Deuxiéme Année, No 457. PORT-AU-PRINCE ( Haitt Mercredi, 7 Octobre 1908.
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Abonnements: > Dinecrevr : : | =. .LE NUMERO 4 y CENTIMES
PORT-AU-PRINCE Se Mors. ° ° 5 50 Cilémaenmnt Magioire, |. * ho ee
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— ——$—— eee
| Les familles patronales doivent de désigne pour étre des directeurs de-
ine. méme localité doivent s’entendre| naitre et a procla ‘ott ce’
—_- | pour faire en commun.ce qué les} ast objet du mépris plus notre ee
élément sans lequel il n’y a pas de; Moyens particuliers ne suflisent pas atténué de toutes les races blanches
tille, que nous essayons de propager | socidté possible. La famille ne peut- 4 accomplir : services de la - VoIrle, }et nous-ne_ tentons aucun: rapproche=
dans-notre pays, font ressortir avec/étre réguligrement constituée que!des écoles, du culte, de lassistancé| ment du cété des races anglo-saxon=°
la.plus grande dvidence et la plusjlorsqu‘une liaison légitime unit Vhom-| publique, de I"hygiéne. publique, deS/nes, puisque, tout aussi bién, - nousâ€
ginde netteté les propositions sui-} me et la femme ; lorsque Vautorilé pa-| récréations® publiques, de. la. police} nous: proposons’ de combattre toutâ€
“Tantes : ternelle n’abdique pas ses droits et particuliere, — services qui,. pour la rapprochement ‘exagéré “du cdété desâ€
~ Hen que I'ceuvre des Pouvoirs pu-|P7alique ses devoirs.qui sont: l'édu- plupart, sont aux mains.des conseils| races latines qui; chaque jour, nousâ€
bits constitués dans une sociétéjvation des enfants, trop abandonnée , Cemmunaux et que c32ux-Ccl, qul Ne} humilient et nous ‘exploitent comms’
isso 5 - bl t{chez nous 4 laction insuffisante deiles accomplissenteguére, - faute d’or-|}eurs pareilles anglo-saxonnes. ~*~ *
pusse se répercuter favorablement) |g. ja transmission aux enfants, sanisauion et de ressources, seront| w > ag aniurn le récime:
04 défavorablement sur la marche|!erole; ta transmis eae "i mis A mene d'effect Ace au con- lous proposons de suivre le régime
dis affaires sociales, il n’est pas vrai| Pat exemple et le précepte, de 1a ase es JOS dan neMe : ra uu ; social anglo-saxon ;‘nols ne~‘disons |
de pénser quo le mal d’une société | !Ol morale, cest-a-dire d> la notion eeiee Paes e fami e et des chefs pas -d’épouser-les passions ni d’adop-
wit politique et que tout remade a ce] exacte de ce qu il peut faire dans laj¢ entreprise Ce ta region; .» - - «- |ter les vices qui peuvent étre Vapa-
mil puisse rssider dans le capricieux Vie et de ce qu'il faut eviter ant! 4o Le gouvernement local mis ‘abisi|Nage des individus de ces’ sociétés.
changement des gouvernements ; inspirer {u respec, “ja hen t ous pur la force des choses entre les mains Quand le médecin†prescrit au: ‘mala-’
“Une société doit trouver ea elle-|2U* autres qu a sol meme a 1 ae? | les plus.intéressés de la localité,—" le de le régime végétarien, il-ne lui: dit:
mime, dans sa propre organisation |¢? ¢#Â¥0" ceo ne ratre + le choix | SYSeme entrainant par voie de con-|Pas pour cela de dévorer’’ la’ faconâ€
ls conditions de stabilité’ et d'har- tion insuflisante u | prétre 5 le 1X | sequence la suppression,†en ‘ce ‘gil des chevaux et des Anes, ni de ruminer
‘itonie; imposé a Venfant d'une carriére " i;concernela localité intéressée,†du & la fagon des boeufs. ... «© i .-:
“Las Pouvoirs publics sont précisé- dépendante, qui le me tte & méme de concours pécuniaire de l’E4at; part-nt 2°. Notre facon de concevoir la réfor-.
‘fieat le résuttat de lorganisition so- se suflire dans la vie ; Pallégement du Budget général, par- me. nationale étant le.-contre-pied-des.
