Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 9, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text




—

Un Mois. . .«
, PORT-AU-PRINCE Trois Mois.
- DEPARTEMENTS Un Mois...

DEPA Trois Mois.
‘ BTRANGER.......-] Trois Mois. .

a ETA PEL VCE Se tI a OPT CEES
Pour tout ce qui concerne lA







AU

_Ily aplus de trois ans que s'est
créée a Port-au Prince VaAssocialion
mizle de [iv avre chrétienne, petite so

tiété tres dizne et tres intéressante
que jene mentionne aujourd hui que
poor arriver & vous parler de la con-
firence faite le 9 aout passé par Jé-
‘émie, président d’honnear de 1|’As-
weiation, conférence qui vient d’étre
Mite en une b-ochure dont la lectu~
fe est: aussi agréable qu’instructive.
“Tai personnellement gouté d’autant
plas de plaisir & cette lecture qu’en
meprésentant, pour ainsi dire a son
seil, j'ai rencoatré, A coté de la per-
soonalité de Jérémie, cella d'un per-
sonnage des plus consideérables, qui
Mahonoré de sa haute amilié et qui
est assez intimement apparent’ avec
hole campagne sociale pour que le
Main soit autorisé & se réclamer de
Iticomme d'nn parrain: il s’agit de

nselgneur Pichon.

archavéque coadjuteur de Port-
Prince est conseillar d’honneur de
TAssuciation mixle, qui décidément
test pas dépourvue au point de vue
@ patronage, et c’est lui gui, dans
tue allocution préliminaire, « psésen-
8» a lauditoire le conférencier qui
"parler et qui, traduisant lui-méme,
tebe occasion, le sentiment de tous
fax qui connaissent le digne prélat,
#salue de Vhommage suivant :

‘ Vous avez innové, a I’étonne-
teat des plus hardis, en portant avec
Tous dans la chaire sacrée, la ques-

n sociale. Cette question irritante
bests fond de tous les bouleverse-
Ititen é notre vie nationale. Con-
fide eee parattra un jour au 50-
& Vera vidence, vous l’adouvissez
ty Minant selon la morale évan-

“que qui range la charité parmi les
#208 davoirs. »
41, 200 tour, Monseigneur, plein
5 lactdene méler ala eanifestation
Heesate | aucune dispute d’école,
NS dont Peanterencior en des ter-
assur clectisme est certes fait
Min g@rot 4 lun et a Pautre tos fa-
late Gtait auditoire dont la livrée so-
Mates, Probablament de toutes les



Deuxieéme Année, No 459.

Abonnements :

TOUR D'UNE BOCHURE

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )







PEST R aE ae
——

Arthur

| DIRECTEUR! |
G. 200 Clérnent kiagloire,

« 5.00 g

« 2.20 | —— ——

« 6.00 REDACTICN-ADMINISTRATION

« 8.00 45, RUE ROUX, 45.








ee Ee RT me mL O



_——

& r







administration du Journal, s‘adressor Nonsieu









conservons +:a dignité et que

de paix durable. Associer l’intelligen-
ce a action du coeur, agir dans une
parfaite pureté dintention, c’est met
tre Dieu dans sa vie, comme dit l’a-
potre, »

«.... La plus belle de toutes les con-

« En ce moment, dit-il, une ques-
‘lon dinstruction divise en trois
camps le « Tout) Port-au-Prince ». I
y ales partisans d: la méthode _an-
slo-sato ine ; ceux de la méthode dite
latine et les... opportunistes. Dans
lequel des trois camps rencontrerons:
nous notre Présidentd’honneur? Ques-
tion délicate ! Eh bien. je m’hésit?
pas 4 dire que nous Ie rencontrous
dans les trois.

« Oui, ‘1 est anglo-saxon, si par ce



session de l’esprit par le coeur. »

Ou encore par des conclusions so-
ciales d’une incontestable netteté:

« La cufture intellectuelle ne con-
siste pas seulement a lire et 4 écrire,
mot cu veut désigner quelqu’un yoi| elle consiste aussi a ob erver. Le re-
est apte A se débrouiller, & se tirer gard pénétrant de Vincent de Paul a
@affaire tout seul, et qui nest pas; découvert un résérvoir de éorces iné-
y chercher tosjoars un appui com-; puisables..... > ,
plaisant. Notre président dhonnenr) _« Léducation des enfants riches ou
tient debout tort seul, march? tout; aises dépend en grande partie de l’é-
seul, et chacun s’accorde & trouver ducation des enfants indigents. On
qu'il marehe tont de bon. C'est doac: #e vit pas portes closes. Le pere
un vrai ang!o-saxou. }de famille ouvre sa demezure 4a |’éclat

a Mais cest aussi un /ulinisant, si ; du jour ; it lui faut la vue des choses
par [3 nous entendons un tradition-'du dehors. Le méme rayon qui lui
aliste de Pédacation ueéco-latine. qui/apporte les beaulés de la nature lui

de lecteurs

professe quetous les citoyens dune liontre les égouts. »
meme nution doivent avoir un fond: Une autre catégorie

crée | peuvent, au contraire, se dire que la
parenté est naturelle entre Vesprit et

commun de connaissances (us
‘e leurs esprits une sorte de par :
ronte ite lectucll > leur permet de se | le conar et que celui-la est le propul-
comprendre, de se retrouver..... jseut de toutes les grandes passions,
« Eafin nons le retroauvons dans L2/au meme titre que celui-ci_est le mo-
camp des opportunistes (ui affirment tear Central de la vie organique 3 ils
que anglo-saxon et lalia ont du bon con ondent et noient le coeur dans la
tous les deux... a certains moments, | cucture intellectuetle.
Nous voyons, en effet, notre Venere | Jérémie, avec sohauteraison, a pour
ves ; ara sme ; ceux-la le jugement le plus sévére et
présideat d’honneur e1 meme teaps t 8 5
quit lance dans le public un livre il lear consacre tout son chapitre sur
comme « L’Effort », présider nos pe-, « fes épicariens de la pensée. » La vani-
tites réunions littéraires, et dans le ll- te forme le fund de leur personne et
vre comme dans les salons, se trou- la culture de eur esprit nest quune
ar abso'urmant chez lui » i condition a laquelle ils sélévent pour
ver avs et 'se comptaire. « Ce sensualiste, dit le
s __+:conférencier, refuse d’étudier !es
Je n’ai pas eacore dit qu? ie s.ijet ‘grands problémes sociaux: cela fa-
de ta confarenca d3 Jérémie ast: « la tiguerait son esprit... La culture 6é-
culturs intellect celle et lu ch urité. igoiste de l'esprit ne fortifie pas une
Une catéyorie de lecteurs pouvent ‘soc-élé, L’épicuréisme distille le miel,
se demander quel lien nature: unit mals ne donne pas la force du lion. »
ces deux spheres : Pesprit et le coeur. | tl a fait, d aiileurs, suc lui méme
Vous découvrirez ce li2n tout le long Texpérience de I action déprimante
da la conféreice ott Jérémie le fixe de la culture de l’esprit, lorsqu’elle se
dans la pensée du lecteur par de tres fait trop envahissante et prétend tout
jastes conclusions morales : suppléer, et il nous en fait ’aveu avec
« Crest en abaissant notre intelligon- une sincérité qui l’honore. Rouanez



Les manuscrits insérés ou non ne seront pas readus

ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Fei.



ce, c’est en la mettant au service des
déshérités de ce monde, que nous lui
nous;la charité, ls craintede ne pas as6ez
en faisons pour nous-mémes un ins-
trument de grandeur, de pure joie et|action au profit des pauvres.





quetes morales, c’estla prise de pos-|temps. »

Vendredi, 9 Octobre 1908.

