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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00443
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 2, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
peuxieme Année, No 453.
PORT-AU-PRINCE ( Hair)
Vendredi, 2 Octobre 1908.
ae
~ Le Mali
_ QUOTIDIEN
DIRECTEUR >
Clément Magloire,
~ Abonnements:
. oy 3 Un Mois. ee
PORT-AU-PRINCE Trois Mots. .
a.
DEPARTEMENTS) Un Mass. . .
Trois Mois.
“EPRANGER........| Trots Mois. .
(HOSES DIGNES
pigt
se
[i
J
°°
——
ETRE CONNUES
UNE INTERESSANTE CORRESPONDANCE
VI
€Enflo, Monsieur, Le Play vous
arait dit qu’a chacua de ses voyages
tavait constaté que 1l’Angleterra des-
tndait plus avant dans la voie de la
décadence.
(lt m’a fait A moi-méme =-4 dé-
daration analogue ; mais son observa-
lon portait surtout sur les centres
fitulacturiers dont le développement
Proligieux crée en effet pour l’Angle-
lrre une sérieuse difficulté. Or ces
popolations ouvriéres sont en grande
patie compusées de familles insta-
cumme les nétres. D’autre part,
tous Vinfluence des é-onomistes, beau-
un de patrons mauufacturiers ont
tbandonné les anciennes _ traditions
de patronage Al’égard des gens qu’'ils
fmploient. Voila fa plaie béante que
Angleterre porte 4 son flanc.
(Mais, comme la vigne américai-
te, qui vit avec le philloxéra, tandis
i nos vignes francaises en meurent,
Angleterre, grace 4 sa vigoureuse
pretation sociale, n’est encore at-
we dans aucune de ses parties vi-
ibe, e2. Masse des families n’est point
fanlée, ordre public n’est pas trou-
(8 principe du gouvernement éta-
est res ecté par les deux grands
roy; Politiques qui allternent au
Son a? enfin la puissance d’expan-
tile 2! Tace, loin d’étre dimi-
44 jamais été aussi vigoureuse
wourd’hui.Si donc,— plus tard,—
ae etre doit entrer dans la voie
A décadence, le monde ne serait
mane délivrs de a race an-
Neocyt.- vOUS est, cher Monsieur, si
mpathique, , ’
‘08 pa @ 4 ses rejetons, qui couvrent
ta ttie de "Amérique et de l’'Océa-
bin 3 Pénétrent si activement en
uit. qe? Afrique, son avenir est as-
tapora’ Ces millions de colons ont
ding gn; avec eux les é!éments so-
0 Ont fait la puissance de « la
Wont mebcterre. » Ces éléments, ils
Verpag Me accrus, sur ces sols
we -Capables de tremper des na-
tures moins bien préparées que les
leurs 4 la lutte pour la vie.
«Je termine, cher Monsieur, cette
lettre déja bien longue,— mais ‘il est
plus facile de faire des objections que
d’y répondre. Je ne voudrais cepea-
dant pas que vous voyicz en moi un
aimirateur systématique de |l’Angle-
terre; ne voyez qu’un homme de
science, qui étudie les sociétés humai-
nes avec la sérénité que le naturaliste
apporte a I’étude des plantes ou des
animaux. Que diriez-vous d’un savant
qui ferait passer ses préférences natu-
relles, s*s sympathies, avant les résul-
tats de ses observations scientifiques?
« N’esl-ce pas ainsi que nous som-
meas portés a agir, lorsqu’il s’agit des
sociétés humaines: chacun déclare que
la nation a laquelle il appartient est la
premiére des nations ? Croyez bien qu’il
me serait {rés ageéable de porter ce
jugement a l’égard de la France ; mal-
heuresxsement la science dit non. Peut
étre qu’au_ fond vous partagez cette
opinion: la seule différence serait
alors que nous osons le dire, tandis
que vous vous contentez de le penser.
« Mais je crois que c’est 1a une faus-
se conception du patriotisme. En tous
cas, il n’y apas descience possible
dans ces conditions-la.
« Veuillez agréer, etc.
EDMOND DEMOLINS.
s6
s
En terminant aujourd'hui la publica-
tion de cette correspondance, je tiens
4 ajouter deux mots aux lecteurs du
Matin, a quelque nationnalité qu’ils
appartiennent.
Eo essayant de remonter dans ce
journal le courant des idées admises
dans ;ce pays, nous nous rendons
bien compte qu’un pareil rdle ne peut
étre qu’ingrat ; car il s‘agit, en ce qui
concerne les Haitiens, d’aller contre
des sentiments qui ont dans notre
formation leurs racines les ; plus pro-
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
dministration du Journal, s’adresser a ‘Monsieur Arthur ISIDO
fortdes ; et pour les Frangais, qui,
aprés les Haitiens, constituent la ma-
jeure’partie de nos lecteurs, d’émettre
des propositions qui heurtent violem-
ment un patriotisme aussi ardent
qu’aveugle.
Mais, nous l’avons déja dit maintes
fois, il nous répugnerait de sacrifier
la vérité pour flatter les sentiments
ou les passions, quelque respectables
qu’ils soient. Car, ne l’oublions pas,
notre but, l’esprit essentiel de notre
cat pagne. est de révéler les maux
dont soultfre la société haitienne et
d’indiquer ¢e que nous croyons étre
les remédes les plus efficaces.
Il a paru 4 plusieurs que nous som-
mes antipathiques 4 la France ; nous
repoussons tout reproche émis sous
cette forme, car, encore une fois,
nous ce faisons pas du sentiment et
nous serions désolés de paraftre cé-
der 4a aucune impulsion du cceur, qui
serait d’ailleurs et dans l’espéce étran
ge chez nous, qui avons été élevés et
fagonnés uniquement par les princi-
pes qui sont a la base de l’enseigne-
ment et de l’éducation francais : nous
sommes, dans la Rédaction du Matlin,
autant que plusieurs, le résultat de
Viotluence des « idées frangaises. »
Et nous trouvons drole, dans de pa-
reilles condifions, que des esprits émi-
ments puissent s’étonner,— ou avoir
Vair de s’étonner, - de notre campa-
gne, lorsque le Docteur N. Auguste
lui-memeudmel volontiers que le Iran-
cais lui-méme est autorisé 4 se sonder
pour diagnostiquer son mal et y porter
reméde. « En jug? impartial, dit-il,
il (le Frangais ) se critique ; en per-
sonne atteinte au défaut de la cuiras-
se, tl cherche reméde ad son mal. »
Et tandis que notre modéle éternel,
de l’'aveu méme deses plus ardents
défenseurs, cherche 4
méme ceuvre de réforme, il nous serait
interdit de nous en apercevoir et de
chercher 4 en faire autant sur nous
mémes?...
Non, nous croyons notre entreprise
légitime : nous sommes incontestable-
ment déprimés par l'influence exagé-
rée des « idées francaises » et nous
avons entendu un Francais éminent,
doublé d’un savant remarquable,; pro-
clamer qu’elles constituent un « dan-
ger public. »
Que de pareilles choses ne goient
Les abonnements partent du 1 et du rs de’
Les manuscrits Insérés ou non ne seront pas rendus
: ‘ oo € ae
LE NUMERO 4 5 CENTIMES
aiaie
mois et sont payables d’avance_
RE, 45, Rue Roux ou Bonne-Fei..
pas faites pour plaire, je le ‘concéde
volontiers ; mais que, par préjugé,
on le taise, c’est 14, pensons-nous,
avec Demolins, « une fausse concep-
tion du_ patriotisme », et nous
croyons que cela est aussi vrai ex
Haiti qu’il l’est en France, et ce serait
certainement, de la part de nos lec-
teurs haitiens et francais, une nouvel-
le manifestation de la communauté
et de la sincérité des sentiments qui
les ont toujours animés, de voir les
uns et les autres en convenir franche;,
ment et marcher du méme pas vers
le progres, c’est-a-dire vers le sdiut
social.
