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Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 16, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxieéme Année, N. 465.

OL

Abonnements:

Un Mois. . .«

PORT-AU-PRINCE| 7 Mors. .
DEPARTEMENTS Un Mois. . .

Trois Mois .
Trois Mois. .

ETRANGER.......-






Pe eee

Pour tout ce qui concerns







"Administratio

AITEST-CE OUE LE LY
OU EST-GE YUE LE LY

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

QUOTIDIEN



DIRECTEUR:

Cilément Magloire,











n du

RTATITE REC
iN E H ag Pf
1 wri rh 4 es



SE PRESERVER EP SE DEFENDRE SOI-MEME

7 lift

“Qa peut voir, par toat c> qui pré-
‘ide, que la véritable loi de Lynch
dire .du tout au tout de la justice
‘mmmaire en laquelle seule nous fai-
‘sas généralement consister le lyn-
‘haga proprement dit.

_la conposition des Comi'és de ui-
‘glance de | Union offre les plus clai-
we garanties relativement ala res-
qelabilité, a la moralité et au dé-
Nouement de ceux qui en font partie.
Etcela va de soi, puisquela mission
te ces Comités est précisément de
ppléer Vinsaffisance, a ces diffs-
| des juridictions















Figurez-vous, ‘pour tenter un rap-
Pochement, un Comité haitien qui
ensemble des

Les Comités de vigilance soit princi-
wement compos$s des citoyens qui,
i le travail qu’ils dirigent, ont la
me dintérét & maintenir l’ordre et
» Ollrent ainsi, méme au point de
bo equité, les meilleures garan-
“8 qui se puissent désirer.

Ey résamé, ils partagent incontas-
r went le pouvoir avec les juridic-
Teconnues, ont d'ailleurs une
Rnee Permanente, se contentent
a | @il sur les faits et gestes de
y.idictions quand elles sont dis-
i.° * faire leurs devoirs sans fai-
mi, 22 besoin les y aident par une
ot enpeice Particuliére subsidiai-
etions se substituent a ces juri-
Wet ds @N Cas de défaillances de la
Une hes derniéres.

ling ps2 dui contribue beaucoup
tintin eee le change sur cette
Re dy, yet & nous inspirer « Vhor-
| Weaietage »,c’est la_discrétion
rité avec lesquelles proceé-

dent les agants des Gomités de vigi-
lance: des hommes masqués enva-
hissent la prison, terrorisent ou met-
tent & “Vimpuissance les gedliers,
s’emparant des prisonniers en cause,
les trainent au plus proche arbre ou
aupremier roteau, et les pendent.

Ceci paratt barbare et trop som-
maire ; mais cette fausSe vue pro-
vient de’ce quel’on ignore générale-
ment que cen’est la que Vexdcution
de la justice des Comités de vVigi-
lance. Ceux-ci, en effet, deliberent
avec la plus grande conscience sur
les cas dont ils s’emparent ; ils ju-
gent apres une instruction préalable
aussi minutieusement faite, si ce nest
plus, que celle des* magistrats offi-
cie's, et rendent leurs arréts avec aus-
si peu de chances d’erreur quun
corps de magistrats. Il ya lieu d'ajou-
ter que, n’étant ni des politiciens, nl
des hommes de parti, ni des fonction-
naires nommés grace 4 la protection
de celui-ci ou de celui-la, ni des hom-
mes d’aventures sans situation et ex-
posés, par conséquent, ala corrup-
tion de la part des justiciables riches
ou des puissantes associations se-
cretes comme la Muffia dont nous
avons parlé; étant, au contraire, des
chefs d’entreprise, des péres de fa-
milles installés dans l’Etat, des gens
qui ont exposés leurs capitaux dans
les entrepris:s locales et qui son

intéressés au Mala-
tien de ordre et au développement,
prospére de la localilé, - ils sont ain-|
si, par situation, plus a méme de
rendre une justice réguliere, dénuéa
de passions, efficace.

x *
*

plus que personne,



Voili donc, mise en évidence uss)
bien que je lai pu, la véritable loi da
Lynch, avec ses origines, son esprit,
ses procédés et

donc loin, quelque abus que !’on



eel

Journal, s’adraess



les fins qu’elle se pro- |
pose. Les suppéts du lyachagé sont!

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.





er a Monsieur




introduit dans la pratique de la cho
se, d’étre les malfiiteurs et les assas-
sins quel’on nous dit avec trop de
complaisance ; ce ne sont pas non
plus des hommes réfractaires a l’idée
de justice ni des insurgés en barbare
révolte contre les institu‘ions de la ci-
Vilisation. .

Les Comilés deviyilance incarnent,
au contraire, au plus haut point, li-
dée de justica et coastituent les plus
stirs et les plus actifs redres3eurs des
complaisances coapubles et intéres-
sées des hommes de jistice améri-
cains.

Mais, en dépit de tout, il ya des
choses dont notre formation nous em-
péche de nous rendre compte et, au
point de vue qui nous occupe, le lec-
teur est certainement frappé, sinon
révolté, d'une pratique grace a laquel-
le des gens arrivent a se fain3 justice
eux-mémes. Nous pouvons. certes
nous appliquer ce portrait des justi-
ciables et des contribuables frangais
que j’ai relevé sous la plume d’un
écrivain :

« Chez nous, un honnéte homme
est, par définition, uu homme gu’on
peut opprimer sans qu'il se défende ;
attaqu2z-le, it va charcher les gendar-
mes; si l+s gendarines refusent de
répondre a son appel, il proteste, il
se récrie, mais il ne song3 pas a fai-
re usage des moyens de défense que
la nature lui a mis au bout des bras ;
ce serait s’insurg:r contre VPordre
établi, songez donc ! ce serait retour-
ner 4 la barbarie d3 nos peres; que
sais-je encore !

« Au fond, nous considérons que
nous faisons partie d’un troupeau do-
cile et que notre berger seul a le

quand le berger emploie son chien &
écarter les loups, mais s’il le lance
contre nous, il ne nous reste plus
aucun moyen de salut.»

Pour bien comprendre le sujet que
nous traitons, il faut se débarrasser
de cette conception communautaire
des choses. Il faut prendre le contre-
pied du portrait que nous venons
de tracer si ’on veut bien se pénétrer

de la fagon de faire das Ameéricains. |

En général, les peuples 4 formation
particulariste ne se considérent pas

LE NUMERO 15 CENTIMES

Les manuscrits insérés ou non ne serontpas rendus

Arthur ISIDORE, 45, Rue

igenta dui rectifier pour moi :

Vendredi, 16 Octobre 1908.




e Matin





=

Les abonnements partent du 1% et du rg de chaque
mois et sont payables d’avanceg



oc

ai Per Re. xe

—_

Og





Roux Eonne-~kwu-
a ry eS WE Miers fe Pe



les intéréts soient uniquement conmiies
4.un berger. Ils ont la saine babitude
de se surveiller eux memes et quand.
pour certains objets, ils sentent ts
nécessité de se donner des berger:
c’est-a-dire des chefs, ceux-Chont jar
unique mission d’accompliv wi cer-
tains nombre d’aces bien deétermincs
a lavance. Pour le reste, chaque pac
ticulier restechargé de pourvoir dire:
tement aux fonctions qu’il n’a ys Ge
léguées. Bien plus,lorsque son dei ysis
n’exerce pas asa sitisfaction {: iis-
sion qui lui est confide, te particulie:
reprend son mandat et régle lui-meme
ses affaires.

