Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 26, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
ame Année, N, 473.

$a



Le Ma

QUOTIDIEN



PORT-AU-PRINCE ( Hatn )





Un Mos. . . G. 200
PORT-AU-PRINCE] 7 as | «5.00 Clément Magloire,
Un Mois. .. « 2.20
| BEPARTEMENTS Trois Mois . « 86.00 REDACTION-ADMINISTRATION
ETRANGER........ Trois Mo. . « 8.00 45, RUB ROUX, 45.





a ee ee

—INNUE NATIONALE TATE
Uabrociuré du Département des Finances

4 CAPITALISTES Ef CAPITALISTES

le veiic de Prague 4 Londres un jeune

i homme qui, sachint le russe et l’an-
giais, a été employé, trois semaines
durant, 4 traduire dau russe en an-
glais les bilans et publications diver-
ses des exploitations miniéres et indus-
trielles dont on savait l'achat possible.

« "ressés de réaliser, vivant volon-
tiers au jour le jour, les capitalistes
russes accueillent comme manne cé-
leste cet or angiais qui afflua chez
eux. Demandez aux hommes 'd’affai-
res de Moscou, aux banquiers en par-
ticulier et aux représentants du gros
commerce, ce qu’est actuellement la
situation de la place; tous seront
unanimes A ta déclarer excellente ;
et 113 diront vrai. Moscou, depuis
l’'an passé, agagoé b’aucoup d'argent,
et le colossal mouvement d'affaires
enregistré & la derniére foire de Nijni-
Novgorod ne s’est pas arréte.

« Quant ad VEtat, ondit bien que
‘tui aussi serait disposé 4 profiter de
Vaubaine ? Déja, l'on parle ouverte-
ment de la vente probable du che-
min de f-r del’Est chinois. Et lon
parle da b’en d’autros veates encore.»






titre suivant: « Capilaux
américains en Russie », On
dans un numéro du jour-
os de l'année derniére les
8 Voici :

a,

Bepais trois mois, Américains et
mais Anglais surtout, ont
tout ce qui était 4 vendre, en
Me mines et d’cxcploitations miniéres
Bérie, dins |’Asie centrale, dans
al, au Caucase : placers de I’A-
é dela f.éna, mines de cuivre
@strict de Semipalatinsk, char-
@ minerais divers dans fOural,
maaats de pétrole au Caucase.
le bissin méme de Moscou,
Compterait pas les établisseme -ls
$qui, ouvertement ou non,
ye &Cquis, en ce3 derniers temps,
‘M8 capitaux ang'ais. Oo affirme
Qvaux pores de Saint-Péters-
â„¢ sarle lac Lidoga, ala_ limite
lnlanda et de la Russie, les mi-
lkaranta, les seules mines de
dé la Finlande, sont dés main-
Mains des Anglais.
Bfenconiré, ces jours derniers.
bur qui revenait de ‘Sibdrie
lle pour le compte d’une
anglaise. « Les Anglais,



























Je prie le lecteur de se reporter aux
mots souligaés ci-dessus, afin de se

», achétent a rix fort|readre compte de la natu ;
B tout ce qui oeiel te, et 1a-| occupations qui animent les capitalis-
}§ cause du médiocre état de|tes anglais: c’est vers les entreprises

mintéres et industrielles qu’ils dirigent
leur activité et leur initiative.

Et ce qu’ils tentent da faire en Rus-
sie. ils le rééditent dans le monde en-
tier. J’en ai cité l'autre jour, ict mé-
me, des exemples convaincaints, qa’sl
est opportun de rappeler.
safle fee nportance oc ti n e la Belgi
tp |. cuectuées, seul | tion
§e sais de sources ¢ certaine il| Cockerill & Seraing, ont été fondés par
plus d'un mois, un con-jun Anglais, Joho Cockerill. '

4 capitalistes “anglais a fait' Des noms anglais foisonnen

wacause des malversa-
irecteurs, lesquelles ne
»Amoins de 50° des bé

Meilleures entreprises
- Pourquoi ne pas dire tout
Quechacun sait et dit tout

ue, les établissements

r



g grand atelier de construc: ,



lindustrie textile du Nord de la Fran-
ce: Dickson, & Calais; Snowden et
Tanguay, Fowler, Sandhars, & Lille ou
dans les environs; Holden, & Croix-
les Roubaix, etc. Dans la contruc-
tion mécanique, on peut citer les
établissements Walker, a Lille

A propos de lindustrie gantiére de
la Grenoble, M. de Toytot écrit : « La
plupart des grands patrons sont des
Acglais ou des Awméricaions. Iis sont
mieux outillés et emploient 300 cou-
peurs et 150 ouvritres & la journée,
alors que les maisons francaises n’ont
que 15 coupeurs et 10 ouvrieres »

Dans l'industrie électrique, on cite
les noms de Thomson-Houston, Wes-
tinghouse, ces grandes firmes améri-
caines gui ont établi leurs sociétés
filiales dans différents pays.

Dans lin justrie automobile, la mai-
son francaise Charron a été rache-
tée par des capitalistes anglais, et je
n’en finirais pas s’il fallait énumérer
toutes les grandes entrepri-es minié-
res, agricoles ou indusirielles créées ou
restaurées par les capitaux anglais ou
américaios en Espagna, en Italie, en
Chine, au Japon, dans )’Amérique du
Sid, et surtout en Egyp‘e et dans
l’Hindoustan.

Ce qu'il faut surtout ne pas p2rdre
de vue, c’est que Ce ne sont pas seu
lement les capitaux anglo-saxons qui

se livrent & ces entreprises, mais aus-
si les Anglo-Saxons eux-mémes, avec
eux. « Ea France et en Belgique, dil
Paul Descamps, il y a surabondance
je capitaux; mais, dans ces deux der-
j nlers pays, l’expansion capitaliste n’a
pas les inémes caractéres qu’en An-
gleterre; elle s’opére surtout par lin-
termédiaire de vastes sociétés anony-
mes lancées par les banques et les



cre des pré- agents d’afliires. »

Et notre Binque Nationale d'Haiti
rentre précisément dans cette dernidé-
re catégorie.

Dans notre précédent article, nous
‘avons dit la nature de flévre qui dis
'pose les capitalistes franciis & don-
ner leur argent en échange d’actions
‘de toutes sortes d’entreprises qu’i!s
ne connaissent pas plus les uns que
les autres.

‘Dans notre ar:.icle d’aujourd’bui,
|voilA que nous

War tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Roaz on Bonne-Fei.

élons un autre
dans monde de capitalistes auxqueis on ne

Lundi, 26 Octobre 1908.

