Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 31, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxiéme Année, No 478.





Le



PORT-AU-PRINCE ( Hain! )

Matin

Samedi, 31 Octobre 1908.





-QUOTIDIEN






———

Abonnements:
Ux Mos. . .G. 200 Disacraun: LE NUMERO 45 CENTIMES
PORT-AU-PRINCEY 9 Mow. . « 500 Clément Magloire, s<
DEPARTEMENTS) Ux Mois... « 2.20 Les abonnements partent da 1" et da 1s de chaque
Trois Mois . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
FTRANGER.......-| Trots Mots. . « 8.00 45. RUR ROUX, 45. Les manuecrite ineérée ou non ne seront pes rendus





Pour tout ce qui



CAUSERIE

concerne ! Administration du .



ee a

Journa

POLITIQUE

ie «Coup de Clairon » du D° Lavocte

Cest le ralienent qu: sdane le
eCuugoN » du De Laroche et la bro-
dure qai nous est venue cesjours
ida Cao nous offre a Vhaure actuei

le
pijae, Pauteur annonce sur Ja cou-
' wartare heme discussion d un « pro-
‘bleme po'itig.a: contemporain ® ; en-
suite cette publication est écrite en
wed? I'élection présidentielle qui
devra avoir eu en mai de Vannée
pochaine; enfin le langage qui Ss?
‘Ait entendre est celui d'un Sénateur
dela République qiai aura pour mis.
sion, lui anssi, de solutionner le pro-
bléme qu’il agite.

Le De Laroche, - pour attaquer
foutde suite un point sur lequel le
lecteur pourrait étre anxieux de cn-
haltre son sentiment, — émet le vocu
'qu2 les anciens compstiteurs au
pouvoir soient écartés des préoccu-
palions de nos parlementaires. » A
tla, auteur donne deux raisons émi
wament plausibles : la premiére est
k bssoin d'apiisement dont notre
politiqua, si misérable soit-elle, sent

bienfaisante nécessité ; la seconde
Rison se trouve quelques pag s_ plus
Want et dans les lignes suivantes :

«Ce n'est plus de lutte qu’il faut
Mrer, c’est d’organisation L’organi-
aon demande des hommes d‘éner-
et de bonne foi. Rarement les
BM2s qui ont milité dans une op
tion systématique apportent aa
voir des idées d’organisation : il
est un peu comme de certains avo-
devenus juges qui, trop habi-
4 ne voir les choses que par la
* Critique et le petitcdté, ont grand’
ae 4 prendre esprit large et im-
al du magistrat. »

| tUne troisisme raison paralt esquis-
dans le passage de sa brochurs
jalear Souhaite gue I’élu, quel
Nsoit, « soit libre de toutes com-
/8sions » ; Mais je ne me recon-

pas le droit de forcer la pensée







riple intérét : le sujet traité est} situation politique plus ridicule



du Dr Laroche, qui, s’appliquant ici
aclélu, piel «ail soit», demeure
parfaitement juste.

Je ne connais pas, pour ma part, de
que
celle de candidat a la présidence,—
ridicule et ala fois prétentieuse. Ver-
tends patler des candidats chefs de
clan, sorte de marchandise sociale
dont nous ne manquons jimais, pro-
duit, en‘méne temps que perturba-
teur, de notre organisation sociale.
Sans banniére, sans programine, n’of-
frant d’autre garantie qie leur foi et
qui passent a la postéiité en ajou-
tant le suffice potitique « isfes» aun
nom de famille peut-étre respecté jus-
yuici, peu'-étre incoanu hier encore.

Je viens d’écrive « ch«fs declan» a!

propros de nos candidats a 1a prési-
dence et j@ vieus @aftirmer qu’ils sont
un des produits de notre organisa-
tion soviale,— pour ne pas dire une
manifestation de ‘hotre déso:ganisa
tion sociale ; — je voulrais foat de
suite en offrir la preuve.
de la permission de comparer les pe-
ties Choses aux grandes, car c’e-t
dans les classiyues latins que je pui-

se. Voici, d’apres Gésir, queile était |

Vorgavisation des clans politiques qui
se disputaient le pouvoir dans la Gau-
le, avant la conquéte romaine. Le clan
compreanait :

le D'abord les Gentiles, c’est-d-di-
re les parents du candidat, toujours
disposés, n’est-ce pas, & entrer dans
le clan ayant pour coef quelqu ur ds
leur sang. Nos candidats a la prési-
d-nee ne mang:ent généralement pas,
— oh! non— doa ,entiles;

20 les Devoti. - L'historien de
guerre des Gaules Ivs définit comme
suit : « Ce sont les amis dévoués du
chef, ses Ames damngas: ils forment
fa cour, son entourags, ils sont liés a

la

iui par serment a Ia vie, & la moct ; ils
complétement leur
Ils forment le

ont compromis
cause avec la sienne.

1, s'adresser a

Je deman- |









ISIDORE, 45, Rue Roex on Bonne-Fel.

Monsieur Arthur



pour gue nous résistions au plaisir
d’en citer qnelques-unes pour finir.

« Nous avons eu le bonheur d’étre
élevé a I’école de la traternité et de-
principes particularistes et l'étude de
[histoire n’a fait que nous confirmer
dans ces sentimants. Nouz sommes
encore avec quelques fiiéles uo de
ces imbéciles qui croient a la justice
sociale. »

«Est-ce & dire qu'il suffit d’emprun-
ter Aun pays sa constitution poer
que les difficultés soient de ce fait
tésolues? Non,et quoiyque avjourd hui
nous ayons beaucoup empruntf 4 la
France, une pareille pensée~ est loin
de nous ;on ne prend aun pays@eses
mceurs, ni ses institutions ; les tines
sont la conséquence des antres et ce
qui convient & la Fance peut étre
nuisib'e a Haiti. Mais... profitons des
lecons de Vexpérience des autres et,
tout en restant Haitien, ne rougissons
pas de suivre les exemp!es_ cités par
la science sociale. Ge que nous vou-
lons dire, ce u’est pas le mécanisme
de quelques ressorts politiques, méca-
nisme qui change d’effets en chain-
geant d3 payset améne souvent des
résultats tout Opprsé< 4 ceux qu’on en
a . nagar attendait; ce que nous voudrions pro-
oy Eula re Clinaten wena! la masse | oro duit | exemple. crest esprit gui
des simples partisans ; ils e ub-assent a erat Mdse qui lesa. iaspirécs :

aS § : ; ils e. 3, C’es ‘ :
la plus grande partis du peupls, qui/c’est ’éducation varticularlste (ne pas
32 ports tan'o vers | tel chef tan confon ire avec Vinstruction ), c’est ta
‘vers te’ autre, Suiva . ue la fortune) méthor pp'oye: glo-
‘semble lai spurits on labandonner.s inéthode e mp oy en pays ange
| Décidéinent le raprochem ant es! com- aps .
plet ; etje n'ai pas m-nli sux lecteurs | | «En Ha, nous reduisons tos les

«Le clan, dif un contemporain, olitiquas. Nous. nous ressemblons
entretenait un état perman3at de di Os on ca point que novus deman-
vision, qui, en fia de compte amenait/ dong a I’Erat une solution qu’aucan
les Gaulois a taire appel 4 I’étranger ;|Gonvercement ne peut donner. Les
cet appel A V'étranger était la res-| institutions poli'iqaes ne sont qu'une
source supréme ‘a la faction la plas partie de lavi3a sociale, une forme
faible, car on préférait tonjours la do-' .,) moyer pour assurer le libre déve-
mination du Romiin a celle dv clan iio. jynamant des individus... Mais I’E-
advers>.» Sorames-nous bien loin de tat peoat pas “a 50 été "Dour u
cette situation extréme ? navons Teas “que Etat entre trop avant dens cette

as eude récentes tentatives ieu a, eatic: : :
veuille qie nous n’ayons pas la des | ear délicate, i empéch?, il
tinée de la Giule divisSe en clans en Bene: | rult co qa Ewe Oper.
wo f j Go aheal | Help y urself! En avaat!

nemis '... ‘Na compte sur toi-méme !...
« En ne demandanta l’Etat q23 ce

En dehors de cette penaée h2ureu e qu'on peut en altendre, en Tempe-
du Dr Laroche, il y a, dans sa bro- chaut son intervantion 11 of elle est
chure, trop d’idées qui sont ndtres inutile o1 dangereuse, ou rend le gous

noyau frm du cia. » Aussi, ils vi-
vent sur le piad dz camarailerie avec
le chof, ils sont ses comp3gnons par
tout... ». Les «devoti» ne sont pas
plus raras qia les sgentiles» auprés de
nos candidats.

Les Ambacti.ic« Ca soit, dit un
écrivain, ceux qui sont poussé3 pir le
besoin de protection et de déf:nse.
[is se choisissent un mattre pour
échapper a tous les autres, 4 tous
ceux qui peuvent surgir dans la vie
sociale. Ils se faisaiznt les trés hum-
bles serviteurs du puissant, tout préts
alui rendre tous les services pos-
sibles.» — Faut-il beaucoup chorcher
dana les clans-haitiens pour trouver
des « Ambacli » ?

