Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 4, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
‘Peuxiome Année, No 480.

.







7 Abonnements:
le. All. Un Morn. . .
- -PORT-AU-PRINCE] Foc

DEPARTEMENTS) Un Mors. . .
‘ Trois Mois.

'-EPRANGER.......-] Trois Mois. .



‘Poar tout ce qui concerne

—




PORT-AU-PRINCE ( Hain )



G. S00 Clément Magloire,
« 2.20

« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION

« 8.00 45» RUE ROUX, 45.

YAdministration du Journal, sadreseer & Monsieur Arthur

QUESTION D'HYGIENE SOCIALE

II
- Nous sommes en train, me di-!
taf aut
Herches sur l’ctivlogie et la theéra-






















































eigac de ces boutons purulents
'g@iefligent les msmb-es potelés de
hs pbébés, parfuis aussi leur face, as-
i souvent tout leur corps. Les
ipo sont pris dzpuis que'ques jo irs
@aehose pranjjes allures d'une v6.
Mee épidémie, car je reléve bien
hes dans maciientéle. Pour tous
es, j'ai institué le traitement le

eévére et le plus rigoureux, par-
ement pouc me3 entants, et
aican, je n’ai pu obtenirde ré-
Mat satisfaisant, au point de vue de
rapidité.
Gestdonc que nous ne sommes
HZ suffisamment fixés sur la genese
ce mal, et c'est pourquoi nous sen
fees la nécessité de nous livrer 4 Ces
Merches dont je vous parle.
> Vous aurez veaiment droit aux
Mictions des péres et méres de
Me, Dozteur, si vous réussissez.
fa comprend bien qee je prétais
Docteur une attention iatéresséc ;
'.es.vilains boutons avaient enva-
Ma maison1, comme celle du
i,etmon petit bonhomme de-
mdes moisen était victime. Les
points blancs, puis jaunes, s’é-
mt chaque jour davantage ;
Mears se juignaient ensemb e, fai-
m Masse ct ia place de la peau
1.90 faisait chaque jour plus
A la médication scientifique

ot immergés des fois par
toutes sortes d’infusions.
ils disparaissaient subitement
we'on pat attribuer cet heureux
# ceci plutdét qu’a cela.

la maison jubilait. Oa soldait
Rmpte de ph .rmacie ; on soumet-

gies edveres; on se fdlicitait d'une
me difficile charement payée On
des indications aux autres :
bean ne négligez pas cela....»
~eeen jour, une rougeur se mon-

debrun, dla fagon de

a celle « du pos »: les bou-/y

mais le petit A an régime) Po

la petite jambe encore tou-/d

Véoile qui, A Vheura du crépuscule,

re jour le Dr M., de faire de>) se montre toute seule an ciel’; puis

bientot, une autre suivait, puis deux,
puis une d zaine, tout comme les my-
riades d'étoi'es qui, en un clain d’ceil,
constellent le cial toat a Pheure vide.

Et YPangoisse aussi recommengait
en nous ; il nous semblait avoir af-
faira & quelque chose de désespéré.
C'est alors que, intéressé de:lus en
plus Acecas par l'invasion du ml
sur ses propres enfants, le Docteur
s’était @onné aux recherches scienti-
fiques dont il venait de me faire part.

Cependant, mon angoisse devait
grandir: le petit. un aprés-midi de
dimanche, prit le lit pour un mal
plus grave qui devait détourner notre
attention des petites plaies opiniatres,
o1-du moins, le nouveau mal nous
parut une compligation geave sans
aucune relation avec les précédents
bobos.

Pourtant, ces relations existaient
bien : tout d’abord, cenx-ci disparu-
rent comme par enchantement et le
flot purulent dont ils étaient porteurs
fut charrié dans lacirculation du pe-|
tit bonhomme donot la température
montait avec tinquiétude.

Savez-vous ce qui novs sanva ?—'
Le laboratoire de bactériologie du Dr |
Audain. Une goutte de sang du petit!
toalade monta sur la sellette, dans la
pidce od les pacifiques en ins du sa-
vant sont instaliés avec leurs mille
eux invisibles et curieux. De redou-
tables témoins, en méme temps qu’in-
faillibles. viorenttour &toar déposer
contre ’humble goutt-lette rose : des |
lamolles de verre, des réactifs insoup-
conoés naguére, des lentilles 4 gros-,
sissements invraisemblables. Des mil-
lions d’étres appararent dans Is goutte |

urpre qui a perlé le matin au bout;
du petit doigt pale, et ces millions.
d’dtres constituérent up épouvantable
corps de délit.

Le lendemain, le balletin
nombrement accusait une infection |
u sang; une énergique médication °
fat instituée qui amena 4 sa suite une










graduells amélioration, puis la gu4-
rison complete.

Q rel gigantesque appareil pour ré-
duire & néant de misérables boutons!
car jamais plus ils ne sont revenus
Quand, d’un air profane, j’interroge
le Dozteur sur les relations probables
de la fidvre d’infection avec les bles-
sures jaunatres avjourd’ hai disparucs,
ilme répond sans conclure, avec la
digne réserve de l'homme qui crain-
draitdess tromper et qui voudrait
ne se prononcer que définitivement

Mais, pvisqua les découvertes sont
faites d’obaervations répétées .ct de
résultats contrdélés, j’apport: humbie-
ment l’observation contenue dans ce
drame pluaque vécu, — soulfert, —et,
sentant que fa mal social est fait par-
fois de ces sortes de relations impré-
cises, je tais difficilement, en parcou-
rant nos rues insglubres, le ressenti-
ment que me cause la rue ge ces col-
lections puralentes vivantes qui tral-
nent leurs misérea physiques au seuil

de no3 maisons, confiant aux mou-/P

ches voraces le soin cruel de trans-
fuser A nos enfants un sang hérédi-
tairsment sowl!ls.

Mais n‘est-ca pas question de pure
hygiéne ? que peut te particulier con-
tre une fatalité contre laquelle paralt
seule devoir agir Vassistancs publi-
que? Le seul reméde n’est-il pas Vin-
ternement dvs misérab'es inf clés

Sans doute ; mai+ aussi le partica-
ier peut apporter sa part de solu'ion,
nous allons voir comment.



ee ae oe ee
ew ————
bauserie.Scienliq

vi
( Suite et fin )

Uve premiére question se pose
Puisqu’sl existe une limite aa feavail

_cérébral ; quand donc c3 travail
de dé. cesse-t-il d’étre avantageux pour le

travailleur ?
Vraiment:il est. impossible de ré-

pondre 4 cette qeestion, en fixant ar-’ouvra

LE NUMERO 15 CENTIMES

ISIDORE,

——$—$s— >

Mercredi, 4 Novembre 1908:






—- = 7

~~ —

Les abonnements partent du 1" et du 15 de chaqee

mois et sont payables d’avance

Lee manuscrite ineérée vu non né serunt pas rendus






45, Ru: Roux on Bonne-Fei.

