Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 11, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text



ame Année, N. 486.

PORT-AU-PRINCE ( Hafri )

Mercredi, 11 Novembre 1908

Le Matin




b fORT-AU-PRIN
| MPARTEMENTS

.
ER. ..cccce
+69
cand + .
£







| -JacQUES BONHOMME
et ( Suite)

~ Boohomme a dépaseé la
L’ihomme commence 4 se ré-
os l'enfant. Il aime 4 pérorer
in d’an audiloire d’amis em-
meet choixis ; mais i) est trés ti-
b@vent les etrangers ; il craint va-
4 Pinconau, car il ne sort guére
gerclefamilier et habituel ; sa
ale sans soucis au milieu de
qa Vadorent.
question d’intérét étant impi-
a mt écartée de lui, i] ne con-
tajeers rien do la vie réelle : il est
; at persuadd que, pour avoir
il soffit de prendre de I'ar-
wn porte-monnaie automati-
u.rempli, et d’aller chez le
. Da reste, n’a-t-il pas droit 4
tranche de u? Nest-il
ars sage, obéissaut, vertueux ?
suint p sa plus tendre enfance,
pour les plas potites dou-
R les moindres coe trarielés, il est
ths sensible. Sincérement il
pauvres, les malheureux, et
Mises il leur fait l’aumdae. Toute-
pereit que c'est comme un ordre
ees naturel, qu'il y ait des ri-
ym misdrables ; en tous cas,
eat aux idfes en cours aa-
A, i al’borrear, le haiae des
, des gréves, de t ce gui
cours des c
@atre, il ala plus grande ad-
@ pour les savants, les artistes,
, a les explorateurs
n'est pas lola les croi-
| fe voila gai ezake a la
)-de l'histoire nationale! Voyez
veathoa are eur les oie
mame Voyez son frout ra ses
solr ¢ eavahi

















re





















we Dis fantes oat ét4 commi-
tant ‘on patrle

| te monde |.., : * forte,

I

tireaces da libertinage,

Pais, ilfeuillette les romans d'amour...
Toujours, une jeune fille idéale était la
récompense de I’héroisme, du_chevale-
resque, ou simplement de la bonté, de
la vertu. Et lui, s’identifie avec le hé-
ros ; la récompease, c'est le moindre
joli miaois 4 sa portée, paré par son ima-

ination de toutes les graces et de toa-

les vertus. Pendant ce temps, les
arents veillent; ils cherchent pour lui
a dot traditionnelle.

Mais auparavant, il faltait décrocher
le dipldéne! Et pour cela bucher a en
devenic malade. Pauvre Jacques, com-
me il maigrit ! Comme il s’anémie ! Vo-
yez comme sa croissance se fait mal !
On dirait une plante qui cherche le so-
leil. Et cette mélancolie noire qui gran-
dit, qui envahit son Ame, d’ou vient-
elle ? Lai-méme ne le sait pas; il est
impuissant 4 analyger les causes de sa
nervosité. Pourquoi est-il devenu capri-
cieux, fantasque? Il ne sen inquiéte
méme pas. La, devant lui, le spectre
da diplome est apperu et couvre tout...
Et puis, il faut dépasser petit Pierre,
cauchemar éternel! I! n’est pas non
plus sans étre possédé par l’amour pur
de le Science, et peut-étre, dans son
orgueil, espére-t-il étre plus tard un
grand savant ?...

Au service militaire, il edt & souffrir
du contact de gens vu'gaires, sceptiques,
ours; mais

t bi
Snaitoire cholst, Se
taicait le point d
et il fat plusieurs fois « refait ».



Sa grande sociabilité Véloignalt de Vin-
i ssa se conofor-
mer ee usages oon, & avoir honte

au tout écart de toute originalité. Lai.!
te sobre, il mit da vin dans son eau,,
parr ne pas déplaire aux camar.ides ;

al,

pour ne

e Aipsi,
tasquer les ¢ oulrmbattre le vice,

pas
it était
et it)
2

se
de

QUOTIDIEN

Dmacrzur :
Cilément Magloire,



sans force porr
tait de gémir sur les progré
a dgcadence. |



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Enfin, il est en régle avec la Patrie !
Enfin, l’Etat lui a délivré un dipléme
en bonne et due forme! Il ne lui
manque plus qu’une dot en rapport avec
sa situation. Ses parents se chargeront
de débattre les clauses du marché, et,

our la premiére fois de sa vie, Jacques
verra passer des questions d’intérét sous
scs yeux, et cela, chose bizarre, dans
une affaire de sentiment. !..

Jacques Bonhomme a trente ans ;
chemin est toujours uni : il est rentier
ou & peu prés ; tout au plus occupe-
il une sinécure qui lui donne illusion

du travail. Il ne connalt toujours rien

de la vie réelle ; il est soutenu par sa
famille, par la rente de sa grand'mére,
par la dot de sa femma, par les recom-
mandations de ses amis. M1is

t-| 4P

il n’est| Mars 1907,



LE NUMERO 45, corms

Les abonnements partent de 1* et du ts de chaque
mois et sont payables d’svance
Les manuscrite ineérés ou nom ne serent pas renées

r tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adreaser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Reaz ou Benae-Fol. .

elle et la meileure education 7

‘Quelques types esquissés par un maitre

Tribuval de Cassation
SECTION CIVILE

Anudiencedu Mardi, 10 Novembre 1908.

Dix heures et demie le Tribunal entre
en siége sous la présidence de Mr le Vice-
Président, Ernest Bonhomme et prononce
les arréts suivants :

— Celui qui rejette le pourvoi du sieur
Examus Tombeau contre le jugement du

le| Tribunal civil de Jacmel en date da 22

juin 1906, contradictoirement rendu sur
ppel, entre lui et Madame Fénelon Vir-
g e, née Exina Elissian ; condanme le
emandeur aux dépens ;

— Celai qui casse et annole les juage-
ments du Tribunal de commerce de jee
mie ; en dates des 16 mars 1906 et 22
le premier interlocatoire, le

pas heureux. N’ayant jamais connu les second définitif, rendus entre H. Munster

vraies soufliances, il s’exagérait les pe-|¢!

Lemieux Dauquella ; renvoie |l’affaire

tites contrariétés de la vie, et se rendait| P4t devant le Tribunal civil des Cayes ju-

lui-méme malheureux. Puis, la mes-
quinerie de ses moyens lui pesait, car
il révait la vie grande et large. Eofia,
il sentait vaguement combie.1 sa situa-
tion é6trit précaire, dépenduit d’evéne-
ments qu'il n’était pas en son =pouvoir
de maltriser.

On le vit bientdt. Une débacle finan-
ciére vint emporter une partie de ses
économies, un plicement de_ tout
repos. [l se fit forcé 43 se in
travail plus actif, et, chose horible,
Wentrer en contact avec la vie 1éelle,
cette vie qu’a force da dépenses et de
soins, on avait pu écarter jusqu’alors
de lui. Combien n3 souffrit-it pas, des
ors

PAITS DIVERS

Faire part Funébre
Les Péres de la Congréga'ioa da S:-Es-
rit ont la douleur de vous faire part de
a mort de leur confiére le
R. P. Aresar Samt-Crar



geant en ses attributions commerciales.

— Celui qui déclare le sieur Examus
Tombeau déchu de son pourvoi contre le
jugement du Tribunal civil de Jacmel, en
date du 27 février 1998, contradictoire-
ment renda entre lui et la dame Féné-
lon Virgile.

Entend ensuite définitivement I’affaire
de V'Erat contre Edmond Grégoire.

Me J. B. W. Fraacis, pour le défendear,

sttre 3 un | est entenda en ses observations.

Le Ministére Pablic, Me Luc Domini-
ue, conc'ut a la cassation du jugement
énoncé.

Service funécbre

Le Supérieur de I’lnstitution S:iint-Louis
de Gonzagae a l’honneur d’inviter les an-
ciens Eléves et les ames de ’établissement
4 assister aa setvice solenncl qui sera chan-
té dans la chapelle de Tlnsitetion le se.
ceedi, 14 da coarant, & heares «és pré-
cise, r $ "ame do ,
Pictre Edouard. « Prive

Le Révérend Pére St-Clair

Ce matin est mort le Révérend Pere
St-Clair, da Petit-S$minaire Collége Se-
Martial.

Le Pére St-Clair, l’ami de toutes les fa-

décédé, a age $5 ans, muni des Sacremen:s| milles port-au-princiennes et celui de tous

de \’Eglise.

fanérailles qui auront liea, en l’Eg’ise

il se donna les ap Of. | tropolitaine, aujourd hui A 3 h:ures de I’a- agé de 55 ans et était arrivé

prés-midi.
Le convoi partira du
Collége Saint-Martial.
Priez Dieu pour iui!

