Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 1, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Deuxieme Année, No 452.






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Un Mots. .
» PORT-AU-PRINGE Trois Mots.
_, DEPARTEMENTS) Un Moss.
- Trois Mois.
ETRANGER.......- ! Trois Mois. .







Pour tout ce qui



TACEFC AI
CHOSES DI





UNE INTERESSANTE CORRESPOND

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COnRCArMS 2 +}
3 OPTS St A SO





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_. A
WAIVE ws bs Lo VE

7

¢ Voila,
‘est formée la Iégende dont vous
ousfaites Vécho, et d'aprés laquelle
tre pays répand sur le monde « l’es-
witde justice ef les sentiments généreuc-.
ladate si bien de l’épopée révolu-
ionnaire, ~=qu’auparavant On n’a ja-
tas. imaginé de représenter ni les
tpéditions des Valois en Italie, par-
atmple, ni les guerres de Louis XLV
‘omme des actes de dévoucment 4 la
yande cause de l’humanité.
cEt comment
Honner que les autres peuples aient
‘epoussé notre propag.nde et s@ soient
oulevés contre un régime qui se pré-
enlait cependant & eux sous conleur
lémaicipation ?>Je m’en rapporte a
ore jogement et &dcclui de tous les
Francais, sans exception.
'Je “vous interroge d’abord, vous,
ui bes ce qu’on est convenu d’appe-
: is, conservateur, et je vous en-
D S.me dire,—et avec quel accentde
ction, — que les républicains sont
: ‘Pires des oppresseurs, que leur
Neds recent foule chaque jour aux
i. aliberté de conscience, la liber-
byte nag eg atnille, ta liberté du ci-
tine, ete, Vows e regime de l’arbi-
Pent chacce Savez quelle antienne
rate parti. que jour les journaux de
ahiinn otenant jinterroge un ré-
itis ont es ‘ maniére dont vos
tis gui ee a pouvoir toutes les
ettends 1a ce entre leurs mains,
tmontre, ol ne antienne : on me
bs » Clair comme le jour, que
mouservateurs ont violenté préci-
ent tout ce Wils repr P -
boblicaing va ls reprochent aux
les une avoir _violenté. Seule-
8 S0icdisant n violenté au nom
Ss les principes conserva-
»












Eo &.

seat . . A :
pong Pes républicains. Mais,
ty a comme de lautre, on

beun respect pour les idées,
et les libertés de ses ad-
- On les a traités en vaincus,

M droit

cher Monsieur, commentr

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

¢ Hatin

QUOTIDIEN

Seudi, 1°" Octobre 1908.



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Suivant la maxime: « Aux vainqueurs
les dé ouilles. »

« J@ pourrais interroger les autres
partis qui se divisent notre pays. et
jentendrai toujours les
testations. Mais vous savez cela aussi
bien que moi, car c'est 1a le pain

quotidien da la politique et du jour-|

nalisme en France.

« Or, je suis bien obligé de consta-
ter que cet état de choses est fatal ;
je veux dire qu’il découle logiquement

pourri¢z-vous VOUS | de cetta idée, dont je vous ai montré

la genése : A savoir que la mission du
gouvernement ext de faire pénétrer
partout, et au besoin d’imposer par
la force, les principes de la_ « justice
tdéale. »

« Malheureusement, ces principes
varient avec chaque parti, et avec les
subdivisions de chaque parti. Mais
ceux qui én poursuivent application
n’en sont pas moins fanatiques, ntran-
sigeants et sectaires. En France, chaque
parti au pouvoir opprime tous les au-
tres au nom de ga justice a lui, qu’il
appelle la justice idéale, la seule
vraic, la seule devant laquelle tous
les autres doivent s’incliner. (1)

« Yous pouvez maintenaut vous ex-
pliquer pourquoi les autres nations
ont repoussé un régime contre lequel
nous protestons: si énergiquement
nous-mémes.... toutes les fois que
nous ne détenons pas le pouvoir.
Avons-nous bien le droit de deman-
der -aux étrangers d’étre plus endu-
rants que nous ne lesommes nous-
mémes pour nospropres concitoyens ?

« Mais, ma direz-vous, si la France
s’est aliéné une partie de l'Europe par
les procédés que vous vene4 de dire,
il n’en ast pas Moins vral que?
glais, lui aussi, est peu s ympathique

1. Pourtant, « la toléranceé est une scour
cadette de la liberté. » Dr N. Auguste. Com-
ment peut-il faire de la France le pays de la
« sour ainée », quand la « soeur cadettc »

n’y peut clle-méme vivre ?



tye tat eye imintrationm au Jourzal, s'adra

mémes pro-:

PAn- |

| DIRECTEUR:

G. 200 - .

< 500 | Clément Magloire,
« 2.20 | Te —

« §.00 | KEDACTION-ADMINISTRATION

« 8.00 45, RUE ROUX, 45.





———— en

gsrar a



~.'et qu’il ne s’est pas fait taute d’em-
_ ptover la violence ; et

cela , non pas
/pour propager des idées, mais, ce qul
‘est moins noble, pour ouvrir de nou-
‘veaux débouchés a ses colons et
:30n commerce.

«Ici, il faut distinguer.-

« L’Anglais est assez peu soucieux de
se concilier la sympathie des gens qui
‘lui sont étrangers. En cela, il differe
‘complétementdu Frangais, quirecher-
che la société, qui aima a y_ Driller,
‘dont ung des principales préoccupa-
tions est de rultiplier ses «relations »
Au contraire, l'Anglais se contente gé
néraleament d’étre d'un com nerce sar,
et il fait preuve d’un réel attachement
pour les personnes avec lesquelles il
estentré enrapports suiviset qui, selon
la formule, lui ont été « présentés ».
Tous ceux qui ont été introduits dans
une famille anglaise sont unanimes
snr ce puint. Relisez, a ce sujet, les
Notes sur lV Angleterr2 da M. Taine.

« Vous pouvez ainsi vous expliquer
le peu de sympathie que l’on éprouve
communément pour les Anglais. On
ne les voit qu’en passant, comme des
| Voyageurs, commedes étrangers, n’ai-

mant pas a se géner et foulant aux
pieds ce que nous considérons com-
me la plus élémentaire politesse.

¢ De plus, lAnglais agit dans ses
relations avec les autres peuples com-
me il agit 4 ’égard des gens qui ne
lui ont pas été « présentés » et qu'il
ne connait pas. De méme qu’il foula
aux pieds nos notions de la polilesse,
il ne tient pas grand compte de la
notion du droitdes gens, qui est la
politesse des peuples.... Pour la poli-
tique anglais3 en Irlande, je vous ren-
voie aun article publié dans la Scien-
ce Sociale par M. Saint-Romain ( La
Révolution agraire en Irlande, livrai-
son de Mars 1889. )

« Vous voyez, cher monsieur, qu’au
point de vue de l’opinion 4 l’étranger,
Francais et Anglais peuvent se don-
ner la main. Vous n’avez donc plus
aucun motif appréciable d’ « aimer
mieux faire partie d'une société ou la
famille est désorganisée. »

EDMOND DEMOLINS.







(la fin a demain ).







LE NUMERO 4 5 CENTIMES



Les abonnements partent du 1 et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Monsieur Arthur ISI

|

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus

noe-Foi.




