Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 17, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
peuxiéme Année, No 466.

PORT-AU-PRINCE ( Hairt )

Samedi, 17 Octobre 1908.






- Abonnements:

Un Mor. . .

PORT-AU- PRINCE Trois Mois. .
Un Mois. .

ARTEMENTS
DEP Trois Mois.

ETRANGER.......-| Trois Mois. .



Pas de guerre Civile, la

Pour tout ce qui concerne |l’Administration du Journal,

- LETTRE D'UN EXILE





Patrie étant menacée!

Ny doit reconnaitre, une fois pour
‘vites, que la guerre civil’, alheure
wiuellesurtout, doit étre évitée. Nous
vous des raisuns sérieuse3 pour pen-
wf ainsi.

{i ressort de notre Histoire que
008 guerres Civiles n’ont jamais pro-
duit que des résultats désastreux :
-assassinat, le deuil, ’incendie et le
yilage, et pir conséquent la diminu-
400 des fyrces réelles de I’Erat. Cra
que guerre civile marque un pas en
iere alors méme que la prise d’ar-
mes edt été victorieuse. Cela s’expli-
que parle fait que le conspirateur,
#plus souvent, n’agit qu’en vue de
ses lntérets particuliers et pour as-
swuviT, On n’hésite a le dire, ses hai-
bes Personnelies. On s’arme toujours
au nom dela communauté; mais on
regne et retient le Pouvoir pour soi,
8 parents et ses amis, au préjudice
des intéréts pénéraux.

Lest le triste spectacle que nous
fre toute une suite de nos guerres
“as! Les faits qu’on réprouvait
He, parce qu’on n’était pas aux af-
wires, On les accomplit, 8 son tour,
“ec plus d’audace, parce qu’on ala
he ence de sa duplicité inexcusa-
nes événements de 1902 et ceux qui
sae nent des accomplir Jerniérement
moar Ont trop affligé notre pays
tle, pooner toujours a la guerre Ci-
dential wae? surtout le mandat prési-
irons ie prendre fin bientédt. Nous

4 conviction que le général
dela do 158402 paz le Pouvoir au-
tions | Mai 1909. Autrement, nous

4 guerre civile qu’il faut évi-
tire tout prix. Tous les citoyans,

yants, doivent y penser sérieu-
teat” Car notre pays, non seule-
eharngenat le thédtre d’une lutte
®, Sans précédents dans nos
Wire 10,8 les nouvelles animosités
re les partis, mai it encore
ttritde proie” ais pourrait enc
Teej ole a l'impérialisme amé-
et ent Ous én sommes convaincu
remise de la presse étranyére

et méme par les propos qui se_ tien-
nent a Saint-Thomas dans les milieux
bien informés.

En ce moment, plus que jamais,
nous nous devons de nous faire ab
négation, et le gouvernement, le pre-
mier, doit le comprendre.
sera son juge ; c’est & lui de conjurer
le danger par son patriotism3 et sa
politique de prévoyance !

Tous les citoyens sensés doivent
comprendre qu’il yaun piege tendu
a notre pays !...

Quoiqu’on dise, et inalgré les actes
regre.tables accomplis ces jours der-

niec3 en Haiti par le fait du) mouve |

ment mort-né de !’Artibonite, une
nouvel'e levée de boucliers n’aurait
pas l’excuse de ces actes, étant don-
née l'échéance prochaine du mandat
du président de la République d'H :i-
ti et le danger national dont nous
sommes menacés. Kt d’ailleurs, en re-
montant a l'origine des faits, 4 1902,
on constate quele général Nord est
arrivé au Pouvoir par une conséquea-
ce de la guerre de l’époque.

On avait pris les armes en iz, en
vue d’arriver au Pouvoir, parce qu on
avait la force nécessaire pour une te.-

le entreprise ; mais n’arrive pas au.

pouvoir qui veut : tout pouvoir supre-
me vient de Dieu!

ll est absolument spécieux de dire

que la guerre de 1902 avait éclate au

nom de la liberté des élections, lors - |

que toutes les élections dans Arti-
bonite ont été faites arbitrairement
par le général Jean-Jumeau Mais il
n’
presenter le général Jean-Jumeau
comme le défenseur de la liberté des
élections officielles lorsque toute sa
vie a 6t6 consacrée au maintien des
élections officielles, lorsqu’il venait
tout récemment, avant sa prise diar-
mes de 1902, de faire exécuter M. H.
Cadet, député élu a Dessalines, pour
le remplacer par M. Pline Marcelin.
L’état de choses actuel est créé par
les révolationnaires de 1902 et par les

QUOTIDIEN

DIRECTEUR:



s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 4;, Ruz Reez os Bease-Fel.

L’histoire.

‘lesquel, il faut cter comme capital

a rien de plus moqueur que de.
avons dégénéré encore inoralement.





6. 200 LE NUMERO 4 5) cunrnses

. 5.00 Clément Magloire, ——

1 22 —_———_ Les abonnements partent da 1“ et du zs de chagee
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

« 8.00 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrite ineérée ou non ne serent pes vendées



(derniers événements de cette année-{ Personne plus que nous ne souffre
.C’est ce qu'il faut voir raisonnable-/ de l’exil, mais ce n'est rien en compa-
ment. Comment tirer des griefs d’un| raison du danger ’qui nous mepace-
état de choses ‘créé par soi? Quelle! rait, si nous nous jetions iuconciem-
que soit notre détresse, nous devons' ment dans une guerre civile dont la
redouter une guerre civile, qui ne sera' couséquence aerait la perte de notre
-que notre tombeau! It faut attendre | autonomie |

la fin du mandat du général Nord, il’ Retenez bien ceci
faut e sparer qua le pays bien avisé chers compatriotes ; ,
élira un citoyen patriote qui fera la AU PREMIER COUP DE vagU, cINQ

‘paix entre ces compatriotes, qui les
! a : MILLE SOLDATS AMERICAINS SERONT
reconciliera i ouv les portes de

crlera, qui ouvrira les pore SUR NOTRE SOL!

la patrie 4 tous. Chacun ira repren-

‘dre son occupation et travailler enj Pour la conservation de aotre dra-

paix sous les auspices d'un gouver-| peau, faisons le sacrifice de nons mé-

'nement populaire et prospere, parce-| Mes, mourons plutét de misére sur la
terre d’exil que de compromettre Mal-

qu'il! ne serait pas le gouvernement | *%*
d’un parti quelconque, ou’ la consé- ti! notre seule asile en Amérique !
> E. DORNEVAL.

quence d'une guerre civile qui n’au-
Avocat du barreau des Genaives

haitiens, mes

rait hé'as! laissé aprés elle que trou-
bles, ru#aes, miseres, désolations et)
division,— lorsque Il’ladépendance | .
nationale aurait été conservée ! | _Priére d’aviser l’'administra-
Trop de ruines de 1902 Ace jour! A4/tion de la moindre irrégulari-
co‘é des pertee matérielles : la des- t6é dans leservice du « MATIN»
truction compléte de le tiottille hai-|/a@fin qu’il y soit de suite remé-
lienne d’abord, la dévastation des; dié.
plaines de !’Artibonite, la destruction |







de Limbé, de Port-Margot, du Petit- |
Goave et de leurs campagnes, celle
de Saint-Michel et de ses dépendan-
ces, les champs et les huttes dévastés —__
cic, los depenses énormes faites par| =~ ENSEIGNEMENTS
, + . 3
le gouvernement provisoire et ‘le gou-| METEOROLOGIQUES
vernement détinitif et par les révo-' -_-—
lutionnaires, les indemnités payées ou! Observatoire

dues aux 6trangers endommagés, le’
tout pouvant étre chiffré6au moins:
4 quatre-vingts millioas de notre mos- ;
naie, sans comprendre la perte résul-
tant de l’arrét forcé des affaires pen-

