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Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 15, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxiéme Année, N, 464.

PORT-AU-PRINCE ( Haiti ) Jeudi, 15 Octobre 1908.











|. ee
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DIRECTEUR: ee Toe
Un Mos. . .G. 200 LE NUMERO 4 F) cENTIMES
PORT-AU-PRINCE/ JO Mos: . « 5.00 Clément Magloire, 10
DEPARTEMENTS Un Mois... « 2.20 Les abonnements partent du ret duis de chaque
Trois Mois . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance.
ETRANGER......-- Trois Mos. . « 8.00 Les manuscrits Insérés ou non ne seront pas rendus

45, RUE ROUX, 45.



PE TS HS





E, 45, Rur Roux oa Zonne-7'ol.

SAC heh ea Mae

ee ee ee ey

Arthur ISIDOR





“Pour tout ce qui concerno l’Administration du Journal, s’adresser & Monsieur

——

*,







LET RE PD’ U N ; listique de « Duvergé sans peur ». Cet se-Rouge, le 21 Janvier avec Mr Fir
| I énerguméne ne se contenta pas de/min, comme me laccuse Vacl- dac-
donner des instructions les plus for-|cusation de la Chambre du_ Conseil

~~ me'les au chef de !a section rurale oX/en brochure. Dans Vintérét dela ve-

est située mon habitation pour empé-|rité, je vous prie de bien vouloir don-

Saint-Thomas, 1¢° Octobre 1908.
Monsieur CLEMeNT MAGLOIRE.
Directeur du Matin
Port-au-Prince,
Monsieur le Directeur,

. Sans vouloir entrar dans aucune
coosidération particutiére relative a
la seutence prononedc contra mai
parle jugement en date du 7 Sep-
wmbre dernier, ni incriminer qui que
9 soit, qu'il me soit permis de si-
gailer 4 mes juges une erreur grave
quiinfirme le jugement par lequel j>
suis condamné 4 la peine de mort.
{eTribunal qui m’a jugé a commis
ud violent outraga a la vérité ‘orsqu’il
m’acondamné 4 mort sous linculpa-
tion d’avoir fait partie de Vexcédition
433 vingt cing exilés politiqaes qui
pattirent de Saint-Thomas le 18 jan-
Vier 1908 avec Monsieur Anténor Fir-
‘Min, etdébarquérent a I’Anse-Rouge
‘21 du méme mois ; selon que Vat-
teste acta d’accusation de la Cham-
bre du Conseil en brochure.

On 86 convaincra du _ contraire,
ltsque j’'aurai fait savoir au Matin
4ue depuis six ans j’ai rompu totale-

Ment toutes relations poliliques et pri-

Wes avec M. Firmin et qu’da I’épo-

jue de son opération 4 I’Anse-Rouge

hls assis paisiblement sur mon ha-

i ation | « Maux », située en la sec-

00 Laville, Commune et Arrondiss2-
Ment de Plaisance. Que tous ceux qui

rades oreilles pour enten dre, m’en-
boi est un haitien quidétes-

uel noesse une extréme répugnan-

ig ua profond mépris pour M. Fir-

ah ont tes seules vertus sont /'in-
finde, _hypocrisie, mensonge et
lean, 6, cest bien moi, le général
cong arles Palmyre ; et en voici les
Tous ceux qui étaient au Limbé en

an qui ont Iu les ordres du jour
fn eroclamations faisant la rela
Ment ees réilérés que nous li-
‘trent oo troupes du général Nord,
! quelle. est l’impor:ance et la
ietderance du réle que je jouai
“TisMbdé & cOté du général Ney Pier-

je résotas de rentrer

re 5 et Jose pouvoir affirmer que sans
n tre seule prés nee, Varmée assiégean-
te se serait enparée de la Ville apres
la débacle de la Coupe-du Limbé.

_ Or, lorsqu’en Novembre 1902 j’ar-
rivai 4 Saint-Thomis, ou s’était déja
instal!é M. Firmin, aprés sa fuite hon-
teuse du 14 Octobre, aux Gonaives,

cher, avec le pouvoir de ses épaulet-
m’ai-

tes, qu’aucun habitant vint
der 4 travailler, tout en se disant étre
mon ami ; il commit encore la plupart
du temps, la hardiesse de proférer a
mon adresse des paroles les plus ou-
trageantes en me tralitant, « Général
brave des.morn*s » croyant m/’inciter

j'allai le prier de m’acgorder la _per-| a des actes de violences, qui puissent

missian q

pendait deux GU WOIs Muurce, Y Go
ai-dire juste le temps nécessaire pour
aller visiter une maison dont la pre
priétaire ny

a dévoser ma malle chez lui!

avait fait remettre la cl>f. | sance, tous

lui fournis Lersgainn de se débaras-

Or lorsque la nouvelle de la_ prise
d’armes des Gonaives arriva a Plai-
les citoyens soucieux de

Monsieur Firmin me refusa tres ca-|sauvegarder leurs intéréts, et de dé-

‘'eaoriquement ceite
traitant comme s’H ne
connu, ne daignant pas méme_ m/of-
fiir une chaise pour m’asseoir. Cet
rela d'une si noire ingratitude et qui

denote [+ maavuise éducation de ce} pour
quei j’au-|le G" Hyppolite, eut appris la sou-

vanitenx personpage, pour le .
rai rega la mort, provoqua chez mol
une profonde indignat

en I[aiti

A peine arrivé i !
fus arrété et déposé en prison. Apres
deux mois de détention, je fus trans-
foré en fa prison du Cap-Haitlen par
le « Maneel» dans Ies menotes €

cing mois, puis jugé
rpétuité par le Con-
re du Jieu.

e l’Etat nous ren-
acte de clé

le deétention de
et condamné a pe
seil spécial militai

Bientotie Chef

dit 4 la liborté par ua ¢
menee dont, personnsllement, je|
lui rendre té-

n’ai jamais cessé de .
Moignage psice quile
laisser en prison pour tout le temps

mentioiné dans ma condamnation.
Refugié depuis sur mon
(ce qui peu" étre attesté tant par les
autorités que par les notabilités de
Plaisance méme, ) je ne la quittal que
pour aller chercher un refuge aux Uc-
sg Ja fuite du G Moreau

naives, apres au. ,
jeune "qui commandalit |’ Arrondisse-

ment de Piaisance. ;

Voici comment cela arriva :
longtemps déja, je me savais
ment surveillé par le
ne, qui s’était baptis6é du nom caba-

Depuis
stricte-

ion, si bien que | révolution,
immédiatement |sé que de faire seller son cheval du

t
dans les fers, ot! je subis une nouvel-|

ait libre de me,

t
i

G" Moreau jeu-!

