Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 29, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
peuxiéme Année, No 476.



Jeudi, 29 Octobre 1908.

PORT-AU-PRINCE ( Hair: )



Le Matin

! Abonnements:
‘ Un Moss. e e
PORT-AU-PRIN T Moss. .
DEPARTEMENTS Un Mois. . .

Tro Mor.
ETRANGER......0¢ Trois Mots. e

QUOTIDIEN

Dreecraur

LE NUMERO | 5 CENTIMES



G. Zo Clément Magloire,

« 2.20 Les abonnements partent du 1* et da ts de chaque
<« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’svance

« 8.00 45, RUB ROUX, 45. Lee manuscrits ineéeés ou non ne sercet pas rendus

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roez os Beane-Fei.

La Banque actuelle

= —/

, ~Soit! peut se dire le lecteur ; j ad-
mats bien que notre état social offre
peu de sécurité aux capitaux an-

pas et aux entreprises indus-}'

quils pourraient étre tentés

ater dans le pays, poar que

oes puissions essérer de ce cdté-la
ttre salut. Est-ce a dire pour cela
la perpétuation de la Banque Na-

ale d’Haiti dans le pays soit fatale,
terait-il impossible de solliciter d’au-
tw capitaux européens a venir s’en-
yer dans les entreprises nationales ?
~A cette question, je réponds par
‘onsidérations suivantes, que je
amets a la profonie méditation da
ear. Elles sont de trois ordres et
les résumeen trois points différents.

l—I! n'est pas possible, en de-
du monde capitalis‘e anglo-sa-
', de trouver a I’étranger des por-
te de fonds, - mais de véritables
wurs ds fonds,— qui acceptent de
dans le pays créer personnel 'e-
uae Banque et assumer la tache
ader, avec lear argent, des en-
s€8 susceptibles de relever no-
économique.
ce que nous pourrions avoir
be de trouver, dans i’Europe con-
ule, est ce que nous avons dé
@ la Banque actuelle: une socié
~vnyme, représentant un groupe
0a moins nombreux d’actioanai-
Pfincipalement préoccupés de
alter lesrapports annuels du Con-
administration et de toucher le
ae des dividendes répartis.
suite de quelles opérations les
ae Ont-ils 6t6 obtenus ? Est-ce
danent de la prospérité du pays?
. Pessi0n produite par ces opé-
8 sur l'état économique haitien
do elle pas précaire la coutioua-
doooatrat ?— Autant de ques-
S0t ne s’embarrassent pas cet-

BANQUE NATIONALE D'HAIT

‘Tabrochure du Département des Finances

VII





t serait tou-{désireux de réaliser notre relévetnent
général, A tous les points de vue:
agricole, industriel, commercial, nous
nous adressions A des capitalis‘es
américains, a-t-on un u réfléchi a
l’avantege, pour ainsi dire diploma-
tiqne, que nous tenons actuellement
de la facon dont les Etats-Unis inter-
prétent, 4 ('égard des Etats du nou-
veau-monde, leur politique extérieure?

Je veux dire ceci: que des confilits
s’élévent entre le gouvernement fran-
ciis, par exemple, représentant ses
nationaux capitalistes engagés dans
l’entreprise de la Banque, etie gou-
vernement haltien, nous sommes jua-
qu’a un certain point garantis contre
toute agression brutale, contre toute
oppression éma ant de la force,contre
toute solution injuste, par les tendan-
ces mémes de la politique américaine.
La diplomatie de Washington s’est
créé des traditions qu’elle parait, en
toute circonstance, disposée 4 sauve-
garder. Washing'on est désormais le
chemin par ot doit passer l'Europe
pour venir sor n’importe quel point
du Nouveaa-Monde. Voila ie régime

| ’Angteterre, dont le crédi
jours le premier du monde. »

| Je crois inutile d’interpréter longue-
‘ment cet entrefilet ; il montre que
‘l'Angleterre est la nation qui paie le
moins d’intéréls pour sa dette, parce
‘qu’elle offre le plus de garanties et
‘que son crédit est « le premier du
/ monde » ; et que Haiti est le pays qui
i psie le plus d’intéréts pour sa dette,
parce gu’il offrele moins de garan-
des di- ties et que son crédit est le « dernier
'du monde ».

Je vois ici quelques-uns se récrier :
« Le pays a assez de. ressources na-
turelles, et par conséqguent est assez
riche pour inspirer confiance a ses
leréanciers. Nous avons d‘ailleurs jus-
|qu’ici aceompli assez régulidrement
le service de notre dette extérieure.
Enfio, si ndus empruntons souvent,
c'est tout bénéfice pour les créanciers
eux-mémes : nous sommes encore un
pays neuf, et nous serons les meil-
leurs clients du monde le jour ot no
tre développement é6conom.que sera

est seule possible

te catégorie d’actionnaires :
videndes! encore des dividendes ! tou-
jours des divid-ndes !

Il faut avouer ge, aprés tontes les
toudres déchainées contre la Banque, |
ce ne serait pas la peine d’aller ala
méme source solliciter !améme_ calé-
gorie de capitaux. Ou serait l’utilité de
détruire la Banque, pour en édifier
une autre pareille ?...



II.<-$ Nous avons cependant mis les
choses au mieux en supposant qu'il
eut 6:6 possible, la Banque actuelle |
écartée, d’aller encore chercher des!

fonds en Europe. Il reste & se deman-| ocsuré. »
der si pareille démarche serait meme Cc ; . oe re. | 84° ‘eguel nous vivons actuellement,
possible ; pour notre part, il est hors eux gi parlent ainsi ignorent I’é-| gn con-ervant la Banque Nationale

au de- tat d’Ame habituel du créancier ; or,
qui ne sait que celui-ct préte moins
volon'ie:s, malgré les gos profits en
perspective, au fiis rich», mais pro-
| digue et bambocheur, qu’a ’rhomme
pauvre, mais travailleur et honnéte ?
‘It sait que les bieus, si présents
« Le CaRéDIT DE La FRANCE ET DES jsoient ils, n'ont d: aaenr que par
‘leur emp'oi et la conduite de ceux qui
ETATS ETRANGERS ites ulili-ent et que le fils prodigae et)" b
« Le revenu comparé de 100 francs, ‘riche «st toujours a la veille de la ban-, pias vivaces chez nous, sur
placés en fonds drat, serait, a la | queroute et du moment oa il ne pour- ; itrage suprémeet désinté
date du 17 Septembre courant (1908): ra plus trouver de préteurs, méme rions-nous compter ?
pour la France, 3,09 ; tandis qu’il se- , parmi les usuriers. Certes, la droiture du _ govverne-
rait pouc: Haiti, 657’; Bulgirie, 5,07; Je me demand: si nous n’avons pas ment américain est habituellement
Russie, 5 francs ; Mexique, 5 ; Japon, | teint cette situation extréms du fils faite pour inspirer conflaoce. Toujours
4,97 ; Chine, 4,95 ; Serbie, 4,83 ; Bré-| oi, prodigve, bambacheur et pa- est-il que, dans fa question qui nous
sil, 4.73 ; Portuga!, 4,73; Roumaole,| joeour a | occupe, on serait coupable de ne pis
4,32 ; Turquie, 4,18 ; Hongrie,- 4,16 ; _ envisager, —& coté des risques gue l’on
République Argentine, 413; Autri-) 7 _ Fofia, il est un troisisme Vet déro-mais éviter, — tes sgcurités
che, 4,03 ; Espagae, tan el Ooo |poiat un peu délicat & envisig-r dans 40M peat étre expos4 a perdre.
3,87 ; Egy oe oa ne 353 - Susde, le débat en question. —————————————
Me . 3,08 5 mark 6 442; Hollande,' Si, dans un moment d’exceptionnel | Priére d'aviser l’administra-
3,23 ; Suisse 3,20 - Etats-Unis, 3,16 ; assagissement, bralant tous nos vais- tion de la moindre irrégulari-
— iA: terre, 2 91. iscaux avec l’Europe, nous détruisions
Belgique, 3,10 ; Angier | notre Banque Nationale, nous renon- t6 dans leservice du «MATIN»
afin qu’il y soit de su te remeée-

