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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00445
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 5, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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peuxiéme Année, No 455.
en
Abonnements:
‘ Un Mors. - «
PORT-AU-PRINCE Taos Mots.
DEPARTEMENTS Un Mois. . .
Trois Mois .
ETRANGER.......-| Trois Mois.
Pour tout ce qui concerns V
_——————
Loe ca ae
URIEUSE EVOLUTION |
PORT-AU-PRINCE (¢ Hatt )
Lundi, 5 Octobre 1908.
DIRECTEUR 3
¢ 20 Clément Magioire,
< 2.20
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION
« 8.00
s’ed
rnal,
II
ANGLETERREMJANUS
En 1908
«Ecoutez les observations de Stuart
Mil ; il dit son admiration & son prec-
‘fier séjour en France.
> eZiggorais, ajoute-t-il, qu’en Angle-
‘rte on avait 'habitude de professer,
jene dirai pas des lavres, mais avec
la plus profonde conviction, que la
conduite a toujours pour régle de
tendre, comme en suivant une piste
baturelle, vers des objets bas et mes-
quins.
‘(Jane me doutais pas de ce dé-
dement des‘sentiments élevés, qui se
tele par un dénigrement moqueur
tvec lequel on les accueille shaque
lois quils se manifestent, que Von
Reonnait a ce signe que presque tout
monde s’abstient de professer au-
00 principe élevé d’action, si ce n’est
ins quelques cas déterminés d’a-
Vance.
a Mais par contre, il remarque
| due leurs sentiments (des Francis)
tea on peut par comparaison appe-
: ites marquent de leur cachet
ea 4 es relations humaines, aussi
a ans les livres que dans la vie...
ser ye Savais pas de “quelle facon
pour | nglais le manque d’intérét
a5 @3 choses qui ne le touchent
.Personnellement,..... et ensuite
Matera†de ne pas laisser paraitre
ret qu’il prend réellement aux
mente font cause que ses senti-
lstnalles mémes ses facultés intel-
se des qestent sans développement
a Oppent dans une direction
‘ a trés bornée... »
Usonce [oi page 225, il déplore et
Komes aprofonde ignorance des
mhcs 6d’Etat d’Angleterre et du
ativement aux faits
i anglais, rol
hy * qui ne se passent pas chez
merilustre philosophe était-il seul &
| mec! ? Le professeur Dicey
Wlotec.°® Gdéductions, lui qui-cite
f meg passages ;
plus hau
« J. Austin avait un profund dégout
pour les maniéres de la vie anglaise,
pour cette absence d’idées larges et
de désirs généreux, pour ces objets
mesquins sur lesquels les _facultés de
toutes les classes de l’Angleterre sont
tendues:
« Nous sommes un peuple égoiste,
cit le*professeur Ilenry Summer Mal-
ne; ce qui confirme les paroles cilées
t de Stuart Mill, que PAng:ais
mangne d’intérét pour les choses qm
ne Ic touchent pas.
« Et c’est cet égoisme qui fait que la
« nation anglaise até jusqu’en ces
derniers temps la plus impopuiaire
des nations européennes. »
« Vous savez d’ailleurs la_ place
qu’occupe !’éyoisme dans la philoso-
phie ulilitaire. Hume écrivait déja
qu’il n’y a pas de contradiction entre
tes sentiments égoistes et sociaux.
Bentham, cherchantle sentiment qui
semble se préter le mieux 4 la _mesu-
re, s’arréte sur ’égoisme, « dont Vin-
fluence est exclusive, ou au moins
prédominante sur les actions humati-
nes. »
« Ainsi donc,... la grande ma:se de
la nation sans culture, - Vabaissement
du niveau intellectuel et moral, fa ru-
desse des mccurs, l’absence de socia-
bilité, et, pour couronner cet édifice
qui péche si désespérément par la ba-
se, l’égoismeet Vantipathie universelle,
voila |’école ot l'on nous demande de
diriger nos enfants. Voiia le régime au
quel on nous demande de soumettre
un peuple pour lequel notre devoir,
au contraire, serait de le détacher das
objets bas et mesquins, et d’affranchir
son es rit de cettc gangue de matiére
pesante, qui empéche d2 Sapproprier
« les idées larges ct les désirs†géné6-
reux. » Voila les principes, 90 plutot
absence de principes, vol aS
sultats | » ( Nouvelliste du 24 juillet
4908.
ré comme |’époque ot les sentiments
45, RUE ROUX, 45.
« Le XIX« siécle peut étre considé- ,
resser &2 Monsieur &A
d‘humanité ont eu le plus d’empire mal & propos..
utte géné- assiatait sans murmurer & la comédie
sur les Ames. Dans cette |!
reuse entre les nations, l’Angleterre
est toujours au premier rang; elle;
LE NUMERO 4 5 CENTIMES
Les abonnements partent da 1‘ et du rs de chaque —
mois et sont payables d’avance’
rthur ISIDORE, 45, RUE Roux on Bonne-Fei.
|
Les manuscrits insérés ou non pe seront pas rendus
eet
. L'Europe, d’ailleurs,
qui se jouait sur le Nil. Elle n’atten-
dait qu’un signal pour se jeter sur |’A-
adoucit ses lois criminelles, elle met FRIQUE.
fin Ala traite des noirs; elle abolit
lesclavage...
pére, le Benth
tout son pouvoi
avait éclairés, « ce sont choses du
pays »’; et déja cette large philanthro-
pie, dont la garde semblait pour to
jours confiée 4 la conscience anglaise,
n’est plus qu’un tissu de_ douces lé-
gendes dont on amuse la_ curiosité
des enfants.
« La littérature impérialiste n’a que
du mépris pour les races de couleur.
«Il y a partout une détestable re- guette Siam.
crudesceuce du travail servile. Ce sont
contrats Iéonins avec les Matabélés,
les Bechuanas, avec les Chinois. Le
travail ad cété d’hommes de couleur est
chose indigne....(1)
. « Et c’est une constatation géné-
rale que lejvieux dogme de laffraterni-
té humaine est sur son déclin Et
lon nous demande de tourner le dos|p
A ceux qui nous traitent en _ fréres,
pour tendre la main 4 ceux qui nous
traitenl en ennemis et en dégénérés! »
( Nouvelliste du 28 juillet 1908. )
« Pendant que la France regarde
hors de ses murs, lAngleterre ne
perd pas de vue le but .qu’elle s'est
assigné, qui estle soin de légiférer
pour le seul bonheur du peuple anglais.
Elle ne se soucie pas de donner des
modéles au monde... Et chacen conti
nue sa marchedansla direction qu’il a
choisie. Et tovjours quelle différence
dans les esprits, quelle opposition
jdans les méthedes ! ( Nouvelliste du 11
Aout 1908. )
D' Nemours AUGUSTE.
1895
« Elevéen France et nourri de son
histoire, VHaitien garde sur |l’Angle-
terre lesidées que plusieurs siécles
de luttes acharnées entretiennent
chez d’anciens adversaires. C’est se
placer 4 un point de vue faux, et
a les ré- | Epouser des passions auxquelles il se-
rait sage de rester étranger.
« L’exemple de l’Egypte est invoqué
1 Les mots ici sont soulignés par le Dr n.
Auguste.
u-' taille un
‘dance !
«Aussi que voyons-nous? Dés que
. Mais une réaction s’o-,l’Angleterre s’est assurée de |’Egypte,
amisme perd presque, lI'Italie s’installe sur !a Mer Rouge, la
r sur les esprits qu'il Russie coquetteavec l’Abyssinie, l’Alle-
mand pénétre dans l’intérieur jusqu’-
aux gcands lacs, le Bulge lui-méme se
empire au Congo; ef la
France s’attribuant la part ds lion,
prend la Tunisie, le Dahomey, une
partie de Il’Hinterland africain, 13 Con-
go francais, réclame & Madagascar les
droits de Louis XUII ox de Louis XIV,
et, plus loin, colonise le Tonkin et
«Les Américains du Nord sewls
n’ont rien pris dans ce pillage des peu-
ples 1 Eux que l'Europe accuse d’une
ambition folle, ils refesant le don
des tles Sandwich comme ils avaient
refusé Saint-Thoimas, commeilsavaient
refusé Samana, mettant ainsi leur
conduite d’accord avec leurs princi-
eset laissant a la vieille Europe
Vhonneur d’appliquer sa vieille mora-
le, toujours parfaite quand il s’agit
des droits des faibles.....
«Malgré le facheux incident auquel
le consul général anglais, M. Zohrab,
attacha son nom, le Gouvernement
anglais a montré depuis six ans, et
sans discontinuer, la plus grande bien-
viellance 4 notre égard.
