Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 26, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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| peuxiéme Année, N. 448.

Le Hatin



fdlement intéressantes que



-Abonnements:
Un Mors. . .
PORT-AU- PRINCE Trois Mois. .
DEPARTEMENTS Un Mois.
Trois Mois.
ETRANGER.......- Trois Mots. .
Ge -






Pour tout ce qui concerne /’Ad

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

Samedi, 26 Septembre 1908:



QUOTIDIEN



DimgcrTsur :
Clément Magloire,

G. 200
« 5.00
« 2.20
« 6.00
« 8.00




ministration du Journal,

(HOSES DIGNES D'ETRE CONNUES

UNE, INTERESSANT?- CORRESPONDANCE

Il

A Monsieur A. NOGUES,
Ancien officter ds Marine
Cher Monsieur,

¢ Votre lettra sonléve des questions
je suis
eoafaincu d’étre ayréable aux fecteurs
dels Science Sociale, en la publiant,
a8 que ma réponse. Les difficultés

@é Yous voulez bien me _ proposer
cot dd, en i iTet, se présenter a bien
és esprits, et il importe que nous
syoos, les is et les autres, fixés a
@ Sujet.

‘Vous reconuaissez d’abord que
t La Science Sociale, avec une logique
fsissante, montre comment les cou-
lamescde la famille-soache donnent
Rr Anglais une vigueur moraie et

aque, qui est un des grands fac-
his de leursuprématie actuelle. »
tes Yous me deinandez pourquoi

Coutumes Ont mis tant de temps

Pfoduire ce résultat.
be est, permettez,-moi de vous le
lee ne, une sorte d’illusion d’op-
wat u6 Ce résultat vous paraft ré-
‘dele ous étes frappé, en effet, de
mnie © Welle prodigieuse et icré-
! oneance d’expansion la race

nee 1 v :
iMastaler nvahit le mor Je; de

, Welle couvre déjaé de ses
" Mérique du Nord, 1!’Aus-
Nouvelle- Zélande, 1l’Afrique

hai ©; qu'elle tient sous sa
P nl'Inde et l’Egypte, et que
PAmér oe mencent & se déverser
de aie” du Sud, od ila mena-
: re reculer les colons Espa-
ns fortement organisés au





«can, 702 social.
plas €Xpansion vous frappe d’au-
0 ue, pendant votre carriére,
ner de marine, vous avez
les mors Pavillon anglais sur tou-
von et que, pour un navire
de cet §e@n avez vu au moins
te débordante nation.
Spectacle est aujourd'hui



plus éclatant, plus saisissant pour
tous les yeux, qu’il ne l’a jamais
été, cela tient uniquement a la puis-
sance nouvelle des moyens de trans-
ports. Cette puissance devait nécess:1i-
rement profiter beaucouy plus aux
nations naturellement organisées pour
se répandre au dehors. Or c’est la,
au plus haut degré, vous le savez et
tous nos lecteurs Je savent, le cas de
‘Angleterre. Il n’y a donc rien d’éton-
nant 4 ce que sa force 5d’expansion
se soit trouvée tout a coup décupleée.

« Mais vous m’opposez le cas des
Canadiens frangais, qui, au dix-septie-
me siécle, méprisaieat les Anglais
comme adversaires et, A nombre égal,
les battaient toujours.

« A celajeréponds que les Cana-
diens francais appartenaient au mé-
me type social que les Anglais, car
ils étaient, comme eux, constitués en
famille souche, si bien qu’ils ont con-
servé intacte cette forme de famille
jusqu’é nos jours. Cette similitude n’a
rien d’extraordinaire, puisque la plu-
part de ces Canadiens sortaient de
la Normandie, quia été peuplée en
partie par des émigrants scandinaves.
Les fameux pirates normands, qui ont
occupé |l’Angleterre, out, partout ail-
leurs, importé de méme avec eux la
famille-souche. i.

« Par conséquent, si la supériorité
« militaire » des Canadiens peut étre
considérée comme un avantage sur
les Anglais, elle ne démontre rien
contre le type social lui-méme, puis-
que ces deux sociétés avaient une
origine et une organisation sembla-
bies.

« Mais cette supériorité « militaire»
a-t-elle constitué, en réalité, un avan-
tage ? A-t-elle 6té le signe d'une su-
périorité « sociale » ?

« Elle a été, au contraire, le signe
d’une infériorité profonde et durable.
Voila, allez-vous dire, un paradore
bien caractérisé. Je conviens sans



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45, RUE ROUX, 45.

s’ad





LE NUMERO 45 CENTIMES



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mois et sont payables d’avance

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resser 4&4 Monsieur Arthur



45, Rue Roex ou



riens doinent le nom de« Grands »
sont le plus souvent les ptres fléaus
te Uhuman‘té, les plus stirs destruc:
teurs de leur dynastie et,— malheu-
reusement aussi,— de leur peuple.

« Appliquons) maintenant, mon
cher Monsieur, ce petit expusé, non
de principes, mais de faits, & vos Ua-
uadiens francais.

« Si, en leur qualité de Normands,
ils étaient en famille-souche et, par-
tant, trés portés a dilater la vie pri-
vée ; en leur qualité de Frangais, ils
sortaient d’une nation ou les pouvoirs
publics avaient déja pris une ampli-
tude bien autre que chez les Anglais,
amplitude malsaine, qui annongait dé-
ja la désas‘r use puissance de Louis
l'Espagne, ap-és celles de Gharles- XIV. [ls avaient donc, de ce chef, des
Quint et de Philippe II, pour ne citer| aptitudes et une organisation mi-
que ceux-la, auraient du, tout an/litaires beaucoup plus perfectionnées
moins, jeter de I’hésitation dans les! q ve les Anglais.
esprits, au sujet de cette opinion. Mais; « Ceux-ci, au contraire, n’avaient
rien n’est tenace comme une erreur. alors, comme aujourd'hui d‘ailleurs,
anda NEtité est qu'une nation no vit deus tres, faible développement de
amais longtemps de la puissance mi- : 5» .
litaire, qu'elle ae meurt ‘souvent, ne que nous appellerions actuellement le
que, tout au moins, elle en souffre plus pur régime de la décentralisation.
toujours. ac: Peres de famille étaient souveraing

. woe ans leur famille, et les citoyens dans

« Bien plus, et ici je serre de plus/jeur comté: aucun « roi-soleil » n’ap-
pres votre objection, non seulement araissait a | hori; ei
la puissance militai duit pas | Paraissai eur horizon politique, et
la prospérité ‘sociale, mais ella nen lorsquiil y apparut plus tard, ils sus
est méme pas le régultat nécessaire. rent Orde énergiquement y mettre

« Le plus souvent méme, elle est ,
produite par une désorganisation so-
ciale ; elle est un cas pathologique. Elle
provient, en effet, de ta croissance
démesurée, monstrueuse, d'un or-
gane social,— et non du meilleur,
non du plus essentiel,— au détri-
ment des autres. E'le résulte ordinai-
rement du développement anormal
des pouvoirs publics au détriment
des Organismes,— autrement fonda-
mentaux,— de la vie privée. Dans les
sociétés ainsi constituées, les mem-
bres du corps social s'atrophient de
plus en plus, tandis que la téte prend taires motivés. — , .
des proportions excessives : il a! ¢ de de tourner le dos 2 ceux a nous
anémie générale, compliquée de con-;« traitent en fréres our a dre |
gestion cérébrale. (1) ie main 4 ceux qui "nous traitent en

«Les hommes aurxquels les histo-'« ennemis et en dégénéres ? Serait-ce
aut publicistes hallienssquicommettentl ons, | Que lew Free eon ingratitude ? »

mettent l'er- . ue les Francais « nous trai
vom parce que ses Dice até socuate du Ja: fréres », le Docteur Auguste est fibre
Pires de le croire et de_ |’attester, lui qui a

l'auront fait apparaftre une puissanee
MILITAIRE de premier ordre.— A. af ‘eu si souvent l’occasion d’étre la pierre

peine que cela en atoutlair. Mais
il en est ainsi de toute vérité qui n'a
pas encore élé acceptée par le public.