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL,

—_—_—p

Venpreni 16 Ocrosaz

dant ces époques de calamité géné-' Barometre 3 midi 760,7 =/"
rale ; peut-on calculer la perte irré- minim 2

, . Température) ou: 3-0
parable de nos compatriotes, parmi maximum 39. 6

| Moyenne diurne de ta température 36. 3

Le ciel a é:¢ couvert toute la journée
par svite d’un courant suptriees de W. Le
le vent taible et souvent nal. La baisse baro-

intellectuel, Jules Auguste et Massil-
lon Coicou! Maisce n’est pas tout,nous

Ls lien qui nous unit parait rompu ;

sentiment de solidarité qui réconfor- métrique s'est arrésée. Pluie fine déji 4 tb.
te les hommes d’une méme nationali- du matin. Eclairs au Sed et ae N-W.

té semble éteint et méme le simple, J. SCHERER
sentiment d’humanité qui s’impose a 8g

tous les huinmes en géoéral semble a! Womination

jamais banni denos cceurs! C’est &| Nods apprenons qee Mr REilie RBedower
| peine si vingt ans d'une boane admi- a é:4 sommé chef de bureas & la dowane

;Mistration suffiraient & la réparation de de Ssiat-Masc.
nos maux. [ Nos compliments.



Revue du Marché

La semaine qui finit’ aujourd’hui
pas été bien brillante.

Le commerce n’est pas rassuré sur le
sort de la Récolte gni semble avoir souf-
fert bien plus qu'on ne le pensait tout d’a-
bord. Les demandes de fond ayant di-
minué dans une larye anesure, les vendeurs
dor qui sont (nous |’avons déji dit 4 cette
place ) des achcteurs de denrées, se sont
abstenus de convertir leur encaisse. Il en
est résulté d'une petite hausse sur le
change qui nous a misen cloture hier
soir 4 688 » %, — Gy0 "Vo.

On n’a presque pas vendu de traites sur
France.

Le marche reste lourd aux cours que
nous sigaalous la semaine dernicre : 1 3/4
2./* de prime contre or, _*

Tas Cheques, Sug ‘Bary sont cd:és a 3 1/2-
40°.

Les Chijues sur New-York A 1./° de
Plime ,.on.a ta‘t quelques petits chitfres a
ce taux. o ee 3

Ics nouvelles concernant les denrées
sont pew fivorables aa cacio qui est vendu
4 rs 52..comtre Frs 54 de la semaine der-
nicre. .

Levels obt A Trs 42, _

Port-au-Privce, le 16 Oc.obve 1908.

Tribunal civil
Audtence civics extrardinatre de Vendreds
16 O tebre 1908

Le tribunal prend siége a dix heures du
matin sous la préyidence du juge-doyen A.
Chamnpagne, assisté de Monsieur A. Thi-
baulr, substitut du Commissaire du Gou-
vernement.

Atfaire entamée dont la continuation est
renvoyée 4 Vondredi prochain:

Bzenomy A. Samson contre Jacques Lu-
bonis.

Puis le siége est tevé.

Naissance

Mme Pétion Noisette a heureusement
accouché de deux jumeaux (garcon et fille).

La mére ainsi que les bébés se portent
bien.

Nos compliments aux époux Noisette et
meilleurs vacux aux b¢bés.

Départs

Hier soir est parti le steamer « Altai »
avec les passayers suivants pour :

Miragoine: Mr et Mâ„¢* B. Leroy, Mr Ba-
ker, Mme D. Borges, M le Borges, A Coby.

Pait-Gadue:. Me Johansen.

Jérémie : Mr B. Louba.

n’a

é

: s

E&@ parti-anssi hier Te steamer ¢ Priesi-
dent» avec les passagers suivants pour :

Cayes , Me. ‘Teéllos Aurélus, Mr Parny
Dartigue, Mme Aurélys Rameau, Miles La-
mietcie ee Lece’ Rameau.

Jucmel: Mme Anna, Me
Joubert Nicolas. ;

St-Domingos : Mm: Thérése Martin, Her-
mann Joseph, Mr Benjamin, Mlle K.
Drew.

San-Juan de Porto-Rico: Mr C. Abegg.
Chroniqu>? des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION ORD,

Le Tribunal a repris, hier, se$ audiences,
qa’it avait interrompies; eh Signe de deuil,

ur la mort de Madame Nord Alexis.

pendant la tristesse qui emplissait l’es-
pace indiquait sensibl-ment que l’on n’é-
tait pas revenu des premiéses heures de
stupeur et que dans ceriaines Ames. un ge-
gtet cuisant y persis’air.

Le devoir social a de ceg exigences au
devant desqucl'es on ne saufait reculer et
qui obligent au respect di aux conventions
générales que la coll ctivité s'est données.

Une contestation se souléve-entre Smith
et Noélsaint Toussaint.

Donavgh,

Smith que vous connaissez peut-étre.
est toujours le méme petit hoinme actif,
remuint, entreprenant, industriel. I" a
une face qui n’est pas haitienne ; il res
semble plutdt aun coolie: des yeux
creux, un nez aigu, bouche petite, avec
une chevelure soigneuse que sillonne une
faie, accentuent cette physionomie d un
habiiant des Iades, sans pourtant qu'il le
soit. .

Il est d’un courage male, que bien des
circomstances ont prouvé. i,

I! possédait, dansle temps, une peti'e im-
primerie. Ah ! ga! c’était ’imprimerie des
turbulents. Vous allicz chez Amblard,
ou Heraux avec un manuscrit fulminant;
i's vous disaient :ovs : mon cher, pas pos-
sble, nous te pouvons pas imprimer,
c'est trop cur. Vous passiez chez
Smiihe, vous lui communiquiez votre ma-
nuscrit ; il le lisait, refiéchissait, et, avec
un fl gie anglais, il vous répondait : ¢ est
mon metier, c'est pour mon argent, }1im-
prime. Immédiatement les portes de ce pe-
tit fort chahrol étiit littéralement fermées,
un ou deux typograph.s de confiance tra-
vaillaient dans | ombre, 2 latnaissance du
fameux manuscrit.

Eh bien ! ce brave Smith a mis de cdté
sa témédraire imprimerie, il l’a vendue ; il
est maintenant dans la boulangerie. Il ap-
pelle, un jour, Nce'saint Toussaint, un
maitre-magon et s’entend avec lui pour la
construction d’un four, un prix fut débat-
tu entre eux et le travail commengi.

Noelsaint Toussaint prend avances sur
avances jusqu’a arriver 4 toucher P. 170,
avant l’achévement des travaux qu'il aban-
donna. En présence de son refus de re-
prendre, Smith dat s’adresser 4 un autre
ouvrier, moyennant P. 5ode salaire, dont
il veut rendre responsabie Noélsaint Tous-
Saint.

Mais le détenseur de Noelsaint déclare
au tribunal que si son client a abandonné
le travail de M. Smith, c’est parce que ce-
lui-ci conteste le chiffre de P. 250 qui a
éré convenu entre les parties, comme prix
du four et qui, aprés avoir touché les
170, il a été en outre entendu que Smith
devait donner 25 centimes de ain tous
les jours 4 mon client, jusqu’au parfait
paicment, et, qu’aprés s’est exécuté une ou
deux semaines, il a suspendu.

—Mon client quiest_un artisan,un ouvrier
honnéte n’a pas pu se soumettre aux vues
de Monsieur Smi.h et ne peut pas étre. non
plus, responsable des P, 50 qu’il aurait
comptées 4 un ouvrier de son choix pour
Vachévement de son travail. D ailleurs, je
demande la comparution personnelle des
parties, afin de savoir quel a été le mon-
tant du chitfre convenu entre elles pour le
travail 4 exécuter.»