« Sous limpulsion de notre Chargé
d'affaires & Londres, et grace a l’acti-
vité de notre Consul 4 Kingeton, tou-
tes les tentatives {d’insurrection ont
é16 déjouées; et c'est le Gouverne-
ment anglais qui, en faisant pour notre
comple une police trés attentive, nous
a préservés, & certain moment, d’une
guerre civile. Que cette conduite rap-
pelle peu celle d’une nation qui veut
notre ruine et menace notre Indépen-
« On la dénonce comme décidée a
prendre sa part de nos dépouilles,
comme sices dépouilles étaient déja
a l’enchére, parce qu’il paratt qu’Halti
lui sera nécessaire a l’ouverture du
Canal de Panama, comme I’ te
Vest au Canal de Saez. On oublie
qu’elle posséde la Jamalque, ef; que.
cette fle «st un assez beas joyau. pour.
qu’elle ne cherche pas ailleurs. un
pas dide espoir de l’endiguer au moment
opporlun., Bonkman, | Jean-Frangois,
« On oublie surtout tout ce qui, dais Pierrot, Jeannot, ete firent des riches
notre histoire, lui donnera LA PLACE plantations de cette province, un mon
D'HONNEUK dans la réhahilituion dt la ceau de décombres, Les spires oar
race noire, davs la diminution de ses tes de la vaste pluine ie fore an fu,
souffrances, dansle prewin effort fart, iuminarent la ville du Gap le ela.
nonen presence @une insurers on vie sayant la terrible ven sean? ‘ e ce Ine
tovieuse, inais en présaice ds révol- Ves, étaient cntassées péle-méme ar
tes de la conscierce de fout ne poe | popultions bianches des caMPagnes ec? -
ple, pour proclamer et assures le vironaantes, Cependant sans action de
premier, la liborté des esclaves. C2), Poussaint, celts grand: révolte d escla-
« Que quatre-vingt dix anndes dun Vis ae nut ébe quoune sanglante Marcie
gouvern«ment indépendant nous ont rade pendant laquelle nous aAUrrons
rendus indiflérents 4 nos ovivines, et Pcl veles atrocities de Jearuot el lesouve-
que nous avons fait du chemin depuis mir da carnavalesq ie equip ie de J.
Christophe, qui appelait ce pays la Francois qi, monut dans la peau ua
« magranim: ct cénérease Angleterre », ¥laud d'Rspagne, A cette grande force
etcélebrait A toute occasion la vloi-;de destruction, il fallait une pensds di-
re de Wi berforce, de Gianni et de rectrice, ane influguce C ypable . la
ses geands phifanthropes ! naintenie dans les justes imifes dune
« Quel eas fait-eon done de Vintelli- @eulon brepfaisante. Sais cello peases
gence de nos eompalriotes poar éeri- directrice, ees esclaves, Cpulscs Dar
reain-i Vhistoire, et quelle conpais- © Ue tievie de destruction mém=:, mal ar-
sance aw-ou des évéaemlens conte Wes Catiiedrs, cardient été traqués it fa
porains pour préseater PAngl-torre longue, Wrtesacres CN fouls, conduits
comme lépouvantail A redouter 1...) 5ur ces plratations quails feconderaient
Ah ! que les faits soul tein de repon- a nouveau de leur sueur, de leur sang,
dre a ce tableau t... » D0 Me ix pendautces luttes alroces, que
Nemours AUG STE. sunt devenus po: bandes de marrons 2
_ . . °° Ada faveur de ces désordres, fleur
Les Adversaires des Chemis de fer yombre avait) noteblement augmenté.
CHait’ ) Enhiardis par tous ces exemples qu'on
Stein & me ee memes leur clleeit, ifs) s2 montraient partout,
PAGHS HHSTOIRE. piilaut, iscendiant les plaines, osant
territoire qu’elle 1’obtiendrait
sans lutte. (1)
sartaquer aux villes, aux détachemeats
-— ‘isoles de troupes réguliéres. Dans ta
MARRONNAGE
ET
CHEFS DE BANDES
'quasi-inconseience de leur i5'e, is de-
V
. Celte situation politigue que nous
veuo'S de retracer a longs traits,
eins nous arréler a des faits qui ne
forment que les assises des Jyugements
que nous csons formuler nous expli-.
que tres bien Pasc ndant si rapidement
conquls par Toussaint dans la colonie. ,
Appuyé sur la nombreuse classe des:
esclaves, doué d’éminentes qualités,
@homme dEtat, Wun esprit de péné-!
tration que le génie seul peut offrir, il.
Sut habilement se créer une position
exceplionnelle dans ce désarrci général, |
Cependant le fait constant) pour nous,
@u cours de ce récit, est que la con- |
quéle de Pladépendance n’est pas en-:
core le motif supérieur de ces lutces,
de ces révoltes. Sans doute les événe-
ments dans feur logique nous condui-
ront ace dénouement fatal ; mais les’
hommes qui s’agilent ici srrétent: leur
vue a des satisfactions plus immieédia-
tes,
En 1791, éclata la formidable révolte
des eselaves des ateliers ct des planta
{ions de la plaine du nord. Le Génie
de Toussaint avait tout préparé daus
Vombre. Les administrateurs de Suint-
Domingue, aveuglés par leurs gots pré-,
jugés sur l’incurable bestialité du né-
gre, avaient cru pouvoir déchatner ce
torrent sur la colonie, pour balayer
leurs adversaires, en conservant le eu
i
1. Cet enthousiasme pour le « beau joyau »
mempéchera pourtant pas le Docteur d’écri-
re, en 1908, pour nier les aptitudes colonisa-
trices de Angleterre, que le développement
de la Jamaique « ne date que dhier v. Nov-
VELLISTE du 6 Aofit 1908. |
2. « L’Angleterre a fait un sacrifice de 500
millions de francs pour émanciper les esela-
ves aux Antilles. » Dr N. Auguste.
La France,an contraire, a cu a « encaisser »
90 millions pour la simple reconnaissane de
laliberté haitienne « conguise » par les es-
claves.
omons }
‘que de la pous-iére. » Leur long stage
Venaient tantol un appui pour la révolte
‘tantot un instrument Voppression que
les colons tournaient contre les au-
tres esclavez Ou contre les affranchis.
‘Ala longue, ils finiront par étre i:bsor-
‘bés en grand nombre par les bundes
‘d@esclaves campés dans la plaine. Ce-
pendant, les bandes qui possédent des
chefs audacieux, gentreprenints, con-
serveront encore longtemps leur an!o-
nomie., Bien plas, Iss esclives quai se
révoltaient dans la plaine, choisissaient
souvent pour les diriger un ancien noe-
gre marron, Doués d’un courage qui
ne se laisse gucre imposer, ces négres
affrontaient en riautles pirilsdu champ
de bateille. En vrais enfants de la na-
ture ils croyaient én la vertu des amu-
ielles et muni: de ces précieux talis-
« En avant las boulets ne sont
dans les bois les avait dressés a la guer-
ve Wembuscades. Lx parfaite connais-
sance qu’ils avaient des lieux, leur lais-
sdit unm rel avantave sur les autres es-
claves quiavaient veeu jusque la dans
es champs. Pourtant quelques chefs
de bandes wardaient leur pouvoir uvee
un SOin jalous, mensgiient de diviser
le pays en une infinite de petils clans,
“Une des tachesles plus ardues de Tous-
Saimea été de faire accepter son antori-
té par ces chefs de bandes. A la vériteé,
il ne put urriver qu’a une sorte d’al-
lance avee quelques uns d’entre-eux,
an respectaut dans une larga mesure
lsur antonomie. La sagacité naturelle
luo vieil esclave de Bréda, saisissait
fort bien que ces bandes en armes
dans fa montagne formaient une puis-
sante réserve pour ceux qui luttaient
dans la plaine. Hone négligea done rien
pour ose conciher la bieuveillance de
ves chefs de biudes.
Dr J. G. Donsainvin
wy Ct ree sess Se oD
Priére d@’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégqulari-
té dans leservics du « MATIN »
‘fin qu’il ycoit de suite remé-
i
ee a ee
a a RE ee ee ee
BATES TERRY
ae ua Be pd 4 PR
PENSUWIGNEMENTS
ETROROCLOGIQGES
{I Phaarcnwatoire
DU
SOMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL
career
DIMANCHE .} OCTOBRE
MT
Barometre 4 midi 760,2 â„¢/â„¢
“Minumum 22 0
Température uiiximum 32. 6
diurne 26. 4
couvert laprés-
Mmoyenue
Ciel nuagenx le martin ;
midi.
Eclairs an nord A 7 h. du soir.
Pluie de Sh. 10 A Sh. et demie et de
to h 304 minuit : 49,47/". La pluie d’o
rage de samedi soir a donné 34,6 7/™-
Le barométre a baissé Iégérement.
Cyclone. — Voici quelques renseigne-
nents au sujet del: marche du cyclone :
Le centre de la dévression a da pénetrer
sur le territoire de Saint Domingue par
it baie du Neybe, puis a suivi la chaine
de la Selle an nord ; par les vallées des
Grands Fonds ct de la Rividre Froide. Ar-
rivé en mer du cété de Carrefour, il a été
dévié par la Gonave et a marché vers le
nord. Jacmelen effet a peu souffert du vent.
Des observations faites A Furcy, il résulte
gue le cyclone a passé 4 l’Est puis au nord
de cette localité, ct comme il est resté
constamment ausud et Al’ouest de Port-au-
Prince, il ne lui reste pius que la route
que nous venons d'indiquer. Dans le
nord ses ravages ont été plus considéra-
bles que du cété de Pori-au-Prince, Dés
lundi 28 42h. du matin, le vent acom-
mencé avee vivlence A Port-de-Paix : ren-
versant des batisses, arrachant les toitures
en zinc, et déracinant ou cassant des cen-
tuncs d’arbres. La direction NE de ce vent
inontre que le centre cyclonique s2 trou-
vait, dans la journée de lundi au SSW de
Port-de-Paix.
