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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00470
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- November 5, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
‘peuxiome Année, N. 481.
Le Matin
s
PORT-AU-PRINCE ( Hain )
QUOTIDIEN
Abonnements: ~ Dimacrxvr:
Un Mos. . . G. 2.00
PORT-AU-PRIN Tao Mow. . « 5.00 Cillément Magloire,
pDEPARTEMENTS) Ux Mow. .. « 2.20
Trois Mois . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION
ETRANGER.......-| Trots Mos. . « 8.00 45, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne
: PETITE CAUSERIE. GAIE
ILOSOPHIQUES |
id’un peuple ; une philosophie douce
»
FLEXIONS... PI
We vous est-i! pas arrivé, an suivan!
wm fois le cortéye officiel da 1% Mai
whe i Janvier, sous un soleil ar-
ge vous est-il pas arrivé d’enten-
Bééolorer qu’en Haiti le costume
soit le costume noir, l’ample
ye et le tuyau de poéle? Dans
ne devrait-on pas s’accor-
. s’habiller de blanc, méme
- ses officielles et aux enter-
*
wa, cela serait logique, c'est ce
@ feadrait faire assurément, mais
eadrait que quelqu’un commencgat,
ai sera cet oseur? Et méme si
quan commengait, trouverait-il
mitateurs ?
Cest qu’il y a quelque chose de
lyrannique que la logique, savoir,
mode ; quelyne chose de plus fort
Re ennui ds suer sang et eau, 1a
. du ridicule. 7
weMe souviens d'avoir vu un ta-
trés spirituel : Au milieu d'une
-e publique, un cercle tracé sur
bel; tout autour de la circonféren
® &ne foule composée de vivillards,
wmMes, d’cutun's, de fammes, de
ms filles, de y nsde toutes races,
és des cos:umes les plus variés;
mes les doi =, toutes les cannes,
m les ombrelles, tous les para-
mâ„¢ et tous les regards gouailleurs
Vers un homme qui, assis au
: cercle, lit paisiblement son
Ot la iégends du tableau était
qai sortaient de toutes les
BR Moqueuses: Un excentrique!
A @eeentrique, quoiga’ll fat as-
noe, un excantriqnue parce
awe Stulau centre.
: arora raison contre tout le
"; "homme ridicule n’est pas
tatopte telle ou telle attitade
ie ligne de conduite, mais
i qui va & lencontre de la
idées recues, qui ne fait
be les autres, qui est seul de
mon ;et cet homme-la, fat-il
Sgique, est voué aux rires ot
z
EY
-
de changer
Administration du Journal, s’adresser 4 Mi onsieur arthur I
dela foule uniforme.
mosurs
pas chose commune dans les affai-
res mondiales, il n’en est pas de
méme du cété des Etats-U vis oul, en
dépit de l’aspact brouillé, encheve-
té et confondu des choses, on arrive
toujours, sans peine, a démeéler la
vérité, A suivre c2 Mouvement trou-
blé of Ia plus érieuse difficulté sem-
ble toujours étre de voir devant sol
et de savoir se conduire. Ma'gré tout
ce qui parait d’i
conseille de s'y adapter, de s’y accom-
moder pour bien vivre. Un poetel’adit :
Au pays des bossus,
Il faut Pétre,
Ou le paraftre...
Les dos plats sont nal recus
Au pays des bossus.
Ces réflexions me sont venues en
voyantdimanche une bande de gamins
s’esclaffer au passage du prince Cinna
Richard, tandis que sous les galeries,
des personnes graves contenaient dif-
ficilement un sourire...
Le prince était tout de blanc vétu:
pantalon et gilet blancs, redingote
blanche et souliers blancs, son_ chef
grisonnant était couvert d'un de ces
casques blancs si légers et si frais. Et
vu de dos, il semblait un négatif de
photographie qi marche...
En voila un qui est logique. Il ne
se contente pas de savoir ce qu'il de-
vrait faire, il le fait cranement E'
c'est en vain que sur son passage les
tires s’égrénent, c'est en vain quiil
marche parmi les sourires qui vou-;
draiznt étre moqueurs, cet original, |
cet excentrique, cet hommsa candide, :
passe fier comme un triomphuteur, |
serein comme un martyr, hautain ¢t.
mélancolique comme oun grand incom- |
pris, foulant sous se3 ‘ieds_ chaussés |
de blanc cette chose absurde qui fait
trembler tout le mon“e: le quand
dira-t-on 7...
nextricable dans la
vie publique américaine, Vesprit de
parti reste en dehors de tout envahis-
sement susceptible d’obscurcir les
faits les plus simples et d’enrayer la
marche normale de la politique gené-
rale. Les élections présidentielles
qui vienent>- d’aboutir, sas commo-
tion aucune, Ala nomination de Mon-
sieur Taft, A la présidence, donneat
une réelle idée de la discipline des
partis et de la grandeur des abnéga-
tions dont est capab’e le ptriotisme
M. Tu. ROOSEVELT
Présidentde:E U.d’Amérique
Flertion PréSid@DILEllG Sees = veces
Aux Etats-Unis
s’attachant
aimera par
sé, d’aveugies passio.s que ne gui-
'deront que les inté:éts personnels,
e
’ t auguel on g’attendsit l'amour de soi.
ave brénente patience fiévreuse, vient! Les sentiments d'un peuple paisi-
d’avoir son dénouement ‘dans le cal- bie laborieux, respectueux des déci-
me le plas parfait, sase a chaoger sions suprémes resteront comme une
ala habiteelie du dernier
paysans. Si, en somme,
SIDORE. 45>
| dessus tout, sans amour. propre frois- | pe
e des vertus prédominantes de cette
la clarté n’est grande Paissance du Nouveau Monde.
Jeudi, 5 Novembre 1908:
Les abonnements partent da 1 et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits ineérés ou non De seront pes rendus
Rue Rosx on Bonse-Fei.
Cet exemple de grande sayesse,
ne doit pas nous étre indifférent.
(‘est une lecon de choses 4 rete-
nir !
Mr Roosevalt qui va_ laisser en
mars de l’année prochaine le pouvoir
pour rentrer dans_ la vie privée ott
accompagneront peut étre la haine
des uns et l'amour des autres est un
de ces hommes prédestinés, faits pour
les grandes _ choses. Il n’accordera
certainement pas des heures précieu-
ses a des riens de passion échappant
aux intéréts de la collectivité. Il se fer-
mera strement les oreilles aux récri-
minations des uns et des autres pour
na s’attacher qu’éa son pays, et con-
templer, dans sa retraite, l’wuvre de
son passage aux affaires dans le sens
du bien ou du mal, convaincu qu'il
n’était pas en sa puissance de tout
faire selon ses désirs, et, qu’au-dessus
de lui, il n’y avait Dieu.