Me Valin, avocat de Smith accepte la
demande de comparution et l’affaire est
renvoyée 4 audience prochaine.

Buss neuf

Attelé de bons chevaux, 4 louer pour
baptémes, courses enville, promenades 4
la campagne, etc.

S’adresser 4 M™ F. Stines, N° 156, Rue
du Magasin de 1’Etat.

17 Octobre

Aujourd’hui est pour la Nation haitien-
ne un jour de deuil. C’est le 102™* anni-
versaire de la commémoration de la mort
de Jean-Jacques Dessaines, Fondateur de
no:re Indép:ndance.

Que la mémoire du Libérateur nous
soit toujours sacrée et se perpétue de gé-
nérations en générations.

A,.St-Louis de Gonzague

Le Supérieur de ['Institation Sr-Louis
de Gonzague rappelle que le Cours de
Commerce commencera le jeudi 15 da
courant, & § h. de l’aprés-midi.

Se faire inscrire au bureau de |’économe.

CON>TANTINOPLE 15. - Inquiéte des
paratifs militaires de a Bulgarie, la Pee
quie a chargé tOus ses rc présentants a re.
tanger d’attirer sur eux attention des
pmissances et de leur déclarer qu’elle dé

Chater de Tahar

Nous avons exdcuté, hier, notre visite








































, : ” clinera toutes les res ite
hebdomatlaire aux chantiers de Tabarre] -.5 oy Vattitude acteele ete ans le

. ° : 4 " o a °
que nous avons trouvés en pleine activité. provoquerait des hostilirés. ulgarie

Les ingénieurs Eug Maximilien et Do-
minique, Mr. A‘exandre Pétrus, chef de la
comptabilité, venu 1a pour le contréle des
équipes, en vue de la paie de la semaine,
nous ont rgus avec un bienveillant accueil
et nous ont fait les honneurs des chantiers

Nous sommes allés voir d’abord J’état
des ponts en construction : Entre les kilos-
15.55 et 156 un pont en bois de 5 métres
de long s’achéve sous la direction du sous-
chef de gare Woolley. Un peu plus loin la
réfection d’un autre pont s’effectue : la fon-
dation d'un de ses murs ayant été forte-
ment endommagée par la riviére.

Notreinspection s’égaie par les sons ai-
gis des sittlets aidant It voix a hékr ks
Ouvriers au contrd!e. Ils sont dz suite en
lignes dz tile,comme au régiment; le comp-
tage s’opere hitivement de méme que le
pointage. Le grand pont provisoire, en

ois, de 68 métres, qui doit relier les deux

troncons ; du grand ponten fer de Tabuar-
re A !’autre coté de Vancien lit de la Ri-
viere, a seize travées prétes qui recoivent
déji les longrines. Cette grande parte du
travail gui est maintenant consommée lais-
se aux invénieurs la ferme conviction de
relier d’ici quelques jours ; d’ailleurs, Ma-
ximilicn, nous latfirme, nous dit avec
force: D’ici 4 Mirdi, nous finirons ; les
trains pourront circuler, sans entrave, il
n’y aura plus de transbordement nécessai-
red’unc rive 4 une autre.»

La déviation du cours de la riviére s’est
faite 4 yoo mé:res du pont de Tabarre. Ce
beau résultat n’a pu é@ire obtenu qu’apres
des efforts et des sacrifices considérables.
170 sacs de béton armé pesant chacun 700
livres, ont été coulés pour obtenir la so-
lidité du birrage—parfois méme—nous dit-
en, la force du courant menagiit de les
emporter.

Rigaud et Croswel travaillaient ferme
encore, hier,A y faire disparai-re quelgces
filtrations.

Au sid ouvest du pont: un autre pet't
barrage est solidement construit en vuc de
protéger les propriétés et jardins des ha-

isants da trea qui, au prime abord,
avaient ¢ssay¢e de protester contre toute
deviasion du cours de l'eau. Les plus gran-
des précautions sont prises pour parer a
tout : ainsi tous ces ponts en bois que
Von est en train dérfger seront revétus
d'un tablier en téles pour empécher tout
incendie.

Il est certain que l’on a bien travaillé
-bas, ct que l’on ne peut gu’admirer ce
braves hommes que la science a figonnés
et qui se dévouent avec courage 4 la pros-
périté de la collectivi:é. C’est sur la voie,
au moment de relier, que nous irons leur
donner un formidable shake hands.

Les charpentiers continucront a travail-
ler demain dimanche avec une équipe
d@environ 50 hommes.

_ SARAGOSSE 15.— L’ouverture dy C
histcrique organisé pour commémorer le
rooeme anniversairi du spe d .

Be de éerte ville
par les armées de Napo'¢on et celui de k
fondation de | Université de Sara .
été contrariée aujouid’ hoi Bosse a

; ourd hei par les innonds
tions.

Les palais de l’exposition sont innondés,
et 4 certiins endroits, les rues sont :

. : ’ SOUS -
trois pieds d’eau. -4

BERLIN 15- — La conrse iniernationale |
de ballons s'est termindée par ‘a victoire
du ballon anglals « Binssce » Qui a atterrj
a Uvilding duchdé de Schlestein 4 435 ki
lométre de son point de depart.

Ie second est le ballon freng:is « Cone
dor » avee goo kilone:res et le ze, le bal
lon Beige « Belyica », avee 395 kilometre,
Vient ensuite dans l’ordre suivent les bal-
lons : « Lrile de faince » ( franciis ), «La
Brise d autcmne » ( frangas ) « L’Aetos»
(italien ) ’« Uropic » (Bilge), le « Co-
gnac » ( Suisse ).

Rio DE JaNeiRO 15. — Une bande de fa
na'iques vient de eétruire la ville de Cal-
meiras, état de Bahia. Elle terrorse en ce
moment les habitants du distric d'Inague.
Eile a deja eu avec les troupes plusieurs
rencontres, au couas desquelles, il yaea
de nombreux tués ct blessés dans les deax
camps.

ST. PETERSBOURG 15. - 49 cas de cholé-
ra et 36 déces ont été enregistrés au couss
des derniéres 24 heures, il ne reste plos
que 94 cholériques entrait:ment dans les
hopitaux.

Aprés avoir décidé de si¢ger les matinées
de mardi, jeudi et vendredi, elle discute
aujourd’hui les interpellations sur l’avant-
port de la Police. Le nouveau sous-ma-
rin « Le Fresnel » coula par huit meétres
de fond. Il n’y a pas eu d’accident de pere
sonnes. Les travaux de renflouage com-
mencerént immédiatement.

N.-York — On signale de nouveaux fear
désastreux de foréts dans l'écat du Michi-
gan. 16 habitants du village de Mew
( Mich‘gan ) ont été bri’és vits.

Paris 16. — Mano Pacha dit que le pro
gramme de la conférence internationale
n’était pas accepté par la Turquie comme
base de négoeiations.

St-PETERSBOURG — Une dépéche de Bel-
grade au journal «Novae Vremuyap la an-
nonce que le viaduc qui traverse la mt
vére Basna 4 Vranduk ( Bosnie ) a
dynamité et détruir,coupant ainsi la come
munication avec Serajevs, capitale de
Bosnie. .

Vienne.— Le Gouvernement discute ls
possibiliié d'une démonstration 0a
dans les eaux turques en réponse au boye
cottage des produits autrichiens.

Sr.-PETERSBOURG. - Au cours des det-
niéres 24 heures 47 nocveaux Cas
choléra et ar décés ont été enregisties ,

our des



ninll us | =KinsGTox ( Jamaique ).— La Ge
appels a mes que Pineendie qui dévrane
Ve ON [ dll [ BS le quartier commercial de Kingston € id
janvier 1907 le jour du trem lement &

terre ne fut pas causé par ce trembleme

de terre ; mais le précéda. Les compagnie

d’assurances auront conséquemment 4 pa
yer plusieurs millions de dollars aux !
rés. Cette décision a causé une granee |

OD
otel Bellevue.