LE NUMERO 1 5 CENTIMES



Les abonnements partent du ret da rs de chaque

mois et sont payables d’avances












‘Bijou, alors magistrat communal, lui
layant demandé une conférence sur

« parattre » lui fit ajourner une bonne
« Nous

étions alors un groupe de profession-

Inels dea la parole, de la parole au ser-

vice de l’action. Mon cceur était plein
de bons désirs, mais j'avais un peu
trop d’amour-propre littéraire ; je suis
resté au-dessous des besoins du

*
ee

Mais d’autres temps sont venus et
« Pamour-propre littéraire » est rem-
placé dans Jérémie par le sens des
véritables nécessités sociales. Le pre-
mier souvenir évoqué dans sa confé-
rence est celui de Thérassin Pierre,
fondateur de l'hospice Saint-Jean-de-
Dieu de Petit-Godave, et qui était « an
ouvrier ébéniste que tout le monde
saluait bien bas. » Et cet ouvrier, qui
n’était pas un intellectuel, « apprend »
a Jérémie «comme on fait la charité
avec discernement ». Ecoutez le lan-
gage de cet homme, vraiment fait pour
confondre les « épicurien3 de la pen-
sée » ;

«On ne recueille pas les pauvres
seulement pour les nourrir, mais pour
les arracher a des habitudes funestes.
L’argent qu’ils recoivent directement,
ils ’'emploient 4 un mauvais usage. Il
ne faut pas qu’ils boivent, il ne faut
pas qu’ils se nourrissent comme ils
l’entendent. La tempérance est impo-
sée Atous, chacun est soumis 4 une
hygiéne q..e preecrit le médecin. » Et
l’éminent homme d’espritne se con-
tente pas d’apprendre a l’éeole de = cet
humble qui pratique ses devoirs de
patronage, il se félicite « dela faveur
d'étre devenu son ami. »

Aux jeunes gens de /’A-soctation
mizte, il dit: « Vous tous ici présente, .
vous donnerez du pain en créant des
ateliers de travail pour les orpbelins.
et les enfants des pauvres. »

Il leur rappelle ce cri de Vincent de-
Paul : « Aimons Dieu, mais que cé
soitaux dépens de nos bras, & la
sueur de notre visage. »

Et il applaudit d’entendre un mil-
lionnaire américain dire & ses jeunes
compatriotes: «Gagnez beaucoup
afin de beucoup donner. » .

De cette note, qui distingue la pé-



roraison du conférencier, & un air
qui nous est fimi'ier et cher, il ny a
qu’une diff‘rence insensible d'into-
nation; il nous est facile de la fran-
chir et de lire, sir de nous accor-
der avic lui :

Liinstinctparticulariste doit étre ans-
si dévelop,é danel’-sprit des hum-
bles et des indig mts; car la vérita-

le charté ne conusiste pis a assister
matériellement les vaincus de La vie,
mais a les fortifi-r contre les luttes
de existence et & les mettre, par I’é-
ducatioo, 4 méme de les vaincre.

On le voit, la conférence de Iéré-
mie mérite d’étre lue ct c’e-t le gout
dy cette lec'ure que je me suis propo-
36 d'inspirer- par cet apercu.



one ee ee eee

PODS DETAR
POURS DEAR:
RENSEIGNEMENTS

wi BOCEOROLOGIQUES

Obaervatoire

, DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

2

Jeupi 8 Ocronre

Barométre 4 midi 61,5 %™
minimum 21.8
Température maximum 31. 8

‘moyenne diurne 25. 4

Ciel clair le matin, couvere aprés rr h.
jusqu’a 7 h. du soir

Halo solaire dans
pluies 4 différentes
midi : 1,7/â„¢.

Hv'o et couronne lunaires 4 9 h. du
soir,

Le barométre est

la matinde. Petites
reprises dans l’aprés-

en hausse.
R. BALTENWECK
Com nission de Répar ition

La commission de réparsition des fonds
de Secours aux victimes des incendies des
5.6 et ro Juillet 19 8 a été reconstituée
par la nomination de quatre autres mem-
bres, par dépéche du Sccrétaire d’Erat de
VIntérieur en date du 7 Octobre courant.

Ce sont Messieurs Candelon Rigaud,
Drossaint Lilavois, David Chancy et Bru-
neville Vilbrun.

- Une réunion de
lieu hier soir.

-Le bureau a été reconstitué par la no-
mination de Mr Candclon Rigaud, prési-
dent. M* Volcy maintenu = secrétaire et
D’Ennery Déjoic, trésorier.

P.ochainement, oa procédera 4 une pre-
miére répartition aux sinistrés sur la som-
me.de P. 166 066, versée 4 la commis-
sion.

La prochaine réunion aura lieu lundi 4
3 heures de l’aprés midi.

“ Le secrétaire de la commission,
Horatius Votcy, — avocat

Crimes Horrible a Cuba

‘Bien -que les autorités militaires du
camp de Emmte et Crawfore aient 1taché de
cacher un crime honteux commis par un
grand nombre de soldats d’artillerie sur Ja
personne ‘d'une jeune fille, le fait 4 trans-
pire. Le crime a ¢ é commis l'e dimanche

ernier, prés da chimp de manceuvre. La
jeune fille allait en compagnie d'un scr-

ent du 21° Régiment quand 36 solda:s

"une batterie d’artillerie les joignirent, et,
aprés avoir frappé brutalement le sergent,
le laissant sans connaissance, ils sempa-
rérent de la jeune fille et l’amenérent a
un endroit caché ot successivement,
ils l’outragérent. La malheureuse aprés étre
restée plusieurs heures évanouie, revint a
elle ec demanda secours dans une maison

la commission a en

voisine en racontant l’attentat sauvage

dont elle avair éré victime.

26 des soldats impliqués dans ce. répu-
gnant événement ont été arretés, les autres
ont pu s’échapp-r. Les détenus sont protcé-
gés par une furte e.cort*, afia d’empécher
qu ils soient lynchés.

Noueva aurora
Manage

En VEy'ise cithédrile sera célébré le
mardi 20 Octobre courant le mariage de
Mr Fernanp LissaDE avec Melle CaMiLie
Exig.

Nos compliments.

Déceés

Fraxcois JEAN CHALMERS, décédeé hier a
lage de rs mois. Les funérailles auront
lieu aujourd'hui 4 3 heures en l'Eglise Ca-
thédrals. Maison mortuaire, 46, Rue du
Centre.

Nos condoléances 4 la famille.

— Les amis qui n’ont pas regu d’invi-
tation sont prics de considérer le présent
comme en tenent lieu.

WNomination

Mr Emmanuel Alexandre vient d’étre
nommé Peseur 4 la douane de Saint-Mure,

Nos complimerts.

Neécrologie

La mort vient d’enlever ces jours der-
niers 4 l’affection de ses parents Claire La-
mercie Lucie Hippolyte, agée d’environ 17
ans fille de Mâ„¢* Lunique Guillaume et
du général M. P. Hippolyte, Commandint
de la Commune de l’Anse-d’Hainaulr.

Lucie, envoyée A I'Etablisseinent des
sceurs de St Rose de Lima de Por -au-
Prince pour faire ses études, contracta
juste au moment de les achever une mala-
die qui ne tarda pas 4 l’emporter dans la
tomb2. Elle était trés intéressan‘e, un
brillant avenir lui souriait et faisait fonder
sur elle de geands espoirs. Augsi, est-elle
regrettée de ses pére et mére ct de tous ses
autres parents et amis.

Nous exhortons le pére et la mére de
la jeune défunte au courage et A la résigaa-
tionen leu. envoyart expression dz nos
sincéres condoléances.

UN ami.
Cayes, 2 Octobre 1908.
Service de Abattoir

Le concessionnaire de Vabatto‘r informe
les bouchers de cette ville qu’ partir du
rer Novembre prochain, is auront a
payer un droit de surveillance de nuit de
G. 025 par chigue quartier de boeuf ou
beeut entier laissé en dépdt A Vabattoir.
Ceux qui ne voudront pas se conformer 4
cette décision seront dans l’obligation d’en-
lever leur boeuf tout de suite aprés l’aba-
tage, sinon ils prendront 4 leur chirge
Vachat des cordes et le salaire d’un = sur-
veillant de nuit.

Le concessionnaire décline toute respon-
sabilité.

Port-au-Prince, le 5 Octobre 1908.

ARSENE DUVIGNEAUD.

Le Journal publie dans son numéro du
15 Septembre dernier:

Le mulatre des affaires
Rochette

Les affaires Rochette ont dté évoquées,

hier, de fagon bien inattendue devant la
onziéme chambre.
_ Uu mulitre, originaire d’Haiti, mais su-
jet francais, nommeé Leroy, é:ait poursui-
Vi pour avoir assommé, A coups de canne
plombée, sa femme, une mulatresse de
Port-au-Prince, qui avait quitté le domici-
le conjugal.

M¢ Felizet, qui présentait la défense du
nari brutal,nous a raconté l’odyssée de ce
dernier.