DORE, 45, Rue Roux o8 Bo





————— ee oe

PAGES D'HISTOIRE
MARRONNAGE

CHEFS DE BANDES

Il

Tout allait ainsi pour le mieux ;
quand les compagnons de d’Enambuc,
chassés de Vile St-Christophe par Fré-
déric de Toléde, vinrent prendre refuge:
sur les cOtes septentrionnales d’Hispa-
nola et y jelérent les premiéres bases
de la colonie francaise de St-Domingue.
S’il nous est permis une induction,
c’est de croire que cette portion de I’fle
n’ctait pas absolument déserte, lorsque
les vaincus de St-Christophe y firent
leur appurition. Selon toutes probabi-
lités vivait dans certaine partie du ter-
titoire de l’ouest, une population afro-
indie nne échappée par lta victoire et la
fuite 4 la servitude espagaole.

Une nouvelle race donc, la race fran-
caise plus énergique que la premiére
race conquérante apparaissait sur ce
sol déja assez mouvementé d’Haiti.
Pendant plus d’un siécle, elle va four-
nir sur ce théatre, peut-étre,'la plus belle
espérance de colonisation qu’slle ait ja-
mais produite de ce coté de I’Atlanti-
que. Mais aussi la servitude du négre
va prendre un nouveau caractére. A
cette exploitation désorganisée qui
marque la fin de la domination espa-
gnole, succédera une institution nette
et précise de l’esclavage. Malgré une
place trés large, laissée a l’arbitraire,
il aura une législition dont certaines
parties olfr-nt 4 l’étude, un assez haut
intérét,

Cette exploitation éreintante de
homme parl’homme resteraune des
pages sombres de la vie de notre pau-
vre humanité ; décidément vouée aux
pires excés, Aun progrés lent et péni-
ble & travers une mer de sang, Alors
une activité fébrile s’empara des :né-
griers. St-Domingue devint le vaste en-
trepét, le grand marché a esclaves du
Nouveau-Monde. Les cotes occidenta-
les dela douloureuse Afrique furent
impitoyablement vidés de _ ces enfants
brulés par le soleil. Telle est en traits
rapides, l’histoire du développement de
Vesclave en Amérique.



Quelle lecon tirer de ces fuits préli- |
minaires ? .

Comment l'africain transporté loin de
la terre natale va-t-il accepter sa crucl-
le servitude 2 Dans quel sens dévelop-
pera-t-il le génie de sa race 2? Cont-
nuera-t-il i gémir éternellement sous
la main d2:ferdu féroce commandeur
qui le conduit aux champs, & Vatelier,
ada roue, ala mort enfia 2? Autant de
questions que nous essayeronus ddélu-
cider dans I’étude de ce probléme du
marronnage. ;

Nous avons vu gue les premiers
africains conduits 4 Hispinela pour
les travaux des mines ‘et des champs
fucent taxss dindiscipline et d’espril
de corruption par le gouvernenr Nico-
las Ovando. Nous avons vu da méme
qu’au mépris de la haute digaité dont
était revétu le gouverneur don Diego
Colomb, ces mémes esclaves s’étalen!
révoltés sur ses propres habitations en
y promenant la dévastation et la mort.
Ces résistances individuelles, ces gran-
des révoltes ébauchdées 4 Paurore de Lt
sarvitude du négre A St-Domingue on!
4 nos yeux une signification impottan-
te pour Je devenirde la colonie. Or a
souvent reproché au négre sa piassivile
morbide, durant cette ¢poyve, prenaut
les effets dun régime social dépri-
maut, pour un vice dc nature, Pen-
dant plus d’un long siécle dit-on —oQU
O00 négres ont sub avee une patience
animale, les horreurs du plus atroce
systeme qu'on puisse imaginer. Soit:
Inais le fait s’expligue facilemeant par
Penorme disproportion d2 ressources
des deux races en présence. Daus ces
pénibles unnées de luttes ou lopprime
laissail nuitreet croitrecn son cwur, une
laine veageresse coutre l’oppresseur, is
pe restait qu’un moyen de défense.
Yétart la fuite, la-bas aux sommets de
‘ces hautes montagnes, lui offrant, leurs
flanes abrupls, unique refuge coatre
les tortures physiques et ses miséres
inorales. Deja autres fréres avaient
gaoné la montagne; y Vivaient en
marrons. La, duo moins on espere v-
vie traunquiile, loin du fouet du com-
inandeur, des alrocilés de Patelier, re-
veiller parfois lécho endormi de la
montagne par une de ces trainantes mé-
lopées vt passent le souvenir des an-
cétres et les reyréts de la terre natale.
ailleurs cet exode hors des champs,
de Putelier, u’éluit point fait) pour ef-
feayer ces enfants de VAftique ¢qui
noxiale, habitués & une vie de priva-
tion, su milieu de leurs immenses fo-
réts. G’était recommencer la méme
existence d’Afrigue, au hasard de la
chasse, de la péche, de la cueill.tte ei
des rencontres hurmaines.

La décision une fois prise, de full
ces champs et ces aleliers maudits ;
une existence de ruses commence pour
Vesclave. C’est viaiment le préambule,
la phase iniliale du terrible corps a
corps qui bientot mettra Pesclave aux
prises avec le maitre. Oa se voit a la
dérobée, on corabine, on caleule les
chances heureuses ou contraires de la
fuite.

A Vombre des mystéres du « Vaudoun
se forme toute une Organisation pour
la fuite des esciuves, pour tromper
Vinlassable énergie du commandeur.
Le soir venu, si la sévérité du Mattre,
un moment relachée, a permis aux es-
claves de se grouper pour célébrer les
rites obscurs de quelques divinités in
connues, vite, c'est peut étre theure de

rendre une avance ; car demain, la
maréchaussée avertie, filera le coupa
ple et tant pis s’il est pris.

Donc avant méme le début des luttes

sociales 4 St Domingue, un grand nom- Jumeau,
bre de noirs, échappés de la servitude’ aux G ‘ete!
jouissaient d’une sorte de la révolte en faveur de Firmin dé-
. decetteindépendance nommé /e Grand Préporé. Au nombre
n de ces'des moyens employés pour le triom-

pur la fuite,
d indépendance,

de Venfantde la nature,—au sei
retraites, qvils s’élaient taillés dans
les principales montagnes de I fle.
Mais celte existence dans la montagne,
n’dlait pas comme ou serait tenté de le
croire peut étre, une idylle vécue sous
les grands arbres, ou sur les hauts som-
inets. Le colon qui voyait son capital
hamain diminué, par la fuite d’un
de ses esclaves, entendait coute que

\



subreplticement

débarqua
Vétendard

Oonaives et souleva

phe de leur cause, l’assassinat des
lieutenants du Gouvernement fut le
principal.

Dans leur aveuglement et leur sot-
tise, ils comptaient, les misérables,
sans le dévouement, da toute épreuve,
des lieutenants et nombreux amis de
ce régime.