Voila, en définitive, ca qui! y a
fond de linstitution du lynelhiayse.

Mais il y aun point de vine plus wie
vé, attaché 4 Pidée méme dela just -
ce telle que 11 concoivent Jes Amer:
crins, 4 épuiser avant d’avoir tout di:
Sur cette question.

C’est par ce point de vue iinpultate
que nous allons finir.

al.

P.S.— Dans mon empressement ra
bituel dutiliser les notes recuéiihie:
pour la rédaction de mes articles.
écrit par erreur, dans mono «articie¢
précédent, qua les jages americaii~
étaient «a la nomination et A ta re-
vocation du Président de la Kepulsi-
que » ; j’espére que le lecteur indul-
bie
Gt

has
gistrature américaine est, eflet.

élective.

Cette circonstance, d’ailleurs, Win-
firme pas ma démonstration : bien
a1 contraire : comme il s’agit, en et-
fet, d’établir la subordination de cet-
te magistrature aux intrigues des po-

droit de nous défendre ; cela va bienjliticiens, on doit comprendre qu'une

institution est d’autant plus exposée
& ces intrigues et a la corruption,
qu’elle prend sa source dans les ma-
nce livres é6lectorales, surtout dans les
pays qui, comme les Etats Unis, sont
Si profondément gagnés par la cor-
ruption des mceurs politiques.





Priére d’aviser Vadministra-
tion de la moindre irrégulari-
té6 dans leservicedu« MATIN»

afin qu’il y soit de suite remé.
ait’ comme un troupeau dont la garde et dié.





POIGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Obserwatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTIAL

aor oe

Jeupt 15 Ocrosre

Barométre 4 midi 760,9 ™/™
Température, mam an
(maximum 33-4

Moyenne diurne de la température 26. 9

Le ciel a été nuageux dans Vaprés midi.
La brise de mer de courte durée. La baisse
du baromeétre continue.

J. SCHERER

Mariage

Tier a été célébré le mariage civil de
Melle Linta Carré avec Mt Hermann Mat-
BRANCHE. Les témoins étaient pour la ma-
riée 2: MM. Georges Baussan et David
Chancy ; — pour ie mari¢ : MM Fleury
Féquitre et Aug. A. Tléraux.

La bénddiction nuptiate aura lieu dc-
main matin en i’Eglise St-Anne. Les
époux seront accompagnés a lautel par
Mme Perceval Thoby ct M' Solon Ménos.

Nos sincéres compliments aux jeunes
et intéressants ¢poux.

Tribunal civil

Le tribunal prend siége a dix heures du
matin, sous le présidence du Juge-Doyen
Jh. Dupont Day, assisté de Monsieur A.
Monras, substitut du Commissaire du Gou-
vernement.

Jugements prononcds .

Celui qui homologue la délibération du
Conseil de fainille des mineurs Tréville et
Alice Mége.

Celui qui homologue la ddlibération du
Conseil de famille des mineurs Mercedes,
Malherbe, Mérenti¢, Duaaiel et Joseph Mi-
lien Gabriel.

Celui qui maintient le juzement du 22
tévrier 1907 rendu par le tribunal de Paix
de Mirebalais emtre les époux Morin Fon-
tenel, la dame née Petite Lise, et Mérisier
Champagne et le sieur Toussaint Céi¢ron
et condamne ce dernier aux dépens.

Celui qui condamne le sieur B. Augu:-
tin Samson 4 payer aux sieurs Simmonds
fréres sans terme ni délai et par toutes les
voies de droit, la somme de Deux cent
Vingt et un dollars, soixante deux centimes
Or américain, montant d’un bon) souserit
par lui le quatorze Décembre rg04 et le
condamne en outre aux dépens.

Celui qui condame la dame Phélomise
Bodet 4 payer sans délai au sieur Charles
Thomas la somme de quatre cent vingt
quatre gourdes, déclare l'apposition faite
és-mains du sieur Saint-Léger Fortin bon-
ne e} valable et condamne la dite dame aux
dépens.

Affaire entendue :

Vincent G. Macklouf contre J. L.
Picciotto. ( Inscription de faux ).

Nomination

M.Dominique Horatius Bigot a été nom-
mé Arpenteur public pour la Commune
de Marigot.

Délégation de St-Marc

La liste des membres de la délégation
de St-Mare publi¢e hier étant incomplete,
nous la rétablisscns comme suit: - M,
Désinor, président, député J. E. Kenol,
Auguste Supplice, Lomprey Geanty, Gef-
frard Relhan, Destinoble, Adé et Viau
Icard.

de

Fiangailles

Nous avons regu le faire-part des tiin-
gailles de Melle Isanerts Vicror Carri
avec M. Terrurien ‘THRASIBULE.

Nos compliments.

Arrivag:s

Ce matin est entré le steamer «Altai »
avec les passagers suivants venant de:

New-York — MM. W. Birns, J. Laville
Hannas, consul C. Abbeg, N Lyon.

Cap.— MM, Arteaud, V. Leconte. A.
Bernadin, J. Magny, P. Vicor, J. Isidore,
V Hilaire, A Béliard, député C. Tous-
saint, Mlle Dubruia er servan'e, J. Mani-
gat, F. Pierre, H. Elias.

Pt de-Paix.— Mlle Alvarez, J. Lucas et
enfant, Charlestin Charict.

Goraives.— M. Philippe, Mlle Jean Bap-
uste, Kerlegand, Mille Baithazir, Velson,
Mile A. Te'son.

x
*

Est eniré aussi le steamer a Prasident »
avec les passapers suivants venant de:

Kingston. - H.C. Day, Révérend A. J.
Tunbuall, Bresch, Mule Alcindor.

Jérémie. — Cora'ic Marais, Céphyse Les-
s.g2, Jérdme, C. Rouzier, F. Pourpé,
Georges Laveau, Auguste Garou:e, Florian
Chasssere, deépuré Deégraff, Rigal, J. Big-
gio, Arthur Escoutlair, Henry Priz, Mlle
Leonie Vincent, Dorvillier Fargot.

Fermeture dela malie

La malle pour Petit-Goive, Miragoare,
Jérémie, Santa-Marta et New-York, par le
steamer « Altai », sera fermée ce soir a 5
heures précises.

