Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 22, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
sxieme Année, N, 470.

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

Jeudi, 22 Octobre 1908.

Le Matin

Abonnements:
Un Mors. .
PORT-AU-PRINCE Trois Mois. .
DMEPARTEMENTS) Un Moss. . .
Trois Mois .
ffRANGER seeeee e+! Trois Mois. .

a

W aécessité d'une Banque étant
fecoanus comme une satisfac-
daosentiment assez . constant
prociainé national, com-

boas procurer cette Banque ”

festicn aussi pea embarcassante
la précédente, étant données les
dances de l'esprit haitien.
Pcourez la plupart des pages qui
uiveot depuis quelque temps et ac-
mentencore sur ce qu'on est
tou dappeler la « Question du
‘,VOUs aurez neuf chances sur
de rencon'rer une apologie du
ae financier frangais. Les mil-
* la Banque de France ont
es Hai'iens ua éblouissement
~eleux; le marché financier de
est, & leurs yeux, pavé d’or et
Amulation de numéraire & la
t de France et dans les caisses
be fraduisent, 4 leur regard,
Pulssance extraordinaire de la

francaise.
fte dans les disputes de sociv-
et dans les considérations spé-
ves, il est 6trange de constater
: 1) fenment monnayé est con-

FHaitien, il n’y a que le mar-
wis pour fournie de l’argent,
geet des emprants, méma mi-
Pour les faire réussir.
la Bourse de Paris, c'est
Mot du succés pour les en-
Nancictres. Effectivament,

4 Paris qie se b assent et
ee toutes les grandes opéra-
‘ean Urse, propres ou sales, ét
‘ Préci-émeant ala faculté

, da Frangais, tout comme
- tient Ala qualité d’avoir

bt

ee

i, “ae gene a exalter cette
“— lateur et de pré-
dont la France tient le record,



tout ce qui concernpe l’Administration du Jouriual.

PANQUE NATIONALE WHAIT!

labrochure du Département des Finances

OU TROUVER UNE BANQUE ?



QUOTIDIEN

DIRECTEUR:



G. 200 5

. 500 Clément Magloire,
« 2.20 —— ——

« 6.00 REDAUTION-ADMINISTRATION

« 8.00

45, RUE ROUX, 45.



Sa ee = a = = — ———=

Hieu en !837 et 1838. Presque toutes les
-réations de cette époque ont dls-
| paru. Beauconp d’actionnaires s1-
|Veut-ils aujourd’hui qae_ les ac-
itions de Mines d’asphalt: de Pyrimait-
Seyssel, @6émis?s a 1000 francs, se
‘sont négociéas & 10,200 francs pour
tomber ensuite a zéro? Le S-y sel al-
_lemand a valu 1,200 fr. ; le Seyssel Lb I-
lye, 1,925 fr. ; la Bitume élasiique Po-
lonceau, 1,500 fr. ; VAsphalt: de Lob-
_ {sann, 6,000 fr,; le Bitume Maurel,
et ‘on néglige de considérer a1 prix)2.990 fr. ; le Masti: bitumineux végétal
de quelles chutes et de qu2ts_ fkrachs | coté 2,159 fr. Que sont devenus tous
e'le paie périodiquement te Brillant! ces bit mcs et tou> ces mastics. que
des dehors. sont devenus sous cas titres ? Qie
«Tt semb'e, écrit M. Léon Say, |reste-t-il de ces primes fantastiqu2s
qu'il y a umaccident économique qui qui ont séduit et ruiné tant de famil-
se produit toujours de la méme facon | les ?
et qui se reproduira probablement; « Dins le méme temps, on vit se
pendant bien des s‘¢cles, sans chan-| créer, sur tous les poiuts da tevcitoi-
g-ment, que l’expérience peut faire! re, un nombre de min2s proclamées
prévoir, mais qu’elle a toujours été) intarissables. Combien peu ont tenu
hors d’état de2 prévenir, et que sans/|les promes;es des émetteurs ?.... (0
dote elle ne préviendra jamais, par- | se rappelle encore les colossa'as _ bai
ce qu'i! est la résu'tat dGhune maladie |/nes dea 1843!... Da 1852 a 1856. le
morale qu'on ne pourrait guérir qu’en! moiv2ment recommence ; il y eut des
modifiait la nature humaine. muis, des quinziines qui ont vo nal-
« Quind les habitants d'un pays/tre plus le compagnies que pendant
ont ac-umulé des épargnes extraor-;.e3 quatre années réunies du gouver:
dinaires dont le montant dépasse c2,;nenent = reéepublicain ; mais que les
que |¢ train courant des affaires paut| épreuve:, quelles ruines! Un gros
absorber aisément, ils sont pris de! volime seul pourrait contenic la no-
vertige ; ils se mettent ala recherch +; menclature de ces sociétes qui ont
de placements avec inquié:ude, avec fiit app2l aix capitaux et ont dis-
hate et bentot avec une furie singa- paru, ne luissant aux souscrip‘eurs
liére. (est comme une frénésie qui que des chiffons dvs papier. »
leur fait perdre le jug:mant et qui, En 1865, « launée de Salowa, »
les livre, bourgeois, rentiers et piy- toutes les valeurs frangaises et étran-
sans, cCapitalistes petits et grands, 4 geres subirent des fluctuations, puis
des courtiers véreux qui les dupent des pertes énorme:.
et qui les volent. Ils ne se rendent, En 1808 et 185), notvalls crise ds
plus compte des «on ijitions naturelles bourse proluite pales alfaires des
{es affaires; ils n’écouteat p'us les chenins de fer espigno's et portu-
conseils de la prudence, et comme gais. Pour donser une idé: de cette
les papillons, iis se bralent & toutes crise, voici quelques ch Tres :_le Sa-
les chandelles. Ils perdent le senti- ragosse, cO'é 775 fr. tombe 4 50; le
ment de la réali 6 et croisat au sur- Séville Néres Cadix, coté 520 fr. est
naturel » ‘mis en faillite ; les actiois das Portu-
Que voulez-vous? 02 n‘accumals gais, colées au- lessus de 590 fr., tom-
des fonds que pour les faire fructi- bent 4 29 fr! ;
fier. A d4éfaut de dispositions perso En 1871, no 1veau 4-ach et cette fois,
nelles pour le travail iadustri2’ ou Cc est par milliards qua s9 chiffrent les
agricole, on y met ses capitaux. pertes subies par es capitalistes sur
« La premicre explosion de lacom- d3s va.eurs frangaises et étrangéres,
mandite, dit M. Alfred Neymarck sans parlar des faillites du_ Pérou, de
dana un Mémo're sur les Valeurs m>- la Turquie, da VE biliéres présenté a |’Académie des « Depuis 1878, dit ‘auteur du Mé-
sciences morales et politiques, eut moire que je viens de citer, que de

s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rve Roux os Bonne-Fei.

“LE NUMERO {5 CENTIMES

Les abonnements partent do 1â„¢ et da rs de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits ineérés ou non pe seront pas rendus



sociétés “fondéas et disparues ! Pen-
dant les années qui précéderent le
k-ach de (882. sar tous les meirs on
lisait des affiches qui conviaient le
pab'ic A das émissions. (4 fat une vé-
ritable fievre. Rantiers, porteursde ti-
tres, spéculateurs, n2 faisaient aucune
attention aux conseils de prudence
qui leur étaient donné3. Dans les Dé-
bats, (Economiste francais, la Revue
des Deux-Mon tee. MM. Léon Sav, Le-
roy-Beaulieu, Cachaval Clarigay, Cochut, faisaient. entendre de coura-
geux avertissements. Une spéculation
insensée conduisait les valeurs 3 des
prix hors de proportion avec leurs
revenus. Dans nne étude remarqua-
ble, intituléa : 'Heure du péril, M. Cu-
cheval-Clarigny disait que « ’heure de
la prudence était venue pour tout'le
monde ! » Vains efforts !...