Gale; celle-ci produit ceux-la comme les ‘Us infériew- tant,la diminution du fonctionnarisme; solutions praposées par les: politiques; »
‘W figuier produit la figue, lavigne 3° Le pitronage ces fami S ot A f | partant, Vatténuation de.notre systé-|NOus nous Crolrons dispensés de'..ré--
‘tabi Les révolutions "politiques res par les familles SUP ZVeeurves C! J ait me centralisateur et communautaire. pondre.a aucune. contradiction cons:
(les changements fréquents de gou- entendre pic 1a, que cous od vanee Je n’ai pas la prétention de toucher|Cue. dans des vues nettement politi--
&aements appartiennent A cette ca plus de capacité, mas es Hil vat dog {Par cette énumération a tous lus | (ues. oe SR me
ie de remédes qui passent 4 cO- qui disposent da / ravall ding. points de détail du. vaste. ensemble] | Libre 4 chacun de se rallier &- ta)
idu mal sans l'influancar et qui ag- moy.ns de travail, les famives me °- qui constitue la question sociale : et|}COnception qui paraft le plus confer-.
Hvant le malaise social aussi sure- | 74/2%», Pour. parler Te ange er ot (Je ne veux aujourdhui quwindiquer me .4 son tempérament, &- ses désirs-
eat qu'une miuvaise médication ag- | *oy sociale. doiven bles. yet m-| duels genres de fondement-nous cro- ou méme a-ses passions. Mais ‘quant
rive [état d'un malade : aider ds élevzr las incapa ee a reur Yous utile et .convenable de donner. a nous,nous avons un aiguillage, nous «
Jas conditions scceatiolles d’une| Prevoyants, ceux qui n’ont que eur a la réforme sociale que nous appe- le suivrons sans tenter de dérailler-et.
fyaiisation sociale sont : ; effort personnel 4 0 reir, en ao ot, lons de tous. nos voeux. dans celte voie nous :soutiendroné
WLesenti Toa. les familles ouvriéres. Ine s’agit Pas} 7, yeux surtout rétablir sur ses. bases |2VeC, Plaisic toute discussion: sincére,:
WLesentiment de VIndépendance per-|seulement de lear donner du travail , ii velles une discussion qui, provoquée|Courtoise et scientifiques: v2i
Wed Ora cree et développé, méme jet d’assurer leur pale, ee ' ae] ds par nous dans les conditions que n0¢g |
tembres an jon, dans chicun des controler | us ge ay Fai carvir | venons de dire, tend parfois a changer PAGES D’HIS' Nip pect
Vat entends nee ing social ; et} argent, de les pork c de leur ins: |@ dlure et a’odjet au_gré des vues per-| -— —- : TOTRE: * **
Wea de son travail do par eullpirer Vhorreur ou tos caerie, de le:|¢viations que l'on a tendance a im-| MARRONNAGE arn’
MM rien devoin oa on devant le| Goreme & élever convenablement Primer & Une campagne aieede ep en
ras possible ‘aux. protections ‘ aS Cin ants de les aider a élever | aVOnS ¥ rere de fear orientée, je L ne nee a
. le, , ‘ , ,; Oo essa art | "BA ) °
BF ogtes a aux sollicitations et}leur condition au point . de vue |e otions ordre » onivantos deux CHEFS DE 'BANDES.
1oLes études sociales nous ayant VIO.
br ues stations dans les anti-| moral, ‘ntellectuel ct physique, de les
dong es officielles, toutes choses] assister efficacement dans les phases ° Les a Cla no f . beet te oe tw tdeee B,
Vent 4 pratique est destructive du|oxtraordinaires de l’existence, cho-, permis de découvrir’dans lorganisa-| Nous abordons ici la derniére-p.arte
4 t2 eat de dignité personnelle et] mage, survenance d’enfants, mortali-| tion des sociétés anglo-saxonnes, les ,de cette. étude, Sans -doute. nous ‘nous
“ce 6spect de soi-méme. té. maladies, accidents ; de les dé-) éléments de lorganisation que nous sommes; arrétés longuement ‘sur :tquies
1 éunions perturbatrices, ; venons d’esquisser 4 grands. traits, les classes de la colonie.en -partant da
4 l’action néfaste des, nous proposons aux éducateurs. na-'marronnage‘et des chefs., de..-handen,
tionaux et &ceux que leur mission Mais le lecteur nous pardonnera.ces di-
| £y — .