4° Las Ojverali.— Ceux-li sort les
débileurs du ch-f declan, ceux qii
ont contracté des dettes envers Jui ;
car, « pour un chef d: clan, la géné-
rosité était joe qualité de métier, c’é
tait un moyen de s’attacher les g-n3
et cela était trés important dans une
société orginisée uniquement sur la
base des rapports pe’sonnels. » Voila
pourqiri nos can didits ont to ijours
‘la main a la pocha da gi'et ?’c’est pour
se créer des ¢ obw ‘ati +. Qai pate en

1

s
es



era seen TS ne

vernement fort, acceptable, facile et
bianfaisant !

{l n’est pas fréq vent d’entendre un
pareil langage parti des sphéres poli-
ques. A ce titre, il est véritab:ement
un coup de clairon, comme celui, au
fer janvier 1938, da Prés dent de ia
République, et celui, au cours de la
dernid-e session, du député Camille
Léon, rapporteur du Budget, qui ex-
primait le désir de vuir introduire
d’une facgon particuliére Ja pratique
des métiers maouels dans les écoles.
Les idé s marchent...

Causerie Scientifique

Les deux Natures
de Homme

IV

Dans son développeme t régulier,
Vétre humain pas-e par quatre pério-
des dont il est difticile de fixer d'une
maniére preci e et dans état actuel de
hos connaissances, les points de deé-
art. Cependant le fait constant, c'est
eur mode d’apparition, chez l'embryon
et chez lenfant. Ces quatre périodes
sont : 1° la période de vie vegetative ;
2° de vie sensitive ; Je de vie intellec-
tuelle ; 4° de vie morale. Les deux pre-
miéres périodes formant la vie anima-
le ; les deux uutres ; la vie humaine
roprement dite. Chez Vindividu ado-
escent, ces quatre périods se dévelop-
pent simultanément, en conservant leur
valeur respective, malgré leur mutuelle
dépendance, Le tutus, et l’exfant jus-
qu'au deuxiéme mois de son existence
extsa-utérine ne connaissent que la vie
végétative. Leur cerveau n’est doué que
d@’une puissance virtuelle et est bien
cette « table rase », sur laquelle la na-
ture et I’éducation n’ont encore rien
inscrit. A partir de ce dernier moment,
Jes objets extérieurs impressionnent
Yenfant et probablement il garde de
ces impressions una vague et coafuse
conscience. C’est le debut de la vie
sensitive. Les centres d’association nou-
vellement éclos dans son cerveau, com-
mencent 4 fonctionner. Les fibres ner-
veuses revéetent leur gaine de myéline,
condition indispensable 4 une bona
conductibilité des impressions aux cen-
tres de projection. Si par une cause
morbide quelconque, le développement
de lenfant s’arréte a la fin dle cetle pé-
riode ; alors c’est Vidiotie, Vimbécilite
irrémédiabl: qui fera de ce petit uvor-
t6é ,une ruin: d’homme, un sujet digac
de toute pitie.

Mais restons dans le cas normal.Puar
suite de luctivité incessante des centres
de projections et d'association du cer-
veau, il se crée dans l’organe par habi-
tude, une cap icité fonctionnelle de plus
en plus grande. Li vie sensitive bien
développée, marque aussi le début de
la vie intellectuelle. L’activité que les
impressions communiquent au cerveau,
est une activité consciente, accom ,a-
gade nécesssirement de connaissance.

centres d’associalion sont surtout

des centres intelleciuels et leurs rela- | S:-Tho.nas,

tions avec tes centres de projections

ménes de coordination et d’élaboration
qui vont de la simple perception de
deux concespts 4 la raison humaine. |

En nous évertuant 4 mettre en plei-
ne lumnicre qne le cerveau furm3 une
sorte de substratum a la pensée, nous
u’entendons pas en inférer dune ma-
niére absolue, qu’il n’existe rien au-
dessus de la nature physique de lhom-
me. A cet égard, l’opinion suivante de
Q-atrefages nous semble stre_ lex-
pression d’une morale tré3 aecomodante;
« Ce n'est pas nous dit-il : dans les pha-
nomeénes d’urdre intellectuel, qu'il faut
chercher ce qui nous :6, are ess:ntiel-
lement des animaux... Il est parfaite-
ment évident que les animaux ralson-
nent et ont jusqu’a un certain point
cousciense de leurs actes ; ils sont done
intelligents. . , En revanche la morali-
t€éetla religio.ilé sont deux facullés
duut on u’apergoit pas de trace chez
les animaux et qui ont trop de rapport
entre elles pour qu’on ne les ratiache
pas 4 une méme cause, l'diine humaine.

Ccst done par la vie morate que
Vhomme se dis‘ingue essen!i:llement
de l’animal et conclusion forcée, c'est
parson absence qu’il s’en rapproche
le plus. Cetta derniére est dans une
cetlaine mesure, in lépendante dea létat
de santé iutellectue:le ct iphvsique de
Vhomme ; car elle serait alors lapana-
ge exclusif de que lyues puissantes or-
ganisations physiqnes et intellectuelles.
Or nous n’avons qu’a jatar les yeux
de tous co'és dans le monde pour cons-
tater le contraire.

Li, premiére conclusion que nous ti-
rons de Pexposition des faits précédents
est que la présence d'une boane orga-
nisation physique congénitale, doit
étre la premiére condition de tout bon
travail de l’esprit. Nos méthodes d’é-
ducation, si perfectionnées soient-elles
n’artiveront jamais A remédier aux
états d’idiotie et d’imbécilité. L’intégri-
té organique et fonctionnelle de nos
sens externes, particuligrement la vue
et oule, sens par excellence de lédu-
cation, vient en seconde ligae. Suppri-
mez Vorgane de l’audition chez un_ in-
dividu, aux tous premiers ages de la
vie, il est irrémeédiablemeat ; erdu pour
la société. La nature poursuit Iwuvre
ainsi commencee, ala surdité elle ajou-
te le mutisme. Nos impressions, nos
-ensalions sont donc en nouset c’est

ar un mirage trompeir, une continuel-

e hallucination que nous Jes extériori-|

sons, en cherchant leur causa hors de
notre organisme. Nul cOrps par exem-
ple n’est sonore par lui-méme. Détrui-
sez l’oreille ou les colonnes d’air vi-
brant qui viennent impressionner cet
Organe, tous les charmes si suavus,
toules les émotions§ si délicieusement
berceuses que nous épronvons a l'audi-
tion dune belle sérénade de Schubert
ou d’une belle partition de St-Saens
disparaissent.
D'J. C. DoRSAINVIL

PAITS DETERS
Le « New-York Herald » publiaic der-
niérement une lettre d’un exilé haitien 4

dans laquelle, entre autres
choses surprenantes, il apprenait au mon-



de mettre sous les yeux de nos __lecteurs,
extrait suivant du Journal Le Francats
Ce que boivent les Parisiens
A trés juste titre, le docteur Poirier de
Narcay s’éléve contre le_sans-géne des in-
génieurs de la Ville et l’incroyable incarie
de l’administration relativement au service
des eaux. Le conseiller du quators
fait remarquer que la Ville de Paris 4 déja
dépensé cent vingt millions et que l’on
continue 4 nous serv.r une eau abomin bie,
malsaine, presque toujours dangereuse 4
absorber. On ne se moque pas des Pari-
siens avee plus de désinvoltcre ! Les eaux
de source elles-mémes dit M. Poirier de
Nargay celles de l’Avre et defla Vanne sont
souvent contaminées 4 leor lieu d’origine:
cela ne peut pas durer ; c’est une menace
perpétuelle pour la population et il faut
prendre au pius vite des mesures énergi-
ques pour préserver les sources depuis
leur origine. D‘autre part, il arrive que les
ingénieurs nous servent un infame mélange
d’eau de source et d’eau de Seine filtrée :

c‘est scandaleux et extremement dange-
reux ». |
M. Poirier de Nurgiy termine son dis-

cours en déposant une proposition ten-
dant :

1° A ce que l’administration renonce au
systéme d'une n1ppe d'eau unique, c’est-
d-dire que les eaux de sources ne soient
plus inélangdes ensemble ;

2° Q:7’il soit établi des zones distinctes
par quartier, de fagon 4 surveiller les eaux
des conduites ;

3° Qu’il soit établi dans tout Paris une
double canalisation.

En outre, M. Poirier de Nargay propose
d émettre le voeu ‘‘ que la loi de __ protec-
tion des sources soit votée au plus vite
par le Parlement ”.

Tout cela est voté par le Conseil,malgré
une défense lamentable du directeur des
travaux qui reconnait tout et les mélanges
et l'eau de Seine et les microbeset les cent
mille francs que le Conseil vient encore
de voter pour protéger les sources de
l’Avre!

Peut-étre arriverons-nous enfin a rece

| voir une eau 4 peu prés potable! La chose,

+

/en tous cts, n/aura pas éé sans peine.

Revue du Marché

| Avec les importantes demandes de fonds
_venues de Province pour les achats de
| denrées, la prime pour l’or américain qui
| attcigaait 740 °/o, jeudi soir est descendue
len clé:ure hier soir 4 720 °/° faible.
| Le nickel qui é:ait plus ou moins dé-
laissé ces jours derniers trouve pre-
-feurs 4 4 1/2 %o excompte, faveur bil-
lets G. 1 et G. 2.