bitrairement une limite «ueleunque
dheures Ace travail. Trop d3 facteurs
essentizls et divers eutrent en ligaes
de compte pout nous permetire une
approximation de ce genre. Mais eu
these générale, on peut dire que ce
travail cesse d'étre fructusux, toutes
les fois que lu lecture dun ouvrage ne
fut plus penver, Et nous nous expli-
quons :

Dans une lecture digune de ce non,
esprit met surtout en ceuvre les fa-
cultés suivantes: attention, mémoire,
association des idées et un jugement
qui n’est que l'ass?n‘imant ou le refus
d'assentiment que nou; donnons aux
idées de l’auteur. Lorsyue des facul-
tés comme la réflexion, le jugement,
le raisonnement, la comparaison et
abstraction, interviennent, alors Ce
n’est plus une simpte lecture, c'est un
travail de critique que l'on fait. Sans
doute pour un esprit inur, Ces deux
travaux marchant de ptir, Mais nous
voulons examin? le cas le plus sim-
le.

Si donc la lecture no frit plus pen-
ser, c’e=t que notre atiention est las-
sée, Lesprit fatigudé et association
impuissante & remucr la chaine brisée
d2 soavenirs ou des réminiscences
que cette lecture éveilte. Sil nous
était permis alors ds voir les cellule s
du cerveav, nous aurions constaté

9\leur appausvrisseinent par cet excés de

travail, leur excitabilire plus grande,
qui n'est pas po-ilivement un signe
de vitalitlé. Le sang qui les baigae a
perdu cette couleur rouge varmeille,
téimoin de st rich’sse en oxygeéne.
Dans nos membres légirement en-
gourdis nous senlons une confuse
sensation de walais*, signe avant cou-
reur d'une vage somolence qai, pour
peu que cette lecture se prolonge, re-
viendra un lourcd sommatl. La nature
a repris ses droi s.

Mais a la longue, pre nn effort de
volonté, nous reculens ce moment
d'iavasion du sommeil, sans pouvoir
pourtant augmenter notre ‘capacité
physiolugique. Notre e-prit est alors
foreé et méme apres ce sommeil qui
devait étre réparatenr une lassitude
énervante nous tient tovjours. Voila
donc up critériuin qui peut nous ser-
vic dans une targe mesure. Evidem-
meat nous «'envisageous pas ici ces
ys qui ont p'us de vertas sopo-



rifiques que l’opium et tous les suc-
cédarés de opium. ;

A un autre point ‘de vue, notre ali-

Mentation a une iutluence puissante
Sur notre esprit. Voulez-vous conser-
ver une parfaite lucidité d’es,rit, une
Capaciié de travail limité mais régulie-
re’ Ménayez- votre estomac. Nous
avons ici un fol engouement pour l’a-
limentition carnée. De la viande, en-
core de la viande, toujours de la vian-
de et soust putes les formes, telle est
notre facon d’entendre Wart da se bien
nourrir,
_ Pourtant cette alimontstion carnée
inteusive 4 une vertu supréme, celle
d’emmag.:in‘r 1: plus @e poisons
possibles dans notre économie et
de favoriser, Jl'intoxication rapide
sito qu'une cause, SOuvent insigni-
fiante, vienne modifier Pequilibre or-
Baniqgue. Les plus petites causes en.
Headront parfois de grands effete. Est-
ce cors dire une sottise si nous avan-
cons que la vie toute végétarienne du
JQponals, a peut-ctre une part dans
son étonnant et rapide p. ogres.

Le professeur Georbegan apres une
série de recherehes sur la constitu-
tion mineérae dip svete Te nerveux,
faitremarquer qauele plospbore eo
composition Organique, entre pour un
tiers du poids total du cerveau et cet-
te substance joue le rola capital dans
eet organe. Wott la nécessité de s’a-
dresser pour Paiimentation aux subs-
tances capables de foarnir de plus de
phosphore & notre svsteme nerveux.
he professeur oA. Robin met en téte
decors substances, les eéréal s dont la
ph, tine, un des éléments essentiels de
ces plantes est une matiere tres riche
en phosphore assimilable.

Notre tort est de croire trop soF
vent que toutes les substances dé-
rommeées tanigues sont capebles de
yeu *nérer notre organisma fatigué. Si
elles sont des adjuvants utiles dans
certains cas, c’est so ivent a une ali-
mentation bien comprise qu'il faut re-
demander les secrets d'une vitalite
nouvelle.

DJ. C. Dorsatnvit

Election Présidentelle

Aux Etats-Unis



Notre premier ‘Port-au-Prince était
dé; sous presse, quand nous est ar-
rivee tla grande nouvelle des élections
présidentielles, avx Etats-Unis.

Comme tout semblait le dessiner,
Monsieur Taft, ancien Seerétaire a



On n’y posera pas davantage, en atten-
dant l'arrivée du ministre de l’intérieur,
en vue des observations qu'il puisse avoir
4 produire.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Maro! 3 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 760, 9%"
Température:™2imam 31-3
‘maximum 30. 3

Moyenne diurne de la température 26. 2

Ciel clair le matin ; couvert dais |'a-
pres-midi. Orageau SW A2h. Le baro-
métre a baissé davantage.

J. SCHERER

Delégation du Trou

La délégation du Trou, composée des
citoyens Joseph Sévére, député, Léonzac
Salvant, magistrat communal, Emmanuel
Zéph rin, député J. S. Thimoté jeune et
du general St Vilus Dorsanvil, a été sym-
pathiquement accueillie par Son Excellence
le Président de la République.

Le Président de la délégation, le député
Severe a dit, en un langage heureux et
ému, des paroles qui ont touché le Prési-
dent Nord qui a remercié la population du
Trou de cette marque de sympathie mani-
festce 4 l’occasion de la mort de sa_ digne
Epouse.

Tribunal de Paix
SECTION NorpD

A dix heures, le tribunal a pris siege
sous la présidence du juge Paulema, et a
entendu l’affiire du nommé Jean Mary
contre le sieur Thémistccle. L’Enquéte qui
avait é:¢ ordonnde 4 une des derniéres au-
diences n’a pas pu étre terminée hier ; les
témoins cités n’ont pas répondu a l’appel
de la justice. Cependant un seul des pré-
sents a pu ctre interrogé.

L’audition des autres continuera_ ulté-
rieuremeut, le tribunal ayant décidé que
des mandats tous témoins qui ne se présenteront pas a
audience de vendredi prochain.

Quelques petites affaires de simple po-
lice, sans grande importance ont été aussi
entendues.

Tribunal civil
Audicnce civiledu Mardi 3 Nlovembre 1908.

Le tribunal prend si¢ge sous la prési-
dence du juge doyen A. St Rome, assisté
de Monsieur L. Coutard, Commissaire du
Gouvernement.