LE V E RI | ABL E Ek SPR {T plus Vassistance de leurs. conseils. a|l’opinion, /’exemple -de- Vorganisation~
4 | celles des fami les ouvriéres. de leur|sociale -des Anglo-Saxons; ET C'EST’
. | Voisinage qui y sont installées et tra-|-Tour. , an ity
Dela Gampagne Sociale du MATIN 'vaillent pour leur compte ; celles d’u-| Nous sommes les premiers & recon-.
Lesconclusions de la science so
“
ce eS ke,
» ? .
“rete Bs
Was: i constitution réguliére des famil-|tourner des Tr
Wives constituant le noyau|de les enlever
Société, la « molécule sociale » exploiteurs politiques ;
ressions, s'il se rappelle que la socié-
¢ forme un tout si complexe, qu ou
ne saurait isoler aucune de ses parties
pour I’étudier séparément. Les influen-
ges dans le corps social sont récipre-
ques et proluisont les plus lointaines
répercussions. Nos péres ont conn
bien des jours d’angoisses pour nous
aooner la liberié, notre devoir a notre
teur est de chercher & mettre en pleine
lumiére les moindres épisoies de leur
lutte héroique.
Donc avec la venue de Toussaint sur
la scdne politique de ta colonie, le ré-
le social des esclaves commence et I’ap-
parition de ce nouvel élément de lutte
vient compliquer davantage les irritan-|q
tes questions qui déja étaient a l’ordre
du jour. Autour de celte haute person-
nalitéhistorique se groupentrapidement
des hommes appelés a exercer une
influence considérable sur les évé-
nements de St Domingue, Chove re-
marquable et que nous devons noter
an égird au sujet qui nous occupe, un
rand nombre de ses compagnons de
Toussaint venait directement du mar-
ronnage ou bien était des chefs de
bandes. .
La grande difficulté consietuil mainte-
nanta réunir tous ces troncons épars
de la classe des esclaves 4 les animer
d’un méme esprit a discipliner leur
action pour le jeter a leur tour
dans ce terrible conflit de races qui
bouleversait la colonie depuis plu-
sieurs années.
Le génie de Toussaint avait su réali-
ser cette ceuvre iinmense et quand, par
une habileté 4 peine croyable il deve-
nait le personnage Ic plus influent de
;penseée les
un double point de vue, les résultats
obtenus par le vainqueur étaient désas-
treux et préparaient sa ruine.
Toussaint se trouva subitement, en
face de circonstances que malgré toute
sa Clairvoyance il ne pouvait dominer
entidrement Elles résultaient da toutes
ces luttes antérieures 4 son gouver-
nement et de la situation des es-
prits. ATétat de guerre avait succédé
une vie de tripotages politiques, me-
nécs avec art par les colons qui avaient
envahi le conseil du gouverneur, arri-
vaient parfois a y faire prédominer
leurs avis. Plus raffinés, plus habitués
a cette vie d’intrigues, la caractéristi-
ue des cours Européennes d’alors, ils
se livraienct 4 une sorte de marivaudage
politique ‘ottsuccomba le génial bon sens
de Toussaint. Les généraux noirs, ses
vieuxX eOmpignons d’armes, constat&
rent avec effroi, cet envahissement de
son conseil parcetteclique coloniale.
Ils désapprouvérent, mais n’osérent
protester bien haut, par crainte de la
colére souvent terrible du dictateur. Il
se créa done, sourdement, lente-
ment, méme parmi ces derniers, un
esprit d’hostilité latente contre ses
décisions. Les affrauchis, a leur tour,
n’acceptaient pas a servir sans arriére-
vues du gouverneur. Les
souvenirs de la récent- et néfaste guer-
re civile, étaient trop vivaces pour ne
pas dissimuler un levain de haine, si-
aon de mécontentement général dans
cette classe contre Toussaint. Aussi.
lorsque les troupes franguises débar-
quérent dans Vile en 1802 pour y réta-
blir simplement I’esclavage, | iofluen-
ce de Toussaint avait tellement baissé.