Petit-Séminaire

t vous pricat daisister 4 se€S/ les anciens éléves de I’établissement, et,en

daas le pays

en 1877, & \’age de 23 ans !

Crest dire qu'il a dbpenss vie
Vinstraction et la mora de Is
neses haltienne.

outre, lear conseiller au

pour
jee-



a _ —— - = ET

Il jouissait d'ailleurs, durant les dernié-
res années dc sa vie, d’une juste autorité
de doyen au Séminaire Ses conferes le
tenalenten trés haute estime, sentant ¢n
lui, a'ors méme que +a santé ne lui permet:
tait d’exercer aucune fonction active, lin
Carnation des tiadit.ons respce ab’es du
Petit-Séiminaire, doi: sont sorties tant de
générations, d’itlustrations haitiennes.

Au surplus, Je défunt Jaisse de profonds
regrets dans le monde des miusiciens ; il
était, On le sait, un des plus passionnés

fervents de l’art musica’, ct il scrait impos | °

sible de dire le numbre des éléves qu'il a
formés ct diveloppés. Au méme titre que
les Occide eanty pére et fils, les O Roux
et les Massé, le Pére Saint-Clair est un an-
cétre de fa musique haitienne.

Demain 4 7 heures du matin, un service
funébre scra chanté en mémoire du regret-
té défunt dans la chipelie de |’Etablisse-
ment

Tribunal Civil
Audiencecivile du Mardi 1o N»uembre 1908

Le Tribunal prend sidge a dix heures
du matin, sous la présidence du juge-do-

——— ao

Léger Cauvin, pour Mme Vve C'ément
Bellegarde a répondu par celles au No 2.
Vu l'heure avancée le tribunal léve

sidge.
Anniversaire

I's se suivent, les anniversaires des té-
ics couronnées. Crest le royaume Italie
qui f%te aujourd hai la 38* annce de Vic-
tor Emmanuel Ill qui monta ser le
trae en 1900, aprés la mort de son re~
gretté péere le roi Humbert I qui fut an
grand coeur et d’un tempérament froid.
A ‘asuite dune bomb: lancée sur sa
voiture, le roi Humbert se retourna vers
ses lieutenants déji effirés et lear dit feg-
matiquement : (2 n’est rien ! que voulez:
vous! Ce sont les casuels da métier de
roi.

Les Légations et Consulats, en cette vil-
le, sur la demande du distingué consul gé-
néral d Italie, Mr Alfredo de Mattéis, ont
arboré leur pavillon en l’honneur de l’an-
niversaire du jeune roi.

Une Chamb:ede commerce

francaise en Haiti

Il y evt hier, 4 4 heures 1/2 une réu-

yen A. St-Ro.ne, assisté de Mr Lys L1-| nion’a la Légation de France ot l’on de-

tortue, Substicut du Commissaire du Govu-
vernement.

Le Tribunal aprés avoir rega la presta-
tion de serment de Mr Jules Ducasse, nom-
mé avocat du baricau§ de Port-au Prince,
a rendu les jugements suivants :

|
|

vait jeter les bases d’une Chambre de
Cominerce frangtise en Haiti.

B-aueoup de frangais y étaient con-
voqués, mais nous n’avons pu remarquer
que M. Paul Santallier, Directeur de la
Banque, par intérim, Ch. d’Aubigny, che-

1» — Celui qui déclare’ bonne ct vala- | yalier de la Légion d’Honneur, Ph. Kief-

ble la saisie-arrét pratiqguée aux mains

du} fer, Eug. de Lespinasse, Ch. Gautier, 4. L.

sieur St-Léyer Fortin a l2 requéte de Mme | Guérin, Achille Barthe, Emile Rouzier, E.

Vve Marmontel Jourdain, sur des valeurs | Robe'in, G. Revest, M.
que le dit sieur S:t-Léeger Fortin deéticnt

pour compte des sieurs, dame ct demoi-
selle Frangois, Emmmanuel, Marius Jo-
seph, Aimab‘e et Marie Chrispin, et con-
damne ces derniers aux dépens.

29 — Celui qui renvoie le sieur Octave
Darand des fins de l’sssiganation en validi-
té de saisie-arré'; annule la dite saisie, et
condamne la dame Vve Phénix Durand aux
dépens.

Le Tribunal jugeant en état de reéféré a
rendu le jugement quircjctte comme mal
fondé Vexception d’incompétence propo-
sée par le sieur Louis Raymond; renvoie
les parties A procéder au principa'; dit qu’il
y a lieu 4 nomination d’un séquestre pour
Vadministration de deux carreaux et demi
de terre situés sur Vhabitation Drouillard,
objet du litizge; nomime en conséquence
le sieur Annulysse Bertrand; réserve les dé-
pens.

Affaires entendues :

Continuation de Pengudéte et la contre-
enguéte du divorce des époux Fernand Da-
roseau. Le Tribunal, sur la demande de
Me Léger Cauvin qui déclare renoncer 4
la continuation de Venquéte ainsi que Me
Deslandes qui renonce 4 son tour 4 Ia con-
tinuation de la contre enquére sous tou-
tes réserves, a rendu lordonnance qui ren-
voie les dits époux 4 l’aadience publique
du mardi 17 Novembre courant.

2° — Divorce des époux Justin Séraphin.

Me Francois Hilaire pour la demande-
resse, ia dame Constance Cécile Louis
Charles a donné lecture de ses deux con-
conclasions Nos 1 ct 2 ( derniére phase ).
Me Michel Oreste pour le sieur Justin
séraphin, a donné lecture de ses conclu-
sions tendant ace que le Tribunal rejette
les fins et conclusions de la demanderesse.

3° = Dr Annoual contre Mme Vve
Clément Bellegarde, pour soins prodiguds
& fea le Gal Darius Hyppoli-:e, pére de la
dite dame.

Me Léger Cauvin conteste la note d’ho-
noraire du Dr Annoual, vu, dit-il, que feu
le Gal Darius n’a jamais eu 4 appeler le
De Annoual. Sur cette contestation; Me Le-
chaad pour le Dr Annoual a donné lectu-
re de ses conclusions No 1 auxquelles Me

Carteron Minis re
de France, présidait. :

li paraic que c'est la colonie frangiise de
Port-au-Prince qui «désireuse de resserrer les
liens de traditionnelle amitié existant entre
les frangiis et les haitiens, et considérant
que rien ne serait plus favorable aux inté-
réts généraux des deux pays qui parlent la
méme langue,cultivent la méme litérature,
possédent la méme législation, que le dé-
veloppemeut de leurs rapports commer-
ciaux, industriels et maritimes si heureuse-
ment prépa:és par les traités d? commerce
des 31 juiliet 1900 et du 30 Janvier 1907»
a decidé la création de cet:e institution.

Voila qui est bien dit et c’est pour cela,
pour resserrer les liens entre pays parlant
!a méine lapgue que fe projet de staiuts
déclare que les citoyens frangais peuvent
seuls taire partir de la Chambre de com-
merce » qui « correspond directement avec
les différents ministéres, (de France ) no-
tamment avec le ministére du commerce
et de Vindustrie et,le ministére des Affaires
Etrangéres, avec les agents diplomatiques
et consulaires, les Chambres de Commerce
de la Méiropole et des colonies, ainsi qu’a-
vec les Chambres de Commerce _frangaises
i VEtranger. »

Entin le burde ‘‘iraditionnelle amitié”’ de
la Chambre de Commerce frangaise est de
recueillir et d’échangeravec les commer-
gants et les institutions commerciales de
la Métropole et des colonnes,ftous les ren-
seignements propres,adévelopper l’industrie
et le commerce francais en Haiti.»

On prononga des discours, il y eut des
échanges de vues, on parla d’une commis-
sion chargée d’entrer en relation avec
notre Chambre de Commerce desinté1éts
frangais en Haitiet ailleurs, et finale-
ment on se donna readez-vous, 4 1|’Asile
Francais, Dimanche 15 Novembre courant,
ou ea assembliée générale qui sera solen-
nellement réunie sous la_ présidence
d'Honneur de M. Carteron, Ministre de la
République frangaise, la colonie frangiise
discutera et adoptera les statats de l’ceavre.

Ex l’on se sépara aux sons entrainants
de la Marseillaise qui chantait dans toas les
coeurs...