«il réanite du tableau ci-dessus | ne .
i immédiatement | cions a l’idée de nous adresser de
que Ia France viene tres nent|cions, & au vieux continent, et que, dié

en seconde ligae, serrant de

d@’Haiti. Je ne juge pas, je constate.

Qu-lle serait, 4 ce point de vus,
toute situation nouvelle ? Si jamais
des hommes d’uff:ire américains, d)-
‘rectement intéressés dans nos entre-
prises nationales, élevaient vis-a-vis
du gouvernement haitien des démélés
mettant en question les sentiments
ationaux les plus invétérés er les
uel ar-

pour-

de doute qu’cile edt 6!é ainsi
vant du plus grand des éche
Il vient de me tomber sous les yeux |
la petit apercu suivant, relevé dans
le « Marché financier » d'un grand jour-
nal parisien ;



Les deux Natures
de ’1Homme

II
Ces parotes d'une largeur de vue
WMune hauteur de pensée pea commas

nes sont pourtant d’un prince de Pegli-
se. Il veut bien quo dans le « comple-
xus huinain » if y ait «© du spiritnel et
du corporel », mais cette diversilé d’ap-
titudes ne détruit point Punitée substan-
tielle de l’étre. S’il est un fait qui nous
6chuppe foncidre:aent, «c'est bien le
secret de Vor gsnisation de la nature vi-
vante. Entre la psyclulugivet la phy-io-
logie il doit exister un terrain d’enten-
Se ott les penscurs de ces deux scien-
ces pousseront leurs recherches en évi
fant les) yéneéralisations hatives ct les
dimentis form. ls.

Dang Irs temps actnels, un fait re

Marquable est que les travanx des i
Physiqiogistes oot été dad preécicux
concours pour Ja p-yeholoste Les re-
cherches d’un) Mos-o0, Feré. Ribot,

Wundt, Flechsiz, Hetwig, Walleyor,
Richet, ete , ont artant fait pour ce tte

Science que les subtiles et profondes.
analyses dun JonfYrov et Van Miine de-

Biran. Dans la psycholoszie, A coté du-
he partie purement rationnelle, il exis-

te un enssinble de faits qui relevent da,

Vobservation extérienre, almettent meé-

meun certain degré Woexocrimentation. .

S’il est téméraire dinférer a conp str
des trivaux des neuro-psychologues, ci-

tés plus haut, la dispacition prochaine |

de Ja psychologie comme entité scien-

tifique, ce serait hasardeux de la part)

des psychologues purs de ne pas en
tenir compte. Aussi, les esprits larges
qui sont ala téte du) mouvement phi-
losophiques contemporains, ont-ils pro-

osé de substituer le terme anthropo-
ogie au terme psychologie indiquant
par la que cette science ne doit plus se
cantonner dans l'étude «ies facultés d2
ame, mais étudier homme comme
une indivisible unité. Aujourd’hui le
terme « anthropologie psychologique »
est frégquemment employé par les éco-
les allemande, ameéricaine et par de
rares écrivains frangais. Voici les rai-
sons yu’en donne l'auteur cité plus
haut :

« Lintention du psychologue est d’é-
tudier homme, les manisfestations
multiples de son activité, la nature du
princip: qui les émet.Mais sous Tinfla-
ence didée dont on ne peut pas se ren-
dre compte,i: arrive qu’on se ‘aiss2 all:
& voir dins !t nature humaine tout
uniment le sujet que la) conscience se
révéle A elle-meéme et l’o. -e persuade
que ce qui échappe au regard interne

e Vesprit n’est plus ‘homme du_ psy-
chologue, mais lhomme_ du physio-
logiste ou du physicien... Il en résulte
que l'homme étudie en fait par le psy-
chologue n’est point celui qu'il avait
Yintention d’étudier.

« Ainsi déduites des affirmations ex-
clusives de la conscisnce, les conclu-
sions d’une te!le psychologie sont peut-
étre applicables A un Stre idéal dont
toute ja nature serait de penser ; mais
a coup sir elles ne se vérifient pas de
cet étre en chair et en esprit que uous
sommes nous-mémes ».

Oa voit donc encore que )’exercice
régulier de l’activité psychique est sur
bordonné 4 certaines conditions ana.
tomiques ou mieux biologigues.







————

Il cst permis sans doute 2 suppo-
ser Pexistence dans les deux celliles,
dont la conjenction forme Pembryon
huimain, de permes d- toutes les pus:
sances physiques intellectuell:s et tao:

rales ; mais le frit que lexpéiience ré- |

véle, c’est lear ordre d apparition dé-
terminé, invariable, sucessif dans le
type hamain, Dans les premiers mo-
ments de son existence, rien ne distin-
giece type des mammifi res inférieures
et sa vie est toute involontaire et r -
fl:xe. Son regard ext terme et sans
fixiié, Son cerveau privé de centre d’as-
socinttion (centres intellectuels
Klech-ig ). Tout son systéme nerveux
ast incoraplétem ni dévelop.é et ne se
prée gucre qu’ale vie sensitive. Le
sens ictime ou platot fa
{tre d@aprés Jes inductions
tnoibre de physrlosistes |
que vers le troisiéme mois da la vie ex-
tra-nierine.,

dua hon

————
——

Dépu.és Gerson Desro-
siers, Edner Hypolite, Mr et Mme Augus-
tin, Emmanucit) Fanne!, Th. Civil, Th.
Augustin, P. Joseph, M. Desauguste, M.

Capt-Haitien :

‘Jean.

‘

.ge dinstruction A. Vieux avec Mr

de.

la conscience d’c- |

'

Wapparait |

, “ |
Obse.ver nous dil Preser enfant des:

sa venue dans notre mole Tl n’arrive
bene par devré & regatder les objets, at
(debut sa vision varae et passive porte
‘dans le vile: a une période plus avan-
cée scaleiment, on voit surgiv chez lui
ee beni on achif, ib commence
wors Qstivte des veax ct de la téte un

'
i
|

objet pus Vou dépiice lentement ile-
‘vant lui il considers by lui-mé ne les
choses a sa nortée ».

Les ocartésiens entre autres, rédui-

silent les aninaux a é&tre de pures ma-
chines, des corps soumis dans VPespa-
ee a toutes les iafliasaces oxtérioures,
sans pouvoir réseir contre ces forces
qui Jos opprimen’, plata’ qu'elies ne
les Servent. Ou rapporte que le bon
pera Mulebraneche pour rester conse-
quent avec cette dosvtrine, maltraitatt

t

| Yolontiers sa chienne . parce que dail-
‘leurs les auimaux ne sentent pas.
DJ.