LE NUMERO 15 CENTIMES





eo

Les abonnements partent da 1* et da rs de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuserite ineésés ou non pe seront pas readus



paratt pas avoir song4 du tout en 1831
et qui, ne se soucianf guére de = don-
ner leur argent dans l’unique but de
toucher des dividendes Ala tin des
exercices, se lancent plus volontiers
dansles sortes d’entreprises industrie!-
les que nousavons signalées plus haut.

Poussés par notre formation méme,
par des tendances dont nous sommes
jusqu’ici victime, vers les premiers,
et dédaigneux des seconds, nousavons
constitué ainsi notre établissement
financier national.

Et alors de quel droit, un journal
haitien, cité par M. Marcelin dans
« La Banque Nationale d’'Haili; une
page dhisjotre », vient-il dire a cette
Banque: ¢ Qu’avez-vous fait pour fa-
voriser agriculture, vous qui vous in-
titulez Banque d’Haiti ? Quel concours
avez-vous prété aut hommes d’ini-
tiative, quel appui a trouvé auprés de
vous Vagriculteur, confiant dans les
richesses de notre sol.... Quelle ten-
tative avez vous faite pour réveiller
parmi nous l’esprit d@’association, ce
puissant levier des peuples jeunes et
avides de progrés? Si vous aviez com-
pris votre mardat, combien da Socié-
tés industrielles, maritimes, agricoles,
commerciales auraient surgi a coté et
par vous ?... »

La Banque, ne serait-elle pas admi-
se 4 répliquer aA son tour: « C’est
donc ce que vous vouliez ? Et c'est a
nous que vous vous étes adressé ’...»

&
s&s

Je prie le lecteur de ne pas se _ ha-
ter de conclure ; car ces conclusions
seraient probablement les suivantes :

It faut donc créer dans le pays une
Banque anglaiseou américaine pour
assurer notre développement agricole,
industriel, minier et commercial ;

La Banque Nationale d’Haili est re-
connue impuissante A accomplir cette
tache maltiple.

Or, le lecteur se tromperait fort ;
ces conclusions ne sont pas les mien-
nes et c'est ce que mon prochain ar-
ticle affirmera et démontrera.

eae eee ee eee
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari- -

té dans leservice du « MATIN»
etn qu'il y soit de suite remé-



Mémoire sur la Ques-
tion d’Exportation
des Fruits d’Haiti
Par C. M. DUPUY

Iv

Il n'est pas néce:siire d’avoir, dés le dé-
but, une société organisée comme celle
quia été nagueére projetée avec de fortes
sabventions, etc. etc. Pour une société
comme celle- 14, trop de patronage nuit et si
on y introduit trop d’éléments ou de_per-
Semages politiques, elle est d’avance con-
da 4 lavortement.

Jl faut un grand effort pour intéresser les
opulations au dévcloppement et 1 |’amé-
toration de leurs cultures ; il y aura beau-
coup d’abus 4 réprimer et quelques mau-
vaises coutumes a abolir, il ne faut pas se
le dissimuler, maisune intervention bien-
veillante de l’autorité rendrait_ beaucoup de
services ex faciliterait considérablement la
tache ; cet effort ne peut pas étre au-dessus

@ patriotisme de nos pouvoirs pubiics ct de
nos chefs militai es. Ii faut ectretenir les
routes et chemis, sans grands frais et
dans la mesure qu'on peut certaincment
réaliser avec nos coutumes actuelles, mais
avec un peu de bon vouloir et d’énerygie.
Plus tard, il faudra accorder le droit d’é-
chelle 4 certains points du littoral qui seront
reconnus convenables comme points de
concentration des produits d’une certaine
région ; en attendant il faudra concentrer
son activité sur le territoire avoisinant les
grands centres, les ports ouverts au com-
Merce extérienr, et faciliter l’entrée de nos
ports en accordant une détaxe ou ristour-
ne sur les droits de tonnage, de phare,
de ports, etc,, ou accorder une prime
pour chaque tonne de produits pris dans
ces ports et débarqués en bon état A des-
tination (cela pendant la période de dé-
but seulement. )

La question d’irrigation et de déboise-
ment systématique et itrationnel de nos
foréts et surtout de nos montagnes, devra
étre sérieusement envisagée ; elle ne peut
@’ailleurs pas étre laissée plus longtemps
sams attention, car il y a danger pour nos
campagnes et déja nos villes s’en_ressen-
tent considérablement.

Les Consulats de !a République 4 la
Jamaique, 4 Porto-Rico, 4 Cuba, dans la
République Dominicaine,aux Etats-Unis, au
Canada ec dans certains autres centres,doi-
ventétredes agences de renseignements pour
nots et les Consulats situés dans les mar-
chés consommateurs, doivent avoir une
exposition permanente de nos produits avec
la nomenclatcre des fournisseurs avec
autant que possible l’indication des prix,
et les Consu!s, surtout ceux aux Etats-Unis
devraient avoir pour mission spéciale de
s’occuper activement du placement de nos
produits, faire pour cela une propagande
incessante —- soit personnellement, so‘t
par l’intermédiaire de commissionnaires
contrélés et surveillés par eux. A cet effet,
le Gouvernement pourrait acheter et expé-
dier & ses frais certains produits -sur une pe-
tite"échelle—par, petits [ots choisis et charger
ses Consuls de faire placer,de les intro-
Guise par persuasion chez les acheteurs ou
consommateurs. Je sais bien que )’organi-
sation de la Chambre de Commeice de
Port aa-Prince et une loi prescrivent
Vexposition des produits dans nos con-
sulats, mais dans ma pensée, la mission
de nos Consuls devrait aller plus loin, au

déla méme de celle imposée depuis quel- |

1 er AERA




4 sa nomination comme Ministre Plénipo-
tentiaire d’Huiti 4 Washington se proposait
d'organis:r a la Légation, ou au Consulat
Général de New-York, une agence com-
merc ale qui, dans sa pcnsée, était appelée
a rendre d’immensces services a la Répubti-
que. Liidée avait été accueillie avec em-
pressement par le Président Hippo'yte et
des circonstances politiques qui décidérent
du choix du personnel de la Légation au-
trement que le demandait M. Price l’em-
pechérent seules de met:re son idée 4 exé-
cution.

Bret! il y aura plus tard A envisager la
question de fonds pour avances aux plan-
trurs pour l:urs caltures ou sur des pro-
duits récoliés et acceptés comme bons a
étre expédids. Mais ilne faut pas trop cn-
visager pour le moment, car on serait ten-
t¢ de s’arréter devant les difficultés, En
général, on 9’en tirera comme on le fait en
c: moment pour les autres cultures !