Ines qui pouraient aidera revrouver tout) Lidtede da notsire Chrinisa Bagel
lou partie de ces objets. est sitaée presqu’é langle de la’ Rag:
Avis Centre et de la Rue Ronx. | "








Vol 7

Dans Ja nuit du g au 10 da couran

un voleur a enlevé chez Mr Emmanog

Pierre Louis, 73, rae Egalitd, les objets};
suivant :

Une chemise ranpee gemitare de
boatons, or, une fire bouwes de man- | aale






chettes, or, et marqaée sous be, pastroe ont eu a
de la lettre E..; deux comple lanes ; ue l'on it pervenu a
des apuliers ; une pair de luneteas, de ls} cnsactére d’escroquerie dont étaieng

de Matteis et C® 5. un ‘petit
cercle en fer, attaché 4 une chaine’ dq
méme métal amarée avec de la ficelle
rouge; contenant deux clefs, dont !’une
porte le No 48. da compartment du coffre
C de la Banque nationale d'Hat:i.
Avis en ess douné au busesa cea

de la Police, aux orfevres et au bijoatiers.
Une récompensegest réservée aux person-

maison A

ents les opérations de la
68 sont Sertitiees de ocendes
biles filous viennent de

Nous nous ntons, ‘
«Matin »— assu de la bicove oe
cher notaire qui nous a fe
sur le g.and scandele i

signaler en notre bureau, une
on 7 J
bout dans Pete e du notsire, des

anxieuses, inguietes. :
=~ Ma sitedtion ! mes foads soaedy:
compromis, dit ua monsieur appayé, co»
tre le bureau ? .
— Soyez patient, répondit le sotein,
la justice, le commissaise da goque
— Pardon, lui disons-nous, & sem
tour, nous sommes venus vous
ce qui s’est passé dans votre érude ?
— Ah ! ane interview ! en ast ;
le temps aujourd’hai ? je sais pressed, gy
affaire me préoccupe outre mesnss. 3
— Nous en aurons le at a
nous dit, il fast que l'on .
cest l’intérée de tous qei est en's
M° Fournier, on pew nerveer, ;
dit alors : Eh bien vous alles des
vous aurez, Monsieur le reporver, les 4
seignements complets sar cette ;
se escroquerie dont sont victimes deus &&
mes col!égues et moi. os
Messicars Ernest et Edouard Fooly
dits Gaucher, ont pu se procurer ane Gm
lection d’actes de ventes et de pooclewi,
baux d’arpentage 4 l'aide deequels ils
pa saisir notre religion. — Rien a0 em
vait attirer notre attention sur le c ;
faux de ces acres, ils avaient oi x
parences ; tien ne F
‘ les places qe

empécher d'instrumenter ser
Je suis obligé de goer << .

Un panier de pipes retrouvé entre les
mains d’un voleur, est déposé au Bureau
Central deli Police Administrative 4 la
disposition da propriétaire.

L’Inspeczeur en Chef,
Pauc CamMeau
Magnifiques panamas

Pour hommes et pour dimes viennent
d’arriver par le dernier steamer feangiis.
Dépd:, chez Mee Léontpe SoLacg, 22, rue
des Fronts Forts.

Trois notaires mystlit

@’audacieux filous

NOTRE ENQUETE

a























Nous n’étonnerons personne en mainte-
nant l’opinion que nous avions émise l'au-
tre jour, lorsque nous disions que l'on
devait s’attendre 4 voir se reproduire les
phénoménys terfestres, 4 rebours, gn sens
inverse a travers le monde, 1 hamanité
étant partout la méme.

Le Matin qui ne recule devant aucun
sacrifice pour assurer son service d’informa-
tions a été mis 4 la piste d’un grand scan-
dale quia da porter atteinte 4 plus d’une
petite fortune privée.

Ce sont les mémes manceuvres, les mé-
mes trucs plus ou thoins identiques, les
mémes cours d’audaces, les filouteries pari-
siennes mélées d’exquises politesses des
Humbert qui se sont reproduits dans cette | g

nous étaient soumises.

grave atfaire qui va sdrement bouleverser ‘lere fort ex "en la matiere, o: dena

tous ceux qui ont leurs fonds, en dépd:, teur.— ’ actes, les proc: .

chez les notatres. ° ° ° 4 "ent ;
On se rappelle comment |’épargne fran- GPacbect “de je le re te a 0M

gaise — celle des petits bourgeois— bien De Combien de ces sctes @

entendu, fut spoliée par les Hambert dans chez vous ?

une suite d'operations ui échappereat Al RL J’en ai sept.

la vigilance, au contrdéle de toute l'adminis- D— 1

tration de la ville de Paris. L’épargne de

bien de petits patisiens et pa ai

couraient a eventure, avec’ fambiicn, R.—Tont

peut-atre légitime, d’arriver & une aisance | Mes cliénts qui
freuse esctoq

raisonnable, fut,engloutie dans une affrease
escroquerie qui maintint, en alerte, du-
rant plus d’une annSe la justice frangaise-

Eh bien ! quelque chose, observé cha-
que jour, fait que tout ce qui , en
grand, en ce beau pays de France, ait son

contre-coup, en Haid, avec les mémes

phases, des nuances fas on moins colo- Trois
rées. Prenez les Ham en train de faire

des transactions, soit 4 la petite semaine,| D.— Qn
soit sur’des bijoux de valeur, soit sur des| R.— Le.
rentes et des titres francais, avec des fonds|en est snigi..
soustraits, on ne salt comment, A l’épar- cst di
gne ou et autres, vous arrives es. setard.


















efwec celles des actes dont’ ils ont le dé-
4que les dites signatures ne peuvent
eque fausses.

Merci, Mr le Notaire, lui disons-nous,
¢a prenant congé. A plus tard, 4 nous
revoir,

Au bureau del’Enregistrement

Monsieur Carvalho, le sympathique di-
recteur de ce bureau et Francois Mathon.
chef du dit bureau, nous recoivent avec
leur habituelle politesse, le sourire sur les
lévres :

Notre mission est simple, disons nous,

4 ces messieurs, il s’agit de l’affaire des no-
aires. Quelques rignements, s'il vons
plait, si vous en avez.
+ R.—Ma fol peu de choses, nous répond-
on. Nous avons fourni aux notaires, en
question ,lés renseignements qu’ils ont vou -
la avoir de nous en mettant nos régistres
4 leur disposition.

Crest grace assurément a nos livres e1 4
la régularité des mentions quils ont pu
se convaincre de la fausseté des pieces sur
lesqaelles ils ont eu 4 instrumenter.

.— C'est tout ce que vous savez ?
R.— Oui c’est tout ce que nous savons.
Merci, messieurs, & nous revoir.

Nouvelles Etrangeres

Derniéres: ‘Dépéches

Panis 9. — Le ‘‘ Temps ” déclare que
le retard persistant de l’Allemagne a répon-
dre est en flagrante contradiction avec
esprit de l’arbitrage II ajoute: Il nous est
impossible de comprendre J’attitade de
I’Allemagne. Pourquoi renouvelle-t-elle
des exigences qu'elle sait gue nous n’ac-
cepterons pas. Nous ne nous expliquons
cette insistance que par la supposition
que Berlin regrette maintenant d’avoir
proposé I’arbitrage et qu'elle desire voir sa
proposition regrettée.

Panis. — Les derniers avis de Berlin di-
sentqu'ily a tout lieu de cioire qu’une so-
lution satisfaisante est enfin en vue. D'a-
prés ces dépéches l’Al'emagne semble main-

2
-






















Scat Ame
_ le
3: avec beaucoup de cour
sos ie de notre, visite
oes Voie res qui édient dans ‘x
a seaquivent hativement es aque. lais-
E wah. t, nous dit le notaire, c'est
s gave affaire, fal Mp woRsHeoge Chane
je pourrel yeps. ré-
i Spetthai. Je vai pas tous mes
anain. “ee tte .
ied denpuete, iniv.sépoedete-noes,
we aes aD eater he
eax ils, nous aetoad 4% vous te-
Zaillears nous ausoas plag d'une vi-

a vons faire & ce sujet.
ible, noas n’en aurons

= Mais, pas possi

h te, répliquonsenons, nous en
le temps, voyons ! un pea d’efforts.

x ity a ee doure obtiga-
pesoées chez nous :
r tig r Monsigg: Fleusi-
5 Ms Charles Hilton poser ‘some
-7
o Pa Elisabeth Louis 4 Char-
Hil r
» Charles Antoine Camille 3
Ohees Hilton .
¢ Loaiséus Jacques Aimé 4
, beais Gustave :
5% Occtan Baptiste 4 Vve César
bi.

boisil

a

i

oo
P. 700

P. 400

P 700
P. 2.800
caq obligations sont bastes sur des
i vi auraiegt été -
eT os aaeriaee, “ci-devant
a non
e

ces actes ont été passés
caament est-ow arrive 4 re-

leur qualité de faux 7

u’il a été reconnu au bu-

cs ’ q
é wmeement de cette ville ot
da Gu'its ont écé enregistrés que ics
‘enregistrement qu’ils compor-

seat autres que celles qui figerent au
me Régistre qui sont portés dans ces
comin











