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Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 24, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

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Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
—— ee ee















| Abonnements:
: ATI Un Mor. ..
PORT-AU-PRINCE Trors Mors. .
' DEPARTEMENTS) Un Mois. . .
Trois Mois.
ETRANGER.......° Trois Mois. e
QE
Pour tout se qui concerna!





ae ge ee

réflexion

-(helyues




































plication dans le Nouvelliete de la
tie d’articles destinés 4 donner la
neliqueau D' Nemours Auguste. E!ar-
gmant, chemin faisaot, son plan pri-
Oif,- an grand profit, d’ailleurs, des
hewars,— l’écrivain a saisi l’occa-
tm derésumer, en quelque sorte,
— impressions sur la « Question du
2

Mees avons, l’an dernier, concla
m pects, Bellegarde et moi, en ver-
& duqael’ nous 4épouillions, Pun
Yei-vis de l'autre, toute attitude de
ceatradicteur. J’ai eu initiative de
tele proposition émise, au reste, pu-

sement, et deux considérations
We lavaient inspirée.

La premidre, c’était pour priver la
‘gilerie » du spectacle d'une dispute
™ était aussi peu du gout de B lie-
wrce que du mien. Carce qui nous
térise tous deux, c'est l’unique
ccopation de ia vérité. Si mon
rene prend ia plume que par-
qa'il ¢ cherche », cette vérité, je

& moi-méme ceuvre de publicis-
que parce que, de trés bonne toi,
ois lavoir trouvés dans_ les lu
@une science nouvelle qui,
que récemment co.stituée, n of-
moins aux sociétés la vérita-

re de leur salut ou de leur
importait donc plus précisément
mame, chacun a l'aide de nos res-
ceavre de collaboration dans
mmane manifestation de cette
b Fe de faire couvre de contra-
rhe) exposant, comme des avo-
ia barre, la série de nos

' a

@ doute, contradiction n’est pas
ve de bonne toi ; maia, dans
= Ptys,— n’en déplaise a ceux qui
asa formation acceptable,— Il
questions capitales, d "se dont il ne faut pas toujours
.,.20in an commun des lec-
» Dien en sont capables. '
considération a-
fevais obéi en invitant mon

peuxieme Année, N,. 472,



‘Administration du Journal.
Mon excellent confrére et ami Dan-{digne confrére a éloigner de nos écrits
i Bullegarde vient de terminer |i j;ics oppareac's de la contradiction,

PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Samedi, 24 Octobre 1908.






SS





EI



G. 200 Duncrcur: LE NUMERO 4 5) CENTIMES

. 500 Clément Magloire, _~—

« 2.20 —-- a - Les aboonements partent do 1 et da rs de chaque
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATIUN mois et sont payables d’avance

« 8.00 45, RUE ROWX, 45. Les mauuscrits insérés ou non ne seront pas rendus

Roux ow Bonne-Fei.




a

esser - wicnsisur Arthur ISIDORE, 45, Rue

sad









vegarder sa suprématie intellectuel!e, | depuis d'un Haitien ayant, dans Pa-
conse:ver 4 son enseigaement toute;ris méme, visité les écoles profes-
~a foice que si w'le y maintient le res-|sionne‘les avec la pensée d’en fai-
pet des humanités classiques. »,;re Vessai dans notre pays. Et beau-
« La France se trompe-t-elle ? ajoute- | coup d’Haitiens ayant voyagé en Fraa-
t-il. Quelyue:-uns Vaffirment; .. mais;ce, qui nous reprochent de ne pas
dautres, — en plus grant nombre, — | parler de ces écoles ni du Paris tra-
fui donovent raison. » Ec pus loia :j vailleur, se sont pourtant abstenus,
« O.1 peut reprocher principalemen: | sans vouloic Pavouer, de visiter et
au lycée francais détre p'us i’école Ics unes et l'autre.
de l’inte!ligence quc du caraclére.....; Cependant, que l'on se décide agen-
’éducation morate n’y cst pas aussi|voyer, comme le désire Bollegarde,
forte, aussi bien comprise que dans, ie jeunes Haitiens dans des villes de
les écoles aiglaise3. » province frangaises «ou lesétudes sont

Pourtant Bellegarde, d'accord, mec|aussi sérieuse3 et la vie moins tré-
semble t-il, ave: nous, sur la nécessi-| pidante qu’A Paris» ; et que ces Hai-
té d'orienter la jeunesse haitienne | tiens, revenus dans le pays, se6m-
vers des carriéres plus actives que | ploient résolument, qui 4 la culture,
celles auxquelles conduit la culture, qui dans lindustrie, sans s’arréter
exclusive de l’esprit, nous rappelle|aux préjogss so -iaux qui les envelop-
existence en France Je tant d’éco'es | pent, - je ne demanderai pas mieux
de piéparafion a la vie agtico'e, in-;| que de considérer, ace point de vue,
dustrisile et commerciate. notre campagne solutionnée.

« Je m’étonne vraiment, dit-il,
, qu’au cours de cette trés longue ,
lent confrére, de ne pas croire quée/campagne on n‘ait jainais fait la moin-
j'aie pour le grec et le latin une ten-|dre allusion aux écoles techniques
dance excessive. Au Congrés pédago-| francaises, » aux « étab'issements na-
gigue de 1903 et 4 la_ Commission de tiovaux ct bres, qui, aux quatre !nitre considération. On est unanime
révision scolaire de 1907, j'en deman- coins do la France, dis ribient Pins-| aujourd'hui a condamner les métho-
dai énergiquem:nt la suppression, par-| truction profassionnelle aux jsunes des classiques d’enseigner les langues
co que je pense qu’bn peut = parfaite-: Francais, les préparant a la pratique 'vivantes, parmi lesquelles l'anglais,
ment acquérir une «culture générale» des métiers manuels ou aux carriéres | qui est actuel'ement la langue fa plus
sans la connaissance de ces deur lan-' actives de .’industrie et du conmer-' pailée du monde. Est-ce qu’un stage
gues. En tout cas, Hai i, sw ayant pas ce. » ‘dans une école professionnelle aE-
de sw lie infellectuclls a stuv-gar-' C’est que sila maj rilé des Hai dimbourg ou dans quelque atelier ou
der, v’a pas les mémes motifs que Ia tiens prenaicnt !a rou‘e de ces usine de Liv-rpool ou de Manchester,
France de les conserver dans son en- | écoles pratiques, nous n’aurions peut- oe réaliserait pas, mieux que toute au-
seignement. » étre pas grand chose a dire, au cours | tre combinaison, la double fin de don-

Je necrois pas avoir beaucoup dif-,de notre campagoe, sur la réforme | ner aux jeunes gens une carriére ac-
(6réde lang ge av.c lui quand jai de Péducation vationale. ‘tive capable d’assurer leur indépen-
écrit dans le Temp4rament Haitien que; Mais,— ci c'est ce que Ballegarde dance et leur fortune, en méme temps
nous faisons trop d3 place 4 la culture. ne se demande pas assez, — pourquol que la connaissance d’une langue leur
intellectuelle. ies fani'les haitienncs sembient-elles' permettant de se tirer d’sffaire, dans

gand nous essayons de détoucner ; ignorer Vexistence de ces écoles ? Ce|i’industcie ou le cammerce, sur les

la jeunesse haltienne da courant qai;" est pas faute d’avoir vi-ité la Fran-| deux tiers de 1a surface da globe ?
la porte vers l’éducation francaise, Ce C&P 2ndant. Estes trp hasardeux. Enfin, ily aautre chose: s'il est
cette éducation étant trop raffinée aude dire que c'est probab'ement par-/vrai que, en France, lenseignement
regard de nos nécessités so:iales et ce que, dans la balance des conditions | forme moins le carictére qauen, An-
ne servant, das lors, qu’é multiplier offertes par la France aux jeunes étran-| glsterre, cela ne tient-il pas a l’érga-
le nombre de nos déclassé2; et qu’on gers, los solicitations vers « Louis-le-|nisation sociale elle méme ? N‘est-il
nous objecte que nous pouvons con Geand oula Fasulté de droit », quand plus vrai que telle organisation s0-
tinuer notre « pélerinage » en France, Ce n’est pas vers * Bu'lier », Nempor- |ciale crée tel enseignement, comme
les esprits y é6tant actuellement dispo- tent irrésistiblement sur celles quijelle crée tels pouvoirs publics, tels
sé3 a une réforme de Yenseignement, reportent lesprit et la vo oaté sur les établissements d'assistance, etc. ? Et
ne nous rencontrons-nous pas un peu chos:s plus pratiques, quoique moias | si Bellegarde, avcc une bonne foi a la-
avec Bellegarde qui vous dit qu’ ¢ i's, entralnantes? = . quelleje ne saurais rendretrop d’hom-
(les Francais ) sont tras nombreux | Je ne sais pas s'il y a eu d’exem-|mage, nous félicite de proposer \e.
¢ onser que la France ne pourra 8au- pie, avant M. Etienne Mathon, ni « grand peuple anglais» & l’admira-

e’élait’ de jeter entre nous un pont
qui, au moment amené par nos dis-
cussions courtoises elles-mémes, put
nous servir de point de ralliement ;
car je me disais toujours que la ren-
contre était inévitable entre gens dé-
nvés de passion, traitant une question
des plus graves avec enthosiasme,
sans doute, mais aussi avec désinté-
ressement.