R. BALTENWECK
Revus Militaira
Hier eut licu la*troisiéme revue militai-
re de l’année.
Nos troupiers portaient pour la circons-
tance des uniformes neofs.
L’arrivée de son Son Excellence le Pré-
sideut d’Haiti au Champ de Mars fut sa-
luée par une salve de 21 coups de canon.
Malgré une pluie abondante tombée la
veille et le mauvais état du terrain, nos
troupes ont défilé avec beaucoup ‘d’en-
train, au pas de parade. Elles eurent la
bonne chance de ne pas avoir la mésaven-
ture, racontée parle colonel Rousset, qui
arriva aux fantassins du 15â„¢* corps alle-
mand, il y ade cela quelque temps : « Dé-
filant A Strasbourg devant Guillamme I,
ayant 4 prendre le pas de parade dans un
terrain détrempé, les fantassins perdirent
la majeure partie de leurs chaussures enli-
ztes dans la boue »
Apres la revue, le Président Nord Alexis
a fait une longue et brillante tourndée en
ville— salué partout avec enthousiasme et
respect.
Tous nos compliments 4 notre vaillante
armée qui se révéle chaque jour plus forte
et plus disciplinde.
Naissance
Mr Samuel Huattinot a heureusement
mus au monde ce matin un gargon quia
recu le nom d’EmiLe
Compliments aux é;oux Huttinot et meil
leurs vocux au bébé.
Départ
Hier est parti le steamer « Prins Wile
lem I » avec les passagers suivants a des
tination de :
Jérémie : Robert Laraque, Mm :
Perpignand, Melle Henriette Laragae
Petit-Godve : Mme Gaston Guillod
A. Soray, Numa Ferrusa, Melle Julie, An
ré,
Cayes : Thomas Silvestre,
Thesson, Montés Lagrone.
Chroniqus des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION Norp
W hittty-Bordes
_ Elle a. Pair de ne pas vouloir laisse
le rdle cette complexe affaire, Whitty qui
| est revenue pour la troisiéme fois 4 la bam
|
Mme Héan,
du Tribunal de Paix.
Mais quelque soit le caractére on la per:
sonnalité des individus en jeu ; quelle oct
soit la délicatesse de cette question d'art
gent qui scmble froisser la susceptibilité de
pus dun, il faut que le Tribunal arrive
a y voir clair et Ase prononcer finalemen
sur cette cause qui a beaucoup trop tralaé
par devant lui. a
Des froissements d’amour- propre et des
| gaucheries eurent lieu naturellement entre
ceux qui crurent, 4 un moment, que les
affaires d’intéréts pouvaient étre conduites
‘Ala bohéme et que l’on s’entendrait tor
{ ours {soit au partage du gain, soit au paie-
i ment des appointements en sonffrance.
| La maison Whitty qui refuse de reconnai-
‘tre toutes créances en faveur de M. Blye son
: ancien commis, reste néanmoins, debost
len face de Bordes dans la demande dedom-
mages-intéréis, produite par ce dernier.
Léon, mandataire de Mé Serre, qui n’est ni
vicux ni jeune, malgrd sa téte blanche et
son front large au dessus duquel nous
ne savons ce qui est, se maintientd ls
barre avec une raideur de tout jeane hom-
me qne le temps aurait trompé. Ses feintes
de plaideur ou d'avocat se traduisent pat
des gestes inconcis, une sorte de myopic
simulde, qu’accentue le mouvement pe
tue! de la main portant le papier timbré
au bout du nez,— Ja phrase toujonrs int
chévée, parfois imcomprise.— Il.ne vient
pas répondre d’une fagon formelle aux com
clusions que son adversaire avait prises 4 la
derniére audience coatre la_ maison ; i
vient, dit-il, faire savoir au Tribunal qa'il
n’est pas compétent pour connaitre de
demande en dommages-intéréts s’élevant 3
120. dollars que M‘ Bordesa présentée;
il tient en outre 4 relever an terme m
convenant quia été lance [autre jour
l’adresse de son client. .
— Quel est ce terme ? lut
Magpistrat
Me Serre : Ce terme, if
pelle pas. Cependant sion me Oat . |
quait le procés verbal de laudieatt,P
pourrais peut-dire m’en souvenif. | ao:
— Le juge : Quelle audience, Mai
— Me Serre : je ne me le rappelle Ps
non plus.
"Phe Juge : Est-ce I’avant ou la derst
re audience ? ok
-- Me Serre: Je ne sais’ pas, trop,
tont cas, voyez le proces verbal. bil,
— Le Juge: ~Quel procés-ver 4,
Serre, il y en a plusieurs.
— Me Serre. Je ne sais pas,
1 z toujours. ee
a ht Ah ! fit-on, dans Vauditoires
ne finira pas. . . t,
— Le Troge avec impatience ; Me
vous ne savez pas quel terme me
a été employé envers votre clic’
I dience, vous
ne savez pas 4 quelle au ns cass
fai es perdre du temps, nous entropy af
les deoats. ; le es |
e Eordes a Ja parole. . Be
‘Crest une voix de ténor qvl éclstt
accompagnée de gestes oratoires: *" 4
'
demande le
je ne me lenp:
Â¥,
ge
voyer 100°.
a am ,
4“
eels
— ‘eof
*
——_—
dé de pouvoit qui est a St Mme. Raphél Craan et leurs enfants,
e, A! non, cest un ancien juge ce Muonsicur Joseph et Michel Nico's et
ix on ancien grand fonctionnaire de Ja tous les autres parents ont ’honneur d ivi-
Unocratie. Ses lunettes qui brillent com s ¥ tous les amis qu’une messe de Rey i
me du diamant gjoutent une certaine ma ra chantée 4 Ste-Anne, mercredi 7 oc 0
vipa sa petite personne. Me Bordes sou . ea six heures d: matin pour le repos
Kent avec beaucoup de chaleur sa deman- |: vl ame de leur roxretté ¢poux, pére ct
de de dommages-intercts. os parent, Michel Pcli.sier Nicolas. A lissue
—Lorsque les adversaircs, dit-il, ont de- Ge Voffice, on se rendra au cimetiére, ou
mndé a la derniére aadience communica- un Libera sera dit sur la tombe du défunt.
fon de mes conclusions, je pensals quiils ; En y assistant, vous leur donnerez une
ilaient venir avec des moyens s¢rienx pour, NOUvele preive de sympathie.
mecombatire. A bout de moyens, nc sa- —L+ présent avis tient lieu d’invitation.
chant que faire, comment sortir de ce mau- Dsces
wis pasou ils ae trouvent, ils viennent | Ensure Matseittr, Chef de Bureae au Dé-
simplement vous dire : vous n tes pas; parlement des Travaux publics, décédé au-
compétent pour connalire d’une demande | jourd’hui. Les funérailles auront lieu de-
endommages-intérats s’élevant 2 120 dol- | miin matin 4 Sainte-Anne.
14g 00 petit fon
« Vous étes compétent magistrat, vous ‘
naccepter pas les arguments insolites de Manié Fraxcot-E JEANNS DUCHATELLIER.—
MeSerrre. Vous me rendez justice ; car | Décédée ce natin, 4 lage de 3 mois. Les
tons n’ignorez jusqu’a quel point mon hon | fandraitles auront lieu demain matin, a
neora été mis en jeu par la Maison Whitty. | Egvise Stint-Joseph. Maison mortuaire :
‘Aprés une réplique de Me Serre tendant!Grand’Rue, pres de la Gare du Nord.
\maintenir sa déclaration d’incompétence, «
letribunal ordonne le dépét des pitces. Le; 2. 2 +
Jogement sera rendu ultérieurement. Narie Neélicie Laraque, vre ERNesT ADAM.
| Décédée ce matin, 4 6 heures. Les funé-
Nominat‘on Ltt . . :
Me D me adini jratiles auront lieu demain matin, Ala Ca-
> > VO.’ ‘ = ron : .
Mr HuMgau DELBEAU, cst Pomme ohédro. Maison mor utire 149, Rue Feé-
nistratevr des finarces d’Aquin ea remyha yi,
~ Nos compliments.
P , . A vendre
Service de l’Abattoir ve as
L . ve de l’al inf ; Un buss Feltch, tout neuf.
econcessionnaire de l’abatto’r informe S'sdresser au SCatin.
ls bouchers de cette ville qu’A partir dit: '
tt Novembre prochain, ils anroat 4 | Buss neu
myer on droit de surveillance de nuit de! Attelé de bons chevaux, 4 luover pour
G.oas par chaque quartier de beeuf ouj bap:émes, courses enville, promenades a
beat entier laissé en dépét a l’abattoir. | la campagne, etc.
cement de Nr Henri Lanouc. | Co.to'cances aux fimiles dprouvees.
