Deuxiéme Année, N* 450 & 451.
PORT-AU-PRINCE ( Hait )
Mercredi, 30 Septembre 1908;
Le Watin
QUOTIDIEN
- Abonnements: |
: Un Mors. . . G. 200
PORT-AU-PRINCE Trois Mois. . « SCO |
DEPARTEMENTS) Un Mots... « 2.20 -
Trois Mois . « 6.00
ETRANGER.......-| Trois Mois. . « 8.00
4a Jocurmarc ss:
ar
+- »
Pour tout cs ai Conucacha A t*AM Sip tu.
GE err es CORES
(HOSES DIGNES D'ETRE CONNUES
UNE INTERESSANTPE CORRESPONDANCE
IV
UNE LEGENDE
«Mais vous paraissez, — et j’ajoute, ‘s’attribuer a soi-meme toutes ces quite
aec raison,— estimer peu ces quali-/ lités . de tout est que les autres
. Mafortes, si elivs ont pour conséquer- de cet avis.
:.@ Voppression et la spoliation du; ¢ Oc ils sont dun svis
' Mane. tls le manifestent avee éclat
ell y aurait intérét, dites-vous, Almest te birdean que nes nous -om-
& pas luisser peser la responsabilité }iaes vogontaivement mis sur les youn
decet état de choses sur ia famille-}nous cache la vérité. Ib i’y a pire aveu-
soache. Sans quoi, bieu des gens es-[yle que ec: lar quione veut pas vor,
wMeront qu'il vaut encore mieux faire @NSivez-vousd@abord dativient cette
partie dune société of la fami let] Serle, comment elle s'est) formeée >?
et désorganisée, si c'est a cettey!.a genese en est curieuse, et elle
Condition sevilemnent qu’on est capable| doit avo de Vimnoréva pour un hom-
arit ds jucii-e et ds sentiments gy“ |me de votre sentiment.
reds, » « Cette byenie asa sonvee dans te
"Je suis houreux, mon eher Mon- | Con rat seccal de Rousseau et dans les
MitYer ort et
- sotbe-
Sear, at je vous remercie de locva-| écrits des eacyeopédistes, Vous sa-
fon que vous m/’otfrez de réfuter une|vez qu'au dix-huitiéme siecle on se
mit a professer que les socieétés étaent
mal ormiiseées, quetles étaient con.
traires a « /espritde justice » ( vous
‘ Nous Croyons d’ordinaire que nu-jreconnaissez la vos propres | expres
% politique est particuliérement ins-]sions ); que la iibart®é humaine ofan
wo COMMe vous le dites, par l’es-| violentée; et on arriva a cette formu-
Pride justice et par les sentiments géné-| le: « L’nomme est bon, mats ¢ estila
les go. Nous répétons volontiers que} société qui le déprave. | |
autres peuples nous consi-téren! « La conelision fut quail falleit re-
iene les champions naturels dejmettre les sociétés dans la voie de la
i droits etde leur libarté menacée;| justice. Miis comment ? Par la force ;
France est toujours préte a sefvar sil est crim el de rasister ala
8 pour toutes les causes justes,|justice, i} est légtime de V’imposer
Wetec ansila victoire, elle est désin-| par la force: c’est ¢ Je plus saint des
te peupleg ont en vue que le bien|devoir.. »
a. esate et le progres de ’huma-] « [lest vrai qa’on n’était pas tes
« beat que Victor Hugo a fait} q@accord sur les conditions dans ler-
of Mais j ux vers sur ce théme. /2)/quelles devait etre établie cette so-
18 Sais également que cette] cidtd iddale, et que chacun avait, aca
@ Dest pas aussi générale au} noint de vue, un sida » différent.
pfontiore que de ce coté-ci.| Mais le princize stait si beau et si sé-
: t cependant lale plus impor |guisant, qu’ou n’y regarda pas de si
ren n'est facile comme de pres. Et puis e/ humanit?é atltenlaits de-
puis si lovg'empsg Pavenement de la
justice, que cedt été véritablement un
Crime de ta faire attendre davantage
« On se mit donc au graced
« GCestsur nous-mémes qu? nous
fimas conscieacizusement lapp'tica-
tion des priacipes jnouveaux : charité
bien ordonné commence par soi-mé-
idées que les Francais de nos
ne (1) consi iérent comme un axio-
i:
- eux la grande généralité des Hai-
A
“oA . M.
Wt ja rs les tournants de la civilisation, on
ig Ce en sentinelle et au premier
face rant la splendeur de I'humanite...