On se rappelle que youverneur de
la ville de New-York, Mr Roosevelt
partit un de ces matins a la conquéte
de la popularité qu'il conquit brave-
ment a li téte de ses cow boys dans
les plaines de Coba.
; Dela ala présidenca il n'y avait
j plus qu'un pas qu'il tranchit’ au mo-
‘ment of l’on s’attendait le moins. (et
‘homme ne pouvait plus rester inactif
4 la Maison Blanche, il lui fallait des
| occupations série ses, de vastes pro-
‘jets que ne lui permettait pas cepen-
dant d’entreprendre la fameuse doc-
trine Monroe.
| Ii ne s’y arréte pas, ilva de l’'avant,
it brise le c rcle qui Venserrait trop
étroitement et montre atous ce que
l’on appelleson impérialisme, ses pen-
chants colonisateurs ou annexionnis-
es.
Manille, Porto-Rico, sommes-nous
aussi tentés d’sjouter Cuba, restent,
comme des pendants de sa politique
d'action. Avec lui, les Etats-Unis ac-
cordent plus d’extension & sa oliti-
que générale. Les affaires de l'Euro-
attirent son attention et vers elles,
as hardi qi fait I'é-
uissances et les obli-
malgré_ elles, avec
une heure ot I'Europe
devant la graade
‘it marche d'un
|tonnement des
e & compter,
‘Poncle Sam. A
| restait impassible
tuerie de |’ Extréme-Orient, ot ta puis-
sance japonaise écrasait la Russie, Mr
Roosevelt s'est levé le premier, su
nom de l’humanité, pour faire enten- |
dre fa parole de paix uux combat-
tants
«Il appartenait, disait PIllustration
de Paris, au Pré-ident Roosevelt, apres
avoir pris linitiative dus née ociations
pour Ja paix entre la Russie et le Ja-
pon de présenter les uns aux autre3,
leur arrivée aux Flats Unis, les plé-
nipotentiaires Rus-es et Japonais le
9 Aodt 1905 4 Oyster Bay, a bord du
Mayflower. »
Avec une inlassable vigilance il s’oc-
cupe & augmenter le: fortress navales
des Etats-Unis comme ins'rument res-
pectable de paix compatible avec de
Ja bonac humeur et des sentiments
d’amitié internationnausx, témoin le
grand voyage de la flotteaméricaine en
Exthéme-Orient. Sa diplomatie fur tou-
jours bienveillants cuver~ Haiti qu'il
Na jamais cessé d'ceutourer d'une sym-
Pathie récorfortante pleire d’équité
et d’idées de justice.
Mr Roosevelt est né le 28 Octobre
1858 et est auteur de plu-isurs ouvra-
ges rem irquables : [i:toire de la guer
re Navale, (1812 ). Conquéle de l'Ouest,
( 1889/1896 ). Bureursion fe chasse dun
halltier, ( fas) ). i grag hie dt Theorias
Hart Benton, (1SS86 ). La vie intense.
Il laissera le pouvoir & VAse da 50
ans, 4 mois et 4 jours, soit le 4 Mars
4909, a midi précis.
Demain nous feruus labiogiaphie du
nouveau President, M. ‘Taft.
6 Tee ten FF. SENET TOTS ,
wv
Thee 2S
PATS yy Peaks
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
MERCREDI . NOVEMBRE
Barométre 4 midi 760, 17,™
‘Minimum
Température; 20 7
fmaximqum 31.0
Moyenne diurne de la température 25. 5
iel couvert presque toute la journée.
Brise faible, temos indeécis. Halo Innaire
a 6h. du soir. Le barométreest invariable.
J. SCHERER
Tribunal de Cassation
SeEcTION CriMINELLE
Audience du Mercredi, 5 Naovembre1go8.
Le Trnb ia! sous la présidence de Mr.
le Président, H Lechaud, prend siége a
dix heurns et d:mie du matin et prononce
les arréts suivants :
Celui qui déclare non recevable quand
4 présent le pourvoi dis sicurs Vietor La-
mothe et Dimosthénes Louis, en null té
de l’ordonnance de la Chambre du Con-
seil de | Instruction criminelle du Tribunal
civil de Jacmel, en date du 25 Mai dernicr
qui les renvoie devant le Tribunal crimi-
nel du méme lieu, pour y étre jugés sous
accusation de vol avec effraction de mar-
chandises étrangéres au préjudice du sieur
J. B. Vital,
—Celui gui rejette la demande en nul-
lité de l’ordonnance de la Chambre du
Conseil de instruction criminelle du Tri-
banal civil de Port-au-Prince en date du
26 juin dcrnier, formée par Paul-Emile
Supplice, casse et annule la dite ordon-
mance en ce qui concerne Duvcrneau Mon-
désir, contre qui il n’existe aucun indice
de culpabilité ; - en conséquence ordon-
ne, aux termes de l’art. rr5 Instr. crim.,
sa mise en liberté. ;
--Celui qui déclare surseoir 4
sur le pozveir formé par le sieur J.
Bijio contre le jugement du Tribunal cor-
1ectionnel de Jacinel, en date du 23 Juio
dernier qui, pour voie de fait, par lui com-
mise sur la personne d'Elie Fiat, l'a con-
damné 4 six jours d’emprisonnement avec
dépens ; et statuant sur le pouvoi formé
par le méme Jack B:jio contre le jugement
du Tribunal correctionnel de Jacmel, eo
date du 26 juin quia reje:é sa demande de
mise en hb.r:é provisoire sous caution,
casse ect annule le dit juogement,— renvoie
les parties devant le Tribunal correctionnel
de Port-au-Prince et condamne Elie Fiat
aux dépens.
Puis entend les affaires de :
—Henry Allen contre Madame Veuve
Ménélas Dupuy.
Affaire renvoyée A l’audience de mercre-
di prochain.
-- Marcellus Joseph, contre Avéna Morin.
Mr. le juge Emm. Chancy, rapporteur,
donne lecture de sun rapport.
Mes. J. B. W. Francis et Camille Lator-
tue, avocats, des parties, sont entendus en
leurs observa:ions.
Le Min‘stére Pubic, Mr. Ele Curiel,
conclut 4 Lirr’cevalité du pourvoi.
