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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00451
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 12, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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onnements:
2 Ab
| Un Mois. . -
_ PORT-AU-PRINGE Trois Mos.
TEMENTS Un Mots. .
DEPAR Trois Mois.
Trois Mois.
ETRANGER.....-+°
SS St
‘Pour tout c
--——
WECROLOGIE.
que nous avons appris la mort de
Marte LoutsE AMELIA PIERROT
~ Epouse Nord ALEXIS
Ses funérailles auront lieu aujour-
dhnia 3 heures précises :
nidi— Le convoi partira du Palais
Yaliona' pour se rendre a I’Eglise Ca-
thédralés~ . ;
laregrettée ¢pouse de S. E. le Pre-
dent de la République était, tout le
monde s’accorde Ale dire, une nature
fanche et sympathique, dune gran-
dsnoblesse d> sentiment et de Ca-
racitre, d'un dévouement sans bor-
hes 4 son mari.
File dun (heft @’Etat— le Prési-
dent Pierrot, Fune des plus grandes
figures de PEpoque héroique de 1804
—femme d'un President de la Répu-
blique, elle a traversé les principaux
ténements de notre Ilistoire, ame
haute, la conscience nette, d’un cou-
Tage Atoute épreuve, toujours prete
Aassister ceua qui couraient au de-
motdes dangers pour la cause qui
at sienne
Le Malin s’associe au deuil crucl
Mi prive le Président Nord d’une
compagne affectueuse et dévouée el
be lafamille de recevoir Vexpres-
on émue de ses sympathiques con-
tiléances, °
Le lynchage?
| LE
NNCHAGE EXECUTION-SOMMAIRE
: ll n’ .
friend arien d
eu
ia"
et
Wor
e plus fécond eu ma-
ell que les fausses notions, et
elles s'étendent sur le terrain
hestion Sociale, elles sont sus-
‘ae créer entre les meilleurs
ivergences de vues les
f, eereltables, 6
‘tation sociale elle-méme, je
Us apercu, ne sera élucidée
@ qui concerne Ad
Deuxieme Année, No 461.
PORT-AU-PRINCE ( Hair )
QUOTIDIEN
Lundi, 12 Octobre 1908.
G. 200 | 2 DIRECTEUR: LE NUMERO 4 5) CENTIMES
. B00 | Cwiémoent Magioire, a
a 2.20 ne nn Les abonnements partent du 1* et da 1§ aie chaque.
<« 600 | REVACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables dlavancea
« 8.00 ; 45, RUE ROUX, 45- Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus |
7
dais
Panurout
son ensembie que
lhoin's particuliers qui ta cons ituent
quand les
ete eux-memes dans le dé-
tail. Je me propose donc d’examirer
cornpae | Ue Fete de ces points de détail sur
Cest avec une duuloureuse sarprise | tesquels onn’a communément gue des
ces
I données fausses, vaguesou incompletes
‘et ja choisirai de préférence ceux de
points qui: auront
été désignés
par iopinion.
Telle, par exemp'e, que la question
de \’aprés-|du /ynchage,
sovlevée récemment a
litre d’argument contre nos idées.
On Ia,
en effet, présanté comme
« une horrenr » et de fait, il en a tou-
te
Papparence :
que cel:
Vapparence ; mais, il
n’en a que
autre
sen
aa
la réalité est tout
e qui ressort dun exat
pré-oncu de Pinstitution.
Jai bie
deja, doi
lecteur a
barbarie
les prog:
et ce moat,
n dit: iastituttion,
VPesprit du
t invequer dans
ulre chose‘ qu’un reste de
digne de disparaitre devant
es de li civilisation ; if éve-
que, wu contraire,,Vidée dune créa-
tion d’ordre progressif, au moins pro-
Visoirement,
on verra plus toin
comment,— instituée pour la satisfac-
tion d'un
Ca service, il
de le dir
service social important. |
est A peine besoin
e. est le service judiciaire.
Mais d’abord, ii faut que le lecteur et
moi, nous nous entendions sur un
point.
Illy ale
ro, qui est ce
soupeonurant
volé ses
d’avoir
s’empare
mier arbre venu
ou qui veut le paraitre, ¢
haut-le-coeur dont lorigina est
ble.
Il provie -t, en
timent que l’on n
faire justl
tion ayan
tion spéciale et u
et-la justice parte
Ivechage cr écution-sominiu-
celui du propriétaires qui,
tel malotru coupable
bestiaux disparus,
lui et le pend aa pre-
Vhomme civilisé,
itre, est pris dun
dou-
de
premier lieu, du sen
’est pas admis ase
ce A soi-méme, la civilisa
t créé pour cela une institu-
n appareil spécial,
uliere w’offrant pas,
dailleurs, de suffisantes garanties.
La répu
lieu, de
s’empare de soi a
a été mis 4 mort par
sion aggrravée par ce
que le meurtre
réparer |
yal ou d’
penance provient, en second
la répulsion instinctive qui
Vidée qu'un homme
un autre, répul-
tte circonstance
aura été commis pour
a perte d’un misérable che-
un boeuf.
ARLE
On pourrait, il est vrai,
‘e lynchage exécution-sommiaire a rid
néralement lieu dans les territoires
indiens nouvellement oaverts a la co-
tonisation et dont le développement
West pas saffisament avaneé® pour les
frire. admetire aurang d’Etat ; dans
des territoires ott par conséquent, il
existe pas de tribunaux, ni méme de
police et ott Ix colon n’irait jamais
risquer ses capitaux ni ses peines
s’il ne devait pas se fuire justice a lui-
j;meéme.
Voyez oc quise passe dans notre
propre pays ott des gens plus ou
;muins sincérement bien disposés décla-
'renthésileradaller travailler et s’établir
dans les eampegnes par crainte des
ivoleurs et des umalfaiteurs. Combien
| pourtant se risqueraient a le faire,
siis étaient disposés a pratiquer ri-
hcoureucement contre les brigands et
ies paresseux-voleurs le lynchage
exécutivn-sommaire !