[Ges



ue, fit Me Vilmenay.
ion Augustin Philippe

43M Charles Hilton .
s S-Clair au doctear
Rigaud

“Piblesis Mondésir a Vve.

ui regarde

tribunal d'arbitrage tant en ce J
a question

les faits qu’en ce qui concerne
de droit iniernasional.
- Beatin 9. — La lenteur des négociations
franco allemandes est. une cause d inquié-
tude général. ; c'est demaic que le chance-








9 Heyne 400," ; Y
f ysse Jules 4 Madame lier de Bulow doit paraitre devant le Rei-
. S:-Rome 800 | chstag et on prévoit une jourate critique.
4G Alesandre fils 4 Vve César On dit que les amis du prince sont In-
| Choisil il leur a décla-

quiets de son état nerveux, 1 déc!
supportera ni critiques ni ia-
cote quelks viennent.



ré quil ne

tt Derisse Darelus 4 Veuve César
Sheietl suites de quelques






ise? fait ct . la séance de demiia
EWine joseph au docte I- est ible que ¢

Merd 4 So | donne lien a quelques surprises.
mw ‘s on hon s'attend 4 ce que les dé-

t donner lieu demain

‘arations Je l’e
le Daily

bats auxquels von
au Reichstag les dec
reur Guillaome pebliées par [
"| de Londres darent aa moins deox jours.

En croit que le chancelier de Bulow pren-
dra {2 parole des l'ouverture de la _s€ance.
Les esprits sont trés montés dans tous les
is, mais principalement parm les socia-
istes qui ont organisé pour demain soir
vingt six réunions monstres pour protester




saire, an cetia , ville.
e ces cies a-t-elle été



aujourd hai le jour 4 an en-

iN tant da sexe mascalin.

ea RR AOR SS







'

‘de la commune de Plaisance,

tenant décidée a accepter_la proposition |
francaise : que l'affuire soit soumise a un!

mri

contre l'absolutisme. ;

Les membres des autres partis se sont
reunis aajourn’hui aa Reichstag pour dé-
cider deur attitude dans les débats ‘ e demain

choisi aroles.$
PeVimnte ithe La Princesse Sophie Hohen-
Vépouse de l’archidec Francois Ferdi-
berg, b 'a



j de naissance du prétendant ou de la préten-
dante au partage de la saccession de feu
Maire Annonciatus Ducheine.
Le Provocateur de la succession de Marie
cAnnonciatus Ducheine.
LaMARTINEJOSEPH D UCHEINE

(iG Transalantique

{essops » sera de retour Jeudi 12
courant et partira vendredi 13 42

heures trés préocises
pour Port-de-Paix, Cap, escales et Le
Havre.

Les biliets de passage sont dés au-
jourd’hui.

,. New-York ro. — Le Nyw-York Herald
inprime une dépéche de Paris parue dans
‘1 Presse spéciale relatant que le gouver-
nemnent allemand a finalement accep:é la
proposition du gouvernement frangiis de
soumettre 4 l'arb trape Vincid -nt de Crsi-
b'anca.

Parts 10.— Les indiser‘tion. d- Pemp-:-
aeur Guillaume furent discucc. 3 aujour-
d hui au Reichstag devais une ésorme a -
semblée. M. Bissermann pariant) au nom
des libéraux nitionaux dit que son para ne
demande pas la démission da chancelier
Won Bulow, mais réc'ame |’el: mination
d’un autre élément dans la conduite des
affaires étaangéres et aussi | opservation
de la constitution, I’empereur ne devant
pas traiter d’affaires dtrangéres sans la coo-
pération du Chincelier. M. Singer, socia-
liste dit que l’empercur devrait etre envo-

























yé devant une Haute Cour et jugé pour ,
trahison; divers, autres orateurs ont pris la L’AGENT

parole critiquant les indiscrétions de l’em- F. M. ALTIERI
pereur et demindant des garanties contre | ~-==—=-s asso

ces indiscrétions. Cordonanerie Nouvelle

Paris 10.— Il est semi officiellernent
annoncé que la France et l'A'lemagne ont
définitivement agrée de soumettre I’inci-
dent de Casablanca a larbitrage. Le choix
des membres de la cour d’arbitrage aura
lieu sans retard.

M. Pichon 2 soumis
ministres les termes de l’arrangement in-
tervenu entre les devx puissances.

Pexix 10. — Le bruit de la mort de
Vimpératrice douariére a coury aujour-
d’hui, mais a été démenti ; l’impératrice est
trés pravement matade.

LisBONNE 10.—- M Albert Costa, ancien
deputé Ss’est suicidé aujourd hui il avait
été mélé a l’assassinat du roi Car!os et du
prince Louis; oncroit qu'il avait été choi-
si pour assassiner le roi Manuel, d’od sa dé-
cision.

G. B. PETOIA

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au Conseil des

cane os





—

Lettre Circulaire

Aux honorables Messieurs Evarist, dé-
puté au Corps Législaiif, Odoni Hl, docteur
en médecine. Oloff, Inspecteur des écoks
d’Aquin, Sytéme, Magisrat Communal
des dams
Délina, Lilia, Rose, dite Mémé Jeaiy:on,
Murice et Merci, tous prétendants 4 la
succession du feu Mirie Annoaciatus Du-
tcheine, de vénérée mémoire, iécélé, no-
taire pub'icde Ia ville de jPlsisance ; !a-

velle succession devant étre rézide le 25

uprésent mos de Novembre de cette
‘année (1908).
| Mesdames et Messieurs,

Je m’empresse de vous remetire, sous
ce couvert, les trois numéros du © Nuu
‘vellis'e ’? qui annoneent que le partage:
'de la succession Marie Annonciatus Du-
;cheine, sera définitivement regi¢e le vingt-
jcing ( 25) du présent mois de Novembre.
Je me fais le divoir de vous lannoncer,
| poe cette lettre circulaire, en vous remet-
tant, en mains propres, les trois numéros
'da jouanal dont s’agit. J’aime A espérer
que vous ne manqoerez pas de vous pré-
senter, en due forme, ce joar-la, a diz
heares précisesda_matin, c’est-4-d're,chacun
de vous prétendants, avec son acte de nais-
sance, pour prendre part au partage pro
portionnel sus-parlé. - Point n’est besoin
de vous, rappeler ici que la présente cir-
‘culaire doit @tre signée et paraphée, s'il

aliev, par chicun dz vous en patticu-
ier, selon le voea de la Loi. Vous n’étes
point sans ignorer que la Loiexige encore
que les absents ou les absentes seront te-
l orésentés, et le représentant doit étre
muni d’ane procuration notariée. Con-
trairement, toutes réclamations, générale-
, ment: uelconques, d.meureront nalles ct de

| effet. Toujours, sans oublier que le

na
‘geprésentant doit-étre aussi. muni de I’acte

2 EE aE.
7 ~





ome,

Coup de Clairon

Prob:éme politique contem-
porain
Par
Le Dt LAROCHE
Sénateur de la République d’Haiti
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Lesteamer « BoLivia », venant de
Hambourg, Grimsby, St-Thomas,
Sanchez, Samana, Puerto-Plata, Ca
Haitien ct Gonaives, est attendu
mercredi, le 11 courant.

It partira probabl-ment jeudi, le 42
couran', ur Petit-Goave, ’
St-Marc, Gonaives, Port-de-Paix, Cap-

Hai'ien, Puerto-Plata, Sanchez, Sama-
na, St-Thomas, Havre et Hambourg.





ci

Ca
Le steamer ‘‘ Pr. ESIDENT ”, venhant
de St-Thomas, San-Juan de Porto-Ri-
co, Ponce, Macoris, Santo-Domingo,
Azusa, Jacmel, Cayes et Jérémie, sera
ici samedi matin te 14 courant.
Il repartira samedi aprés- midi pour
Kingston, Cayes, Jacmel, Sto-Domin-
o, Macoris, Ponce, Mayaguez, San-
uan de Porto-Rico et St-Thomas.

Port-au-Prince, 9 Novembre 4908.
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FLoun Mucreap 6 la carte. C6? =
Mite une Co Oe | encom siesene :

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ed ae



Full Text





ame Année, N. 486.