Les billets de G. 5 sont échangés a 8

rn terre cer a a es SS
5 SS

/0/0 escompte contre billetsG. 1 et G 2.
| Les traites sur France ont donné lieu a
quelques transactions ; ona vendu=§ quel-

ques gros chiffres sar Hambourg payable
'dans Paris Ar 1/2 et t 3/4 ojo.

Les chégues sur Paris sont toujours dé-
laissés 4 3 3/4 et 4 O/fo.

Les chéques sur New-York sont a1 0/0
3/4 0/0 sans demandeurs.

Nos denrées ont obtenu les mémes prix
que lasemaine derni¢re Frs_ 52 pour le
cacao et Frs 42 pour le café.

Port-au-Prince, le 31 Octobre 1908.
Tribunal de Paix
SEcTION NorD
Le tribunal prend si¢ge 4 10 heures et

par des fibres communiquantes ne leur de civilisé que non seulement, on meare | demie et entend I’affaire de Mile Lia Nau
permettent pas de rester longtemps in- de faimen Hai:i, mais encore « gu’on y contre Auguste Lamarre (demande de

actifs. Oa a constaté que chez Jitiot,

les fibres qui mettenten rapport ces!

meurt de soif ».

« A Port-au-Prince, écrit cet honnéte

déguerpissement. ).
Aprés les développements de M* Casimir

divere centres sont positivement dé- concitoyen,il n'y a pas une goutte d'eau » pour-le défendeur et de M*, Félix pour le

arvues de myéline.A li base de cette | pe
de notre Service hydraulique

vie intellectuelie se trouvent les phéno-

dire
qu'il ne

Il est vrai que l’on ne at

ne l’in-

' demanderesse, le tribunal co
dégaerpir sans délai, et

fortuné locataire a

laisse rien a désirer ; mais il est intéressant | lai accorde un délai d'an mois pour payer

les échéances dues.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQugg

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL
VENDREDI 30 OcTonag

Baromeétre 4 midi

i 759, 1p
Température} am 38. 8.
pé ‘Maximum 30. 51

Moyenne diurne de la températare 26. t;
Ciel clair toute la journée jesqe’sc coed
cher du soleil, couvert jusqu’a 9 h. Pinig
dans la nuit: pluviométre, 0,1 "/w, Beigy
aw Sud. Le barométre remonte.
J. SCHERER

Commis ion de Secours
aux sinistrés
La Commission de Secoars aux siniserés
s'empresse d'aviser les locataires qui ne a
sont pas encore prése.ités, qu’elle se tient
4 leur disposition, au local de la Chambre
des Deputés pour le paiement de leurs
parts dans la premiére répartition des se
cours, a partir du mardi, 3 Novembre pro-
chain, de 2 45 heures du soir.

Port-au-Prince, 30 Octobre 1908.

Le Président, Le Seerétaire,
C. RIGAUD Hi. VOLCY, avecat.
Faire-part f. nébre }

Mr Paul Lochard et les autres parents
ont la douleur de vous faire part de ls
mort de ALExiNA LocHarD, et Vous prient
d’assister aux funérailles qui acront lies
demain dimanche & 3 heures dans |’Eglise
Baptiste.

Nos condoléances aux parents de ‘la dé-
funte.

Les personnes qui n’ont pas reca de bil-
let de faire-part sont priés de considérer
le présent avis comme en tenant lieu.

Délégué Jn-Gilles

Hier soir, par l’aviso de guerre haiuen
Nord Alexis, }e Délégué Jn-Gilles a regae
gné son poste au Cap-EHaitien.

Déiégation

La délégition d’Aquin composée des cr
toyens Fredéric Coqmann, président, Grant
Durand, Excellent Neptune, peseur 4 l
douane d Aquin, général Rameau, Colo-
nel Poinson, général J. M. Cator, Bardet et
Elie d Haiti a été rege au Palais lundi
dernier et a présenté a S. E. le Président
d’Haiti, des compliments de condoléances
de 1’arrondissement.

Vol noctune b

Un voleur a pénétré cette nait chez 2035
\ l’'angle des ae du Centre et Bonne-Foi:
et nous a dérobé toute notre garde fo
deux monires en argent et dex chaines
en or et d’autres objets de grande impor
tance.

Priére au tres vigilant géaéral Camess .
aussi qu’a ses adjotots et officiess de nOmfy
aider & retrouver ces Gits .F

Avis est aussi aux bijostiet:

Port-au-Prince. le 31 Octobre 1908

Louis Va.usuaY
Avis

Le soussigné donne avis 4

u’il appartiendra, qu‘a
da résent avis, il ne a

et comme par le
l'ainé de sa famille par suite
de son frére alaé ; —
Claude, son véritable
celui de son pére, et il consesve 908

paraphe.

tous

ote
itt

i

th

Be
=
a






temps, il fait formellement
Fa ous ses descendants qui, par af-
bution ou jactance, ont ajouté la leit +
H» aa nom Louis, d avoir 4 la retir r
: éviter toute Equivoque Ou méprice i
m propre de amille ;
Auenda qu'ils ne doivent pas s arroge:
p droit et | autorité d’amplifier Vorthe
he da nom de famille qui s‘écrit sim
On nt” Louis ‘‘ et qui est digne d’étr-
giigieasement respecté par tous les mem
yes de sa famille qui le portent.
Port-au-Prince, le 31 Octobre 1908
Louis CLauDE

Echo des Gonaives

Landi, 26 Octoore courant, a éré célé-
yea la Cahddrale de cette ville, un
grice fanebre so-enne la la. mémoire
aM" Nord Alexis, née Amelia Pierrot.
Ls cérémonie a commence a 7 heures pré-
cses da matin, au mi‘ieu d'une assistance
sombrevse et recucillie.

L’église était magnifiqyuement décorée
malgté le caraci¢re triste ci erdeuillé que

ntait la circonstance. On remarj cart

s le choeur, MM. les agents consu-
hiresde cette ville, les fonctionnaires de dif
gents ordres administratifs, Mr le Doycn
do Tribunal Civil, Mr le Commissaire du
gouvernement.

Le Commandant de cet arrondiwcemint,
le Général Thimagéne Rameau, occupait
place dhonneur eniouré des officers
dela garnison : il avait A sa doite le Gul
Poitevien, Commandant de la place, sa

chele général Chaléus Charles, chef de

igdedu tatetdu28e Régiments. Mc P. J.
Mexile, Délégué des Finances, et p'usicurs
soubilités de la vilic, les éléves des écolcs,
ks Pompiers libres et les Commergin:s y
“pruaient part. La Musique du 14° Regi-
mat 4 fait entendre les mcil:eurs mor-
aurde son repertoire. Au ‘‘Diers irae’ les
Bins des frdres se sont frit entendre

ds an chant admirab!ement exécu'é.
Nous me pouvons; pas manquer d’a-
keser nosplus cha'eureuses félicitations,
acom du Gouvernement, au Clergé de
cette ville et au Frere Louis, direc'eur de
Masraction Congréganis‘e et aux au-
mesconfréres pour leur zé'e ct leur dé-
vourment.

Al'issue de la céiémonie chacun s'est
ir, Vareftriste, mais avec la satisfaction
du devoir accompli Ici, nous ouvrons une
preathise pour cxalter les prandes vertus

Me Nord Alexis, cette vaillante feim-
Bqui n’a jamais abandonne son vénéreé
Bai, dans les moments 'es p'us pénibles
k la vie. Eile fut pour la société haitien-
won modéle d’épouse et de’ mére : pré-

‘ant par sa conduite Lunion !a ptus par-
| a le dévouement port¢é 4 son plus
e .

A l'hétel de |’Arrordissement une bril-

réception a été faite aux invites,

Ws quoi, chacun: prit congé de |’aima-
eractif Général Thimagéene Ramew,
Mmandant de cet arrondissement.

Echo de Port-de-Paix

Une nouvelle douloureuse vint jeter la
‘vemation au sin de la population:
me Nord Alexis est morte. La compi-
‘ta aimée du chet de la Nav‘ion, I'é-
Wenérde au caractére Ala fois gai,
eux, sincére qui, depuis plus d'un
ne wWcle a soutenu, 4 cdté de son di-
the Poox, le drapeau d’un principe hon-
weft tromphé et dont l’his‘uire p-
iy sans passion comme sins par
$ résulta's heureux pour Haii ; Aux
1 ceurs, les grandes épreuves : tel,
* Soncevoir Son Excellence Le Gé-
ord’Alexis en attendant que le
h dle au peuple I’enseignement at-
dees malheureux événement ; car
Tone ns de Dieu son’ impénétrables.
dans I’humanité s’enchaine ;









le



pouvoir qui‘ est une parcelle de la_puis-
since divine conserve par dela la 1 mbe
!a saine influence imposée par la vieur,

