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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00444
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 3, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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peuxieéme Année, No 454.
|
t
ao
“~~ Abonnements:
Daan Un Mors. .
. " PORT-AU-PRINCE Trots Mots.
| pEPARTEMENTS) Uw Mois. . .
Trois Mois .
+
eS
qui concerne l'Adrainistration du Jour!
“VOLUTION
LEDUCATION FRANGAISE ET LES BESOINS HATTIENS-
“BTRANGER.......-] Trois Mois.
Pour tout ce
~ CURIEUSE
—
_ En 1908 |
‘cElle (éduzation frangaise ) n’a
udiminué les coractéres, ni abaissé
laivean rooral ; elle n’a. pas ralenti
Tidegr des éléves, ni le zéle des
maltres; elle n’a cOmpromis le re-
tom intellectuel de la France dans
uicune .braiche des connaissances
bimaines ; partant, elle a maintenu
le prestige et la prééminence dia nom
francais; et 1a sociabilité de la nation,
celle fleur d: {a culture latins, conti-
aue a faire d elle Je charme et le rend 2z-
wis du’ moade » ( Nouvelliste du 2%
juillet 1908. )
¢Comm2 au moyen aya, et cela est
reaté une tra ition de ses Universités,
fest elle (la France ) qui, avee l’Al-
kmigia, attire autour da soa ens3i-
Memant le plus grand nombre d’étu-
tants étrangers... Et c’est A ce mo-
heat précis ottle monde entier 89
Meipite vers la France, pours’y dé-
W'térer aux cources de la veérité et
la science, c'est quand les ptus
Mes esprits reconnaisseat que nul
Hstigaement n’a vius d’autorité et
Sander, que nos philosophes par-
ularistes nous crient, 4 nous petit
Fels arriéré, retardataire, & mar-
ene: Mais assoiffé d'instruction:
‘mond ontez le courant qui entraine le
iz vo —Il va ici: allez 1a! Détour-
ys 008 de ces Universités ot |’Uti'e
Wore £3 place ....! Partez pour les
watgft?sRocheuses... 11 » La plai-
Brayiong eerait les bornes, si nous
Me et ar quel est, pour un esprit li-
Rallis 1 ranchi des lisitre: d’une
‘nae gourseoise, le charme ot la
fa Pao dose. » ( Nouv llis-
it, E et 1908. )
fesse lle (la France) Gonna a sa
UE dog
uns culture étendue; et mil-
eres Cette éducation si raffinée
belibrg chez elle une civilisation par-
lata’ dai fut toujours l’enchante-
hy Cas Monde.
hey:
*
b
¢Neur exquise. On l’appelie
‘tla culture latine: qui a pro-
wee
be,
Jou
du beau nom d’« ITumanités», confon-
dant d’un mot la méthode et les ré-
s :ltats.. Laissez donc nos enfants faire
aussi LE PIEUX PELERINAG# aux sour-
ces oi1s’épanche la soif de ’humanité.
-a Ils y gotiteront les clarmes dune
societé pdlie, les délices de Peétude.
la jouissance des longues soirees pas-
sées en téte a téte avec les grands es-
prits qui se sontsuccédé sur ces
sommets ott la pensée a établi son
domaine.
Mest les calomnier qu: dé rire yous
y per ‘ront LE SENS DF LA PATRIE, Leur
pitriotisme svexalte ‘anc souffrances
éprouvées sar la terre dlraagere 5 chy
cruyez-moi, ce n'est pas le perdre que
de gard+r le respect des maitres, et,
la mémoiig das enseigne nents recus..
On leur enseigne en leurs dernicres
années, que le vrai est 11 splendour
du bien. Excusez tes, si, entrain’s par
de vieilles tendress?s, ils ne savent
pis réprimer quelques élans secrets,
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
QUOTIDIEN
DirEcreur: I
Ciéemeomt.
1 wodrassar a
' .
Ol rules,
hoe ’ 7s ’
iss, c’e t de faire élever a létranger
ileurs enfants -Nous ne nous préeoccu-
i
'
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
CEE FCT EN EEN OT ELE IE ENS I EE 3 ae
Momnsin
subit encore. Elles réconfortent et
elles inspirent,
a (’est en visitant le Colisée, et assis
sur les marches du Temple de Jupi-
ter, et en entendant Ie chant des moi-
nes dans cette enceinte, que Gibbon
coacut Vidée d’écrire Ihistoire de la
dévadence de VPempire romain. C’est
en montant les marches du Capitole,
Vame éorise des grands souvenirs de
Rome, que Stuart Mill arréta le plan
de son livreadmirable sur la Liber-
té. » ( Nouvelliste dui18 Aout 1908. )
D' NEMOURS AUGUSTE.
“En 1895
« Que! spectacle I'aiti offre-t-elle en
éffet, aux yeux du monde ?
« Tous ceux qui y ont zagné que'-
que fortune ou réalisé dans une si-
tuation quelconque quelques écono-
.. Wont qu’un réve, qu’une han-
pons pas, dais -notre imprévoyance,
sl les pays ‘od nous les envoyons y¥
sont des Gcoles “e PATIWIOTISME s'tls n'y.
perdront pas les précice ses- qualités de
four race, si!s n’en raporteront ni re-
| grets, ni déception, ni rancunes.
| ¢ NOUS N2 nous sommes jamais de-
mandé sie résultat correspond aux ef-
forts, et si nous ne creusons pas plus
. . i . .
et sils tradvise -t ainsi leurs sotuve-) profond le fossé qui existe entre ceux
la splendeur
nirs : « La France_ est
lliste du 6 Aorit
de Vhumanité.» (Nouve
1908. )
« Et vous, jeunes gens,—carcest a
vous que tous, particularistes et au-
tres, nous nous adressons quand
nous diseutons ces questions
les plus hautes et les plus poignan-
tes, — ailez en foule a ces études
si ‘raillées....... Jeunes gens! -c’est la
pensée, c’est la science qui méne le
monde.... Gloire, littérature, science,
poésie, c'est un patrimoine quit vaut
les miltiards que li France vaincue
a payés A l’Allemagne victorieus>...
Et quand les peuples sor disparus, un
son retentit 4 travers les sidcles sur-
pris, et c'est I'écho de la gioire pas-
sée, de la pe
montagnes é
re n’ont pas compri (
deur des nobles dmes qui ont travail-
16 ou qui ont souffert pour les géné-
rations a venir. Ces. forces sont si
puissantes, qu‘apr
de sable et de poussie-
mée, dela gvran-
nsée lib4Sratrice, que des:
‘qui partent et ceux qui restent: on
‘n'a de souci que de les y envoyer. Fo-
lie @amour ou entrainement damour-
propre, c’est un devoir que nuus cro-
‘yons tous-remplir ; ef, pour Paccom-
iplissemant d3 ce devoir ou la satis-
\fucton decelle VANITE, il n'est pas de
| Sacrifice auquel on ne souscrive d’a-
/vance, argent emprunté, propriétés
‘'vendues, dignité contrainte, tout est
;subordonné a cette obtigation oua
celte. mode: l’exode désormais obliga-.
‘toire de nos enfants.
| « L’Europe, voila la Mecque haiticn-
ne ott 83 fait, sans dtscontinuer,
long PELERINAGE de Vignorance en
.quéte du Savoir, commy aussi, hélas !
du déseuvrement er quéte des plaisirs.
, « Mais prenons garde. Si cette scten-
‘czel ces meeurs sont bonares pour UNE
‘ELITE OU pour ceux auxquels la for-
_tane en;permet l’accés, pourquoi ne
pas faire en bas ce qui se fait
‘en- haut, et ne pas provoquer ‘le con-
23 2000 ans on les tact du peuple avec les seuls éduca-
LE NUMERO | 5 CENTIMES
ur arthur ISIDORE, 45, Ru
le;
Samedi, 3 Octobre 1908.
|
1
e
Les abonnements partent du 1 et du rg de chaqueâ€
mois et sont payables d’avance>
Les manuscrits inséréz ou non ne seront pas rendus
*
E Roax oa Bonne-Foi.
teurs que la force des choses lui per
met de connaitre? Pourquoi perpétuet
ainsi deux courants d’idées, deux Ca-
tégories dans la nation, quand il se-
rait si facile d’y rétablir Il’harmonie,
de dissoudre les rancunes, de prépa-
rer les apaisements, et de resserrer
les liens si laches aujourd’hui au tra-
vers desquels tend 4 se rompre notre
unité morale ? Se
.« Il serait temps d’agir, car il est
ais6é de prévoir que les révoltes de la
conscience ne s’accommoderont pas
toujours de nos compromissions_ et
de notre indifférence; et on ne joue
pas impunément avec I’équité blessée.