PORT-AU-PRINCE ( Hafri )

Mercredi, 11 Novembre 1908

Le Matin




b fORT-AU-PRIN
| MPARTEMENTS

.
ER. ..cccce
+69
cand + .
£







| -JacQUES BONHOMME
et ( Suite)

~ Boohomme a dépaseé la
L’ihomme commence 4 se ré-
os l'enfant. Il aime 4 pérorer
in d’an audiloire d’amis em-
meet choixis ; mais i) est trés ti-
b@vent les etrangers ; il craint va-
4 Pinconau, car il ne sort guére
gerclefamilier et habituel ; sa
ale sans soucis au milieu de
qa Vadorent.
question d’intérét étant impi-
a mt écartée de lui, i] ne con-
tajeers rien do la vie réelle : il est
; at persuadd que, pour avoir
il soffit de prendre de I'ar-
wn porte-monnaie automati-
u.rempli, et d’aller chez le
. Da reste, n’a-t-il pas droit 4
tranche de u? Nest-il
ars sage, obéissaut, vertueux ?
suint p sa plus tendre enfance,
pour les plas potites dou-
R les moindres coe trarielés, il est
ths sensible. Sincérement il
pauvres, les malheureux, et
Mises il leur fait l’aumdae. Toute-
pereit que c'est comme un ordre
ees naturel, qu'il y ait des ri-
ym misdrables ; en tous cas,
eat aux idfes en cours aa-
A, i al’borrear, le haiae des
, des gréves, de t ce gui
cours des c
@atre, il ala plus grande ad-
@ pour les savants, les artistes,
, a les explorateurs
n'est pas lola les croi-
| fe voila gai ezake a la
)-de l'histoire nationale! Voyez
veathoa are eur les oie
mame Voyez son frout ra ses
solr ¢ eavahi

















re





















we Dis fantes oat ét4 commi-
tant ‘on patrle

| te monde |.., : * forte,

I

tireaces da libertinage,

Pais, ilfeuillette les romans d'amour...
Toujours, une jeune fille idéale était la
récompense de I’héroisme, du_chevale-
resque, ou simplement de la bonté, de
la vertu. Et lui, s’identifie avec le hé-
ros ; la récompease, c'est le moindre
joli miaois 4 sa portée, paré par son ima-

ination de toutes les graces et de toa-

les vertus. Pendant ce temps, les
arents veillent; ils cherchent pour lui
a dot traditionnelle.

Mais auparavant, il faltait décrocher
le dipldéne! Et pour cela bucher a en
devenic malade. Pauvre Jacques, com-
me il maigrit ! Comme il s’anémie ! Vo-
yez comme sa croissance se fait mal !
On dirait une plante qui cherche le so-
leil. Et cette mélancolie noire qui gran-
dit, qui envahit son Ame, d’ou vient-
elle ? Lai-méme ne le sait pas; il est
impuissant 4 analyger les causes de sa
nervosité. Pourquoi est-il devenu capri-
cieux, fantasque? Il ne sen inquiéte
méme pas. La, devant lui, le spectre
da diplome est apperu et couvre tout...
Et puis, il faut dépasser petit Pierre,
cauchemar éternel! I! n’est pas non
plus sans étre possédé par l’amour pur
de le Science, et peut-étre, dans son
orgueil, espére-t-il étre plus tard un
grand savant ?...

Au service militaire, il edt & souffrir
du contact de gens vu'gaires, sceptiques,
ours; mais

t bi
Snaitoire cholst, Se
taicait le point d
et il fat plusieurs fois « refait ».



Sa grande sociabilité Véloignalt de Vin-
i ssa se conofor-
mer ee usages oon, & avoir honte

au tout écart de toute originalité. Lai.!
te sobre, il mit da vin dans son eau,,
parr ne pas déplaire aux camar.ides ;

al,

pour ne

e Aipsi,
tasquer les ¢ oulrmbattre le vice,

pas
it était
et it)
2

se
de

QUOTIDIEN

Dmacrzur :
Cilément Magloire,



sans force porr
tait de gémir sur les progré
a dgcadence. |



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Enfin, il est en régle avec la Patrie !
Enfin, l’Etat lui a délivré un dipléme
en bonne et due forme! Il ne lui
manque plus qu’une dot en rapport avec
sa situation. Ses parents se chargeront
de débattre les clauses du marché, et,

our la premiére fois de sa vie, Jacques
verra passer des questions d’intérét sous
scs yeux, et cela, chose bizarre, dans
une affaire de sentiment. !..

Jacques Bonhomme a trente ans ;
chemin est toujours uni : il est rentier
ou & peu prés ; tout au plus occupe-
il une sinécure qui lui donne illusion

du travail. Il ne connalt toujours rien

de la vie réelle ; il est soutenu par sa
famille, par la rente de sa grand'mére,
par la dot de sa femma, par les recom-
mandations de ses amis. M1is

t-| 4P

il n’est| Mars 1907,



LE NUMERO 45, corms

Les abonnements partent de 1* et du ts de chaque
mois et sont payables d’svance
Les manuscrite ineérés ou nom ne serent pas renées

r tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adreaser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Reaz ou Benae-Fol. .

elle et la meileure education 7

‘Quelques types esquissés par un maitre

Tribuval de Cassation
SECTION CIVILE

Anudiencedu Mardi, 10 Novembre 1908.

Dix heures et demie le Tribunal entre
en siége sous la présidence de Mr le Vice-
Président, Ernest Bonhomme et prononce
les arréts suivants :

— Celui qui rejette le pourvoi du sieur
Examus Tombeau contre le jugement du

le| Tribunal civil de Jacmel en date da 22

juin 1906, contradictoirement rendu sur
ppel, entre lui et Madame Fénelon Vir-
g e, née Exina Elissian ; condanme le
emandeur aux dépens ;

— Celai qui casse et annole les juage-
ments du Tribunal de commerce de jee
mie ; en dates des 16 mars 1906 et 22
le premier interlocatoire, le

pas heureux. N’ayant jamais connu les second définitif, rendus entre H. Munster

vraies soufliances, il s’exagérait les pe-|¢!

Lemieux Dauquella ; renvoie |l’affaire

tites contrariétés de la vie, et se rendait| P4t devant le Tribunal civil des Cayes ju-

lui-méme malheureux. Puis, la mes-
quinerie de ses moyens lui pesait, car
il révait la vie grande et large. Eofia,
il sentait vaguement combie.1 sa situa-
tion é6trit précaire, dépenduit d’evéne-
ments qu'il n’était pas en son =pouvoir
de maltriser.

On le vit bientdt. Une débacle finan-
ciére vint emporter une partie de ses
économies, un plicement de_ tout
repos. [l se fit forcé 43 se in
travail plus actif, et, chose horible,
Wentrer en contact avec la vie 1éelle,
cette vie qu’a force da dépenses et de
soins, on avait pu écarter jusqu’alors
de lui. Combien n3 souffrit-it pas, des
ors

PAITS DIVERS

Faire part Funébre
Les Péres de la Congréga'ioa da S:-Es-
rit ont la douleur de vous faire part de
a mort de leur confiére le
R. P. Aresar Samt-Crar



geant en ses attributions commerciales.

— Celui qui déclare le sieur Examus
Tombeau déchu de son pourvoi contre le
jugement du Tribunal civil de Jacmel, en
date du 27 février 1998, contradictoire-
ment renda entre lui et la dame Féné-
lon Virgile.

Entend ensuite définitivement I’affaire
de V'Erat contre Edmond Grégoire.

Me J. B. W. Fraacis, pour le défendear,

sttre 3 un | est entenda en ses observations.

Le Ministére Pablic, Me Luc Domini-
ue, conc'ut a la cassation du jugement
énoncé.

Service funécbre

Le Supérieur de I’lnstitution S:iint-Louis
de Gonzagae a l’honneur d’inviter les an-
ciens Eléves et les ames de ’établissement
4 assister aa setvice solenncl qui sera chan-
té dans la chapelle de Tlnsitetion le se.
ceedi, 14 da coarant, & heares «és pré-
cise, r $ "ame do ,
Pictre Edouard. « Prive

Le Révérend Pére St-Clair

Ce matin est mort le Révérend Pere
St-Clair, da Petit-S$minaire Collége Se-
Martial.

Le Pére St-Clair, l’ami de toutes les fa-

décédé, a age $5 ans, muni des Sacremen:s| milles port-au-princiennes et celui de tous

de \’Eglise.

fanérailles qui auront liea, en l’Eg’ise

il se donna les ap Of. | tropolitaine, aujourd hui A 3 h:ures de I’a- agé de 55 ans et était arrivé

prés-midi.
Le convoi partira du
Collége Saint-Martial.
Priez Dieu pour iui!

Petit-Séminaire

t vous pricat daisister 4 se€S/ les anciens éléves de I’établissement, et,en

daas le pays

en 1877, & \’age de 23 ans !