Continuation de l’affaire Télucéa Papillon

la Guerre Va emporté sur son con. | contre 1°, Joseph Victor Robin, 2° Endélia

current, Me Beyan, a une écrasante
mrayorite,

Lolkitat de New-York seul a donne,
au nouveau Président, 1.624,000 voix

contre les 531.000 laissées a son ad-!

versaire.
Le gouverneur de Ja ville de New-

| Rob‘n, 3° les consorts Emile Robin, et 4°

Léon Durand.

Le tribunal sur la demande de M*® Volc
renvoie la continuation de l’affaire 4 mardi
prochain.

Affaire entendae :

Octave Darand contre la dame veuve

York, Monsieur Hughes, e3t maintenu Pphénix Durand, défagt.

par 131.552 voix contre les 60,363 de
Monsieur Chandler.
A demain les détails complets.



PAITS DIVERS |

Chainp de courses
Les travaux de notre champ de _ eourses
marchent rapidement. Trois panneaux de
grilles y ont été placés, comme spécimen.

Ensuite le tribunal a passé 4 huis-clos
pour l’enquéte et la contre enquéte du di-
vorce des époux Fernand Daroseau.

Un seul témoin a été entendu : c’est
Monsieur Develson Frangeul. Vu_ |’heure
avancée, le tribunal a renvoyé la conti-
nuation de l’enquéte a mardi prochain.

Tribunal de Cassation
Stcrion Crvire
Audience du Mardi 3 Novembre 1908

Le Tribunal sous la présidence de Mr le

Vice Président Ernest Bonhomme prend

———?



—

sige 4 dix heures et demic du matin et
prononce les arréts suivants ;

1° Celui qui rejette le pourvoi da sieur
Dira Nocent dit Innocent, contre 1 ordoa-
nance de rétéré de Monsieur le jvge A.
Malebranche du Tribunal civil de | Anse-a-
Veau en date du 15 Septembre 1905 ;
gui rejette une demande de nomination
de Séquestre formée contre lui :

2° Celui qui rejette le pourvoi de Me J.
Edgard Arty, avocat, contre le jugement
du Tribunal civil du Cap-Haitien, en da-
te du 18 Mai 1908 qui déclare inad missi-
ble sa récusation, comme n’étant pas fon-
dée sur l’une des causes admises par la
loi.

Puis entend les affaires de :

3° Examus Tombeau contre’ Madame

Fénélon Virgile.

Le Raporteur,
donne lecture de son rapport.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rejet du pourvoi. —

4° A. Mérion contre Aliancine Nonce-
ville.

Mr le juge Edmond Héraux, rapporteur,
lit son rapport.

Le Ministere Public, Mr Elie Curiel,
conclut au rejet du pourvoi.

Plus rien le siége est levé.

Vol

Nous apprenons que la police a pu en-
trer en possession dune partie des objets
volés chez les époux Louis Vi'menay.

Le Matin en avait, on se rappelle,
formé ses lecteurs.

Le vol se chitfrait 4 environ 900 gourdes.
Les objets retrouvés peuvent étre évalués 4
600 gourdes.

Tout en faisant nos_ meilleures félicita-
tions au général Paul Cameau et ses dé-
voués auxiliaires pour la vigilance dont
fait preuve le corps de la police depuis

uelque temps, nous souhaitons, cepen-
ant, ardemment que le reste des objets
soit retrouvé.

Le voleur est sous la main mise de la
justice. ‘

Mr le juge P. Laraque,

in-

Faire-Part Funébre

Monsieur le Député Caius Lamothe, Mr
etMâ„¢* Elie Lamothe, Me! Alice Lamothe
et tous les autres parents.

Ont Ia douleur de vous fiire part de
la mort de :

Marie Louise Fériciré Laurvana Fortunt

leur regcettée épouse,‘mére, belle-mére
et parente, décédée sce hiera 7 heures,
munie des Sacrements de |’Eglise.

Et vous prient d’assister 4 ses funérailles
qui auront lieu aujourd’huia 3 he ures pré-
cises de l’aprés-midi.

Le Convoi_ partira de la maison mor-
tuaire, Ssise Rue Lamartiniére ( Bois-Ver-
na ), N° 37 bis, pour se rendre a l’Egli-
se Métropolitaine.

Nos condoiéance aux familes éplorées.

Nomination

Nous apprenons la nomination de Me
Rodolphe Barrau, licencié en droit, avocat,
au poste de sous-inspecteur de la circons-
cription de Port-au Prince, en lieu et pla-
ce de Mr Dacis Viard, appelé en Cassation.

Sincéres compliments.

Commission

Une Commission composée d’hommes
experts,— entre autre l’ingénieur électri-
cien Tureane Carrié, attaché 4 la marine —
vient d’étre expédi¢e par le Gouvernement
4 Jacmel, pour x prendre possession da ma-
tériel complet de I’éclairage électrique de
cette ville qui ne fonctionne plus.

La Commission de Répartition
La Commission de Répartition aux si-

nistrés porte 4 la connaissance des sinis-
trés que les réponses aux lettres, qui lui

sont adressé¢es seront déposées a Is
4 partir de ce jour.
Port-au-Prince, le 3 Novembre ;

Le Présideng 3
Cc. Ricaup 3

Nouvelles Etrang

Derniéres Dépéohell









Paris 2 — Le correspondent du ¢
Parisien » 4 Berlin dit que Je braig a
dans cette ville, que ta Russie a
l’Autriche, au_ sujet de §’annezion dg-
Bosnie et de l’Erzégovine, ane nose
équivaut 4 un ultimatum et que ¢
pui:sance activela mobilisation de ses

s. a

St P&TERsBOURG 2.— Quand le a
héritier de serbie retournera 4 Bellesrats’
il emportera, avec lui, une lettre de Tak
au roi Pierre. On croit savoir que &
souverain y affirme une fois de p=
sympathies pour les slaves da‘sud et eg%

3
4

assure le roi Pierre que la Russie fers tegg’
ses efforts pour ameéliorer leur situstigg:

par des moyens pacifiques.
Paris 2 — Le correspondant da “T .,
4 Constantinople dit que le comité “
ne Ture ” continue a éloigner de la caphe:,
tale Yancienne garnison du Palais
rial et 4 la remplacer par des soldats dong
la fidéliré 4 1a constitution est éproewe,
Le correspondant ajoute qu’un croleegg,
a jeté l’ancre en$face du Palais d’Olegag:
bagtch d’ou les canons commandess My
casernes des Albanais et des zousves @e
Yildiz. «a
Toxto 2.— Les déclarations de Peguagi
reur Guillaome relatives au
causent un grand malaise dans les seedy
officiel, et commerciaux allemands. L'eght®
nion dominante est que les efforts conth.
nus qu’a faits l’Allemagne au coars dg;
dix derniéres années pour sauvegarder af,
intéréts en Exrréme Orient ont ad
4 néant par les paroles impériales que, ¥:
presse Japonaise critique sévérement. ie
Journal! officieux japonais ‘‘ Times” d@ 3.4
La déclaration de Guillaume II qu'il -~ j
Mente sa marine dans l'espoirde se}
servir dans les eavx ou le Japon et Th’
mérique se sont-faits les protecteurs de bs
paix_des nationsJest un avertissement sj
quelj le premier droit prendre garde.
Honc-Kone 2.-— Le boycottage ant
ponais a donné lieu hier 4 des désc
et au pillage de vingt-six magasins
nois qui persistaient 4 tenir des mm

dises japonaises. -_

La HavaNE 2 — Plusieurs milliers
personnes y compris le gouverneur
goon les personnages officiels et les
gués des socidtés es les et cabeuy
ont assisté hier 4 l’inaugaration de h@
tue de Cervantés. aa