La plus grande partie de la besogne nrég
Vue ci-dessus pourrait se réaliser par lin-
termédiaire d'une société Wayricultnre bien
const tude et subsidié>, mais dont le stb-
side serait payée régnuliérement,’ date fixe,
sans atermoiem:znts, ni retatds. Les fonds
votés d’ordinai e pour le Département des
Travaux Publics pour acquisition de plan-
tes, semences, une partie des frais de dé-
placements d’agionomes, etc., etc., pour-
raient étre mieux emp!oyés par une organi-
sation quasi commerciale, quasi-indépen-
dante, hors de Ja_ politique, et contrdlée
seul-ment par |’Etat en ce qui concerne
les fonds publics mis i’ sa disposition.
Rien n’empéche, quand méme, qu’une
bonne part de l’action et méme la plus
grande part soit réservée au Gouvernement
qui a surtout les moyens pécuniaires et
tovt un personnel \ faut aussi que les particuliers s’intéressent
personnellement 4 la queetion et s’orga-
nisent en vue d'une action commune pour
la culture, pour |’achat et l’exportation.

Mais tout peut se réaliser graduellement
avec de la bonne volonré, de la _persévé-
rance et quelques moyens pécuniairss rai-
sonnables. Je répé:e que l’acion doit em-
brasser non seulement les¢ fruits destinés 4
Vexport2tion, mais encore les autres den-
rées d'exportation, les produits de consom-
mation locale, le bétail, ete , tout cela
pouvant marcher gnsemble et s’appuyer
un sug l'autre pour le «plus grand bien
de tous les intéressés et du pays en général.

( La fin & demain )

we ee |
5 WS se east ee

HAUGS DIVRS

ReNSEIGNWEMENTS
METECROLIGIQULS



2£WJbiowervatoixrs

DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL

—— emp

DIMANCHE 25 OCTOBRE

Barométre 4 midi 71§9, 1==
Température minimum 20. 8
’maximam 30. 1

Moyenne diurne de la température 25. 2
Le ciel a été assez clair sauf de tha sh.
Eclairs aa NE. Le barométre remonte.
Cométe. — La cométe C de l'année
1908, peut étre vue actuellement 4 Port-
au-Prince. Elle est encore difficilement vi-

que temps 4 leurs Consuls par les Etats-U- sible a l’oeil nu, mais peut-é:re facilement

ais d’Amérique et om sait quel a été pour | observée avec de bonnes

i Octobre ell i -
Cette idée,d‘ailleurs,n’est pas ‘mite de la constellation de a sor la li
H. Price, de Is Véga, étoile de premiére

le commerce des E:ats-Unis le résultat de
cette mesure.

nouvelle car depuis 1890, Mr.

jumelles. Hier

Lyre, prés
gtandeur.



Vers 8 heures du soir cette étoile se voit 4
mi-hauteur de |’horizon dans la direction
de la pointe nord de la Gonave. La comé-
te se trouve A une distance angulaire d’en-
viron 7 degrés de Véga dans la direction
ESE. Son noyau est encore flou ct sa
queue est dirigée vers ENE. La comete se
couche 4 11h et demie.

J. SCHERER

On réclame...
Nous recevons la lettre suivante :
Port-au-Prince, 26 Octobre 1908.
Monsieur le Directeur,

Je viens vous prier de demander 4 qui
de droit que des mesures sévéres solent
prises pour débarrasser l’entrée du Cime-
tigre Extérieur de cette armée de malin-
greux qui assiégent les visiteurs. C’est vrai-
ment révoltant, aumoment ot |’on va rem-
plir ses devoirs de famille, d’étre entouré,
circonvenu par ces pourritures en marche,
ces ulcéres, ces plaies... qui vous barrent
le passage, vous soulevant le cceur de dé-
gout pour ces mendiants malpropres. |
La Féte des Morts arrive, les visites
sont nombreuses au Cimetiére ; le public
veut tre débarrassé de ces dangereux im-
portuns.
Que le Matin, dont la voix est écoutée
réclame pour ses ncmb-eux lecteurs.
Recevez, etc.

Un VEvr.

Arrivage et départ

Hier est entré le s’s « Prins Willem IV »
avec les passagers suivants venant de :

Cayes : Michel Abraham Sévigné, A. R:i-
meau, Chérismnd fi's, Piuviose, Frargois
fils, Franck, Sandaire, D. Numa Frangvis,
L. Jeannot, Daniel, E. Piram, Dennery
Fils, E Isaac, L. Cabeche, B. Télémarque.
Jérémie: Charles Oriol, Vallés Salés,
Dinville Pierre, P. Bernard, Mr et Mme
Fernand, H Anglade. '

It est reparti le méme jour pour New-
York avec les passagers suivants :

- Mr Frédérick Brice Ivin et Mme Habib
Elias.

e Neécrologie

Nous apprenons avec regret® la mort au
Cap-Haitien de notre excellent am: Cowns-
TANTIN DuRAND, survenue samedi matin.
C’érait une brillante intelligence et un
tempérament d’élite. Aprés avoir é:é Se-
crétaire de la Légstion d’Haiti 43 Madrid.
Juge au Tribuna! de Cassation, doyen du
Tribunal civil du Cap, député au Corps
Législatif, i! dirigeait avec compétence
Ecole de Droit du Cap ;c"’est 4 ce poste
que la mort est venue le surprend-e, dans
toute la force de l’Age.

Il laisse deux charmants enfants en qui
se retrouvent son intelligence et sa distinc-
tion. Durand avait épousé une fille de
Brénor Prophete.

Nous présentons nos sincéres condoléan -
ces aux parents du regretté défunr.

Le droit d@’asile

Mr E. de la Charlottrie dans la Reume
a’kurope et d' Amérique consacre un article
a importante question du droit d'asile en
aiti.

Aprés avoir extrait da Mati différenres
piéces que nous avions publiées aa mo-
ment 00 cette question s2 débattait, M. de
la Charlottrie conclu: dans le méme sens
que nous.