Le mieux situé, le plas cou ,
fortable.— Champ-de-Mare
Cuisine renommée.— Vue sur is

Derniéres Dépéches

Paris. Une nouvelle de Londres annon-
Gint la rédaction du programme de la
conférance internationale qui vase réu-
nir ponr régler la question des Balkans
a causé une grande satisfaction dans les
cercles officiels.

Cette nouvelle est maintenant Officielle-
ment confirmée.



le concours de tous mes
tinctement ic donrerais
L'affaire bassin de

é

nouveau agitée.

Il est décidé que l'on fera un i
tit b s-
snetque le prend bassin sera Perandi,

‘sociation Agricole

D
CENTENAIRE
DE ,
Vérat de sa caisse uupéche de mener a

Larrondisse ment de Léogane 5 sine fin ce travail pourtant si nécessa're
Slane du rer Dimanche de Septembre au prog:és de l’agricukkure dans la Com-
-_— tnune. Alors clle porte ses regards vers
s yui doar le patriousme et le dévouement
‘hose pub'-que n’ont jamai i
derniére séance | Vers I'Illustre et Venére Général Nord, vers
et snctionné sans modification. ce Patriarche qui s’appauvrit pour semer le
Le député de Léogiac étant présent a bien-étre sur la population haitienne. Ce
esndd la parole et Vayant obtenue aj n'est pas que l’association ignore les lour-
sé un discours 4 l’assemblée. des charges du Général Nord et l'état de
Le Président a répondu aa dépuré en/pénurie dans Icquel ses largesses ont dd
eat que l'Association compte beaucoup mettre sa caisse, mais elle a la conviction
jc lai pour atteindre le but qu’elle se|que la bonté de ce noble Pére de famille
ose et que selon la promesse que le |trouvera tovjours quelque chose, pour
pcté vient de faire elle pense quil ne/ses enfants de Lécgine qui lui ont prouvé
gaqoera pas de travailler au développe- | tant de dévoucment ct de fiddlité.
get de l’agriculture, cette source iné-| L’association a décid qu’une lettre sera
pamble de la richesse nationale. L’Associa- écriteau Président Nord. réclamant son
tea compte bzaucoup sur Vénergie, Yac- |concours pour le travzil d’utitité publique
gat et le patriotisme éclairé du dépate | projeté parelle. La leitre du Président
b Liogine. rédigée sdance tenante est sigade de tous
Le membre Labissicre propose de nom-/jles membres présente et est confiée au dé-
pe membre actif le nouveau fuge de'pu:é de Léogine qui a promis de la re-
x dont la présence parmi nous dénote ; mettre au Généra' Nord Alexis, grand pro-
Pont des choses de l’agriculture. jtectcur de Vassociation agricole du cen-
Sar cette proposition le Juge Em. Elie | tensire.
mnommé membre actif. Etant présent) On passe ensuite aux rapports des con-
jl séance le membre Elie a remercié en jseiliers des sections rurales.-— I! ressort des
emes mus l’'Association de cet honneur |rapporis de ces conseil'ers que tout mar-
asloaé ceux qui ont pensé A sassocicr che dans les sections rurales 4 l'état ordi-
peut travailler au bien étre de la commu-_ naire.
é, Plus rien n’étant 4 lordre du jour la
On passe au renouvellement du bu-_ séance est levée.
am. A. Bénédict, p!anteur, Exoiis, arpen-
Sx la proposition du collégue Séra-jteur, M. Payen, J. Straphin, N. C. Gate
le méme est maintenu. jens, Benjamin Alfred, P. Ledain, M. M.
\lemembre Achille, président, proteste
mooavelle élection 4 la présidence |S. Macouloute, D Colinet, N. Innocent.
Thsociation. Il dit que depuis tantét Pour copie conforme,

wsil est président de l'association, .
wis assez fat, qu'il a besoin de repos LeP résident, A- BENEDICT, planteur.

a" va parmi les planteurs ici pré- ~ .
ao wuuttes qui pourront mieux que lui Banque Nationale d Haiti

idence es" : , oe . ,
ri ane preuve de confiince &t| Pap'décision du Conseil d’Ad-
mn plus capable que vous, collégue , Ministration, la seconde signature,
wument a la $ . . °
Fcalture, elle that relévement de sera donnée soit par Mr Ch. Rei-
ef sa confiance, car vous avez com- her, chef de la omptabilité, soit
Mr H. Desrue, caissier prin-

Wes, elie déses it d’ i
m donne rene bererait d'etre priece de Le Dir:c eur par intérim,
Mcolligue Achille tres ému, des paroles Paut. SANTALLIER

ma démission.







Ls majorité étant constatée le président

ré la séance ouverte.
ie proces verbal de la

eee



si Association.
Lemem>re Lubissiére répond gue la

relle élection du coliégue Achille a la

lle, elle 'eut choisi, mais ayant eu a.conformément au * 3 de TVarticle
e ie vos mérites, ayant cu a admirer 25 des Statuts, sur les actes enga-

faerie, vorre bonne volonté et vo re! geant la Socicté vis-a-vis des tiers,
w* dla conduire vers les sentiers qui: par

maa progrés souhait’s. Con- cipal.

j4 tout ce qu'elle peut espere: Port-au-P rince, 16 Octobre 4908



we du membre Labissiére, répoad
sent toaché jusqu’au fond du





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Mars de 20 qieds sur 165, estimd
P. 1.000.

En vertu d'un jozgement du tribanal
civil de Port-au-Prince, en date da sept
M ; . octobre courant, coregistré lequel ho-
vm ot librement imposée, il en a|mologue une délibéraiion du conseil
Canhee sont laissé emparer par une} de famille des = miucurs Lucie, Heary
tener, reuse et _n’ont jamais jet Fernani E‘ie, tenu? sous la prési-
bdésinatee quand on prend libre-, dence du juge de paix le la section

it pan @? de monter vers un but sud de la Capitale, le seize Septembre
nerd ® Mtarder sur la route, car le, dernier, enr¢gistré>.—

e preidgare fetroave plus. Si, con-, I! sera procéid le mercredi que lon
je ne devais pas avoir comptera vingt un octobre courant, &

ut fait it se voit ob'igé d’accepter
Mei 4 nocvean. is P
m de eme le concours loyal et
tlohe es, Membres indis:incte-
My _Cbservance siricte des statats.
Dent embres ui se sont irrépro-
“tt dévoads 4 la 1ache que l’asso-

distribution es‘ de Mi'lery, notaire$a Port-au-Prince,

bissiére. L. Heurtelou, M. Dautruche, |

collégues indis-} dix heures du matin, en I’étude et par

{le ministtre de Me Laraque Charles
53,
| Kue Pavée, commis a }a vente aux en-
_chéres publiques des droits et préten-
tions des dits mineurs, consistant dans
les trois guarls d’un emplacement si-
tué en cette ville, Rue du Champ de
Mars, de la contenance de vingt ptels
sur la facade de la rue, onze pieds six
pouces du co & opposé, au sud, sur
une profondcur de cent so*xante ct: q
pieds duns chacon de ses longs coltés
Est et Ouest, ce dernier formé d'une
ligne brisée composée d'une premiére
perpendiculaire ala rue de cent qua-
rante trois pieds, six ponces d’nne se-
conde perpendiculaire de vingt et un
pieds six pouces relidées entre elles par
une paralléle de huit pieds six pouces,
le tout borné savoir: au nord par la
dite Rue, au sud par Meéléus Pierre et
les héritiers JP. Bazelais, al’Est par
Méléus Pierre et 4 l'Ouest par fe reste
de la propriété dea Mudame = Aurelien
Jeanty, estimés 4 la somme de sept cenl
quarante cing gourdes, par l’espert, ou-
tre les charges de l'enchere, ci... P.745

A la requéte de Madame E'ina Heori
Elie propriétaire, §demeurant et domi-

cilié en cette ville, agissant comme
tntrice dative bes sus dits ni icurs, ses
enfants et en'préseuce de leur subrogé
tuteur.