Maprip=3.-- On rapporte que ies
vriers des mines de cuivre da &
vont se mettre en ee
ments de cavalene, d’infantesie et
darmerie ont é:é envoyés dans ce
pour y maintenir l’ordre.
ARIs 3. — Rente: 95.90.
Haver — « Galicia » arrivé hies.
Paris.— M. Clémenceau de 1e00e? -9
son excursion au bord da Isc majeet:
cut ce matin une délégaiion des regeelay
tants de Paris venantl’entretenir de
sion des libertés manicipales pour le ¢
M. Clémenceau fit conasitre qatl my
possible d’étendre ces libereés sous ©
nes restrictions. .

M. Pichon recat aujoard’hei |e
Radolin, ambassadeur d’Al

Par décret du 30 octobre












Laer



















‘&
»





est maintena tem rairement goa-
ar général de Talgdee
de division Chevalier est décé -

; soir 6¢).— Oa estime

Te moitie Fn bulletins de vote a
aillée.

; i ene rumeur générale, Vélection
ot Tait, candidat répoblicaia, 4 la pré-
Patare serait une chose certaine & moins
Pa mouvement impréva ne se produise
ce ieeer de M. Bryan candidat démocrate.
Mew Youx 3 ( 6° 30 _— Le Joamal, le
aiiaes >» dit que ™. a rem
eaiee dans I Stat de New-York et est

am Du premier dé-
at des votes dans l'état du Ma-
s, il résulte que M. Bryan aarait
a pombre de voix moins élevé que na
= M. Parker, il y a 4 aas e¢ qaau con-
M. Taft, aurait, dans ce méme état,
de voix que M. Roosevelt dans la der-

élection.
Yew. YORK 3 (1th pm ).— M. Taft est
Président des Etats-Unis avec une
de majorité sur son concurrent Mr






















































: _ t.
ie York ( 7° toir

New-Yore.— M. Taft a obtenu 1.624.
) voix contre M. Bryan 531.000 soit
me majori.¢ de 1.093.000 VOIX. |

Tdlection du Gouverneur de VErat de
Hew York s'est terminée par la victoire
te M. Hoghes avec 131.552 voix contre
esadier 60,000 voix, soit une = miajori~
471.189 voix.
Veici le discours prononcé vendreds
sur la tombe du reg etté Frere
Edouard, sous-directeur de U'Ins-
m Si-Louis de Gonzagus par “YT
Laporte, ancien
Seen Freres,

Mesdames ,

Messieurs,

a

im, Boas Croyons accomplir un devoir
Bemer en apportint ici I‘humble hom-

pebliquement un dernier adieu 4 Ce~
qui fer Motre mai.re estimé et vénéré.
‘Agen est point parmi vous qui n’ait,
fois, approché le Frere Pierre, sans
er de lui une agréab!e impression,
te laisser prendre au charme de ses
%, 4 son affabilité bien placée, a sa
Courtoisie, toutes qualitds qui, tes
chez lui, en faiszient un hom-

comme ceux d’aujourd’hui,
bat_pas le Censeur avisé qui
4 la sévérité de son titre la justice
me et la bonté d’un grand ami.
Sous qui avons passé longtemps
M,m0us nous rappelons toujours,
ene douce émotion, le

ons superficielle et impar-
vaste pensée, si profondement
y.% que amour de la vérité re-
_les difficaltés du cours
H atieinte § sa grande m ie:
m Serti, qui, connaissant t

@t ses erremen’'s, l’influence
@ notre friblesse, tachait de
Betde dirigsr notre caractére
paves de notre édacation et de no-

“ead permis, au Eréce Pierre, is
im volon i

. paraltre, il on tie is a

nl ce mot les
zene vie faite de labeur, d'épreu-
oe, tout offert a Dies.
e vertu de son exzis-

lave de U'E- haut descendit apaiser sa longue et cruelle

Migt la pénible émotion qui nous ture, und voix,

de notre profonde gratitude, en di-;

'éléves, trop émas 4 cette heure pour

ingaé,
ip Saint Louis de Gonzague,
|
Profes- |

ees la vive physionomie n’était ,

-yeauté parisienne.

DEMANDE 4 acheter le

tence aboutissant pour lui au ciel, vou-
Premier Volume tome premier
d

rait dire pour nous, 4 ce moment supre-
me :.absence de tout éclat en dehors des
cérémonies de la sainte Eglise.

Le coeur empli de tristessse, nous
avions suivile cours du mal qui dcvait
cmporter le Frére Pierre. Bien que pré-
voyant peuté:re le terme fatal, 11 ne voulait
point mourir. La nature, en lui se révol-
tt 5; lame, obstinément, s‘attachait 4 ce
corps plein de force et de vie ; mais, a la

a, la mort reprit ses droits, triomphante
d'une latte héroique et d .
act la Pee nouvelle, ane méme impres-
agea, impression de regret
méiée de douleor. On entail quei vide se
creusait dans bien des cceurs ; quelle
perte faisaient l'Institut des Fréres et sor-
tout le collége ot le cher défunt ¢puisa
$1 vie. Ici, nous devons un tribut d'affec-
tueux respect et d’admiration 4 tous ces
vaillants coears, 4 tous ces Freres dont le
généreux dévouement n’a pas de limite,
qui abandonnent ppatrie, timille, hon-
neurs, fortune ; sacrifient en eux tout
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de l'esprit et la religion d'amour, et qui
ne demandent en retour qu'un peu de re-
connaissance, comme un avant-gout de la
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été recompensé, lui qui nous apprenait a
mettre cn harmonie notse existence avec
nos croyances ;3la volonté avec le devoir ;
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vie passa devant lui et un rayon d’en

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étendu ses voiles sur ses yeux attachés a
l'Infini, sur sa téte o&8 un mois de souf-
france et la mort avaient empreint leur
majesté sacrée ; 4 la clartéMe Vaube fu-
la voiz de Dieu qu'il
avait aimé et servi, fic entendre 4 son Ame
qui partait, ces mots consolateurs : Je suis
la résurrection, la lumiére et la vie. Cher
et vénéré Maitre, au non de tous vos

vous exprimer leurs sentiments de regret
et de reconnaissance et trop respectueox
de votre modestie pous la troubler méme
au déla de la tombe, nous vous disons un

dernier et supréme adieu.