« Or le public persiste 4 croire que
la supeériorité « militaire » est un cri-
terium évident de la supériorité « so-
ctale », et que la victoire sur les
champs de bataille est le signe et le
garant de la prospérité et de la soli-
nits d'un peuple et d’un systéme pu-

ic.

« Et cette erreur est si bien enraci-
née dans les esprits, que les faits les
plus éclatants de I’histoire ne peuvent
l'en’‘amer. LéS exemples de la brus-
que décadence de la France, aprés
les grandes victoires de Charlemagne,
de Louis XIV et de Napoléon ; de



EDMOND DEMUOLINS.
( A suivre ).

eee

La Question du Jour

XVII
La phrase finale de la troisiéme lettre
du Docteur ( Nouvelliste du 28 Juillet )
;est lapidaire, et elle vaut la peine d’u-
‘ne reproduction suivie de commen-







TARREBIE CONTIQE SE fe:
"
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Port-au

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travaux

Prince, 18 Septembre 1908
La DirecTIon
Cc: des Pompiers Libres
Les Membres honoraires de la Conipa-
‘ses Pompiers Lisvey quir ot adierd
if: souscription de la Caisse de Secours
gat informés que le service ds reco vere:
men: reprend force ct vigueur Y opardar du
pestat mois.
Port-.u-Prince, le 23 Septe nbre 1908
Le Crissiers ArRtiUR Tstpoxt.
e e
VWouvement maritime

26 Se; tes bre ba
Vortcek,

NeserdeVeau, Dion roe oat,

(somarve., Pes

Cantor,
Minsoine, Esper:
Q&Mac pariromt ce oor,

Le« Nord Alexis »

Notre aviso de guerre a Nord A’cate :
mrevena bier soir da Cap, Goital-
w etde Port-de-Paix.

d. >

Derniércs Dépec:ies

Toutos 24.0 Pendant que sifeetn tent
ksexecices de tr avec tes grands canons
de ia tourshe po neipue d bord da cuit tose
tess @ La touche Preside x un de ces
hows af ex ostoa, de raisant cowie.e-
meri Le tourelic durrive ct ae
Opies 13 servanis de ia pece. Plu teurs
tues hommes de lequipige ont été
bessés, quelques uns mortellement. Ceste
‘asrophe ressemole beaucoup 4 celle qui
Rpoduiit ily a pea de te aps ¥ bord
la« Couronne ».

CUX gui se trouvaient pres de fa tourel-
dient que lorsque se produisit Ja terri-
tetosion Hey avait dej’oun bon mo-
M2 qu'on procédai: aux exereices de tir.

foot du cuirassé offrait un spec.acic

bie, Couvert de cadavies, de b’cosds
fas et jambes de ceux qui tureat mu-
ta ft Lexpiosion ct dont les restes fa-

aut projetés A da mer.
fed ct Le Gouvernement alice
we eI ED aujourd’hui aux To presen
Fila nove ance et de I Espagne si répon-
, ss marcas SPAR Oo au sujet des
ines 5 dans ceite note dun

pa conciiiaceu le gouvernement al-
me. cependant dune fagon precise
tn ponents Pas qu’auciie pals-

Ise d’une position extraordinai-

Rey

$ .

we, Ss relations avec le eouvernement
n communiqué cemi-cihciel

’
ac

tudliat

Cin, “op

Pate France et I'Espagne 01: no-
Mavic, €magne qu’elles ne cherchaient
ey eater des de o

Mad Alod; e la conven-
ae ueésiras.

eat 4 Cas suspects de cholé-

malay ouverts dans cette ville. 2
ites te russes. Des mesures e€x-
€ précaution sont prises pour

termes






ft
woe

percepteuts les val urs

, pour [¢ mpécher la propagation de I’épidé.nie
de fevrjoss fe territ:ire de lempire.
Bertin 24.— Le congrés intern cali:
a
}

f
{

o

Lo

ia presse a2 inavguré aujourd’hui sa +
-on annuelle.

UASUNCION 24.-- Line conspiration orga-
risee par le parti ay,elé noir ayant pour
bt deo renverser ‘ souvernement a été
d couvert dans cette ville. Tous les cons-
piratcurs ont cré arre és et Pétat de site
poclame.

Wrancey « Alaska) 24.— La go@ert
americaine « Siar of Bengal » appartenanr
i une C* d’exportateurs de conserves ali-
mentaires et se dirrigeant sur Sin-Fran-
ciscO avec 45.00) boites de saumon a fait
naufrage dimanche dernier sur la cdte de
Vile Cornation (archipel prince de Galles).
Sur les 137 hommes de l'’équipage rro se
sont novés.

Satnr-PLYER-BOURG 24. — Le choléra
continis ses ravages avec une extréme Vio-
wre.

WASHINGTON 23. —- D/apreés télé -

igramme de M. Smith, gouverneur des
|Phiippines, 53 nouveaux cas de choléra
ont eié coregistr’és A Manille durant les
dernidres 24 heures, soit 4 cas de moins
eee dans Ta ypournce précedente.
Drirro.t —~ M. Bryana_ envoyé aujour-
Jhon! eramme iM. Roesevelt dans
Lo -a al prend da defense Ge M. Haskell,
coos.rneur de UErat de Oklahoma et tré-
1 ty du comité national duo parti démo-
Piqage, ccusé par le président d’entre-
torr des relations ilidsales avec le trust du
NCTrOLe,

un

‘
t
'

UNE

Brochure ¢ Actualit

Le G: NORD ALEXIS
° KT
Guvre

( Suite )
Yor LES N°! pES 24 ET Lo SpePTEMBRE

Son

On doit se rappeler qu’a i averemen'
Qe Géueral Nord Atexts a la premiere
Moyestrature de Vietat, if u’existait pas
un seil bateau de guerre. Tous les
navires que tous possédions avuient
disparu, Le « Toussaint-{ouverture »

pour servir certains interéts politi-
quo s avait été jeté A dessein sur les

ruchers de Garacal ; la « Crete-a-Pier-
rot» en ajoutant & notre histoire une
paw léroique et subime, nous lais-|
san quand mee des pertes inatériel- |
tos djinmensss. Sous Tirésias, les nie
vires disparaissaient comme par en:
chantement. Le « Bélize » acheté pir;
Kijtiek on ne sait comment, chargé |
jusqu’an débord de bois de sampéche
Schoua A Long-Istand ; le Capois-la- |
Mort gisait sur le dock. lorsque le gé- |
néral Nord, ne voulant pas laisser 8¢ |
perdre argent ds Etat, envoya dif-
féren'es commissions cxaminer Ce,
navire, mais il avait été si- maltraité, |
les plaques, apparaux, cnivre3, tout
avant été enlevé, quill était plus
qu'une épave, et, toutes les tentatives

de le réparer restérent vaines et inuli |

trouvait notre!
des désastres, |
quand, &

er a YN

les. .
Tel était état ou se
marine anéantie par
des ruines accumulées,
veille du Centenaire, O
dans les eaux de Port-au-Prince un
coquet petit navire pel
battant les couleurs nationales
proue duquel on lasait en lettres d'or

eta la

la |
n vit arriver.