Leroy qui étaita Haiti, ily a quelques

années, avait été jeté en prison, pour Cons-
piration, pir le président Nord Alexis. Le
gouvernement frangais l'avait fait mettre
en liberté et il toucha méme_ une indem-
nité qui lui permit de venir 4 Paris. Il
rentra chez un expect judiciaire chargé
d’examiner les comptes de la banque Ro-
chette.

Le mulatre Leroy aida son patron dans
ses recherches et ce fut lui qui fit décou-
vrir une somme de 50.000 francs dans les
titoirs de Rochette.

Il parait qu’actuellement encore, le mu-
iAtre est extrait constamment de la prison
of il est en prévent’on, pour aider la jus-
tice dans les proces Rochetic. ;

C’est sans doute pour cela que le tribu-
bunal n’a condamné Leroy qu’a un mois
de prison.

fa annoncé qu'il alla‘t plaider endivorce.

—Notre confrére parisien se trompe. Si
la légation francaise put obtenir du Gou-
vernement d'Haiti une somme de_ trente
mille francs & titre d’indemnités, ce n’est
pas que Leroy ait 4:6 emprisonné pour cau-
se de conspiration. La vérité est que ce
Monsieur en quéte de réclamations se mit
au milieu de la nuit, en contraventions
avec les lois de police, tout comme il vient
de le fuire 4 Paris. Il fut emprisonnéd, tout
comme il l’a été A Paris .. Seulement, ici,
il réclama. Plus tard un arrété d’expulsion
Vinvita Xaller continuer ses frasques ail-
eurs.

Tribunal civil
Andience civile du 8 Octobre 1908

Le tribunal prend siége sous la prési-
dence du Juge-Doyen P. J. Dupont Day,
assisté de Monsicur A. Montas, Substicut
du Com.nissaire du Gouvernement.

Jugements rendus ;

L’ordonnance qui renvoie les époux Si-
inéon Monrose Gervais 4 l’audience publi-
que du jeudi 29 Octobre courant.

Celui qui entérine le rapport des experts
de Ja communauté Guibert.

Celui qui fixe l’audience du 28 “octobre
courant pour l’adjudication du cahier des
charges dressé contre les consorts Chrispin.

Affaires entendues :

Célanus Traversiére contre Pampbilmé
Fanfan.

Toussaint Céleron
Morin Fontenel.

i Charles Thomas‘ contre Philomise Bo-
ey.

Simmonds fréres contre B. Augustin

Samson.

Affaire en continuation : Vincent G.
Macklouf contre J..L. de Picciotto ( ins-
cription de faux).

Puis le siége est levé.
Tribunal de Cassation

Hier 4 dix heures du matin, MM. les
Juges du Tribunal de Cassation se sont
réunis en Assemblée générale et, en pré-
sence des membres du Parquet, ont procé-
dé 4 leur roulement biennal.

Le roulement est ainsi fait :

Section civile

Ernest Bonhomme, C. Déjean, Edmond
Héraux, L. Denis, P. Laraque, V. R. Do-
mond.

contre les époux

Section criminelle
H. Lechaud, F. Baron, Georges Sylvain,
Anseline, Jérémie, Emm. Chancy.
Arrivages
Par le steamer Sarnia sont
iwatin, les?passagers suivants :

‘Naw-York, — Mr. ec Madame Walter
Hirck.

arrivés, ce

=

se
Par le steamer Prins Der Nederlanden :
Curagao,— Buatro, Antoine Sibelo.
a ete S, J. Biggia, L. Chancy, Mme

B. Couba et 2 enfants, Mr. et Mile Sanon,

Sansarick et enfants, M. Villedrouin, [Bee a demande’ Ia erat até prises
es mesure

H. Jéréme, Mr. St-Martin, B. Four
D. Sanon, F. Claude, V. Rouzier Les.
tage, Mme Victor et servante, Mme L. Al.
cindor,N. Cayemitte, Germain, B, Oscar.
Saiil Fils, Balmir, Mme A. Lindor Do.
brevil, I. Laville, N. Louis, Salés p.
Lalannes, J. Samuel, uo

S. Chickel, J,

uand,

Cayes.— M. Malachie,
Malbranche.

Communiqué au « Matin,

La deuxiéme session du Concours d’ad
mission 4 l’Eco'e des Sciences Appliquées
a pris fin hier. Quinze candidats y avaient
pris part. Les ¢léves admis sont:

MM. Ivan Gerdés, des Cayes
Maurice Castera, de Port-uu-Pring, .
Charles Dennery, fils des Cayes."~ -
Marion Manigat, du Cap. a
Francois Manigat, de Port-ay -Prsng
Hériber Dougé, de Jacmel.

Nouvelles Eirangeres

Derniéres Dépéches

PuitippoLig ( Roumiélie orientale )6.—
L’annonce officielle de l’indépendance de
la Bulgarie faite hier A Tirnova par le
prince Ferdinand a éte recue avec enthou-
siasme dans cette ville qui est la Capitale
de la Roumélie Orientale. Aujourd’hui les
cloches sonnent en signe de réjouissance.
On s’attend A la visite prochaine du ro
Ferdinand dans cette ville.

Paris 6.— Dans les milieux financiers
bien renseignés, on dit ce matin que la
conférence des puissances pour discuter la
situation en Bulgarie aura lieu 4 Paris et
que la Turquie a donné a la France toute
latitude pour veiller A ses intéréts. Mr Pi
chon, ministre des Affaires Etrangéres coa-
tinue ses conférences avec les représentants
diplomatiques. Ce matin, il a eu un long
entretien avec M. Iswolsky, ministre des
Affaires Etrangéres de tXussie actuellement
4 Paris et M. Stancioff, agent diplomatique
de la Bulgarie en France.

Au cours de l'aprés-midi M. Pichon a ea
également des conférences avec les ambasse
deurs d’Angleterre, de Turquie, d’Italie ¢t
d’Espagne. Dans les milieux officiels, 01
fait remarquer que l’un des précédents des
plus curieux, contre une seule puissancts
qui veut ignorer Jes stipulations dun tnt
sigué par les puissances, vient de l’Autnicat
Hongrie elle-méme. ; wd

En effet lorsque le traité de Paris
1856 fut revisé 4 Londres en 1871, tA
truche protesta énergiquement conte
Russie qui ne pourrait plus Coa
tinuer 4 se conformer aux clauses relate
ves 4 la Mer noire. Les échanges de ve
actuellement en progrés indiquent qn6 ,
puissances intéressées se réservent le .
de demander des compensations ; cest 0
tamment le cas de la Russie qui deme
raace que le passage des Dardanelles
ouvert a ses navires de guerre et le ba Ak
I Italie qui veut un port sur la cote ¢6
banie. +

Buicrave (Serbie ) 6.— Des de
recues des provinces disent que 1% 4.
tants sont enthousiasmés en faveur oe
guerre avec |’Autriche pour la raison 4 dane
projet de l’emperecr Francois Josepds
nexer la Bosnie et l’Herzegovine, ,-
menace d’enfermer la Serbie dans e ‘
de plus, la majorité des habitants ;
Bosnie est composée des Serbes qo oo.
tent énergiquement contre cette element

BELGRADE ( Serbie ) 7-—. ee te
serbe a été convoqné en session & coat

naire pour le ro octobre se pea erichts



ssfoscOU 7. es étudiants Serbes et
yonténérains de l’université de Moscou
oot télégraphié aux ministres des Affaires
ngeres de Bellegrade et Cetttigne des
folutions engageant Arésister 4 lannexion
1s Bosnie et exprimant leur désir de

ndre les armes contre l’Autriche. .
PV ONDRES 7.— Dans un discours qu'il a

noncé ce soir devant ses électeurs a
‘Wooler Northumberland, sir Edward Grey
ip Secrétaire des affaires Etrangéres a dit
soil espérait et croyait qu aucun événe-
ment pouvant mettre en danger la paix du
monde ne surviendrait en Orient.

“Pans 7.— Les obstacles 4 la convoca-
tion d’ane conférence interna‘ionale pour
fiscoter les affaires des Balkans ne font
go'augmenter 5 les vues de l’Angleterre 4
ce sujet sont diamétralement opposées 4
alles de la Russie. Dans une conversation
ia eu lieu cet aprés-midi. M. Isvolsky,
ie ministre des affaires Etrangéres russe a
déclaré que le traité de Berlin avait été di-
rigécontre la Russie et que s il doit y
wroir une revision de ce traité cette pui--
gace en profitera pour demander des com-
nsations.