« Les p2tits capitalistes couraient 4
la Bourse, achetaient, revendaient...
Tout le monde gagnait; tout le monde
était content. Le réveil fut terrible...»

M. Nevmarek, dans sa communica-
tion alAcadémie, donne I’énuméra-

tion de tous les titres frappés par le
Krach de 1882, et dit quee tons ces
titres ne valent pas aujourd’hui le

papier qui a servi -4 les confection-
ner. Si nous ajoutions, continue-t-il,
a cette liste tunébre de valeurs tom-
| bées en faillite et admises par les
agents da ching? & la cote cfficielle,
‘ceile des suciétés qui, fondées par
|actions, cherchaient A créer, pour
leurs litres, un marché en banque,
quel long ect triste martyrologe n‘au-
rions-nous pas a dresser ! »

M. Léon Say a pu dire que, sans
parler des millions et des milliards
| que cea valeurs ont fait perdrea I’épar-
;gne,«'e Kra-h de 1882 avait couté une
| nouvelle rancon de plusieurs milliards
|payée da la spéculationa, comme la ran-
gon de 1871 a é'é payée aux Alle-
mands, »

Et méme depuis 1832, on a pu en-
,reyistrer les chutes rétentissantes du
;|Comoptoir d'esco npte, da la Société
des m$taux, des Dépo's et comptes
_courants, les su-pensions ou réductions
de paiement des provinces argentines,
du Portugal, la baisse considérable
des fonds du B-é3il, da PUruguay, de
la Grece ets. «Or a cilculé, d’apras
M. Neymirck.,, qie sur les valeurs
acg 3ntines, brésilieanes, urugayennes,







portugaises, espagnoles, grecques, il {expositions perman-ntes et spéciales qui

avait 616 perdu prés d'un milliard par
V'épagoe franc use », sans parle: du
Panama !

a
*

De sorte que, sans 3e m:ttre l’es-
prit a la torture, les Haitiens de 1531,
ui étaient en tout pareils i ceux
‘aujourd'hui, ont peasé a commat-
der leur Banque & Paris surnommé
par le Matin de Pacis le «Rot de lr.»
Quiest ce qui oserait soutenic que,
sur ce point) aussi, la Banque n'est
pasun produit du santiment natio-
nal? Oa écrit parfois, par besoin ds
déclamation, qu’elie o’a de nat:onal
que le nom. \'lons donc !
Cet établissement est bien plas nt-
tlonal qu’on ne le croit et s’ilv avait
a recoimmernec-r, il my oa pas d’er-
reur,.... Gest lui encore que nous au-
Tions crés !

Mémoire sur la Ques-
tion @’Exportation
des Fruits dHaiti
Par C. M. DUE

It

Mon opinion est que les lignes de va-

urs fyisant actuellement le service entre
es Etats-Unis ect Haiti ne demanderaient
pas micux gue de mettre sur leurs lignes
des navires convenabiement aménagés et
assez rapides, du moment qu’elles scraient
assures de trouver un free suffisant dz re-
tour. li ne serait utile, 4 mon avis, que
de les exonérer d'une partie au moins
de certaines charges qui en-ravent notre
comme:ce,— pour les autres denrces d’ex-
portation, comme les fruits, — ou de leur
accorder une prime par tonne de fruits
prisen Haiti et débargués en bon état a
destination. Cette d rnicre forme ne serait
guére qu'une subvertion déguisée, mais
spéciale.





*

. * © .

Mais, comment arriver pratquement a
constituer, 4 organiser ¢2 commerce dex:
portation de fruns ?

Ailleurs, tout au‘our de nous, on a des
ficilités et une orginisa ion que de long-
temps encore nous ne pouvons pas raison-
nab'ement espércr réaliser.

A la Jamaiyue, par exemple, le Gou-
vernement, dés Vuripine, s'est chargé de
fournir sur demande, ou 4 bret délai, & qui
en avait besoin, et moycnnant un prix
irés-modique, touie la quantité de plants
nécessaires aux plantations ; aujourd’hui
des particulters sont en mesure d’en ven-
dre couraminent, mais le Goavernement
reste encore le fournisseur le plus impor-
tant de diverses variétés de plantes.

Dans les pép.niéres et jardins botaniques d’es-
sai du Gouvernement,un personnel compé-
tent et dévoud, tres bien réiribué, s’occupe
activement,incessamment.de l’amélioration
des produits, de !a création d’espéces nou-
'veles, de'l’mtroduction et de la propaga-
tion d’espéces ou de variéiés reconnues les
meilleures, aprés des expériences suivies.
Il en’ est de méme,en ce moment,’ Porto-
Rico.

Pour développer, stimuler le commerce
dexportation, des subventions furent ac-
cordées 3 des lignes de vapeur assurant des
voyages fréquents, directs et a date fixe,
tant pour le service cdtier que pour 1’é-
tranger ( Etats-Unis,Canada, Angleterre );
une propagande active fut faite sur tous
les marches consommateurs, en faveur ds
produits de | ile qui étaient envoyés a tou-
tes les expdsitions, les unes permanentes,
les autres périodiques, mais suriout aux

existent dans ces pays pour les produits
dits coloniaux D.s primes furent accor-
décs pour certaines cultures aux plan-
teurs de lie Des inspecteurs ct des pro-
fesseurs expérimentés, ambulants, b'en
psyés, furent charger daller par toute l’i'e
eascigner aux plinteurs ce qu'il fallais faire;
les conseilier, leur indiguer ce qui conve-
nait le micux 4 leurs terrains ; comment
préparer et amend-r ces terrains et les
planter ; les meill_urs procédés de culiu-
re, les sons A donner aux plan a.ions
aux réco les et aux transports ; comment
emballer et expédier les produis. La main
dawavre ¢étan: insuttinante, on alla a
eraads frais chircher des coolies dan>
Winde ang aise et cette immigration f.t 0 -
gani-éc sur ds bases solides et les immi-

a7 eee

Ko faisant deruiGrement le compte:
rendu des fravarx parlemoentaires de
la session de 1903, nous rendions
hommage au tact du Bareai de la
Chambre des) Représentants qui fut
maintenu pa’ quatre élections e: a
une écrasante majorité.

Nous sommes heureux de pub‘ier
aujourd’hai — ce'ui du Président G.
Desrosiars avant deja paru a cette p'a-
ce— les portraits de MM. les Députés
J. B. Laurent et Emile Marcelin qui
furent f° et 2° Secretaires.

LAURENT est avantayeusement con-
nu a Port-ru-Prinee ott il s‘est) fait
estimer par ses manicces affables.
En ce brave girgon aux yeux miali-



a ae ry

J. B. LAURENT
Dépatée de Corail

cieux et-aux soJrires denfant se ca-
che un homme politique averti, trés
au courant des trucs ds no3_ protes-
sionnels. C'estun partisan da la vie
tranqiuille, dont lecalme s’accommo-
derait mal aux mouvements révolu-
tionnaires que, d’accord aves: tous les
amis de la Paix et du Travail, il con-
damne sévé-ement.

Laurent représenta deux fois a la

—————————

grants bien protégés, entretenus e: soignés.

Une societé d agriculture, bien orgaoi-ée,
formée par Ics plantcurs les plus inflaents,
et doiée d'un sub.ide raisonnab'e par le
Gouvernement, s’occupa de stimuler le-
planteurs, de suivre, pour renscigner les
intéressés, par li voie d’un bulleiin mens
suel, tout ce quise fuisai: ailleurs de na-
ture 4 intéresser le pubsic de Mile au sujet
des questions agricoles et industrielles ;
de vulgarser les mei!leurs procédés de cal-
cure, d’élevag:, etc. ; de surveiller les
marché; éirang-rs et se mettre en rela‘ions
avec les impor at-urs dz ces marchés, afia
de mettre 'es in-éres.és en mesure de tirer
lz meille:r part: possib'e de leurs terres
ec dz leurs produits. Des expositions loca-
Iss, ou concours 1¢g o 1anx, éta‘ent orga-
nisés avec de no nbreuses primes pour les



juste de tenir comp‘e das effurts qu’il
dépensa pour arriver 4 faire valoir sa
personnalité das un mi'ieu fait d’é-
goism, et de méchanceté.

