Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 23, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

Downloads

This item has the following downloads:


Full Text
peuxiome Année, N, 471.





Abonnements:

PORT-AU-PRINCE ( Hain )





Dimgcreur :
Un Mos. . . G. 200
PORT-AU-PRINCE] Fo aos. | «5.00 Clément Magloire,
Un Mois... « 2.20 —_
ptPARTEMENTS Trois Mois . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION
fTRANGER.......- Trois Mots. « 8.00 45, RUB ROUX, 45.
Ss EE <_—en

tout ce qui concerne ’Administration du Journal,



FRANCAIS ET ANGLAIS

IMPRESSIONS DE VOYAGE














Dapuis qael.yaa
sr les qualités et défauts des| pastera les dames de famée sins mé-
yaiset des Francais. Le Matin, qai| me solliciter la pormission d’exhiber
edé Gerniérement leurs im-j|son cigare ou sa pipe.
micas divoyage a&uo Francais
; fs Aogieis etA lun de ceux-cil, Un -Francais ne. dit ni bonjour
Francais, vieat de “recevoir! quand i! entre dans une salle of il y
Rcarnets de notes, dont il dé- Jadéja du monde, ni au revoir, en sor-
pear ses lecteurs, les passages |tant de cette salle. Earevanche, il de-
_— mandera tovjours &une femme la
permission d’allumer une cigirette,
un cigare ou une pipe. Cet #xcés de
politesse est parfaitement ioutile ;
parfois méme, pour nous autres An-
glais, il frise la mauvaise é6ducation.
Il est tout a fait inutile de demander
& une femme ta permission de fumer
si l'on se trouve daus un comparti-
ment réservé aux fameurs ou dans
une salle commune ot Ul nest pas in-
terdit de fumer. Une femme qui § a
venture dans un deces compartiments
ou dans une de ces salles sait 4 quoi
elle s’expose. Par contre.
mal élevé do demander & un? femme
la permission de famer dans un en-
droit non réservé aux fumenrs. Ou ne
doit fumer dans ces endroits-!&8 sous
uo prétexte. ;
“Ce sont 1a de petites nuances qu!
échappent 4 nos amis.

* 6
s
Les plus élémentaires notions de
civilité P prescrivent de romore son
pain. Aassi éproavons-nous, nous
autres Francais, ane géne véritable au
spectacie des Anglais traitaat le irpain
comme un morceau de roti et le man-
geant dans un plat aussi cérémonieu-
sement qu'une cételette.

a2
s

ne savons pas of et quand
Angiais sont patriotes; ils sont tout
tmp; en voyage et ils tiennent
pays poar le play geand de la

Francais se croient le premier
da monds parce qu’ils ne sont
sortis da chaz eux.

*,*

Anglais se considérent le peu-
plas libreda ta terre, parce
4 eoat régis plus par des coatu-
@e par ces lois. Lour égoisme
A les ailes & leur patriotisme

per 6s0n0mie qu'ils ne font
révolution.

















Frangais ont fait plusieurs ré-
Pour conquérir la liberté.
ot, ils ont toujours besoin
guidés, dicigés, d’obéir A des
ations Ils n’osent pas péné-
‘Waquaide gare de chemin
vurce que, chez eux, |’accés
o Guat est farmé par de for-
sw. It leur faut des numéros
ur mouter en tramway ou
ms. Quand ils sont hors de
arts Ont toujours |’air d'un
“ perdu sa nurse. :
* A table, nous
* gauche des mange
é un couteau.

2
. 60 vOyag3 s’imagine étre
Sehez lui. git “6 recevoir leur pain et le

il entre dans un
Reuss da chemin de far, il
pw @ datoute politesse d’a-
: entre see dentsua fi xg-

les choses sont faites proprement.
Le Francais 0’a rien de

s’adresser & Monsieur Arthur IS

'sé que de retirer son pain de I’assiet-

as
|

il est fort.

plus pres-

LE NUMERO 4 5 cERTIMES

Le Matin

QUOTIDIEN



”





Les abonnements partent da 1° et du rs de chaqee

mois et sont payables d’svance

Les manuscrits ineérés ou pon pe seront pas renéus

————





‘te et que de lerompre avec ses doigts
sur la nappe, qu’il recouvre ainsi de
‘miettes fort peu convenablies.

En chemin de for, il ne fait pas bon
d’avoir des Aoglais pour voisins ; on

‘risque de n’écouter que leur silence.

,On dirait que le roulement les as-
temp3, 01 3a di3s-|}matique : « morning ». Aprés, il em- sourdit, et il faut leur arracher les

‘mots par monosyliabes. Lour compa-

gi9 est d’ailiears la méme partoat.

Le Francais, en chemin de fer, en
_bafeau, a table d’hé°e, dans la rae. a
’habitude de parier 4 haute voix. Ce-
la n’est pas de sa faute, etil ne s’en
; rend Ee compte. C'est .un homme
du Midi.

ss



' En voyage, on ne gait vraiment a
quel signe recoanaitre les membres
id’'une méme famille anglaise, telle-
‘ment ils sembient étrangers l'un &
l'autre. Il n’est pas*rare de ,voir
un fére anglais sauter sur l’escalier
d'un navire tenant a la main son
seul sac d'’effets personnals sans
s’ocuper de s01 j3une girconnet af.
fublé parfois de cent parquets, p2?
plus que de sa femme qai a ainsi | air
de voyager seule.

L’Anglais est *l’automatisme fait
hommg, il se régie comme une pen-
dule et paralt toujoura attendre que
chaque chose arrive 4 son heure.

Le Francais, en voyage, est embar-
rassé par toute chose, par ses_baga-
es, par sa femme, par ses enfants.
| semble qu'il lui faille, tout & la fofs,
compter ses colis, les recommander
spécialement aux porteu, compter
‘aussi ses enfants, gourmander sa fem-
“me, tantdt tirer tout son monde aprés
lui, tantét le pousser en avant. Il coart
toujours et il est toujours en retard,
demande dix fois le méme renseigne-
‘ment 4 un employé, ne tient pis comp-
,te des avis imprimés, dezcend a tou-
‘tes lesa s‘ations, va regarder la loco-

ttons toujours 4 motive, ce qui paratt le calmer, pour
ars ane sasiette et bien peu de temps, d’aiNeurs. *

assictte est destinée a
couteau doit

leur servir a le couper. De la sorte, 1 a

0

; e
L’Anglais qui voyage a toujours
Yair d@’ ter, méme gquaad
‘des étrangers parient leur

IDORE, 4

ce sont
langue

Ruz Roux es Beane-Fei.



‘maternelle, et cela dans intention
probable d@’en imposer. Aussi bieo,
rien de plus amusant que de se payer,
entre compatriotes, une bonne téte
d’Anglais ; c’est devenu un charme
de voyage comme un autre. |

Le Francais, a la mauvais habitude
de faire, avec ses amis ou ses parents
des réfiexions & haute voix et dans
sa langue sur ce gu’il voit et sur ce
qui l’entoure, et de donner ainsi libre

cours a ses ants mogueurs et
& la blague, est toujours au tond
ds son Ce om quoi il a tort.

Parce qu'il pasie trée psa et trée diffi-
cilement lee langees étrangéres, il
s’imagine qae les étrangers sonot vom-
me lui et qu’ils ne le comprendront
pas.

Et il est tout surprise, et quelque
peu mortifié, aprés qu'il vient de se
moquer de quelque coutume nouvelle
pour lui, d’enteadre un voisia de rou-
te s’adresser A luien plus ou moins
bon fcangais, vt lai offcir obligeam-
ment ses bons offices.

a6

»
L’Angiais, & Paris, ouvre de grands
yeux de voir les cochers et les
clients débattre leurs conditions eom-
me deux hommes d'affaires et les
tommes de police garder la plus
stricle neutralité,

Le Frangais, & Londres, est tout sur-
pris de voir les cochers obéir sans
murmurer aux iajonctions des police-
men.

as
as

Onditles Aog'ais grands admirateurs
de la nature ; ce n’est pas en voyage
qu’on peut le conetater, car les
jolis, plas on

paygzages sont dirait
fcoids et indifférents. ,

Nous autres, en voyage, nous admi-
rons silencieusement ce mérite.
d’étre aimiré. Le Francais, aa contrai-
re, prend l’univer entier i témoia de

son admiration. Il préte ea lorgnette
a ses voisins, lit tout; haut son guide,
et y ajoute ses réflexioas perseanelies.
It empéche ainsi les autres d’admirer
a leur aise.

e¢
Les Anglais passent pour philea-
thropes. °



Or, tout récemment un groupe de
promeneurs anglais passerent insen-
sibles devant un homme un peu émé-
ché qui venait de rovler sur ie trot-
toir et qui, en roulant, s’était fait
une biessure qui le noyait dans son

8 °
“Ne lui devaient-i's pas au moins de
le conduire a I'hdépital ?

Un homme qui avait trop bu tomba
et se biessa au front contre langle
d’un trottoir. Personne ne bourgeuit,
naturellement. Cot individu u’avait qu’a
ne pas 83 -griser; etil n’avait gu’a
s’en prendre a lui-méme des rdsul-
tats de son ivresse.

Un Francais qui se trouvait 1a se
precipita, au grand étonnement de
a foule, ramas3a |'ivrogne, lui deman-
da s'il s’était fait du mal, le conduisit
chez un pharmacien.

Je me demande a quel mobile ila
bien pu obéir, en agissant de la sorte.

PANTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Jrupi 22 Ocrosre

Barométre 4 midi 760, 33/"
Températur (minimum 20. 3
(maximum 31. 3

Moyenne diurne de la températare 25. 1

Le ciel a été nuageux dans la matiuée et
couvert dans l'aprés-midi. Une pluie de 1.2
millimetres 4 5 h. du svir. Bandes lai-
res 46h du matin. Direction N. Halo so-
laire & 10 h. Objets lointains ¢ és visibles.