C. DonsalNVIL
pereunanamnen pay

PAIDS DIVERS

CAM ARCS YW EM EN TS

eee: \ . - - ”
aeoot “oy
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. Posy terre
Dw we NE we, |

i Diswmearvestroire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

e

MERCREDI 28 OcTOBRE
Barometre 4 midi “69, 4°,”
. aniinun 21.7
Température ~"" ‘
Ms Mer 31. 0

Moyenne diurne de !a tempcrature 25. 9

Le ciel s'est couvert 4 deux reprises de
nuages bs. Direction des nuayes trés variée.
Piuie aux environs et un peu ici pendant
la nuit. Brise réguticre. Eclairs. Le baro-
métre est en légére baisse.

Un bolide adté vu 46h. tom du soir
laissant une trainée lumineuse ; partant
du zénith, il a disparu au Sud-Ouest.

J. SCHERER
Faire Part

Le Supérieur de l’Institution St Louis
de Gonzague invite les anciens Eléves et
tous les amis de l’Institution a assister aux
funérailles du cher frére Pierre Epouarp
qui seront ceélébrées dans la Chapelle de
PInstitution demain, 30 Octobre, 48 heu-
res précises du matin.

Arrivage
Est entré ce maiin le sts « Alleghany »
avec les passagers suivants venant de :
New-York: G. Amati, R. Wertzhey,
L. Eisenstein, R. Blanton, F. Ciancualli.

Gonaives : T. A. Mac Guffie, Sénatevr
Sterling, Lamothe, A. Karvas, A. Gef-
frard, J. M. Sasson.

Fiang:il es

nons de Lascahobts les fiin-
fille du ‘u-
Sy-L-
Sénateur S.

Noos appr:
cailes de Mile C&cie Vieux

vain Dusuisson, fi's de feu le
Dubvisson.

Compliments les meilleurs aux nouveaux
fiancés.

Ferm turedelama‘le —_

La malle pour Petit-Goave, Miragoane,
Jérémie, par le sts Allegany 5 ;

Celle pour Tew York et |'Europe ( via
Jérémie ) par le sts « Prins Sigismond »
seront fermées cet aprés-midi 4 4 heures
précises.

Port-au Prince, le 29 Octobre 1908.

Tribunal Civil
Audience civile du Mercredi 28 Octobre rg08.

Le Tr.bunal prend siege 4 dix heures
du matin, sons la présidence da Junge D.
Miignan, assist¢é de Mr A. Thibault.

Le Thibanial a ead recevoir la presta-
tion de serment de Mr Jean Zéphir nom-
mé Juge au Tribunal civil de ce ressorr,
en remplacement de Mr le Juge L. Jh.
Janvier, passé comme jrge en = cassation.
Ensuite 'e Trbanal a entendu le divorce
dcs époux Joseph Benjamin.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE

Audience da Lundi 26° Octobre 1908

Ie Tribunal, sous la présidence de Mr
le Président H. Lechaud prend siége a dix
heures et dem‘e du matin et ‘entend les
affaires suivantes : .

1° Veuve Edmond Théb:ud deman-
dresscen récusation de Juges ct en des:
saisisse.nen’s du Tribunal civil d.s Go-
naives dans i'atfairedes sicurs Kunhardt Co
ct Mr Sylvain, Rapporteur, donne lecture
de son Rappor:.

Me C. Benoit,‘ pour la défendresse, F.t
Hedicourt, pour les defendeaurs,) ct son
entendus en leurs observations.

Le Miuistére Pablic, Mr Eng. Décatrel,
conclat 4 Vadmission de la récusation et

au dessaisissement du Tribanal civil des
Goniives.

2° Henry Lanoue contre Veuve H.
Blanchet.

Mr Jérémic, juge Rapporteur, lit son
rappori.

M: Arrault jeune, pour sa cliente, pro-
duit des observations.

Le Minis:¢re Public, Mr Elie Curiel,
conclut au rejet du pourvoi.

3° L. C. Rouzier contre Magnicr et Ce.
Le Rapporteur, Mr le juge Syivain, donne
lec ure de son rapport.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut 4 Virrecevabilité du pourvoi.

40 Cénaise Delanas contre Veuve Her-
més Berthaud.

Mr le juge Jérémie,
Son rapport,

M* Arrault et Valembran pour leurs
clients sont respectivement entendus en
leurs observations.

Le Ministre Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rcjet du pourvoi.

5° J. L. de Piccio:o contre veuve Pa-
crés.

Le Rapporteur, Mr
lit son rapport.

Sur la demande de Me Martin Dévor,
lun des avocats du demandeur, la conti-
nuation de l’affaire est renvoyée 4 quin-
zaine.

Raporteur, lit

le juge Anseime,

Le sidge est levé.

SECTION CiviLe

Audience du Mardi 27 Octobre
Le Tiibunal sous la
Vice-Président Ernest
sége i dix heures et
proaonce les arié s suivants :

1° Celui qui prononcé la déchéance de
a

1908
présidence de Mr le
Bonhomme, prend

demie dn Matin ef

pourvoi de la dame Veuve S ‘

manuel et consorts contre le open Ea
Tribuna! civil des Gonaives en date da ;
Octobre 1907 rendu entre eux et lesde i
selles Cécile et Nétphile St Albin

2° Celni qui casse et annole le j
ment du Tribunal civil da Cap-Haiting
en date du 25 juillet 1908 rende sar
pel, entre le sieur Polycarpe Berard e
Veuve Jules Boisson ; renvoie I’affsire a)
Tribunal civil de Port-de-Pajx.

3° Celui qui déclare te sieur Similicg
Durosier déchu de son pourvoi contre le
juecment de congé- défant da Tribunal
civil da Cap-Haitien en date du 30 Octo
bre 1905 rendu entre lui et le sieur Bliss
Negi 5

Puis entend Ics «. {fares de :

Marie Dambreville et consorts cont
Hiidée Lonis Laforest et consorts ( conti-
nuaton., )

M* Arrault jeune, pour les demandeurs
etC. Benoit pour les défendeurssont en‘en-
dus en leurs cbservations. :

Le Ministére Public, Eug. Décatrel, cone
clut Ala cassation du jugement dénoncé
sur le premier moyen du pourvoi.

Vu I’heure avancée, le siége est levé.

* 6
*
SEC LION { KIMINELLE

Audience du ACercredi 28 Octobre 1908

Le Tribunal sous la présidence de M' le
juge F. Baron prend siége a dix heores
ct demie du matin et eotend les affaires de:

; 1°Najib Hamady contre Rafoul Schems
° Le Raporteur, Mr Ic juge Sylvain, dow ,
ne lecture de son rappori. Ht

Me Léger Cauvin et Emile Deslandes,
au nom de leurs clients, prodaiseat des
obscrvations.

Le Ministére, Public Mr Elie Curiel, con
clut au rejet du pourvoi.

2° Henry Allen contre Madame Veuve:
Ménélas Dupuy. .

Affaire renvoyée 4 une autre audience.

3° Opposition 4 Vexdcution de VOr
donnance rendue en faveur de Ostiné »
Alerte.