‘
'

int en blanc, :

“ Centenaire ", Qa été une des cir-

natances otise sont réyve. : une fois
dus, le faet, bar flexion avec des-

ste veénerab Mead sat prendre
thes Nesures A ba for: Oppo Tame. cf
Gaitt® pod cbt cer pion Be an
pom Sasa. prevowimce TE aad,
aVant perso:. SOtt AQUA GaeVeus ds
reme@dice a tates hi et fair
Sant CO ata. Foe Ce tylbo pa NGas a
permits dee prep awe rm oat eetta

Wrodde fers tos penta:

Pius tard, iis avers eae te Gro-
vant” at le “ Nord-Alexis’’, dvux plus
fortes unité: nmuvales,et tout darniere-
ment le * Verueres ’’, achebé par le
Gouvernement, au cours ¢es dernie:s
événeinents. Le uénéral Nord = com-
prend quwil east nécessaive que notre
flotille soit toujours préte A répondre

&alappel dao Goiverrem- ut chaque
fois quil sSagira de sauveyarder son
honneur et Pirdépendonce duo Pays,

Aussi i} ne neéciy rier pout la mietite!
en mesure de ioiiplar dign- ment cet-|
te grande inission.

La volonté de téform. » qui Panime:!
pour toutes les bianel = de Vadminis:
tration, le Géneru Nord Ca app ortee |
aussi bien dais pote arnee que,
dans notre marine.

Sous son gouvernement. les corps |
@instruction raiutains suivants out éte|
formés

Les Gibozie us, | 3S it-Leedisio as, |

pour Pinfeotetie. |
Les Latorti ce eres Gor Part lore.
Les Laraquois sour li cay tae.
Cos corps foretionnent a Portevs-
Prince.
[iv a aussi les Augaustiens duo Gap

pour les Giudes UiSorigues de toutes:
arMes,

Dis Corps gimitaises out ete creds
sur tous les points de ba Reéonbi- gue!
et le Président a fait) fonder des!
bourses d’études pour les jeunes gens,
de la peovinee qui Qeritect equ it |
Vinstruction Militeir a Port-au-Prince
dott la cvele deus came tuont aecome-
pli, iis reparledt prota cetes Poeatlite s |
pofesser la Theor aus regiments
terriloriaux.

Ce mest pas sans icisswiation qeaon
volt ala disetaenie, Vos rit de corps
Merveilleusement ever: pes dams les
réyiments de la warde dt gouverne-
Ment, pour ne cit rogue Ces seates
troupes.

( A Sctere )

VENTE DE BIEN DE MI* <‘R |

4
; Lo.
En vertu dun jogem a. du trobunal ci--
vil de Port-au-Piines en date da dis sept:
jutiles mil neuf cent sepr, "Mresstre. fe

guci homologue,poure re executes selon si
turmic et teneur,

ure déib‘rition du con- pour tous travaux de

u cété oppose, au Sud,sur
une profondeur de cent-quatre-vingt seize
pieds en ligne droite au cété Est et _d’au-
tant de pieds en ligne bris¢e aucdté Ouest,
et et bornée savoir : au Nord par la route
de ‘1 Croix-des-Martyrs, au Sud par Rosa-
lie F-ienne, 2 l'Est par qui de droit et &
l'Ouest par Joseph Biamby et divers.

A ta requéte de la dame Lucida Théve
nin, veuve Faublas Thévenin, propriétaire,
denicurant et domiciliée a Port-au-Prince,
mere et tutrice légale du mineur Charles
Faublas Thévenin.

La vente se fera en présence de Mon-
sieur Cicéron Dessables, propriétaire de-
meurant et domicilié en cette ville, su-
brogé-tuteur du dit mineur.

Les enchéres seront regues sur la som-
me de quatre-cent trente sept piastres vingt
cing centimes 4 laquelle l’expert commis
Monsieur Clément Zéphir a estime les dits
droits et prétentions cy ..... P. 437-35

Pour de plus amples renscignemenr sa-
dresser au notaire commis, dépositaire du
cahier des charges

Port-au-Prince,le 26 Septembre 1908.

Pour veuve Faublas Thévenin :

K. VILMENAY, notaire
———

vingt-se pt pieds a



ee ee ee a eo eee ee ae
7 ” = ~ ee ee

Arrét de Circulation

— ~
Le soussigné avise les intéressés
-qne la circulation en're le Réservoir
de la P.C. S. et Bizoton-les-Bains
sera interrompue pour les voitures,

buugy et cabrouets les Lundi 28, Mar-
di 20 et Mercradi 30 courant, ces trois
jours étant consacrés, a Vexécution
dun pont pré3s du Poste militaire de
Bizoton.

Port au-Prince, le 26 Septembre 1908
Général OSwALpD JBAN

ce ees ee a




Propriétés a vendre

Une proprieté sise Grand’Rue, en-
tre les propriétés : MM. Amilcar Da-
vard et Bareau Maitre, facade ouest.
D. ux autres & Anse-a-Veau, une a
Carrefour Georges et l'autre a barriére
Georges en face de M. Nelson Arnoux.
S'adresser A M. SIMEON EvuG. DUBOIS.
Pies de la Gare. Avenue Dessalines N°9

Port-au-Prince



JULIEN FLORUS

Ancien éléve de la 26° Compagnie
douvriers d’Artillerie ( Lorient )~





Se tient a la disposition du public
FORGE, et d’a-

seil de fumil’e du mincur Carles Faublas JUSTAGE, d@ REPARATION de coftre-
Thévenin tenze le premicr du dit mois de forts etc. etc. 4 de bonnes conditions.

Juiilet sous la présidence dc Mousieur Emi- |
le Lucien, jug: de paix de la commune de:
Port-au-Prince, section sud, dument enre- |
gistrde,

It sera procédé le jeudi huit cetobre pro-:
chain, A dix heures Ja matin, en Petude ei
par le ministére de Mt Louis Hippoty-e
Kléber Vilmenay, so‘aire a Port-au-Prince,
commis 4 cet effet, 4 la ven'e aux encheres
publiques des droits e: prétentions du dit:
mineur Charle. Faublas Thévenin, consis- |
tant en.un hniti¢me, sur un: propriété, |
tonds et bitisses, sise en cette wile, a Ven--
droit dit Poste Jean Cisean, dépendant de!
la succession de feu son yére, Monsieur
Faublas Théven'n; laquelle vroarié'é mesu- |
rz cinquante pieds de fagide au cd é Nord |
sur la rouce de la Cro.x-des Martyrs, quatre-_

Rue de la Révolution N° 19
Vis a-vis de la Chambre des Députés







——

Poudre Dentifrice

ANTISEPTIQUE
DE
A. BONHOMME, PHARMACIEN.

Prix & l’Exposition
4e* Mai 1907 de PorauPrinee de
Depot: Pharmacis St-Antoine
Avenue John-Brown ( Lalue ).
PORT-AU-PRINCE ( Hartr )
Prix de la boiteG@. 1.50



ano SRAaa ET RECT SE OPERA TSI IE A TP TI TS caress tan wees wilits, + aL,
owe wagâ„¢ br et Sa 6. Perera ~
——

de touchs de cette fratern'é-ta. (Jao | siege atroce, d’an bombardement abo-

les Aes Sotons « todas traitant en minuble, et d’une douloureuse capitu-

ennemis ¢! oa dleenés 9, — cela ne’ lation ! Et quand ou sut yue ces voeux

fierce Poor igre dite perar mot, | ne sétaient pas réalisés, quand on ap-

puistier inen, iorey © uneune mé | prit la réalité amére et terrible, [faiti

pros sche espti sar oratuec des pleura ius Milneurs {3 la France vain-
cue

Bemticicct qa: ane Pace iu-pire a la

TACO Spee: hore,

Oot Eject br eres per eure,
x) . ‘ . .
le De Adus vordpa bbs
Hravbtier det pear pies beep ek SES duds bon
pre ise de cee elo pal pest ti da
consit de tel go agoey an oo ba nds tel
. ’

eulre dod race bie veh. Bt dans Vese
pece, je eroits dort avai a dur ol

Montrer Combooh CH i Con issahi! Cee
la cour les besoins de se citise, ti tant
preave a sen lourde « bolis, ib acous-
Cleace efd dnp boat dite a, proativade. »

Ouabliesz-vois mie ter cher Doe-
teur, ou bien dang. zevous Que da Selden
Ce teat de ous dee nace dnfereeure, tae
Curabicrnt mt dif fear hak abee 2. ai Vous
ese que vehi Vout te pein, les
traces Doo Od age pas
et vdes fester s frangais, anatets,
allemand VN