Quelques mouvements microsismiques
pendanc la nuit. Le barométre remonte un

peu.
J. SCHERER
Tribunal Civ.)
Ardience civile tu Jeudt 22 Octobre 1908.

Le Tribunal prend siége 4 dix heures du
matin, sons la présidence du Juge-Doyen
V. Valmé, en présence de Mr A. Montas,
Substitut du Commissaire du Gouverne-
ment.

Jugement prononcé :

Celui qui dit qu’il n'y a pas lieu d’enté-
riner le rapport de l’ingénieur Louis Roy ;
rejette en conséquence la demande de jonc-
tion des assip iations des get 7 Juillet 4
cette instance ; déclare que les deux potr
cent que Perracd a été condamné a payer
a Pierre Hudicourt seront pré!evés en ver-
ta du dit rapport de Louis Roy sur l’excé
dent de Quatre-vingt dix-huit mille dol-
lars sur trente-cing mille, c’est-d-dire que
ce prélévement, cn faveur de Pierre Hadi-
court se sur soixante-deax mille neuf

cents dollass. etc. etc.
Petaihence da jugs Jk. Dapont D
aj - Dapont Day.
Ministére pablic; Montas. y

Jegement prononcé :

Celai qui rejette les moyens du sieur
Vincent G. Macklouf, demandeur en faux
comme mal fondés, ordonne qu'il sera

& la continuation de la poursuite
eo faux sans l’apport de ia minute, en
conséquence dit que conformément a I'ar-
ticle 33 do code de procédure, le deman-
deur s les huit jours de fa significa-
tion de ce jugement, fera connaltre ses
moyens de faux au défendear.

Affaircs entamées dont 13 continuation est
renvoyée & Jeudi prochsin.

10 -- Les consorts Délisturt Délice con-
-re Mme Vve Marcellius Raphzél.

20 — Samuel H. Jacob, Mme et Mr A.
Trager contre Dr J. L. Lebrun.

Tribunal de Cassation
Section CiviLe

Audience du )eudi, 22 Octobre 1908

Le Tribunal sous la présidence de Mr
le juge C. Déjean prend siége 4 dix heu-
res et d:mie du ma:in et entend les af-
faircs suivaates :
' — Li Banque Nationale d'Haiti contre
"Evat.

Le Rapporteur Mr le Juge Emm Chan-
cy, donne lecture de son rapport.

Le Ministére Public, Mc Luc Domiai-
nique, conclut au rejet du pourvoi.

— Cajuste Bijou contre le Dr Louis-Jean
Bijou.

Le Juge P. Laraque, rapporteur, Jit son
rapport.

Me Avg. A. Héraux, avocat da défen-
deur est entendu en ses observations.

Le Ministére Public, Mr Luc Domini-
que, conclut au rejet du pourvoi.

Le siége est levé.

Naissance

Mâ„¢* Alphonse Larreur, femme du sym-
pathique consul d’Haiti 4 Inague, a _hea-
reusement mis au monde un gargon qui a
regu les prénons de Rocer ALEXxis.

Compliments aux époux et meilleurs
souhaits au bébé.

Lettre ouverte aux Goniiv:ens
Mes chers concitoyens,

Au 10 de ce mois, j’eus l’insigne hon-
neur détre choisi parmi mes collégues de
la Commission Communale pour faire par-
tie de la délégation expedite par le com-
mandant de cet Arrondissement pour por-
ter au nom de cette population nos sin-
céres condoléances au Chef de IE:at a
l'occasion de la perte cruelle qu’ll venait
d éprouver dans le personne de sa digne

use.
Parrivés a la Capitale, le Président Nord
nous a recus avec son affabilité ordinaire.
Nous n’avons pas manquéle Lui exprimer
en votre nom la part de douleur que nous
prenons 4 son deuil.

Il nous a fait voir toute la satisfaction
qu'il Eprouvait de cet empressement avec
lequel r.ous lui rendions ce pieux devoir.

e lendemuin j’eus l’honneur de pou-
voir saluer Soa Excelleuce en particulier
et c'est A ce moment que le Président me
conseilla d’exhorter la popalation 4 la
Paix et a la tranquillité ; car, m’a-t-il dit,
«il serait malheureux pour Moi deme trou-
ver dans la nécessité de réprimer une
nouvelle fois ceite ville ; parceque de mau-
vais bruits c:rculent sur so. compte. »

« Allez, conseillez 4 vos concitoyens de
rester tranquilles, de fermer l’oreille a la
propagande, au mensonge. » Alors ob:e-
nant de Son Excellence fa parole, je lui
ai donné la ferme assurance que la majo-
rité de la population était A la Paix et aa

Faire-part funébre

‘ Vous étes priés d'assister aux funérailles
e:

Francois Georces Brice
décédé hier jeudi a 3 heures de l’aprés
midi, 4 l’Age de 38 ans et 10 mois, muni
des Sacrements de |’Eglise. ie

Le convoi partira de la maison, mor-
tuaire, sise 4 l’angle du Champ-de-Mars
N° 55 et de la Rue Magloire Ambroise N’ t
cet aprés-midi 4 3 heures de_relevée.

De la part de Mme Vve Sidoine Thé-
baud, sa mére, de ses enfants_ Andrée,
Louis et Serge et des familles Brice, Gué-
rin Thézan, Lavaud, Lescoufltir, jDzsrouil-
léres, Mauger, Briére et des autres parents.

Les personnes qui n’aaraient pas rege
de billet de faire-part, sont prides de

considérer le présent comme = en tenant
lieu.
Port-au-Prince, 23 O-tobre 1908
Décés

Est morte hier Madame Vve Fréreville
Grégoire 4 l’’ge de 91 ans. L’enterrement
a eu lieu ce matin a 8 heures.

Nos condoléances aux familles éprouvées.

Gazette des Tribunaux

Voici le sommaire de la Gazette des
Tribunaux :

Nécrologie ;

Tribunal civil de Port-au-Prince : Ju-

ement rendu entre la dame veuve Archi-
Pld Lilavois et la commune de _ Port-au-
Prince.

Tribunal de Cassation section civile :
Affaire Vve J. B. Lebreton, De Luin et
Richardson.—- Conclusions. — Arrét qai
casse le jugement rendu par le tribunal
civil des Cayes le 15 novembre 1906.

Arrét qui rejette le pourvoi des Séméra
Pierre et consorts contre deux jugements
rendus par le Tribunal civil de Jérémie.

Tribanal de Cassation sections réanies :
Arrét qui déclare non-recevab'e le pourvoi
da sieur Flotte Barbot contre un jugement
du tribonal civil de St-Mare en date du
22 Juin 1906, rendu au profit de Manassé
Limage Philippe. ,

Tribanal de Cassation section crimi-
nelle :— Arrét qui déclare qu’il n’y a pas
lieu 4 poursuivre contre le su, pléant Vic-
tor Glaudin.

Tribunal de Cassation section civile :
Allaires affichées du 15 Juin au 30 Sep-
tembre 1908.

Annonces.

Avitaux sinistré3

L’Iaspecteur en Chef de la police de la
Capitale, annonce qu'il a été trouvé deux

| bulletins de la Commission de répartition
.des fonds de secours aux sinistrés des in-
cendies des 5, 6 et 10 Juillet dernier, por-
tant les N* — 1289 et 1291. Il les détient
en ses bureaux 4 la disposition de leurs
propriétiires.

Pau CamMEAu

Buss neuf

Attelé de bons chevaux, 4 louer pour
baptémes, courses enville, promenades a

Travail, et ne supporterait pas qu’une in- | la campagne, etc.

me minorité vienne comprometire son
existence et son autonomie.

Son Excellence paraissait un peu raffer-| «-

mi.
Eh bien, mes chers Concitoyens, prou-
vons au Chef de l’Etat que réeliement nous
tenons 4 nous écarter de tous mauvais
desseins de ses ennemis.— Prouvons Lui
que réellement nous prenons part a sa
grande douleur en signant une déclaration
solennelle que nous voulons l’ordre et la
aix.
Assez pour Gonaives, notre chere Cité ?

P. A. DAUPHIN,

Membre de la Commission Communale des b
Gonaives

.*

S’adresser 4 M™ F. S:ines, N° 156, Rue
du Magasin de |’Etat.

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches

Paris 21.— Sitdt aprés le départ pour Ber
lin de M. Ivolsky, fe Ministre des Aftai-
res étrangéres de Russie on a recu une
nouvelle importante qui pourrait considéra-
, blement modifier la situation avant que

cet homme se rencontre avec le prince de



































Bulow, le chancelier im
vendredi prochain. Le Mica! a
res Etrangéres M Pichon a, en effer.
informé que M. Demitroff le ca}
général du Ministre des Affaires Fin
res de Bulgarie et l’ancien agent diet
tique de cet état a Constantinople
envoyé dans cette capitale pour sop
au gouvernement turc un programme
prouvé par le Tsar Ferdinand et qui ex
prend un traité d’alliance Offensive e
f.nsive entre la Bulgarie et Ie T
Le ‘‘ Temps” a @ ce soir de =
popoli ( Roamétie rientale ) ane
ul annonce que les pourparlers en fod
"une entente Tarco bulgare ont
et que ; :
Globe & Rome dit avoir appris d’sa
b:e de l’ambassade d’Autriche que leg
reur Francois Joseph a chargé son aml
sadeur 4 Rome de s’employer ‘4 la
¢c‘liation da Quirinal et du Vatican.