\
|
|
'
rqui ne voudront pas se conformer 2 S’adresser 4 M™ F. S:ines, N° 156, Rue
ane décision seront dans l’obligation d’en-; du Magasin de l’Etat.
nina boeuf tout te sure aprés laba- Commisonde Vetification
hades conde. et. roat a. Or cong: Une commission a été nommeée par S.
cil . e staire unj ‘sur | E. le Président de la République, confor-
teillant de nuit. i .
|meément a la loi du 3 Septembre 1908, aux
opi cancessionnaire décline toute respon: | fs de verifier tous les effets émis jusqu’au
P . o Septembre 1995 non acquittés et éta-
o-au-Prince, le 5 Octobre 1908. | blissant un droit de créance contre I’Etat.
° Arstxne Duvicneaup. | Cette commission est composée de MM.
Ouve'tu:e des Tribun32ux {Edmond Daephin, David Chancy, Eugéne
“La dour . era: _ | Poulle, Georges Pierre-Louis et Hector
ireouverture des Tribunaux a eu licu} Denis.
matin par une importante cérémonie. | oo. vss ees
Apréslamesse traditionnelle, le Corps N
julitaire s'est réuni au local du’ Tribunal gUuVGLIES Etrangeres
a
ton, {
3 ponorable vice-président de ce tribu-| 7
noes Bonhomme, d'une voix gra-
Prononga la reprise des tribunaux judi- ic: 1
Gres. Le discours d’usage a ét¢ prononcé | Dernieres D épéches
‘4 . 8 . .
ee Luc Dominique, Commissaire du , ‘-aine d
tmement prés ce haut Tribunal. MANILte 3.— L’escadte americaine de
Secrétaire d’Erat de la Justice, M. | cuirasses se trouvait le 2 octobre 4 8 heu-
. leau adressa_ des compliments autres du matin 45> milles de ce port. Le
ite Judiciaire, pour le zele qu'il apporte | gouverneur Smith visitera l’amiral Sperry
ccomplissement de la tiche combien, demain.
—
PF
nil tt délicate. New-York 3 — Hier soir on a fermé la
br Solon Ménos, par un éloge des plus : liste d’inscription d’automobile pour la
Dae, et lui laisse ensuite la parole 36 novembre. On a enregistré cinq ma-
étrangéres, parm1
lire Hudicourt, par un brillant | chines américaines et 13
Rous plein de pensées fories, donne | les chauffeurs on cite : Nazarro, Wagner,
tee que le nouveau Conseil saura Tournier, Cagno, Hemery, Henriot, Sal-
dir haut le prestige et le bon renom | Zar, Poege, Dury, Hautvast et Szizz.
Dest il de l’Ordre. - Lr Mans 3.—_M. Berg, Manager er Eu-
Souhaiter que Me Hudicourt | rope des fréres Wright, a regu une lettre
la publicitéce discours. de M. Willer dans laquelle il sannonce
Magistrats et avocats, 4 ,quun syndicat franga's a ordonn a_cons-
° oo truction de 50 aéroplanes du modéle in-
M . venté par eux.
esse de Requiern LISDONSE. ~ Les indigéacs d’Angola dans
8 tafan Wve. Michel Pélissier Nicolas l’Afrique Portugaise se sont révoltés et ont
Xr me. Madame Lanassa_ Lafontant, | attagaé le
we], B €. Lormand Nicolas, Madame
Destro soecteav, Mr. et Mme. Gusta-! acharné dans lequel 2 soldats portugais on
ase Mme. Blaise Lavache,Mr . été _tués, plusieurs blessés. - evo!
ovis, Angélia Jean-Louit, Mr CONSTANTINOPLE 3. ~ Le fameux révolu-
= 8-8
tionnairs Kurde Ibrachim Pacha qui donna Mr CG. L.. Verret
D-trcoup de tracas au gouvernement est
Po ty son fils qui lui succéde au comman- Tailleur-Marchand
donent declare, qu’il es: d‘sposé 4 remettre Donne avis a sa bienveillante clien-
! sarmes et de se soun.t re. tale que sa maison No 7, Rue Traver-
Buparrst 3.— Le roi Alphonse et la}siére est toujours bien pourvue d’une
reine Victoria sont arrivés ici ; Vempereur}varidté d’étoffes de la haute nou-
Fra -cois Joseph, accompigné de hauts fon:-) veauté parisienne.
tionnaires est al'é le recevuir 2 lt station | QUALITE SUPERIEURE. COUPE ELEGANTR
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ud le traité général d’arbitrage avec la Re-
publique Argentine.
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Par suite de explosion dans une poudrie- DE
re A Spencer, dix personnes ont péri et 20
blessée P P A. BONHOMME, PHARMACIEN.
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La soussignée a 'honneur d’infor-}1* Mai 1907 de Port-au-Prince.
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ville aA partic de cette date, une .
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Départs de la Gare du Nord Dép. de la Croix des Missions
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8. « 8. 45 «
9. 30 « 10 15 «
44. « 41. 45 «
2. P. M. 9.45 P.M.
3. 30 « 4.15 «
5. « 5. 45 «
Lundi, 5 Octobre et les jours suivants, le train circulera entre Port-au-
Prince et !a Croix des Missions anx heures régiementaires. Départs d
gare du nord : 6.30, 10.30, 3.30. ° P ole
Des avis ultérieurs annonceront an public la reprise du Trafic sur les au-
fort de Don Luis. : :
gae . bat {tres points de la ligne, au fur et 4 measure de lachévement des répara-
Tis ont été repoussés aprés un comol'| «0 necessitées par la derniére inon ation. P
Port-au-Prince, le 3 Octobre 1908.
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tion chirurgicale délabrante dont les
Suifes sont souvent les plus graves.
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fecljons .qénito-urinaires, celles du sys-
léme nerveux, de la Peau, du Nez, de
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te prendre les mesures A domicile.
ECOLE
D‘ENSEIGNEMENT SECON DAIRE
PRATIQUE
PORT-AU- PRINCE, 58, Rug py Porr,
Dans le but de donner une direc.
‘ion pratique a l’enseignement des
jeunes filles, une Feole Spéciale est
fondée en cette ville sous Je patrona.
ge d’un groupe de personnes qui s’in.
téressent a la réforme de lEnseigne-
ment.
Cette nouvelle Institution adopte le
programme officiel d’enseignement se-
condaire adapté aux exigences non.;
velles de la vie pratique. oe
L’Enseignement est répart{
en deux genres bien distincts:
4° L’Enseignement Classique,
2° L’Enseignement pratique.
Ce dernier comprend les travaux
manuels, les arts d’agrément, la prae,
tique du ménage, et, en général, les
connaissances utitisables au foyer.
et indispensables A la femme obl g6e
de subvenir aux besoins de Vexis-
tence.
L’Etablissement recoit:
Des Externes,
Des Externes surveillées,
Des demi-pensionnaires.
L’Enseignement s9 divise en
“13 cours.
1° Cours élémentaire:-: durée 4 ans,
de six 4 10 ans.
2° Cours moyen :
10 a 13 ans.
3° Cours supérieur: durée3 ans,
de 13 4 16 ans. =
Les cours d’enseignement pratiqng.
peuvent étre également suivis par leq;
enfants qui n’appartiennent pas 4l’E«
cole ; dans ce Cas, elles seront clas.
sées d’aprésleur Age dans I’un desvours
ci-dessus. . 3
Un cours supérieur d’enseignement
pratique et d’arts d’agrément recevra
les personnes qui voudront se pat-
faire dans les dites connaissances.
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Lundi, 5 Octobre 1908.
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< 2.20
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« 8.00
s’ed
rnal,
II
ANGLETERREMJANUS
En 1908
«Ecoutez les observations de Stuart
Mil ; il dit son admiration & son prec-
‘fier séjour en France.
> eZiggorais, ajoute-t-il, qu’en Angle-
‘rte on avait 'habitude de professer,
jene dirai pas des lavres, mais avec
la plus profonde conviction, que la
conduite a toujours pour régle de
tendre, comme en suivant une piste
baturelle, vers des objets bas et mes-
quins.
‘(Jane me doutais pas de ce dé-
dement des‘sentiments élevés, qui se
tele par un dénigrement moqueur
tvec lequel on les accueille shaque
lois quils se manifestent, que Von
Reonnait a ce signe que presque tout
monde s’abstient de professer au-
00 principe élevé d’action, si ce n’est
ins quelques cas déterminés d’a-
Vance.
a Mais par contre, il remarque
| due leurs sentiments (des Francis)
tea on peut par comparaison appe-
: ites marquent de leur cachet
ea 4 es relations humaines, aussi
a ans les livres que dans la vie...
ser ye Savais pas de “quelle facon
pour | nglais le manque d’intérét
a5 @3 choses qui ne le touchent
.Personnellement,..... et ensuite
Matera†de ne pas laisser paraitre
ret qu’il prend réellement aux
mente font cause que ses senti-
lstnalles mémes ses facultés intel-
se des qestent sans développement
a Oppent dans une direction
‘ a trés bornée... »
Usonce [oi page 225, il déplore et
Komes aprofonde ignorance des
mhcs 6d’Etat d’Angleterre et du
ativement aux faits
i anglais, rol
hy * qui ne se passent pas chez
merilustre philosophe était-il seul &
| mec! ? Le professeur Dicey
Wlotec.°® Gdéductions, lui qui-cite
f meg passages ;
plus hau
« J. Austin avait un profund dégout
pour les maniéres de la vie anglaise,
pour cette absence d’idées larges et
de désirs généreux, pour ces objets
mesquins sur lesquels les _facultés de
toutes les classes de l’Angleterre sont
tendues:
« Nous sommes un peuple égoiste,
cit le*professeur Ilenry Summer Mal-
ne; ce qui confirme les paroles cilées
t de Stuart Mill, que PAng:ais
mangne d’intérét pour les choses qm
ne Ic touchent pas.