Maatement du sentiment de gé-
2 nee de droit, et de l'idée de
. Auguste,
wo
DIRECTEUR: |
Cléme:zt Magloire,
REDACLION-ADMINISTRATION
45, RUE KOUX, 45.
S:anger a
(waVvre. |
‘encore le peuple le plus juste.
LE NUMERO AY CENTIMES
Les abonnements partent do 1 et du 15 de chaque —
mois et sont payables d’avance
Les manuscrite insérés ou non ne seront pas rendus
—
ee a ee =
7Aonsisur Arthur ISIDORE, 45.
Ree Roax oa Bonne-Fol.
étaient trop en avanee sur tous les
ettes autres peuples
ne osurent pas apprécier le tréser
tInoi, qu'elle tit, pour la premiere fois, qu’on leur apportait, Qui, cher Mon-
reyner ls fuss sur la terre. » Ab! da- steur, Cest triste 4 dire, mats ils re-
me, cela cota beaucoup de sang et Pousserent Ce présent « désintéressé »
beaucoup de ertmes, mais comme car on salt queen tout cela la France
on dit dans lv peuple, on ne fait: pas ne cherchait que le bonheur des au-
Womelette sans aufs. Et puis ce n’é- tres, qu’elle ne faisait qu’ceuvre de
tait pas paver trop char lavenement, Missionnaire apportant la « Bonne-
si longtemps attendu, « de la justce Nouvelle ».
sur la terre. » « Et les pe-ples se souleverent par
« Taut que nous n‘opérions que sur UN Mouvement général et irrésistible.
hous wiémMeg,uin’y avaitiien adire,car. « Et les choses alleront si mal, que
chacun est Vien maitre de se faire les !4 France, saignante et vaincue, fut
destinces qui lui plaisent. Mais voilique envahie et dépecée. Elle ajouta ainsi
hous nous mimes en téte de faire « le &lauréole du missionnaire la cou-
bonheurdes autres peuplesa, Etait-il pos Fronne du martyr. .
sible, je vous le demand», de garder | « Maisce qui est encore plus triste
pour sui seuls de si beaux principes & dire, c’est que, depuis un siécle
de justice, un si riche trésor? C’ati queces événements sont accomplis,
eta plus que de Pégoism >? e’ent été les autres peuples continuent a con-
un crime. Ce crime, les Franeais ne,sidérer « bes idées franguises comme un
Vont pas commis. danger public », et, le jour ot la Fran-
« Vous savez, en effet, avec quelle ce a été envahie par le Teuton, per-
ardeur, avec quelle pers’vérance, au sonne ne s'est levé pour sa querelle ;
prix de quels sacrifices d hommes et beaucoup méme ont applaudi a sa
dargent, la Aévolution d’abord, puis chute.
we premier Brupire ( car ee dernier « Ft cependant voila un siécle (ue
parbcipa 4 fa mene g'oire’) prome- tous ces peuples peuvent adinirer la
nerent la « justice sociales et la «a liber- © prospérité tnouie » que la France
té révolutionnaire » A travers l'Europe. doit aux « principes de la Grande Ré-
a Ce que nous avons alors ¢ affraa- volution » et a leur aplication, la « sta-
chi de peuples 0, ce& que nous avons bilité polurque » dont elle jouit, © fes-
planté de « d-apeaur dela libertés, ce pri d@untors qui anime tous ses en-
qae nous avous proclamé de fois, a fints. Malgré cela; on persiste a ne
tous jes coins de I’Europe, la « ‘Déela- pas la considérer comme la « Grande
ration des droits de UHomne et du Ci- Nation. »
loyen », Vous le savez, mon cher Mon-
sicur, et lo dernier des enfants de nos
écoles nel’ignore pas. |
« Quind on a poussé ace point le on
dévoue:mnen'’t, on a bien le droit de sea’
proc-amer, ata face du monde, « le
PAGES D'HISTOIRE
champion cosmopolite de la jus‘ice et de’ ~~
7 wo
raconter i his-
Re solution Fran- autres peupleas,
me, Je nal
oltre de las Crran le
“tess a VOUS Savez, auss! bien que
Jids a Vous
EDMOND DEMOLINS.