Lonpres 21 Li grave question des
vriers sans travail a été discutée cet
midi,4 la Chambre des Communes ;
faire face a la situation le premier Mats
M. Asquith a proposé d’augmenter cal
année le chiffre des donations faites Pas
née derniére et d’activer les constract
navales. Les membres du parti ouvrier
l1 Chambre des Communes ne consid}
rent fas ces mesures comme suffi-antes,

Maprip 21.— Accompagnés du premig
ministre M. Mausa, le roi Alphonse eth
reine Victoria sont partis ce soir pour Ba
celone od ils resteront jusqe’aa 27 oe
bre ; des mesures de précaution oat
prises dans cette ville, la ison 8
renforcée et tous les lieux de réunion
arnachistes sont surveillés.

Paris 22.— Le Crépuscule des diets
été donné hier soir, pour la premiére
au grand opéra devant an public
vites, la premiére représentation pagiif
aura lieu vendredi. Cet opéra a dé ¢
en entier et suivant les usages
Bairenth ce qui constituait une inovat
a Paris.

Paris 22.— Rente 95.60.

Le Havae. — Café Haiti, Cap 42,
H titi 52/62.

Au Conseil des ministres ce matin 4
lysée, sous la présidence de M. Fallit
M. Clémenceau soumit a ses _collégees
choix fait de M. Alfred Picard pour mist
tre de la marine. Ce choix fat approem
et un décret consacrant la nominate &
gné par M. Falliéres: .

Mr Maujan, sous-secréiaire se &
alors au ministére de l’intérieur d’od il
mena M. Alfred Picard qui fat intre
dans la salle du conseil et prit part 3
de la pons du conseil qai eat
suite occu es interpellations ¥ &§
main a l’ordre du jour de la Chambee.

A l’issue du conseil des ministres, =
Clémenceau condusit M. Pi ag
tére de la Marine ou M. Thomsoo &
mit les pouvoirs 4 son successear.

Chambre continua ce matia ls
sion de I’smpét sor le revens. Cet §
midi, elle vota le badget
d’Honnear et commenca la discasry
budget de |’imprimerie nationale. -

. Doajardin-Beaumetzs set §
visita | anc

post

-

Chartres ce matin o2 il
ché et la Cathédrale: ii 7
apres avoir déjeu pretectare.
PM. Aoaran 'Desruisseanx, inspects §
néral des colonies atteint pet ‘cs 8
d’Age est mis au cadre de re ‘
pecteurs généraux des colonics. _
M. Leydet, Sénateur des /P%
Rénes est décédé. .
Lonpres WET, Des suffragett®s Te
rent arrétées le 13 Octobre a5 coast =
démonstration en face de is ,







am

communes ont été condamnées aujourd’hui

jdes peines d’emprisonnement variant en-
semaines et 3 mois.

piaven ( Saxe ) 22.— Trente secousses
gismiques furent ress2nties hier dans Ja
région d: Zwickin. E les furent accompa-

oées d'un orage électrique qui effraya la
4 pulation. Une autre secousse plus s¢-
reuse que celles d’hier a été xessentie au-
ioard’ hui.
a ee ( Monténegro ). — L’esprit
belligueux est toujours tres vif. Une dé-
gonstra‘ion publique 4 la téte de laquelle
marchiient les princesses royales Z-nia et
Vevra traversa les rues de la ville en chan-
tant des hymnes guerriers et en agitant le
‘@rapeau Monténégrin Les femmes encou-
vent des hommes 4 aller au combat
ur défendre les droits sacrés de la nation.
A lissue de 1a manifestation tes deux
princesses fr syales tormérent un comité en
vac Sde l’enro'ement d’infirmiéres de la
croix rouge. .

Vienne - Le gouvernement aus.ro-
Hongrois a publié aujourd'hui lordre pro-
hibant l’expor:ation ou le transit sur ter-
fitoire austro Hongrois de matériel de
guerre destiné Ala Serbie et au Monté-
négro. —

Parts 22. Le gouvernement italien a
donné son adhésion a la nonvel’e note
franco-espaytole relative a jar connais-
sance cond:tionnelle de Mou'a’ Hatid co:n-
me Sultan du Maroc.



oe —

hayeaux de Panama

Cest A tort que, pour en indiguer la
provenance, on appelle chapeau de Panama,
.. cette coitfure renommée dont les types les
‘gles fias se fabriquent dans |’Equateu-. au
et en Comlobic. Autrefois, la produc-
tien entidre de cet article si recherché, qui
' bait destinge 4 l'expontation, s’expédiait
picle port principal de listhm: de Panama
i devint le plus grand marché et le point
transit de cet impor.ant article du com-
merce de Amérique du Sud, et dans la
suite des temps, ces fameux chapeaux fu-
rent app:Iés A tort: « Chipeaux de Pana-
mi» sor ies machés du) monde entier.
Pendant nombre d’années, Partami a joui
delenvisb'e distinction d’ére_ le principal
débouché pous la veate et l’envoi de ces
chapeaux dans les différen:s pays, mais
Guayaquil, dans !’Equateur, lui a depuis
longtemps ravi cet honncur, et aujourd hui
| “tte ville est le grand en repdt et le centre
Kpartiteur de l'industrie en question dans
tot l'univers. Dans l’Amérique du Sud
. es chapeaux n'ont jamais été connus sous
tom de chapeaux de Panama, et ils ne
sont pas non plus maintenant ; on les
ort partost « Jip‘japa » en Phonneur
& la ville de Equateur ou on les a, dit-
0, fabriqués pour la premiére fois,
a Europe, et tout particuliérement en
; » ON croit que la paille avec laquelle
a fabrique les chipeaux. de Panama dirs
Pays de l’Anérique od elle croit est si
» que l’on considére les chapeaux qui
sont faits comme articles de luxe, seu-
mment 12 por:¢e des riches. C’est une
commune, puisque riches comme
tes se servent de chapeaux de Panama
€s pays ob on les fabrique sur une

t

















chers dans les
les droits

x de Panama sont si
trangers, ce sont surtoat
ation dont on les
WK quills passent entre les mains d'un
- considérable de commissionnaires
atriver : l’acheteur. Les nix ies
k Gans les endroits ou on Jes {a fie
Yarie beaucoup selon la qualité, la

+E I



@Wiaine échelle. Ce qui fait que les cha-|

Si,
gréve et aussi,

la matiére premiére employée et habileté |
¢ 'ouvrier qui les a tabriqués. |
Or ne voit pas souvent aux Etats-Uni-. un |
« pijapa » ou cha-eau d- Punamad: b-le
yu liré qui se fab-ique dans la Provirce |
Je Manab‘, Equateur, avec une pailie ex-
tie nement forte, souple et soyeuse, parce
que les planieurs qui habitent le long de |
la cote équatorienne n‘hésitent pas a payer |
de P. 80 4 P. 100 pour un chapeau si flcxi-
ble, qu'on peut te plier et le mettre dans |
la poche sans l’abimer le moindre peu. En
1867, sous le régne de Napoléon III, on a
vu i lExposition de Paris quelques échan-
tillons de chapeaux de Panama faits par un
Equatorien nommé Patma. Un Frangais
acheta les deux p‘us fins pour 1,009 francs
(environ P. 200 ), ensuite il en fit hom-
mage a l’Empereur et au Maréchil Mac-
Manon.
Avjourd hui M. PatMa est mort, mais il
v a beaucoup d'autres ouvriers dans la Ré-
publique de I’Equatcur qui peuvent tra-
vailler aussi bien. It y a quelques années
on envoya au Prince de Galles un des cha-
peacx de Panama les plus fi1s qui aient
jamais été faits ; il éta‘r si délicat et si bien
tress¢ qu’on pouvait le plier en un_ petit
paguet gros comme une montre.
a maté.e premiére ou pai'le togualla
avec laqueile on fa't les chape'ux de Pana-
ma, et a lag-elle ils doivent leur consis-
tance, leur idzéreté, leur durée, leur élas-
ticité, leur imperméabilité et la ficilité avec
laquelle on peut les nettoyer quand ils sont
salis, vient principalement de l’Equateur.
L'arbuste Curdslovica Pulmata qui fournit
la paille soguil/a at eint une hauteur de 6 4
10 pieds, et pousse 4 l'é:at_ sauvage dans
les régions chaudes et humides de |’Equa-
teur et de la Colombie sur la cote du Pa-
cifique et dans les foréis de la haute Ama-
zone du Pérou. Il y en a cinq ow six es-
péces, et la culture de quelques-unes d'en-
tre elles n’a pas réussi comme on s’y atten-
dait ; la plus grande partie de la fibre oa
paille vient donc de l’arbuste qui croit sans
cu'ture Le prix de la paille varie selon
endro't ott on fa récolte, la couleur, la
longueur, |’épaisseur et le nombre de brins
de paille extrai:s de la tige.
La jin a demain



°





otel Bellevue. -—
Le mieux situé, le plus con-
fortable.— Champ-de-Mars.—
| Cuisine renommée.— Vue sur la mer-



—_—————.
‘
i

Ball

|
Par’décision du Conseil d’Ad-
‘ministration, la seconde signature,
‘conformément au $ 3 de article
'25 des Statuts, sur les actes enga-
'geant la Société vis-a-vis des tiers,
sera donnée soit er Mr Ch. Rei-
her, chef de la Comptabilité, soit
par Mr H. Desrue, caissier prin-
‘cipal.
| Port-au-Prince, 146 Octobre 4908
| La Direc'eur par intérim,
Pau, SANTALLIER

SI
———

ee
| N DEMANDE 4 acheter le

Premier Volume tome premier
de
Pour L’HISTOIRE
Par EMMANUEL CHANCY. - S’adresser
au bureau du Matin.

PHARMACIE
Emmanuel Alexandre

Le public est avisé que le Dr Jh.