Des mesures vigoureuses et énergi-

cotite, rentrer en possession du mar-' ques ayant été prises 4 temps, Jean-

ron. Une gendamerie, connue sous

le Jumeau,

Ala bataille de Marchand,

nom de maréchaussée admirablement: harcelé par des forces supérieures,
organisée dailleurs, Vvidait puis sam fat fait prisonnier et passé par les ar-
ment dans ses peryuisitions. Le noir’ mes, en exécution du jugement par
avait éte dresseé a la chasse au noir et! contumace de 1903 qui lavait con-
de part et dautre, chasseur et gibier, |damnéa la peine de mort. Firmin et
Aéployait la méme ardeur a la capture | ta (ourbe de fainéants et de mercenai

et ala fuife. Ll fallait ensuite tirer

tout le monde. Le marron repris

, de res avides de s’envichir qui l’avaient
cette circonstance une legon profitable 4} sujyi dans cet'e aventure,
€- rent asile aux consulats,

demande-
non sans

vat subir rae perme en rapport avec la | avoir, au préalab'e, fil main basse

aUX quatre piquets, son sang ruisse-
lant sous les coups de fouet, sa chair
lacérée pir la main brutale d’un frere,
promu pour la circonstance au role de
bourrean, devait offrir le spectacle, ca-
pable Wiuspirer cette crainte salutaire,
recherché? par le colon. Ainsi donc
nul doute qvVil fallait une certaine dose
da courage de la part de l’esclave, !’i-
lée arrétée de mourir plutét que de
vivre dans la servitude, pour quitter
dins de semblables conditions, ces
chums et cas ateliers et courir tous
les aléas dune fuite si périlleuse. Le
marronnage par ainsi recrutait les es-
claves les plus énergiques, devenait une
école d’endurance pour ces derniers.
Malheureusement, — il faut aussi le
dire— il a contribué 4 cr@er cette clas-
se Vhommes, incapable d’accepter au-
cune boone discipline, autre que la
main de fer d’un chef de bande, capri-
eleux etecruel. C@t état d’ame d’un
bon nombre de noirs, a failli compro-
mettre la cau-e meme de /lindépen-
dance.
D' J. C. DorsaInvit





CNE

Brochure d Actualité

Le G* NORD ALEXIS
ET
Son CQMuvre

(Suite et fin)

Apres la débacle honteuse de 1902,
ala suite de laquelle Antenor Firmin
et secs coréligionnatres politiques fu-
rent oblig4s de senfuir a PEtranger,
on était loin de s’attendre a les voir
reparaitre encore pour semer la dé-
vaStation dans le Pays. La nation, fa-
tiguée des bouleversements stériles et
heureuse de pouvoir enfin travailler
ad Vombre de cette paix que lui avait
si généreusement procurée le Général
Nord, ch rchaita se remettre de ses
rudes épreuves. De toutes parts reten-
tissait ’hymne magnifique du_ Travail
etles citoyens furmaient Voreille aux
sollicitatisns, aux manceuvres_insi-
dieuses de certains ennemis d2 l’or-
dre public,adversaires irréconciliables
de ce régime de probité et de mora-
ité.

C’est A ce Moment-l4 qu'une poi-
gnée de brigands conduits par Jean-

et émis, contre especes, des bons
>ompensables en faveur de quelques
négociants établis sur la place des
Gonaives.

L’insurrection était vaincue. Un
soupir de satisfaction sortit de toutes
les poitrines. Le peuple se réjonissait
de la victoire du Gouvernement,quand
Firmin, cet homme néfaste, dans sa
passion exaspérée du Pouvoir, com-
plota encore, par correspondanc?, au
Consulaf de France aux Gonaives ou
il se trouvait, un nouveau coup de
main a Port-au-Prince méme. Mais le
génie Tutélaire dela Nation veillait
comme tovjoirs etsi funeste entre-
prise averta piteusement pour la troi-
siéme fois. Rarement, !’on trouvera
dans l’histoire des révolu‘ions qui
ensanglantéfent notre matheureux
pays. tant d’acharnement a escalader

le Pouvoir.
xe

La carriére du Général Nord, me
dis3it un ami, ect pleine, bienfsisan-
te el héroique comme ta vie d’un hé-
ros de Plutarque.

Nous avons voulu riettre en relief
cette grande figure afin de Voffrir
comme un enseignemeéent vivant aux
générations qui montent.

Son ceuvre, son ceuvre est grande et
admirable,et il est certain que le Pays
atteindra le Progrts, si son esprit,
les idées fortes qu’il a mises en hon-
heur, se perpétuent a ladirection de
nos destinées.

Malgré les haines, malgré les em-
buches semées sur sa route, ses actes
se sont suivis et n’ont tous tendu
qu’a la magnification de lidée patri-
otiqueet audéveloppement de la pros-
périté matérielle du Pays.

Oui, cet homme est grand ! Heureux
les Pays qui possédent un Gusman
Blanco, un Porfirio Diaz, un Nord
Alexis !

Ne leur mesurors pas le temps. Fai-
sons leur le plus large crédit et le
plus possible, marchons unis a leur
cété, afin que la Nation entiére s’ins-
fruise des hauts sentiments et des di-
rections Morales salutaires de ces ci-
toyens.

| Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari-
té dans le service du « MATIN»
| afin qu’il y soit de suite remeé-



—





x

: v : eal
PALES DIOR

i F i | :
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUEg

(Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MERCREDI 30 SEPTEMBRE
Barométre a midi

oe 138,945
minimum at:
Tem pérature}maximam 30 y

moyenne diurne 26.
Le ciel encore trés couvert toute Ja jours.
nee a eu pourtant quelques éclaircies .
Dans la matinée halo solaire tres bik
lant. Quelques éclairs dans la soirée,
Le barométre coutinue sa _hausse sang:
toutefois avoir encore atteint sa hantey
normale.
Cyclone.— Une deépéche de Washingtoa -
nous informe que le cyclone se trourait .
dans la journée du 30 Septembre pres des
Brhamas et marchant WNW.

R. BALTENWECK
Fermeture de la malle

La malle pour Gonaives, Port-de-Paig,
Cap-Haitien, Jérémie, Carthagene, Savae
nille, Sinta-Marta par le s/s Alleghany see
ra fermée ce soir 4 4 heures précises.

Ligne téléegraphique terrestre

La ligne télégraphique terrestre, inter
rompue paz le cyclone de dimanche 4 lune
di subit actuellement une active réparation,

Pour le Nord, on ne communiquait hier
qu’avec la Croix des-Missions, on espérsit |
attcindre cette nuit Arcahaie et les envir-
rons de Saint-Marc. ~

Pour le Sud, on ne voyait seulement
que Léogane ; mais l’énergte déployée et
le nombre d’hommes employés aux corvées
permettent de croire que le réseau sets
complétement rétabli avant longtemps.

D’ailfeurs les instructions du Gouvet
nement sont formelles 4 ce sujet.

Septembre

Les premiers rayons du soleil qui noas
sont revenus ce matin, avec leur teint
dargent, attestent que le ciel semble vor
loir reprendre son aspect ordinaire, l’éls
de toute sa sp'endeur, aprés avoir baiga
la terre, durant trois jours, de ses dernies
pleurs de Septembre. ,

Septembre! mois triste et amer que p00
blieront, peui-dire, jamais ceux qual ont la
mémoire du coeur et qui pensent quil 27
ariende plus tenace qu’un douloarear
anniversaire, de plus cvisant quan soa
venir de deuil, de plus poignant que iF
mage d’un étre cher, vous rappelant coi
bien vous avez eu le coeur saigné en pr
sence d’un cadavre meurtri et combiea
vos larmes ont arrosé une face de mon
sur laquelle vous vous é:es penchée leh
lui fermer les paupiéres pour la derma ad
fois. ‘tp

SEPTEMBRE ! mois sombre, lugubre ob 4
feu, le bruit du canon et des rafales se
mélé ala colére des hommes, ot des
res affolées, descendues dans les rats ©
dues, cherchaient leur mari, uD toa tee
parent, un ami que !’on ne voyait pis .
venit ; ou des jeunes filles, des stint
échevelées, la figure congestionnée,
au loin demander un asile sir

ve

fayant pt

ainsi un tableau trop horrible 3 leur. FE
sibilité naissante. og noes.
Le souvenir persiste ! Septembre
fait rappcler qu’il est pour nous, note
de malheur et d’éternelle ressony, :
Par ses pluies, ses vents violents, 1
vagé nos plaines: les arbres