( A suture. )
la iberté. » Ona bien le droitde se MARRONNAGE
retourner vers Anglais ct de lui dire: . er
« Peuple de ruraux et de marchands,
qu’as-tu donc apporté au) monde de. C H E FS D E BA N D ES
comparable a cela? Nous envahis- | _
sons les peuples pour leur bonhenr, et
la, pour feur malheur. Nous leur ap-. I
portons les principes de la justice,ettoi' Il reste & nos historiens, une étude
tune leur apportes que exemple de fort intéressante 4 faire sur le réle du
ta lutte dure et apre pour la viv. » mairronnage et des chefs de bandes,
« C’est ainsi qu2 nous sommes non- dans les diverses phases de la révolu-
seulement le peuple le plus gai, mais tion de St-Domingue et de la guerre
.de I’Indépendance. II serait bon de re-
les Francais chercher — dirons-nous encore, com-
« Malheureusement,
rt, —plus d'une maison ont été
Pot ou démolies en partie.
"Lu luie qui n’a cessé¢ de tomber depuis
ours empéche tout reportage et nou»
‘asi mis dans la réelleimpossibilité d aller
a plaine constater:les dégats suc les lieux
pees .
Neécrolcgie
rés-midi, ont eu lieu les
homme de bien, Monsieur
L PevissizR NICOLAS, de Jacmel, que
trahi, son courage, sa droitu-
deur d’ame : il fut .un caracte-
Dimanche ap
fenércilles d'un
proat jamais
ne ev sa gran
"a nombreux convoi accompagnait le
t asa derniére dcmeure.
eT ise des fils dignes de le continuer,
a Un Ami
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
4 Observatoire
DU
stMINAIRE COLLEGE S:-MARTIAL
an oom
Lunpt 28 SEPTEMBRE
hrométre 4 midi ; 54,6 =)™
oe sniaimam 20 4
Températurs matimam ; 27 3
moyeaue diura 2.4. 4
Le ciel est reste couvert tonte Ii jour-
ve, pardes amas de nimbas de d.rec-
toa SSW. Pluies trés fréquentes dans les
momes aux environs.
eto h. du matin 19 h. da soir vent
NE wes fore : moyenne 8". par seconde.
Apaur de 5 h. du soir, pluie par in-
ummittence ; total ce matin ; 8,5â„¢/â„¢.
lebarométre encore trés bas dans la
jmée aprés le passige du cyclone, re-
meme progressivement.
R. BALTENWECK
ee rern ers nee ergoeenens: er aD
Juveles Eteangeres
Dernié:ss Dépéches
St Pkrerspourc 26.— Le Novoc Vre-
at public aujourd’hui des télégrammes
¢ Tabritz disant qu'un grand combat a
talieu et que les nationalistes ont été vic-
‘oneux ores 6 heures de lutte; les trou-
ie du ab Mohamed Ali Murza_ feront
iourd’hui un assaut général.
St. Paul 26. ~ Le moulin de Remberg
20 autres édifices ont été la proie des
ie on esiime les pertes 4 250,000
yitcaco. — Le gouverneur de l'état de
hama, ‘M. Haskell a démissionné
Mame irésorier du comité national dé-
ane ; cette attitude est due aux
tmulées contte lui par le Frési-
wet Roosevelt et M. Hearst, Pairecteur du
Sux Juan ( Porto-Rico .) 26.— L’oura-
. Wl a passé sur les iles Stikitts a oc-
“oe de légers dégits.
Wet hier wea, Un violent incendie a
hep eT soir détruisant l’église de Saint-
hing & dix édifices ; on calcule les
4 250000 dollars.
NATL — sénateur Poraker a pu-
ue déclaration repondant aux accu-
tes.) aia Hearst et du Président Roo-
te de alfirme que M. Tafft était uni
Reietts du trast du pétrole.
taping ¢ Montana ).— Par suite de la
hie 4 Young’ une collision s'est Pro-
oint i
“ye un train Je vavanenee # ls nom=
bre des morts est de 21 et une “vingtaine
gravement blessés. .
Naptes 26.— La duchesse d’Aoste et
ses fils ont visité aujourd’hui les cuirassés
américains « Maine » et « Alabama» et
sont restés 4 bord pendant 3 heures assis-
tant au lunch qui lear a été offert.
_ Les officiers du croiseur brésilien « Ben-
jamin Constant », qui est arrivé aujour-
d’hui, ont dina a bord de « PAlébama ».
_ La Haye 26.— Le ministre plénipoten-
tizire d’Allem gae 4 Caracas a remis au-
jourd hui au gouvernement Vénézuelien
la deuxi¢me note du gouvernement _hol-
landais sur le conflit qui existe entre les
deux nations.
St PErerspourc.— La petite quantité de
neige tombée aujourd’hui a servi pour
arréter un peu la murche de I’épidémie
de cholera ; il y a eu jusqu’a présent 4.351
cas. Dans les hopitaux municipaux seule-
menc il y aeu 1,577 déces.