; ede P Rergeaud, Pharmacien de |’Ecole Su-

20 années dE pseigneman per cure de Paris,prend la succession

ene a, y ds atfaires de la Pharmacie Emma-

Offre ses services aux familles pour] iio) Alexandre, et qu'il se met a la

des lecons de: Langue et Littérarure) qi. osition de la clientéle, pour l’exé-

Frangaises, Lanzue et Littérature La-/eution pontuelle, soignée et scrupu-

lines, Langue et Littérature G ecques, |ieuse des orjonnances de Messieurs

d Histoire et de Géographie. les docteurs et Médecins de la Capi-
S'adresser au Bois-Verna ( Impasse ]i aie

Officier d’Académice

Ancien Professeur de Rhétorique et de
Seconde au Lycée de Port-au-Prince





Lavaud). Port-au-Prince, le 9 octobre 1908
D* Ju. Berceaup
r
M C.L. Verret
Tailleur-Marchand P. C. S.

Donne avis & sa bienveillante clien-
tale que sa maison No 7, Rue Traver-
siére est toujours bien pourvue d'une
variété d’étoffes de
veauté parisienne.
QuALITE SUPERIEURE COUPE ELEGANTE
TRAVAIL SOIGNE. ExECUTIJN PROMPTE-

Prix trés rédutts |

qn eee

SUCRE TURBINE

Si vous voulezun pur
pro iuit de la canne

Sans aucun ingrédient chimique
Réclamez le

Sucre de MON-REPOS

dont la supériorité a été reconnue
par une Médaille d’Or obtenue 4
Jemestown ( 1907 ).

L’Exposition Communala de 1907
lui a accordé la plus haute récom-
pense.

Dépdt Général :

23, RUE ROUX, 23
( Ancienne Rut BoNNE-Fol. )

Tafia 20 0/o Alcool

Avis Important

la haute nou- ~~
La Direction avise le Public que
la communication entre Port-
au-Prince et l’Etang
saumatre (Manneville) est
entiérement rétablie.
A partir de cette date, Phoraire
reglementaire est repris.
Port-au-Prince. 23 Octobre 1908.

LA DIRECTION.

LOUIS BONTOUX

Agent général de Munver & fils
« Bordeaux »
Représentant de Gaston Bénard
« Paris»



A l'honneur d‘informer ses clients
et amis que pendant son séjour a
Port-au-Prince, ila son bureau chez
Me Engene Robelin. 136, Grand Rue
e' 39 Hue-Bonne-fot.

Port-au-Paince, 20 Qctobre 1908

A



Sacs vides!.. Sacs vides!..

Entrepét Général des Grandes fabriques
DE CALCULPLA (Inog) DUNKERQUE (Frivce) ee DUNDEE ( ANGLEreRRE )

SACS spéciaux pour Cafés triés
Cafés ordinaires
Gacaos
Les Types Courants constammenten Stock pur balles de 400 sacs

Depuis 18 centimes or jusqu’a 28 centimes or

Pour grandeurs réguliéres 65x110 centimétres et 70x110 ceatimét:es.
Poids de1 3]% livres jusqu’a 3 livres.
Sacs sur modéles et sur types ies acbeteurs.
Prix a forfait pour livraisons m>nsuelles francs port de débar-juement et, si
on le désire, Droits payés.

50.000 Saes de Inde

Vieinent d’arriver par Balles de 300 Saes.
Prix excepticnneilement avantageuz
S’adressera JULES LAVILLE

AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL
93, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT






A.de Mattéis & Co

AVELEGANCE | “2.Msuei.8.
ovens (DGRTIBTS aQticles TegUs

Farf:merie Houbigant; Ro-
yal Houbigant ; Fougére Royal; Par-
fem: [déal; Savon, Poudre ; etc. etc.

Colfrets de parfumerie trés élégants.
Paifu:n renonmé Astris ; Lotion, Tri-
copherous.

Lampes, Fouets et Chamois
pour buggy et buss. .

Argenterie de luxe, Bibelots,
Moustiquaires, Brosses, Pipes, Fumes-
cigarettes, Cravates, Maroquinerie de
toutes qualités.

La Miison a toujours ua grand as-
sortiment de Bijouterie, d’Argenterte,
de Diamant, a la disposition du public
en général et & la portée de toutes
les bourses.

Ateliers d’Horlogerie et ds
Bijouteriso: Gravures, Confection
sur commande.

Achat de vivil or et vied argent,—
diamant et picrres précieuses 2 des prix
aantageux.

- CORDONNERIE.
EE. SsaP me

42, Rue des Fronts-Forts.

CHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTE

Promptitude et soin aux comman-
des tant ici qu’eo province.

Chaussures de Dame forme et tra-
vail toujours tout ce qu’il y a de plus
nouveaux.

Formes américaine et francaise pour
Messieurs ; élégantes et commodes.

Pour les enfants le plusa l’aise.

Travail solide exécuté avec
des peaux de premiéremarque.
Assurance de grand rabais.

Pates Cirages et Liquides










a ——

MAISON

N, Cordasco

. : ACHAT D'ECAILLES DE CaRRT
La seule Maison qui peut répondre : :
& tous les caprices du bon gont. Prix exceptionnel
La Maison la plus assortie, od l'on | east -wesrepeeeeel
trouvera des chanssures de toutes es-
Panamas |...

péces et a tous prix.
arrivés par le



La Maison qui emploie les meilleu- .
res fovenitures. Pisgants,
a ais i i « Yoarlrial ».
marché. 7 Yond & meillear| ¢ “enon M" LEONIDE SOLAGES.
On trouve dans ses souliers : 22, Ru: des Fronts-Forts.
Elégance, Solidit4 et Propreté-| === ---====
Cette Maison est une des plus re.| Le public est avisé que j’autorise
commandables. MrF. F. Stines 4 agir comme mon
On trouve aussi Cirages pour tou-|@gent a Port-au-Prince, =
tes les chausssures noirs ef couleurs Le CommMoporE W.’E. MEYER
& des prix encourageants. de Bermudes

solides,







TARNERIE CONTINENTALE.
Port-au-Prince

CAPACITE 500 PEAUX #AR JOUR .
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-2UATRE (24) COULEURS,
Vente des chaussures: Cav-eiu-glacé, Verni et cou-
leurs, pour Hommes, Dames et Enfants.
( Bouto-ns, E,astique eT Lack )



45, RuE Roux, 45

TELEPHONE.

Journaus, brochures, billets de
mariage, cartes de fiancailles,

programmes, affiches, eb tows)" ele’... de dames( Derniare mo.

autres travaus de ville.
Billets @enterrement et cartes
de visite a la minute.



—






Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)

Me Hermance ALFRED, directrice

APPARTEMENTS P@UR FAMILLE

DINERS—LUNCHS,
Installation moderne et confortable. — Vuesur la . — Tempér
douce ef réguliére. — Les Tramways desservent I Hotel- Bellevue toutes hoot tanto
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES

PROMENADES — JARDINS
Salle de réception. — Piano.—Gramophone.

Sonneries Electriques

teus les
Table VHOte ee 7 ae ress Tati} 2 heures,

————_———_————EEE
JULIEN FLORUS Francisco DESUSE

Ancien éléve de la 26¢ Compagnie Fabricant de chaussures
d'ouvriers d’Artillerie ( Lorient ) —_—

Se tient 4 la disposition du public
pour tous travaux de FORGE, et d’a-
JUSTAGE, de REPARATION de coftre-
forts etc. etc. A de bonnes conditions.

Rue de la Révolution N° 19
Vis a-vis de la Chambre des Députés

I

OTEL
PRSTAURANT

La Manufacture a toujours en dépdt
uo grand stock, — pour la vente en
gros et en détail, — de chaussures en
tous genres pour

HOMMES, FEMMES, ENPFANTS
Les commandes des commercants

de l’intérieur pour-ont étre “exécutées
dans une semaine a peu pras.

23, Rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI

Au dernier cri!

FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI





Chapeaux !
Chapeaux !!
Chapeanx !!!

PAILLE DA PORTO-Ri< 0

ACCOUREZ CHEZ
A Phonneur d’annoncer & ses nom-

JOSE SAN MILL tN breux clients de la Capitale et dela.

Le coiffeur artiste, qui vient avec le provi::ce qu'il vient dese transférer de
concours d’un chapelier remaryuable, | !a Kue des Fronis-Forts, avec son méme
M. Jaume TESTAR, d’iostaller ane stock de chaussures, @ la Grand Rue

au Noe 153 avec l’inscription ci-dessus.
FABRIQUE DE CHAPEAUX Les clients seront toujours servis
PLACE GEFFRARD

dans les mémes conditions ; c’ .

2 Ae “: iré avec les 5 °/, d’escompte sar

Salon “e Gotjur¢e ds Lowure vente en gros ; sans oublier les me
Pour tous ies gods et pour toutes| mes soins et !4 mame exactitude.

las bourses. La Maison se charge toujours de fal

® prendre les mesures & domicile.
Maiscn F. BRUNES.

195 BRAND’RUE 19
Dirigée par

L. HODELIR

Ancien membre de le Societé Philam
thropique des matires tailleurs de Parti
Vient de recevoir un grand chetz &@
toffes diagonale, casimir alpaca,
te, chevicte pour deuil, etc,
de particuliérement 4 sa clientile ame
bolle collection de coupes de
de gilcts de fantaisie et de
tcute beauté



Cordonnerie Neavelle

G. B. PETOIA

143,(GRAND’RUE, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
EN GROS BY DETAIL.
Exécution Rrompte des
commandes, tant ici qu’en
Province.
Formes 4 hommes ; élégantes et ra-

i

i

de de'Paris ) et le plus commode :

de ae
chaussures pour enfants confection.|_ SPécialité de Costumes
nées avec des Peaus de toutes nuances |CO8.— Couper Francaise, Angles a

d’une sélection et durée irréproch
bles, & des prix avantageux. P “
Cirages, pates et liquides
Pewr chaussures de toutes nuances,

Américaine de !a derni
La maison confectionne suse des Cop
tumes railitaires, habits broéés

dolmans, tuniques, habits ea
Tés. eto eto, de tous grades;



Full Text
peuxiome Année, N, 471.