Je crois avoir répliqué aux parties
les plus essentielles de la série dé
contradictions soulevées par le Doc-
teur N. Auguste et je crois utile ,de
fermer ici mes réfutations. Toutéfoig,.
je m’en voudrais de ne pas apprécier,
la « sincérité » des sentiments qui ont,
animé mon remarquable adversaire.
dans son cuvre de contradiction et
c’est ce dernier hommage qu’il reste
a lui rendre. A demain.
CE
PAGES D'HISTOIRE
MARRONNAGE
CHEFS DE BANDES
III
Le marronnage — disions-nous— . 96-_
lectionrait les esclavss les plus éner- |
giquer et parmi. eux, les plus intelli-.
gents sinon les plus ‘habijes, arrivaient .
a acquérir un_ascendant indiscutable:
sur les autres. De cette facon, se cons-
tituaient, dans diverses régions monta-.
gneusés du pays, sdes bandes de mar-~
rons dont les chefs, sorte de_ petits - po-
tentals, ont joué pour le plus grand
nombre un réle tristement célébre dans,
nos annales. Leur histoire reste. celle .
d’une interminable série d’assassinats .
ou sur les cadavres encore. fumants de
leurs victimes, les meurtriers Srigeaint .
leur propre pouvoir par le fer et la,
crainte. . be tee bg bn
Cependant, malgré tout, ces fbandes
éparses dans les mornes, avaien! atteint
une certaine organisation, sous la
pression d’une résistance qui s'impo-
gait a toutes les heures. I! fulluit so
maintenir sur le qui-vive pour repousse:
les attaques dela maréchaussée ou fuir a
son approche. Il y ent d'abord des vel
léités de résistance qui se transformerent
rapidement en lutte ouverte. A la veill-
de la révolution de St Domingne, la
vanité coloniale dut s’abaisser jus-yju’a
reconnaitre l’indépendance des négres
marrons, cantonnés dans les contre
forts du Grand-Fond et du Bahoruco
Ces montagnards osaient descendre
dans les plaines, pour exécuter des rapts
audacieux sur les plantations, établir
des communications secretes avec
leurs frares “encore retenus dans les
champs. On connait la I4yendaire_ his-
toire du bien famieux Goman qui gi
nait gvolontier les bois, s’en revenait
e lui-mémefet qui, par celte capricieu-
se conduite finit par désarmer son mai
tre, le colon Périer.
Mal arméos pour une action en 1é-
le, ces bandes dresaaient des pitges
Sats les sentiers parcourus par leurs
adversaires. Tantét c’étaient des préci-
pices qui s’ouvraient sous les pas des
ussaillants ; tantét d’énormes quartier:
de roc, suspendus au dessus de | abl-
me par de fortes lianes, roulaient subi-
tement, : engloutissant Je malhoureux
imprudemment engagé sur leur rote.
Par ainsi ces ;bandes subissaient unc
sorte d’entrainement, préluduient a ces:
guerres de partisans qui n’ont pas été
sans influence sur ‘nos succés futurs.
Pendant cette longue période de for
mation de bandes de marrons, la_colo-
nie vit presque sans histoire et n’est
troublée que par la vourde rivalité qui
divise dans la classe des blanes, ed-
‘pipistrateurs et administrés. Elle da-
veloppe rapidement son étonnante pros-
pévité et reste un objet de convoilise
pour les grandes puissances curopt-
ennes. Vaste débouché pour le com-
merce dela France, elle nourrit une
bonne partie des populations de la
métropole gui prend soin de lui en-
voyer des administrateurs intégres et
éclairés. Le riche planteur, tranquille
sur l’avenir dela colonie, écoute d’une
oreille distraite les rumeurs ve ues de
Ja montagne. D’ailleurs qui peut croire
que ce vil troupeav d’esclaves puisse
réclamer un jour, des droits que la na
ture ne luia poiat dépsrtis ? Bientét ce |"
riche planteur se sentira 4 I’etroit dans
cette colonie, qu’il ne Considére que
comme unchamp @d’exploitation. II lui
faut Paris, les salons de Versailles pour
étaler sa rapide et insolente fortune
La riche héritiére qu'il proméne 4 son
bras 3triomphant, guette au passige, un
de ces jeunes nobles, ruinés par la deé-
bauche,. la Régence et la Cour de Louis
XV; trop heureux
voir redorer son blason a si peu de
frais. Ici, en effet, “tout le monde est
noble et tous ces descencants d’enga-
g6s, de corsaires, de boucaniers sont
des cheyaliers dont les quartiers de no-
Diese remontent peut étre 4 Pépin le
ref. , ~.
Pourtant la situation sociale de St-
Domingue se complique d’anné> en an-
née. Au dessous de la classe des domi-
nateurs »’était formée une nonvelle
classe d’hommes qui se développe avec
une rapidité de mauvais augures pour
Je colon. Jouissant d’une certaine ai-
sance et ‘souvent des bienfaits de l’ins-
truction, les affranchis,. noirs et mula-
tres libres —devenaient par le nombre
aussi, les concurrents des blancs 4 la
direction des affaires coloniales. Les
affinités ethniques qui les unissaient 4
la classe servile leur laissaient le pou-
voir de s'appuyer sur elle pour ébran- |
ler la colonie jusque dans ses plus in '
times fondements. Mais il ne suren
pas lirer parti au début de cette posi-
tion avantageuse. Ils crurent pouvoir
séparer leurs intéréis de ceux de la
classe servile et n’entreprirent qu’une
révolution d‘ordre politique. Quelques
uns de leurs directeurs pensaient nai
veinent qu'il leur suffirait d’a lres-
ser des discours et des pétitions a ces
vieux colons dans toute l’effervescence
des passions révolutionnaires pour ob-
tenir la jouissance de leurs droits civils |
et politiques, Le désenchantement fut
grand ot la lutte terrible. A la faveur |
des rivalités sociales de la classe des!
blanes, les uffranchis se révoltérent et |
uand la victoire, aprés d's péripéties
douloureuses sembla leur sourire,
grands planteurs et petits blancs ou-
bligrent leur querelle pour Opposer une
barriére aux arrogantes — prétentions
une méprisable engeance. Cependant
le fameux conseil du Mirebalais placé
sous Vinfluence de Pinchinat, homme;
instruit, mais esprit chimérique, imbu
des idées des philosophes du XVIIfe™*
siécle, s’amusait a signer des concor-
dats que tes blancs brisaient, sitét que
les circonstances leur paraissaient favo-
rables. Les blancs en vinrent a une_
guerre de surprises, 2un systéme de |
laches assassinats a I’égard de ces mal-
heureux. ‘En sorte que nulle part et
chez les aftranchis, et chez les noirs
campés dans la montagne, n’apparait'
encore le besoin de combattre sérieu-
sement pour I’Indépendance. Pour les
esclaves, la liberté consistiit alors
dans abandon des champs et des _ ate-
liers; pourles affranchis, dana une,inef-
ficace réclamation de leurs droits civils |
et politiques. Les aflranclfis ne com-,
prenaient pas qu’il fallait pour en ar-|
tiver 13, prds d’un siécle de tranfor-
mation dans les idées de I’humanité
Civilisée. « ‘
D' J. C. DonSAINVIL
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTiAL
Jeupr 1°! OCTOBRE
Barométre 4 midi "60,4 ")™
minimum .4
maximum 2.8
lmoyenne diurne 26. 6!
Le ciel encore un peu couvert le matin, |
s'est éclairci peud peu et est resté beau
toute l’aprés-midi.
Halo solaire dans la matinée. Rosée ce,
matin 2 Octobre. ; |
Le barométre remonte toujourslentement.
Température
Télégraphe Terrestre
On a pu communiquer hier avec le Su ;se rendre a l’Eglise Cathédrale.
jusqu’aux Baradéres. Dans le Nord les dé-
gats ont été tels sur le réseau que lon
ne sait pas au juste A quel moment
on pourra avoir des nouvelles de l’inté-
rieur.