Mr le juge Anselme lit son rapport. |
Le Ministére Public, Mr Eog. Décatrel,
conclut A Virrecevabilité -du pourvot ;

4° Marceilus Joseph, contre Avéna Mo
rin. , .

Affaire renvoyée a cause de I’absenct
motivée du juge-rapporteur.

Le siége cst levé,

Messe de Requiem .

Le Conseil d’Administration de ‘la So
CIETE FRANCAISE DE SETOURS MUTUELS ET Ds ,
B.ENFAISANCE fera chanter une Messe sole
nelle de ‘Requiem le mardi 3 Novem
prochain, 4 7 heures trés ses de me
tin, en I’Eglise Cathédrale, al tear0ll.

de ses membres décédés et de toates?
personnes qui se sont interressées ai new














Derniéres Dépeckes.

Paris 20.— On ext trés ingot a
nistére des Affaires Etran
d’un rapport de Saint-Pétersbows |
gant qu'il est question de . révoques
volsky, ministie-des Affaises
de vouer son programmé








oe
e: damenet Allemagne et l’Autriche A
geepter une conférence internationale

r régler la question des Balkans.

PeOEIA 20.— Le Gouvernement bulgare 4
isormé aujocrd’hui les représentants ds
pussances qu'il acceptait de payer ure

Biemoité Ala Turquie, cette décision a
‘g@éconnue aprés un long débat des mem-
bes da cabinet ct présidé par le Tsar
fedinand qui a usé de toute son influen-
een faveur de la paix moyennant une
edeanité ; de plus on annonce une av-
we décision prise par les ministres, celle
js renvoi dans leurs foyers dis 60.000
gurvistes récemment appelés sous les
. Dans un jour ou deux le gou-
t enverra un plénipocentiaire 4
Constantinople pour n¢gocier un traité
grec la Turquie .On croi’ queen agissant
sosi la Bulgarie a fait tout c: qui lui
bait possible pour éclaicir la situation et
x concilier l’opinion po'itique 4 l’Etranger,

Pants 27.— Le correspondant du « Ma-
tia» a Belgrade télégraphie que Je roi de
Serbie et le prince Nicolas de Moniénégro
ont signé une coavention miitanre ch vee
done action commune contre |’Autrich?
en cas de gucrre.

ViexnE 27.-— Les jourraux ennonecent
wjourd’hui que l’empereur Guillaame ira
chaser en Norvéye au commencement
Novembre et quil se rendracssuite 3
Vienne pour Visiter Vempereer Prangon
Joseph.

Paris 27. -- L’¢ at de santé de M. Vie-
torien Sardou es: des plus critiques.

MarseE.LLE 27. Les autorités marit-
mes ont ¢:¢ officiclicment avetties yuc ls
cirssés amdricains « Connecticut » « Mi-
tsota pet « Kansas » arriveront dans cette
vilele 14 Janvier et y feront un séjour de

semaines.

Pas 27.— Une dépéche de Rome au

Udit qu’on va annoncer_ pro-
| haisement les fiancailles du comte de Tu-
fa adi la princesse Patricia, fille, du duc

ought et n-dce d’Edouard VII.

ComsfantTinopLE 27.— Kienali et Ismail
Wakk accusé, d’avoir excité 4 la révolre
cosite la Constitution ont été condamnés

















































smon.La nouvel'e de Ja sentence a été
tee par des cris de Vive la lib. rid.
Liverpoot. - Le paquebot _transatlanti-

qu Mesreiania de la ligne Cunard s'est
it des avaries en cntrant en cale séche.
SoFa. - La France, PAngleerre ei
e collective lui covseillant a
Ustantinople un apent speciale
} dicutcr du mede payement de la
@mpensation équitable due A la Turquie.
Ala reqné e de celle-ci cette note de-
Mande auss: l'arré: immédiat de la
“sation milit ire. L’Allemagne et 1 Tta-
~ oMtavisé le gouvernement de Bulga-
me quelles approuvaient cete note i
Clalrement ente
face de l’ind¢pendance de !a Bulgarie
we les puissances dépend de la preatabls

qasion dunc entente cntre la Bulgarie
£2 Targuie.

d’envover

Se SN Seen ener eee ee me ee ee s
lana ae ee aa - S

— ————=-- -————e

PHARMACIE

anuel Alexandre

b public est avisé que le D' Jh.
fetud, Pharmacien de I’Ecole Su-



taf, de Paris,prend la snecession
aires de la Pharmacie Emma-
lexandre, et qu'il se met a la
tion de la clientéle, pour lexé-
Npontuelle, soignée et scrupu-

€s orfonnances de Messieurs

tturs et Médecins dela Capi-

|
!
i
|
\
'

Port-au-Prince, le 9 octobre 1908 |

D' Ju. Berceaup |

de |

la
asie ont présenté a la Bulgarie une no- |

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qui.
ndre que la connals- ;

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passée en faveur de
mie Munier par Male

hypo hecaire

moiselle Marie Chris-
pin par acts au r-pport de M* Mo ofor:
Solages, alors notare en cette vile, le
vingt ctun décembre mil neuf cent s‘x
cmegi tré ; 2° d’un jugement rendu entre
cS parties par le tribunal civil de ce res~
sort le treize juillet de cette année et diya
signili¢ tant A avocat qu’a partie, lequel
jogement a acquis l’autorité de la chose
jugce ; 3° d’un jugement du méme tribunal
daté du vingt octobre de cette année, en-
regis'ré, autor.sint la vente au-dessous du
prix d’adjudication ;

Ii sera procédé le samedi que l’on
comptera trente et un octobre de cette an-
nee, 2 trois heures de l’aprés-midi, en

| Vetude ct par le ministére de Mé Astrel
Lifores*, rotaire A Port-au-Prince, Grand’
tus, dia vense aud.ssous de la mise 4 prix,
au plus cifant et dernier enchérisseur,
dune qeantitéd an geart de carrcau de
j terre dépendant de Vhabitatioa «Damien»
située en la plaine du Cul-de-Sac, section
jdes Vatrouy, commune ct arrond ssement
de Port-au-Prince, laquelle quantité de
terre vst bo.ncé:> au nord par Adrassaint
ett. BD. ba coert. A loucst par le reste de
, id p.oprié ce 5; au sud et a i’est par Pauline
,Mondesir. “Pel d/ailleurs que ce terrain est
dés'yne dans la dite obligation hypothé-
cain, La dite vente aura licu, outre les
charges de Venchére, au-dissous de la mise
i pnx proceédemment fixée A quatre cent
,quarante ct une gourdes ‘centimes,
A la requete de Mademoiselle Euphénie
| Munier, propriétaire, demeurant et domi-
-ciliée 4 Port-au Prince, ayant pour avocat
| Me Léonce Viard, au cabinet duquel, en
4 s q rae
ce:te ville, 75, Rue du Magasin de I’Etat,
, elle fait é'ec:ion de domicile, contre Ma-
{demoiselle Marie Chrispin, propr'ctaire,
~demetrant et domiciliée 1 Port-au-Prince,
ayant pour avocat constiiué Mt Raymond
ane.
| Pour plus amples renseignements, s’adres-
‘ser AM* Léonce Visrd, svocat poursui-
-vant oud Me Astrel Laforest, notaire, dé-
-positaire du cahter d.s charges.
Port-au-Prince, le 28 Octobre 1908.
Léonce VIARD, avocat.