It fut honoré de Pamitis de Plésan-
ce, de Duraciné Pouilh, d3 Thoby dont
i! épousa fa fille, et cest sous le pres-
ligieux et austére parcainage de ces
geands citovens qu il débuta ea 1892
dans l’administration pub ique ; en 1897
il fut secrétaire de la commission
Thnoby,

Membre fonda'eur d+) la Chambre
d2 Commerce, apres avoir collaboré
a différents journanusx et revues, il fut,
en Janvier deroiar, Glu député de ta
ville de Grand Godve. -

En 1903 parut son voluma — Médail



EMILE MARCELIN
Depute de Grand. Gceave

lons . littérair’s— dont il dit lui-méme,
avec beaucoup de bonhomie :.« L’au-
teur-ne s‘illusionne pus sur /a portée
en somme tré3 mo deste, de ces courts
articles mis en volume. » €:2 qui n’em-
péecha pas certains esprits d’étre trés
sévere3 pour ce modesie ouvraye qui
se présentait au public sans l’ombre

-dune vaine prétention. On ne peut

cependant ne paslui accorder certains

Chambre la vi:le de Jérémie, il en est mérites.

a sa 32 Législature comme député de

la Commune de © orail.

*
vo

On en veut beaucoup & Evite Man- d’indu'gence pour
CFLIN d’avoir réussi au point d’occu- rantes, de sympathie pour
per avec éclat les importantes fonc- la vie estropia et d@’une
tions de secrétaire du bureau de la rience acquise sous le
Chambre. Cet homme de 3% ans a Justes qui

cependant beaucoup lutté et il serait

« Voyez-vous, lui disais-je l'autre
jour, on est jaloux de tout en Haiti,
inéme de votre emboapoint ». Et Mar-
celin riait, il riait de son bon rire jo-
vial et content, fait de beaucoup
les vilenies cou-
ceux que
grande expé-
é Manteau des
guidérent ses premiers pas
dans la mélée humaine.



produits présentés en ume certg

Par ailleurs, tout le monde
ou a da gatendre Par‘er,
mirables de I’t'e de la :
mettent des transports dane et, a Pee
rections et dans des conditions exception,

ine quanti,
il

des routes af.

nelles, les bétes de somme ne
pas Des lignes de chemins de
tent aux wharfs de Kingston
ton'o, ctc., directement sous le
navires, les frui:s de certaines régions s
tinés 4 l’exportation D’autres régions
desservies par des vapeurs cétiers sssarent
une correspondance avec les navires
partance pour l’éiranger, ou bien les: .
vires faisant le voyage des Etats-Unis vos
ecx-memes chercher les produits direcage
ment dans les nombreuses anses og bates
de li'e, en dehors des ports impo

par éxemple 4 Orange bay, 4 Ho “Bey
etc.. libres de toutes entraves, Oh i

mangeset

fer .

de Pon-As-






































bord pour surveil'er les operations a
navires qu’un simple agent des
relevant da port d. sortie le aoe

1 las .
Avjourd hui, de riches. et ene

Compagnies—le @3oston Frait Cvs, c IU.
nited Fruit Cs, etc., ayant des

dans toute Iile et d’immenses plantitions,
possédant des navires spécialement amé
nagés pour le transport des fruits, se cher-
gent d’achet:r sur place les produits des
planteurs qui ne veulent pas exporter par
leur propre compte. Ces Compagnies ont
des tar fs presque fixes— ne variant / guére
que suivant les stisons,— qui sont noti-
figs 4 l’avance aux intéressés. Dans les
ports principaux, des commissionnaires o8
exporti curs ache ent les produits et, dacs
des ateliers importants, procédcnt a lerr
triage, 4 leur classement et a leur embable-
ge, comme on le fait ici pour le café. .

PANTS DIVARS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU oe
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

MERcREDI 21 OctTosRe

Barometre A midi 759; 8;°
Température minimam 20.7
miximom 39 3

Moyenne diurne de la température 24.3
Le ciel a é6:é.3 peu prés coavert toute
journée etest resté sans nuages ls nuit. Hr
lo solaire 4 10 h. L’atmosphére partical
ment transparente 4 l’horizon. Plates @
orages dans les environs, amenant quelqas
pluies sur la ville, marquant a8 plavio
metre 1.6 millimétres. Le baromecre est #

eu prés constant.
pew P J. SCHERER

A Tabarre a
Nous pouvons annoncer que le traf
tre la ville et I'Etang sera com
repris dés demain, I'état des travaex
perme:tant de l’affirmer. Ao
Pont-Beudet, le mouvement des
prendra son] cours normal les cars
y amenet beaucoup de passagers. T
Une grande animation régne 4 ran
ou le travail s’achéve. Le sous chef
Gare du Nord, J. Woolley qui
avec une activité a toute épreave 4 on
parations urgentes fait la Asye :
née du dimanche qui compte ¢-.
Noas visitons la digae qui 4 OY
truite pour forcer la _riviere
son véritable lit. On nous
nuit précédente, on &
cette digue. Les coupables






a
Qeel intérét avait-on, demandons-nous,
i un tel acte ?

1 noes a été raconté, l’intéressante his-
ge suivante :

mr site des derni¢res_inondations, les
wns calt'vées de Duval (rive droite )'
geicnt devenucs propriétés de Tabarre et
(garean, ( rive gauche, ) Cela s'explique
le déplacement du lit de la_ riviére.
fermiers a: Taburreet dz Goureau

Ligne Carrefour
cane coaree waked SAY
ligne de Carrefour. cup Se see lt
Qa se piaint des changements d’horaire-
retards, modificitio s comp'étes dans le s ‘r-
vice qui, fats chig ie jour arbitrairement
fontrarient dins leur besogne journaliére,
dat de aoreux Sis-agers ennuyés d'un tel
‘ent les mains de joie, contents de s. On ne sait au juste a quel'e
Fine de 51 6 carreaux de terre Neuse . train laissera la gare et a quelle
grose qui devenaient leur pre riété ; rC sera a destination ; vice versa
pour rétab'ir la ligne, la B Cc, Ss sible mompagnie dans la mesure du Ppos-
gent une digue, la riviére vagibonde| fle a alle. € pas observer I’ho-
i repreadre son ancien lit abandonné. tient leu d: aeclle-méme arrété € qui tui
Pro:es‘ations, colére, crit, ind gnation. ieu dengigement envers le p b'ic.
les « tabarriens » déclarent que la riviere Mariaga
mit changé de lit en 1878, et qu’ayant] En IEglise Cathédrale a été béni ce
implement repris son lit légtime aban-| matin le mariage de Mile Céci.e RouMAIN
dooné pendant 30 ans, il n’éta't du devoit| avec notre ami. le député Ernst Ewatp.
ke personne de la déranger. Il y eut desi Les miriés ont éfé conduits 4 l’autel par
xis lancés par ministered huissier.| Mme Chirles Giuther et Mr Edmond
Rien n'y fic et la digue fut construi.e, en| Roumain.
Wpit de iou','et la rivice seremit a couler| Nous renoavelons toutes nos {tlicitations
sas le pont, au désespoir des etaba-rienss aix époux Ewald.
Voila pourquoi Ia nuit, on rencontre des .
eas essay ant de briser cette malencontreu-| arrives et Départ
x digae qui ramena la riviéce 4 la raison. cs ter est entre le steamer Scotia avec
Nous parlerons prochainement des ponts Pont Cod. Me Golicnberg C Be
. : ° .. - —— q erg, . aS-
e maconnerie qni se cons*ruisent sur le quit, |. Emile, D. St lagu a ''S. Fatan

parcours de la ligne. seau 1... JSome; D. Josselin, KF. Miram-
Tribunal de Cassation beau, Ed. Dulande.

