Londres.
La principale déclaraiion du chancelier
a été qu’a l'avenir il n’accepterait plus la
responsabilité de la direction de 1a politi-
que étrangére de empire allemand a
moins que l’empereur Guillaume observé
plus de réserve. Cette déclaration a été in-
terprciée comme étant une psomesse de
i’empereux au parlemenr, ct comme telle a
é1é la bienvenue. M. de Bulow a ajouté
que si une garantie ne lui était pas doundée
ni lui ni aucun de ses successeurs ne pour-
raient consentir 4 prendre la responsabilité
d’une poli.ique extérieure suivie.
Un députe M. Libermam Sonnerberg
dans une interpellation a surpris la chambre
par la violeace de ses aitagues, il a déclaré
que les monarchistcs bien A con‘re coeur
se trouvaient obligés de protester f:rme-
ment conire les parules de l’empereur.
La co.fisnce d: la naion est tombée
4 ztro, a t-il dit, nous re croyons pas que
le chancelicr pui.sz devenir responsable ni
que l'avenir améne une réelle améliora-
tion.
La Chambre s’est ajournée jusqu’a de-
main et lorsque le chancelier a quitté le
alais la foule l’a acclamé et quclques
uées se sont faitSentendre également.
Panls.— Rente 96.40.
Le eT Eyes Ministres s’est
matin, al’ sous la présidence
Falliéres ; il s occopa des
co allemandes au sujet
Casablanca.
A I’issue du Conseil, la note
été communiquée : « Le conseil f
naltre que les Gouvernements de
de Berlin se sont entendus pour le
ment de l’affiire des déserteers, ie i
d’accord sur la formule par os
s’expriment simultanément et ser a
galité des regrets pour les violeng
mises, leur décision de soumettsy 4
bitrage l'ensemble des qu aw
par cet incident et l’e ment @
des regrets sur les actes de leurs
balternes suivant le jugement
l’arbitre. xt
La Chambre continua ce matin oe
apiés-midi la discussion du badge @
Vinstruction publique.
Au début de la séance de l’apres
elle adopta le projet fixant 4 deux
cinquante deux centimes par heces
dialcool par le taux pour 1909 de ls
e la fabrication sur l’alcool d’origine
dustriclle.
Le Sénat tint aujourd'hui une ¢
séance au cours de laquelle M. D
annonga a ses collégues le décés de
Berard, Sénateur du Lot et s'ajoums &
mardi. 3
' th 4
=f
Ce! ‘a
a
Le submersible Fresnel a été
et conduit en cale sche.
ConsTANTINOPLE 10.— Les compe
dus des entretiens entre M. Pichoa, yf
tre des Aifaires Elrangéres de France os ii
de Nelidoff, ambassadeur de Russie et @f
Francis Bertie, ambassadeurd’Ang
sujet du différend franco-allemand sens
avec le plus grand intérét en Targelg
presse turque montre la plus gram
tisfaction de l’entente et de ls
entre la France, la Rassie et
Vienne 18.— Une rencontre eaait
étudiants israélites et pangermasiogns §
Vaniversité de Vienne s'est terminde (
male. Une centaine d’¢radiantsone deb
ou moins griévement biessés. Ls cause |
conflit cst l’antagonisme entre les
diants israélites et les pangermanistes.
Beruin 1t.— Le Reichstag a cong
aujourd hui 4 discuter les ir diserésoas
’empereur Guillaume. Le chancelier
Bulow et les autres ministres
présents.
Le baron Gamp, conservateur, &
ré que ceux qui conseillent l’empe
I‘aient pas avisé de ses devoirs
tionnels. Divers autres orateurs ow
proché au chancelier Von Bulow de
voir pas su resister aux excursions
tiales au dela des fron:iéres Tee
nelles et qu’aussi l’emperear et le ¢
celier suivaient souvent des politic
térieures différentes.
Le Reichstag s’est ajourné avant
épuisé les interpellations sar le supe
Dupapest 11. — Le projet de
4 l’établissement da saffrage
Hongrie a été presenté & la chat
dépu'és par le comte Aadraseye.|
de l’:ntérieor. i
Roms 11.— Le ministre
étrangéres de Serbie sera rece
le roi Victor Emmanoel. Ea rs
nexion de la Bosnie et de IE
la Serbie cherche une coms
ritoriale du cd:é de l’Adriatiqué
au moins le concoars financier
our la con traction da chemia Ge
driatique & la mer noire set
sere. R 96.40
ARIS 15.— Rente 96.40-
Haiti Cap
s7 A
re
Havae. — ta $.§0:2
Campéche Haiti Cap iF
cines 31. ~
Le t de la Ré
"hei une chasse 4 Rembrouillet en
des membres da bureau de la
bre des députés.
Chambre termina hier le vo:ed:
de l’agricalture et commenga ce
f Ls
Neate 1g discussion du budget des Beaux-
‘aes dont |a suite a été renvoyée 4 demain.
Fe Elle continue cet aprés-midi la discus-
a du projet et les propositions concer-
cone la peine de mort.
f ral Treatinian | ef nommé au
‘gumandement de !a 3¢ division *infan-
ale egloniale 4 Brest.
de brigarde Combre est
membre du comité technique des
ngs coloniales.
eolone! Dain est nommé général de
VoiLiers :
Dien-Matire Fctit-Geave
SteJean se
St-Pierre e
Ste Rose Léopane
St-Angustin “
Eloise ‘ orn barriques t. fia
$t-Francois Grand-Goive
* Dies Merci
. Gurequitte Baradéres 3 sacs cacao 2
| Si vous voulez un pir
r p-oduit de la c:nne
Sens aucun ingrédient chimique
Ré:lamez le
_faere de MON-REPOS
(at la supériorité a été reconnue
' une Médaille d’Or obtenue
own ( 1907 ).
LExposition Communile de 1907
‘ia accordé la plus haute récom-
poate.
‘ Dépdt Général :
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Hambourg, Grimsby, St-Thomas,
Sanchez, Samana, Poerto-Plata, Gap-
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mercredi, le 11 courant.
Il partira probabl ‘ment jeudi, le 12
couran', pour Fetit-Goave, Jérémie,
St-Marc, Gonatvea, fort de- Paix, Cap-
Haitien, Puerto-Plata, Sanchez, Sama-
na, SteThomas, Havre et Hambourg.
Cn
_Le steamer “ Pr.esipent â€, venaht
de St- Thomas, San-Juan de Porto-Ri-
co, Ponce, Macoris, Santo-Domingo,
Azusa, Jacincl, Cayes et Jérémie, sera
ici samedi ma'in le 14 courant.
Il re partira samedi: aprés- midi pour
Kingston, Cayes, Jacmel, Sto-Domin-
o, Macoris, Ponce, Maysgoez, San-
uan de Porto-Rico et St-Thomas.
Port-au-Prince, 9 Novembre 1908.
G. KBITEL & ¢°, Agente.
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