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Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 10, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

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Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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| peuxiéme Année, No 460.








>) Un Mor. . .
’ TL PP
PURT-AU-PRINCE] 0 ag!
DEPARTEMENTS) Un Mors. . .
Trois Mois.
| ETRANGER......0¢ Trois Mois. .
| SAAT AREAL EOE, BE



pour tout ca qui concerne l Administration du Journal, s’adresser & Monsieur Arth

I
t





bose
,
1
i




























FE « Bungue Nationale d@’Haiti », tel
etle tire d'une brochure que la Se-
Fetisirerie d’Erat des finances fait ré-
addce dans le public, pour rensei-
fpr sur le but et I’état des derniéres
Mpcialions entreprises entre elle et
Banque et, sans doute aussi, pour
m@foroquer les appréciations de la
pfresse sur ce Sujet.

f(a qui frappe, & premiére vue,
‘dans la lecture des piéces de corras-
FPondance pu blides, c’est l'accord una-
Fuime existal t entre les deux parties
‘lnléressées saryl’util té6 et ’opportuni-
édelareptise des relations entre
Beles. Le divorce administratif qui a

Nsulté de la série de procés intentés
par le Gouvernement a la Banque, a
tréé,en effet, - et c’est ce sentiment
Au explique l’accord dont nous par-
’35,-une anormale situation de fait
qwiimet les deux parties en dehors

‘conirats et des lois. Aussi bien,
“oleat-elles toutes deux devoir con-
“air ‘4 de imutuelies concessions
Pur matire fin 4 ce divorce, non en-
“re complétement consommeé.

Mais, sous le voile des quelque;
Wats de vue efflaurés dea part et
iS titre de « bases de l'entente »,
so" du coté du Gouvernement, a
pits de « ba es de la discussion », dit-
Mt du coté de la Banque, je vois net-
it percer une commune appré-
sion de V’avenir. Du coté du Gou-
ene ment, elle est net‘ement form.



bach gorcelin & la Chambre, a la
tp a 47 aout 1908, a lieu de se
ing davoir inopinément,
a batailie, créé “un service de
eyi, urement haitien, lequel
5 ‘nde donné tes meilleurs et les
, 2déniables résultats, i! ne pout

us sempécher ds songer @ de-

| rn »
ig’ qoave encore, celte appré-
bitlon l'avenir, dans la préoc-
Mahe 24 ministre des finances de
ce qui concer-

Y (le département des finances),

ree les esprits en

~ Abonnements:

PORT-AU-PRINCE ( Hair )



QUOTIDIEN



ies vues heureuses du Couvernement

WT CE QUI Y FAI OBSTACLE

ne le choix du délégué a expédier
prés du siége social ‘a Paris.

« M. Alexandre Lilavois, dit-il, qui
a été choisi pour suivre ces négocia-
tians préliminaires, et, jusqu’ici je le
repéte, purement officieuses, peut
donner et inspirer la sécurité la plus
absolue aux plus chatouilleux, aux
docteurs en patriotisme les plus fa-
rouches? Jen’hésite pas a dire que
cet'e sécurité est d’ordre primordial
en une telle négociation. »

Je la trouve enfin, cette appréhen-
sion de l’avenir, dans les conditions
formuldes, du cété du Gouvernement,
pour assurer l'accord projeté : aug-
mentation du prét. statutaire, res-
ponsabilité pour la-Banque, durant
une période de cing ans, du service de
notre budget de dépenses; retrait du
papier-mennaie et méme d'une partie
dela monnaie de nikel, « formation
en France d’un «Syndicit d'études pour
le développement économique du
pays. »

Du cété dela Banque, je trouve
cette méme appréhension de l’avenir
dans les _ restrictions opposées a ces
différentes propositions :

Sur la question du prét statutatre:

« IL sera impossible de faire accep-
ter par l’Assemblée Générale extraor-
dinagire des actionnaires augmentation
de V’avance statutaire-; avance extra-
statutaire seulement sur bonnes ga-
ranties. »

Sur la question du service régulier
du budget des dépenses : « La Banque
se résarverait toutefois, suivant les
cas, de préter, @ des conditions a dé-
battre, son aide au Gouvernement
comme elle l’'a déja fait dans des cir-
constances difficiles. »

Sur la question da retrait: « La pre-

gement d'un budget sérieux donnant
au Gouvernement les ressources né-

cessaires pour la marche réguliérs de’

ses services et laissant 40 excédent







Dimacrgur ;
G. 200
~ 5.00 Clément Magloire,
« 2.20
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION
« 8.00 45, RUE ROUX, 45.




—_ mee ee



Samedi, 10 Octobre 1908.

ur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonn



Le Matin —



LE NUMERO 15 CENTIMES



Les abonnements partent du 1 et du rs de chaque |

mois et sont payables d’avances

Les manuscrits Insérée ou non ne seront pas rendus



e-Foi e



destiné a former la base d’un fonds dele peuple Aritien veut renouer avec la

garantie pour le retrait graduel..... .

