Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 27, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
peuxiéme Année, N,. 474.





ee
—







Abonnements:
Un Mors. . . G. 200
PORT-AU-PRINCE Trois Mois. . « 5.00
TEMENTS) Un Mois... « 2.20 —_
DEPAR Trois Mois . « 6.00
ETRANGER.......-1 Trois Mois. . « 8.00





Pour tout ce qui concerne lVAd ministration du Jour

ee ee ee ee

eee

Dimacreur :
Clément Magloire,

> ee = ——

BANQUE NATIONALE TTAL

+ Pourquoi

Jai dit, dans mon artic'e précédent,
Mabien le lecteur aurait tort de ti-

es prémisses que j’ai posées Ia
meacingon suivante :

Tour le relevement agricole, indus-
m, commercial, minier du_ pays, il
tlacréation, et la substitu-
#00 4 la Banque: Nationale d’Haiti, de
felque Banque anglaise ou améri-
ane, puisque les Anglo-Saxons
a recoanus et proclamés les mieux
posées de toutes les races a se lan-
™ dans ces sortes d’entreprises.
tyai ajouté que, dans l’espéce,
‘conclusion n’était pas la mien-
+ Cest cette démonstration que
rere aujoura’ hui.
[Deseamps, que déja j'ai cité
re Propos sur ce sujet, écrit:
pansion capitaliste (en Fran-
“en Belgique) n'a pas les mé-
Caractéres qu’en Angleterre ; elle
te surtout par Vintermédiaire de
ban gecictés anonymes lancées par
i et les agents d'affaires.
ry remet bénévolement son ar-
des gens qu’il ne connalft pas,
leeqeels i! n’a aucun contrdéd‘e et
~ 3 industries créées dans des
Sur lesquels il n’a que de vagues
qeements. De 1a, I’échec de
, entreprises, canal de Panama,
aie 08 de cuivre, etc... Les
‘tallee qui réussissent le mieux
‘alles qui ont pour objet ex-
ici d'un service public, g22,
eh M6, tramways, etc.
15.1 68 est pas de méme des An-
iutnee: ici, c'est le capitaliste
ie atti Se met a la téte de l’en-
, ne vile contréle de prés.
va Ds, il étadie l’affaire de
‘at d’y mettre son argent.

' Cege
Ment Pourquoi, il est moins
‘ trompé, et c'est pourqaoi



















Labrochure du Departement fes Finances

une Banque anglo-saxonne
serait impossible.

ses affaires réussissent. Les Conti-
nentaux, plus apathiques, trouvent
plus commode d: faire fructifier leur
argent par les antres ; les Anglo-
Saxons préferent surveiller eux-mé-
mes l'emploi de leur argent, ce qui
donne plus de (razas, mais moins de
déboires. » >

Si le decteur a bien 11, cela signifie
que si, pour quelque entreprise na-
tionale, nous nous “dressions aux
Américains ou anx Anglais, il est fort
prubable que cevx-ci ou ceux-la ne se
fussent pus aliardés a4 constituer au-
cune Société anonyme pour réaliser
’entreprise: deux ou trois capitalis-
tes,— peut-étre méme un seul, - se
seraient attelés directement dans l’af-
faire, fournissant eux-mémes les deux
ou trois millions de dollars nésessai-
res, et ils seraient venus eux-mémes |
en personne, sans faire usage de dé-,
légués, aiministrer leurs intéréts et;
accroitre la prosp¢rité de l’entreprise, |
a leur profit autant qu’a celui du pay’.

Mais, — et le lecteur va voir com-,
bien ce « mais » est redoutable,— le;
capitaliste anglo saxon, directeur per-
sonnel de son entreprise, frapperait
dur et réclamerait dru pour les ris-
ques, perles et dommages qu’eussent
causés a leurs inté:éts dans le pays



pes turbulences perpétuelles et nos; qa

continuelles autant que ridicules guer-

res civiles.
Voyez-vous d'ici ces gens pratiques

demeurer les bras croisés en

que subite «révolution» dans les
champs ow ils auraient risqué leurs
capitaux et leurs peines ? Admettez
qu'en 1902, un capitaliste américain

eut eu au Petit-Godve quelque itapor-
tant établissement industriel? Ou que, ,

en janvier de cette année, un capita-
liste anglais edt installé quelque vaste

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



face des |
ravages inévitables causés par quel- |

LE





nal, s’adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 4;, Rut Rosx oa Bvane-Fei.

Les manuscrits insérée ou non ve serout pas rendue

rdi, 27 Octobre 1908.



Le Hatin

QUOTIDIEN

—— oo

NUMERO 1 5 CEN rIMES



Les abonnements partent de 1° et da is de chaqae

mois et sont payabl:s d’avance



usine cotonniére dans la partie de, ble, s’ils s’en soucient, davoir pour le

Saint-Mare que I’tncendie vient de de-
truire ?....

Ils eussent, l'un et autre, tres pro-
bablement réclamé des dédommage-
mants et voila, qu’ainsi, notre propre
état social les eut transformés, de tra-
vailleurs et d’industriels qu’ils étaient
par leur formation méme, en tripo-
teurs et en spéculateurs politiques.

Or. il est avéré qu'ils n’ont pas cette
derniére qualité. « Je ne crois pas,
ai-je écrit dans le Tempérament hailien
( page 154 ), qu’on ait relevé d’élé-

ments anglo-sarons dans |’affaire de/g

la Consolidation. » Et plus loin, ( page
144 ) j'ai ajouté : « Depuis longtemps,
nous attendons inutilement des é6mi-
geants; ils ne veulent pas venir
parce que, & l’avance, nous leur con
testons le droit, tout en conservant
leur nationalité, de devenir proprié-
taires d’aucune partie de notre terri-
toire, parce qu’ils ont peur de toutes
les éventualités iahérentes a la vie
nitionale que nous menons depuis
un sié.le; parce qu, surtout, ils
compreunent qu'il vy a quelque chose
a redoutcr dans les h-bitudes d'un
peuple qui dédaigne tes sources les
plus claires de la fortune pour courir
aprés des aventures dans l’unique but
de faire plus rapidement de Vargent
et au risque de sacrifier des vies, de
détruire les maisons ctles propriétés.
Et puis, i’ faut le dire, autant les émi-
grants e! les colons se précipitent avec
avidité dans les p.ys librement ou-
verts, of l'autorité du pouvoir est nulte
ou ne se fait nullernent sentir, autant
ils sont timides et hésitants quand les
conditions d’exploitation ne leur sem-
blent pas «ssurées ou leur parais-
sent devoir étre troublé-s.»

Ne peralit-ii paz. en effet, étrang>
e notre pays ait é6té jusqu’ici si
peu toaché par I’émigration anglo-
saxonne, alo:s gne ia force d’expan-
sion de cette race constitue un phé-
noméne si évident et qui se manifeste
avec tant de netteté partout dans le
monde ?

« Par préjugé ou par manque d’io-
formation, dit J. N. Léger,
ricains se détournent d’Haiti oa leurs
c-pitaux et leur énergie peuvent trou-
ver unplaceme it avantageux ; et d’au-
tres profitent de leur sbstenation.
Mieux renseignés, il leur sera possi-

les Amé- |

bénétices dont
muainte-
elo ses

woins leur part des
leurs compétiteurs jouissent
nant seuls. ( [Maili, son histoire
détracteurs, paze 15.) »
Hélas ! les Ainéricsins sont les pens
les plus et les mieux renseiznies du
monde, surtout en ce qui concerne le
Caractére fructueux des affaires, et

surtout en ce qui concerne les Ftats
du Nouveau-Monde. Et c’est parce
gu’ils sont suffisamment renseignés

quils tardent tant 4 placer dans no-
tre pays «leurs capitaux et leur é6ner-
16 ».

Voila donc, clairement énumérées,
les circonstances qui ferment pour
nous l’accés des capitaux anylo-
saxons. Voila pourquoi je ine gurde-
rais bien de conclure qu'il nous fant
faireSappel 4 ces capitaux, certes mille
fois plus utiles et plus protitables «que
tous autres.

Vraiment,il m’ent été agréab'e de le
conseiller, car cette solution uurait
pour nous le mérite détre presqu’une
anacée : notre relévement serait a
a fois économique, social, politique.