SECTION CRIMINELLE . I est reparii dans la soirée ayant a son
edt —. ord, 4 destination de:

Andience du Mercredi, 21j,Octobre 1908 | Cup-Huitien.— Mr O. Picnning, Mme
Le Tribunal sous la présidence du QOtivina S--Aude, Mme F. E. Journel, Mme
Président H. Lechaud prend si¢ge 4 dix) Vve Parfait Joseph, Mme Ph. César, Mme
heares et demie du .matin et entend les Chéry Augustin.
‘whites snivantcs r Porl-de-Paix. - Mme Mare Georges,

~ Lesieur J. J. Bigio, contre un juge-; Emile Georges, Mme Anita Pary, Louis
get da Tribunal co:rectionnel de Jacmel B.s y,
wadaen fiveur du sieur Elie Fiat. Gonaives.— Frédéric Mac -Gufti-, J. M.

Le Rapporteur,, Mr le juge V. R. Do-,Lalanne, Mile Ind‘anna Lamothe, Enma-
moad, dane lecture de son rapport. nuel Sander, M le Chérucie Barbet.

Le Minis ére Pubiic, Mr Luc Dominique! St Marc. — Frére Clarice,
caclat 41a ca sition du jugement attaqué. douvet, Emmanuel A‘exand?e.
_— Paal-Emile oupplice a Duverneau Adfministration po tale
Mondésir, contre l’urdonnance de la am- ; - iv

be da Conscil du tribunal civil de Port-|,, La m.Ie pour Kingston, New-York et
u-Prince, les renvoyant devant le tribunal V’Enrope par le steamer « SIBIRIA ® sera
criminel do lieu y ~ fermée demiin 3 ro heures précises du ma-

at le juge Jérémie, Rapporteur, lit son, *

E ie Be-

in.

Celle pour New York et Europe par
le steamer hollandais PRINS WILLEM IV
samedi 24 du courant 4 8 heures précises
du soir.

Port ac-Prince. le 22 Octobre 1908

M Mich: Oreste pour ks demandeurs
tt entendu en s:s obseiva ions.

Le Ministére Public, Mr Lue Dominique
cnclut au rejct du double pourvui et, au : —
muntent de l’ordonnance attaquée. Bulletin Religisux

~ Les sicurs Vic:or Lamethe et Démos-! Voici le sommaire du fascicule du mois

ne Louis contre une ordonnance de la d’Oc'obre qui vient de paraitre :

imbre du Conseil de Jacmel rendue| — Neécrologie. — Lettre circulaire an-
@atre euxle 25 Mars 1708. nongint le prochain retour de Mgr Conan.

Aprés lecture de Mr le juge Sy'vain L'Education : anglo-saxons ou latins ? -
niporteur, le Ministére Pub‘ic Mr Lac|Tourndée de Mgr I'Evéque des Cayes.—

Inique conclut a l’irrecevabilité du, Les Péres Capucins ( suitz )

Nouvelles Etrangéres

ily Majib Aamady, contre Rafoul Sche-
Derniéres Dépéches





‘Emile Deslandes, avocat du défen-
_* demande le renvoi de I’affaire 4 l’au-
mercredi prochain.

Le siage est levé.
Tribunal Civ.1

dndicncs civil dn Mercredi, 21 Octobre 1908 Paris 20.— On vient d’apprendre qu’un

: ,nouvel engagement a eu lieu au Maroc
ye Tribunal Prend siége 4 dix heures i a six Pours Aun point situé pies de
b, en sous la présidence du Jage Doyen Mondgelie ou un détachement francais a

leh nan, assisté de Monsieur A I- été attaqué pir une binde de_Marocains;
»Substiiut du Commissaire du Gou- | ennemi a été rcpous:é avec 14 hommes
Iu kj tués mais les francais de leur coté ont eu
GEMENT PRONONCE : és.
; 4 ty _
Celoi qui homologue la transaction} Mapriv. — Le Ministre de la guerre a
42 rapport de M* Ed Oriol par les reg ane dépéche officielle € me| _ a ma.
rispin. roc ) annongant que toutes i
L nal en |’ intentions hostiles.
Wa live le aie ae | absence du Juge acces- in ue So La France propose au Me-

xique de soumettre 4 l’arbitrage du roi
Vi-1or Emmanuel la question de la * pos-
s sion deglile Clipperton. Ce te: ile se
trouve dans I’Océan pacitique par 1og* 10
d- longitude}et rot 13 de lavitude, en con-
séguence direct:ment d l’ouest de l’isthme
de Panama.

Paris 20 — O1 note une certaine ner
vosité dans ks cerclhs offi.icl frangvis
au sujet de la situation dins ks Balkans
etdu projet d’une cof rence iu‘ernatio.
nule pour régtcr la ques ior.

Les nouvelles officiel de Turquie indi-
quent que le Gouvernementdu piys mani-
estequelque impatience parceque la Bulgarie
jusqu’a présent n’a fait aucune communi-
cation officielle depuis gue la Porte a recu
du Gouvernement Francais des assurances
pacifiques et nom du Tsar Ferdinand.
d/autre part on a appris 4 Constantinop'e

ue le cabinet Bulgare continue 4 refuser
‘accepter les conseils du Tsar Ferdinand
qui ddsire une solution pacifique alors
que ses ministres insistent sur le point
u’il est préférable de faire la guerre que
de payer une Indenaité.

Paris — M. Jules Claretie qui le 17 Oc-
tobre avait donné sa démission de direc-
teur de la comnddie Frangiise. pour devener
critique dramatique du ‘‘ Figaro” vient
de revenir sur sa décision. On ne dit pas
pourquoi.

St PETERsBOURG 20.— Au _ cours des
derniéres 24 heures il y aeu ici 48 nou-
veaux cas d: choléra et 21 déces dus a la
terrib'e maladie.

Rio DE JANE RO. — ‘* Le pourquoi Pas ”
avec le docteur Charcot est parti,aujour-
@’hui pour Bueno; Avres* de ‘cete vil'e
le ** Pourquoi pas ”’ se rendre 4 Pun'a Ar-
nas, Ushuisa et de laa la Terte WA x10
dre ler,

ToxiO 20. — L’emp>ereur a recu auj ur
d hui le contre-amiral Sperrry, comman-
danten chef de la flotte américaine, son
érat-major et les offieiers con nan lant les
différents navles.

La réception a été magnifique, l’empe-
reur s‘en.retenant avec tous les officiers
américains, comme s’il 'es connaissa't per-
sonneilemert .

Paris. — Rert: frangi'se : 3 *7° 95.60.





St Nazaire — Le paquebot « Norman”
die » est arrivé aujourd’hui. .

Paris.— M. Picare, ancien commissaire
général de I’Exposition de 1900, a été
nommé Ministre de la Marine. ;

ta Chambre des Députés annong: hier
la dscussion du budget de la justice. Aa
détut des débats, elle discuta l’interpella-
ticu 4 Varticle 445 du Code d’Instruction
Criminelle dans l’atfaire Dreyfus. .

M. Biétry s’étant laisser alter 4 de vio-
lerts écars de langage contre le Ministre
de la Justice et les magis‘rats de la Cour
de Csssat‘on ; la Chambre lui appliqua la
censure, avec exclusion temporaire.

Aprés lincident, la Chambre votale bud-

et de la Justice et commengile budget
es Cultes.

S4ance jeudi matin.

Le roi de Gece rendit une visite au-
jourd’hui au Président de la République.

Le contre amiral de réserve Foret est dé-
éédé.

Amory 21.— Les aurorités prennent des
mesures pour éviter des désordres, lors de
la visite de l'e-cadre amne¢ricaine.

St. PireR BouURG 2£. — 27 nouveaux Cas
de choléra et 9 déces ort écd enregistrés,
au cours des dernicree ving -quatre heu-
heures.