Crest dire qu'il a dbpenss vie
Vinstraction et la mora de Is
neses haltienne.

outre, lear conseiller au

pour
jee-
a _ —— - = ET

Il jouissait d'ailleurs, durant les dernié-
res années dc sa vie, d’une juste autorité
de doyen au Séminaire Ses conferes le
tenalenten trés haute estime, sentant ¢n
lui, a'ors méme que +a santé ne lui permet:
tait d’exercer aucune fonction active, lin
Carnation des tiadit.ons respce ab’es du
Petit-Séiminaire, doi: sont sorties tant de
générations, d’itlustrations haitiennes.

Au surplus, Je défunt Jaisse de profonds
regrets dans le monde des miusiciens ; il
était, On le sait, un des plus passionnés

fervents de l’art musica’, ct il scrait impos | °

sible de dire le numbre des éléves qu'il a
formés ct diveloppés. Au méme titre que
les Occide eanty pére et fils, les O Roux
et les Massé, le Pére Saint-Clair est un an-
cétre de fa musique haitienne.

Demain 4 7 heures du matin, un service
funébre scra chanté en mémoire du regret-
té défunt dans la chipelie de |’Etablisse-
ment

Tribunal Civil
Audiencecivile du Mardi 1o N»uembre 1908

Le Tribunal prend sidge a dix heures
du matin, sous la présidence du juge-do-

——— ao

Léger Cauvin, pour Mme Vve C'ément
Bellegarde a répondu par celles au No 2.
Vu l'heure avancée le tribunal léve

sidge.
Anniversaire

I's se suivent, les anniversaires des té-
ics couronnées. Crest le royaume Italie
qui f%te aujourd hai la 38* annce de Vic-
tor Emmanuel Ill qui monta ser le
trae en 1900, aprés la mort de son re~
gretté péere le roi Humbert I qui fut an
grand coeur et d’un tempérament froid.
A ‘asuite dune bomb: lancée sur sa
voiture, le roi Humbert se retourna vers
ses lieutenants déji effirés et lear dit feg-
matiquement : (2 n’est rien ! que voulez:
vous! Ce sont les casuels da métier de
roi.

Les Légations et Consulats, en cette vil-
le, sur la demande du distingué consul gé-
néral d Italie, Mr Alfredo de Mattéis, ont
arboré leur pavillon en l’honneur de l’an-
niversaire du jeune roi.

Une Chamb:ede commerce

francaise en Haiti

Il y evt hier, 4 4 heures 1/2 une réu-

yen A. St-Ro.ne, assisté de Mr Lys L1-| nion’a la Légation de France ot l’on de-

tortue, Substicut du Commissaire du Govu-
vernement.

Le Tribunal aprés avoir rega la presta-
tion de serment de Mr Jules Ducasse, nom-
mé avocat du baricau§ de Port-au Prince,
a rendu les jugements suivants :

|
|

vait jeter les bases d’une Chambre de
Cominerce frangtise en Haiti.

B-aueoup de frangais y étaient con-
voqués, mais nous n’avons pu remarquer
que M. Paul Santallier, Directeur de la
Banque, par intérim, Ch. d’Aubigny, che-

1» — Celui qui déclare’ bonne ct vala- | yalier de la Légion d’Honneur, Ph. Kief-

ble la saisie-arrét pratiqguée aux mains

du} fer, Eug. de Lespinasse, Ch. Gautier, 4. L.

sieur St-Léyer Fortin a l2 requéte de Mme | Guérin, Achille Barthe, Emile Rouzier, E.

Vve Marmontel Jourdain, sur des valeurs | Robe'in, G. Revest, M.
que le dit sieur S:t-Léeger Fortin deéticnt

pour compte des sieurs, dame ct demoi-
selle Frangois, Emmmanuel, Marius Jo-
seph, Aimab‘e et Marie Chrispin, et con-
damne ces derniers aux dépens.

29 — Celui qui renvoie le sieur Octave
Darand des fins de l’sssiganation en validi-
té de saisie-arré'; annule la dite saisie, et
condamne la dame Vve Phénix Durand aux
dépens.

Le Tribunal jugeant en état de reéféré a
rendu le jugement quircjctte comme mal
fondé Vexception d’incompétence propo-
sée par le sieur Louis Raymond; renvoie
les parties A procéder au principa'; dit qu’il
y a lieu 4 nomination d’un séquestre pour
Vadministration de deux carreaux et demi
de terre situés sur Vhabitation Drouillard,
objet du litizge; nomime en conséquence
le sieur Annulysse Bertrand; réserve les dé-
pens.

Affaires entendues :

Continuation de Pengudéte et la contre-
enguéte du divorce des époux Fernand Da-
roseau. Le Tribunal, sur la demande de
Me Léger Cauvin qui déclare renoncer 4
la continuation de Venquéte ainsi que Me
Deslandes qui renonce 4 son tour 4 Ia con-
tinuation de la contre enquére sous tou-
tes réserves, a rendu lordonnance qui ren-
voie les dits époux 4 l’aadience publique
du mardi 17 Novembre courant.

2° — Divorce des époux Justin Séraphin.

Me Francois Hilaire pour la demande-
resse, ia dame Constance Cécile Louis
Charles a donné lecture de ses deux con-
conclasions Nos 1 ct 2 ( derniére phase ).
Me Michel Oreste pour le sieur Justin
séraphin, a donné lecture de ses conclu-
sions tendant ace que le Tribunal rejette
les fins et conclusions de la demanderesse.

3° = Dr Annoual contre Mme Vve
Clément Bellegarde, pour soins prodiguds
& fea le Gal Darius Hyppoli-:e, pére de la
dite dame.

Me Léger Cauvin conteste la note d’ho-
noraire du Dr Annoual, vu, dit-il, que feu
le Gal Darius n’a jamais eu 4 appeler le
De Annoual. Sur cette contestation; Me Le-
chaad pour le Dr Annoual a donné lectu-
re de ses conclusions No 1 auxquelles Me

Carteron Minis re
de France, présidait. :

li paraic que c'est la colonie frangiise de
Port-au-Prince qui «désireuse de resserrer les
liens de traditionnelle amitié existant entre
les frangiis et les haitiens, et considérant
que rien ne serait plus favorable aux inté-
réts généraux des deux pays qui parlent la
méme langue,cultivent la méme litérature,
possédent la méme législation, que le dé-
veloppemeut de leurs rapports commer-
ciaux, industriels et maritimes si heureuse-
ment prépa:és par les traités d? commerce
des 31 juiliet 1900 et du 30 Janvier 1907»
a decidé la création de cet:e institution.

Voila qui est bien dit et c’est pour cela,
pour resserrer les liens entre pays parlant
!a méine lapgue que fe projet de staiuts
déclare que les citoyens frangais peuvent
seuls taire partir de la Chambre de com-
merce » qui « correspond directement avec
les différents ministéres, (de France ) no-
tamment avec le ministére du commerce
et de Vindustrie et,le ministére des Affaires
Etrangéres, avec les agents diplomatiques
et consulaires, les Chambres de Commerce
de la Méiropole et des colonies, ainsi qu’a-
vec les Chambres de Commerce _frangaises
i VEtranger. »

Entin le burde ‘‘iraditionnelle amitié”’ de
la Chambre de Commerce frangaise est de
recueillir et d’échangeravec les commer-
gants et les institutions commerciales de
la Métropole et des colonnes,ftous les ren-
seignements propres,adévelopper l’industrie
et le commerce francais en Haiti.»

On prononga des discours, il y eut des
échanges de vues, on parla d’une commis-
sion chargée d’entrer en relation avec
notre Chambre de Commerce desinté1éts
frangais en Haitiet ailleurs, et finale-
ment on se donna readez-vous, 4 1|’Asile
Francais, Dimanche 15 Novembre courant,
ou ea assembliée générale qui sera solen-
nellement réunie sous la_ présidence
d'Honneur de M. Carteron, Ministre de la
République frangaise, la colonie frangiise
discutera et adoptera les statats de l’ceavre.

Ex l’on se sépara aux sons entrainants
de la Marseillaise qui chantait dans toas les
coeurs...