permission, me} fendre le Gouvernement se rendirent
m’avait jamais |immédiatement 4 Hotel de l’arron-

dissement. Mais dés que le G" Duver-
gé sans peur, qui se vantait d’é‘re le
plus brave et le plus grand politicien
avoir été aidesde-camp de feu

mission de la Commune de Pilate a la
if m’cut rien de plus pres-

nom « atos negrela», et de boucler

+ Port-au-Prince, je;ses malles

Cette attitude du G“ Sans peur ne
tarda certainement pas a jeter une
panique g‘nérale dans toute la_ ville,
qui se trouva, dés ce moment, dans
la plus compléte anarchie, si bien
que les soldats du 37e régiment de
larrondissement dont Ja _ conduite
jusqu’alors était digne d’admiration,
ne turdérent pas 4 faire défection. La
situation, devenant de plus en plus
insoutenable, tous les citoyens qui
s’élaient rendus a l’Hodlel de l’arron-
dissement A l’appel de l'autorit6é du-
rent se retirer; cs fut pendant mon
absence que le brave général « Du-

habitation , vergé sans peur » abandonna Jache-

ment son commandement. C’est ainsi
que pour me soustraire 4 la vengean-
ce de mes ennem!s personnels, je ré-
solus d’aller mettre ordre sur mon
habitation of je résidais et de me
rendre au Consulat de France, aux
‘Gonaives, avant méme /’arrivée en
ville de la nouvelle de la mort de Jean
Jumeau.

je ne pouvais pas me trouver

Comme vous voyez, Mr le Directeur,
A V’An- l’agrément des promeneurs, une partic de

ner publicité 4 cette lettre sur te plus
prochain numéro de votre intéressant
Journal.

En attendant, je vous prie (agreer,
Monsieur le_ Directeur, mes bien céres salutations.

Jn. Cus. PALMYR.
SIE SE ELE CRE FOOLS TE Sa . a" POETS PEL Vee
Champ dc fuw sca
uelques renseignements que nous
sommes heureux de donner 4 nos iec~
teurs au sujet des embellissements que

recevra bientét notre grande place.

La longueur totale des grilles qui dot
vent entourer le Champ-de-‘fars est den
viron 1300 métres ; elles ont ¢té consman-
dées aux Etats-Unis, et la premicre expéd!-
tion doit se faire vers Ja tin du mois cou-
rant Les barreaux sont en fer plein de 3,4
de pouce de diamétre ct Ics pilastres de}
pouce ; leur hauteur es: de 2 metres.

Nous avons vu le imodéle de ces les

ui, parleur dlégance ct leur solidite, ne

laissent rien d désirer. Ce sont 1 de ve-
véritables grilles de pare qui, avec leu
hauteur de 2 métres augmentée de la hace
teur du soubiussement,produrront un etic:
semblable 4a celui des grilles qui entouren:
jle « Parc Monceau » de Paris, contubuant
avec les autres constructions J relever [as
pect de la Place.

Un kiosque pour musiciens, plus ¢leveé
et plus large que celui de la Place de la
Paix est actuellement en construction a
Paris etarrivera prochainement ici. Le plan
de ce kiosque que nous avons eu sous les
yeux, est fort gracicux. Ie soir, il sera
éclairé par huit lampes 4 « Iumiére inten-
se », une pour chaque pan, avec, cn plus,
un lampadaire central de 4 lampes, égale-
ment A « lumicres intenses ».

Le pourtour sera garni d’une balustrade
en fer ouvragé 4 laquelle fera suite, sur un
des cdtés, deux jolies rampes bordant un
escatier de 8 marches.

Le Concessionnaire va aussi faire instal-
ler prochainement des bancs en fer pour

Voici

' Ht
er



ee a












ces bancs arrivera bientét ici, ainsi que des
vases) fletrs, arceau en fer, etc. . qui
contribueront 4 1’ornementaiion de notre
futur « Central Parc ».

Nous allions oublié de men‘ionner que
le kiosque, innovation heureuse, sera pour-
vu d’un plafond acoustique destiné a fai-
re ressoriir I’harmonie des corps de musi-
que de la Capiiale qui, nous en sommes
stirs, né manqueront pas de »’y faire enten-
dre tréquemment.






ee

Tribunaux



Nous p blions avec plaisir Vimportant
discours prononcé a ouverture des Trt-
bunuux par Mr T. Laleau, Secrélatre
W@W Etatde,la Justice.

Magistrats,

L.e plaisir que j'épronve 4 prendre part
4 l'audience solennelie de la rentrée des
tribunaux m’est toujours nouveau. Le Dé-
partement de la Justice qui suit avec beau-
coup d'intérét la marche de vos impor-
tants travaux, et qui se plait Aadmirer l’ac-
tivité consciencieuse et intelligente que
vous déployez dans Vexercice dz vos déli-
cates fonctions, trouve, chaque année, l’oc-
casion, en cette imposante cérémonie, de
rendre officiellement un éclatant hom-
mage 4 la Magistrature ‘tout entiére.—
Durant le cours de année Judiciaire qui
vient de s’écouler, la Loi, dont vous étes
les interpréves autorisés, est demeurée en
yos mains respectée. Vous avez fait preu-
ve d'impartialité dans les réglements des
affaires qui vous étaient soumises. Ainsi.
yous continuez a justifier la réputation
dintelligence, de vertu et d’indépendance
quia déja placé en bon rang la Magis-
trature haitienne. Le Gouvernement qui
tient 1 honneur d’aider la Magistrature dans
Lrenyre awelle. poursuit dune. bonne ¢t
mais cess¢ de demander aux Chambres
d@intrcduire dans notre Iégislation des ré-
formes tendant 4 ce but. C’est ainsi qu’a-

res avoir constaté que les audiences civi-
es au Tribuna! de Cassation ne suftisaient
pas pour la prompte expédition des affai-
res dont la section civile est journelle-
ment saisie, par suite de la multiplicité
progressive des recours en Cassation con-
tre les jugements rendus en matiére ci-
vile, il a demandé au Corps Législatif de

modifier l'article 18 dela loi du g jan-
vier 1868 sur les attributions de ce haut
Tribunal. Grace 4. cette modification

quia été consacrée par la loi du 6 Aodt
1g, le nombre des audiences civiles de
ce ‘Tribunal a été avgmenté. C’es:
dans ce meme ordre didées et en vre
aussi de la simptication des formes et de
Patténvation des frais de procédure que la
loi du 21 Actt 1907 a été votée. Cette loi
mod:fie. comme vous le savez, p'usicurs
articles du code de procédure civile, les
dispositions de Varticle 8 duo décrot du 22
Mai 18.43 sur la reforme du droit civil et
du drow criminel, celles dos artichs rer,
rer alinéa ct 2 de la loi du 26 Septemb-e
1895 et les prescriptions des a.tic'es 636
et 637 de la loi du 26 Juiller 1838 por-
tant modification aux titres XI ct XIf du
code de procédure civile. Crtte d-rniére
réforme s’imposait surtout.

Avec l’ancien état de choses,,. les frais de
rocédure étaient trop dispendieux, des
enteurs incalculables favorisaient l’esprit
de chicane et entravaient sensiblemenrt la
bonne distribution de la Justice. Je sou-
haite que TOus les tribunaux de Ja Répu-
blique fasseat une juste et saine applica-
cation de cette nouvelle loi de procédure
vi a été aussi édictée en vue de fortifier
Y’autorité de la Magistrature et de sauve-

garder le prestige de la Justice.

SS






Certes, les diverses réformes dont le
Gouvernement a eu initiative sont loin de
rendre comp'é:e notre législation.