Abonnements:

PORT-AU-PRINCE ( Hain )





Dimgcreur :
Un Mos. . . G. 200
PORT-AU-PRINCE] Fo aos. | «5.00 Clément Magloire,
Un Mois... « 2.20 —_
ptPARTEMENTS Trois Mois . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION
fTRANGER.......- Trois Mots. « 8.00 45, RUB ROUX, 45.
Ss EE <_—en

tout ce qui concerne ’Administration du Journal,



FRANCAIS ET ANGLAIS

IMPRESSIONS DE VOYAGE














Dapuis qael.yaa
sr les qualités et défauts des| pastera les dames de famée sins mé-
yaiset des Francais. Le Matin, qai| me solliciter la pormission d’exhiber
edé Gerniérement leurs im-j|son cigare ou sa pipe.
micas divoyage a&uo Francais
; fs Aogieis etA lun de ceux-cil, Un -Francais ne. dit ni bonjour
Francais, vieat de “recevoir! quand i! entre dans une salle of il y
Rcarnets de notes, dont il dé- Jadéja du monde, ni au revoir, en sor-
pear ses lecteurs, les passages |tant de cette salle. Earevanche, il de-
_— mandera tovjours &une femme la
permission d’allumer une cigirette,
un cigare ou une pipe. Cet #xcés de
politesse est parfaitement ioutile ;
parfois méme, pour nous autres An-
glais, il frise la mauvaise é6ducation.
Il est tout a fait inutile de demander
& une femme ta permission de fumer
si l'on se trouve daus un comparti-
ment réservé aux fameurs ou dans
une salle commune ot Ul nest pas in-
terdit de fumer. Une femme qui § a
venture dans un deces compartiments
ou dans une de ces salles sait 4 quoi
elle s’expose. Par contre.
mal élevé do demander & un? femme
la permission de famer dans un en-
droit non réservé aux fumenrs. Ou ne
doit fumer dans ces endroits-!&8 sous
uo prétexte. ;
“Ce sont 1a de petites nuances qu!
échappent 4 nos amis.

* 6
s
Les plus élémentaires notions de
civilité P prescrivent de romore son
pain. Aassi éproavons-nous, nous
autres Francais, ane géne véritable au
spectacie des Anglais traitaat le irpain
comme un morceau de roti et le man-
geant dans un plat aussi cérémonieu-
sement qu'une cételette.

a2
s

ne savons pas of et quand
Angiais sont patriotes; ils sont tout
tmp; en voyage et ils tiennent
pays poar le play geand de la

Francais se croient le premier
da monds parce qu’ils ne sont
sortis da chaz eux.

*,*

Anglais se considérent le peu-
plas libreda ta terre, parce
4 eoat régis plus par des coatu-
@e par ces lois. Lour égoisme
A les ailes & leur patriotisme

per 6s0n0mie qu'ils ne font
révolution.

















Frangais ont fait plusieurs ré-
Pour conquérir la liberté.
ot, ils ont toujours besoin
guidés, dicigés, d’obéir A des
ations Ils n’osent pas péné-
‘Waquaide gare de chemin
vurce que, chez eux, |’accés
o Guat est farmé par de for-
sw. It leur faut des numéros
ur mouter en tramway ou
ms. Quand ils sont hors de
arts Ont toujours |’air d'un
“ perdu sa nurse. :
* A table, nous
* gauche des mange
é un couteau.

2
. 60 vOyag3 s’imagine étre
Sehez lui. git “6 recevoir leur pain et le

il entre dans un
Reuss da chemin de far, il
pw @ datoute politesse d’a-
: entre see dentsua fi xg-

les choses sont faites proprement.
Le Francais 0’a rien de

s’adresser & Monsieur Arthur IS

'sé que de retirer son pain de I’assiet-

as
|

il est fort.

plus pres-

LE NUMERO 4 5 cERTIMES

Le Matin

QUOTIDIEN



”





Les abonnements partent da 1° et du rs de chaqee

mois et sont payables d’svance

Les manuscrits ineérés ou pon pe seront pas renéus

————





‘te et que de lerompre avec ses doigts
sur la nappe, qu’il recouvre ainsi de
‘miettes fort peu convenablies.

En chemin de for, il ne fait pas bon
d’avoir des Aoglais pour voisins ; on

‘risque de n’écouter que leur silence.

,On dirait que le roulement les as-
temp3, 01 3a di3s-|}matique : « morning ». Aprés, il em- sourdit, et il faut leur arracher les

‘mots par monosyliabes. Lour compa-

gi9 est d’ailiears la méme partoat.

Le Francais, en chemin de fer, en
_bafeau, a table d’hé°e, dans la rae. a
’habitude de parier 4 haute voix. Ce-
la n’est pas de sa faute, etil ne s’en
; rend Ee compte. C'est .un homme
du Midi.

ss



' En voyage, on ne gait vraiment a
quel signe recoanaitre les membres
id’'une méme famille anglaise, telle-
‘ment ils sembient étrangers l'un &
l'autre. Il n’est pas*rare de ,voir
un fére anglais sauter sur l’escalier
d'un navire tenant a la main son
seul sac d'’effets personnals sans
s’ocuper de s01 j3une girconnet af.
fublé parfois de cent parquets, p2?
plus que de sa femme qai a ainsi | air
de voyager seule.

L’Anglais est *l’automatisme fait
hommg, il se régie comme une pen-
dule et paralt toujoura attendre que
chaque chose arrive 4 son heure.

Le Francais, en voyage, est embar-
rassé par toute chose, par ses_baga-
es, par sa femme, par ses enfants.
| semble qu'il lui faille, tout & la fofs,
compter ses colis, les recommander
spécialement aux porteu, compter
‘aussi ses enfants, gourmander sa fem-
“me, tantdt tirer tout son monde aprés
lui, tantét le pousser en avant. Il coart
toujours et il est toujours en retard,
demande dix fois le méme renseigne-
‘ment 4 un employé, ne tient pis comp-
,te des avis imprimés, dezcend a tou-
‘tes lesa s‘ations, va regarder la loco-

ttons toujours 4 motive, ce qui paratt le calmer, pour
ars ane sasiette et bien peu de temps, d’aiNeurs. *

assictte est destinée a
couteau doit

leur servir a le couper. De la sorte, 1 a

0

; e
L’Anglais qui voyage a toujours
Yair d@’ ter, méme gquaad
‘des étrangers parient leur

IDORE, 4

ce sont
langue

Ruz Roux es Beane-Fei.



‘maternelle, et cela dans intention
probable d@’en imposer. Aussi bieo,
rien de plus amusant que de se payer,
entre compatriotes, une bonne téte
d’Anglais ; c’est devenu un charme
de voyage comme un autre. |

Le Francais, a la mauvais habitude
de faire, avec ses amis ou ses parents
des réfiexions & haute voix et dans
sa langue sur ce gu’il voit et sur ce
qui l’entoure, et de donner ainsi libre

cours a ses ants mogueurs et
& la blague, est toujours au tond
ds son Ce om quoi il a tort.

Parce qu'il pasie trée psa et trée diffi-
cilement lee langees étrangéres, il
s’imagine qae les étrangers sonot vom-
me lui et qu’ils ne le comprendront
pas.

Et il est tout surprise, et quelque
peu mortifié, aprés qu'il vient de se
moquer de quelque coutume nouvelle
pour lui, d’enteadre un voisia de rou-
te s’adresser A luien plus ou moins
bon fcangais, vt lai offcir obligeam-
ment ses bons offices.

a6

»
L’Angiais, & Paris, ouvre de grands
yeux de voir les cochers et les
clients débattre leurs conditions eom-
me deux hommes d'affaires et les
tommes de police garder la plus
stricle neutralité,

Le Frangais, & Londres, est tout sur-
pris de voir les cochers obéir sans
murmurer aux iajonctions des police-
men.

as
as

Onditles Aog'ais grands admirateurs
de la nature ; ce n’est pas en voyage
qu’on peut le conetater, car les
jolis, plas on

paygzages sont dirait
fcoids et indifférents. ,

Nous autres, en voyage, nous admi-
rons silencieusement ce mérite.
d’étre aimiré. Le Francais, aa contrai-
re, prend l’univer entier i témoia de

son admiration. Il préte ea lorgnette
a ses voisins, lit tout; haut son guide,
et y ajoute ses réflexioas perseanelies.
It empéche ainsi les autres d’admirer
a leur aise.

e¢
Les Anglais passent pour philea-
thropes. °
Or, tout récemment un groupe de
promeneurs anglais passerent insen-
sibles devant un homme un peu émé-
ché qui venait de rovler sur ie trot-
toir et qui, en roulant, s’était fait
une biessure qui le noyait dans son

8 °
“Ne lui devaient-i's pas au moins de
le conduire a I'hdépital ?

Un homme qui avait trop bu tomba
et se biessa au front contre langle
d’un trottoir. Personne ne bourgeuit,
naturellement. Cot individu u’avait qu’a
ne pas 83 -griser; etil n’avait gu’a
s’en prendre a lui-méme des rdsul-
tats de son ivresse.

Un Francais qui se trouvait 1a se
precipita, au grand étonnement de
a foule, ramas3a |'ivrogne, lui deman-
da s'il s’était fait du mal, le conduisit
chez un pharmacien.

Je me demande a quel mobile ila
bien pu obéir, en agissant de la sorte.

PANTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Jrupi 22 Ocrosre

Barométre 4 midi 760, 33/"
Températur (minimum 20. 3
(maximum 31. 3

Moyenne diurne de la températare 25. 1

Le ciel a été nuageux dans la matiuée et
couvert dans l'aprés-midi. Une pluie de 1.2
millimetres 4 5 h. du svir. Bandes lai-
res 46h du matin. Direction N. Halo so-
laire & 10 h. Objets lointains ¢ és visibles.