Or, en dépit de certaines divergen-
ces dont noas finirons certainement
par avoir raison, nous avons fini, Be!-
legarde et moi par congtituer entre
nous des points de contact assez sen-
sibles pour mériter d’étre signalés.

« Je prie le lecteur, dit mon excel-

le



Mais ot sont-ils, les Haitiens bien
décidés & comprendre la France sans
Paris ?

En attendant que nous les cher-
chions, je voudrais émettre une der-





tion des Haitien:, n’eat-il pas tout in-
diqué de lui rappeler «16 c’est moins
« fe climat » qui procure 4 ce peuple
sos Puissantes assises, que |’éducation
qu il assure 4 sa jeunesse et les idées
Qd’indépendance, d’énergie et de sens
positif qui se trouvent & Ja base de
Cette éduca'ion ?...



Mémoire sur la Ques-
tion @’Exportation
des Fruits d’Haiti
Par C. M. DUPUY

rir

Quant 4 la question de sécurité, s'il est
vrai gu’aa point de vue politique, on
jouit a la Jamaique d'une quidtude absolue
que rien ne visnt troubler, il ne semble
pas qu’ici nous ay‘ons plus qu’cux a souf-

ir des dépréditions des rédeurs de cam-
pagne. En effet, il n’y a pas un numéro

u Journal de la Socidié d’Agriculture,
depuis sa fondation, ou plutdt de sa__réor-

anisation en 1894, qui ne contienne des
Goléances et dameres plai:utes sur cette
question et, périodiqucme.t, je vois cette

uestion du predial larceny revenir 4 l’or-
dre du jour de la société avec une insis-
tance et en des termes qui dénoient que,
contrairement 4 ce que nous pensons ic:
généralement, on souffre 4a la Jamiique
autant qu’ici de ces sortes de déprédations,
4 moins que,tout étant relatif— on ne s’i-
magine souffrir beaucoup de cela 1a-bas
qu’a cause de la grande sécurité 4 laquelle
on est habitué par ailleurs.

D’un autre cd:é, nous savons qu’en Co-
lombie, dans l’isthme de Panama,au Costa-
Rica, dans la répub!ique Dominicaine, qui
ne sont guére mieux que nous au point
de vue de la stabilité politique, on fait un
commerce assez important de fruits pour
I’exportation. Est-ce que, malgré tout, on
jouit dans ces endroits de plus de sécarité
politique, nnelle quechez nous ?C’est ce

ui es’ A®étudier.La question desécurité,que
jappellerais... policiere, n’est donc que re-
lative dans cette entreprise et il n’y a que
Vinsécurité politique a envisager en Haiti et
qui doive nous inquiéter, car elle est réel-
le 1 Et, nous avons ici un avantage impor-
tant, c'est notre immunité relative contre
les coups de vent, les terribles cyclones
qui dévastent en un rien de temps 4’im-
menses plantations er les ruinent pour
longtemps.

our en revenir 4 la Jamaique, nous gon-
cluerons gue rien ne fut négligé, ni par
les poavoirs publics, ni par ies particu-
liers, comme propagande, instructions,
conseils, assistance, encouragements dc
toates sortes, démarches ; des efforts fu-
rent faits dans tous les sens ; ex le succés
obtenu, On ne s’endort pas sur ses iauriers !

L’apergu suivant du commerce d’expor
tation et des terres en culture de l’ile de la

Jamafque permet de se rendre compte des
résultats obtenus :

L’exporiation to.ale des produits de
I’tle ( non compris les produits étrangers
é-ex ) s'est élevée comme suit: en
2885 L. 1,365 869 ; en 1888 L. 1.661.
ror; en 1895 6 L.3.775.016 ; en 1900-
sgot L. 1.744 449.

La proportion dans laquelle chaque den-

est entrée dans l’exportation de I’ile
était la suivante en 1887-88, l’anité étant
de too:

Sucre 17.3, thun 13.2, café 19.3, bois
de teintare 21.2;fruits 21.6 ; pisento 2.7;
divers 5.7.

En 1900-1901, cette proportion était la
suivante :

Sucre 9 ; rhum 8.2 ; café 7.9; bois de

ae-

eee acted

teinture 5 5 ; fruits 43.2 ; pimento 9 6 ;
divers 16 6.

La valeur des frai:s exporiésa éé: en
1883: L. 154 246; en 1888 L. 337 652;
en 18956: L. 531 812 et cn 1900-1:
L. 785.746. .

Listerres en culture dns lile ont été
cassées comme suit :

En 1891-2 : Cannes : 32,486 acres (1)
ayant produit : sucre 371,821 quintaux
valant 1..241,684 ec rhum 1,698,272 gal-
lons valint L.191,055 (2) ; Cafks 21,450
acres ayant produit : 97,304 quintaux va-
lant’L. 340.565 ; Figues-bananes 14,860
acres ayant preduit 4.179,555 régimes va-
lant L. 339,589 ; Tabac 275 acres ; Cocos
8,98 acres ayant produit 6.978 988 noix
valant L. 24,426; Provisions limentaires
(vivres mais,457, etc.): 88 432 acres’;Her-
be de guinés (123,080: et Paturages ordi-
naires 497.571 acres ; Cacao: rorg acres
ayant produit 8495 quintaux valant L. 21
238;Gingembre: 142 acres ; Divers: 1.500.
Total en calture 666.741 acres.

En 1899-1900, Ia culture s2 partageait
comme suit: total 694,578 acres. Cannes
26 121 acres produisant : sucre 390 214
quintaux valant L. 195.107 ; rhum_ 1,569.
187 galloisvalantL 130.765; Cafés: 25.902
acres produisant 110.289 quintaux valant
L. 162 219 ; Herbes de guinée, paturages,
517.185 acres ; Figues-inanes >: 25.184
acres produisant 8.046.404 régimes va-
lant L. 603.480 ; Cocos: 12.174 actes
produifant 18.011.568 noix valant L.
$4,035 ; Tabac : 200 acres ; Gingembre :
150 acres ; Provisions alimentaires (vivres,
mais, etc.) 86.166 acres; Cicao: 1.721
acres produisant 20 04° quintaux valant
LL. 60.123 ; Divers : 279 acses (3)

Cela étant posé pour ce qui concerne la
Jamaique, qu’y a-t-il lieu de faire ici
pour créer ce commerce d’exportation sur
des bases rationnelles ?

A mon avis, il faudrait commencer par
envoyer 4 la Jamaique, 4 Porto-Rico et
aux Etats-Unis des personnes compétentes
et cOnsciencieuses, en mission spéciale,
pour procéder sur les lieux 4 une enqné-
te complére, étudier sur place les procédés
mis en ceuvre, préparer, pour étre soumis
au Gouvernement et publiés, Ges mémoi-
res complets sur tous les points de la ques-
tion : culture, irrigation, moeurs et usages
des populations, législation, procédés pra-
tiques, préparation, manipulation des pro-
duits, moyet.s de transport terrestres et ma-
ritimes, encouragements accordés, etc., etc.

