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Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- November 3, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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peuxiéme Année, N. 479. PORT-AU-PRINCE ( Hair ) Mardi, 3 Novembre 1908.
Le Wa
QUOTIDIEN
- Abonnements: Dingcruur:
Un Mow. . . G. 200 . LE NU o 15 TIMES
PORT-AU-PRINCE] 7 ars . 500 Clément Magloire, —_—
. — ’ a -—— Les abonnements partent du 1“ et da rs de chaque
DEPARTEMENTS) Un Mois. « 2.20 . : ,
Trois Mois . « 6.00 KEDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
ETRANGER.......-| Trois Moi. . « 8.00 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits ineérée ou non ne seront pas resdus
administration du Jourza:. s’adresser
ea
Pour tout ce qui concerne !’A
ISIDORE, 45, Rue R
on Bonne-Fei
& Monsieur Arthur
es a galité la nature se plaft a mettre en-
Ourvuir ; car ces Dames, rompu
4 tre nous ! On peut dire que ces horm-
- Longez la til>
partie de la Go and’rue, bordent la rue
Roos on Bornie-Coi, jasqu’a tari:
da Quai; allez vu cimetiére, les Joots
qesacrés par les traditions aux vi-
flee aux mort<, c'est a-diveles fundi
evendredi dae chaque semaine ; un
pe partout dans Jes rues, sous les
‘Wertes off, aum heures ~ chaudes du
far, régne un peu d’ombre, aux
thords des 6tublissements publics ott
‘spassants ne manquent jamais ;
Was frolez, dins tous ses endroits,
és malingreux couverts de pustules
@i, d'une main souvent rongée de-
;Mandent l'aumdne, tandis que de
' faatre, ils éloiznent, a aide d’un hail-
, on qui fait Pottice d’éventail, les mou-
thes avides qui constamment pom-
;bentleur sang impur et sucent | s
[tas sees charogneuses qu’elles vont
ainsi repandre dans la robuste sauté
| des autres, d- vous, de moi, de nus
talants.
Puis, le jour disparaft, la nuit éteud
#8 voiles, 'ombre se fait. Ou sont
fa natheureux †Vo-s gui marchez
Sins les ténebres, n’allez pas trop
Wile, tAtonnez, car soudain votre pied
re une masse sombre qui aussi-
seremue uvec un g ognement qui
lantot une plainte, taurdt un ju-
» Ces masses, ce sont les plus
ureux de ces malingreux qui,
de gite ou vaincus par la dou-
attendent tout bonnement 4 la
place le retour du_ soleil, pour
tsur les plus heureux leur
ot quotidien.
ois, quand ils sentent la vie
Fi re peu 4 pau sous les ravages
lafection nauséabonde et que les
ons sont presque atteintes de
sie, ils gagnent qu 3ique gite in-
nné, pour y crever dans_ les
a
~ Sentiment de cette supréme pu-
“ur manque et, la ot ils sont,
‘sans se déranger, recevant la
Comme une hdtesse depuis
Ps attendue et qui arrive jus-
‘Moment of I’épuisement des
QUESTION D'HYGIENE SOCIALE
I
‘
Datre heures. D'autre fois aus-|g
de maisons qui, &:forees ne permet plus de se mettre une, Ce'a, sans enlever aux viva
ob fecis pour eile.
Ces morts, obscures comme celles
les oiseaux dans les bois, sont pus
fréquentes gu’on ne pourrait s2 Vima-
giner, Derniérement, c’était conmime
une épidémie de ces morts miséra-
bles ; les Dames z4latrices de Saint-
Vineent de Paul, a bout de ressources, , tent ainsi de se baisser sur les
leura z4lées obligations, ont appris
na pas compter l'une sur l autre.
c'est un va-et-vient perpétuel lun:
chez Vautre, une série de combinal-
sons, pour expédier la funébre beso-
hospitalisés leur part d’attention et
d’etforts!
Vraiment, le rdle est admirable et
digne de respect, de ces Dames y@l,
sans resso irces, sans guére d’autre
soutien quc le souffle de la charité
et Vesprit de dévouement, accep-
misé-
n’en pouvaient plus: elles avaient, res huma.nes les plus abjectes et dont
durant plusieurs semaines, des jour-
nées de cing, Six et mpme sept ca-
davres anonymes.
Certes, on ett pu sans apparat les-
passer aux fossoyeurs ; ils cussent
creus6é un trou, les etissent jotés 1a/
comme des animaux et etissent repla-
cé la terre sur eux sans meme lui
donner letemps de sécher au soleil! ses.
grainsgras et humides.
Mais, quelle horseur pow des Ames
preuses ! « Donnez la sépulture a
ceux qui sont pauvres. » « Euseselis
sez les morts.» Tels sont ies pie
ceptes du TIieu de charite. Et alors,
HW faut sept cercueils par jour! or le
bois cotite cher, le menusier de Pe
tablissement est surmené et aussi mal
payé , vraiment, cet homme cst pare
fois un hévos.
Ge mest pss ‘out. I faut) falre en
toute hate prévenir le pre.re ; il taut,
en toute hate aussi, aviser a donuer
au mortsune attitude convepab!le pour
parattre devant le Juge Supréme. Aux
bonnes dames de se dépécher et de
ge dépétrer. _
Ii est une heure ou midi et demi.
Elles sont chez elles tout aux soins
intérieurs ; il faut hater le déjeuner,
car le mari va rentrer et aussi les en-
fants, fidéles a la discipline sco'aire ;
personne ne peut attendre, la journée
de chacun est régiée comnme un piper
& musique. Aussi bien, Ja maitresse
de maison es’ toute a ses devoirs,
uand un messager frappe et entre, -
uo vélifable messager de mort.
Un cadavre nouveau vient detre
transporté a I’hospice : le troisie ve
ou le quatriéme de la journée. I! faut
sortir de chez soi ou au moins s arra-
cher aux devoirs da famille pour y
tant d'autres se retournent, de consa-
crer la moitié, quand ce n’est pas les
trois quarts, de leur existence a ces
pieux et sublimes devoirs, en l’absen-
ce desquels tant d’infortunés eussent
vécu et péri plus pisétablement enco-
re,en répandant,dan~ lapoyeulation les
désolatious de l’épidémie.