Quelques mouvements microsismiques
pendanc la nuit. Le barométre remonte un

peu.
J. SCHERER
Tribunal Civ.)
Ardience civile tu Jeudt 22 Octobre 1908.

Le Tribunal prend siége 4 dix heures du
matin, sons la présidence du Juge-Doyen
V. Valmé, en présence de Mr A. Montas,
Substitut du Commissaire du Gouverne-
ment.

Jugement prononcé :

Celui qui dit qu’il n'y a pas lieu d’enté-
riner le rapport de l’ingénieur Louis Roy ;
rejette en conséquence la demande de jonc-
tion des assip iations des get 7 Juillet 4
cette instance ; déclare que les deux potr
cent que Perracd a été condamné a payer
a Pierre Hudicourt seront pré!evés en ver-
ta du dit rapport de Louis Roy sur l’excé
dent de Quatre-vingt dix-huit mille dol-
lars sur trente-cing mille, c’est-d-dire que
ce prélévement, cn faveur de Pierre Hadi-
court se sur soixante-deax mille neuf

cents dollass. etc. etc.
Petaihence da jugs Jk. Dapont D
aj - Dapont Day.
Ministére pablic; Montas. y

Jegement prononcé :

Celai qui rejette les moyens du sieur
Vincent G. Macklouf, demandeur en faux
comme mal fondés, ordonne qu'il sera

& la continuation de la poursuite
eo faux sans l’apport de ia minute, en
conséquence dit que conformément a I'ar-
ticle 33 do code de procédure, le deman-
deur s les huit jours de fa significa-
tion de ce jugement, fera connaltre ses
moyens de faux au défendear.

Affaircs entamées dont 13 continuation est
renvoyée & Jeudi prochsin.

10 -- Les consorts Délisturt Délice con-
-re Mme Vve Marcellius Raphzél.

20 — Samuel H. Jacob, Mme et Mr A.
Trager contre Dr J. L. Lebrun.

Tribunal de Cassation
Section CiviLe

Audience du )eudi, 22 Octobre 1908

Le Tribunal sous la présidence de Mr
le juge C. Déjean prend siége 4 dix heu-
res et d:mie du ma:in et entend les af-
faircs suivaates :
' — Li Banque Nationale d'Haiti contre
"Evat.

Le Rapporteur Mr le Juge Emm Chan-
cy, donne lecture de son rapport.

Le Ministére Public, Mc Luc Domiai-
nique, conclut au rejet du pourvoi.

— Cajuste Bijou contre le Dr Louis-Jean
Bijou.

Le Juge P. Laraque, rapporteur, Jit son
rapport.

Me Avg. A. Héraux, avocat da défen-
deur est entendu en ses observations.

Le Ministére Public, Mr Luc Domini-
que, conclut au rejet du pourvoi.

Le siége est levé.

Naissance

Mâ„¢* Alphonse Larreur, femme du sym-
pathique consul d’Haiti 4 Inague, a _hea-
reusement mis au monde un gargon qui a
regu les prénons de Rocer ALEXxis.

Compliments aux époux et meilleurs
souhaits au bébé.

Lettre ouverte aux Goniiv:ens
Mes chers concitoyens,

Au 10 de ce mois, j’eus l’insigne hon-
neur détre choisi parmi mes collégues de
la Commission Communale pour faire par-
tie de la délégation expedite par le com-
mandant de cet Arrondissement pour por-
ter au nom de cette population nos sin-
céres condoléances au Chef de IE:at a
l'occasion de la perte cruelle qu’ll venait
d éprouver dans le personne de sa digne

use.
Parrivés a la Capitale, le Président Nord
nous a recus avec son affabilité ordinaire.
Nous n’avons pas manquéle Lui exprimer
en votre nom la part de douleur que nous
prenons 4 son deuil.

Il nous a fait voir toute la satisfaction
qu'il Eprouvait de cet empressement avec
lequel r.ous lui rendions ce pieux devoir.

e lendemuin j’eus l’honneur de pou-
voir saluer Soa Excelleuce en particulier
et c'est A ce moment que le Président me
conseilla d’exhorter la popalation 4 la
Paix et a la tranquillité ; car, m’a-t-il dit,
«il serait malheureux pour Moi deme trou-
ver dans la nécessité de réprimer une
nouvelle fois ceite ville ; parceque de mau-
vais bruits c:rculent sur so. compte. »

« Allez, conseillez 4 vos concitoyens de
rester tranquilles, de fermer l’oreille a la
propagande, au mensonge. » Alors ob:e-
nant de Son Excellence fa parole, je lui
ai donné la ferme assurance que la majo-
rité de la population était A la Paix et aa

Faire-part funébre

‘ Vous étes priés d'assister aux funérailles
e:

Francois Georces Brice
décédé hier jeudi a 3 heures de l’aprés
midi, 4 l’Age de 38 ans et 10 mois, muni
des Sacrements de |’Eglise. ie

Le convoi partira de la maison, mor-
tuaire, sise 4 l’angle du Champ-de-Mars
N° 55 et de la Rue Magloire Ambroise N’ t
cet aprés-midi 4 3 heures de_relevée.

De la part de Mme Vve Sidoine Thé-
baud, sa mére, de ses enfants_ Andrée,
Louis et Serge et des familles Brice, Gué-
rin Thézan, Lavaud, Lescoufltir, jDzsrouil-
léres, Mauger, Briére et des autres parents.

Les personnes qui n’aaraient pas rege
de billet de faire-part, sont prides de

considérer le présent comme = en tenant
lieu.
Port-au-Prince, 23 O-tobre 1908
Décés

Est morte hier Madame Vve Fréreville
Grégoire 4 l’’ge de 91 ans. L’enterrement
a eu lieu ce matin a 8 heures.

Nos condoléances aux familles éprouvées.

Gazette des Tribunaux

Voici le sommaire de la Gazette des
Tribunaux :

Nécrologie ;

Tribunal civil de Port-au-Prince : Ju-

ement rendu entre la dame veuve Archi-
Pld Lilavois et la commune de _ Port-au-
Prince.

Tribunal de Cassation section civile :
Affaire Vve J. B. Lebreton, De Luin et
Richardson.—- Conclusions. — Arrét qai
casse le jugement rendu par le tribunal
civil des Cayes le 15 novembre 1906.

Arrét qui rejette le pourvoi des Séméra
Pierre et consorts contre deux jugements
rendus par le Tribunal civil de Jérémie.

Tribanal de Cassation sections réanies :
Arrét qui déclare non-recevab'e le pourvoi
da sieur Flotte Barbot contre un jugement
du tribonal civil de St-Mare en date du
22 Juin 1906, rendu au profit de Manassé
Limage Philippe. ,

Tribanal de Cassation section crimi-
nelle :— Arrét qui déclare qu’il n’y a pas
lieu 4 poursuivre contre le su, pléant Vic-
tor Glaudin.

Tribunal de Cassation section civile :
Allaires affichées du 15 Juin au 30 Sep-
tembre 1908.

Annonces.

Avitaux sinistré3

L’Iaspecteur en Chef de la police de la
Capitale, annonce qu'il a été trouvé deux

| bulletins de la Commission de répartition
.des fonds de secours aux sinistrés des in-
cendies des 5, 6 et 10 Juillet dernier, por-
tant les N* — 1289 et 1291. Il les détient
en ses bureaux 4 la disposition de leurs
propriétiires.

Pau CamMEAu

Buss neuf

Attelé de bons chevaux, 4 louer pour
baptémes, courses enville, promenades a

Travail, et ne supporterait pas qu’une in- | la campagne, etc.

me minorité vienne comprometire son
existence et son autonomie.

Son Excellence paraissait un peu raffer-| «-

mi.
Eh bien, mes chers Concitoyens, prou-
vons au Chef de l’Etat que réeliement nous
tenons 4 nous écarter de tous mauvais
desseins de ses ennemis.— Prouvons Lui
que réellement nous prenons part a sa
grande douleur en signant une déclaration
solennelle que nous voulons l’ordre et la
aix.
Assez pour Gonaives, notre chere Cité ?

P. A. DAUPHIN,

Membre de la Commission Communale des b
Gonaives

.*

S’adresser 4 M™ F. S:ines, N° 156, Rue
du Magasin de |’Etat.

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches

Paris 21.— Sitdt aprés le départ pour Ber
lin de M. Ivolsky, fe Ministre des Aftai-
res étrangéres de Russie on a recu une
nouvelle importante qui pourrait considéra-
, blement modifier la situation avant que

cet homme se rencontre avec le prince de



































Bulow, le chancelier im
vendredi prochain. Le Mica! a
res Etrangéres M Pichon a, en effer.
informé que M. Demitroff le ca}
général du Ministre des Affaires Fin
res de Bulgarie et l’ancien agent diet
tique de cet état a Constantinople
envoyé dans cette capitale pour sop
au gouvernement turc un programme
prouvé par le Tsar Ferdinand et qui ex
prend un traité d’alliance Offensive e
f.nsive entre la Bulgarie et Ie T
Le ‘‘ Temps” a @ ce soir de =
popoli ( Roamétie rientale ) ane
ul annonce que les pourparlers en fod
"une entente Tarco bulgare ont
et que ; :
Globe & Rome dit avoir appris d’sa
b:e de l’ambassade d’Autriche que leg
reur Francois Joseph a chargé son aml
sadeur 4 Rome de s’employer ‘4 la
¢c‘liation da Quirinal et du Vatican.