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QUESTION D'HYGIENE SOCIALE

II
- Nous sommes en train, me di-!
taf aut
Herches sur l’ctivlogie et la theéra-






















































eigac de ces boutons purulents
'g@iefligent les msmb-es potelés de
hs pbébés, parfuis aussi leur face, as-
i souvent tout leur corps. Les
ipo sont pris dzpuis que'ques jo irs
@aehose pranjjes allures d'une v6.
Mee épidémie, car je reléve bien
hes dans maciientéle. Pour tous
es, j'ai institué le traitement le

eévére et le plus rigoureux, par-
ement pouc me3 entants, et
aican, je n’ai pu obtenirde ré-
Mat satisfaisant, au point de vue de
rapidité.
Gestdonc que nous ne sommes
HZ suffisamment fixés sur la genese
ce mal, et c'est pourquoi nous sen
fees la nécessité de nous livrer 4 Ces
Merches dont je vous parle.
> Vous aurez veaiment droit aux
Mictions des péres et méres de
Me, Dozteur, si vous réussissez.
fa comprend bien qee je prétais
Docteur une attention iatéresséc ;
'.es.vilains boutons avaient enva-
Ma maison1, comme celle du
i,etmon petit bonhomme de-
mdes moisen était victime. Les
points blancs, puis jaunes, s’é-
mt chaque jour davantage ;
Mears se juignaient ensemb e, fai-
m Masse ct ia place de la peau
1.90 faisait chaque jour plus
A la médication scientifique

ot immergés des fois par
toutes sortes d’infusions.
ils disparaissaient subitement
we'on pat attribuer cet heureux
# ceci plutdét qu’a cela.

la maison jubilait. Oa soldait
Rmpte de ph .rmacie ; on soumet-

gies edveres; on se fdlicitait d'une
me difficile charement payée On
des indications aux autres :
bean ne négligez pas cela....»
~eeen jour, une rougeur se mon-

debrun, dla fagon de

a celle « du pos »: les bou-/y

mais le petit A an régime) Po

la petite jambe encore tou-/d

Véoile qui, A Vheura du crépuscule,

re jour le Dr M., de faire de>) se montre toute seule an ciel’; puis

bientot, une autre suivait, puis deux,
puis une d zaine, tout comme les my-
riades d'étoi'es qui, en un clain d’ceil,
constellent le cial toat a Pheure vide.

Et YPangoisse aussi recommengait
en nous ; il nous semblait avoir af-
faira & quelque chose de désespéré.
C'est alors que, intéressé de:lus en
plus Acecas par l'invasion du ml
sur ses propres enfants, le Docteur
s’était @onné aux recherches scienti-
fiques dont il venait de me faire part.

Cependant, mon angoisse devait
grandir: le petit. un aprés-midi de
dimanche, prit le lit pour un mal
plus grave qui devait détourner notre
attention des petites plaies opiniatres,
o1-du moins, le nouveau mal nous
parut une compligation geave sans
aucune relation avec les précédents
bobos.

Pourtant, ces relations existaient
bien : tout d’abord, cenx-ci disparu-
rent comme par enchantement et le
flot purulent dont ils étaient porteurs
fut charrié dans lacirculation du pe-|
tit bonhomme donot la température
montait avec tinquiétude.

Savez-vous ce qui novs sanva ?—'
Le laboratoire de bactériologie du Dr |
Audain. Une goutte de sang du petit!
toalade monta sur la sellette, dans la
pidce od les pacifiques en ins du sa-
vant sont instaliés avec leurs mille
eux invisibles et curieux. De redou-
tables témoins, en méme temps qu’in-
faillibles. viorenttour &toar déposer
contre ’humble goutt-lette rose : des |
lamolles de verre, des réactifs insoup-
conoés naguére, des lentilles 4 gros-,
sissements invraisemblables. Des mil-
lions d’étres appararent dans Is goutte |

urpre qui a perlé le matin au bout;
du petit doigt pale, et ces millions.
d’dtres constituérent up épouvantable
corps de délit.

Le lendemain, le balletin
nombrement accusait une infection |
u sang; une énergique médication °
fat instituée qui amena 4 sa suite une










graduells amélioration, puis la gu4-
rison complete.

Q rel gigantesque appareil pour ré-
duire & néant de misérables boutons!
car jamais plus ils ne sont revenus
Quand, d’un air profane, j’interroge
le Dozteur sur les relations probables
de la fidvre d’infection avec les bles-
sures jaunatres avjourd’ hai disparucs,
ilme répond sans conclure, avec la
digne réserve de l'homme qui crain-
draitdess tromper et qui voudrait
ne se prononcer que définitivement

Mais, pvisqua les découvertes sont
faites d’obaervations répétées .ct de
résultats contrdélés, j’apport: humbie-
ment l’observation contenue dans ce
drame pluaque vécu, — soulfert, —et,
sentant que fa mal social est fait par-
fois de ces sortes de relations impré-
cises, je tais difficilement, en parcou-
rant nos rues insglubres, le ressenti-
ment que me cause la rue ge ces col-
lections puralentes vivantes qui tral-
nent leurs misérea physiques au seuil

de no3 maisons, confiant aux mou-/P

ches voraces le soin cruel de trans-
fuser A nos enfants un sang hérédi-
tairsment sowl!ls.

Mais n‘est-ca pas question de pure
hygiéne ? que peut te particulier con-
tre une fatalité contre laquelle paralt
seule devoir agir Vassistancs publi-
que? Le seul reméde n’est-il pas Vin-
ternement dvs misérab'es inf clés

Sans doute ; mai+ aussi le partica-
ier peut apporter sa part de solu'ion,
nous allons voir comment.



ee ae oe ee
ew ————
bauserie.Scienliq

vi
( Suite et fin )

Uve premiére question se pose
Puisqu’sl existe une limite aa feavail

_cérébral ; quand donc c3 travail
de dé. cesse-t-il d’étre avantageux pour le

travailleur ?
Vraiment:il est. impossible de ré-

pondre 4 cette qeestion, en fixant ar-’ouvra

LE NUMERO 15 CENTIMES

ISIDORE,

——$—$s— >

Mercredi, 4 Novembre 1908:






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mois et sont payables d’avance

Lee manuscrite ineérée vu non né serunt pas rendus






45, Ru: Roux on Bonne-Fei.

bitrairement une limite «ueleunque
dheures Ace travail. Trop d3 facteurs
essentizls et divers eutrent en ligaes
de compte pout nous permetire une
approximation de ce genre. Mais eu
these générale, on peut dire que ce
travail cesse d'étre fructusux, toutes
les fois que lu lecture dun ouvrage ne
fut plus penver, Et nous nous expli-
quons :

Dans une lecture digune de ce non,
esprit met surtout en ceuvre les fa-
cultés suivantes: attention, mémoire,
association des idées et un jugement
qui n’est que l'ass?n‘imant ou le refus
d'assentiment que nou; donnons aux
idées de l’auteur. Lorsyue des facul-
tés comme la réflexion, le jugement,
le raisonnement, la comparaison et
abstraction, interviennent, alors Ce
n’est plus une simpte lecture, c'est un
travail de critique que l'on fait. Sans
doute pour un esprit inur, Ces deux
travaux marchant de ptir, Mais nous
voulons examin? le cas le plus sim-
le.