Pendant que cette mission s’accompli-
rait 4 I’é:ranger, en donnant aux services
du D‘partement de l'Agricalture une or-
ganisation-rationnelle susceptible d’assurer
une direction efficice, il faudrait faire en
Haiti, par des personnes compétentes, une en-
qué.e sur les terrains propres aux différen-
tes cultures, sur Ics plantations de fruits
déji existantes, I’écoulement de leurs pro-
duits, et les moyens de les améliorer ou
de les développer. Tou: ce'a devra se fai-
re rapidement avtour des centres déja éta-
blis, dans les environs principalement des
ports ouverts au commerce étranger, ou
ayant droi: d’échelle. I! faudrait organiser
immédiatement, mais sur des bases sérieu-
ses, I OU 2 stations agronomiques ou jar-
dins d’essai avec un personnel d’sgrono-
meset dechefs de cul:ureesp‘rimentés. pour
former des pépiniéres et aller de région en
région enseigner la culture et tout ce qui
s’'y rattache ; accorder des primes pour les

4. Liacre de terre épuivaut a 40.46 ares eu
1;3 de carreau environ ,3;loe de carreay.

2. La production ci-dessus accusée pour
la canne ne comprend pas la cohsommation
locale de sucre.

33 On n’a pas donné la Sstatistique spéciale
pour les fruits autres que les figues-bananes
et des cocos.Nous ne savons donc pas la
Gosetoe de terres en culture d’ananas, oran-

etc.

produits propres 4 l'exportation, récoltes
en une certaine quantité. Le Gouverne-
ment pourrait mémme acheter de temps 4 au-
tre des los de ces produits pour en faire
Vexpédi.ion A titre d’essai; organiser de
pezites expositions 1égionales péricdiques,
sans g’and bruit. ni dépenses exager ¢es 3 en-
coarager la formation d'une Société ag-ico-
le centrale, avce ramifications en provin-
ce, mais des filiales quasi-indépendantes ;
doter cette société d’une somme suffisante
pour son tonctionnement resireint 4 I Sc-
crétaire-général bien salarié, 2 professeurs-
inspecteurs ambulants bien payés, 2 em-
loyés de bureau, frais de publicité, d'un

ulletin et de fasctcules spéciaux pour la
prupagande agricole, avec une somme spé-
ciale pour les acyuisitioas de plants, se:
mences et animaux de choix.

PAINS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S:.-MARTIAL



VENDREDI 22 OCTOBRE
Barométre 4 midi +60, 1%
‘minimum 2.
Température, 32.7
maximum 22.6

Moyenne diurne de la température 24. 9

Le ciel a été surtout couvert depuis mi-
di. Bonne pluie 4 deux reprises depuis sh.
marquant 16.2 millimetres, éclairs et ton-
nerre. Le barométre est en baisse.

J. SCHERER
T:ibunal Civil

Audience civile extraordinaire du Ven-
dredi 23 Octobre 1908.

Présidence du Juge A. Chimpagne.

Mini-tére Public, A. Thibaule.

Affaires entendues :

B. A. Samson et Jacques Lubonis.

Juger:ent prononceé

Celui qui homologue ta délibér-t'on du
conseil de tamille des mineurs Emmanuel,
Iris, Anna et consorts.

Nouvelle composition :

Présidence di juge Day.

Ministére Public, A. Thibault,

Jugement prononcé :

Celui qui commiet le notaire Vilmenay
en lieu du notaire Myllery pour procéder
4 la vente de l'immeuble des minsurs J.
A. Coicou.

anuel d’ Enseignement

Le Département de I’Instruction _ publi-
ue vient d’autoriser dans les E:oles de la
épublique Padmission d’un ouvrage d'en

seignement primaire d: M. Ernest Schmiu

La commission chargée d'examiner ce.

ouvrage composée de MM. T. Martia,
Dr Michaud et Edm. Dupoux ayant ren-
du on rapport favorable.

Décés

Herrmann H. Rosentnat.— Décédé ce
matin, 4 1 Age de 27 ans. Les funérailles
auront lieu cet aprés-midi.

Condoléaeces a la famille.

Jacmel

Ii y a eu dimanche dernier, un com-
mencement d'incendie, a la rue du Com-
merce, chez les demoiselles Toureav. GrA-
ce 4 la vigilance des voisins, le feu a été
vite éteint.

- Mercredi 21 Octobre, sur l’initiative
du Commandant de la Place, le Général Al
phénix Lominy, une messe de Reguiem a
été chantée pour le repos de l’Ame de la
















































trés distinguée M™* Norp ALexis,

tance nombreuse.
musiqae de la brigad=,
tion du = maéstro Joseph pee

aexécuté de bsanx morceaux 7

lissue de la cérémonie reli ‘cuss

eut reception chez le Co andam,
Plice. mn

ee
ia
‘ea

Revuedu Marché

Le tanx de 690 9/2 que nous
gnalions comme taux d ouverture
medi dernier n’avait pas pu se ¢
on était descenda dans I’aprés- gy
°/°. Depais, on est remonté et
il y avait quelques acheteurs 4 73§
est redescendu hier 4 710 705
d’ouverture ce matin. nae
Les Traites sur France ont Kt
a 10/9, ”
Les Chégues sur Paris & 3

e
;
a
as
Lan

a:
Les Chéques sur New- Yor th 2. a
Le Cacao se maintient dans les Frg i
tandis que le Café a reculé de 2 Frs, ~

Irs 40 pour les derniéres ventes,
Pori-au Prince, 24 Octobre 1908, 1 J
Buss neuf ;

Attclé de bons chevaux, 4 louer
bapiémes, courses enville, promenadess
la campagne, etc. 4

S’adresser 4 M™* F. Szines, N° 156, Stel

mv

du Magasin de 1’Etat. ,
Chronique des Tribunau#:-4
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION NorD ,
C’est une table de toilet'e qui nese
aussi voluminetse ni aussi historique
celle de la grande Comresse de Dyoa
a occupé hier les loisirs du Tribunal ;
tout juste, nous sommes sortis d’eag
gre indisposition qui nous avait divég@l
uvant trols jours, avec nos
aller entendre le jeune Edmond &
discourir sur le cas, honepathologiq 3
embarrassant ct délicat d’Artheg @
Cours et jeune, rond de cogex
mond Millet porte un masque fort
thique qu’harmonisent un nez bles 4
des yeux noirs fendus en amande,°4
joues légérements creuses, uae
petite que recouvre une moustache am
sante, par contre une barbe, trés aveul
ta liée en pointe qui contribae a a6
la forme allongée de sa face jaune.
S'il n’est pas d'une extréme
A fa bare il y est cependant avec
certaine préteation oratoire qa’ace
nent des gestes, encore 4 l’étedeg
Baron qu’il tient toujours 4 la main &
occupe, ce nous semble, an réle top
portant dans ses mouvements Qs §
ma! ! une tare ! la tare ancestrale—.
bitude du coco macagqne. :

*ine
“ad

Il vient, au nom de Julien Damb
dire au tribunal: «Qu’aprés une coe
verbale consentie entre Mr Arthar
et son client, celui-la s’était ¢
metire, 4 la date da 19 septembre,
ble de toilette que lai avait c
Monsieur Dambreville de qua il
un a valoir de P. 49, sur le paz |
meub'e. Qo’il a éé en oatte
qce si,,a le date sarperits, la a
letre n’était pas liveée, =
it ples et Mr Archer Ty
tena de loi sembourser 08

Eh bien, la convention 56 |

ctée. a
—Brown a employé |’argent deagy
dit Millet, 4 ses affaires personae
rien fait capable de prouavet @&
l'intention de nous servir a is
Vous le condamnerez, 4
rembourser les P. 49 et a0X frais &
de la procédare. 1g

Le défenseur d’Arhar I om *
ailleuss. F:

ct

Monsieur & monocle, qui
get qu’haftien, comme















un peu- incompréhensible,
woetne défense tortucuse et fiait par
moder un délai pour livrerla table de

a

; t une réplique de Millet, refusin:
seuble, le tribunal accorde cependint
S délai de huit jours 4 Brown pour don-
Sele meuble, ou un mois pour restitucr

FE Pitet refuse le dé!ai de hait jours
Ih xcepte celuid’an mots pour la resti
Sesion de la valeur.

iMouvement maritime

i ro: Newre-Dame,P

Mt oresse, Miragoane ; re -Dame,Petit-
» te Mine’ Grand-Goawe 3 St-André,
Dade-Salins ;; Laura, Petit-Godve ; Sou-
gence, St-Marc. , .

F Ces différentes embarcations laisseront ce
wir pour leur port respectif.