‘

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conditions quwen vill. 3

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peuxiéme Année, No 476.



Jeudi, 29 Octobre 1908.

PORT-AU-PRINCE ( Hair: )



Le Matin

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PORT-AU-PRIN T Moss. .
DEPARTEMENTS Un Mois. . .

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ETRANGER......0¢ Trois Mots. e

QUOTIDIEN

Dreecraur

LE NUMERO | 5 CENTIMES



G. Zo Clément Magloire,

« 2.20 Les abonnements partent du 1* et da ts de chaque
<« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’svance

« 8.00 45, RUB ROUX, 45. Lee manuscrits ineéeés ou non ne sercet pas rendus

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roez os Beane-Fei.

La Banque actuelle

= —/

, ~Soit! peut se dire le lecteur ; j ad-
mats bien que notre état social offre
peu de sécurité aux capitaux an-

pas et aux entreprises indus-}'

quils pourraient étre tentés

ater dans le pays, poar que

oes puissions essérer de ce cdté-la
ttre salut. Est-ce a dire pour cela
la perpétuation de la Banque Na-

ale d’Haiti dans le pays soit fatale,
terait-il impossible de solliciter d’au-
tw capitaux européens a venir s’en-
yer dans les entreprises nationales ?
~A cette question, je réponds par
‘onsidérations suivantes, que je
amets a la profonie méditation da
ear. Elles sont de trois ordres et
les résumeen trois points différents.

l—I! n'est pas possible, en de-
du monde capitalis‘e anglo-sa-
', de trouver a I’étranger des por-
te de fonds, - mais de véritables
wurs ds fonds,— qui acceptent de
dans le pays créer personnel 'e-
uae Banque et assumer la tache
ader, avec lear argent, des en-
s€8 susceptibles de relever no-
économique.
ce que nous pourrions avoir
be de trouver, dans i’Europe con-
ule, est ce que nous avons dé
@ la Banque actuelle: une socié
~vnyme, représentant un groupe
0a moins nombreux d’actioanai-
Pfincipalement préoccupés de
alter lesrapports annuels du Con-
administration et de toucher le
ae des dividendes répartis.
suite de quelles opérations les
ae Ont-ils 6t6 obtenus ? Est-ce
danent de la prospérité du pays?
. Pessi0n produite par ces opé-
8 sur l'état économique haitien
do elle pas précaire la coutioua-
doooatrat ?— Autant de ques-
S0t ne s’embarrassent pas cet-

BANQUE NATIONALE D'HAIT

‘Tabrochure du Département des Finances

VII





t serait tou-{désireux de réaliser notre relévetnent
général, A tous les points de vue:
agricole, industriel, commercial, nous
nous adressions A des capitalis‘es
américains, a-t-on un u réfléchi a
l’avantege, pour ainsi dire diploma-
tiqne, que nous tenons actuellement
de la facon dont les Etats-Unis inter-
prétent, 4 ('égard des Etats du nou-
veau-monde, leur politique extérieure?

Je veux dire ceci: que des confilits
s’élévent entre le gouvernement fran-
ciis, par exemple, représentant ses
nationaux capitalistes engagés dans
l’entreprise de la Banque, etie gou-
vernement haltien, nous sommes jua-
qu’a un certain point garantis contre
toute agression brutale, contre toute
oppression éma ant de la force,contre
toute solution injuste, par les tendan-
ces mémes de la politique américaine.
La diplomatie de Washington s’est
créé des traditions qu’elle parait, en
toute circonstance, disposée 4 sauve-
garder. Washing'on est désormais le
chemin par ot doit passer l'Europe
pour venir sor n’importe quel point
du Nouveaa-Monde. Voila ie régime

| ’Angteterre, dont le crédi
jours le premier du monde. »

| Je crois inutile d’interpréter longue-
‘ment cet entrefilet ; il montre que
‘l'Angleterre est la nation qui paie le
moins d’intéréls pour sa dette, parce
‘qu’elle offre le plus de garanties et
‘que son crédit est « le premier du
/ monde » ; et que Haiti est le pays qui
i psie le plus d’intéréts pour sa dette,
parce gu’il offrele moins de garan-
des di- ties et que son crédit est le « dernier
'du monde ».

Je vois ici quelques-uns se récrier :
« Le pays a assez de. ressources na-
turelles, et par conséqguent est assez
riche pour inspirer confiance a ses
leréanciers. Nous avons d‘ailleurs jus-
|qu’ici aceompli assez régulidrement
le service de notre dette extérieure.
Enfio, si ndus empruntons souvent,
c'est tout bénéfice pour les créanciers
eux-mémes : nous sommes encore un
pays neuf, et nous serons les meil-
leurs clients du monde le jour ot no
tre développement é6conom.que sera

est seule possible

te catégorie d’actionnaires :
videndes! encore des dividendes ! tou-
jours des divid-ndes !

Il faut avouer ge, aprés tontes les
toudres déchainées contre la Banque, |
ce ne serait pas la peine d’aller ala
méme source solliciter !améme_ calé-
gorie de capitaux. Ou serait l’utilité de
détruire la Banque, pour en édifier
une autre pareille ?...



II.<-$ Nous avons cependant mis les
choses au mieux en supposant qu'il
eut 6:6 possible, la Banque actuelle |
écartée, d’aller encore chercher des!

fonds en Europe. Il reste & se deman-| ocsuré. »
der si pareille démarche serait meme Cc ; . oe re. | 84° ‘eguel nous vivons actuellement,
possible ; pour notre part, il est hors eux gi parlent ainsi ignorent I’é-| gn con-ervant la Banque Nationale

au de- tat d’Ame habituel du créancier ; or,
qui ne sait que celui-ct préte moins
volon'ie:s, malgré les gos profits en
perspective, au fiis rich», mais pro-
| digue et bambocheur, qu’a ’rhomme
pauvre, mais travailleur et honnéte ?
‘It sait que les bieus, si présents
« Le CaRéDIT DE La FRANCE ET DES jsoient ils, n'ont d: aaenr que par
‘leur emp'oi et la conduite de ceux qui
ETATS ETRANGERS ites ulili-ent et que le fils prodigae et)" b
« Le revenu comparé de 100 francs, ‘riche «st toujours a la veille de la ban-, pias vivaces chez nous, sur
placés en fonds drat, serait, a la | queroute et du moment oa il ne pour- ; itrage suprémeet désinté
date du 17 Septembre courant (1908): ra plus trouver de préteurs, méme rions-nous compter ?
pour la France, 3,09 ; tandis qu’il se- , parmi les usuriers. Certes, la droiture du _ govverne-
rait pouc: Haiti, 657’; Bulgirie, 5,07; Je me demand: si nous n’avons pas ment américain est habituellement
Russie, 5 francs ; Mexique, 5 ; Japon, | teint cette situation extréms du fils faite pour inspirer conflaoce. Toujours
4,97 ; Chine, 4,95 ; Serbie, 4,83 ; Bré-| oi, prodigve, bambacheur et pa- est-il que, dans fa question qui nous
sil, 4.73 ; Portuga!, 4,73; Roumaole,| joeour a | occupe, on serait coupable de ne pis
4,32 ; Turquie, 4,18 ; Hongrie,- 4,16 ; _ envisager, —& coté des risques gue l’on
République Argentine, 413; Autri-) 7 _ Fofia, il est un troisisme Vet déro-mais éviter, — tes sgcurités
che, 4,03 ; Espagae, tan el Ooo |poiat un peu délicat & envisig-r dans 40M peat étre expos4 a perdre.
3,87 ; Egy oe oa ne 353 - Susde, le débat en question. —————————————
Me . 3,08 5 mark 6 442; Hollande,' Si, dans un moment d’exceptionnel | Priére d'aviser l’administra-
3,23 ; Suisse 3,20 - Etats-Unis, 3,16 ; assagissement, bralant tous nos vais- tion de la moindre irrégulari-
— iA: terre, 2 91. iscaux avec l’Europe, nous détruisions
Belgique, 3,10 ; Angier | notre Banque Nationale, nous renon- t6 dans leservice du «MATIN»
afin qu’il y soit de su te remeée-