« L’heure semble donc venue ov
il faut prendre des résolutions sages,
secouer notre torpeur, et ne plus lais-
serde fondement a ces accusationg,
qui ont déja agité le peuple, car lhis-:
toire nons a enseigaé comment elles:
se formulent, et quelles traces lugy-
bres elles laissent en passant derriere
elles.
« Resterons-nous sourds & to
enseignements ? og
« N’est-ce pas, d’ailleurs, un fait
étrange, et jusqu’ici inexpliqué, guys
ce contact d'un demi siécle avec l'Europe
SAVANTE, n’ait produit que-des avorte-
ments et que le Corps social n/’ait .re-
tiré, pour son administration et sa di-
rection politique, aucun profit de tant
dz sacrifices et de ce PELERINAGE Ssicon-'
bn !}
« Sans en chercher aujourd’hui les
causes dominantes, est-ce qu’une dés
causes les plus certaines de cet échec
ne serait pas qu’une éducation diffé-
rente dans des milieux si opposés rompt
les anneaux de la chatne qui lie les
ures aux autres toutes les unités du
Corps social ; et qu’il se forme ou se
dessine alors surle méme _territoire
deux peuples qui, tout en conservant
la méme langue, n’ont plus les’ mémes
aspirations, les mémes besoins et le mémh
réve
«Je crois que Vintroduction de tra«
illeurs Strangers, de chefs d’équipad
us les
ne ner
vat
| Strangers, se mélant a la vie journal i!
re du peuple, sera un PREMIER ET SUR
reméde au mal. » a ms
NEMOURS AUGUSTE. |
Paris, 20 Juillet 1895, °°
Les Adverssires des Chemins de fer
@’ Haiti.) ~ ,
PAGES D'HISTOIRE:
MARRONNAGE
CHEFS DE BANDES
IV
Cependant cette premiére époyue de
lutte vague, avait abouti aun succes re-
jatif, Dans Ja forte tension créée par
les nécessités politiques du moment,
certaines individualités avaient surgi, et
commengaient & se faire une idée plur
juste de la véritable situation. Les éve
nements, dans leur marche rapide,
avaient deborJé les timides aspirations
deg afluanchis et lintrunsigeance des
colons leur faisaient entendie enfin,
que seule unc révolution radicale pou-
vait leur permwetire de garler Ja poosi-
lion déja si chérement acquise, Mal-
heureusement cesfhommes nffurent pas
souvent les directeurs poliiques d.s
atfranchis et n’avaient pas par conse
quent la voix haute dans les conseils
des libres. Ces derniers, abus¢s par les
pompeuses maximes que dani des
meuvements d’éloquence souvent ver-
bause, les orateurs de la_ révolution
luissaient tomber en torrent, atlen-
Gaiont tout dela généreuse ardour ré-
formatrice de ces hommes de _ priaci-
pes. La ot il existait une terrible ques-
tion sociale. les chefs des affranchis
voulaient voir un simple probléme,
qu'une révolution politique pouvait ré-
goudre. Chose curieuse, alors que les
colons, plus soucieux de leurs puis-
sants intérets matdriels a.St-Domingue,
sa opréparaient a livrer 1. colonie
aux anglais ; les-cilranchis de leur co-
té pensaient dia meére-patrie, tempo-
risaient, en vue d’éviler le heurt défi-
witif qui devait briser les lieas unis-
sant St-Domingue 4 sa métropole.
Cet état Waime d’ailleurs, résultait
d’un régime qui, lentement, avail infusé
dans les autres classes de la colonie, le
dogme dy l’incontestable supériorité du
blanc. Les alfranchis révaient une col-
laboration sociale, alors que des cir-
constances irréductibles fulsaient deux
d'inévitables concurrents des blancs
aujgouvernementdes affaires coloniales
La politique qa’ils poursuivaient ne
Ouvail étre autre alors, que lt soumis-
ston ou l’anéantissement d’une des deua
classes en lutte.
Les colons de leur coté avaient ra-
pidement compris que le danger réel
venait de cette classe en partie instruite
at possédant lo Squart des fortunes co-
loniales. Aussi vouérent ils 4d ces hom-
mes une haine implacable. Ils n’é
rouvaient aucune inquiétude sérieuse
égard des esclaves qui, jusque 14,
n’intervenaient dans les événements du
pays que pour piller, incendier, se
jeter dans les bois ensuite. Nulle idée
ne présidait encore a ces révoites qui
n’étaient que le déchainement de la
force brutale, l’instinclive réaction de
lesclave contre une force qui loppri-
Mais analysons de prés les événe-
ments pour nous faire une idée trés
claire de leur marche dans la colonie,
Pendant cette premiére période de
luites entre planteurs et ulfranchis, 1’é-
iément administratif qu'il faut résolu
ment détacher des colons, a joué un
role conasidérable. Soit qu’il ait voulu
opérer la contre-révolution ou favori-
ger les tendances réactionnaires des
petits blancs, il a, souvent, & son insu/d
aplanides difficultés pour les affran-
chis et les esclaves, eu maintenant une
déplorable anarchie dans les factions
diverses de la classe des blancs. Ces re-
présentants de l’ordre administratif fu-
rent des hommeS$ incapables de con-
duire une semblable époque, de s’éle-
ver a la hauteur d’une situation si déli-
cate. Le plus célébre, Sonthonax avait
ru qu’une politique de bascule le tien-
drait personnellement en épuilibre, au
milieu des déchirements de la socicte
coloniale ; mais écrasé par ses propres
combinaisons, it n’eut qu’un cri dim-
puissance que lhistorien doit enrégis-
trer. Il s’étudiait 4 dominer les événe-
ments de la colonie et jouait a l"hom-
me u’Etat. Mais sa cipacité d’action dé-
passait beaucoup ses courtes prévisions
et le décousu de sa con luite politique
le mettait souventen face de consé-
quences que son talent de discoureur
ue pouvait lui faire entrevoir. Cet hom
me que certains historiens veulent au-
réoler d’une gloire empruntée a été
dans Vatfaire de Ja proclamation de la
liberté générale des e:claves le jouet
d’événement que sa courte science
avail préparé a rebours du but qu'il
oursuivait. Malheureusement il fit eco-
e et ceux qui vinrent apr¢s lui, crurent
devoir suivre cette politique inaugurée
4 St-Domingue parce petit avocat de
Bordeaux.
Les Grands planteurs n’avaient rien
dattendre d'une révolution égalitaire,
qui par conséquent nivelait en principe
toutes les classes de St-Domingue et
justifiait, en les Iégalisant, les aspira-
tions de tous. Ils se sentaient mena-
eés dans leurs priviléges par cette ex-
losion de principes qui bouleversaient
a Franve et voulaient avant tout se
débarrasser des udministrateurs, repré-
sentants trop directs de la métropote.
Troublés par l’inquiétante tournure que
prenaient les évégements, ces dernicrs
entre astres le ftameux Sonthonax —
pens¢rent devoir faire alliance avec les
affranchis pour contrec-arrer la toute —
puissance du colon. Mais ils eurent le
tort de ne pas se maintenir dans une
position nettement déterminée; d’assevir
teur influence, tantét sur une classe,
tantot sur une autre,en les trompant
tour @ tour. Ils n’avaient pas cempris
yue lintérét Frangais lenr commandait
de s’appuyer solidement sur la classe
des aflranchis sincérement attachés a la
nouvelle France républicaine pour
combattre les tendances coutre-révolu-
tionnaires des grands planteurs. Cette
volitique florentine eut pour résultat
de leur attirer la méséstime géné:ale ;
de creuser encore plus profondément le
fossé qui séparait les diverges classes
de la colonie. Leur importance diminua
de jour en jour, et, cest vraiment par
une gymnastique politique qui frise le
vaboltinage que Sonthonax a pu exer-
cer une .-utorité assez étendue a St Do-
mingue. En un mot, les deux class-s
en présence, grandsiplanteurs et affran-
chis, s’usent cn une lutte souvent san-
glunte sans que de part et d’autre, la
positien acyuise puraisse définitive.
{appelons que jusque 1a les esclaves
n’ocoupent pas sérieusement la scéne
politique. Iisforment une réserve pour
es luttes futures et leur apparition mar-
que une nouvelle étape dela révolu-
‘ion.
D' J. C. Doxsainvin
oe ee ee -
oe
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari-
té dans leservice du « MATIN»
afin qu’il y soit de suite remé-
PAID DIVBRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQCES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTIAL
VENDREDI 2 OCTOBRE
Barométre 4 midi 60,5 ™™
_minimum 23. 0
Température maximum . 32. 6
moyenne diurne 27. 3.
Ciel clair le matin ; nuageux l’aprés-
midi.
Halo lunaire 4 8h. du soir.
Pluie 4 9 h. 35 : 3,07/â„¢. Quelques
éclairs pendant la nuit.