la colonie, l’unité politique et sociale qué malgré des efforts prodigieux, il re
da la clawse des esclaves, était faite.; peut leur opposer qu’une inefficace ré-
Sans doute, et, nous l’avions fait remar- si8tance. La chuts d+ Toussaint fut
quer— les héros de la moutagne n’ac- sas doute, une perte pour la caure de
ceptaient pas tous, la -ubite élévalion | !Indépendtnce ; mis en lfaissant la
du premier des noirs ; mais leur ubs- rade des Gonaives, il pouvait dans la
tention ne contrariait guére, la grande pleine conscience de |’muvre_ accom-
idée que couvait déja, la pensée de plie, annoncer la prochaine redemption
Toussaint, dela race enun baptéme de feu et
Alors, la lutte recommence vive, ar- de sang.
dente soutenue par le machiavélisme
colonial augmenté de la rivalité des
compétiteurs évineés par lta politique
victorieuse de Toussaint.
Par la force des choses, une sourde,
D' J. CG. DoRSAINVIL
SERENATA TEEOER
Les ravages du mau-
vais temps a Tho-
rivalité était née entre les affranchis
qui occupaient alors Ja scéne politi-
ue et les esclaves. Les colons im-
médiatement s’emplovérent 4 tirer
arti de celte déplorable circonstance-
Is affichcrent une nouvelle attitude, se
firent les courtisants de Toussaint pour
le perdre. Un long*frisson de joie cou-
rut leur rang, lorsque les cohortes du
nord s’ébranlérent pour envahir le sud
et: dominait Rigaud, le chef recon-
mazeau
DETAILS COMPLETS
Lundi, 28 Septembre dernier, 4 2 heu-
res 1/2 du matin, un terrible ouragan s’est
abattu ici, 4 l’issue duquel un violent trem-
blement de terre a passé dans la direction
N. E, causant beaucoup de dégits.
Parmi les bureaux pablics endommagés,
nu des affranchis. Le mot d’ordre était nous citons le bureau de la Place, dont le
passé. Ii fallait poyter les noirs et les toit cst venu effondrer la galerie du bu-
affranchis A s’entredéchirer, pour re- reau du Conseil communal qui est en fa-
conquerir sur les débrits de ces deux ‘ce ;— la Prison*dont la couverture a pres-
classes, leur prépondérance politique. que disparu ;— le Tribunal de Paix a eu
Cependant cette victoire de Toussaint la chance de ne perdre qu'une seule feuil-
ne fut pas immédiatement celle des co-'le de téle ;— le Presbytére a perdu son
lons, “Momentanément Toussaint tira balcon, cété Nord;— Les dames Charles
delle, toute sorte d’avantages pour Albert, Joseph Daguerre et Vve Paul Pier-
consolider son pouvoir et réduisit les re furent obligées d’abandonner leurs mai-
colons & étre tout bélement les artisans 'sons decouvertes par les fortes ratales et
de sa rapide et foudroyante ascension. 's’exposor avec leurs enfants au passage des
Lee vaineus du sud abandonnérent en'id!es qui, dans cette nuit noire, s’en al-
effet la colonies§ mais lorsque les co laient dans toutes les directions.
lous easayérent de ruiner l’influencede| De gros arbres, malgré leur taille co-
Toussaint, ils trouvérent tant de résis- lossale, ont été arrachés de terre, obstru-
tance de la part decet bhemme, qu’ils ant, par ainsi, dans tous les sens,
durent se ranger sous sa_banniére en les chemins communiquant le bourg avec
flairant une occasion meilleure. Est-ce ses environs. Point n’est besoin de parler
b dire que le coup n’avait pas portd ? des bananiers et autres qui s’étendent sur
Nous sommes loin de le croire, car & le sol comme des soldats en campagne ;
les autres palmiers, pour ne pas jalou-
ser le sort de ces derniers, ont fait comme
eux.
L’orage a un peu cessé vers 6 heures 30;
le vent s’est un peu calmé.
Pour ce qui s’agit de la rivitre'« Bodde»
qui, 4 notre humble avis, devrait s’appeler
« Débordée », et qui arrose une grande
partie de la vaste 2° S:ction de la Grande
Plaine, en cette commune, son rdle a été
si bien joué qu’ellea empéché la circula-
tion des Chemins de fer.
La gare de l'Etang Manneville a été for-
tement endommageée ; les établissement du
général Sambour 4 4 Coustard » sont dans
un état tel qu’ils font pitié 4 voir. $A l’en-
trée du Bourg, quelques cocotiers ct deux
énormes manguiers ont failli eoterrer vi-
vant le Prépost d'Administration, Mon
sieur Turenne Hippolyte et sa famille.