« Et c’est cet égoisme qui fait que la
« nation anglaise até jusqu’en ces
derniers temps la plus impopuiaire
des nations européennes. »
« Vous savez d’ailleurs la_ place
qu’occupe !’éyoisme dans la philoso-
phie ulilitaire. Hume écrivait déja
qu’il n’y a pas de contradiction entre
tes sentiments égoistes et sociaux.
Bentham, cherchantle sentiment qui
semble se préter le mieux 4 la _mesu-
re, s’arréte sur ’égoisme, « dont Vin-
fluence est exclusive, ou au moins
prédominante sur les actions humati-
nes. »
« Ainsi donc,... la grande ma:se de
la nation sans culture, - Vabaissement
du niveau intellectuel et moral, fa ru-
desse des mccurs, l’absence de socia-
bilité, et, pour couronner cet édifice
qui péche si désespérément par la ba-
se, l’égoismeet Vantipathie universelle,
voila |’école ot l'on nous demande de
diriger nos enfants. Voiia le régime au
quel on nous demande de soumettre
un peuple pour lequel notre devoir,
au contraire, serait de le détacher das
objets bas et mesquins, et d’affranchir
son es rit de cettc gangue de matiére
pesante, qui empéche d2 Sapproprier
« les idées larges ct les désirs†géné6-
reux. » Voila les principes, 90 plutot
absence de principes, vol aS
sultats | » ( Nouvelliste du 24 juillet
4908.
ré comme |’époque ot les sentiments
45, RUE ROUX, 45.
« Le XIX« siécle peut étre considé- ,
resser &2 Monsieur &A
d‘humanité ont eu le plus d’empire mal & propos..
utte géné- assiatait sans murmurer & la comédie
sur les Ames. Dans cette |!
reuse entre les nations, l’Angleterre
est toujours au premier rang; elle;
LE NUMERO 4 5 CENTIMES
Les abonnements partent da 1‘ et du rs de chaque —
mois et sont payables d’avance’
rthur ISIDORE, 45, RUE Roux on Bonne-Fei.
|
Les manuscrits insérés ou non pe seront pas rendus
eet
. L'Europe, d’ailleurs,
qui se jouait sur le Nil. Elle n’atten-
dait qu’un signal pour se jeter sur |’A-
adoucit ses lois criminelles, elle met FRIQUE.
fin Ala traite des noirs; elle abolit
lesclavage...
pére, le Benth
tout son pouvoi
avait éclairés, « ce sont choses du
pays »’; et déja cette large philanthro-
pie, dont la garde semblait pour to
jours confiée 4 la conscience anglaise,
n’est plus qu’un tissu de_ douces lé-
gendes dont on amuse la_ curiosité
des enfants.
« La littérature impérialiste n’a que
du mépris pour les races de couleur.
«Il y a partout une détestable re- guette Siam.
crudesceuce du travail servile. Ce sont
contrats Iéonins avec les Matabélés,
les Bechuanas, avec les Chinois. Le
travail ad cété d’hommes de couleur est
chose indigne....(1)
. « Et c’est une constatation géné-
rale que lejvieux dogme de laffraterni-
té humaine est sur son déclin Et
lon nous demande de tourner le dos|p
A ceux qui nous traitent en _ fréres,
pour tendre la main 4 ceux qui nous
traitenl en ennemis et en dégénérés! »
( Nouvelliste du 28 juillet 1908. )
« Pendant que la France regarde
hors de ses murs, lAngleterre ne
perd pas de vue le but .qu’elle s'est
assigné, qui estle soin de légiférer
pour le seul bonheur du peuple anglais.
Elle ne se soucie pas de donner des
modéles au monde... Et chacen conti
nue sa marchedansla direction qu’il a
choisie. Et tovjours quelle différence
dans les esprits, quelle opposition
jdans les méthedes ! ( Nouvelliste du 11
Aout 1908. )
D' Nemours AUGUSTE.
1895
« Elevéen France et nourri de son
histoire, VHaitien garde sur |l’Angle-
terre lesidées que plusieurs siécles
de luttes acharnées entretiennent
chez d’anciens adversaires. C’est se
placer 4 un point de vue faux, et
a les ré- | Epouser des passions auxquelles il se-
rait sage de rester étranger.
« L’exemple de l’Egypte est invoqué
1 Les mots ici sont soulignés par le Dr n.
Auguste.
u-' taille un
‘dance !
«Aussi que voyons-nous? Dés que
. Mais une réaction s’o-,l’Angleterre s’est assurée de |’Egypte,
amisme perd presque, lI'Italie s’installe sur !a Mer Rouge, la
r sur les esprits qu'il Russie coquetteavec l’Abyssinie, l’Alle-
mand pénétre dans l’intérieur jusqu’-
aux gcands lacs, le Bulge lui-méme se
empire au Congo; ef la
France s’attribuant la part ds lion,
prend la Tunisie, le Dahomey, une
partie de Il’Hinterland africain, 13 Con-
go francais, réclame & Madagascar les
droits de Louis XUII ox de Louis XIV,
et, plus loin, colonise le Tonkin et
«Les Américains du Nord sewls
n’ont rien pris dans ce pillage des peu-
ples 1 Eux que l'Europe accuse d’une
ambition folle, ils refesant le don
des tles Sandwich comme ils avaient
refusé Saint-Thoimas, commeilsavaient
refusé Samana, mettant ainsi leur
conduite d’accord avec leurs princi-
eset laissant a la vieille Europe
Vhonneur d’appliquer sa vieille mora-
le, toujours parfaite quand il s’agit
des droits des faibles.....
«Malgré le facheux incident auquel
le consul général anglais, M. Zohrab,
attacha son nom, le Gouvernement
anglais a montré depuis six ans, et
sans discontinuer, la plus grande bien-
viellance 4 notre égard.
« Sous limpulsion de notre Chargé
d'affaires & Londres, et grace a l’acti-
vité de notre Consul 4 Kingeton, tou-
tes les tentatives {d’insurrection ont
é16 déjouées; et c'est le Gouverne-
ment anglais qui, en faisant pour notre
comple une police trés attentive, nous
a préservés, & certain moment, d’une
guerre civile. Que cette conduite rap-
pelle peu celle d’une nation qui veut
notre ruine et menace notre Indépen-
« On la dénonce comme décidée a
prendre sa part de nos dépouilles,
comme sices dépouilles étaient déja
a l’enchére, parce qu’il paratt qu’Halti
lui sera nécessaire a l’ouverture du
Canal de Panama, comme I’ te
Vest au Canal de Saez. On oublie
qu’elle posséde la Jamalque, ef; que.
cette fle «st un assez beas joyau. pour.
qu’elle ne cherche pas ailleurs. un
pas dide espoir de l’endiguer au moment
opporlun., Bonkman, | Jean-Frangois,
« On oublie surtout tout ce qui, dais Pierrot, Jeannot, ete firent des riches
notre histoire, lui donnera LA PLACE plantations de cette province, un mon
D'HONNEUK dans la réhahilituion dt la ceau de décombres, Les spires oar
race noire, davs la diminution de ses tes de la vaste pluine ie fore an fu,
souffrances, dansle prewin effort fart, iuminarent la ville du Gap le ela.
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tovieuse, inais en présaice ds révol- Ves, étaient cntassées péle-méme ar
tes de la conscierce de fout ne poe | popultions bianches des caMPagnes ec? -
ple, pour proclamer et assures le vironaantes, Cependant sans action de
premier, la liborté des esclaves. C2), Poussaint, celts grand: révolte d escla-
« Que quatre-vingt dix anndes dun Vis ae nut ébe quoune sanglante Marcie
gouvern«ment indépendant nous ont rade pendant laquelle nous aAUrrons
rendus indiflérents 4 nos ovivines, et Pcl veles atrocities de Jearuot el lesouve-
que nous avons fait du chemin depuis mir da carnavalesq ie equip ie de J.
Christophe, qui appelait ce pays la Francois qi, monut dans la peau ua
« magranim: ct cénérease Angleterre », ¥laud d'Rspagne, A cette grande force
etcélebrait A toute occasion la vloi-;de destruction, il fallait une pensds di-
re de Wi berforce, de Gianni et de rectrice, ane influguce C ypable . la
ses geands phifanthropes ! naintenie dans les justes imifes dune
« Quel eas fait-eon done de Vintelli- @eulon brepfaisante. Sais cello peases
gence de nos eompalriotes poar éeri- directrice, ees esclaves, Cpulscs Dar
reain-i Vhistoire, et quelle conpais- © Ue tievie de destruction mém=:, mal ar-
sance aw-ou des évéaemlens conte Wes Catiiedrs, cardient été traqués it fa
porains pour préseater PAngl-torre longue, Wrtesacres CN fouls, conduits
comme lépouvantail A redouter 1...) 5ur ces plratations quails feconderaient
Ah ! que les faits soul tein de repon- a nouveau de leur sueur, de leur sang,
dre a ce tableau t... » D0 Me ix pendautces luttes alroces, que
Nemours AUG STE. sunt devenus po: bandes de marrons 2
_ . . °° Ada faveur de ces désordres, fleur
Les Adversaires des Chemis de fer yombre avait) noteblement augmenté.