Le barométre est 4 peu prés stationnaire.
R. BALTENWECK
Chroniqu:; des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
Secnion NorD
Madame Richez
Comme les pluies ont cessé et que la
température est revenue 3 peu pres 4 son
point normal, les rhumac‘issants ont pu
avoir un mieux réel, enlever de leurs jam-
bes leurs bandages de laine et rentrer en
¢ mpléte possession de leurs mouvements
articulaires.
La cour avait l’air rajeuni ; les quelques
jours de repos que lui avaient procurés les
averses abondantes d’une fin de Septembre
lui donnaient un aspect de fraicheur er de
puissants réconfortants nécessaires 4 l’ache-
vement de la besogne future.
Une affaire bien délicate au point de vue
moral attendait la reprise des audiences
pour étre enfendue.
Tous, nous avons un coin de‘notre coeur
ui a saigné, qui a souffert 4 un moment
donné de notre vie. Eh bien ! Cette pau-
vre madame Richez a dad bien soufftir du
coup quil’a frappée dans ses intéréts ma-
tériels. Victime d’un abus ‘le confiance au-
quel elle était peut-ctre bien loin de s’at-
tendre, elle a da oublier qu'elle étiit fem-
ine et chrétienneszt qu'elle ne pouvait ne
pis appeler sur ceux qui lui ont fiit mal le
cha.iment, la colére du ciel.
Madame Richez confiait, dit-elle, un lot
de marchandises 4 Madame Cina pour étre
transmis 4 Madame Cinda, une de ses clien-
tes, Avant que celle-ci edt le temps d’accu-
ser réception des dites marchandises, qu’elle
fut prise de maladie et mourut. Les dé-
lais respectables écoulés, Madame Richez
s’adressa, pour étre payée, 4 Monsieur El-
vincius, le fils de la morte, qui nie la
dette, affirmant que sa mére ne lai a ja-
mais mis au courant de ses affaires, et que
orsqu’il arriva au chevet de celle-ci, elle
avait déj’ perdu la parole et agonisait.
Vrai ou non, Monsieur Elvincius a juré, a
| oreee le plus absolu au
{
tion, sous un aspect inattenda: i} «
parfois nerveux, sa voix claire, sonore
nait soudain wun ton mélancolique, un
étouffde,- comme celle d'une femme
pleure. Nous voudrions, en vérite. we
etre initi¢s aux secrets de ses petites i.
tes de plaideur: une mattrise quill ae
dans la traduction §sincére og nt
sionnée de ses émotions. Il va sane 3:
que M° Patry est de ceux qui nat
Qui: accordens |,
. : Caractere de fen,
profession et qui, a l’immense libeng ¢.
a parole, y ajoutent toujours une ents
| Soumission 4 la grandeur de Ia magistr.
IncipeNT Comigug
Me Dubois trés excité sous l'inftuence&
quelque chose gaiese donne le dour plaisir d
troubler l’audience et d’amuserl’anditoire -
par intervalle— par des mots satirigues
ui aménent des rires bruyants 2 travey
lespace.
—Taisez-vous, disait-il, du dehors day
Jun M® qui plaidair.
—Helen dedans!
criait-il plus tard.
— Le Magistrat : Silence, qui est ce qui
parle comme ¢a la-bas ?
Me Dubois fait le mort, garde ss ko
gue prisonniére pour un moment dans 9
ouche.
Puis, il reprend : Ce n’est pas franeais,
-e. taisez-vous en dedans.
On s’esclaffe.
Le Magistrat— : Ou est la police, faites
entrer ici cet homme qui fait tant de
bruit 1-bas.
L’homme est empoigné, trainé, 4 l’inté-
rieure et cloué sur un bane.
C’est Me Dubois, un petit homme cour,
chauve; cheveux grisonnants avec une face
un peu ronde. Il s’excite davantage croix
et décroise ses jambes, “tout le corps et
en mouvement, comme une -balengoire,
les yeux rouges ot passent des éclairs de
feu restent fixés sur le magistrat,
Comme on prononce un jugement,il re
commence, il parle sans cesse. a
Ce n’est pas ¢1, dit-il ; ce n’est pas auns
que l’on dit ga. On ne dit pas attenda que
On ne dit pas considérant que.
Le juge impatient dit alors ala police:
Conduisez cet homme en prison! Ses coo
fréres se lévent tous, leur serviette en lat
s’élancent 42 son secours avec des is:
Non ! non / nous vous demandons pardoe
our lui, magistrar. .
P — Le age: ze ne veux pas, il fact qo
M® Dubois aille en prison. .
Me Dubois: Pardon juge, pardon, je oe
recommencerai_ plus, je voulais jour até
vous.
On rit. .
Les fondésde pouvoir reprennent tous:
Grace pour lui, Magistrat, notre ¢ ef
vénéré confrére ne va plus continuet, |
—Eh bien! mettez-vous 1a, Me abots |
tachez de vous taire, fit le juge. vet
Ce petit Maitre tout ztremblotaat
parlez frangais, 1%
x
prété serment qu’il ne savait rien et qu’il | S¢ tasseoir au m
ne pouvait rien payer. -
Il est renvoyé hors de cause.
Maintenant il est 4 se demander si tout
s'arrétera 14, Si une sérieuse enquéte ne| matin
‘3 heures de l’aprés-midi, 4 la
serait pas nécessaire? A savoir : Si madame
Cina avait remis le lot de marchandises et
si le fils de Mme Cinda a réellement igno-
ré les affaires de sa pauvre mére.
C’est une figure bien originale, bien
sympathique que celle de Me Parry
plaidait hier la cause de cette pauvre Mme
Richez. On pourrait dire de lui ce que
Mme Victor Hugo avait dit de Sainte-
Beuve : Cet homme n’est pas vilain, mais il.
est laid,
Dans sa défense d’hier, toute son Ame y'
passait; il s’est révelé, 4 un moment don-
né ob’son coeur fur empoigné par l’indigna- !
qui | jourd’hui,a 3 heures de I’aprés‘m! ant
o
i iliew de ses pairs a0 gt
éclat d’une foule qui riait.
—“— 4 ~
Décés :
Jn. Baptists Esus. Laronp, diel ¢
-Les funérailles auront lies
Cathédale
: ee . .
MaRIg Descraces Eupovia Jounal
cédée hier. Les funérailles auront |. iE
glise Saint-Paul. . 4
Usines Prophéte,(O Gormi
Descloches et Vau et
Dispersement dans toutes les d -
des toits de ces usines. ox â€
Inondation : tous les cana rot
l’eau aux usines sont rantdrt 0
des troncs d’arbres et des rochess
geasés 2 une profondeur A engloutir une
maison. .
Aucun moyen de transports | possibles
des produits de ces usines Jusqu a la réfec-
tion de la voie du chemin de fer.
P.C.S
‘Demain dimanche les trains de la P.C.S.
sont ala Croix-des-Missions aux heures
ntionnées dans l’horaire que nous pu-
blions lus loin. On pourra aller constater
at ies lieux-mémes les dégits de toutes
grtes du cyclone.
Fiangailles
Nous avons recu la carte de fiangailles de
Mlle TertULia MICHEL avec Mr EMMANUEL
Dur OseAv.
“Nos compliments aux heureux fiancés.
; Mar.sge
En I'Eglise Cathédrale du Cap-Hiaitien
a été cdldbré le mariage de Melle Frangol-
zs Buor avec M. JosEPH GABRIEL AUGUSTIN.
Les jeunes mariés ont été conduits a
Vautel par Mme. Rosalie Toussaint et Mr.
Ssint-Armand Blot.
' Nos compliments.
Revue du marché
On peut désormais envisager la situation
du Marché avec un peu plus de calme.
Depuis le commencement du mois de
septembre la prime sur l’or américain a
bussé exactement de 180 points, malpré
aelques soubresauts, de temps en temps,
Io o/o: taux d'ouverture ce matin.
li en est résulté — comme c’était natu-
tl— une amélioration sensible dans les
conditions de l’existence. En effet, les pro-
visions de bouche ont baissé sensiblement.
Apartles boulangers que la baisse sem-
ble laisser froids tous les intér-ssés ont
baissé leur prix.
‘Les Traites sur France ont ¢té vendus 4
43/4, 2 0/o de prime contre or.
| Les Chégues sur Paris 4 5 0/o.
~†Les Chégues sur New-York sont deman-
dés 41 o/o.
Les livraisons de denrées de lacéd:e ont
—décontrariées par le mauvais temps.
Des nocvelles recues d'Europe cédrent le
cao a Frs. 54-55 tandis que le caté est
iF rs, 42 43.