Port au-Prince, 16 Octobre 1908.

ee ae omen,







d2zemel

Funérailles

Mardi matin, un nombreux convoi ac-
compagnait 4 sa dernitre demeure Mme
Vve Sénérice O iol, mére duo commandant
dela Commune des Cotes-de*er, le Gé-
néral Solon Oriol.

Nos condoléances.

Les Voieurs

Samedi d2rnier, vers les ro heures du
soir, un voleur a pu pénétrer chez le!
commissaire principal de la Police admi-

nistrative, ou if aenlevé une lettre dont
on ignore l’importance.
Ces jours dernicrs, c’était 4 I’Egtise

qu’un vol se perpétrait. Les faits se renou-
velant assez souvent, la police est sur les

dents.
Deuil

Lundi dernicr au moment ot JV’on se
préepara't a féter dune manitre grandio e |
Christophe Colomb, est arrivée la bien |
triste nouvelle de la mort de Mme Norp
Arex s. Ce fut une conste.nation générale.

Le commandant de la Place se rendit
A VHoérel de VPArrondissement ot déja
avaient accouru des fonctionnaires et des
amis du Gouvernement. La, le Général
Berrouet confirma te doulozreux événe-
ment.

Les pavillons haitiens des édifices pu-
blics ainsi que ceux des étrangers fu-
rent tous mus en berne et la ville s’attris-
ta profondément, se rappelant la grande
défunte, cette épouse modéle qui partagea
courageusement le sort du vaillant soldat
dont la vie fut traversée de rudes épreuves.

Une délégation fut envoyée de suite
pour présenter au Chef d’Etat si cruelle-
ment €prouvé Jes condoldances respec-
tueuses de la population.

Le nouveau Délégué
Mardi matin, M. Rod. Alexandre nom-
mé délégué du Département des Finances
a visité le bureau de l’administration des
Finances, puis la Douane ot sur la convo-

tucusement déposer cette couronne

cation faite par le Directeur, M. Charles
Dubé se trouvait réuni tout le personnel.
Des paroles ont été prononcées par le Dé-
légué et par Ie Directeur.
Cyclone a Saltrou
(de V Abeilie )

Dans la nuit du dimanche a lundi 28
septembre écoulé, l’ouragan faisait rage.
266 maisons et ,quelques cahutes se sont
écoulées.

Parmi les édifices détruits, on compte
le nouvel Hé:el de l’Arrondissement, ré-
cemment commencé 5 ]’Eglise paroiss‘ale,
Je Presby:ére et l’Arc de triomphe situé
au Bord-de-mer.

Dans les secticns rurales on évalue 4 98
le nombre des morts. Il y a des enfants
que le vent a emportés et qui n’ont ja-
mais été retrouvés. Effarés durant cette
épouvantable nuit, les pauvres campa-
gnards, les uns, abrités sous leurs toits de
chaume étaient ensevelis sous leurs mui-
sons ; les autres croyant trouver un abri
sous les grands arbres s’y réfugiaient et re-
cevaient la mort.

Pour ce qui est de Grand-Gozier, des
Anses-a-Pitre ct de leurs environs c’est in-
descriptible. A peine s’il existe encore 10
maisons 4 Grand-Gosier.

Par suite de ce mauvais temps, la ré-
colte de café pourra manquer. C’est ce que
l'on pense généralement, considérant les
dégats qui ont eu lieu.
EEE EE I EE ES,
Paroles prononcées sur la tombe de

Madame Nord par le docteur
Roche Grellier
Mesdames,
Mesieurs,

C’est au nom dzI Ecole Nationale de



Médecine représentée par le docteur Jeanty,
du Service de

Santé et de la Maternité de
Port-au-Prince, que je viens bien respec-
sur la
tombe de Madame Nord, comme gage de
n. tre affliction.

C’est aussi au nom de la ville au Port-
au-Prince que jedis un dernier a dieu 2
celle qui n’est plus.

La vie de Madame Nord et celle du
Président mont toujours donned le specte-
ce sublime de deux mains entrelacces :
spectacite sublime d’union et de solidarité

Bel exemple 4 suivre pour toutes les fa-
milles.

Nous, associons-nous aux douleurs du
Chef de l’Etat et n’oublions pas que dans
le malheur toutes les soutfrances sont
sveurs.

Prions Dieu pour qu’il bénisse la belle
ame de Madame Nord et pour qu'il
adoucisse les peines du premier Magistrat
de la République.

” OK
*

Voici le discours ! qui devait étre pro-
noncésur la tombede Madume Nora
Alexis par le Gal Mullei Garescher.

Mesdames,
Messieurs,

C’est un événement qui sort de lordi-
naire.

C’est la premiére fois que la Nation hai-
tienne, “dans une émotion profonde, en
proie 4 toutes les tristesses, voit descendre
en la tombe, au milieu de tous les hon-
neurs du Pouvoir, |’épouse digne, fidéle,
dévoude, fiére, dans sa fierté froide ; et
sans morgue dans sa grandeur, I’épouse
adorée d’un Chef de l’Etat.

Decouvrons nous pieusement devant le
cercueil de Madame la Présidente, décou-
vrons-nous avec respect, avec tristesse au
bord de cette tombe qui vase fermer sur
les restesde la vertueuse, de la_vaillante
épouse du Chef de I’Etat, de ce grand ca-

fcaractére fait de simplicité, de bonté
d'amour. a

Nos yeux ne nous trompent-il pas ?

Est-il bien vrai que nous mettons
terre Madame Nord A'exis ? "

Le silence qui suit mes paroles, Jes sati-
glots pui_ sortent de toutes les ‘poitrines
ce cercueil, cette fosse béante, tout nons
dit qu’elle n’est plus !!....

Eile n'est plus, celle qui aimait don
amour Si vrai, si pur, son auguste épony:
elle n’est plus cette collaboratrice intelli-
gente, mais elle laisse impérissable $a
part de force et d’énergie dans les grandes
choses accomplies, A deux, pour letbonhenr
du Pays ; des actes lumineux, éclatants que
histoire impartiale présentera un jour ao
peuple haitien, comme un témoignage vi-
vantde leur ardent désir du Bien public,

Cruelle ironie du sort, elle laisse, apts
tant de beaux actes. son. cher époux, en
proie 4 la plus grande douleur.

Toute la vie de Madame Nord aé
faite d’amour pour Dieu et l'humanité
de tendresse et de dévouement pour son
cher époux, d alfeci:on pas ionnée pours
famille et ses amis.

La mort a mis sa coqueterie A survell-
ler les derniers moments de Madame Nord,

Elle s’est éteinte tranquille, sereine,
Vovil clos par les caresses du sommeil éter-

nel.

Sa belle Ame, sans changement dans
son enveloppe terrestre s’est envolée vers
Dieu!

L’ime est invisible, mais elle n’est par
absente!

Au Tribunal de Dieu, notre amour
pour la Patrie que vous avez tant adorée
plaidera notre sainte cause.