« La réussite de l’opération dépen-
dra entidrement de la sagessedu Gou-
vernement qui ne devra pas dépasser
les_ limites de dépenses fixées parle
budget et, aussi, des mesures qu'il fe-
ra prendre pour développer les riches-
ses du pays. »

Sur le syndicat d’études: « Il ( le
Conseil de la Banque ) consentira vo-
lontiers a éudier la formation d’un
syndicat d’études.... »

Quelque part dans la brochure, on
demande 4a la Banque « que sa Tré-
sorerie soit nationale, c’est-a-dire es-
sentiellement composée d’Haitiens. »
Et la Banque, qui se rend compte que
le Département des finances, aprés
avoir créé6 « un service de Trésorerie
purement_haitien », ne peut pas
« s’empécher de songer 4a demain »,
et que c’est cette appréhension qui
inspire les négociations actuelles, ob-
jecte qu’elle accepte l'emploi, « sur
une large échelle, d’Haitiens dans
ses bureaux,.... mais & la con-
dition formelle qu’elle se réserve son
entiére liberté, tant pour le choix que
pour ;les attributions du personnel,
étant entendu qu'elle n’aurait a subir
aucune influence extérieure. »

Et cette situation est logique, car
s’il est bien vrai que, en dépit de qua-
tre années de pratique d’une autono-
mie administrative que le Départe-
ment déclare satisfaisante, 01 éprou-
ve néanmoins des craintes pour |’a-
venir, comment s’étonner que la Ban-
que partage ces craintes et n’admet-
te la nationali ation du service de
Trésorerie qu’en ce qui concerne fa
qualité du personnel, et soit mise sur
tous autres points en méfiance con-
tre « l'influence extérieure » ?

Voila, présentés en raccourci, les
points de vue _agités 4 propos de la
reprise des relations entre la Banque
et le Gouvernement. Rien de
tif ni de concluant ne ferme la bro-
chure du Département des finances;
bien au contraire, il proclame ouver-
tement la question irrésolue et dans

p °
miére opération a faire serait I’établis- | des termes qui transportent 1a con-

naissance de laffaire au jagement di-
rect et inattendu du peuple: « Si dans
Vintéret supérieur et évident de possé-
der un véritable instrument de crédit,

éfini-} P

Banque Nationale d’Haiti, il te
ra.... 9
En attendant le verdict populaire,
je voudrais éinettre quelques courtes
réflexions sur les impressions que
cette lecture a éveillées en moi.

Nous avons, pensé-je d’abord, as-
sez degloires nationales économiques,
tant dans le passé que dans le preé-
sent ; l’expérience et l’observation di-
rectes des choses haitiennes nous don-
nent assez d’apercus et de claires no-
tions sur notre malaise économique et
financier, pour que l’on ett pu nous
dispenser de V’appui intellectuel et
quelque peu humiliant d’un ¢ Syndicat
parisien D’ETUDES pour le développe-
ment économique d’Haili »

Le dernier des Haitiens sait et sent
ce qu’il y a a faire, au point de vue
économique, pour régulariser le cours
de nos affaires, et nous n’avons guére
be30in pour cela qu’une consultation
sorte de Paris. La vérité est que no-
tre formation rend ces vues imprati-
cables.

En effet, &4 tout prendre, notre mal
est il véritablement économique ?
Nous répondons: non, avec ia plus
grande décision. Car, s’il l’était, il se-
rait étrange de rcncontrer dans la
brochure du Département des finan-
ces tant de vague, d’irrésolution et
de malentendu de la part de deux
parties si manifestement placées pour
améliorer notre situation économi-
que et si sincérement désireuses de
se rapprocher. Lo

Ces voiles cachent, 4n’en pas dou-
ter, un autre mal gue le mal économi-
que, il cache un mal social bien plus
grave et bien plus sérieux. La Banque
et le Département des finances sentent
peser sur eux la pression d’une mas-
se sociale dont les attaches les plus
intimes touchent 4 !a question, vitale

our chacun et pour tous, du budget
dela République.... - = =

Ils sentent combien, de part et d’au-
tre, il est malaisé de s’engager et
combien {les -ressources communé-.
ment exploitées sont précaires et peu.
eonsistantes, et que les conditions.
dans lesquelles nous évoluons’ sont
les suivantes : l’incapacité, née du dé-
faut d’une éducation appropriée, de

pour-








Sao

———
—_—,

———-

traité de Berlin a été rédigé.

iers (Section du droit ).
BELGRADE 8.— Les clameurs de BUEtre

Départ

Hier est parti le s/s « Prins der Neder- ln we VAutriche ne font que s'accen nts
: -ur: | La population n i
laden » avec les passagers suivants p ur: pop e cesse de parcouri os-

rues de Belgrade en passant des cris
tiles a cette puissance. Une bande de â„¢4-
nifestants a forcé ce matin l’entrée da J3°
din qui cntoure le palais royal et a de

Gonatves : Gal Constantin Kerlegand, mandé a voir le roi Pierre. Leur attite es
Mme Rameau, Mr Belfond, Dominique i" devenue si menagante que les trouP
Joseph, Me C. Benoit, Mr. Hasboune. | ut _intervenir.

New-York: Georges Ernest Chauvet! | Cen est qu aprés avoir été chassés plu-
Geffard Cevest ( Consul d Haiti 2 N-Y¥. ) steers fois qu’ils se sont dispersés.

' Droit BELG ADE ( Serbie ) 8 Soir. — Une fou-
Ecole de Drol lied d ra
lamé hier le résultat des exa- | io Cnorme a entouré de nouveau ce soir le

Ona proclame hier le resultat ce pais du roi, demandant la guerre A
mens 4 I’Ecole de Droit. ‘grands cris. Le souverain et son fils ont
Oat été admis > E. Cauyj | da se montrer aux balcons. Le roi Pierre a
were Année: Annacius, b. Tocenh Lé. onsaee les manifestants 4 s’abstenir de tout
at Année: Flaurimond, Bazile, Josep LC-, désordre et ila dit : « Ayez confiance en
lio, René Auguste, D. Pierre-Louis, E “;mci et en mon gouvernement, nous fe-
mond Georges Laporte, Edouard Bordes, ‘rons notre devoir ».