Le siége est levé.
Commencemsnt d’incandise
Hier aprés-midi, vers les trois heures, a
eu lieu, 4 la rue Lamarre, au N® 37, chez
les dames Leroy, un commencement d’in-
cendie. Le concours empressé des habitants
du quartier, particuliérement des prétres du
Séminaire y a emjéché toute suite déplo-
rable.
Un enfant de dix ans, que l’on_ voclait
fovetter a été l’auteur de ce mauvais
acte en mettant le feu, au second étage
de la maison, dans une malle de linge.
Le petit malfaiteur est sous Ja main de
la justice. Vu son 4ze, il sera certainement
placé dans une maison disciplinaire.
Mouvem nt da troupes
Cette semaine s’¢ffectue dans Port-au-
Prince un mouvement de troupes. Ce n’est
rien autre que le changement périodique
des garnisogs. ‘
Ainsi sontarrivés d’hier 4 aujourd’hui
les répiments suivants :
22% de Jacmel,
9** de Port-de-Paix,
17"¢ des Cayes, venant du Cap par le
« Nord Alexis »
A Carrefour
Le gracieux village était en féte hier et
célébrait la gloire de son patron ; Saint-
Charles Borromée, d'héroique mémoire.
Li messe a été dite par l’Archevéque Pi-
chon. La petite Eglise était comb'e ; une
nombreuse assistance venue de la ville et
des environs ajoutait 4 l’éclat de Ja céré-
monie. La musique de la Place exécutait
ses plus jolie morceaux.
Apres Voffice divin, les bals commenceé-
rent avec grand entrain sous les_tonnelles
rustiques. Ils durérent toute la nuit qui
fut favorisée par un clair de lune magnifi-
que.
Fe: meture de ‘a malle
La malle pour St-Marc, New-York et
l'Europe par le s/s hollandais « Prins Wil-
lem ItI » sera fermée demain vendredi, 6
du courant 4 4 heures précises du soir.
Port-au-Prince, 5 Novembre 1908
Trnbunal Civil
Axdience civile ordinaire du 4 Nov. 1908,
Le Tribunal prend siége 4 dix heures
du matin sous la présidence du Juge-Do-
yen D. Maigant, assisté
Thibault, Substicut du Commissaire du
Gouvernement.
statuer
Jac
Jugements prononcés
1° Celui qui o.donne la liquidation, le
artage et la licitation, si besoin est, des
iens, notamment de la maison de la Rue
des Fronts-Forts, en cette ville, apparte-
nant 4 la communauté qai a exist¢é entre
fea Pétion Riviére et me Elie Pon-
thieux, so. épouse décédée ect ect.
2° Celui qui condamne le sieur Jules
Mitton 4 faire place nette et remettre &
la dame Vve Tout-Puissant Diamb.i:,
dans un délai de vingt quatre heures, la
possession de l’immeub!e fonds et batisses,
sise 4 Port-au-Prince, rue St Honoré, le
condamne aux frais et dépens. ;
3° Celui qui homologue la délibération
du conseil de famille des mineurs.
Félicité, Jeanty, Océan et Rosanna.
Affaires entendues.
1° Vital contre Arthur Mége ( défaut. )
2° M=™* Hermance Alfred contre Her-
mann Ahrendts ( défaut. )
30 Camille Benjamin contre Helvetius
Manigat ( défaut. )
40 Les époux Abel Rameau contre Ale-
xandre Brutus ( contradictoire )
Le siége est levé.
Elections de M. Taft
PrésipENT DEs E-U. p’AméRIQUE
N-York 4.— M. William H. Taf, can-
didat républicain 4 la Présidence de la ré-
publique a éré élu par 311 votes électo-
raux contre 172 4M. Bryan, candidat dé-
mocrate. C’est donc une grande victoire
pour le parti répablicain et un échec sé-
rieux pour le parti démocrate et plus par-
ticuliérement aux syndicats ouvriers. .
Paris 4.— Les cafés et les restaurants
parisiens o0 |’on recevait les résultats des
élect‘ons aux Etat-Unis ont été jusqu’a une
heure avancée de la nuit bondés d’améri-
cains.
La nouvelle définitive de lélection de
M. Taft est arrivée ici vers 2 heures du
matin eta été l'occasion de grandes dé-
monstrations de joie, car les partisans du
candidat républicain formaient la grande
majorité. .
Secrétairerie @’Etat ces
Finances
La Secrétairerie d’Etat des Finances pu-
blie en téte du « Moniteor » d'hier :
« Conformément aux dispositions de la
loi du 2r Aout 1908, insérée au Journal
Officiel du 31 Octobre écoulé, un emprunt
de 2.000 009 de gourdes est ouvert par
le gouvernement potr les dépenses pu bli-
ques.
« Cet emprunt qui sera productif, dés
sa réalisation, d’un intérét mensuel de
1/2 °/°, sera remboursé en deux années
par 500.000 gourdes de six mois en six
mois, la premiére échéance devant avoir
lieu le rer join 1909.
« Le Gouvernement garantit le taux de
650 */° , soit 7 1/2 pour un dollar, aux
2.000 O00 versés.
Les souscriptions seront inscrites au Mi-
nistére des Finances o& un registre restera
ouvert a cet effet jusqu’au 12 Novembre
courant.
‘onvelles Etrangeres
Derniéres Dépéches
Lonprgs 3.— On apprend aujourd’hui
que le « colonial office » a offert récem-
ment au président Roosevelt de chasser 4
sa discrétion dans les réserves de l’Afrique
du sud. M. Roosevelt a remercié en ré&-
de Monsieur A. | pondant qu'il voulait étre traité comme un
; Simple citoyen et qu'il ne désirait pas bé-
néfic |
ier de faveurs spéciales.
Betcraps 3, Une recrad
rumeurs de guerre a été causée en
par les nouvelles publides ici disane
a Russie soutient les prétentions de
Serbie. Le parlement Serbe a teng
d’hui une séance secréte. Des trog
été envoydes aux points stratégiques
cipaux et l’on parle de transporter le =
du Gouvernement de Belgrade en ung
ot il sera plus a I’abri. a
BARCELONNE 3.— Le roi Alphonse 9 pamt:
toute la matinée A visiter le district mistal:
de Figola dans un wagonnet onves ef
compagnie de M. Maura,†président dugg
seil, du marquis Camillaste tde MM. Gas
et Olana. Sa majesté a été —
les mineurs. Elle est aussi descendeg
un puits de 700 pieds de profondeur #9
visité la gallerie San Jose ou 300
lui ont fai une ovaticn. a
e roi Alphonse a decoré plusieurs ais4
neurs de l’ordre d’Isabelle pais il oot me
parti en automibile pour Bacelonne of;
dans la soirée il s’est rendu au thédire,
Rowea Hursra ( Espagne ).—Ily see
lanuit derniére des scénes de desorde
dans les districts du Rio-Tinto on é@
mineurs en gréve se sont battos avec cess
qui continuent a travailler. La police en
arrivée en temps apportun et est .
nue a disperser les manifcstants. .