TE
bauserie Scientifique
Vv
ase onde conclusion concerne no-
tre systeme nerveux. L’intégrité de cet
instrument délicat de toute activité
humaine est aussi wie condition es-
‘sentielle de tout progrés mental Sans
‘doute on a eu dans le monde des dé-
‘géquilibrés du cerveau qui ont pro-
‘duit des ceuvres aJdmirab'es. Charles
‘Darwin, violemment neurasthénique,
a pu pourtant écrire son livre; De
lorigine des espéers pur voie de sélection
naturelle, cette @épopée do fa nature
vivante! Mais confessons huamble-
“ment que nous ne sommes pas tous
‘des Charles Darwin.
D’autres ont pu résister au plus ru-
de surmenage de (’e=prit. S uact Mill
entre autres, sous lu direction d’un pé-
re savant'et philosophe, avait & un
Age trés tendre parcouru le cyrcle des
‘connaissances humaines. Rares exem-
ples qui prouvent quelle profonde iné-
‘
|
Et'mes ont contribué 4 déséquilibrer
une cette époque, en élaryissant prodi-
|
gieusement le cycle de nus connais-
sances. Ils ont posé la science 4 une
nts ‘telle hauteur, que nous nous sentons
pris de verlige dans notre course hale-
taunte, souvent insensée vers ces hauts
sommets ot: plane la pensée contein-
poraine.
Il ya donc pour le commun des
mortels, une limite individuelle de
tension nerveuse, yu’on ne saurait
impunément franchir. Ca maximum
d‘effort permis, une fois dépassé, il
s’opére & la longue un véritable dé-
clanchement du systéme. Les cellules
anémiées traduisent Jeur soutfrance
par une excitabilité plus yrande, «qui
produit son contre coup sur tout I’or-
ganisme.
Plus de contact ut le entre les neu-
rones dont les prolonygements se tuu-
chent a peine. Alors apparaitla neuras-
thénie avec son cortégs affreux de trou-
bles physiques et [d’inquiétudes = tmuv-
rales. Le caractéres’assombrit, la san-
té générale chancelle, les fonctions se
tratneot plutdt qu’e'les ne s’accom-
plissent et la volonté disparait dans
ce désarroi complet de téconornie.
Les moindres lectures fatiguent ce pa-
tient ambulant et cette impuissance
de se livrer 4 ses occupations préfé-
réc8 aggrave encore son mal. Une so-
ciété de neurasthéniques serait la
plus jolie coliection de fous raisonna-
bles qu’on pourrait rencontre
Mais de 11 neurasthénie a l’hypocon-
drie, il n’y a vraiment qu’un pas &
franchir. Celle-ci est la maladie séve-
re, atruce dans ses conséquences.
Lhypocoaodriaque, ce sage qui voit
tout en noir, pour lequel d’ailleura le
reste de ’humanité évolue en des ges-
tes de pitres et d’histrions, souhaite
voloatiers ua cataclysme oa cette hu-
Mmanité disparaitrait ; tandis que lai,
garderait sa sereine impassibilité de-
vant les affres cruelles de cette agonie
du monde.
Le progrés incessant du monde ino-
derne ne favorise pas seulement la
calture intense de esprit, il réagit
aussi tortement sur notre sensibi ité
qui devieni plus exquiss, par consé-
quent plus excitable, Cet état presque
inaladif de notre sensibilité ouvre ja
Porte plus grande aux névroses de
tout genre, dont la brusque invasion
est contemporaine de laveoement des 1
Sciences, inis.s ala poriG des plus{ccn-ract run cimprunt au micux des insé-
humbres cerveanx. Nous ne sommes! réts de lEtar, +e deva:t pas cxcéder le
plus au temps das antiqurs cénacles, ch fre de Deux millions de gsurdes ou de
ov seuls des initiés de liaute marque, faire une frappe en picces .de nickel de
recevaient les inystéri-uses révélations | 0,50 c.ntimes pareill s acelles de la der-
d'une science cabalistique. e
Notre troisi:me et derniére conela-| chiffr. de deux millions de gourdes “( G.
sion a une veleur purement pra ique. | 2. 000.000 )
Si nous sommes arrivés A reconnat-| ARr. 2.— Te coit de la frappe, au Ca»
tre la constante relation ds dépermdsn-!ou le Goavera.mint devra y recourir, y
ce des deuu natured Vhomme, nelcomoaris is frais Woxpediriens et tous au
xercice 1907-1908 et rembourscr les cing
cent invile gourdes distrait-s de cet Exer- |
cice, le Gouvernement est autorise, soit de |
nére trappe, nce devant pas excéder le dit 'N Benoit.
a a a
Se ee ee
‘ meau, Castor, Anglad, Révé. Georges Em.
Bénédicte, Mme John Pélissier, MM. Wil-
‘tiatn Davy Herinagene Dessap, Mmes Eu-
diplomatie et 4 12 politique de r’
gne.
Maprip 31 On annonce apie
que toutes les puissances, y compeig
magne, ont accepté la nove Fra oF
gnole relative ala reconnai
souveraineté de Moulai Hafid, le
sultan du Maroc.
Pékin 31. — Les grandes men
d’automne, de l’armée chinoise
licu cette année en novembre, â€
IssorreE ( Puy de Déme.— Une
contenant une grande quantité de Qe
mite a fait explosion aujourd hui & be
‘yeénie Stacco, Méroca Daniel, MM. Antoine
i Pélémague, 5. Loubeau,Moise.
| Jérémie. — Mr Bontoux, Député Dégraff,
' Dr Roche Grellier.
Prtit-Godve. ~ MM. Eugéne Vieux, M.
Reinerciements
Mine Vve Lascase Laforest, Mr et Mme
Anionius Lafontant et tous les autres pa-
rents remercient bien sincérement les amis
de
Pouvons-nous pas en déduire certai-
hes pelites considdrations conceraant
Phygiéne du travail cé:ébral ?
( La find demain. )
Dy GC. Donsainvin
} Ye TTS PR sae i a
It & ak 3 te et 4
‘ik 4 mk ERR Pay
ss “ed ke: oot . tae , vt Fe
oe ae ee
RENSE. Gi EM aWwiS
MEEVEE Oa. GLQ «
OOiss.
5
Dow e
Du
son,
Lunpr 2 Noveupre
Barométre 4 midi 6
7 2 2â„¢, qT,
“Min masa 20.
Température 7" |
Maarcnuam ZO. 7
Moyenne diurne de !a température 25. 8
Le ciel clair tout: Ja jouradée se cou-
vre seulement vers 8 h. d+ soir. Brise re-
guliére. Eclairs au NE 48h. ‘I'ré, forte
rosée avamt minuit.Le barométre a unc
tendance vers la baisse.