Adam Michel et Edmond Millet. La nouvelle de la démission du cabinet

; iés : . .
Ont été resus Licenci’s mond, Granville ©st Prématurce, -mais les radicaux cher-
j . y : chent a la provoquer en accusant les minis-

Fe WBtSte, eg Dorsinville, Albert ares de peu d’énergie dans la situation
ey Ibi, ye ic critique actuelle et on craint une crise
IDhographis i ministérielle prochaine.
Nous “ides regu de Paris, deux brochus Viexye 8.— L’Autriche a pris dse me-
imitulées :
Amour, Continence et Flirt ; - Georges,’Te tunnel qui se trouve prés du fort de
anne a Pigs Germanogaster, dues 4 Pererwardein en Hongrie est militairement
ume du Dr Paul Ewald. é
. occupé.
v 3 >
rae emerciements i Vauteur pour son] p50 On oppose le plus formel dé-
i nvoi. Mar: | Menti 34 la nouvelle disant que le mouve-
ariage ment en faveur d’une conférence a subi
“En VEglise Cathédrale sera cdélebré, le'un échec. .
Jtodi 22 Octobre courant 47 heures du! Op affirme que l’Angleterre a déja ac-
Nee nie de. Mile CECILE ROUMAIN, cepté le principe de, cette conférence et
ami le NS "ALD. i
‘os meilleur eee aoa we que les divergences de vues qui existent
Ssouhaits aux futurs €poux. en:re cette puissance et la Russie disparai-
Nomination ltront aussitét que M. Isvolsky le ministre

Mr Sovffrant Lahens vient détre nom- des affaires ¢trangeres russe sera 4 Lon-

mé [nspecteur-adjoint a V'Exportation a la _dres.

Mme Thérésie
O'’Callayan, |
Diogéne

corporation des Arpenteurs
Le nouveau Conseil d’Administration
t ainsi formé :
Me Auguste D. Archer, Président.

is Osselin, Secretaire. .
Me Te Aspil, Trésorier. ; Derniéres Dépéches
Membres :— A. Martin Ancion, Génesty _
sano, Liders Moise, J. D. Rimpel.
La section technique est alnst formée Parts 8.— Le départ de M. Clémcn-
Me Cénesty Bruno, Administrateur par-|¢ccau pour le Var od il va faire une tour-
igulier née électorale est considéré comme une
"alexandre Pétrus, Conseiller particulier | indication que Mr Isvolsky va se rendre a
‘Section de l’Arpentage ). Londres pour y soumettre son programme
MM Ceorges Vilmenay, Emm. Lamaute}4 l’attention du gouvernement anglais. Le
it Alfred Célestin, Conseillers particuliers désir immédiat du gouvernement francais
"Section des Sciences mathématiques ). | ¢st de continuer 4 soutenir la Russie con-
‘Mes. J. B. N. Valembrun, Ed. Dupoux|tre laquelle, ainsi que le disaitjhier soir M.
» Foucard Rimpel, Conseillers particu- Isvolsky 4 un rédacteur du « Temps», le

$t-Mare : O. Paultre,
Mme _ Georges

Mr et
Oger, S: Preux Gousse,

Mme Vve
Noel.



duane de la Capitale en remplacement de| On considére maintenant comme une

KiTh, Brisson, certitude que la Russie enverra les invita-
itions a cette conférence.

Commission Paris 8.— On apprend que M. Victo-

y °
. Nos compliments. |
t
{

rien Sardon est gravemement malade.
L'illustre auteur dramatiqu? est mainte-
‘nant égé de 76 ans et I mois. -
. — La fie belliqueuse
Ell | BELGRADE 9. a vre belliq
fest comp ssée de MM. Alex. Bou- s'est trés sensiblement calmée. Le peuple
Thi a, Alb. Chauvet, Justin Pescaye,'commence a comprendre qu'une attaque
-omoclés Lafontant et J. B. Laudun. leoutre l’Autriche équivaudrait 4 un sui-
Pour les Sinistrés |cide national; le langage des journaux cst
ini i avai . i moins violent; les conseils
$ Sinistrés qui avaient écrit au Doyen‘ 4USS! beaucoup ins v ; onseils
ONau, alors i ~~ - de la France et de l’Angleterre au rot Pi
lon de 12; vito gendent de la commis-. de Serbie paraissent avoir provoqué le
.- Jepartition des fonds de secour\ .
, revirement.

panei des incendies des 5, 6 et 10 _
1908 pour demander leurs inscip- | eee
Buss neuf

wat les registres de la commission et
br nt pis encore recu leurs bulletins, |
wh € venir les réclamer du secré-
ey pommission, Rue Roux ou Bon-
wal! canet de Me Solon Ménos, a par-

andi 12 Octobre courant, de 3 heu-'
heures de l’aprés-midi.

_ Une nouvelle commission vient d’é@tre
mée aux fins de contre-vérifier les effets.
nantes par les commissions de 1896, 1898

Attelé de bons chevaux, 4 louer pour
baptémes, courses enville, promenades 4
la campagne, etc.

° S'adverser 4 M™ F, Srines, N° 156, Rae
. du Magasin de l’Etat.

Nouvelles birangéres | amburg American

sures pour la protection de ses_frontiéres.:



Le steamer “« PRASSIDENT »
venant de St-Thom:us, San-Pedro de
M.acoris, Santo-Domingo, Azua, Jac-
mel et les Cay.s sera ici lundi ¢le
12 courant.

I! partira probablement le soir mé-
me pour Kingston.

Port-au-Prince, 40 Octobre 1908.

G KEITEL & Co
AGENTS.
———— SSE oe

VENTE DE BIEN DE MINEURS

Etude de M* Millery, notatre
53, Rue Pavée
Un terrain situé Rue du Champ de
Mars de 20 gqieds sur 165, estimé
P. 1.000, .