Lisponne.— Des désordres “graves se
soat produits dans les Agores.
Les habitants de Vile de Horta Fayal
ui a étd isolée par suite de |l’apparition
de la peste bubonique meurent de faim.
Le gouverneur accompigné d'un piquet
de soldats essaya d’empéecher qu’on débar-
que des provisions ; la population affolée
attagua le gouverneur et son escorte; il y a
eu plusieurs blessés des deux cétés.
St Pererssourc. — Des télégrammes de
Téhgran annoncent qu’on a publié des
manifcstes convoquant le peuple a de
nouvelles élections.
MancuesTER.— Un grand nombre d’ou-
vriers sans travail essaya d’envahir la mai-
rie ov le lord maire avait une réception ;
le plan des ouvriers a échoué grace 4 l’in-
tervention de la police qui les dispersa.
MaNILLe.— Les fétes organisées ici pour
la réception de l'escadre américaine ont été
ajournées vu $l’existence du choléra ; aa
retour de l’escadre du Japon, en novembre
prochain, on fera seulement Al'arrivée de
V’escadre ure magnifique revue maritime.
BerLin.— Une collision s’est produite
entre deux irains d'un chemin de fer éle-
vé : un train complétement plein de passa-
gers tomba dans .la rue d'une hauteur de
40 pieds. 14 personnes sont mortes et plu-
sieurs ont regu des blessures.
St PirexspourG 26.— Des 1élégrammes
recus de Kiskineff annoncent que le gou-
vernement roumain a é:abli lafquarantaine
sur.toute la frontiére russe.
SAN SEBASTIEN. — Le roi Alphonse et la
reine Victoria sont partis d’ici aujourd’hut
se rendant 4 Paris ; ils sont accompagnés
du ministre des Affaires E:rangéres,
Allende Za!azar.
Voir Supplément.
—
~——————— i
Chamb-e de Commercs
Assemblée générale de la Chambre d:
Commerce est convoquce pour le mardi,'e
6 Octobre prochain, 4 cing heures trés pré-
cises de l'aprés-midi au localde cette Socié-
té, N° 5. rue des Fronts-Forts, ancienne
maison Régnemond Régnier, 4 effet de
s'occuper des points suivants :
Ordre du jour :
1° Lecture du rapport annoel de la
Chambre de Commerce 4 son Assemblée
générale ( art. 12 des statuts ) ;
2° Lecture du Rapport du Trésosier ;
art. 15);
( ° Rvdon des statuts (art. 20 );
© Comblement du cadre des membres
de la Chambre de Commerce ;
° Réziement de toutes autres
rentrant dans les attribvtions de
bide générale.
Port-au-Prince,
Le President de la Cha
uestions
*Assem-
14 Septembre 1908.
mbre de Commerce,
D. Détmois {
'varidté d’étoffes de
ECOLE
D‘ENSEIGNEMENT SECORDAIRE
PRATIQUE
PORT-AU-PRINCE, 58, Ruz pu Port.
Dans le but da donner une direc-
tion pratique A Venseignemant des
jeunes filles, une ke ly Spiéciale est
fondée en cette ville sous le patrona-
ge d’un vroupe de personnes qui s’in-
téressort Ala réforme de I'hnseigne-
ment.
Cette nouvelle Institution adopte le
programme officiel d’enseignement se-
condaire adapté aux exigences nou-
velles de la vie pratique.
L’Enseignement est réparti
en deux genres bien distincts :
4° 1,’ Enseignement classique,
2° L’Enseignement pratique.
Co dernier comprend les travaux
manuels, les arts d’agrément, la pra-
tique du ménage, et, en général, les
connaissances uti'isables au foyer.
et indispensables 4 la famme obligée
de subvenir aux besoins de /l’exis-
tence.
L’Etablisssment recoit:
Des Externes,
Des Externes surveillées,
Des demi-pensionnaires.
L’Enseignement s3 divise en
3 cours.
4° Cours é!émentaire : durée 4 ans,
de six 4 10 ans.
2° Cours moyen :
10 a 13 ans.
3° Cours supérieur :
de 13 4 16 ans.
Les cours d’enseignement pratique
peuvent étre également suivis par les
enfants qui n’appartiennent pas a l’E-
cole ; dans ce cas, elles seront clas-
séesd’aprésleur Age dans l’un descours
ci-dessus. ’ >
Un cours supérieur d’enseignement
pratique et d’arts d’'agrément recevra
les personnes qui voudront se pare
faire dans les dites connaissances.