. % .
bletiala

ately oa Taping bees Crise

Cres a | trots cf tian od

. “4 x
Ges li anes adsense sb le yiuwe
tenis bos y tdseib id are grad tye ce
CO | Ie: 7 ee poauriais I: tatre

Owe die, ste dee peared? saget
ht sd, fle a VO Taj. ons ioms 4
voy E> Orebne Ia, Voetts metrsiste 4

VOS

Methven a

Croabe at cite dioaderotte daw mais pape
Ie Wolo ibe ob Pipe pase ab wo as
deni) bo Cocutre tif ethe se conciie
dau Vode oesorit acti: de penseur:

Conscieut, avec des pertediques aces
Quavelerte de dt pross: traugaise contre
nou: 3 Quand ib sagit, pour ba race su-
péerieure, de diner on te souper dial
ti ut des « sales neyres » qai VPhabt
tent, il mest pas
que fa Beance sa soit moutréa ut
Moins eMpressée, nim ins gourman
de opwWoues.e@ autre yet ja croix meme
qwelie ia a tou) urs
meut dévorés que les autres.

lei trouve piace ua souveriir amer et:
\

trieis revolt cre ne por certains co-
tes, el qain tan ee de cis qi feut faire,
duooxcattacet tratermed des Prange ais

envers nous, entonné par le D cleurNe-

mous Auguste comme un cuntique
Wa ton ce graves. Ge sera da seconde
fois que) Jaurar eévoqgue ce sOuvenir
dans ue ort traifeat ale dao menutalite:

deplor teed + Hattiens ; mais ib e-t de
cescne Ss qian dlatien ia pas te
droit do blier, sib mentend secoucr
sur sOn mail. Ureux pays les scmelles

de -cs buttines.
Toutie meud@ sait ecombicen ena ce
piys, cane da chasse culliw os a tous te)

moins, la Fiane? est aemes, con ida.
Pee, tube, Jee sas mens pais st, en
grattan’ bien cerbuaas de nes couci-
toyvens, on ue feraut la coastthuioa
que leur substaice est plus frangaise
qu itaitivane, - da moins sous le
port des sentiments ?

Pendant lenuée terrible, alors que la
auvre France faible et désarmede, ré-
ait sous les coups du Prussiecn impi-
toyable, nulle part dans le monde,
eut-dtre, ses malheurs n’éveillérent
es Cchos plus sympathiques et plas
douloureux que chez nous. Or tii
anxienx des nouvelles, l’imagination
des uns et des autres divorait Pespace,

la peusto ae tous etrit uniquement ten-
due, concentise vers les champs de
bataiils off Von souhaitait la ° France
victorieus:. Et s,il devait suffire des
veux uuanuimes du peuple haitien
pour assurer 1+ succés des armes fran-
gaises, c’est Berlin plutot r
qui edt connu les heures sombres dun

ama Couhal-sauce

plus copleuses



Jene sais si celui qui représentait
alors la Feancs a Port-1u-Prince, jugea



Ins pare olile de rappocter ce qui precéde a son

lsvuverngment ? Mais ilest certain yyua
Allemagae en fut informée, car :
« Sitdt la guerre tinie, PAllemagnue ran-
ecuniere et superbe nous fit) payer
cher cts sympathies pour la France
inulilée. Sous le plas futile prétexte,
élia nous dépécha un Batch qui, avec
cotte arrogante bratalité dont certiaios
civilisés sont coutumiers, impoza au
goavermement haiten ceatts doctrim3

| —
|

|
1.

lg

| «

a
«
¢
«
4 de faira 1a

— «hi Force prime
Ifaitienne

mark Venait
¢ pauvee Francs :
ly Droits ! © LE tucation
pur FL Féquiére. )

Voili done qui est bien étabti: pas
ce que nous avions sympathisé avec la

pes‘r sur



Mier d tes ta: | Fiance dans sa lutte ‘contre le Teuton, Durand ct eatin ;

et Verse toutes nos lurmes sur ses lar-
ves el profundes blessures, sou Valn-
qucur sé perourna vers nous et nous
traita avee la derniére brutalité. Ici en-
core, | ignore si la Léygation de France
‘fit tapport a son goavernement ? Mais
entin, al sasit d2 faits, d’évdénain nts
appartenant a Vhistoire, et il serait sur-
prenant que de fagoa on Puatre, ils
She parvinssent pas a fa counaissance
;du gouvernement Je plus interessd a
‘Jas savoir et & s’en souvent.
| FLEURY FEQUIERE
t

vanes DIT



RENSEI(Gi/EMENTS
‘ METEOROLOGIQU JE

|

| DU
|

~——

SEM{NAILRE COLLEGE S.~MARTIAL

VENDREDi 25 SEPTEMBRE

Barome.ie A midi 60,2 =,â„¢
_minimam 22. 2
| Température maximuin 32. 5
meyeung dinme 26.8

: Ciel assez clair le matin, trés nuageux
| l'apres midi.
| Halo solairedans 11 matindée. Orage et
‘pluie a 7 h. 40 du soir :2,47/™.

L. barométre est en baisse
| Un peu d’agitation sismique.
Cyclons
| Une dépéche regue du Weather Bureau
ide Washisgioa nous annonce qu’an cy-

| clone se trouvait hier. (25 Septembre ) a

rape rh. de i’aprés-midi, au sud de Lile Saint-

Christophe, et se dirigeant vers Porto-Ri-
co. Les ob-ervations d: cet matin indi-
quent que ce cyclone s'est beaucoup rap-
proché de nous pendant la nuit et quil
‘marche toujours dans la méme direction

WNW.
R. BALTENWECK

Aiministration Communals
dé Port-au-Prince
Avis

Les percepteurcsde l’Administration Com-
maunale sont invitds 4 se présenter a l’H6d-
tel Communal, Bureau du‘ Receveur, le
mercredi, 30 Septembre courant, 4 10 heu-
res du matin, manis de leur cahier & sou-

que Paris, | ches.

Port-au-Prince, le 36 Septembre 1908

digne d'un prince birbare, que Bis- |

Gouvernement verse aus
Bin stres 166 OOO gourd:s

On se rappelic commenc tout de _ Suite
aprés bes dernicrs incendies qui désotére
Port aw-Princc, le Gouyernement demanda

aux Chambres [cgislatiegg une valeor d
00.000 gourdes qui — “accordée A titre

ie secours 1.x sinstredy
Une comms on fut cnshite formée
pour établir les citres e&° quatités des vice
times tfin qu: [tséaaticon fhe faire d'une
facon équitible. oo
Les travanx fe cctte commission étant
| echeves. le Gouvernement vient de lui ver-
j ser un tiers.so't 166 o00 gourdes, des va-
leurs 4 distribucr.
1 La rSpartitiea comm -ncera luadi mitin;
chaqjne sristred devant recevoir un tiers de
la valeur gai lui aura été accordée.
Dép3art

hier soir le s/s « Prins Mau-
les passagyers suivants pour °
Sénitenr Th. A. Dupiton,

Lic Dupiton, Mme
Alice D'vor, Mme Ju-

Dasseck, Mme A.
b.cre Garmatiel Ma-
Pict.e, Aug Pasquet, Achée-

L3



| Est parti
rits » avec
| 6 St Mare:
'Richemond Cozeain,
Smith Dévor, Aci.

hen Dusseck. Pierre

tie, Horacius
ius Laguinte.
| Nyew-YorR: Chis En
‘risme Ecdienne, Nicolas Gouraisas,
Debrosse. Mime Riéivina Denis.

| Tribun2 d1« Matin »
Gonaives, le 23 Septembre 1908
Monsieur A'bert M* Gurrig

| En Ville
|

Kernisan, Des-

Marcel

MonJeur,
Jai regu — avec beaucoup de surprise -—
une letire recon: naindée sous votre signa-
‘ture. Je renonce aA croire que le contenu
'émane de Madame Eliza Me-Guffie. La
.femme d’éducation est rarement_ irrespec-
| tueuse.

| Done, cfest. de votre pauvre caboche
. que sont soriics ces misérablés quelqaes
i lignes emprein-:es ct d’insolence et d’im-
bécilité.