Coton 3. — L’anniversaire de la décle-
ration de l'indépendance de la républigue
de Panama a été célébré aujourd’hai aveg
eathousiasme par des réjouissanc:s ‘pelle
ques ct des recptions officielles.
New-York 4.— Lélection de Mr Taft a
la présivence d: la République a prove
qué une imyortante hausse a la boass des
valeurs.
Paris 4.— L’élection de M Taft 3_ pre
duit une trés bonne impression en Buse»
pe. , 1
New-York 4.— aprés pointage les vem
se trouvaient ainsi repartis M Taft 301 Bp
Bryan 182. : ‘
Bertin 4.— Les ministres ne séteat pam
résentés a la séance du Reichstay les :
pats furent calmes, les interpellations sex’:
la situation créée par l’empereur seroat
discatées demain ou vendredi. :
Paris 4.— Rente 95. 45- .
Le Président de fi République donne
avjourd’hui 4 Rambouillet une ¢ a
Vhonneur du bureau du sénat. M. Mi-
liés Lacroix, ministre des Colonies y &
sistait.
La Chambre des Députés discuta ce
tin ct elle continue cet aprés midi ‘
terpellations sur la peinae de mort. Ae
but de la séance de la soirée, elle vas
l'élection de M. Creppel 4 Guz. M
pi inaugura aujourd'hui l’école moae!
des infirmiers 4 I’hépical de la Salpéerit>,
re. . ‘6
M. Dujardin Beaumetz sest reade 8,
Droyes ou il visits exposition actishatyy
de Aube. . ,
Une incendie détruisit les usines filseamig
et tisssges des étabiissements
4 Vameney dans les Voges, sept ¢
sont morts.
£
.o <7
Ana
ia €
- On nous pris de publéer 36 af * -
Une nouvelle Cu
"ai lu avec plaisir dans le «
an 10 Octobre 1908 N° ain :
qui a é:é tait aa Minis
sur la culiure du pécher & Kenscoll, .
one commission qui a ¢:é nomente 31
effet. uo
Dans ce rapport les membres“
commission sigaale au Chef de OOS
r lure une ae il
re ati get calle da. lin ; qui Cem
¢ devenir une noavelle source gde
f pour le pays ; caf ce textile
sertout 4 l'état sauvage
Nous croyons nécessaire, en la cir-
_ dencourager, par notre plume,
seurs de la commission et en rap-
le Département de l’ Agriculture
i loi du 21 octobre 1881 sur l’orga-
ae des divers services agticoles preé-
wien son article 14 ceci:
« Des primes d’encouragement sont ac-
| aedées pour les nouvelles productions. »*
fe remplissant, bien entenda, les forma-
peévoes par cette loi.
ons nous rendre compte tout
i de la nécessité de ce textile et en-
Fete ieter an coup d’ceil sur la culture gé-
picale do lin dans Ics centres producteurs,
@, sous verrons que, non loin de nous, la
blique Argentine ou les progrés agri-
se font de jour en jour, s’occupe sé-
deasement de la culture de cette plante en
eascrant le plus de terre 4 sa culture, et
a scordant des primes d’encouragement
cette'nouvelle production.E« pourquoi
gees ne ferions pas autant en Haiti? A ce-
paces réponderons qu’avec un peu de
beane volonté, nous pourrions faire com-
ge lb République Argentine.
VYoyons un peu comment la cuiture du
fa se pratique dans les centres de produc-
tea ( France, Belgique, Hollande, Irlan-
de, Rossie, Allemagne). Cette plante est
dcbiement nécessaire et utile, comme cn
ait, lagraine fournit une huile estimée
genta ace infinité de préparation indus-
illes ; c'est avec sa tige convenablement
ste qu'on produit des toiles, des ba-
fas, des dentelles et du papier
¢ n’aurons A nous occuper ici de la
Lgection du lin que comme plante tex-
a indostrielic, seulement au point de
mapicole. Le choix du terroir est le
k mode de culture. On est géné-
d’accord que les terres les plus fa-
3 4 la culture du lin sont les terres
= ofondes, fermes, un peu humide,
eutes comme il convient. Les terres
. et légéres donnent, en réalité
la plus fin, maisen plus petite quan-
pe d'une moins grande hauteur, et la
me dégénére 4 la deuxiéme année.
Li Belgique est le pays qui produit prin-
Gpalement le meilleur lin pour les fils fins.
Dees aucun pays du monde on n’a pu ob-
wair les mémes qualirés La nature du sol
| ks soins apportds A ta culture sont les
es causes principales de cet:e supériorité.
yas tégions dont la température se rap-
ache de celle de Kenscoff conviennent
Alaculture du lin qui se plaft plu-
les pays tempérés Cela se com-
dautant mieux qu'il lui faut ua
convert’: trop de soleil ou trop de
aait.
te quanti:é et la qualité da produit
Bea récolte en dépendent beaucoup.
, lasécheresse, le vent du nord, le
de saison détruisent cette plan-
dlimat contribue autant que le sol
de la récol:e.
WB wee'chose 4 remarquer, l'art de la
lin n’est pas connu chez nous.
€* point, une éducation 4 faire,
vivement 2 désirer que |’Admi-
de Agriculture établit, dans les
Kensco@ des champs de démons-
€omme de des moyens 4 em-
tain de régénérer et de propager
weesees modernes 4 Ia culture du lin.
ze Point de vue social, la question du
portée que ne doiuent point per-
Wee ceux quise préoccupent sin-
d’assurer l’existence des ouvriers
ot
*
. Rere-es Prince, 3 ocrobre 1908
li:
|
dans ces hau-, ccs, déclare nul et noa avenu,
t
cw C.
ie soussigné, Chef de burean &
ministration principale des ti:an-
: { S ott
it cu pour appointements du mois
@ octobre 1908, montant 4 soixante
quinze gourde<, lequel recu a 6té
expédié par poste & sa femme. sous
le couvert d'une | ttre.
