Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 6, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
ame Année, N. 482. PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Vendredi, 6 Nowembre 1908





Fe eg

i (I
= QUOTIDIEN



Abonnements: .
. Un Mow. . .G, 200 Dinscrsvun: LE NUMERO 15 CENTIMES
‘PoRT-AU-PRIN Taos Mon. . « 5.00 Clément Magloire, —_—

Les abonnements partent de 1° et du ts de chaque



pEPARTEMENTS Un Mors. .. « 2.20
Trois Mos . « 68.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’svance
« 8.00 45, RUB ROUX, 45. Les manuscrits ineérés ou nom Be serent pas renéus



EURANGER.......-] Trois Mors.

Pear tout ce qui concerne

VAdministration du Journal, s’adresser a Monsieur


























































san da ees m2ndiants estropiés
piiagreux ui nous tend la main,
MB voyons yénéralement une infor-
sique aux abois, qui requiert
ement toujours immé4diat,
me éprise d’une tré3 louabl+
msion, nous faisons l’aumdne
stention généreuse de soula-

giatement.
Meoavent,nous avons d:-vant
Pyles qu'une infortane physique:
ant o1 cat estropié est peut-
trés probablement une vic-
s&@ propre imprévoyance ou

orance, quelquefois de ses
Moade ses débauches.
mw ps est qu’i! s’ignore parfois : sa-
que les maladies et les maux de

ant humains, il se considére
me frappé d’une fatalité contre la-
toute volonté est impuissante,
est simplement plus malhaureux
Centres. Il ne s'imagine pas un
nt que, dans la_ limite des
aces Personnellas, chacun est
de sa régle de conduite, au
vue physique comme au
de vue moral. ‘
Vivrognerie invétérée qui a
edlui-ci et qii lui a doiné sa
haciée ; c’est le libertinag?
Tainé cet autre et qui l'a frapp
@asomption précoce. Parfois.
ustice personnelie qui fait
yee: ce manchot, un jour
4, ®est vu couper le bras ;
ettigé pour cela ou simple-
memenie-t-il la profession de
Celle de voleur ? D‘autres
Adiant est abeolument in-
Phar irresponsable : I’hérédi-

- sa victima.
tous ces cas, et dans tous ceux
( imaginer, .il y a place
&sistance autre que celle
oe immédiate Ily a plus:
®xercée se change parfois, a
intentions du bienfaiteur,
de prime a la débau-

Me, dont l’organisme est
fer Vivrognerie, ‘Ne peut ren-

sortes sont des attributs essen-}g

QUESTION D'HYGIENE SOCIALE

II!

trer chez lui sans passer par chez le
m stroquet prendre labsinthe en fai-
s3ntla grimace, ou sans sele faire
vendre en bouteille, dans la pensée
de se bru'er la gorga avant de se cou-
chr.
Cet autre, dont l’intempérance et la
gloutonneria ont délabré le tub: di-
g2stifet que des maladies de |’esto-
mac ou de lintestin ont rendu d’une
malformation effrayante, ne peut con-
sentir a se jeter sur son grabat avant
d’avoir dépensé le dernier sou amas-
sé de la journée, 4s’assurer l’indiges-
tion du lendemain.

Ce troisitme enfin, dont lame est

'restée veule en dépit de l’impuissance

physique, va, la nuit venue, prodi-
uer ses petites piéces de nickel col-
lectionnées durant le jour, a d'abjec-
tes assidues de quelque lupanar des
pauvres.

Je serais confus de calomnier des,
pauvres, mais tout ce que je Viens |
de dire est dans le domaine des cho-
ses possibles et des choses qul exis-|
tent. Et puis quoi ? d’é're devenu plus |
misérable ou infirm, am nde-t-il n¢-,
cessairement ? rend-il meilleur? les |
pauvres ou les infirmes n’ont-ils plus |
de vices ? |

Vous avez entendu |’autre jour Jé-:

é|rémie vous dire le langage de Theras |

sin Pierre, une providence des pau-
vres: « ... Mon ‘guide, dit Jérémie, |
m’apprend comme on fait la charité |
avec discernement. On ne recueille |
pas les pauvres sevlement pour les
pourrir, mais pour les arracher 4 des,
habitudes funestes. L'argont qu'ils
recoivent directement, ils l'em loient
A un mauvais usage I! ne faut pas.
qu'ils boivent, il ne faut pas quils
se nourrissect comme ils I’entendent.
La tempérance est imposéa 4 tous,
chacen est soumis une hygiéne que,
reacrit le médecin » Thérassin Pierre;
oterdit ’aumdne directe aux pau |
vre3, dans|'établissement qu'il dirige,
alors que, a la rigaeor, il serait pos-
sible de surveiller l'emploi de ces,
dois pécuniaires. Qie penser alors ,
de l’aumdne faite aux pauvres des



‘pas le porter a rester chez Jai
|

personne

rues, qui ne dépandent de
b3olus de

et qui sont disp3nsateurs a
leur arg3nt ?

L'inconvénient de donner aux pau-
vres de la rue et aux malingreux est
done doub'te : il existe d’abord pour
tout le mond» ; ces étres intectés de-
viennent erx-mémes des générateurs
dinfaction:; i's emooisonnent les
sains sans diminuer pour cela leur
propre mal; ensnite. il existe, cet
inconvénient, pour les pauvres eux-
mémes: ifs sont déja victimes de
leurb}imprévoyan:e oa de leurs déré-
glemants et voilA que nous leur
offrons, par les ressources qué nous
leurs apportons, le moyen de se pas-
ser du seul moie d’'amendement pos-
sible pour eux : l’hospitalisation.

On paut certes sedire qu'il n’y a
pas dans le pavs.— prenons Port au-
Prince pour exemple, — assez d’asi-
les pour I’internewnent d’enx tous.
J'admets bien; mais si notre intention
est d’obliger le pauvre. pourquoi ne
et ne
pas le secourir 4 domicile ?