Da peu de bigaye classique qui m’est
resté en téte, ie craigs *savoir que Vandale
veut dire destructeur de monuments d’ob-
jets d’art, ete, ctc. Par extension on dit
Ide celui qui vols, pille, raine et incendie
qu'il est un verfdale.

Pourquoi ne vous étiez vous pas adres-

sé 4 vos grands parents ? Ceuxci vous
,eussent donné la bonne signification du
| mot.
Vandale : celui qui, par des proces cri-
minels, traine sans pitié par devant tous
les Tribunaux ses propres parents, parfois
sa mére.

Vandale : celui qui ne recu!e devant au-
cun acte, aucun procédé pour anéintir son
prochain, son parent.

Vandale ; celui gui pour couvrit ses for-
faits, vole et incendie.

Recevez, Monsieur, mes salutations.

ALCIBIADE Prapgi

Remerciements
Les familles Malette, Viala, Ethéart,
Larousse, Morisset, Cameau et Delva_ re-
mercient bien sincérement tous ceux qui
leur ont prété leur concours 4 l’occasion
de la mort de UnicitE Morisset, survenue
avant-hier, 4 1 heure et demie de |’aprés-
midi.
Elles les pricnt de croire 4 leur entiére
reconnaissance.
Chronique des Trib anaux
TRIBUNAL DE PAIX
Section Noro
Wi.ty & CC et Alfret Antoine
Il est déja intéressant de voir un mar
derriére lequel il se passe quelque chose,
dit Victor Hugo. = . |

faire Whitty et Alfred An

que le Tribunal saura et qa

Fetles avoir gardées en avaloir sat

son honneor et & Ia

Nous éprouvions hier une réelle git
tion de curiosité en voyant venir pel
teoisitme fois 4 la barre dy Tribeng
. t i
Maintenant affaire Whitty-Borden
quelque chose qui se passe a, des
ele a

blic apprendra par la voix du
_ La comparution personnelle qu'e
licitée Me Serre & audience de ty
mois et que semblair redouter les
en cause, aeu lieu hier.

Whitty était ala barre, ne
ses yeux bieus, comme voilds de
se mouvaient sans ccsse ; dans le ¢
ment infini du vif-argent, :es nerf
diient outre mesure,— le sar
tait au visage, — les regards-ty
da Magistrat- cherchant A-lire au fool
son Ame, l’exaspéraient horriblemeng,
avait quelque chose de froissé eg
confrontation le torturait : son cos
sa présence, le démentant, lui disans y¢
vous ne m'avicz pas signifié mon coagh§

s:































teipps, comme vous le dites. »

Nous avions dans le « Matlan &
de ce mois donné la nature de-come:
cate aif.ire qui est revenue hier, apg
al’ons retracer en peu de mote seusdgy
lec:eurs.

La maison Whitty & C® avai em
le ministére? de M* Alber Bordeg
fred Artoine en paiement d’ane
de P. 69.20. Pour se décharger des cop
damnations prononcées contre Ii,
Antoine compta a M¢ Bordes un avslow &
P. 50 que celui-ci remit aa siear W
Blye, commis de la maison Whitty.

Malgré ce versement fait. la mates
confia la défense de ses intéréts 3 MP Sp
re, en désavouant sans doute, son }
mandataire. . - 4

Une nouvelle assignation
A'fred Antoine, conduisit alors &
Mé¢ Valin qui vint prouver, aveq %
sen clicnt, avait versé, 4 la maisoa W
une valeur de P. 50 sur sa créance. .

Comme Mt Serre avait de son cit
claré que ses clients ignoraient le
ment parlé ainsi que l’existence
delivré par Albert Bordes. Le
avait ordonné une comparation

e des parties. .

Une Prive animation se prodalt 2
ment ou l’affiire va étre entendue. |:
On s’approche de la barre, on
une orcille attentive 4 tout ce qui #
Les questionszse posent avec a
une ceriaine précision. L’ame de}
reikcie dans toute 21 compterité,

Whitty nie avoir touché les cine
gourdes. . em

M: Bordes affirme les avoir verstes,
commis de la maison, William Blye
vient déciarer 4 son tour les avotr tom











APS








pointements que lui doit la
maintient et offre de prouver qae
son Whitty & C° est encore $3

Me -Bordes ainsi lavé devieot #8-
d’éloquence, multip'e ses gestes
et finit par demander la coscsmem
Whitty & Coa P. 120 dol'ars @ -‘&
ges-intéréts pour grave atteiats.,



sa personne aurait pu étre Ve
rande publicité donnée & ceaee

e « Matin »








Me Serre demande la comme
conclusions de M* —Bordes 5 le
renvoie _ la cause 4 l’audience

Pauvre Whitty ! qu'il ne ©
en colére jusqu’a s’arracher les.
La colére est maa .
pour les gens atteints de la av
es ag
plam que 86

Une erreur de lige 4

grossiére, nous 0



Full Text


| peuxiéme Année, N. 448.

Le Hatin



fdlement intéressantes que



-Abonnements:
Un Mors. . .
PORT-AU- PRINCE Trois Mois. .
DEPARTEMENTS Un Mois.
Trois Mois.
ETRANGER.......- Trois Mots. .
Ge -






Pour tout ce qui concerne /’Ad

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

Samedi, 26 Septembre 1908:



QUOTIDIEN



DimgcrTsur :
Clément Magloire,

G. 200
« 5.00
« 2.20
« 6.00
« 8.00




ministration du Journal,

(HOSES DIGNES D'ETRE CONNUES

UNE, INTERESSANT?- CORRESPONDANCE

Il

A Monsieur A. NOGUES,
Ancien officter ds Marine
Cher Monsieur,

¢ Votre lettra sonléve des questions
je suis
eoafaincu d’étre ayréable aux fecteurs
dels Science Sociale, en la publiant,
a8 que ma réponse. Les difficultés

@é Yous voulez bien me _ proposer
cot dd, en i iTet, se présenter a bien
és esprits, et il importe que nous
syoos, les is et les autres, fixés a
@ Sujet.

‘Vous reconuaissez d’abord que
t La Science Sociale, avec une logique
fsissante, montre comment les cou-
lamescde la famille-soache donnent
Rr Anglais une vigueur moraie et

aque, qui est un des grands fac-
his de leursuprématie actuelle. »
tes Yous me deinandez pourquoi

Coutumes Ont mis tant de temps

Pfoduire ce résultat.
be est, permettez,-moi de vous le
lee ne, une sorte d’illusion d’op-
wat u6 Ce résultat vous paraft ré-
‘dele ous étes frappé, en effet, de
mnie © Welle prodigieuse et icré-
! oneance d’expansion la race

nee 1 v :
iMastaler nvahit le mor Je; de

, Welle couvre déjaé de ses
" Mérique du Nord, 1!’Aus-
Nouvelle- Zélande, 1l’Afrique

hai ©; qu'elle tient sous sa
P nl'Inde et l’Egypte, et que
PAmér oe mencent & se déverser
de aie” du Sud, od ila mena-
: re reculer les colons Espa-
ns fortement organisés au





«can, 702 social.
plas €Xpansion vous frappe d’au-
0 ue, pendant votre carriére,
ner de marine, vous avez
les mors Pavillon anglais sur tou-
von et que, pour un navire
de cet §e@n avez vu au moins
te débordante nation.
Spectacle est aujourd'hui



plus éclatant, plus saisissant pour
tous les yeux, qu’il ne l’a jamais
été, cela tient uniquement a la puis-
sance nouvelle des moyens de trans-
ports. Cette puissance devait nécess:1i-
rement profiter beaucouy plus aux
nations naturellement organisées pour
se répandre au dehors. Or c’est la,
au plus haut degré, vous le savez et
tous nos lecteurs Je savent, le cas de
‘Angleterre. Il n’y a donc rien d’éton-
nant 4 ce que sa force 5d’expansion
se soit trouvée tout a coup décupleée.