Mais je ne dois p1s oublier que le
médecin doit redouter de p.escrire
un reméde, s’efficace puisse-t-il ¢tre.
lorsqne le ¢ tempérament » du malade
ne permet pas a cclui-ci d’observer
[hygiéne convenabte a une pareille
médication. ct luorsquwil ne depend
pas du médecin dimposer cette hy-
gigoe, autrement que par les con-
seils et la gravité des pronosties.

PAIS DIVERS



Obser vatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL

Lunpi 25 Octosre

Barométre 4 midi 759, Oy™
Température, 75" 20 9
maximum 32. 3

Moyenne diurne de la température 26. 4
Leciel 8 dé ciair jusqu’’ th de )’aprés-





midi et nuageux depuis ; Ja brise faible.
Le barométre a encore monte.
Le temps n’a pas été bien f.vorable pour

observer ja cométe ;
déterminer sa position.
Ascension droite = 19 h. 10”.
Déclinaison bordéa'e — 31°,
Elle a marché de 4> minuses d’arc vers
le Sud en s’éloignant de Végn.

J. SCHERER

Echo de Mirsg :a°:e

Landi, 19 du courant, un gracd scivi-
ce funébre eté a chantéen méimoi-e de Ma-
dame Nord. Cérémonie vraiment imposin-
te par le cachet tout particulier quelle
revétait. A l'éplise l’assistance é:ait nom-
breuse, ricueil ie, rendant ainsi un der-
nier hommage bien meérit? id ce te belle
figure dHai tenne, Ac: mode'e d Epoase
que fut Madame fa Pic: idente.

A part les Agen’s consu'aires des Mtats-
Unis dAmérijue et de France, foncuon-
naires, emp!oyés publics de tous ordres
et les dcoles, on remarquait a cutte “cd re-
monie des personnes de tou‘cs les classes
de notre petite société: c'est un picux de-
Voir dont Ja popalation tenaic a cocar 4
S acquit'er.

A lissue de la mesic, Vas:i tasce fusust
cortege A notre sympa hiyue Coenmmandan:
de Place, se rendit ason hotel. La, le
péndral J. B. Birthéiemy, dans un langa-
e ou pergiit ’émotion, adressa des paro-
es de remcr.iments a la population de
Miragotne pour son empress:ment 4 té-
moigner au Président Nord combien eile
partage avec Lui Sa grande perie’et, encore
une fois, combien Miragoane Lut est tou-
jours dévouce.

cependant ona pu

A. SisTANT
Echo des Cay'’'s

Mardi, 13 Octobre courait, la wilte des
Cayes fui plongée dans la plus granle
consternation, en apprenant Ja mor: de
Madame Nord Alexis, épouse du Président
de la Répub'ique d Haiti.

Dés la récepton du télégramine funébre
de Son Excelience, Ics autorités se sont
empressées de faire un rappel pour annon-
cer A la population le dou'oureux événe-
ment. Un gias, retentissant ensuite de
quart d’heure en quart d heure et duran:
toute la journée, conviait tous les cceurs
au recueillement enalf.rmant, grande ct lu-
gubre, notre p-rte nationale.

En signe de deui!, tous !es bureaux pu-
blics et les ma'sors de Commerce restérent
fermés, jusqu’au lendemain soir.

Les bateaux en rade et ‘cs ditférents
Consula's m-ettaient leurs pavillons en
berne.

Mercredi, 14, par Ventente du clergé ct
des autorités, une messz de Rywiem tut
chantée 3 la Cathédrale, Ala meé noire de
Viilus re Deéfu ts. Toute la population y

avait payé de sa présence : ces Repres.ntauts | th. A'exis,
des Puissances fonctionnaires, Iks! Léopo'd Poidevin, Picrtina Jcune.

Sénateurs, les grands
Corps Constitués, les dléves des écoles ; |
enfin la garnison en son plus grand com- |
plet en tenue officielle. La Compagnie
es Pormpiers libres montait la garde au-
tour du Catafalque au pied duquel se te

nait le Délégué Simon, accompagaé du
Général Favrol, Commandart de cet Arson-
dissement et des officizrs mil-taires formant
son escorte. A cOé du Diéyié se fai-
saient remarquer le Corps Consulaire et
les ex-Minisires : Mr Pauldus Sannon et

Ch rls D’Hennery L’absoute fut donnée |
par si Grandeur Me" J. M. Morice. Jamais ,

cérémonie ne fui pius imposante !
Aussi comb‘en n’a-t-elle pas témoigné

hautement de la grande part de douleur de.
ide tout particulier, de tout spécial semble
‘ clouer 14 tous ces gens qu’a immobilisés la

la population des Cayes 4 l'irréparable
rte éprouvée par le Chef de VEtat dans

E Personne de

gae Sl cece







Si bien-aimée compa- |



——————— —



A Vissue de la messe, l'on se renlit 4
Hor 1 de la Délégit on ot le Délégué Si-
mon, d:ns us langage trés ¢mu, remer-
cia, au nom du Présid 1t Nord, Vimpo
sane asssance et notamment !es repré-
sen ants des Puiss:nces amt: s.

Pareille messe a été chantée dans ton‘es
les Communes de |’Arrondissement des
C yes d nt les populations, en témo'ga°g
de leur profond respect, se sont fait le de-
voir d’envoyer par une Délégation une
adresse de condulsances, 4 Son Exczllence
le Présid nt de la République.

Nous faisons don: nos meilleurs com-
pisments Ala ville des Cayes qui, dans
ce te doulouccuse circonstaic2, a su, enco-
re une fois de plus, doaner la preuve de
son dévouement et de sa fiddlité au
Président Nord, en s’associant si vive-
ment et si sincerement 4 Ses malheurs.

Ile Gal Jn-Gilles

Hee, vers 4 hecres, mouil'ait dans notre
tade. Paviso de gucrre « Nord Alexis », de
la flottilie hiitienne ayant d son bord le
Gil Terenne Ju-Gilles, détégué da Gou
vernement dans les départements du Nord
et du Nord-Que:t.

Quclyucs ins:ants apes, !e GalJn Gilles,
regi Abord par ic Gal V. Lee me, Ministre
d: VIntéricur, descendait ct, accompagne
Wamisdu Gouvernement venus 4sarencon-
tre, se rendait au Palais Naiiona', présenter
ses hommages ct ses Sentiments de con-
doidanees AS Ele Président Nord Alvxis.

Le Gal Jn-Gilles se rendit sur le tard au
Cimnetic¢re ct se recacillit longuement sur
la ton.b: de Madim: Nord.

Nous souhaitons la bienvenue au Deie-
vue Ja-Gilies qui est descendu dans la
maison nouveilemcn: construite de M.
Dalb!mar Ja-Joseph, ministre d’Hai:i 4 Pa-
ris.

Mme Be mour L‘4pine

Ce matin une assistance recucillie se
trouvait 4 St Anne of une mess? so'en-
nelle de Requiem était’ chin’ée pour les
repos de Vame de Vve BenMour LéPINe.

Cette picuse manifes‘ation est die 4
Vinitiative reconnais.ante de Mrn.e Lamar-
tiniére Denis qui futla fi'le adoptive de
la grande et ad-nisable institutrice haiuenne

! dont le souvenir, nous le disions derniére-

ment, ne s‘ctf:cera jamais pour tout le bien
que di-cretemeat clle a accomp't.

A Vissue d- la céré:monie funedre, on se
rendit au cimetiére extérieur sur la tombe
de l’Institusrice.

/daministration postaie
ServicE INTERIEUR
Lettres recommand &s en souTrance

MM. Arthur Archir (2), Joachim Pierre,

Jh. Cinéus S: Prevx. St Eloi Jospitre

Louis Desroches, St Louis Charles Fran-
igois, Féadloa J-annus, Emm. Cimber,
Miles Chephise Ucstag2, Lydia

C. Scotr,

Servi EF EXTER‘ECR
MM. Boa Joseph, Horatius Juste Cons-
tant, H-ctor Lobére, Mnes Zoraide Dieu-
donné, Vve Rigaud Berger.
Chroniqus des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX

Sec rion Sup
Dix heures sonnent A lhorloge de S:-
Anne. - Sur ta galerie du tribunal. la

foule des habi:ués s’en‘asse, et, chacun,
se donnant une distraction dans la lecture
des alfiches apposées sur les portes et les
murs, attend avec une patience contenue
Vouverture de l'audience. — Quelque chose

cuisante curiosité. Le besoin de savoir,
l’envie de tout connaltre, l’extréme désir








de posséder les secrets de existence d’au-
t ui restent comme un mal nécessaire 4
l’espace humaine. Etreau courant des petits
ennuis de son prochain est comme une
des plus grandes satisfactions qu éprouve
notre pauvre ime.