«Nous ne voyons pas 4 Paris, dit-il, toutes
les Légations, tous les Consulats donnant
asile aux émeutiers ou aux révolution-
naires, 4 plus forte raison aux condamnés
e droit commun, qui trouveraient 14 un
refuge od la justice de notre pays ne sau-
rait les atteindre. Il y ala une prime a
‘anarchie et a la révolution qu’aucan Beat
ne saursit tolérer, d'autant plus qu'une











































fois la lutte finie les insurgés ne
nent pas pour poursuivre leurs intgas
Vabri des pavillons étrangers.
a La protestation du gouvern
tien a été entendue. Certains
admise, les autres l’admettront. Awsid
on dire que le droit coutumier ¢
vécu en Haiti. C’es: la un résultag
tant pour l’ordre public de ce Pays. Be

Declarations de nationeh

Sur les rapports que lui ont
Commissaires du Gouvernement
tribunaux civils de Port-au-Pringg ;
la Grand‘Ansc, et selon le vee ail
par l’article 22 de la loi du 22 Agi
sur la nationalité, la Secrétairest
de !a Justice avise que Mlle Emma B
Shaw et la dame Rébecca Benjamige
noises, en vue d’acquérir la qualité
tiennes ont satisfait aux premiéres
lités exigées en la matiére en déclan
vant l’autorité compétente qu’elles re
cent 4 leur nationalité d’o.igine,

Permis de Séjour

La Secrétaireric d’Etat de I’Intériesr |
de la Police Générale avise que permig
s¢jour sur le terz‘toire de la Répabligl
d’Haiti est accordé au sieur Adriano Gi
lon, expulsé par arrété pris contre lai
Mars 1908.

on

es

_
Bs

Remersctements

Madame V** Sidoine Thébaud ; M®
drée, Messieurs Louis et Serge Brice ;
familles Brice, Guérin, Thézan,
Lavaud Desroiélléres, Lescouflaire,
ger, Bz.cres ct les autres parents
cient bien sincérement icutes les
nes et plus spécialement sa grandeur
seigneur Pichon ; Monse:gneur Pougist
le Révérend Pére Présumay qui les @
assistés en la douloureuse circomm
de la mort de: ‘

Francois Georces Baics fils, pére, neveu, cousin et parent. ¥

Sensibles & leur !émoignage de §
thie, ils les prient de croire 4 lear
de reconnaissance. “i

Nouvelles Etrang

Paris 23.— Le correspondamt 4
« Temps » 4 Constantinople dit @
Gouvernement Ortoman a envoye 3
soir A ses ambassadeurs de Londres ;
St-Pétersbourg des instructions relist
programme de la conférence Pp
Londres. La Turquie accepte le preg
me en principe et elle consent 4 party
4 la conférence sous la réserve q&
puissances s’cecaperont de la saem
de ses intéréts. La Porte 4 fait §
conire-proposition au sujet du proge
CONSTANTINOPLE 23. - . ry
l'ambassadeur d'Aautriche-Hongres %
re engigé le Gouvernemen!
tendre directement avec | ASE
faire exclure la question de Tm
la Bosnie et de | "
me de la Conférence. On dit @%
tive a encore échoeé. — a
Panis 23. — Des minations ©%
destinées 4 l’armée tarque sont ©
en ce moment 4 Marseille 3
de Salonique. La valear de ce
est estimée a prés de 1.000.000
L’ incendie s’est are vest diel
rapidité quune pant
mt les employes; aucun d’eux a's
Buarm 23.— Aa moment
rear revenait, hier sols de is












-- aller faire ses adieux a son fils le prin-
bait mobile a renversé ane femme. L’em-

ear I’2 immédiatement fait transporter
Wrnopital ou son fils le prince Eitel la

née. La victime de l’accident souf
tron ébranlement du cerveau, mais on
croit qu'elle guérira, .
- Toxo 23,— La flotte américaine quitte-
p demain Yokohama pour retourner a

Manille.

Pans 24.— Renate : 95.60.

Hier apres le discours de M. Deschanel,
M. Pugliesi Conti pritla ‘parole deman-

dissolution de la _confédération gé-
on a oe Travail. M. Viviani dans sa ré-
combattaii les conclusions des ora-

_teors précédents. Aprés ce discours la
Chambre adopta par 327 voix contre 60 lor-
dre du jour suivant: La Chambre approu-

want les déclarations du Gouvernement et
repoussant toute addition passe 4 ordre
da jour. ;

Prochaine s¢ance lundi.

Le Sénat commenga la discussion ct vc
ta les six premiers articles du projet de
reforme du régime hypothécaire.

Prochaine séance mardi.

Le Président de la République tendit
anjourd hui 4 M. Loubet la visite faite par
Pancien président de la république a la
veille des vacances.

M. Picard rendit visite dans la_mavinde

- gux Présidents du Sénat et de la Chambre.
‘Le thoi de Gréce rendit visite ce matin

~ 4M. Clémenceau.

. Le Capitaine de Frégate Mourre, com-

| gandant du ¢ Nive » a é:é acquiué 3 lu-

wamité.

~ New-York 24. — Le grand prix couru

: wpard hui pour la coupe Vanderb. I: a été

par une locomobile amé.icaine.

= ICHHAFEN.— Le nouveau dirigea-

$e Zeppelin a évolué ce matin avec suc-

b Gis ae-dessus de cette ville.

t, Awoy.— Un complot contre plusieurs

E beats dignitaires chinois que les révolu-

* toonaires avaient le dessein d’assassiner

Scours des réceptions que doit offrir le

Qeererncment aux marins américains du-

tam le séjour de la seconde division de la

flere de l’atlantique dans ce port a été dé-
couvert par les autorités.

. + MawrLe.— Dans un combat désespéré

qtieut lieu hicr pres de Tiligan (fle de

Mindanao) ro philippins ont ¢:é tués et

qtatre bless¢s par une bande de morvs dont

0 ignore les pertcs

-, Benn 24. — M. Iswolsky. le ministre

tes affaires dtrangéres russe a eu avjour-
ai une longue conférence avec le chin-

celiet impérial de Bulow et M. Dewlheen
Secrétaire des affaires étrangéres. L’en-
| Wetien a roulé sur la question des Ba'kans.

» & Iswolsky sera recu demain par l’empe-

, We.— La convocation d’une conférence

Mermattona'e pour

@estion des Balkans paratt aujoard hui

ez incertaine, car appuyde par |’ Allema-

We i est fort possible que l’Autriche re-

Y participer.

: E. — Le mauvais temps a été
we du rcnvoi a un autre jour des ré-

er devaient avor lien hier matin.

Rt la reine en ont profieé pomr fai

We longue visite a la Cashedrale.

Kung.— Une explosion de gaz s'est

rec sagurd hui au palais royal d'O-
a

o

































Cibrao ct 3 autres person-

ES VIXCenT.—— On vient de recevoir
Sreehn de la faisie r les autorités
a veanes e Tile Magants ela goé-

ae anglaise “* Lady Kinsington ” et rem-

ovement de son équi . Ce navire
wa chargement de légumes a la

Geend surpris par un calme plat



le réglement de la|





, =



it fat poussé pat les courants vers Vile
vdtiratlion il fut saisi par les art tés
enézucliennes. Cet incident s'est p:otui:

le 23 aout et depuis lors ’équipage c: ks
p esagers de la g-élette sont emprisonnés,
de g0uvernemen Je la Trinité a i: friné
€ cet incident le Ministre d’Ang'etcrre ;
4 Caracas. Aucune idponse n’a encore été.
regue de celui-ci. |

YoKoHaMa. — La flotte cuirassée améri- |
caine est partie de ce port ce matin 4 8!
Cures pour se rendre 4 Olongopo Phuilip-

pines. ne s’est pas produit une seule
¢sertion pendant le séjour de gl’escadre
américaine a Yokohama et la conduite des
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le veiic de Prague 4 Londres un jeune

i homme qui, sachint le russe et l’an-
giais, a été employé, trois semaines
durant, 4 traduire dau russe en an-
glais les bilans et publications diver-
ses des exploitations miniéres et indus-
trielles dont on savait l'achat possible.