Du haut du ciel, vous prierez Dien,
pour que cette Patrie, en dépit des adver-
sités qui l’accablent, sorte heureuse ¢
triomphante par la sagesse de ses ,enfants.

Dormez, vaillante et fidéle compagne du:
Président de la République, dormez dans
le calme du tombeau, dans la paix du Sei-
gneur, votre sommeil éternel!!!

REE ES a,

Nouvelles Elangeres

Derniéres Dépéches

Lonpres 14.— Oa doit s’attendre ace
que des événements nouveaux et impor
tants résultent trés prochainement de
crise des Balkans. Le ‘plus prochain sera
probablement la cenclusion d'un accord
plus intime entre l’Angleterre et la Russit.
Cet accord constituera un événement qo
l’Allemagne et l’Autriche regretteront ame
remcut. Les bruits qui ont couru a ce .
jet ont déja suffi 4 modifier l’attitude ae
Allemagne au cours des derniéres qua’
rante-huit heures. Une triple entente fa
tre Angleterre, la France et la Russie a
pius que balancer la_ triple alliance .
| Allemagne, de l’Autriche et de Tita ee
cela d’autant plus que cette derniére “
guére plus que l'amie officielle de ses *
sociés Austro-Allemand. Cie

VIENNE 14.— Le boycoitage de la a
du Llokd autrichien s’étend 4 tous les por”
Turcs. ll affecte non seulement les ou
chandises transportées sous pavillon ett
chien, mais aussi les marchandises, Ag
chiennes arrivant par des navires:
nationalités. .
BELGRADE. — L’assemblée nationale sere
a recu aujourd hui du parlement ves
négrin une réponse enthousiaste aire we
ge de félicitations qu’elle lui a ad! de de
y a quelques jours. C ‘





ette réponse sig

i t ainsi conse °
président du parlement ¢s re
« Nous croyons que le moment est ¥F



pm ee
ee

Serbie et le Monténégro doivent Avis aux Sinistrés

la
ann On yérendard commun, pour ia déftn-

oat serbes. Faisons | soe)
vsede ideal sacré des 2) La Commission de répartition des fo -ds |

aerre ensemble épaule contre épaule,
sat ce sera une gucrre sainte »,

La Cave ( Crete )- — La chambre des|> 6 et 10 Juil’et_ 1908, s’empresse de por-

ter A la connaissare: des intéressés qa’une

ué aujourd hui une com-iyp.mnija : res
dépares 2 consti vec mission de gonver- Premicce réparcition leur sera faite A pactir
mission exécutive a du lundi ry Oztob-e courant au loca! de

ser Pile au nom du rot Leorges de Gree la Chambre des Députés, de 2 heures 4
a conformément aux ois grecqnes. 415 heures du soir,

misfion de ce comite cessera arte ve ide Les premiers versements commenccront
e gouvernement air aura pris Charge GC) pir les propr é:aires.

.°e es 1 ec. L 4 e
fadministration ae . es intéress4s seront en outre priés de
ERBeRLiN 14. Il ne manque plus main: se présenter personnellement avec leurs bul-
tenant qu'un seul dts ving:-trois cons letins et leurs titres de propriété.

. : 4 1: rsé internationa- .
ni ont pris part 2 ia cou Port-au-Prince :
le de dimanche. C’est le ballon allemand . e, 14 Oxtobre 1908.
Le Président, Le Secrétaire,

«B.sley » monte par le docteur Nicme-
Fass oi a eee C RIGAUD If. VOLCY, avocat.

Wasnincron. — La flotte cuirassée amé- xa

fcaine qui est partie de Manille vendre- IY rT
di dernier arrivera A Yokohama vers fa tin M C L Vepret
decette semaine On fait dans ce port de ° -fe /
ds préparatifs pour la réception de cet-
force navale. Le retour de Ja flare A), Sates ;
Manille vers la fin du mois dénendra de la roe avis & 3a bienveillante clien-
siteation sanitaire dans cette ville. tele que Sa maison No 7. Rue Trav -r-
Loxpres 13.— Tous les hommes de 1a/50C" est toujours bien pourvue d'une
Ne .jvariété d’étoffes da la haute nou-
flottede la Manche actue!lement en fer eae
mission ont été instruits de reprendre leurs vequte parisienne.
vires sans retard 3 cette nouvelle crée) QUALILE SUPARTEURE. COUPE ELEGANTE
ne certaine sensation car ila €¢ jesqutct py vate sorang. EXECUTION PROMPTE.
impossible de connaitre ta raison pour la- - rr
quelle cet ordre avait é:é lance. Priv trés rédutts |

Cerricxse 15.— Six navires de guerre} “FS Seer
antrichiens ont mouillé ce matin au large
de Spizza situé AX environ 6 milles d’An--
tial, seul port monténégrain.

Loxpres 15. — La Grande Bretagne, la
France et la Russiz ont conclu le program-
me devant étre soummis aux pwissances
por dre discuté 4 la eonférence euro-
penne qui a éi¢ proposée en vue de ré-
gt la question des Balkans La premiére
oposition a pour but d’apporter un amen-
dement au traité de Berlin pour que Vin-
dtpendance de Ja Bulgarie soit reconnue.
stconde et la troisi¢me propositions
satque l’annexon de Ja Bosnie et de .
IHereépovine par l’Autriche-Hongrie soit Port-au-Prince, 12 9 octobre 1908
lecoanue par les puissances et que le San- D' Ju. Berceaup
r ¥ Novibrzar soit retourné aa Tur-| ..--— e
we, le qurtri¢me article demande 4 ce . °
ye lantexion de In Créte Ala Gréce sot} MT Auguste Fabius
msl reconnue. Officier d’Académic
_ Tokio 15 — [.1 floite américaine de I’a- Ancien Professeur de Rhétorique et de
bantique ad ¢ signalée au large de Vite Seconde au Lycécede Port-au-Prince
lassa ou elle a.siste: aux manceuvres na- 20 années d’ Enseignement
ties des navires de wucrre jtponais dans cet Etablisse ment

Bertin 15.- Le ballon i temand Baj-| Offve ses services ux families peur
Ymonté par le docteur Memeyer et M des I. cons de: Langue ot Littera ure
1s Heideman est tombé hier dans la! Frangaises, Langue et fittérature La-
Meda Nord A environ ro milles du He-, "nes. Langue et Littérature Gre ques,

Oland les seneill: {d'Histoire et de Gécgraphie.

Passagers ont été recueillis par GPa tiga Bois-Verna ( Impasse
vapeur Prince Willem et débarqués a}. * adresser au Dots-Verna ( imMpas
inbours. Lavaud ).

Paris.~ Rente : francais
: gaise 45
a chambre des Députés apres avoir re-
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SE PRESERVER EP SE DEFENDRE SOI-MEME

7 lift

“Qa peut voir, par toat c> qui pré-
‘ide, que la véritable loi de Lynch
dire .du tout au tout de la justice
‘mmmaire en laquelle seule nous fai-
‘sas généralement consister le lyn-
‘haga proprement dit.