En vertu d’un jugement du tribunal
civil de Port-au-Prince, en date du sept
octobre courant, enregistré lequel ho-
mologue une délibéraiion du conseil
de famille des mineurs Lucie, Henry
et Fernand Elie, tenue sous la prési-
dence du juge de paix de la_ section
sud de la Capitale, le seize Septembre
dernier, enrégistrée,— .

Il sera procédé le mercredi que l’on
comptera vingt un octobre courant, a
dix heures du matin, en I’étude et par
le ministére de Me Laraque Charles
Millery, notairega Port-au-Prince, 53,
Rue Pavée, commis a la vente aux en-
chéres publiques des droits et préten-
tions des dits,mineurs, consistant dans
les {rois gquarls d’un emplacement si-
tué en cette ville, Rue du Champ de
Mars, de la contenance de vingt pieds
sur la fagade de la rue, onze pieds six
pouces du cd!é opposé, au sud, sur
une profcadeur de cent soixante cing
pieds dans chacnn de ses longs cdtés
Ext et Ouest, ce dernier formé d’une
ligne brisée composée d’une premiére
perpendiculaire 4 ‘arue de cent -qua-
rante trois pieds, six pouces, d’une se-
conde perpendiculaire de vingt et un
pieds six pouces reliées centre elles par
une paraliéle de huit pieds six pouces,
le tout borné savoir: au nord par la
dite Rue, au Sud par Méléus Pierre et
les héritiers J. P. Bizelais, 48 l'Est par
Méléus Pierre ct a Ouest par le reste
de la propriété de Madame Aurélien
Jeanty, estimés 4 la somme de sept cent
quarante cinp gourdes, par l’espert, ou-
tre lescharges de l’enchére, ci... P. 745

Ala requéte de Madame Elina Henri
Elie, propriétaire, demeurant et domi-
ciliée en cette vilie, agissant comme
tutrice dative des sus dits mineurs, ses
enfants et en présence de leur subrogé
tuteur.

Pour plus amples renseignements,
s’adresser au notaire commis, déposi-
taire du cahier des charges.

Port-au-Prince, le 10 Octobre 1908.

Enina Ere
aaa SS ee

PHARMACIE
Euarmanuel Alexandre

Le ; ublic est avisé que le D' Jh.
Bergeaud, Pharmacien de l|’Ecole Su-
périeute de Pari3,prend la succession
ds affaires de la Pharmacie Emma-
nuel Alexandre, et gu’il se met a la
disposition de la clientéle, pour l’exé-
cution pontuelle, soignée et scrupu-
leuse des orlonnances de Messieurs
les doct-urs et Médecins dela Capi-
tale. Oe.

Port-au-Prince, le 9 octobre 1908
D' Ju. Bercraup



a ee

Line| 6" Transaantqu

Le steamer QUEBEC est at-
tendu dimanche 11 courant.et parti-
ra leméme jour pour Gonaives et
Petit Godve. Il sera de retour le 14
et partira le méme jour probable-
ment pour Jérémie, Les Cayes, Port-
de. Paix, Le Cap, escales et le Havre.

Port-au-Prince, le 7 Octobre 1908.
L’agent, >
iF. M«. ALTIERI
Fd

P. C.S.

_ Le public est prévenu qu’a par-
tir de demain, Vendredi,
9du courant, le service dela

Plaine sera effectué par les trains
réglementaires de 6. 30, 10.
30, 3. So. :

Les trains de 6.30 et 10.30
donneront correspondance avec
le Train qui se trouve de |’autre
cété du nouveau lit de la_ riviére
et quiva a l’Etang. -

Le train de 3.30 n’ira que jus-
qua Tabarre,

Un avis ultérieur ani-
noncera quand la Di-
rection pourra garan-
tir le passage de la ri-
viéere’ |

La Direction





——_

CABINET DE M« LEONCE VIARD
75, Rue du Magasin de I’ Etat
LIBERTE, EGatitE, FRATERNITE,
REPUBLIQUE D’HAITI

« Extrait des mfnutes du
« Greffe du Tribunal Civil
«de Port-au-Prince « ,.

L’an mil neuf cent huit et le Jeudi pre-
mier Octobre A dix heures du matin.’

Au Greffe du Tribunal civil de Port-au-
Prince et par devant nous B. Rousseau,
cOmmis-greffier du siége, soussigné, a
comparu Madame Veuve Mérajothe Gressi-
ne, née Eugénie Pélier, propriétaire, de-
meurant et domicili¢e 4 Port-au-Prince,as*
sistée de M* Léonce Viard, son avocat, la>
quelle nous a déclaré qu’elle renonce pu-
rement et simplement 4 14 communauté
qui a existé entre elle e: *son épopx et

u’en sa qualité de tutrice Iépale de ses en-

nts mineurs Edgard, Eugéne, Mérajothe,
Eva et Noémie Gressine, elle accepte sous
bénédfice d’inventaire la sucession ouverte
au profit des mineurs., ~—_
ont. acte La comparante.a. signé avec
nous apres lecture ainsi que. son avocat.
( Signé ) Dme. Vve. M..B. Gressine, ‘Lé-
once Viard, avocat, B. Rousseau. 7

Enregistré 4 Port-au-Prince le trois Qc-
tobre mil neuf cent huit, folio 487/488,
Vo Case 4404 du Régistre V. No 3 des ace
tes judiciaires. Percu droit fixe cinquante
centimes: Le Directeur principal de l’En-
registrement ( signé ) C. F. Carvalho.
Vu : Par autorisation du contrdleur (signé)
Cyrus Saurel. Pour expédition conforme:
Collationné ( signé ) B. Rousseau.

Pour extrait conforme 4 |’expédition.
Lionce ViARD, av.