Le mauvais temps
Nous avons regu de Pétion-Ville les
renseignements sur_ les dégats occasionnés
par le cyclone ; Robin, Furcy et la Nou-
velle Touraine ont beaucoup souffert.
A Furcy, La maison de Mâ„¢* Fantenor
est renversdée ; les jardins sont détruits.
A Rosin, beaucc up de maisons sont tom-
bées ; plusieurs cas de mortalité ; la mal-
son de M. ‘Laurent Pierre, Directeur de
l’Ecole de l’endroit, a été emportée avec
ses dépendances ; les jardins sont détruits,
enfin il ne reste presque plus rien.
A NovuveLte Tourralng, les dégats,
nous apprend-on, sont beaucoup plus con-
sidérables qu'on ne le pense, les familles
sont desolées et la famine est imminente.
Pour les Pauvees
Liste de souscrip:ion en faveur des pau-
vres de I'Hospice St-Vincent de Paul.
( Mois d'Aout )
J. Déjardin Th. Luders, 10; Gerlack, 10;
C. Lyon Hall & Ce, 10; G. Keitel & Co,
10; F. Herrmann & Co, ro ; Otto Bieber
& Co, 10; L. Langendonck, 10; Sim-
monds fréres, 10; Robert Norts, 10 ;
Banque Nationale d’Haiti, 25 ; Louis Lota,
10 ; Gaston Revest & Co, 5; J. Laville,
5 ; Paul Painson, 5 ; Hepple & Co, § ;
k. Coupet, 5 ; Roux & Co, 53 9
Pierre, 5 ; W. Pohlmann, 5 ; A. de Mat-
téis, 5 ; Jh. Nadal & Co, 5 ; Henri Bris-
son, 2 ; L. d'Espinose, 5 ; Ernest Dalen-
court 5; A. Villejoint, 5 ; Chs. Fatton,
2 ;Le « Nouvelliste », 5; Un ami (13)
13; E. Stempel, 5 ; Un ami (Chs. M. )
1; A. L. Guérin& N. Thomas, 2; Usi-
ne Chateaublond, 5 ; L Peloux & C-, 5 ;
L Jaccoux, 2; E. Dereix, 5 ; Vvd Raoul
Jn Baptiste, 1; E Roblin, 5 ; Chs. Gau-
thier, 5 ; C. F. Carvalho, 2 ; Albere Lé-
gitime, 5 ; Ed. Oriol, 2; Monfleury
freres, 5; G.& C. Régnier, 5 ; Mme
Franckel, 2 ; Mme Hermance Alfred, 5.
Fiangailles
Nous avons regu avec plaisir la carte de
fiangailles de Melle. Francine FONTAINE
avec Mr. JEAN-BAPTISTE FAREAU.
Nos compliments aux heareux fiancés.
Départ
Hier est parti le steamer Alleghany avec
les. passagers suivants A destination de:
‘Port-de-Paix: L. Bourgain, Pére Le
Cair, Pére Morian, J. Pepin.
Faire part
Madame Vve. D. Magloire et ses en-
fants, Melles Marie, Célia, Lucia et Alice
Solages, Melle Léonide Solages, Madame
Vve. Rodolphe Solages et ses enfants,
Madame Vve. Plaisimond Solages et ses
enfants, Mr. M. Duplessy et ses enfants,
Melle Cilia Liautaud, les familles Solages,
Magloire, Duplessy, Bouzi, Rouzier, Mer-
Uu peu d’agitation sismique dans- la'let, Carrié, Riviere, Tessier, Heurtelou,
journée,
R. BALTENWECK
P.Cc.S.
Les trainsde la Compagnie P. C. S.
seront ce soir Ala Croix-des-Missions, et,
demain dans les environs de la Croix-des-
Bouquets.
La plaine sera presque en totalité reliée,
mais A »Tabarre ot la riviére a coupé les
hauts talus sur une longueur de 150 ma-
tres, les travaux qui seront trés pénibles,
y dureront onze jours, d’aprés tous les cal-
culs faits.
Ethéart, Séjorrné, Gardére, Dupoux et
tous les autres parents ont la doaleur de
vous faire part de la mort de
Marie Apvéuaip: Céria Pénicaut,
Veuve AucusTEe SOLAGEs ~
leur regrettée mére, grand’mére, sceur,
belle-mére, tante, cousine et parente, dé-
cédée hier matin, 4 ro heures, 4 l’dge de
81 ans, munie des Sacrements de l’Eglise.
Et vous prient d’assister 4 ses funérailles
qui aurort lieu aujourd’bui, 2 Octobre, a
3 heures précises de l’aprés-midi.
Le convoj partira de la maison mortu-
|
|
. M.!
"aire, sise Rue du Centre, Ne 117 pour
9
Le Matin renouvelle aux familles é ‘on
vées l’expression de ses si pron
res P S2s sincéres condold.
Le Magistrat Comm He
de Port-au-Prince -
Port-au-Prince,le 1* Octobre roog
Vu les articles rsr et ‘
tion ; St et 152 de la Consti.
Vu le chapitre II de la
24 Aodt 1872, et l’avis
tie d’Etat de 1!'Intérieur,
Septembre écoulé ;
Attendu qu’il importe d’établir ly’ fia
générale des électeurs de la Co a tte
ort-au-Prince, en vue de la tenue de I'Ay
semblée primaire du ro Janvier prochsis
appelée a élire un Neprésentant du Penple
pour la Capitale, et deax Conseillers come
munaux ; L
loi électorale q
de la Secrdtaite.
en date do 96
AVIsE CEQUI suIT: = |
Art. 1¢.— Les citoyens remplissant les
ualités requises pour étre dlecteurs de ky
Commune, sont invités 4 venir se. false
insCrire au Registre destinéd 4 cet effet: ¢t
déposé 4 l’Hdtel Communal ; Ce segisg
restera Ouvert tous les jours, excepté les
Dimanches et les jours fériés, de neuf hey
res du matin 4 trois heures de l'aprés-mid,
Ils recevront chacun la carte indigués
dans l'article 12 de la loi électorale.
Art. 2.— Le local ot se tiendra |'As
semblée primaire sera ultérieurement dé
signé,
Art. 3.“~ La liste des électeurs, on-
jwerte le rer Octobre, sera close le 31 Dé
cembre de cette année a 5 heures ba sit.
Art. 4.— Le présent avis sera imprimé,
publid et exécute A la diligence des ageats
de la Commune. a
Fait 4 I’Hé:el Communal, les jours,
mois er -n que dessus. age
Sriwio Voicant !*
Nouvelles Etrangres
Derniéres Dépéches ,
Le Mans 30.— M. Wilburg wrigths
fait trois nouvelles ascentions restant a
lair, dans lune d’elles,une heure 7 miso
tes, dans une autre il établit un nouveds
record en restant en l’air avec un
Ir minutes,ce qui est le plus rand recor
obtenu jusqu’a présent dans de telles con*
ditions.
DUSSELDORF 3
o.— Le capitaine Von A+
bercorn et le lieutenant Von Goltshéim
ont échappé par miracle 4 une mort cpoe
ventable. Te Fallon dans lequel ils éraien
montés descendit violemment ane 4s "t
tear de 6.000 pieds mais 4 2000 PI an
s’ouvrit prenant la forme d’uue parachl,
leur permettant d’atterrir sans acc che
NewYork: — Les nonvelles rege.
soir de divers éta's annoncent qa! aon :
dans la moitié du territoire et que '¢s Mk
tes sont endommagées. - cement wht
Les fonctionnaires.da départemed eit
téorologique prédisent une balsse at c
de 25 degrés, les pluies d’anjoure ak
servi A cteindre les feux des fo :
usieurs endroits. ee
P Rome 30.— Oa sait que gine
dienne a obtenu Je premier prix id poet
jeux olympiques qui ont ca lee se oe
célébrer le jubilé sacerdotal da Pape pps
Municu 30.— Le roi et [3° og
e ee : é -,
apne sont arfrivés 1¢i et ont Che:
ave ils visitdrent le Pe
avec enthousiasme, 1S |
régent Loitpold de Baviere. goat
SAINT-PETERSBOURG - 30.—— 3°
;
sd if a: re
‘nt un train tuant 6 soldats et s’empa-
nat de 50 mille ollars. os,
OME. — « L’Avanti » publie yauiour
‘ane Je cardinal Merry del Val, Se-
vin a Etat du Pape Pie X, se_retira €
on parle du cardinal Rampolla comme
‘po successeur probable.