Vous devez vous rapp-lcr 4 ce propos
que Vayant déji reconny, je vous cisats
année derniére que beaucoup de nos dis-
positions légales devenant inapplicables, il
y aurait lieu de faire une révision géné-
rale de notre Iégislation et de coordonner
toutes nos lois pour les rendre plus com-
patibles avec notre état social.

Je viens une nouvelle fois cette année
vous confirmer que le Gouvernement s ef-
forcera de travailler dans ce sens et qu'il
compte sur votre concours éclairé pour
opérer cette ceuvre qui revétira, aux yeux
de la collectivité, un caractére patriotque
incontestable. ...

Messieurs les Avocats, vous_ vous étes
toujours pénéirés de Vidée qui préside 4
Vorganisationde vo:re Ordre. Dans vos rap-
ports profcssionnels avec les juges vous vous
évertuez 4 mainteniz cette harmonic si
favorab'e A une bonne distribution de la
Justice et qui résulte d’une communauté
de gous, de sentiments et d’aspirations fai-.
te pour entretenir les sympathies récipro-
ques. Je souhai:e que dans le cours de la

nouvelle année judiciaire qui s’ouvre
avjourd’hui vous renforciez ce lien de cor-
unir le

diale solidarité qui doit toujours
B.rreau 4 la Magistrature.

Laissez-moi en finissant, vous rappeler
quelques conseils que dans un discours de
rentrée, le célébre Dupin adressa aux avo-
cats de son temps: Continuez 4 joindre
Pétude de la science ala pratique des af-

faires ; aidez Al’expédition des causes par
la briéveté des plaidviries ; loin d’af-
fiiblir le discours, la concision donne du

nerf ala discussion surtout devant la Cour
de Cassation qui n'admet point la contro-
verse du point de fait, et qui n’ipcline que
vers la logique du droit.

"Me Edmond Bailly —

Le barreau de Port-au-Prince a eu
naturellement Je plaisir bien agréable
de recevoic dans son Sein, ces jours
derniers, et, par mutation, M* Ed-
mond Bailly qui ’avait, Aun moment,
abandonné pour celui de Saint-Marc,
en faveur duquel il avait permuté.

Apres 3) ans de labeur constant,
de fidélité & sa chére profession qué
r-ndaient parfvis bien délicate les



Me Edmond Bailly
Avocat
2 Député de Saint-Marc

lourdes responsabilités de certaines
fonctions auxquelles l’appelaient son
mérite et sa droiture de conscience,

M* Bailly dut quitter Saint-Marc, oa
ileut & remplir, avec dignité, la char-

al

ge de Commissaire du couvernement
et le rdle de Bitonnier de |’Ordre des
Avocals. oo,

Les événements de janvier 1908
devaient Vobliger 4 cette décision.
Ses mianiéres affables, son tempéra-
mnent de lutteur contribueront certal-
nement 4a faciliter ses relations avec
ses confréres et 4 lui amener une
prompte et brillante clientele.

Des succes de barreau sont peut-
etre a Vattendre, pareils a ceux qu'il
eut a la tribune de la Chambre.

“Met Edmond Bailly est en ce mo-
ment député de la ville de Saint-Marc.

[lest de ceux qui occupent une
place marquée dans I'élite du parle-
ment.

PANGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOCOROLOGIQUSS
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MART!AL



MERCRED! 1.4 OCTOBRE
Barométre A midi 761,5 ™™
minimum 22. 5
Température maximum 33-5

moyenne diurne 27. 0

Le ciel a été presque clair toute la jour-

née, sauf de 3h. 45 h. La brise de mer
est revenue.

Le barométre est en baisse lente depuis

deux jours.
J. SCHERER
S. Er. Mr Carteron
RE Pacene VED foe. de KMaauegq a°cot

rendu, hier, au Palais ot il aremisa S.
Ex. le Président de la République, la dé-
péche de condoléances que le Président
Falliéres lui a adressée.

Le Général Nord fut trés sensible 4 tant
de marques de sympathie.

Départ

Hier est parti le .steamer « Quebec »

avec les passagers suivants 4 destination
e:

Havre: Pére René Baltenweck, Melle
Anita, Mr et Mme Cossous.

‘Pte a Pitre : Fernand Schmit.

‘Porto Rico : Pedro Michel, Antonio Si-
bello.

Petit-Godve : Ernest Antoine. Philippe
Sterlin, Salomon Constantin, Wve Mica-
noc Michel, F. Chédciez St Firm, Mar-
tel'e Fontin et enfant.

Cap : T. Guilbaud. Mme Chouta Ci-
vil, Résia Bien-Aimé Mclle Théiése Pha-
nor, Mlle Céline Doucet, Mile Clémence
Doucet, Cohéne, consul Lambert.

Echo de Jacmel
Insertion demnndeée :

Il est brut. ici, que Me Péiion Delbzau,
indus.ricl, a ésé nommeé Directeur de l'En-
registrement de Jacmel.

Si le fait est réel nous ne pouvons, en
cette circonstance, que louer Son Excel-
lence le Président Nord Alexis de cet heu-
reux choix, étant donné que Me Pétion
Delbeau réunit toutes les aptitudes voulues
pour exercer cet:e importante charge.

UN aM.

.

Délégations

Sont déja arrivées, 4 Port-au-Prince,
les délégations suivantes, portant des com-
pliments de condoléances, 4 Son Excellen-
ce le Président de la République :

Gonaives: Députés Auguste Durand, pré-

sident, Beauharnais Jn-Frangois, vice-pré-.



sident, le général Poitevien, J. R. 2
P. A. Dauphin, Oc jacques. N. Aeneh
Jn. B. Pelissier. 5
Jacmer : Lauture, administrateur des § :
nances, Ernest Belande, Catulles’St-Jean
commissaire du gouvernement, J. A.” Vy.-
les, Craan, magistrat communal et Prés.
dent. M *
St-Marc : Désinor, magistrat commy.
nal, dépuré Kénol, Aug. Supplice, Cha
les Destinoble. a 24
A St-Louis de Gonzague =

Le Supérieur de V’Institution St-Loate-
de Gonzague rappelle que le Counts:
Commerce commencera le jeudi rs dy.
courant, 4 5 h. de l’aprés-midi.
Se faire inscrire au bureau de !’économe, -
Buss neuf

Attelé de bons chevaux, 4 louver poyy
baptémes, courses en ville, promenades 4
la campagne, etc.

S’adresser 4 M™* F, Ssines, N° 156, Rue
du Magasin de 1’Etat.