L’aspect de la coméie u’a pas sensib'e-
ment varié. Son entrée prochaine dans la
Voie-Lactée et le clair de Lune la mn-
dront difficilement observable pour q'el-
ques jours; sa position actuell: est :
Ascension droite 18h. yo...
Déclinaison boréale 23°
J. SCHERER
Féte des Morts
L’antique et annucl pélérinage a l’asile
des tres disparus, s’est accompli avec les
mémes nuances et une foule de figure at-
tristées, sombres. sous des veuwmerts de
devil. Beaucoup de couronnes paraient le:
somptueux mausolées des riches, de me. |
me que quelques rars tl.urs parfumaient j
les froides tombes des humbles. Les souve-
nits sont restés vivaces, comme d’ai leurs
Vattestent les larmes gui Oat atrose bien
des pierres { néraires.
La séparaton, comme toujours, s‘e :
faite au milicu des angoisses déchirantes
et des sanglots dtoutfint les ames faibles
que les grandes doulcurs écrasent si faci-
lement.
Dire, cependant, que cela ne finira
jamais et que chaque année, les mémes
scénes de la vie se renouvéleront avec la
méme intensité, le méme désespoir des
coeurs restés attachés aux souvenirs de
ceux qui se sont plus.
Tout s'est passé, dans Je plus grand
calme, avec le profond respect di aux Abraham, J. Dejoi
mors.
Le ‘4oniteur
Le journal Officiel publie
risant le Gouvernement a taire un em-
prunt ou une trappe de P. 2. 000.000 en
pidéces de nickel de 0,50 centimes. En
voici les principaux articles :
Art. ter.— Pour pourvoir a l’acquitt--
ment des Crédits supplémentaires
la loi auto-;
e l’E-!|
tres frais, soit enviren P. 44 600 dollars
sera ordunraced en dé, enses et l’ordonnan
ee gui sera apprvée de toucs les pidces
jusificative:, seri clisdés aa Badger des
Pisances, pour | Exercice 1908 1909, cha-
Pitre unijue.
Neécrologis
Il nous ost arrive de Miragodne la triste |
Nouvelle de a cor de Jn-Louis Michel
Lasease Lafores | Ad-ninicteaicur principal
des finanees doo Uren coment de Nip-
pis, décéde samedi soir, 7 1,2 heures.
Ses fundrailies out ca licu le tende:aain di-
maache, 4 4 heures de lspiés midi, au
mie. dun bon concours Wamis Chacun
pests dos oars rade aud funt un
former honanage de since-e amidé, lui qui
était dun commerce si aecdable.
Quatre superbes Couronacs
Offers cu siras de sivedces regrets par
PAdminivtrat.on, la Douine, le Commer-
cect le Cense:l conim. val.
Mr David) Borses a parié au nom dn
per aebde PAC woais tanen Gue te de-
funt derosait avec tant de tas eta retrt-
cedars un langape toute de franchise la
wie du disp.ru; M. Miignaa Broward, au
nom de la Donane et Me Christian Coupet,
duro de di luge.
Nous adressons nos sinccres condoléan-
ces doa devoude veuve cc A st familie ¢-
plorée,.
Commis icn de Secours
aux sinistrs
ba Cunm ssion de Secours aux sipisires
sempre se daviccr les locataires qui ne se
sont pas cucore presentes, gu’elle se tient
ddcur disposition, ag 'oca! de la Chambre
des Dopoté. pour ds paicuicut de leurs
pars dias ta proaiiére répardition des se-
cour, 4 parr da mardi, 3 Novombre pro-
chain, de 245 heures du soir.
Port-au-Prince, 30 Octobre 1908.
Le Président, Le Sverétaire,
C. RIGAUD Hi. VOLCY, avocat.
‘
> mn
ont été
*
* *
La Commissions de Reépartition aux si-
nisires po orice Lda connaiss
. tssance des sinis-
Hes que les ieponses aux bk tires, gui lui
sO. tdres.ees seront déposces a ia Poste
a paitir de ce jour.
Port-au-Prince, Je
5
3 Novenibre 1908.
Le Président
C. Ricaup
Arrivage
Le steamer Prins Derneberianden est en-
tré-dimanche avec les passagers suivants
venant de :
Gonaives.—- Mr Pradel, Mmes Sancher
et enfants, L. Bourgain, B. Brinette. M.
e, Kawas et 2 enfants.
atlus,A. Pinard et eufant.M. Fontin,Mmes
A. Jastram, F. Birthole, P. Agnant et en-
fants, P. Gornai', Mlle Jastram, MM Char-
les Antiope, Frarcois, Philippe Chatelain.
Si-Marc.— MM. Philippe Duther, F.
acarius.
Ii est repartidans la soirée ayant 4 son
bord pour :
Cayes.—— *Pére Bouzie, MM. Aug. Ra-
qui se soni empressés de les assister et
teur envoyerdestélégrammes de condoléan-
ces 4 Voccasion de la perte qu’ils viennent
d’épiouver dans la personne de leur re-
greité Jn-Louis Michel Lascase Laforest,
Adimiuisirateur principal des finances de
Nippes.
Ii les prient d’agréer leur sentiment de
profonde pratitude.
Education de Famills
Du Cri de Puris :
Le fils de Tolstoi, ayant terminé _ bril-
lamment ses études a Saint-Pétersbourg,
revint tout cuiras:¢ de peaux dAnes uni-
versitaires 4 Iassnaia Poliana.
To!stoi 'embra:sa tendrement.
—Eh bien ! mon cher fils, lui dit-il, te
voila savant !
— Oui, mon feére.
— [Cu sais le droit, histoire, l’archéole-
gie...
--- Oui, mon pere.
— Li grammarre, la rhéiorique, la phi-
ivlogie....
Qui, mon pére.
— La Logique, la morale,
pie...
-- Oui, mon pére.