« "ressés de réaliser, vivant volon-
tiers au jour le jour, les capitalistes
russes accueillent comme manne cé-
leste cet or angiais qui afflua chez
eux. Demandez aux hommes 'd’affai-
res de Moscou, aux banquiers en par-
ticulier et aux représentants du gros
commerce, ce qu’est actuellement la
situation de la place; tous seront
unanimes A ta déclarer excellente ;
et 113 diront vrai. Moscou, depuis
l’'an passé, agagoé b’aucoup d'argent,
et le colossal mouvement d'affaires
enregistré & la derniére foire de Nijni-
Novgorod ne s’est pas arréte.

« Quant ad VEtat, ondit bien que
‘tui aussi serait disposé 4 profiter de
Vaubaine ? Déja, l'on parle ouverte-
ment de la vente probable du che-
min de f-r del’Est chinois. Et lon
parle da b’en d’autros veates encore.»






titre suivant: « Capilaux
américains en Russie », On
dans un numéro du jour-
os de l'année derniére les
8 Voici :

a,

Bepais trois mois, Américains et
mais Anglais surtout, ont
tout ce qui était 4 vendre, en
Me mines et d’cxcploitations miniéres
Bérie, dins |’Asie centrale, dans
al, au Caucase : placers de I’A-
é dela f.éna, mines de cuivre
@strict de Semipalatinsk, char-
@ minerais divers dans fOural,
maaats de pétrole au Caucase.
le bissin méme de Moscou,
Compterait pas les établisseme -ls
$qui, ouvertement ou non,
ye &Cquis, en ce3 derniers temps,
‘M8 capitaux ang'ais. Oo affirme
Qvaux pores de Saint-Péters-
â„¢ sarle lac Lidoga, ala_ limite
lnlanda et de la Russie, les mi-
lkaranta, les seules mines de
dé la Finlande, sont dés main-
Mains des Anglais.
Bfenconiré, ces jours derniers.
bur qui revenait de ‘Sibdrie
lle pour le compte d’une
anglaise. « Les Anglais,



























Je prie le lecteur de se reporter aux
mots souligaés ci-dessus, afin de se

», achétent a rix fort|readre compte de la natu ;
B tout ce qui oeiel te, et 1a-| occupations qui animent les capitalis-
}§ cause du médiocre état de|tes anglais: c’est vers les entreprises

mintéres et industrielles qu’ils dirigent
leur activité et leur initiative.

Et ce qu’ils tentent da faire en Rus-
sie. ils le rééditent dans le monde en-
tier. J’en ai cité l'autre jour, ict mé-
me, des exemples convaincaints, qa’sl
est opportun de rappeler.
safle fee nportance oc ti n e la Belgi
tp |. cuectuées, seul | tion
§e sais de sources ¢ certaine il| Cockerill & Seraing, ont été fondés par
plus d'un mois, un con-jun Anglais, Joho Cockerill. '

4 capitalistes “anglais a fait' Des noms anglais foisonnen

wacause des malversa-
irecteurs, lesquelles ne
»Amoins de 50° des bé

Meilleures entreprises
- Pourquoi ne pas dire tout
Quechacun sait et dit tout

ue, les établissements

r



g grand atelier de construc: ,



lindustrie textile du Nord de la Fran-
ce: Dickson, & Calais; Snowden et
Tanguay, Fowler, Sandhars, & Lille ou
dans les environs; Holden, & Croix-
les Roubaix, etc. Dans la contruc-
tion mécanique, on peut citer les
établissements Walker, a Lille

A propos de lindustrie gantiére de
la Grenoble, M. de Toytot écrit : « La
plupart des grands patrons sont des
Acglais ou des Awméricaions. Iis sont
mieux outillés et emploient 300 cou-
peurs et 150 ouvritres & la journée,
alors que les maisons francaises n’ont
que 15 coupeurs et 10 ouvrieres »

Dans l'industrie électrique, on cite
les noms de Thomson-Houston, Wes-
tinghouse, ces grandes firmes améri-
caines gui ont établi leurs sociétés
filiales dans différents pays.

Dans lin justrie automobile, la mai-
son francaise Charron a été rache-
tée par des capitalistes anglais, et je
n’en finirais pas s’il fallait énumérer
toutes les grandes entrepri-es minié-
res, agricoles ou indusirielles créées ou
restaurées par les capitaux anglais ou
américaios en Espagna, en Italie, en
Chine, au Japon, dans )’Amérique du
Sid, et surtout en Egyp‘e et dans
l’Hindoustan.

Ce qu'il faut surtout ne pas p2rdre
de vue, c’est que Ce ne sont pas seu
lement les capitaux anglo-saxons qui

se livrent & ces entreprises, mais aus-
si les Anglo-Saxons eux-mémes, avec
eux. « Ea France et en Belgique, dil
Paul Descamps, il y a surabondance
je capitaux; mais, dans ces deux der-
j nlers pays, l’expansion capitaliste n’a
pas les inémes caractéres qu’en An-
gleterre; elle s’opére surtout par lin-
termédiaire de vastes sociétés anony-
mes lancées par les banques et les



cre des pré- agents d’afliires. »

Et notre Binque Nationale d'Haiti
rentre précisément dans cette dernidé-
re catégorie.

Dans notre précédent article, nous
‘avons dit la nature de flévre qui dis
'pose les capitalistes franciis & don-
ner leur argent en échange d’actions
‘de toutes sortes d’entreprises qu’i!s
ne connaissent pas plus les uns que
les autres.

‘Dans notre ar:.icle d’aujourd’bui,
|voilA que nous

War tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Roaz on Bonne-Fei.

élons un autre
dans monde de capitalistes auxqueis on ne

Lundi, 26 Octobre 1908.

LE NUMERO 15 CENTIMES





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Les abonnements partent da 1* et da rs de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuserite ineésés ou non pe seront pas readus



paratt pas avoir song4 du tout en 1831
et qui, ne se soucianf guére de = don-
ner leur argent dans l’unique but de
toucher des dividendes Ala tin des
exercices, se lancent plus volontiers
dansles sortes d’entreprises industrie!-
les que nousavons signalées plus haut.

Poussés par notre formation méme,
par des tendances dont nous sommes
jusqu’ici victime, vers les premiers,
et dédaigneux des seconds, nousavons
constitué ainsi notre établissement
financier national.