Port-de Paix, le 2 Novembre 1908.
CawttLe Juste JSUNE
ee eee
— —
~ MANUEL
D’HISTOIRE D'HAITI
De 1492 4 1904
Par W. BELUgGARDE RET J. LHERISssON
Ouvrage adopté par le Département
de l'Instruction publique
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We vous est-i! pas arrivé, an suivan!
wm fois le cortéye officiel da 1% Mai
whe i Janvier, sous un soleil ar-
ge vous est-il pas arrivé d’enten-
Bééolorer qu’en Haiti le costume
soit le costume noir, l’ample
ye et le tuyau de poéle? Dans
ne devrait-on pas s’accor-
. s’habiller de blanc, méme
- ses officielles et aux enter-
*
wa, cela serait logique, c'est ce
@ feadrait faire assurément, mais
eadrait que quelqu’un commencgat,
ai sera cet oseur? Et méme si
quan commengait, trouverait-il
mitateurs ?
Cest qu’il y a quelque chose de
lyrannique que la logique, savoir,
mode ; quelyne chose de plus fort
Re ennui ds suer sang et eau, 1a
. du ridicule. 7
weMe souviens d'avoir vu un ta-
trés spirituel : Au milieu d'une
-e publique, un cercle tracé sur
bel; tout autour de la circonféren
® &ne foule composée de vivillards,
wmMes, d’cutun's, de fammes, de
ms filles, de y nsde toutes races,
és des cos:umes les plus variés;
mes les doi =, toutes les cannes,
m les ombrelles, tous les para-
mâ„¢ et tous les regards gouailleurs
Vers un homme qui, assis au
: cercle, lit paisiblement son
Ot la iégends du tableau était
qai sortaient de toutes les
BR Moqueuses: Un excentrique!
A @eeentrique, quoiga’ll fat as-
noe, un excantriqnue parce
awe Stulau centre.
: arora raison contre tout le
"; "homme ridicule n’est pas
tatopte telle ou telle attitade
ie ligne de conduite, mais
i qui va & lencontre de la
idées recues, qui ne fait
be les autres, qui est seul de
mon ;et cet homme-la, fat-il
Sgique, est voué aux rires ot
z
EY
-
de changer
Administration du Journal, s’adresser 4 Mi onsieur arthur I
dela foule uniforme.
mosurs
pas chose commune dans les affai-
res mondiales, il n’en est pas de
méme du cété des Etats-U vis oul, en
dépit de l’aspact brouillé, encheve-
té et confondu des choses, on arrive
toujours, sans peine, a démeéler la
vérité, A suivre c2 Mouvement trou-
blé of Ia plus érieuse difficulté sem-
ble toujours étre de voir devant sol
et de savoir se conduire. Ma'gré tout
ce qui parait d’i
conseille de s'y adapter, de s’y accom-
moder pour bien vivre. Un poetel’adit :
Au pays des bossus,
Il faut Pétre,
Ou le paraftre...
Les dos plats sont nal recus
Au pays des bossus.
Ces réflexions me sont venues en
voyantdimanche une bande de gamins
s’esclaffer au passage du prince Cinna
Richard, tandis que sous les galeries,
des personnes graves contenaient dif-
ficilement un sourire...
Le prince était tout de blanc vétu:
pantalon et gilet blancs, redingote
blanche et souliers blancs, son_ chef
grisonnant était couvert d'un de ces
casques blancs si légers et si frais. Et
vu de dos, il semblait un négatif de
photographie qi marche...
En voila un qui est logique. Il ne
se contente pas de savoir ce qu'il de-
vrait faire, il le fait cranement E'
c'est en vain que sur son passage les
tires s’égrénent, c'est en vain quiil
marche parmi les sourires qui vou-;
draiznt étre moqueurs, cet original, |
cet excentrique, cet hommsa candide, :
passe fier comme un triomphuteur, |
serein comme un martyr, hautain ¢t.
mélancolique comme oun grand incom- |
pris, foulant sous se3 ‘ieds_ chaussés |
de blanc cette chose absurde qui fait
trembler tout le mon“e: le quand
dira-t-on 7...
nextricable dans la
vie publique américaine, Vesprit de
parti reste en dehors de tout envahis-
sement susceptible d’obscurcir les
faits les plus simples et d’enrayer la
marche normale de la politique gené-
rale. Les élections présidentielles
qui vienent>- d’aboutir, sas commo-
tion aucune, Ala nomination de Mon-
sieur Taft, A la présidence, donneat
une réelle idée de la discipline des
partis et de la grandeur des abnéga-
tions dont est capab’e le ptriotisme
M. Tu. ROOSEVELT
Présidentde:E U.d’Amérique
Flertion PréSid@DILEllG Sees = veces
Aux Etats-Unis
s’attachant
aimera par
sé, d’aveugies passio.s que ne gui-
'deront que les inté:éts personnels,
e
’ t auguel on g’attendsit l'amour de soi.
ave brénente patience fiévreuse, vient! Les sentiments d'un peuple paisi-
d’avoir son dénouement ‘dans le cal- bie laborieux, respectueux des déci-
me le plas parfait, sase a chaoger sions suprémes resteront comme une
ala habiteelie du dernier
paysans. Si, en somme,
SIDORE. 45>
| dessus tout, sans amour. propre frois- | pe
e des vertus prédominantes de cette
la clarté n’est grande Paissance du Nouveau Monde.
Jeudi, 5 Novembre 1908:
Les abonnements partent da 1 et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits ineérés ou non De seront pes rendus
Rue Rosx on Bonse-Fei.
Cet exemple de grande sayesse,
ne doit pas nous étre indifférent.
(‘est une lecon de choses 4 rete-
nir !
Mr Roosevalt qui va_ laisser en
mars de l’année prochaine le pouvoir
pour rentrer dans_ la vie privée ott
accompagneront peut étre la haine
des uns et l'amour des autres est un
de ces hommes prédestinés, faits pour
les grandes _ choses. Il n’accordera
certainement pas des heures précieu-
ses a des riens de passion échappant
aux intéréts de la collectivité. Il se fer-
mera strement les oreilles aux récri-
minations des uns et des autres pour
na s’attacher qu’éa son pays, et con-
templer, dans sa retraite, l’wuvre de
son passage aux affaires dans le sens
du bien ou du mal, convaincu qu'il
n’était pas en sa puissance de tout
faire selon ses désirs, et, qu’au-dessus
de lui, il n’y avait Dieu.