‘hageaux de Panama

( Voir le numéro d'hier )

Larbuste ressemble 4 un pa'mier nain ,
dah forme d'un éventail,et quand on veut
lecoltiver il faut semer la graine cn sillons
pee la saison pluvieuse, dans des terres

set hamides. Immédiatement avant

h récolte, quand l’arbuste a atteint ane
hasteor d’environ 5 pieds, on le coupe,
puis on le fait bouillir dans de | eau, ¢t
= Vavoir fait sécher au soleil il n'y a
qo’a le trier pour s’en servir. Quand il
Sagi d'arbustes de premier ordre croissant
‘du kes profondeurs sombres et humides
fates tropicales, il y a une petite diffé-

Me dens la maniére de le cooper et dans
~geiy employé poor traicer la fiore
ers a tronc de l'arbuste les
Sea forme d‘éventail ; an mom*®
mwmes s'oavrent on leur enléve leurs 6-
mis extérieurs, pois on les plonge pen-
me quciques instants dans un récipient
ma eau brouiliante ; on les retire un
ot pour les plonger de nouveau pen-

att quelques secondes dans le méme réci-
rat ; aussitdt retirées on les secoue forte-
Se ct apres on les met sur une corde pour

a








le plus grand nombre de c

porte ausside grandes quantités de «tte

paillle a Piura, fou, pour en faire les fa
ux i :

Ned aperens appelés catfacos

C’est la vi ioquia qui est Je g and
facturier chapeaux de Pana-

hapeaux. On ex-

entre mana
m1, de Colombie.

sont les Erat -Unis quai achéten: le
plas de chapeaux de ‘Panama; en 1906 1!s
Ont importe des « lipijapa vde {’Equateur
pour ane valeur de P. 600,901. Vienncnt
cnsaite, par ordre d’importance, 1’ Allema-
gne, l'Angleterre et la France.
, ei e exportée de I’Equateur au Pérou
s expédie par balles d’environ 85 livres cha-
cune, valant de 70 a 80 cents la livre, sui-
vant la qualite. L’A importe aussi
une petite quaniité de la paille en question.
Poar faire un chapeau de Panama, il faut
étre habile tresseur, travailler pendant cing
ou six mo’s sans sortic la paille de l'eau,
et cela au crépuscule ct 4 l'aurore, seuls
instants de la journée of |’on peut travail-
lee aux plus beaux types de chipeaux.

‘oureles Erangeres

Paris — Hier la Chambre d-s Députés
dans la séance du matin continua la _ dis-
cussion de l'impot sur le revena.

Dans Il'aprés-midi, elle vota les budgets
de la Légion d’Honneur et de 1|'Imprime-
tie Nationa'e et elle cominenga la ¢discas-
sion de celui des Finances. ;

Avjourd hui, dans la séance du matin,
elle continua la discussion de |’Impdét sur
le revenu. _ .

Elle commence cet aprés-midi la dis-
cussion de l’iaterpellation sur la politique

-Idu gouvernement.

M. Picard prit cfficiellement
ce matin des différents services de
rine.

Un dégagement d’acide carbonigue s'est
produit Sans les mines de Rochelle (Gare)
Huit ouvriers ont été tués.

M. Marujouls. député de ‘Ville-frauche
sur Rodrigue, ancien ministre est décédé.

WasHINGTon 23 — Le secrétaire d'Etat
refusa avjourd hai d‘extrader le Nihiliste

ion
, la Ma-

ec 4l’ombre ; le jour suivant on les Janjanoff réclamé par le gouvernement russe.

avx rayon, brulants du soleil tro-

Pl pour les blanchir. On peut obtenir
faille d’une blancheur plus éclatante
t bouillir d abord la fibre dans" de













m contenant une certaine proportion de

citron.
ans l'Eyaateur, sur le versaot du Paci-
we, 00 fait les chapeaux de Panama dans

Movinces de Manabi et de Goayas.
St premi¢re de ces deux provinces on
ane les célébres « jipijapa » de Monte-
Wet de Santa-Ana; dans la deuxiéme
wt ceux de Santa-Elena et de Mangla-
B. Dans les Andes équato: iennes on ne
mee leschape ux que dans les provinces

Â¥, de r, de Pirchincha et de
peas la premiere de ces provinces, il
Ree 32000 personnes occupées a ce
gis chapeaux de Panama avec la
marque de Sigsig se fabriquent
yee. PFOVince avec une fibre si solide
a Aai en sont faits peuvent supporter
a -Ottes pressions, et l'on dit qu'ils
‘fefoulés sous les picds des che-
re coupés ou méme endom-

la région équa-oricnne arrosée pat
wet, On fabrique ks chapeaux de
vec une paille venant de Napo
, Cest dans | Equateur, Province
1, quc se trouve la principale ré-
08 récolie la paille toguilla, et
Cette dernitre que l’on y fabrique

Taeste 23.— Le nouveau cal au-
trichien « Erzherzog Franz Ferdinand » 2
été a la cdte hier soir A Osolraneufolles au
svod-ouest de Trieste. ,

Toxio 23.— L’escadre américaine se

répare 4 quitter Yokohama. Les tunérail-
les du maréchal Nodzu ont ev lieu au-
joe a5 —- Le gouvernement a ins-
truit. son envoyé spécial 4 Constantinople
M. Demi-roff de events 4 Sofia pour y

voit de souvelles instructions. .
Con -TANTINOPLE 2 L’envoyé spécial
de la Bulgarie a é:é rappelé a Sofia cn
depit de quelques divergences de vue. Oa
s’attend ace que des iations officiel-
les soient bientét commencées. La Porte
continue 4 soutenir que Ja question de
I'annexion de Ja Bosnie et de } Herz égo
vine concerne l'Europe et que sa discussion
ne peut étre exclue du programme Gul

sefa soumis au congrés international.

— e

iére d’aviser lVadministra-
tien de la moisdre irr gulari-
té dans leservice a
efin qu'il y
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Eo verta : 1° d’un jugement da triba-
nal civil de Port-au-Prince en date da
vingt-six Aodt dernier, enrcgistré, lequel
homologue ane délibération du conseil de
famille des mineurs Lorvana, Aida, Em-
manuel, Jules et Louise Coicou,tenve sous
la présidznce da juge de paix de la section
Sud de la Capitale, le v.nge deux du di
mois d'Aodt, enregistrée, et 2° d'un autre
jugement da méme tribunal en date du
vingt-trois octobre couraat, lequel rempla-
ce Me Paraque Charles Millery,notaire.qui
avait été d’abord commis, parMe Louis Hip-
palyte Kiéber Vilmenay, notaire en cette
ville ;

Il sera procédé le jeudi cing aovembre
prochain, 4 dix heures du matin, en l’étu-
de et par le ministére du dit Me Louis Hip-
polyte Kiéber Vilmenay, notiire commis a
cet effet, 94, rue du Centre, 3 la vente aux
enchéres publiques d’une propricié, fonds
et ba isses, appartenant aux dits mineurs et
sise 4 Port-au-Prince, rae da Port ou Pa-
vée, No 28, de la contenance de vingt
pieds de e sar cent dix neuf pieds
dix pouces de profondeur ct bornée, sa-
voir : au Nord pat la dite rue, au Sod
par Horace C woine, 41 E.t par Simon
Vieux et & FOuest par le Doctear Hono-
rius Mahotiére.

A la requéte da général Jules Alexis Coi-
cou, Commandant de )’Arrondisseren: de
Port-au-Prince, propriétaire, demeurant et
domicilié en cette viile, agissant en sa
qualité d’administrateur Iégal des biens de
ses dits enfanis mineurs.

Les cnchéres serons regucs sur la somme
de deax mille dollars or américains, esti-
mation frite par expert commis,

ci... F. or 2 000

Pour d autres et plus anpics renseigne-
ments s’adresser au dit M: Louis Hippoly-
te Kléber Vilmenay, notaire commis, dé-
posituire du cahier des charg s.

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mon Paul, Fibderie Cossent, Valmon

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Salomon, Edyird Daguerre, Alfred Lafond,
Legrand Jeudy, Léon Fontaine, Bonnacieux
Bienaimé, Christian Bas, Fernand Coicou,
Nestor Michel, Alexius Alexis. Albert
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périeure de Paris,prend la succession
d s affaires de la Pharmacie Emma-
nuel Alexandre, et qu'il se met & la
disposition de la clientéle, pour l’exé-
cution pontuelle, soignée et scrupu-
leuse des ordonnances de Messieurs
les docteurs et Médecias dela Capi-
tale.

Port-au-Prince, le 9 octobre 1908
D* Ju. Baacsaup

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la communication entre Port-
au-Prince et lEtang
saumatre (Manneville) est
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-(helyues




































plication dans le Nouvelliete de la
tie d’articles destinés 4 donner la
neliqueau D' Nemours Auguste. E!ar-
gmant, chemin faisaot, son plan pri-
Oif,- an grand profit, d’ailleurs, des
hewars,— l’écrivain a saisi l’occa-
tm derésumer, en quelque sorte,
— impressions sur la « Question du
2

Mees avons, l’an dernier, concla
m pects, Bellegarde et moi, en ver-
& duqael’ nous 4épouillions, Pun
Yei-vis de l'autre, toute attitude de
ceatradicteur. J’ai eu initiative de
tele proposition émise, au reste, pu-

sement, et deux considérations
We lavaient inspirée.