CHait’ ) Enhiardis par tous ces exemples qu'on
Stein & me ee memes leur clleeit, ifs) s2 montraient partout,
PAGHS HHSTOIRE. piilaut, iscendiant les plaines, osant
territoire qu’elle 1’obtiendrait
sans lutte. (1)
sartaquer aux villes, aux détachemeats
-— ‘isoles de troupes réguliéres. Dans ta
MARRONNAGE
ET
CHEFS DE BANDES
'quasi-inconseience de leur i5'e, is de-
V
. Celte situation politigue que nous
veuo'S de retracer a longs traits,
eins nous arréler a des faits qui ne
forment que les assises des Jyugements
que nous csons formuler nous expli-.
que tres bien Pasc ndant si rapidement
conquls par Toussaint dans la colonie. ,
Appuyé sur la nombreuse classe des:
esclaves, doué d’éminentes qualités,
@homme dEtat, Wun esprit de péné-!
tration que le génie seul peut offrir, il.
Sut habilement se créer une position
exceplionnelle dans ce désarrci général, |
Cependant le fait constant) pour nous,
@u cours de ce récit, est que la con- |
quéle de Pladépendance n’est pas en-:
core le motif supérieur de ces lutces,
de ces révoltes. Sans doute les événe-
ments dans feur logique nous condui-
ront ace dénouement fatal ; mais les’
hommes qui s’agilent ici srrétent: leur
vue a des satisfactions plus immieédia-
tes,
En 1791, éclata la formidable révolte
des eselaves des ateliers ct des planta
{ions de la plaine du nord. Le Génie
de Toussaint avait tout préparé daus
Vombre. Les administrateurs de Suint-
Domingue, aveuglés par leurs gots pré-,
jugés sur l’incurable bestialité du né-
gre, avaient cru pouvoir déchatner ce
torrent sur la colonie, pour balayer
leurs adversaires, en conservant le eu
i
1. Cet enthousiasme pour le « beau joyau »
mempéchera pourtant pas le Docteur d’écri-
re, en 1908, pour nier les aptitudes colonisa-
trices de Angleterre, que le développement
de la Jamaique « ne date que dhier v. Nov-
VELLISTE du 6 Aofit 1908. |
2. « L’Angleterre a fait un sacrifice de 500
millions de francs pour émanciper les esela-
ves aux Antilles. » Dr N. Auguste.
La France,an contraire, a cu a « encaisser »
90 millions pour la simple reconnaissane de
laliberté haitienne « conguise » par les es-
claves.
omons }
‘que de la pous-iére. » Leur long stage
Venaient tantol un appui pour la révolte
‘tantot un instrument Voppression que
les colons tournaient contre les au-
tres esclavez Ou contre les affranchis.
‘Ala longue, ils finiront par étre i:bsor-
‘bés en grand nombre par les bundes
‘d@esclaves campés dans la plaine. Ce-
pendant, les bandes qui possédent des
chefs audacieux, gentreprenints, con-
serveront encore longtemps leur an!o-
nomie., Bien plas, Iss esclives quai se
révoltaient dans la plaine, choisissaient
souvent pour les diriger un ancien noe-
gre marron, Doués d’un courage qui
ne se laisse gucre imposer, ces négres
affrontaient en riautles pirilsdu champ
de bateille. En vrais enfants de la na-
ture ils croyaient én la vertu des amu-
ielles et muni: de ces précieux talis-
« En avant las boulets ne sont
dans les bois les avait dressés a la guer-
ve Wembuscades. Lx parfaite connais-
sance qu’ils avaient des lieux, leur lais-
sdit unm rel avantave sur les autres es-
claves quiavaient veeu jusque la dans
es champs. Pourtant quelques chefs
de bandes wardaient leur pouvoir uvee
un SOin jalous, mensgiient de diviser
le pays en une infinite de petils clans,
“Une des tachesles plus ardues de Tous-
Saimea été de faire accepter son antori-
té par ces chefs de bandes. A la vériteé,
il ne put urriver qu’a une sorte d’al-
lance avee quelques uns d’entre-eux,
an respectaut dans une larga mesure
lsur antonomie. La sagacité naturelle
luo vieil esclave de Bréda, saisissait
fort bien que ces bandes en armes
dans fa montagne formaient une puis-
sante réserve pour ceux qui luttaient
dans la plaine. Hone négligea done rien
pour ose conciher la bieuveillance de
ves chefs de biudes.
Dr J. G. Donsainvin
wy Ct ree sess Se oD
Priére d@’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégqulari-
té dans leservics du « MATIN »
‘fin qu’il ycoit de suite remé-
i
ee a ee
a a RE ee ee ee
BATES TERRY
ae ua Be pd 4 PR
PENSUWIGNEMENTS
ETROROCLOGIQGES
{I Phaarcnwatoire
DU
SOMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL
career
DIMANCHE .} OCTOBRE
MT
Barometre 4 midi 760,2 â„¢/â„¢
“Minumum 22 0
Température uiiximum 32. 6
diurne 26. 4
couvert laprés-
Mmoyenue
Ciel nuagenx le martin ;
midi.
Eclairs an nord A 7 h. du soir.
Pluie de Sh. 10 A Sh. et demie et de
to h 304 minuit : 49,47/". La pluie d’o
rage de samedi soir a donné 34,6 7/™-
Le barométre a baissé Iégérement.
Cyclone. — Voici quelques renseigne-
nents au sujet del: marche du cyclone :
Le centre de la dévression a da pénetrer
sur le territoire de Saint Domingue par
it baie du Neybe, puis a suivi la chaine
de la Selle an nord ; par les vallées des
Grands Fonds ct de la Rividre Froide. Ar-
rivé en mer du cété de Carrefour, il a été
dévié par la Gonave et a marché vers le
nord. Jacmelen effet a peu souffert du vent.
Des observations faites A Furcy, il résulte
gue le cyclone a passé 4 l’Est puis au nord
de cette localité, ct comme il est resté
constamment ausud et Al’ouest de Port-au-
Prince, il ne lui reste pius que la route
que nous venons d'indiquer. Dans le
nord ses ravages ont été plus considéra-
bles que du cété de Pori-au-Prince, Dés
lundi 28 42h. du matin, le vent acom-
mencé avee vivlence A Port-de-Paix : ren-
versant des batisses, arrachant les toitures
en zinc, et déracinant ou cassant des cen-
tuncs d’arbres. La direction NE de ce vent
inontre que le centre cyclonique s2 trou-
vait, dans la journée de lundi au SSW de
Port-de-Paix.
R. BALTENWECK
Revus Militaira
Hier eut licu la*troisiéme revue militai-
re de l’année.
Nos troupiers portaient pour la circons-
tance des uniformes neofs.
L’arrivée de son Son Excellence le Pré-
sideut d’Haiti au Champ de Mars fut sa-
luée par une salve de 21 coups de canon.
Malgré une pluie abondante tombée la
veille et le mauvais état du terrain, nos
troupes ont défilé avec beaucoup ‘d’en-
train, au pas de parade. Elles eurent la
bonne chance de ne pas avoir la mésaven-
ture, racontée parle colonel Rousset, qui
arriva aux fantassins du 15â„¢* corps alle-
mand, il y ade cela quelque temps : « Dé-
filant A Strasbourg devant Guillamme I,
ayant 4 prendre le pas de parade dans un
terrain détrempé, les fantassins perdirent
la majeure partie de leurs chaussures enli-
ztes dans la boue »
Apres la revue, le Président Nord Alexis
a fait une longue et brillante tourndée en
ville— salué partout avec enthousiasme et
respect.
Tous nos compliments 4 notre vaillante
armée qui se révéle chaque jour plus forte
et plus disciplinde.
Naissance
Mr Samuel Huattinot a heureusement
mus au monde ce matin un gargon quia
recu le nom d’EmiLe
Compliments aux é;oux Huttinot et meil
leurs vocux au bébé.
Départ
Hier est parti le steamer « Prins Wile
lem I » avec les passagers suivants a des
tination de :
Jérémie : Robert Laraque, Mm :
Perpignand, Melle Henriette Laragae
Petit-Godve : Mme Gaston Guillod
A. Soray, Numa Ferrusa, Melle Julie, An
ré,
Cayes : Thomas Silvestre,
Thesson, Montés Lagrone.
Chroniqus des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION Norp
W hittty-Bordes
_ Elle a. Pair de ne pas vouloir laisse
le rdle cette complexe affaire, Whitty qui
| est revenue pour la troisiéme fois 4 la bam
|
Mme Héan,
du Tribunal de Paix.