Ex paso’ (¢ Texts ) 28 —O we person-
nes ont ététuces et 18 blessées ptr un
tornado qui pis a aujourd’hui sur Tuam-
carie ( Nouveau Mexique ). ;

Paris 21. - Le portefeuille de la Mari-
ne a été offert 3 M. Picard. ex-cbmmissai-
général de lExposition Universelle de
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Jeudi, 22 Octobre 1908.

Le Matin

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PORT-AU-PRINCE Trois Mois. .
DMEPARTEMENTS) Un Moss. . .
Trois Mois .
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W aécessité d'une Banque étant
fecoanus comme une satisfac-
daosentiment assez . constant
prociainé national, com-

boas procurer cette Banque ”

festicn aussi pea embarcassante
la précédente, étant données les
dances de l'esprit haitien.
Pcourez la plupart des pages qui
uiveot depuis quelque temps et ac-
mentencore sur ce qu'on est
tou dappeler la « Question du
‘,VOUs aurez neuf chances sur
de rencon'rer une apologie du
ae financier frangais. Les mil-
* la Banque de France ont
es Hai'iens ua éblouissement
~eleux; le marché financier de
est, & leurs yeux, pavé d’or et
Amulation de numéraire & la
t de France et dans les caisses
be fraduisent, 4 leur regard,
Pulssance extraordinaire de la

francaise.
fte dans les disputes de sociv-
et dans les considérations spé-
ves, il est 6trange de constater
: 1) fenment monnayé est con-

FHaitien, il n’y a que le mar-
wis pour fournie de l’argent,
geet des emprants, méma mi-
Pour les faire réussir.
la Bourse de Paris, c'est
Mot du succés pour les en-
Nancictres. Effectivament,

4 Paris qie se b assent et
ee toutes les grandes opéra-
‘ean Urse, propres ou sales, ét
‘ Préci-émeant ala faculté

, da Frangais, tout comme
- tient Ala qualité d’avoir

bt

ee

i, “ae gene a exalter cette
“— lateur et de pré-
dont la France tient le record,



tout ce qui concernpe l’Administration du Jouriual.

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Hieu en !837 et 1838. Presque toutes les
-réations de cette époque ont dls-
| paru. Beauconp d’actionnaires s1-
|Veut-ils aujourd’hui qae_ les ac-
itions de Mines d’asphalt: de Pyrimait-
Seyssel, @6émis?s a 1000 francs, se
‘sont négociéas & 10,200 francs pour
tomber ensuite a zéro? Le S-y sel al-
_lemand a valu 1,200 fr. ; le Seyssel Lb I-
lye, 1,925 fr. ; la Bitume élasiique Po-
lonceau, 1,500 fr. ; VAsphalt: de Lob-
_ {sann, 6,000 fr,; le Bitume Maurel,
et ‘on néglige de considérer a1 prix)2.990 fr. ; le Masti: bitumineux végétal
de quelles chutes et de qu2ts_ fkrachs | coté 2,159 fr. Que sont devenus tous
e'le paie périodiquement te Brillant! ces bit mcs et tou> ces mastics. que
des dehors. sont devenus sous cas titres ? Qie
«Tt semb'e, écrit M. Léon Say, |reste-t-il de ces primes fantastiqu2s
qu'il y a umaccident économique qui qui ont séduit et ruiné tant de famil-
se produit toujours de la méme facon | les ?
et qui se reproduira probablement; « Dins le méme temps, on vit se
pendant bien des s‘¢cles, sans chan-| créer, sur tous les poiuts da tevcitoi-
g-ment, que l’expérience peut faire! re, un nombre de min2s proclamées
prévoir, mais qu’elle a toujours été) intarissables. Combien peu ont tenu
hors d’état de2 prévenir, et que sans/|les promes;es des émetteurs ?.... (0
dote elle ne préviendra jamais, par- | se rappelle encore les colossa'as _ bai
ce qu'i! est la résu'tat dGhune maladie |/nes dea 1843!... Da 1852 a 1856. le
morale qu'on ne pourrait guérir qu’en! moiv2ment recommence ; il y eut des
modifiait la nature humaine. muis, des quinziines qui ont vo nal-
« Quind les habitants d'un pays/tre plus le compagnies que pendant
ont ac-umulé des épargnes extraor-;.e3 quatre années réunies du gouver:
dinaires dont le montant dépasse c2,;nenent = reéepublicain ; mais que les
que |¢ train courant des affaires paut| épreuve:, quelles ruines! Un gros
absorber aisément, ils sont pris de! volime seul pourrait contenic la no-
vertige ; ils se mettent ala recherch +; menclature de ces sociétes qui ont
de placements avec inquié:ude, avec fiit app2l aix capitaux et ont dis-
hate et bentot avec une furie singa- paru, ne luissant aux souscrip‘eurs
liére. (est comme une frénésie qui que des chiffons dvs papier. »
leur fait perdre le jug:mant et qui, En 1865, « launée de Salowa, »
les livre, bourgeois, rentiers et piy- toutes les valeurs frangaises et étran-
sans, cCapitalistes petits et grands, 4 geres subirent des fluctuations, puis
des courtiers véreux qui les dupent des pertes énorme:.
et qui les volent. Ils ne se rendent, En 1808 et 185), notvalls crise ds
plus compte des «on ijitions naturelles bourse proluite pales alfaires des
{es affaires; ils n’écouteat p'us les chenins de fer espigno's et portu-
conseils de la prudence, et comme gais. Pour donser une idé: de cette
les papillons, iis se bralent & toutes crise, voici quelques ch Tres :_le Sa-
les chandelles. Ils perdent le senti- ragosse, cO'é 775 fr. tombe 4 50; le
ment de la réali 6 et croisat au sur- Séville Néres Cadix, coté 520 fr. est
naturel » ‘mis en faillite ; les actiois das Portu-
Que voulez-vous? 02 n‘accumals gais, colées au- lessus de 590 fr., tom-
des fonds que pour les faire fructi- bent 4 29 fr! ;
fier. A d4éfaut de dispositions perso En 1871, no 1veau 4-ach et cette fois,
nelles pour le travail iadustri2’ ou Cc est par milliards qua s9 chiffrent les
agricole, on y met ses capitaux. pertes subies par es capitalistes sur
« La premicre explosion de lacom- d3s va.eurs frangaises et étrangéres,
mandite, dit M. Alfred Neymarck sans parlar des faillites du_ Pérou, de
dana un Mémo're sur les Valeurs m>- la Turquie, da VE biliéres présenté a |’Académie des « Depuis 1878, dit ‘auteur du Mé-
sciences morales et politiques, eut moire que je viens de citer, que de

s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rve Roux os Bonne-Fei.

“LE NUMERO {5 CENTIMES

Les abonnements partent do 1â„¢ et da rs de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits ineérés ou non pe seront pas rendus



sociétés “fondéas et disparues ! Pen-
dant les années qui précéderent le
k-ach de (882. sar tous les meirs on
lisait des affiches qui conviaient le
pab'ic A das émissions. (4 fat une vé-
ritable fievre. Rantiers, porteursde ti-
tres, spéculateurs, n2 faisaient aucune
attention aux conseils de prudence
qui leur étaient donné3. Dans les Dé-
bats, (Economiste francais, la Revue
des Deux-Mon tee. MM. Léon Sav, Le-
roy-Beaulieu, Cachaval Clarigay, Cochut, faisaient. entendre de coura-
geux avertissements. Une spéculation
insensée conduisait les valeurs 3 des
prix hors de proportion avec leurs
revenus. Dans nne étude remarqua-
ble, intituléa : 'Heure du péril, M. Cu-
cheval-Clarigny disait que « ’heure de
la prudence était venue pour tout'le
monde ! » Vains efforts !...

« Les p2tits capitalistes couraient 4
la Bourse, achetaient, revendaient...
Tout le monde gagnait; tout le monde
était content. Le réveil fut terrible...»