St-PéTerssoURG 7.—- D’aprés un com-
muniqué officiel publié cet aprés-midi par
sn journal local, 1a Russie n’a pas |’inten-
tion d’accepter plicidement I’annexion des
deux provinces, car elle considére action
del'Autriche comme le commencement de
dénombrement de l’empire Ottoman et
comme un événement pouvant provoquer
one conflagrstion en Orient.

SAINT-PIERRE 7.—- La goélette frangais:
(Juanita » s’est perdue corps et biens !a se-
maine derniére pendant qu’elle se livrait 4
ls plche sur les grands bancs; les 25 hom-
nesd’équipage ont péri, seul le capitaine a

_ lassi se saaver en s’accrachant a des épa
ws, Aprés s’ire soutenu 36 heures sur ce
fagile appui, ila été recueilli par un au-
menavire de péche qui l’a ramené ici; il a
ytdu laraison. Ce désastre s'est produit
podant une terrible tempéte. La «Juanita»
ypatenait au port de Saint-Malo.

!Vonn 7.— Une dépéche de Bucharest
(Roumanie ) annonce que le prince héri-
tera été assass'né A Athénes ; on n’ajoute
qe peu de foi 4 cette nouvelle dont il est
Bsa imposs:b'e d’obtenir la confirma-

Paris 8 Le Currespondant du « Temps»
iSofia télégraphie que le roi Ferdinand
tcoaféré longuement aujourd’hui ‘avec le
Commandant en Chef de l’Armée. Le gou-
Yemement Bulgare considére la derniére
ommunication du Gouvernement Turc
tome insolente : la situation est trés ten-
dueet l'esprit de la population est trés
brrexcité,

Viewwe.— Legouvernement a regu infor-
muion que la Serbie a l’intention d’orpa-
bet une guerre de guerrilla en Bosni et
Herzegovine, en couvrant ces pays de
indes armées,

Ducrave 7.— Le peuple réclame éner-
byrement la guerre avec l’Autriche.
dinatenyermement Serbe, dans une pro-
tel onJancée aujourd’hui, proteste con-
Sannexion de la Bosmie et de l’Herze-
ferne etexprime Vopinion que les puis-

May PONdront 4 Vappel qui leur est
Le bert Protection et justice.
i court que les Albanais se sont

dards indépendants de la Turquie.
tetig: ANTINOPLE, — Comme réponse a
00 de la Créte avec la Gréce, le gou-
Nee tnt Ottoman va envoyer quatre na-
we. Baerre ASamos, (ile grecque ),
‘pe, 17! Pale un tribut annuel 4 la Tur

2 == ° e

fe fon La France continue 4 insister
wey sur l’opportunité d'une conté-
Aternationale, en vue d’un régle-

Aen de la crise dans les Balkans.

rer la sécurité des autrichiens en Serbie. |

Paris 8.— Le général Picquart est rentré
’ Paris hier et reprit la direction de son
uv Inistére, :

M. Clemenceau accompagné de M. Riau
est parti hier soir dans le Var, of i! inau-
gura ce matin, le nouveau groupe = scolaire
ne et prononga un discours poliri-

AVIS
La ;ublic est avisé que le D' Jh.
Bergeazud, Pharmacien de I’Ecole Su-
péricure de Paris,prend la succession
ds affaires de la Pharmacie Emma-
nuel Alexandre, et qu’il se met a la
disposition de la clien‘éle,‘pour l’exé-
cution pontuelle, soignée et scrupu-
;leuse des or/onnances de Messieurs
les doct-urs et Médecins de la Capi-
ale. :
Port-au-Prince, le 9 octobre 1908
DB: Ju. Berceavp

a ree — re oe ~

CG Transalantique

Le steamer QUEBEC est at-
jtendu dimanche 11 courant et parti-
ra le meme jour pour Gonaives et
Petit: Godve. I! sera de retour le 14
et partira le méme jour probable-
ment pour Jérémie, Les Cayes, Port-
de- Paix, Le Cap, escales et le Havre.

Port-au-Prince, le 7 Octobre 1908.
| L'agent,
F. M. ALTIERI

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—— So eee eee

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Le s/s Prins der Nederlanden,
partira ce soir 4 G.heures pour St
Marc,-Gonaives, et New-York.

Port-au-Prince, le 8 Octobre 1908.

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REPUBLIQUE D’HAITI

« Extrait des mfnutes du
« Greffe du Tribunal Civil
« de Port-au-Prince «.

L’an mil neuf cent huit et le Jeudi pre-
mier Octobre 4 dix heures du matin.

Au Greffe du Tribunal civil de Port-au-
Prince et par devant nous B. Rousseau,
commis-greffier du si¢ge, soussigné, a
comparu Madame Veuve Mérajothe Gressi-
ne, née Eugénie Pélier, propri¢taire, de-
meurant et domiciliée 4 Port-au -Prince,as-
sistée de M* Léonce Viard, son avocat, la-
quelle nous a déclaré qu’elle renonce pu-
rement et simplement 4 Ja communauté
qui a existé entre elle et “son époux et
u’en sa qualité de tutrice I¢gale de ses en-
ants mineurs Edgard, Eugéne, Mérajothe,
Eva et Noémie Gressine, elle accepte sous
bénéfice d’inventaire la sucession ouverte
au profit des mineurs. ;

Dont. acte La comparante a signé avec
nous aprés lecture ainsi que son avocat.
( Signé ) Dme. Vve. M. B. Gressine, Lé-
once Viard, avocat, B Rousseau. |

Enregistré A Port-au-Prince le trois Oc-
tobre mil nevf cent huit, folio 487/488,
Vo Case 4404 du Régistre V. No 3 des ac-
tes judiciaires. Pergu droit fixe cinquante
centimes. Le Directeur principal de 1 En-
registrement ( signé ) C. F. Carvalho.
Vu : Par autorisation du contréleur (signe)













Cyrus Saurel. Pour expédition conforme.
Collationnd ( signé ) B. Rousseau.

Pour extrait conforme a l’expédition.
LEONCE VIARD, av.

libres



~





C



Cours d'instruction

Noms des pompiers qui doivent se
présenter a la station centrale pen-
dant la semaine du 12 aui6 octobre
1908.

A. Isipore, conseiller.— Léonce St Su-
rin, Georges Laroche sous-officiers.— Per
driel Sylvain, Clément Laurenceau, St
Clair Bros, Victor Prosper, Edgard Daguer-
re, Jh. Georges fils, Michel Lilavois, Clé-
ment Trazibule, Horace Milfort, Armand
fils, Vallon Julien, Justin Chéry, Léonce
Cyrille, A. Louis Charles, Christian Blas,
Léon Fontaine, Justin Camille, Hermann
Chancy, Bonnacieux Bienaimé, pompters.

Port-au-Prince, le 9 Octobre 1908.

Le Commandant

Louis ETHEART.

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tir de demain, Vendredi,
9 du courant, 'e service dela
Plaine sera effectué par les trains
réglementaires de 6. 30, 10.
30, 3. 3o.

Les trains de 6.30 et 10.30
donneront correspondance avec
le Train qui se trouve de [autre
cété du nouveau lit dela riviére
et quiva a l’Etang.

Le train de 3.30 n’'ira que jus-
qu’a Tabarre,

Un avis ultérieur an-
noncera quand la Di-
rection pourra garan-
tir le passage de la ri-
viéere'’

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fondée en cette ville sous le patrona-
ge d’un groupe de personnes qui s’ip.
téressent 4 la réforme ‘de l’Enseigne..
ment.

Cette nouvelle Institution adopte le
programme officiel d’enseignement 8@-
condaire adapté aux exigences noy-
velles de la vie pratique.

L’Enseignement est réparti
en deux genres bien distincts:
1° L’Enseignement classique,
Qo L’Enseignement pratique.
Ce dernier comprend les travaux
manuels, les arts d’agrément, la pra-
tique du ménage, et, en général, les:
connaissances uliisables au foyer,
et indispensables a la femme. obligéa-
de subvenir aux besoins de lexis.
tence.
L’Etablissement recoit:
Des Externes,
Des Externes surveillées,
Des demi-pensionnaires.

L’Enseignement s3 divise en
3 cours.

1° Cours élémentaire : durée 4 ans,
de six 4 10 ans.

2° Cours moyen :
10 & 13 ans.

3° Cours supérieur :
de 13 4 16 ans.