_la conposition des Comi'és de ui-
‘glance de | Union offre les plus clai-
we garanties relativement ala res-
qelabilité, a la moralité et au dé-
Nouement de ceux qui en font partie.
Etcela va de soi, puisquela mission
te ces Comités est précisément de
ppléer Vinsaffisance, a ces diffs-
| des juridictions















Figurez-vous, ‘pour tenter un rap-
Pochement, un Comité haitien qui
ensemble des

Les Comités de vigilance soit princi-
wement compos$s des citoyens qui,
i le travail qu’ils dirigent, ont la
me dintérét & maintenir l’ordre et
» Ollrent ainsi, méme au point de
bo equité, les meilleures garan-
“8 qui se puissent désirer.

Ey résamé, ils partagent incontas-
r went le pouvoir avec les juridic-
Teconnues, ont d'ailleurs une
Rnee Permanente, se contentent
a | @il sur les faits et gestes de
y.idictions quand elles sont dis-
i.° * faire leurs devoirs sans fai-
mi, 22 besoin les y aident par une
ot enpeice Particuliére subsidiai-
etions se substituent a ces juri-
Wet ds @N Cas de défaillances de la
Une hes derniéres.

ling ps2 dui contribue beaucoup
tintin eee le change sur cette
Re dy, yet & nous inspirer « Vhor-
| Weaietage »,c’est la_discrétion
rité avec lesquelles proceé-

dent les agants des Gomités de vigi-
lance: des hommes masqués enva-
hissent la prison, terrorisent ou met-
tent & “Vimpuissance les gedliers,
s’emparant des prisonniers en cause,
les trainent au plus proche arbre ou
aupremier roteau, et les pendent.

Ceci paratt barbare et trop som-
maire ; mais cette fausSe vue pro-
vient de’ce quel’on ignore générale-
ment que cen’est la que Vexdcution
de la justice des Comités de vVigi-
lance. Ceux-ci, en effet, deliberent
avec la plus grande conscience sur
les cas dont ils s’emparent ; ils ju-
gent apres une instruction préalable
aussi minutieusement faite, si ce nest
plus, que celle des* magistrats offi-
cie's, et rendent leurs arréts avec aus-
si peu de chances d’erreur quun
corps de magistrats. Il ya lieu d'ajou-
ter que, n’étant ni des politiciens, nl
des hommes de parti, ni des fonction-
naires nommés grace 4 la protection
de celui-ci ou de celui-la, ni des hom-
mes d’aventures sans situation et ex-
posés, par conséquent, ala corrup-
tion de la part des justiciables riches
ou des puissantes associations se-
cretes comme la Muffia dont nous
avons parlé; étant, au contraire, des
chefs d’entreprise, des péres de fa-
milles installés dans l’Etat, des gens
qui ont exposés leurs capitaux dans
les entrepris:s locales et qui son

intéressés au Mala-
tien de ordre et au développement,
prospére de la localilé, - ils sont ain-|
si, par situation, plus a méme de
rendre une justice réguliere, dénuéa
de passions, efficace.

x *
*

plus que personne,



Voili donc, mise en évidence uss)
bien que je lai pu, la véritable loi da
Lynch, avec ses origines, son esprit,
ses procédés et

donc loin, quelque abus que !’on



eel

Journal, s’adraess



les fins qu’elle se pro- |
pose. Les suppéts du lyachagé sont!

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.





er a Monsieur




introduit dans la pratique de la cho
se, d’étre les malfiiteurs et les assas-
sins quel’on nous dit avec trop de
complaisance ; ce ne sont pas non
plus des hommes réfractaires a l’idée
de justice ni des insurgés en barbare
révolte contre les institu‘ions de la ci-
Vilisation. .

Les Comilés deviyilance incarnent,
au contraire, au plus haut point, li-
dée de justica et coastituent les plus
stirs et les plus actifs redres3eurs des
complaisances coapubles et intéres-
sées des hommes de jistice améri-
cains.

Mais, en dépit de tout, il ya des
choses dont notre formation nous em-
péche de nous rendre compte et, au
point de vue qui nous occupe, le lec-
teur est certainement frappé, sinon
révolté, d'une pratique grace a laquel-
le des gens arrivent a se fain3 justice
eux-mémes. Nous pouvons. certes
nous appliquer ce portrait des justi-
ciables et des contribuables frangais
que j’ai relevé sous la plume d’un
écrivain :

« Chez nous, un honnéte homme
est, par définition, uu homme gu’on
peut opprimer sans qu'il se défende ;
attaqu2z-le, it va charcher les gendar-
mes; si l+s gendarines refusent de
répondre a son appel, il proteste, il
se récrie, mais il ne song3 pas a fai-
re usage des moyens de défense que
la nature lui a mis au bout des bras ;
ce serait s’insurg:r contre VPordre
établi, songez donc ! ce serait retour-
ner 4 la barbarie d3 nos peres; que
sais-je encore !

« Au fond, nous considérons que
nous faisons partie d’un troupeau do-
cile et que notre berger seul a le

quand le berger emploie son chien &
écarter les loups, mais s’il le lance
contre nous, il ne nous reste plus
aucun moyen de salut.»

Pour bien comprendre le sujet que
nous traitons, il faut se débarrasser
de cette conception communautaire
des choses. Il faut prendre le contre-
pied du portrait que nous venons
de tracer si ’on veut bien se pénétrer

de la fagon de faire das Ameéricains. |

En général, les peuples 4 formation
particulariste ne se considérent pas

LE NUMERO 15 CENTIMES

Les manuscrits insérés ou non ne serontpas rendus

Arthur ISIDORE, 45, Rue

igenta dui rectifier pour moi :

Vendredi, 16 Octobre 1908.




e Matin





=

Les abonnements partent du 1% et du rg de chaque
mois et sont payables d’avanceg



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ai Per Re. xe

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Roux Eonne-~kwu-
a ry eS WE Miers fe Pe



les intéréts soient uniquement conmiies
4.un berger. Ils ont la saine babitude
de se surveiller eux memes et quand.
pour certains objets, ils sentent ts
nécessité de se donner des berger:
c’est-a-dire des chefs, ceux-Chont jar
unique mission d’accompliv wi cer-
tains nombre d’aces bien deétermincs
a lavance. Pour le reste, chaque pac
ticulier restechargé de pourvoir dire:
tement aux fonctions qu’il n’a ys Ge
léguées. Bien plus,lorsque son dei ysis
n’exerce pas asa sitisfaction {: iis-
sion qui lui est confide, te particulie:
reprend son mandat et régle lui-meme
ses affaires.

Voila, en définitive, ca qui! y a
fond de linstitution du lynelhiayse.