«il réanite du tableau ci-dessus | ne .
i immédiatement | cions a l’idée de nous adresser de
que Ia France viene tres nent|cions, & au vieux continent, et que, dié

en seconde ligae, serrant de

d@’Haiti. Je ne juge pas, je constate.

Qu-lle serait, 4 ce point de vus,
toute situation nouvelle ? Si jamais
des hommes d’uff:ire américains, d)-
‘rectement intéressés dans nos entre-
prises nationales, élevaient vis-a-vis
du gouvernement haitien des démélés
mettant en question les sentiments
ationaux les plus invétérés er les
uel ar-

pour-

de doute qu’cile edt 6!é ainsi
vant du plus grand des éche
Il vient de me tomber sous les yeux |
la petit apercu suivant, relevé dans
le « Marché financier » d'un grand jour-
nal parisien ;
Les deux Natures
de ’1Homme

II
Ces parotes d'une largeur de vue
WMune hauteur de pensée pea commas

nes sont pourtant d’un prince de Pegli-
se. Il veut bien quo dans le « comple-
xus huinain » if y ait «© du spiritnel et
du corporel », mais cette diversilé d’ap-
titudes ne détruit point Punitée substan-
tielle de l’étre. S’il est un fait qui nous
6chuppe foncidre:aent, «c'est bien le
secret de Vor gsnisation de la nature vi-
vante. Entre la psyclulugivet la phy-io-
logie il doit exister un terrain d’enten-
Se ott les penscurs de ces deux scien-
ces pousseront leurs recherches en évi
fant les) yéneéralisations hatives ct les
dimentis form. ls.

Dang Irs temps actnels, un fait re

Marquable est que les travanx des i
Physiqiogistes oot été dad preécicux
concours pour Ja p-yeholoste Les re-
cherches d’un) Mos-o0, Feré. Ribot,

Wundt, Flechsiz, Hetwig, Walleyor,
Richet, ete , ont artant fait pour ce tte

Science que les subtiles et profondes.
analyses dun JonfYrov et Van Miine de-

Biran. Dans la psycholoszie, A coté du-
he partie purement rationnelle, il exis-

te un enssinble de faits qui relevent da,

Vobservation extérienre, almettent meé-

meun certain degré Woexocrimentation. .

S’il est téméraire dinférer a conp str
des trivaux des neuro-psychologues, ci-

tés plus haut, la dispacition prochaine |

de Ja psychologie comme entité scien-

tifique, ce serait hasardeux de la part)

des psychologues purs de ne pas en
tenir compte. Aussi, les esprits larges
qui sont ala téte du) mouvement phi-
losophiques contemporains, ont-ils pro-

osé de substituer le terme anthropo-
ogie au terme psychologie indiquant
par la que cette science ne doit plus se
cantonner dans l'étude «ies facultés d2
ame, mais étudier homme comme
une indivisible unité. Aujourd’hui le
terme « anthropologie psychologique »
est frégquemment employé par les éco-
les allemande, ameéricaine et par de
rares écrivains frangais. Voici les rai-
sons yu’en donne l'auteur cité plus
haut :

« Lintention du psychologue est d’é-
tudier homme, les manisfestations
multiples de son activité, la nature du
princip: qui les émet.Mais sous Tinfla-
ence didée dont on ne peut pas se ren-
dre compte,i: arrive qu’on se ‘aiss2 all:
& voir dins !t nature humaine tout
uniment le sujet que la) conscience se
révéle A elle-meéme et l’o. -e persuade
que ce qui échappe au regard interne

e Vesprit n’est plus ‘homme du_ psy-
chologue, mais lhomme_ du physio-
logiste ou du physicien... Il en résulte
que l'homme étudie en fait par le psy-
chologue n’est point celui qu'il avait
Yintention d’étudier.

« Ainsi déduites des affirmations ex-
clusives de la conscisnce, les conclu-
sions d’une te!le psychologie sont peut-
étre applicables A un Stre idéal dont
toute ja nature serait de penser ; mais
a coup sir elles ne se vérifient pas de
cet étre en chair et en esprit que uous
sommes nous-mémes ».

Oa voit donc encore que )’exercice
régulier de l’activité psychique est sur
bordonné 4 certaines conditions ana.
tomiques ou mieux biologigues.







————

Il cst permis sans doute 2 suppo-
ser Pexistence dans les deux celliles,
dont la conjenction forme Pembryon
huimain, de permes d- toutes les pus:
sances physiques intellectuell:s et tao:

rales ; mais le frit que lexpéiience ré- |

véle, c’est lear ordre d apparition dé-
terminé, invariable, sucessif dans le
type hamain, Dans les premiers mo-
ments de son existence, rien ne distin-
giece type des mammifi res inférieures
et sa vie est toute involontaire et r -
fl:xe. Son regard ext terme et sans
fixiié, Son cerveau privé de centre d’as-
socinttion (centres intellectuels
Klech-ig ). Tout son systéme nerveux
ast incoraplétem ni dévelop.é et ne se
prée gucre qu’ale vie sensitive. Le
sens ictime ou platot fa
{tre d@aprés Jes inductions
tnoibre de physrlosistes |
que vers le troisiéme mois da la vie ex-
tra-nierine.,

dua hon

————
——

Dépu.és Gerson Desro-
siers, Edner Hypolite, Mr et Mme Augus-
tin, Emmanucit) Fanne!, Th. Civil, Th.
Augustin, P. Joseph, M. Desauguste, M.

Capt-Haitien :

‘Jean.

‘

.ge dinstruction A. Vieux avec Mr

de.

la conscience d’c- |

'

Wapparait |

, “ |
Obse.ver nous dil Preser enfant des:

sa venue dans notre mole Tl n’arrive
bene par devré & regatder les objets, at
(debut sa vision varae et passive porte
‘dans le vile: a une période plus avan-
cée scaleiment, on voit surgiv chez lui
ee beni on achif, ib commence
wors Qstivte des veax ct de la téte un

'
i
|

objet pus Vou dépiice lentement ile-
‘vant lui il considers by lui-mé ne les
choses a sa nortée ».

Les ocartésiens entre autres, rédui-

silent les aninaux a é&tre de pures ma-
chines, des corps soumis dans VPespa-
ee a toutes les iafliasaces oxtérioures,
sans pouvoir réseir contre ces forces
qui Jos opprimen’, plata’ qu'elies ne
les Servent. Ou rapporte que le bon
pera Mulebraneche pour rester conse-
quent avec cette dosvtrine, maltraitatt

t

| Yolontiers sa chienne . parce que dail-
‘leurs les auimaux ne sentent pas.
DJ.