Pour les conditions d'atmission 8’a-
dresser a
durée 3 ans, de
durée 3 ans,
M'e LAPORTE
Officier d’Académie, Brevet supérieur,
Eleve de la Légion d'Honneur,
Directrice de lEtablissement
Notre.— Un cours gratuit d’enseigae-
ment primaire professionnel est attaché a
l’établissement.
Poudre Dentifrice
ANTISEPTIQUE
DE
A. BONHOMME, PHarRMACIEN.
Prix a ' Exposition communale dua
4e Mai 1907 de Port-au-Prince.
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Le soussigné avise les intéressés
que la circulation entre le Réservoir
de la P.C. S. et Bizoton-les-Bains
sera inuterroim ue pour tes voitures,
bugzy et cabrouets les Lundi 28, Mar-
di 29 et Mercredi 30 courant, ces trois
jours étant consacrés, a Vexécution
d’un pont prés du Poste militaire de
Bizoton.
Port-au-Prince, le 26 Septembre 1908
Général OswaLp JEAN
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Une proprie!5 sise Grand’ Rue, en-
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haitiens et étrangers, collections de jour-
naux d’Haiti et de certaines Revues ou
Magazines de France, ceuvres littéraires et
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s’adresser 4 M. Emile Viard, 107 Rue du
Centre. ‘
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New-York.-~ Le vapeur & Comon-
welth » de la ligne New-York fall River
un millier de passagers,
entra en collision par suite du broul lard
intense, avec le vapeur - norvégien « Vo-
land » en face de Long Istand; ce dernier
ola au momen '#ie la collisions Le « Cc-
noowalth » a pu communiquer avec la
verre par la télégraphie sans fil etles ba-
taux « Provence » de la Compagnie Gé
nrale Transatlintique et le « Maine » de
lsLigne Neo Bedtord qui ont regu le mes-
sage A son passage sont arrives: au lieu du
sinistre ; mais leur aide n’était plus né-
cessaire, I'équipage du « Volund » ayant
&é sauvé par des marins de | école navale
de Newsort.
Mipwacker 28.-— Le candidat démocra-
tea la Présidence des Etats Unis, Hon W.
J. Bryan, aenvové une lettre au Président
Roosevelt. le censurant fortemementd avoir
mtiquéla'r4putation du gouverncur Ha kell
de Oklahama et ajoute que, J. Pierpon’
Morgan, Rocktellcr et Andrew Carnegie,
ont contribué aux fonds de la campagne
Hlectorale du parti républicain, en†faveur
defélection de M. Hughes, comme gou-
verneur de l'état de New-York.
MINNEAPOLIS ~ M Tae a ters
campagne électoraie dans ce te ville qui:
duré y jours. Le denier discours a ¢.¢ pre:
noncé a la Postal Savings Bank en presen-
ced’une foule immense.
Paris. — Le roi Alphonse et la reine Vic-
toa sont arrives ici se rendront 4 Buda-
pest rendre visite a lempereur Frangois Jo-
sph.
St. Péterspour;. — Les étudiants de
efaversit de cette ville ont intention
Smetire en yreve protestant contre la
Poingue repressive du nouveau ministre
iostruction.
Serial
ayznt 4 son bor
“a
we ee ee re ee
<1 TAT ee oe oe
Priére d'aviser l’administra-
onde !a moindre irrégulari-
lédans le servicedu « MATIN»
ae quil y .oit de suite remé-
Ducteur €. Gaveal
MEDECIN, CHIRURGIEN
ACCOUCHEUR
Diplomé de FUniversité de Harvard (E. UC. A.)
A Vhonneur ditturmer ses clients,
les malades et le public en général,
qu'il a roucerl son
CABINET D’ELECTROTHERAPIE
128, Rug DU CENTRE, 128.
( Maison de feu Dr Duchatellier )
_ Les malades savent aujourd’hui qu’-
ils peuvent étre guéris par [Electro
térapie scientifiquement appliquée
dans la plupart des maux dont souf-
fre Phamanité. Ils ont un intéréet spé-
cial A se voir guérir sans une opéra-
tion chirnrgicale délabrante dont les
suifes sont souvent les plus graves.