Nombre de maisons sont tambées dans
la 1° section de la Grande Plaine qui, heu
reusement, n’ont pas fait de victimes hu-
maines.
L’Eglise de Ganthier a été complétement
découverte beaucoup de maisonstdu Chef-
lieu de ce quartier sont tombées.
Dans les Io et 2° sections rurales des
«Crochus», on a euddéplorer la destruction
de la chapelle « Plésance », de la Smajeure
partie des jardins, de beaucoup de maisons
etla perte de bon nombre d’animaux.
La Chapelle «Croix des-Missionse de la
section de eFcnd-Verrettes»ta disparu, huit
personnes, dont trois filles sont noyées par
la crue de la riviére ; presque toutes les
maisons ont disparue, les une aba tues par
les vents, d'autres, entrainées par les eaux’
On estime 4 deux cents le nombre des
animaux disparus dans la catastrophe.
Dans la Section « Pays Pourris », ot
le vent fuc plus violent, les ravins, débor-
dant de toutes parts, ont laissé les familles
sans abri, ravagé tous les champs eg occa-
sionné la mort de huit personnes, dont
quatre enfants; bon nombre d’animaux ont
isparu. C’est le point de la commune qui
a ile ptus souftert, cela se comprend, car,
sitaée dans les hauteurs de la partie Sud
de I'lle, directement sur le passage de la
seconde phase du cyclone, cette section de-
vait indubilablement succomber.
a
ATTENTION!
Lisez dans le prochaia
numéro Davis concer-
nant * La Tannerie
Continentale. â€â€™
See
PANTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Maro! 6 OcrTosrge
Barométre 4 midi 75953 %™
_minimum 22 7
Température mazimum 31. 6
; moyenne diarne 26. 8
Ciel trés nuageux toute la journée A
4 h. du soir, légére secousse de tremble-
ment de terre: direction NNW.
A 4h. 30, éclairs au sud.
Le barométre est légérement en hausse.
R. BALTENWECK
Tribunal civil
Ce matin les juges se sont réunis
c en
Chambre du conseil aux fins de protdet
au roulement trimestriel du 6 Octobre ag
31 Décembre.
Le roulement a été ainsi fait:
Andiences civiles ordinaires
Lundi: Janvier, Maignan, un suppléant
de service. ,
Mardi :
de service.
Mercredi :
de service. -
Jeudi : Day, Désir, un suppléant de ser.
vice. Lous
St-Rome, Valmé, un suppléant .
Maignan, Vallés, un suppléant
Audiences civiles extraordinaires
Vendredi : Champagne, Désir, “un sup
pléant de service. so
Audiences correctionnelles
e e Td
Lundi : Mondestin, Nicolas, un supplé.
ant de service.
Mercredi : Vieux, Vallés, un suppléaot
de service.
Jeudi : Mondestin, Nicolas, un suppléant
de service.
Audience civile du 6 Ooctobre 1908-
Le Tribunal a pris siége sous la présh
dence du Juge-Doyen A. St-Rome, assisté-
de Mr Lys Latortue, Substitute dua Com-
missaire du Gouvernement.
Le Jugement suivant a é:é rendu :
Celui qui entérine le rapport des experts
des successions V** Ducasse, née Duval et
Lucie Favard.
Banque Nationale d’Halti.
Nous avons regu du Département des
Finances une intéressante brochure contes
nant différentes piéces relatives aux négo-
ciations purement officieuses pendantes,
entre le Gouvernement et la Banque. |::%
Le Département conclut ainsi: « Das;
rant ces derniéres années, le Département:
des Finances, conscient de son droit, a ew
A prendre deux mesures imposées par les
circonstances : la réduction des intéréts de.
la Dette intérieure et le retrait du service.
de la Trésorerie de la Banque Nationale,
d’ Haiti. ole
«En dépit d’avis pessimistes, ces deux,
mesures sont, depuis longtemps dans le
domaine des faits accomplis sans heart et
sans complications. oe
« Si dans l’intérét supdrieur et évident
de posséder un VERITABLE instrument de
crédit le peuple haitien veut renouer avec,
la Banque Nationale d’Haiti, il le pourra
sans craindre 4 aucun moment — les pieces’
ci-dessus l’établissent — aucune conséqaeo"
ce facheuse de Ja résolatiom législative da
r Juillet r905. » tog!