Pour plus amples
s'ulrosser au notaire commis,
taire da cahier des charges.

renseignements,
dSposi-

Porteau-Prince le 17 Octobre 19088
Euina fit
NE setae te ee ——_)



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Full Text
peuxiéme Année, No 466.

PORT-AU-PRINCE ( Hairt )

Samedi, 17 Octobre 1908.






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PORT-AU- PRINCE Trois Mois. .
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ARTEMENTS
DEP Trois Mois.

ETRANGER.......-| Trois Mois. .



Pas de guerre Civile, la

Pour tout ce qui concerne |l’Administration du Journal,

- LETTRE D'UN EXILE





Patrie étant menacée!

Ny doit reconnaitre, une fois pour
‘vites, que la guerre civil’, alheure
wiuellesurtout, doit étre évitée. Nous
vous des raisuns sérieuse3 pour pen-
wf ainsi.

{i ressort de notre Histoire que
008 guerres Civiles n’ont jamais pro-
duit que des résultats désastreux :
-assassinat, le deuil, ’incendie et le
yilage, et pir conséquent la diminu-
400 des fyrces réelles de I’Erat. Cra
que guerre civile marque un pas en
iere alors méme que la prise d’ar-
mes edt été victorieuse. Cela s’expli-
que parle fait que le conspirateur,
#plus souvent, n’agit qu’en vue de
ses lntérets particuliers et pour as-
swuviT, On n’hésite a le dire, ses hai-
bes Personnelies. On s’arme toujours
au nom dela communauté; mais on
regne et retient le Pouvoir pour soi,
8 parents et ses amis, au préjudice
des intéréts pénéraux.

Lest le triste spectacle que nous
fre toute une suite de nos guerres
“as! Les faits qu’on réprouvait
He, parce qu’on n’était pas aux af-
wires, On les accomplit, 8 son tour,
“ec plus d’audace, parce qu’on ala
he ence de sa duplicité inexcusa-
nes événements de 1902 et ceux qui
sae nent des accomplir Jerniérement
moar Ont trop affligé notre pays
tle, pooner toujours a la guerre Ci-
dential wae? surtout le mandat prési-
irons ie prendre fin bientédt. Nous

4 conviction que le général
dela do 158402 paz le Pouvoir au-
tions | Mai 1909. Autrement, nous

4 guerre civile qu’il faut évi-
tire tout prix. Tous les citoyans,

yants, doivent y penser sérieu-
teat” Car notre pays, non seule-
eharngenat le thédtre d’une lutte
®, Sans précédents dans nos
Wire 10,8 les nouvelles animosités
re les partis, mai it encore
ttritde proie” ais pourrait enc
Teej ole a l'impérialisme amé-
et ent Ous én sommes convaincu
remise de la presse étranyére

et méme par les propos qui se_ tien-
nent a Saint-Thomas dans les milieux
bien informés.

En ce moment, plus que jamais,
nous nous devons de nous faire ab
négation, et le gouvernement, le pre-
mier, doit le comprendre.
sera son juge ; c’est & lui de conjurer
le danger par son patriotism3 et sa
politique de prévoyance !

Tous les citoyens sensés doivent
comprendre qu’il yaun piege tendu
a notre pays !...

Quoiqu’on dise, et inalgré les actes
regre.tables accomplis ces jours der-

niec3 en Haiti par le fait du) mouve |

ment mort-né de !’Artibonite, une
nouvel'e levée de boucliers n’aurait
pas l’excuse de ces actes, étant don-
née l'échéance prochaine du mandat
du président de la République d'H :i-
ti et le danger national dont nous
sommes menacés. Kt d’ailleurs, en re-
montant a l'origine des faits, 4 1902,
on constate quele général Nord est
arrivé au Pouvoir par une conséquea-
ce de la guerre de l’époque.

On avait pris les armes en iz, en
vue d’arriver au Pouvoir, parce qu on
avait la force nécessaire pour une te.-

le entreprise ; mais n’arrive pas au.

pouvoir qui veut : tout pouvoir supre-
me vient de Dieu!

ll est absolument spécieux de dire

que la guerre de 1902 avait éclate au

nom de la liberté des élections, lors - |

que toutes les élections dans Arti-
bonite ont été faites arbitrairement
par le général Jean-Jumeau Mais il
n’
presenter le général Jean-Jumeau
comme le défenseur de la liberté des
élections officielles lorsque toute sa
vie a 6t6 consacrée au maintien des
élections officielles, lorsqu’il venait
tout récemment, avant sa prise diar-
mes de 1902, de faire exécuter M. H.
Cadet, député élu a Dessalines, pour
le remplacer par M. Pline Marcelin.
L’état de choses actuel est créé par
les révolationnaires de 1902 et par les

QUOTIDIEN

DIRECTEUR:



s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 4;, Ruz Reez os Bease-Fel.

L’histoire.

‘lesquel, il faut cter comme capital

a rien de plus moqueur que de.
avons dégénéré encore inoralement.





6. 200 LE NUMERO 4 5) cunrnses

. 5.00 Clément Magloire, ——

1 22 —_———_ Les abonnements partent da 1“ et du zs de chagee
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

« 8.00 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrite ineérée ou non ne serent pes vendées



(derniers événements de cette année-{ Personne plus que nous ne souffre
.C’est ce qu'il faut voir raisonnable-/ de l’exil, mais ce n'est rien en compa-
ment. Comment tirer des griefs d’un| raison du danger ’qui nous mepace-
état de choses ‘créé par soi? Quelle! rait, si nous nous jetions iuconciem-
que soit notre détresse, nous devons' ment dans une guerre civile dont la
redouter une guerre civile, qui ne sera' couséquence aerait la perte de notre
-que notre tombeau! It faut attendre | autonomie |

la fin du mandat du général Nord, il’ Retenez bien ceci
faut e sparer qua le pays bien avisé chers compatriotes ; ,
élira un citoyen patriote qui fera la AU PREMIER COUP DE vagU, cINQ

‘paix entre ces compatriotes, qui les
! a : MILLE SOLDATS AMERICAINS SERONT
reconciliera i ouv les portes de

crlera, qui ouvrira les pore SUR NOTRE SOL!

la patrie 4 tous. Chacun ira repren-

‘dre son occupation et travailler enj Pour la conservation de aotre dra-

paix sous les auspices d'un gouver-| peau, faisons le sacrifice de nons mé-

'nement populaire et prospere, parce-| Mes, mourons plutét de misére sur la
terre d’exil que de compromettre Mal-

qu'il! ne serait pas le gouvernement | *%*
d’un parti quelconque, ou’ la consé- ti! notre seule asile en Amérique !
> E. DORNEVAL.