Outre le traitement des affections
spéciales de la femme, des maladies
chroniques générales ou locales, des af-
fections ysnito-urinairves, celles du sys-
tem? nerveur, de la Peau. du Nez, de
la Gorge, des Oveilles et des Yeux, le
Dr Gaveau fait le traitement a domici-
le du Cancer du Sein et de la Lym-
phangite Chronique.
| CONSULTATIONS ET TRAITEMENTS
De 7a 10 hrs du mutin et de 2a 4
hrs Je Vap-és-mide
Avis Important
Les créanciers du sieur PIERRE
Francis, décédé, sont invités a pré-
senter, dans un délai de 15 jours, aux
héritiers du défunt leurs titres de
eréance pour étre vérifiés et appréciés
Il est fait aussi un appel aux débi-
teurs dv De Cujus a venir, dans le
méme d¢élai, proposer un mode de
paiement pour éviter ultérieurement
des poursuites judiciaires.
Port-au-Prince, 21 Septembre 1903.
Pour les ayants droit aux communau-
{é et successiun Pierre Francis,
Lio ALExIs, avocat, 15, Rue Férou
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1881 Exposition d@’Haiti Membre du Jury-Grand Prix
1898 Paris
Médaille d’Or, Membre du Jury
1898-99 Paris
Médaille de i"* classe
1883 Exposition @’Amsterdam
‘' Médaille d’or
1885 Exposition d’Anvers Diplome Hors Concours
_ Médaille d’or 1899 Philadelphie
1386 Liverpoo! Mention Honorable
1387 pledaille d’Argent 4901 Buffalo
vre Médaille d’Or
Médaille d’Argent 4902 Paris
4289 Paris ( Exp. Universelle. ) . .
Médaille d’'Argent DiplOme de Grand Prix
4891 Kingston ( Jamaique ) 1904 St-Louis
Diplome d’honneur Médaillle d’Or
1891 | Médaille d'Or 1907 Spa
Paris Hors Concours Médaille d’Or
| Membre du Jury 4907 Paris
1893 Chicago Médaille d’Or
1395 pilédaille d'Argent 4907 Londres
5 r : ,
Médaille d'Argent 1907 Jaen
1896 Rouen
Médaille d’Or
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pour ailer cor tiouer tes travaux oui
ditivera personucilement. Cepenudant
les pussupers pattis de Manville) ont
hu atteindre la) Croix des Bouquets
Wot ils devaient uve transportés en
ville. Che nouvelle crue d’eau plus
forte que calle de dund: a esvahi la
Voie en cing endtowts et a complete-
went empeche tous les transports,
Pingémietnr Tippenhauer que nous
avons Vo lier soi nous a fait) savoir
Me co tres quvapres sept heures de
fravauX senieux et avee le concours
empresse duo Général Toureaox que
Pon a pu thaver ti passage aux trains.
Les endioits od ta crue s'est déve-
lOppee aver foree sont: Carrefour
Drouvlard (Grande Plaines, Carrefour
Martassi -- entre Croix des Bouquets
e' Palsiire— pur Papau. On ecroit
que des tortes @quipes qui vont etre
emMplovecs achev vont les travaux au-
yourd har meme,
he volume Weau cece hier de qua-
tre preds de hauteur. La barricre de
PRrole v disparaisssit anx trois quarts.
A Proutlid, Habitation Cana’, tes
déyits sont plus considérables que
nous le pensions, la premiere heure.
Le séenateur Canal nous dit) que le
mouhn, Ia sucreriec sont entiérement
détruits.
LLL Se ese
Code Pénal Militaire
Il_n’y a pas longtemps nous _insistions
a cette place sur la nécessité pour |'Admi-
nistration supérieure d’exercer un contréle
sur les éditions aujourd'hui si répandues,
de nos codes et des lois qui les modificnt,
Vintérét de leur consformité avec les textes
ofticiels giant d’une importance qui n’é-
chappe 4 personne.
Nous applaudissions 4 la mesure
nait de prendre le Gouvernement de sou-
mettre au contréle d'une Commission le
« Recueil des Lois et Actes »de M* C.
Gauthier, avant de le livrer a l’usage du
ublic comme publication officielle. Dans
e méme ordre d’idées, nous sommes heu-
reux de reproduire la lettre ci-dessous de
+
ue ve-
M* Huber: Alexis,un de nos jeunes avocats
d’avenir.
Port-au-Prince, 17 Septembre 1908
Monsieur T. Lareac,
Secrétaire d’Erat de la Justice
Monsicur le Seerctare d’Etat,
J'ai Vavantage de vous signa'er une avo
malice gui st assez importante, je veux le
croire, pour meriter de votre part un
prompt redressement. Tl s’agie Wun defurut
de comordince dans ‘es textes des articles
des différentes éditions du Code pénal mi-
litaire 1869.Pour m’en tenir aux plus cou-
russ, celles gue l’on re rouve aux mains
des juges ctdes avocits, je ne vous sipnale
que deux éditions : ’édition de i’Imprime-
re Nationale, assez ancienne, cet celle de
M.G. Chaumetce. de plus récente date.