La premidre, c’était pour priver la
‘gilerie » du spectacle d'une dispute
™ était aussi peu du gout de B lie-
wrce que du mien. Carce qui nous
térise tous deux, c'est l’unique
ccopation de ia vérité. Si mon
rene prend ia plume que par-
qa'il ¢ cherche », cette vérité, je

& moi-méme ceuvre de publicis-
que parce que, de trés bonne toi,
ois lavoir trouvés dans_ les lu
@une science nouvelle qui,
que récemment co.stituée, n of-
moins aux sociétés la vérita-

re de leur salut ou de leur
importait donc plus précisément
mame, chacun a l'aide de nos res-
ceavre de collaboration dans
mmane manifestation de cette
b Fe de faire couvre de contra-
rhe) exposant, comme des avo-
ia barre, la série de nos

' a

@ doute, contradiction n’est pas
ve de bonne toi ; maia, dans
= Ptys,— n’en déplaise a ceux qui
asa formation acceptable,— Il
questions capitales, d "se dont il ne faut pas toujours
.,.20in an commun des lec-
» Dien en sont capables. '
considération a-
fevais obéi en invitant mon

peuxieme Année, N,. 472,



‘Administration du Journal.
Mon excellent confrére et ami Dan-{digne confrére a éloigner de nos écrits
i Bullegarde vient de terminer |i j;ics oppareac's de la contradiction,

PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Samedi, 24 Octobre 1908.






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Roux ow Bonne-Fei.




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esser - wicnsisur Arthur ISIDORE, 45, Rue

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vegarder sa suprématie intellectuel!e, | depuis d'un Haitien ayant, dans Pa-
conse:ver 4 son enseigaement toute;ris méme, visité les écoles profes-
~a foice que si w'le y maintient le res-|sionne‘les avec la pensée d’en fai-
pet des humanités classiques. »,;re Vessai dans notre pays. Et beau-
« La France se trompe-t-elle ? ajoute- | coup d’Haitiens ayant voyagé en Fraa-
t-il. Quelyue:-uns Vaffirment; .. mais;ce, qui nous reprochent de ne pas
dautres, — en plus grant nombre, — | parler de ces écoles ni du Paris tra-
fui donovent raison. » Ec pus loia :j vailleur, se sont pourtant abstenus,
« O.1 peut reprocher principalemen: | sans vouloic Pavouer, de visiter et
au lycée francais détre p'us i’école Ics unes et l'autre.
de l’inte!ligence quc du caraclére.....; Cependant, que l'on se décide agen-
’éducation morate n’y cst pas aussi|voyer, comme le désire Bollegarde,
forte, aussi bien comprise que dans, ie jeunes Haitiens dans des villes de
les écoles aiglaise3. » province frangaises «ou lesétudes sont

Pourtant Bellegarde, d'accord, mec|aussi sérieuse3 et la vie moins tré-
semble t-il, ave: nous, sur la nécessi-| pidante qu’A Paris» ; et que ces Hai-
té d'orienter la jeunesse haitienne | tiens, revenus dans le pays, se6m-
vers des carriéres plus actives que | ploient résolument, qui 4 la culture,
celles auxquelles conduit la culture, qui dans lindustrie, sans s’arréter
exclusive de l’esprit, nous rappelle|aux préjogss so -iaux qui les envelop-
existence en France Je tant d’éco'es | pent, - je ne demanderai pas mieux
de piéparafion a la vie agtico'e, in-;| que de considérer, ace point de vue,
dustrisile et commerciate. notre campagne solutionnée.

« Je m’étonne vraiment, dit-il,
, qu’au cours de cette trés longue ,
lent confrére, de ne pas croire quée/campagne on n‘ait jainais fait la moin-
j'aie pour le grec et le latin une ten-|dre allusion aux écoles techniques
dance excessive. Au Congrés pédago-| francaises, » aux « étab'issements na-
gigue de 1903 et 4 la_ Commission de tiovaux ct bres, qui, aux quatre !nitre considération. On est unanime
révision scolaire de 1907, j'en deman- coins do la France, dis ribient Pins-| aujourd'hui a condamner les métho-
dai énergiquem:nt la suppression, par-| truction profassionnelle aux jsunes des classiques d’enseigner les langues
co que je pense qu’bn peut = parfaite-: Francais, les préparant a la pratique 'vivantes, parmi lesquelles l'anglais,
ment acquérir une «culture générale» des métiers manuels ou aux carriéres | qui est actuel'ement la langue fa plus
sans la connaissance de ces deur lan-' actives de .’industrie et du conmer-' pailée du monde. Est-ce qu’un stage
gues. En tout cas, Hai i, sw ayant pas ce. » ‘dans une école professionnelle aE-
de sw lie infellectuclls a stuv-gar-' C’est que sila maj rilé des Hai dimbourg ou dans quelque atelier ou
der, v’a pas les mémes motifs que Ia tiens prenaicnt !a rou‘e de ces usine de Liv-rpool ou de Manchester,
France de les conserver dans son en- | écoles pratiques, nous n’aurions peut- oe réaliserait pas, mieux que toute au-
seignement. » étre pas grand chose a dire, au cours | tre combinaison, la double fin de don-

Je necrois pas avoir beaucoup dif-,de notre campagoe, sur la réforme | ner aux jeunes gens une carriére ac-
(6réde lang ge av.c lui quand jai de Péducation vationale. ‘tive capable d’assurer leur indépen-
écrit dans le Temp4rament Haitien que; Mais,— ci c'est ce que Ballegarde dance et leur fortune, en méme temps
nous faisons trop d3 place 4 la culture. ne se demande pas assez, — pourquol que la connaissance d’une langue leur
intellectuelle. ies fani'les haitienncs sembient-elles' permettant de se tirer d’sffaire, dans

gand nous essayons de détoucner ; ignorer Vexistence de ces écoles ? Ce|i’industcie ou le cammerce, sur les

la jeunesse haltienne da courant qai;" est pas faute d’avoir vi-ité la Fran-| deux tiers de 1a surface da globe ?
la porte vers l’éducation francaise, Ce C&P 2ndant. Estes trp hasardeux. Enfin, ily aautre chose: s'il est
cette éducation étant trop raffinée aude dire que c'est probab'ement par-/vrai que, en France, lenseignement
regard de nos nécessités so:iales et ce que, dans la balance des conditions | forme moins le carictére qauen, An-
ne servant, das lors, qu’é multiplier offertes par la France aux jeunes étran-| glsterre, cela ne tient-il pas a l’érga-
le nombre de nos déclassé2; et qu’on gers, los solicitations vers « Louis-le-|nisation sociale elle méme ? N‘est-il
nous objecte que nous pouvons con Geand oula Fasulté de droit », quand plus vrai que telle organisation s0-
tinuer notre « pélerinage » en France, Ce n’est pas vers * Bu'lier », Nempor- |ciale crée tel enseignement, comme
les esprits y é6tant actuellement dispo- tent irrésistiblement sur celles quijelle crée tels pouvoirs publics, tels
sé3 a une réforme de Yenseignement, reportent lesprit et la vo oaté sur les établissements d'assistance, etc. ? Et
ne nous rencontrons-nous pas un peu chos:s plus pratiques, quoique moias | si Bellegarde, avcc une bonne foi a la-
avec Bellegarde qui vous dit qu’ ¢ i's, entralnantes? = . quelleje ne saurais rendretrop d’hom-
(les Francais ) sont tras nombreux | Je ne sais pas s'il y a eu d’exem-|mage, nous félicite de proposer \e.
¢ onser que la France ne pourra 8au- pie, avant M. Etienne Mathon, ni « grand peuple anglais» & l’admira-

e’élait’ de jeter entre nous un pont
qui, au moment amené par nos dis-
cussions courtoises elles-mémes, put
nous servir de point de ralliement ;
car je me disais toujours que la ren-
contre était inévitable entre gens dé-
nvés de passion, traitant une question
des plus graves avec enthosiasme,
sans doute, mais aussi avec désinté-
ressement.

Or, en dépit de certaines divergen-
ces dont noas finirons certainement
par avoir raison, nous avons fini, Be!-
legarde et moi par congtituer entre
nous des points de contact assez sen-
sibles pour mériter d’étre signalés.