Na réeriez pas; j2 suis loin d’at-
tendre tant de dévonement du com-
mnn des mortels. Mais il ne manque
pas d2 bonnes am-s, - j’en connais
que'q-es unes, pourma part, quiont
leur ravon de pavvres, pour lesquels
elles recueiilent dans les maisons
amies le son de chacun St on pou-
wait se tonner la mot dais Port-au-
Prince, on couperait court a !habi-
tude de donner directement de lar-
gent anx panvees, et nous verrions
certainem nt d’antres coe irs charita-
bles se joindre & ceux qne ‘ea connais
d4ja pour partager ainsi, au grand
profit des pauvres et de tont le mon-
de, Ice.ivre des hospices ineuffi-
sants

Il ne s’agit nis. santeamant da faire
lPaumdnre, il s’agit data faire « avec
discernement », et aussi. - Vintérét

se mélant Aatoutes las affiires hu-

maines, ense préservant so‘'-méme.

a ee ee ee ee
Se ee ee ee OS ee

Priére d'aviser )’administra-

tion de la moindre irrégulari-
té dans leservics du « MATIN»



8 See ee



afin qu'il y soit de suite remé-/ Eres:

dié

Arthur ISIDORE, 45, Rue Reez es

Beane-Fei.

————

PONDS DIVERS

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL

Jeupi 5 Novemeas

Barométre 4 midi 761, 4°%/*
Température}™ "=o™ 20. 5
maximum 28.9

Moyenne diurne de la température 24.9

Un courant bas venant de l’ouest 37 h.
du matin. Ciel couvert toate la journée.
Halo lunaire 427 h. da soir.

Le barométre est monté un pea.

J. SCHERER

Tribunal de Cassation
Section Cavite

Audience du Jeudi, 5 Novembre 1908.

Il est dix heures et demie le Tribunal
piend siége sous la présidence de I"hono-
rable Juge C. Déjean et prononce l’arrét
gui rejette le pourvoi exercé par le sieur

ajuste Bijou contre un jaugement da Tri-
bunal civil de Porr au-Priuce, en date da
2S Juillet 1906, renda au profit da Dr.
Louis Jean Bijou ; — condamne Cajaste
Bijou aux dépens.

Cette composition fait place 4 celle
présidée par Mr. le ident H. Lechaad
qui prononce les arréts suivants :

—Celui qui casse et annule le jugement
du Tribunal civil da Cap-Haltien, en date
da 24 octobre 1906, renda costradictoi-
rement entre les époux Edwin Seéphen et
consorts et les époux Henry Etienne et
consorts ; — renvoie l’affaise devant le
Tribunal civil de Port-de-Paiz; condamne
les défendcars aux dépens ; ,

—Celui qui rejette, comme mal fondé,
le pourvoi du sieur Ko Losis
contre le jagement da Tribunal civil de
Cap-Haltien, en date da 7 juin 1907, sen-
du contradic oigement entre tal 20o-
taires mphosia ; con-
damne Eugene Pu 7 Levis’ sex dépens 3

a composi a jour entre sitge
sous de Mr.le Vice-Prisident,
we qui prononce ies °

tes saivantes ;



—Celui qui rejette le pourvoi du sieur
Armand Mérion contre la sentence du Ju-
ge de Paix de Port-au-Prince, Section Sud,
en date du 14 ectobre 1907, rendue con-
tre iui et au profit de la dame Alliancine
Nonceville ;

—Celui qui casse et annule le jugement
du Tribunal civil du Cap-Haitien, en date
du 31 octobre 1907, contradictoirement
rendu entre les sieurs H. Becker et Co et
le sieur Aly Verne, renvoie V’affaire par
devant le Tribanal civil de Port-de-
Paix.

—Celui qui déclare le sicur Moléus St-
Félix déchu de son pourvoi contre un ju-
gement du Tribuoal civil de Petit Goaive,
en date du 2 Mars 1908, cendu sur appel
et contradictoirement entre lui et le sieur
Dufréne Décayette.

—Celui gu casse et annule le jugement
du Tribunal civil du Cap-Haitien, en da-
te du 13 Févricr 1908 contradictoirement
rendu entre la dame Léda Tessier et le
sieur Pierre-Louis Narcisse ; renvoie I’af-
taire au Tribunal civil de Po:t-de-Paix.

Puis entend les affaires de :

—L’Etat contre Edmond Grégoire.

pondre a l’invitationdu général Alfred Cel-
cis, Commandant de la Commune, pour
commémorer le souvenir de M™* Nord
Ak xis, qti personnifiait ¢ oquemment la
haute mansuétude. Rien n’a manque 4
cette pieuse cérémonie de deuil rendue
imposante par le concours que chacun y
a apporté dans la sphére de ses attributions.
Le Rev. et zélé Pere Lequiem, curé de la
Paroisse off:ciait. Mr Louis Borno Secré-
tai:e d’Etat des Relations Extérieures était
présent. L’estimable Pére Plomby tenait
L’amonium. L’orchestre militaire et les

'chinteuses ont tour 4 tour fait entendre

des airs et des chants hirmoniques funé-
bres. Le recuil'ement respectueux d'une
assistanc’, nombrcuse ei distinguée a con-
tribué a faire de cette cérémonie une
solennité bien réussie et pour le général
Celcis, un motif de devoir bien accompli.

A la fin une grandiose réception faite
X Vhotel dela Place, cu chacun, satistait
avait un mot de pieuse souvenir, et de
profonde reconnaissance pour la chére dis-
parue, gue regrtte le Pays. Le général
Ce'cis a remercié cette beile reunion, qui
lui a donné un concours mérité auquel il

Le- Rapporteur, Mr. le juge Laraqce, | s’aitendait, connaissant la loyauté des sen-

donne lecture de son rapport.
La continua:ion
audience de mardi prochain.
—Examus Combeau, contre
Fénélon Virgile.
Mr le Juge Laraque, rapporteur, lit son
rapport.