3 th question de la Banque était d’an haat
intérét national, nous nous proposons =,
poser ici quelques points d’une certaine 19°,
portance. Cote
£&n Plaine ok
Ce matin 47 heures, un train special
emmenait en plaine Mr Laraque, Chak
re d’'Etat des Travaux publics et le Gent,
ral Coicou, chargé de ’Arcondissemen:
constater les dégats du mauvais temps ee
ces jours derniers. qual:
Allo !! Allo ! tab
Nous annoncions la semaine passe ere
le Two-Steps de l’artiste Bonnefil: ¢ ae
allo! serait prét samedi aw plus Care Aee
mauvais temps ayant largement contt efit,
contrarier les employés de ine ae
il est bien certain que le morceaa Sef Pal
avant le huitaine. ‘nce. rebi
Les souscripteurs de la provin cee d'ed?
vront leurs exemplaires par | entrem nf
correspondant puor chaque ville. Lee io
teurs de la capitale peuvent sinscri -
bureau du Matin ou chez le compos't
81. Rue Tiremasse ( St Joseph). *
——
Service de l’Abattoir
ncessionnaire de |’abattoir informe
ys boachers de cette ville qu’a partir du
ret Novembre prochain, ils auront a
run droit de surveillance de nuit de
‘oas par chaque quartier de boeuf ou
peat entier laissé en dépdt a abattoir.
(eax qui ne voudront pas se conformer 4
aie décision seront dans Vobligation d’en-
yet leur boeuf tout de suite aprés l’aba-
,sinon ils prendront a leur charge
rachat des cordes et le salaire d'un} sur-
yeillant de nuit.
Le concessionnaire
abilité. :
Port-au-Prince, le 5 Octobre 1908.
| ArsENE DUVIGNEAUD.
: _ Buss neuf
‘Attelé de bons chevaux, 4 louer pour
tapttmes, courses en ville, promenades 4
heampagne, etc.
- Sisdresser 2 M™¢ F, Szines, N° 156, Rue
‘da Magasin de I’Etat.
A vendre
Un buss Feltch, tout neuf.
‘Sadresser au Matin.
Chronique des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
Section NORD
Un accident entre enfants, de mé.ne Age,
qui s'amusaient 4 un jeu quelconque nous
iprocaré l’agréable plaisir de voir “de prés
Madsme Charly.
—Vous la connaissez, n’est-ce pas ?
‘Non, je ne la connais pas.
Vous ne la connaissez pas !
Madame Charly! cette grosse femme an-
fase, la femme du cocher. Eh bien ! mon
il vous reste bien des choses a voir.
“Be et d’une grosseur A faire peur, elle ne
mitthe pas, elle roule,trés leste cependant;
a ritesse est celle d'un énorme ballon trai-
parle vent. Ses bras sont courts, ses
mins potelées, une face large avec un nez
fsé; une bouche fendue et plate, des
tas irréguliers. C’est une anglaise : an-
tliz des colonies ( Jamaique ou iles tur=
décline toute respon-
oe: rd
Saad ied
«Sa petite fille de 15 ans qu'elle envoya
wmarché recut un coup de pierre d‘un
murgarcon effronté qui pensait sans dou-
#4 mal. Comme i y eut contusion et
Ge le sang coulait derriére l’oreille gau-
ar Maire fut portée 4 la barre du tribg-
i comparut en personne la grosse
Charly avec son Conseil,Me Patry.
eodant, elle n’entend pas donner 4 ce
me accident de gamins aucune importan-
la: mle, elle est femme, peut-dtre, mé-
othe salt ce que c'est que les enfants
bas | tr turbalence,dans leur effronierie,
Har cache-cache aux petits amours
mae, qui étale toute la sensibilité de
leant ot € son 4me de patriote s’extasie
taint re acte Magnanime, le désintéres-
Beil réctare et de anglaise ; sa cliente,
tittle ee la conciliation de cette af-
tis com eo des parties simplement ;
‘ant ie action publique est en mou-
a Nadin’ tribunal veut en connattre ce-
wt Que voulez-vous | Dura lex, sed
tar Blain requis ar Madame Char-
Hetiming ta blessure’ et ena fait les
Ike Pansements,
Ri ineid COndamnation n’est sortie de ce
eat de simple police. La bonne
Me eet tendre a fini par avoir rai-
Ree evérité du juge par l’insistance
a an pe inise A ne
Ut fait qu'elle juge insignifiant.
lng sachere enfant, elle la soignera
Ue bas vlog
Pas plus aiera_ tout pour que l’on
Oin avec ce petit incident.
pas voir donncr.