Mais eela m’entre pas dans notre
temperament; aussi bien, voyez le
resultat, clair conime le jour : ici, des
individus qui végétent et meurent da
faim dans les villes, et des campa-
anes, receieuses de richesse ect de
bien-étre, pourtant vides, abandon-
nées et infestées ; ia-bas, des tempé-
raments aventureux et vigoureux con-
‘quérant sans cesso sur les tribus in-
idiennes. de nouveaux territoires qui
bientot prop»geront dans le monde
ientier Jes produits d’une agriculture
‘savante.
A la répulsion causée par la dispro-
;portion qui parait exister en'‘re le
meurtre d’un homme et la perte d’un
‘animal d2 labour, on pourrait opposer
cette considération que nous avons
latfaire a une société pour laquelle le
travail et s2s/ obligitions constituent
la’plus domininte des p-éoccupations,
‘ot Von professe qu’un animal de la-
‘hour uttle et productif vaut plus qu’un
‘horame encombrant et dangereux et
‘ot. Von repousse énergiqnement la
‘maxime commundoutaire, que « celui
‘qui ne posséde rien a le droit de vi-
'yre aux dépens de celui qui posséde.»
lly a des esprits trés sérieux qui
croient tres himain de professer que
‘le riche doit au pauvre: ceux qui pos-
‘sedent seraient, en effet, débiteurs
ee.
or,
|
bur ISIDORE, 45,
objecter a
la premiére de ces considérations que
ministration du Journal. wadresssr a Wornsieuar
PSOE 0 SCAS DOP ERROR LIER EET TEI: IIE
Sat Me 5S LEME OE
ou Bonne-Fei. |
Rut Roux
de ceux qui ne possédent pas. Les
Américains ne concoivent pas de cet-
te facon le sentiment de charité. Ils
ponsent, et je crois que c’est 14 la
plus saine des doctrines sociales,
quil ya lieu de distinguer entre les
individus pauvres par manque de tra-
vail et les individus pauvres par pa-
resse ou désceuvrement.
Aux premiers, on ne doit rien que
du travail et du travail quelconque,
sans s’embarrasser des préjugés qui
peuvent les animer 4 l’égard de la
qualité du travail. Il ne resterait que
cela, qu’on fut obligé de ne procurer.
que du travail étevé et disttngué 4 u
monsieur besogneux.
Aux seconds, 4 ceux qui sont pau-
vres par paresse ou désceuvrement,
on ne doit rien du tout et je compren-
drais difficilement que Von fit du
sentiment a leur profit si, au moment
ott ilsessayaient d’enlever surjune pro-
prieté le cheval du ranchman ou le
boeuf de sa charrue, ils avaient attra-
péune balle quelque part, ou si, at-
trapés eux-mémes ils avaient 6té pendus
aux branches d’un arbre, tout comme.
le propriétaire d'habitation haitien’
tranche la téte a l’animal,— pourtant
bien plus innocent— qui dévaste son
champ et foule sous ses pas ses ré-
centes et délicates semences.
Cependant, en dépit de tout cela,
jo ne veux pas défendre, autrement.
qu’en l’expliquantet en le justifiant, le
lynchage exécution sommaire, II n’est
d’ailleurs pas le veritable lynchage,
In véritable loi de Lynch, encore que
la plupart bornent a lui leurs notions
sur institution. A tel point qu’ils
fmt du mot « lynchage » le synonyme
d’exécution sommaire, sans jugement
préalable de Ja cause et en toute. bru-
talité. 7
J'avais donc bien raison de deman-
der au lecteur de distinguer. Ce lyn-
chage— la n’est qu’un abus et une
corruption del’autre ; et quand nous
parlerons de ce dernier, on verra
combien son origine et sa_ pratique
sont respectables et comment, au
lieu d’étre un outrage a la civilisation,
la loi de Lynch est plutdt-une entrave
4 Vimmoralité et ala corruption, deux.
plaies avec lesquelles il ne saurait y
avoir de civilisation digne de ce nom.
e
ee eae = =
Revue COMMErClale
DF. LA
Maison Haag Freres
DU HAVR.::
15 Septembre 1908
Cark. -- Les muirchds spéculiufs sont
plus fermes et cela miu'gré un mouvement
de réco!te qui bat comme importance les
années précédentes. On reg vit 4 Santos 70-
80.000 sacs par jour, mais ces quantités
s’enlévent presqu’aussi vite, par suite de la
quatité extraordirement bonne de la récol-
Je.actuelle. C’est le contraire dece qu’on
disait naguérequand les cafés offraicnt une
qualité peu désirable pour la consomma-
tion. Cette derniére paie des prix trés ¢'e-
vés, et nous pensons que c’est ce fait méine
et Vapretd avec laquelle elle n’a pas cess¢
d’acheter qui ont causé la hausse au Brési!,
et par suite celle des marchés A terme.
Le Havre a été le centre spécula if ot la
hausse s’est fait sentir le plus fort On avait
trop développé le “découvert, grice 4 I’es-
prit baisster qui régne ici, et l’on s’en est
mordu les doigts quand il a faliu. racheter
le Septembre entre fr. 41 1/2 ct tr. 42, et
le Décembre entre fr. 40-40 1/2. |
Les mois plus cloignés sont moins fer-
mes. On cote seulement fr. 38 75 le Mars,
et fr. 38-50 le Mai, en baisse de o fr. 75
gur hier.
_Faut-ilmaintenantcroire que les baissiers
renonccront a leur jeu ? Cer:ainement non.
On recommencera les ventes 4 découve t
4 la premiére Occasion, et nous ne serions
nullement surpris qu’on la trouve trés pro-
chainement. Que l'on retarde la mise en
Vigueur des nouvelles mesures pouverne-
mentales, et nous verrons surgir des ven-
deurs:ile tous les cé:és Il n'y aura pas
seulement ceux qui ont couvert et qui re-
prendront leurs engagements a la baisse ;
de nombreuses importitions ont été faites
derniérement, elles n’ont pas encore été
arbitrées et cela pourrait bien fournir un
nouvel élément de recal.
,:;Nous.croyons cependant que le dernier
mot restera au gouvernement de St-Psul,
et. qu'il aura raison de l’article. En limitant
les quantités de caf$ 4 exporter, il arrive-
ra,toujours A controler les prix et 4 leur
imprimer un morvement ascendant.