Madame



timcnts de ses administrés envers le Pré-

de Vaffaire est fixée _& sid.ntde la Répeb'ique dont le chagrin
lest devenu moins

amer A cause de la
sympathique part que ses concitoyens ont
prise a son deuil.

Celle Sue regrettcront cncore longtemps
des Ames sincéres et reconnaissantes, res-

Le Ministére Public, Mr. Eug. Decatrel, | tera dans 'e souvenir haitien, le type ca-

conclut a la déchéance du _ pourvoi.
Le rdle épuisé le siége est levé.

Tribupal Civil
Audience civile de Jeudi, 5 Novembre 1908

Le Tribunal prend si¢ge a dix heures
du matin, sous la présiderce du j
yen Dupont Day, assisté de Mr. A. Thi-

ault, Substitat du Commissaire du Gou-
vernement.

Affaire entamée toujours en continuation.

Samuel H. Jacobs, Mme et QMr. A.
Trayer contre Dr. Lebrun.

La communication des dossiers a été or-
donnée au Ministére Public pourqu’il puis-
se donner ses conclusions par écrit.

Pierre et Pétion Faubert contre Lorina
Pinchino. Atfaire renvoyée 4 huitaine.

Jugement prononce :

Celui qui fixe l'audience du 26 Novem-
bre courant pour la passation du divorce
des époux Siméon Monrose Gervais.

Nouvelle composition.

Présidence A. Champagne.

Jugement prononcé :

Celui qui déclare admissible la récusa-
tion formée par la dame Louisiamise Lau-
reille contre le Juge V. Valmé.

Le siége est levé.
Fiancailles

Nons enrcgistrons avec plaisir les fiin-
gailles de Melle Maria Astr&E avec Mr.
CaMILLe STINES.

Sincércs félicitations aux jeunes fiincéds.

Général V. Leconte

Une salve tirée hier a bord de I’aviso
haitien Centenaire annongait le retour des
Cayes, du Général Leconte, Secrétaire
@’Etat de l’Intérieur et de la Police Géné-

rale.

Le Ministre qui avait donné place dans
son canot au dépaté Mc Donald Alexandre,a
été regu au débarquement par les Généraux
Marc enoncourt, Chef des mouvements
du Port, Paol Cameau, Inspecteur de la
Police. De nombreux antis venus 4 sa_ren-
contre lont reva avec plaisir

Les honneurs lui ont été rendus par les
marins du Port et une Sescouade d’agents
de police.

Echo de Petionville

Le 3 Novembre, l’intéressante popula-
tion de Pétionville s’est empreseée de ré-



pete

ractéristique du dévouement et de la hau-
te bo nié.

Honneur A ceux qui ont su la présenter
cn exemple.

Arrivage

Ce matin cst entré le steamer Hollan-
dais Prins Willem III avec les passagers
suivants venant de:

Cayes. — Mr Georges Bergeaud M™* Prus-
ternes, Déby Dubreuil, Mr William, Louis
Théard, M™* Laporte, \.7¢ Dumai et 2 ser-
vantes.

Jérémie. — Mr Sévére, A.Jannim, M™*t Fe.
nélia Mitton, Ms Davivier et 2 enfants
M=< Joseph et enfant, Mr Gailbeau, Franck
Boncy, Pétion Boacy Fils, André Guil-
biau. Dre Roche Grellier, Georges Ga-
veau, M'< Carme Blanchet, Georges Vilai-
re, M:« Delcina J" Louis et enfant.

Nominations
Mr Eugéne Bouchereau vient d @ire
nommeé directeur de la douadne de Mira-

goine et Mr Léon Alvarés Graville, admi-
nistrateur des finance de 1l’arrondissement
de Nippe.

Telégramme Funébre

Une dépéche regue de Saint Louis du
Nord nous annonce 'a mort de :
Jean WILLIAN
fils d.s époux Philomé W.!iam.
Nos condoléances.
Programme de la Réception
ds Monssigneur Conan

S. G Monseigneur l’Archevéque arri-
vera A Por au-Prince le dimanche 8 cou-
rant.

Aussitét débarquée, S. G. se rendra, se-
lon l’usage, 4 S--Joseph, of des apparte-
ments lui auront été préparés au Pension-
nat N. D. du Sacré-Coeur. Le soir. 2 4
heures et demie, S. G. quittera St-Joseph
pour se rendre A la Cathédrale. Elle sera
conduite en procession, sous le dais, selon
Pusage.

Les trois paroisses de la Capitale sont
invitées 4 prendre part 4 cette procession,
dans l’ordre suivant: en té.e, Sie Anne,
Cathédrale, St Joseph.

L’ordre 4 établir dans chaque groupe
paroissia! est laissé a l’appréciation de MM.

Curés. Nous conseillons l’ordre des

nS

processions de la Féte Dieu, soit : écoles

I Gddtes, confréries.— Le clergé et les con~-
grévinistes qui me seront pas avec leurs
écoles précéderont le dais.

Les hommes qui voudraient prendre part
dcettte manifestation sont invités a pren-
dre place d-rri¢re le dats, qui sera porté
par les paroissiens de St-Joseph.

La procession svivra l’itin¢éraire suivant -
Eglise St-Joseph, Rue Américaine, Cour-
be, des Césars. du Peuple, Fronts Foris.