* ‘Avis Important
PociancPrince, le 28 Septembre 1908
oT LE :
‘Magistrat Communal
ie pp PorT-AU-PRINCE
twee
.
— a
awe
ity la loi du 24 Octobre sur la régie des
inpositions directes d'une part, et de Vau-
we, les articles 17,18,19,20,21,22,23,24,
1,53 de celles du 3 Aodt 1900 ainsi que
brartie'do tarif de cette derniére loi com-
prenant les professions et les industries
neovelles non prévucs parla loidu 1
Aott:1903, - concernant les individus dits
Spriens.ou ainsi dénommés dans le langa-
ge populaire dans les articles 2.3,4,5 et Io
ok loidu rr Aowdt 1903 sur le retrait
do papier-monnaie dans sa partie relalive
sox droits*de licence.
Va éga'emert la loi du 13 Aod de la
mime année, modifiant le tarif qui ¢égait en
viguear pour la perception de l’impdt sur
ppier-timbré dans sa disposition concer-
mat les timbres 1 employer pour les pa-
teates,-les- quittances et les demandes de
Kicence.
vAitendu qu'il importe de rappeler a
tous ceux qui sont assujettis 4 l’impdét
communal les - prescriptions’les plus essen-
thlles des lois précitées, afin d’éviter toute
moriseet de ,permetire Achacun de se
madre bien compte de ses droits et de ses
dtigtions to
|. AVISE CE QUI.SUIT :, .
rAnter— Tous ceux qui désirent exer-
cr une profession Ou une industrie quel-
aque doivent pour obtenir une patente,
enfire, par écrit, la déclaration 4 | Admi-
tintion Communale qui leur délivrera
ta certificat cor.forme a l’article 2 de la loi
tegusant la matiére.
| Naionalité du contribuable devra
te indiqué dans cette déclaration ainsi
qelenom et la rue et le numéro de sa
Mason, -°
am 2—Les étrangers ne peuvent faire
commerce qu’en qualité de négociant
Msigaataires, et seulements dans les ports
Overs, wee . aa
ais rangers exergant un commerce ou
dro; deny quelconque. doivent payer
4. fot double de celui qui serait exigible
: ittiens stadonnant au méme commer-
. dla†“méme industrie. Poar qiWils
metadmis 4 se livrer aux professions et
ans prévues par la loi sur les impo-
fee den? il importe quwils -acquit-
wpa afoit de licence qui est créé au
(oat de VEtar.
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tet de dense: ilest tenu de payer‘au-
: d droits de licence qu’1l a: de maisons
- eS , ae a tee
‘ tote -de licence est dQ non seule-
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‘ Memes tie Ou. wae profession sujette
toners »-Mals ‘encore par toute société
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R de Passonis ranger comme . mem-
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Val sc etaier cas, l’associé étranger $e-,
an euls au droit de licence, qui se-
Sy juiter sauf son recours, contre
aquelle il appartiendra.
Aprés le versement de cet impét, les é-
trangers adresseront au ministére des Fin in-
ces, leur demande de licence, laquellz in-
diquera leurs noms, prénoms, nationalité,
demeure, le genre de Commerce, d’in]:s-
trie ou de profe.s'on qu’ils exercent ainsi
que le nombre et ‘a situation de leurs éta-
blissements.
Il sera joint le récépissé du trésor public,
attestant l’acquittement du droit de licence
sous peine de refus de la licence.
_Ce:te demande deit étre faire du rer au
10 oc obre sous peine par le contribuable
d’encourir une amende équivalant au quin-
tuple du droit de licence auquel il est as-
sujetti. En cas de, récidive, l’amende sera
| doublée sans préjudice des peines portées
en l'article 27 de la loi sur larégie des
impositions directes contre le contribuable
qui se livre 4 un commerce, une industrie
ou une profession qui lui est interdite.
Cet arricle prévoit en l’espéce une amende
de roo 4 400 gourdes et du double s'il y
a lieu.
Art 3. Le Commerganr, l'industriel
ou ie professionnel haitien ou étranger est
tenu de remettre 4 l’Administration Com-
munale, la liste nominative des commis,
caissiers et comptables, enfin de tous les é-
trangers qui sont Ason service, 4 un titre
quelconque.
Il est respoasable envers |’Etat du mon-
tant de leur droit de licenee et envers la
Commune du paiement de leur patente.
Les Négociants consignataires étrangers
qui font aussi le commerce de banque, sont
invités 4 solliciter dans le délai légal ci-
dessus prescrit, une licence pour l’exercice
de chacune de leur protession. Il est rap-
elé que sont banquiers, conformément a
a partie du tarif en vigueur annexé 4 la
loi du 3 Aodt 1900, ceux qui vendent
des traites de change ou toutes autres opé-
rations de banque.
Tous ceux qui refusent de se conformer
aux dispositions defcet article ne recevront
pas le certificat prévu par la loi du 24 oc-
tobre 1876, et nécessaire pour l’obtention
de la licence.
Art 4.— Il est défendu d’exercer dans un
méme établissement deux ou plusieurs in-
dustr’es ou professions soumises 4 des pa-
tentes différentes.
Art 5.— Les prescriptions légales con-
tenues dans la loi qui régle Ja situation
commerciale des Syriens ou Levantins rési-
dant en Haitisont strictement observées.
Art 6.— Tous les contribuables généra-
lement quelconques et notamment les Sy-
riens sont prévenus que les pénalités édic-
tées par les lois dont il est fait mention
plus haut seront rigoureusement appliquées
contre les contrevenants, lesqnels seront
dénoncés soit au juge de paix, soit au mi-
nistére public pour étre poursuivis con for-
mément a l’article 34 de la loi sur la ré-
gie des impositions directes. ;
Art 7 — Les patentes seront délivrées
sur papier timbré et comme suit :
1° Patente pour banquier, feuille de
4 gourdes
2° Patente pour consignataires feuille de
2 gourdes. oO .
3° Patente pour importateurs feuille de
3 pour les autres professions feuille de
Ts demandes de licence des banquiers
et consignataires doivent étre faites sur un
timbre de ro gourdes.
Celles relatives aux autres professions se-
ront faites sur un timbre de 4 gourdes.
Art 8. — Le présent avis sera. imprimé
et exécuté 4 la diligence du Receveur
Communal.
Fait 2 ’hétel Communal les jor mois
et an que dessus. |
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PORT-AU-PRINCE ( Hair)
Vendredi, 2 Octobre 1908.
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~ Le Mali
_ QUOTIDIEN
DIRECTEUR >
Clément Magloire,
~ Abonnements:
. oy 3 Un Mois. ee
PORT-AU-PRINCE Trois Mots. .
a.
DEPARTEMENTS) Un Mass. . .
Trois Mois.
“EPRANGER........| Trots Mois. .
(HOSES DIGNES
pigt
se
[i
J
°°
——
ETRE CONNUES
UNE INTERESSANTE CORRESPONDANCE
VI
€Enflo, Monsieur, Le Play vous
arait dit qu’a chacua de ses voyages
tavait constaté que 1l’Angleterra des-
tndait plus avant dans la voie de la
décadence.