.La-hausse du terme n’a pas beaucoup in
fluencé les prix du Haiti. Nous en donnions
les raisons la derniére fois déji. Les lots
envegte ne sont pas ce que l’on recherche.
Ge manque de qualité des cafés qui arrivent
majntenant, ou qui sont eacore en stock,
est d’autant:plus sensible que les meérites
du Santos cette année sont grands, comme
du réstenous le disons p'us haut. C’est un
fait qui se fera sentir pour encore quelque
téimps, Tel acheteur qui année derniére,
renait du Haiti parce qu’il ne trouvait pas
e Santos 4 son godt, reviendra 4 son
amour, Il y aura done indubitablement
moins ‘d’acheteurs pour les cafés auxiliaires,
notamment les Haiti, ét nous pensons que
cela ne pourra atre sans exercer une certai-
We itfiuente str les marchés. Les stocks
s’ébiéveront plus ‘difficilement, et dans les
monient ot se feront les gros arrivages de
Hajti, «dans Jes mois de Décembre 4 Avril,
il, ppucra. se produire ane dépression des va-
leyrs plus prononcée qu’habituellement.
; Nous-cotons les prix des cafés Haiti sans
changement.
. Les: prochains navires apporteront déja
du;café,nquveau. Comme tous les ans, au
commencement de la récolte, il y aura peu
d’acheteurs, pour les lots sentant encore le
frais,. et: sOUS. pensons gu’entre_ l’ancienne
récejte.et-la nouvelle il faudra faire fr. 2 de
différence, de sorte que les tri¢s qui se
aient aujourd’hui pour extra fin choix
r. 56/60 ne se vendront que fr. 55/58,et
pour les nature fr. 42 46.
Coton. — Les prix du terme ont pissa-
gérement repris un peu de vigueur. Le
rapport du bureau d’ser-cu'ture de Was
hington a été moins bon qu'on ne Vutten-
dait et quelques convertures en sont résul-
'é.s, mais on n’a pas trouvé d’acheteurs
proprement dits. Ce qui manque surtout
c'est la consommation et comme nous dé-
pendons d’elle essenticllement pour le
produit haitien, nous n’avons aujourd hui
que de mauvaises nouvelles A donner. Le
stock ici est trop grand pour la siison, et
le désir de réaliser trop général. On est
toujours vendeur de Si-Marc et Gonaives a
fr. 58, mais on occepterait aussi fr. 57 s'il
y “avalt preneurs.
Port-au-Prince coté seulement Fr. 55/54
Jacme! et Cayes 60
Stock : 710 balles.
Campécne. — Absolument rien de nou-
veau, grand calme par continuation, on ne
fait A peu prés rien
On a traité 150 tonneaux Crip prdpard
en baisse ( disponible ).
Rien & livrer.
Les prix sont plutdt faibles.
Cacao.-— Les alfuires sont devenues A
peu prés nulles, par suite d'une baisse as-
sez sensib'e sur les produits de San Do-
mingue et San Thomé. En effer, les arri-
vages de cette provenance sont forts et les
mr
/détenteurs peu enclin 4 mettre en magasin
ont vendu a tr. 64/63 contre fr. 67/66 il y
ars jours D: Jad un calme plat da Haiti
coté nominalement fe 56/58 poor les qua-
lités courantes, ct fr. 58/60 pour les choix
Cuirs. - La tendance est beaucoup plus
calme, mais les prix sans changement.
Imporiations : 668 Haid secs et sales
sec.
Débouchés : 308 Haiti secs et salés secs,
de fr. 75 477 1/2. ;
Stock : 4to Haiti secs et salés secs, 51
Jérémie secs, Sanchez secs.
- Suivant la composition des lots, on cote
fr. 73/80 les secs et salés secs.
Mret.— Ca'me, mais soutenu.
Cire.— On n’avait pas fait d'affaires de-
puis que!que temps et les prix, quoique en
biisse lente, avaient tout A fiit nominaux.
Ces derniers jours enfii, un acheteur s’est
montré, et ila été servi A fr. 1.60. C’est
le prix qui! faut avoir aujourl’hui sins
yrand entrain, la consommition boudant
toujours.
eS
———
PAIRS DI
ray
vans
A-NSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
C*~hsexvatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGES “MARTIAL
DIMANCHE 11 OCTOBRE
Barométre 4 midi 61,9 3"
22. 2
33-0
27.6
bru-
minimum
Température’ maximum
(moyenne diurne
Ciel presque sans nuages, mais trés
meux toute la journée.
Le birométre est en hausse depuis sa-
inedi soir ; il a atteint dimanche 4 9 h.
di soir, 763,3"Jâ„¢ pour la premitre fois
depuis le commencement de Septembre.
R. BALTENWECK
Arrivages
Hier est entré le steamer « Québec »
avec les passagers suivants venant de:
Bordeaux : Renard, Mr et Mme Charles
Rouzie et enfant, Laville, Mme Morch,
Rév. Péres Montel, Schérer, Pinard, Her-
vieux, M. Verna. ..
St Thomas Francisco Ignachiti.
Pto Plata + Albert D. Guercia, Julio
Issel.
Cap Huitien :Mile Anna Sterling, Melle
M. Derenoncourt, T. Garbzau, Melle Gui-
bean, M Jurgenscn, Mere Eustochie,
Sceur Bernard, Melle Euphise Montreuil,
Melle Lavre Célestin, Clément, Mme
Veuve Auguste Piquion, Mlle Espasie,
Mile Elvira, Melle Marcelle Auguste
Adrien Zéphyr, Raphaél, Mme Olivina,
St Ade, Val.ade Calvin, Mercie Verne,
Mme Philoméne Joseph, Antoine Médard,
Mme Elina Prophéte, Mme Euphrasie,
Mile Anela Chevulie.
Est entré aussi le steamer « Salvador »
avec les passagers suivants venants de:
‘Basse- Terre : G. Revest, Mlle Boisgris
Hiex aussi sont entré par le President
les’passagers suivants venant de ;
St Thomas: Mile Mary Wilson.