Lonpres 21 Li grave question des
vriers sans travail a été discutée cet
midi,4 la Chambre des Communes ;
faire face a la situation le premier Mats
M. Asquith a proposé d’augmenter cal
année le chiffre des donations faites Pas
née derniére et d’activer les constract
navales. Les membres du parti ouvrier
l1 Chambre des Communes ne consid}
rent fas ces mesures comme suffi-antes,

Maprip 21.— Accompagnés du premig
ministre M. Mausa, le roi Alphonse eth
reine Victoria sont partis ce soir pour Ba
celone od ils resteront jusqe’aa 27 oe
bre ; des mesures de précaution oat
prises dans cette ville, la ison 8
renforcée et tous les lieux de réunion
arnachistes sont surveillés.

Paris 22.— Le Crépuscule des diets
été donné hier soir, pour la premiére
au grand opéra devant an public
vites, la premiére représentation pagiif
aura lieu vendredi. Cet opéra a dé ¢
en entier et suivant les usages
Bairenth ce qui constituait une inovat
a Paris.

Paris 22.— Rente 95.60.

Le Havae. — Café Haiti, Cap 42,
H titi 52/62.

Au Conseil des ministres ce matin 4
lysée, sous la présidence de M. Fallit
M. Clémenceau soumit a ses _collégees
choix fait de M. Alfred Picard pour mist
tre de la marine. Ce choix fat approem
et un décret consacrant la nominate &
gné par M. Falliéres: .

Mr Maujan, sous-secréiaire se &
alors au ministére de l’intérieur d’od il
mena M. Alfred Picard qui fat intre
dans la salle du conseil et prit part 3
de la pons du conseil qai eat
suite occu es interpellations ¥ &§
main a l’ordre du jour de la Chambee.

A l’issue du conseil des ministres, =
Clémenceau condusit M. Pi ag
tére de la Marine ou M. Thomsoo &
mit les pouvoirs 4 son successear.

Chambre continua ce matia ls
sion de I’smpét sor le revens. Cet §
midi, elle vota le badget
d’Honnear et commenca la discasry
budget de |’imprimerie nationale. -

. Doajardin-Beaumetzs set §
visita | anc

post

-

Chartres ce matin o2 il
ché et la Cathédrale: ii 7
apres avoir déjeu pretectare.
PM. Aoaran 'Desruisseanx, inspects §
néral des colonies atteint pet ‘cs 8
d’Age est mis au cadre de re ‘
pecteurs généraux des colonics. _
M. Leydet, Sénateur des /P%
Rénes est décédé. .
Lonpres WET, Des suffragett®s Te
rent arrétées le 13 Octobre a5 coast =
démonstration en face de is ,




am

communes ont été condamnées aujourd’hui

jdes peines d’emprisonnement variant en-
semaines et 3 mois.

piaven ( Saxe ) 22.— Trente secousses
gismiques furent ress2nties hier dans Ja
région d: Zwickin. E les furent accompa-

oées d'un orage électrique qui effraya la
4 pulation. Une autre secousse plus s¢-
reuse que celles d’hier a été xessentie au-
ioard’ hui.
a ee ( Monténegro ). — L’esprit
belligueux est toujours tres vif. Une dé-
gonstra‘ion publique 4 la téte de laquelle
marchiient les princesses royales Z-nia et
Vevra traversa les rues de la ville en chan-
tant des hymnes guerriers et en agitant le
‘@rapeau Monténégrin Les femmes encou-
vent des hommes 4 aller au combat
ur défendre les droits sacrés de la nation.
A lissue de 1a manifestation tes deux
princesses fr syales tormérent un comité en
vac Sde l’enro'ement d’infirmiéres de la
croix rouge. .

Vienne - Le gouvernement aus.ro-
Hongrois a publié aujourd'hui lordre pro-
hibant l’expor:ation ou le transit sur ter-
fitoire austro Hongrois de matériel de
guerre destiné Ala Serbie et au Monté-
négro. —

Parts 22. Le gouvernement italien a
donné son adhésion a la nonvel’e note
franco-espaytole relative a jar connais-
sance cond:tionnelle de Mou'a’ Hatid co:n-
me Sultan du Maroc.



oe —

hayeaux de Panama

Cest A tort que, pour en indiguer la
provenance, on appelle chapeau de Panama,
.. cette coitfure renommée dont les types les
‘gles fias se fabriquent dans |’Equateu-. au
et en Comlobic. Autrefois, la produc-
tien entidre de cet article si recherché, qui
' bait destinge 4 l'expontation, s’expédiait
picle port principal de listhm: de Panama
i devint le plus grand marché et le point
transit de cet impor.ant article du com-
merce de Amérique du Sud, et dans la
suite des temps, ces fameux chapeaux fu-
rent app:Iés A tort: « Chipeaux de Pana-
mi» sor ies machés du) monde entier.
Pendant nombre d’années, Partami a joui
delenvisb'e distinction d’ére_ le principal
débouché pous la veate et l’envoi de ces
chapeaux dans les différen:s pays, mais
Guayaquil, dans !’Equateur, lui a depuis
longtemps ravi cet honncur, et aujourd hui
| “tte ville est le grand en repdt et le centre
Kpartiteur de l'industrie en question dans
tot l'univers. Dans l’Amérique du Sud
. es chapeaux n'ont jamais été connus sous
tom de chapeaux de Panama, et ils ne
sont pas non plus maintenant ; on les
ort partost « Jip‘japa » en Phonneur
& la ville de Equateur ou on les a, dit-
0, fabriqués pour la premiére fois,
a Europe, et tout particuliérement en
; » ON croit que la paille avec laquelle
a fabrique les chipeaux. de Panama dirs
Pays de l’Anérique od elle croit est si
» que l’on considére les chapeaux qui
sont faits comme articles de luxe, seu-
mment 12 por:¢e des riches. C’est une
commune, puisque riches comme
tes se servent de chapeaux de Panama
€s pays ob on les fabrique sur une

t

















chers dans les
les droits

x de Panama sont si
trangers, ce sont surtoat
ation dont on les
WK quills passent entre les mains d'un
- considérable de commissionnaires
atriver : l’acheteur. Les nix ies
k Gans les endroits ou on Jes {a fie
Yarie beaucoup selon la qualité, la

+E I



@Wiaine échelle. Ce qui fait que les cha-|

Si,
gréve et aussi,

la matiére premiére employée et habileté |
¢ 'ouvrier qui les a tabriqués. |
Or ne voit pas souvent aux Etats-Uni-. un |
« pijapa » ou cha-eau d- Punamad: b-le
yu liré qui se fab-ique dans la Provirce |
Je Manab‘, Equateur, avec une pailie ex-
tie nement forte, souple et soyeuse, parce
que les planieurs qui habitent le long de |
la cote équatorienne n‘hésitent pas a payer |
de P. 80 4 P. 100 pour un chapeau si flcxi-
ble, qu'on peut te plier et le mettre dans |
la poche sans l’abimer le moindre peu. En
1867, sous le régne de Napoléon III, on a
vu i lExposition de Paris quelques échan-
tillons de chapeaux de Panama faits par un
Equatorien nommé Patma. Un Frangais
acheta les deux p‘us fins pour 1,009 francs
(environ P. 200 ), ensuite il en fit hom-
mage a l’Empereur et au Maréchil Mac-
Manon.
Avjourd hui M. PatMa est mort, mais il
v a beaucoup d'autres ouvriers dans la Ré-
publique de I’Equatcur qui peuvent tra-
vailler aussi bien. It y a quelques années
on envoya au Prince de Galles un des cha-
peacx de Panama les plus fi1s qui aient
jamais été faits ; il éta‘r si délicat et si bien
tress¢ qu’on pouvait le plier en un_ petit
paguet gros comme une montre.
a maté.e premiére ou pai'le togualla
avec laqueile on fa't les chape'ux de Pana-
ma, et a lag-elle ils doivent leur consis-
tance, leur idzéreté, leur durée, leur élas-
ticité, leur imperméabilité et la ficilité avec
laquelle on peut les nettoyer quand ils sont
salis, vient principalement de l’Equateur.
L'arbuste Curdslovica Pulmata qui fournit
la paille soguil/a at eint une hauteur de 6 4
10 pieds, et pousse 4 l'é:at_ sauvage dans
les régions chaudes et humides de |’Equa-
teur et de la Colombie sur la cote du Pa-
cifique et dans les foréis de la haute Ama-
zone du Pérou. Il y en a cinq ow six es-
péces, et la culture de quelques-unes d'en-
tre elles n’a pas réussi comme on s’y atten-
dait ; la plus grande partie de la fibre oa
paille vient donc de l’arbuste qui croit sans
cu'ture Le prix de la paille varie selon
endro't ott on fa récolte, la couleur, la
longueur, |’épaisseur et le nombre de brins
de paille extrai:s de la tige.
La jin a demain



°





otel Bellevue. -—
Le mieux situé, le plus con-
fortable.— Champ-de-Mars.—
| Cuisine renommée.— Vue sur la mer-



—_—————.
‘
i

Ball

|
Par’décision du Conseil d’Ad-
‘ministration, la seconde signature,
‘conformément au $ 3 de article
'25 des Statuts, sur les actes enga-
'geant la Société vis-a-vis des tiers,
sera donnée soit er Mr Ch. Rei-
her, chef de la Comptabilité, soit
par Mr H. Desrue, caissier prin-
‘cipal.
| Port-au-Prince, 146 Octobre 4908
| La Direc'eur par intérim,
Pau, SANTALLIER

SI
———

ee
| N DEMANDE 4 acheter le

Premier Volume tome premier
de
Pour L’HISTOIRE
Par EMMANUEL CHANCY. - S’adresser
au bureau du Matin.

PHARMACIE
Emmanuel Alexandre

Le public est avisé que le Dr Jh.