A la suite de la procession, Mgr l’Ar-
chevéque adressera la parole a l’assistance

Un salut solennel du T. S. Sacrement
c'é.urera la cérémonie

Mort de Estrada Palma

ANC.EN Pri-IDENT DE LA REPUBLIQUE CUBAINE

SANTIAGO DE CUBA 5. — Estrada Palma
cstimort a Santiago de Cuba cette nuit 4
jar heures 20. Le gouverneur Magoon a
rendu un decret ordonnant la f-rmeture
‘des burcaux d’administration jusqu 4 l’en-
iterrement.
| Les funérailles seront nitionales avec les
honneurs dis A un Président de Républi-
que en activi'é.

I..s ‘roup.s perteront le deuil
30 jours.

Ua train spécidl dans lequel viendront
Me fits de M. Estrada Palna et son ancien
séerctaire de 'a Présiderce M. J. A Bell
v Manez arrivera sans doute cette nuit, ve-
nan: de la Havane, pour transporier les
restes du promicr Président Cubain dans la
Canrital.

Ce soir 49 heures le corps sera expose
ala Mairie dz Sintiago. Un service fune-
bre avralieu demain, 4 5 heures apres-
midi et le transport du corps parle train
spécial ala Havane s’effectuera aussitot
-apres.

—— ooo

Nouveiles Btrangeres

Derniéres Dépéches

pen fant

| Bertix 3.— Une note officielle pub'ice
cet aprés midi dément que l’Allemagne a
demarndé 3 la France de punir les auto-
irités frangaises 4 Casablanca pour leur con-
duite cnvers l'attaché du consulat alle-
mand et que des excuses soient faites a
ce consular.

L’Allemagne, y cst-il dit a seulemenr de-
mandé ala France d’exprimer de brefs re-
grets au sujet de l'intervention des autori-
tés militaires dans les privileges du consu-
lat allemand 4 Casablanca.

Paris 5.— Lasituation créée par Vinci-
dent de Casablanca est st grave que M.
Cambon, ambassadeur de France en Alle
Imagne a donnd sa démiss’on avjourd hui 4
iM. Factiéres, sur les conseis de M. Cé-
lmenceau arefusé de l'accepter. Une réu
inion des niinistres a eu lieu ce midi a
i Elysée sous Ia présidence de M. Fallicres.
1M. Pichon, ministre des athaires étrangéres
fit connaitre la position exacte du gou-
vernement relativement a la question d’ar-
bitrage.

Mr Clémenceau, indigné de l’attitude
de !’Allemagne, aurait adressé une note a
' Berlin insistant que l’arbitrage soit accepté
'sans réserve.

Parts 5.-- Rente 95, 50.

Havre 5.— Cacaos Haiti 50;64.— Cam-

pano 72176.

Le Conseil des ministres réuni ce matin

4 I’Elysée sous la présidence de M. Fal-
liéres's’est entretenu des affaires extérieures
en cours et des débats 4 l’ordre du jour
des Chambres.

Hier la Chambre aprés le débat qui prit
toute la séance, renvoya la suite de la dis-





|





cussion sut la peine de mort 4 mere
prochain. - Elle discute ayj r
budget de l’agriculture. Jourd’ hel 4
_ Au Sénat M. Destournelles de Conseassl
interppclle sur encouragement 4 dogma’
4 la lccomotion aérienne. Au début de
séance M. Damien est valité comme $f.
nateur de la Sadne et Loire. q
Le peintre Hebert, membre de linge
grand croix dela Légion d’Honneur og

decedé

As 4.— L’aititude adoptée x ;
wuagne au sujet de Pinciden de Ale
renouvelle les inquiétudes déja suse
par cette affaire, il s’agit, comme og
sait, de la désertion dz plusieurs
allemands engagés dans la Légion Big
gére. L’Allemagne a demande a eek
tre 4 larbitrage la question du droit i
national au sujet de son droit de fp
ses sujets qui, ap:és avoir déserté de
armée, se sont engagés dans l’armée frame’
giise.La France accepte cette proposities’’
4 la condi:ion que les arbitres tiendrateng
compe du fiit que les agents officiels &
VPAlkinagne 4 Casablanca ont prowoged
des déseriions. Le cabinet de Berlin
refusé cette contre-proposition, la Frances
décidé de modifier son aititude. Le bral
court que | Allemagne a demandéd le mp
pel du consul de France a Casablanca tue
on ne peut obrenir la confirmation de cette
rouvelie.

Une note officielle publide cet apres
midi annonce que la France insistera avec
fermeté sur la question d’arbitrage tant e@
ce qui concerne le droit international que
les faits, cl'e ne s’:acusera de T’action
ses officiers que si les arbitres décident
yu’elle doit le faire.

Le «Temps » dit aujourd’hui qed
croit que l’Allemagne se lance dans age
diversion contre la France dans le be
de dé:ourner l’attention du maavais eft,

roduit par les récentes déclarations @9
‘empereur.
BERLIN 4.-- Les rela ions entre la Feagy
ce et l’Allemagne sont de nouvean tres)
blées en raison des efforts de celle-ci post
ob:enir du Gouvernement frangats la
en liberté des soldats allemands de la Le
gion Etrangére qui ont tenté de désertet .
4 Casab'ancaet des satisfactions pourles
d.sant matvais traitements infligées 4 68.
fonctionnaire du consulat allemand dass
cette vile.

Paris 4 -- Le Docteur Nazim et les sae
tres délégués du comité Jeune Turc Q@
sont depuis quelques temps 4 Paris, owt,
prié M. Doumergue, le ministre de |
truc ion publique de nommer une
mission de professeurs francais pout
treprendre la réorganisation du syste
d’Instruction publiqre en Turquie.

“Cannes ( France ) 4. —_ Le manage Bg
vil du prince Louis d'Orléans Braga
avic ‘a princesse Maria Pia de Boarom
Oé cblébré ici aujourd'hui, l'infante
bel a et venue tout exprés 4 Cannes PRG
assisier A la cérémonnie.