Mais quelque soit le caractére on la per:
sonnalité des individus en jeu ; quelle oct
soit la délicatesse de cette question d'art
gent qui scmble froisser la susceptibilité de
pus dun, il faut que le Tribunal arrive
a y voir clair et Ase prononcer finalemen
sur cette cause qui a beaucoup trop tralaé
par devant lui. a
Des froissements d’amour- propre et des
| gaucheries eurent lieu naturellement entre
ceux qui crurent, 4 un moment, que les
affaires d’intéréts pouvaient étre conduites
‘Ala bohéme et que l’on s’entendrait tor
{ ours {soit au partage du gain, soit au paie-
i ment des appointements en sonffrance.
| La maison Whitty qui refuse de reconnai-
‘tre toutes créances en faveur de M. Blye son
: ancien commis, reste néanmoins, debost
len face de Bordes dans la demande dedom-
mages-intéréis, produite par ce dernier.
Léon, mandataire de Mé Serre, qui n’est ni
vicux ni jeune, malgrd sa téte blanche et
son front large au dessus duquel nous
ne savons ce qui est, se maintientd ls
barre avec une raideur de tout jeane hom-
me qne le temps aurait trompé. Ses feintes
de plaideur ou d'avocat se traduisent pat
des gestes inconcis, une sorte de myopic
simulde, qu’accentue le mouvement pe
tue! de la main portant le papier timbré
au bout du nez,— Ja phrase toujonrs int
chévée, parfois imcomprise.— Il.ne vient
pas répondre d’une fagon formelle aux com
clusions que son adversaire avait prises 4 la
derniére audience coatre la_ maison ; i
vient, dit-il, faire savoir au Tribunal qa'il
n’est pas compétent pour connaitre de
demande en dommages-intéréts s’élevant 3
120. dollars que M‘ Bordesa présentée;
il tient en outre 4 relever an terme m
convenant quia été lance [autre jour
l’adresse de son client. .
— Quel est ce terme ? lut
Magpistrat
Me Serre : Ce terme, if
pelle pas. Cependant sion me Oat . |
quait le procés verbal de laudieatt,P
pourrais peut-dire m’en souvenif. | ao:
— Le juge : Quelle audience, Mai
— Me Serre : je ne me le rappelle Ps
non plus.
"Phe Juge : Est-ce I’avant ou la derst
re audience ? ok
-- Me Serre: Je ne sais’ pas, trop,
tont cas, voyez le proces verbal. bil,
— Le Juge: ~Quel procés-ver 4,
Serre, il y en a plusieurs.
— Me Serre. Je ne sais pas,
1 z toujours. ee
a ht Ah ! fit-on, dans Vauditoires
ne finira pas. . . t,
— Le Troge avec impatience ; Me
vous ne savez pas quel terme me
a été employé envers votre clic’
I dience, vous
ne savez pas 4 quelle au ns cass
fai es perdre du temps, nous entropy af
les deoats. ; le es |
e Eordes a Ja parole. . Be
‘Crest une voix de ténor qvl éclstt
accompagnée de gestes oratoires: *" 4
'
demande le
je ne me lenp:
Â¥,
ge
voyer 100°.
a am ,
4“
eels
— ‘eof
*
——_—
dé de pouvoit qui est a St Mme. Raphél Craan et leurs enfants,
e, A! non, cest un ancien juge ce Muonsicur Joseph et Michel Nico's et
ix on ancien grand fonctionnaire de Ja tous les autres parents ont ’honneur d ivi-
Unocratie. Ses lunettes qui brillent com s ¥ tous les amis qu’une messe de Rey i
me du diamant gjoutent une certaine ma ra chantée 4 Ste-Anne, mercredi 7 oc 0
vipa sa petite personne. Me Bordes sou . ea six heures d: matin pour le repos
Kent avec beaucoup de chaleur sa deman- |: vl ame de leur roxretté ¢poux, pére ct
de de dommages-intercts. os parent, Michel Pcli.sier Nicolas. A lissue
—Lorsque les adversaircs, dit-il, ont de- Ge Voffice, on se rendra au cimetiére, ou
mndé a la derniére aadience communica- un Libera sera dit sur la tombe du défunt.
fon de mes conclusions, je pensals quiils ; En y assistant, vous leur donnerez une
ilaient venir avec des moyens s¢rienx pour, NOUvele preive de sympathie.
mecombatire. A bout de moyens, nc sa- —L+ présent avis tient lieu d’invitation.
chant que faire, comment sortir de ce mau- Dsces
wis pasou ils ae trouvent, ils viennent | Ensure Matseittr, Chef de Bureae au Dé-
simplement vous dire : vous n tes pas; parlement des Travaux publics, décédé au-
compétent pour connalire d’une demande | jourd’hui. Les funérailles auront lieu de-
endommages-intérats s’élevant 2 120 dol- | miin matin 4 Sainte-Anne.
14g 00 petit fon
« Vous étes compétent magistrat, vous ‘
naccepter pas les arguments insolites de Manié Fraxcot-E JEANNS DUCHATELLIER.—
MeSerrre. Vous me rendez justice ; car | Décédée ce natin, 4 lage de 3 mois. Les
tons n’ignorez jusqu’a quel point mon hon | fandraitles auront lieu demain matin, a
neora été mis en jeu par la Maison Whitty. | Egvise Stint-Joseph. Maison mortuaire :
‘Aprés une réplique de Me Serre tendant!Grand’Rue, pres de la Gare du Nord.
\maintenir sa déclaration d’incompétence, «
letribunal ordonne le dépét des pitces. Le; 2. 2 +
Jogement sera rendu ultérieurement. Narie Neélicie Laraque, vre ERNesT ADAM.
| Décédée ce matin, 4 6 heures. Les funé-
Nominat‘on Ltt . . :
Me D me adini jratiles auront lieu demain matin, Ala Ca-
> > VO.’ ‘ = ron : .
Mr HuMgau DELBEAU, cst Pomme ohédro. Maison mor utire 149, Rue Feé-
nistratevr des finarces d’Aquin ea remyha yi,
~ Nos compliments.
P , . A vendre
Service de l’Abattoir ve as
L . ve de l’al inf ; Un buss Feltch, tout neuf.
econcessionnaire de l’abatto’r informe S'sdresser au SCatin.
ls bouchers de cette ville qu’A partir dit: '
tt Novembre prochain, ils anroat 4 | Buss neu
myer on droit de surveillance de nuit de! Attelé de bons chevaux, 4 luover pour
G.oas par chaque quartier de beeuf ouj bap:émes, courses enville, promenades a
beat entier laissé en dépét a l’abattoir. | la campagne, etc.
cement de Nr Henri Lanouc. | Co.to'cances aux fimiles dprouvees.
\
|
|
'
rqui ne voudront pas se conformer 2 S’adresser 4 M™ F. S:ines, N° 156, Rue
ane décision seront dans l’obligation d’en-; du Magasin de l’Etat.
nina boeuf tout te sure aprés laba- Commisonde Vetification
hades conde. et. roat a. Or cong: Une commission a été nommeée par S.
cil . e staire unj ‘sur | E. le Président de la République, confor-
teillant de nuit. i .
|meément a la loi du 3 Septembre 1908, aux
opi cancessionnaire décline toute respon: | fs de verifier tous les effets émis jusqu’au
P . o Septembre 1995 non acquittés et éta-
o-au-Prince, le 5 Octobre 1908. | blissant un droit de créance contre I’Etat.
° Arstxne Duvicneaup. | Cette commission est composée de MM.
Ouve'tu:e des Tribun32ux {Edmond Daephin, David Chancy, Eugéne
“La dour . era: _ | Poulle, Georges Pierre-Louis et Hector
ireouverture des Tribunaux a eu licu} Denis.
matin par une importante cérémonie. | oo. vss ees
Apréslamesse traditionnelle, le Corps N
julitaire s'est réuni au local du’ Tribunal gUuVGLIES Etrangeres
a
ton, {
3 ponorable vice-président de ce tribu-| 7
noes Bonhomme, d'une voix gra-
Prononga la reprise des tribunaux judi- ic: 1
Gres. Le discours d’usage a ét¢ prononcé | Dernieres D épéches
‘4 . 8 . .
ee Luc Dominique, Commissaire du , ‘-aine d
tmement prés ce haut Tribunal. MANILte 3.— L’escadte americaine de
Secrétaire d’Erat de la Justice, M. | cuirasses se trouvait le 2 octobre 4 8 heu-
. leau adressa_ des compliments autres du matin 45> milles de ce port. Le
ite Judiciaire, pour le zele qu'il apporte | gouverneur Smith visitera l’amiral Sperry
ccomplissement de la tiche combien, demain.
—
PF
nil tt délicate. New-York 3 — Hier soir on a fermé la
br Solon Ménos, par un éloge des plus : liste d’inscription d’automobile pour la
Dae, et lui laisse ensuite la parole 36 novembre. On a enregistré cinq ma-
étrangéres, parm1
lire Hudicourt, par un brillant | chines américaines et 13
Rous plein de pensées fories, donne | les chauffeurs on cite : Nazarro, Wagner,
tee que le nouveau Conseil saura Tournier, Cagno, Hemery, Henriot, Sal-
dir haut le prestige et le bon renom | Zar, Poege, Dury, Hautvast et Szizz.