— Fort bien !... Prends done un ba-
lai dans le celiier et va balayer Je crottin
devant notre porte.
la_ théolo-
iNowveuies Blrangeres
Derniéres Dépéches
Brrux 31.— La « Gazette de 1’Alfe-
magne du nord » annonce aujourd’hui,
qua la suite de ia publication, par un
journal de Loridres, d’une conversation de
Vempereur Guillaume, le prince de Bu-
low, le chancelier imperial, a offert sa dé-
mission. Sa majesté I’a refusée et a auto-
risé le prince a publier des_explications
pour refuter les attaques injustifiables.di-
rigécs contre Eile. L’empereur et son
chancelier ont cu cet aprés-midi un entre-
tien quia duré de 5 heures 15 47 heu-
res 30. Au lieu de calmer /’indignation
provoquée par l’article du « Daily Téié-
graph » de Londres, elle ne fait que croi-
tre ; jamais des critiques aussi acerbes
n’ont encore été profér¢es contre 1’empe-
reur et ilest probable que mercredi pro-
chain le chancelier impérial aura a faire
face A tne série d’interpellations au
Reichstag. On dit que, non seulement
Vempereur a intentionneliement autorisé
la publication de* ces déclarations, mais
qu il les a encore revisées.
St PErerssourc 31. — Le « Nouveau
Temps » dit que les déclarations de l’em-
pereur Guillaume publiées par le « Daily
Télégraph » ne produiront pas Peffet
qu’en espérait ce souverain, car elles ne
changeront rien dans les relations de Ja
France, de la Russie et de l’Angleterre ;
mals, quoique par contre, elles enseigne-
ront aux hommes politiques la
qu‘ils pourront avoir, dans l’avenir. a le
$a mission
escadre se compose
et « Devonshire »®.
Office "ane l’envoi de
deux personnes ont été tudes et 3
blessées. Une enquéte a été i
MourMeLon ( Marne ) 31.— M4
Farman a gagné avjourd’huj je eal
500 dollars offert par l’aéroclub de Bas
pour le premier aéroplane quittant fei
par ses propres moyens et effectuage
vol au dessus d’une série de ballons ¢
tifs retenus au sol par un cAble de
pieds de long ; d’aprés les conditions
ce concours, M. Wilber Wright ne peg
vait y prendre part. a
Cuartres.— M. Biériot, dans soe
plane du type ‘monoplane, a fait
af
a
a
d'hui un volde prés de neuf mil
travers la campagne. 5
MapripD 31.— La « Corres “a
annonce que la reine Victoria se tre
dans une situation intéressante: soa:
nier enfant est né le 23 juin de cette
née.
MourMELON (Marne).— M. Henry Fag
man a donné aujourd’hui ane déme
tion pratique de ce que l'on peut same
dre de l’aéroplane comme instrument @
transport. R
Il s’est rendu sans accident de Moog
lon 4 Reims, soit 4 vol d’oisean eng
tance de 20 milles gu’il a couverte egal
miuutes. ee
Sr Pererssourc — On annoace aah
Tzir a convogué aujourd’hui ,& Peal
les hommes d état ;Russes et les
de larmée pour déterminer la
que latussie doit suivre dans les E
cette conférence prendront part les
tres, les membres du conseil de ls 44
nationale et plusieurs membres de le4
in‘lle impériale. C’est dans cette 1
que se décidera le sort du projet dee
renve internationale,
Lonpres. — Le correspondant da oC
nicle » 4 Constantinople dit que
garie a offert 4 la Turquie ane soe
3 miilons de livres turqaes pour |
niser de la perte de_ la sectioa
du chemin de fer d’orient.
Ce journal ajoute que Ja Tarq
disposée 4 accepter cette offre.
ARIs.— « Le Petit Journal » pebugt
dépéche de Smyrne disant que le.
court dans cette ville que le i
ne Turc » qui siége en Macédoise
cidé de déposer le saltan Abdel
méme en recourant aux mesures
si c’est nécessaire. Ce détrénessam
se faire prochainement. 2
D’aprés le correspondant és;
Journal » le successeur da a
son 3° fils. . 7
Il ajoute que des régiments
voyés de Salonique 4 Co
contenir la garde impé as
tout mouvement popajaire 68 SaRg
sultan ou contre [a constitasion. -â„¢
Port EvizapetH. <> L’escadse
commandée par le contre aural #
Scoit a reca l’ordre de partir ,
rique du sud aussitét qu'elle sarah
dans |’Afriq :
ar
i"
athent
ain
a
rn,
« Goodhope », Aatrim », ¢
cet apsboenidi. gs
On déclarait cet sp
Kecen rapport avec la situation actuelle au
oeerae . Le gouvernement est sans
ties de M. Vincent Corbett, le minis-
@Angleterre au Vénézuela chargé de
Miaisne enquéte sur lasaisie de lago€'ete
ealy Kensington par les autorités véne
rapt anes de l’ile de Margarita. .
"1, Have. — Le ‘‘ Nicuwe courant †de-
pede que l’escadre hollandaise ds An-
rm soit renforcée de 3 croiseurs ¢t de
cuirassés d’escadre afin de com-
; imméddiatement Opérations
"gemre le Vénézéla.
“ComsTANTINOPLE 31. —- Une révolt=
ce matin parmi lcs soldats d'une
ie attachée 4 la garnison de Yil-
sk, mais cliz fut p omptement ré-
run régiment arrivé de Saloni-
rgee lequel fit f.u sur les mutios tuant 3
Pentre euxecten b'essani 14
F Rowe 31.— Un dirigeable italien ¢vo-
“Wes ce matin au dessus de la vill2 du
Qairinal ct du Vat'can aprés quoi i! se di-
ee sur Braccianos les manoeavres du ba'-
F len semblent indiquer qu'il était sous le
* entréle absolu du pilote.
| Beaux r.- On 1apporte que M. de
' Schoen, le sccrétaire des Affaires Etrange-
\Gurresussi offert sa démission 4 la suite de
Ie pecente publication des déclaritions de
: reur Guillaume.
| Pars.— Les décliracions de V.mpereur
| Geillaume relatives 3 sa politique envers
" PAngleterre sont généralement consid¢rées
came une tentative pour semer le disac-
cord Quire Angkterre, la Frirce et la
+ Bessie. Dans les cercles diplomiiques on
vis gue la véhémence de son lang
@pilai est surtout inspirée par sa co'ere
Fama avoir pas dé plus tdt consulté par |:s
sde Londres, de St-Pétersbourg et
Baris sur le rég'ement de la question
peskans.