Sco pe Cusa 4 - Oa s’attend 4 ls @
de M. Thomas Estrada Palma le pe
présid.nt de la Reépubiique Cot
homme d’état est gravement Gra
puis que'ques jours. 3

PE" Transat

Le steamer « FERDINS
DE LESSEPS » estattenda 2
che 8 courant et partira le@
a6 heures du soir prot a |
pour Petit-Goave,St Mare et 08.

Port-au-Prince, 5 NOT. j

GEnT. s
F. M. ALTIBAS |



































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ge des Pompiers libres

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des pompiers qui doivent se
t FO eer a A station centrale pen-
Sent la semaine du

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fj B Je Dovblette, soms-officters,—
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3 Als, Léon Cyville, A. {Lou's

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Cement Trazybile, Armand fils, Hermann
Chancy, Nestor Michel, Philippe Delva,
Macics Bren, Aurcle Biuduy, Léon Fon-
wine, Ruffin Champagne, Perdsiel Syivain,
Aired Nazon, En nanuel Victor, pomawrs.

Port au Prince, 6 Novembre 1908.
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Louis RTHEART.







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Port-au-Prince le 5 Novembre 1908.

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piiagreux ui nous tend la main,
MB voyons yénéralement une infor-
sique aux abois, qui requiert
ement toujours immé4diat,
me éprise d’une tré3 louabl+
msion, nous faisons l’aumdne
stention généreuse de soula-

giatement.
Meoavent,nous avons d:-vant
Pyles qu'une infortane physique:
ant o1 cat estropié est peut-
trés probablement une vic-
s&@ propre imprévoyance ou

orance, quelquefois de ses
Moade ses débauches.
mw ps est qu’i! s’ignore parfois : sa-
que les maladies et les maux de

ant humains, il se considére
me frappé d’une fatalité contre la-
toute volonté est impuissante,
est simplement plus malhaureux
Centres. Il ne s'imagine pas un
nt que, dans la_ limite des
aces Personnellas, chacun est
de sa régle de conduite, au
vue physique comme au
de vue moral. ‘
Vivrognerie invétérée qui a
edlui-ci et qii lui a doiné sa
haciée ; c’est le libertinag?
Tainé cet autre et qui l'a frapp
@asomption précoce. Parfois.
ustice personnelie qui fait
yee: ce manchot, un jour
4, ®est vu couper le bras ;
ettigé pour cela ou simple-
memenie-t-il la profession de
Celle de voleur ? D‘autres
Adiant est abeolument in-
Phar irresponsable : I’hérédi-

- sa victima.
tous ces cas, et dans tous ceux
( imaginer, .il y a place
&sistance autre que celle
oe immédiate Ily a plus:
®xercée se change parfois, a
intentions du bienfaiteur,
de prime a la débau-

Me, dont l’organisme est
fer Vivrognerie, ‘Ne peut ren-

sortes sont des attributs essen-}g

QUESTION D'HYGIENE SOCIALE

II!

trer chez lui sans passer par chez le
m stroquet prendre labsinthe en fai-
s3ntla grimace, ou sans sele faire
vendre en bouteille, dans la pensée
de se bru'er la gorga avant de se cou-
chr.
Cet autre, dont l’intempérance et la
gloutonneria ont délabré le tub: di-
g2stifet que des maladies de |’esto-
mac ou de lintestin ont rendu d’une
malformation effrayante, ne peut con-
sentir a se jeter sur son grabat avant
d’avoir dépensé le dernier sou amas-
sé de la journée, 4s’assurer l’indiges-
tion du lendemain.

Ce troisitme enfin, dont lame est

'restée veule en dépit de l’impuissance

physique, va, la nuit venue, prodi-
uer ses petites piéces de nickel col-
lectionnées durant le jour, a d'abjec-
tes assidues de quelque lupanar des
pauvres.

Je serais confus de calomnier des,
pauvres, mais tout ce que je Viens |
de dire est dans le domaine des cho-
ses possibles et des choses qul exis-|
tent. Et puis quoi ? d’é're devenu plus |
misérable ou infirm, am nde-t-il n¢-,
cessairement ? rend-il meilleur? les |
pauvres ou les infirmes n’ont-ils plus |
de vices ? |

Vous avez entendu |’autre jour Jé-:

é|rémie vous dire le langage de Theras |

sin Pierre, une providence des pau-
vres: « ... Mon ‘guide, dit Jérémie, |
m’apprend comme on fait la charité |
avec discernement. On ne recueille |
pas les pauvres sevlement pour les
pourrir, mais pour les arracher 4 des,
habitudes funestes. L'argont qu'ils
recoivent directement, ils l'em loient
A un mauvais usage I! ne faut pas.
qu'ils boivent, il ne faut pas quils
se nourrissect comme ils I’entendent.
La tempérance est imposéa 4 tous,
chacen est soumis une hygiéne que,
reacrit le médecin » Thérassin Pierre;
oterdit ’aumdne directe aux pau |
vre3, dans|'établissement qu'il dirige,
alors que, a la rigaeor, il serait pos-
sible de surveiller l'emploi de ces,
dois pécuniaires. Qie penser alors ,
de l’aumdne faite aux pauvres des



‘pas le porter a rester chez Jai
|

personne

rues, qui ne dépandent de
b3olus de

et qui sont disp3nsateurs a
leur arg3nt ?

L'inconvénient de donner aux pau-
vres de la rue et aux malingreux est
done doub'te : il existe d’abord pour
tout le mond» ; ces étres intectés de-
viennent erx-mémes des générateurs
dinfaction:; i's emooisonnent les
sains sans diminuer pour cela leur
propre mal; ensnite. il existe, cet
inconvénient, pour les pauvres eux-
mémes: ifs sont déja victimes de
leurb}imprévoyan:e oa de leurs déré-
glemants et voilA que nous leur
offrons, par les ressources qué nous
leurs apportons, le moyen de se pas-
ser du seul moie d’'amendement pos-
sible pour eux : l’hospitalisation.