=— a oe

‘enses reliques des temps que nous ne! pont de Tabarre Ja grande riviére s’est par e e 4
ryerrons plus sont tous couchés la-bas, ‘t:gée entre deux fortes branches, don: l’u_ ’ S Vi es

endant péle-méle _ leurs branches of une ne en prenant la direction de |’Hab ‘azion eee ee
riante verdure persiste encore. Daval, aurait complétement endomm igé

| faudra certes bien des jours pour éta- ; la voie de ce cété. Néanmoins, tous les
blirle tragique bilan de tant de pertes ma- | efforts seront tertés pour voir s’il es: pos-

rielles, de tant de fortunes entamées par sible de relicr les parties interrompues avant Entrepot Général des Grandes fabriques
DE CALCUTTA (Inne) DUNKERQUE (FRriNCE) ET DUNDEE ( ANGLETBRAE )

destruction des usines au des bras de dimanche.

plisen de vigoureu® ouvriers assuraient | pa tout cas, nos lecteurs seront rensei-
byl de leur foyer. |gnés A temps. .
ee sont 1 Jes trisies et derniers adieux | Arthur Bonnefil SACS spéciaux pour Cafés triés
oe congé fits, Sepremores om Prenat ARTISTE PIANISTE Cafés ordinaires
ber 5 Déces — Organiste, Chef d’orchestre, Compositeur CGacaos

avec regret la mort de]... Renouvellement de stock pour répara-
inieme We AUGUSTE SOLAGeS, décédée ce | tion des pianos. _ . ae Les Types Courants constammoent en Stock par balles de 400. sacs,
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wa N° 117 pour se rendre a la Cathédrale. | naux d Haiti et de certaines Revuesou} Sacs sur modéles et sur types des acbeteurs. .
Mee Solages était une haiticnne des plus Magazines de France, ceuvres littéraires et| Prix a forfait pour livraisons mensuelles francs port de débarquement et, 8)
distinguees dont lave fut traversée de ra-| historiques, etc. etc. on le désire, Droits payés.
des épreuves C’était la mére de Franck! Pour les renseignements et conditions

Sslages, un des défenseurs de Miragodne. / s’adresser 4 M. Emile Viard 9
Te redaction du Matin prend une part ' Centre. ard, to7 Rue du 50 000 Saes de ih Ee
tien vive Ala perte douloureuse des fa- | evessmancmmeewuee _ e
milles éproavées ¢: cavers tout partisulig- | 2 N . .
‘ment, 4 Monsieur ment avloire, | . e .
edit ceur, ena M. Ac gus'e Maglotre Nouvelles Elrang Eres Vieunent d’arriver par Balles de 300 Saes,

lunde ses rédacteurs, qui perdent cn ta vrs Prix excepticnnellement avantageuxs
| Solages, leur grand’mere, lexpression sin





drede ses compliments de condo'éances .
ade profonde sympathie. Dernicres Dépéches S’adressera JULES LAVILLE
+ y le J 3 | W ASILNGTON 29.—— Aujourd’huia eu AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL”
Nous apprenons la mort de JusrTin Ber lieu dans le musée national l’acte solennel DE L’ETAT
xarp, sous-officier de 1a Compagnie des de ouverture du 6™* congrés internatio- 93, RUE DU MAGASIN
Pompiers Libres, déccdeé hier soir. nal de la Tuberculose.





Les funérailles auront licu cet aprés=mi-: Le Secrétaire d’Erat des Finances, M.

di, 43 hears, en l’Eglise S.int-Joseph. Car.eleyou, comme représentant du Pré-| A NCIENNE ‘
Nos condoldances aia famille. ;sident Roosevelt présida et souhaita la DISTILLERIE
“=Le Gommandant de la Compagnie in- bienvenue 4 tous les dé‘égués, — et

‘vieles pompiers 4 se présenter a 2 henres| Les représentants de trente pays, répon-

ddemie précises 4 ta Station, pour aller, en dirent briévement. ‘{*O
corps, rendre les derniers honneurs au con- | La prochaine session aura: lieu samedi LEON LIAU TAUD & C'
frire’décédé, | prochain.
Aré 6 d'expuls on | Paris. - Le roi Alphonse a rendu une L,ETOILE
Par arrété de la Scerétairerie de 1 Inté- ( visite ce mati1 4A Mr Falliéres et le soir, il REUM DE
deren date da 2y Septembre dernier, | * $4 BRE conférence avec M. Clémenceau,

[pré.ident dua Conseil et avec M. Pichon, |27 Médailles de toutes les Expositions du Monde, y compris la Mé-

ls Levantins dont Jes noms suivent de- |

ment 4 Port-au-Prince, stant introduits | MM tre des Atfv res purangeres, ur la . daille d’Or, qu'il vient d’obtenir de l’Exposition de Jamestown (1907.
a; le territoire de la République contrai- | (@24on marccamne ; Il est pari plus tard, > ; .

rent 4 la Loi du to Aoat. 1903, sont | accom pagne de la reine Victoria pour Mu- Marque de Etoile

tpulsés du pays et seront embarqués sur | 2'S: . : .

le premier navire partant pour Pécranger : | Rome 20. ~ Le duc des Abruzzes a an- Vrai produit de la Canne a Suere

Ele Lamiado, Jacob Sitton, Boutros Loi, |noncé, qu'il s’embarquera pour les Etats- .
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To Abraham Halam, Athala Saige, | 6%, SNIPS ON Miss poureeneus général .

epmik Kaim dit UTheophile Ge a) ANE . - = S
ya Wichon, “Abuha'a Iokncois: bara. Cha de l’Archipel, Le Général Smith a regu ce Plaine du Cul de- aac

tike, Joseph Bussil, Elias Katimi Nicolas isoir un aérogramme de l’escadre ameéri-

Mourad, Hanna Antoun dit Jean Ansoine. | &2in€ des cuirassés lui notifiant qu'elle DEPOT ° Place de la Paix, a cote de Mattéis

-Abdhala Chemaly. CG: ~ Tate ense entrer mardi soir dans le détroit de ; yaa .
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e PL G . anglais « Loch Finlas » qui se rendait °e@°
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on Pan St UCOUP plus considérables que | de J eanepage On ee sauves. 5 cuirassés|,, DOmBe avis asa bienveillante clien- DE
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metaues et Manneville ; des efforts | ont parld protestant contre cette loi. Romulus
Wlrls gag tS de ce cOre-lA pour) meee ESE avisé que fautorise — Panamas |...
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Dirigé3 par PRATIQUE

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Dans le but de donner une direc-
tion pratique a l’enseignement des.
jeunes filles, une Feele Spéciale ast
fondée en cette ville sous le patrona-
ge d’un groupe de personnes qui s’in-
téressent a la réforme de l’Enseigne-
ment.

Cette nouvelle Institution adopte le
programme officiel d’enseignement se.
condaire adapté aux exigences nou-
velles de la vie pratique.

L’Enseignement est réparti
en deux genres bien distincts:

1o T,” Enseignement classique,

2° L’Enseignement pratique.

Ca dernier comprend les trayany
manuels, les arts d’agrément, la pra-
tique du ménage. et, en général, les
connaissances utiisables au foyer,
et indispensables a la femme obligée
de subvenir aux besoins de lexis
tence.