Ines qui pouraient aidera revrouver tout) Lidtede da notsire Chrinisa Bagel
lou partie de ces objets. est sitaée presqu’é langle de la’ Rag:
Avis Centre et de la Rue Ronx. | "








Vol 7

Dans Ja nuit du g au 10 da couran

un voleur a enlevé chez Mr Emmanog

Pierre Louis, 73, rae Egalitd, les objets};
suivant :

Une chemise ranpee gemitare de
boatons, or, une fire bouwes de man- | aale






chettes, or, et marqaée sous be, pastroe ont eu a
de la lettre E..; deux comple lanes ; ue l'on it pervenu a
des apuliers ; une pair de luneteas, de ls} cnsactére d’escroquerie dont étaieng

de Matteis et C® 5. un ‘petit
cercle en fer, attaché 4 une chaine’ dq
méme métal amarée avec de la ficelle
rouge; contenant deux clefs, dont !’une
porte le No 48. da compartment du coffre
C de la Banque nationale d'Hat:i.
Avis en ess douné au busesa cea

de la Police, aux orfevres et au bijoatiers.
Une récompensegest réservée aux person-

maison A

ents les opérations de la
68 sont Sertitiees de ocendes
biles filous viennent de

Nous nous ntons, ‘
«Matin »— assu de la bicove oe
cher notaire qui nous a fe
sur le g.and scandele i

signaler en notre bureau, une
on 7 J
bout dans Pete e du notsire, des

anxieuses, inguietes. :
=~ Ma sitedtion ! mes foads soaedy:
compromis, dit ua monsieur appayé, co»
tre le bureau ? .
— Soyez patient, répondit le sotein,
la justice, le commissaise da goque
— Pardon, lui disons-nous, & sem
tour, nous sommes venus vous
ce qui s’est passé dans votre érude ?
— Ah ! ane interview ! en ast ;
le temps aujourd’hai ? je sais pressed, gy
affaire me préoccupe outre mesnss. 3
— Nous en aurons le at a
nous dit, il fast que l'on .
cest l’intérée de tous qei est en's
M° Fournier, on pew nerveer, ;
dit alors : Eh bien vous alles des
vous aurez, Monsieur le reporver, les 4
seignements complets sar cette ;
se escroquerie dont sont victimes deus &&
mes col!égues et moi. os
Messicars Ernest et Edouard Fooly
dits Gaucher, ont pu se procurer ane Gm
lection d’actes de ventes et de pooclewi,
baux d’arpentage 4 l'aide deequels ils
pa saisir notre religion. — Rien a0 em
vait attirer notre attention sur le c ;
faux de ces acres, ils avaient oi x
parences ; tien ne F
‘ les places qe

empécher d'instrumenter ser
Je suis obligé de goer << .

Un panier de pipes retrouvé entre les
mains d’un voleur, est déposé au Bureau
Central deli Police Administrative 4 la
disposition da propriétaire.

L’Inspeczeur en Chef,
Pauc CamMeau
Magnifiques panamas

Pour hommes et pour dimes viennent
d’arriver par le dernier steamer feangiis.
Dépd:, chez Mee Léontpe SoLacg, 22, rue
des Fronts Forts.

Trois notaires mystlit

@’audacieux filous

NOTRE ENQUETE

a























Nous n’étonnerons personne en mainte-
nant l’opinion que nous avions émise l'au-
tre jour, lorsque nous disions que l'on
devait s’attendre 4 voir se reproduire les
phénoménys terfestres, 4 rebours, gn sens
inverse a travers le monde, 1 hamanité
étant partout la méme.

Le Matin qui ne recule devant aucun
sacrifice pour assurer son service d’informa-
tions a été mis 4 la piste d’un grand scan-
dale quia da porter atteinte 4 plus d’une
petite fortune privée.

Ce sont les mémes manceuvres, les mé-
mes trucs plus ou thoins identiques, les
mémes cours d’audaces, les filouteries pari-
siennes mélées d’exquises politesses des
Humbert qui se sont reproduits dans cette | g

nous étaient soumises.

grave atfaire qui va sdrement bouleverser ‘lere fort ex "en la matiere, o: dena

tous ceux qui ont leurs fonds, en dépd:, teur.— ’ actes, les proc: .

chez les notatres. ° ° ° 4 "ent ;
On se rappelle comment |’épargne fran- GPacbect “de je le re te a 0M

gaise — celle des petits bourgeois— bien De Combien de ces sctes @

entendu, fut spoliée par les Hambert dans chez vous ?

une suite d'operations ui échappereat Al RL J’en ai sept.

la vigilance, au contrdéle de toute l'adminis- D— 1

tration de la ville de Paris. L’épargne de

bien de petits patisiens et pa ai

couraient a eventure, avec’ fambiicn, R.—Tont

peut-atre légitime, d’arriver & une aisance | Mes cliénts qui
freuse esctoq

raisonnable, fut,engloutie dans une affrease
escroquerie qui maintint, en alerte, du-
rant plus d’une annSe la justice frangaise-

Eh bien ! quelque chose, observé cha-
que jour, fait que tout ce qui , en
grand, en ce beau pays de France, ait son

contre-coup, en Haid, avec les mémes

phases, des nuances fas on moins colo- Trois
rées. Prenez les Ham en train de faire

des transactions, soit 4 la petite semaine,| D.— Qn
soit sur’des bijoux de valeur, soit sur des| R.— Le.
rentes et des titres francais, avec des fonds|en est snigi..
soustraits, on ne salt comment, A l’épar- cst di
gne ou et autres, vous arrives es. setard.















efwec celles des actes dont’ ils ont le dé-
4que les dites signatures ne peuvent
eque fausses.

Merci, Mr le Notaire, lui disons-nous,
¢a prenant congé. A plus tard, 4 nous
revoir,

Au bureau del’Enregistrement

Monsieur Carvalho, le sympathique di-
recteur de ce bureau et Francois Mathon.
chef du dit bureau, nous recoivent avec
leur habituelle politesse, le sourire sur les
lévres :

Notre mission est simple, disons nous,

4 ces messieurs, il s’agit de l’affaire des no-
aires. Quelques rignements, s'il vons
plait, si vous en avez.
+ R.—Ma fol peu de choses, nous répond-
on. Nous avons fourni aux notaires, en
question ,lés renseignements qu’ils ont vou -
la avoir de nous en mettant nos régistres
4 leur disposition.

Crest grace assurément a nos livres e1 4
la régularité des mentions quils ont pu
se convaincre de la fausseté des pieces sur
lesqaelles ils ont eu 4 instrumenter.

.— C'est tout ce que vous savez ?
R.— Oui c’est tout ce que nous savons.
Merci, messieurs, & nous revoir.

Nouvelles Etrangeres

Derniéres: ‘Dépéches

Panis 9. — Le ‘‘ Temps ” déclare que
le retard persistant de l’Allemagne a répon-
dre est en flagrante contradiction avec
esprit de l’arbitrage II ajoute: Il nous est
impossible de comprendre J’attitade de
I’Allemagne. Pourquoi renouvelle-t-elle
des exigences qu'elle sait gue nous n’ac-
cepterons pas. Nous ne nous expliquons
cette insistance que par la supposition
que Berlin regrette maintenant d’avoir
proposé I’arbitrage et qu'elle desire voir sa
proposition regrettée.

Panis. — Les derniers avis de Berlin di-
sentqu'ily a tout lieu de cioire qu’une so-
lution satisfaisante est enfin en vue. D'a-
prés ces dépéches l’Al'emagne semble main-

2
-






















Scat Ame
_ le
3: avec beaucoup de cour
sos ie de notre, visite
oes Voie res qui édient dans ‘x
a seaquivent hativement es aque. lais-
E wah. t, nous dit le notaire, c'est
s gave affaire, fal Mp woRsHeoge Chane
je pourrel yeps. ré-
i Spetthai. Je vai pas tous mes
anain. “ee tte .
ied denpuete, iniv.sépoedete-noes,
we aes aD eater he
eax ils, nous aetoad 4% vous te-
Zaillears nous ausoas plag d'une vi-

a vons faire & ce sujet.
ible, noas n’en aurons

= Mais, pas possi

h te, répliquonsenons, nous en
le temps, voyons ! un pea d’efforts.

x ity a ee doure obtiga-
pesoées chez nous :
r tig r Monsigg: Fleusi-
5 Ms Charles Hilton poser ‘some
-7
o Pa Elisabeth Louis 4 Char-
Hil r
» Charles Antoine Camille 3
Ohees Hilton .
¢ Loaiséus Jacques Aimé 4
, beais Gustave :
5% Occtan Baptiste 4 Vve César
bi.

boisil

a

i

oo
P. 700

P. 400

P 700
P. 2.800
caq obligations sont bastes sur des
i vi auraiegt été -
eT os aaeriaee, “ci-devant
a non
e

ces actes ont été passés
caament est-ow arrive 4 re-

leur qualité de faux 7

u’il a été reconnu au bu-

cs ’ q
é wmeement de cette ville ot
da Gu'its ont écé enregistrés que ics
‘enregistrement qu’ils compor-

seat autres que celles qui figerent au
me Régistre qui sont portés dans ces
comin











[Ges



ue, fit Me Vilmenay.
ion Augustin Philippe

43M Charles Hilton .
s S-Clair au doctear
Rigaud

“Piblesis Mondésir a Vve.

ui regarde

tribunal d'arbitrage tant en ce J
a question

les faits qu’en ce qui concerne
de droit iniernasional.
- Beatin 9. — La lenteur des négociations
franco allemandes est. une cause d inquié-
tude général. ; c'est demaic que le chance-








9 Heyne 400," ; Y
f ysse Jules 4 Madame lier de Bulow doit paraitre devant le Rei-
. S:-Rome 800 | chstag et on prévoit une jourate critique.
4G Alesandre fils 4 Vve César On dit que les amis du prince sont In-
| Choisil il leur a décla-

quiets de son état nerveux, 1 déc!
supportera ni critiques ni ia-
cote quelks viennent.



ré quil ne

tt Derisse Darelus 4 Veuve César
Sheietl suites de quelques






ise? fait ct . la séance de demiia
EWine joseph au docte I- est ible que ¢

Merd 4 So | donne lien a quelques surprises.
mw ‘s on hon s'attend 4 ce que les dé-

t donner lieu demain

‘arations Je l’e
le Daily

bats auxquels von
au Reichstag les dec
reur Guillaome pebliées par [
"| de Londres darent aa moins deox jours.