Si donc la lecture no frit plus pen-
ser, c’e=t que notre atiention est las-
sée, Lesprit fatigudé et association
impuissante & remucr la chaine brisée
d2 soavenirs ou des réminiscences
que cette lecture éveilte. Sil nous
était permis alors ds voir les cellule s
du cerveav, nous aurions constaté

9\leur appausvrisseinent par cet excés de

travail, leur excitabilire plus grande,
qui n'est pas po-ilivement un signe
de vitalitlé. Le sang qui les baigae a
perdu cette couleur rouge varmeille,
téimoin de st rich’sse en oxygeéne.
Dans nos membres légirement en-
gourdis nous senlons une confuse
sensation de walais*, signe avant cou-
reur d'une vage somolence qai, pour
peu que cette lecture se prolonge, re-
viendra un lourcd sommatl. La nature
a repris ses droi s.

Mais a la longue, pre nn effort de
volonté, nous reculens ce moment
d'iavasion du sommeil, sans pouvoir
pourtant augmenter notre ‘capacité
physiolugique. Notre e-prit est alors
foreé et méme apres ce sommeil qui
devait étre réparatenr une lassitude
énervante nous tient tovjours. Voila
donc up critériuin qui peut nous ser-
vic dans une targe mesure. Evidem-
meat nous «'envisageous pas ici ces
ys qui ont p'us de vertas sopo-
rifiques que l’opium et tous les suc-
cédarés de opium. ;

A un autre point ‘de vue, notre ali-

Mentation a une iutluence puissante
Sur notre esprit. Voulez-vous conser-
ver une parfaite lucidité d’es,rit, une
Capaciié de travail limité mais régulie-
re’ Ménayez- votre estomac. Nous
avons ici un fol engouement pour l’a-
limentition carnée. De la viande, en-
core de la viande, toujours de la vian-
de et soust putes les formes, telle est
notre facon d’entendre Wart da se bien
nourrir,
_ Pourtant cette alimontstion carnée
inteusive 4 une vertu supréme, celle
d’emmag.:in‘r 1: plus @e poisons
possibles dans notre économie et
de favoriser, Jl'intoxication rapide
sito qu'une cause, SOuvent insigni-
fiante, vienne modifier Pequilibre or-
Baniqgue. Les plus petites causes en.
Headront parfois de grands effete. Est-
ce cors dire une sottise si nous avan-
cons que la vie toute végétarienne du
JQponals, a peut-ctre une part dans
son étonnant et rapide p. ogres.

Le professeur Georbegan apres une
série de recherehes sur la constitu-
tion mineérae dip svete Te nerveux,
faitremarquer qauele plospbore eo
composition Organique, entre pour un
tiers du poids total du cerveau et cet-
te substance joue le rola capital dans
eet organe. Wott la nécessité de s’a-
dresser pour Paiimentation aux subs-
tances capables de foarnir de plus de
phosphore & notre svsteme nerveux.
he professeur oA. Robin met en téte
decors substances, les eéréal s dont la
ph, tine, un des éléments essentiels de
ces plantes est une matiere tres riche
en phosphore assimilable.

Notre tort est de croire trop soF
vent que toutes les substances dé-
rommeées tanigues sont capebles de
yeu *nérer notre organisma fatigué. Si
elles sont des adjuvants utiles dans
certains cas, c’est so ivent a une ali-
mentation bien comprise qu'il faut re-
demander les secrets d'une vitalite
nouvelle.

DJ. C. Dorsatnvit

Election Présidentelle

Aux Etats-Unis



Notre premier ‘Port-au-Prince était
dé; sous presse, quand nous est ar-
rivee tla grande nouvelle des élections
présidentielles, avx Etats-Unis.

Comme tout semblait le dessiner,
Monsieur Taft, ancien Seerétaire a



On n’y posera pas davantage, en atten-
dant l'arrivée du ministre de l’intérieur,
en vue des observations qu'il puisse avoir
4 produire.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Maro! 3 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 760, 9%"
Température:™2imam 31-3
‘maximum 30. 3

Moyenne diurne de la température 26. 2

Ciel clair le matin ; couvert dais |'a-
pres-midi. Orageau SW A2h. Le baro-
métre a baissé davantage.

J. SCHERER

Delégation du Trou

La délégation du Trou, composée des
citoyens Joseph Sévére, député, Léonzac
Salvant, magistrat communal, Emmanuel
Zéph rin, député J. S. Thimoté jeune et
du general St Vilus Dorsanvil, a été sym-
pathiquement accueillie par Son Excellence
le Président de la République.

Le Président de la délégation, le député
Severe a dit, en un langage heureux et
ému, des paroles qui ont touché le Prési-
dent Nord qui a remercié la population du
Trou de cette marque de sympathie mani-
festce 4 l’occasion de la mort de sa_ digne
Epouse.

Tribunal de Paix
SECTION NorpD

A dix heures, le tribunal a pris siege
sous la présidence du juge Paulema, et a
entendu l’affiire du nommé Jean Mary
contre le sieur Thémistccle. L’Enquéte qui
avait é:¢ ordonnde 4 une des derniéres au-
diences n’a pas pu étre terminée hier ; les
témoins cités n’ont pas répondu a l’appel
de la justice. Cependant un seul des pré-
sents a pu ctre interrogé.

L’audition des autres continuera_ ulté-
rieuremeut, le tribunal ayant décidé que
des mandats tous témoins qui ne se présenteront pas a
audience de vendredi prochain.

Quelques petites affaires de simple po-
lice, sans grande importance ont été aussi
entendues.

Tribunal civil
Audicnce civiledu Mardi 3 Nlovembre 1908.

Le tribunal prend si¢ge sous la prési-
dence du juge doyen A. St Rome, assisté
de Monsieur L. Coutard, Commissaire du
Gouvernement.

Continuation de l’affaire Télucéa Papillon

la Guerre Va emporté sur son con. | contre 1°, Joseph Victor Robin, 2° Endélia

current, Me Beyan, a une écrasante
mrayorite,

Lolkitat de New-York seul a donne,
au nouveau Président, 1.624,000 voix

contre les 531.000 laissées a son ad-!

versaire.
Le gouverneur de Ja ville de New-

| Rob‘n, 3° les consorts Emile Robin, et 4°

Léon Durand.