L’Etablissement recoit:

Des Externes, .
Des Externes surveillées,
Des demi-pensionnaires.

L’Enseignement s3 divise en
3 cours.

4° Cours élémentaire : durée 4 ans,
de six 4 10 ans.

2° Cours moyen :
10 & 13 ans.

3° Cours supérieur: durée3 ans,
de 13 416 ans. .

‘Les cours d’enseignement pratique:
peuvent étre également suivis par les:
enfants qui n’appartiennent pas al’E~
cole ; dans ce cas, elles seront clas-
séesd’aprés leur age dans |’un descoors
ci-dessus.

Un cours supérieur d’enseignement
pratique et d’arts d’agrément recevra
les personnes qui voudront se pal-
faire dans les dites connaissances.

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dresser a




















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tumes militaires, hahits brodés
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Deuxieme Année, No 452.






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‘est formée la Iégende dont vous
ousfaites Vécho, et d'aprés laquelle
tre pays répand sur le monde « l’es-
witde justice ef les sentiments généreuc-.
ladate si bien de l’épopée révolu-
ionnaire, ~=qu’auparavant On n’a ja-
tas. imaginé de représenter ni les
tpéditions des Valois en Italie, par-
atmple, ni les guerres de Louis XLV
‘omme des actes de dévoucment 4 la
yande cause de l’humanité.
cEt comment
Honner que les autres peuples aient
‘epoussé notre propag.nde et s@ soient
oulevés contre un régime qui se pré-
enlait cependant & eux sous conleur
lémaicipation ?>Je m’en rapporte a
ore jogement et &dcclui de tous les
Francais, sans exception.
'Je “vous interroge d’abord, vous,
ui bes ce qu’on est convenu d’appe-
: is, conservateur, et je vous en-
D S.me dire,—et avec quel accentde
ction, — que les républicains sont
: ‘Pires des oppresseurs, que leur
Neds recent foule chaque jour aux
i. aliberté de conscience, la liber-
byte nag eg atnille, ta liberté du ci-
tine, ete, Vows e regime de l’arbi-
Pent chacce Savez quelle antienne
rate parti. que jour les journaux de
ahiinn otenant jinterroge un ré-
itis ont es ‘ maniére dont vos
tis gui ee a pouvoir toutes les
ettends 1a ce entre leurs mains,
tmontre, ol ne antienne : on me
bs » Clair comme le jour, que
mouservateurs ont violenté préci-
ent tout ce Wils repr P -
boblicaing va ls reprochent aux
les une avoir _violenté. Seule-
8 S0icdisant n violenté au nom
Ss les principes conserva-
»












Eo &.

seat . . A :
pong Pes républicains. Mais,
ty a comme de lautre, on

beun respect pour les idées,
et les libertés de ses ad-
- On les a traités en vaincus,

M droit

cher Monsieur, commentr

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

¢ Hatin

QUOTIDIEN

Seudi, 1°" Octobre 1908.



E Seca res 7 bs - aS Tes is
Se Ee ee ce eS nw — ee ee





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Suivant la maxime: « Aux vainqueurs
les dé ouilles. »

« J@ pourrais interroger les autres
partis qui se divisent notre pays. et
jentendrai toujours les
testations. Mais vous savez cela aussi
bien que moi, car c'est 1a le pain

quotidien da la politique et du jour-|

nalisme en France.

« Or, je suis bien obligé de consta-
ter que cet état de choses est fatal ;
je veux dire qu’il découle logiquement

pourri¢z-vous VOUS | de cetta idée, dont je vous ai montré

la genése : A savoir que la mission du
gouvernement ext de faire pénétrer
partout, et au besoin d’imposer par
la force, les principes de la_ « justice
tdéale. »

« Malheureusement, ces principes
varient avec chaque parti, et avec les
subdivisions de chaque parti. Mais
ceux qui én poursuivent application
n’en sont pas moins fanatiques, ntran-
sigeants et sectaires. En France, chaque
parti au pouvoir opprime tous les au-
tres au nom de ga justice a lui, qu’il
appelle la justice idéale, la seule
vraic, la seule devant laquelle tous
les autres doivent s’incliner. (1)

« Yous pouvez maintenaut vous ex-
pliquer pourquoi les autres nations
ont repoussé un régime contre lequel
nous protestons: si énergiquement
nous-mémes.... toutes les fois que
nous ne détenons pas le pouvoir.
Avons-nous bien le droit de deman-
der -aux étrangers d’étre plus endu-
rants que nous ne lesommes nous-
mémes pour nospropres concitoyens ?

« Mais, ma direz-vous, si la France
s’est aliéné une partie de l'Europe par
les procédés que vous vene4 de dire,
il n’en ast pas Moins vral que?
glais, lui aussi, est peu s ympathique

1. Pourtant, « la toléranceé est une scour
cadette de la liberté. » Dr N. Auguste. Com-
ment peut-il faire de la France le pays de la
« sour ainée », quand la « soeur cadettc »

n’y peut clle-méme vivre ?



tye tat eye imintrationm au Jourzal, s'adra

mémes pro-:

PAn- |

| DIRECTEUR:

G. 200 - .

< 500 | Clément Magloire,
« 2.20 | Te —

« §.00 | KEDACTION-ADMINISTRATION

« 8.00 45, RUE ROUX, 45.





———— en

gsrar a



~.'et qu’il ne s’est pas fait taute d’em-
_ ptover la violence ; et

cela , non pas
/pour propager des idées, mais, ce qul
‘est moins noble, pour ouvrir de nou-
‘veaux débouchés a ses colons et
:30n commerce.

«Ici, il faut distinguer.-

« L’Anglais est assez peu soucieux de
se concilier la sympathie des gens qui
‘lui sont étrangers. En cela, il differe
‘complétementdu Frangais, quirecher-
che la société, qui aima a y_ Driller,
‘dont ung des principales préoccupa-
tions est de rultiplier ses «relations »
Au contraire, l'Anglais se contente gé
néraleament d’étre d'un com nerce sar,
et il fait preuve d’un réel attachement
pour les personnes avec lesquelles il
estentré enrapports suiviset qui, selon
la formule, lui ont été « présentés ».
Tous ceux qui ont été introduits dans
une famille anglaise sont unanimes
snr ce puint. Relisez, a ce sujet, les
Notes sur lV Angleterr2 da M. Taine.

« Vous pouvez ainsi vous expliquer
le peu de sympathie que l’on éprouve
communément pour les Anglais. On
ne les voit qu’en passant, comme des
| Voyageurs, commedes étrangers, n’ai-

mant pas a se géner et foulant aux
pieds ce que nous considérons com-
me la plus élémentaire politesse.

¢ De plus, lAnglais agit dans ses
relations avec les autres peuples com-
me il agit 4 ’égard des gens qui ne
lui ont pas été « présentés » et qu'il
ne connait pas. De méme qu’il foula
aux pieds nos notions de la polilesse,
il ne tient pas grand compte de la
notion du droitdes gens, qui est la
politesse des peuples.... Pour la poli-
tique anglais3 en Irlande, je vous ren-
voie aun article publié dans la Scien-
ce Sociale par M. Saint-Romain ( La
Révolution agraire en Irlande, livrai-
son de Mars 1889. )

« Vous voyez, cher monsieur, qu’au
point de vue de l’opinion 4 l’étranger,
Francais et Anglais peuvent se don-
ner la main. Vous n’avez donc plus
aucun motif appréciable d’ « aimer
mieux faire partie d'une société ou la
famille est désorganisée. »

EDMOND DEMOLINS.