Pour demain
La publication du beau discour: ;-"9-
_honcé par le batonnier de l’Ordre d. - “vor
cits, 4 Poccasion de la cérémonie de .
verture des tribunaux.
me ee eee
See me owe Se.
OQte
mee
=. Se ~~
Nouvelles
flanges
Derni:re Ss D épéches
Le Mans 5.— Mr Wilbur Wright a éta-
bli Je record de la navigation aérienne
avec un passager ; sa inachine
en l’air 55 minutes et a couvert une dis-
tance de 36 milles.
La Havant 5.— L: paquebot « Fuerst
Bismarck » cst arrivé ici avec une journée
de retard ayant soaffe:t d’un violent ouras
gan du cété des Bahamas. Les paquebots
irangais ct cspagnol « Navarre » et «Ma-
ria Christina » ne sont pas encore arri-
vés ; leur reiard cause beaucoup d‘inqui¢-
tudes.
WasHinGTon 5.~On a fixd fitinéraire
de retour de Vescadre américaine de cui-
tassés qui se trouve en ce moment dans |
les eaux du Pacifique. Apres sa visite au
Japon, Pescadre ira a Munille d’oti elle par- |
tira le pre nier décembre pour arriver a}
Colombo ( Ceylan ) le 14 ou elie restera
sx jours ct se dirigera cusuits A Suez ot:
elle arrivera le 5 janvier.
Les cuirassés mettront oni un mois dans
leur voyage par la Méditerrané>. Ils visiteront
les ports d’Athénes, Malte, Alger, Naples,
Genéve, Lisbonne, Vilifranche, Marse-,
cha, Bagia del Negro ct Gibraltar. De ce!
dernier port l’escadre partira le 6 février
pour les Etats-Unis ot elle arrivera vers
le 22 février. °
Bompa®.— Le nombre des cadavres re-!
cueillis jusqu’s présent A Hyderbaud par |
snite des inondations de la riviére Musi |
dépasse 7 000. .
WashincTon 5.-—- Avant de terminer les!
sessious du congrés de la tuberculose on a!
décidé qu’on se réunira de nouveau a Ro- |
meen git.
PAK VeIE PSREE |
re onan -_—-— eee =~?
VESTE
~ |
En vertu d'une ob!iguion hypothécaire |
passée en faveur de Mader ot-elle Euphé-_|
mie Munier par Mile Maric Crispin,au rap- |
port de Me Morfor: Solages,alors notaire en |
cette ville, le vingt ccun décembre mil!
neuf cent six, enregisir$ ; 2° d’un juge- |
ment rendu entre les parties parle triba- |
nal civil de ce ressort le treize juillet de
cette année et déji signifié tant 2 avocat:
qu’a partie, Jequel ijugement a acquis Pau-
torité de la chose jug¢ce. , |
ll sera procédé le lundi que Ton comp-
tera douze octobre de cette année, 4 trois ' eialitée :
heures de l’aprés midi, cn l'étude et par
le ministére de Me Astrel Laforest, notaire |
4 Por-au-Prince, Grand'Rue Ne 4 la)
vente au plus offrant et dernier enchéris- |
seur, d'une quantité d’un quart de carreau |
de terre dépendant de I’habitation Damien |!
situde en la plaine du Cul-de Sac, section |
des Varreux, Commune et Arrondissement
de Port-au-Prince, laquelle quansité de ter-
re est bornée : au Nord, par Adrassaint et |
L. Barbancourt ; 4 l’ouest, par Ie reste de:
la propriété ; au Sud ct a Est par Pauli-:
pe Mondésir. Tel, d’ailleurs, que ce ter-\
rain est désigné dans ladi:e obligation hy-!
pothécaire. La dite vente aura heu, outre |
tes charges de I’enchére, sur 1a mise 4 prix
de Quatre cent quarante ct unc gourdes soi-
xante-quinze centimess |
A la requéte de Mademoiselle _Euphe- |
mie Munier, propridtaire, demeuraat,ct do;
miciliée 4 Port-au-Pricce,ayant pour avocat -
boo.