SSUES, Noles Btrangers

iui il est confié,
| Derniéres Dépéches

Madame Nord A'exis n’a pas été person-

‘ellement conn:e d+ cette populaiion ;
cependant cile en e-c sincérement et pro-
fondement r.g-eitce, car elle aété une| La Canée( Créve ) 29 - Ls quatre
de ces rats hatiennes dz distinction qui, puissances prorectrices de Vile ont notifié
ne scront pus rencontrées dans l’avenirc |au gouvernement cré‘ois leur désir de con-
E''e a été c Ile dont les belles et grandes s‘derer sa deminde relative A | annexion
qualiés ava:ent depuis longtemps exercé |de la Créte par la Gréce. — On dit que les
une bonne infl'uence sur tous les coeurs|puissances sont sur le point de négocier
et un certain pouvoir dans les affaires dujcette question avec la Turquie si le goa-
pays. vernement crétois maintient l’ordre et pro-
Aussi, c'est avec un enthousiame indes- tége les sujets musulmans.
criptible que la géadreuse population de| BELGRADE 25. — Le président de la syash-
cet arrondissement vient de rendre A sa)tima Serbe a envoyé aujourd hai au prési-
haute mémoaire les hommages qui lui sont}dent de la Douma russe one dépéche dé-
das. clarant qu’au nom de la Bosnie et de
Tout d’abord, les honorables membres |!"Herz "govine, la Serbie,le Monténégro ont
da Clerg$ par ung messe de Réquiem |résolu d’empécher Uannexion de ces deux
chanié: le dix-neuf du courant, en son! provinces Elle exprime aussi lespoir que
honnecr, cnt manifesté pub'iquement com- | !a Russie constitutionnelle ne_laissera se
bien ¢.sit grande lcur admuratio1 poar | renouveler les crreurs de ses dip'omates a
Villustre défunte. I'égard du peuple Serbe, mais qu’avec son
Et le vingt, dés le soir, les cloches pa-|aide et sa coopération la juste cause de la
roissiales annongii-nt par le ghs funébre| Bosnie et de I’Herzegovine ainsi que celle

la cérémonie officielle 4 laquelle ont pris|de la nation serbe triompheront. “
part le lendemain au matin les membres Loxpres. — Le correspondant du "Times

des difercns corps cons itués, les étran-| 4 St Pétersbourg dit que le mouvement de
gers sany dis inction de nationalité, les! la défense des populations slaves des Bal-
membres de toutes les classes sociales de kans contre les empittements allemands
la population, en tenue de deuil. sous le ;S accentue dz plus en plus en Russie. Le
Commandement du Commandant de cette ; mouvement menace de mettre en danger
Commune, 'e3s troupes de la garnison et, !a conference en projet.
ta compsgric dinstruction qui s’est’ ser- Vienne ( Autriche ) — Des dépeches de
vie pour cette circonstance solennelle des Prague di-ent a de nouveaux désor-
nouveaux costamesrecns il n’y a pas long-|dres anti-allemands se sont produits dans
temps, du gouvernement pour la célébra- | cette ville et que la troupe a dd in-
tion dz la,f(ete patronale. tervenir. Comme d’ordinaire la colére des
Cette impo:ante cérémonie 4 laquelle a tchéques é:ait dirigée contre les étadiants
ofticié le chinoine Kersuzan, le dévoué ca-|allemands.— Des que l'un d’eux se moa-

ré de cette paroisse, assistéjde ses deux trait dans larue et était seconnu il était
vicaires a été réhaissée par les marches | €xpos¢ aux mauvais traitements de la toule.
funébre .xécutées parla Musique da Cer-| Amoy.—Les 8 cuirassés de la 2e escadre
cle « Le Centenaire. »

de la flotte américaine viennent d’arriver
A lissue de Voffice divin Vassistanct

dans ce port. | ;
sics. rendue 4 Vhét-l privé du Général] Péxn 30.— Un édit impérial publié au-
Bienné Bastien, Commandant de cet Ar-

|iourd hut, ordonne la décapitation de deux
rondissement qui, avec la pus grande; des chinois les plus coupables parmi ceux
courtoisie, s'est empressé ge présenter 4/44! passérent, sur le territoire Tonkinois
tous et } chicun, en particulier, ses remer- | €2 justet dernier, assaillirent et tuérent
cimenis au non du Chef de Etat gai, dit-: plusieurs soldats frangais. Sept autres ont
il, he Mang vera pis d’apprécier Asa jus- | ete condamnés a des peines d emprisonne-
te valeur cete marque dintérét tout pa +, Ment. | . .
ticulier que vient de manifester publique: | S:-PéTEEBoURG. - we Prince royal Geor-
ment 4 Son Excellence la vaillante popu- 8° de S: rbie a éé regi en aadience cet
latioa ~=de I’ Arrondi:s ment de Por:-de- | aprés-midi par le Cz ir.
Paix en rendant cet éclatant hommuge a SAN Juan Porto Rico ). - Le steamer
la mémoire de son cpouse vénérée. | américain V. Luckenbach ” de V'in-
Et Monsieur A hantde Laforest adminis- sular line escor é par le steamer américain
trteur des Finances, interprétant les ** Philadelphia” de la R-d D line est
sent m.nts de li soc été, par des expressi. ns ariivé ici hier soir.L’incendie n’avait enco-
empreintes du caractére de la haute Phi- | Fe pu étre complé:ement éteint.
loro, hie, a fait sen ir que l'avenir aura a Paris 30,— Rente : 96.15.
tine de grands enseignem.n's de cet évé | Hter la Chambre apres l’intervention de
ne nent inzspéré qui, loin de l’accabler a - Briand,vova le renvoi 4 mercredi de la
pluté: raffermi fa foi et le patriotisme ,en discussion de la proposition de loi de M
ce grand coe ir qu’es’ Villustre chef de la Berry surl’application de lt peine de mort
natio. qui. au moment de prononcer le , contre les m.Ifarteurs profess:onacls. Elle
s préme adieu, de deéposer soa dernicr continca ensuite I: discussion da budget
baiser sur les lévres de si chére compagne de Vinstroction publique. Aprés avuir va-
défunte, s'est réssaisi pour prononcer ces lidé tes ¢lections de MM. Chaulet Dax
sublimes pareles qui appar iennent désor- et Chabert, 4 Va'ence.ce matin, elle con-
mais a I'histoire naticnale. _ {tinua la discussion de l’impét sur le reve-
“J'ai toujoure eu pour devise : Dieu, ,9u et reprit cet apre.-midi la _ discassion
mi patrie et ma femme. Ma femme du Badget de l’intiruction publique:
n’est plus; mais Dieu «t ma patrie me- M. Clémenceau conféra ce mation avec
restent. Je ne fa:llirai point." iM. Viviani au sujet des retraites ouvr-éres,
Impcssible de décrire ici impression 4 | issue de la conférence, le président du
sous laquelle se separe l'assis:ance aprés que Conseil écrivit 4 M. Cuvinot, président
Poratcur cat fini de repécer ces paroles de la commission sénatoriale, en insistant
sacrécs du Fils ainé de la Patrie. hd auprés de lat poor que. les onc erieet ite
i irs ont été ac-
Ces mémes et picux deve prochainement possib’e aa Sénat afin de

‘ te ar ‘lin-
comp are valation. i. Saint vouis da Permettre d‘abord-r I’. xamen de cette ques-
tion.

ord.

VENTE DE BIEN DE MINEURS

En vertu : 1° d’un jugement du tribu-
civil de Port-au-Prince en date

nal du
vingt-six Aodt dernier, enregistré, vel
homologue une délibération du conseil de
famille des mineurs Lorvana, Aida, Em-

-| manuel, Jules et Louise Coicou,tenue sous

la présidence da juge de paix de la section
Sud de la Capitale, le vingt-deux da dit
mois d'Aodt, enregistrée, et 2¢ d’an autre
jugement du méme tribunal en date da
vingt-trois octobre courant, lequel rempla-
ce Me Caraque Charles Millery,notaire,qui
avait été d’a commis,par Me Louis Hip-
polyte Kléber Vilmenay, notaire en cette
ville ;

Il sera procédé le jeudi cinq novembre
prochain, 4 dix heures du matin, en l'éta-
de et par le ministére du dit Me Louis Hip-
polyte Kléber V Imenay, notaire commis 4
cet effet, 94, rue du Centre, 4 la vente aux
enchéses publiques d’une propriété, fonds
et batisses, appartenant aux dits mineurs et
sise 4 Port-au-Prince, rue du Port ou. Pa-
vée, No 28, de la contenance de vingt
pieds de facade sur cent dix neuf pi
dix pouccs de profondeur et bornde, _sa-
voir : au Nord par la dite rue, au Sod
par Horace Chardavoine, 4 l'Est paz Simon
Vieux et 4 l'Ouest par Ile Doctear Hono-
rius Mahotieére.

A la requéte du général Jules A'exis Coi-
cou, Commandant de |’Arrondissement de
Port-au-Prince, proprictaire, demeurant et
domicilié en cette ville, agissant en sa
qualité d’administrateur légal des biens de
ses dits enfants mineurs.

Les enchéres seront recgues sur la somme
de deux mille dollars or américains, esti-
mation fiite par l’expert commis,

ci. . . . P. of 3.000

Pour d'autres et plus amples renseigne-
ments s adresser au dit Me Louis Hippoly-
te Kléber Vilmenay, notaire commis,
positaire du cahier des charges.

Port au-Prince, le 31 octobre 1907
( Signé: ) J. A. Coicou

Ligne Holanaise

Le steamer « Prins der Neder-
landen » venant de New-York, St-
Marc et Gonaives, sera ici dimanche
matin. Il repartira & midi précis pour
Petit-Goave, Jerémic, Cayes, Jacmel
et Curacao

Port-au-Prince le 31 Octobre 1908.