inl paroles impdsiales ont été publices
eater non sculement par les journaux
fis, mais encore par ceux des dépir-
set effet produit a d:é, croit-on,
contraire de celui que l’empereur
ypperait. Elles n’ort fait que ranimer
Isiasme en faveur de i’alliince fran-
etde .cntente cordiale franco-
les
— ww
e
' Lonprts 2. — Les journaux de ce matin
‘gfmamenrent iroriquement | explication in-
Mae cemi-officiclle donnée 4 Beriin
:
éclarstions de Vempercur Guillaume
~@ journaliste ary ais ex ils ajouent que
8 décliraions auront pour effet d’aug-
. Menter la mefiancs vis-a-vis du Gouverne-
Rallemar.d et de ses procédds et qu’el-
useront probubicment une inim'tic
gtande entre l’Avgieterre ct PAlk-
BUNT = Une grands rdunion socia-
ber’ Ol Sest tene ici et ol on a proces-
yp Contre le traicement infligé a ia minori-
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Mirville, Justin Constant, Legrand Jeudy,
Justin E‘icnne, Léonville Théodore, Hen-
Vy Riché Jh. Georges fils, Bernard Théo-
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Frédéric Champagne, Auguste Toussaint,
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da Quai; allez vu cimetiére, les Joots
qesacrés par les traditions aux vi-
flee aux mort<, c'est a-diveles fundi
evendredi dae chaque semaine ; un
pe partout dans Jes rues, sous les
‘Wertes off, aum heures ~ chaudes du
far, régne un peu d’ombre, aux
thords des 6tublissements publics ott
‘spassants ne manquent jamais ;
Was frolez, dins tous ses endroits,
és malingreux couverts de pustules
@i, d'une main souvent rongée de-
;Mandent l'aumdne, tandis que de
' faatre, ils éloiznent, a aide d’un hail-
, on qui fait Pottice d’éventail, les mou-
thes avides qui constamment pom-
;bentleur sang impur et sucent | s
[tas sees charogneuses qu’elles vont
ainsi repandre dans la robuste sauté
| des autres, d- vous, de moi, de nus
talants.
Puis, le jour disparaft, la nuit éteud
#8 voiles, 'ombre se fait. Ou sont
fa natheureux †Vo-s gui marchez
Sins les ténebres, n’allez pas trop
Wile, tAtonnez, car soudain votre pied
re une masse sombre qui aussi-
seremue uvec un g ognement qui
lantot une plainte, taurdt un ju-
» Ces masses, ce sont les plus
ureux de ces malingreux qui,
de gite ou vaincus par la dou-
attendent tout bonnement 4 la
place le retour du_ soleil, pour
tsur les plus heureux leur
ot quotidien.
ois, quand ils sentent la vie
Fi re peu 4 pau sous les ravages
lafection nauséabonde et que les
ons sont presque atteintes de
sie, ils gagnent qu 3ique gite in-
nné, pour y crever dans_ les
a
~ Sentiment de cette supréme pu-
“ur manque et, la ot ils sont,
‘sans se déranger, recevant la
Comme une hdtesse depuis
Ps attendue et qui arrive jus-
‘Moment of I’épuisement des
QUESTION D'HYGIENE SOCIALE
I
‘
Datre heures. D'autre fois aus-|g
de maisons qui, &:forees ne permet plus de se mettre une, Ce'a, sans enlever aux viva
ob fecis pour eile.
Ces morts, obscures comme celles
les oiseaux dans les bois, sont pus
fréquentes gu’on ne pourrait s2 Vima-
giner, Derniérement, c’était conmime
une épidémie de ces morts miséra-
bles ; les Dames z4latrices de Saint-
Vineent de Paul, a bout de ressources, , tent ainsi de se baisser sur les
leura z4lées obligations, ont appris
na pas compter l'une sur l autre.
c'est un va-et-vient perpétuel lun:
chez Vautre, une série de combinal-
sons, pour expédier la funébre beso-
hospitalisés leur part d’attention et
d’etforts!
Vraiment, le rdle est admirable et
digne de respect, de ces Dames y@l,
sans resso irces, sans guére d’autre
soutien quc le souffle de la charité
et Vesprit de dévouement, accep-
misé-
n’en pouvaient plus: elles avaient, res huma.nes les plus abjectes et dont
durant plusieurs semaines, des jour-
nées de cing, Six et mpme sept ca-
davres anonymes.
Certes, on ett pu sans apparat les-
passer aux fossoyeurs ; ils cussent
creus6é un trou, les etissent jotés 1a/
comme des animaux et etissent repla-
cé la terre sur eux sans meme lui
donner letemps de sécher au soleil! ses.
grainsgras et humides.
Mais, quelle horseur pow des Ames
preuses ! « Donnez la sépulture a
ceux qui sont pauvres. » « Euseselis
sez les morts.» Tels sont ies pie
ceptes du TIieu de charite. Et alors,
HW faut sept cercueils par jour! or le
bois cotite cher, le menusier de Pe
tablissement est surmené et aussi mal
payé , vraiment, cet homme cst pare
fois un hévos.
Ge mest pss ‘out. I faut) falre en
toute hate prévenir le pre.re ; il taut,
en toute hate aussi, aviser a donuer
au mortsune attitude convepab!le pour
parattre devant le Juge Supréme. Aux
bonnes dames de se dépécher et de
ge dépétrer. _
Ii est une heure ou midi et demi.
Elles sont chez elles tout aux soins
intérieurs ; il faut hater le déjeuner,
car le mari va rentrer et aussi les en-
fants, fidéles a la discipline sco'aire ;
personne ne peut attendre, la journée
de chacun est régiée comnme un piper
& musique. Aussi bien, Ja maitresse
de maison es’ toute a ses devoirs,
uand un messager frappe et entre, -
uo vélifable messager de mort.
Un cadavre nouveau vient detre
transporté a I’hospice : le troisie ve
ou le quatriéme de la journée. I! faut
sortir de chez soi ou au moins s arra-
cher aux devoirs da famille pour y
tant d'autres se retournent, de consa-
crer la moitié, quand ce n’est pas les
trois quarts, de leur existence a ces
pieux et sublimes devoirs, en l’absen-
ce desquels tant d’infortunés eussent
vécu et péri plus pisétablement enco-
re,en répandant,dan~ lapoyeulation les
désolatious de l’épidémie.
TE
bauserie Scientifique
Vv
ase onde conclusion concerne no-
tre systeme nerveux. L’intégrité de cet
instrument délicat de toute activité
humaine est aussi wie condition es-
‘sentielle de tout progrés mental Sans
‘doute on a eu dans le monde des dé-
‘géquilibrés du cerveau qui ont pro-
‘duit des ceuvres aJdmirab'es. Charles
‘Darwin, violemment neurasthénique,
a pu pourtant écrire son livre; De
lorigine des espéers pur voie de sélection
naturelle, cette @épopée do fa nature
vivante! Mais confessons huamble-
“ment que nous ne sommes pas tous
‘des Charles Darwin.