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dans les mémes conditions ; ae is

dire avec les 5 °%/o d’escompte aan
vente en gros ; sans oublier Ie oe
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r prendre les mesures 4 domiciié







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| peuxiéme Année, No 460.








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DEPARTEMENTS) Un Mors. . .
Trois Mois.
| ETRANGER......0¢ Trois Mois. .
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pour tout ca qui concerne l Administration du Journal, s’adresser & Monsieur Arth

I
t





bose
,
1
i




























FE « Bungue Nationale d@’Haiti », tel
etle tire d'une brochure que la Se-
Fetisirerie d’Erat des finances fait ré-
addce dans le public, pour rensei-
fpr sur le but et I’état des derniéres
Mpcialions entreprises entre elle et
Banque et, sans doute aussi, pour
m@foroquer les appréciations de la
pfresse sur ce Sujet.

f(a qui frappe, & premiére vue,
‘dans la lecture des piéces de corras-
FPondance pu blides, c’est l'accord una-
Fuime existal t entre les deux parties
‘lnléressées saryl’util té6 et ’opportuni-
édelareptise des relations entre
Beles. Le divorce administratif qui a

Nsulté de la série de procés intentés
par le Gouvernement a la Banque, a
tréé,en effet, - et c’est ce sentiment
Au explique l’accord dont nous par-
’35,-une anormale situation de fait
qwiimet les deux parties en dehors

‘conirats et des lois. Aussi bien,
“oleat-elles toutes deux devoir con-
“air ‘4 de imutuelies concessions
Pur matire fin 4 ce divorce, non en-
“re complétement consommeé.

Mais, sous le voile des quelque;
Wats de vue efflaurés dea part et
iS titre de « bases de l'entente »,
so" du coté du Gouvernement, a
pits de « ba es de la discussion », dit-
Mt du coté de la Banque, je vois net-
it percer une commune appré-
sion de V’avenir. Du coté du Gou-
ene ment, elle est net‘ement form.



bach gorcelin & la Chambre, a la
tp a 47 aout 1908, a lieu de se
ing davoir inopinément,
a batailie, créé “un service de
eyi, urement haitien, lequel
5 ‘nde donné tes meilleurs et les
, 2déniables résultats, i! ne pout

us sempécher ds songer @ de-

| rn »
ig’ qoave encore, celte appré-
bitlon l'avenir, dans la préoc-
Mahe 24 ministre des finances de
ce qui concer-

Y (le département des finances),

ree les esprits en

~ Abonnements:

PORT-AU-PRINCE ( Hair )



QUOTIDIEN



ies vues heureuses du Couvernement

WT CE QUI Y FAI OBSTACLE

ne le choix du délégué a expédier
prés du siége social ‘a Paris.

« M. Alexandre Lilavois, dit-il, qui
a été choisi pour suivre ces négocia-
tians préliminaires, et, jusqu’ici je le
repéte, purement officieuses, peut
donner et inspirer la sécurité la plus
absolue aux plus chatouilleux, aux
docteurs en patriotisme les plus fa-
rouches? Jen’hésite pas a dire que
cet'e sécurité est d’ordre primordial
en une telle négociation. »

Je la trouve enfin, cette appréhen-
sion de l’avenir, dans les conditions
formuldes, du cété du Gouvernement,
pour assurer l'accord projeté : aug-
mentation du prét. statutaire, res-
ponsabilité pour la-Banque, durant
une période de cing ans, du service de
notre budget de dépenses; retrait du
papier-mennaie et méme d'une partie
dela monnaie de nikel, « formation
en France d’un «Syndicit d'études pour
le développement économique du
pays. »

Du cété dela Banque, je trouve
cette méme appréhension de l’avenir
dans les _ restrictions opposées a ces
différentes propositions :

Sur la question du prét statutatre:

« IL sera impossible de faire accep-
ter par l’Assemblée Générale extraor-
dinagire des actionnaires augmentation
de V’avance statutaire-; avance extra-
statutaire seulement sur bonnes ga-
ranties. »

Sur la question du service régulier
du budget des dépenses : « La Banque
se résarverait toutefois, suivant les
cas, de préter, @ des conditions a dé-
battre, son aide au Gouvernement
comme elle l’'a déja fait dans des cir-
constances difficiles. »

Sur la question da retrait: « La pre-

gement d'un budget sérieux donnant
au Gouvernement les ressources né-

cessaires pour la marche réguliérs de’

ses services et laissant 40 excédent







Dimacrgur ;
G. 200
~ 5.00 Clément Magloire,
« 2.20
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION
« 8.00 45, RUE ROUX, 45.




—_ mee ee



Samedi, 10 Octobre 1908.

ur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonn



Le Matin —



LE NUMERO 15 CENTIMES



Les abonnements partent du 1 et du rs de chaque |

mois et sont payables d’avances

Les manuscrits Insérée ou non ne seront pas rendus



e-Foi e



destiné a former la base d’un fonds dele peuple Aritien veut renouer avec la

garantie pour le retrait graduel..... .