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Journa

POLITIQUE

ie «Coup de Clairon » du D° Lavocte

Cest le ralienent qu: sdane le
eCuugoN » du De Laroche et la bro-
dure qai nous est venue cesjours
ida Cao nous offre a Vhaure actuei

le
pijae, Pauteur annonce sur Ja cou-
' wartare heme discussion d un « pro-
‘bleme po'itig.a: contemporain ® ; en-
suite cette publication est écrite en
wed? I'élection présidentielle qui
devra avoir eu en mai de Vannée
pochaine; enfin le langage qui Ss?
‘Ait entendre est celui d'un Sénateur
dela République qiai aura pour mis.
sion, lui anssi, de solutionner le pro-
bléme qu’il agite.

Le De Laroche, - pour attaquer
foutde suite un point sur lequel le
lecteur pourrait étre anxieux de cn-
haltre son sentiment, — émet le vocu
'qu2 les anciens compstiteurs au
pouvoir soient écartés des préoccu-
palions de nos parlementaires. » A
tla, auteur donne deux raisons émi
wament plausibles : la premiére est
k bssoin d'apiisement dont notre
politiqua, si misérable soit-elle, sent

bienfaisante nécessité ; la seconde
Rison se trouve quelques pag s_ plus
Want et dans les lignes suivantes :

«Ce n'est plus de lutte qu’il faut
Mrer, c’est d’organisation L’organi-
aon demande des hommes d‘éner-
et de bonne foi. Rarement les
BM2s qui ont milité dans une op
tion systématique apportent aa
voir des idées d’organisation : il
est un peu comme de certains avo-
devenus juges qui, trop habi-
4 ne voir les choses que par la
* Critique et le petitcdté, ont grand’
ae 4 prendre esprit large et im-
al du magistrat. »

| tUne troisisme raison paralt esquis-
dans le passage de sa brochurs
jalear Souhaite gue I’élu, quel
Nsoit, « soit libre de toutes com-
/8sions » ; Mais je ne me recon-

pas le droit de forcer la pensée







riple intérét : le sujet traité est} situation politique plus ridicule



du Dr Laroche, qui, s’appliquant ici
aclélu, piel «ail soit», demeure
parfaitement juste.

Je ne connais pas, pour ma part, de
que
celle de candidat a la présidence,—
ridicule et ala fois prétentieuse. Ver-
tends patler des candidats chefs de
clan, sorte de marchandise sociale
dont nous ne manquons jimais, pro-
duit, en‘méne temps que perturba-
teur, de notre organisation sociale.
Sans banniére, sans programine, n’of-
frant d’autre garantie qie leur foi et
qui passent a la postéiité en ajou-
tant le suffice potitique « isfes» aun
nom de famille peut-étre respecté jus-
yuici, peu'-étre incoanu hier encore.

Je viens d’écrive « ch«fs declan» a!

propros de nos candidats a 1a prési-
dence et j@ vieus @aftirmer qu’ils sont
un des produits de notre organisa-
tion soviale,— pour ne pas dire une
manifestation de ‘hotre déso:ganisa
tion sociale ; — je voulrais foat de
suite en offrir la preuve.
de la permission de comparer les pe-
ties Choses aux grandes, car c’e-t
dans les classiyues latins que je pui-

se. Voici, d’apres Gésir, queile était |

Vorgavisation des clans politiques qui
se disputaient le pouvoir dans la Gau-
le, avant la conquéte romaine. Le clan
compreanait :

le D'abord les Gentiles, c’est-d-di-
re les parents du candidat, toujours
disposés, n’est-ce pas, & entrer dans
le clan ayant pour coef quelqu ur ds
leur sang. Nos candidats a la prési-
d-nee ne mang:ent généralement pas,
— oh! non— doa ,entiles;

20 les Devoti. - L'historien de
guerre des Gaules Ivs définit comme
suit : « Ce sont les amis dévoués du
chef, ses Ames damngas: ils forment
fa cour, son entourags, ils sont liés a

la

iui par serment a Ia vie, & la moct ; ils
complétement leur
Ils forment le

ont compromis
cause avec la sienne.

1, s'adresser a

Je deman- |









ISIDORE, 45, Rue Roex on Bonne-Fel.

Monsieur Arthur



pour gue nous résistions au plaisir
d’en citer qnelques-unes pour finir.

« Nous avons eu le bonheur d’étre
élevé a I’école de la traternité et de-
principes particularistes et l'étude de
[histoire n’a fait que nous confirmer
dans ces sentimants. Nouz sommes
encore avec quelques fiiéles uo de
ces imbéciles qui croient a la justice
sociale. »

«Est-ce & dire qu'il suffit d’emprun-
ter Aun pays sa constitution poer
que les difficultés soient de ce fait
tésolues? Non,et quoiyque avjourd hui
nous ayons beaucoup empruntf 4 la
France, une pareille pensée~ est loin
de nous ;on ne prend aun pays@eses
mceurs, ni ses institutions ; les tines
sont la conséquence des antres et ce
qui convient & la Fance peut étre
nuisib'e a Haiti. Mais... profitons des
lecons de Vexpérience des autres et,
tout en restant Haitien, ne rougissons
pas de suivre les exemp!es_ cités par
la science sociale. Ge que nous vou-
lons dire, ce u’est pas le mécanisme
de quelques ressorts politiques, méca-
nisme qui change d’effets en chain-
geant d3 payset améne souvent des
résultats tout Opprsé< 4 ceux qu’on en
a . nagar attendait; ce que nous voudrions pro-
oy Eula re Clinaten wena! la masse | oro duit | exemple. crest esprit gui
des simples partisans ; ils e ub-assent a erat Mdse qui lesa. iaspirécs :

aS § : ; ils e. 3, C’es ‘ :
la plus grande partis du peupls, qui/c’est ’éducation varticularlste (ne pas
32 ports tan'o vers | tel chef tan confon ire avec Vinstruction ), c’est ta
‘vers te’ autre, Suiva . ue la fortune) méthor pp'oye: glo-
‘semble lai spurits on labandonner.s inéthode e mp oy en pays ange
| Décidéinent le raprochem ant es! com- aps .
plet ; etje n'ai pas m-nli sux lecteurs | | «En Ha, nous reduisons tos les

«Le clan, dif un contemporain, olitiquas. Nous. nous ressemblons
entretenait un état perman3at de di Os on ca point que novus deman-
vision, qui, en fia de compte amenait/ dong a I’Erat une solution qu’aucan
les Gaulois a taire appel 4 I’étranger ;|Gonvercement ne peut donner. Les
cet appel A V'étranger était la res-| institutions poli'iqaes ne sont qu'une
source supréme ‘a la faction la plas partie de lavi3a sociale, une forme
faible, car on préférait tonjours la do-' .,) moyer pour assurer le libre déve-
mination du Romiin a celle dv clan iio. jynamant des individus... Mais I’E-
advers>.» Sorames-nous bien loin de tat peoat pas “a 50 été "Dour u
cette situation extréme ? navons Teas “que Etat entre trop avant dens cette

as eude récentes tentatives ieu a, eatic: : :
veuille qie nous n’ayons pas la des | ear délicate, i empéch?, il
tinée de la Giule divisSe en clans en Bene: | rult co qa Ewe Oper.
wo f j Go aheal | Help y urself! En avaat!

nemis '... ‘Na compte sur toi-méme !...
« En ne demandanta l’Etat q23 ce

En dehors de cette penaée h2ureu e qu'on peut en altendre, en Tempe-
du Dr Laroche, il y a, dans sa bro- chaut son intervantion 11 of elle est
chure, trop d’idées qui sont ndtres inutile o1 dangereuse, ou rend le gous

noyau frm du cia. » Aussi, ils vi-
vent sur le piad dz camarailerie avec
le chof, ils sont ses comp3gnons par
tout... ». Les «devoti» ne sont pas
plus raras qia les sgentiles» auprés de
nos candidats.

Les Ambacti.ic« Ca soit, dit un
écrivain, ceux qui sont poussé3 pir le
besoin de protection et de déf:nse.
[is se choisissent un mattre pour
échapper a tous les autres, 4 tous
ceux qui peuvent surgir dans la vie
sociale. Ils se faisaiznt les trés hum-
bles serviteurs du puissant, tout préts
alui rendre tous les services pos-
sibles.» — Faut-il beaucoup chorcher
dana les clans-haitiens pour trouver
des « Ambacli » ?

4° Las Ojverali.— Ceux-li sort les
débileurs du ch-f declan, ceux qii
ont contracté des dettes envers Jui ;
car, « pour un chef d: clan, la géné-
rosité était joe qualité de métier, c’é
tait un moyen de s’attacher les g-n3
et cela était trés important dans une
société orginisée uniquement sur la
base des rapports pe’sonnels. » Voila
pourqiri nos can didits ont to ijours
‘la main a la pocha da gi'et ?’c’est pour
se créer des ¢ obw ‘ati +. Qai pate en

1

s
es
era seen TS ne

vernement fort, acceptable, facile et
bianfaisant !