On se rappelle que youverneur de
la ville de New-York, Mr Roosevelt
partit un de ces matins a la conquéte
de la popularité qu'il conquit brave-
ment a li téte de ses cow boys dans
les plaines de Coba.
; Dela ala présidenca il n'y avait
j plus qu'un pas qu'il tranchit’ au mo-
‘ment of l’on s’attendait le moins. (et
‘homme ne pouvait plus rester inactif
4 la Maison Blanche, il lui fallait des
| occupations série ses, de vastes pro-
‘jets que ne lui permettait pas cepen-
dant d’entreprendre la fameuse doc-
trine Monroe.
| Ii ne s’y arréte pas, ilva de l’'avant,
it brise le c rcle qui Venserrait trop
étroitement et montre atous ce que
l’on appelleson impérialisme, ses pen-
chants colonisateurs ou annexionnis-
es.
Manille, Porto-Rico, sommes-nous
aussi tentés d’sjouter Cuba, restent,
comme des pendants de sa politique
d'action. Avec lui, les Etats-Unis ac-
cordent plus d’extension & sa oliti-
que générale. Les affaires de l'Euro-
attirent son attention et vers elles,
as hardi qi fait I'é-
uissances et les obli-
malgré_ elles, avec
une heure ot I'Europe
devant la graade
‘it marche d'un
|tonnement des
e & compter,
‘Poncle Sam. A
| restait impassible
tuerie de |’ Extréme-Orient, ot ta puis-
sance japonaise écrasait la Russie, Mr
Roosevelt s'est levé le premier, su
nom de l’humanité, pour faire enten- |
dre fa parole de paix uux combat-
tants
«Il appartenait, disait PIllustration
de Paris, au Pré-ident Roosevelt, apres
avoir pris linitiative dus née ociations
pour Ja paix entre la Russie et le Ja-
pon de présenter les uns aux autre3,
leur arrivée aux Flats Unis, les plé-
nipotentiaires Rus-es et Japonais le
9 Aodt 1905 4 Oyster Bay, a bord du
Mayflower. »
Avec une inlassable vigilance il s’oc-
cupe & augmenter le: fortress navales
des Etats-Unis comme ins'rument res-
pectable de paix compatible avec de
Ja bonac humeur et des sentiments
d’amitié internationnausx, témoin le
grand voyage de la flotteaméricaine en
Exthéme-Orient. Sa diplomatie fur tou-
jours bienveillants cuver~ Haiti qu'il
Na jamais cessé d'ceutourer d'une sym-
Pathie récorfortante pleire d’équité
et d’idées de justice.
Mr Roosevelt est né le 28 Octobre
1858 et est auteur de plu-isurs ouvra-
ges rem irquables : [i:toire de la guer
re Navale, (1812 ). Conquéle de l'Ouest,
( 1889/1896 ). Bureursion fe chasse dun
halltier, ( fas) ). i grag hie dt Theorias
Hart Benton, (1SS86 ). La vie intense.
Il laissera le pouvoir & VAse da 50
ans, 4 mois et 4 jours, soit le 4 Mars
4909, a midi précis.
Demain nous feruus labiogiaphie du
nouveau President, M. ‘Taft.
6 Tee ten FF. SENET TOTS ,
wv
Thee 2S
PATS yy Peaks
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
MERCREDI . NOVEMBRE
Barométre 4 midi 760, 17,™
‘Minimum
Température; 20 7
fmaximqum 31.0
Moyenne diurne de la température 25. 5
iel couvert presque toute la journée.
Brise faible, temos indeécis. Halo Innaire
a 6h. du soir. Le barométreest invariable.
J. SCHERER
Tribunal de Cassation
SeEcTION CriMINELLE
Audience du Mercredi, 5 Naovembre1go8.
Le Trnb ia! sous la présidence de Mr.
le Président, H Lechaud, prend siége a
dix heurns et d:mie du matin et prononce
les arréts suivants :
Celui qui déclare non recevable quand
4 présent le pourvoi dis sicurs Vietor La-
mothe et Dimosthénes Louis, en null té
de l’ordonnance de la Chambre du Con-
seil de | Instruction criminelle du Tribunal
civil de Jacmel, en date du 25 Mai dernicr
qui les renvoie devant le Tribunal crimi-
nel du méme lieu, pour y étre jugés sous
accusation de vol avec effraction de mar-
chandises étrangéres au préjudice du sieur
J. B. Vital,
—Celui gui rejette la demande en nul-
lité de l’ordonnance de la Chambre du
Conseil de instruction criminelle du Tri-
banal civil de Port-au-Prince en date du
26 juin dcrnier, formée par Paul-Emile
Supplice, casse et annule la dite ordon-
mance en ce qui concerne Duvcrneau Mon-
désir, contre qui il n’existe aucun indice
de culpabilité ; - en conséquence ordon-
ne, aux termes de l’art. rr5 Instr. crim.,
sa mise en liberté. ;
--Celui qui déclare surseoir 4
sur le pozveir formé par le sieur J.
Bijio contre le jugement du Tribunal cor-
1ectionnel de Jacinel, en date du 23 Juio
dernier qui, pour voie de fait, par lui com-
mise sur la personne d'Elie Fiat, l'a con-
damné 4 six jours d’emprisonnement avec
dépens ; et statuant sur le pouvoi formé
par le méme Jack B:jio contre le jugement
du Tribunal correctionnel de Jacmel, eo
date du 26 juin quia reje:é sa demande de
mise en hb.r:é provisoire sous caution,
casse ect annule le dit juogement,— renvoie
les parties devant le Tribunal correctionnel
de Port-au-Prince et condamne Elie Fiat
aux dépens.
Puis entend les affaires de :
—Henry Allen contre Madame Veuve
Ménélas Dupuy.
Affaire renvoyée A l’audience de mercre-
di prochain.
-- Marcellus Joseph, contre Avéna Morin.
Mr. le juge Emm. Chancy, rapporteur,
donne lecture de sun rapport.
Mes. J. B. W. Francis et Camille Lator-
tue, avocats, des parties, sont entendus en
leurs observa:ions.
Le Min‘stére Pubic, Mr. Ele Curiel,
conclut 4 Lirr’cevalité du pourvoi.
Le siége est levé.
Commencemsnt d’incandise
Hier aprés-midi, vers les trois heures, a
eu lieu, 4 la rue Lamarre, au N® 37, chez
les dames Leroy, un commencement d’in-
cendie. Le concours empressé des habitants
du quartier, particuliérement des prétres du
Séminaire y a emjéché toute suite déplo-
rable.