Remerciements
a

M.Nemours Mitton et son fils,les famil-
les Carrié, Mitton, Bouchereau Berthand
et tous les autres parents adressent leurs
plus sincéres remerciements aux amis qui
les ont assistés de leur sympathique con-
cours a Voccasion de la maladie et de la
mort de leur regrettée Marie Thérése Loui-
se Félix Carrié, épouse Nemours Mitton,

Port-au-Prince, 14 octobre 1908
A Cuba

Les désordres politiques commencent 4
prendre une certaine acuité 4 Cuba. Une
réunion des conservateurs quia eu lieu
derniérement a Sancti Spiritus a donné
leu A une émeute, au cours de laquelle
plusieurs personnes ont été blessées. Une
réunion du parti fiégre, ce soir, 4 la Ha-

vane, a été interrompue par les libéraux, -
qui n ont cessé de pousser des hurlements,”

Sancti Spiritus est la ville natale do gé-
néral Jose Miguel Gomez, [’ancien gon-
verneur de la province et en ce moment
candidat 4 la présidence. Le maire de ls
ville et la police sont membses da parti li-
béral. Le général Mario Menocal, un an-
cien libéral, en ce moment le candidat con-
servateur 4 la présidence, était arrivé dans
la matinée par train spécial, accompagné
d’un grand nombre de ses partisans. Des
milliers de gens, pour la plupart 4 cheval,
s’étaient portés 4 sa rencontre. On se ren-
dait compte,dés le début,que des désordres
allaient se produire, car bon nombre de
partisans du général Menocal se trouvdient
dans Ja foule Au moment ot le cortége
se rendiit au lieu de réunion; il fut assail-
li de tous les cé:és. Quelques instants plus
tard; la mélée devenait générale et on
conservateur était mortellement bless¢ pat
un policeman.Les blessés étaient nombreux
dans les deux camps quand l’ordre fut en-
fin rétabli.

Les dangers du baiser

Dela Revue Scientifique -

Le docteur Martinez montre, dans les
Archives de médecine des enfants et dans les.
Annales d'hygiéne publique que Vhabitade:
qu’ont certaines personnes d’embrasser 2
tout propos les enfants est détestable, : ef
qu’il est hors de doure que le contact de;
lavres est souvent l’occasion dela transmis
sion de maladies contagieuses. Le microbe,
de la carie dentaire pourrait se propaget’
ainsi. La transmission d’affections ‘Conte
gieuses aigués, telles que la rougeole, !
gtippe, la diphtérie; la scarlatine, la co”
queluche, le coriza, etc... est frequents :

Le dacger de transmission de la taber*
culose par le baiser est encore plus grav
d’autant plus qu’elle est insidiense | a0
but, on peut croire 4 une lésion Ge ey
tage, 4 un bouton d’acné, 4 de I’impetigo)



—_——
ee nvest que plus tard, quand Ia iésion a

cessé en surface et en profondeur, que

iagnostic exact est fait. Il est donc uti-
ed’etre mis en garde contre ce danger et
dene pas tolérer, les baisers que les enfants
ydonnen: 4 chaque rencontre ou 4 I’école.

a ——————=s=

jovelles Fi







fuels Etrangeres

Derniéres Dépéches

- CONSTANTINOPLE 13.— Le boycottage des
marchandises autrichiennes est observé
avec une telle force depuis plusieurs jours,
oe Ambassadeur autrichien s’en est plaint
rte.

Mand Vizir Kiamil Pacha a repondu
i l’Ambassadeur que le gouvernement n’é-
tit pas responsable de'ce boycottage et qu'il
ne pouvait pas obiger le public d’acheter
equil ne voulait pas; il a ajouté que
police avait regu Vordre de veiller a
ce que les clients des magasins autri-
chiens ne Soient pas inquiétés,

Ala suite de cette déclaration et d’or-
des semb'abies donrdes par le comité
de PUnion et du progrés, les girdes pos-
tesala porte des mogisins autrichiens
ont été retirées, le bycottage continue imil-
gé tout, plus vizourcusement que jamais,
ttle commerce autrichien souffre bean-
coup de cet état de choses.

Les navires autrichiens actuellement ici, !

ne peuvent trouver ni passagers ni mar-
thandises pour leur voyage de retour.

Le service de la Compagnie du Lloyd
murich'en est piralysé 4 Constantinople.

Le paquebot « Galicia » est parti de
Consantinople samedi soir sins un seul
Yoyageur et sans frét.

' SOFA 13. — L’ancien titre de tsir des
algires que vient de prendre le prince
Ferdinand aaugmenté encore sa_ popula
mé soulevant l’enthousiasme général dans

pays.

iLa nouvelle publi¢e a Paris, au sujet
doo uhimatum «nvoyé par la Bulgarie a
urguie est oftic -Ilement démen.ie.

OxDRES 13 — LL’un des premiers ré-
tulats de la crise actuelle dins les Balkans
iééconnu avjourd’hui. le gouvernement
tglis, ay:znt dec dé d’abandonner d’une
fa définitive son projet de rédaé ioa

armement.s
Ms constructions navales vont repren-
tC immédiatemest sur une vaste échelle
Hlamé: de terre au licu d'@tre dimi-
née sera anemencce, crvlaaedé discud a
merfunion duc bret qui acu ‘ieu ce
Gri et quoig :¢ ces mesures n’aien: pis
Bore été annoned.s officielleme..t on peut

consi¢érer comme ce rtaine:.

ARS 13 — D'ap:cs le « Figaro » les
iy ates Prancs ont regn une circulare
a yudital Merry del Val Szcrétiire d Etat
Went? leur interdisaat d’assister A

C aux conferences dans les Facul.és
see Ty. Le ballo: espagnol
hort la co, Qui Prenai: part A la course

aa mae vordon Bennett est tor bé
CH:igoland me ord a4 6 milks de Vile

sna: Les deux aéronau‘es ont été
"Bee tn bateau-pécheur.
Mik’. D.ux des ballons ayant pris
sont oarse de la coape Gordon-Ben-
‘yg 2 panquanis. I's ont quitté Berlin
ed CB pres L’un estle ballon alle-
ustey » et l’autre le ballon suis-

Ry : »
"Helvetia 9. Jusqu’’ présenr, I’aéaostat

4 parcourn la plus i

/ grande distance est
al anglais « Banshée » qui a couvert
“hBilles,

y a eu des désor-
_Pétersbourg et a
ANE. six navires de guerre an-

bregren auto Il

Wiversitaire
sa





glais venant de Malte sont arrivés ce ma-

jin pres de Vile de Rodes.

JAFFA ( Palestine ) Le bureau p t:!
: Autcichien fur attaqué ce matin ct une
partie de son imetériel detruite par une
binde ménée par des agitateurs politiques,
0 consequence de l'annexion de la Bos-
nie ct de l’Herzégovine par l’Autriche.

ST PETERsBouRG.-- 54 nouveaux cas de
choléra et 27 décés ont été enrégistrés au
cours dis dernidres 24 heures. La situa-
tion des dirangers A Tabriz est critique.

Pars1q4.-~ Le Président de la Répu-
blique rendit hier au president du sénat
et de la chambre Ia visite qu’il en avait
recue. Le mariage de Mile Zola avec Mr
Leblond, attaché a la présidence du con-
seil, eut l'eu aujourd hui. Le ministre de
la guerre était un des temoins du_ fiancé.
Le contre amiral Manceron est promu vice-
amiral. Les capitaines de vaisseau Mallet
Charles Poid’one et Guillou sont promus
contre-amivaax. Le conseil de guerre ma-
ritime devant lequel comparaitra le capi-
taine de frégate, commandant du ‘‘ Nive”

se réunira le 23 Octobre se Havre café Hai-
ti Cap 43.

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med: soir.

Avis aux Sinistrés



La Commission de répartition des fonds
de secours aux victimes des incendies des
5, Get ro Juil'et 1908, s’empresse de por-
ter A Ja connaissarce des intéressés qu'une
premicre répartition leur sera faite 4 partir
du lundi 19 Octobre courant au local de
la Chambre des Dépurés, de 2 heures a
5 heures du soir.