« Mais vous m’opposez le cas des
Canadiens frangais, qui, au dix-septie-
me siécle, méprisaieat les Anglais
comme adversaires et, A nombre égal,
les battaient toujours.

« A celajeréponds que les Cana-
diens francais appartenaient au mé-
me type social que les Anglais, car
ils étaient, comme eux, constitués en
famille souche, si bien qu’ils ont con-
servé intacte cette forme de famille
jusqu’é nos jours. Cette similitude n’a
rien d’extraordinaire, puisque la plu-
part de ces Canadiens sortaient de
la Normandie, quia été peuplée en
partie par des émigrants scandinaves.
Les fameux pirates normands, qui ont
occupé |l’Angleterre, out, partout ail-
leurs, importé de méme avec eux la
famille-souche. i.

« Par conséquent, si la supériorité
« militaire » des Canadiens peut étre
considérée comme un avantage sur
les Anglais, elle ne démontre rien
contre le type social lui-méme, puis-
que ces deux sociétés avaient une
origine et une organisation sembla-
bies.

« Mais cette supériorité « militaire»
a-t-elle constitué, en réalité, un avan-
tage ? A-t-elle 6té le signe d'une su-
périorité « sociale » ?

« Elle a été, au contraire, le signe
d’une infériorité profonde et durable.
Voila, allez-vous dire, un paradore
bien caractérisé. Je conviens sans



KEDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

s’ad





LE NUMERO 45 CENTIMES



Les abonnements partent da 1“ et da rs de chaque |
mois et sont payables d’avance

Les manuscrite insérée ou non ve serunt pas rendus











resser 4&4 Monsieur Arthur



45, Rue Roex ou



riens doinent le nom de« Grands »
sont le plus souvent les ptres fléaus
te Uhuman‘té, les plus stirs destruc:
teurs de leur dynastie et,— malheu-
reusement aussi,— de leur peuple.

« Appliquons) maintenant, mon
cher Monsieur, ce petit expusé, non
de principes, mais de faits, & vos Ua-
uadiens francais.

« Si, en leur qualité de Normands,
ils étaient en famille-souche et, par-
tant, trés portés a dilater la vie pri-
vée ; en leur qualité de Frangais, ils
sortaient d’une nation ou les pouvoirs
publics avaient déja pris une ampli-
tude bien autre que chez les Anglais,
amplitude malsaine, qui annongait dé-
ja la désas‘r use puissance de Louis
l'Espagne, ap-és celles de Gharles- XIV. [ls avaient donc, de ce chef, des
Quint et de Philippe II, pour ne citer| aptitudes et une organisation mi-
que ceux-la, auraient du, tout an/litaires beaucoup plus perfectionnées
moins, jeter de I’hésitation dans les! q ve les Anglais.
esprits, au sujet de cette opinion. Mais; « Ceux-ci, au contraire, n’avaient
rien n’est tenace comme une erreur. alors, comme aujourd'hui d‘ailleurs,
anda NEtité est qu'une nation no vit deus tres, faible développement de
amais longtemps de la puissance mi- : 5» .
litaire, qu'elle ae meurt ‘souvent, ne que nous appellerions actuellement le
que, tout au moins, elle en souffre plus pur régime de la décentralisation.
toujours. ac: Peres de famille étaient souveraing

. woe ans leur famille, et les citoyens dans

« Bien plus, et ici je serre de plus/jeur comté: aucun « roi-soleil » n’ap-
pres votre objection, non seulement araissait a | hori; ei
la puissance militai duit pas | Paraissai eur horizon politique, et
la prospérité ‘sociale, mais ella nen lorsquiil y apparut plus tard, ils sus
est méme pas le régultat nécessaire. rent Orde énergiquement y mettre

« Le plus souvent méme, elle est ,
produite par une désorganisation so-
ciale ; elle est un cas pathologique. Elle
provient, en effet, de ta croissance
démesurée, monstrueuse, d'un or-
gane social,— et non du meilleur,
non du plus essentiel,— au détri-
ment des autres. E'le résulte ordinai-
rement du développement anormal
des pouvoirs publics au détriment
des Organismes,— autrement fonda-
mentaux,— de la vie privée. Dans les
sociétés ainsi constituées, les mem-
bres du corps social s'atrophient de
plus en plus, tandis que la téte prend taires motivés. — , .
des proportions excessives : il a! ¢ de de tourner le dos 2 ceux a nous
anémie générale, compliquée de con-;« traitent en fréres our a dre |
gestion cérébrale. (1) ie main 4 ceux qui "nous traitent en

«Les hommes aurxquels les histo-'« ennemis et en dégénéres ? Serait-ce
aut publicistes hallienssquicommettentl ons, | Que lew Free eon ingratitude ? »

mettent l'er- . ue les Francais « nous trai
vom parce que ses Dice até socuate du Ja: fréres », le Docteur Auguste est fibre
Pires de le croire et de_ |’attester, lui qui a

l'auront fait apparaftre une puissanee
MILITAIRE de premier ordre.— A. af ‘eu si souvent l’occasion d’étre la pierre

peine que cela en atoutlair. Mais
il en est ainsi de toute vérité qui n'a
pas encore élé acceptée par le public.

« Or le public persiste 4 croire que
la supeériorité « militaire » est un cri-
terium évident de la supériorité « so-
ctale », et que la victoire sur les
champs de bataille est le signe et le
garant de la prospérité et de la soli-
nits d'un peuple et d’un systéme pu-

ic.

« Et cette erreur est si bien enraci-
née dans les esprits, que les faits les
plus éclatants de I’histoire ne peuvent
l'en’‘amer. LéS exemples de la brus-
que décadence de la France, aprés
les grandes victoires de Charlemagne,
de Louis XIV et de Napoléon ; de



EDMOND DEMUOLINS.
( A suivre ).

eee

La Question du Jour

XVII
La phrase finale de la troisiéme lettre
du Docteur ( Nouvelliste du 28 Juillet )
;est lapidaire, et elle vaut la peine d’u-
‘ne reproduction suivie de commen-




TARREBIE CONTIQE SE fe:
"
- i dé: ac & Bree. {
° GADAGTIOR Sou Pi vila Pa es
PREPARATION DES PEAK ba Gi8SET- eet (oe ea,

Vente des chaus

leurs, pour Hom21ss.

WENrRS TO ag ae Moment ee,
Da week Ge Fae fo

v ~
our >.

( Rosto=ne. ha.v-TIQUR EY LACE )

Ea gros et en détatl pour teife |

Avis
Afin de



Franciseo D! “SUS

Fabricant a@> cha.uss 1:

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Port-.u-Prince, le 23 Septe nbre 1908
Le Crissiers ArRtiUR Tstpoxt.
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NeserdeVeau, Dion roe oat,

(somarve., Pes

Cantor,
Minsoine, Esper:
Q&Mac pariromt ce oor,

Le« Nord Alexis »

Notre aviso de guerre a Nord A’cate :
mrevena bier soir da Cap, Goital-
w etde Port-de-Paix.

d. >

Derniércs Dépec:ies

Toutos 24.0 Pendant que sifeetn tent
ksexecices de tr avec tes grands canons
de ia tourshe po neipue d bord da cuit tose
tess @ La touche Preside x un de ces
hows af ex ostoa, de raisant cowie.e-
meri Le tourelic durrive ct ae
Opies 13 servanis de ia pece. Plu teurs
tues hommes de lequipige ont été
bessés, quelques uns mortellement. Ceste
‘asrophe ressemole beaucoup 4 celle qui
Rpoduiit ily a pea de te aps ¥ bord
la« Couronne ».