{l n’est pas fréq vent d’entendre un
pareil langage parti des sphéres poli-
ques. A ce titre, il est véritab:ement
un coup de clairon, comme celui, au
fer janvier 1938, da Prés dent de ia
République, et celui, au cours de la
dernid-e session, du député Camille
Léon, rapporteur du Budget, qui ex-
primait le désir de vuir introduire
d’une facgon particuliére Ja pratique
des métiers maouels dans les écoles.
Les idé s marchent...

Causerie Scientifique

Les deux Natures
de Homme

IV

Dans son développeme t régulier,
Vétre humain pas-e par quatre pério-
des dont il est difticile de fixer d'une
maniére preci e et dans état actuel de
hos connaissances, les points de deé-
art. Cependant le fait constant, c'est
eur mode d’apparition, chez l'embryon
et chez lenfant. Ces quatre périodes
sont : 1° la période de vie vegetative ;
2° de vie sensitive ; Je de vie intellec-
tuelle ; 4° de vie morale. Les deux pre-
miéres périodes formant la vie anima-
le ; les deux uutres ; la vie humaine
roprement dite. Chez Vindividu ado-
escent, ces quatre périods se dévelop-
pent simultanément, en conservant leur
valeur respective, malgré leur mutuelle
dépendance, Le tutus, et l’exfant jus-
qu'au deuxiéme mois de son existence
extsa-utérine ne connaissent que la vie
végétative. Leur cerveau n’est doué que
d@’une puissance virtuelle et est bien
cette « table rase », sur laquelle la na-
ture et I’éducation n’ont encore rien
inscrit. A partir de ce dernier moment,
Jes objets extérieurs impressionnent
Yenfant et probablement il garde de
ces impressions una vague et coafuse
conscience. C’est le debut de la vie
sensitive. Les centres d’association nou-
vellement éclos dans son cerveau, com-
mencent 4 fonctionner. Les fibres ner-
veuses revéetent leur gaine de myéline,
condition indispensable 4 une bona
conductibilité des impressions aux cen-
tres de projection. Si par une cause
morbide quelconque, le développement
de lenfant s’arréte a la fin dle cetle pé-
riode ; alors c’est Vidiotie, Vimbécilite
irrémédiabl: qui fera de ce petit uvor-
t6é ,une ruin: d’homme, un sujet digac
de toute pitie.

Mais restons dans le cas normal.Puar
suite de luctivité incessante des centres
de projections et d'association du cer-
veau, il se crée dans l’organe par habi-
tude, une cap icité fonctionnelle de plus
en plus grande. Li vie sensitive bien
développée, marque aussi le début de
la vie intellectuelle. L’activité que les
impressions communiquent au cerveau,
est une activité consciente, accom ,a-
gade nécesssirement de connaissance.

centres d’associalion sont surtout

des centres intelleciuels et leurs rela- | S:-Tho.nas,

tions avec tes centres de projections

ménes de coordination et d’élaboration
qui vont de la simple perception de
deux concespts 4 la raison humaine. |

En nous évertuant 4 mettre en plei-
ne lumnicre qne le cerveau furm3 une
sorte de substratum a la pensée, nous
u’entendons pas en inférer dune ma-
niére absolue, qu’il n’existe rien au-
dessus de la nature physique de lhom-
me. A cet égard, l’opinion suivante de
Q-atrefages nous semble stre_ lex-
pression d’une morale tré3 aecomodante;
« Ce n'est pas nous dit-il : dans les pha-
nomeénes d’urdre intellectuel, qu'il faut
chercher ce qui nous :6, are ess:ntiel-
lement des animaux... Il est parfaite-
ment évident que les animaux ralson-
nent et ont jusqu’a un certain point
cousciense de leurs actes ; ils sont done
intelligents. . , En revanche la morali-
t€éetla religio.ilé sont deux facullés
duut on u’apergoit pas de trace chez
les animaux et qui ont trop de rapport
entre elles pour qu’on ne les ratiache
pas 4 une méme cause, l'diine humaine.

Ccst done par la vie morate que
Vhomme se dis‘ingue essen!i:llement
de l’animal et conclusion forcée, c'est
parson absence qu’il s’en rapproche
le plus. Cetta derniére est dans une
cetlaine mesure, in lépendante dea létat
de santé iutellectue:le ct iphvsique de
Vhomme ; car elle serait alors lapana-
ge exclusif de que lyues puissantes or-
ganisations physiqnes et intellectuelles.
Or nous n’avons qu’a jatar les yeux
de tous co'és dans le monde pour cons-
tater le contraire.

Li, premiére conclusion que nous ti-
rons de Pexposition des faits précédents
est que la présence d'une boane orga-
nisation physique congénitale, doit
étre la premiére condition de tout bon
travail de l’esprit. Nos méthodes d’é-
ducation, si perfectionnées soient-elles
n’artiveront jamais A remédier aux
états d’idiotie et d’imbécilité. L’intégri-
té organique et fonctionnelle de nos
sens externes, particuligrement la vue
et oule, sens par excellence de lédu-
cation, vient en seconde ligae. Suppri-
mez Vorgane de l’audition chez un_ in-
dividu, aux tous premiers ages de la
vie, il est irrémeédiablemeat ; erdu pour
la société. La nature poursuit Iwuvre
ainsi commencee, ala surdité elle ajou-
te le mutisme. Nos impressions, nos
-ensalions sont donc en nouset c’est

ar un mirage trompeir, une continuel-

e hallucination que nous Jes extériori-|

sons, en cherchant leur causa hors de
notre organisme. Nul cOrps par exem-
ple n’est sonore par lui-méme. Détrui-
sez l’oreille ou les colonnes d’air vi-
brant qui viennent impressionner cet
Organe, tous les charmes si suavus,
toules les émotions§ si délicieusement
berceuses que nous épronvons a l'audi-
tion dune belle sérénade de Schubert
ou d’une belle partition de St-Saens
disparaissent.
D'J. C. DoRSAINVIL

PAITS DETERS
Le « New-York Herald » publiaic der-
niérement une lettre d’un exilé haitien 4

dans laquelle, entre autres
choses surprenantes, il apprenait au mon-



de mettre sous les yeux de nos __lecteurs,
extrait suivant du Journal Le Francats
Ce que boivent les Parisiens
A trés juste titre, le docteur Poirier de
Narcay s’éléve contre le_sans-géne des in-
génieurs de la Ville et l’incroyable incarie
de l’administration relativement au service
des eaux. Le conseiller du quators
fait remarquer que la Ville de Paris 4 déja
dépensé cent vingt millions et que l’on
continue 4 nous serv.r une eau abomin bie,
malsaine, presque toujours dangereuse 4
absorber. On ne se moque pas des Pari-
siens avee plus de désinvoltcre ! Les eaux
de source elles-mémes dit M. Poirier de
Nargay celles de l’Avre et defla Vanne sont
souvent contaminées 4 leor lieu d’origine:
cela ne peut pas durer ; c’est une menace
perpétuelle pour la population et il faut
prendre au pius vite des mesures énergi-
ques pour préserver les sources depuis
leur origine. D‘autre part, il arrive que les
ingénieurs nous servent un infame mélange
d’eau de source et d’eau de Seine filtrée :

c‘est scandaleux et extremement dange-
reux ». |
M. Poirier de Nurgiy termine son dis-

cours en déposant une proposition ten-
dant :

1° A ce que l’administration renonce au
systéme d'une n1ppe d'eau unique, c’est-
d-dire que les eaux de sources ne soient
plus inélangdes ensemble ;

2° Q:7’il soit établi des zones distinctes
par quartier, de fagon 4 surveiller les eaux
des conduites ;

3° Qu’il soit établi dans tout Paris une
double canalisation.

En outre, M. Poirier de Nargay propose
d émettre le voeu ‘‘ que la loi de __ protec-
tion des sources soit votée au plus vite
par le Parlement ”.

Tout cela est voté par le Conseil,malgré
une défense lamentable du directeur des
travaux qui reconnait tout et les mélanges
et l'eau de Seine et les microbeset les cent
mille francs que le Conseil vient encore
de voter pour protéger les sources de
l’Avre!

Peut-étre arriverons-nous enfin a rece

| voir une eau 4 peu prés potable! La chose,

+

/en tous cts, n/aura pas éé sans peine.

Revue du Marché

| Avec les importantes demandes de fonds
_venues de Province pour les achats de
| denrées, la prime pour l’or américain qui
| attcigaait 740 °/o, jeudi soir est descendue
len clé:ure hier soir 4 720 °/° faible.
| Le nickel qui é:ait plus ou moins dé-
laissé ces jours derniers trouve pre-
-feurs 4 4 1/2 %o excompte, faveur bil-
lets G. 1 et G. 2.

Les billets de G. 5 sont échangés a 8

rn terre cer a a es SS
5 SS

/0/0 escompte contre billetsG. 1 et G 2.
| Les traites sur France ont donné lieu a
quelques transactions ; ona vendu=§ quel-

ques gros chiffres sar Hambourg payable
'dans Paris Ar 1/2 et t 3/4 ojo.

Les chégues sur Paris sont toujours dé-
laissés 4 3 3/4 et 4 O/fo.

Les chéques sur New-York sont a1 0/0
3/4 0/0 sans demandeurs.

Nos denrées ont obtenu les mémes prix
que lasemaine derni¢re Frs_ 52 pour le
cacao et Frs 42 pour le café.