(lt m’a fait A moi-méme =-4 dé-
daration analogue ; mais son observa-
lon portait surtout sur les centres
fitulacturiers dont le développement
Proligieux crée en effet pour l’Angle-
lrre une sérieuse difficulté. Or ces
popolations ouvriéres sont en grande
patie compusées de familles insta-
cumme les nétres. D’autre part,
tous Vinfluence des é-onomistes, beau-
un de patrons mauufacturiers ont
tbandonné les anciennes _ traditions
de patronage Al’égard des gens qu’'ils
fmploient. Voila fa plaie béante que
Angleterre porte 4 son flanc.
(Mais, comme la vigne américai-
te, qui vit avec le philloxéra, tandis
i nos vignes francaises en meurent,
Angleterre, grace 4 sa vigoureuse
pretation sociale, n’est encore at-
we dans aucune de ses parties vi-
ibe, e2. Masse des families n’est point
fanlée, ordre public n’est pas trou-
(8 principe du gouvernement éta-
est res ecté par les deux grands
roy; Politiques qui allternent au
Son a? enfin la puissance d’expan-
tile 2! Tace, loin d’étre dimi-
44 jamais été aussi vigoureuse
wourd’hui.Si donc,— plus tard,—
ae etre doit entrer dans la voie
A décadence, le monde ne serait
mane délivrs de a race an-
Neocyt.- vOUS est, cher Monsieur, si
mpathique, , ’
‘08 pa @ 4 ses rejetons, qui couvrent
ta ttie de "Amérique et de l’'Océa-
bin 3 Pénétrent si activement en
uit. qe? Afrique, son avenir est as-
tapora’ Ces millions de colons ont
ding gn; avec eux les é!éments so-
0 Ont fait la puissance de « la
Wont mebcterre. » Ces éléments, ils
Verpag Me accrus, sur ces sols
we -Capables de tremper des na-
tures moins bien préparées que les
leurs 4 la lutte pour la vie.
«Je termine, cher Monsieur, cette
lettre déja bien longue,— mais ‘il est
plus facile de faire des objections que
d’y répondre. Je ne voudrais cepea-
dant pas que vous voyicz en moi un
aimirateur systématique de |l’Angle-
terre; ne voyez qu’un homme de
science, qui étudie les sociétés humai-
nes avec la sérénité que le naturaliste
apporte a I’étude des plantes ou des
animaux. Que diriez-vous d’un savant
qui ferait passer ses préférences natu-
relles, s*s sympathies, avant les résul-
tats de ses observations scientifiques?
« N’esl-ce pas ainsi que nous som-
meas portés a agir, lorsqu’il s’agit des
sociétés humaines: chacun déclare que
la nation a laquelle il appartient est la
premiére des nations ? Croyez bien qu’il
me serait {rés ageéable de porter ce
jugement a l’égard de la France ; mal-
heuresxsement la science dit non. Peut
étre qu’au_ fond vous partagez cette
opinion: la seule différence serait
alors que nous osons le dire, tandis
que vous vous contentez de le penser.
« Mais je crois que c’est 1a une faus-
se conception du patriotisme. En tous
cas, il n’y apas descience possible
dans ces conditions-la.
« Veuillez agréer, etc.
EDMOND DEMOLINS.
s6
s
En terminant aujourd'hui la publica-
tion de cette correspondance, je tiens
4 ajouter deux mots aux lecteurs du
Matin, a quelque nationnalité qu’ils
appartiennent.
Eo essayant de remonter dans ce
journal le courant des idées admises
dans ;ce pays, nous nous rendons
bien compte qu’un pareil rdle ne peut
étre qu’ingrat ; car il s‘agit, en ce qui
concerne les Haitiens, d’aller contre
des sentiments qui ont dans notre
formation leurs racines les ; plus pro-
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
dministration du Journal, s’adresser a ‘Monsieur Arthur ISIDO
fortdes ; et pour les Frangais, qui,
aprés les Haitiens, constituent la ma-
jeure’partie de nos lecteurs, d’émettre
des propositions qui heurtent violem-
ment un patriotisme aussi ardent
qu’aveugle.
Mais, nous l’avons déja dit maintes
fois, il nous répugnerait de sacrifier
la vérité pour flatter les sentiments
ou les passions, quelque respectables
qu’ils soient. Car, ne l’oublions pas,
notre but, l’esprit essentiel de notre
cat pagne. est de révéler les maux
dont soultfre la société haitienne et
d’indiquer ¢e que nous croyons étre
les remédes les plus efficaces.
Il a paru 4 plusieurs que nous som-
mes antipathiques 4 la France ; nous
repoussons tout reproche émis sous
cette forme, car, encore une fois,
nous ce faisons pas du sentiment et
nous serions désolés de paraftre cé-
der 4a aucune impulsion du cceur, qui
serait d’ailleurs et dans l’espéce étran
ge chez nous, qui avons été élevés et
fagonnés uniquement par les princi-
pes qui sont a la base de l’enseigne-
ment et de l’éducation francais : nous
sommes, dans la Rédaction du Matlin,
autant que plusieurs, le résultat de
Viotluence des « idées frangaises. »
Et nous trouvons drole, dans de pa-
reilles condifions, que des esprits émi-
ments puissent s’étonner,— ou avoir
Vair de s’étonner, - de notre campa-
gne, lorsque le Docteur N. Auguste
lui-memeudmel volontiers que le Iran-
cais lui-méme est autorisé 4 se sonder
pour diagnostiquer son mal et y porter
reméde. « En jug? impartial, dit-il,
il (le Frangais ) se critique ; en per-
sonne atteinte au défaut de la cuiras-
se, tl cherche reméde ad son mal. »
Et tandis que notre modéle éternel,
de l’'aveu méme deses plus ardents
défenseurs, cherche 4
méme ceuvre de réforme, il nous serait
interdit de nous en apercevoir et de
chercher 4 en faire autant sur nous
mémes?...
Non, nous croyons notre entreprise
légitime : nous sommes incontestable-
ment déprimés par l'influence exagé-
rée des « idées francaises » et nous
avons entendu un Francais éminent,
doublé d’un savant remarquable,; pro-
clamer qu’elles constituent un « dan-
ger public. »
Que de pareilles choses ne goient
Les abonnements partent du 1 et du rs de’
Les manuscrits Insérés ou non ne seront pas rendus
: ‘ oo € ae
LE NUMERO 4 5 CENTIMES
aiaie
mois et sont payables d’avance_
RE, 45, Rue Roux ou Bonne-Fei..
pas faites pour plaire, je le ‘concéde
volontiers ; mais que, par préjugé,
on le taise, c’est 14, pensons-nous,
avec Demolins, « une fausse concep-
tion du_ patriotisme », et nous
croyons que cela est aussi vrai ex
Haiti qu’il l’est en France, et ce serait
certainement, de la part de nos lec-
teurs haitiens et francais, une nouvel-
le manifestation de la communauté
et de la sincérité des sentiments qui
les ont toujours animés, de voir les
uns et les autres en convenir franche;,
ment et marcher du méme pas vers
le progres, c’est-a-dire vers le sdiut
social.
Je crois avoir répliqué aux parties
les plus essentielles de la série dé
contradictions soulevées par le Doc-
teur N. Auguste et je crois utile ,de
fermer ici mes réfutations. Toutéfoig,.
je m’en voudrais de ne pas apprécier,
la « sincérité » des sentiments qui ont,
animé mon remarquable adversaire.
dans son cuvre de contradiction et
c’est ce dernier hommage qu’il reste
a lui rendre. A demain.