« La réussite de l’opération dépen-
dra entidrement de la sagessedu Gou-
vernement qui ne devra pas dépasser
les_ limites de dépenses fixées parle
budget et, aussi, des mesures qu'il fe-
ra prendre pour développer les riches-
ses du pays. »

Sur le syndicat d’études: « Il ( le
Conseil de la Banque ) consentira vo-
lontiers a éudier la formation d’un
syndicat d’études.... »

Quelque part dans la brochure, on
demande 4a la Banque « que sa Tré-
sorerie soit nationale, c’est-a-dire es-
sentiellement composée d’Haitiens. »
Et la Banque, qui se rend compte que
le Département des finances, aprés
avoir créé6 « un service de Trésorerie
purement_haitien », ne peut pas
« s’empécher de songer 4a demain »,
et que c’est cette appréhension qui
inspire les négociations actuelles, ob-
jecte qu’elle accepte l'emploi, « sur
une large échelle, d’Haitiens dans
ses bureaux,.... mais & la con-
dition formelle qu’elle se réserve son
entiére liberté, tant pour le choix que
pour ;les attributions du personnel,
étant entendu qu'elle n’aurait a subir
aucune influence extérieure. »

Et cette situation est logique, car
s’il est bien vrai que, en dépit de qua-
tre années de pratique d’une autono-
mie administrative que le Départe-
ment déclare satisfaisante, 01 éprou-
ve néanmoins des craintes pour |’a-
venir, comment s’étonner que la Ban-
que partage ces craintes et n’admet-
te la nationali ation du service de
Trésorerie qu’en ce qui concerne fa
qualité du personnel, et soit mise sur
tous autres points en méfiance con-
tre « l'influence extérieure » ?

Voila, présentés en raccourci, les
points de vue _agités 4 propos de la
reprise des relations entre la Banque
et le Gouvernement. Rien de
tif ni de concluant ne ferme la bro-
chure du Département des finances;
bien au contraire, il proclame ouver-
tement la question irrésolue et dans

p °
miére opération a faire serait I’établis- | des termes qui transportent 1a con-

naissance de laffaire au jagement di-
rect et inattendu du peuple: « Si dans
Vintéret supérieur et évident de possé-
der un véritable instrument de crédit,

éfini-} P

Banque Nationale d’Haiti, il te
ra.... 9
En attendant le verdict populaire,
je voudrais éinettre quelques courtes
réflexions sur les impressions que
cette lecture a éveillées en moi.

Nous avons, pensé-je d’abord, as-
sez degloires nationales économiques,
tant dans le passé que dans le preé-
sent ; l’expérience et l’observation di-
rectes des choses haitiennes nous don-
nent assez d’apercus et de claires no-
tions sur notre malaise économique et
financier, pour que l’on ett pu nous
dispenser de V’appui intellectuel et
quelque peu humiliant d’un ¢ Syndicat
parisien D’ETUDES pour le développe-
ment économique d’Haili »

Le dernier des Haitiens sait et sent
ce qu’il y a a faire, au point de vue
économique, pour régulariser le cours
de nos affaires, et nous n’avons guére
be30in pour cela qu’une consultation
sorte de Paris. La vérité est que no-
tre formation rend ces vues imprati-
cables.

En effet, &4 tout prendre, notre mal
est il véritablement économique ?
Nous répondons: non, avec ia plus
grande décision. Car, s’il l’était, il se-
rait étrange de rcncontrer dans la
brochure du Département des finan-
ces tant de vague, d’irrésolution et
de malentendu de la part de deux
parties si manifestement placées pour
améliorer notre situation économi-
que et si sincérement désireuses de
se rapprocher. Lo

Ces voiles cachent, 4n’en pas dou-
ter, un autre mal gue le mal économi-
que, il cache un mal social bien plus
grave et bien plus sérieux. La Banque
et le Département des finances sentent
peser sur eux la pression d’une mas-
se sociale dont les attaches les plus
intimes touchent 4 !a question, vitale

our chacun et pour tous, du budget
dela République.... - = =

Ils sentent combien, de part et d’au-
tre, il est malaisé de s’engager et
combien {les -ressources communé-.
ment exploitées sont précaires et peu.
eonsistantes, et que les conditions.
dans lesquelles nous évoluons’ sont
les suivantes : l’incapacité, née du dé-
faut d’une éducation appropriée, de

pour-



Sao

———
—_—,

———-

traité de Berlin a été rédigé.

iers (Section du droit ).
BELGRADE 8.— Les clameurs de BUEtre

Départ

Hier est parti le s/s « Prins der Neder- ln we VAutriche ne font que s'accen nts
: -ur: | La population n i
laden » avec les passagers suivants p ur: pop e cesse de parcouri os-

rues de Belgrade en passant des cris
tiles a cette puissance. Une bande de â„¢4-
nifestants a forcé ce matin l’entrée da J3°
din qui cntoure le palais royal et a de

Gonatves : Gal Constantin Kerlegand, mandé a voir le roi Pierre. Leur attite es
Mme Rameau, Mr Belfond, Dominique i" devenue si menagante que les trouP
Joseph, Me C. Benoit, Mr. Hasboune. | ut _intervenir.

New-York: Georges Ernest Chauvet! | Cen est qu aprés avoir été chassés plu-
Geffard Cevest ( Consul d Haiti 2 N-Y¥. ) steers fois qu’ils se sont dispersés.

' Droit BELG ADE ( Serbie ) 8 Soir. — Une fou-
Ecole de Drol lied d ra
lamé hier le résultat des exa- | io Cnorme a entouré de nouveau ce soir le

Ona proclame hier le resultat ce pais du roi, demandant la guerre A
mens 4 I’Ecole de Droit. ‘grands cris. Le souverain et son fils ont
Oat été admis > E. Cauyj | da se montrer aux balcons. Le roi Pierre a
were Année: Annacius, b. Tocenh Lé. onsaee les manifestants 4 s’abstenir de tout
at Année: Flaurimond, Bazile, Josep LC-, désordre et ila dit : « Ayez confiance en
lio, René Auguste, D. Pierre-Louis, E “;mci et en mon gouvernement, nous fe-
mond Georges Laporte, Edouard Bordes, ‘rons notre devoir ».