Mais il y aun point de vine plus wie
vé, attaché 4 Pidée méme dela just -
ce telle que 11 concoivent Jes Amer:
crins, 4 épuiser avant d’avoir tout di:
Sur cette question.

C’est par ce point de vue iinpultate
que nous allons finir.

al.

P.S.— Dans mon empressement ra
bituel dutiliser les notes recuéiihie:
pour la rédaction de mes articles.
écrit par erreur, dans mono «articie¢
précédent, qua les jages americaii~
étaient «a la nomination et A ta re-
vocation du Président de la Kepulsi-
que » ; j’espére que le lecteur indul-
bie
Gt

has
gistrature américaine est, eflet.

élective.

Cette circonstance, d’ailleurs, Win-
firme pas ma démonstration : bien
a1 contraire : comme il s’agit, en et-
fet, d’établir la subordination de cet-
te magistrature aux intrigues des po-

droit de nous défendre ; cela va bienjliticiens, on doit comprendre qu'une

institution est d’autant plus exposée
& ces intrigues et a la corruption,
qu’elle prend sa source dans les ma-
nce livres é6lectorales, surtout dans les
pays qui, comme les Etats Unis, sont
Si profondément gagnés par la cor-
ruption des mceurs politiques.





Priére d’aviser Vadministra-
tion de la moindre irrégulari-
té6 dans leservicedu« MATIN»

afin qu’il y soit de suite remé.
ait’ comme un troupeau dont la garde et dié.


POIGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Obserwatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTIAL

aor oe

Jeupt 15 Ocrosre

Barométre 4 midi 760,9 ™/™
Température, mam an
(maximum 33-4

Moyenne diurne de la température 26. 9

Le ciel a été nuageux dans Vaprés midi.
La brise de mer de courte durée. La baisse
du baromeétre continue.

J. SCHERER

Mariage

Tier a été célébré le mariage civil de
Melle Linta Carré avec Mt Hermann Mat-
BRANCHE. Les témoins étaient pour la ma-
riée 2: MM. Georges Baussan et David
Chancy ; — pour ie mari¢ : MM Fleury
Féquitre et Aug. A. Tléraux.

La bénddiction nuptiate aura lieu dc-
main matin en i’Eglise St-Anne. Les
époux seront accompagnés a lautel par
Mme Perceval Thoby ct M' Solon Ménos.

Nos sincéres compliments aux jeunes
et intéressants ¢poux.

Tribunal civil

Le tribunal prend siége a dix heures du
matin, sous le présidence du Juge-Doyen
Jh. Dupont Day, assisté de Monsieur A.
Monras, substitut du Commissaire du Gou-
vernement.

Jugements prononcds .

Celui qui homologue la délibération du
Conseil de fainille des mineurs Tréville et
Alice Mége.

Celui qui homologue la ddlibération du
Conseil de famille des mineurs Mercedes,
Malherbe, Mérenti¢, Duaaiel et Joseph Mi-
lien Gabriel.

Celui qui maintient le juzement du 22
tévrier 1907 rendu par le tribunal de Paix
de Mirebalais emtre les époux Morin Fon-
tenel, la dame née Petite Lise, et Mérisier
Champagne et le sieur Toussaint Céi¢ron
et condamne ce dernier aux dépens.

Celui qui condamne le sieur B. Augu:-
tin Samson 4 payer aux sieurs Simmonds
fréres sans terme ni délai et par toutes les
voies de droit, la somme de Deux cent
Vingt et un dollars, soixante deux centimes
Or américain, montant d’un bon) souserit
par lui le quatorze Décembre rg04 et le
condamne en outre aux dépens.

Celui qui condame la dame Phélomise
Bodet 4 payer sans délai au sieur Charles
Thomas la somme de quatre cent vingt
quatre gourdes, déclare l'apposition faite
és-mains du sieur Saint-Léger Fortin bon-
ne e} valable et condamne la dite dame aux
dépens.

Affaire entendue :

Vincent G. Macklouf contre J. L.
Picciotto. ( Inscription de faux ).

Nomination

M.Dominique Horatius Bigot a été nom-
mé Arpenteur public pour la Commune
de Marigot.

Délégation de St-Marc

La liste des membres de la délégation
de St-Mare publi¢e hier étant incomplete,
nous la rétablisscns comme suit: - M,
Désinor, président, député J. E. Kenol,
Auguste Supplice, Lomprey Geanty, Gef-
frard Relhan, Destinoble, Adé et Viau
Icard.

de

Fiangailles

Nous avons regu le faire-part des tiin-
gailles de Melle Isanerts Vicror Carri
avec M. Terrurien ‘THRASIBULE.

Nos compliments.

Arrivag:s

Ce matin est entré le steamer «Altai »
avec les passagers suivants venant de:

New-York — MM. W. Birns, J. Laville
Hannas, consul C. Abbeg, N Lyon.

Cap.— MM, Arteaud, V. Leconte. A.
Bernadin, J. Magny, P. Vicor, J. Isidore,
V Hilaire, A Béliard, député C. Tous-
saint, Mlle Dubruia er servan'e, J. Mani-
gat, F. Pierre, H. Elias.

Pt de-Paix.— Mlle Alvarez, J. Lucas et
enfant, Charlestin Charict.

Goraives.— M. Philippe, Mlle Jean Bap-
uste, Kerlegand, Mille Baithazir, Velson,
Mile A. Te'son.

x
*

Est eniré aussi le steamer a Prasident »
avec les passapers suivants venant de:

Kingston. - H.C. Day, Révérend A. J.
Tunbuall, Bresch, Mule Alcindor.

Jérémie. — Cora'ic Marais, Céphyse Les-
s.g2, Jérdme, C. Rouzier, F. Pourpé,
Georges Laveau, Auguste Garou:e, Florian
Chasssere, deépuré Deégraff, Rigal, J. Big-
gio, Arthur Escoutlair, Henry Priz, Mlle
Leonie Vincent, Dorvillier Fargot.

Fermeture dela malie

La malle pour Petit-Goive, Miragoare,
Jérémie, Santa-Marta et New-York, par le
steamer « Altai », sera fermée ce soir a 5
heures précises.

Port au-Prince, 16 Octobre 1908.

ee ae omen,







d2zemel

Funérailles

Mardi matin, un nombreux convoi ac-
compagnait 4 sa dernitre demeure Mme
Vve Sénérice O iol, mére duo commandant
dela Commune des Cotes-de*er, le Gé-
néral Solon Oriol.

Nos condoléances.

Les Voieurs

Samedi d2rnier, vers les ro heures du
soir, un voleur a pu pénétrer chez le!
commissaire principal de la Police admi-

nistrative, ou if aenlevé une lettre dont
on ignore l’importance.
Ces jours dernicrs, c’était 4 I’Egtise

qu’un vol se perpétrait. Les faits se renou-
velant assez souvent, la police est sur les

dents.
Deuil

Lundi dernicr au moment ot JV’on se
préepara't a féter dune manitre grandio e |
Christophe Colomb, est arrivée la bien |
triste nouvelle de la mort de Mme Norp
Arex s. Ce fut une conste.nation générale.