« Je prie le lecteur, dit mon excel-

le



Mais ot sont-ils, les Haitiens bien
décidés & comprendre la France sans
Paris ?

En attendant que nous les cher-
chions, je voudrais émettre une der-


tion des Haitien:, n’eat-il pas tout in-
diqué de lui rappeler «16 c’est moins
« fe climat » qui procure 4 ce peuple
sos Puissantes assises, que |’éducation
qu il assure 4 sa jeunesse et les idées
Qd’indépendance, d’énergie et de sens
positif qui se trouvent & Ja base de
Cette éduca'ion ?...



Mémoire sur la Ques-
tion @’Exportation
des Fruits d’Haiti
Par C. M. DUPUY

rir

Quant 4 la question de sécurité, s'il est
vrai gu’aa point de vue politique, on
jouit a la Jamaique d'une quidtude absolue
que rien ne visnt troubler, il ne semble
pas qu’ici nous ay‘ons plus qu’cux a souf-

ir des dépréditions des rédeurs de cam-
pagne. En effet, il n’y a pas un numéro

u Journal de la Socidié d’Agriculture,
depuis sa fondation, ou plutdt de sa__réor-

anisation en 1894, qui ne contienne des
Goléances et dameres plai:utes sur cette
question et, périodiqucme.t, je vois cette

uestion du predial larceny revenir 4 l’or-
dre du jour de la société avec une insis-
tance et en des termes qui dénoient que,
contrairement 4 ce que nous pensons ic:
généralement, on souffre 4a la Jamiique
autant qu’ici de ces sortes de déprédations,
4 moins que,tout étant relatif— on ne s’i-
magine souffrir beaucoup de cela 1a-bas
qu’a cause de la grande sécurité 4 laquelle
on est habitué par ailleurs.

D’un autre cd:é, nous savons qu’en Co-
lombie, dans l’isthme de Panama,au Costa-
Rica, dans la répub!ique Dominicaine, qui
ne sont guére mieux que nous au point
de vue de la stabilité politique, on fait un
commerce assez important de fruits pour
I’exportation. Est-ce que, malgré tout, on
jouit dans ces endroits de plus de sécarité
politique, nnelle quechez nous ?C’est ce

ui es’ A®étudier.La question desécurité,que
jappellerais... policiere, n’est donc que re-
lative dans cette entreprise et il n’y a que
Vinsécurité politique a envisager en Haiti et
qui doive nous inquiéter, car elle est réel-
le 1 Et, nous avons ici un avantage impor-
tant, c'est notre immunité relative contre
les coups de vent, les terribles cyclones
qui dévastent en un rien de temps 4’im-
menses plantations er les ruinent pour
longtemps.

our en revenir 4 la Jamaique, nous gon-
cluerons gue rien ne fut négligé, ni par
les poavoirs publics, ni par ies particu-
liers, comme propagande, instructions,
conseils, assistance, encouragements dc
toates sortes, démarches ; des efforts fu-
rent faits dans tous les sens ; ex le succés
obtenu, On ne s’endort pas sur ses iauriers !

L’apergu suivant du commerce d’expor
tation et des terres en culture de l’ile de la

Jamafque permet de se rendre compte des
résultats obtenus :

L’exporiation to.ale des produits de
I’tle ( non compris les produits étrangers
é-ex ) s'est élevée comme suit: en
2885 L. 1,365 869 ; en 1888 L. 1.661.
ror; en 1895 6 L.3.775.016 ; en 1900-
sgot L. 1.744 449.

La proportion dans laquelle chaque den-

est entrée dans l’exportation de I’ile
était la suivante en 1887-88, l’anité étant
de too:

Sucre 17.3, thun 13.2, café 19.3, bois
de teintare 21.2;fruits 21.6 ; pisento 2.7;
divers 5.7.

En 1900-1901, cette proportion était la
suivante :

Sucre 9 ; rhum 8.2 ; café 7.9; bois de

ae-

eee acted

teinture 5 5 ; fruits 43.2 ; pimento 9 6 ;
divers 16 6.

La valeur des frai:s exporiésa éé: en
1883: L. 154 246; en 1888 L. 337 652;
en 18956: L. 531 812 et cn 1900-1:
L. 785.746. .

Listerres en culture dns lile ont été
cassées comme suit :

En 1891-2 : Cannes : 32,486 acres (1)
ayant produit : sucre 371,821 quintaux
valant 1..241,684 ec rhum 1,698,272 gal-
lons valint L.191,055 (2) ; Cafks 21,450
acres ayant produit : 97,304 quintaux va-
lant’L. 340.565 ; Figues-bananes 14,860
acres ayant preduit 4.179,555 régimes va-
lant L. 339,589 ; Tabac 275 acres ; Cocos
8,98 acres ayant produit 6.978 988 noix
valant L. 24,426; Provisions limentaires
(vivres mais,457, etc.): 88 432 acres’;Her-
be de guinés (123,080: et Paturages ordi-
naires 497.571 acres ; Cacao: rorg acres
ayant produit 8495 quintaux valant L. 21
238;Gingembre: 142 acres ; Divers: 1.500.
Total en calture 666.741 acres.

En 1899-1900, Ia culture s2 partageait
comme suit: total 694,578 acres. Cannes
26 121 acres produisant : sucre 390 214
quintaux valant L. 195.107 ; rhum_ 1,569.
187 galloisvalantL 130.765; Cafés: 25.902
acres produisant 110.289 quintaux valant
L. 162 219 ; Herbes de guinée, paturages,
517.185 acres ; Figues-inanes >: 25.184
acres produisant 8.046.404 régimes va-
lant L. 603.480 ; Cocos: 12.174 actes
produifant 18.011.568 noix valant L.
$4,035 ; Tabac : 200 acres ; Gingembre :
150 acres ; Provisions alimentaires (vivres,
mais, etc.) 86.166 acres; Cicao: 1.721
acres produisant 20 04° quintaux valant
LL. 60.123 ; Divers : 279 acses (3)

Cela étant posé pour ce qui concerne la
Jamaique, qu’y a-t-il lieu de faire ici
pour créer ce commerce d’exportation sur
des bases rationnelles ?

A mon avis, il faudrait commencer par
envoyer 4 la Jamaique, 4 Porto-Rico et
aux Etats-Unis des personnes compétentes
et cOnsciencieuses, en mission spéciale,
pour procéder sur les lieux 4 une enqné-
te complére, étudier sur place les procédés
mis en ceuvre, préparer, pour étre soumis
au Gouvernement et publiés, Ges mémoi-
res complets sur tous les points de la ques-
tion : culture, irrigation, moeurs et usages
des populations, législation, procédés pra-
tiques, préparation, manipulation des pro-
duits, moyet.s de transport terrestres et ma-
ritimes, encouragements accordés, etc., etc.

Pendant que cette mission s’accompli-
rait 4 I’é:ranger, en donnant aux services
du D‘partement de l'Agricalture une or-
ganisation-rationnelle susceptible d’assurer
une direction efficice, il faudrait faire en
Haiti, par des personnes compétentes, une en-
qué.e sur les terrains propres aux différen-
tes cultures, sur Ics plantations de fruits
déji existantes, I’écoulement de leurs pro-
duits, et les moyens de les améliorer ou
de les développer. Tou: ce'a devra se fai-
re rapidement avtour des centres déja éta-
blis, dans les environs principalement des
ports ouverts au commerce étranger, ou
ayant droi: d’échelle. I! faudrait organiser
immédiatement, mais sur des bases sérieu-
ses, I OU 2 stations agronomiques ou jar-
dins d’essai avec un personnel d’sgrono-
meset dechefs de cul:ureesp‘rimentés. pour
former des pépiniéres et aller de région en
région enseigner la culture et tout ce qui
s’'y rattache ; accorder des primes pour les

4. Liacre de terre épuivaut a 40.46 ares eu
1;3 de carreau environ ,3;loe de carreay.

2. La production ci-dessus accusée pour
la canne ne comprend pas la cohsommation
locale de sucre.

33 On n’a pas donné la Sstatistique spéciale
pour les fruits autres que les figues-bananes
et des cocos.Nous ne savons donc pas la
Gosetoe de terres en culture d’ananas, oran-

etc.

produits propres 4 l'exportation, récoltes
en une certaine quantité. Le Gouverne-
ment pourrait mémme acheter de temps 4 au-
tre des los de ces produits pour en faire
Vexpédi.ion A titre d’essai; organiser de
pezites expositions 1égionales péricdiques,
sans g’and bruit. ni dépenses exager ¢es 3 en-
coarager la formation d'une Société ag-ico-
le centrale, avce ramifications en provin-
ce, mais des filiales quasi-indépendantes ;
doter cette société d’une somme suffisante
pour son tonctionnement resireint 4 I Sc-
crétaire-général bien salarié, 2 professeurs-
inspecteurs ambulants bien payés, 2 em-
loyés de bureau, frais de publicité, d'un

ulletin et de fasctcules spéciaux pour la
prupagande agricole, avec une somme spé-
ciale pour les acyuisitioas de plants, se:
mences et animaux de choix.