{rement et simplement 4
)Me Léonce Viard, au cabinet duquel, en
'< teville, 75, rue du Magasin de 1’Etat,
'
‘«'. fait élection de domicile, contre Melle
oat
o¥s
:.i@ Chrispin, propric:aire, demeurant et
icili¢e 4 Port-au-Viince,ayant pour avc=
cat constitué Me Raymond alné.
Pour plus amples renseignemen ss’adres-
ser i Me Léonce Viard,avocat poursuivant,
ou a Me Astrel Laforest, notaire,dépositaire
da cahier des charges.
Pori-au-Prince, le 7 octobre 1908
L&once Viarb, «avuocat
rm
- ee ee ee
CABINET DE Me LEONCE VIARD ©
75, Rue du Magasin de V Etat
LiserTE, EGALITE, FRATERNITE,
REPUBLIQUE D’HAITI
« Extrait des mfnutes du
« Gretfe du Tribunal Civil
« de Port-au-Prince «.
L’an mil neuf cent huit et le Jeudi pre-
mier Octobre 4 dix heures du matin.
Au Greffe du Tribunal civil de Port-au-
Prince et par devant nous B. Rousseau,
commis-greffier du siége, soussigné, a
comparu Madame Veuve Mérajothe Gressi-
ne, née Eugénie Pélisg, propriétaire, de-
meurant et domicili¢e 4 Port-au Prince,as-
sistée de Mt Léonce Viard, son avocat, la-
|gue:le nous a déclaré qu’clle renonce pu-
la communauté
gui a existé entre elle et son époux et
quen sa quatité de tutrice légale de ses en-
jfants mineurs Edgard, Eugéne, Mérajothe,
iva et Noémie Gressine, elle accepte sous
bénéfice d’inventaire la sucession ouverte
au profit des mineurs.
Dont. acte La comparante a signé avec
nous apres lecture ainsi que son avocat.
( Signé ) Dme. Vve. M. B. Gressine, Lé-
once Viard, svocat, B. Rousseau.
Enregistré 4 Port-au-Prince le trois Oc-
tobre mil nevf cent huit, folio 487/488,
Vo Case 4404 du Régistre V. No 3 des ac-
tes judiciaires. Pergu’droit fixe,, cinquante
centimes. Le Directeur principal de | En-
repistrement ( signé ) C. F. Carvalho.
Vu : Par autorisation du contréleur ‘signé)
Cyrus Saurel. Pour expédition conforme.
Collationné ( signé ) B. Rousseau.
Pour extrait conforme 4 l’expédition.
LEONCE VIARD, av.
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nication avec l’autre rive de la
Grande Riviere par le train qui
yest cantonné et qui ira jusqu’a
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tendu dimanche 11 courant et. parti-
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tion pratique a lenseignement des
jeunes filles, une Fcole Spéciale est
fondée en celte ville sous je patrona:
ge d’un groupe de personnes qai s'ip.|
téressent a la réforme de l'Easeigne-,
ment. tot
Cette nouvelle Institution adopte Ie
programme officiel d’enseignement ¢
condaire adapté aux exigences poy.
velles de la vie pratique bs
L’Enseignement gst réparti
en deux genres bien distincts :
1° L’Enseignement classique, - ~
20 L’Enseignement pratique. | .- 4
Ce dernier comprend les trayauy
manuels, les arts dagrément, la pri-
tique du ménage, et, en général, les!
connaissances utijisables au foyer,
et indispensables a4 la femme oblig
de subvenir aux besoins. de: I'e
tence.
L’Etablissement recoit :
Des Externes,. a
Des Externes surveillées,
Des demi-pensionnaires. ,
L’Enseignement se divise en
3 cours. ce
4° Cours élémentaire : durée 4 ans;
de six 4 10 ans. =
2° Cours moyen : durée 3 ans, de
10 4 13 ans. -
3° Cours supérieur: durée3 ans,
de 13 4 16 ans. : Oe
_Les cours d'enseignement prati c
peuvent étre également suivis ‘par. les
enfants qui n’appartiennent pas al'E-
cole ; dans ce cas, elles _seront clar-
sées d’aprésleur age dans |l’un des voor
ci-dessus. sy
Un cours supérieur d’enseignement
pratique et d’arts d’agrément recevra
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faire dans les dites connaissanced. -
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