Les premiers versements co nmenceront
par les propriétaires.

Les intéressés seront en outre priés de
se présenter personnellement avec leurs bul-
letins et leurs titres de proprié.é.

Port-au-Prince, 14 Octobre 1908.
Le Président, Le Secrétaire,
C. RIGAUD HI. VOLCY, avocat.









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peuxiéme Année, N, 464.

PORT-AU-PRINCE ( Haiti ) Jeudi, 15 Octobre 1908.











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“Pour tout ce qui concerno l’Administration du Journal, s’adresser & Monsieur

——

*,







LET RE PD’ U N ; listique de « Duvergé sans peur ». Cet se-Rouge, le 21 Janvier avec Mr Fir
| I énerguméne ne se contenta pas de/min, comme me laccuse Vacl- dac-
donner des instructions les plus for-|cusation de la Chambre du_ Conseil

~~ me'les au chef de !a section rurale oX/en brochure. Dans Vintérét dela ve-

est située mon habitation pour empé-|rité, je vous prie de bien vouloir don-

Saint-Thomas, 1¢° Octobre 1908.
Monsieur CLEMeNT MAGLOIRE.
Directeur du Matin
Port-au-Prince,
Monsieur le Directeur,

. Sans vouloir entrar dans aucune
coosidération particutiére relative a
la seutence prononedc contra mai
parle jugement en date du 7 Sep-
wmbre dernier, ni incriminer qui que
9 soit, qu'il me soit permis de si-
gailer 4 mes juges une erreur grave
quiinfirme le jugement par lequel j>
suis condamné 4 la peine de mort.
{eTribunal qui m’a jugé a commis
ud violent outraga a la vérité ‘orsqu’il
m’acondamné 4 mort sous linculpa-
tion d’avoir fait partie de Vexcédition
433 vingt cing exilés politiqaes qui
pattirent de Saint-Thomas le 18 jan-
Vier 1908 avec Monsieur Anténor Fir-
‘Min, etdébarquérent a I’Anse-Rouge
‘21 du méme mois ; selon que Vat-
teste acta d’accusation de la Cham-
bre du Conseil en brochure.

On 86 convaincra du _ contraire,
ltsque j’'aurai fait savoir au Matin
4ue depuis six ans j’ai rompu totale-

Ment toutes relations poliliques et pri-

Wes avec M. Firmin et qu’da I’épo-

jue de son opération 4 I’Anse-Rouge

hls assis paisiblement sur mon ha-

i ation | « Maux », située en la sec-

00 Laville, Commune et Arrondiss2-
Ment de Plaisance. Que tous ceux qui

rades oreilles pour enten dre, m’en-
boi est un haitien quidétes-

uel noesse une extréme répugnan-

ig ua profond mépris pour M. Fir-

ah ont tes seules vertus sont /'in-
finde, _hypocrisie, mensonge et
lean, 6, cest bien moi, le général
cong arles Palmyre ; et en voici les
Tous ceux qui étaient au Limbé en

an qui ont Iu les ordres du jour
fn eroclamations faisant la rela
Ment ees réilérés que nous li-
‘trent oo troupes du général Nord,
! quelle. est l’impor:ance et la
ietderance du réle que je jouai
“TisMbdé & cOté du général Ney Pier-

je résotas de rentrer

re 5 et Jose pouvoir affirmer que sans
n tre seule prés nee, Varmée assiégean-
te se serait enparée de la Ville apres
la débacle de la Coupe-du Limbé.

_ Or, lorsqu’en Novembre 1902 j’ar-
rivai 4 Saint-Thomis, ou s’était déja
instal!é M. Firmin, aprés sa fuite hon-
teuse du 14 Octobre, aux Gonaives,

cher, avec le pouvoir de ses épaulet-
m’ai-

tes, qu’aucun habitant vint
der 4 travailler, tout en se disant étre
mon ami ; il commit encore la plupart
du temps, la hardiesse de proférer a
mon adresse des paroles les plus ou-
trageantes en me tralitant, « Général
brave des.morn*s » croyant m/’inciter

j'allai le prier de m’acgorder la _per-| a des actes de violences, qui puissent

missian q

pendait deux GU WOIs Muurce, Y Go
ai-dire juste le temps nécessaire pour
aller visiter une maison dont la pre
priétaire ny

a dévoser ma malle chez lui!

avait fait remettre la cl>f. | sance, tous

lui fournis Lersgainn de se débaras-

Or lorsque la nouvelle de la_ prise
d’armes des Gonaives arriva a Plai-
les citoyens soucieux de

Monsieur Firmin me refusa tres ca-|sauvegarder leurs intéréts, et de dé-

‘'eaoriquement ceite
traitant comme s’H ne
connu, ne daignant pas méme_ m/of-
fiir une chaise pour m’asseoir. Cet
rela d'une si noire ingratitude et qui

denote [+ maavuise éducation de ce} pour
quei j’au-|le G" Hyppolite, eut appris la sou-

vanitenx personpage, pour le .
rai rega la mort, provoqua chez mol
une profonde indignat

en I[aiti

A peine arrivé i !
fus arrété et déposé en prison. Apres
deux mois de détention, je fus trans-
foré en fa prison du Cap-Haitlen par
le « Maneel» dans Ies menotes €

cing mois, puis jugé
rpétuité par le Con-
re du Jieu.

e l’Etat nous ren-
acte de clé

le deétention de
et condamné a pe
seil spécial militai

Bientotie Chef

dit 4 la liborté par ua ¢
menee dont, personnsllement, je|
lui rendre té-

n’ai jamais cessé de .
Moignage psice quile
laisser en prison pour tout le temps

mentioiné dans ma condamnation.
Refugié depuis sur mon
(ce qui peu" étre attesté tant par les
autorités que par les notabilités de
Plaisance méme, ) je ne la quittal que
pour aller chercher un refuge aux Uc-
sg Ja fuite du G Moreau

naives, apres au. ,
jeune "qui commandalit |’ Arrondisse-

ment de Piaisance. ;

Voici comment cela arriva :
longtemps déja, je me savais
ment surveillé par le
ne, qui s’était baptis6é du nom caba-

Depuis
stricte-

ion, si bien que | révolution,
immédiatement |sé que de faire seller son cheval du

t
dans les fers, ot! je subis une nouvel-|

ait libre de me,

t
i

G" Moreau jeu-!

permission, me} fendre le Gouvernement se rendirent
m’avait jamais |immédiatement 4 Hotel de l’arron-

dissement. Mais dés que le G" Duver-
gé sans peur, qui se vantait d’é‘re le
plus brave et le plus grand politicien
avoir été aidesde-camp de feu

mission de la Commune de Pilate a la
if m’cut rien de plus pres-

nom « atos negrela», et de boucler

+ Port-au-Prince, je;ses malles

Cette attitude du G“ Sans peur ne
tarda certainement pas a jeter une
panique g‘nérale dans toute la_ ville,
qui se trouva, dés ce moment, dans
la plus compléte anarchie, si bien
que les soldats du 37e régiment de
larrondissement dont Ja _ conduite
jusqu’alors était digne d’admiration,
ne turdérent pas 4 faire défection. La
situation, devenant de plus en plus
insoutenable, tous les citoyens qui
s’élaient rendus a l’Hodlel de l’arron-
dissement A l’appel de l'autorit6é du-
rent se retirer; cs fut pendant mon
absence que le brave général « Du-

habitation , vergé sans peur » abandonna Jache-

ment son commandement. C’est ainsi
que pour me soustraire 4 la vengean-
ce de mes ennem!s personnels, je ré-
solus d’aller mettre ordre sur mon
habitation of je résidais et de me
rendre au Consulat de France, aux
‘Gonaives, avant méme /’arrivée en
ville de la nouvelle de la mort de Jean
Jumeau.

je ne pouvais pas me trouver

Comme vous voyez, Mr le Directeur,
A V’An- l’agrément des promeneurs, une partic de

ner publicité 4 cette lettre sur te plus
prochain numéro de votre intéressant
Journal.