On paut certes sedire qu'il n’y a
pas dans le pavs.— prenons Port au-
Prince pour exemple, — assez d’asi-
les pour I’internewnent d’enx tous.
J'admets bien; mais si notre intention
est d’obliger le pauvre. pourquoi ne
et ne
pas le secourir 4 domicile ?

Na réeriez pas; j2 suis loin d’at-
tendre tant de dévonement du com-
mnn des mortels. Mais il ne manque
pas d2 bonnes am-s, - j’en connais
que'q-es unes, pourma part, quiont
leur ravon de pavvres, pour lesquels
elles recueiilent dans les maisons
amies le son de chacun St on pou-
wait se tonner la mot dais Port-au-
Prince, on couperait court a !habi-
tude de donner directement de lar-
gent anx panvees, et nous verrions
certainem nt d’antres coe irs charita-
bles se joindre & ceux qne ‘ea connais
d4ja pour partager ainsi, au grand
profit des pauvres et de tont le mon-
de, Ice.ivre des hospices ineuffi-
sants

Il ne s’agit nis. santeamant da faire
lPaumdnre, il s’agit data faire « avec
discernement », et aussi. - Vintérét

se mélant Aatoutes las affiires hu-

maines, ense préservant so‘'-méme.

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Température}™ "=o™ 20. 5
maximum 28.9

Moyenne diurne de la température 24.9

Un courant bas venant de l’ouest 37 h.
du matin. Ciel couvert toate la journée.
Halo lunaire 427 h. da soir.

Le barométre est monté un pea.

J. SCHERER

Tribunal de Cassation
Section Cavite

Audience du Jeudi, 5 Novembre 1908.

Il est dix heures et demie le Tribunal
piend siége sous la présidence de I"hono-
rable Juge C. Déjean et prononce l’arrét
gui rejette le pourvoi exercé par le sieur

ajuste Bijou contre un jaugement da Tri-
bunal civil de Porr au-Priuce, en date da
2S Juillet 1906, renda au profit da Dr.
Louis Jean Bijou ; — condamne Cajaste
Bijou aux dépens.

Cette composition fait place 4 celle
présidée par Mr. le ident H. Lechaad
qui prononce les arréts suivants :

—Celui qui casse et annule le jugement
du Tribunal civil da Cap-Haltien, en date
da 24 octobre 1906, renda costradictoi-
rement entre les époux Edwin Seéphen et
consorts et les époux Henry Etienne et
consorts ; — renvoie l’affaise devant le
Tribunal civil de Port-de-Paiz; condamne
les défendcars aux dépens ; ,

—Celui qui rejette, comme mal fondé,
le pourvoi du sieur Ko Losis
contre le jagement da Tribunal civil de
Cap-Haltien, en date da 7 juin 1907, sen-
du contradic oigement entre tal 20o-
taires mphosia ; con-
damne Eugene Pu 7 Levis’ sex dépens 3

a composi a jour entre sitge
sous de Mr.le Vice-Prisident,
we qui prononce ies °

tes saivantes ;
—Celui qui rejette le pourvoi du sieur
Armand Mérion contre la sentence du Ju-
ge de Paix de Port-au-Prince, Section Sud,
en date du 14 ectobre 1907, rendue con-
tre iui et au profit de la dame Alliancine
Nonceville ;

—Celui qui casse et annule le jugement
du Tribunal civil du Cap-Haitien, en date
du 31 octobre 1907, contradictoirement
rendu entre les sieurs H. Becker et Co et
le sieur Aly Verne, renvoie V’affaire par
devant le Tribanal civil de Port-de-
Paix.

—Celui qui déclare le sicur Moléus St-
Félix déchu de son pourvoi contre un ju-
gement du Tribuoal civil de Petit Goaive,
en date du 2 Mars 1908, cendu sur appel
et contradictoirement entre lui et le sieur
Dufréne Décayette.

—Celui gu casse et annule le jugement
du Tribunal civil du Cap-Haitien, en da-
te du 13 Févricr 1908 contradictoirement
rendu entre la dame Léda Tessier et le
sieur Pierre-Louis Narcisse ; renvoie I’af-
taire au Tribunal civil de Po:t-de-Paix.

Puis entend les affaires de :

—L’Etat contre Edmond Grégoire.

pondre a l’invitationdu général Alfred Cel-
cis, Commandant de la Commune, pour
commémorer le souvenir de M™* Nord
Ak xis, qti personnifiait ¢ oquemment la
haute mansuétude. Rien n’a manque 4
cette pieuse cérémonie de deuil rendue
imposante par le concours que chacun y
a apporté dans la sphére de ses attributions.
Le Rev. et zélé Pere Lequiem, curé de la
Paroisse off:ciait. Mr Louis Borno Secré-
tai:e d’Etat des Relations Extérieures était
présent. L’estimable Pére Plomby tenait
L’amonium. L’orchestre militaire et les

'chinteuses ont tour 4 tour fait entendre

des airs et des chants hirmoniques funé-
bres. Le recuil'ement respectueux d'une
assistanc’, nombrcuse ei distinguée a con-
tribué a faire de cette cérémonie une
solennité bien réussie et pour le général
Celcis, un motif de devoir bien accompli.

A la fin une grandiose réception faite
X Vhotel dela Place, cu chacun, satistait
avait un mot de pieuse souvenir, et de
profonde reconnaissance pour la chére dis-
parue, gue regrtte le Pays. Le général
Ce'cis a remercié cette beile reunion, qui
lui a donné un concours mérité auquel il

Le- Rapporteur, Mr. le juge Laraqce, | s’aitendait, connaissant la loyauté des sen-

donne lecture de son rapport.
La continua:ion
audience de mardi prochain.
—Examus Combeau, contre
Fénélon Virgile.
Mr le Juge Laraque, rapporteur, lit son
rapport.