CE
PAGES D'HISTOIRE
MARRONNAGE
CHEFS DE BANDES
III
Le marronnage — disions-nous— . 96-_
lectionrait les esclavss les plus éner- |
giquer et parmi. eux, les plus intelli-.
gents sinon les plus ‘habijes, arrivaient .
a acquérir un_ascendant indiscutable:
sur les autres. De cette facon, se cons-
tituaient, dans diverses régions monta-.
gneusés du pays, sdes bandes de mar-~
rons dont les chefs, sorte de_ petits - po-
tentals, ont joué pour le plus grand
nombre un réle tristement célébre dans,
nos annales. Leur histoire reste. celle .
d’une interminable série d’assassinats .
ou sur les cadavres encore. fumants de
leurs victimes, les meurtriers Srigeaint .
leur propre pouvoir par le fer et la,
crainte. . be tee bg bn
Cependant, malgré tout, ces fbandes
éparses dans les mornes, avaien! atteint
une certaine organisation, sous la
pression d’une résistance qui s'impo-
gait a toutes les heures. I! fulluit so
maintenir sur le qui-vive pour repousse:
les attaques dela maréchaussée ou fuir a
son approche. Il y ent d'abord des vel
léités de résistance qui se transformerent
rapidement en lutte ouverte. A la veill-
de la révolution de St Domingne, la
vanité coloniale dut s’abaisser jus-yju’a
reconnaitre l’indépendance des négres
marrons, cantonnés dans les contre
forts du Grand-Fond et du Bahoruco
Ces montagnards osaient descendre
dans les plaines, pour exécuter des rapts
audacieux sur les plantations, établir
des communications secretes avec
leurs frares “encore retenus dans les
champs. On connait la I4yendaire_ his-
toire du bien famieux Goman qui gi
nait gvolontier les bois, s’en revenait
e lui-mémefet qui, par celte capricieu-
se conduite finit par désarmer son mai
tre, le colon Périer.
Mal arméos pour une action en 1é-
le, ces bandes dresaaient des pitges
Sats les sentiers parcourus par leurs
adversaires. Tantét c’étaient des préci-
pices qui s’ouvraient sous les pas des
ussaillants ; tantét d’énormes quartier:
de roc, suspendus au dessus de | abl-
me par de fortes lianes, roulaient subi-
tement, : engloutissant Je malhoureux
imprudemment engagé sur leur rote.
Par ainsi ces ;bandes subissaient unc
sorte d’entrainement, préluduient a ces:
guerres de partisans qui n’ont pas été
sans influence sur ‘nos succés futurs.
Pendant cette longue période de for
mation de bandes de marrons, la_colo-
nie vit presque sans histoire et n’est
troublée que par la vourde rivalité qui
divise dans la classe des blanes, ed-
‘pipistrateurs et administrés. Elle da-
veloppe rapidement son étonnante pros-
pévité et reste un objet de convoilise
pour les grandes puissances curopt-
ennes. Vaste débouché pour le com-
merce dela France, elle nourrit une
bonne partie des populations de la
métropole gui prend soin de lui en-
voyer des administrateurs intégres et
éclairés. Le riche planteur, tranquille
sur l’avenir dela colonie, écoute d’une
oreille distraite les rumeurs ve ues de
Ja montagne. D’ailleurs qui peut croire
que ce vil troupeav d’esclaves puisse
réclamer un jour, des droits que la na
ture ne luia poiat dépsrtis ? Bientét ce |"
riche planteur se sentira 4 I’etroit dans
cette colonie, qu’il ne Considére que
comme unchamp @d’exploitation. II lui
faut Paris, les salons de Versailles pour
étaler sa rapide et insolente fortune
La riche héritiére qu'il proméne 4 son
bras 3triomphant, guette au passige, un
de ces jeunes nobles, ruinés par la deé-
bauche,. la Régence et la Cour de Louis
XV; trop heureux
voir redorer son blason a si peu de
frais. Ici, en effet, “tout le monde est
noble et tous ces descencants d’enga-
g6s, de corsaires, de boucaniers sont
des cheyaliers dont les quartiers de no-
Diese remontent peut étre 4 Pépin le
ref. , ~.
Pourtant la situation sociale de St-
Domingue se complique d’anné> en an-
née. Au dessous de la classe des domi-
nateurs »’était formée une nonvelle
classe d’hommes qui se développe avec
une rapidité de mauvais augures pour
Je colon. Jouissant d’une certaine ai-
sance et ‘souvent des bienfaits de l’ins-
truction, les affranchis,. noirs et mula-
tres libres —devenaient par le nombre
aussi, les concurrents des blancs 4 la
direction des affaires coloniales. Les
affinités ethniques qui les unissaient 4
la classe servile leur laissaient le pou-
voir de s'appuyer sur elle pour ébran- |
ler la colonie jusque dans ses plus in '
times fondements. Mais il ne suren
pas lirer parti au début de cette posi-
tion avantageuse. Ils crurent pouvoir
séparer leurs intéréis de ceux de la
classe servile et n’entreprirent qu’une
révolution d‘ordre politique. Quelques
uns de leurs directeurs pensaient nai
veinent qu'il leur suffirait d’a lres-
ser des discours et des pétitions a ces
vieux colons dans toute l’effervescence
des passions révolutionnaires pour ob-
tenir la jouissance de leurs droits civils |
et politiques, Le désenchantement fut
grand ot la lutte terrible. A la faveur |
des rivalités sociales de la classe des!
blanes, les uffranchis se révoltérent et |
uand la victoire, aprés d's péripéties
douloureuses sembla leur sourire,
grands planteurs et petits blancs ou-
bligrent leur querelle pour Opposer une
barriére aux arrogantes — prétentions
une méprisable engeance. Cependant
le fameux conseil du Mirebalais placé
sous Vinfluence de Pinchinat, homme;
instruit, mais esprit chimérique, imbu
des idées des philosophes du XVIIfe™*
siécle, s’amusait a signer des concor-
dats que tes blancs brisaient, sitét que
les circonstances leur paraissaient favo-
rables. Les blancs en vinrent a une_
guerre de surprises, 2un systéme de |
laches assassinats a I’égard de ces mal-
heureux. ‘En sorte que nulle part et
chez les aftranchis, et chez les noirs
campés dans la montagne, n’apparait'
encore le besoin de combattre sérieu-
sement pour I’Indépendance. Pour les
esclaves, la liberté consistiit alors
dans abandon des champs et des _ ate-
liers; pourles affranchis, dana une,inef-
ficace réclamation de leurs droits civils |
et politiques. Les aflranclfis ne com-,
prenaient pas qu’il fallait pour en ar-|
tiver 13, prds d’un siécle de tranfor-
mation dans les idées de I’humanité
Civilisée. « ‘
D' J. C. DonSAINVIL
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTiAL
Jeupr 1°! OCTOBRE
Barométre 4 midi "60,4 ")™
minimum .4
maximum 2.8
lmoyenne diurne 26. 6!
Le ciel encore un peu couvert le matin, |
s'est éclairci peud peu et est resté beau
toute l’aprés-midi.
Halo solaire dans la matinée. Rosée ce,
matin 2 Octobre. ; |
Le barométre remonte toujourslentement.
Température
Télégraphe Terrestre
On a pu communiquer hier avec le Su ;se rendre a l’Eglise Cathédrale.
jusqu’aux Baradéres. Dans le Nord les dé-
gats ont été tels sur le réseau que lon
ne sait pas au juste A quel moment
on pourra avoir des nouvelles de l’inté-
rieur.
Le mauvais temps
Nous avons regu de Pétion-Ville les
renseignements sur_ les dégats occasionnés
par le cyclone ; Robin, Furcy et la Nou-
velle Touraine ont beaucoup souffert.
A Furcy, La maison de Mâ„¢* Fantenor
est renversdée ; les jardins sont détruits.
A Rosin, beaucc up de maisons sont tom-
bées ; plusieurs cas de mortalité ; la mal-
son de M. ‘Laurent Pierre, Directeur de
l’Ecole de l’endroit, a été emportée avec
ses dépendances ; les jardins sont détruits,
enfin il ne reste presque plus rien.
A NovuveLte Tourralng, les dégats,
nous apprend-on, sont beaucoup plus con-
sidérables qu'on ne le pense, les familles
sont desolées et la famine est imminente.
Pour les Pauvees
Liste de souscrip:ion en faveur des pau-
vres de I'Hospice St-Vincent de Paul.