Sto Domingo: Marcel Prézeau, Raoul Li-
zaire, Henry et Louis Lizaire.
Cayes : P. N. Neptune, Mile J. L. D’En-
nery, Mlle Franche:te Léon, E. Ville-
douin, Soray, Mile A. Mars, J. Glemeau
EE. Anglade, B. Neptune, A. Douyon. E
Théard, R. Léon, J. Léon, Emile Léon,
E. Lefranc, Louis Jicques, C. Derosier,
Gaston Morisset, D Aurélus, Gaston L1-
porie, Delouis, Casséus.
Hier est entré aussi le «Calabria » avec
eS pissagers Slivints venint de:
St-Thomas + Pieniny, F. Nehlsen.
En ‘re diplomates francais et
aile mands a Tanger
Berlin 19 Sep:cmbre.— Le correspon-
dintde la « Gazette de Westphalie » 4 Tan-
ger, envoie 4 ce journal histoire suivante :
Il y a quelque temps, le départ mysté-
rieuX du Dr Vassel, le consul allemand
pour Fez, a donné lieu A une vio'ente al-
tercation entre Mr Reynault, le ministre
de France 4 Tanger et M. Wangehheim,
le chared d’atfaires d’Allemagne.
« En apprenant le départ du docteur
Vassel, M. Regnault, furieux, accusa M.
Wangenhzim de perfidie. Ce dernier ré-
pondit que son gouvernement n’avait be-
soin de lautorité de personne pour agir
comme il lentendait. Aprés un second
éechange de paroles ac@rbes, le représentant
de la France, s’¢cria en coltre:
« Si vous voulez la guerre, nous som-
mes préts ! »
Le diplomate allemand répondit : « Nous
ne cherchons pas la guerre, mais nous
sommes depuis longtemps préts A la faire. »
Agriculture
Port-au-Prince, le 18 Septembre 1908.
Rapport
A Monsieur LE SecriTaiRE D’ETAT
DE L’AGRICULTURE
Monsieur le Secrétaire d’Etat,
Nous avons l’honneur de vous rendre
compte du voyage d’étude du pécher que
nous avons faita Kenskoff, le 13 de ce
mois.
L’habitation « Robin » appartenant 4 M.
Cassagnol a particuligrement attiré notre
attention. Mais 14, comme partout ailleurs
oa nous avons eu occasion d’observer le
pécher, la culture est faite contre Vinté-
rét du producteur et du consommateur,
quant a la qualité et ala grosseur du fruit,
vu V’habitude déplorab‘e qu’ont les culti-
vateurs de rabattre complé:ement tous les
ans, les pieds qui ont produit ; ce qui for-
ce la souche-mére 4 développer de nou-
veaux bourgeons qui !’affaiblissent de plus
cn plus et nuisent en méme temps a Ia sa-
veur du fruit, car Ja plupart de ces bour-
geons non seulement ne produiront rien,
‘mais de plus, vivront de la -séve ou ali-
ment qui aurait servi 4 la formation dy
fleurs et du fruit
Quant au kKermés dont se plaignent
beaucoup les cultivateurs, nous Croyons
qae le moyen le plus simple et le moigg
coti:eux de s’en défaire, recommandé
dailleurs par bon nombre d’aboriculteuss
serait un brossage énergique suivi d'un {yi
de chaux sur le pied et les branches, Le
pétrole n’est pas 4 recommander, car Outre
qu'il détruit stirement l'insecte, tras gog.
vent aussi il fait périr l’arbre,
Une autre culture sur laquelle nons te
nons 4 attirer particuliérement votre Aten.
tion, Monsieur le Secrétaire d’Etat, ceg
celle du lin, laquelle ne demande pour de.
venir une nouvelle source de richesâ€
pour le aeays que quelques soins de cnlture, |
En effet, le lin se rencontre 4 l'état sage;
vage A chaque pas, dans les hauteur de
Kenscoff, et aussi beau qu’on le voit en
Europe ; et chose assez drdle, vu le grand
nombre d’étrangers qui fréquentent ces si-
tes, les gens du quartier, ignorent jusqu's
nom de ce textile, et par le fait son em
ploi pourtant si répandu. :
Le climat de Kenskorff ( température le .
13 Septembre, 41 heure de l’aprés midi
zo†; altitude, habitation Robin 1616m,) ’
convient donc, non seulement 3 Ia calture
du pécher, pour laquelle le Gouvernement, :
sur inspiration de votre Département,
vient de prendre des mesures propres-a son
amélioration, mais aussi 4 celle du lin, avee
avantage, croyons-nous, sans omettre la
culture du pommier, du _prunier, del'abri-
cotier, du cerisier, du fraisier,etc.
Veutllez agréer, Monsieur le Secrétaire
d’Etat, l’assurance de notre entier dévoo- .
ment.
Frére Louts CLEMENT, Fr. Pascas JO
SEPH,Fr. ELPIDE, Emire NAU.
Buss neuf
Attelé de bons chevaux, 4 loner pos
baptémes, courses enville, promenadesa
la campagne, etc.
Pee F. S:ines, N° 156, Ree
S’adresser 4 M™
du Magasin de l’Etat.
Funérailles ~
Le ACalin euvoie ses meilleurs co-nplic
ments de condoléances aux familles
conte, Balmir, Sterlin, Laroche, Jean-Calles
et Riché 4 Voccasion de la mort da te
gretté Jn Bapt Richard Leconte, qut, fet
si connu et si estimé 4 Port-au-Prince,
survenue au Cap Haitien le 9 de ce mos
Mr c. L. Verret
Tailleur-Marchand __.
Donne avis a sa bienveillante cliet-
tele que sa maison No 7, Rue Tee
siére est toujours bien pourvae
variété d’étoffes de la _ haute nou
reauté parisienne.
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part
<
Le stesmer QUEBEC
soir 45 heures pour Gonaives. Dot
de retour le 14et partira le meme) 4
i 44 heures précises pour Petit"
le Cap, escales et le Havre.
L’Annexe part ce soir a
pour Jérémie, Santiago de | _
Cayes, Jacmel, Santo-Doming ’
guez, Ponce, St-Thomas,
re, Pointe-a-Pitre et igs vatea
Les passagers so ds
bord du Québec le 44 & 10 heures ©
matin.