(la fin a demain ).







LE NUMERO 4 5 CENTIMES



Les abonnements partent du 1 et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Monsieur Arthur ISI

|

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus

noe-Foi.




DORE, 45, Rue Roux o8 Bo





————— ee oe

PAGES D'HISTOIRE
MARRONNAGE

CHEFS DE BANDES

Il

Tout allait ainsi pour le mieux ;
quand les compagnons de d’Enambuc,
chassés de Vile St-Christophe par Fré-
déric de Toléde, vinrent prendre refuge:
sur les cOtes septentrionnales d’Hispa-
nola et y jelérent les premiéres bases
de la colonie francaise de St-Domingue.
S’il nous est permis une induction,
c’est de croire que cette portion de I’fle
n’ctait pas absolument déserte, lorsque
les vaincus de St-Christophe y firent
leur appurition. Selon toutes probabi-
lités vivait dans certaine partie du ter-
titoire de l’ouest, une population afro-
indie nne échappée par lta victoire et la
fuite 4 la servitude espagaole.

Une nouvelle race donc, la race fran-
caise plus énergique que la premiére
race conquérante apparaissait sur ce
sol déja assez mouvementé d’Haiti.
Pendant plus d’un siécle, elle va four-
nir sur ce théatre, peut-étre,'la plus belle
espérance de colonisation qu’slle ait ja-
mais produite de ce coté de I’Atlanti-
que. Mais aussi la servitude du négre
va prendre un nouveau caractére. A
cette exploitation désorganisée qui
marque la fin de la domination espa-
gnole, succédera une institution nette
et précise de l’esclavage. Malgré une
place trés large, laissée a l’arbitraire,
il aura une législition dont certaines
parties olfr-nt 4 l’étude, un assez haut
intérét,

Cette exploitation éreintante de
homme parl’homme resteraune des
pages sombres de la vie de notre pau-
vre humanité ; décidément vouée aux
pires excés, Aun progrés lent et péni-
ble & travers une mer de sang, Alors
une activité fébrile s’empara des :né-
griers. St-Domingue devint le vaste en-
trepét, le grand marché a esclaves du
Nouveau-Monde. Les cotes occidenta-
les dela douloureuse Afrique furent
impitoyablement vidés de _ ces enfants
brulés par le soleil. Telle est en traits
rapides, l’histoire du développement de
Vesclave en Amérique.
Quelle lecon tirer de ces fuits préli- |
minaires ? .

Comment l'africain transporté loin de
la terre natale va-t-il accepter sa crucl-
le servitude 2 Dans quel sens dévelop-
pera-t-il le génie de sa race 2? Cont-
nuera-t-il i gémir éternellement sous
la main d2:ferdu féroce commandeur
qui le conduit aux champs, & Vatelier,
ada roue, ala mort enfia 2? Autant de
questions que nous essayeronus ddélu-
cider dans I’étude de ce probléme du
marronnage. ;

Nous avons vu gue les premiers
africains conduits 4 Hispinela pour
les travaux des mines ‘et des champs
fucent taxss dindiscipline et d’espril
de corruption par le gouvernenr Nico-
las Ovando. Nous avons vu da méme
qu’au mépris de la haute digaité dont
était revétu le gouverneur don Diego
Colomb, ces mémes esclaves s’étalen!
révoltés sur ses propres habitations en
y promenant la dévastation et la mort.
Ces résistances individuelles, ces gran-
des révoltes ébauchdées 4 Paurore de Lt
sarvitude du négre A St-Domingue on!
4 nos yeux une signification impottan-
te pour Je devenirde la colonie. Or a
souvent reproché au négre sa piassivile
morbide, durant cette ¢poyve, prenaut
les effets dun régime social dépri-
maut, pour un vice dc nature, Pen-
dant plus d’un long siécle dit-on —oQU
O00 négres ont sub avee une patience
animale, les horreurs du plus atroce
systeme qu'on puisse imaginer. Soit:
Inais le fait s’expligue facilemeant par
Penorme disproportion d2 ressources
des deux races en présence. Daus ces
pénibles unnées de luttes ou lopprime
laissail nuitreet croitrecn son cwur, une
laine veageresse coutre l’oppresseur, is
pe restait qu’un moyen de défense.
Yétart la fuite, la-bas aux sommets de
‘ces hautes montagnes, lui offrant, leurs
flanes abrupls, unique refuge coatre
les tortures physiques et ses miséres
inorales. Deja autres fréres avaient
gaoné la montagne; y Vivaient en
marrons. La, duo moins on espere v-
vie traunquiile, loin du fouet du com-
inandeur, des alrocilés de Patelier, re-
veiller parfois lécho endormi de la
montagne par une de ces trainantes mé-
lopées vt passent le souvenir des an-
cétres et les reyréts de la terre natale.
ailleurs cet exode hors des champs,
de Putelier, u’éluit point fait) pour ef-
feayer ces enfants de VAftique ¢qui
noxiale, habitués & une vie de priva-
tion, su milieu de leurs immenses fo-
réts. G’était recommencer la méme
existence d’Afrigue, au hasard de la
chasse, de la péche, de la cueill.tte ei
des rencontres hurmaines.

La décision une fois prise, de full
ces champs et ces aleliers maudits ;
une existence de ruses commence pour
Vesclave. C’est viaiment le préambule,
la phase iniliale du terrible corps a
corps qui bientot mettra Pesclave aux
prises avec le maitre. Oa se voit a la
dérobée, on corabine, on caleule les
chances heureuses ou contraires de la
fuite.

A Vombre des mystéres du « Vaudoun
se forme toute une Organisation pour
la fuite des esciuves, pour tromper
Vinlassable énergie du commandeur.
Le soir venu, si la sévérité du Mattre,
un moment relachée, a permis aux es-
claves de se grouper pour célébrer les
rites obscurs de quelques divinités in
connues, vite, c'est peut étre theure de

rendre une avance ; car demain, la
maréchaussée avertie, filera le coupa
ple et tant pis s’il est pris.

Donc avant méme le début des luttes

sociales 4 St Domingue, un grand nom- Jumeau,
bre de noirs, échappés de la servitude’ aux G ‘ete!
jouissaient d’une sorte de la révolte en faveur de Firmin dé-
. decetteindépendance nommé /e Grand Préporé. Au nombre
n de ces'des moyens employés pour le triom-

pur la fuite,
d indépendance,

de Venfantde la nature,—au sei
retraites, qvils s’élaient taillés dans
les principales montagnes de I fle.
Mais celte existence dans la montagne,
n’dlait pas comme ou serait tenté de le
croire peut étre, une idylle vécue sous
les grands arbres, ou sur les hauts som-
inets. Le colon qui voyait son capital
hamain diminué, par la fuite d’un
de ses esclaves, entendait coute que

\



subreplticement

débarqua
Vétendard

Oonaives et souleva

phe de leur cause, l’assassinat des
lieutenants du Gouvernement fut le
principal.

Dans leur aveuglement et leur sot-
tise, ils comptaient, les misérables,
sans le dévouement, da toute épreuve,
des lieutenants et nombreux amis de
ce régime.