Un enfant de dix ans, que l’on_ voclait
fovetter a été l’auteur de ce mauvais
acte en mettant le feu, au second étage
de la maison, dans une malle de linge.
Le petit malfaiteur est sous Ja main de
la justice. Vu son 4ze, il sera certainement
placé dans une maison disciplinaire.
Mouvem nt da troupes
Cette semaine s’¢ffectue dans Port-au-
Prince un mouvement de troupes. Ce n’est
rien autre que le changement périodique
des garnisogs. ‘
Ainsi sontarrivés d’hier 4 aujourd’hui
les répiments suivants :
22% de Jacmel,
9** de Port-de-Paix,
17"¢ des Cayes, venant du Cap par le
« Nord Alexis »
A Carrefour
Le gracieux village était en féte hier et
célébrait la gloire de son patron ; Saint-
Charles Borromée, d'héroique mémoire.
Li messe a été dite par l’Archevéque Pi-
chon. La petite Eglise était comb'e ; une
nombreuse assistance venue de la ville et
des environs ajoutait 4 l’éclat de Ja céré-
monie. La musique de la Place exécutait
ses plus jolie morceaux.
Apres Voffice divin, les bals commenceé-
rent avec grand entrain sous les_tonnelles
rustiques. Ils durérent toute la nuit qui
fut favorisée par un clair de lune magnifi-
que.
Fe: meture de ‘a malle
La malle pour St-Marc, New-York et
l'Europe par le s/s hollandais « Prins Wil-
lem ItI » sera fermée demain vendredi, 6
du courant 4 4 heures précises du soir.
Port-au-Prince, 5 Novembre 1908
Trnbunal Civil
Axdience civile ordinaire du 4 Nov. 1908,
Le Tribunal prend siége 4 dix heures
du matin sous la présidence du Juge-Do-
yen D. Maigant, assisté
Thibault, Substicut du Commissaire du
Gouvernement.
statuer
Jac
Jugements prononcés
1° Celui qui o.donne la liquidation, le
artage et la licitation, si besoin est, des
iens, notamment de la maison de la Rue
des Fronts-Forts, en cette ville, apparte-
nant 4 la communauté qai a exist¢é entre
fea Pétion Riviére et me Elie Pon-
thieux, so. épouse décédée ect ect.
2° Celui qui condamne le sieur Jules
Mitton 4 faire place nette et remettre &
la dame Vve Tout-Puissant Diamb.i:,
dans un délai de vingt quatre heures, la
possession de l’immeub!e fonds et batisses,
sise 4 Port-au-Prince, rue St Honoré, le
condamne aux frais et dépens. ;
3° Celui qui homologue la délibération
du conseil de famille des mineurs.
Félicité, Jeanty, Océan et Rosanna.
Affaires entendues.
1° Vital contre Arthur Mége ( défaut. )
2° M=™* Hermance Alfred contre Her-
mann Ahrendts ( défaut. )
30 Camille Benjamin contre Helvetius
Manigat ( défaut. )
40 Les époux Abel Rameau contre Ale-
xandre Brutus ( contradictoire )
Le siége est levé.
Elections de M. Taft
PrésipENT DEs E-U. p’AméRIQUE
N-York 4.— M. William H. Taf, can-
didat républicain 4 la Présidence de la ré-
publique a éré élu par 311 votes électo-
raux contre 172 4M. Bryan, candidat dé-
mocrate. C’est donc une grande victoire
pour le parti répablicain et un échec sé-
rieux pour le parti démocrate et plus par-
ticuliérement aux syndicats ouvriers. .
Paris 4.— Les cafés et les restaurants
parisiens o0 |’on recevait les résultats des
élect‘ons aux Etat-Unis ont été jusqu’a une
heure avancée de la nuit bondés d’améri-
cains.
La nouvelle définitive de lélection de
M. Taft est arrivée ici vers 2 heures du
matin eta été l'occasion de grandes dé-
monstrations de joie, car les partisans du
candidat républicain formaient la grande
majorité. .
Secrétairerie @’Etat ces
Finances
La Secrétairerie d’Etat des Finances pu-
blie en téte du « Moniteor » d'hier :
« Conformément aux dispositions de la
loi du 2r Aout 1908, insérée au Journal
Officiel du 31 Octobre écoulé, un emprunt
de 2.000 009 de gourdes est ouvert par
le gouvernement potr les dépenses pu bli-
ques.
« Cet emprunt qui sera productif, dés
sa réalisation, d’un intérét mensuel de
1/2 °/°, sera remboursé en deux années
par 500.000 gourdes de six mois en six
mois, la premiére échéance devant avoir
lieu le rer join 1909.
« Le Gouvernement garantit le taux de
650 */° , soit 7 1/2 pour un dollar, aux
2.000 O00 versés.
Les souscriptions seront inscrites au Mi-
nistére des Finances o& un registre restera
ouvert a cet effet jusqu’au 12 Novembre
courant.
‘onvelles Etrangeres
Derniéres Dépéches
Lonprgs 3.— On apprend aujourd’hui
que le « colonial office » a offert récem-
ment au président Roosevelt de chasser 4
sa discrétion dans les réserves de l’Afrique
du sud. M. Roosevelt a remercié en ré&-
de Monsieur A. | pondant qu'il voulait étre traité comme un
; Simple citoyen et qu'il ne désirait pas bé-
néfic |
ier de faveurs spéciales.
Betcraps 3, Une recrad
rumeurs de guerre a été causée en
par les nouvelles publides ici disane
a Russie soutient les prétentions de
Serbie. Le parlement Serbe a teng
d’hui une séance secréte. Des trog
été envoydes aux points stratégiques
cipaux et l’on parle de transporter le =
du Gouvernement de Belgrade en ung
ot il sera plus a I’abri. a
BARCELONNE 3.— Le roi Alphonse 9 pamt:
toute la matinée A visiter le district mistal:
de Figola dans un wagonnet onves ef
compagnie de M. Maura,†président dugg
seil, du marquis Camillaste tde MM. Gas
et Olana. Sa majesté a été —
les mineurs. Elle est aussi descendeg
un puits de 700 pieds de profondeur #9
visité la gallerie San Jose ou 300
lui ont fai une ovaticn. a
e roi Alphonse a decoré plusieurs ais4
neurs de l’ordre d’Isabelle pais il oot me
parti en automibile pour Bacelonne of;
dans la soirée il s’est rendu au thédire,
Rowea Hursra ( Espagne ).—Ily see
lanuit derniére des scénes de desorde
dans les districts du Rio-Tinto on é@
mineurs en gréve se sont battos avec cess
qui continuent a travailler. La police en
arrivée en temps apportun et est .
nue a disperser les manifcstants. .