D’autres ont pu résister au plus ru-
de surmenage de (’e=prit. S uact Mill
entre autres, sous lu direction d’un pé-
re savant'et philosophe, avait & un
Age trés tendre parcouru le cyrcle des
‘connaissances humaines. Rares exem-
ples qui prouvent quelle profonde iné-
‘
|
Et'mes ont contribué 4 déséquilibrer
une cette époque, en élaryissant prodi-
|
gieusement le cycle de nus connais-
sances. Ils ont posé la science 4 une
nts ‘telle hauteur, que nous nous sentons
pris de verlige dans notre course hale-
taunte, souvent insensée vers ces hauts
sommets ot: plane la pensée contein-
poraine.
Il ya donc pour le commun des
mortels, une limite individuelle de
tension nerveuse, yu’on ne saurait
impunément franchir. Ca maximum
d‘effort permis, une fois dépassé, il
s’opére & la longue un véritable dé-
clanchement du systéme. Les cellules
anémiées traduisent Jeur soutfrance
par une excitabilité plus yrande, «qui
produit son contre coup sur tout I’or-
ganisme.
Plus de contact ut le entre les neu-
rones dont les prolonygements se tuu-
chent a peine. Alors apparaitla neuras-
thénie avec son cortégs affreux de trou-
bles physiques et [d’inquiétudes = tmuv-
rales. Le caractéres’assombrit, la san-
té générale chancelle, les fonctions se
tratneot plutdt qu’e'les ne s’accom-
plissent et la volonté disparait dans
ce désarroi complet de téconornie.
Les moindres lectures fatiguent ce pa-
tient ambulant et cette impuissance
de se livrer 4 ses occupations préfé-
réc8 aggrave encore son mal. Une so-
ciété de neurasthéniques serait la
plus jolie coliection de fous raisonna-
bles qu’on pourrait rencontre
Mais de 11 neurasthénie a l’hypocon-
drie, il n’y a vraiment qu’un pas &
franchir. Celle-ci est la maladie séve-
re, atruce dans ses conséquences.
Lhypocoaodriaque, ce sage qui voit
tout en noir, pour lequel d’ailleura le
reste de ’humanité évolue en des ges-
tes de pitres et d’histrions, souhaite
voloatiers ua cataclysme oa cette hu-
Mmanité disparaitrait ; tandis que lai,
garderait sa sereine impassibilité de-
vant les affres cruelles de cette agonie
du monde.
Le progrés incessant du monde ino-
derne ne favorise pas seulement la
calture intense de esprit, il réagit
aussi tortement sur notre sensibi ité
qui devieni plus exquiss, par consé-
quent plus excitable, Cet état presque
inaladif de notre sensibilité ouvre ja
Porte plus grande aux névroses de
tout genre, dont la brusque invasion
est contemporaine de laveoement des 1
Sciences, inis.s ala poriG des plus{ccn-ract run cimprunt au micux des insé-
humbres cerveanx. Nous ne sommes! réts de lEtar, +e deva:t pas cxcéder le
plus au temps das antiqurs cénacles, ch fre de Deux millions de gsurdes ou de
ov seuls des initiés de liaute marque, faire une frappe en picces .de nickel de
recevaient les inystéri-uses révélations | 0,50 c.ntimes pareill s acelles de la der-
d'une science cabalistique. e
Notre troisi:me et derniére conela-| chiffr. de deux millions de gourdes “( G.
sion a une veleur purement pra ique. | 2. 000.000 )
Si nous sommes arrivés A reconnat-| ARr. 2.— Te coit de la frappe, au Ca»
tre la constante relation ds dépermdsn-!ou le Goavera.mint devra y recourir, y
ce des deuu natured Vhomme, nelcomoaris is frais Woxpediriens et tous au
xercice 1907-1908 et rembourscr les cing
cent invile gourdes distrait-s de cet Exer- |
cice, le Gouvernement est autorise, soit de |
nére trappe, nce devant pas excéder le dit 'N Benoit.
a a a
Se ee ee
‘ meau, Castor, Anglad, Révé. Georges Em.
Bénédicte, Mme John Pélissier, MM. Wil-
‘tiatn Davy Herinagene Dessap, Mmes Eu-
diplomatie et 4 12 politique de r’
gne.
Maprip 31 On annonce apie
que toutes les puissances, y compeig
magne, ont accepté la nove Fra oF
gnole relative ala reconnai
souveraineté de Moulai Hafid, le
sultan du Maroc.
Pékin 31. — Les grandes men
d’automne, de l’armée chinoise
licu cette année en novembre, â€
IssorreE ( Puy de Déme.— Une
contenant une grande quantité de Qe
mite a fait explosion aujourd hui & be
‘yeénie Stacco, Méroca Daniel, MM. Antoine
i Pélémague, 5. Loubeau,Moise.
| Jérémie. — Mr Bontoux, Député Dégraff,
' Dr Roche Grellier.
Prtit-Godve. ~ MM. Eugéne Vieux, M.
Reinerciements
Mine Vve Lascase Laforest, Mr et Mme
Anionius Lafontant et tous les autres pa-
rents remercient bien sincérement les amis
de
Pouvons-nous pas en déduire certai-
hes pelites considdrations conceraant
Phygiéne du travail cé:ébral ?
( La find demain. )
Dy GC. Donsainvin
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somptueux mausolées des riches, de me. |
me que quelques rars tl.urs parfumaient j
les froides tombes des humbles. Les souve-
nits sont restés vivaces, comme d’ai leurs
Vattestent les larmes gui Oat atrose bien
des pierres { néraires.
La séparaton, comme toujours, s‘e :
faite au milicu des angoisses déchirantes
et des sanglots dtoutfint les ames faibles
que les grandes doulcurs écrasent si faci-
lement.
Dire, cependant, que cela ne finira
jamais et que chaque année, les mémes
scénes de la vie se renouvéleront avec la
méme intensité, le méme désespoir des
coeurs restés attachés aux souvenirs de
ceux qui se sont plus.
Tout s'est passé, dans Je plus grand
calme, avec le profond respect di aux Abraham, J. Dejoi
mors.