Des mesures vigoureuses et énergi-

cotite, rentrer en possession du mar-' ques ayant été prises 4 temps, Jean-

ron. Une gendamerie, connue sous

le Jumeau,

Ala bataille de Marchand,

nom de maréchaussée admirablement: harcelé par des forces supérieures,
organisée dailleurs, Vvidait puis sam fat fait prisonnier et passé par les ar-
ment dans ses peryuisitions. Le noir’ mes, en exécution du jugement par
avait éte dresseé a la chasse au noir et! contumace de 1903 qui lavait con-
de part et dautre, chasseur et gibier, |damnéa la peine de mort. Firmin et
Aéployait la méme ardeur a la capture | ta (ourbe de fainéants et de mercenai

et ala fuife. Ll fallait ensuite tirer

tout le monde. Le marron repris

, de res avides de s’envichir qui l’avaient
cette circonstance une legon profitable 4} sujyi dans cet'e aventure,
€- rent asile aux consulats,

demande-
non sans

vat subir rae perme en rapport avec la | avoir, au préalab'e, fil main basse

aUX quatre piquets, son sang ruisse-
lant sous les coups de fouet, sa chair
lacérée pir la main brutale d’un frere,
promu pour la circonstance au role de
bourrean, devait offrir le spectacle, ca-
pable Wiuspirer cette crainte salutaire,
recherché? par le colon. Ainsi donc
nul doute qvVil fallait une certaine dose
da courage de la part de l’esclave, !’i-
lée arrétée de mourir plutét que de
vivre dans la servitude, pour quitter
dins de semblables conditions, ces
chums et cas ateliers et courir tous
les aléas dune fuite si périlleuse. Le
marronnage par ainsi recrutait les es-
claves les plus énergiques, devenait une
école d’endurance pour ces derniers.
Malheureusement, — il faut aussi le
dire— il a contribué 4 cr@er cette clas-
se Vhommes, incapable d’accepter au-
cune boone discipline, autre que la
main de fer d’un chef de bande, capri-
eleux etecruel. C@t état d’ame d’un
bon nombre de noirs, a failli compro-
mettre la cau-e meme de /lindépen-
dance.
D' J. C. DorsaInvit





CNE

Brochure d Actualité

Le G* NORD ALEXIS
ET
Son CQMuvre

(Suite et fin)

Apres la débacle honteuse de 1902,
ala suite de laquelle Antenor Firmin
et secs coréligionnatres politiques fu-
rent oblig4s de senfuir a PEtranger,
on était loin de s’attendre a les voir
reparaitre encore pour semer la dé-
vaStation dans le Pays. La nation, fa-
tiguée des bouleversements stériles et
heureuse de pouvoir enfin travailler
ad Vombre de cette paix que lui avait
si généreusement procurée le Général
Nord, ch rchaita se remettre de ses
rudes épreuves. De toutes parts reten-
tissait ’hymne magnifique du_ Travail
etles citoyens furmaient Voreille aux
sollicitatisns, aux manceuvres_insi-
dieuses de certains ennemis d2 l’or-
dre public,adversaires irréconciliables
de ce régime de probité et de mora-
ité.

C’est A ce Moment-l4 qu'une poi-
gnée de brigands conduits par Jean-

et émis, contre especes, des bons
>ompensables en faveur de quelques
négociants établis sur la place des
Gonaives.

L’insurrection était vaincue. Un
soupir de satisfaction sortit de toutes
les poitrines. Le peuple se réjonissait
de la victoire du Gouvernement,quand
Firmin, cet homme néfaste, dans sa
passion exaspérée du Pouvoir, com-
plota encore, par correspondanc?, au
Consulaf de France aux Gonaives ou
il se trouvait, un nouveau coup de
main a Port-au-Prince méme. Mais le
génie Tutélaire dela Nation veillait
comme tovjoirs etsi funeste entre-
prise averta piteusement pour la troi-
siéme fois. Rarement, !’on trouvera
dans l’histoire des révolu‘ions qui
ensanglantéfent notre matheureux
pays. tant d’acharnement a escalader

le Pouvoir.
xe

La carriére du Général Nord, me
dis3it un ami, ect pleine, bienfsisan-
te el héroique comme ta vie d’un hé-
ros de Plutarque.

Nous avons voulu riettre en relief
cette grande figure afin de Voffrir
comme un enseignemeéent vivant aux
générations qui montent.

Son ceuvre, son ceuvre est grande et
admirable,et il est certain que le Pays
atteindra le Progrts, si son esprit,
les idées fortes qu’il a mises en hon-
heur, se perpétuent a ladirection de
nos destinées.

Malgré les haines, malgré les em-
buches semées sur sa route, ses actes
se sont suivis et n’ont tous tendu
qu’a la magnification de lidée patri-
otiqueet audéveloppement de la pros-
périté matérielle du Pays.

Oui, cet homme est grand ! Heureux
les Pays qui possédent un Gusman
Blanco, un Porfirio Diaz, un Nord
Alexis !

Ne leur mesurors pas le temps. Fai-
sons leur le plus large crédit et le
plus possible, marchons unis a leur
cété, afin que la Nation entiére s’ins-
fruise des hauts sentiments et des di-
rections Morales salutaires de ces ci-
toyens.

| Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari-
té dans le service du « MATIN»
| afin qu’il y soit de suite remeé-



—





x

: v : eal
PALES DIOR

i F i | :
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUEg

(Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MERCREDI 30 SEPTEMBRE
Barométre a midi

oe 138,945
minimum at:
Tem pérature}maximam 30 y

moyenne diurne 26.
Le ciel encore trés couvert toute Ja jours.
nee a eu pourtant quelques éclaircies .
Dans la matinée halo solaire tres bik
lant. Quelques éclairs dans la soirée,
Le barométre coutinue sa _hausse sang:
toutefois avoir encore atteint sa hantey
normale.
Cyclone.— Une deépéche de Washingtoa -
nous informe que le cyclone se trourait .
dans la journée du 30 Septembre pres des
Brhamas et marchant WNW.

R. BALTENWECK
Fermeture de la malle

La malle pour Gonaives, Port-de-Paig,
Cap-Haitien, Jérémie, Carthagene, Savae
nille, Sinta-Marta par le s/s Alleghany see
ra fermée ce soir 4 4 heures précises.

Ligne téléegraphique terrestre

La ligne télégraphique terrestre, inter
rompue paz le cyclone de dimanche 4 lune
di subit actuellement une active réparation,

Pour le Nord, on ne communiquait hier
qu’avec la Croix des-Missions, on espérsit |
attcindre cette nuit Arcahaie et les envir-
rons de Saint-Marc. ~

Pour le Sud, on ne voyait seulement
que Léogane ; mais l’énergte déployée et
le nombre d’hommes employés aux corvées
permettent de croire que le réseau sets
complétement rétabli avant longtemps.

D’ailfeurs les instructions du Gouvet
nement sont formelles 4 ce sujet.