Port-au-Prince, le 31 Octobre 1908.
Tribunal de Paix
SEcTION NorD
Le tribunal prend si¢ge 4 10 heures et

par des fibres communiquantes ne leur de civilisé que non seulement, on meare | demie et entend I’affaire de Mile Lia Nau
permettent pas de rester longtemps in- de faimen Hai:i, mais encore « gu’on y contre Auguste Lamarre (demande de

actifs. Oa a constaté que chez Jitiot,

les fibres qui mettenten rapport ces!

meurt de soif ».

« A Port-au-Prince, écrit cet honnéte

déguerpissement. ).
Aprés les développements de M* Casimir

divere centres sont positivement dé- concitoyen,il n'y a pas une goutte d'eau » pour-le défendeur et de M*, Félix pour le

arvues de myéline.A li base de cette | pe
de notre Service hydraulique

vie intellectuelie se trouvent les phéno-

dire
qu'il ne

Il est vrai que l’on ne at

ne l’in-

' demanderesse, le tribunal co
dégaerpir sans délai, et

fortuné locataire a

laisse rien a désirer ; mais il est intéressant | lai accorde un délai d'an mois pour payer

les échéances dues.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQugg

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL
VENDREDI 30 OcTonag

Baromeétre 4 midi

i 759, 1p
Température} am 38. 8.
pé ‘Maximum 30. 51

Moyenne diurne de la températare 26. t;
Ciel clair toute la journée jesqe’sc coed
cher du soleil, couvert jusqu’a 9 h. Pinig
dans la nuit: pluviométre, 0,1 "/w, Beigy
aw Sud. Le barométre remonte.
J. SCHERER

Commis ion de Secours
aux sinistrés
La Commission de Secoars aux siniserés
s'empresse d'aviser les locataires qui ne a
sont pas encore prése.ités, qu’elle se tient
4 leur disposition, au local de la Chambre
des Deputés pour le paiement de leurs
parts dans la premiére répartition des se
cours, a partir du mardi, 3 Novembre pro-
chain, de 2 45 heures du soir.

Port-au-Prince, 30 Octobre 1908.

Le Président, Le Seerétaire,
C. RIGAUD Hi. VOLCY, avecat.
Faire-part f. nébre }

Mr Paul Lochard et les autres parents
ont la douleur de vous faire part de ls
mort de ALExiNA LocHarD, et Vous prient
d’assister aux funérailles qui acront lies
demain dimanche & 3 heures dans |’Eglise
Baptiste.

Nos condoléances aux parents de ‘la dé-
funte.

Les personnes qui n’ont pas reca de bil-
let de faire-part sont priés de considérer
le présent avis comme en tenant lieu.

Délégué Jn-Gilles

Hier soir, par l’aviso de guerre haiuen
Nord Alexis, }e Délégué Jn-Gilles a regae
gné son poste au Cap-EHaitien.

Déiégation

La délégition d’Aquin composée des cr
toyens Fredéric Coqmann, président, Grant
Durand, Excellent Neptune, peseur 4 l
douane d Aquin, général Rameau, Colo-
nel Poinson, général J. M. Cator, Bardet et
Elie d Haiti a été rege au Palais lundi
dernier et a présenté a S. E. le Président
d’Haiti, des compliments de condoléances
de 1’arrondissement.

Vol noctune b

Un voleur a pénétré cette nait chez 2035
\ l’'angle des ae du Centre et Bonne-Foi:
et nous a dérobé toute notre garde fo
deux monires en argent et dex chaines
en or et d’autres objets de grande impor
tance.

Priére au tres vigilant géaéral Camess .
aussi qu’a ses adjotots et officiess de nOmfy
aider & retrouver ces Gits .F

Avis est aussi aux bijostiet:

Port-au-Prince. le 31 Octobre 1908

Louis Va.usuaY
Avis

Le soussigné donne avis 4

u’il appartiendra, qu‘a
da résent avis, il ne a

et comme par le
l'ainé de sa famille par suite
de son frére alaé ; —
Claude, son véritable
celui de son pére, et il consesve 908

paraphe.

tous

ote
itt

i

th

Be
=
a



temps, il fait formellement
Fa ous ses descendants qui, par af-
bution ou jactance, ont ajouté la leit +
H» aa nom Louis, d avoir 4 la retir r
: éviter toute Equivoque Ou méprice i
m propre de amille ;
Auenda qu'ils ne doivent pas s arroge:
p droit et | autorité d’amplifier Vorthe
he da nom de famille qui s‘écrit sim
On nt” Louis ‘‘ et qui est digne d’étr-
giigieasement respecté par tous les mem
yes de sa famille qui le portent.
Port-au-Prince, le 31 Octobre 1908
Louis CLauDE

Echo des Gonaives

Landi, 26 Octoore courant, a éré célé-
yea la Cahddrale de cette ville, un
grice fanebre so-enne la la. mémoire
aM" Nord Alexis, née Amelia Pierrot.
Ls cérémonie a commence a 7 heures pré-
cses da matin, au mi‘ieu d'une assistance
sombrevse et recucillie.

L’église était magnifiqyuement décorée
malgté le caraci¢re triste ci erdeuillé que

ntait la circonstance. On remarj cart

s le choeur, MM. les agents consu-
hiresde cette ville, les fonctionnaires de dif
gents ordres administratifs, Mr le Doycn
do Tribunal Civil, Mr le Commissaire du
gouvernement.

Le Commandant de cet arrondiwcemint,
le Général Thimagéne Rameau, occupait
place dhonneur eniouré des officers
dela garnison : il avait A sa doite le Gul
Poitevien, Commandant de la place, sa

chele général Chaléus Charles, chef de

igdedu tatetdu28e Régiments. Mc P. J.
Mexile, Délégué des Finances, et p'usicurs
soubilités de la vilic, les éléves des écolcs,
ks Pompiers libres et les Commergin:s y
“pruaient part. La Musique du 14° Regi-
mat 4 fait entendre les mcil:eurs mor-
aurde son repertoire. Au ‘‘Diers irae’ les
Bins des frdres se sont frit entendre

ds an chant admirab!ement exécu'é.
Nous me pouvons; pas manquer d’a-
keser nosplus cha'eureuses félicitations,
acom du Gouvernement, au Clergé de
cette ville et au Frere Louis, direc'eur de
Masraction Congréganis‘e et aux au-
mesconfréres pour leur zé'e ct leur dé-
vourment.

Al'issue de la céiémonie chacun s'est
ir, Vareftriste, mais avec la satisfaction
du devoir accompli Ici, nous ouvrons une
preathise pour cxalter les prandes vertus

Me Nord Alexis, cette vaillante feim-
Bqui n’a jamais abandonne son vénéreé
Bai, dans les moments 'es p'us pénibles
k la vie. Eile fut pour la société haitien-
won modéle d’épouse et de’ mére : pré-

‘ant par sa conduite Lunion !a ptus par-
| a le dévouement port¢é 4 son plus
e .

A l'hétel de |’Arrordissement une bril-

réception a été faite aux invites,

Ws quoi, chacun: prit congé de |’aima-
eractif Général Thimagéene Ramew,
Mmandant de cet arrondissement.

Echo de Port-de-Paix

Une nouvelle douloureuse vint jeter la
‘vemation au sin de la population:
me Nord Alexis est morte. La compi-
‘ta aimée du chet de la Nav‘ion, I'é-
Wenérde au caractére Ala fois gai,
eux, sincére qui, depuis plus d'un
ne wWcle a soutenu, 4 cdté de son di-
the Poox, le drapeau d’un principe hon-
weft tromphé et dont l’his‘uire p-
iy sans passion comme sins par
$ résulta's heureux pour Haii ; Aux
1 ceurs, les grandes épreuves : tel,
* Soncevoir Son Excellence Le Gé-
ord’Alexis en attendant que le
h dle au peuple I’enseignement at-
dees malheureux événement ; car
Tone ns de Dieu son’ impénétrables.
dans I’humanité s’enchaine ;









le



pouvoir qui‘ est une parcelle de la_puis-
since divine conserve par dela la 1 mbe
!a saine influence imposée par la vieur,