Et alors de quel droit, un journal
haitien, cité par M. Marcelin dans
« La Banque Nationale d’'Haili; une
page dhisjotre », vient-il dire a cette
Banque: ¢ Qu’avez-vous fait pour fa-
voriser agriculture, vous qui vous in-
titulez Banque d’Haiti ? Quel concours
avez-vous prété aut hommes d’ini-
tiative, quel appui a trouvé auprés de
vous Vagriculteur, confiant dans les
richesses de notre sol.... Quelle ten-
tative avez vous faite pour réveiller
parmi nous l’esprit d@’association, ce
puissant levier des peuples jeunes et
avides de progrés? Si vous aviez com-
pris votre mardat, combien da Socié-
tés industrielles, maritimes, agricoles,
commerciales auraient surgi a coté et
par vous ?... »

La Banque, ne serait-elle pas admi-
se 4 répliquer aA son tour: « C’est
donc ce que vous vouliez ? Et c'est a
nous que vous vous étes adressé ’...»

&
s&s

Je prie le lecteur de ne pas se _ ha-
ter de conclure ; car ces conclusions
seraient probablement les suivantes :

It faut donc créer dans le pays une
Banque anglaiseou américaine pour
assurer notre développement agricole,
industriel, minier et commercial ;

La Banque Nationale d’Haili est re-
connue impuissante A accomplir cette
tache maltiple.

Or, le lecteur se tromperait fort ;
ces conclusions ne sont pas les mien-
nes et c'est ce que mon prochain ar-
ticle affirmera et démontrera.

eae eee ee eee
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari- -

té dans leservice du « MATIN»
etn qu'il y soit de suite remé-
Mémoire sur la Ques-
tion d’Exportation
des Fruits d’Haiti
Par C. M. DUPUY

Iv

Il n'est pas néce:siire d’avoir, dés le dé-
but, une société organisée comme celle
quia été nagueére projetée avec de fortes
sabventions, etc. etc. Pour une société
comme celle- 14, trop de patronage nuit et si
on y introduit trop d’éléments ou de_per-
Semages politiques, elle est d’avance con-
da 4 lavortement.

Jl faut un grand effort pour intéresser les
opulations au dévcloppement et 1 |’amé-
toration de leurs cultures ; il y aura beau-
coup d’abus 4 réprimer et quelques mau-
vaises coutumes a abolir, il ne faut pas se
le dissimuler, maisune intervention bien-
veillante de l’autorité rendrait_ beaucoup de
services ex faciliterait considérablement la
tache ; cet effort ne peut pas étre au-dessus

@ patriotisme de nos pouvoirs pubiics ct de
nos chefs militai es. Ii faut ectretenir les
routes et chemis, sans grands frais et
dans la mesure qu'on peut certaincment
réaliser avec nos coutumes actuelles, mais
avec un peu de bon vouloir et d’énerygie.
Plus tard, il faudra accorder le droit d’é-
chelle 4 certains points du littoral qui seront
reconnus convenables comme points de
concentration des produits d’une certaine
région ; en attendant il faudra concentrer
son activité sur le territoire avoisinant les
grands centres, les ports ouverts au com-
Merce extérienr, et faciliter l’entrée de nos
ports en accordant une détaxe ou ristour-
ne sur les droits de tonnage, de phare,
de ports, etc,, ou accorder une prime
pour chaque tonne de produits pris dans
ces ports et débarqués en bon état A des-
tination (cela pendant la période de dé-
but seulement. )

La question d’irrigation et de déboise-
ment systématique et itrationnel de nos
foréts et surtout de nos montagnes, devra
étre sérieusement envisagée ; elle ne peut
@’ailleurs pas étre laissée plus longtemps
sams attention, car il y a danger pour nos
campagnes et déja nos villes s’en_ressen-
tent considérablement.

Les Consulats de !a République 4 la
Jamaique, 4 Porto-Rico, 4 Cuba, dans la
République Dominicaine,aux Etats-Unis, au
Canada ec dans certains autres centres,doi-
ventétredes agences de renseignements pour
nots et les Consulats situés dans les mar-
chés consommateurs, doivent avoir une
exposition permanente de nos produits avec
la nomenclatcre des fournisseurs avec
autant que possible l’indication des prix,
et les Consu!s, surtout ceux aux Etats-Unis
devraient avoir pour mission spéciale de
s’occuper activement du placement de nos
produits, faire pour cela une propagande
incessante —- soit personnellement, so‘t
par l’intermédiaire de commissionnaires
contrélés et surveillés par eux. A cet effet,
le Gouvernement pourrait acheter et expé-
dier & ses frais certains produits -sur une pe-
tite"échelle—par, petits [ots choisis et charger
ses Consuls de faire placer,de les intro-
Guise par persuasion chez les acheteurs ou
consommateurs. Je sais bien que )’organi-
sation de la Chambre de Commeice de
Port aa-Prince et une loi prescrivent
Vexposition des produits dans nos con-
sulats, mais dans ma pensée, la mission
de nos Consuls devrait aller plus loin, au

déla méme de celle imposée depuis quel- |

1 er AERA




4 sa nomination comme Ministre Plénipo-
tentiaire d’Huiti 4 Washington se proposait
d'organis:r a la Légation, ou au Consulat
Général de New-York, une agence com-
merc ale qui, dans sa pcnsée, était appelée
a rendre d’immensces services a la Répubti-
que. Liidée avait été accueillie avec em-
pressement par le Président Hippo'yte et
des circonstances politiques qui décidérent
du choix du personnel de la Légation au-
trement que le demandait M. Price l’em-
pechérent seules de met:re son idée 4 exé-
cution.

Bret! il y aura plus tard A envisager la
question de fonds pour avances aux plan-
trurs pour l:urs caltures ou sur des pro-
duits récoliés et acceptés comme bons a
étre expédids. Mais ilne faut pas trop cn-
visager pour le moment, car on serait ten-
t¢ de s’arréter devant les difficultés, En
général, on 9’en tirera comme on le fait en
c: moment pour les autres cultures !

La plus grande partie de la besogne nrég
Vue ci-dessus pourrait se réaliser par lin-
termédiaire d'une société Wayricultnre bien
const tude et subsidié>, mais dont le stb-
side serait payée régnuliérement,’ date fixe,
sans atermoiem:znts, ni retatds. Les fonds
votés d’ordinai e pour le Département des
Travaux Publics pour acquisition de plan-
tes, semences, une partie des frais de dé-
placements d’agionomes, etc., etc., pour-
raient étre mieux emp!oyés par une organi-
sation quasi commerciale, quasi-indépen-
dante, hors de Ja_ politique, et contrdlée
seul-ment par |’Etat en ce qui concerne
les fonds publics mis i’ sa disposition.
Rien n’empéche, quand méme, qu’une
bonne part de l’action et méme la plus
grande part soit réservée au Gouvernement
qui a surtout les moyens pécuniaires et
tovt un personnel \ faut aussi que les particuliers s’intéressent
personnellement 4 la queetion et s’orga-
nisent en vue d'une action commune pour
la culture, pour |’achat et l’exportation.