Port-au. Prince, !e 42. Octobre 1008
F, M. ALTIE
|
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onnements:
2 Ab
| Un Mois. . -
_ PORT-AU-PRINGE Trois Mos.
TEMENTS Un Mots. .
DEPAR Trois Mois.
Trois Mois.
ETRANGER.....-+°
SS St
‘Pour tout c
--——
WECROLOGIE.
que nous avons appris la mort de
Marte LoutsE AMELIA PIERROT
~ Epouse Nord ALEXIS
Ses funérailles auront lieu aujour-
dhnia 3 heures précises :
nidi— Le convoi partira du Palais
Yaliona' pour se rendre a I’Eglise Ca-
thédralés~ . ;
laregrettée ¢pouse de S. E. le Pre-
dent de la République était, tout le
monde s’accorde Ale dire, une nature
fanche et sympathique, dune gran-
dsnoblesse d> sentiment et de Ca-
racitre, d'un dévouement sans bor-
hes 4 son mari.
File dun (heft @’Etat— le Prési-
dent Pierrot, Fune des plus grandes
figures de PEpoque héroique de 1804
—femme d'un President de la Répu-
blique, elle a traversé les principaux
ténements de notre Ilistoire, ame
haute, la conscience nette, d’un cou-
Tage Atoute épreuve, toujours prete
Aassister ceua qui couraient au de-
motdes dangers pour la cause qui
at sienne
Le Malin s’associe au deuil crucl
Mi prive le Président Nord d’une
compagne affectueuse et dévouée el
be lafamille de recevoir Vexpres-
on émue de ses sympathiques con-
tiléances, °
Le lynchage?
| LE
NNCHAGE EXECUTION-SOMMAIRE
: ll n’ .
friend arien d
eu
ia"
et
Wor
e plus fécond eu ma-
ell que les fausses notions, et
elles s'étendent sur le terrain
hestion Sociale, elles sont sus-
‘ae créer entre les meilleurs
ivergences de vues les
f, eereltables, 6
‘tation sociale elle-méme, je
Us apercu, ne sera élucidée
@ qui concerne Ad
Deuxieme Année, No 461.
PORT-AU-PRINCE ( Hair )
QUOTIDIEN
Lundi, 12 Octobre 1908.
G. 200 | 2 DIRECTEUR: LE NUMERO 4 5) CENTIMES
. B00 | Cwiémoent Magioire, a
a 2.20 ne nn Les abonnements partent du 1* et da 1§ aie chaque.
<« 600 | REVACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables dlavancea
« 8.00 ; 45, RUE ROUX, 45- Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus |
7
dais
Panurout
son ensembie que
lhoin's particuliers qui ta cons ituent
quand les
ete eux-memes dans le dé-
tail. Je me propose donc d’examirer
cornpae | Ue Fete de ces points de détail sur
Cest avec une duuloureuse sarprise | tesquels onn’a communément gue des
ces
I données fausses, vaguesou incompletes
‘et ja choisirai de préférence ceux de
points qui: auront
été désignés
par iopinion.
Telle, par exemp'e, que la question
de \’aprés-|du /ynchage,
sovlevée récemment a
litre d’argument contre nos idées.
On Ia,
en effet, présanté comme
« une horrenr » et de fait, il en a tou-
te
Papparence :
que cel:
Vapparence ; mais, il
n’en a que
autre
sen
aa
la réalité est tout
e qui ressort dun exat
pré-oncu de Pinstitution.
Jai bie
deja, doi
lecteur a
barbarie
les prog:
et ce moat,
n dit: iastituttion,
VPesprit du
t invequer dans
ulre chose‘ qu’un reste de
digne de disparaitre devant
es de li civilisation ; if éve-
que, wu contraire,,Vidée dune créa-
tion d’ordre progressif, au moins pro-
Visoirement,
on verra plus toin
comment,— instituée pour la satisfac-
tion d'un
Ca service, il
de le dir
service social important. |
est A peine besoin
e. est le service judiciaire.
Mais d’abord, ii faut que le lecteur et
moi, nous nous entendions sur un
point.
Illy ale
ro, qui est ce
soupeonurant
volé ses
d’avoir
s’empare
mier arbre venu
ou qui veut le paraitre, ¢
haut-le-coeur dont lorigina est
ble.
Il provie -t, en
timent que l’on n
faire justl
tion ayan
tion spéciale et u
et-la justice parte
Ivechage cr écution-sominiu-
celui du propriétaires qui,
tel malotru coupable
bestiaux disparus,
lui et le pend aa pre-
Vhomme civilisé,
itre, est pris dun
dou-
de
premier lieu, du sen
’est pas admis ase
ce A soi-méme, la civilisa
t créé pour cela une institu-
n appareil spécial,
uliere w’offrant pas,
dailleurs, de suffisantes garanties.
La répu
lieu, de
s’empare de soi a
a été mis 4 mort par
sion aggrravée par ce
que le meurtre
réparer |
yal ou d’
penance provient, en second
la répulsion instinctive qui
Vidée qu'un homme
un autre, répul-
tte circonstance
aura été commis pour
a perte d’un misérable che-
un boeuf.
ARLE
On pourrait, il est vrai,
‘e lynchage exécution-sommiaire a rid
néralement lieu dans les territoires
indiens nouvellement oaverts a la co-
tonisation et dont le développement
West pas saffisament avaneé® pour les
frire. admetire aurang d’Etat ; dans
des territoires ott par conséquent, il
existe pas de tribunaux, ni méme de
police et ott Ix colon n’irait jamais
risquer ses capitaux ni ses peines
s’il ne devait pas se fuire justice a lui-
j;meéme.
Voyez oc quise passe dans notre
propre pays ott des gens plus ou
;muins sincérement bien disposés décla-
'renthésileradaller travailler et s’établir
dans les eampegnes par crainte des
ivoleurs et des umalfaiteurs. Combien
| pourtant se risqueraient a le faire,
siis étaient disposés a pratiquer ri-
hcoureucement contre les brigands et
ies paresseux-voleurs le lynchage
exécutivn-sommaire !