Baudelaire, dans /es
il donc pensé ?

Le ridcau se live, les acteurs sont en
scene, et, le grand public qui s’appréte 4
tout cntendre p:cte une oreille attentive a
la lecture dun jugement quon prononce.
Cest l'affaire d’Alexandre Caillet contre
les Sénateurs R... D..... et Sree.
W..... .—Aprés quelques renselgacments
brefs, décisifs fournis par les parties en
présence, sur la demande da Magistrat.

On écoute, cn silence, avec une cer
taine perplexité les considérants du juge-
ment qui se suivent avec une lenteur cal-
c-tlée.

Considérant que le bon a ordre de 150
dollars qui nous est soum’s, revet un Ca-
rectére illicite, immoral, que le tribunal
re peut valider un scandile, annule le dit
bon etc.

ffeurs du mal, y a-t-

Ro £i1a CADET

Une mince petite femme noire, mar-
chande, de son état. est assis¢ sur un
bane dir, vétue d’une robe gris*, sans
corset, tn négligé du marché,— un cha-
le noir sur le dos, etla iéte ccin‘e d'un
large mouchoir jiune ; des yeux clairs, ar-
dents révelent une nature nerveuse, dé¢-
cisive que n’effarera pas le bruit des rues.
E:le sera capable de tout, des grandes et
petites actions de Ja vie.

—I! sortira, il la rendra, dit-elle,
un mouvement d’impatience.

Ces mots lancés, A brile-pourpoint,
font tosraer vers elle tous les regards,
comme pour l’interroger sur les articula-
tions parties des lévres d’une femme
qui a l’air de sonffrir.

Son avocat, son défenseur qui est a la
barre va de suite nocs apprendre que Ro-
sélia Cadet, !a p tite marchande dz quin-
cuillerie, A force d’épargaes et de privations
dz toutes sortes, a acheté une petite mai
son qu’habite depr is quelques temps Tho-
mas Hyacin:e, ct que celui-ci refu.e de
lui remettre, malgré les démarches et Ics
dcliis sur délais qu’elle lui accorde.

Son conseil aura beaucoup parle, il n’au_
ra pas raison de Me Fabus, mandataire
de Uyacinthe qui souléve une question pé
titoire tendant 4 di-e que le tribunal est
incompétent pour connaitre du déguer-
pissement d'un immeuble vendu.

Le Tribunal déclare son incompétence.
Rosalie Cadet s’emporte comme une lion-
ne, pousse des imprécations qui surpas-
sent celles de Camille, tout en semb‘ant
ovbtier ce beau vers de La Fontaine :

La raison du plus fort est toujours la mefl-
| leure.

dans



ee ne we ne + ae ee eee ee
: : 2 Ten -

SS ee ee ee

Mémoire sur la Ques-
tion d’Exportation

des Fruits d’Haiti
Par C. M. DUPUY

( Suite et fin )

Nous extrayons du journal de
Wagriculture de la Jamaique numéro de
Juin 1908 ) les p ssages suivants d'une corres-
qondance échangée_ entre le Secrétaire Colo-
nial et la Compagnie Elder Dempster & Co
faisant par contrat le transport des fruits
entre la Jamaique et l’Angleterre.On y
verra quelques-uns des cotés délicats du
commerce d'exportation des fruits tropicaux.

( Lettre de la Cie au Secrétaire Colonial )
Liverpool, le 4 avril 1908
Monsieor,

Nous avons l’avantage de vous accuser
réception de votre lettre du 12 écoulé re-

la Société

ee

lat've au transport des fruits en
verant de la Jimailque.

1. Nous avons accordé ‘Otte meilleare
attention aux piéces qui
votre lettre, a voir. a | Sccompagueat

2 Comme le rapport de Mr. Fay,
embrasse divers joints de la question ul
traite nécessairement de quelques-uns oni
sont en dehors de notre contrdle, a saver:
la préparation et l’emballage convenables,
i¢ transport dans des conditions spéciales
jusqu’au port d’embarquement, etc. ;
pour ce qui concerne fa transport mariti.

me par nos navires, nous ne serons que:
trés-heureux de donner toute !’assi
en notre pouvoir pour assurer Im remise

destination en bon état. ,

3. Au sujet des deux Scirconstances ape:
vous mentionnez et dans lesquelies lew
fruits ont été débarqués détériorés, noes
ne pouvons convenir que les conditions
existant 4 bord des navires en ont a été |g
causer. Nous vous envoyons,4 litre de rene
scigncment, une copie du graphique de Is
températuré des cales du navire « Pog
King ton » qui montre une température
gonsiante de 52.4 54 degrés ( Fahr. ) pen
din? tout le voyage Nous avons examiaé
le graphique du navire « Port Royals
pour le voy ige qui avait commencé le 24
octobre et, sil ¢s: vrai qu'il a fallu un pew
plus de temps pour abaisser !a températa-
re 452 degrés, du moment que ce degré
avait é é atteint la température est restée
a peu prés constante, n’étant remontte
qu'une seule fois 4 55 degrés. Vous vor-
drez bien remarquer que le « Port Kin
ton », quicst le dermier steamer ajoute a
notre ligne, est pourvu d’une_ installatioa
puissante et du dernier perfzctionnement
connu actuellement pour la conservation
des fruitts ; qu’a chaque voyage les mé-
mes conditions ont existé 4 bord, et quill
a débarqué ses fruits en bon état 4 fos
sur 5. Et cependant pour l'inseccts &”
cette seule fois on voudrait blamer instal: ‘
lation du navire !

Nous ferons respectueusement observer
que le paragraphe 3, section A. da rap

e Mr. Fawcett fournit, d'aprés nous, lex
pl cation de cet insuccés.

4. Nous craignons bien qu aucune trace
ofticielle n’existe des arrangements conve
nus avec Vex Gouverneur car Tentreties
en question eut lieu peu de jours avant le
tremblement de terre qui détraisic Kings-
ton et comme résultat de ce désastre,
question fut abandonnée. Nous devoas

ire, pour ce qui nous concerne, que 0008
aurions préféré |’aneig@ arrangement p=
lequel les chirgeurs devaient nous aviset
dix jours avant le départ de chaque navire,
de la quantité de place 4 réserver poureus
et si les demandes dépassaient 1a pis.
disponible, on en faisait la répartition a
pro-rata. |

Ce n’est que parce que les chargeurs ©
plaignaient constamment a la Socieié de .
griculture, qu’ils ne pouvaient pas le:
toute la place qu’ils dési.aient, 40° ©
changemeat a été proposé et qui con |
en ce que toutchargeur pouvait, daas lecow
rant du mois d’aodt, notifier 4 la
gnie la place qu'il vou'ait réserver
toute la saison, en s’engageaat 4 1
tégralité de la place réservée,qu ¢ le
non entiére..ent occupée par ce CO#
A notre avis, cela était un comproms
so'ument équitable. Mais, comme les ™
geurs l’ont trouve impraticable, Us asics
sans doute satisfaits de revenit 4 vere
arrangement qui ness convient eo
ment, quant 4 nous. .