Le commandant de la Place se rendit
A VHoérel de VPArrondissement ot déja
avaient accouru des fonctionnaires et des
amis du Gouvernement. La, le Général
Berrouet confirma te doulozreux événe-
ment.

Les pavillons haitiens des édifices pu-
blics ainsi que ceux des étrangers fu-
rent tous mus en berne et la ville s’attris-
ta profondément, se rappelant la grande
défunte, cette épouse modéle qui partagea
courageusement le sort du vaillant soldat
dont la vie fut traversée de rudes épreuves.

Une délégation fut envoyée de suite
pour présenter au Chef d’Etat si cruelle-
ment €prouvé Jes condoldances respec-
tueuses de la population.

Le nouveau Délégué
Mardi matin, M. Rod. Alexandre nom-
mé délégué du Département des Finances
a visité le bureau de l’administration des
Finances, puis la Douane ot sur la convo-

tucusement déposer cette couronne

cation faite par le Directeur, M. Charles
Dubé se trouvait réuni tout le personnel.
Des paroles ont été prononcées par le Dé-
légué et par Ie Directeur.
Cyclone a Saltrou
(de V Abeilie )

Dans la nuit du dimanche a lundi 28
septembre écoulé, l’ouragan faisait rage.
266 maisons et ,quelques cahutes se sont
écoulées.

Parmi les édifices détruits, on compte
le nouvel Hé:el de l’Arrondissement, ré-
cemment commencé 5 ]’Eglise paroiss‘ale,
Je Presby:ére et l’Arc de triomphe situé
au Bord-de-mer.

Dans les secticns rurales on évalue 4 98
le nombre des morts. Il y a des enfants
que le vent a emportés et qui n’ont ja-
mais été retrouvés. Effarés durant cette
épouvantable nuit, les pauvres campa-
gnards, les uns, abrités sous leurs toits de
chaume étaient ensevelis sous leurs mui-
sons ; les autres croyant trouver un abri
sous les grands arbres s’y réfugiaient et re-
cevaient la mort.

Pour ce qui est de Grand-Gozier, des
Anses-a-Pitre ct de leurs environs c’est in-
descriptible. A peine s’il existe encore 10
maisons 4 Grand-Gosier.

Par suite de ce mauvais temps, la ré-
colte de café pourra manquer. C’est ce que
l'on pense généralement, considérant les
dégats qui ont eu lieu.
EEE EE I EE ES,
Paroles prononcées sur la tombe de

Madame Nord par le docteur
Roche Grellier
Mesdames,
Mesieurs,

C’est au nom dzI Ecole Nationale de



Médecine représentée par le docteur Jeanty,
du Service de

Santé et de la Maternité de
Port-au-Prince, que je viens bien respec-
sur la
tombe de Madame Nord, comme gage de
n. tre affliction.

C’est aussi au nom de la ville au Port-
au-Prince que jedis un dernier a dieu 2
celle qui n’est plus.

La vie de Madame Nord et celle du
Président mont toujours donned le specte-
ce sublime de deux mains entrelacces :
spectacite sublime d’union et de solidarité

Bel exemple 4 suivre pour toutes les fa-
milles.

Nous, associons-nous aux douleurs du
Chef de l’Etat et n’oublions pas que dans
le malheur toutes les soutfrances sont
sveurs.

Prions Dieu pour qu’il bénisse la belle
ame de Madame Nord et pour qu'il
adoucisse les peines du premier Magistrat
de la République.

” OK
*

Voici le discours ! qui devait étre pro-
noncésur la tombede Madume Nora
Alexis par le Gal Mullei Garescher.

Mesdames,
Messieurs,

C’est un événement qui sort de lordi-
naire.

C’est la premiére fois que la Nation hai-
tienne, “dans une émotion profonde, en
proie 4 toutes les tristesses, voit descendre
en la tombe, au milieu de tous les hon-
neurs du Pouvoir, |’épouse digne, fidéle,
dévoude, fiére, dans sa fierté froide ; et
sans morgue dans sa grandeur, I’épouse
adorée d’un Chef de l’Etat.

Decouvrons nous pieusement devant le
cercueil de Madame la Présidente, décou-
vrons-nous avec respect, avec tristesse au
bord de cette tombe qui vase fermer sur
les restesde la vertueuse, de la_vaillante
épouse du Chef de I’Etat, de ce grand ca-

fcaractére fait de simplicité, de bonté
d'amour. a

Nos yeux ne nous trompent-il pas ?

Est-il bien vrai que nous mettons
terre Madame Nord A'exis ? "

Le silence qui suit mes paroles, Jes sati-
glots pui_ sortent de toutes les ‘poitrines
ce cercueil, cette fosse béante, tout nons
dit qu’elle n’est plus !!....

Eile n'est plus, celle qui aimait don
amour Si vrai, si pur, son auguste épony:
elle n’est plus cette collaboratrice intelli-
gente, mais elle laisse impérissable $a
part de force et d’énergie dans les grandes
choses accomplies, A deux, pour letbonhenr
du Pays ; des actes lumineux, éclatants que
histoire impartiale présentera un jour ao
peuple haitien, comme un témoignage vi-
vantde leur ardent désir du Bien public,

Cruelle ironie du sort, elle laisse, apts
tant de beaux actes. son. cher époux, en
proie 4 la plus grande douleur.

Toute la vie de Madame Nord aé
faite d’amour pour Dieu et l'humanité
de tendresse et de dévouement pour son
cher époux, d alfeci:on pas ionnée pours
famille et ses amis.

La mort a mis sa coqueterie A survell-
ler les derniers moments de Madame Nord,

Elle s’est éteinte tranquille, sereine,
Vovil clos par les caresses du sommeil éter-

nel.

Sa belle Ame, sans changement dans
son enveloppe terrestre s’est envolée vers
Dieu!

L’ime est invisible, mais elle n’est par
absente!

Au Tribunal de Dieu, notre amour
pour la Patrie que vous avez tant adorée
plaidera notre sainte cause.

Du haut du ciel, vous prierez Dien,
pour que cette Patrie, en dépit des adver-
sités qui l’accablent, sorte heureuse ¢
triomphante par la sagesse de ses ,enfants.

Dormez, vaillante et fidéle compagne du:
Président de la République, dormez dans
le calme du tombeau, dans la paix du Sei-
gneur, votre sommeil éternel!!!