Mais eela m’entre pas dans notre
temperament; aussi bien, voyez le
resultat, clair conime le jour : ici, des
individus qui végétent et meurent da
faim dans les villes, et des campa-
anes, receieuses de richesse ect de
bien-étre, pourtant vides, abandon-
nées et infestées ; ia-bas, des tempé-
raments aventureux et vigoureux con-
‘quérant sans cesso sur les tribus in-
idiennes. de nouveaux territoires qui
bientot prop»geront dans le monde
ientier Jes produits d’une agriculture
‘savante.
A la répulsion causée par la dispro-
;portion qui parait exister en'‘re le
meurtre d’un homme et la perte d’un
‘animal d2 labour, on pourrait opposer
cette considération que nous avons
latfaire a une société pour laquelle le
travail et s2s/ obligitions constituent
la’plus domininte des p-éoccupations,
‘ot Von professe qu’un animal de la-
‘hour uttle et productif vaut plus qu’un
‘horame encombrant et dangereux et
‘ot. Von repousse énergiqnement la
‘maxime commundoutaire, que « celui
‘qui ne posséde rien a le droit de vi-
'yre aux dépens de celui qui posséde.»
lly a des esprits trés sérieux qui
croient tres himain de professer que
‘le riche doit au pauvre: ceux qui pos-
‘sedent seraient, en effet, débiteurs
ee.
or,
|
bur ISIDORE, 45,
objecter a
la premiére de ces considérations que
ministration du Journal. wadresssr a Wornsieuar
PSOE 0 SCAS DOP ERROR LIER EET TEI: IIE
Sat Me 5S LEME OE
ou Bonne-Fei. |
Rut Roux
de ceux qui ne possédent pas. Les
Américains ne concoivent pas de cet-
te facon le sentiment de charité. Ils
ponsent, et je crois que c’est 14 la
plus saine des doctrines sociales,
quil ya lieu de distinguer entre les
individus pauvres par manque de tra-
vail et les individus pauvres par pa-
resse ou désceuvrement.
Aux premiers, on ne doit rien que
du travail et du travail quelconque,
sans s’embarrasser des préjugés qui
peuvent les animer 4 l’égard de la
qualité du travail. Il ne resterait que
cela, qu’on fut obligé de ne procurer.
que du travail étevé et disttngué 4 u
monsieur besogneux.
Aux seconds, 4 ceux qui sont pau-
vres par paresse ou désceuvrement,
on ne doit rien du tout et je compren-
drais difficilement que Von fit du
sentiment a leur profit si, au moment
ott ilsessayaient d’enlever surjune pro-
prieté le cheval du ranchman ou le
boeuf de sa charrue, ils avaient attra-
péune balle quelque part, ou si, at-
trapés eux-mémes ils avaient 6té pendus
aux branches d’un arbre, tout comme.
le propriétaire d'habitation haitien’
tranche la téte a l’animal,— pourtant
bien plus innocent— qui dévaste son
champ et foule sous ses pas ses ré-
centes et délicates semences.
Cependant, en dépit de tout cela,
jo ne veux pas défendre, autrement.
qu’en l’expliquantet en le justifiant, le
lynchage exécution sommaire, II n’est
d’ailleurs pas le veritable lynchage,
In véritable loi de Lynch, encore que
la plupart bornent a lui leurs notions
sur institution. A tel point qu’ils
fmt du mot « lynchage » le synonyme
d’exécution sommaire, sans jugement
préalable de Ja cause et en toute. bru-
talité. 7
J'avais donc bien raison de deman-
der au lecteur de distinguer. Ce lyn-
chage— la n’est qu’un abus et une
corruption del’autre ; et quand nous
parlerons de ce dernier, on verra
combien son origine et sa_ pratique
sont respectables et comment, au
lieu d’étre un outrage a la civilisation,
la loi de Lynch est plutdt-une entrave
4 Vimmoralité et ala corruption, deux.
plaies avec lesquelles il ne saurait y
avoir de civilisation digne de ce nom.
e
ee eae = =
Revue COMMErClale
DF. LA
Maison Haag Freres
DU HAVR.::
15 Septembre 1908
Cark. -- Les muirchds spéculiufs sont
plus fermes et cela miu'gré un mouvement
de réco!te qui bat comme importance les
années précédentes. On reg vit 4 Santos 70-
80.000 sacs par jour, mais ces quantités
s’enlévent presqu’aussi vite, par suite de la
quatité extraordirement bonne de la récol-
Je.actuelle. C’est le contraire dece qu’on
disait naguérequand les cafés offraicnt une
qualité peu désirable pour la consomma-
tion. Cette derniére paie des prix trés ¢'e-
vés, et nous pensons que c’est ce fait méine
et Vapretd avec laquelle elle n’a pas cess¢
d’acheter qui ont causé la hausse au Brési!,
et par suite celle des marchés A terme.
Le Havre a été le centre spécula if ot la
hausse s’est fait sentir le plus fort On avait
trop développé le “découvert, grice 4 I’es-
prit baisster qui régne ici, et l’on s’en est
mordu les doigts quand il a faliu. racheter
le Septembre entre fr. 41 1/2 ct tr. 42, et
le Décembre entre fr. 40-40 1/2. |
Les mois plus cloignés sont moins fer-
mes. On cote seulement fr. 38 75 le Mars,
et fr. 38-50 le Mai, en baisse de o fr. 75
gur hier.
_Faut-ilmaintenantcroire que les baissiers
renonccront a leur jeu ? Cer:ainement non.
On recommencera les ventes 4 découve t
4 la premiére Occasion, et nous ne serions
nullement surpris qu’on la trouve trés pro-
chainement. Que l'on retarde la mise en
Vigueur des nouvelles mesures pouverne-
mentales, et nous verrons surgir des ven-
deurs:ile tous les cé:és Il n'y aura pas
seulement ceux qui ont couvert et qui re-
prendront leurs engagements a la baisse ;
de nombreuses importitions ont été faites
derniérement, elles n’ont pas encore été
arbitrées et cela pourrait bien fournir un
nouvel élément de recal.