5. Pour ce qui concerne le derniet O

raphe de votre lettre, dans leant”
dlites qae les installations pour der & Fr®
tion des navires de la ligne Elder navel
sont meilleures que celles de 1°5 :
nous ne pouvons mieaz fire,

Caisse Pro-

4

“



=~

que de vous envoyer, pour votre in-
Pemstion, la lettre ci-jointe de Messieurs
Re E Hill, de Dartford, qui ont fait les
T aiistions pour les deux lignes, letr:
Fagi sexplique toute seule. ;
¢. Nous avons traité les points qui res-
nt de votre lettre, mais 4 notre avis,
gs points ne constituent pas touts les
@icalres inhérentes au transport des
Naarellement, vous savez qu’au , Mo-
de conclure notre contrat, on n avait
vee principalement que les figues-b:i-
set enréalité, il n’était pas du tout
alors des fruits citrigues ( oranges,
$, ¢te).
eS ce, les nmavires ont été
hits et aménagés particuliérement
letransport des figues-bananes. Ce
‘st qa’aprés l’ouragan de 1903 que la
mande de chimbres froides pour Ics
pees a commencé 4 prendre quelque
ortion ; et pour donner satist:ciion a
ate demande, nous avons révervé chaque
gete, d'aout A jinvier, une place spécitle
das nos compattiments réfrigérants pour
ls oranges, en réduisant d’autant la place
svricurement réservée aux figues-bananes.
Ls Compagnie fruititre, depuis long-
emps, prétendait que les oranges ¢t les
fnes-bananes ne pouvaient pas re trans-
prides, sins inconvénients, dans ks mé- |
ges compartiments et dans le but de lui |
dan: satisfaction, nous avions consent
ise charger les oranges qu’a I’arritre de
saavires. Mais, comme les cales d’avant
d wes nos navires ne pouvaient pas suf-
fa'mx chargemcnis de fignes-banancs,
uavons dd charger des figues-bananes
i 4 l’arriére.
| Gla a été pour nous trés-instruciif en
bupermettant de nous rendre compte que |
lyinion de la Compagnie fruitiére é:ait |
pea fondée. En effet, en dehors de la ques-
de température, le méme air circulant
invers les oranges et les figucs-bananes
peiediciable 4 ces derniéres.
etre les oranges peuvent scpporter
t umpérature b-auco.































plus basse que
bananes ; ces derniéres sont ge-
qu’on descend au dessous de 52
landisque Ics oranges nécessitent
ques degrés plus bas. Etil n’est pas
pdb actuellement de fermer un com-
miment pour le refroidir 4 une tempé-
uur plus base. de sort- que vous voyrz
Milesttés diffici'e de donner satisfac:
m aox deux classes de fruits. D'un autre
bous considérons qu'il est prouvé,de
a concluante,qu’é ant donné des fruits
mageés dans des conditions normale:,
Pouvons les transporter en méme
aves succes et s'il y a un insaccés ou
rea est plus probab’e qu'ils sont dus
des traits au moment de leur em-
Wement, pluidt qu’au sys'éme de ven-
employé 4 bord.
serons trés heurenx de recevoir
xcorder notre attention 4 toutes sug-
press que Voudraient nous adresser de
ms autre lcs membres de la Société
, Me et qui seraient de nuvure a
lumiése sur la question et
4 la plus grande perfection.
un doit reconns!'re qu'il
p tandes ditficultés A surmon‘er avant
Wu le monde soit sati-fait.

7 (Sere :) Exper, Demp.ter & Co.

ales Etrangeres

«Daly Mail

”



dépéche de Belgra-
® dit’ que le Gouver-

LOUIS BONTOUX

Agent généralde Munzer & fils
« Bordeaux »
Représentant de Gaston Bénard
« Paris»

nement Serbe a appelé sous les drapeaux'nal la majorité est assurée 4 VM. Taft, can-
1 pfemitres réserves et qu'il a comerti\- d) "> republicain a la Pr siders .
de des uniformes Khaki, 300 canois \it- *
xin et 400 automobiles-militaires.

D'aprés cette dépéche le roi Pierre ai
rit informé le mir: .tre ture qu’une ali n-
ce avait été conclie entre la Serbie ct le_

¢



™ “

- Bae wg

La Bourlangerie
St-Arntoine:

Monténégro, mais qie cela n’affectait nul-' Avise ses clic cits quelle : 7. st trans-{ AN Vhooneur dinforaer ses clients
lement Vamine des deux pays pour la force a Turgesa tout yp @s do PE ptise et eas que pendant) son séjour &
Turquie. dai Sacr¢é-CGae ir, Des quatce heures Po tau-Prince, ita son burean cbez

Paris 25. - M. Crozier, Pambaiss decor Gi Matte, on peut cver dos pots Me hogene Robelin. 13G, Grand Rue
d: France 4 Vienne, a recov, hier ta pee Ge 0,40 de Ue tde O1Ocis . des bi-- | 3) Hue Bonne-fot.

pons: du Président Falligres a la lettre au- CU! 3 defo e O02 cs, aus memes
tographe de l’empereur Francois Joseph,an- | CUnditions quen ville. 3

noncint l’anncexion de la Bosnie et de| Despartits prins da Vie ind d= 0,100.
| Herzegovine par l’Autriche. M. Crozier, Pour grandes fe'es.

a recu ordre & la communiquer san; re- | Ven z et vou: serez satisfrit. !

tard A Vempzrear. O.1 apprend de source | = caer
Coup de Clairon



Port-au-Paince, 20 Qctobra 1908.

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Exscu ict iro upte des
comm mandies, tent ici qu’en
Peovinee,
Formos a homcaes > élé, sntes et rae
tionnelles.
Ghaussares (e@ dames Deraiére mo-
fe de Powis ) ct te plas eommode:
chapssures poor enfants confection-

— —— oe ee —~



autoris¢e que dans sa réponse, le président,
Falliéres dit que tout en espérant sincére-
mcnt le maintien des relations amicales |
qui cxistent entre l’Autrich: ct Ja France :
. . . ve orain
celle-ci refus: de reconnaitre 1’annexion P P
dela Bosnig ct de PHerzégovine. Le core AR
|
t



Probleme politique contsm-

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M. Camb :n,Vambassadear de Fronce a eu /Senateur de la Répuoligue Vath

hier un long entretien avec |’ambassadeur . Prix 0.50 ce1tim32s

de l’Autriche. | DE°OT: Pranwice: A. Roserrs & C
S:-PeTERsrourG 25.—" Au ministtrc d.s = EAEEee

Affa'res Vtrargcres, on se refuse de divul-- wT : rir res te

eucr ou en sont les négociatioas engazdes S U CRE TU RBI N E

cniie Mo Eowelske, le mmisire des Atiires “aon Nee eS be

Eurargeéres russes ct le prince de Balow, le. Si vous vou’ez un par

charcelier impérial allemind, on sat ce- néos ave des Pearce de toutes nuances
pendant que ces n¢gociations n’ont enco- proiuit de lacinne Vung sdiect.on et devéc irréprocha-

ules, 4des wiis avantayeux.
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M gael Gomez, candidat a la présidence de’ ° —
la Rip abtique ct M. Alfredo Zayas, cand =| Sucre de MON-R EVvOS
dai A la vic.-présidence ont Ge regusict dont la supériorité a été
aujourd’hui avec enthousiasme.— Une par une Médaiile d'Or .
foule énorme était venue a Santiago de temastown ( 1907 )
tous les points de Vile, car de nombreuses| [Exposition Communila de 1907
exécut ons avaient été organisées; deux sort yj a accordé la a ata réeq

: 8: plus haute récom-
venues méme de !a H vane. | pense.

Paris 25. - La ligne nationale aérienne
a décidé Que les compétitions organisées | Dépdt Général:
23, RU TROUX, 23

|
par elle seraient oaveries 1 tou‘es les natio- |
nalizés sauf de rares exceptions. ( Ancieane Rug Bonse-For. )
| Tafia 2)0/) Alcool





roconnue
obtenue a

LIsBONNE 25. — La peste bubonique s'est
déclarée dins ie de Tercciro, Vune des’
Agores. |

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Paris 26. — Rente 95.60 |

|
|
{

e





A la Chambre aujourd'hui sous la preési-
dence de M. Brisson on repiend la discus-
sion du budget des finances.

Saes vides!.. Saes vides!..

Y A ° ’ e
oi ii présidera Ala dance de cldcare du' Enutrepot Général des Grandes fabriques
s5 de l'éducation sociale. 8 ‘i ’ ye rj > Bare . my ste
one aoe orésida . Bonnetab!e (Sarthe). DE CALCUPEA CINp +) DU NKERQUE (France pir DUNDISSE C ANGLErERRE )
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peuxiéme Année, N,. 474.