Les cours d'enseignement pratique
peuvent étre également suivis par les
enfants qui n’appartiennent pas alE-
cole ; dans ce cas, e!les seront clas-
sées d’aprésleur age dans l'un descours
ci-dessus.

Un cours supérieur d’enseignement
pratique et d’arts d’agrément recevra
les personnes qui voudront se par-
faire dans les dites connaissances. .

o
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durée 3 ans, de

durée 3 ans,




Ancter membre thropique des matires tailleurs de Parts| dresser a .

Mle LAPORTE
Officier d’Académic, Brevet supérieur,
Eléve de la Légion d’Honneur,
Directrice de l'Etablissement .
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ment primaire professionnel est attaché 3
’établissement, oS

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, PORT-AU-PRINCE Trois Mois.
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‘ BTRANGER.......-] Trois Mois. .

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Pour tout ce qui concerne lA







AU

_Ily aplus de trois ans que s'est
créée a Port-au Prince VaAssocialion
mizle de [iv avre chrétienne, petite so

tiété tres dizne et tres intéressante
que jene mentionne aujourd hui que
poor arriver & vous parler de la con-
firence faite le 9 aout passé par Jé-
‘émie, président d’honnear de 1|’As-
weiation, conférence qui vient d’étre
Mite en une b-ochure dont la lectu~
fe est: aussi agréable qu’instructive.
“Tai personnellement gouté d’autant
plas de plaisir & cette lecture qu’en
meprésentant, pour ainsi dire a son
seil, j'ai rencoatré, A coté de la per-
soonalité de Jérémie, cella d'un per-
sonnage des plus consideérables, qui
Mahonoré de sa haute amilié et qui
est assez intimement apparent’ avec
hole campagne sociale pour que le
Main soit autorisé & se réclamer de
Iticomme d'nn parrain: il s’agit de

nselgneur Pichon.

archavéque coadjuteur de Port-
Prince est conseillar d’honneur de
TAssuciation mixle, qui décidément
test pas dépourvue au point de vue
@ patronage, et c’est lui gui, dans
tue allocution préliminaire, « psésen-
8» a lauditoire le conférencier qui
"parler et qui, traduisant lui-méme,
tebe occasion, le sentiment de tous
fax qui connaissent le digne prélat,
#salue de Vhommage suivant :

‘ Vous avez innové, a I’étonne-
teat des plus hardis, en portant avec
Tous dans la chaire sacrée, la ques-

n sociale. Cette question irritante
bests fond de tous les bouleverse-
Ititen é notre vie nationale. Con-
fide eee parattra un jour au 50-
& Vera vidence, vous l’adouvissez
ty Minant selon la morale évan-

“que qui range la charité parmi les
#208 davoirs. »
41, 200 tour, Monseigneur, plein
5 lactdene méler ala eanifestation
Heesate | aucune dispute d’école,
NS dont Peanterencior en des ter-
assur clectisme est certes fait
Min g@rot 4 lun et a Pautre tos fa-
late Gtait auditoire dont la livrée so-
Mates, Probablament de toutes les



Deuxieéme Année, No 459.

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PORT-AU-PRINCE ( Haitt )







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administration du Journal, s‘adressor Nonsieu









conservons +:a dignité et que

de paix durable. Associer l’intelligen-
ce a action du coeur, agir dans une
parfaite pureté dintention, c’est met
tre Dieu dans sa vie, comme dit l’a-
potre, »

«.... La plus belle de toutes les con-

« En ce moment, dit-il, une ques-
‘lon dinstruction divise en trois
camps le « Tout) Port-au-Prince ». I
y ales partisans d: la méthode _an-
slo-sato ine ; ceux de la méthode dite
latine et les... opportunistes. Dans
lequel des trois camps rencontrerons:
nous notre Présidentd’honneur? Ques-
tion délicate ! Eh bien. je m’hésit?
pas 4 dire que nous Ie rencontrous
dans les trois.

« Oui, ‘1 est anglo-saxon, si par ce



session de l’esprit par le coeur. »

Ou encore par des conclusions so-
ciales d’une incontestable netteté:

« La cufture intellectuelle ne con-
siste pas seulement a lire et 4 écrire,
mot cu veut désigner quelqu’un yoi| elle consiste aussi a ob erver. Le re-
est apte A se débrouiller, & se tirer gard pénétrant de Vincent de Paul a
@affaire tout seul, et qui nest pas; découvert un résérvoir de éorces iné-
y chercher tosjoars un appui com-; puisables..... > ,
plaisant. Notre président dhonnenr) _« Léducation des enfants riches ou
tient debout tort seul, march? tout; aises dépend en grande partie de l’é-
seul, et chacun s’accorde & trouver ducation des enfants indigents. On
qu'il marehe tont de bon. C'est doac: #e vit pas portes closes. Le pere
un vrai ang!o-saxou. }de famille ouvre sa demezure 4a |’éclat

a Mais cest aussi un /ulinisant, si ; du jour ; it lui faut la vue des choses
par [3 nous entendons un tradition-'du dehors. Le méme rayon qui lui
aliste de Pédacation ueéco-latine. qui/apporte les beaulés de la nature lui

de lecteurs

professe quetous les citoyens dune liontre les égouts. »
meme nution doivent avoir un fond: Une autre catégorie

crée | peuvent, au contraire, se dire que la
parenté est naturelle entre Vesprit et

commun de connaissances (us
‘e leurs esprits une sorte de par :
ronte ite lectucll > leur permet de se | le conar et que celui-la est le propul-
comprendre, de se retrouver..... jseut de toutes les grandes passions,
« Eafin nons le retroauvons dans L2/au meme titre que celui-ci_est le mo-
camp des opportunistes (ui affirment tear Central de la vie organique 3 ils
que anglo-saxon et lalia ont du bon con ondent et noient le coeur dans la
tous les deux... a certains moments, | cucture intellectuetle.
Nous voyons, en effet, notre Venere | Jérémie, avec sohauteraison, a pour
ves ; ara sme ; ceux-la le jugement le plus sévére et
présideat d’honneur e1 meme teaps t 8 5
quit lance dans le public un livre il lear consacre tout son chapitre sur
comme « L’Effort », présider nos pe-, « fes épicariens de la pensée. » La vani-
tites réunions littéraires, et dans le ll- te forme le fund de leur personne et
vre comme dans les salons, se trou- la culture de eur esprit nest quune
ar abso'urmant chez lui » i condition a laquelle ils sélévent pour
ver avs et 'se comptaire. « Ce sensualiste, dit le
s __+:conférencier, refuse d’étudier !es
Je n’ai pas eacore dit qu? ie s.ijet ‘grands problémes sociaux: cela fa-
de ta confarenca d3 Jérémie ast: « la tiguerait son esprit... La culture 6é-
culturs intellect celle et lu ch urité. igoiste de l'esprit ne fortifie pas une
Une catéyorie de lecteurs pouvent ‘soc-élé, L’épicuréisme distille le miel,
se demander quel lien nature: unit mals ne donne pas la force du lion. »
ces deux spheres : Pesprit et le coeur. | tl a fait, d aiileurs, suc lui méme
Vous découvrirez ce li2n tout le long Texpérience de I action déprimante
da la conféreice ott Jérémie le fixe de la culture de l’esprit, lorsqu’elle se
dans la pensée du lecteur par de tres fait trop envahissante et prétend tout
jastes conclusions morales : suppléer, et il nous en fait ’aveu avec
« Crest en abaissant notre intelligon- une sincérité qui l’honore. Rouanez



Les manuscrits insérés ou non ne seront pas readus

ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Fei.



ce, c’est en la mettant au service des
déshérités de ce monde, que nous lui
nous;la charité, ls craintede ne pas as6ez
en faisons pour nous-mémes un ins-
trument de grandeur, de pure joie et|action au profit des pauvres.





quetes morales, c’estla prise de pos-|temps. »

Vendredi, 9 Octobre 1908.