Madame



timcnts de ses administrés envers le Pré-

de Vaffaire est fixée _& sid.ntde la Répeb'ique dont le chagrin
lest devenu moins

amer A cause de la
sympathique part que ses concitoyens ont
prise a son deuil.

Celle Sue regrettcront cncore longtemps
des Ames sincéres et reconnaissantes, res-

Le Ministére Public, Mr. Eug. Decatrel, | tera dans 'e souvenir haitien, le type ca-

conclut a la déchéance du _ pourvoi.
Le rdle épuisé le siége est levé.

Tribupal Civil
Audience civile de Jeudi, 5 Novembre 1908

Le Tribunal prend si¢ge a dix heures
du matin, sous la présiderce du j
yen Dupont Day, assisté de Mr. A. Thi-

ault, Substitat du Commissaire du Gou-
vernement.

Affaire entamée toujours en continuation.

Samuel H. Jacobs, Mme et QMr. A.
Trayer contre Dr. Lebrun.

La communication des dossiers a été or-
donnée au Ministére Public pourqu’il puis-
se donner ses conclusions par écrit.

Pierre et Pétion Faubert contre Lorina
Pinchino. Atfaire renvoyée 4 huitaine.

Jugement prononce :

Celui qui fixe l'audience du 26 Novem-
bre courant pour la passation du divorce
des époux Siméon Monrose Gervais.

Nouvelle composition.

Présidence A. Champagne.

Jugement prononcé :

Celui qui déclare admissible la récusa-
tion formée par la dame Louisiamise Lau-
reille contre le Juge V. Valmé.

Le siége est levé.
Fiancailles

Nons enrcgistrons avec plaisir les fiin-
gailles de Melle Maria Astr&E avec Mr.
CaMILLe STINES.

Sincércs félicitations aux jeunes fiincéds.

Général V. Leconte

Une salve tirée hier a bord de I’aviso
haitien Centenaire annongait le retour des
Cayes, du Général Leconte, Secrétaire
@’Etat de l’Intérieur et de la Police Géné-

rale.

Le Ministre qui avait donné place dans
son canot au dépaté Mc Donald Alexandre,a
été regu au débarquement par les Généraux
Marc enoncourt, Chef des mouvements
du Port, Paol Cameau, Inspecteur de la
Police. De nombreux antis venus 4 sa_ren-
contre lont reva avec plaisir

Les honneurs lui ont été rendus par les
marins du Port et une Sescouade d’agents
de police.

Echo de Petionville

Le 3 Novembre, l’intéressante popula-
tion de Pétionville s’est empreseée de ré-



pete

ractéristique du dévouement et de la hau-
te bo nié.

Honneur A ceux qui ont su la présenter
cn exemple.

Arrivage

Ce matin cst entré le steamer Hollan-
dais Prins Willem III avec les passagers
suivants venant de:

Cayes. — Mr Georges Bergeaud M™* Prus-
ternes, Déby Dubreuil, Mr William, Louis
Théard, M™* Laporte, \.7¢ Dumai et 2 ser-
vantes.

Jérémie. — Mr Sévére, A.Jannim, M™*t Fe.
nélia Mitton, Ms Davivier et 2 enfants
M=< Joseph et enfant, Mr Gailbeau, Franck
Boncy, Pétion Boacy Fils, André Guil-
biau. Dre Roche Grellier, Georges Ga-
veau, M'< Carme Blanchet, Georges Vilai-
re, M:« Delcina J" Louis et enfant.

Nominations
Mr Eugéne Bouchereau vient d @ire
nommeé directeur de la douadne de Mira-

goine et Mr Léon Alvarés Graville, admi-
nistrateur des finance de 1l’arrondissement
de Nippe.

Telégramme Funébre

Une dépéche regue de Saint Louis du
Nord nous annonce 'a mort de :
Jean WILLIAN
fils d.s époux Philomé W.!iam.
Nos condoléances.
Programme de la Réception
ds Monssigneur Conan

S. G Monseigneur l’Archevéque arri-
vera A Por au-Prince le dimanche 8 cou-
rant.

Aussitét débarquée, S. G. se rendra, se-
lon l’usage, 4 S--Joseph, of des apparte-
ments lui auront été préparés au Pension-
nat N. D. du Sacré-Coeur. Le soir. 2 4
heures et demie, S. G. quittera St-Joseph
pour se rendre A la Cathédrale. Elle sera
conduite en procession, sous le dais, selon
Pusage.

Les trois paroisses de la Capitale sont
invitées 4 prendre part 4 cette procession,
dans l’ordre suivant: en té.e, Sie Anne,
Cathédrale, St Joseph.

L’ordre 4 établir dans chaque groupe
paroissia! est laissé a l’appréciation de MM.

Curés. Nous conseillons l’ordre des

nS

processions de la Féte Dieu, soit : écoles

I Gddtes, confréries.— Le clergé et les con~-
grévinistes qui me seront pas avec leurs
écoles précéderont le dais.

Les hommes qui voudraient prendre part
dcettte manifestation sont invités a pren-
dre place d-rri¢re le dats, qui sera porté
par les paroissiens de St-Joseph.

La procession svivra l’itin¢éraire suivant -
Eglise St-Joseph, Rue Américaine, Cour-
be, des Césars. du Peuple, Fronts Foris.

A la suite de la procession, Mgr l’Ar-
chevéque adressera la parole a l’assistance

Un salut solennel du T. S. Sacrement
c'é.urera la cérémonie

Mort de Estrada Palma

ANC.EN Pri-IDENT DE LA REPUBLIQUE CUBAINE

SANTIAGO DE CUBA 5. — Estrada Palma
cstimort a Santiago de Cuba cette nuit 4
jar heures 20. Le gouverneur Magoon a
rendu un decret ordonnant la f-rmeture
‘des burcaux d’administration jusqu 4 l’en-
iterrement.
| Les funérailles seront nitionales avec les
honneurs dis A un Président de Républi-
que en activi'é.