M. Nevmarek, dans sa communica-
tion alAcadémie, donne I’énuméra-

tion de tous les titres frappés par le
Krach de 1882, et dit quee tons ces
titres ne valent pas aujourd’hui le

papier qui a servi -4 les confection-
ner. Si nous ajoutions, continue-t-il,
a cette liste tunébre de valeurs tom-
| bées en faillite et admises par les
agents da ching? & la cote cfficielle,
‘ceile des suciétés qui, fondées par
|actions, cherchaient A créer, pour
leurs litres, un marché en banque,
quel long ect triste martyrologe n‘au-
rions-nous pas a dresser ! »

M. Léon Say a pu dire que, sans
parler des millions et des milliards
| que cea valeurs ont fait perdrea I’épar-
;gne,«'e Kra-h de 1882 avait couté une
| nouvelle rancon de plusieurs milliards
|payée da la spéculationa, comme la ran-
gon de 1871 a é'é payée aux Alle-
mands, »

Et méme depuis 1832, on a pu en-
,reyistrer les chutes rétentissantes du
;|Comoptoir d'esco npte, da la Société
des m$taux, des Dépo's et comptes
_courants, les su-pensions ou réductions
de paiement des provinces argentines,
du Portugal, la baisse considérable
des fonds du B-é3il, da PUruguay, de
la Grece ets. «Or a cilculé, d’apras
M. Neymirck.,, qie sur les valeurs
acg 3ntines, brésilieanes, urugayennes,




portugaises, espagnoles, grecques, il {expositions perman-ntes et spéciales qui

avait 616 perdu prés d'un milliard par
V'épagoe franc use », sans parle: du
Panama !

a
*

De sorte que, sans 3e m:ttre l’es-
prit a la torture, les Haitiens de 1531,
ui étaient en tout pareils i ceux
‘aujourd'hui, ont peasé a commat-
der leur Banque & Paris surnommé
par le Matin de Pacis le «Rot de lr.»
Quiest ce qui oserait soutenic que,
sur ce point) aussi, la Banque n'est
pasun produit du santiment natio-
nal? Oa écrit parfois, par besoin ds
déclamation, qu’elie o’a de nat:onal
que le nom. \'lons donc !
Cet établissement est bien plas nt-
tlonal qu’on ne le croit et s’ilv avait
a recoimmernec-r, il my oa pas d’er-
reur,.... Gest lui encore que nous au-
Tions crés !

Mémoire sur la Ques-
tion @’Exportation
des Fruits dHaiti
Par C. M. DUE

It

Mon opinion est que les lignes de va-

urs fyisant actuellement le service entre
es Etats-Unis ect Haiti ne demanderaient
pas micux gue de mettre sur leurs lignes
des navires convenabiement aménagés et
assez rapides, du moment qu’elles scraient
assures de trouver un free suffisant dz re-
tour. li ne serait utile, 4 mon avis, que
de les exonérer d'une partie au moins
de certaines charges qui en-ravent notre
comme:ce,— pour les autres denrces d’ex-
portation, comme les fruits, — ou de leur
accorder une prime par tonne de fruits
prisen Haiti et débargués en bon état a
destination. Cette d rnicre forme ne serait
guére qu'une subvertion déguisée, mais
spéciale.





*

. * © .

Mais, comment arriver pratquement a
constituer, 4 organiser ¢2 commerce dex:
portation de fruns ?

Ailleurs, tout au‘our de nous, on a des
ficilités et une orginisa ion que de long-
temps encore nous ne pouvons pas raison-
nab'ement espércr réaliser.

A la Jamaiyue, par exemple, le Gou-
vernement, dés Vuripine, s'est chargé de
fournir sur demande, ou 4 bret délai, & qui
en avait besoin, et moycnnant un prix
irés-modique, touie la quantité de plants
nécessaires aux plantations ; aujourd’hui
des particulters sont en mesure d’en ven-
dre couraminent, mais le Goavernement
reste encore le fournisseur le plus impor-
tant de diverses variétés de plantes.

Dans les pép.niéres et jardins botaniques d’es-
sai du Gouvernement,un personnel compé-
tent et dévoud, tres bien réiribué, s’occupe
activement,incessamment.de l’amélioration
des produits, de !a création d’espéces nou-
'veles, de'l’mtroduction et de la propaga-
tion d’espéces ou de variéiés reconnues les
meilleures, aprés des expériences suivies.
Il en’ est de méme,en ce moment,’ Porto-
Rico.

Pour développer, stimuler le commerce
dexportation, des subventions furent ac-
cordées 3 des lignes de vapeur assurant des
voyages fréquents, directs et a date fixe,
tant pour le service cdtier que pour 1’é-
tranger ( Etats-Unis,Canada, Angleterre );
une propagande active fut faite sur tous
les marches consommateurs, en faveur ds
produits de | ile qui étaient envoyés a tou-
tes les expdsitions, les unes permanentes,
les autres périodiques, mais suriout aux

existent dans ces pays pour les produits
dits coloniaux D.s primes furent accor-
décs pour certaines cultures aux plan-
teurs de lie Des inspecteurs ct des pro-
fesseurs expérimentés, ambulants, b'en
psyés, furent charger daller par toute l’i'e
eascigner aux plinteurs ce qu'il fallais faire;
les conseilier, leur indiguer ce qui conve-
nait le micux 4 leurs terrains ; comment
préparer et amend-r ces terrains et les
planter ; les meill_urs procédés de culiu-
re, les sons A donner aux plan a.ions
aux réco les et aux transports ; comment
emballer et expédier les produis. La main
dawavre ¢étan: insuttinante, on alla a
eraads frais chircher des coolies dan>
Winde ang aise et cette immigration f.t 0 -
gani-éc sur ds bases solides et les immi-

a7 eee

Ko faisant deruiGrement le compte:
rendu des fravarx parlemoentaires de
la session de 1903, nous rendions
hommage au tact du Bareai de la
Chambre des) Représentants qui fut
maintenu pa’ quatre élections e: a
une écrasante majorité.

Nous sommes heureux de pub‘ier
aujourd’hai — ce'ui du Président G.
Desrosiars avant deja paru a cette p'a-
ce— les portraits de MM. les Députés
J. B. Laurent et Emile Marcelin qui
furent f° et 2° Secretaires.

LAURENT est avantayeusement con-
nu a Port-ru-Prinee ott il s‘est) fait
estimer par ses manicces affables.
En ce brave girgon aux yeux miali-



a ae ry

J. B. LAURENT
Dépatée de Corail

cieux et-aux soJrires denfant se ca-
che un homme politique averti, trés
au courant des trucs ds no3_ protes-
sionnels. C'estun partisan da la vie
tranqiuille, dont lecalme s’accommo-
derait mal aux mouvements révolu-
tionnaires que, d’accord aves: tous les
amis de la Paix et du Travail, il con-
damne sévé-ement.

Laurent représenta deux fois a la

—————————

grants bien protégés, entretenus e: soignés.

Une societé d agriculture, bien orgaoi-ée,
formée par Ics plantcurs les plus inflaents,
et doiée d'un sub.ide raisonnab'e par le
Gouvernement, s’occupa de stimuler le-
planteurs, de suivre, pour renscigner les
intéressés, par li voie d’un bulleiin mens
suel, tout ce quise fuisai: ailleurs de na-
ture 4 intéresser le pubsic de Mile au sujet
des questions agricoles et industrielles ;
de vulgarser les mei!leurs procédés de cal-
cure, d’élevag:, etc. ; de surveiller les
marché; éirang-rs et se mettre en rela‘ions
avec les impor at-urs dz ces marchés, afia
de mettre 'es in-éres.és en mesure de tirer
lz meille:r part: possib'e de leurs terres
ec dz leurs produits. Des expositions loca-
Iss, ou concours 1¢g o 1anx, éta‘ent orga-
nisés avec de no nbreuses primes pour les



juste de tenir comp‘e das effurts qu’il
dépensa pour arriver 4 faire valoir sa
personnalité das un mi'ieu fait d’é-
goism, et de méchanceté.