LE NUMERO 1 5 CENTIMES



Les abonnements partent du ret da rs de chaque

mois et sont payables d’avances












‘Bijou, alors magistrat communal, lui
layant demandé une conférence sur

« parattre » lui fit ajourner une bonne
« Nous

étions alors un groupe de profession-

Inels dea la parole, de la parole au ser-

vice de l’action. Mon cceur était plein
de bons désirs, mais j'avais un peu
trop d’amour-propre littéraire ; je suis
resté au-dessous des besoins du

*
ee

Mais d’autres temps sont venus et
« Pamour-propre littéraire » est rem-
placé dans Jérémie par le sens des
véritables nécessités sociales. Le pre-
mier souvenir évoqué dans sa confé-
rence est celui de Thérassin Pierre,
fondateur de l'hospice Saint-Jean-de-
Dieu de Petit-Godave, et qui était « an
ouvrier ébéniste que tout le monde
saluait bien bas. » Et cet ouvrier, qui
n’était pas un intellectuel, « apprend »
a Jérémie «comme on fait la charité
avec discernement ». Ecoutez le lan-
gage de cet homme, vraiment fait pour
confondre les « épicurien3 de la pen-
sée » ;

«On ne recueille pas les pauvres
seulement pour les nourrir, mais pour
les arracher a des habitudes funestes.
L’argent qu’ils recoivent directement,
ils ’'emploient 4 un mauvais usage. Il
ne faut pas qu’ils boivent, il ne faut
pas qu’ils se nourrissent comme ils
l’entendent. La tempérance est impo-
sée Atous, chacun est soumis 4 une
hygiéne q..e preecrit le médecin. » Et
l’éminent homme d’espritne se con-
tente pas d’apprendre a l’éeole de = cet
humble qui pratique ses devoirs de
patronage, il se félicite « dela faveur
d'étre devenu son ami. »

Aux jeunes gens de /’A-soctation
mizte, il dit: « Vous tous ici présente, .
vous donnerez du pain en créant des
ateliers de travail pour les orpbelins.
et les enfants des pauvres. »

Il leur rappelle ce cri de Vincent de-
Paul : « Aimons Dieu, mais que cé
soitaux dépens de nos bras, & la
sueur de notre visage. »

Et il applaudit d’entendre un mil-
lionnaire américain dire & ses jeunes
compatriotes: «Gagnez beaucoup
afin de beucoup donner. » .

De cette note, qui distingue la pé-
roraison du conférencier, & un air
qui nous est fimi'ier et cher, il ny a
qu’une diff‘rence insensible d'into-
nation; il nous est facile de la fran-
chir et de lire, sir de nous accor-
der avic lui :

Liinstinctparticulariste doit étre ans-
si dévelop,é danel’-sprit des hum-
bles et des indig mts; car la vérita-

le charté ne conusiste pis a assister
matériellement les vaincus de La vie,
mais a les fortifi-r contre les luttes
de existence et & les mettre, par I’é-
ducatioo, 4 méme de les vaincre.

On le voit, la conférence de Iéré-
mie mérite d’étre lue ct c’e-t le gout
dy cette lec'ure que je me suis propo-
36 d'inspirer- par cet apercu.



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La commission de réparsition des fonds
de Secours aux victimes des incendies des
5.6 et ro Juillet 19 8 a été reconstituée
par la nomination de quatre autres mem-
bres, par dépéche du Sccrétaire d’Erat de
VIntérieur en date du 7 Octobre courant.

Ce sont Messieurs Candelon Rigaud,
Drossaint Lilavois, David Chancy et Bru-
neville Vilbrun.

- Une réunion de
lieu hier soir.

-Le bureau a été reconstitué par la no-
mination de Mr Candclon Rigaud, prési-
dent. M* Volcy maintenu = secrétaire et
D’Ennery Déjoic, trésorier.

P.ochainement, oa procédera 4 une pre-
miére répartition aux sinistrés sur la som-
me.de P. 166 066, versée 4 la commis-
sion.

La prochaine réunion aura lieu lundi 4
3 heures de l’aprés midi.

“ Le secrétaire de la commission,
Horatius Votcy, — avocat

Crimes Horrible a Cuba

‘Bien -que les autorités militaires du
camp de Emmte et Crawfore aient 1taché de
cacher un crime honteux commis par un
grand nombre de soldats d’artillerie sur Ja
personne ‘d'une jeune fille, le fait 4 trans-
pire. Le crime a ¢ é commis l'e dimanche

ernier, prés da chimp de manceuvre. La
jeune fille allait en compagnie d'un scr-

ent du 21° Régiment quand 36 solda:s

"une batterie d’artillerie les joignirent, et,
aprés avoir frappé brutalement le sergent,
le laissant sans connaissance, ils sempa-
rérent de la jeune fille et l’amenérent a
un endroit caché ot successivement,
ils l’outragérent. La malheureuse aprés étre
restée plusieurs heures évanouie, revint a
elle ec demanda secours dans une maison

la commission a en

voisine en racontant l’attentat sauvage

dont elle avair éré victime.

26 des soldats impliqués dans ce. répu-
gnant événement ont été arretés, les autres
ont pu s’échapp-r. Les détenus sont protcé-
gés par une furte e.cort*, afia d’empécher
qu ils soient lynchés.

Noueva aurora
Manage

En VEy'ise cithédrile sera célébré le
mardi 20 Octobre courant le mariage de
Mr Fernanp LissaDE avec Melle CaMiLie
Exig.

Nos compliments.

Déceés

Fraxcois JEAN CHALMERS, décédeé hier a
lage de rs mois. Les funérailles auront
lieu aujourd'hui 4 3 heures en l'Eglise Ca-
thédrals. Maison mortuaire, 46, Rue du
Centre.

Nos condoléances 4 la famille.

— Les amis qui n’ont pas regu d’invi-
tation sont prics de considérer le présent
comme en tenent lieu.

WNomination

Mr Emmanuel Alexandre vient d’étre
nommé Peseur 4 la douane de Saint-Mure,

Nos complimerts.

Neécrologie

La mort vient d’enlever ces jours der-
niers 4 l’affection de ses parents Claire La-
mercie Lucie Hippolyte, agée d’environ 17
ans fille de Mâ„¢* Lunique Guillaume et
du général M. P. Hippolyte, Commandint
de la Commune de l’Anse-d’Hainaulr.

Lucie, envoyée A I'Etablisseinent des
sceurs de St Rose de Lima de Por -au-
Prince pour faire ses études, contracta
juste au moment de les achever une mala-
die qui ne tarda pas 4 l’emporter dans la
tomb2. Elle était trés intéressan‘e, un
brillant avenir lui souriait et faisait fonder
sur elle de geands espoirs. Augsi, est-elle
regrettée de ses pére et mére ct de tous ses
autres parents et amis.

Nous exhortons le pére et la mére de
la jeune défunte au courage et A la résigaa-
tionen leu. envoyart expression dz nos
sincéres condoléances.

UN ami.
Cayes, 2 Octobre 1908.
Service de Abattoir

Le concessionnaire de Vabatto‘r informe
les bouchers de cette ville qu’ partir du
rer Novembre prochain, is auront a
payer un droit de surveillance de nuit de
G. 025 par chigue quartier de boeuf ou
beeut entier laissé en dépdt A Vabattoir.
Ceux qui ne voudront pas se conformer 4
cette décision seront dans l’obligation d’en-
lever leur boeuf tout de suite aprés l’aba-
tage, sinon ils prendront 4 leur chirge
Vachat des cordes et le salaire d’un = sur-
veillant de nuit.

Le concessionnaire décline toute respon-
sabilité.

Port-au-Prince, le 5 Octobre 1908.

ARSENE DUVIGNEAUD.

Le Journal publie dans son numéro du
15 Septembre dernier:

Le mulatre des affaires
Rochette

Les affaires Rochette ont dté évoquées,

hier, de fagon bien inattendue devant la
onziéme chambre.
_ Uu mulitre, originaire d’Haiti, mais su-
jet francais, nommeé Leroy, é:ait poursui-
Vi pour avoir assommé, A coups de canne
plombée, sa femme, une mulatresse de
Port-au-Prince, qui avait quitté le domici-
le conjugal.

M¢ Felizet, qui présentait la défense du
nari brutal,nous a raconté l’odyssée de ce
dernier.

Leroy qui étaita Haiti, ily a quelques

années, avait été jeté en prison, pour Cons-
piration, pir le président Nord Alexis. Le
gouvernement frangais l'avait fait mettre
en liberté et il toucha méme_ une indem-
nité qui lui permit de venir 4 Paris. Il
rentra chez un expect judiciaire chargé
d’examiner les comptes de la banque Ro-
chette.

Le mulatre Leroy aida son patron dans
ses recherches et ce fut lui qui fit décou-
vrir une somme de 50.000 francs dans les
titoirs de Rochette.