C. DonsalNVIL
pereunanamnen pay

PAIDS DIVERS

CAM ARCS YW EM EN TS

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i Diswmearvestroire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

e

MERCREDI 28 OcTOBRE
Barometre 4 midi “69, 4°,”
. aniinun 21.7
Température ~"" ‘
Ms Mer 31. 0

Moyenne diurne de !a tempcrature 25. 9

Le ciel s'est couvert 4 deux reprises de
nuages bs. Direction des nuayes trés variée.
Piuie aux environs et un peu ici pendant
la nuit. Brise réguticre. Eclairs. Le baro-
métre est en légére baisse.

Un bolide adté vu 46h. tom du soir
laissant une trainée lumineuse ; partant
du zénith, il a disparu au Sud-Ouest.

J. SCHERER
Faire Part

Le Supérieur de l’Institution St Louis
de Gonzague invite les anciens Eléves et
tous les amis de l’Institution a assister aux
funérailles du cher frére Pierre Epouarp
qui seront ceélébrées dans la Chapelle de
PInstitution demain, 30 Octobre, 48 heu-
res précises du matin.

Arrivage
Est entré ce maiin le sts « Alleghany »
avec les passagers suivants venant de :
New-York: G. Amati, R. Wertzhey,
L. Eisenstein, R. Blanton, F. Ciancualli.

Gonaives : T. A. Mac Guffie, Sénatevr
Sterling, Lamothe, A. Karvas, A. Gef-
frard, J. M. Sasson.

Fiang:il es

nons de Lascahobts les fiin-
fille du ‘u-
Sy-L-
Sénateur S.

Noos appr:
cailes de Mile C&cie Vieux

vain Dusuisson, fi's de feu le
Dubvisson.

Compliments les meilleurs aux nouveaux
fiancés.

Ferm turedelama‘le —_

La malle pour Petit-Goave, Miragoane,
Jérémie, par le sts Allegany 5 ;

Celle pour Tew York et |'Europe ( via
Jérémie ) par le sts « Prins Sigismond »
seront fermées cet aprés-midi 4 4 heures
précises.

Port-au Prince, le 29 Octobre 1908.

Tribunal Civil
Audience civile du Mercredi 28 Octobre rg08.

Le Tr.bunal prend siege 4 dix heures
du matin, sons la présidence da Junge D.
Miignan, assist¢é de Mr A. Thibault.

Le Thibanial a ead recevoir la presta-
tion de serment de Mr Jean Zéphir nom-
mé Juge au Tribunal civil de ce ressorr,
en remplacement de Mr le Juge L. Jh.
Janvier, passé comme jrge en = cassation.
Ensuite 'e Trbanal a entendu le divorce
dcs époux Joseph Benjamin.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE

Audience da Lundi 26° Octobre 1908

Ie Tribunal, sous la présidence de Mr
le Président H. Lechaud prend siége a dix
heures et dem‘e du matin et ‘entend les
affaires suivantes : .

1° Veuve Edmond Théb:ud deman-
dresscen récusation de Juges ct en des:
saisisse.nen’s du Tribunal civil d.s Go-
naives dans i'atfairedes sicurs Kunhardt Co
ct Mr Sylvain, Rapporteur, donne lecture
de son Rappor:.

Me C. Benoit,‘ pour la défendresse, F.t
Hedicourt, pour les defendeaurs,) ct son
entendus en leurs observations.

Le Miuistére Pablic, Mr Eng. Décatrel,
conclat 4 Vadmission de la récusation et

au dessaisissement du Tribanal civil des
Goniives.

2° Henry Lanoue contre Veuve H.
Blanchet.

Mr Jérémic, juge Rapporteur, lit son
rappori.

M: Arrault jeune, pour sa cliente, pro-
duit des observations.

Le Minis:¢re Public, Mr Elie Curiel,
conclut au rejet du pourvoi.

3° L. C. Rouzier contre Magnicr et Ce.
Le Rapporteur, Mr le juge Syivain, donne
lec ure de son rapport.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut 4 Virrecevabilité du pourvoi.

40 Cénaise Delanas contre Veuve Her-
més Berthaud.

Mr le juge Jérémie,
Son rapport,

M* Arrault et Valembran pour leurs
clients sont respectivement entendus en
leurs observations.

Le Ministre Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rcjet du pourvoi.

5° J. L. de Piccio:o contre veuve Pa-
crés.

Le Rapporteur, Mr
lit son rapport.

Sur la demande de Me Martin Dévor,
lun des avocats du demandeur, la conti-
nuation de l’affaire est renvoyée 4 quin-
zaine.

Raporteur, lit

le juge Anseime,

Le sidge est levé.

SECTION CiviLe

Audience du Mardi 27 Octobre
Le Tiibunal sous la
Vice-Président Ernest
sége i dix heures et
proaonce les arié s suivants :

1° Celui qui prononcé la déchéance de
a

1908
présidence de Mr le
Bonhomme, prend

demie dn Matin ef

pourvoi de la dame Veuve S ‘

manuel et consorts contre le open Ea
Tribuna! civil des Gonaives en date da ;
Octobre 1907 rendu entre eux et lesde i
selles Cécile et Nétphile St Albin

2° Celni qui casse et annole le j
ment du Tribunal civil da Cap-Haiting
en date du 25 juillet 1908 rende sar
pel, entre le sieur Polycarpe Berard e
Veuve Jules Boisson ; renvoie I’affsire a)
Tribunal civil de Port-de-Pajx.

3° Celui qui déclare te sieur Similicg
Durosier déchu de son pourvoi contre le
juecment de congé- défant da Tribunal
civil da Cap-Haitien en date du 30 Octo
bre 1905 rendu entre lui et le sieur Bliss
Negi 5

Puis entend Ics «. {fares de :

Marie Dambreville et consorts cont
Hiidée Lonis Laforest et consorts ( conti-
nuaton., )

M* Arrault jeune, pour les demandeurs
etC. Benoit pour les défendeurssont en‘en-
dus en leurs cbservations. :

Le Ministére Public, Eug. Décatrel, cone
clut Ala cassation du jugement dénoncé
sur le premier moyen du pourvoi.

Vu I’heure avancée, le siége est levé.

* 6
*
SEC LION { KIMINELLE

Audience du ACercredi 28 Octobre 1908

Le Tribunal sous la présidence de M' le
juge F. Baron prend siége a dix heores
ct demie du matin et eotend les affaires de:

; 1°Najib Hamady contre Rafoul Schems
° Le Raporteur, Mr Ic juge Sylvain, dow ,
ne lecture de son rappori. Ht

Me Léger Cauvin et Emile Deslandes,
au nom de leurs clients, prodaiseat des
obscrvations.

Le Ministére, Public Mr Elie Curiel, con
clut au rejet du pourvoi.

2° Henry Allen contre Madame Veuve:
Ménélas Dupuy. .

Affaire renvoyée 4 une autre audience.

3° Opposition 4 Vexdcution de VOr
donnance rendue en faveur de Ostiné »
Alerte.

Mr le juge Anselme lit son rapport. |
Le Ministére Public, Mr Eog. Décatrel,
conclut A Virrecevabilité -du pourvot ;

4° Marceilus Joseph, contre Avéna Mo
rin. , .