,:;Nous.croyons cependant que le dernier
mot restera au gouvernement de St-Psul,
et. qu'il aura raison de l’article. En limitant
les quantités de caf$ 4 exporter, il arrive-
ra,toujours A controler les prix et 4 leur
imprimer un morvement ascendant.
.La-hausse du terme n’a pas beaucoup in
fluencé les prix du Haiti. Nous en donnions
les raisons la derniére fois déji. Les lots
envegte ne sont pas ce que l’on recherche.
Ge manque de qualité des cafés qui arrivent
majntenant, ou qui sont eacore en stock,
est d’autant:plus sensible que les meérites
du Santos cette année sont grands, comme
du réstenous le disons p'us haut. C’est un
fait qui se fera sentir pour encore quelque
téimps, Tel acheteur qui année derniére,
renait du Haiti parce qu’il ne trouvait pas
e Santos 4 son godt, reviendra 4 son
amour, Il y aura done indubitablement
moins ‘d’acheteurs pour les cafés auxiliaires,
notamment les Haiti, ét nous pensons que
cela ne pourra atre sans exercer une certai-
We itfiuente str les marchés. Les stocks
s’ébiéveront plus ‘difficilement, et dans les
monient ot se feront les gros arrivages de
Hajti, «dans Jes mois de Décembre 4 Avril,
il, ppucra. se produire ane dépression des va-
leyrs plus prononcée qu’habituellement.
; Nous-cotons les prix des cafés Haiti sans
changement.
. Les: prochains navires apporteront déja
du;café,nquveau. Comme tous les ans, au
commencement de la récolte, il y aura peu
d’acheteurs, pour les lots sentant encore le
frais,. et: sOUS. pensons gu’entre_ l’ancienne
récejte.et-la nouvelle il faudra faire fr. 2 de
différence, de sorte que les tri¢s qui se
aient aujourd’hui pour extra fin choix
r. 56/60 ne se vendront que fr. 55/58,et
pour les nature fr. 42 46.
Coton. — Les prix du terme ont pissa-
gérement repris un peu de vigueur. Le
rapport du bureau d’ser-cu'ture de Was
hington a été moins bon qu'on ne Vutten-
dait et quelques convertures en sont résul-
'é.s, mais on n’a pas trouvé d’acheteurs
proprement dits. Ce qui manque surtout
c'est la consommation et comme nous dé-
pendons d’elle essenticllement pour le
produit haitien, nous n’avons aujourd hui
que de mauvaises nouvelles A donner. Le
stock ici est trop grand pour la siison, et
le désir de réaliser trop général. On est
toujours vendeur de Si-Marc et Gonaives a
fr. 58, mais on occepterait aussi fr. 57 s'il
y “avalt preneurs.
Port-au-Prince coté seulement Fr. 55/54
Jacme! et Cayes 60
Stock : 710 balles.
Campécne. — Absolument rien de nou-
veau, grand calme par continuation, on ne
fait A peu prés rien
On a traité 150 tonneaux Crip prdpard
en baisse ( disponible ).
Rien & livrer.
Les prix sont plutdt faibles.
Cacao.-— Les alfuires sont devenues A
peu prés nulles, par suite d'une baisse as-
sez sensib'e sur les produits de San Do-
mingue et San Thomé. En effer, les arri-
vages de cette provenance sont forts et les
mr
/détenteurs peu enclin 4 mettre en magasin
ont vendu a tr. 64/63 contre fr. 67/66 il y
ars jours D: Jad un calme plat da Haiti
coté nominalement fe 56/58 poor les qua-
lités courantes, ct fr. 58/60 pour les choix
Cuirs. - La tendance est beaucoup plus
calme, mais les prix sans changement.
Imporiations : 668 Haid secs et sales
sec.
Débouchés : 308 Haiti secs et salés secs,
de fr. 75 477 1/2. ;
Stock : 4to Haiti secs et salés secs, 51
Jérémie secs, Sanchez secs.
- Suivant la composition des lots, on cote
fr. 73/80 les secs et salés secs.
Mret.— Ca'me, mais soutenu.
Cire.— On n’avait pas fait d'affaires de-
puis que!que temps et les prix, quoique en
biisse lente, avaient tout A fiit nominaux.
Ces derniers jours enfii, un acheteur s’est
montré, et ila été servi A fr. 1.60. C’est
le prix qui! faut avoir aujourl’hui sins
yrand entrain, la consommition boudant
toujours.
eS
———
PAIRS DI
ray
vans
A-NSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
C*~hsexvatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGES “MARTIAL
DIMANCHE 11 OCTOBRE
Barométre 4 midi 61,9 3"
22. 2
33-0
27.6
bru-
minimum
Température’ maximum
(moyenne diurne
Ciel presque sans nuages, mais trés
meux toute la journée.
Le birométre est en hausse depuis sa-
inedi soir ; il a atteint dimanche 4 9 h.
di soir, 763,3"Jâ„¢ pour la premitre fois
depuis le commencement de Septembre.
R. BALTENWECK
Arrivages
Hier est entré le steamer « Québec »
avec les passagers suivants venant de:
Bordeaux : Renard, Mr et Mme Charles
Rouzie et enfant, Laville, Mme Morch,
Rév. Péres Montel, Schérer, Pinard, Her-
vieux, M. Verna. ..
St Thomas Francisco Ignachiti.
Pto Plata + Albert D. Guercia, Julio
Issel.
Cap Huitien :Mile Anna Sterling, Melle
M. Derenoncourt, T. Garbzau, Melle Gui-
bean, M Jurgenscn, Mere Eustochie,
Sceur Bernard, Melle Euphise Montreuil,
Melle Lavre Célestin, Clément, Mme
Veuve Auguste Piquion, Mlle Espasie,
Mile Elvira, Melle Marcelle Auguste
Adrien Zéphyr, Raphaél, Mme Olivina,
St Ade, Val.ade Calvin, Mercie Verne,
Mme Philoméne Joseph, Antoine Médard,
Mme Elina Prophéte, Mme Euphrasie,
Mile Anela Chevulie.
Est entré aussi le steamer « Salvador »
avec les passagers suivants venants de:
‘Basse- Terre : G. Revest, Mlle Boisgris
Hiex aussi sont entré par le President
les’passagers suivants venant de ;
St Thomas: Mile Mary Wilson.