Il parait qu’actuellement encore, le mu-
iAtre est extrait constamment de la prison
of il est en prévent’on, pour aider la jus-
tice dans les proces Rochetic. ;

C’est sans doute pour cela que le tribu-
bunal n’a condamné Leroy qu’a un mois
de prison.

fa annoncé qu'il alla‘t plaider endivorce.

—Notre confrére parisien se trompe. Si
la légation francaise put obtenir du Gou-
vernement d'Haiti une somme de_ trente
mille francs & titre d’indemnités, ce n’est
pas que Leroy ait 4:6 emprisonné pour cau-
se de conspiration. La vérité est que ce
Monsieur en quéte de réclamations se mit
au milieu de la nuit, en contraventions
avec les lois de police, tout comme il vient
de le fuire 4 Paris. Il fut emprisonnéd, tout
comme il l’a été A Paris .. Seulement, ici,
il réclama. Plus tard un arrété d’expulsion
Vinvita Xaller continuer ses frasques ail-
eurs.

Tribunal civil
Andience civile du 8 Octobre 1908

Le tribunal prend siége sous la prési-
dence du Juge-Doyen P. J. Dupont Day,
assisté de Monsicur A. Montas, Substicut
du Com.nissaire du Gouvernement.

Jugements rendus ;

L’ordonnance qui renvoie les époux Si-
inéon Monrose Gervais 4 l’audience publi-
que du jeudi 29 Octobre courant.

Celui qui entérine le rapport des experts
de Ja communauté Guibert.

Celui qui fixe l’audience du 28 “octobre
courant pour l’adjudication du cahier des
charges dressé contre les consorts Chrispin.

Affaires entendues :

Célanus Traversiére contre Pampbilmé
Fanfan.

Toussaint Céleron
Morin Fontenel.

i Charles Thomas‘ contre Philomise Bo-
ey.

Simmonds fréres contre B. Augustin

Samson.

Affaire en continuation : Vincent G.
Macklouf contre J..L. de Picciotto ( ins-
cription de faux).

Puis le siége est levé.
Tribunal de Cassation

Hier 4 dix heures du matin, MM. les
Juges du Tribunal de Cassation se sont
réunis en Assemblée générale et, en pré-
sence des membres du Parquet, ont procé-
dé 4 leur roulement biennal.

Le roulement est ainsi fait :

Section civile

Ernest Bonhomme, C. Déjean, Edmond
Héraux, L. Denis, P. Laraque, V. R. Do-
mond.

contre les époux

Section criminelle
H. Lechaud, F. Baron, Georges Sylvain,
Anseline, Jérémie, Emm. Chancy.
Arrivages
Par le steamer Sarnia sont
iwatin, les?passagers suivants :

‘Naw-York, — Mr. ec Madame Walter
Hirck.

arrivés, ce

=

se
Par le steamer Prins Der Nederlanden :
Curagao,— Buatro, Antoine Sibelo.
a ete S, J. Biggia, L. Chancy, Mme

B. Couba et 2 enfants, Mr. et Mile Sanon,

Sansarick et enfants, M. Villedrouin, [Bee a demande’ Ia erat até prises
es mesure

H. Jéréme, Mr. St-Martin, B. Four
D. Sanon, F. Claude, V. Rouzier Les.
tage, Mme Victor et servante, Mme L. Al.
cindor,N. Cayemitte, Germain, B, Oscar.
Saiil Fils, Balmir, Mme A. Lindor Do.
brevil, I. Laville, N. Louis, Salés p.
Lalannes, J. Samuel, uo

S. Chickel, J,

uand,

Cayes.— M. Malachie,
Malbranche.

Communiqué au « Matin,

La deuxiéme session du Concours d’ad
mission 4 l’Eco'e des Sciences Appliquées
a pris fin hier. Quinze candidats y avaient
pris part. Les ¢léves admis sont:

MM. Ivan Gerdés, des Cayes
Maurice Castera, de Port-uu-Pring, .
Charles Dennery, fils des Cayes."~ -
Marion Manigat, du Cap. a
Francois Manigat, de Port-ay -Prsng
Hériber Dougé, de Jacmel.

Nouvelles Eirangeres

Derniéres Dépéches

PuitippoLig ( Roumiélie orientale )6.—
L’annonce officielle de l’indépendance de
la Bulgarie faite hier A Tirnova par le
prince Ferdinand a éte recue avec enthou-
siasme dans cette ville qui est la Capitale
de la Roumélie Orientale. Aujourd’hui les
cloches sonnent en signe de réjouissance.
On s’attend A la visite prochaine du ro
Ferdinand dans cette ville.

Paris 6.— Dans les milieux financiers
bien renseignés, on dit ce matin que la
conférence des puissances pour discuter la
situation en Bulgarie aura lieu 4 Paris et
que la Turquie a donné a la France toute
latitude pour veiller A ses intéréts. Mr Pi
chon, ministre des Affaires Etrangéres coa-
tinue ses conférences avec les représentants
diplomatiques. Ce matin, il a eu un long
entretien avec M. Iswolsky, ministre des
Affaires Etrangéres de tXussie actuellement
4 Paris et M. Stancioff, agent diplomatique
de la Bulgarie en France.

Au cours de l'aprés-midi M. Pichon a ea
également des conférences avec les ambasse
deurs d’Angleterre, de Turquie, d’Italie ¢t
d’Espagne. Dans les milieux officiels, 01
fait remarquer que l’un des précédents des
plus curieux, contre une seule puissancts
qui veut ignorer Jes stipulations dun tnt
sigué par les puissances, vient de l’Autnicat
Hongrie elle-méme. ; wd

En effet lorsque le traité de Paris
1856 fut revisé 4 Londres en 1871, tA
truche protesta énergiquement conte
Russie qui ne pourrait plus Coa
tinuer 4 se conformer aux clauses relate
ves 4 la Mer noire. Les échanges de ve
actuellement en progrés indiquent qn6 ,
puissances intéressées se réservent le .
de demander des compensations ; cest 0
tamment le cas de la Russie qui deme
raace que le passage des Dardanelles
ouvert a ses navires de guerre et le ba Ak
I Italie qui veut un port sur la cote ¢6
banie. +

Buicrave (Serbie ) 6.— Des de
recues des provinces disent que 1% 4.
tants sont enthousiasmés en faveur oe
guerre avec |’Autriche pour la raison 4 dane
projet de l’emperecr Francois Josepds
nexer la Bosnie et l’Herzegovine, ,-
menace d’enfermer la Serbie dans e ‘
de plus, la majorité des habitants ;
Bosnie est composée des Serbes qo oo.
tent énergiquement contre cette element

BELGRADE ( Serbie ) 7-—. ee te
serbe a été convoqné en session & coat

naire pour le ro octobre se pea erichts
ssfoscOU 7. es étudiants Serbes et
yonténérains de l’université de Moscou
oot télégraphié aux ministres des Affaires
ngeres de Bellegrade et Cetttigne des
folutions engageant Arésister 4 lannexion
1s Bosnie et exprimant leur désir de

ndre les armes contre l’Autriche. .
PV ONDRES 7.— Dans un discours qu'il a

noncé ce soir devant ses électeurs a
‘Wooler Northumberland, sir Edward Grey
ip Secrétaire des affaires Etrangéres a dit
soil espérait et croyait qu aucun événe-
ment pouvant mettre en danger la paix du
monde ne surviendrait en Orient.

“Pans 7.— Les obstacles 4 la convoca-
tion d’ane conférence interna‘ionale pour
fiscoter les affaires des Balkans ne font
go'augmenter 5 les vues de l’Angleterre 4
ce sujet sont diamétralement opposées 4
alles de la Russie. Dans une conversation
ia eu lieu cet aprés-midi. M. Isvolsky,
ie ministre des affaires Etrangéres russe a
déclaré que le traité de Berlin avait été di-
rigécontre la Russie et que s il doit y
wroir une revision de ce traité cette pui--
gace en profitera pour demander des com-
nsations.

St-PéTerssoURG 7.—- D’aprés un com-
muniqué officiel publié cet aprés-midi par
sn journal local, 1a Russie n’a pas |’inten-
tion d’accepter plicidement I’annexion des
deux provinces, car elle considére action
del'Autriche comme le commencement de
dénombrement de l’empire Ottoman et
comme un événement pouvant provoquer
one conflagrstion en Orient.