Le ‘4oniteur
Le journal Officiel publie
risant le Gouvernement a taire un em-
prunt ou une trappe de P. 2. 000.000 en
pidéces de nickel de 0,50 centimes. En
voici les principaux articles :
Art. ter.— Pour pourvoir a l’acquitt--
ment des Crédits supplémentaires
la loi auto-;
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tres frais, soit enviren P. 44 600 dollars
sera ordunraced en dé, enses et l’ordonnan
ee gui sera apprvée de toucs les pidces
jusificative:, seri clisdés aa Badger des
Pisances, pour | Exercice 1908 1909, cha-
Pitre unijue.
Neécrologis
Il nous ost arrive de Miragodne la triste |
Nouvelle de a cor de Jn-Louis Michel
Lasease Lafores | Ad-ninicteaicur principal
des finanees doo Uren coment de Nip-
pis, décéde samedi soir, 7 1,2 heures.
Ses fundrailies out ca licu le tende:aain di-
maache, 4 4 heures de lspiés midi, au
mie. dun bon concours Wamis Chacun
pests dos oars rade aud funt un
former honanage de since-e amidé, lui qui
était dun commerce si aecdable.
Quatre superbes Couronacs
Offers cu siras de sivedces regrets par
PAdminivtrat.on, la Douine, le Commer-
cect le Cense:l conim. val.
Mr David) Borses a parié au nom dn
per aebde PAC woais tanen Gue te de-
funt derosait avec tant de tas eta retrt-
cedars un langape toute de franchise la
wie du disp.ru; M. Miignaa Broward, au
nom de la Donane et Me Christian Coupet,
duro de di luge.
Nous adressons nos sinccres condoléan-
ces doa devoude veuve cc A st familie ¢-
plorée,.
Commis icn de Secours
aux sinistrs
ba Cunm ssion de Secours aux sipisires
sempre se daviccr les locataires qui ne se
sont pas cucore presentes, gu’elle se tient
ddcur disposition, ag 'oca! de la Chambre
des Dopoté. pour ds paicuicut de leurs
pars dias ta proaiiére répardition des se-
cour, 4 parr da mardi, 3 Novombre pro-
chain, de 245 heures du soir.
Port-au-Prince, 30 Octobre 1908.
Le Président, Le Sverétaire,
C. RIGAUD Hi. VOLCY, avocat.
‘
> mn
ont été
*
* *
La Commissions de Reépartition aux si-
nisires po orice Lda connaiss
. tssance des sinis-
Hes que les ieponses aux bk tires, gui lui
sO. tdres.ees seront déposces a ia Poste
a paitir de ce jour.
Port-au-Prince, Je
5
3 Novenibre 1908.
Le Président
C. Ricaup
Arrivage
Le steamer Prins Derneberianden est en-
tré-dimanche avec les passagers suivants
venant de :
Gonaives.—- Mr Pradel, Mmes Sancher
et enfants, L. Bourgain, B. Brinette. M.
e, Kawas et 2 enfants.
atlus,A. Pinard et eufant.M. Fontin,Mmes
A. Jastram, F. Birthole, P. Agnant et en-
fants, P. Gornai', Mlle Jastram, MM Char-
les Antiope, Frarcois, Philippe Chatelain.
Si-Marc.— MM. Philippe Duther, F.
acarius.
Ii est repartidans la soirée ayant 4 son
bord pour :
Cayes.—— *Pére Bouzie, MM. Aug. Ra-
qui se soni empressés de les assister et
teur envoyerdestélégrammes de condoléan-
ces 4 Voccasion de la perte qu’ils viennent
d’épiouver dans la personne de leur re-
greité Jn-Louis Michel Lascase Laforest,
Adimiuisirateur principal des finances de
Nippes.
Ii les prient d’agréer leur sentiment de
profonde pratitude.
Education de Famills
Du Cri de Puris :
Le fils de Tolstoi, ayant terminé _ bril-
lamment ses études a Saint-Pétersbourg,
revint tout cuiras:¢ de peaux dAnes uni-
versitaires 4 Iassnaia Poliana.
To!stoi 'embra:sa tendrement.
—Eh bien ! mon cher fils, lui dit-il, te
voila savant !
— Oui, mon feére.
— [Cu sais le droit, histoire, l’archéole-
gie...
--- Oui, mon pere.
— Li grammarre, la rhéiorique, la phi-
ivlogie....
Qui, mon pére.
— La Logique, la morale,
pie...
-- Oui, mon pére.
— Fort bien !... Prends done un ba-
lai dans le celiier et va balayer Je crottin
devant notre porte.
la_ théolo-
iNowveuies Blrangeres
Derniéres Dépéches
Brrux 31.— La « Gazette de 1’Alfe-
magne du nord » annonce aujourd’hui,
qua la suite de ia publication, par un
journal de Loridres, d’une conversation de
Vempereur Guillaume, le prince de Bu-
low, le chancelier imperial, a offert sa dé-
mission. Sa majesté I’a refusée et a auto-
risé le prince a publier des_explications
pour refuter les attaques injustifiables.di-
rigécs contre Eile. L’empereur et son
chancelier ont cu cet aprés-midi un entre-
tien quia duré de 5 heures 15 47 heu-
res 30. Au lieu de calmer /’indignation
provoquée par l’article du « Daily Téié-
graph » de Londres, elle ne fait que croi-
tre ; jamais des critiques aussi acerbes
n’ont encore été profér¢es contre 1’empe-
reur et ilest probable que mercredi pro-
chain le chancelier impérial aura a faire
face A tne série d’interpellations au
Reichstag. On dit que, non seulement
Vempereur a intentionneliement autorisé
la publication de* ces déclarations, mais
qu il les a encore revisées.
St PErerssourc 31. — Le « Nouveau
Temps » dit que les déclarations de l’em-
pereur Guillaume publiées par le « Daily
Télégraph » ne produiront pas Peffet
qu’en espérait ce souverain, car elles ne
changeront rien dans les relations de Ja
France, de la Russie et de l’Angleterre ;
mals, quoique par contre, elles enseigne-
ront aux hommes politiques la
qu‘ils pourront avoir, dans l’avenir. a le
$a mission
escadre se compose
et « Devonshire »®.