Port-au-Prince, le 3 octobre 1908
Publications officielles
Nous avons recu :— Bulletin officiel du Dé-
bartement de Instruction Publique, fascicule
Aodt-Septembre qui contient des ma-
tres trés intéressantes concernant la
marche de nos différentes écoles et le
ent du Corps Enseignant en géné-
- A signaler le compte-rendu des cé-
Rmontes of remise des diplémes a
te aux lauréats des écoles secondai-
—Bulletin Officiel du’ Département de la
hese fascicule du Mois fAout, qui con-
at le texte de différents jugements d’im-
mance, la suite du Rapport de M.
ve tiadicoure sur les travaux de la Confé-
ce dela Paix et de I’étude de M®.
. Viard sur les enfants naturels.
y ; AVIS
. Fooussiane, chef du service de la_per-
: " €s;patentes pour les voitures, cOr-
u bong tramways, buss, buggys, cabrouets
° spectacles publics.
" aneesie aux propriétaires des véhicules
deecten sus-dénommés ainsi qu’aux
Ne la es salles de Spectac'cs l’arcicle
tie “ ot du 24 octobre 1876 sur la
tp ligati IMpositions directes qui leur fait
’ banir on de se manir de leurs patentes
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lesery, hospice St-Viacent de Paul et
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» chevaux et de la taxe concernant | q
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Bey, mais que s'ils
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en on en tvantage ils doivent paycr pour
Aprés cette date du 20 Novembre, si ‘es
contribuables sus-dits n’ont pas veré le
montant des patentes en question au chef
e cette branche spéciale de perception qui
se tient 2 l’Horel Communal de dix beu-
res du matin A une heure de l’aprés-midi,
telles mesures qre
Fait 4 Hétel Communal,le 2 octobre 1908
Te Chef de Service,
Jossru Lacroix
Mouvement maritime
VoILiERs :
Les voiliers de la province n’ont pas pu
gagner Port-au-Prince cette semaine, A
cause du mauvais temps qni a continué
usqu’d mercredi matin. —Seul, un petit
4teau : Pétonia de Grand-Boucan est arri-
vé avec un chargement de bois aprés avoir
recueilli 24 sacs de café d’un autre petit
voilier, trouvé en danger, en mer: il re-
venait des Baradéres.
2
* 8s
No:re aviso de guerre: « Le Vertidre »
est arrivé ce matin sain et sauf des ports
du Nord.
It dut s’arréter au Mle s’abritant con-
tre le mauvais temps.
Nouvelles Ftrangére
Derniéres Dépéchis
Hyperabes ( Indoustan) 1*r— Par suite
de la crue des riviéres, les districs de Hy-
derabed et d: Dekan ont été complétement
innondés. un _ millier de personnes, la
plupart des femmes et des enfants ont pé-
i.
Paris. rer. — La France s’est jointe 4
d’autres puissances pour protester contre
Vcccupation arbitraire faite par la Bulgarie
d'une section du chemin de fer de loust.
HyYDERABED Ier.— Les derpiers rapports
recus indiquent que la mortalité produite
par lacrue de larivére Musi atteint le
chiffre de plusieurs milliers.
Les gouvernements frangtis et espagnol
préparent la réponsz 3 ,la note collective
qui leur a été envoyeé par les gouverne-
ments allemand, autrichien et italien, au
sujet de la question marccaine, cette re-
ponse est satisfaisante.
Bompay ter.— Les plu‘es torrentielles
ui sont tombées ces jours derniers ont fait
dsborder la rivicre Musi, Vinondation 4
detruit des milliers de maisons d’indigé-
nes, la mortalité est énorme.
Pekin rer.— A Tonsgha, prés de Tient-
sin ; il y a eu 50 décés, dus 4 la peste bu-
bonique, le choléra diminue dans fa vallée
du Yang Tse 4 Yankow, ure vingtaine d’¢-
trangers et 30.000 chinois ont péri.
Douvrss. — Le yacth 4 vapeur « Argo-
naut » coula, ayant 4 bord 250 touristes
ui se rendaient Lisbonne, la cause du
sinistre est due 4 la collision avec le_va-
peur « Kingswell » entre ce port et Dun-
gnez, pendant un bouillard intense ; « lA-
gonaut » coula rapidement et ponr éviter
que le « Kingswell » coula, on a du l’é-
chouer 4 Dungness.
Oa ignore si tous les passagers ont pu
se sauver.
Port oF SPAIN-— On a annoncé offi-
cielllement la présence en cette ville d’un
cas de peste bubonique. ,
MANILLE. - Un télégramme regu de I’a-
miral Sperry, chef de l’escadre américaine
d. cuirassés annonce que ses navires entre-
ron: dans ce port vendredi soir.
Bupapest.-~ La police de cette ville a
airété deux anarchistes soupgonnés de pré-
p rer un plan pour assassiner le roi Alphon-
se d Espagne.
WittemsTap. On a regu la nouvelle
demeurant et domiciliée 4 Port-au-Prince
mere et tutrice légale du) mineur Charles
Faublas Thévenin.
La vente se fera en présence de Mon-
sieur Cicéron Dessables, propriétaire de-
meurant et domicilié en cette ville, su-
brogé-tuteur du dit mineur. |
Les enchéres seront regues sur Ja som-
me de quatre-cent trente sept piastres vingt
que le Gal Castro, Prés'dent du Vénézuela} cing centimes 4 laquelle expert commis
a:efusé de recevoir la seconde note envo-
yée par le Gouvernement Hollavdais pat} dro‘ts et prétentions cy ..
intermédiaire du ministre d’Allemagne
manifestant qu’il ne la recevra que si elle
lui est présentée par un envoyé spécial du
gouvernement hollandais.
Lonprss rer. — Le 30, a été mis en vi-
veur le nouvel arrangement postal entre
P Angleterre et les Etats-Unis par lequel les
lettres entre ces deux pays ne paieront que
deux cents au lieu de cinq cents.
VENTE DE BIEN DE MINEUR
En vertu d’un jugement du tribunal ci-
vil de Port-au-Prince en date du dix sept
jadlet mil neuf cent sept, enregistré, le-
quel homologve, pourétre exécutée selon sa
forme et teneur, une délibération du con-
seil de famille du mineur Charles Faublas
Thévenin tenue le premier du dit mois de
Juillet sous Ia présidence de Monsieur Emi-
le Lucien, juge de paix de la commune de
Port-au-Prince, section sud, ddment enre-
pistrée, -
Il sera procédé le jeudi huit octobre cou-
rant, Adix heures du matin, en étude et
par le ministére de Mt Louis Hippolyte
Kléber Vilmenay, notaire 4 Port-au-Prince,
commis 3 cet effet, a la vente aux enchéres
publiques des droits et prétentions du dit
mineur Chartes Faublas Thévenin, consis-
tant en un huitiéme, sur une _ propriété,
fonds et bitisses, sise en cette ville, 4 l’en-
droit dit Poste Jean Ciseau, dépendant de
la succession de feu son pére, Monsieur
Faublas Thévenin; laquelle propriété mesu-
re cinquante pieds de fagade au cé ¢ Nord
sur la route de la Croix-des Martyrs,quatre-
vingt-sept pieds au cété opposé, au Sud,sur
une profondeur de cent-quatre-vingt seize
pieds en ligne droite au cdté Est et d’au-
tant de pieds en ligne brisée au cdté Ouest,
et est bornée savoir : au Nord parla route
de la Croix-des-Martyrs, au Sud par Rosa-
lie Etienne, 4 l'Est par qui de droit et a
l'Ouest par Joseph Biamby et divers.
A la requéte de la dame Lucida Théve-
nin, veuve
Monsieur Clément Zéphir a estimd les dits
P. 437-25
Pour de plus amples renseignements s a-
dresser au notaire commis, dépositaire du
cahier des charges.
Port-au-Prince,le 3 Octobre 1908.
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Culera entre Port-au-Prince et Croix des Missions aux heures suivantes :
Départs de la Gare du Nord
6.30 A
. «
9. 30 «
44. «
YX. P.M.
3. 30 «
%. «
Dép. de la Croix des Missions
45 A.M.
8. 45 «
10. 15 «
41. 45. «
2.45 P.M.
4.15 «
5 45 «
Lundi, 5 Octobre et les jours suivants, le train cicculera entre Port-au-
Prince et !a Croix das Missions anx heures réglementaires. Départs de la
gare du nord : 6.30, 10.30, 3.30.
Des avis ultérieurs annonceront au public la reprise du Trafic sur les au-
tres points de la ligne, au fur et A mesure de l’achévement des répara-
tions nécessitées par la derniére inondation.
Port-au-Prince, le 3 Octcbre 1908.
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en deux genres bien distincts:
1° L’Enseignement classique,
2° L’Enseignement pratique. .
Ce dernier comprend les travaur
manuels, les arts d’agrément, la pra-
tique du ménage, et, en général, les
connaissances utijisables au foyer.