Le tribunal sur la demande de M*® Volc
renvoie la continuation de l’affaire 4 mardi
prochain.

Affaire entendae :

Octave Darand contre la dame veuve

York, Monsieur Hughes, e3t maintenu Pphénix Durand, défagt.

par 131.552 voix contre les 60,363 de
Monsieur Chandler.
A demain les détails complets.



PAITS DIVERS |

Chainp de courses
Les travaux de notre champ de _ eourses
marchent rapidement. Trois panneaux de
grilles y ont été placés, comme spécimen.

Ensuite le tribunal a passé 4 huis-clos
pour l’enquéte et la contre enquéte du di-
vorce des époux Fernand Daroseau.

Un seul témoin a été entendu : c’est
Monsieur Develson Frangeul. Vu_ |’heure
avancée, le tribunal a renvoyé la conti-
nuation de l’enquéte a mardi prochain.

Tribunal de Cassation
Stcrion Crvire
Audience du Mardi 3 Novembre 1908

Le Tribunal sous la présidence de Mr le

Vice Président Ernest Bonhomme prend

———?



—

sige 4 dix heures et demic du matin et
prononce les arréts suivants ;

1° Celui qui rejette le pourvoi da sieur
Dira Nocent dit Innocent, contre 1 ordoa-
nance de rétéré de Monsieur le jvge A.
Malebranche du Tribunal civil de | Anse-a-
Veau en date du 15 Septembre 1905 ;
gui rejette une demande de nomination
de Séquestre formée contre lui :

2° Celui qui rejette le pourvoi de Me J.
Edgard Arty, avocat, contre le jugement
du Tribunal civil du Cap-Haitien, en da-
te du 18 Mai 1908 qui déclare inad missi-
ble sa récusation, comme n’étant pas fon-
dée sur l’une des causes admises par la
loi.

Puis entend les affaires de :

3° Examus Tombeau contre’ Madame

Fénélon Virgile.

Le Raporteur,
donne lecture de son rapport.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rejet du pourvoi. —

4° A. Mérion contre Aliancine Nonce-
ville.

Mr le juge Edmond Héraux, rapporteur,
lit son rapport.

Le Ministere Public, Mr Elie Curiel,
conclut au rejet du pourvoi.

Plus rien le siége est levé.

Vol

Nous apprenons que la police a pu en-
trer en possession dune partie des objets
volés chez les époux Louis Vi'menay.

Le Matin en avait, on se rappelle,
formé ses lecteurs.

Le vol se chitfrait 4 environ 900 gourdes.
Les objets retrouvés peuvent étre évalués 4
600 gourdes.

Tout en faisant nos_ meilleures félicita-
tions au général Paul Cameau et ses dé-
voués auxiliaires pour la vigilance dont
fait preuve le corps de la police depuis

uelque temps, nous souhaitons, cepen-
ant, ardemment que le reste des objets
soit retrouvé.

Le voleur est sous la main mise de la
justice. ‘

Mr le juge P. Laraque,

in-

Faire-Part Funébre

Monsieur le Député Caius Lamothe, Mr
etMâ„¢* Elie Lamothe, Me! Alice Lamothe
et tous les autres parents.

Ont Ia douleur de vous fiire part de
la mort de :

Marie Louise Fériciré Laurvana Fortunt

leur regcettée épouse,‘mére, belle-mére
et parente, décédée sce hiera 7 heures,
munie des Sacrements de |’Eglise.

Et vous prient d’assister 4 ses funérailles
qui auront lieu aujourd’huia 3 he ures pré-
cises de l’aprés-midi.

Le Convoi_ partira de la maison mor-
tuaire, Ssise Rue Lamartiniére ( Bois-Ver-
na ), N° 37 bis, pour se rendre a l’Egli-
se Métropolitaine.

Nos condoiéance aux familes éplorées.

Nomination

Nous apprenons la nomination de Me
Rodolphe Barrau, licencié en droit, avocat,
au poste de sous-inspecteur de la circons-
cription de Port-au Prince, en lieu et pla-
ce de Mr Dacis Viard, appelé en Cassation.

Sincéres compliments.

Commission

Une Commission composée d’hommes
experts,— entre autre l’ingénieur électri-
cien Tureane Carrié, attaché 4 la marine —
vient d’étre expédi¢e par le Gouvernement
4 Jacmel, pour x prendre possession da ma-
tériel complet de I’éclairage électrique de
cette ville qui ne fonctionne plus.

La Commission de Répartition
La Commission de Répartition aux si-

nistrés porte 4 la connaissance des sinis-
trés que les réponses aux lettres, qui lui

sont adressé¢es seront déposées a Is
4 partir de ce jour.
Port-au-Prince, le 3 Novembre ;

Le Présideng 3
Cc. Ricaup 3

Nouvelles Etrang

Derniéres Dépéohell









Paris 2 — Le correspondent du ¢
Parisien » 4 Berlin dit que Je braig a
dans cette ville, que ta Russie a
l’Autriche, au_ sujet de §’annezion dg-
Bosnie et de l’Erzégovine, ane nose
équivaut 4 un ultimatum et que ¢
pui:sance activela mobilisation de ses

s. a

St P&TERsBOURG 2.— Quand le a
héritier de serbie retournera 4 Bellesrats’
il emportera, avec lui, une lettre de Tak
au roi Pierre. On croit savoir que &
souverain y affirme une fois de p=
sympathies pour les slaves da‘sud et eg%

3
4

assure le roi Pierre que la Russie fers tegg’
ses efforts pour ameéliorer leur situstigg:

par des moyens pacifiques.
Paris 2 — Le correspondant da “T .,
4 Constantinople dit que le comité “
ne Ture ” continue a éloigner de la caphe:,
tale Yancienne garnison du Palais
rial et 4 la remplacer par des soldats dong
la fidéliré 4 1a constitution est éproewe,
Le correspondant ajoute qu’un croleegg,
a jeté l’ancre en$face du Palais d’Olegag:
bagtch d’ou les canons commandess My
casernes des Albanais et des zousves @e
Yildiz. «a
Toxto 2.— Les déclarations de Peguagi
reur Guillaome relatives au
causent un grand malaise dans les seedy
officiel, et commerciaux allemands. L'eght®
nion dominante est que les efforts conth.
nus qu’a faits l’Allemagne au coars dg;
dix derniéres années pour sauvegarder af,
intéréts en Exrréme Orient ont ad
4 néant par les paroles impériales que, ¥:
presse Japonaise critique sévérement. ie
Journal! officieux japonais ‘‘ Times” d@ 3.4
La déclaration de Guillaume II qu'il -~ j
Mente sa marine dans l'espoirde se}
servir dans les eavx ou le Japon et Th’
mérique se sont-faits les protecteurs de bs
paix_des nationsJest un avertissement sj
quelj le premier droit prendre garde.
Honc-Kone 2.-— Le boycottage ant
ponais a donné lieu hier 4 des désc
et au pillage de vingt-six magasins
nois qui persistaient 4 tenir des mm

dises japonaises. -_

La HavaNE 2 — Plusieurs milliers
personnes y compris le gouverneur
goon les personnages officiels et les
gués des socidtés es les et cabeuy
ont assisté hier 4 l’inaugaration de h@
tue de Cervantés. aa

Maprip=3.-- On rapporte que ies
vriers des mines de cuivre da &
vont se mettre en ee
ments de cavalene, d’infantesie et
darmerie ont é:é envoyés dans ce
pour y maintenir l’ordre.
ARIs 3. — Rente: 95.90.
Haver — « Galicia » arrivé hies.
Paris.— M. Clémenceau de 1e00e? -9
son excursion au bord da Isc majeet:
cut ce matin une délégaiion des regeelay
tants de Paris venantl’entretenir de
sion des libertés manicipales pour le ¢
M. Clémenceau fit conasitre qatl my
possible d’étendre ces libereés sous ©
nes restrictions. .