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ee ee ee ee

eee

Dimacreur :
Clément Magloire,

> ee = ——

BANQUE NATIONALE TTAL

+ Pourquoi

Jai dit, dans mon artic'e précédent,
Mabien le lecteur aurait tort de ti-

es prémisses que j’ai posées Ia
meacingon suivante :

Tour le relevement agricole, indus-
m, commercial, minier du_ pays, il
tlacréation, et la substitu-
#00 4 la Banque: Nationale d’Haiti, de
felque Banque anglaise ou améri-
ane, puisque les Anglo-Saxons
a recoanus et proclamés les mieux
posées de toutes les races a se lan-
™ dans ces sortes d’entreprises.
tyai ajouté que, dans l’espéce,
‘conclusion n’était pas la mien-
+ Cest cette démonstration que
rere aujoura’ hui.
[Deseamps, que déja j'ai cité
re Propos sur ce sujet, écrit:
pansion capitaliste (en Fran-
“en Belgique) n'a pas les mé-
Caractéres qu’en Angleterre ; elle
te surtout par Vintermédiaire de
ban gecictés anonymes lancées par
i et les agents d'affaires.
ry remet bénévolement son ar-
des gens qu’il ne connalft pas,
leeqeels i! n’a aucun contrdéd‘e et
~ 3 industries créées dans des
Sur lesquels il n’a que de vagues
qeements. De 1a, I’échec de
, entreprises, canal de Panama,
aie 08 de cuivre, etc... Les
‘tallee qui réussissent le mieux
‘alles qui ont pour objet ex-
ici d'un service public, g22,
eh M6, tramways, etc.
15.1 68 est pas de méme des An-
iutnee: ici, c'est le capitaliste
ie atti Se met a la téte de l’en-
, ne vile contréle de prés.
va Ds, il étadie l’affaire de
‘at d’y mettre son argent.

' Cege
Ment Pourquoi, il est moins
‘ trompé, et c'est pourqaoi



















Labrochure du Departement fes Finances

une Banque anglo-saxonne
serait impossible.

ses affaires réussissent. Les Conti-
nentaux, plus apathiques, trouvent
plus commode d: faire fructifier leur
argent par les antres ; les Anglo-
Saxons préferent surveiller eux-mé-
mes l'emploi de leur argent, ce qui
donne plus de (razas, mais moins de
déboires. » >

Si le decteur a bien 11, cela signifie
que si, pour quelque entreprise na-
tionale, nous nous “dressions aux
Américains ou anx Anglais, il est fort
prubable que cevx-ci ou ceux-la ne se
fussent pus aliardés a4 constituer au-
cune Société anonyme pour réaliser
’entreprise: deux ou trois capitalis-
tes,— peut-étre méme un seul, - se
seraient attelés directement dans l’af-
faire, fournissant eux-mémes les deux
ou trois millions de dollars nésessai-
res, et ils seraient venus eux-mémes |
en personne, sans faire usage de dé-,
légués, aiministrer leurs intéréts et;
accroitre la prosp¢rité de l’entreprise, |
a leur profit autant qu’a celui du pay’.

Mais, — et le lecteur va voir com-,
bien ce « mais » est redoutable,— le;
capitaliste anglo saxon, directeur per-
sonnel de son entreprise, frapperait
dur et réclamerait dru pour les ris-
ques, perles et dommages qu’eussent
causés a leurs inté:éts dans le pays



pes turbulences perpétuelles et nos; qa

continuelles autant que ridicules guer-

res civiles.
Voyez-vous d'ici ces gens pratiques

demeurer les bras croisés en

que subite «révolution» dans les
champs ow ils auraient risqué leurs
capitaux et leurs peines ? Admettez
qu'en 1902, un capitaliste américain

eut eu au Petit-Godve quelque itapor-
tant établissement industriel? Ou que, ,

en janvier de cette année, un capita-
liste anglais edt installé quelque vaste

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



face des |
ravages inévitables causés par quel- |

LE





nal, s’adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 4;, Rut Rosx oa Bvane-Fei.

Les manuscrits insérée ou non ve serout pas rendue

rdi, 27 Octobre 1908.



Le Hatin

QUOTIDIEN

—— oo

NUMERO 1 5 CEN rIMES



Les abonnements partent de 1° et da is de chaqae

mois et sont payabl:s d’avance



usine cotonniére dans la partie de, ble, s’ils s’en soucient, davoir pour le

Saint-Mare que I’tncendie vient de de-
truire ?....

Ils eussent, l'un et autre, tres pro-
bablement réclamé des dédommage-
mants et voila, qu’ainsi, notre propre
état social les eut transformés, de tra-
vailleurs et d’industriels qu’ils étaient
par leur formation méme, en tripo-
teurs et en spéculateurs politiques.

Or. il est avéré qu'ils n’ont pas cette
derniére qualité. « Je ne crois pas,
ai-je écrit dans le Tempérament hailien
( page 154 ), qu’on ait relevé d’élé-

ments anglo-sarons dans |’affaire de/g

la Consolidation. » Et plus loin, ( page
144 ) j'ai ajouté : « Depuis longtemps,
nous attendons inutilement des é6mi-
geants; ils ne veulent pas venir
parce que, & l’avance, nous leur con
testons le droit, tout en conservant
leur nationalité, de devenir proprié-
taires d’aucune partie de notre terri-
toire, parce qu’ils ont peur de toutes
les éventualités iahérentes a la vie
nitionale que nous menons depuis
un sié.le; parce qu, surtout, ils
compreunent qu'il vy a quelque chose
a redoutcr dans les h-bitudes d'un
peuple qui dédaigne tes sources les
plus claires de la fortune pour courir
aprés des aventures dans l’unique but
de faire plus rapidement de Vargent
et au risque de sacrifier des vies, de
détruire les maisons ctles propriétés.
Et puis, i’ faut le dire, autant les émi-
grants e! les colons se précipitent avec
avidité dans les p.ys librement ou-
verts, of l'autorité du pouvoir est nulte
ou ne se fait nullernent sentir, autant
ils sont timides et hésitants quand les
conditions d’exploitation ne leur sem-
blent pas «ssurées ou leur parais-
sent devoir étre troublé-s.»

Ne peralit-ii paz. en effet, étrang>
e notre pays ait é6té jusqu’ici si
peu toaché par I’émigration anglo-
saxonne, alo:s gne ia force d’expan-
sion de cette race constitue un phé-
noméne si évident et qui se manifeste
avec tant de netteté partout dans le
monde ?

« Par préjugé ou par manque d’io-
formation, dit J. N. Léger,
ricains se détournent d’Haiti oa leurs
c-pitaux et leur énergie peuvent trou-
ver unplaceme it avantageux ; et d’au-
tres profitent de leur sbstenation.
Mieux renseignés, il leur sera possi-

les Amé- |

bénétices dont
muainte-
elo ses

woins leur part des
leurs compétiteurs jouissent
nant seuls. ( [Maili, son histoire
détracteurs, paze 15.) »
Hélas ! les Ainéricsins sont les pens
les plus et les mieux renseiznies du
monde, surtout en ce qui concerne le
Caractére fructueux des affaires, et

surtout en ce qui concerne les Ftats
du Nouveau-Monde. Et c’est parce
gu’ils sont suffisamment renseignés

quils tardent tant 4 placer dans no-
tre pays «leurs capitaux et leur é6ner-
16 ».

Voila donc, clairement énumérées,
les circonstances qui ferment pour
nous l’accés des capitaux anylo-
saxons. Voila pourquoi je ine gurde-
rais bien de conclure qu'il nous fant
faireSappel 4 ces capitaux, certes mille
fois plus utiles et plus protitables «que
tous autres.

Vraiment,il m’ent été agréab'e de le
conseiller, car cette solution uurait
pour nous le mérite détre presqu’une
anacée : notre relévement serait a
a fois économique, social, politique.

Mais je ne dois p1s oublier que le
médecin doit redouter de p.escrire
un reméde, s’efficace puisse-t-il ¢tre.
lorsqne le ¢ tempérament » du malade
ne permet pas a cclui-ci d’observer
[hygiéne convenabte a une pareille
médication. ct luorsquwil ne depend
pas du médecin dimposer cette hy-
gigoe, autrement que par les con-
seils et la gravité des pronosties.

PAIS DIVERS



Obser vatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL

Lunpi 25 Octosre

Barométre 4 midi 759, Oy™
Température, 75" 20 9
maximum 32. 3

Moyenne diurne de la température 26. 4
Leciel 8 dé ciair jusqu’’ th de )’aprés-


midi et nuageux depuis ; Ja brise faible.
Le barométre a encore monte.
Le temps n’a pas été bien f.vorable pour

observer ja cométe ;
déterminer sa position.
Ascension droite = 19 h. 10”.
Déclinaison bordéa'e — 31°,
Elle a marché de 4> minuses d’arc vers
le Sud en s’éloignant de Végn.