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Des Externes surveillées,
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de six 410 ans. me
2° Cours moyen :
10 4 i3 ans. oo
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Les cours d’enseignement pratique
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qui concerne l'Adrainistration du Jour!
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LEDUCATION FRANGAISE ET LES BESOINS HATTIENS-
“BTRANGER.......-] Trois Mois.
Pour tout ce
~ CURIEUSE
—
_ En 1908 |
‘cElle (éduzation frangaise ) n’a
udiminué les coractéres, ni abaissé
laivean rooral ; elle n’a. pas ralenti
Tidegr des éléves, ni le zéle des
maltres; elle n’a cOmpromis le re-
tom intellectuel de la France dans
uicune .braiche des connaissances
bimaines ; partant, elle a maintenu
le prestige et la prééminence dia nom
francais; et 1a sociabilité de la nation,
celle fleur d: {a culture latins, conti-
aue a faire d elle Je charme et le rend 2z-
wis du’ moade » ( Nouvelliste du 2%
juillet 1908. )
¢Comm2 au moyen aya, et cela est
reaté une tra ition de ses Universités,
fest elle (la France ) qui, avee l’Al-
kmigia, attire autour da soa ens3i-
Memant le plus grand nombre d’étu-
tants étrangers... Et c’est A ce mo-
heat précis ottle monde entier 89
Meipite vers la France, pours’y dé-
W'térer aux cources de la veérité et
la science, c'est quand les ptus
Mes esprits reconnaisseat que nul
Hstigaement n’a vius d’autorité et
Sander, que nos philosophes par-
ularistes nous crient, 4 nous petit
Fels arriéré, retardataire, & mar-
ene: Mais assoiffé d'instruction:
‘mond ontez le courant qui entraine le
iz vo —Il va ici: allez 1a! Détour-
ys 008 de ces Universités ot |’Uti'e
Wore £3 place ....! Partez pour les
watgft?sRocheuses... 11 » La plai-
Brayiong eerait les bornes, si nous
Me et ar quel est, pour un esprit li-
Rallis 1 ranchi des lisitre: d’une
‘nae gourseoise, le charme ot la
fa Pao dose. » ( Nouv llis-
it, E et 1908. )
fesse lle (la France) Gonna a sa
UE dog
uns culture étendue; et mil-
eres Cette éducation si raffinée
belibrg chez elle une civilisation par-
lata’ dai fut toujours l’enchante-
hy Cas Monde.
hey:
*
b
¢Neur exquise. On l’appelie
‘tla culture latine: qui a pro-
wee
be,
Jou
du beau nom d’« ITumanités», confon-
dant d’un mot la méthode et les ré-
s :ltats.. Laissez donc nos enfants faire
aussi LE PIEUX PELERINAG# aux sour-
ces oi1s’épanche la soif de ’humanité.
-a Ils y gotiteront les clarmes dune
societé pdlie, les délices de Peétude.
la jouissance des longues soirees pas-
sées en téte a téte avec les grands es-
prits qui se sontsuccédé sur ces
sommets ott la pensée a établi son
domaine.
Mest les calomnier qu: dé rire yous
y per ‘ront LE SENS DF LA PATRIE, Leur
pitriotisme svexalte ‘anc souffrances
éprouvées sar la terre dlraagere 5 chy
cruyez-moi, ce n'est pas le perdre que
de gard+r le respect des maitres, et,
la mémoiig das enseigne nents recus..
On leur enseigne en leurs dernicres
années, que le vrai est 11 splendour
du bien. Excusez tes, si, entrain’s par
de vieilles tendress?s, ils ne savent
pis réprimer quelques élans secrets,
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45, RUE ROUX, 45.
CEE FCT EN EEN OT ELE IE ENS I EE 3 ae
Momnsin
subit encore. Elles réconfortent et
elles inspirent,
a (’est en visitant le Colisée, et assis
sur les marches du Temple de Jupi-
ter, et en entendant Ie chant des moi-
nes dans cette enceinte, que Gibbon
coacut Vidée d’écrire Ihistoire de la
dévadence de VPempire romain. C’est
en montant les marches du Capitole,
Vame éorise des grands souvenirs de
Rome, que Stuart Mill arréta le plan
de son livreadmirable sur la Liber-
té. » ( Nouvelliste dui18 Aout 1908. )
D' NEMOURS AUGUSTE.
“En 1895
« Que! spectacle I'aiti offre-t-elle en
éffet, aux yeux du monde ?
« Tous ceux qui y ont zagné que'-
que fortune ou réalisé dans une si-
tuation quelconque quelques écono-
.. Wont qu’un réve, qu’une han-
pons pas, dais -notre imprévoyance,
sl les pays ‘od nous les envoyons y¥
sont des Gcoles “e PATIWIOTISME s'tls n'y.
perdront pas les précice ses- qualités de
four race, si!s n’en raporteront ni re-
| grets, ni déception, ni rancunes.
| ¢ NOUS N2 nous sommes jamais de-
mandé sie résultat correspond aux ef-
forts, et si nous ne creusons pas plus
. . i . .
et sils tradvise -t ainsi leurs sotuve-) profond le fossé qui existe entre ceux
la splendeur
nirs : « La France_ est
lliste du 6 Aorit
de Vhumanité.» (Nouve
1908. )
« Et vous, jeunes gens,—carcest a
vous que tous, particularistes et au-
tres, nous nous adressons quand
nous diseutons ces questions
les plus hautes et les plus poignan-
tes, — ailez en foule a ces études
si ‘raillées....... Jeunes gens! -c’est la
pensée, c’est la science qui méne le
monde.... Gloire, littérature, science,
poésie, c'est un patrimoine quit vaut
les miltiards que li France vaincue
a payés A l’Allemagne victorieus>...
Et quand les peuples sor disparus, un
son retentit 4 travers les sidcles sur-
pris, et c'est I'écho de la gioire pas-
sée, de la pe
montagnes é
re n’ont pas compri (
deur des nobles dmes qui ont travail-
16 ou qui ont souffert pour les géné-
rations a venir. Ces. forces sont si
puissantes, qu‘apr
de sable et de poussie-
mée, dela gvran-
nsée lib4Sratrice, que des:
‘qui partent et ceux qui restent: on
‘n'a de souci que de les y envoyer. Fo-
lie @amour ou entrainement damour-
propre, c’est un devoir que nuus cro-
‘yons tous-remplir ; ef, pour Paccom-
iplissemant d3 ce devoir ou la satis-
\fucton decelle VANITE, il n'est pas de
| Sacrifice auquel on ne souscrive d’a-
/vance, argent emprunté, propriétés
‘'vendues, dignité contrainte, tout est
;subordonné a cette obtigation oua
celte. mode: l’exode désormais obliga-.
‘toire de nos enfants.
| « L’Europe, voila la Mecque haiticn-
ne ott 83 fait, sans dtscontinuer,
long PELERINAGE de Vignorance en
.quéte du Savoir, commy aussi, hélas !
du déseuvrement er quéte des plaisirs.
, « Mais prenons garde. Si cette scten-
‘czel ces meeurs sont bonares pour UNE
‘ELITE OU pour ceux auxquels la for-
_tane en;permet l’accés, pourquoi ne
pas faire en bas ce qui se fait
‘en- haut, et ne pas provoquer ‘le con-
23 2000 ans on les tact du peuple avec les seuls éduca-
LE NUMERO | 5 CENTIMES
ur arthur ISIDORE, 45, Ru
le;
Samedi, 3 Octobre 1908.
|
1
e
Les abonnements partent du 1 et du rg de chaqueâ€
mois et sont payables d’avance>
Les manuscrits inséréz ou non ne seront pas rendus
*
E Roax oa Bonne-Foi.
teurs que la force des choses lui per
met de connaitre? Pourquoi perpétuet
ainsi deux courants d’idées, deux Ca-
tégories dans la nation, quand il se-
rait si facile d’y rétablir Il’harmonie,
de dissoudre les rancunes, de prépa-
rer les apaisements, et de resserrer
les liens si laches aujourd’hui au tra-
vers desquels tend 4 se rompre notre
unité morale ? Se
.« Il serait temps d’agir, car il est
ais6é de prévoir que les révoltes de la
conscience ne s’accommoderont pas
toujours de nos compromissions_ et
de notre indifférence; et on ne joue
pas impunément avec I’équité blessée.
« L’heure semble donc venue ov
il faut prendre des résolutions sages,
secouer notre torpeur, et ne plus lais-
serde fondement a ces accusationg,
qui ont déja agité le peuple, car lhis-:
toire nons a enseigaé comment elles:
se formulent, et quelles traces lugy-
bres elles laissent en passant derriere
elles.