quence d'une guerre civile qui n’au-
Avocat du barreau des Genaives

haitiens, mes

rait hé'as! laissé aprés elle que trou-
bles, ru#aes, miseres, désolations et)
division,— lorsque Il’ladépendance | .
nationale aurait été conservée ! | _Priére d’aviser l’'administra-
Trop de ruines de 1902 Ace jour! A4/tion de la moindre irrégulari-
co‘é des pertee matérielles : la des- t6é dans leservice du « MATIN»
truction compléte de le tiottille hai-|/a@fin qu’il y soit de suite remé-
lienne d’abord, la dévastation des; dié.
plaines de !’Artibonite, la destruction |







de Limbé, de Port-Margot, du Petit- |
Goave et de leurs campagnes, celle
de Saint-Michel et de ses dépendan-
ces, les champs et les huttes dévastés —__
cic, los depenses énormes faites par| =~ ENSEIGNEMENTS
, + . 3
le gouvernement provisoire et ‘le gou-| METEOROLOGIQUES
vernement détinitif et par les révo-' -_-—
lutionnaires, les indemnités payées ou! Observatoire

dues aux 6trangers endommagés, le’
tout pouvant étre chiffré6au moins:
4 quatre-vingts millioas de notre mos- ;
naie, sans comprendre la perte résul-
tant de l’arrét forcé des affaires pen-

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL,

—_—_—p

Venpreni 16 Ocrosaz

dant ces époques de calamité géné-' Barometre 3 midi 760,7 =/"
rale ; peut-on calculer la perte irré- minim 2

, . Température) ou: 3-0
parable de nos compatriotes, parmi maximum 39. 6

| Moyenne diurne de ta température 36. 3

Le ciel a é:¢ couvert toute la journée
par svite d’un courant suptriees de W. Le
le vent taible et souvent nal. La baisse baro-

intellectuel, Jules Auguste et Massil-
lon Coicou! Maisce n’est pas tout,nous

Ls lien qui nous unit parait rompu ;

sentiment de solidarité qui réconfor- métrique s'est arrésée. Pluie fine déji 4 tb.
te les hommes d’une méme nationali- du matin. Eclairs au Sed et ae N-W.

té semble éteint et méme le simple, J. SCHERER
sentiment d’humanité qui s’impose a 8g

tous les huinmes en géoéral semble a! Womination

jamais banni denos cceurs! C’est &| Nods apprenons qee Mr REilie RBedower
| peine si vingt ans d'une boane admi- a é:4 sommé chef de bureas & la dowane

;Mistration suffiraient & la réparation de de Ssiat-Masc.
nos maux. [ Nos compliments.
Revue du Marché

La semaine qui finit’ aujourd’hui
pas été bien brillante.

Le commerce n’est pas rassuré sur le
sort de la Récolte gni semble avoir souf-
fert bien plus qu'on ne le pensait tout d’a-
bord. Les demandes de fond ayant di-
minué dans une larye anesure, les vendeurs
dor qui sont (nous |’avons déji dit 4 cette
place ) des achcteurs de denrées, se sont
abstenus de convertir leur encaisse. Il en
est résulté d'une petite hausse sur le
change qui nous a misen cloture hier
soir 4 688 » %, — Gy0 "Vo.

On n’a presque pas vendu de traites sur
France.

Le marche reste lourd aux cours que
nous sigaalous la semaine dernicre : 1 3/4
2./* de prime contre or, _*

Tas Cheques, Sug ‘Bary sont cd:és a 3 1/2-
40°.

Les Chijues sur New-York A 1./° de
Plime ,.on.a ta‘t quelques petits chitfres a
ce taux. o ee 3

Ics nouvelles concernant les denrées
sont pew fivorables aa cacio qui est vendu
4 rs 52..comtre Frs 54 de la semaine der-
nicre. .

Levels obt A Trs 42, _

Port-au-Privce, le 16 Oc.obve 1908.

Tribunal civil
Audtence civics extrardinatre de Vendreds
16 O tebre 1908

Le tribunal prend siége a dix heures du
matin sous la préyidence du juge-doyen A.
Chamnpagne, assisté de Monsieur A. Thi-
baulr, substitut du Commissaire du Gou-
vernement.

Atfaire entamée dont la continuation est
renvoyée 4 Vondredi prochain:

Bzenomy A. Samson contre Jacques Lu-
bonis.

Puis le siége est tevé.

Naissance

Mme Pétion Noisette a heureusement
accouché de deux jumeaux (garcon et fille).

La mére ainsi que les bébés se portent
bien.

Nos compliments aux époux Noisette et
meilleurs vacux aux b¢bés.

Départs

Hier soir est parti le steamer « Altai »
avec les passayers suivants pour :

Miragoine: Mr et Mâ„¢* B. Leroy, Mr Ba-
ker, Mme D. Borges, M le Borges, A Coby.

Pait-Gadue:. Me Johansen.

Jérémie : Mr B. Louba.

n’a

é

: s

E&@ parti-anssi hier Te steamer ¢ Priesi-
dent» avec les passagers suivants pour :

Cayes , Me. ‘Teéllos Aurélus, Mr Parny
Dartigue, Mme Aurélys Rameau, Miles La-
mietcie ee Lece’ Rameau.

Jucmel: Mme Anna, Me
Joubert Nicolas. ;

St-Domingos : Mm: Thérése Martin, Her-
mann Joseph, Mr Benjamin, Mlle K.
Drew.

San-Juan de Porto-Rico: Mr C. Abegg.
Chroniqu>? des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION ORD,

Le Tribunal a repris, hier, se$ audiences,
qa’it avait interrompies; eh Signe de deuil,

ur la mort de Madame Nord Alexis.

pendant la tristesse qui emplissait l’es-
pace indiquait sensibl-ment que l’on n’é-
tait pas revenu des premiéses heures de
stupeur et que dans ceriaines Ames. un ge-
gtet cuisant y persis’air.

Le devoir social a de ceg exigences au
devant desqucl'es on ne saufait reculer et
qui obligent au respect di aux conventions
générales que la coll ctivité s'est données.

Une contestation se souléve-entre Smith
et Noélsaint Toussaint.

Donavgh,

Smith que vous connaissez peut-étre.
est toujours le méme petit hoinme actif,
remuint, entreprenant, industriel. I" a
une face qui n’est pas haitienne ; il res
semble plutdt aun coolie: des yeux
creux, un nez aigu, bouche petite, avec
une chevelure soigneuse que sillonne une
faie, accentuent cette physionomie d un
habiiant des Iades, sans pourtant qu'il le
soit. .

Il est d’un courage male, que bien des
circomstances ont prouvé. i,

I! possédait, dansle temps, une peti'e im-
primerie. Ah ! ga! c’était ’imprimerie des
turbulents. Vous allicz chez Amblard,
ou Heraux avec un manuscrit fulminant;
i's vous disaient :ovs : mon cher, pas pos-
sble, nous te pouvons pas imprimer,
c'est trop cur. Vous passiez chez
Smiihe, vous lui communiquiez votre ma-
nuscrit ; il le lisait, refiéchissait, et, avec
un fl gie anglais, il vous répondait : ¢ est
mon metier, c'est pour mon argent, }1im-
prime. Immédiatement les portes de ce pe-
tit fort chahrol étiit littéralement fermées,
un ou deux typograph.s de confiance tra-
vaillaient dans | ombre, 2 latnaissance du
fameux manuscrit.

Eh bien ! ce brave Smith a mis de cdté
sa témédraire imprimerie, il l’a vendue ; il
est maintenant dans la boulangerie. Il ap-
pelle, un jour, Nce'saint Toussaint, un
maitre-magon et s’entend avec lui pour la
construction d’un four, un prix fut débat-
tu entre eux et le travail commengi.

Noelsaint Toussaint prend avances sur
avances jusqu’a arriver 4 toucher P. 170,
avant l’achévement des travaux qu'il aban-
donna. En présence de son refus de re-
prendre, Smith dat s’adresser 4 un autre
ouvrier, moyennant P. 5ode salaire, dont
il veut rendre responsabie Noélsaint Tous-
Saint.