It fut honoré de Pamitis de Plésan-
ce, de Duraciné Pouilh, d3 Thoby dont
i! épousa fa fille, et cest sous le pres-
ligieux et austére parcainage de ces
geands citovens qu il débuta ea 1892
dans l’administration pub ique ; en 1897
il fut secrétaire de la commission
Thnoby,

Membre fonda'eur d+) la Chambre
d2 Commerce, apres avoir collaboré
a différents journanusx et revues, il fut,
en Janvier deroiar, Glu député de ta
ville de Grand Godve. -

En 1903 parut son voluma — Médail



EMILE MARCELIN
Depute de Grand. Gceave

lons . littérair’s— dont il dit lui-méme,
avec beaucoup de bonhomie :.« L’au-
teur-ne s‘illusionne pus sur /a portée
en somme tré3 mo deste, de ces courts
articles mis en volume. » €:2 qui n’em-
péecha pas certains esprits d’étre trés
sévere3 pour ce modesie ouvraye qui
se présentait au public sans l’ombre

-dune vaine prétention. On ne peut

cependant ne paslui accorder certains

Chambre la vi:le de Jérémie, il en est mérites.

a sa 32 Législature comme député de

la Commune de © orail.

*
vo

On en veut beaucoup & Evite Man- d’indu'gence pour
CFLIN d’avoir réussi au point d’occu- rantes, de sympathie pour
per avec éclat les importantes fonc- la vie estropia et d@’une
tions de secrétaire du bureau de la rience acquise sous le
Chambre. Cet homme de 3% ans a Justes qui

cependant beaucoup lutté et il serait

« Voyez-vous, lui disais-je l'autre
jour, on est jaloux de tout en Haiti,
inéme de votre emboapoint ». Et Mar-
celin riait, il riait de son bon rire jo-
vial et content, fait de beaucoup
les vilenies cou-
ceux que
grande expé-
é Manteau des
guidérent ses premiers pas
dans la mélée humaine.



produits présentés en ume certg

Par ailleurs, tout le monde
ou a da gatendre Par‘er,
mirables de I’t'e de la :
mettent des transports dane et, a Pee
rections et dans des conditions exception,

ine quanti,
il

des routes af.

nelles, les bétes de somme ne
pas Des lignes de chemins de
tent aux wharfs de Kingston
ton'o, ctc., directement sous le
navires, les frui:s de certaines régions s
tinés 4 l’exportation D’autres régions
desservies par des vapeurs cétiers sssarent
une correspondance avec les navires
partance pour l’éiranger, ou bien les: .
vires faisant le voyage des Etats-Unis vos
ecx-memes chercher les produits direcage
ment dans les nombreuses anses og bates
de li'e, en dehors des ports impo

par éxemple 4 Orange bay, 4 Ho “Bey
etc.. libres de toutes entraves, Oh i

mangeset

fer .

de Pon-As-






































bord pour surveil'er les operations a
navires qu’un simple agent des
relevant da port d. sortie le aoe

1 las .
Avjourd hui, de riches. et ene

Compagnies—le @3oston Frait Cvs, c IU.
nited Fruit Cs, etc., ayant des

dans toute Iile et d’immenses plantitions,
possédant des navires spécialement amé
nagés pour le transport des fruits, se cher-
gent d’achet:r sur place les produits des
planteurs qui ne veulent pas exporter par
leur propre compte. Ces Compagnies ont
des tar fs presque fixes— ne variant / guére
que suivant les stisons,— qui sont noti-
figs 4 l’avance aux intéressés. Dans les
ports principaux, des commissionnaires o8
exporti curs ache ent les produits et, dacs
des ateliers importants, procédcnt a lerr
triage, 4 leur classement et a leur embable-
ge, comme on le fait ici pour le café. .

PANTS DIVARS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU oe
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

MERcREDI 21 OctTosRe

Barometre A midi 759; 8;°
Température minimam 20.7
miximom 39 3

Moyenne diurne de la température 24.3
Le ciel a é6:é.3 peu prés coavert toute
journée etest resté sans nuages ls nuit. Hr
lo solaire 4 10 h. L’atmosphére partical
ment transparente 4 l’horizon. Plates @
orages dans les environs, amenant quelqas
pluies sur la ville, marquant a8 plavio
metre 1.6 millimétres. Le baromecre est #

eu prés constant.
pew P J. SCHERER

A Tabarre a
Nous pouvons annoncer que le traf
tre la ville et I'Etang sera com
repris dés demain, I'état des travaex
perme:tant de l’affirmer. Ao
Pont-Beudet, le mouvement des
prendra son] cours normal les cars
y amenet beaucoup de passagers. T
Une grande animation régne 4 ran
ou le travail s’achéve. Le sous chef
Gare du Nord, J. Woolley qui
avec une activité a toute épreave 4 on
parations urgentes fait la Asye :
née du dimanche qui compte ¢-.
Noas visitons la digae qui 4 OY
truite pour forcer la _riviere
son véritable lit. On nous
nuit précédente, on &
cette digue. Les coupables



a
Qeel intérét avait-on, demandons-nous,
i un tel acte ?

1 noes a été raconté, l’intéressante his-
ge suivante :

mr site des derni¢res_inondations, les
wns calt'vées de Duval (rive droite )'
geicnt devenucs propriétés de Tabarre et
(garean, ( rive gauche, ) Cela s'explique
le déplacement du lit de la_ riviére.
fermiers a: Taburreet dz Goureau

Ligne Carrefour
cane coaree waked SAY
ligne de Carrefour. cup Se see lt
Qa se piaint des changements d’horaire-
retards, modificitio s comp'étes dans le s ‘r-
vice qui, fats chig ie jour arbitrairement
fontrarient dins leur besogne journaliére,
dat de aoreux Sis-agers ennuyés d'un tel
‘ent les mains de joie, contents de s. On ne sait au juste a quel'e
Fine de 51 6 carreaux de terre Neuse . train laissera la gare et a quelle
grose qui devenaient leur pre riété ; rC sera a destination ; vice versa
pour rétab'ir la ligne, la B Cc, Ss sible mompagnie dans la mesure du Ppos-
gent une digue, la riviére vagibonde| fle a alle. € pas observer I’ho-
i repreadre son ancien lit abandonné. tient leu d: aeclle-méme arrété € qui tui
Pro:es‘ations, colére, crit, ind gnation. ieu dengigement envers le p b'ic.
les « tabarriens » déclarent que la riviere Mariaga
mit changé de lit en 1878, et qu’ayant] En IEglise Cathédrale a été béni ce
implement repris son lit légtime aban-| matin le mariage de Mile Céci.e RouMAIN
dooné pendant 30 ans, il n’éta't du devoit| avec notre ami. le député Ernst Ewatp.
ke personne de la déranger. Il y eut desi Les miriés ont éfé conduits 4 l’autel par
xis lancés par ministered huissier.| Mme Chirles Giuther et Mr Edmond
Rien n'y fic et la digue fut construi.e, en| Roumain.
Wpit de iou','et la rivice seremit a couler| Nous renoavelons toutes nos {tlicitations
sas le pont, au désespoir des etaba-rienss aix époux Ewald.
Voila pourquoi Ia nuit, on rencontre des .
eas essay ant de briser cette malencontreu-| arrives et Départ
x digae qui ramena la riviéce 4 la raison. cs ter est entre le steamer Scotia avec
Nous parlerons prochainement des ponts Pont Cod. Me Golicnberg C Be
. : ° .. - —— q erg, . aS-
e maconnerie qni se cons*ruisent sur le quit, |. Emile, D. St lagu a ''S. Fatan

parcours de la ligne. seau 1... JSome; D. Josselin, KF. Miram-
Tribunal de Cassation beau, Ed. Dulande.