; ede P Rergeaud, Pharmacien de |’Ecole Su-

20 années dE pseigneman per cure de Paris,prend la succession

ene a, y ds atfaires de la Pharmacie Emma-

Offre ses services aux familles pour] iio) Alexandre, et qu'il se met a la

des lecons de: Langue et Littérarure) qi. osition de la clientéle, pour l’exé-

Frangaises, Lanzue et Littérature La-/eution pontuelle, soignée et scrupu-

lines, Langue et Littérature G ecques, |ieuse des orjonnances de Messieurs

d Histoire et de Géographie. les docteurs et Médecins de la Capi-
S'adresser au Bois-Verna ( Impasse ]i aie

Officier d’Académice

Ancien Professeur de Rhétorique et de
Seconde au Lycée de Port-au-Prince





Lavaud). Port-au-Prince, le 9 octobre 1908
D* Ju. Berceaup
r
M C.L. Verret
Tailleur-Marchand P. C. S.

Donne avis & sa bienveillante clien-
tale que sa maison No 7, Rue Traver-
siére est toujours bien pourvue d'une
variété d’étoffes de
veauté parisienne.
QuALITE SUPERIEURE COUPE ELEGANTE
TRAVAIL SOIGNE. ExECUTIJN PROMPTE-

Prix trés rédutts |

qn eee

SUCRE TURBINE

Si vous voulezun pur
pro iuit de la canne

Sans aucun ingrédient chimique
Réclamez le

Sucre de MON-REPOS

dont la supériorité a été reconnue
par une Médaille d’Or obtenue 4
Jemestown ( 1907 ).

L’Exposition Communala de 1907
lui a accordé la plus haute récom-
pense.

Dépdt Général :

23, RUE ROUX, 23
( Ancienne Rut BoNNE-Fol. )

Tafia 20 0/o Alcool

Avis Important

la haute nou- ~~
La Direction avise le Public que
la communication entre Port-
au-Prince et l’Etang
saumatre (Manneville) est
entiérement rétablie.
A partir de cette date, Phoraire
reglementaire est repris.
Port-au-Prince. 23 Octobre 1908.

LA DIRECTION.

LOUIS BONTOUX

Agent général de Munver & fils
« Bordeaux »
Représentant de Gaston Bénard
« Paris»



A l'honneur d‘informer ses clients
et amis que pendant son séjour a
Port-au-Prince, ila son bureau chez
Me Engene Robelin. 136, Grand Rue
e' 39 Hue-Bonne-fot.

Port-au-Paince, 20 Qctobre 1908

A



Sacs vides!.. Sacs vides!..

Entrepét Général des Grandes fabriques
DE CALCULPLA (Inog) DUNKERQUE (Frivce) ee DUNDEE ( ANGLEreRRE )

SACS spéciaux pour Cafés triés
Cafés ordinaires
Gacaos
Les Types Courants constammenten Stock pur balles de 400 sacs

Depuis 18 centimes or jusqu’a 28 centimes or

Pour grandeurs réguliéres 65x110 centimétres et 70x110 ceatimét:es.
Poids de1 3]% livres jusqu’a 3 livres.
Sacs sur modéles et sur types ies acbeteurs.
Prix a forfait pour livraisons m>nsuelles francs port de débar-juement et, si
on le désire, Droits payés.

50.000 Saes de Inde

Vieinent d’arriver par Balles de 300 Saes.
Prix excepticnneilement avantageuz
S’adressera JULES LAVILLE

AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL
93, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT



A.de Mattéis & Co

AVELEGANCE | “2.Msuei.8.
ovens (DGRTIBTS aQticles TegUs

Farf:merie Houbigant; Ro-
yal Houbigant ; Fougére Royal; Par-
fem: [déal; Savon, Poudre ; etc. etc.

Colfrets de parfumerie trés élégants.
Paifu:n renonmé Astris ; Lotion, Tri-
copherous.

Lampes, Fouets et Chamois
pour buggy et buss. .

Argenterie de luxe, Bibelots,
Moustiquaires, Brosses, Pipes, Fumes-
cigarettes, Cravates, Maroquinerie de
toutes qualités.

La Miison a toujours ua grand as-
sortiment de Bijouterie, d’Argenterte,
de Diamant, a la disposition du public
en général et & la portée de toutes
les bourses.

Ateliers d’Horlogerie et ds
Bijouteriso: Gravures, Confection
sur commande.

Achat de vivil or et vied argent,—
diamant et picrres précieuses 2 des prix
aantageux.

- CORDONNERIE.
EE. SsaP me

42, Rue des Fronts-Forts.

CHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTE

Promptitude et soin aux comman-
des tant ici qu’eo province.

Chaussures de Dame forme et tra-
vail toujours tout ce qu’il y a de plus
nouveaux.

Formes américaine et francaise pour
Messieurs ; élégantes et commodes.

Pour les enfants le plusa l’aise.

Travail solide exécuté avec
des peaux de premiéremarque.
Assurance de grand rabais.

Pates Cirages et Liquides










a ——

MAISON

N, Cordasco

. : ACHAT D'ECAILLES DE CaRRT
La seule Maison qui peut répondre : :
& tous les caprices du bon gont. Prix exceptionnel
La Maison la plus assortie, od l'on | east -wesrepeeeeel
trouvera des chanssures de toutes es-
Panamas |...

péces et a tous prix.
arrivés par le



La Maison qui emploie les meilleu- .
res fovenitures. Pisgants,
a ais i i « Yoarlrial ».
marché. 7 Yond & meillear| ¢ “enon M" LEONIDE SOLAGES.
On trouve dans ses souliers : 22, Ru: des Fronts-Forts.
Elégance, Solidit4 et Propreté-| === ---====
Cette Maison est une des plus re.| Le public est avisé que j’autorise
commandables. MrF. F. Stines 4 agir comme mon
On trouve aussi Cirages pour tou-|@gent a Port-au-Prince, =
tes les chausssures noirs ef couleurs Le CommMoporE W.’E. MEYER
& des prix encourageants. de Bermudes

solides,







TARNERIE CONTINENTALE.
Port-au-Prince

CAPACITE 500 PEAUX #AR JOUR .
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-2UATRE (24) COULEURS,
Vente des chaussures: Cav-eiu-glacé, Verni et cou-
leurs, pour Hommes, Dames et Enfants.
( Bouto-ns, E,astique eT Lack )



45, RuE Roux, 45

TELEPHONE.

Journaus, brochures, billets de
mariage, cartes de fiancailles,

programmes, affiches, eb tows)" ele’... de dames( Derniare mo.

autres travaus de ville.
Billets @enterrement et cartes
de visite a la minute.



—






Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)

Me Hermance ALFRED, directrice

APPARTEMENTS P@UR FAMILLE

DINERS—LUNCHS,
Installation moderne et confortable. — Vuesur la . — Tempér
douce ef réguliére. — Les Tramways desservent I Hotel- Bellevue toutes hoot tanto
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES

PROMENADES — JARDINS
Salle de réception. — Piano.—Gramophone.

Sonneries Electriques

teus les
Table VHOte ee 7 ae ress Tati} 2 heures,

————_———_————EEE
JULIEN FLORUS Francisco DESUSE

Ancien éléve de la 26¢ Compagnie Fabricant de chaussures
d'ouvriers d’Artillerie ( Lorient ) —_—

Se tient 4 la disposition du public
pour tous travaux de FORGE, et d’a-
JUSTAGE, de REPARATION de coftre-
forts etc. etc. A de bonnes conditions.

Rue de la Révolution N° 19
Vis a-vis de la Chambre des Députés

I

OTEL
PRSTAURANT

La Manufacture a toujours en dépdt
uo grand stock, — pour la vente en
gros et en détail, — de chaussures en
tous genres pour

HOMMES, FEMMES, ENPFANTS
Les commandes des commercants

de l’intérieur pour-ont étre “exécutées
dans une semaine a peu pras.

23, Rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI

Au dernier cri!

FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI





Chapeaux !
Chapeaux !!
Chapeanx !!!

PAILLE DA PORTO-Ri< 0

ACCOUREZ CHEZ
A Phonneur d’annoncer & ses nom-

JOSE SAN MILL tN breux clients de la Capitale et dela.

Le coiffeur artiste, qui vient avec le provi::ce qu'il vient dese transférer de
concours d’un chapelier remaryuable, | !a Kue des Fronis-Forts, avec son méme
M. Jaume TESTAR, d’iostaller ane stock de chaussures, @ la Grand Rue

au Noe 153 avec l’inscription ci-dessus.
FABRIQUE DE CHAPEAUX Les clients seront toujours servis
PLACE GEFFRARD

dans les mémes conditions ; c’ .

2 Ae “: iré avec les 5 °/, d’escompte sar

Salon “e Gotjur¢e ds Lowure vente en gros ; sans oublier les me
Pour tous ies gods et pour toutes| mes soins et !4 mame exactitude.

las bourses. La Maison se charge toujours de fal

® prendre les mesures & domicile.
Maiscn F. BRUNES.

195 BRAND’RUE 19
Dirigée par

L. HODELIR

Ancien membre de le Societé Philam
thropique des matires tailleurs de Parti
Vient de recevoir un grand chetz &@
toffes diagonale, casimir alpaca,
te, chevicte pour deuil, etc,
de particuliérement 4 sa clientile ame
bolle collection de coupes de
de gilcts de fantaisie et de
tcute beauté



Cordonnerie Neavelle

G. B. PETOIA

143,(GRAND’RUE, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
EN GROS BY DETAIL.
Exécution Rrompte des
commandes, tant ici qu’en
Province.
Formes 4 hommes ; élégantes et ra-

i

i

de de'Paris ) et le plus commode :

de ae
chaussures pour enfants confection.|_ SPécialité de Costumes
nées avec des Peaus de toutes nuances |CO8.— Couper Francaise, Angles a

d’une sélection et durée irréproch
bles, & des prix avantageux. P “
Cirages, pates et liquides
Pewr chaussures de toutes nuances,

Américaine de !a derni
La maison confectionne suse des Cop
tumes railitaires, habits broéés

dolmans, tuniques, habits ea
Tés. eto eto, de tous grades;