En attendant, je vous prie (agreer,
Monsieur le_ Directeur, mes bien céres salutations.

Jn. Cus. PALMYR.
SIE SE ELE CRE FOOLS TE Sa . a" POETS PEL Vee
Champ dc fuw sca
uelques renseignements que nous
sommes heureux de donner 4 nos iec~
teurs au sujet des embellissements que

recevra bientét notre grande place.

La longueur totale des grilles qui dot
vent entourer le Champ-de-‘fars est den
viron 1300 métres ; elles ont ¢té consman-
dées aux Etats-Unis, et la premicre expéd!-
tion doit se faire vers Ja tin du mois cou-
rant Les barreaux sont en fer plein de 3,4
de pouce de diamétre ct Ics pilastres de}
pouce ; leur hauteur es: de 2 metres.

Nous avons vu le imodéle de ces les

ui, parleur dlégance ct leur solidite, ne

laissent rien d désirer. Ce sont 1 de ve-
véritables grilles de pare qui, avec leu
hauteur de 2 métres augmentée de la hace
teur du soubiussement,produrront un etic:
semblable 4a celui des grilles qui entouren:
jle « Parc Monceau » de Paris, contubuant
avec les autres constructions J relever [as
pect de la Place.

Un kiosque pour musiciens, plus ¢leveé
et plus large que celui de la Place de la
Paix est actuellement en construction a
Paris etarrivera prochainement ici. Le plan
de ce kiosque que nous avons eu sous les
yeux, est fort gracicux. Ie soir, il sera
éclairé par huit lampes 4 « Iumiére inten-
se », une pour chaque pan, avec, cn plus,
un lampadaire central de 4 lampes, égale-
ment A « lumicres intenses ».

Le pourtour sera garni d’une balustrade
en fer ouvragé 4 laquelle fera suite, sur un
des cdtés, deux jolies rampes bordant un
escatier de 8 marches.

Le Concessionnaire va aussi faire instal-
ler prochainement des bancs en fer pour

Voici

' Ht
er



ee a









ces bancs arrivera bientét ici, ainsi que des
vases) fletrs, arceau en fer, etc. . qui
contribueront 4 1’ornementaiion de notre
futur « Central Parc ».

Nous allions oublié de men‘ionner que
le kiosque, innovation heureuse, sera pour-
vu d’un plafond acoustique destiné a fai-
re ressoriir I’harmonie des corps de musi-
que de la Capiiale qui, nous en sommes
stirs, né manqueront pas de »’y faire enten-
dre tréquemment.






ee

Tribunaux



Nous p blions avec plaisir Vimportant
discours prononcé a ouverture des Trt-
bunuux par Mr T. Laleau, Secrélatre
W@W Etatde,la Justice.

Magistrats,

L.e plaisir que j'épronve 4 prendre part
4 l'audience solennelie de la rentrée des
tribunaux m’est toujours nouveau. Le Dé-
partement de la Justice qui suit avec beau-
coup d'intérét la marche de vos impor-
tants travaux, et qui se plait Aadmirer l’ac-
tivité consciencieuse et intelligente que
vous déployez dans Vexercice dz vos déli-
cates fonctions, trouve, chaque année, l’oc-
casion, en cette imposante cérémonie, de
rendre officiellement un éclatant hom-
mage 4 la Magistrature ‘tout entiére.—
Durant le cours de année Judiciaire qui
vient de s’écouler, la Loi, dont vous étes
les interpréves autorisés, est demeurée en
yos mains respectée. Vous avez fait preu-
ve d'impartialité dans les réglements des
affaires qui vous étaient soumises. Ainsi.
yous continuez a justifier la réputation
dintelligence, de vertu et d’indépendance
quia déja placé en bon rang la Magis-
trature haitienne. Le Gouvernement qui
tient 1 honneur d’aider la Magistrature dans
Lrenyre awelle. poursuit dune. bonne ¢t
mais cess¢ de demander aux Chambres
d@intrcduire dans notre Iégislation des ré-
formes tendant 4 ce but. C’est ainsi qu’a-

res avoir constaté que les audiences civi-
es au Tribuna! de Cassation ne suftisaient
pas pour la prompte expédition des affai-
res dont la section civile est journelle-
ment saisie, par suite de la multiplicité
progressive des recours en Cassation con-
tre les jugements rendus en matiére ci-
vile, il a demandé au Corps Législatif de

modifier l'article 18 dela loi du g jan-
vier 1868 sur les attributions de ce haut
Tribunal. Grace 4. cette modification

quia été consacrée par la loi du 6 Aodt
1g, le nombre des audiences civiles de
ce ‘Tribunal a été avgmenté. C’es:
dans ce meme ordre didées et en vre
aussi de la simptication des formes et de
Patténvation des frais de procédure que la
loi du 21 Actt 1907 a été votée. Cette loi
mod:fie. comme vous le savez, p'usicurs
articles du code de procédure civile, les
dispositions de Varticle 8 duo décrot du 22
Mai 18.43 sur la reforme du droit civil et
du drow criminel, celles dos artichs rer,
rer alinéa ct 2 de la loi du 26 Septemb-e
1895 et les prescriptions des a.tic'es 636
et 637 de la loi du 26 Juiller 1838 por-
tant modification aux titres XI ct XIf du
code de procédure civile. Crtte d-rniére
réforme s’imposait surtout.

Avec l’ancien état de choses,,. les frais de
rocédure étaient trop dispendieux, des
enteurs incalculables favorisaient l’esprit
de chicane et entravaient sensiblemenrt la
bonne distribution de la Justice. Je sou-
haite que TOus les tribunaux de Ja Répu-
blique fasseat une juste et saine applica-
cation de cette nouvelle loi de procédure
vi a été aussi édictée en vue de fortifier
Y’autorité de la Magistrature et de sauve-

garder le prestige de la Justice.

SS






Certes, les diverses réformes dont le
Gouvernement a eu initiative sont loin de
rendre comp'é:e notre législation.

Vous devez vous rapp-lcr 4 ce propos
que Vayant déji reconny, je vous cisats
année derniére que beaucoup de nos dis-
positions légales devenant inapplicables, il
y aurait lieu de faire une révision géné-
rale de notre Iégislation et de coordonner
toutes nos lois pour les rendre plus com-
patibles avec notre état social.