SAINT-PIERRE 7.—- La goélette frangais:
(Juanita » s’est perdue corps et biens !a se-
maine derniére pendant qu’elle se livrait 4
ls plche sur les grands bancs; les 25 hom-
nesd’équipage ont péri, seul le capitaine a

_ lassi se saaver en s’accrachant a des épa
ws, Aprés s’ire soutenu 36 heures sur ce
fagile appui, ila été recueilli par un au-
menavire de péche qui l’a ramené ici; il a
ytdu laraison. Ce désastre s'est produit
podant une terrible tempéte. La «Juanita»
ypatenait au port de Saint-Malo.

!Vonn 7.— Une dépéche de Bucharest
(Roumanie ) annonce que le prince héri-
tera été assass'né A Athénes ; on n’ajoute
qe peu de foi 4 cette nouvelle dont il est
Bsa imposs:b'e d’obtenir la confirma-

Paris 8 Le Currespondant du « Temps»
iSofia télégraphie que le roi Ferdinand
tcoaféré longuement aujourd’hui ‘avec le
Commandant en Chef de l’Armée. Le gou-
Yemement Bulgare considére la derniére
ommunication du Gouvernement Turc
tome insolente : la situation est trés ten-
dueet l'esprit de la population est trés
brrexcité,

Viewwe.— Legouvernement a regu infor-
muion que la Serbie a l’intention d’orpa-
bet une guerre de guerrilla en Bosni et
Herzegovine, en couvrant ces pays de
indes armées,

Ducrave 7.— Le peuple réclame éner-
byrement la guerre avec l’Autriche.
dinatenyermement Serbe, dans une pro-
tel onJancée aujourd’hui, proteste con-
Sannexion de la Bosmie et de l’Herze-
ferne etexprime Vopinion que les puis-

May PONdront 4 Vappel qui leur est
Le bert Protection et justice.
i court que les Albanais se sont

dards indépendants de la Turquie.
tetig: ANTINOPLE, — Comme réponse a
00 de la Créte avec la Gréce, le gou-
Nee tnt Ottoman va envoyer quatre na-
we. Baerre ASamos, (ile grecque ),
‘pe, 17! Pale un tribut annuel 4 la Tur

2 == ° e

fe fon La France continue 4 insister
wey sur l’opportunité d'une conté-
Aternationale, en vue d’un régle-

Aen de la crise dans les Balkans.

rer la sécurité des autrichiens en Serbie. |

Paris 8.— Le général Picquart est rentré
’ Paris hier et reprit la direction de son
uv Inistére, :

M. Clemenceau accompagné de M. Riau
est parti hier soir dans le Var, of i! inau-
gura ce matin, le nouveau groupe = scolaire
ne et prononga un discours poliri-

AVIS
La ;ublic est avisé que le D' Jh.
Bergeazud, Pharmacien de I’Ecole Su-
péricure de Paris,prend la succession
ds affaires de la Pharmacie Emma-
nuel Alexandre, et qu’il se met a la
disposition de la clien‘éle,‘pour l’exé-
cution pontuelle, soignée et scrupu-
;leuse des or/onnances de Messieurs
les doct-urs et Médecins de la Capi-
ale. :
Port-au-Prince, le 9 octobre 1908
DB: Ju. Berceavp

a ree — re oe ~

CG Transalantique

Le steamer QUEBEC est at-
jtendu dimanche 11 courant et parti-
ra le meme jour pour Gonaives et
Petit: Godve. I! sera de retour le 14
et partira le méme jour probable-
ment pour Jérémie, Les Cayes, Port-
de- Paix, Le Cap, escales et le Havre.

Port-au-Prince, le 7 Octobre 1908.
| L'agent,
F. M. ALTIERI

i a na ce a
—— So eee eee

Ligne Hollandaise

Le s/s Prins der Nederlanden,
partira ce soir 4 G.heures pour St
Marc,-Gonaives, et New-York.

Port-au-Prince, le 8 Octobre 1908.

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CABINET De Me: LEONCE VIARD
75, Rue du Magasin de PEtat
LiserTE, EGALITE, FRATERNITE,
REPUBLIQUE D’HAITI

« Extrait des mfnutes du
« Greffe du Tribunal Civil
« de Port-au-Prince «.

L’an mil neuf cent huit et le Jeudi pre-
mier Octobre 4 dix heures du matin.

Au Greffe du Tribunal civil de Port-au-
Prince et par devant nous B. Rousseau,
commis-greffier du si¢ge, soussigné, a
comparu Madame Veuve Mérajothe Gressi-
ne, née Eugénie Pélier, propri¢taire, de-
meurant et domiciliée 4 Port-au -Prince,as-
sistée de M* Léonce Viard, son avocat, la-
quelle nous a déclaré qu’elle renonce pu-
rement et simplement 4 Ja communauté
qui a existé entre elle et “son époux et
u’en sa qualité de tutrice I¢gale de ses en-
ants mineurs Edgard, Eugéne, Mérajothe,
Eva et Noémie Gressine, elle accepte sous
bénéfice d’inventaire la sucession ouverte
au profit des mineurs. ;

Dont. acte La comparante a signé avec
nous aprés lecture ainsi que son avocat.
( Signé ) Dme. Vve. M. B. Gressine, Lé-
once Viard, avocat, B Rousseau. |

Enregistré A Port-au-Prince le trois Oc-
tobre mil nevf cent huit, folio 487/488,
Vo Case 4404 du Régistre V. No 3 des ac-
tes judiciaires. Pergu droit fixe cinquante
centimes. Le Directeur principal de 1 En-
registrement ( signé ) C. F. Carvalho.
Vu : Par autorisation du contréleur (signe)













Cyrus Saurel. Pour expédition conforme.
Collationnd ( signé ) B. Rousseau.

Pour extrait conforme a l’expédition.
LEONCE VIARD, av.

libres



~





C



Cours d'instruction

Noms des pompiers qui doivent se
présenter a la station centrale pen-
dant la semaine du 12 aui6 octobre
1908.

A. Isipore, conseiller.— Léonce St Su-
rin, Georges Laroche sous-officiers.— Per
driel Sylvain, Clément Laurenceau, St
Clair Bros, Victor Prosper, Edgard Daguer-
re, Jh. Georges fils, Michel Lilavois, Clé-
ment Trazibule, Horace Milfort, Armand
fils, Vallon Julien, Justin Chéry, Léonce
Cyrille, A. Louis Charles, Christian Blas,
Léon Fontaine, Justin Camille, Hermann
Chancy, Bonnacieux Bienaimé, pompters.

Port-au-Prince, le 9 Octobre 1908.

Le Commandant

Louis ETHEART.

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S'adresser au Matin.
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manuels, les arts d’agrément, la pra-
tique du ménage, et, en général, les:
connaissances uliisables au foyer,
et indispensables a la femme. obligéa-
de subvenir aux besoins de lexis.
tence.
L’Etablissement recoit:
Des Externes,
Des Externes surveillées,
Des demi-pensionnaires.

L’Enseignement s3 divise en
3 cours.

1° Cours élémentaire : durée 4 ans,
de six 4 10 ans.

2° Cours moyen :
10 & 13 ans.

3° Cours supérieur :
de 13 4 16 ans.

Les cours d'enseignement pratique
peuvent étre également suivis par les
enfants qui n’appartiennent pas alE-
cole ; dans ce cas, e!les seront clas-
sées d’aprésleur age dans l'un descours
ci-dessus.

Un cours supérieur d’enseignement
pratique et d’arts d’agrément recevra
les personnes qui voudront se par-
faire dans les dites connaissances. .

o
eho

durée 3 ans, de

durée 3 ans,




Ancter membre thropique des matires tailleurs de Parts| dresser a .

Mle LAPORTE
Officier d’Académic, Brevet supérieur,
Eléve de la Légion d’Honneur,
Directrice de l'Etablissement .
Note.— Un cours gratuit d'enseigne
ment primaire professionnel est attaché 3
’établissement, oS

Vient de recevoix un grand choix d’é-
toffes diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particulisrement 4 sa clientdle une
belle collection de coupes de casimir,
da gilets de fantaisie et do Piqué de
toute beauté

Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Francaise, Anglaise et
Américaina de la derniére perfection.
La maison confectionne aussi Jes Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmans, tuniques, habits car-
téz. atc sic, de tous grades:



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La Maison se charge toujours de fai-
Â¥ prendre les mesures A domicile.





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Mr F. F. Stines S agir comme ml"
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Le Gommopore W. E: MEYER
de Bermudes