« Resterons-nous sourds & to
enseignements ? og
« N’est-ce pas, d’ailleurs, un fait
étrange, et jusqu’ici inexpliqué, guys
ce contact d'un demi siécle avec l'Europe
SAVANTE, n’ait produit que-des avorte-
ments et que le Corps social n/’ait .re-
tiré, pour son administration et sa di-
rection politique, aucun profit de tant
dz sacrifices et de ce PELERINAGE Ssicon-'
bn !}
« Sans en chercher aujourd’hui les
causes dominantes, est-ce qu’une dés
causes les plus certaines de cet échec
ne serait pas qu’une éducation diffé-
rente dans des milieux si opposés rompt
les anneaux de la chatne qui lie les
ures aux autres toutes les unités du
Corps social ; et qu’il se forme ou se
dessine alors surle méme _territoire
deux peuples qui, tout en conservant
la méme langue, n’ont plus les’ mémes
aspirations, les mémes besoins et le mémh
réve
«Je crois que Vintroduction de tra«
illeurs Strangers, de chefs d’équipad
us les
ne ner
vat
| Strangers, se mélant a la vie journal i!
re du peuple, sera un PREMIER ET SUR
reméde au mal. » a ms
NEMOURS AUGUSTE. |
Paris, 20 Juillet 1895, °°
Les Adverssires des Chemins de fer
@’ Haiti.) ~ ,
PAGES D'HISTOIRE:
MARRONNAGE
CHEFS DE BANDES
IV
Cependant cette premiére époyue de
lutte vague, avait abouti aun succes re-
jatif, Dans Ja forte tension créée par
les nécessités politiques du moment,
certaines individualités avaient surgi, et
commengaient & se faire une idée plur
juste de la véritable situation. Les éve
nements, dans leur marche rapide,
avaient deborJé les timides aspirations
deg afluanchis et lintrunsigeance des
colons leur faisaient entendie enfin,
que seule unc révolution radicale pou-
vait leur permwetire de garler Ja poosi-
lion déja si chérement acquise, Mal-
heureusement cesfhommes nffurent pas
souvent les directeurs poliiques d.s
atfranchis et n’avaient pas par conse
quent la voix haute dans les conseils
des libres. Ces derniers, abus¢s par les
pompeuses maximes que dani des
meuvements d’éloquence souvent ver-
bause, les orateurs de la_ révolution
luissaient tomber en torrent, atlen-
Gaiont tout dela généreuse ardour ré-
formatrice de ces hommes de _ priaci-
pes. La ot il existait une terrible ques-
tion sociale. les chefs des affranchis
voulaient voir un simple probléme,
qu'une révolution politique pouvait ré-
goudre. Chose curieuse, alors que les
colons, plus soucieux de leurs puis-
sants intérets matdriels a.St-Domingue,
sa opréparaient a livrer 1. colonie
aux anglais ; les-cilranchis de leur co-
té pensaient dia meére-patrie, tempo-
risaient, en vue d’éviler le heurt défi-
witif qui devait briser les lieas unis-
sant St-Domingue 4 sa métropole.
Cet état Waime d’ailleurs, résultait
d’un régime qui, lentement, avail infusé
dans les autres classes de la colonie, le
dogme dy l’incontestable supériorité du
blanc. Les alfranchis révaient une col-
laboration sociale, alors que des cir-
constances irréductibles fulsaient deux
d'inévitables concurrents des blancs
aujgouvernementdes affaires coloniales
La politique qa’ils poursuivaient ne
Ouvail étre autre alors, que lt soumis-
ston ou l’anéantissement d’une des deua
classes en lutte.
Les colons de leur coté avaient ra-
pidement compris que le danger réel
venait de cette classe en partie instruite
at possédant lo Squart des fortunes co-
loniales. Aussi vouérent ils 4d ces hom-
mes une haine implacable. Ils n’é
rouvaient aucune inquiétude sérieuse
égard des esclaves qui, jusque 14,
n’intervenaient dans les événements du
pays que pour piller, incendier, se
jeter dans les bois ensuite. Nulle idée
ne présidait encore a ces révoites qui
n’étaient que le déchainement de la
force brutale, l’instinclive réaction de
lesclave contre une force qui loppri-
Mais analysons de prés les événe-
ments pour nous faire une idée trés
claire de leur marche dans la colonie,
Pendant cette premiére période de
luites entre planteurs et ulfranchis, 1’é-
iément administratif qu'il faut résolu
ment détacher des colons, a joué un
role conasidérable. Soit qu’il ait voulu
opérer la contre-révolution ou favori-
ger les tendances réactionnaires des
petits blancs, il a, souvent, & son insu/d
aplanides difficultés pour les affran-
chis et les esclaves, eu maintenant une
déplorable anarchie dans les factions
diverses de la classe des blancs. Ces re-
présentants de l’ordre administratif fu-
rent des hommeS$ incapables de con-
duire une semblable époque, de s’éle-
ver a la hauteur d’une situation si déli-
cate. Le plus célébre, Sonthonax avait
ru qu’une politique de bascule le tien-
drait personnellement en épuilibre, au
milieu des déchirements de la socicte
coloniale ; mais écrasé par ses propres
combinaisons, it n’eut qu’un cri dim-
puissance que lhistorien doit enrégis-
trer. Il s’étudiait 4 dominer les événe-
ments de la colonie et jouait a l"hom-
me u’Etat. Mais sa cipacité d’action dé-
passait beaucoup ses courtes prévisions
et le décousu de sa con luite politique
le mettait souventen face de consé-
quences que son talent de discoureur
ue pouvait lui faire entrevoir. Cet hom
me que certains historiens veulent au-
réoler d’une gloire empruntée a été
dans Vatfaire de Ja proclamation de la
liberté générale des e:claves le jouet
d’événement que sa courte science
avail préparé a rebours du but qu'il
oursuivait. Malheureusement il fit eco-
e et ceux qui vinrent apr¢s lui, crurent
devoir suivre cette politique inaugurée
4 St-Domingue parce petit avocat de
Bordeaux.
Les Grands planteurs n’avaient rien
dattendre d'une révolution égalitaire,
qui par conséquent nivelait en principe
toutes les classes de St-Domingue et
justifiait, en les Iégalisant, les aspira-
tions de tous. Ils se sentaient mena-
eés dans leurs priviléges par cette ex-
losion de principes qui bouleversaient
a Franve et voulaient avant tout se
débarrasser des udministrateurs, repré-
sentants trop directs de la métropote.
Troublés par l’inquiétante tournure que
prenaient les évégements, ces dernicrs
entre astres le ftameux Sonthonax —
pens¢rent devoir faire alliance avec les
affranchis pour contrec-arrer la toute —
puissance du colon. Mais ils eurent le
tort de ne pas se maintenir dans une
position nettement déterminée; d’assevir
teur influence, tantét sur une classe,
tantot sur une autre,en les trompant
tour @ tour. Ils n’avaient pas cempris
yue lintérét Frangais lenr commandait
de s’appuyer solidement sur la classe
des aflranchis sincérement attachés a la
nouvelle France républicaine pour
combattre les tendances coutre-révolu-
tionnaires des grands planteurs. Cette
volitique florentine eut pour résultat
de leur attirer la méséstime géné:ale ;
de creuser encore plus profondément le
fossé qui séparait les diverges classes
de la colonie. Leur importance diminua
de jour en jour, et, cest vraiment par
une gymnastique politique qui frise le
vaboltinage que Sonthonax a pu exer-
cer une .-utorité assez étendue a St Do-
mingue. En un mot, les deux class-s
en présence, grandsiplanteurs et affran-
chis, s’usent cn une lutte souvent san-
glunte sans que de part et d’autre, la
positien acyuise puraisse définitive.
{appelons que jusque 1a les esclaves
n’ocoupent pas sérieusement la scéne
politique. Iisforment une réserve pour
es luttes futures et leur apparition mar-
que une nouvelle étape dela révolu-
‘ion.
D' J. C. Doxsainvin
oe ee ee -
oe
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari-
té dans leservice du « MATIN»
afin qu’il y soit de suite remé-
PAID DIVBRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQCES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTIAL
VENDREDI 2 OCTOBRE
Barométre 4 midi 60,5 ™™
_minimum 23. 0
Température maximum . 32. 6
moyenne diurne 27. 3.
Ciel clair le matin ; nuageux l’aprés-
midi.
Halo lunaire 4 8h. du soir.
Pluie 4 9 h. 35 : 3,07/â„¢. Quelques
éclairs pendant la nuit.
Le barométre est 4 peu prés stationnaire.
R. BALTENWECK
Chroniqu:; des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
Secnion NorD
Madame Richez
Comme les pluies ont cessé et que la
température est revenue 3 peu pres 4 son
point normal, les rhumac‘issants ont pu
avoir un mieux réel, enlever de leurs jam-
bes leurs bandages de laine et rentrer en
¢ mpléte possession de leurs mouvements
articulaires.