Office "ane l’envoi de
deux personnes ont été tudes et 3
blessées. Une enquéte a été i
MourMeLon ( Marne ) 31.— M4
Farman a gagné avjourd’huj je eal
500 dollars offert par l’aéroclub de Bas
pour le premier aéroplane quittant fei
par ses propres moyens et effectuage
vol au dessus d’une série de ballons ¢
tifs retenus au sol par un cAble de
pieds de long ; d’aprés les conditions
ce concours, M. Wilber Wright ne peg
vait y prendre part. a
Cuartres.— M. Biériot, dans soe
plane du type ‘monoplane, a fait
af
a
a
d'hui un volde prés de neuf mil
travers la campagne. 5
MapripD 31.— La « Corres “a
annonce que la reine Victoria se tre
dans une situation intéressante: soa:
nier enfant est né le 23 juin de cette
née.
MourMELON (Marne).— M. Henry Fag
man a donné aujourd’hui ane déme
tion pratique de ce que l'on peut same
dre de l’aéroplane comme instrument @
transport. R
Il s’est rendu sans accident de Moog
lon 4 Reims, soit 4 vol d’oisean eng
tance de 20 milles gu’il a couverte egal
miuutes. ee
Sr Pererssourc — On annoace aah
Tzir a convogué aujourd’hui ,& Peal
les hommes d état ;Russes et les
de larmée pour déterminer la
que latussie doit suivre dans les E
cette conférence prendront part les
tres, les membres du conseil de ls 44
nationale et plusieurs membres de le4
in‘lle impériale. C’est dans cette 1
que se décidera le sort du projet dee
renve internationale,
Lonpres. — Le correspondant da oC
nicle » 4 Constantinople dit que
garie a offert 4 la Turquie ane soe
3 miilons de livres turqaes pour |
niser de la perte de_ la sectioa
du chemin de fer d’orient.
Ce journal ajoute que Ja Tarq
disposée 4 accepter cette offre.
ARIs.— « Le Petit Journal » pebugt
dépéche de Smyrne disant que le.
court dans cette ville que le i
ne Turc » qui siége en Macédoise
cidé de déposer le saltan Abdel
méme en recourant aux mesures
si c’est nécessaire. Ce détrénessam
se faire prochainement. 2
D’aprés le correspondant és;
Journal » le successeur da a
son 3° fils. . 7
Il ajoute que des régiments
voyés de Salonique 4 Co
contenir la garde impé as
tout mouvement popajaire 68 SaRg
sultan ou contre [a constitasion. -â„¢
Port EvizapetH. <> L’escadse
commandée par le contre aural #
Scoit a reca l’ordre de partir ,
rique du sud aussitét qu'elle sarah
dans |’Afriq :
ar
i"
athent
ain
a
rn,
« Goodhope », Aatrim », ¢
cet apsboenidi. gs
On déclarait cet sp
Kecen rapport avec la situation actuelle au
oeerae . Le gouvernement est sans
ties de M. Vincent Corbett, le minis-
@Angleterre au Vénézuela chargé de
Miaisne enquéte sur lasaisie de lago€'ete
ealy Kensington par les autorités véne
rapt anes de l’ile de Margarita. .
"1, Have. — Le ‘‘ Nicuwe courant †de-
pede que l’escadre hollandaise ds An-
rm soit renforcée de 3 croiseurs ¢t de
cuirassés d’escadre afin de com-
; imméddiatement Opérations
"gemre le Vénézéla.
“ComsTANTINOPLE 31. —- Une révolt=
ce matin parmi lcs soldats d'une
ie attachée 4 la garnison de Yil-
sk, mais cliz fut p omptement ré-
run régiment arrivé de Saloni-
rgee lequel fit f.u sur les mutios tuant 3
Pentre euxecten b'essani 14
F Rowe 31.— Un dirigeable italien ¢vo-
“Wes ce matin au dessus de la vill2 du
Qairinal ct du Vat'can aprés quoi i! se di-
ee sur Braccianos les manoeavres du ba'-
F len semblent indiquer qu'il était sous le
* entréle absolu du pilote.
| Beaux r.- On 1apporte que M. de
' Schoen, le sccrétaire des Affaires Etrange-
\Gurresussi offert sa démission 4 la suite de
Ie pecente publication des déclaritions de
: reur Guillaume.
| Pars.— Les décliracions de V.mpereur
| Geillaume relatives 3 sa politique envers
" PAngleterre sont généralement consid¢rées
came une tentative pour semer le disac-
cord Quire Angkterre, la Frirce et la
+ Bessie. Dans les cercles diplomiiques on
vis gue la véhémence de son lang
@pilai est surtout inspirée par sa co'ere
Fama avoir pas dé plus tdt consulté par |:s
sde Londres, de St-Pétersbourg et
Baris sur le rég'ement de la question
peskans.
inl paroles impdsiales ont été publices
eater non sculement par les journaux
fis, mais encore par ceux des dépir-
set effet produit a d:é, croit-on,
contraire de celui que l’empereur
ypperait. Elles n’ort fait que ranimer
Isiasme en faveur de i’alliince fran-
etde .cntente cordiale franco-
les
— ww
e
' Lonprts 2. — Les journaux de ce matin
‘gfmamenrent iroriquement | explication in-
Mae cemi-officiclle donnée 4 Beriin
:
éclarstions de Vempercur Guillaume
~@ journaliste ary ais ex ils ajouent que
8 décliraions auront pour effet d’aug-
. Menter la mefiancs vis-a-vis du Gouverne-
Rallemar.d et de ses procédds et qu’el-
useront probubicment une inim'tic
gtande entre l’Avgieterre ct PAlk-
BUNT = Une grands rdunion socia-
ber’ Ol Sest tene ici et ol on a proces-
yp Contre le traicement infligé a ia minori-
Be Meialiste 3 la dié:e prussienne s'est ter-
| pt un conflit avec la police quia
par latorce roooo socialistes qui
eyalent pu entrer dans Ja salle de réu-
Un grand nombre d’arrestatioas ont
perées ct la police craignant que les
mestants ne marchent sur le cha:eau
feat ont barré les pons et les rues
by Cenduisent.
BACELONA 1.— Le roi Alphonse qui
Mtivé ici vendredi soir venant de
ween est repart? hier matin avec le
er ministre M. Maura ponr nne vis te
ou il a éré aeclamé.
- wee eo: Ee ae . ame +2 = o> = eo |
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Mirville, Justin Constant, Legrand Jeudy,
Justin E‘icnne, Léonville Théodore, Hen-
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Frédéric Champagne, Auguste Toussaint,
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