Adam Michel et Edmond Millet. La nouvelle de la démission du cabinet

; iés : . .
Ont été resus Licenci’s mond, Granville ©st Prématurce, -mais les radicaux cher-
j . y : chent a la provoquer en accusant les minis-

Fe WBtSte, eg Dorsinville, Albert ares de peu d’énergie dans la situation
ey Ibi, ye ic critique actuelle et on craint une crise
IDhographis i ministérielle prochaine.
Nous “ides regu de Paris, deux brochus Viexye 8.— L’Autriche a pris dse me-
imitulées :
Amour, Continence et Flirt ; - Georges,’Te tunnel qui se trouve prés du fort de
anne a Pigs Germanogaster, dues 4 Pererwardein en Hongrie est militairement
ume du Dr Paul Ewald. é
. occupé.
v 3 >
rae emerciements i Vauteur pour son] p50 On oppose le plus formel dé-
i nvoi. Mar: | Menti 34 la nouvelle disant que le mouve-
ariage ment en faveur d’une conférence a subi
“En VEglise Cathédrale sera cdélebré, le'un échec. .
Jtodi 22 Octobre courant 47 heures du! Op affirme que l’Angleterre a déja ac-
Nee nie de. Mile CECILE ROUMAIN, cepté le principe de, cette conférence et
ami le NS "ALD. i
‘os meilleur eee aoa we que les divergences de vues qui existent
Ssouhaits aux futurs €poux. en:re cette puissance et la Russie disparai-
Nomination ltront aussitét que M. Isvolsky le ministre

Mr Sovffrant Lahens vient détre nom- des affaires ¢trangeres russe sera 4 Lon-

mé [nspecteur-adjoint a V'Exportation a la _dres.

Mme Thérésie
O'’Callayan, |
Diogéne

corporation des Arpenteurs
Le nouveau Conseil d’Administration
t ainsi formé :
Me Auguste D. Archer, Président.

is Osselin, Secretaire. .
Me Te Aspil, Trésorier. ; Derniéres Dépéches
Membres :— A. Martin Ancion, Génesty _
sano, Liders Moise, J. D. Rimpel.
La section technique est alnst formée Parts 8.— Le départ de M. Clémcn-
Me Cénesty Bruno, Administrateur par-|¢ccau pour le Var od il va faire une tour-
igulier née électorale est considéré comme une
"alexandre Pétrus, Conseiller particulier | indication que Mr Isvolsky va se rendre a
‘Section de l’Arpentage ). Londres pour y soumettre son programme
MM Ceorges Vilmenay, Emm. Lamaute}4 l’attention du gouvernement anglais. Le
it Alfred Célestin, Conseillers particuliers désir immédiat du gouvernement francais
"Section des Sciences mathématiques ). | ¢st de continuer 4 soutenir la Russie con-
‘Mes. J. B. N. Valembrun, Ed. Dupoux|tre laquelle, ainsi que le disaitjhier soir M.
» Foucard Rimpel, Conseillers particu- Isvolsky 4 un rédacteur du « Temps», le

$t-Mare : O. Paultre,
Mme _ Georges

Mr et
Oger, S: Preux Gousse,

Mme Vve
Noel.



duane de la Capitale en remplacement de| On considére maintenant comme une

KiTh, Brisson, certitude que la Russie enverra les invita-
itions a cette conférence.

Commission Paris 8.— On apprend que M. Victo-

y °
. Nos compliments. |
t
{

rien Sardon est gravemement malade.
L'illustre auteur dramatiqu? est mainte-
‘nant égé de 76 ans et I mois. -
. — La fie belliqueuse
Ell | BELGRADE 9. a vre belliq
fest comp ssée de MM. Alex. Bou- s'est trés sensiblement calmée. Le peuple
Thi a, Alb. Chauvet, Justin Pescaye,'commence a comprendre qu'une attaque
-omoclés Lafontant et J. B. Laudun. leoutre l’Autriche équivaudrait 4 un sui-
Pour les Sinistrés |cide national; le langage des journaux cst
ini i avai . i moins violent; les conseils
$ Sinistrés qui avaient écrit au Doyen‘ 4USS! beaucoup ins v ; onseils
ONau, alors i ~~ - de la France et de l’Angleterre au rot Pi
lon de 12; vito gendent de la commis-. de Serbie paraissent avoir provoqué le
.- Jepartition des fonds de secour\ .
, revirement.

panei des incendies des 5, 6 et 10 _
1908 pour demander leurs inscip- | eee
Buss neuf

wat les registres de la commission et
br nt pis encore recu leurs bulletins, |
wh € venir les réclamer du secré-
ey pommission, Rue Roux ou Bon-
wal! canet de Me Solon Ménos, a par-

andi 12 Octobre courant, de 3 heu-'
heures de l’aprés-midi.

_ Une nouvelle commission vient d’é@tre
mée aux fins de contre-vérifier les effets.
nantes par les commissions de 1896, 1898

Attelé de bons chevaux, 4 louer pour
baptémes, courses enville, promenades 4
la campagne, etc.

° S'adverser 4 M™ F, Srines, N° 156, Rae
. du Magasin de l’Etat.

Nouvelles birangéres | amburg American

sures pour la protection de ses_frontiéres.:



Le steamer “« PRASSIDENT »
venant de St-Thom:us, San-Pedro de
M.acoris, Santo-Domingo, Azua, Jac-
mel et les Cay.s sera ici lundi ¢le
12 courant.

I! partira probablement le soir mé-
me pour Kingston.

Port-au-Prince, 40 Octobre 1908.

G KEITEL & Co
AGENTS.
———— SSE oe

VENTE DE BIEN DE MINEURS

Etude de M* Millery, notatre
53, Rue Pavée
Un terrain situé Rue du Champ de
Mars de 20 gqieds sur 165, estimé
P. 1.000, .