La cour avait l’air rajeuni ; les quelques
jours de repos que lui avaient procurés les
averses abondantes d’une fin de Septembre
lui donnaient un aspect de fraicheur er de
puissants réconfortants nécessaires 4 l’ache-
vement de la besogne future.
Une affaire bien délicate au point de vue
moral attendait la reprise des audiences
pour étre enfendue.
Tous, nous avons un coin de‘notre coeur
ui a saigné, qui a souffert 4 un moment
donné de notre vie. Eh bien ! Cette pau-
vre madame Richez a dad bien soufftir du
coup quil’a frappée dans ses intéréts ma-
tériels. Victime d’un abus ‘le confiance au-
quel elle était peut-ctre bien loin de s’at-
tendre, elle a da oublier qu'elle étiit fem-
ine et chrétienneszt qu'elle ne pouvait ne
pis appeler sur ceux qui lui ont fiit mal le
cha.iment, la colére du ciel.
Madame Richez confiait, dit-elle, un lot
de marchandises 4 Madame Cina pour étre
transmis 4 Madame Cinda, une de ses clien-
tes, Avant que celle-ci edt le temps d’accu-
ser réception des dites marchandises, qu’elle
fut prise de maladie et mourut. Les dé-
lais respectables écoulés, Madame Richez
s’adressa, pour étre payée, 4 Monsieur El-
vincius, le fils de la morte, qui nie la
dette, affirmant que sa mére ne lai a ja-
mais mis au courant de ses affaires, et que
orsqu’il arriva au chevet de celle-ci, elle
avait déj’ perdu la parole et agonisait.
Vrai ou non, Monsieur Elvincius a juré, a
| oreee le plus absolu au
{
tion, sous un aspect inattenda: i} «
parfois nerveux, sa voix claire, sonore
nait soudain wun ton mélancolique, un
étouffde,- comme celle d'une femme
pleure. Nous voudrions, en vérite. we
etre initi¢s aux secrets de ses petites i.
tes de plaideur: une mattrise quill ae
dans la traduction §sincére og nt
sionnée de ses émotions. Il va sane 3:
que M° Patry est de ceux qui nat
Qui: accordens |,
. : Caractere de fen,
profession et qui, a l’immense libeng ¢.
a parole, y ajoutent toujours une ents
| Soumission 4 la grandeur de Ia magistr.
IncipeNT Comigug
Me Dubois trés excité sous l'inftuence&
quelque chose gaiese donne le dour plaisir d
troubler l’audience et d’amuserl’anditoire -
par intervalle— par des mots satirigues
ui aménent des rires bruyants 2 travey
lespace.
—Taisez-vous, disait-il, du dehors day
Jun M® qui plaidair.
—Helen dedans!
criait-il plus tard.
— Le Magistrat : Silence, qui est ce qui
parle comme ¢a la-bas ?
Me Dubois fait le mort, garde ss ko
gue prisonniére pour un moment dans 9
ouche.
Puis, il reprend : Ce n’est pas franeais,
-e. taisez-vous en dedans.
On s’esclaffe.
Le Magistrat— : Ou est la police, faites
entrer ici cet homme qui fait tant de
bruit 1-bas.
L’homme est empoigné, trainé, 4 l’inté-
rieure et cloué sur un bane.
C’est Me Dubois, un petit homme cour,
chauve; cheveux grisonnants avec une face
un peu ronde. Il s’excite davantage croix
et décroise ses jambes, “tout le corps et
en mouvement, comme une -balengoire,
les yeux rouges ot passent des éclairs de
feu restent fixés sur le magistrat,
Comme on prononce un jugement,il re
commence, il parle sans cesse. a
Ce n’est pas ¢1, dit-il ; ce n’est pas auns
que l’on dit ga. On ne dit pas attenda que
On ne dit pas considérant que.
Le juge impatient dit alors ala police:
Conduisez cet homme en prison! Ses coo
fréres se lévent tous, leur serviette en lat
s’élancent 42 son secours avec des is:
Non ! non / nous vous demandons pardoe
our lui, magistrar. .
P — Le age: ze ne veux pas, il fact qo
M® Dubois aille en prison. .
Me Dubois: Pardon juge, pardon, je oe
recommencerai_ plus, je voulais jour até
vous.
On rit. .
Les fondésde pouvoir reprennent tous:
Grace pour lui, Magistrat, notre ¢ ef
vénéré confrére ne va plus continuet, |
—Eh bien! mettez-vous 1a, Me abots |
tachez de vous taire, fit le juge. vet
Ce petit Maitre tout ztremblotaat
parlez frangais, 1%
x
prété serment qu’il ne savait rien et qu’il | S¢ tasseoir au m
ne pouvait rien payer. -
Il est renvoyé hors de cause.
Maintenant il est 4 se demander si tout
s'arrétera 14, Si une sérieuse enquéte ne| matin
‘3 heures de l’aprés-midi, 4 la
serait pas nécessaire? A savoir : Si madame
Cina avait remis le lot de marchandises et
si le fils de Mme Cinda a réellement igno-
ré les affaires de sa pauvre mére.
C’est une figure bien originale, bien
sympathique que celle de Me Parry
plaidait hier la cause de cette pauvre Mme
Richez. On pourrait dire de lui ce que
Mme Victor Hugo avait dit de Sainte-
Beuve : Cet homme n’est pas vilain, mais il.
est laid,
Dans sa défense d’hier, toute son Ame y'
passait; il s’est révelé, 4 un moment don-
né ob’son coeur fur empoigné par l’indigna- !
qui | jourd’hui,a 3 heures de I’aprés‘m! ant
o
i iliew de ses pairs a0 gt
éclat d’une foule qui riait.
—“— 4 ~
Décés :
Jn. Baptists Esus. Laronp, diel ¢
-Les funérailles auront lies
Cathédale
: ee . .
MaRIg Descraces Eupovia Jounal
cédée hier. Les funérailles auront |. iE
glise Saint-Paul. . 4
Usines Prophéte,(O Gormi
Descloches et Vau et
Dispersement dans toutes les d -
des toits de ces usines. ox â€
Inondation : tous les cana rot
l’eau aux usines sont rantdrt 0
des troncs d’arbres et des rochess
geasés 2 une profondeur A engloutir une
maison. .
Aucun moyen de transports | possibles
des produits de ces usines Jusqu a la réfec-
tion de la voie du chemin de fer.
P.C.S
‘Demain dimanche les trains de la P.C.S.
sont ala Croix-des-Missions aux heures
ntionnées dans l’horaire que nous pu-
blions lus loin. On pourra aller constater
at ies lieux-mémes les dégits de toutes
grtes du cyclone.
Fiangailles
Nous avons recu la carte de fiangailles de
Mlle TertULia MICHEL avec Mr EMMANUEL
Dur OseAv.
“Nos compliments aux heureux fiancés.
; Mar.sge
En I'Eglise Cathédrale du Cap-Hiaitien
a été cdldbré le mariage de Melle Frangol-
zs Buor avec M. JosEPH GABRIEL AUGUSTIN.
Les jeunes mariés ont été conduits a
Vautel par Mme. Rosalie Toussaint et Mr.
Ssint-Armand Blot.
' Nos compliments.
Revue du marché
On peut désormais envisager la situation
du Marché avec un peu plus de calme.
Depuis le commencement du mois de
septembre la prime sur l’or américain a
bussé exactement de 180 points, malpré
aelques soubresauts, de temps en temps,
Io o/o: taux d'ouverture ce matin.
li en est résulté — comme c’était natu-
tl— une amélioration sensible dans les
conditions de l’existence. En effet, les pro-
visions de bouche ont baissé sensiblement.
Apartles boulangers que la baisse sem-
ble laisser froids tous les intér-ssés ont
baissé leur prix.
‘Les Traites sur France ont ¢té vendus 4
43/4, 2 0/o de prime contre or.
| Les Chégues sur Paris 4 5 0/o.
~†Les Chégues sur New-York sont deman-
dés 41 o/o.
Les livraisons de denrées de lacéd:e ont
—décontrariées par le mauvais temps.
Des nocvelles recues d'Europe cédrent le
cao a Frs. 54-55 tandis que le caté est
iF rs, 42 43.
Port-au-Prince, le 3 octobre 1908
Publications officielles
Nous avons recu :— Bulletin officiel du Dé-
bartement de Instruction Publique, fascicule
Aodt-Septembre qui contient des ma-
tres trés intéressantes concernant la
marche de nos différentes écoles et le
ent du Corps Enseignant en géné-
- A signaler le compte-rendu des cé-
Rmontes of remise des diplémes a
te aux lauréats des écoles secondai-
—Bulletin Officiel du’ Département de la
hese fascicule du Mois fAout, qui con-
at le texte de différents jugements d’im-
mance, la suite du Rapport de M.
ve tiadicoure sur les travaux de la Confé-
ce dela Paix et de I’étude de M®.