Je viens une nouvelle fois cette année
vous confirmer que le Gouvernement s ef-
forcera de travailler dans ce sens et qu'il
compte sur votre concours éclairé pour
opérer cette ceuvre qui revétira, aux yeux
de la collectivité, un caractére patriotque
incontestable. ...

Messieurs les Avocats, vous_ vous étes
toujours pénéirés de Vidée qui préside 4
Vorganisationde vo:re Ordre. Dans vos rap-
ports profcssionnels avec les juges vous vous
évertuez 4 mainteniz cette harmonic si
favorab'e A une bonne distribution de la
Justice et qui résulte d’une communauté
de gous, de sentiments et d’aspirations fai-.
te pour entretenir les sympathies récipro-
ques. Je souhai:e que dans le cours de la

nouvelle année judiciaire qui s’ouvre
avjourd’hui vous renforciez ce lien de cor-
unir le

diale solidarité qui doit toujours
B.rreau 4 la Magistrature.

Laissez-moi en finissant, vous rappeler
quelques conseils que dans un discours de
rentrée, le célébre Dupin adressa aux avo-
cats de son temps: Continuez 4 joindre
Pétude de la science ala pratique des af-

faires ; aidez Al’expédition des causes par
la briéveté des plaidviries ; loin d’af-
fiiblir le discours, la concision donne du

nerf ala discussion surtout devant la Cour
de Cassation qui n'admet point la contro-
verse du point de fait, et qui n’ipcline que
vers la logique du droit.

"Me Edmond Bailly —

Le barreau de Port-au-Prince a eu
naturellement Je plaisir bien agréable
de recevoic dans son Sein, ces jours
derniers, et, par mutation, M* Ed-
mond Bailly qui ’avait, Aun moment,
abandonné pour celui de Saint-Marc,
en faveur duquel il avait permuté.

Apres 3) ans de labeur constant,
de fidélité & sa chére profession qué
r-ndaient parfvis bien délicate les



Me Edmond Bailly
Avocat
2 Député de Saint-Marc

lourdes responsabilités de certaines
fonctions auxquelles l’appelaient son
mérite et sa droiture de conscience,

M* Bailly dut quitter Saint-Marc, oa
ileut & remplir, avec dignité, la char-

al

ge de Commissaire du couvernement
et le rdle de Bitonnier de |’Ordre des
Avocals. oo,

Les événements de janvier 1908
devaient Vobliger 4 cette décision.
Ses mianiéres affables, son tempéra-
mnent de lutteur contribueront certal-
nement 4a faciliter ses relations avec
ses confréres et 4 lui amener une
prompte et brillante clientele.

Des succes de barreau sont peut-
etre a Vattendre, pareils a ceux qu'il
eut a la tribune de la Chambre.

“Met Edmond Bailly est en ce mo-
ment député de la ville de Saint-Marc.

[lest de ceux qui occupent une
place marquée dans I'élite du parle-
ment.

PANGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOCOROLOGIQUSS
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MART!AL



MERCRED! 1.4 OCTOBRE
Barométre A midi 761,5 ™™
minimum 22. 5
Température maximum 33-5

moyenne diurne 27. 0

Le ciel a été presque clair toute la jour-

née, sauf de 3h. 45 h. La brise de mer
est revenue.

Le barométre est en baisse lente depuis

deux jours.
J. SCHERER
S. Er. Mr Carteron
RE Pacene VED foe. de KMaauegq a°cot

rendu, hier, au Palais ot il aremisa S.
Ex. le Président de la République, la dé-
péche de condoléances que le Président
Falliéres lui a adressée.

Le Général Nord fut trés sensible 4 tant
de marques de sympathie.

Départ

Hier est parti le .steamer « Quebec »

avec les passagers suivants 4 destination
e:

Havre: Pére René Baltenweck, Melle
Anita, Mr et Mme Cossous.

‘Pte a Pitre : Fernand Schmit.

‘Porto Rico : Pedro Michel, Antonio Si-
bello.

Petit-Godve : Ernest Antoine. Philippe
Sterlin, Salomon Constantin, Wve Mica-
noc Michel, F. Chédciez St Firm, Mar-
tel'e Fontin et enfant.

Cap : T. Guilbaud. Mme Chouta Ci-
vil, Résia Bien-Aimé Mclle Théiése Pha-
nor, Mlle Céline Doucet, Mile Clémence
Doucet, Cohéne, consul Lambert.

Echo de Jacmel
Insertion demnndeée :

Il est brut. ici, que Me Péiion Delbzau,
indus.ricl, a ésé nommeé Directeur de l'En-
registrement de Jacmel.

Si le fait est réel nous ne pouvons, en
cette circonstance, que louer Son Excel-
lence le Président Nord Alexis de cet heu-
reux choix, étant donné que Me Pétion
Delbeau réunit toutes les aptitudes voulues
pour exercer cet:e importante charge.

UN aM.

.

Délégations

Sont déja arrivées, 4 Port-au-Prince,
les délégations suivantes, portant des com-
pliments de condoléances, 4 Son Excellen-
ce le Président de la République :

Gonaives: Députés Auguste Durand, pré-

sident, Beauharnais Jn-Frangois, vice-pré-.



sident, le général Poitevien, J. R. 2
P. A. Dauphin, Oc jacques. N. Aeneh
Jn. B. Pelissier. 5
Jacmer : Lauture, administrateur des § :
nances, Ernest Belande, Catulles’St-Jean
commissaire du gouvernement, J. A.” Vy.-
les, Craan, magistrat communal et Prés.
dent. M *
St-Marc : Désinor, magistrat commy.
nal, dépuré Kénol, Aug. Supplice, Cha
les Destinoble. a 24
A St-Louis de Gonzague =

Le Supérieur de V’Institution St-Loate-
de Gonzague rappelle que le Counts:
Commerce commencera le jeudi rs dy.
courant, 4 5 h. de l’aprés-midi.
Se faire inscrire au bureau de !’économe, -
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baptémes, courses en ville, promenades 4
la campagne, etc.

S’adresser 4 M™* F, Ssines, N° 156, Rue
du Magasin de 1’Etat.

Remerciements
a

M.Nemours Mitton et son fils,les famil-
les Carrié, Mitton, Bouchereau Berthand
et tous les autres parents adressent leurs
plus sincéres remerciements aux amis qui
les ont assistés de leur sympathique con-
cours a Voccasion de la maladie et de la
mort de leur regrettée Marie Thérése Loui-
se Félix Carrié, épouse Nemours Mitton,

Port-au-Prince, 14 octobre 1908
A Cuba

Les désordres politiques commencent 4
prendre une certaine acuité 4 Cuba. Une
réunion des conservateurs quia eu lieu
derniérement a Sancti Spiritus a donné
leu A une émeute, au cours de laquelle
plusieurs personnes ont été blessées. Une
réunion du parti fiégre, ce soir, 4 la Ha-

vane, a été interrompue par les libéraux, -
qui n ont cessé de pousser des hurlements,”

Sancti Spiritus est la ville natale do gé-
néral Jose Miguel Gomez, [’ancien gon-
verneur de la province et en ce moment
candidat 4 la présidence. Le maire de ls
ville et la police sont membses da parti li-
béral. Le général Mario Menocal, un an-
cien libéral, en ce moment le candidat con-
servateur 4 la présidence, était arrivé dans
la matinée par train spécial, accompagné
d’un grand nombre de ses partisans. Des
milliers de gens, pour la plupart 4 cheval,
s’étaient portés 4 sa rencontre. On se ren-
dait compte,dés le début,que des désordres
allaient se produire, car bon nombre de
partisans du général Menocal se trouvdient
dans Ja foule Au moment ot le cortége
se rendiit au lieu de réunion; il fut assail-
li de tous les cé:és. Quelques instants plus
tard; la mélée devenait générale et on
conservateur était mortellement bless¢ pat
un policeman.Les blessés étaient nombreux
dans les deux camps quand l’ordre fut en-
fin rétabli.