Dest il de l’Ordre. - Lr Mans 3.—_M. Berg, Manager er Eu-
Souhaiter que Me Hudicourt | rope des fréres Wright, a regu une lettre
la publicitéce discours. de M. Willer dans laquelle il sannonce
Magistrats et avocats, 4 ,quun syndicat franga's a ordonn a_cons-
° oo truction de 50 aéroplanes du modéle in-
M . venté par eux.
esse de Requiern LISDONSE. ~ Les indigéacs d’Angola dans
8 tafan Wve. Michel Pélissier Nicolas l’Afrique Portugaise se sont révoltés et ont
Xr me. Madame Lanassa_ Lafontant, | attagaé le
we], B €. Lormand Nicolas, Madame
Destro soecteav, Mr. et Mme. Gusta-! acharné dans lequel 2 soldats portugais on
ase Mme. Blaise Lavache,Mr . été _tués, plusieurs blessés. - evo!
ovis, Angélia Jean-Louit, Mr CONSTANTINOPLE 3. ~ Le fameux révolu-
= 8-8
tionnairs Kurde Ibrachim Pacha qui donna Mr CG. L.. Verret
D-trcoup de tracas au gouvernement est
Po ty son fils qui lui succéde au comman- Tailleur-Marchand
donent declare, qu’il es: d‘sposé 4 remettre Donne avis a sa bienveillante clien-
! sarmes et de se soun.t re. tale que sa maison No 7, Rue Traver-
Buparrst 3.— Le roi Alphonse et la}siére est toujours bien pourvue d’une
reine Victoria sont arrivés ici ; Vempereur}varidté d’étoffes de la haute nou-
Fra -cois Joseph, accompigné de hauts fon:-) veauté parisienne.
tionnaires est al'é le recevuir 2 lt station | QUALITE SUPERIEURE. COUPE ELEGANTR
du chemin de fer. TRAVAIL SOIGNE. EXECUTION PROMPTR
Dins les environs de la Station, une fou- Prix trés réduits !
le s'était révnie, quia acclamé les rois ee
avec enthousipsme.
Rio-pe-JANEIRO 3.— Le Sénat a approu- Poudre Dentifrice
ud le traité général d’arbitrage avec la Re-
publique Argentine.
Cuartotte ( ,Caroline du Nord ) 3.—7 ANTISEPTIQUE
Par suite de explosion dans une poudrie- DE
re A Spencer, dix personnes ont péri et 20
blessée P P A. BONHOMME, PHARMACIEN.
Prix 4a l’Expos:ition communale du
La soussignée a 'honneur d’infor-}1* Mai 1907 de Port-au-Prince.
mer le public qu’elle a établi en cette;Dépot: Pharmacie St-Antoins
ville aA partic de cette date, une .
maison de Commerce. Avenue John Brown ( Lalue )
Aux Cayes, 1% Ostobre 1908. PORT-AU-PRINCE ( Haitr )
Madame Pressia JEAN Prix de la boite G. 1.60
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AVIS
Le Public est prévenu que demain, Dimanche 4 du courant, ‘le Train cire
t . «aay : . anit
tus présente le nouveau batonnier de | grande course qui aura lien 4 Savanna le! pulera entre Port-au-Prince et Croix des Missions aux heures suivantes :
Départs de la Gare du Nord Dép. de la Croix des Missions
6.30 A.M. 15 A.M
8. « 8. 45 «
9. 30 « 10 15 «
44. « 41. 45 «
2. P. M. 9.45 P.M.
3. 30 « 4.15 «
5. « 5. 45 «
Lundi, 5 Octobre et les jours suivants, le train circulera entre Port-au-
Prince et !a Croix des Missions anx heures régiementaires. Départs d
gare du nord : 6.30, 10.30, 3.30. ° P ole
Des avis ultérieurs annonceront an public la reprise du Trafic sur les au-
fort de Don Luis. : :
gae . bat {tres points de la ligne, au fur et 4 measure de lachévement des répara-
Tis ont été repoussés aprés un comol'| «0 necessitées par la derniére inon ation. P
Port-au-Prince, le 3 Octobre 1908.
LA DIRECTION
+S eee
.
é
‘TARHERIE CONTINENTALE
DE
o - Port-au-Prince
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
:PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS,
Verte des chaussures:
Chvreau-glacé, Verni et cou-
leurs, pour Hommes, Dames et Enfants.
omer ( BouTonNn#, ELASTIQUE ET Lack )
En gros et en détail pour toute la République.
Se ee a
‘Docteur ¢. Caveat
MEDECIN, CHIRURGIEN
ACCOUCHEUR
Diplomé de PUniversité de Harvard (E. U. A.)
A lhonneur d'informer ses clients,
las malades et ie public en général,
qu'il a vonvert son
“CABINET D’ELECTROTHERAPIE
“428, RUE DU CENTRE, 128.
we { Matson de feu Dr Duchatellier )
Les malades savent aujourd’hui qu’-
ils peuvent etre guéris par U'Electro-
tOramg + scientifiquement appliquée
dans fupinpart des maux dont souf-
fre,Laamanité. Ils ont un intéret spé-
cial 4 se voir guérir sans une opéra-
tion chirurgicale délabrante dont les
Suifes sont souvent les plus graves.
Qnfro.le traitament des affections
snécisles dela femme, des maladies
chroniques générales ou locales, des af.-
fecljons .qénito-urinaires, celles du sys-
léme nerveux, de la Peau, du Nez, de
la Gorge, des Oreilles et des Yeux, le
Dr Gaveau fait le traitement a domici-
le du Cancer du Sein et de la Lym-
phangite Chronique.
Bs...
_ CONSULTATIONS ET TRAITEMENTS
“De 7'd 10 hrs du muin et de2 a 4
hrs de Vaprés-midi
_
A LVELEGANCE
CORDONNERIE.
S. Sa Pre
2, Rue des Fronts-Forts.
CGHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTE
=Promptitude et soin aux comman-
des tant ici qu’en province.
Chaussures de Dama furme et tra-
vail toujours tout ca qu’il y a de plus
nouvoe2iux.
Fornes américaine et francaise pour
Messieurs ;- élégantes et commodes.
Ponr-les-enfants le plusd laise.
Travail solide exécuté avec
dds peatix de premiére'marque.
Assurance de grand rabais.
Pates, Cirages et Liquides
JULIEN FLORUS
Ancien éléve de la 26° Compagnie
.1.@ouuriers d'Artillerie ( Lorient )
»5e tienf.a:la disposition du public
pour tous travaux de FORGE, et d’a-
JUSTAGE,:d® REPARATION de cofire-
foris etc. etc. a de bonnes conditions.
Rue de la Révolution Ne 19
Vis-d-vis de la Chambre des Députés
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
La Manufacture a toujours en dépédt
un grand stock, — pour la vente en
gros et en détail, — de chaussures en
tous genres pour
HomMeEs, Femmes, ENFANTS
Los commandes des commercants
de l’intéricur pourcont étre ‘exécutées
dans une semaine a peu pres.
23, Rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE (HAITI )
a
Chapeaux !
Chapeaux !!
Chancaux ! 1!
PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MELLAN
Le coiffour artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier remarquable,
M. JAIME TESTAR, d’installer une
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PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les gotts et pour toutes
les bourses.
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PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
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La Maison se charge toujours de fai-
te prendre les mesures A domicile.
ECOLE
D‘ENSEIGNEMENT SECON DAIRE
PRATIQUE
PORT-AU- PRINCE, 58, Rug py Porr,
Dans le but de donner une direc.
‘ion pratique a l’enseignement des
jeunes filles, une Feole Spéciale est
fondée en cette ville sous Je patrona.
ge d’un groupe de personnes qui s’in.
téressent a la réforme de lEnseigne-
ment.
Cette nouvelle Institution adopte le
programme officiel d’enseignement se-
condaire adapté aux exigences non.;
velles de la vie pratique. oe
L’Enseignement est répart{
en deux genres bien distincts:
4° L’Enseignement Classique,
2° L’Enseignement pratique.
Ce dernier comprend les travaux
manuels, les arts d’agrément, la prae,
tique du ménage, et, en général, les
connaissances utitisables au foyer.
et indispensables A la femme obl g6e
de subvenir aux besoins de Vexis-
tence.
L’Etablissement recoit:
Des Externes,
Des Externes surveillées,
Des demi-pensionnaires.
L’Enseignement s9 divise en
“13 cours.
1° Cours élémentaire:-: durée 4 ans,
de six 4 10 ans.
2° Cours moyen :
10 a 13 ans.
3° Cours supérieur: durée3 ans,
de 13 4 16 ans. =
Les cours d’enseignement pratiqng.
peuvent étre également suivis par leq;
enfants qui n’appartiennent pas 4l’E«
cole ; dans ce Cas, elles seront clas.
sées d’aprésleur Age dans I’un desvours
ci-dessus. . 3
Un cours supérieur d’enseignement
pratique et d’arts d’agrément recevra
les personnes qui voudront se pat-
faire dans les dites connaissances.
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