M. Pichon recat aujoard’hei |e
Radolin, ambassadeur d’Al

Par décret du 30 octobre












Laer



















‘&
»


est maintena tem rairement goa-
ar général de Talgdee
de division Chevalier est décé -

; soir 6¢).— Oa estime

Te moitie Fn bulletins de vote a
aillée.

; i ene rumeur générale, Vélection
ot Tait, candidat répoblicaia, 4 la pré-
Patare serait une chose certaine & moins
Pa mouvement impréva ne se produise
ce ieeer de M. Bryan candidat démocrate.
Mew Youx 3 ( 6° 30 _— Le Joamal, le
aiiaes >» dit que ™. a rem
eaiee dans I Stat de New-York et est

am Du premier dé-
at des votes dans l'état du Ma-
s, il résulte que M. Bryan aarait
a pombre de voix moins élevé que na
= M. Parker, il y a 4 aas e¢ qaau con-
M. Taft, aurait, dans ce méme état,
de voix que M. Roosevelt dans la der-

élection.
Yew. YORK 3 (1th pm ).— M. Taft est
Président des Etats-Unis avec une
de majorité sur son concurrent Mr






















































: _ t.
ie York ( 7° toir

New-Yore.— M. Taft a obtenu 1.624.
) voix contre M. Bryan 531.000 soit
me majori.¢ de 1.093.000 VOIX. |

Tdlection du Gouverneur de VErat de
Hew York s'est terminée par la victoire
te M. Hoghes avec 131.552 voix contre
esadier 60,000 voix, soit une = miajori~
471.189 voix.
Veici le discours prononcé vendreds
sur la tombe du reg etté Frere
Edouard, sous-directeur de U'Ins-
m Si-Louis de Gonzagus par “YT
Laporte, ancien
Seen Freres,

Mesdames ,

Messieurs,

a

im, Boas Croyons accomplir un devoir
Bemer en apportint ici I‘humble hom-

pebliquement un dernier adieu 4 Ce~
qui fer Motre mai.re estimé et vénéré.
‘Agen est point parmi vous qui n’ait,
fois, approché le Frere Pierre, sans
er de lui une agréab!e impression,
te laisser prendre au charme de ses
%, 4 son affabilité bien placée, a sa
Courtoisie, toutes qualitds qui, tes
chez lui, en faiszient un hom-

comme ceux d’aujourd’hui,
bat_pas le Censeur avisé qui
4 la sévérité de son titre la justice
me et la bonté d’un grand ami.
Sous qui avons passé longtemps
M,m0us nous rappelons toujours,
ene douce émotion, le

ons superficielle et impar-
vaste pensée, si profondement
y.% que amour de la vérité re-
_les difficaltés du cours
H atieinte § sa grande m ie:
m Serti, qui, connaissant t

@t ses erremen’'s, l’influence
@ notre friblesse, tachait de
Betde dirigsr notre caractére
paves de notre édacation et de no-

“ead permis, au Eréce Pierre, is
im volon i

. paraltre, il on tie is a

nl ce mot les
zene vie faite de labeur, d'épreu-
oe, tout offert a Dies.
e vertu de son exzis-

lave de U'E- haut descendit apaiser sa longue et cruelle

Migt la pénible émotion qui nous ture, und voix,

de notre profonde gratitude, en di-;

'éléves, trop émas 4 cette heure pour

ingaé,
ip Saint Louis de Gonzague,
|
Profes- |

ees la vive physionomie n’était ,

-yeauté parisienne.

DEMANDE 4 acheter le

tence aboutissant pour lui au ciel, vou-
Premier Volume tome premier
d

rait dire pour nous, 4 ce moment supre-
me :.absence de tout éclat en dehors des
cérémonies de la sainte Eglise.

Le coeur empli de tristessse, nous
avions suivile cours du mal qui dcvait
cmporter le Frére Pierre. Bien que pré-
voyant peuté:re le terme fatal, 11 ne voulait
point mourir. La nature, en lui se révol-
tt 5; lame, obstinément, s‘attachait 4 ce
corps plein de force et de vie ; mais, a la

a, la mort reprit ses droits, triomphante
d'une latte héroique et d .
act la Pee nouvelle, ane méme impres-
agea, impression de regret
méiée de douleor. On entail quei vide se
creusait dans bien des cceurs ; quelle
perte faisaient l'Institut des Fréres et sor-
tout le collége ot le cher défunt ¢puisa
$1 vie. Ici, nous devons un tribut d'affec-
tueux respect et d’admiration 4 tous ces
vaillants coears, 4 tous ces Freres dont le
généreux dévouement n’a pas de limite,
qui abandonnent ppatrie, timille, hon-
neurs, fortune ; sacrifient en eux tout
i homme, pour nous apporter la lamiére
de l'esprit et la religion d'amour, et qui
ne demandent en retour qu'un peu de re-
connaissance, comme un avant-gout de la
faveur promise au bon combat.

Le Frére Pierre, nous croyons qe'il a
été recompensé, lui qui nous apprenait a
mettre cn harmonie notse existence avec
nos croyances ;3la volonté avec le devoir ;
lui qu: consacra sa parole a nous ensei-

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nier appel vers les cieux, ceavre de sa
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agonie. rsque l’ombre supréme edt
étendu ses voiles sur ses yeux attachés a
l'Infini, sur sa téte o&8 un mois de souf-
france et la mort avaient empreint leur
majesté sacrée ; 4 la clartéMe Vaube fu-
la voiz de Dieu qu'il
avait aimé et servi, fic entendre 4 son Ame
qui partait, ces mots consolateurs : Je suis
la résurrection, la lumiére et la vie. Cher
et vénéré Maitre, au non de tous vos

vous exprimer leurs sentiments de regret
et de reconnaissance et trop respectueox
de votre modestie pous la troubler méme
au déla de la tombe, nous vous disons un

dernier et supréme adieu.

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