( Mois d'Aout )
J. Déjardin Th. Luders, 10; Gerlack, 10;
C. Lyon Hall & Ce, 10; G. Keitel & Co,
10; F. Herrmann & Co, ro ; Otto Bieber
& Co, 10; L. Langendonck, 10; Sim-
monds fréres, 10; Robert Norts, 10 ;
Banque Nationale d’Haiti, 25 ; Louis Lota,
10 ; Gaston Revest & Co, 5; J. Laville,
5 ; Paul Painson, 5 ; Hepple & Co, § ;
k. Coupet, 5 ; Roux & Co, 53 9
Pierre, 5 ; W. Pohlmann, 5 ; A. de Mat-
téis, 5 ; Jh. Nadal & Co, 5 ; Henri Bris-
son, 2 ; L. d'Espinose, 5 ; Ernest Dalen-
court 5; A. Villejoint, 5 ; Chs. Fatton,
2 ;Le « Nouvelliste », 5; Un ami (13)
13; E. Stempel, 5 ; Un ami (Chs. M. )
1; A. L. Guérin& N. Thomas, 2; Usi-
ne Chateaublond, 5 ; L Peloux & C-, 5 ;
L Jaccoux, 2; E. Dereix, 5 ; Vvd Raoul
Jn Baptiste, 1; E Roblin, 5 ; Chs. Gau-
thier, 5 ; C. F. Carvalho, 2 ; Albere Lé-
gitime, 5 ; Ed. Oriol, 2; Monfleury
freres, 5; G.& C. Régnier, 5 ; Mme
Franckel, 2 ; Mme Hermance Alfred, 5.
Fiangailles
Nous avons regu avec plaisir la carte de
fiangailles de Melle. Francine FONTAINE
avec Mr. JEAN-BAPTISTE FAREAU.
Nos compliments aux heareux fiancés.
Départ
Hier est parti le steamer Alleghany avec
les. passagers suivants A destination de:
‘Port-de-Paix: L. Bourgain, Pére Le
Cair, Pére Morian, J. Pepin.
Faire part
Madame Vve. D. Magloire et ses en-
fants, Melles Marie, Célia, Lucia et Alice
Solages, Melle Léonide Solages, Madame
Vve. Rodolphe Solages et ses enfants,
Madame Vve. Plaisimond Solages et ses
enfants, Mr. M. Duplessy et ses enfants,
Melle Cilia Liautaud, les familles Solages,
Magloire, Duplessy, Bouzi, Rouzier, Mer-
Uu peu d’agitation sismique dans- la'let, Carrié, Riviere, Tessier, Heurtelou,
journée,
R. BALTENWECK
P.Cc.S.
Les trainsde la Compagnie P. C. S.
seront ce soir Ala Croix-des-Missions, et,
demain dans les environs de la Croix-des-
Bouquets.
La plaine sera presque en totalité reliée,
mais A »Tabarre ot la riviére a coupé les
hauts talus sur une longueur de 150 ma-
tres, les travaux qui seront trés pénibles,
y dureront onze jours, d’aprés tous les cal-
culs faits.
Ethéart, Séjorrné, Gardére, Dupoux et
tous les autres parents ont la doaleur de
vous faire part de la mort de
Marie Apvéuaip: Céria Pénicaut,
Veuve AucusTEe SOLAGEs ~
leur regrettée mére, grand’mére, sceur,
belle-mére, tante, cousine et parente, dé-
cédée hier matin, 4 ro heures, 4 l’dge de
81 ans, munie des Sacrements de l’Eglise.
Et vous prient d’assister 4 ses funérailles
qui aurort lieu aujourd’bui, 2 Octobre, a
3 heures précises de l’aprés-midi.
Le convoj partira de la maison mortu-
|
|
. M.!
"aire, sise Rue du Centre, Ne 117 pour
9
Le Matin renouvelle aux familles é ‘on
vées l’expression de ses si pron
res P S2s sincéres condold.
Le Magistrat Comm He
de Port-au-Prince -
Port-au-Prince,le 1* Octobre roog
Vu les articles rsr et ‘
tion ; St et 152 de la Consti.
Vu le chapitre II de la
24 Aodt 1872, et l’avis
tie d’Etat de 1!'Intérieur,
Septembre écoulé ;
Attendu qu’il importe d’établir ly’ fia
générale des électeurs de la Co a tte
ort-au-Prince, en vue de la tenue de I'Ay
semblée primaire du ro Janvier prochsis
appelée a élire un Neprésentant du Penple
pour la Capitale, et deax Conseillers come
munaux ; L
loi électorale q
de la Secrdtaite.
en date do 96
AVIsE CEQUI suIT: = |
Art. 1¢.— Les citoyens remplissant les
ualités requises pour étre dlecteurs de ky
Commune, sont invités 4 venir se. false
insCrire au Registre destinéd 4 cet effet: ¢t
déposé 4 l’Hdtel Communal ; Ce segisg
restera Ouvert tous les jours, excepté les
Dimanches et les jours fériés, de neuf hey
res du matin 4 trois heures de l'aprés-mid,
Ils recevront chacun la carte indigués
dans l'article 12 de la loi électorale.
Art. 2.— Le local ot se tiendra |'As
semblée primaire sera ultérieurement dé
signé,
Art. 3.“~ La liste des électeurs, on-
jwerte le rer Octobre, sera close le 31 Dé
cembre de cette année a 5 heures ba sit.
Art. 4.— Le présent avis sera imprimé,
publid et exécute A la diligence des ageats
de la Commune. a
Fait 4 I’Hé:el Communal, les jours,
mois er -n que dessus. age
Sriwio Voicant !*
Nouvelles Etrangres
Derniéres Dépéches ,
Le Mans 30.— M. Wilburg wrigths
fait trois nouvelles ascentions restant a
lair, dans lune d’elles,une heure 7 miso
tes, dans une autre il établit un nouveds
record en restant en l’air avec un
Ir minutes,ce qui est le plus rand recor
obtenu jusqu’a présent dans de telles con*
ditions.
DUSSELDORF 3
o.— Le capitaine Von A+
bercorn et le lieutenant Von Goltshéim
ont échappé par miracle 4 une mort cpoe
ventable. Te Fallon dans lequel ils éraien
montés descendit violemment ane 4s "t
tear de 6.000 pieds mais 4 2000 PI an
s’ouvrit prenant la forme d’uue parachl,
leur permettant d’atterrir sans acc che
NewYork: — Les nonvelles rege.
soir de divers éta's annoncent qa! aon :
dans la moitié du territoire et que '¢s Mk
tes sont endommagées. - cement wht
Les fonctionnaires.da départemed eit
téorologique prédisent une balsse at c
de 25 degrés, les pluies d’anjoure ak
servi A cteindre les feux des fo :
usieurs endroits. ee
P Rome 30.— Oa sait que gine
dienne a obtenu Je premier prix id poet
jeux olympiques qui ont ca lee se oe
célébrer le jubilé sacerdotal da Pape pps
Municu 30.— Le roi et [3° og
e ee : é -,
apne sont arfrivés 1¢i et ont Che:
ave ils visitdrent le Pe
avec enthousiasme, 1S |
régent Loitpold de Baviere. goat
SAINT-PETERSBOURG - 30.—— 3°
;
sd if a: re
‘nt un train tuant 6 soldats et s’empa-
nat de 50 mille ollars. os,
OME. — « L’Avanti » publie yauiour
‘ane Je cardinal Merry del Val, Se-
vin a Etat du Pape Pie X, se_retira €
on parle du cardinal Rampolla comme
‘po successeur probable.
* ‘Avis Important
PociancPrince, le 28 Septembre 1908
oT LE :
‘Magistrat Communal
ie pp PorT-AU-PRINCE
twee
.
— a
awe
ity la loi du 24 Octobre sur la régie des
inpositions directes d'une part, et de Vau-
we, les articles 17,18,19,20,21,22,23,24,
1,53 de celles du 3 Aodt 1900 ainsi que
brartie'do tarif de cette derniére loi com-
prenant les professions et les industries
neovelles non prévucs parla loidu 1
Aott:1903, - concernant les individus dits
Spriens.ou ainsi dénommés dans le langa-
ge populaire dans les articles 2.3,4,5 et Io
ok loidu rr Aowdt 1903 sur le retrait
do papier-monnaie dans sa partie relalive
sox droits*de licence.