Mais le détenseur de Noelsaint déclare
au tribunal que si son client a abandonné
le travail de M. Smith, c’est parce que ce-
lui-ci conteste le chiffre de P. 250 qui a
éré convenu entre les parties, comme prix
du four et qui, aprés avoir touché les
170, il a été en outre entendu que Smith
devait donner 25 centimes de ain tous
les jours 4 mon client, jusqu’au parfait
paicment, et, qu’aprés s’est exécuté une ou
deux semaines, il a suspendu.

—Mon client quiest_un artisan,un ouvrier
honnéte n’a pas pu se soumettre aux vues
de Monsieur Smi.h et ne peut pas étre. non
plus, responsable des P, 50 qu’il aurait
comptées 4 un ouvrier de son choix pour
Vachévement de son travail. D ailleurs, je
demande la comparution personnelle des
parties, afin de savoir quel a été le mon-
tant du chitfre convenu entre elles pour le
travail 4 exécuter.»

Me Valin, avocat de Smith accepte la
demande de comparution et l’affaire est
renvoyée 4 audience prochaine.

Buss neuf

Attelé de bons chevaux, 4 louer pour
baptémes, courses enville, promenades 4
la campagne, etc.

S’adresser 4 M™ F. Stines, N° 156, Rue
du Magasin de 1’Etat.

17 Octobre

Aujourd’hui est pour la Nation haitien-
ne un jour de deuil. C’est le 102™* anni-
versaire de la commémoration de la mort
de Jean-Jacques Dessaines, Fondateur de
no:re Indép:ndance.

Que la mémoire du Libérateur nous
soit toujours sacrée et se perpétue de gé-
nérations en générations.

A,.St-Louis de Gonzague

Le Supérieur de ['Institation Sr-Louis
de Gonzague rappelle que le Cours de
Commerce commencera le jeudi 15 da
courant, & § h. de l’aprés-midi.

Se faire inscrire au bureau de |’économe.

CON>TANTINOPLE 15. - Inquiéte des
paratifs militaires de a Bulgarie, la Pee
quie a chargé tOus ses rc présentants a re.
tanger d’attirer sur eux attention des
pmissances et de leur déclarer qu’elle dé

Chater de Tahar

Nous avons exdcuté, hier, notre visite








































, : ” clinera toutes les res ite
hebdomatlaire aux chantiers de Tabarre] -.5 oy Vattitude acteele ete ans le

. ° : 4 " o a °
que nous avons trouvés en pleine activité. provoquerait des hostilirés. ulgarie

Les ingénieurs Eug Maximilien et Do-
minique, Mr. A‘exandre Pétrus, chef de la
comptabilité, venu 1a pour le contréle des
équipes, en vue de la paie de la semaine,
nous ont rgus avec un bienveillant accueil
et nous ont fait les honneurs des chantiers

Nous sommes allés voir d’abord J’état
des ponts en construction : Entre les kilos-
15.55 et 156 un pont en bois de 5 métres
de long s’achéve sous la direction du sous-
chef de gare Woolley. Un peu plus loin la
réfection d’un autre pont s’effectue : la fon-
dation d'un de ses murs ayant été forte-
ment endommagée par la riviére.

Notreinspection s’égaie par les sons ai-
gis des sittlets aidant It voix a hékr ks
Ouvriers au contrd!e. Ils sont dz suite en
lignes dz tile,comme au régiment; le comp-
tage s’opere hitivement de méme que le
pointage. Le grand pont provisoire, en

ois, de 68 métres, qui doit relier les deux

troncons ; du grand ponten fer de Tabuar-
re A !’autre coté de Vancien lit de la Ri-
viere, a seize travées prétes qui recoivent
déji les longrines. Cette grande parte du
travail gui est maintenant consommée lais-
se aux invénieurs la ferme conviction de
relier d’ici quelques jours ; d’ailleurs, Ma-
ximilicn, nous latfirme, nous dit avec
force: D’ici 4 Mirdi, nous finirons ; les
trains pourront circuler, sans entrave, il
n’y aura plus de transbordement nécessai-
red’unc rive 4 une autre.»

La déviation du cours de la riviére s’est
faite 4 yoo mé:res du pont de Tabarre. Ce
beau résultat n’a pu é@ire obtenu qu’apres
des efforts et des sacrifices considérables.
170 sacs de béton armé pesant chacun 700
livres, ont été coulés pour obtenir la so-
lidité du birrage—parfois méme—nous dit-
en, la force du courant menagiit de les
emporter.

Rigaud et Croswel travaillaient ferme
encore, hier,A y faire disparai-re quelgces
filtrations.

Au sid ouvest du pont: un autre pet't
barrage est solidement construit en vuc de
protéger les propriétés et jardins des ha-

isants da trea qui, au prime abord,
avaient ¢ssay¢e de protester contre toute
deviasion du cours de l'eau. Les plus gran-
des précautions sont prises pour parer a
tout : ainsi tous ces ponts en bois que
Von est en train dérfger seront revétus
d'un tablier en téles pour empécher tout
incendie.

Il est certain que l’on a bien travaillé
-bas, ct que l’on ne peut gu’admirer ce
braves hommes que la science a figonnés
et qui se dévouent avec courage 4 la pros-
périté de la collectivi:é. C’est sur la voie,
au moment de relier, que nous irons leur
donner un formidable shake hands.

Les charpentiers continucront a travail-
ler demain dimanche avec une équipe
d@environ 50 hommes.

_ SARAGOSSE 15.— L’ouverture dy C
histcrique organisé pour commémorer le
rooeme anniversairi du spe d .

Be de éerte ville
par les armées de Napo'¢on et celui de k
fondation de | Université de Sara .
été contrariée aujouid’ hoi Bosse a

; ourd hei par les innonds
tions.

Les palais de l’exposition sont innondés,
et 4 certiins endroits, les rues sont :

. : ’ SOUS -
trois pieds d’eau. -4

BERLIN 15- — La conrse iniernationale |
de ballons s'est termindée par ‘a victoire
du ballon anglals « Binssce » Qui a atterrj
a Uvilding duchdé de Schlestein 4 435 ki
lométre de son point de depart.

Ie second est le ballon freng:is « Cone
dor » avee goo kilone:res et le ze, le bal
lon Beige « Belyica », avee 395 kilometre,
Vient ensuite dans l’ordre suivent les bal-
lons : « Lrile de faince » ( franciis ), «La
Brise d autcmne » ( frangas ) « L’Aetos»
(italien ) ’« Uropic » (Bilge), le « Co-
gnac » ( Suisse ).

Rio DE JaNeiRO 15. — Une bande de fa
na'iques vient de eétruire la ville de Cal-
meiras, état de Bahia. Elle terrorse en ce
moment les habitants du distric d'Inague.
Eile a deja eu avec les troupes plusieurs
rencontres, au couas desquelles, il yaea
de nombreux tués ct blessés dans les deax
camps.

ST. PETERSBOURG 15. - 49 cas de cholé-
ra et 36 déces ont été enregistrés au couss
des derniéres 24 heures, il ne reste plos
que 94 cholériques entrait:ment dans les
hopitaux.

Aprés avoir décidé de si¢ger les matinées
de mardi, jeudi et vendredi, elle discute
aujourd’hui les interpellations sur l’avant-
port de la Police. Le nouveau sous-ma-
rin « Le Fresnel » coula par huit meétres
de fond. Il n’y a pas eu d’accident de pere
sonnes. Les travaux de renflouage com-
mencerént immédiatement.

N.-York — On signale de nouveaux fear
désastreux de foréts dans l'écat du Michi-
gan. 16 habitants du village de Mew
( Mich‘gan ) ont été bri’és vits.

Paris 16. — Mano Pacha dit que le pro
gramme de la conférence internationale
n’était pas accepté par la Turquie comme
base de négoeiations.