Coton 3. — L’anniversaire de la décle-
ration de l'indépendance de la républigue
de Panama a été célébré aujourd’hai aveg
eathousiasme par des réjouissanc:s ‘pelle
ques ct des recptions officielles.
New-York 4.— Lélection de Mr Taft a
la présivence d: la République a prove
qué une imyortante hausse a la boass des
valeurs.
Paris 4.— L’élection de M Taft 3_ pre
duit une trés bonne impression en Buse»
pe. , 1
New-York 4.— aprés pointage les vem
se trouvaient ainsi repartis M Taft 301 Bp
Bryan 182. : ‘
Bertin 4.— Les ministres ne séteat pam
résentés a la séance du Reichstay les :
pats furent calmes, les interpellations sex’:
la situation créée par l’empereur seroat
discatées demain ou vendredi. :
Paris 4.— Rente 95. 45- .
Le Président de fi République donne
avjourd’hui 4 Rambouillet une ¢ a
Vhonneur du bureau du sénat. M. Mi-
liés Lacroix, ministre des Colonies y &
sistait.
La Chambre des Députés discuta ce
tin ct elle continue cet aprés midi ‘
terpellations sur la peinae de mort. Ae
but de la séance de la soirée, elle vas
l'élection de M. Creppel 4 Guz. M
pi inaugura aujourd'hui l’école moae!
des infirmiers 4 I’hépical de la Salpéerit>,
re. . ‘6
M. Dujardin Beaumetz sest reade 8,
Droyes ou il visits exposition actishatyy
de Aube. . ,
Une incendie détruisit les usines filseamig
et tisssges des étabiissements
4 Vameney dans les Voges, sept ¢
sont morts.
£
.o <7
Ana
ia €
- On nous pris de publéer 36 af * -
Une nouvelle Cu
"ai lu avec plaisir dans le «
an 10 Octobre 1908 N° ain :
qui a é:é tait aa Minis
sur la culiure du pécher & Kenscoll, .
one commission qui a ¢:é nomente 31
effet. uo
Dans ce rapport les membres“
commission sigaale au Chef de OOS
r lure une ae il
re ati get calle da. lin ; qui Cem
¢ devenir une noavelle source gde
f pour le pays ; caf ce textile
sertout 4 l'état sauvage
Nous croyons nécessaire, en la cir-
_ dencourager, par notre plume,
seurs de la commission et en rap-
le Département de l’ Agriculture
i loi du 21 octobre 1881 sur l’orga-
ae des divers services agticoles preé-
wien son article 14 ceci:
« Des primes d’encouragement sont ac-
| aedées pour les nouvelles productions. »*
fe remplissant, bien entenda, les forma-
peévoes par cette loi.
ons nous rendre compte tout
i de la nécessité de ce textile et en-
Fete ieter an coup d’ceil sur la culture gé-
picale do lin dans Ics centres producteurs,
@, sous verrons que, non loin de nous, la
blique Argentine ou les progrés agri-
se font de jour en jour, s’occupe sé-
deasement de la culture de cette plante en
eascrant le plus de terre 4 sa culture, et
a scordant des primes d’encouragement
cette'nouvelle production.E« pourquoi
gees ne ferions pas autant en Haiti? A ce-
paces réponderons qu’avec un peu de
beane volonté, nous pourrions faire com-
ge lb République Argentine.
VYoyons un peu comment la cuiture du
fa se pratique dans les centres de produc-
tea ( France, Belgique, Hollande, Irlan-
de, Rossie, Allemagne). Cette plante est
dcbiement nécessaire et utile, comme cn
ait, lagraine fournit une huile estimée
genta ace infinité de préparation indus-
illes ; c'est avec sa tige convenablement
ste qu'on produit des toiles, des ba-
fas, des dentelles et du papier
¢ n’aurons A nous occuper ici de la
Lgection du lin que comme plante tex-
a indostrielic, seulement au point de
mapicole. Le choix du terroir est le
k mode de culture. On est géné-
d’accord que les terres les plus fa-
3 4 la culture du lin sont les terres
= ofondes, fermes, un peu humide,
eutes comme il convient. Les terres
. et légéres donnent, en réalité
la plus fin, maisen plus petite quan-
pe d'une moins grande hauteur, et la
me dégénére 4 la deuxiéme année.
Li Belgique est le pays qui produit prin-
Gpalement le meilleur lin pour les fils fins.
Dees aucun pays du monde on n’a pu ob-
wair les mémes qualirés La nature du sol
| ks soins apportds A ta culture sont les
es causes principales de cet:e supériorité.
yas tégions dont la température se rap-
ache de celle de Kenscoff conviennent
Alaculture du lin qui se plaft plu-
les pays tempérés Cela se com-
dautant mieux qu'il lui faut ua
convert’: trop de soleil ou trop de
aait.
te quanti:é et la qualité da produit
Bea récolte en dépendent beaucoup.
, lasécheresse, le vent du nord, le
de saison détruisent cette plan-
dlimat contribue autant que le sol
de la récol:e.
WB wee'chose 4 remarquer, l'art de la
lin n’est pas connu chez nous.
€* point, une éducation 4 faire,
vivement 2 désirer que |’Admi-
de Agriculture établit, dans les
Kensco@ des champs de démons-
€omme de des moyens 4 em-
tain de régénérer et de propager
weesees modernes 4 Ia culture du lin.
ze Point de vue social, la question du
portée que ne doiuent point per-
Wee ceux quise préoccupent sin-
d’assurer l’existence des ouvriers
ot
*
. Rere-es Prince, 3 ocrobre 1908
li:
|
dans ces hau-, ccs, déclare nul et noa avenu,
t
cw C.
ie soussigné, Chef de burean &
ministration principale des ti:an-
: { S ott
it cu pour appointements du mois
@ octobre 1908, montant 4 soixante
quinze gourde<, lequel recu a 6té
expédié par poste & sa femme. sous
le couvert d'une | ttre.
Port-de Paix, le 2 Novembre 1908.
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yenant du sud, sera ici vendredi ma-
tin le 6 ct., il repartira dans la soirée
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