Mais tout peut se réaliser graduellement
avec de la bonne volonré, de la _persévé-
rance et quelques moyens pécuniairss rai-
sonnables. Je répé:e que l’acion doit em-
brasser non seulement les¢ fruits destinés 4
Vexport2tion, mais encore les autres den-
rées d'exportation, les produits de consom-
mation locale, le bétail, ete , tout cela
pouvant marcher gnsemble et s’appuyer
un sug l'autre pour le «plus grand bien
de tous les intéressés et du pays en général.

( La fin & demain )

we ee |
5 WS se east ee

HAUGS DIVRS

ReNSEIGNWEMENTS
METECROLIGIQULS



2£WJbiowervatoixrs

DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL

—— emp

DIMANCHE 25 OCTOBRE

Barométre 4 midi 71§9, 1==
Température minimum 20. 8
’maximam 30. 1

Moyenne diurne de la température 25. 2
Le ciel a été assez clair sauf de tha sh.
Eclairs aa NE. Le barométre remonte.
Cométe. — La cométe C de l'année
1908, peut étre vue actuellement 4 Port-
au-Prince. Elle est encore difficilement vi-

que temps 4 leurs Consuls par les Etats-U- sible a l’oeil nu, mais peut-é:re facilement

ais d’Amérique et om sait quel a été pour | observée avec de bonnes

i Octobre ell i -
Cette idée,d‘ailleurs,n’est pas ‘mite de la constellation de a sor la li
H. Price, de Is Véga, étoile de premiére

le commerce des E:ats-Unis le résultat de
cette mesure.

nouvelle car depuis 1890, Mr.

jumelles. Hier

Lyre, prés
gtandeur.



Vers 8 heures du soir cette étoile se voit 4
mi-hauteur de |’horizon dans la direction
de la pointe nord de la Gonave. La comé-
te se trouve A une distance angulaire d’en-
viron 7 degrés de Véga dans la direction
ESE. Son noyau est encore flou ct sa
queue est dirigée vers ENE. La comete se
couche 4 11h et demie.

J. SCHERER

On réclame...
Nous recevons la lettre suivante :
Port-au-Prince, 26 Octobre 1908.
Monsieur le Directeur,

Je viens vous prier de demander 4 qui
de droit que des mesures sévéres solent
prises pour débarrasser l’entrée du Cime-
tigre Extérieur de cette armée de malin-
greux qui assiégent les visiteurs. C’est vrai-
ment révoltant, aumoment ot |’on va rem-
plir ses devoirs de famille, d’étre entouré,
circonvenu par ces pourritures en marche,
ces ulcéres, ces plaies... qui vous barrent
le passage, vous soulevant le cceur de dé-
gout pour ces mendiants malpropres. |
La Féte des Morts arrive, les visites
sont nombreuses au Cimetiére ; le public
veut tre débarrassé de ces dangereux im-
portuns.
Que le Matin, dont la voix est écoutée
réclame pour ses ncmb-eux lecteurs.
Recevez, etc.

Un VEvr.

Arrivage et départ

Hier est entré le s’s « Prins Willem IV »
avec les passagers suivants venant de :

Cayes : Michel Abraham Sévigné, A. R:i-
meau, Chérismnd fi's, Piuviose, Frargois
fils, Franck, Sandaire, D. Numa Frangvis,
L. Jeannot, Daniel, E. Piram, Dennery
Fils, E Isaac, L. Cabeche, B. Télémarque.
Jérémie: Charles Oriol, Vallés Salés,
Dinville Pierre, P. Bernard, Mr et Mme
Fernand, H Anglade. '

It est reparti le méme jour pour New-
York avec les passagers suivants :

- Mr Frédérick Brice Ivin et Mme Habib
Elias.

e Neécrologie

Nous apprenons avec regret® la mort au
Cap-Haitien de notre excellent am: Cowns-
TANTIN DuRAND, survenue samedi matin.
C’érait une brillante intelligence et un
tempérament d’élite. Aprés avoir é:é Se-
crétaire de la Légstion d’Haiti 43 Madrid.
Juge au Tribuna! de Cassation, doyen du
Tribunal civil du Cap, député au Corps
Législatif, i! dirigeait avec compétence
Ecole de Droit du Cap ;c"’est 4 ce poste
que la mort est venue le surprend-e, dans
toute la force de l’Age.

Il laisse deux charmants enfants en qui
se retrouvent son intelligence et sa distinc-
tion. Durand avait épousé une fille de
Brénor Prophete.

Nous présentons nos sincéres condoléan -
ces aux parents du regretté défunr.

Le droit d@’asile

Mr E. de la Charlottrie dans la Reume
a’kurope et d' Amérique consacre un article
a importante question du droit d'asile en
aiti.

Aprés avoir extrait da Mati différenres
piéces que nous avions publiées aa mo-
ment 00 cette question s2 débattait, M. de
la Charlottrie conclu: dans le méme sens
que nous.

«Nous ne voyons pas 4 Paris, dit-il, toutes
les Légations, tous les Consulats donnant
asile aux émeutiers ou aux révolution-
naires, 4 plus forte raison aux condamnés
e droit commun, qui trouveraient 14 un
refuge od la justice de notre pays ne sau-
rait les atteindre. Il y ala une prime a
‘anarchie et a la révolution qu’aucan Beat
ne saursit tolérer, d'autant plus qu'une











































fois la lutte finie les insurgés ne
nent pas pour poursuivre leurs intgas
Vabri des pavillons étrangers.
a La protestation du gouvern
tien a été entendue. Certains
admise, les autres l’admettront. Awsid
on dire que le droit coutumier ¢
vécu en Haiti. C’es: la un résultag
tant pour l’ordre public de ce Pays. Be

Declarations de nationeh

Sur les rapports que lui ont
Commissaires du Gouvernement
tribunaux civils de Port-au-Pringg ;
la Grand‘Ansc, et selon le vee ail
par l’article 22 de la loi du 22 Agi
sur la nationalité, la Secrétairest
de !a Justice avise que Mlle Emma B
Shaw et la dame Rébecca Benjamige
noises, en vue d’acquérir la qualité
tiennes ont satisfait aux premiéres
lités exigées en la matiére en déclan
vant l’autorité compétente qu’elles re
cent 4 leur nationalité d’o.igine,