REE ES a,

Nouvelles Elangeres

Derniéres Dépéches

Lonpres 14.— Oa doit s’attendre ace
que des événements nouveaux et impor
tants résultent trés prochainement de
crise des Balkans. Le ‘plus prochain sera
probablement la cenclusion d'un accord
plus intime entre l’Angleterre et la Russit.
Cet accord constituera un événement qo
l’Allemagne et l’Autriche regretteront ame
remcut. Les bruits qui ont couru a ce .
jet ont déja suffi 4 modifier l’attitude ae
Allemagne au cours des derniéres qua’
rante-huit heures. Une triple entente fa
tre Angleterre, la France et la Russie a
pius que balancer la_ triple alliance .
| Allemagne, de l’Autriche et de Tita ee
cela d’autant plus que cette derniére “
guére plus que l'amie officielle de ses *
sociés Austro-Allemand. Cie

VIENNE 14.— Le boycoitage de la a
du Llokd autrichien s’étend 4 tous les por”
Turcs. ll affecte non seulement les ou
chandises transportées sous pavillon ett
chien, mais aussi les marchandises, Ag
chiennes arrivant par des navires:
nationalités. .
BELGRADE. — L’assemblée nationale sere
a recu aujourd hui du parlement ves
négrin une réponse enthousiaste aire we
ge de félicitations qu’elle lui a ad! de de
y a quelques jours. C ‘





ette réponse sig

i t ainsi conse °
président du parlement ¢s re
« Nous croyons que le moment est ¥F
pm ee
ee

Serbie et le Monténégro doivent Avis aux Sinistrés

la
ann On yérendard commun, pour ia déftn-

oat serbes. Faisons | soe)
vsede ideal sacré des 2) La Commission de répartition des fo -ds |

aerre ensemble épaule contre épaule,
sat ce sera une gucrre sainte »,

La Cave ( Crete )- — La chambre des|> 6 et 10 Juil’et_ 1908, s’empresse de por-

ter A la connaissare: des intéressés qa’une

ué aujourd hui une com-iyp.mnija : res
dépares 2 consti vec mission de gonver- Premicce réparcition leur sera faite A pactir
mission exécutive a du lundi ry Oztob-e courant au loca! de

ser Pile au nom du rot Leorges de Gree la Chambre des Députés, de 2 heures 4
a conformément aux ois grecqnes. 415 heures du soir,

misfion de ce comite cessera arte ve ide Les premiers versements commenccront
e gouvernement air aura pris Charge GC) pir les propr é:aires.

.°e es 1 ec. L 4 e
fadministration ae . es intéress4s seront en outre priés de
ERBeRLiN 14. Il ne manque plus main: se présenter personnellement avec leurs bul-
tenant qu'un seul dts ving:-trois cons letins et leurs titres de propriété.

. : 4 1: rsé internationa- .
ni ont pris part 2 ia cou Port-au-Prince :
le de dimanche. C’est le ballon allemand . e, 14 Oxtobre 1908.
Le Président, Le Secrétaire,

«B.sley » monte par le docteur Nicme-
Fass oi a eee C RIGAUD If. VOLCY, avocat.

Wasnincron. — La flotte cuirassée amé- xa

fcaine qui est partie de Manille vendre- IY rT
di dernier arrivera A Yokohama vers fa tin M C L Vepret
decette semaine On fait dans ce port de ° -fe /
ds préparatifs pour la réception de cet-
force navale. Le retour de Ja flare A), Sates ;
Manille vers la fin du mois dénendra de la roe avis & 3a bienveillante clien-
siteation sanitaire dans cette ville. tele que Sa maison No 7. Rue Trav -r-
Loxpres 13.— Tous les hommes de 1a/50C" est toujours bien pourvue d'une
Ne .jvariété d’étoffes da la haute nou-
flottede la Manche actue!lement en fer eae
mission ont été instruits de reprendre leurs vequte parisienne.
vires sans retard 3 cette nouvelle crée) QUALILE SUPARTEURE. COUPE ELEGANTE
ne certaine sensation car ila €¢ jesqutct py vate sorang. EXECUTION PROMPTE.
impossible de connaitre ta raison pour la- - rr
quelle cet ordre avait é:é lance. Priv trés rédutts |

Cerricxse 15.— Six navires de guerre} “FS Seer
antrichiens ont mouillé ce matin au large
de Spizza situé AX environ 6 milles d’An--
tial, seul port monténégrain.

Loxpres 15. — La Grande Bretagne, la
France et la Russiz ont conclu le program-
me devant étre soummis aux pwissances
por dre discuté 4 la eonférence euro-
penne qui a éi¢ proposée en vue de ré-
gt la question des Balkans La premiére
oposition a pour but d’apporter un amen-
dement au traité de Berlin pour que Vin-
dtpendance de Ja Bulgarie soit reconnue.
stconde et la troisi¢me propositions
satque l’annexon de Ja Bosnie et de .
IHereépovine par l’Autriche-Hongrie soit Port-au-Prince, 12 9 octobre 1908
lecoanue par les puissances et que le San- D' Ju. Berceaup
r ¥ Novibrzar soit retourné aa Tur-| ..--— e
we, le qurtri¢me article demande 4 ce . °
ye lantexion de In Créte Ala Gréce sot} MT Auguste Fabius
msl reconnue. Officier d’Académic
_ Tokio 15 — [.1 floite américaine de I’a- Ancien Professeur de Rhétorique et de
bantique ad ¢ signalée au large de Vite Seconde au Lycécede Port-au-Prince
lassa ou elle a.siste: aux manceuvres na- 20 années d’ Enseignement
ties des navires de wucrre jtponais dans cet Etablisse ment

Bertin 15.- Le ballon i temand Baj-| Offve ses services ux families peur
Ymonté par le docteur Memeyer et M des I. cons de: Langue ot Littera ure
1s Heideman est tombé hier dans la! Frangaises, Langue et fittérature La-
Meda Nord A environ ro milles du He-, "nes. Langue et Littérature Gre ques,

Oland les seneill: {d'Histoire et de Gécgraphie.

Passagers ont été recueillis par GPa tiga Bois-Verna ( Impasse
vapeur Prince Willem et débarqués a}. * adresser au Dots-Verna ( imMpas
inbours. Lavaud ).

Paris.~ Rente : francais
: gaise 45
a chambre des Députés apres avoir re-
* la discussion de l’interpellation de
-Belcastel sur la méthode employée pour ENTISEPTIQUE
“aldation du revenu de la propriété non DE

te, 1 . . e ae
L tern nw? [a discusion de Pimpot sur) 4) RONTOMME, PuanMAciEn.

“Ala suite des vio! i Prix A | Exposition com aanale du
. 'ents orages qi ont, 4 7
ont’ On sigtale des faondationst et dei tet Mai 1907 de Port-au-Prince. .
ty at regits dans le département de Dépét: Pharrnacie St-Antoine
‘bot ae Ce président du conseil recut : | .
ot douse, qui appela son attention | Avenue John-Bi ve ( Litlue ).
be ccet's causés dins Varrondissement, PORT-AU-PRINCE ( Uarrt )
iP dee; Clemenceau répondit | qu’il| Prix dela bsite G. 1.50
¢mander un rapport au prefet ct’ .
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