PAINS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S:.-MARTIAL



VENDREDI 22 OCTOBRE
Barométre 4 midi +60, 1%
‘minimum 2.
Température, 32.7
maximum 22.6

Moyenne diurne de la température 24. 9

Le ciel a été surtout couvert depuis mi-
di. Bonne pluie 4 deux reprises depuis sh.
marquant 16.2 millimetres, éclairs et ton-
nerre. Le barométre est en baisse.

J. SCHERER
T:ibunal Civil

Audience civile extraordinaire du Ven-
dredi 23 Octobre 1908.

Présidence du Juge A. Chimpagne.

Mini-tére Public, A. Thibaule.

Affaires entendues :

B. A. Samson et Jacques Lubonis.

Juger:ent prononceé

Celui qui homologue ta délibér-t'on du
conseil de tamille des mineurs Emmanuel,
Iris, Anna et consorts.

Nouvelle composition :

Présidence di juge Day.

Ministére Public, A. Thibault,

Jugement prononcé :

Celui qui commiet le notaire Vilmenay
en lieu du notaire Myllery pour procéder
4 la vente de l'immeuble des minsurs J.
A. Coicou.

anuel d’ Enseignement

Le Département de I’Instruction _ publi-
ue vient d’autoriser dans les E:oles de la
épublique Padmission d’un ouvrage d'en

seignement primaire d: M. Ernest Schmiu

La commission chargée d'examiner ce.

ouvrage composée de MM. T. Martia,
Dr Michaud et Edm. Dupoux ayant ren-
du on rapport favorable.

Décés

Herrmann H. Rosentnat.— Décédé ce
matin, 4 1 Age de 27 ans. Les funérailles
auront lieu cet aprés-midi.

Condoléaeces a la famille.

Jacmel

Ii y a eu dimanche dernier, un com-
mencement d'incendie, a la rue du Com-
merce, chez les demoiselles Toureav. GrA-
ce 4 la vigilance des voisins, le feu a été
vite éteint.

- Mercredi 21 Octobre, sur l’initiative
du Commandant de la Place, le Général Al
phénix Lominy, une messe de Reguiem a
été chantée pour le repos de l’Ame de la
















































trés distinguée M™* Norp ALexis,

tance nombreuse.
musiqae de la brigad=,
tion du = maéstro Joseph pee

aexécuté de bsanx morceaux 7

lissue de la cérémonie reli ‘cuss

eut reception chez le Co andam,
Plice. mn

ee
ia
‘ea

Revuedu Marché

Le tanx de 690 9/2 que nous
gnalions comme taux d ouverture
medi dernier n’avait pas pu se ¢
on était descenda dans I’aprés- gy
°/°. Depais, on est remonté et
il y avait quelques acheteurs 4 73§
est redescendu hier 4 710 705
d’ouverture ce matin. nae
Les Traites sur France ont Kt
a 10/9, ”
Les Chégues sur Paris & 3

e
;
a
as
Lan

a:
Les Chéques sur New- Yor th 2. a
Le Cacao se maintient dans les Frg i
tandis que le Café a reculé de 2 Frs, ~

Irs 40 pour les derniéres ventes,
Pori-au Prince, 24 Octobre 1908, 1 J
Buss neuf ;

Attclé de bons chevaux, 4 louer
bapiémes, courses enville, promenadess
la campagne, etc. 4

S’adresser 4 M™* F. Szines, N° 156, Stel

mv

du Magasin de 1’Etat. ,
Chronique des Tribunau#:-4
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION NorD ,
C’est une table de toilet'e qui nese
aussi voluminetse ni aussi historique
celle de la grande Comresse de Dyoa
a occupé hier les loisirs du Tribunal ;
tout juste, nous sommes sortis d’eag
gre indisposition qui nous avait divég@l
uvant trols jours, avec nos
aller entendre le jeune Edmond &
discourir sur le cas, honepathologiq 3
embarrassant ct délicat d’Artheg @
Cours et jeune, rond de cogex
mond Millet porte un masque fort
thique qu’harmonisent un nez bles 4
des yeux noirs fendus en amande,°4
joues légérements creuses, uae
petite que recouvre une moustache am
sante, par contre une barbe, trés aveul
ta liée en pointe qui contribae a a6
la forme allongée de sa face jaune.
S'il n’est pas d'une extréme
A fa bare il y est cependant avec
certaine préteation oratoire qa’ace
nent des gestes, encore 4 l’étedeg
Baron qu’il tient toujours 4 la main &
occupe, ce nous semble, an réle top
portant dans ses mouvements Qs §
ma! ! une tare ! la tare ancestrale—.
bitude du coco macagqne. :

*ine
“ad

Il vient, au nom de Julien Damb
dire au tribunal: «Qu’aprés une coe
verbale consentie entre Mr Arthar
et son client, celui-la s’était ¢
metire, 4 la date da 19 septembre,
ble de toilette que lai avait c
Monsieur Dambreville de qua il
un a valoir de P. 49, sur le paz |
meub'e. Qo’il a éé en oatte
qce si,,a le date sarperits, la a
letre n’était pas liveée, =
it ples et Mr Archer Ty
tena de loi sembourser 08

Eh bien, la convention 56 |

ctée. a
—Brown a employé |’argent deagy
dit Millet, 4 ses affaires personae
rien fait capable de prouavet @&
l'intention de nous servir a is
Vous le condamnerez, 4
rembourser les P. 49 et a0X frais &
de la procédare. 1g

Le défenseur d’Arhar I om *
ailleuss. F:

ct

Monsieur & monocle, qui
get qu’haftien, comme












un peu- incompréhensible,
woetne défense tortucuse et fiait par
moder un délai pour livrerla table de

a

; t une réplique de Millet, refusin:
seuble, le tribunal accorde cependint
S délai de huit jours 4 Brown pour don-
Sele meuble, ou un mois pour restitucr

FE Pitet refuse le dé!ai de hait jours
Ih xcepte celuid’an mots pour la resti
Sesion de la valeur.

iMouvement maritime

i ro: Newre-Dame,P

Mt oresse, Miragoane ; re -Dame,Petit-
» te Mine’ Grand-Goawe 3 St-André,
Dade-Salins ;; Laura, Petit-Godve ; Sou-
gence, St-Marc. , .

F Ces différentes embarcations laisseront ce
wir pour leur port respectif.



‘hageaux de Panama

( Voir le numéro d'hier )

Larbuste ressemble 4 un pa'mier nain ,
dah forme d'un éventail,et quand on veut
lecoltiver il faut semer la graine cn sillons
pee la saison pluvieuse, dans des terres

set hamides. Immédiatement avant

h récolte, quand l’arbuste a atteint ane
hasteor d’environ 5 pieds, on le coupe,
puis on le fait bouillir dans de | eau, ¢t
= Vavoir fait sécher au soleil il n'y a
qo’a le trier pour s’en servir. Quand il
Sagi d'arbustes de premier ordre croissant
‘du kes profondeurs sombres et humides
fates tropicales, il y a une petite diffé-

Me dens la maniére de le cooper et dans
~geiy employé poor traicer la fiore
ers a tronc de l'arbuste les
Sea forme d‘éventail ; an mom*®
mwmes s'oavrent on leur enléve leurs 6-
mis extérieurs, pois on les plonge pen-
me quciques instants dans un récipient
ma eau brouiliante ; on les retire un
ot pour les plonger de nouveau pen-

att quelques secondes dans le méme réci-
rat ; aussitdt retirées on les secoue forte-
Se ct apres on les met sur une corde pour

a








le plus grand nombre de c

porte ausside grandes quantités de «tte

paillle a Piura, fou, pour en faire les fa
ux i :

Ned aperens appelés catfacos

C’est la vi ioquia qui est Je g and
facturier chapeaux de Pana-

hapeaux. On ex-

entre mana
m1, de Colombie.

sont les Erat -Unis quai achéten: le
plas de chapeaux de ‘Panama; en 1906 1!s
Ont importe des « lipijapa vde {’Equateur
pour ane valeur de P. 600,901. Vienncnt
cnsaite, par ordre d’importance, 1’ Allema-
gne, l'Angleterre et la France.
, ei e exportée de I’Equateur au Pérou
s expédie par balles d’environ 85 livres cha-
cune, valant de 70 a 80 cents la livre, sui-
vant la qualite. L’A importe aussi
une petite quaniité de la paille en question.
Poar faire un chapeau de Panama, il faut
étre habile tresseur, travailler pendant cing
ou six mo’s sans sortic la paille de l'eau,
et cela au crépuscule ct 4 l'aurore, seuls
instants de la journée of |’on peut travail-
lee aux plus beaux types de chipeaux.