J. SCHERER

Echo de Mirsg :a°:e

Landi, 19 du courant, un gracd scivi-
ce funébre eté a chantéen méimoi-e de Ma-
dame Nord. Cérémonie vraiment imposin-
te par le cachet tout particulier quelle
revétait. A l'éplise l’assistance é:ait nom-
breuse, ricueil ie, rendant ainsi un der-
nier hommage bien meérit? id ce te belle
figure dHai tenne, Ac: mode'e d Epoase
que fut Madame fa Pic: idente.

A part les Agen’s consu'aires des Mtats-
Unis dAmérijue et de France, foncuon-
naires, emp!oyés publics de tous ordres
et les dcoles, on remarquait a cutte “cd re-
monie des personnes de tou‘cs les classes
de notre petite société: c'est un picux de-
Voir dont Ja popalation tenaic a cocar 4
S acquit'er.

A lissue de la mesic, Vas:i tasce fusust
cortege A notre sympa hiyue Coenmmandan:
de Place, se rendit ason hotel. La, le
péndral J. B. Birthéiemy, dans un langa-
e ou pergiit ’émotion, adressa des paro-
es de remcr.iments a la population de
Miragotne pour son empress:ment 4 té-
moigner au Président Nord combien eile
partage avec Lui Sa grande perie’et, encore
une fois, combien Miragoane Lut est tou-
jours dévouce.

cependant ona pu

A. SisTANT
Echo des Cay'’'s

Mardi, 13 Octobre courait, la wilte des
Cayes fui plongée dans la plus granle
consternation, en apprenant Ja mor: de
Madame Nord Alexis, épouse du Président
de la Répub'ique d Haiti.

Dés la récepton du télégramine funébre
de Son Excelience, Ics autorités se sont
empressées de faire un rappel pour annon-
cer A la population le dou'oureux événe-
ment. Un gias, retentissant ensuite de
quart d’heure en quart d heure et duran:
toute la journée, conviait tous les cceurs
au recueillement enalf.rmant, grande ct lu-
gubre, notre p-rte nationale.

En signe de deui!, tous !es bureaux pu-
blics et les ma'sors de Commerce restérent
fermés, jusqu’au lendemain soir.

Les bateaux en rade et ‘cs ditférents
Consula's m-ettaient leurs pavillons en
berne.

Mercredi, 14, par Ventente du clergé ct
des autorités, une messz de Rywiem tut
chantée 3 la Cathédrale, Ala meé noire de
Viilus re Deéfu ts. Toute la population y

avait payé de sa présence : ces Repres.ntauts | th. A'exis,
des Puissances fonctionnaires, Iks! Léopo'd Poidevin, Picrtina Jcune.

Sénateurs, les grands
Corps Constitués, les dléves des écoles ; |
enfin la garnison en son plus grand com- |
plet en tenue officielle. La Compagnie
es Pormpiers libres montait la garde au-
tour du Catafalque au pied duquel se te

nait le Délégué Simon, accompagaé du
Général Favrol, Commandart de cet Arson-
dissement et des officizrs mil-taires formant
son escorte. A cOé du Diéyié se fai-
saient remarquer le Corps Consulaire et
les ex-Minisires : Mr Pauldus Sannon et

Ch rls D’Hennery L’absoute fut donnée |
par si Grandeur Me" J. M. Morice. Jamais ,

cérémonie ne fui pius imposante !
Aussi comb‘en n’a-t-elle pas témoigné

hautement de la grande part de douleur de.
ide tout particulier, de tout spécial semble
‘ clouer 14 tous ces gens qu’a immobilisés la

la population des Cayes 4 l'irréparable
rte éprouvée par le Chef de VEtat dans

E Personne de

gae Sl cece







Si bien-aimée compa- |



——————— —



A Vissue de la messe, l'on se renlit 4
Hor 1 de la Délégit on ot le Délégué Si-
mon, d:ns us langage trés ¢mu, remer-
cia, au nom du Présid 1t Nord, Vimpo
sane asssance et notamment !es repré-
sen ants des Puiss:nces amt: s.

Pareille messe a été chantée dans ton‘es
les Communes de |’Arrondissement des
C yes d nt les populations, en témo'ga°g
de leur profond respect, se sont fait le de-
voir d’envoyer par une Délégation une
adresse de condulsances, 4 Son Exczllence
le Présid nt de la République.

Nous faisons don: nos meilleurs com-
pisments Ala ville des Cayes qui, dans
ce te doulouccuse circonstaic2, a su, enco-
re une fois de plus, doaner la preuve de
son dévouement et de sa fiddlité au
Président Nord, en s’associant si vive-
ment et si sincerement 4 Ses malheurs.

Ile Gal Jn-Gilles

Hee, vers 4 hecres, mouil'ait dans notre
tade. Paviso de gucrre « Nord Alexis », de
la flottilie hiitienne ayant d son bord le
Gil Terenne Ju-Gilles, détégué da Gou
vernement dans les départements du Nord
et du Nord-Que:t.

Quclyucs ins:ants apes, !e GalJn Gilles,
regi Abord par ic Gal V. Lee me, Ministre
d: VIntéricur, descendait ct, accompagne
Wamisdu Gouvernement venus 4sarencon-
tre, se rendait au Palais Naiiona', présenter
ses hommages ct ses Sentiments de con-
doidanees AS Ele Président Nord Alvxis.

Le Gal Jn-Gilles se rendit sur le tard au
Cimnetic¢re ct se recacillit longuement sur
la ton.b: de Madim: Nord.

Nous souhaitons la bienvenue au Deie-
vue Ja-Gilies qui est descendu dans la
maison nouveilemcn: construite de M.
Dalb!mar Ja-Joseph, ministre d’Hai:i 4 Pa-
ris.

Mme Be mour L‘4pine

Ce matin une assistance recucillie se
trouvait 4 St Anne of une mess? so'en-
nelle de Requiem était’ chin’ée pour les
repos de Vame de Vve BenMour LéPINe.

Cette picuse manifes‘ation est die 4
Vinitiative reconnais.ante de Mrn.e Lamar-
tiniére Denis qui futla fi'le adoptive de
la grande et ad-nisable institutrice haiuenne

! dont le souvenir, nous le disions derniére-

ment, ne s‘ctf:cera jamais pour tout le bien
que di-cretemeat clle a accomp't.

A Vissue d- la céré:monie funedre, on se
rendit au cimetiére extérieur sur la tombe
de l’Institusrice.

/daministration postaie
ServicE INTERIEUR
Lettres recommand &s en souTrance

MM. Arthur Archir (2), Joachim Pierre,

Jh. Cinéus S: Prevx. St Eloi Jospitre

Louis Desroches, St Louis Charles Fran-
igois, Féadloa J-annus, Emm. Cimber,
Miles Chephise Ucstag2, Lydia

C. Scotr,

Servi EF EXTER‘ECR
MM. Boa Joseph, Horatius Juste Cons-
tant, H-ctor Lobére, Mnes Zoraide Dieu-
donné, Vve Rigaud Berger.
Chroniqus des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX

Sec rion Sup
Dix heures sonnent A lhorloge de S:-
Anne. - Sur ta galerie du tribunal. la

foule des habi:ués s’en‘asse, et, chacun,
se donnant une distraction dans la lecture
des alfiches apposées sur les portes et les
murs, attend avec une patience contenue
Vouverture de l'audience. — Quelque chose

cuisante curiosité. Le besoin de savoir,
l’envie de tout connaltre, l’extréme désir








de posséder les secrets de existence d’au-
t ui restent comme un mal nécessaire 4
l’espace humaine. Etreau courant des petits
ennuis de son prochain est comme une
des plus grandes satisfactions qu éprouve
notre pauvre ime.

Baudelaire, dans /es
il donc pensé ?

Le ridcau se live, les acteurs sont en
scene, et, le grand public qui s’appréte 4
tout cntendre p:cte une oreille attentive a
la lecture dun jugement quon prononce.
Cest l'affaire d’Alexandre Caillet contre
les Sénateurs R... D..... et Sree.
W..... .—Aprés quelques renselgacments
brefs, décisifs fournis par les parties en
présence, sur la demande da Magistrat.