CUX gui se trouvaient pres de fa tourel-
dient que lorsque se produisit Ja terri-
tetosion Hey avait dej’oun bon mo-
M2 qu'on procédai: aux exereices de tir.

foot du cuirassé offrait un spec.acic

bie, Couvert de cadavies, de b’cosds
fas et jambes de ceux qui tureat mu-
ta ft Lexpiosion ct dont les restes fa-

aut projetés A da mer.
fed ct Le Gouvernement alice
we eI ED aujourd’hui aux To presen
Fila nove ance et de I Espagne si répon-
, ss marcas SPAR Oo au sujet des
ines 5 dans ceite note dun

pa conciiiaceu le gouvernement al-
me. cependant dune fagon precise
tn ponents Pas qu’auciie pals-

Ise d’une position extraordinai-

Rey

$ .

we, Ss relations avec le eouvernement
n communiqué cemi-cihciel

’
ac

tudliat

Cin, “op

Pate France et I'Espagne 01: no-
Mavic, €magne qu’elles ne cherchaient
ey eater des de o

Mad Alod; e la conven-
ae ueésiras.

eat 4 Cas suspects de cholé-

malay ouverts dans cette ville. 2
ites te russes. Des mesures e€x-
€ précaution sont prises pour

termes






ft
woe

percepteuts les val urs

, pour [¢ mpécher la propagation de I’épidé.nie
de fevrjoss fe territ:ire de lempire.
Bertin 24.— Le congrés intern cali:
a
}

f
{

o

Lo

ia presse a2 inavguré aujourd’hui sa +
-on annuelle.

UASUNCION 24.-- Line conspiration orga-
risee par le parti ay,elé noir ayant pour
bt deo renverser ‘ souvernement a été
d couvert dans cette ville. Tous les cons-
piratcurs ont cré arre és et Pétat de site
poclame.

Wrancey « Alaska) 24.— La go@ert
americaine « Siar of Bengal » appartenanr
i une C* d’exportateurs de conserves ali-
mentaires et se dirrigeant sur Sin-Fran-
ciscO avec 45.00) boites de saumon a fait
naufrage dimanche dernier sur la cdte de
Vile Cornation (archipel prince de Galles).
Sur les 137 hommes de l'’équipage rro se
sont novés.

Satnr-PLYER-BOURG 24. — Le choléra
continis ses ravages avec une extréme Vio-
wre.

WASHINGTON 23. —- D/apreés télé -

igramme de M. Smith, gouverneur des
|Phiippines, 53 nouveaux cas de choléra
ont eié coregistr’és A Manille durant les
dernidres 24 heures, soit 4 cas de moins
eee dans Ta ypournce précedente.
Drirro.t —~ M. Bryana_ envoyé aujour-
Jhon! eramme iM. Roesevelt dans
Lo -a al prend da defense Ge M. Haskell,
coos.rneur de UErat de Oklahoma et tré-
1 ty du comité national duo parti démo-
Piqage, ccusé par le président d’entre-
torr des relations ilidsales avec le trust du
NCTrOLe,

un

‘
t
'

UNE

Brochure ¢ Actualit

Le G: NORD ALEXIS
° KT
Guvre

( Suite )
Yor LES N°! pES 24 ET Lo SpePTEMBRE

Son

On doit se rappeler qu’a i averemen'
Qe Géueral Nord Atexts a la premiere
Moyestrature de Vietat, if u’existait pas
un seil bateau de guerre. Tous les
navires que tous possédions avuient
disparu, Le « Toussaint-{ouverture »

pour servir certains interéts politi-
quo s avait été jeté A dessein sur les

ruchers de Garacal ; la « Crete-a-Pier-
rot» en ajoutant & notre histoire une
paw léroique et subime, nous lais-|
san quand mee des pertes inatériel- |
tos djinmensss. Sous Tirésias, les nie
vires disparaissaient comme par en:
chantement. Le « Bélize » acheté pir;
Kijtiek on ne sait comment, chargé |
jusqu’an débord de bois de sampéche
Schoua A Long-Istand ; le Capois-la- |
Mort gisait sur le dock. lorsque le gé- |
néral Nord, ne voulant pas laisser 8¢ |
perdre argent ds Etat, envoya dif-
féren'es commissions cxaminer Ce,
navire, mais il avait été si- maltraité, |
les plaques, apparaux, cnivre3, tout
avant été enlevé, quill était plus
qu'une épave, et, toutes les tentatives

de le réparer restérent vaines et inuli |

trouvait notre!
des désastres, |
quand, &

er a YN

les. .
Tel était état ou se
marine anéantie par
des ruines accumulées,
veille du Centenaire, O
dans les eaux de Port-au-Prince un
coquet petit navire pel
battant les couleurs nationales
proue duquel on lasait en lettres d'or

eta la

la |
n vit arriver.

‘
'

int en blanc, :

“ Centenaire ", Qa été une des cir-

natances otise sont réyve. : une fois
dus, le faet, bar flexion avec des-

ste veénerab Mead sat prendre
thes Nesures A ba for: Oppo Tame. cf
Gaitt® pod cbt cer pion Be an
pom Sasa. prevowimce TE aad,
aVant perso:. SOtt AQUA GaeVeus ds
reme@dice a tates hi et fair
Sant CO ata. Foe Ce tylbo pa NGas a
permits dee prep awe rm oat eetta

Wrodde fers tos penta:

Pius tard, iis avers eae te Gro-
vant” at le “ Nord-Alexis’’, dvux plus
fortes unité: nmuvales,et tout darniere-
ment le * Verueres ’’, achebé par le
Gouvernement, au cours ¢es dernie:s
événeinents. Le uénéral Nord = com-
prend quwil east nécessaive que notre
flotille soit toujours préte A répondre

&alappel dao Goiverrem- ut chaque
fois quil sSagira de sauveyarder son
honneur et Pirdépendonce duo Pays,

Aussi i} ne neéciy rier pout la mietite!
en mesure de ioiiplar dign- ment cet-|
te grande inission.

La volonté de téform. » qui Panime:!
pour toutes les bianel = de Vadminis:
tration, le Géneru Nord Ca app ortee |
aussi bien dais pote arnee que,
dans notre marine.

Sous son gouvernement. les corps |
@instruction raiutains suivants out éte|
formés

Les Gibozie us, | 3S it-Leedisio as, |

pour Pinfeotetie. |
Les Latorti ce eres Gor Part lore.
Les Laraquois sour li cay tae.
Cos corps foretionnent a Portevs-
Prince.
[iv a aussi les Augaustiens duo Gap

pour les Giudes UiSorigues de toutes:
arMes,

Dis Corps gimitaises out ete creds
sur tous les points de ba Reéonbi- gue!
et le Président a fait) fonder des!
bourses d’études pour les jeunes gens,
de la peovinee qui Qeritect equ it |
Vinstruction Militeir a Port-au-Prince
dott la cvele deus came tuont aecome-
pli, iis reparledt prota cetes Poeatlite s |
pofesser la Theor aus regiments
terriloriaux.

Ce mest pas sans icisswiation qeaon
volt ala disetaenie, Vos rit de corps
Merveilleusement ever: pes dams les
réyiments de la warde dt gouverne-
Ment, pour ne cit rogue Ces seates
troupes.

( A Sctere )

VENTE DE BIEN DE MI* <‘R |

4
; Lo.
En vertu dun jogem a. du trobunal ci--
vil de Port-au-Piines en date da dis sept:
jutiles mil neuf cent sepr, "Mresstre. fe

guci homologue,poure re executes selon si
turmic et teneur,

ure déib‘rition du con- pour tous travaux de

u cété oppose, au Sud,sur
une profondeur de cent-quatre-vingt seize
pieds en ligne droite au cété Est et _d’au-
tant de pieds en ligne bris¢e aucdté Ouest,
et et bornée savoir : au Nord par la route
de ‘1 Croix-des-Martyrs, au Sud par Rosa-
lie F-ienne, 2 l'Est par qui de droit et &
l'Ouest par Joseph Biamby et divers.