St-PETERSBOURG — Une dépéche de Bel-
grade au journal «Novae Vremuyap la an-
nonce que le viaduc qui traverse la mt
vére Basna 4 Vranduk ( Bosnie ) a
dynamité et détruir,coupant ainsi la come
munication avec Serajevs, capitale de
Bosnie. .

Vienne.— Le Gouvernement discute ls
possibiliié d'une démonstration 0a
dans les eaux turques en réponse au boye
cottage des produits autrichiens.

Sr.-PETERSBOURG. - Au cours des det-
niéres 24 heures 47 nocveaux Cas
choléra et ar décés ont été enregisties ,

our des



ninll us | =KinsGTox ( Jamaique ).— La Ge
appels a mes que Pineendie qui dévrane
Ve ON [ dll [ BS le quartier commercial de Kingston € id
janvier 1907 le jour du trem lement &

terre ne fut pas causé par ce trembleme

de terre ; mais le précéda. Les compagnie

d’assurances auront conséquemment 4 pa
yer plusieurs millions de dollars aux !
rés. Cette décision a causé une granee |

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fortable.— Champ-de-Mare
Cuisine renommée.— Vue sur is

Derniéres Dépéches

Paris. Une nouvelle de Londres annon-
Gint la rédaction du programme de la
conférance internationale qui vase réu-
nir ponr régler la question des Balkans
a causé une grande satisfaction dans les
cercles officiels.

Cette nouvelle est maintenant Officielle-
ment confirmée.
le concours de tous mes
tinctement ic donrerais
L'affaire bassin de

é

nouveau agitée.

Il est décidé que l'on fera un i
tit b s-
snetque le prend bassin sera Perandi,

‘sociation Agricole

D
CENTENAIRE
DE ,
Vérat de sa caisse uupéche de mener a

Larrondisse ment de Léogane 5 sine fin ce travail pourtant si nécessa're
Slane du rer Dimanche de Septembre au prog:és de l’agricukkure dans la Com-
-_— tnune. Alors clle porte ses regards vers
s yui doar le patriousme et le dévouement
‘hose pub'-que n’ont jamai i
derniére séance | Vers I'Illustre et Venére Général Nord, vers
et snctionné sans modification. ce Patriarche qui s’appauvrit pour semer le
Le député de Léogiac étant présent a bien-étre sur la population haitienne. Ce
esndd la parole et Vayant obtenue aj n'est pas que l’association ignore les lour-
sé un discours 4 l’assemblée. des charges du Général Nord et l'état de
Le Président a répondu aa dépuré en/pénurie dans Icquel ses largesses ont dd
eat que l'Association compte beaucoup mettre sa caisse, mais elle a la conviction
jc lai pour atteindre le but qu’elle se|que la bonté de ce noble Pére de famille
ose et que selon la promesse que le |trouvera tovjours quelque chose, pour
pcté vient de faire elle pense quil ne/ses enfants de Lécgine qui lui ont prouvé
gaqoera pas de travailler au développe- | tant de dévoucment ct de fiddlité.
get de l’agriculture, cette source iné-| L’association a décid qu’une lettre sera
pamble de la richesse nationale. L’Associa- écriteau Président Nord. réclamant son
tea compte bzaucoup sur Vénergie, Yac- |concours pour le travzil d’utitité publique
gat et le patriotisme éclairé du dépate | projeté parelle. La leitre du Président
b Liogine. rédigée sdance tenante est sigade de tous
Le membre Labissicre propose de nom-/jles membres présente et est confiée au dé-
pe membre actif le nouveau fuge de'pu:é de Léogine qui a promis de la re-
x dont la présence parmi nous dénote ; mettre au Généra' Nord Alexis, grand pro-
Pont des choses de l’agriculture. jtectcur de Vassociation agricole du cen-
Sar cette proposition le Juge Em. Elie | tensire.
mnommé membre actif. Etant présent) On passe ensuite aux rapports des con-
jl séance le membre Elie a remercié en jseiliers des sections rurales.-— I! ressort des
emes mus l’'Association de cet honneur |rapporis de ces conseil'ers que tout mar-
asloaé ceux qui ont pensé A sassocicr che dans les sections rurales 4 l'état ordi-
peut travailler au bien étre de la commu-_ naire.
é, Plus rien n’étant 4 lordre du jour la
On passe au renouvellement du bu-_ séance est levée.
am. A. Bénédict, p!anteur, Exoiis, arpen-
Sx la proposition du collégue Séra-jteur, M. Payen, J. Straphin, N. C. Gate
le méme est maintenu. jens, Benjamin Alfred, P. Ledain, M. M.
\lemembre Achille, président, proteste
mooavelle élection 4 la présidence |S. Macouloute, D Colinet, N. Innocent.
Thsociation. Il dit que depuis tantét Pour copie conforme,

wsil est président de l'association, .
wis assez fat, qu'il a besoin de repos LeP résident, A- BENEDICT, planteur.

a" va parmi les planteurs ici pré- ~ .
ao wuuttes qui pourront mieux que lui Banque Nationale d Haiti

idence es" : , oe . ,
ri ane preuve de confiince &t| Pap'décision du Conseil d’Ad-
mn plus capable que vous, collégue , Ministration, la seconde signature,
wument a la $ . . °
Fcalture, elle that relévement de sera donnée soit par Mr Ch. Rei-
ef sa confiance, car vous avez com- her, chef de la omptabilité, soit
Mr H. Desrue, caissier prin-

Wes, elie déses it d’ i
m donne rene bererait d'etre priece de Le Dir:c eur par intérim,
Mcolligue Achille tres ému, des paroles Paut. SANTALLIER

ma démission.







Ls majorité étant constatée le président

ré la séance ouverte.
ie proces verbal de la

eee



si Association.
Lemem>re Lubissiére répond gue la

relle élection du coliégue Achille a la

lle, elle 'eut choisi, mais ayant eu a.conformément au * 3 de TVarticle
e ie vos mérites, ayant cu a admirer 25 des Statuts, sur les actes enga-

faerie, vorre bonne volonté et vo re! geant la Socicté vis-a-vis des tiers,
w* dla conduire vers les sentiers qui: par

maa progrés souhait’s. Con- cipal.

j4 tout ce qu'elle peut espere: Port-au-P rince, 16 Octobre 4908



we du membre Labissiére, répoad
sent toaché jusqu’au fond du





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tener, reuse et _n’ont jamais jet Fernani E‘ie, tenu? sous la prési-
bdésinatee quand on prend libre-, dence du juge de paix le la section

it pan @? de monter vers un but sud de la Capitale, le seize Septembre
nerd ® Mtarder sur la route, car le, dernier, enr¢gistré>.—

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Mei 4 nocvean. is P
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pouces du co & opposé, au sud, sur
une profondcur de cent so*xante ct: q
pieds duns chacon de ses longs coltés
Est et Ouest, ce dernier formé d'une
ligne brisée composée d'une premiére
perpendiculaire ala rue de cent qua-
rante trois pieds, six ponces d’nne se-
conde perpendiculaire de vingt et un
pieds six pouces relidées entre elles par
une paralléle de huit pieds six pouces,
le tout borné savoir: au nord par la
dite Rue, au sud par Meéléus Pierre et
les héritiers JP. Bazelais, al’Est par
Méléus Pierre et 4 l'Ouest par fe reste
de la propriété dea Mudame = Aurelien
Jeanty, estimés 4 la somme de sept cenl
quarante cing gourdes, par l’espert, ou-
tre les charges de l'enchere, ci... P.745

A la requéte de Madame E'ina Heori
Elie propriétaire, §demeurant et domi-

cilié en cette ville, agissant comme
tntrice dative bes sus dits ni icurs, ses
enfants et en'préseuce de leur subrogé
tuteur.

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s'ulrosser au notaire commis,
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