Le tic m’a érd réve'é inopinement.
Le Conscil special militaire de_l’Arron-
dissement de Port au-Prince, jUyeant, lun-
d: dernier,latfaire du capitaine [ éoaald S:-
Fleurant guei’ai eu lhonneur de défendre,
cut ature appbeaion de Varucle r30 du
Code pénal militaire Cet aricle est ainsi
ubellé :
aq Are 130 Tout otficier en activité
a de sery.ce qui aura commis une accion
edéshonerunte sera condamné d un empri-
« sonnement de trcis mois aun an. e
@ be cas de odidive il sera destitud 2 Tex.
te de Pedition de VImprimer’e Nationale).
Sur mon insistance pour que, confor-
mément ace 2ealinde, mention fut. faite
dans le jugement « que la peine ainsi ap-
puguce nvenléve rien au condanné de son
wtade et de son rang dans l’armée, le pre-
sident du Conseil me répondit qu'il était
lié par les textes et que ma demande ne
pouvalt étre agréce. Joignant le geste a
‘observation, 1! me tendit index sur [’ar-
ticle, un Code pénal ( édition de M. G.
Ghaumette) ou je fus surpris de ne pas voir
figurer Vslinéa en question. Le bel Age de
mon édition me rendit un peu timide, et
}Al naturciiement peasé & une moditica-
tion tésuslative ; mais l’absence dans |’édi-
ton de M. Chaumer:te, dannotation dans
ce sens au bas de Varticle incriminé, nous
'aissa,juge et avocat,dans 'e méme embar-
Tas,et devart limpossibilité ou nous étions
de mettrela main sur un « Moniteur » pour
nous dépirtager, nous dames nous en te-
nir 1a. J: dots vous dire que mes techer-
ches dans fa suite et tnes informations prés
deimces alads confréres, notamment prés
de mon e-timable ami Me Claudius Gan-
threr gui ne mesignale qu’un projet de ré-
vision de M.G Bocco, projet qui dor: pai-
s biemen: dans les cartons des Archives de
la Chambre, me mettent 4 méme de vous
attirmer que le Code pénal militaire de
1860 reste debout dans son tntégrulisé et
n'a jamais subi de modification.
Poussant un peu plus loin’ mon trav
de coiparaison, et me cenant aux denx
seules pages qui me préoccupassent dans le
moment ( remarquez-le ) j’ai constaté un
veritable bouleversement dans l’ordre des
articles C’est ainsi que l'article 139 du
méme code, visant un cas d’excés de ou-
voir, au lieu d’étre ratiaché, selon l’ordon-
nement plus logique de I’édition de 1’Im-
rimerie Nationale, au chapitre II, titre
II qui traite de ce délit, est placé, dans
Védition que détenaientles juges et l’Accu-
sateur militaire, au titre Vit. chapitre rer,
traitant de l’inconduite, burlant§ d’atre
ainsi mis céte a céte d’articles dont il s'ap-
Parente ni par le sena ni par lidée.
Plus particuli¢rement en vue de faciliter
la tache des Conseils spéciaux militaires que
Vintérét de mon client dont je vous signa-
le en passant la situation, j’al été amend a
penser et 4 vous suggérer qu’une dition
nouvelle des Codes pénal et d’instruction
criminelle militaires, celle-ci officiellement
Eo
i i
nr ee
ag re et LR
autorisée et reconnue aprés examen, répon- Fiangailles
drait actuel’ement a une véritable nécessi-
té,
Il est évident que ce travail de premiere
main, d'un besoin immédiat, n enléverait
rien au mérite‘d’un travail sérieux a faire
sir la carte de fiangailles de Mlle
TROUILLOT, avec M. Louis Satcapo.
Nous ' leur
compliments.
plus tard, la refonte compete de ces deux Chronique des Tribuna
Codes qui,désucts et surannés en plus dan Les deux j , ux
: ceuni deux jours de pl
point, méritent d'étregiaieunis et adap.és J ple ayant reteay,
chez eux, nos magistrats et la
nos fondés de pouvoir,
tibles de rhumatisme,
paix n’ont pas travaillé :
notre chronique judiciai
tOLs, gens sy
atio ustice i
tration de netre J c nos tribunseg
de ta Justice tient i oun
supéricur pour ne pas
toutes les fagons. Or,
des juges des coles exacts
)
&
Li distribution
intérét social top
etre favorisée de
meite dla porée
et comul-ts ou leurs doutes au
dans
re.