Permis de Séjour

La Secrétaireric d’Etat de I’Intériesr |
de la Police Générale avise que permig
s¢jour sur le terz‘toire de la Répabligl
d’Haiti est accordé au sieur Adriano Gi
lon, expulsé par arrété pris contre lai
Mars 1908.

on

es

_
Bs

Remersctements

Madame V** Sidoine Thébaud ; M®
drée, Messieurs Louis et Serge Brice ;
familles Brice, Guérin, Thézan,
Lavaud Desroiélléres, Lescouflaire,
ger, Bz.cres ct les autres parents
cient bien sincérement icutes les
nes et plus spécialement sa grandeur
seigneur Pichon ; Monse:gneur Pougist
le Révérend Pére Présumay qui les @
assistés en la douloureuse circomm
de la mort de: ‘

Francois Georces Baics fils, pére, neveu, cousin et parent. ¥

Sensibles & leur !émoignage de §
thie, ils les prient de croire 4 lear
de reconnaissance. “i

Nouvelles Etrang

Paris 23.— Le correspondamt 4
« Temps » 4 Constantinople dit @
Gouvernement Ortoman a envoye 3
soir A ses ambassadeurs de Londres ;
St-Pétersbourg des instructions relist
programme de la conférence Pp
Londres. La Turquie accepte le preg
me en principe et elle consent 4 party
4 la conférence sous la réserve q&
puissances s’cecaperont de la saem
de ses intéréts. La Porte 4 fait §
conire-proposition au sujet du proge
CONSTANTINOPLE 23. - . ry
l'ambassadeur d'Aautriche-Hongres %
re engigé le Gouvernemen!
tendre directement avec | ASE
faire exclure la question de Tm
la Bosnie et de | "
me de la Conférence. On dit @%
tive a encore échoeé. — a
Panis 23. — Des minations ©%
destinées 4 l’armée tarque sont ©
en ce moment 4 Marseille 3
de Salonique. La valear de ce
est estimée a prés de 1.000.000
L’ incendie s’est are vest diel
rapidité quune pant
mt les employes; aucun d’eux a's
Buarm 23.— Aa moment
rear revenait, hier sols de is









-- aller faire ses adieux a son fils le prin-
bait mobile a renversé ane femme. L’em-

ear I’2 immédiatement fait transporter
Wrnopital ou son fils le prince Eitel la

née. La victime de l’accident souf
tron ébranlement du cerveau, mais on
croit qu'elle guérira, .
- Toxo 23,— La flotte américaine quitte-
p demain Yokohama pour retourner a

Manille.

Pans 24.— Renate : 95.60.

Hier apres le discours de M. Deschanel,
M. Pugliesi Conti pritla ‘parole deman-

dissolution de la _confédération gé-
on a oe Travail. M. Viviani dans sa ré-
combattaii les conclusions des ora-

_teors précédents. Aprés ce discours la
Chambre adopta par 327 voix contre 60 lor-
dre du jour suivant: La Chambre approu-

want les déclarations du Gouvernement et
repoussant toute addition passe 4 ordre
da jour. ;

Prochaine s¢ance lundi.

Le Sénat commenga la discussion ct vc
ta les six premiers articles du projet de
reforme du régime hypothécaire.

Prochaine séance mardi.

Le Président de la République tendit
anjourd hui 4 M. Loubet la visite faite par
Pancien président de la république a la
veille des vacances.

M. Picard rendit visite dans la_mavinde

- gux Présidents du Sénat et de la Chambre.
‘Le thoi de Gréce rendit visite ce matin

~ 4M. Clémenceau.

. Le Capitaine de Frégate Mourre, com-

| gandant du ¢ Nive » a é:é acquiué 3 lu-

wamité.

~ New-York 24. — Le grand prix couru

: wpard hui pour la coupe Vanderb. I: a été

par une locomobile amé.icaine.

= ICHHAFEN.— Le nouveau dirigea-

$e Zeppelin a évolué ce matin avec suc-

b Gis ae-dessus de cette ville.

t, Awoy.— Un complot contre plusieurs

E beats dignitaires chinois que les révolu-

* toonaires avaient le dessein d’assassiner

Scours des réceptions que doit offrir le

Qeererncment aux marins américains du-

tam le séjour de la seconde division de la

flere de l’atlantique dans ce port a été dé-
couvert par les autorités.

. + MawrLe.— Dans un combat désespéré

qtieut lieu hicr pres de Tiligan (fle de

Mindanao) ro philippins ont ¢:é tués et

qtatre bless¢s par une bande de morvs dont

0 ignore les pertcs

-, Benn 24. — M. Iswolsky. le ministre

tes affaires dtrangéres russe a eu avjour-
ai une longue conférence avec le chin-

celiet impérial de Bulow et M. Dewlheen
Secrétaire des affaires étrangéres. L’en-
| Wetien a roulé sur la question des Ba'kans.

» & Iswolsky sera recu demain par l’empe-

, We.— La convocation d’une conférence

Mermattona'e pour

@estion des Balkans paratt aujoard hui

ez incertaine, car appuyde par |’ Allema-

We i est fort possible que l’Autriche re-

Y participer.

: E. — Le mauvais temps a été
we du rcnvoi a un autre jour des ré-

er devaient avor lien hier matin.

Rt la reine en ont profieé pomr fai

We longue visite a la Cashedrale.

Kung.— Une explosion de gaz s'est

rec sagurd hui au palais royal d'O-
a

o

































Cibrao ct 3 autres person-

ES VIXCenT.—— On vient de recevoir
Sreehn de la faisie r les autorités
a veanes e Tile Magants ela goé-

ae anglaise “* Lady Kinsington ” et rem-

ovement de son équi . Ce navire
wa chargement de légumes a la

Geend surpris par un calme plat



le réglement de la|





, =



it fat poussé pat les courants vers Vile
vdtiratlion il fut saisi par les art tés
enézucliennes. Cet incident s'est p:otui:

le 23 aout et depuis lors ’équipage c: ks
p esagers de la g-élette sont emprisonnés,
de g0uvernemen Je la Trinité a i: friné
€ cet incident le Ministre d’Ang'etcrre ;
4 Caracas. Aucune idponse n’a encore été.
regue de celui-ci. |

YoKoHaMa. — La flotte cuirassée améri- |
caine est partie de ce port ce matin 4 8!
Cures pour se rendre 4 Olongopo Phuilip-

pines. ne s’est pas produit une seule
¢sertion pendant le séjour de gl’escadre
américaine a Yokohama et la conduite des
équipages 4 fait l’admiration de tout le
monde.

Manitte. L’épidenne cholérique perd
chaque jour de son acuité. Il n’y a pas eu
€ nouveaux cas hier et aujourd hui.

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