‘oureles Erangeres

Paris — Hier la Chambre d-s Députés
dans la séance du matin continua la _ dis-
cussion de l'impot sur le revena.

Dans Il'aprés-midi, elle vota les budgets
de la Légion d’Honneur et de 1|'Imprime-
tie Nationa'e et elle cominenga la ¢discas-
sion de celui des Finances. ;

Avjourd hui, dans la séance du matin,
elle continua la discussion de |’Impdét sur
le revenu. _ .

Elle commence cet aprés-midi la dis-
cussion de l’iaterpellation sur la politique

-Idu gouvernement.

M. Picard prit cfficiellement
ce matin des différents services de
rine.

Un dégagement d’acide carbonigue s'est
produit Sans les mines de Rochelle (Gare)
Huit ouvriers ont été tués.

M. Marujouls. député de ‘Ville-frauche
sur Rodrigue, ancien ministre est décédé.

WasHINGTon 23 — Le secrétaire d'Etat
refusa avjourd hai d‘extrader le Nihiliste

ion
, la Ma-

ec 4l’ombre ; le jour suivant on les Janjanoff réclamé par le gouvernement russe.

avx rayon, brulants du soleil tro-

Pl pour les blanchir. On peut obtenir
faille d’une blancheur plus éclatante
t bouillir d abord la fibre dans" de













m contenant une certaine proportion de

citron.
ans l'Eyaateur, sur le versaot du Paci-
we, 00 fait les chapeaux de Panama dans

Movinces de Manabi et de Goayas.
St premi¢re de ces deux provinces on
ane les célébres « jipijapa » de Monte-
Wet de Santa-Ana; dans la deuxiéme
wt ceux de Santa-Elena et de Mangla-
B. Dans les Andes équato: iennes on ne
mee leschape ux que dans les provinces

Â¥, de r, de Pirchincha et de
peas la premiere de ces provinces, il
Ree 32000 personnes occupées a ce
gis chapeaux de Panama avec la
marque de Sigsig se fabriquent
yee. PFOVince avec une fibre si solide
a Aai en sont faits peuvent supporter
a -Ottes pressions, et l'on dit qu'ils
‘fefoulés sous les picds des che-
re coupés ou méme endom-

la région équa-oricnne arrosée pat
wet, On fabrique ks chapeaux de
vec une paille venant de Napo
, Cest dans | Equateur, Province
1, quc se trouve la principale ré-
08 récolie la paille toguilla, et
Cette dernitre que l’on y fabrique

Taeste 23.— Le nouveau cal au-
trichien « Erzherzog Franz Ferdinand » 2
été a la cdte hier soir A Osolraneufolles au
svod-ouest de Trieste. ,

Toxio 23.— L’escadre américaine se

répare 4 quitter Yokohama. Les tunérail-
les du maréchal Nodzu ont ev lieu au-
joe a5 —- Le gouvernement a ins-
truit. son envoyé spécial 4 Constantinople
M. Demi-roff de events 4 Sofia pour y

voit de souvelles instructions. .
Con -TANTINOPLE 2 L’envoyé spécial
de la Bulgarie a é:é rappelé a Sofia cn
depit de quelques divergences de vue. Oa
s’attend ace que des iations officiel-
les soient bientét commencées. La Porte
continue 4 soutenir que Ja question de
I'annexion de Ja Bosnie et de } Herz égo
vine concerne l'Europe et que sa discussion
ne peut étre exclue du programme Gul

sefa soumis au congrés international.

— e

iére d’aviser lVadministra-
tien de la moisdre irr gulari-
té dans leservice a
efin qu'il y
dié

Le mieux situdé, le plus con-
fortable.— Champ-de-Mars —
Cuisine renommée.— Vue sur le mer-





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Eo verta : 1° d’un jugement da triba-
nal civil de Port-au-Prince en date da
vingt-six Aodt dernier, enrcgistré, lequel
homologue ane délibération du conseil de
famille des mineurs Lorvana, Aida, Em-
manuel, Jules et Louise Coicou,tenve sous
la présidznce da juge de paix de la section
Sud de la Capitale, le v.nge deux du di
mois d'Aodt, enregistrée, et 2° d'un autre
jugement da méme tribunal en date du
vingt-trois octobre couraat, lequel rempla-
ce Me Paraque Charles Millery,notaire.qui
avait été d’abord commis, parMe Louis Hip-
palyte Kiéber Vilmenay, notaire en cette
ville ;

Il sera procédé le jeudi cing aovembre
prochain, 4 dix heures du matin, en l’étu-
de et par le ministére du dit Me Louis Hip-
polyte Kiéber Vilmenay, notiire commis a
cet effet, 94, rue du Centre, 3 la vente aux
enchéres publiques d’une propricié, fonds
et ba isses, appartenant aux dits mineurs et
sise 4 Port-au-Prince, rae da Port ou Pa-
vée, No 28, de la contenance de vingt
pieds de e sar cent dix neuf pieds
dix pouces de profondeur ct bornée, sa-
voir : au Nord pat la dite rue, au Sod
par Horace C woine, 41 E.t par Simon
Vieux et & FOuest par le Doctear Hono-
rius Mahotiére.

A la requéte da général Jules Alexis Coi-
cou, Commandant de )’Arrondisseren: de
Port-au-Prince, propriétaire, demeurant et
domicilié en cette viile, agissant en sa
qualité d’administrateur Iégal des biens de
ses dits enfanis mineurs.

Les cnchéres serons regucs sur la somme
de deax mille dollars or américains, esti-
mation frite par expert commis,

ci... F. or 2 000

Pour d autres et plus anpics renseigne-
ments s’adresser au dit M: Louis Hippoly-
te Kléber Vilmenay, notaire commis, dé-
posituire du cahier des charg s.

Port. au-Prince, le 24 octubre 1907

( Signé: ) J. A. Coicou

—

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dont la supériorité a été. reconnee
pac une Médaille d’Or obtenue Aa
Jemestown ( 1907 ).

L’Exposition Commanale de 1907

pense.

Dépdét Général :
23, RU* ROUX, 23
( Ancienne Rus Bonxg-Fot. )
Tefia 29 o/o Alcool



Cours dinstruction

Noms des pompiers qui doivent se
presenter a la station centrale pen-
dant la semaine du 26 au 391i ootobre

Léon Charlemers Conseiliey - Denis Lan-

dain sous officiers, — Joseph Paul, Salo-
mon Paul, Fibderie Cossent, Valmon

Destinég, Antoine Josaphat, Louis Siméon
Salomon, Edyird Daguerre, Alfred Lafond,
Legrand Jeudy, Léon Fontaine, Bonnacieux
Bienaimé, Christian Bas, Fernand Coicou,
Nestor Michel, Alexius Alexis. Albert
Georges fils, pompiers.

Port au-Prince 24 Octobre 1908.
Le Commandant
Louis kTHEART.

PHARMACIE
Emmanuel Alexandre

Le public est avisé que le D' Jh.
Bergeaud, Pharmacien da lEcole Su-
périeure de Paris,prend la succession
d s affaires de la Pharmacie Emma-
nuel Alexandre, et qu'il se met & la
disposition de la clientéle, pour l’exé-
cution pontuelle, soignée et scrupu-
leuse des ordonnances de Messieurs
les docteurs et Médecias dela Capi-
tale.

Port-au-Prince, le 9 octobre 1908
D* Ju. Baacsaup

P. C. 5.

Avis Important

Eee





La Direction avise le Public que
la communication entre Port-
au-Prince et lEtang
saumatre (Manneville) est
entiérement rétablie.

A partir de cette date, l’horaire
réglementaire est repris.

Port-au-Prince, 23 Octobre 41908.
LA DIRECTION.



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