En vertu d’un jugement du tribunal
civil de Port-au-Prince, en date du sept
octobre courant, enregistré lequel ho-
mologue une délibéraiion du conseil
de famille des mineurs Lucie, Henry
et Fernand Elie, tenue sous la prési-
dence du juge de paix de la_ section
sud de la Capitale, le seize Septembre
dernier, enrégistrée,— .

Il sera procédé le mercredi que l’on
comptera vingt un octobre courant, a
dix heures du matin, en I’étude et par
le ministére de Me Laraque Charles
Millery, notairega Port-au-Prince, 53,
Rue Pavée, commis a la vente aux en-
chéres publiques des droits et préten-
tions des dits,mineurs, consistant dans
les {rois gquarls d’un emplacement si-
tué en cette ville, Rue du Champ de
Mars, de la contenance de vingt pieds
sur la fagade de la rue, onze pieds six
pouces du cd!é opposé, au sud, sur
une profcadeur de cent soixante cing
pieds dans chacnn de ses longs cdtés
Ext et Ouest, ce dernier formé d’une
ligne brisée composée d’une premiére
perpendiculaire 4 ‘arue de cent -qua-
rante trois pieds, six pouces, d’une se-
conde perpendiculaire de vingt et un
pieds six pouces reliées centre elles par
une paraliéle de huit pieds six pouces,
le tout borné savoir: au nord par la
dite Rue, au Sud par Méléus Pierre et
les héritiers J. P. Bizelais, 48 l'Est par
Méléus Pierre ct a Ouest par le reste
de la propriété de Madame Aurélien
Jeanty, estimés 4 la somme de sept cent
quarante cinp gourdes, par l’espert, ou-
tre lescharges de l’enchére, ci... P. 745

Ala requéte de Madame Elina Henri
Elie, propriétaire, demeurant et domi-
ciliée en cette vilie, agissant comme
tutrice dative des sus dits mineurs, ses
enfants et en présence de leur subrogé
tuteur.

Pour plus amples renseignements,
s’adresser au notaire commis, déposi-
taire du cahier des charges.

Port-au-Prince, le 10 Octobre 1908.

Enina Ere
aaa SS ee

PHARMACIE
Euarmanuel Alexandre

Le ; ublic est avisé que le D' Jh.
Bergeaud, Pharmacien de l|’Ecole Su-
périeute de Pari3,prend la succession
ds affaires de la Pharmacie Emma-
nuel Alexandre, et gu’il se met a la
disposition de la clientéle, pour l’exé-
cution pontuelle, soignée et scrupu-
leuse des orlonnances de Messieurs
les doct-urs et Médecins dela Capi-
tale. Oe.

Port-au-Prince, le 9 octobre 1908
D' Ju. Bercraup



a ee

Line| 6" Transaantqu

Le steamer QUEBEC est at-
tendu dimanche 11 courant.et parti-
ra leméme jour pour Gonaives et
Petit Godve. Il sera de retour le 14
et partira le méme jour probable-
ment pour Jérémie, Les Cayes, Port-
de. Paix, Le Cap, escales et le Havre.

Port-au-Prince, le 7 Octobre 1908.
L’agent, >
iF. M«. ALTIERI
Fd

P. C.S.

_ Le public est prévenu qu’a par-
tir de demain, Vendredi,
9du courant, le service dela

Plaine sera effectué par les trains
réglementaires de 6. 30, 10.
30, 3. So. :

Les trains de 6.30 et 10.30
donneront correspondance avec
le Train qui se trouve de |’autre
cété du nouveau lit de la_ riviére
et quiva a l’Etang. -

Le train de 3.30 n’ira que jus-
qua Tabarre,

Un avis ultérieur ani-
noncera quand la Di-
rection pourra garan-
tir le passage de la ri-
viéere’ |

La Direction





——_

CABINET DE M« LEONCE VIARD
75, Rue du Magasin de I’ Etat
LIBERTE, EGatitE, FRATERNITE,
REPUBLIQUE D’HAITI

« Extrait des mfnutes du
« Greffe du Tribunal Civil
«de Port-au-Prince « ,.

L’an mil neuf cent huit et le Jeudi pre-
mier Octobre A dix heures du matin.’

Au Greffe du Tribunal civil de Port-au-
Prince et par devant nous B. Rousseau,
cOmmis-greffier du siége, soussigné, a
comparu Madame Veuve Mérajothe Gressi-
ne, née Eugénie Pélier, propriétaire, de-
meurant et domicili¢e 4 Port-au-Prince,as*
sistée de M* Léonce Viard, son avocat, la>
quelle nous a déclaré qu’elle renonce pu-
rement et simplement 4 14 communauté
qui a existé entre elle e: *son épopx et

u’en sa qualité de tutrice Iépale de ses en-

nts mineurs Edgard, Eugéne, Mérajothe,
Eva et Noémie Gressine, elle accepte sous
bénédfice d’inventaire la sucession ouverte
au profit des mineurs., ~—_
ont. acte La comparante.a. signé avec
nous apres lecture ainsi que. son avocat.
( Signé ) Dme. Vve. M..B. Gressine, ‘Lé-
once Viard, avocat, B. Rousseau. 7

Enregistré 4 Port-au-Prince le trois Qc-
tobre mil neuf cent huit, folio 487/488,
Vo Case 4404 du Régistre V. No 3 des ace
tes judiciaires. Percu droit fixe cinquante
centimes: Le Directeur principal de l’En-
registrement ( signé ) C. F. Carvalho.
Vu : Par autorisation du contrdleur (signé)
Cyrus Saurel. Pour expédition conforme:
Collationné ( signé ) B. Rousseau.

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