Sto Domingo: Marcel Prézeau, Raoul Li-
zaire, Henry et Louis Lizaire.
Cayes : P. N. Neptune, Mile J. L. D’En-
nery, Mlle Franche:te Léon, E. Ville-
douin, Soray, Mile A. Mars, J. Glemeau
EE. Anglade, B. Neptune, A. Douyon. E
Théard, R. Léon, J. Léon, Emile Léon,
E. Lefranc, Louis Jicques, C. Derosier,
Gaston Morisset, D Aurélus, Gaston L1-
porie, Delouis, Casséus.
Hier est entré aussi le «Calabria » avec
eS pissagers Slivints venint de:
St-Thomas + Pieniny, F. Nehlsen.
En ‘re diplomates francais et
aile mands a Tanger
Berlin 19 Sep:cmbre.— Le correspon-
dintde la « Gazette de Westphalie » 4 Tan-
ger, envoie 4 ce journal histoire suivante :
Il y a quelque temps, le départ mysté-
rieuX du Dr Vassel, le consul allemand
pour Fez, a donné lieu A une vio'ente al-
tercation entre Mr Reynault, le ministre
de France 4 Tanger et M. Wangehheim,
le chared d’atfaires d’Allemagne.
« En apprenant le départ du docteur
Vassel, M. Regnault, furieux, accusa M.
Wangenhzim de perfidie. Ce dernier ré-
pondit que son gouvernement n’avait be-
soin de lautorité de personne pour agir
comme il lentendait. Aprés un second
éechange de paroles ac@rbes, le représentant
de la France, s’¢cria en coltre:
« Si vous voulez la guerre, nous som-
mes préts ! »
Le diplomate allemand répondit : « Nous
ne cherchons pas la guerre, mais nous
sommes depuis longtemps préts A la faire. »
Agriculture
Port-au-Prince, le 18 Septembre 1908.
Rapport
A Monsieur LE SecriTaiRE D’ETAT
DE L’AGRICULTURE
Monsieur le Secrétaire d’Etat,
Nous avons l’honneur de vous rendre
compte du voyage d’étude du pécher que
nous avons faita Kenskoff, le 13 de ce
mois.
L’habitation « Robin » appartenant 4 M.
Cassagnol a particuligrement attiré notre
attention. Mais 14, comme partout ailleurs
oa nous avons eu occasion d’observer le
pécher, la culture est faite contre Vinté-
rét du producteur et du consommateur,
quant a la qualité et ala grosseur du fruit,
vu V’habitude déplorab‘e qu’ont les culti-
vateurs de rabattre complé:ement tous les
ans, les pieds qui ont produit ; ce qui for-
ce la souche-mére 4 développer de nou-
veaux bourgeons qui !’affaiblissent de plus
cn plus et nuisent en méme temps a Ia sa-
veur du fruit, car Ja plupart de ces bour-
geons non seulement ne produiront rien,
‘mais de plus, vivront de la -séve ou ali-
ment qui aurait servi 4 la formation dy
fleurs et du fruit
Quant au kKermés dont se plaignent
beaucoup les cultivateurs, nous Croyons
qae le moyen le plus simple et le moigg
coti:eux de s’en défaire, recommandé
dailleurs par bon nombre d’aboriculteuss
serait un brossage énergique suivi d'un {yi
de chaux sur le pied et les branches, Le
pétrole n’est pas 4 recommander, car Outre
qu'il détruit stirement l'insecte, tras gog.
vent aussi il fait périr l’arbre,
Une autre culture sur laquelle nons te
nons 4 attirer particuliérement votre Aten.
tion, Monsieur le Secrétaire d’Etat, ceg
celle du lin, laquelle ne demande pour de.
venir une nouvelle source de richesâ€
pour le aeays que quelques soins de cnlture, |
En effet, le lin se rencontre 4 l'état sage;
vage A chaque pas, dans les hauteur de
Kenscoff, et aussi beau qu’on le voit en
Europe ; et chose assez drdle, vu le grand
nombre d’étrangers qui fréquentent ces si-
tes, les gens du quartier, ignorent jusqu's
nom de ce textile, et par le fait son em
ploi pourtant si répandu. :
Le climat de Kenskorff ( température le .
13 Septembre, 41 heure de l’aprés midi
zo†; altitude, habitation Robin 1616m,) ’
convient donc, non seulement 3 Ia calture
du pécher, pour laquelle le Gouvernement, :
sur inspiration de votre Département,
vient de prendre des mesures propres-a son
amélioration, mais aussi 4 celle du lin, avee
avantage, croyons-nous, sans omettre la
culture du pommier, du _prunier, del'abri-
cotier, du cerisier, du fraisier,etc.
Veutllez agréer, Monsieur le Secrétaire
d’Etat, l’assurance de notre entier dévoo- .
ment.
Frére Louts CLEMENT, Fr. Pascas JO
SEPH,Fr. ELPIDE, Emire NAU.
Buss neuf
Attelé de bons chevaux, 4 loner pos
baptémes, courses enville, promenadesa
la campagne, etc.
Pee F. S:ines, N° 156, Ree
S’adresser 4 M™
du Magasin de l’Etat.
Funérailles ~
Le ACalin euvoie ses meilleurs co-nplic
ments de condoléances aux familles
conte, Balmir, Sterlin, Laroche, Jean-Calles
et Riché 4 Voccasion de la mort da te
gretté Jn Bapt Richard Leconte, qut, fet
si connu et si estimé 4 Port-au-Prince,
survenue au Cap Haitien le 9 de ce mos
Mr c. L. Verret
Tailleur-Marchand __.
Donne avis a sa bienveillante cliet-
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le Cap, escales et le Havre.
L’Annexe part ce soir a
pour Jérémie, Santiago de | _
Cayes, Jacmel, Santo-Doming ’
guez, Ponce, St-Thomas,
re, Pointe-a-Pitre et igs vatea
Les passagers so ds
bord du Québec le 44 & 10 heures ©
matin.
Port-au. Prince, !e 42. Octobre 1008
F, M. ALTIE
|
|