SECTION CRIMINELLE . I est reparii dans la soirée ayant a son
edt —. ord, 4 destination de:

Andience du Mercredi, 21j,Octobre 1908 | Cup-Huitien.— Mr O. Picnning, Mme
Le Tribunal sous la présidence du QOtivina S--Aude, Mme F. E. Journel, Mme
Président H. Lechaud prend si¢ge 4 dix) Vve Parfait Joseph, Mme Ph. César, Mme
heares et demie du .matin et entend les Chéry Augustin.
‘whites snivantcs r Porl-de-Paix. - Mme Mare Georges,

~ Lesieur J. J. Bigio, contre un juge-; Emile Georges, Mme Anita Pary, Louis
get da Tribunal co:rectionnel de Jacmel B.s y,
wadaen fiveur du sieur Elie Fiat. Gonaives.— Frédéric Mac -Gufti-, J. M.

Le Rapporteur,, Mr le juge V. R. Do-,Lalanne, Mile Ind‘anna Lamothe, Enma-
moad, dane lecture de son rapport. nuel Sander, M le Chérucie Barbet.

Le Minis ére Pubiic, Mr Luc Dominique! St Marc. — Frére Clarice,
caclat 41a ca sition du jugement attaqué. douvet, Emmanuel A‘exand?e.
_— Paal-Emile oupplice a Duverneau Adfministration po tale
Mondésir, contre l’urdonnance de la am- ; - iv

be da Conscil du tribunal civil de Port-|,, La m.Ie pour Kingston, New-York et
u-Prince, les renvoyant devant le tribunal V’Enrope par le steamer « SIBIRIA ® sera
criminel do lieu y ~ fermée demiin 3 ro heures précises du ma-

at le juge Jérémie, Rapporteur, lit son, *

E ie Be-

in.

Celle pour New York et Europe par
le steamer hollandais PRINS WILLEM IV
samedi 24 du courant 4 8 heures précises
du soir.

Port ac-Prince. le 22 Octobre 1908

M Mich: Oreste pour ks demandeurs
tt entendu en s:s obseiva ions.

Le Ministére Public, Mr Lue Dominique
cnclut au rejct du double pourvui et, au : —
muntent de l’ordonnance attaquée. Bulletin Religisux

~ Les sicurs Vic:or Lamethe et Démos-! Voici le sommaire du fascicule du mois

ne Louis contre une ordonnance de la d’Oc'obre qui vient de paraitre :

imbre du Conseil de Jacmel rendue| — Neécrologie. — Lettre circulaire an-
@atre euxle 25 Mars 1708. nongint le prochain retour de Mgr Conan.

Aprés lecture de Mr le juge Sy'vain L'Education : anglo-saxons ou latins ? -
niporteur, le Ministére Pub‘ic Mr Lac|Tourndée de Mgr I'Evéque des Cayes.—

Inique conclut a l’irrecevabilité du, Les Péres Capucins ( suitz )

Nouvelles Etrangéres

ily Majib Aamady, contre Rafoul Sche-
Derniéres Dépéches





‘Emile Deslandes, avocat du défen-
_* demande le renvoi de I’affaire 4 l’au-
mercredi prochain.

Le siage est levé.
Tribunal Civ.1

dndicncs civil dn Mercredi, 21 Octobre 1908 Paris 20.— On vient d’apprendre qu’un

: ,nouvel engagement a eu lieu au Maroc
ye Tribunal Prend siége 4 dix heures i a six Pours Aun point situé pies de
b, en sous la présidence du Jage Doyen Mondgelie ou un détachement francais a

leh nan, assisté de Monsieur A I- été attaqué pir une binde de_Marocains;
»Substiiut du Commissaire du Gou- | ennemi a été rcpous:é avec 14 hommes
Iu kj tués mais les francais de leur coté ont eu
GEMENT PRONONCE : és.
; 4 ty _
Celoi qui homologue la transaction} Mapriv. — Le Ministre de la guerre a
42 rapport de M* Ed Oriol par les reg ane dépéche officielle € me| _ a ma.
rispin. roc ) annongant que toutes i
L nal en |’ intentions hostiles.
Wa live le aie ae | absence du Juge acces- in ue So La France propose au Me-

xique de soumettre 4 l’arbitrage du roi
Vi-1or Emmanuel la question de la * pos-
s sion deglile Clipperton. Ce te: ile se
trouve dans I’Océan pacitique par 1og* 10
d- longitude}et rot 13 de lavitude, en con-
séguence direct:ment d l’ouest de l’isthme
de Panama.

Paris 20 — O1 note une certaine ner
vosité dans ks cerclhs offi.icl frangvis
au sujet de la situation dins ks Balkans
etdu projet d’une cof rence iu‘ernatio.
nule pour régtcr la ques ior.

Les nouvelles officiel de Turquie indi-
quent que le Gouvernementdu piys mani-
estequelque impatience parceque la Bulgarie
jusqu’a présent n’a fait aucune communi-
cation officielle depuis gue la Porte a recu
du Gouvernement Francais des assurances
pacifiques et nom du Tsar Ferdinand.
d/autre part on a appris 4 Constantinop'e

ue le cabinet Bulgare continue 4 refuser
‘accepter les conseils du Tsar Ferdinand
qui ddsire une solution pacifique alors
que ses ministres insistent sur le point
u’il est préférable de faire la guerre que
de payer une Indenaité.

Paris — M. Jules Claretie qui le 17 Oc-
tobre avait donné sa démission de direc-
teur de la comnddie Frangiise. pour devener
critique dramatique du ‘‘ Figaro” vient
de revenir sur sa décision. On ne dit pas
pourquoi.

St PETERsBOURG 20.— Au _ cours des
derniéres 24 heures il y aeu ici 48 nou-
veaux cas d: choléra et 21 déces dus a la
terrib'e maladie.

Rio DE JANE RO. — ‘* Le pourquoi Pas ”
avec le docteur Charcot est parti,aujour-
@’hui pour Bueno; Avres* de ‘cete vil'e
le ** Pourquoi pas ”’ se rendre 4 Pun'a Ar-
nas, Ushuisa et de laa la Terte WA x10
dre ler,

ToxiO 20. — L’emp>ereur a recu auj ur
d hui le contre-amiral Sperrry, comman-
danten chef de la flotte américaine, son
érat-major et les offieiers con nan lant les
différents navles.

La réception a été magnifique, l’empe-
reur s‘en.retenant avec tous les officiers
américains, comme s’il 'es connaissa't per-
sonneilemert .

Paris. — Rert: frangi'se : 3 *7° 95.60.





St Nazaire — Le paquebot « Norman”
die » est arrivé aujourd’hui. .

Paris.— M. Picare, ancien commissaire
général de I’Exposition de 1900, a été
nommé Ministre de la Marine. ;

ta Chambre des Députés annong: hier
la dscussion du budget de la justice. Aa
détut des débats, elle discuta l’interpella-
ticu 4 Varticle 445 du Code d’Instruction
Criminelle dans l’atfaire Dreyfus. .

M. Biétry s’étant laisser alter 4 de vio-
lerts écars de langage contre le Ministre
de la Justice et les magis‘rats de la Cour
de Csssat‘on ; la Chambre lui appliqua la
censure, avec exclusion temporaire.

Aprés lincident, la Chambre votale bud-

et de la Justice et commengile budget
es Cultes.

S4ance jeudi matin.

Le roi de Gece rendit une visite au-
jourd’hui au Président de la République.

Le contre amiral de réserve Foret est dé-
éédé.

Amory 21.— Les aurorités prennent des
mesures pour éviter des désordres, lors de
la visite de l'e-cadre amne¢ricaine.

St. PireR BouURG 2£. — 27 nouveaux Cas
de choléra et 9 déces ort écd enregistrés,
au cours des dernicree ving -quatre heu-
heures.

Ex paso’ (¢ Texts ) 28 —O we person-
nes ont ététuces et 18 blessées ptr un
tornado qui pis a aujourd’hui sur Tuam-
carie ( Nouveau Mexique ). ;

Paris 21. - Le portefeuille de la Mari-
ne a été offert 3 M. Picard. ex-cbmmissai-
général de lExposition Universelle de
1yoo.



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