Affaire renvoyée a cause de I’absenct
motivée du juge-rapporteur.

Le siége cst levé,

Messe de Requiem .

Le Conseil d’Administration de ‘la So
CIETE FRANCAISE DE SETOURS MUTUELS ET Ds ,
B.ENFAISANCE fera chanter une Messe sole
nelle de ‘Requiem le mardi 3 Novem
prochain, 4 7 heures trés ses de me
tin, en I’Eglise Cathédrale, al tear0ll.

de ses membres décédés et de toates?
personnes qui se sont interressées ai new














Derniéres Dépeckes.

Paris 20.— On ext trés ingot a
nistére des Affaires Etran
d’un rapport de Saint-Pétersbows |
gant qu'il est question de . révoques
volsky, ministie-des Affaises
de vouer son programmé





oe
e: damenet Allemagne et l’Autriche A
geepter une conférence internationale

r régler la question des Balkans.

PeOEIA 20.— Le Gouvernement bulgare 4
isormé aujocrd’hui les représentants ds
pussances qu'il acceptait de payer ure

Biemoité Ala Turquie, cette décision a
‘g@éconnue aprés un long débat des mem-
bes da cabinet ct présidé par le Tsar
fedinand qui a usé de toute son influen-
een faveur de la paix moyennant une
edeanité ; de plus on annonce une av-
we décision prise par les ministres, celle
js renvoi dans leurs foyers dis 60.000
gurvistes récemment appelés sous les
. Dans un jour ou deux le gou-
t enverra un plénipocentiaire 4
Constantinople pour n¢gocier un traité
grec la Turquie .On croi’ queen agissant
sosi la Bulgarie a fait tout c: qui lui
bait possible pour éclaicir la situation et
x concilier l’opinion po'itique 4 l’Etranger,

Pants 27.— Le correspondant du « Ma-
tia» a Belgrade télégraphie que Je roi de
Serbie et le prince Nicolas de Moniénégro
ont signé une coavention miitanre ch vee
done action commune contre |’Autrich?
en cas de gucrre.

ViexnE 27.-— Les jourraux ennonecent
wjourd’hui que l’empereur Guillaame ira
chaser en Norvéye au commencement
Novembre et quil se rendracssuite 3
Vienne pour Visiter Vempereer Prangon
Joseph.

Paris 27. -- L’¢ at de santé de M. Vie-
torien Sardou es: des plus critiques.

MarseE.LLE 27. Les autorités marit-
mes ont ¢:¢ officiclicment avetties yuc ls
cirssés amdricains « Connecticut » « Mi-
tsota pet « Kansas » arriveront dans cette
vilele 14 Janvier et y feront un séjour de

semaines.

Pas 27.— Une dépéche de Rome au

Udit qu’on va annoncer_ pro-
| haisement les fiancailles du comte de Tu-
fa adi la princesse Patricia, fille, du duc

ought et n-dce d’Edouard VII.

ComsfantTinopLE 27.— Kienali et Ismail
Wakk accusé, d’avoir excité 4 la révolre
cosite la Constitution ont été condamnés

















































smon.La nouvel'e de Ja sentence a été
tee par des cris de Vive la lib. rid.
Liverpoot. - Le paquebot _transatlanti-

qu Mesreiania de la ligne Cunard s'est
it des avaries en cntrant en cale séche.
SoFa. - La France, PAngleerre ei
e collective lui covseillant a
Ustantinople un apent speciale
} dicutcr du mede payement de la
@mpensation équitable due A la Turquie.
Ala reqné e de celle-ci cette note de-
Mande auss: l'arré: immédiat de la
“sation milit ire. L’Allemagne et 1 Tta-
~ oMtavisé le gouvernement de Bulga-
me quelles approuvaient cete note i
Clalrement ente
face de l’ind¢pendance de !a Bulgarie
we les puissances dépend de la preatabls

qasion dunc entente cntre la Bulgarie
£2 Targuie.

d’envover

Se SN Seen ener eee ee me ee ee s
lana ae ee aa - S

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anuel Alexandre

b public est avisé que le D' Jh.
fetud, Pharmacien de I’Ecole Su-



taf, de Paris,prend la snecession
aires de la Pharmacie Emma-
lexandre, et qu'il se met a la
tion de la clientéle, pour lexé-
Npontuelle, soignée et scrupu-

€s orfonnances de Messieurs

tturs et Médecins dela Capi-

|
!
i
|
\
'

Port-au-Prince, le 9 octobre 1908 |

D' Ju. Berceaup |

de |

la
asie ont présenté a la Bulgarie une no- |

poor |
mo |

qui.
ndre que la connals- ;

a DELIA




VENTE
‘U-DESSOUS DE LA MISE A | 21x

En vertu d’une obligation
passée en faveur de
mie Munier par Male

hypo hecaire

moiselle Marie Chris-
pin par acts au r-pport de M* Mo ofor:
Solages, alors notare en cette vile, le
vingt ctun décembre mil neuf cent s‘x
cmegi tré ; 2° d’un jugement rendu entre
cS parties par le tribunal civil de ce res~
sort le treize juillet de cette année et diya
signili¢ tant A avocat qu’a partie, lequel
jogement a acquis l’autorité de la chose
jugce ; 3° d’un jugement du méme tribunal
daté du vingt octobre de cette année, en-
regis'ré, autor.sint la vente au-dessous du
prix d’adjudication ;

Ii sera procédé le samedi que l’on
comptera trente et un octobre de cette an-
nee, 2 trois heures de l’aprés-midi, en

| Vetude ct par le ministére de Mé Astrel
Lifores*, rotaire A Port-au-Prince, Grand’
tus, dia vense aud.ssous de la mise 4 prix,
au plus cifant et dernier enchérisseur,
dune qeantitéd an geart de carrcau de
j terre dépendant de Vhabitatioa «Damien»
située en la plaine du Cul-de-Sac, section
jdes Vatrouy, commune ct arrond ssement
de Port-au-Prince, laquelle quantité de
terre vst bo.ncé:> au nord par Adrassaint
ett. BD. ba coert. A loucst par le reste de
, id p.oprié ce 5; au sud et a i’est par Pauline
,Mondesir. “Pel d/ailleurs que ce terrain est
dés'yne dans la dite obligation hypothé-
cain, La dite vente aura licu, outre les
charges de Venchére, au-dissous de la mise
i pnx proceédemment fixée A quatre cent
,quarante ct une gourdes ‘centimes,
A la requete de Mademoiselle Euphénie
| Munier, propriétaire, demeurant et domi-
-ciliée 4 Port-au Prince, ayant pour avocat
| Me Léonce Viard, au cabinet duquel, en
4 s q rae
ce:te ville, 75, Rue du Magasin de I’Etat,
, elle fait é'ec:ion de domicile, contre Ma-
{demoiselle Marie Chrispin, propr'ctaire,
~demetrant et domiciliée 1 Port-au-Prince,
ayant pour avocat constiiué Mt Raymond
ane.
| Pour plus amples renseignements, s’adres-
‘ser AM* Léonce Visrd, svocat poursui-
-vant oud Me Astrel Laforest, notaire, dé-
-positaire du cahter d.s charges.
Port-au-Prince, le 28 Octobre 1908.
Léonce VIARD, avocat.

‘

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