On écoute, cn silence, avec une cer
taine perplexité les considérants du juge-
ment qui se suivent avec une lenteur cal-
c-tlée.

Considérant que le bon a ordre de 150
dollars qui nous est soum’s, revet un Ca-
rectére illicite, immoral, que le tribunal
re peut valider un scandile, annule le dit
bon etc.

ffeurs du mal, y a-t-

Ro £i1a CADET

Une mince petite femme noire, mar-
chande, de son état. est assis¢ sur un
bane dir, vétue d’une robe gris*, sans
corset, tn négligé du marché,— un cha-
le noir sur le dos, etla iéte ccin‘e d'un
large mouchoir jiune ; des yeux clairs, ar-
dents révelent une nature nerveuse, dé¢-
cisive que n’effarera pas le bruit des rues.
E:le sera capable de tout, des grandes et
petites actions de Ja vie.

—I! sortira, il la rendra, dit-elle,
un mouvement d’impatience.

Ces mots lancés, A brile-pourpoint,
font tosraer vers elle tous les regards,
comme pour l’interroger sur les articula-
tions parties des lévres d’une femme
qui a l’air de sonffrir.

Son avocat, son défenseur qui est a la
barre va de suite nocs apprendre que Ro-
sélia Cadet, !a p tite marchande dz quin-
cuillerie, A force d’épargaes et de privations
dz toutes sortes, a acheté une petite mai
son qu’habite depr is quelques temps Tho-
mas Hyacin:e, ct que celui-ci refu.e de
lui remettre, malgré les démarches et Ics
dcliis sur délais qu’elle lui accorde.

Son conseil aura beaucoup parle, il n’au_
ra pas raison de Me Fabus, mandataire
de Uyacinthe qui souléve une question pé
titoire tendant 4 di-e que le tribunal est
incompétent pour connaitre du déguer-
pissement d'un immeuble vendu.

Le Tribunal déclare son incompétence.
Rosalie Cadet s’emporte comme une lion-
ne, pousse des imprécations qui surpas-
sent celles de Camille, tout en semb‘ant
ovbtier ce beau vers de La Fontaine :

La raison du plus fort est toujours la mefl-
| leure.

dans



ee ne we ne + ae ee eee ee
: : 2 Ten -

SS ee ee ee

Mémoire sur la Ques-
tion d’Exportation

des Fruits d’Haiti
Par C. M. DUPUY

( Suite et fin )

Nous extrayons du journal de
Wagriculture de la Jamaique numéro de
Juin 1908 ) les p ssages suivants d'une corres-
qondance échangée_ entre le Secrétaire Colo-
nial et la Compagnie Elder Dempster & Co
faisant par contrat le transport des fruits
entre la Jamaique et l’Angleterre.On y
verra quelques-uns des cotés délicats du
commerce d'exportation des fruits tropicaux.

( Lettre de la Cie au Secrétaire Colonial )
Liverpool, le 4 avril 1908
Monsieor,

Nous avons l’avantage de vous accuser
réception de votre lettre du 12 écoulé re-

la Société

ee

lat've au transport des fruits en
verant de la Jimailque.

1. Nous avons accordé ‘Otte meilleare
attention aux piéces qui
votre lettre, a voir. a | Sccompagueat

2 Comme le rapport de Mr. Fay,
embrasse divers joints de la question ul
traite nécessairement de quelques-uns oni
sont en dehors de notre contrdle, a saver:
la préparation et l’emballage convenables,
i¢ transport dans des conditions spéciales
jusqu’au port d’embarquement, etc. ;
pour ce qui concerne fa transport mariti.

me par nos navires, nous ne serons que:
trés-heureux de donner toute !’assi
en notre pouvoir pour assurer Im remise

destination en bon état. ,

3. Au sujet des deux Scirconstances ape:
vous mentionnez et dans lesquelies lew
fruits ont été débarqués détériorés, noes
ne pouvons convenir que les conditions
existant 4 bord des navires en ont a été |g
causer. Nous vous envoyons,4 litre de rene
scigncment, une copie du graphique de Is
températuré des cales du navire « Pog
King ton » qui montre une température
gonsiante de 52.4 54 degrés ( Fahr. ) pen
din? tout le voyage Nous avons examiaé
le graphique du navire « Port Royals
pour le voy ige qui avait commencé le 24
octobre et, sil ¢s: vrai qu'il a fallu un pew
plus de temps pour abaisser !a températa-
re 452 degrés, du moment que ce degré
avait é é atteint la température est restée
a peu prés constante, n’étant remontte
qu'une seule fois 4 55 degrés. Vous vor-
drez bien remarquer que le « Port Kin
ton », quicst le dermier steamer ajoute a
notre ligne, est pourvu d’une_ installatioa
puissante et du dernier perfzctionnement
connu actuellement pour la conservation
des fruitts ; qu’a chaque voyage les mé-
mes conditions ont existé 4 bord, et quill
a débarqué ses fruits en bon état 4 fos
sur 5. Et cependant pour l'inseccts &”
cette seule fois on voudrait blamer instal: ‘
lation du navire !

Nous ferons respectueusement observer
que le paragraphe 3, section A. da rap

e Mr. Fawcett fournit, d'aprés nous, lex
pl cation de cet insuccés.

4. Nous craignons bien qu aucune trace
ofticielle n’existe des arrangements conve
nus avec Vex Gouverneur car Tentreties
en question eut lieu peu de jours avant le
tremblement de terre qui détraisic Kings-
ton et comme résultat de ce désastre,
question fut abandonnée. Nous devoas

ire, pour ce qui nous concerne, que 0008
aurions préféré |’aneig@ arrangement p=
lequel les chirgeurs devaient nous aviset
dix jours avant le départ de chaque navire,
de la quantité de place 4 réserver poureus
et si les demandes dépassaient 1a pis.
disponible, on en faisait la répartition a
pro-rata. |

Ce n’est que parce que les chargeurs ©
plaignaient constamment a la Socieié de .
griculture, qu’ils ne pouvaient pas le:
toute la place qu’ils dési.aient, 40° ©
changemeat a été proposé et qui con |
en ce que toutchargeur pouvait, daas lecow
rant du mois d’aodt, notifier 4 la
gnie la place qu'il vou'ait réserver
toute la saison, en s’engageaat 4 1
tégralité de la place réservée,qu ¢ le
non entiére..ent occupée par ce CO#
A notre avis, cela était un comproms
so'ument équitable. Mais, comme les ™
geurs l’ont trouve impraticable, Us asics
sans doute satisfaits de revenit 4 vere
arrangement qui ness convient eo
ment, quant 4 nous. .

5. Pour ce qui concerne le derniet O

raphe de votre lettre, dans leant”
dlites qae les installations pour der & Fr®
tion des navires de la ligne Elder navel
sont meilleures que celles de 1°5 :
nous ne pouvons mieaz fire,

Caisse Pro-

4

“
=~

que de vous envoyer, pour votre in-
Pemstion, la lettre ci-jointe de Messieurs
Re E Hill, de Dartford, qui ont fait les
T aiistions pour les deux lignes, letr:
Fagi sexplique toute seule. ;
¢. Nous avons traité les points qui res-
nt de votre lettre, mais 4 notre avis,
gs points ne constituent pas touts les
@icalres inhérentes au transport des
Naarellement, vous savez qu’au , Mo-
de conclure notre contrat, on n avait
vee principalement que les figues-b:i-
set enréalité, il n’était pas du tout
alors des fruits citrigues ( oranges,
$, ¢te).
eS ce, les nmavires ont été
hits et aménagés particuliérement
letransport des figues-bananes. Ce
‘st qa’aprés l’ouragan de 1903 que la
mande de chimbres froides pour Ics
pees a commencé 4 prendre quelque
ortion ; et pour donner satist:ciion a
ate demande, nous avons révervé chaque
gete, d'aout A jinvier, une place spécitle
das nos compattiments réfrigérants pour
ls oranges, en réduisant d’autant la place
svricurement réservée aux figues-bananes.
Ls Compagnie fruititre, depuis long-
emps, prétendait que les oranges ¢t les
fnes-bananes ne pouvaient pas re trans-
prides, sins inconvénients, dans ks mé- |
ges compartiments et dans le but de lui |
dan: satisfaction, nous avions consent
ise charger les oranges qu’a I’arritre de
saavires. Mais, comme les cales d’avant
d wes nos navires ne pouvaient pas suf-
fa'mx chargemcnis de fignes-banancs,
uavons dd charger des figues-bananes
i 4 l’arriére.
| Gla a été pour nous trés-instruciif en
bupermettant de nous rendre compte que |
lyinion de la Compagnie fruitiére é:ait |
pea fondée. En effet, en dehors de la ques-
de température, le méme air circulant
invers les oranges et les figucs-bananes
peiediciable 4 ces derniéres.
etre les oranges peuvent scpporter
t umpérature b-auco.