En croit que le chancelier de Bulow pren-
dra {2 parole des l'ouverture de la _s€ance.
Les esprits sont trés montés dans tous les
is, mais principalement parm les socia-
istes qui ont organisé pour demain soir
vingt six réunions monstres pour protester




saire, an cetia , ville.
e ces cies a-t-elle été



aujourd hai le jour 4 an en-

iN tant da sexe mascalin.

ea RR AOR SS







'

‘de la commune de Plaisance,

tenant décidée a accepter_la proposition |
francaise : que l'affuire soit soumise a un!

mri

contre l'absolutisme. ;

Les membres des autres partis se sont
reunis aajourn’hui aa Reichstag pour dé-
cider deur attitude dans les débats ‘ e demain

choisi aroles.$
PeVimnte ithe La Princesse Sophie Hohen-
Vépouse de l’archidec Francois Ferdi-
berg, b 'a



j de naissance du prétendant ou de la préten-
dante au partage de la saccession de feu
Maire Annonciatus Ducheine.
Le Provocateur de la succession de Marie
cAnnonciatus Ducheine.
LaMARTINEJOSEPH D UCHEINE

(iG Transalantique

{essops » sera de retour Jeudi 12
courant et partira vendredi 13 42

heures trés préocises
pour Port-de-Paix, Cap, escales et Le
Havre.

Les biliets de passage sont dés au-
jourd’hui.

,. New-York ro. — Le Nyw-York Herald
inprime une dépéche de Paris parue dans
‘1 Presse spéciale relatant que le gouver-
nemnent allemand a finalement accep:é la
proposition du gouvernement frangiis de
soumettre 4 l'arb trape Vincid -nt de Crsi-
b'anca.

Parts 10.— Les indiser‘tion. d- Pemp-:-
aeur Guillaume furent discucc. 3 aujour-
d hui au Reichstag devais une ésorme a -
semblée. M. Bissermann pariant) au nom
des libéraux nitionaux dit que son para ne
demande pas la démission da chancelier
Won Bulow, mais réc'ame |’el: mination
d’un autre élément dans la conduite des
affaires étaangéres et aussi | opservation
de la constitution, I’empereur ne devant
pas traiter d’affaires dtrangéres sans la coo-
pération du Chincelier. M. Singer, socia-
liste dit que l’empercur devrait etre envo-

























yé devant une Haute Cour et jugé pour ,
trahison; divers, autres orateurs ont pris la L’AGENT

parole critiquant les indiscrétions de l’em- F. M. ALTIERI
pereur et demindant des garanties contre | ~-==—=-s asso

ces indiscrétions. Cordonanerie Nouvelle

Paris 10.— Il est semi officiellernent
annoncé que la France et l'A'lemagne ont
définitivement agrée de soumettre I’inci-
dent de Casablanca a larbitrage. Le choix
des membres de la cour d’arbitrage aura
lieu sans retard.

M. Pichon 2 soumis
ministres les termes de l’arrangement in-
tervenu entre les devx puissances.

Pexix 10. — Le bruit de la mort de
Vimpératrice douariére a coury aujour-
d’hui, mais a été démenti ; l’impératrice est
trés pravement matade.

LisBONNE 10.—- M Albert Costa, ancien
deputé Ss’est suicidé aujourd hui il avait
été mélé a l’assassinat du roi Car!os et du
prince Louis; oncroit qu'il avait été choi-
si pour assassiner le roi Manuel, d’od sa dé-
cision.

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—

Lettre Circulaire

Aux honorables Messieurs Evarist, dé-
puté au Corps Législaiif, Odoni Hl, docteur
en médecine. Oloff, Inspecteur des écoks
d’Aquin, Sytéme, Magisrat Communal
des dams
Délina, Lilia, Rose, dite Mémé Jeaiy:on,
Murice et Merci, tous prétendants 4 la
succession du feu Mirie Annoaciatus Du-
tcheine, de vénérée mémoire, iécélé, no-
taire pub'icde Ia ville de jPlsisance ; !a-

velle succession devant étre rézide le 25

uprésent mos de Novembre de cette
‘année (1908).
| Mesdames et Messieurs,

Je m’empresse de vous remetire, sous
ce couvert, les trois numéros du © Nuu
‘vellis'e ’? qui annoneent que le partage:
'de la succession Marie Annonciatus Du-
;cheine, sera définitivement regi¢e le vingt-
jcing ( 25) du présent mois de Novembre.
Je me fais le divoir de vous lannoncer,
| poe cette lettre circulaire, en vous remet-
tant, en mains propres, les trois numéros
'da jouanal dont s’agit. J’aime A espérer
que vous ne manqoerez pas de vous pré-
senter, en due forme, ce joar-la, a diz
heares précisesda_matin, c’est-4-d're,chacun
de vous prétendants, avec son acte de nais-
sance, pour prendre part au partage pro
portionnel sus-parlé. - Point n’est besoin
de vous, rappeler ici que la présente cir-
‘culaire doit @tre signée et paraphée, s'il

aliev, par chicun dz vous en patticu-
ier, selon le voea de la Loi. Vous n’étes
point sans ignorer que la Loiexige encore
que les absents ou les absentes seront te-
l orésentés, et le représentant doit étre
muni d’ane procuration notariée. Con-
trairement, toutes réclamations, générale-
, ment: uelconques, d.meureront nalles ct de

| effet. Toujours, sans oublier que le

na
‘geprésentant doit-étre aussi. muni de I’acte

2 EE aE.
7 ~





ome,

Coup de Clairon

Prob:éme politique contem-
porain
Par
Le Dt LAROCHE
Sénateur de la République d’Haiti
Pcix O,50 centimes

DEPOT : Prarmacte A. Roperts & Ce

Lesteamer « BoLivia », venant de
Hambourg, Grimsby, St-Thomas,
Sanchez, Samana, Puerto-Plata, Ca
Haitien ct Gonaives, est attendu
mercredi, le 11 courant.

It partira probabl-ment jeudi, le 42
couran', ur Petit-Goave, ’
St-Marc, Gonaives, Port-de-Paix, Cap-

Hai'ien, Puerto-Plata, Sanchez, Sama-
na, St-Thomas, Havre et Hambourg.





ci

Ca
Le steamer ‘‘ Pr. ESIDENT ”, venhant
de St-Thomas, San-Juan de Porto-Ri-
co, Ponce, Macoris, Santo-Domingo,
Azusa, Jacmel, Cayes et Jérémie, sera
ici samedi matin te 14 courant.
Il repartira samedi aprés- midi pour
Kingston, Cayes, Jacmel, Sto-Domin-
o, Macoris, Ponce, Mayaguez, San-
uan de Porto-Rico et St-Thomas.

Port-au-Prince, 9 Novembre 4908.
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taire des formules qui ont fait obtenir au Rhum Bar

court les médailles d'or de toutes les Expositions, a pris. le

les affaires de feu son mari, et se tient & la mamehalle, sise 7,
des Césars, a la disposition de sa nombreuse

dont les commandes seront exécutées avec le méme soin que

é passé.



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La meilleure farine du monde
Celle qui donne le meilleur pain
Qui produit le plus de pain
Le pain le plus blanc
Le pain le plus léger.
Pour tous renseignements s’a-
Ernest Castera (Aneus ‘ss Uaret- 5 ail
représentant de la PitzeBuay’s Wasn- img
FLoun Mucreap 6 la carte. C6? =
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