Septembre

Les premiers rayons du soleil qui noas
sont revenus ce matin, avec leur teint
dargent, attestent que le ciel semble vor
loir reprendre son aspect ordinaire, l’éls
de toute sa sp'endeur, aprés avoir baiga
la terre, durant trois jours, de ses dernies
pleurs de Septembre. ,

Septembre! mois triste et amer que p00
blieront, peui-dire, jamais ceux qual ont la
mémoire du coeur et qui pensent quil 27
ariende plus tenace qu’un douloarear
anniversaire, de plus cvisant quan soa
venir de deuil, de plus poignant que iF
mage d’un étre cher, vous rappelant coi
bien vous avez eu le coeur saigné en pr
sence d’un cadavre meurtri et combiea
vos larmes ont arrosé une face de mon
sur laquelle vous vous é:es penchée leh
lui fermer les paupiéres pour la derma ad
fois. ‘tp

SEPTEMBRE ! mois sombre, lugubre ob 4
feu, le bruit du canon et des rafales se
mélé ala colére des hommes, ot des
res affolées, descendues dans les rats ©
dues, cherchaient leur mari, uD toa tee
parent, un ami que !’on ne voyait pis .
venit ; ou des jeunes filles, des stint
échevelées, la figure congestionnée,
au loin demander un asile sir

ve

fayant pt

ainsi un tableau trop horrible 3 leur. FE
sibilité naissante. og noes.
Le souvenir persiste ! Septembre
fait rappcler qu’il est pour nous, note
de malheur et d’éternelle ressony, :
Par ses pluies, ses vents violents, 1
vagé nos plaines: les arbres



=— a oe

‘enses reliques des temps que nous ne! pont de Tabarre Ja grande riviére s’est par e e 4
ryerrons plus sont tous couchés la-bas, ‘t:gée entre deux fortes branches, don: l’u_ ’ S Vi es

endant péle-méle _ leurs branches of une ne en prenant la direction de |’Hab ‘azion eee ee
riante verdure persiste encore. Daval, aurait complétement endomm igé

| faudra certes bien des jours pour éta- ; la voie de ce cété. Néanmoins, tous les
blirle tragique bilan de tant de pertes ma- | efforts seront tertés pour voir s’il es: pos-

rielles, de tant de fortunes entamées par sible de relicr les parties interrompues avant Entrepot Général des Grandes fabriques
DE CALCUTTA (Inne) DUNKERQUE (FRriNCE) ET DUNDEE ( ANGLETBRAE )

destruction des usines au des bras de dimanche.

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Pompiers Libres, déccdeé hier soir. nal de la Tuberculose.





Les funérailles auront licu cet aprés=mi-: Le Secrétaire d’Erat des Finances, M.

di, 43 hears, en l’Eglise S.int-Joseph. Car.eleyou, comme représentant du Pré-| A NCIENNE ‘
Nos condoldances aia famille. ;sident Roosevelt présida et souhaita la DISTILLERIE
“=Le Gommandant de la Compagnie in- bienvenue 4 tous les dé‘égués, — et

‘vieles pompiers 4 se présenter a 2 henres| Les représentants de trente pays, répon-

ddemie précises 4 ta Station, pour aller, en dirent briévement. ‘{*O
corps, rendre les derniers honneurs au con- | La prochaine session aura: lieu samedi LEON LIAU TAUD & C'
frire’décédé, | prochain.
Aré 6 d'expuls on | Paris. - Le roi Alphonse a rendu une L,ETOILE
Par arrété de la Scerétairerie de 1 Inté- ( visite ce mati1 4A Mr Falliéres et le soir, il REUM DE
deren date da 2y Septembre dernier, | * $4 BRE conférence avec M. Clémenceau,

[pré.ident dua Conseil et avec M. Pichon, |27 Médailles de toutes les Expositions du Monde, y compris la Mé-

ls Levantins dont Jes noms suivent de- |

ment 4 Port-au-Prince, stant introduits | MM tre des Atfv res purangeres, ur la . daille d’Or, qu'il vient d’obtenir de l’Exposition de Jamestown (1907.
a; le territoire de la République contrai- | (@24on marccamne ; Il est pari plus tard, > ; .

rent 4 la Loi du to Aoat. 1903, sont | accom pagne de la reine Victoria pour Mu- Marque de Etoile

tpulsés du pays et seront embarqués sur | 2'S: . : .

le premier navire partant pour Pécranger : | Rome 20. ~ Le duc des Abruzzes a an- Vrai produit de la Canne a Suere

Ele Lamiado, Jacob Sitton, Boutros Loi, |noncé, qu'il s’embarquera pour les Etats- .
Pietre J. Hai, Neb Zrike, Maurice | Unis, pour y effectuer le mois prochain} STCRERIE ET DISTILLERIE DE L,ETOILE
To Abraham Halam, Athala Saige, | 6%, SNIPS ON Miss poureeneus général .

epmik Kaim dit UTheophile Ge a) ANE . - = S
ya Wichon, “Abuha'a Iokncois: bara. Cha de l’Archipel, Le Général Smith a regu ce Plaine du Cul de- aac

tike, Joseph Bussil, Elias Katimi Nicolas isoir un aérogramme de l’escadre ameéri-

Mourad, Hanna Antoun dit Jean Ansoine. | &2in€ des cuirassés lui notifiant qu'elle DEPOT ° Place de la Paix, a cote de Mattéis

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ECOLE
195 GRAND’RUE 195 D'ENSEIGNEMENT SECOPDAIRE
Dirigé3 par PRATIQUE

PORT-AU- PRINCE, 58, Rug DU Popp,

Dans le but de donner une direc-
tion pratique a l’enseignement des.
jeunes filles, une Feele Spéciale ast
fondée en cette ville sous le patrona-
ge d’un groupe de personnes qui s’in-
téressent a la réforme de l’Enseigne-
ment.

Cette nouvelle Institution adopte le
programme officiel d’enseignement se.
condaire adapté aux exigences nou-
velles de la vie pratique.

L’Enseignement est réparti
en deux genres bien distincts:

1o T,” Enseignement classique,

2° L’Enseignement pratique.

Ca dernier comprend les trayany
manuels, les arts d’agrément, la pra-
tique du ménage. et, en général, les
connaissances utiisables au foyer,
et indispensables a la femme obligée
de subvenir aux besoins de lexis
tence.

L’Etablissement recoit:

Des Externes, .
Des Externes surveillées,
Des demi-pensionnaires.

L’Enseignement s3 divise en
3 cours.

4° Cours élémentaire : durée 4 ans,
de six 4 10 ans.

2° Cours moyen :
10 & 13 ans.

3° Cours supérieur: durée3 ans,
de 13 416 ans. .

‘Les cours d’enseignement pratique:
peuvent étre également suivis par les:
enfants qui n’appartiennent pas al’E~
cole ; dans ce cas, elles seront clas-
séesd’aprés leur age dans |’un descoors
ci-dessus.

Un cours supérieur d’enseignement
pratique et d’arts d’agrément recevra
les personnes qui voudront se pal-
faire dans les dites connaissances.

Pour les conditions d’admission $a
dresser a




















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Ancien wembre ge la Societé Philan-
thronique des raattres taillenrs de Paris

Yient de racevoir un grand choix d’é-
ores tingonale. casimair alpaca, chevio-
a, Chevinte voar devil, atc, Recomman-
‘9 particulidérement 4 sa clientéle une
salts collection ds coupes de casimir,
la giJets da
rogia baaats

Spécialité de Costumes de no-
sces.— Couper Frangaise, Anglaise et
Américaine de ia derniére perfection.
fa maison confectronne aussi des Cos-
tumes militaires, hahits brodés
doimanse, tuniquss, habits sar-
rés. wees Gi, do foas grades,

— — ae i A oe ee
Se, o~ es
ee ee eee Se —«

Otel Bellevue.

Le mieux silué, le plus con-
fortable.— Champ-de-Mars.—
Cuisine renommeée. -- Vue sur la mer-

fantaisie et de piqué de



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breux Clients dela Capitale et de la
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au Ne 153 avec linscription ci-dessus.

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dire avec les 5 o/, d’escompte sur Is:
vente en groe ; sans oublier les mé-
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