lian $s ne nous en voudront
deront pas rigueur, non plus, a la mag
trature que le mauvais temps seul
sont
larpe
*soin
. . ’ ‘ 7 ~«
aux progrés réalisés depuis dans l’Adminis
une |
leves, Cest y coninibuer
Nous avons recu avec un agréable pla
présentons nos meilleary
plupart de
: a immo
mesure. — te: ae bidlisée. La charité est une vertu dex
Je serais heurcux que ma leitre vite de sence divine ; il faut done étre parfois chee
VoiTe sericuse atention ammsi que Celie de | ritable envers i
les Ames
votre col’égue A la Gaerre que la question
interesse Cgalement. | sONnt jamais soustraites aux
|
. a 1e - } . vt we oa
Dans cette ittente, je vous price dagtéer, sabilités de
M. te Seerétaire d Etat, expression de mes
metlleures salutations.
Hunerr ALENIS,
etvoolt |
tainementr de la moisson
ec
METKEGROLODGLQU &.
sible, Jes observations et les rensei
de peine qui soa
respectueuses de leurs devoirs et qui nes
lourdes respon
s fonctions qu’elles acceptege.
Souhaitons que les pluies cessent, que
les audiences reprennent '! I y auta cop
pour le chroni-
queur 4 bout de sujet, ct des rires poar
ceux gui ont besoin de tuer le temps @
d’oublier les petits ennuis de notre poug
Port-au-Prince, dans le plus bref délai pos
v a } 7 ‘Ty | existence.
| | 3 fe ite : Chambre de Co nmarce
i As ee
{| Les cu'tivateurs et les Industriels ds
an i Pays, haitiens et étrangers, sont priés dex
RENSEBIGNEMENTS ;pédier 4 la Chambre de Commerce de
|
CIbWrervatoire | .
DU |
SEM!NAIRE COLLEGE S--MARTIAL |
—
Marp! 29 SEPTEMBRE
nant leur industrie et leur culture,
culiérement leur nom,
ou semestre.
ments qu'ils jugeront nécessaires, cancers
leur domicile, le
moyenne de leur production par triaéeus
e. @
La Chambre de Commerce espére qui.
“y: ne se montreront pas indifférents & ceed
» > wm | _
Barometre 1 midi minimum 583 'demande 4 laquelle se rattachent feats
naximnt 7 | propres intéréts.
Température maximum 25.6
Le Président de la Chambre de Commerce.
D. Détmorns
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Les ressources du Service Hydraals
‘ayant considérablement diminueé, la Dired
tion invite les abonnés en retard & bies
/vouloir vesscr aux percepteurs les valeess
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pour qu'il soit donné suite aux trav
executer.
Port-au-Prince, 13 Septembre 19
La Direction
C* des Pompiers Libres
Les Membres honoraires de la Compt
;gnie des Pompicrs Libres qui ont a
4 la souscription de la Caisse de
sont informés que le service de
ment reprend force et vigueur 4
present mois.
Port-au-Prince, le 23 Septembre
moyenne dtarns
Le ciel est resté constamment couvert
toute la journee, et presque contiuuelle-
ment pluvieux jusque vers 7 h. du soir.
Total de la pluie : 14,07.
Que'gues coups de tonnerre 43h de
Vapres-midi.
Le baroinétre remonte toujours.
23.4
Cyclone. — Une dép&che de Washington
arrivée dans la soirée du 29 nous annon-
ce que le cyclone modifiint sa marche,
s'est dirigé¢ aa Nord sur la pointe Est de
Cuba, au leu de continuer sa route WNW
sur Sanuago.
R. BALTENWECK
Funéraillés
Lundi, 4 3 heures de l’aprés-midi, ont
eu licu au milieu d’un grand concours d’a-|
mis, les funérailles’de Axne Marie JosErpHine
ALFRED, décédée la veille.
Nos sincéres condoléances 4 la famille de
la reprettée défunte.
&
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Seront célébrées, cette aprés-midi, a Pé-
tion-Ville, les funérailles de MARIE JosgpH
Cr&omie Baran, décédée hier.
Le convoi se rendra au cimetiére exté-
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faire parler d’eux. Ainsi jls ont pénétré | mes frangais; la cause daco
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enlevé quelques paquets de cigares et un vapeur ‘allemand, _ plusieurs
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MATIN du_ 30 Septembre 1908, N* 450 § 451
de la, Vabsenee ée
Nos lecteurs toujours aimables et cond
pas, et ne gare