Les dangers du baiser

Dela Revue Scientifique -

Le docteur Martinez montre, dans les
Archives de médecine des enfants et dans les.
Annales d'hygiéne publique que Vhabitade:
qu’ont certaines personnes d’embrasser 2
tout propos les enfants est détestable, : ef
qu’il est hors de doure que le contact de;
lavres est souvent l’occasion dela transmis
sion de maladies contagieuses. Le microbe,
de la carie dentaire pourrait se propaget’
ainsi. La transmission d’affections ‘Conte
gieuses aigués, telles que la rougeole, !
gtippe, la diphtérie; la scarlatine, la co”
queluche, le coriza, etc... est frequents :

Le dacger de transmission de la taber*
culose par le baiser est encore plus grav
d’autant plus qu’elle est insidiense | a0
but, on peut croire 4 une lésion Ge ey
tage, 4 un bouton d’acné, 4 de I’impetigo)
—_——
ee nvest que plus tard, quand Ia iésion a

cessé en surface et en profondeur, que

iagnostic exact est fait. Il est donc uti-
ed’etre mis en garde contre ce danger et
dene pas tolérer, les baisers que les enfants
ydonnen: 4 chaque rencontre ou 4 I’école.

a ——————=s=

jovelles Fi







fuels Etrangeres

Derniéres Dépéches

- CONSTANTINOPLE 13.— Le boycottage des
marchandises autrichiennes est observé
avec une telle force depuis plusieurs jours,
oe Ambassadeur autrichien s’en est plaint
rte.

Mand Vizir Kiamil Pacha a repondu
i l’Ambassadeur que le gouvernement n’é-
tit pas responsable de'ce boycottage et qu'il
ne pouvait pas obiger le public d’acheter
equil ne voulait pas; il a ajouté que
police avait regu Vordre de veiller a
ce que les clients des magasins autri-
chiens ne Soient pas inquiétés,

Ala suite de cette déclaration et d’or-
des semb'abies donrdes par le comité
de PUnion et du progrés, les girdes pos-
tesala porte des mogisins autrichiens
ont été retirées, le bycottage continue imil-
gé tout, plus vizourcusement que jamais,
ttle commerce autrichien souffre bean-
coup de cet état de choses.

Les navires autrichiens actuellement ici, !

ne peuvent trouver ni passagers ni mar-
thandises pour leur voyage de retour.

Le service de la Compagnie du Lloyd
murich'en est piralysé 4 Constantinople.

Le paquebot « Galicia » est parti de
Consantinople samedi soir sins un seul
Yoyageur et sans frét.

' SOFA 13. — L’ancien titre de tsir des
algires que vient de prendre le prince
Ferdinand aaugmenté encore sa_ popula
mé soulevant l’enthousiasme général dans

pays.

iLa nouvelle publi¢e a Paris, au sujet
doo uhimatum «nvoyé par la Bulgarie a
urguie est oftic -Ilement démen.ie.

OxDRES 13 — LL’un des premiers ré-
tulats de la crise actuelle dins les Balkans
iééconnu avjourd’hui. le gouvernement
tglis, ay:znt dec dé d’abandonner d’une
fa définitive son projet de rédaé ioa

armement.s
Ms constructions navales vont repren-
tC immédiatemest sur une vaste échelle
Hlamé: de terre au licu d'@tre dimi-
née sera anemencce, crvlaaedé discud a
merfunion duc bret qui acu ‘ieu ce
Gri et quoig :¢ ces mesures n’aien: pis
Bore été annoned.s officielleme..t on peut

consi¢érer comme ce rtaine:.

ARS 13 — D'ap:cs le « Figaro » les
iy ates Prancs ont regn une circulare
a yudital Merry del Val Szcrétiire d Etat
Went? leur interdisaat d’assister A

C aux conferences dans les Facul.és
see Ty. Le ballo: espagnol
hort la co, Qui Prenai: part A la course

aa mae vordon Bennett est tor bé
CH:igoland me ord a4 6 milks de Vile

sna: Les deux aéronau‘es ont été
"Bee tn bateau-pécheur.
Mik’. D.ux des ballons ayant pris
sont oarse de la coape Gordon-Ben-
‘yg 2 panquanis. I's ont quitté Berlin
ed CB pres L’un estle ballon alle-
ustey » et l’autre le ballon suis-

Ry : »
"Helvetia 9. Jusqu’’ présenr, I’aéaostat

4 parcourn la plus i

/ grande distance est
al anglais « Banshée » qui a couvert
“hBilles,

y a eu des désor-
_Pétersbourg et a
ANE. six navires de guerre an-

bregren auto Il

Wiversitaire
sa





glais venant de Malte sont arrivés ce ma-

jin pres de Vile de Rodes.

JAFFA ( Palestine ) Le bureau p t:!
: Autcichien fur attaqué ce matin ct une
partie de son imetériel detruite par une
binde ménée par des agitateurs politiques,
0 consequence de l'annexion de la Bos-
nie ct de l’Herzégovine par l’Autriche.

ST PETERsBouRG.-- 54 nouveaux cas de
choléra et 27 décés ont été enrégistrés au
cours dis dernidres 24 heures. La situa-
tion des dirangers A Tabriz est critique.

Pars1q4.-~ Le Président de la Répu-
blique rendit hier au president du sénat
et de la chambre Ia visite qu’il en avait
recue. Le mariage de Mile Zola avec Mr
Leblond, attaché a la présidence du con-
seil, eut l'eu aujourd hui. Le ministre de
la guerre était un des temoins du_ fiancé.
Le contre amiral Manceron est promu vice-
amiral. Les capitaines de vaisseau Mallet
Charles Poid’one et Guillou sont promus
contre-amivaax. Le conseil de guerre ma-
ritime devant lequel comparaitra le capi-
taine de frégate, commandant du ‘‘ Nive”

se réunira le 23 Octobre se Havre café Hai-
ti Cap 43.

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Avis aux Sinistrés



La Commission de répartition des fonds
de secours aux victimes des incendies des
5, Get ro Juil'et 1908, s’empresse de por-
ter A Ja connaissarce des intéressés qu'une
premicre répartition leur sera faite 4 partir
du lundi 19 Octobre courant au local de
la Chambre des Dépurés, de 2 heures a
5 heures du soir.

Les premiers versements co nmenceront
par les propriétaires.

Les intéressés seront en outre priés de
se présenter personnellement avec leurs bul-
letins et leurs titres de proprié.é.

Port-au-Prince, 14 Octobre 1908.
Le Président, Le Secrétaire,
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