. Viard sur les enfants naturels.
y ; AVIS
. Fooussiane, chef du service de la_per-
: " €s;patentes pour les voitures, cOr-
u bong tramways, buss, buggys, cabrouets
° spectacles publics.
" aneesie aux propriétaires des véhicules
deecten sus-dénommés ainsi qu’aux
Ne la es salles de Spectac'cs l’arcicle
tie “ ot du 24 octobre 1876 sur la
tp ligati IMpositions directes qui leur fait
’ banir on de se manir de leurs patentes
_Previe a 20 Noveinbre prochain.
tctits aT en méme temps les médecins
lesery, hospice St-Viacent de Paul et
tempts d Cet dtablissement qu’ils ne sont
U droit de patente aue pour un
| il sera pris contre eux
| de droit.
» chevaux et de la taxe concernant | q
seul buss ou un seul bu i ‘i
Bey, mais que s'ils
: .
en on en tvantage ils doivent paycr pour
Aprés cette date du 20 Novembre, si ‘es
contribuables sus-dits n’ont pas veré le
montant des patentes en question au chef
e cette branche spéciale de perception qui
se tient 2 l’Horel Communal de dix beu-
res du matin A une heure de l’aprés-midi,
telles mesures qre
Fait 4 Hétel Communal,le 2 octobre 1908
Te Chef de Service,
Jossru Lacroix
Mouvement maritime
VoILiERs :
Les voiliers de la province n’ont pas pu
gagner Port-au-Prince cette semaine, A
cause du mauvais temps qni a continué
usqu’d mercredi matin. —Seul, un petit
4teau : Pétonia de Grand-Boucan est arri-
vé avec un chargement de bois aprés avoir
recueilli 24 sacs de café d’un autre petit
voilier, trouvé en danger, en mer: il re-
venait des Baradéres.
2
* 8s
No:re aviso de guerre: « Le Vertidre »
est arrivé ce matin sain et sauf des ports
du Nord.
It dut s’arréter au Mle s’abritant con-
tre le mauvais temps.
Nouvelles Ftrangére
Derniéres Dépéchis
Hyperabes ( Indoustan) 1*r— Par suite
de la crue des riviéres, les districs de Hy-
derabed et d: Dekan ont été complétement
innondés. un _ millier de personnes, la
plupart des femmes et des enfants ont pé-
i.
Paris. rer. — La France s’est jointe 4
d’autres puissances pour protester contre
Vcccupation arbitraire faite par la Bulgarie
d'une section du chemin de fer de loust.
HyYDERABED Ier.— Les derpiers rapports
recus indiquent que la mortalité produite
par lacrue de larivére Musi atteint le
chiffre de plusieurs milliers.
Les gouvernements frangtis et espagnol
préparent la réponsz 3 ,la note collective
qui leur a été envoyeé par les gouverne-
ments allemand, autrichien et italien, au
sujet de la question marccaine, cette re-
ponse est satisfaisante.
Bompay ter.— Les plu‘es torrentielles
ui sont tombées ces jours derniers ont fait
dsborder la rivicre Musi, Vinondation 4
detruit des milliers de maisons d’indigé-
nes, la mortalité est énorme.
Pekin rer.— A Tonsgha, prés de Tient-
sin ; il y a eu 50 décés, dus 4 la peste bu-
bonique, le choléra diminue dans fa vallée
du Yang Tse 4 Yankow, ure vingtaine d’¢-
trangers et 30.000 chinois ont péri.
Douvrss. — Le yacth 4 vapeur « Argo-
naut » coula, ayant 4 bord 250 touristes
ui se rendaient Lisbonne, la cause du
sinistre est due 4 la collision avec le_va-
peur « Kingswell » entre ce port et Dun-
gnez, pendant un bouillard intense ; « lA-
gonaut » coula rapidement et ponr éviter
que le « Kingswell » coula, on a du l’é-
chouer 4 Dungness.
Oa ignore si tous les passagers ont pu
se sauver.
Port oF SPAIN-— On a annoncé offi-
cielllement la présence en cette ville d’un
cas de peste bubonique. ,
MANILLE. - Un télégramme regu de I’a-
miral Sperry, chef de l’escadre américaine
d. cuirassés annonce que ses navires entre-
ron: dans ce port vendredi soir.
Bupapest.-~ La police de cette ville a
airété deux anarchistes soupgonnés de pré-
p rer un plan pour assassiner le roi Alphon-
se d Espagne.
WittemsTap. On a regu la nouvelle
demeurant et domiciliée 4 Port-au-Prince
mere et tutrice légale du) mineur Charles
Faublas Thévenin.
La vente se fera en présence de Mon-
sieur Cicéron Dessables, propriétaire de-
meurant et domicilié en cette ville, su-
brogé-tuteur du dit mineur. |
Les enchéres seront regues sur Ja som-
me de quatre-cent trente sept piastres vingt
que le Gal Castro, Prés'dent du Vénézuela} cing centimes 4 laquelle expert commis
a:efusé de recevoir la seconde note envo-
yée par le Gouvernement Hollavdais pat} dro‘ts et prétentions cy ..
intermédiaire du ministre d’Allemagne
manifestant qu’il ne la recevra que si elle
lui est présentée par un envoyé spécial du
gouvernement hollandais.
Lonprss rer. — Le 30, a été mis en vi-
veur le nouvel arrangement postal entre
P Angleterre et les Etats-Unis par lequel les
lettres entre ces deux pays ne paieront que
deux cents au lieu de cinq cents.
VENTE DE BIEN DE MINEUR
En vertu d’un jugement du tribunal ci-
vil de Port-au-Prince en date du dix sept
jadlet mil neuf cent sept, enregistré, le-
quel homologve, pourétre exécutée selon sa
forme et teneur, une délibération du con-
seil de famille du mineur Charles Faublas
Thévenin tenue le premier du dit mois de
Juillet sous Ia présidence de Monsieur Emi-
le Lucien, juge de paix de la commune de
Port-au-Prince, section sud, ddment enre-
pistrée, -
Il sera procédé le jeudi huit octobre cou-
rant, Adix heures du matin, en étude et
par le ministére de Mt Louis Hippolyte
Kléber Vilmenay, notaire 4 Port-au-Prince,
commis 3 cet effet, a la vente aux enchéres
publiques des droits et prétentions du dit
mineur Chartes Faublas Thévenin, consis-
tant en un huitiéme, sur une _ propriété,
fonds et bitisses, sise en cette ville, 4 l’en-
droit dit Poste Jean Ciseau, dépendant de
la succession de feu son pére, Monsieur
Faublas Thévenin; laquelle propriété mesu-
re cinquante pieds de fagade au cé ¢ Nord
sur la route de la Croix-des Martyrs,quatre-
vingt-sept pieds au cété opposé, au Sud,sur
une profondeur de cent-quatre-vingt seize
pieds en ligne droite au cdté Est et d’au-
tant de pieds en ligne brisée au cdté Ouest,
et est bornée savoir : au Nord parla route
de la Croix-des-Martyrs, au Sud par Rosa-
lie Etienne, 4 l'Est par qui de droit et a
l'Ouest par Joseph Biamby et divers.
A la requéte de la dame Lucida Théve-
nin, veuve
Monsieur Clément Zéphir a estimd les dits
P. 437-25
Pour de plus amples renseignements s a-
dresser au notaire commis, dépositaire du
cahier des charges.
Port-au-Prince,le 3 Octobre 1908.
Pour veuve Faublas Thévenin : .
K. VILMENAY, notaire
Poudre Dentifrice
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A. BONHOMME, PHARMACIRN.
Prix a l'Expo ition communale du
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Culera entre Port-au-Prince et Croix des Missions aux heures suivantes :
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Dép. de la Croix des Missions
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10. 15 «
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Lundi, 5 Octobre et les jours suivants, le train cicculera entre Port-au-
Prince et !a Croix das Missions anx heures réglementaires. Départs de la
gare du nord : 6.30, 10.30, 3.30.
Des avis ultérieurs annonceront au public la reprise du Trafic sur les au-
tres points de la ligne, au fur et A mesure de l’achévement des répara-
tions nécessitées par la derniére inondation.
Port-au-Prince, le 3 Octcbre 1908.
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téressent a la réforme de I’Enseigne.:
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programme officiel d’enseignement se.
condaire adapté aux exigences nox
velles de la vie pratique. ‘
L’Enseignement est réparit
en deux genres bien distincts:
1° L’Enseignement classique,
2° L’Enseignement pratique. .
Ce dernier comprend les travaur
manuels, les arts d’agrément, la pra-
tique du ménage, et, en général, les
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