plus basse que
bananes ; ces derniéres sont ge-
qu’on descend au dessous de 52
landisque Ics oranges nécessitent
ques degrés plus bas. Etil n’est pas
pdb actuellement de fermer un com-
miment pour le refroidir 4 une tempé-
uur plus base. de sort- que vous voyrz
Milesttés diffici'e de donner satisfac:
m aox deux classes de fruits. D'un autre
bous considérons qu'il est prouvé,de
a concluante,qu’é ant donné des fruits
mageés dans des conditions normale:,
Pouvons les transporter en méme
aves succes et s'il y a un insaccés ou
rea est plus probab’e qu'ils sont dus
des traits au moment de leur em-
Wement, pluidt qu’au sys'éme de ven-
employé 4 bord.
serons trés heurenx de recevoir
xcorder notre attention 4 toutes sug-
press que Voudraient nous adresser de
ms autre lcs membres de la Société
, Me et qui seraient de nuvure a
lumiése sur la question et
4 la plus grande perfection.
un doit reconns!'re qu'il
p tandes ditficultés A surmon‘er avant
Wu le monde soit sati-fait.

7 (Sere :) Exper, Demp.ter & Co.

ales Etrangeres

«Daly Mail

”



dépéche de Belgra-
® dit’ que le Gouver-

LOUIS BONTOUX

Agent généralde Munzer & fils
« Bordeaux »
Représentant de Gaston Bénard
« Paris»

nement Serbe a appelé sous les drapeaux'nal la majorité est assurée 4 VM. Taft, can-
1 pfemitres réserves et qu'il a comerti\- d) "> republicain a la Pr siders .
de des uniformes Khaki, 300 canois \it- *
xin et 400 automobiles-militaires.

D'aprés cette dépéche le roi Pierre ai
rit informé le mir: .tre ture qu’une ali n-
ce avait été conclie entre la Serbie ct le_

¢



™ “

- Bae wg

La Bourlangerie
St-Arntoine:

Monténégro, mais qie cela n’affectait nul-' Avise ses clic cits quelle : 7. st trans-{ AN Vhooneur dinforaer ses clients
lement Vamine des deux pays pour la force a Turgesa tout yp @s do PE ptise et eas que pendant) son séjour &
Turquie. dai Sacr¢é-CGae ir, Des quatce heures Po tau-Prince, ita son burean cbez

Paris 25. - M. Crozier, Pambaiss decor Gi Matte, on peut cver dos pots Me hogene Robelin. 13G, Grand Rue
d: France 4 Vienne, a recov, hier ta pee Ge 0,40 de Ue tde O1Ocis . des bi-- | 3) Hue Bonne-fot.

pons: du Président Falligres a la lettre au- CU! 3 defo e O02 cs, aus memes
tographe de l’empereur Francois Joseph,an- | CUnditions quen ville. 3

noncint l’anncexion de la Bosnie et de| Despartits prins da Vie ind d= 0,100.
| Herzegovine par l’Autriche. M. Crozier, Pour grandes fe'es.

a recu ordre & la communiquer san; re- | Ven z et vou: serez satisfrit. !

tard A Vempzrear. O.1 apprend de source | = caer
Coup de Clairon



Port-au-Paince, 20 Qctobra 1908.

Ores 1: areas

Cordounerie Nouvelle

G8. PETOUA

143,'GRYUND RUE, 143
Pak F-AU-E- INCE
Clause PRs IN TOUS GENRES
Bw Tr ePpAT fo: 7 A VENTE
EN S2OS BT DATAIL..
Exscu ict iro upte des
comm mandies, tent ici qu’en
Peovinee,
Formos a homcaes > élé, sntes et rae
tionnelles.
Ghaussares (e@ dames Deraiére mo-
fe de Powis ) ct te plas eommode:
chapssures poor enfants confection-

— —— oe ee —~



autoris¢e que dans sa réponse, le président,
Falliéres dit que tout en espérant sincére-
mcnt le maintien des relations amicales |
qui cxistent entre l’Autrich: ct Ja France :
. . . ve orain
celle-ci refus: de reconnaitre 1’annexion P P
dela Bosnig ct de PHerzégovine. Le core AR
|
t



Probleme politique contsm-

re:p ndan: du « Temps » 3 Berlin dit que: Li Dr LAROCHE

M. Camb :n,Vambassadear de Fronce a eu /Senateur de la Répuoligue Vath

hier un long entretien avec |’ambassadeur . Prix 0.50 ce1tim32s

de l’Autriche. | DE°OT: Pranwice: A. Roserrs & C
S:-PeTERsrourG 25.—" Au ministtrc d.s = EAEEee

Affa'res Vtrargcres, on se refuse de divul-- wT : rir res te

eucr ou en sont les négociatioas engazdes S U CRE TU RBI N E

cniie Mo Eowelske, le mmisire des Atiires “aon Nee eS be

Eurargeéres russes ct le prince de Balow, le. Si vous vou’ez un par

charcelier impérial allemind, on sat ce- néos ave des Pearce de toutes nuances
pendant que ces n¢gociations n’ont enco- proiuit de lacinne Vung sdiect.on et devéc irréprocha-

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dai A la vic.-présidence ont Ge regusict dont la supériorité a été
aujourd’hui avec enthousiasme.— Une par une Médaiile d'Or .
foule énorme était venue a Santiago de temastown ( 1907 )
tous les points de Vile, car de nombreuses| [Exposition Communila de 1907
exécut ons avaient été organisées; deux sort yj a accordé la a ata réeq

: 8: plus haute récom-
venues méme de !a H vane. | pense.

Paris 25. - La ligne nationale aérienne
a décidé Que les compétitions organisées | Dépdt Général:
23, RU TROUX, 23

|
par elle seraient oaveries 1 tou‘es les natio- |
nalizés sauf de rares exceptions. ( Ancieane Rug Bonse-For. )
| Tafia 2)0/) Alcool





roconnue
obtenue a

LIsBONNE 25. — La peste bubonique s'est
déclarée dins ie de Tercciro, Vune des’
Agores. |

Havre 26 — Café Hari Crp 41 50

Paris 26. — Rente 95.60 |

|
|
{

e





A la Chambre aujourd'hui sous la preési-
dence de M. Brisson on repiend la discus-
sion du budget des finances.

Saes vides!.. Saes vides!..

Y A ° ’ e
oi ii présidera Ala dance de cldcare du' Enutrepot Général des Grandes fabriques
s5 de l'éducation sociale. 8 ‘i ’ ye rj > Bare . my ste
one aoe orésida . Bonnetab!e (Sarthe). DE CALCUPEA CINp +) DU NKERQUE (France pir DUNDISSE C ANGLErERRE )
la fé:e mutualiste organis¢e a occasion | SACS spéciaux pour Cafés triés
Cafés ordinaires

CGacaos

du quarantiéme anniversaire de la soc'é € |
M. Maujan s’est rendu 4 Givols ou i! inau-
Les Types Courant. o:n3tamament en Stock pir balles de 400 sacs
’

gura_ l’école maternelle, P’école de gar-
cons, un hopital et présida ensuite, 4 Lyon,

t de Jl’association amicale des ° ° e . ;
fe banque’ ie da Rhone M. Chéon, Depuis 18 centimes cr jusqu’a 28 centimes or
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: Pour les enfants le plusa |’aise. ; hor et vie’ ergo
Billets Centerrement et cartes) Zs, Piss Sess, 2725 | diamant a pres peta oo
e e de d 5. ava eux. ; |

de visite a la minute. Asearance do grand rabeis. Acaus p'soamise De 2