Va éga'emert la loi du 13 Aod de la
mime année, modifiant le tarif qui ¢égait en
viguear pour la perception de l’impdt sur
ppier-timbré dans sa disposition concer-
mat les timbres 1 employer pour les pa-
teates,-les- quittances et les demandes de
Kicence.
vAitendu qu'il importe de rappeler a
tous ceux qui sont assujettis 4 l’impdét
communal les - prescriptions’les plus essen-
thlles des lois précitées, afin d’éviter toute
moriseet de ,permetire Achacun de se
madre bien compte de ses droits et de ses
dtigtions to
|. AVISE CE QUI.SUIT :, .
rAnter— Tous ceux qui désirent exer-
cr une profession Ou une industrie quel-
aque doivent pour obtenir une patente,
enfire, par écrit, la déclaration 4 | Admi-
tintion Communale qui leur délivrera
ta certificat cor.forme a l’article 2 de la loi
tegusant la matiére.
| Naionalité du contribuable devra
te indiqué dans cette déclaration ainsi
qelenom et la rue et le numéro de sa
Mason, -°
am 2—Les étrangers ne peuvent faire
commerce qu’en qualité de négociant
Msigaataires, et seulements dans les ports
Overs, wee . aa
ais rangers exergant un commerce ou
dro; deny quelconque. doivent payer
4. fot double de celui qui serait exigible
: ittiens stadonnant au méme commer-
. dla†“méme industrie. Poar qiWils
metadmis 4 se livrer aux professions et
ans prévues par la loi sur les impo-
fee den? il importe quwils -acquit-
wpa afoit de licence qui est créé au
(oat de VEtar.
gegiitest. de la mojtié de la quotité de
fe me: & contribuable “ranger et sera.
Gane ee cbacun de ses établissements,
tet de dense: ilest tenu de payer‘au-
: d droits de licence qu’1l a: de maisons
- eS , ae a tee
‘ tote -de licence est dQ non seule-
are iad es étrangers ayant un commer-
‘ Memes tie Ou. wae profession sujette
toners »-Mals ‘encore par toute société
.4.¢ OU industrielle, sous. quelque
le eutron -qu'elle soit établic, dans la-
R de Passonis ranger comme . mem-
Dans oa lation 3 un ‘titre quelconque.
Val sc etaier cas, l’associé étranger $e-,
an euls au droit de licence, qui se-
Sy juiter sauf son recours, contre
aquelle il appartiendra.
Aprés le versement de cet impét, les é-
trangers adresseront au ministére des Fin in-
ces, leur demande de licence, laquellz in-
diquera leurs noms, prénoms, nationalité,
demeure, le genre de Commerce, d’in]:s-
trie ou de profe.s'on qu’ils exercent ainsi
que le nombre et ‘a situation de leurs éta-
blissements.
Il sera joint le récépissé du trésor public,
attestant l’acquittement du droit de licence
sous peine de refus de la licence.
_Ce:te demande deit étre faire du rer au
10 oc obre sous peine par le contribuable
d’encourir une amende équivalant au quin-
tuple du droit de licence auquel il est as-
sujetti. En cas de, récidive, l’amende sera
| doublée sans préjudice des peines portées
en l'article 27 de la loi sur larégie des
impositions directes contre le contribuable
qui se livre 4 un commerce, une industrie
ou une profession qui lui est interdite.
Cet arricle prévoit en l’espéce une amende
de roo 4 400 gourdes et du double s'il y
a lieu.
Art 3. Le Commerganr, l'industriel
ou ie professionnel haitien ou étranger est
tenu de remettre 4 l’Administration Com-
munale, la liste nominative des commis,
caissiers et comptables, enfin de tous les é-
trangers qui sont Ason service, 4 un titre
quelconque.
Il est respoasable envers |’Etat du mon-
tant de leur droit de licenee et envers la
Commune du paiement de leur patente.
Les Négociants consignataires étrangers
qui font aussi le commerce de banque, sont
invités 4 solliciter dans le délai légal ci-
dessus prescrit, une licence pour l’exercice
de chacune de leur protession. Il est rap-
elé que sont banquiers, conformément a
a partie du tarif en vigueur annexé 4 la
loi du 3 Aodt 1900, ceux qui vendent
des traites de change ou toutes autres opé-
rations de banque.
Tous ceux qui refusent de se conformer
aux dispositions defcet article ne recevront
pas le certificat prévu par la loi du 24 oc-
tobre 1876, et nécessaire pour l’obtention
de la licence.
Art 4.— Il est défendu d’exercer dans un
méme établissement deux ou plusieurs in-
dustr’es ou professions soumises 4 des pa-
tentes différentes.
Art 5.— Les prescriptions légales con-
tenues dans la loi qui régle Ja situation
commerciale des Syriens ou Levantins rési-
dant en Haitisont strictement observées.
Art 6.— Tous les contribuables généra-
lement quelconques et notamment les Sy-
riens sont prévenus que les pénalités édic-
tées par les lois dont il est fait mention
plus haut seront rigoureusement appliquées
contre les contrevenants, lesqnels seront
dénoncés soit au juge de paix, soit au mi-
nistére public pour étre poursuivis con for-
mément a l’article 34 de la loi sur la ré-
gie des impositions directes. ;
Art 7 — Les patentes seront délivrées
sur papier timbré et comme suit :
1° Patente pour banquier, feuille de
4 gourdes
2° Patente pour consignataires feuille de
2 gourdes. oO .
3° Patente pour importateurs feuille de
3 pour les autres professions feuille de
Ts demandes de licence des banquiers
et consignataires doivent étre faites sur un
timbre de ro gourdes.
Celles relatives aux autres professions se-
ront faites sur un timbre de 4 gourdes.
Art 8. — Le présent avis sera. imprimé
et exécuté 4 la diligence du Receveur
Communal.
Fait 2 ’hétel Communal les jor mois
et an que dessus. |
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si que nos articles contre toute
concurrence déloyable, nous avi-
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_ ,128, Rur pu CENTRE, 128.
( Maison de feu Dr Duchatellier )
Ues malades savent aujourd'hui qu’-
ils peuvent étre guéris par 1 Electro.
térapie . scientifiquement appliquée
dans la plupart des maux dont souf-
fre humanité. Ils ont, un intérét spé-
cial 4 se'voir guérir sans une opéra-
tion chirurgicale délabrante dont les
suites sont souvent les plus graves.
Outre le traitement des affections
spéciales dela femme, des maladies
chronigues générales ou locales, des af-
fections génito-urinaires, celles du sys-
tame nerveux, de la Peau, du Nez, de
la Gorge, des Oveilles et des Yeux, le
Dr Gaveau fait le traitement a domici-
le du Cancer du Sein et de
phangite Chronique.
GONSULTATIONS ET TRAITEMENTS
De. 7:a 10 hrs du mttin et de2 a 4
hrs de Vaprés-midi
kt’ ELEGANCE
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Promptitude et soin aux comman-
des tantici qu’en provjnce.
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vail toujours tout ce qu’il y a de plus
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Mesai rat Slépantes et commodes.
Pour les enfants le plusa aise.
Travail solide exécuté aves
des peaux de premiéremarque.
Assurance de grand rabais.
PAtes; Girages et Liquides
JULIEN FLORUS
Anclel debe ®s la 26¢ Compagnie
d’ouvriers d'Artillerie ( Lorient )
— Se Aignt.a 14 digposition -du' ‘public
pour tous travaux de FORGE, et d’a-
JUSTAGE, de†REPARATION ‘de coftre-
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2° Cours moyen : durée 3 ans, de
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de 13 4 16 ans. Cay
Les cours d’enseignement pratigas,
peuvent étre également suivis par Jéf.
enfants qui n’appartiennent, pas &lE>
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