SSUES, Noles Btrangers

iui il est confié,
| Derniéres Dépéches

Madame Nord A'exis n’a pas été person-

‘ellement conn:e d+ cette populaiion ;
cependant cile en e-c sincérement et pro-
fondement r.g-eitce, car elle aété une| La Canée( Créve ) 29 - Ls quatre
de ces rats hatiennes dz distinction qui, puissances prorectrices de Vile ont notifié
ne scront pus rencontrées dans l’avenirc |au gouvernement cré‘ois leur désir de con-
E''e a été c Ile dont les belles et grandes s‘derer sa deminde relative A | annexion
qualiés ava:ent depuis longtemps exercé |de la Créte par la Gréce. — On dit que les
une bonne infl'uence sur tous les coeurs|puissances sont sur le point de négocier
et un certain pouvoir dans les affaires dujcette question avec la Turquie si le goa-
pays. vernement crétois maintient l’ordre et pro-
Aussi, c'est avec un enthousiame indes- tége les sujets musulmans.
criptible que la géadreuse population de| BELGRADE 25. — Le président de la syash-
cet arrondissement vient de rendre A sa)tima Serbe a envoyé aujourd hai au prési-
haute mémoaire les hommages qui lui sont}dent de la Douma russe one dépéche dé-
das. clarant qu’au nom de la Bosnie et de
Tout d’abord, les honorables membres |!"Herz "govine, la Serbie,le Monténégro ont
da Clerg$ par ung messe de Réquiem |résolu d’empécher Uannexion de ces deux
chanié: le dix-neuf du courant, en son! provinces Elle exprime aussi lespoir que
honnecr, cnt manifesté pub'iquement com- | !a Russie constitutionnelle ne_laissera se
bien ¢.sit grande lcur admuratio1 poar | renouveler les crreurs de ses dip'omates a
Villustre défunte. I'égard du peuple Serbe, mais qu’avec son
Et le vingt, dés le soir, les cloches pa-|aide et sa coopération la juste cause de la
roissiales annongii-nt par le ghs funébre| Bosnie et de I’Herzegovine ainsi que celle

la cérémonie officielle 4 laquelle ont pris|de la nation serbe triompheront. “
part le lendemain au matin les membres Loxpres. — Le correspondant du "Times

des difercns corps cons itués, les étran-| 4 St Pétersbourg dit que le mouvement de
gers sany dis inction de nationalité, les! la défense des populations slaves des Bal-
membres de toutes les classes sociales de kans contre les empittements allemands
la population, en tenue de deuil. sous le ;S accentue dz plus en plus en Russie. Le
Commandement du Commandant de cette ; mouvement menace de mettre en danger
Commune, 'e3s troupes de la garnison et, !a conference en projet.
ta compsgric dinstruction qui s’est’ ser- Vienne ( Autriche ) — Des dépeches de
vie pour cette circonstance solennelle des Prague di-ent a de nouveaux désor-
nouveaux costamesrecns il n’y a pas long-|dres anti-allemands se sont produits dans
temps, du gouvernement pour la célébra- | cette ville et que la troupe a dd in-
tion dz la,f(ete patronale. tervenir. Comme d’ordinaire la colére des
Cette impo:ante cérémonie 4 laquelle a tchéques é:ait dirigée contre les étadiants
ofticié le chinoine Kersuzan, le dévoué ca-|allemands.— Des que l'un d’eux se moa-

ré de cette paroisse, assistéjde ses deux trait dans larue et était seconnu il était
vicaires a été réhaissée par les marches | €xpos¢ aux mauvais traitements de la toule.
funébre .xécutées parla Musique da Cer-| Amoy.—Les 8 cuirassés de la 2e escadre
cle « Le Centenaire. »

de la flotte américaine viennent d’arriver
A lissue de Voffice divin Vassistanct

dans ce port. | ;
sics. rendue 4 Vhét-l privé du Général] Péxn 30.— Un édit impérial publié au-
Bienné Bastien, Commandant de cet Ar-

|iourd hut, ordonne la décapitation de deux
rondissement qui, avec la pus grande; des chinois les plus coupables parmi ceux
courtoisie, s'est empressé ge présenter 4/44! passérent, sur le territoire Tonkinois
tous et } chicun, en particulier, ses remer- | €2 justet dernier, assaillirent et tuérent
cimenis au non du Chef de Etat gai, dit-: plusieurs soldats frangais. Sept autres ont
il, he Mang vera pis d’apprécier Asa jus- | ete condamnés a des peines d emprisonne-
te valeur cete marque dintérét tout pa +, Ment. | . .
ticulier que vient de manifester publique: | S:-PéTEEBoURG. - we Prince royal Geor-
ment 4 Son Excellence la vaillante popu- 8° de S: rbie a éé regi en aadience cet
latioa ~=de I’ Arrondi:s ment de Por:-de- | aprés-midi par le Cz ir.
Paix en rendant cet éclatant hommuge a SAN Juan Porto Rico ). - Le steamer
la mémoire de son cpouse vénérée. | américain V. Luckenbach ” de V'in-
Et Monsieur A hantde Laforest adminis- sular line escor é par le steamer américain
trteur des Finances, interprétant les ** Philadelphia” de la R-d D line est
sent m.nts de li soc été, par des expressi. ns ariivé ici hier soir.L’incendie n’avait enco-
empreintes du caractére de la haute Phi- | Fe pu étre complé:ement éteint.
loro, hie, a fait sen ir que l'avenir aura a Paris 30,— Rente : 96.15.
tine de grands enseignem.n's de cet évé | Hter la Chambre apres l’intervention de
ne nent inzspéré qui, loin de l’accabler a - Briand,vova le renvoi 4 mercredi de la
pluté: raffermi fa foi et le patriotisme ,en discussion de la proposition de loi de M
ce grand coe ir qu’es’ Villustre chef de la Berry surl’application de lt peine de mort
natio. qui. au moment de prononcer le , contre les m.Ifarteurs profess:onacls. Elle
s préme adieu, de deéposer soa dernicr continca ensuite I: discussion da budget
baiser sur les lévres de si chére compagne de Vinstroction publique. Aprés avuir va-
défunte, s'est réssaisi pour prononcer ces lidé tes ¢lections de MM. Chaulet Dax
sublimes pareles qui appar iennent désor- et Chabert, 4 Va'ence.ce matin, elle con-
mais a I'histoire naticnale. _ {tinua la discussion de l’impét sur le reve-
“J'ai toujoure eu pour devise : Dieu, ,9u et reprit cet apre.-midi la _ discassion
mi patrie et ma femme. Ma femme du Badget de l’intiruction publique:
n’est plus; mais Dieu «t ma patrie me- M. Clémenceau conféra ce mation avec
restent. Je ne fa:llirai point." iM. Viviani au sujet des retraites ouvr-éres,
Impcssible de décrire ici impression 4 | issue de la conférence, le président du
sous laquelle se separe l'assis:ance aprés que Conseil écrivit 4 M. Cuvinot, président
Poratcur cat fini de repécer ces paroles de la commission sénatoriale, en insistant
sacrécs du Fils ainé de la Patrie. hd auprés de lat poor que. les onc erieet ite
i irs ont été ac-
Ces mémes et picux deve prochainement possib’e aa Sénat afin de

‘ te ar ‘lin-
comp are valation. i. Saint vouis da Permettre d‘abord-r I’. xamen de cette ques-
tion.

ord.

VENTE DE BIEN DE MINEURS

En vertu : 1° d’un jugement du tribu-
civil de Port-au-Prince en date

nal du
vingt-six Aodt dernier, enregistré, vel
homologue une délibération du conseil de
famille des mineurs Lorvana, Aida, Em-

-| manuel, Jules et Louise Coicou,tenue sous

la présidence da juge de paix de la section
Sud de la Capitale, le vingt-deux da dit
mois d'Aodt, enregistrée, et 2¢ d’an autre
jugement du méme tribunal en date da
vingt-trois octobre courant, lequel rempla-
ce Me Caraque Charles Millery,notaire,qui
avait été d’a commis,par Me Louis Hip-
polyte Kléber Vilmenay, notaire en cette
ville ;

Il sera procédé le jeudi cinq novembre
prochain, 4 dix heures du matin, en l'éta-
de et par le ministére du dit Me Louis Hip-
polyte Kléber V Imenay, notaire commis 4
cet effet, 94, rue du Centre, 4 la vente aux
enchéses publiques d’une propriété, fonds
et batisses, appartenant aux dits mineurs et
sise 4 Port-au-Prince, rue du Port ou. Pa-
vée, No 28, de la contenance de vingt
pieds de facade sur cent dix neuf pi
dix pouccs de profondeur et bornde, _sa-
voir : au Nord par la dite rue, au Sod
par Horace Chardavoine, 4 l'Est paz Simon
Vieux et 4 l'Ouest par Ile Doctear Hono-
rius Mahotieére.

A la requéte du général Jules A'exis Coi-
cou, Commandant de |’Arrondissement de
Port-au-Prince, proprictaire, demeurant et
domicilié en cette ville, agissant en sa
qualité d’administrateur légal des biens de
ses dits enfants mineurs.

Les enchéres seront recgues sur la somme
de deux mille dollars or américains, esti-
mation fiite par l’expert commis,

ci. . . . P. of 3.000

Pour d'autres et plus amples renseigne-
ments s adresser au dit Me Louis Hippoly-
te Kléber Vilmenay, notaire commis,
positaire du cahier des charges.

Port au-Prince, le 31 octobre 1907
( Signé: ) J. A. Coicou

Ligne Holanaise

Le steamer « Prins der Neder-
landen » venant de New-York, St-
Marc et Gonaives, sera ici dimanche
matin. Il repartira & midi précis pour
Petit-Goave, Jerémic, Cayes, Jacmel
et Curacao

Port-au-Prince le 31 Octobre 1908.

GERLACH & Ce

Agen’s.





Mr Justin Pescay
Avise sa nombreuse clientéle que la

Boulangerie S'-\Antoine

est toujours a Lalue, en face des
Sceurs de St-Jos-ph de Cluny.

Mme B. Bolté

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Boulangerie St-Antoine

est (ransférée 4 Turgeau tout prés de
I’Eglise du Sacré-Caur. Des quatre
heures du matin, on peut trouver des
pains de 0,40, de 0,20 et de 0,10 cts.,
des bi cuits de 0,°5 et 0.02 cts, aux
mémes conditions qu’en ville.

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