I..s ‘roup.s perteront le deuil
30 jours.

Ua train spécidl dans lequel viendront
Me fits de M. Estrada Palna et son ancien
séerctaire de 'a Présiderce M. J. A Bell
v Manez arrivera sans doute cette nuit, ve-
nan: de la Havane, pour transporier les
restes du promicr Président Cubain dans la
Canrital.

Ce soir 49 heures le corps sera expose
ala Mairie dz Sintiago. Un service fune-
bre avralieu demain, 4 5 heures apres-
midi et le transport du corps parle train
spécial ala Havane s’effectuera aussitot
-apres.

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Nouveiles Btrangeres

Derniéres Dépéches

pen fant

| Bertix 3.— Une note officielle pub'ice
cet aprés midi dément que l’Allemagne a
demarndé 3 la France de punir les auto-
irités frangaises 4 Casablanca pour leur con-
duite cnvers l'attaché du consulat alle-
mand et que des excuses soient faites a
ce consular.

L’Allemagne, y cst-il dit a seulemenr de-
mandé ala France d’exprimer de brefs re-
grets au sujet de l'intervention des autori-
tés militaires dans les privileges du consu-
lat allemand 4 Casablanca.

Paris 5.— Lasituation créée par Vinci-
dent de Casablanca est st grave que M.
Cambon, ambassadeur de France en Alle
Imagne a donnd sa démiss’on avjourd hui 4
iM. Factiéres, sur les conseis de M. Cé-
lmenceau arefusé de l'accepter. Une réu
inion des niinistres a eu lieu ce midi a
i Elysée sous Ia présidence de M. Fallicres.
1M. Pichon, ministre des athaires étrangéres
fit connaitre la position exacte du gou-
vernement relativement a la question d’ar-
bitrage.

Mr Clémenceau, indigné de l’attitude
de !’Allemagne, aurait adressé une note a
' Berlin insistant que l’arbitrage soit accepté
'sans réserve.

Parts 5.-- Rente 95, 50.

Havre 5.— Cacaos Haiti 50;64.— Cam-

pano 72176.

Le Conseil des ministres réuni ce matin

4 I’Elysée sous la présidence de M. Fal-
liéres's’est entretenu des affaires extérieures
en cours et des débats 4 l’ordre du jour
des Chambres.

Hier la Chambre aprés le débat qui prit
toute la séance, renvoya la suite de la dis-





|





cussion sut la peine de mort 4 mere
prochain. - Elle discute ayj r
budget de l’agriculture. Jourd’ hel 4
_ Au Sénat M. Destournelles de Conseassl
interppclle sur encouragement 4 dogma’
4 la lccomotion aérienne. Au début de
séance M. Damien est valité comme $f.
nateur de la Sadne et Loire. q
Le peintre Hebert, membre de linge
grand croix dela Légion d’Honneur og

decedé

As 4.— L’aititude adoptée x ;
wuagne au sujet de Pinciden de Ale
renouvelle les inquiétudes déja suse
par cette affaire, il s’agit, comme og
sait, de la désertion dz plusieurs
allemands engagés dans la Légion Big
gére. L’Allemagne a demande a eek
tre 4 larbitrage la question du droit i
national au sujet de son droit de fp
ses sujets qui, ap:és avoir déserté de
armée, se sont engagés dans l’armée frame’
giise.La France accepte cette proposities’’
4 la condi:ion que les arbitres tiendrateng
compe du fiit que les agents officiels &
VPAlkinagne 4 Casablanca ont prowoged
des déseriions. Le cabinet de Berlin
refusé cette contre-proposition, la Frances
décidé de modifier son aititude. Le bral
court que | Allemagne a demandéd le mp
pel du consul de France a Casablanca tue
on ne peut obrenir la confirmation de cette
rouvelie.

Une note officielle publide cet apres
midi annonce que la France insistera avec
fermeté sur la question d’arbitrage tant e@
ce qui concerne le droit international que
les faits, cl'e ne s’:acusera de T’action
ses officiers que si les arbitres décident
yu’elle doit le faire.

Le «Temps » dit aujourd’hui qed
croit que l’Allemagne se lance dans age
diversion contre la France dans le be
de dé:ourner l’attention du maavais eft,

roduit par les récentes déclarations @9
‘empereur.
BERLIN 4.-- Les rela ions entre la Feagy
ce et l’Allemagne sont de nouvean tres)
blées en raison des efforts de celle-ci post
ob:enir du Gouvernement frangats la
en liberté des soldats allemands de la Le
gion Etrangére qui ont tenté de désertet .
4 Casab'ancaet des satisfactions pourles
d.sant matvais traitements infligées 4 68.
fonctionnaire du consulat allemand dass
cette vile.

Paris 4 -- Le Docteur Nazim et les sae
tres délégués du comité Jeune Turc Q@
sont depuis quelques temps 4 Paris, owt,
prié M. Doumergue, le ministre de |
truc ion publique de nommer une
mission de professeurs francais pout
treprendre la réorganisation du syste
d’Instruction publiqre en Turquie.

“Cannes ( France ) 4. —_ Le manage Bg
vil du prince Louis d'Orléans Braga
avic ‘a princesse Maria Pia de Boarom
Oé cblébré ici aujourd'hui, l'infante
bel a et venue tout exprés 4 Cannes PRG
assisier A la cérémonnie.

Sco pe Cusa 4 - Oa s’attend 4 ls @
de M. Thomas Estrada Palma le pe
présid.nt de la Reépubiique Cot
homme d’état est gravement Gra
puis que'ques jours. 3

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Le steamer « FERDINS
DE LESSEPS » estattenda 2
che 8 courant et partira le@
a6 heures du soir prot a |
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