A ta requéte de la dame Lucida Théve
nin, veuve Faublas Thévenin, propriétaire,
denicurant et domiciliée a Port-au-Prince,
mere et tutrice légale du mineur Charles
Faublas Thévenin.

La vente se fera en présence de Mon-
sieur Cicéron Dessables, propriétaire de-
meurant et domicilié en cette ville, su-
brogé-tuteur du dit mineur.

Les enchéres seront regues sur la som-
me de quatre-cent trente sept piastres vingt
cing centimes 4 laquelle l’expert commis
Monsieur Clément Zéphir a estime les dits
droits et prétentions cy ..... P. 437-35

Pour de plus amples renscignemenr sa-
dresser au notaire commis, dépositaire du
cahier des charges

Port-au-Prince,le 26 Septembre 1908.

Pour veuve Faublas Thévenin :

K. VILMENAY, notaire
———

vingt-se pt pieds a



ee ee ee a eo eee ee ae
7 ” = ~ ee ee

Arrét de Circulation

— ~
Le soussigné avise les intéressés
-qne la circulation en're le Réservoir
de la P.C. S. et Bizoton-les-Bains
sera interrompue pour les voitures,

buugy et cabrouets les Lundi 28, Mar-
di 20 et Mercradi 30 courant, ces trois
jours étant consacrés, a Vexécution
dun pont pré3s du Poste militaire de
Bizoton.

Port au-Prince, le 26 Septembre 1908
Général OSwALpD JBAN

ce ees ee a




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tre les propriétés : MM. Amilcar Da-
vard et Bareau Maitre, facade ouest.
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Port-au-Prince



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Ancien éléve de la 26° Compagnie
douvriers d’Artillerie ( Lorient )~





Se tient a la disposition du public
FORGE, et d’a-

seil de fumil’e du mincur Carles Faublas JUSTAGE, d@ REPARATION de coftre-
Thévenin tenze le premicr du dit mois de forts etc. etc. 4 de bonnes conditions.

Juiilet sous la présidence dc Mousieur Emi- |
le Lucien, jug: de paix de la commune de:
Port-au-Prince, section sud, dument enre- |
gistrde,

It sera procédé le jeudi huit cetobre pro-:
chain, A dix heures Ja matin, en Petude ei
par le ministére de Mt Louis Hippoty-e
Kléber Vilmenay, so‘aire a Port-au-Prince,
commis 4 cet effet, 4 la ven'e aux encheres
publiques des droits e: prétentions du dit:
mineur Charle. Faublas Thévenin, consis- |
tant en.un hniti¢me, sur un: propriété, |
tonds et bitisses, sise en cette wile, a Ven--
droit dit Poste Jean Cisean, dépendant de!
la succession de feu son yére, Monsieur
Faublas Théven'n; laquelle vroarié'é mesu- |
rz cinquante pieds de fagide au cd é Nord |
sur la rouce de la Cro.x-des Martyrs, quatre-_

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de touchs de cette fratern'é-ta. (Jao | siege atroce, d’an bombardement abo-

les Aes Sotons « todas traitant en minuble, et d’une douloureuse capitu-

ennemis ¢! oa dleenés 9, — cela ne’ lation ! Et quand ou sut yue ces voeux

fierce Poor igre dite perar mot, | ne sétaient pas réalisés, quand on ap-

puistier inen, iorey © uneune mé | prit la réalité amére et terrible, [faiti

pros sche espti sar oratuec des pleura ius Milneurs {3 la France vain-
cue

Bemticicct qa: ane Pace iu-pire a la

TACO Spee: hore,

Oot Eject br eres per eure,
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Croabe at cite dioaderotte daw mais pape
Ie Wolo ibe ob Pipe pase ab wo as
deni) bo Cocutre tif ethe se conciie
dau Vode oesorit acti: de penseur:

Conscieut, avec des pertediques aces
Quavelerte de dt pross: traugaise contre
nou: 3 Quand ib sagit, pour ba race su-
péerieure, de diner on te souper dial
ti ut des « sales neyres » qai VPhabt
tent, il mest pas
que fa Beance sa soit moutréa ut
Moins eMpressée, nim ins gourman
de opwWoues.e@ autre yet ja croix meme
qwelie ia a tou) urs
meut dévorés que les autres.

lei trouve piace ua souveriir amer et:
\

trieis revolt cre ne por certains co-
tes, el qain tan ee de cis qi feut faire,
duooxcattacet tratermed des Prange ais

envers nous, entonné par le D cleurNe-

mous Auguste comme un cuntique
Wa ton ce graves. Ge sera da seconde
fois que) Jaurar eévoqgue ce sOuvenir
dans ue ort traifeat ale dao menutalite:

deplor teed + Hattiens ; mais ib e-t de
cescne Ss qian dlatien ia pas te
droit do blier, sib mentend secoucr
sur sOn mail. Ureux pays les scmelles

de -cs buttines.
Toutie meud@ sait ecombicen ena ce
piys, cane da chasse culliw os a tous te)

moins, la Fiane? est aemes, con ida.
Pee, tube, Jee sas mens pais st, en
grattan’ bien cerbuaas de nes couci-
toyvens, on ue feraut la coastthuioa
que leur substaice est plus frangaise
qu itaitivane, - da moins sous le
port des sentiments ?

Pendant lenuée terrible, alors que la
auvre France faible et désarmede, ré-
ait sous les coups du Prussiecn impi-
toyable, nulle part dans le monde,
eut-dtre, ses malheurs n’éveillérent
es Cchos plus sympathiques et plas
douloureux que chez nous. Or tii
anxienx des nouvelles, l’imagination
des uns et des autres divorait Pespace,

la peusto ae tous etrit uniquement ten-
due, concentise vers les champs de
bataiils off Von souhaitait la ° France
victorieus:. Et s,il devait suffire des
veux uuanuimes du peuple haitien
pour assurer 1+ succés des armes fran-
gaises, c’est Berlin plutot r
qui edt connu les heures sombres dun

ama Couhal-sauce

plus copleuses



Jene sais si celui qui représentait
alors la Feancs a Port-1u-Prince, jugea



Ins pare olile de rappocter ce qui precéde a son

lsvuverngment ? Mais ilest certain yyua
Allemagae en fut informée, car :
« Sitdt la guerre tinie, PAllemagnue ran-
ecuniere et superbe nous fit) payer
cher cts sympathies pour la France
inulilée. Sous le plas futile prétexte,
élia nous dépécha un Batch qui, avec
cotte arrogante bratalité dont certiaios
civilisés sont coutumiers, impoza au
goavermement haiten ceatts doctrim3

| —
|

|
1.

lg

| «

a
«
¢
«
4 de faira 1a

— «hi Force prime
Ifaitienne

mark Venait
¢ pauvee Francs :
ly Droits ! © LE tucation
pur FL Féquiére. )

Voili done qui est bien étabti: pas
ce que nous avions sympathisé avec la

pes‘r sur



Mier d tes ta: | Fiance dans sa lutte ‘contre le Teuton, Durand ct eatin ;

et Verse toutes nos lurmes sur ses lar-
ves el profundes blessures, sou Valn-
qucur sé perourna vers nous et nous
traita avee la derniére brutalité. Ici en-
core, | ignore si la Léygation de France
‘fit tapport a son goavernement ? Mais
entin, al sasit d2 faits, d’évdénain nts
appartenant a Vhistoire, et il serait sur-
prenant que de fagoa on Puatre, ils
She parvinssent pas a fa counaissance
;du gouvernement Je plus interessd a
‘Jas savoir et & s’en souvent.
| FLEURY FEQUIERE
t

vanes DIT



RENSEI(Gi/EMENTS
‘ METEOROLOGIQU JE

|

| DU
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SEM{NAILRE COLLEGE S.~MARTIAL

VENDREDi 25 SEPTEMBRE

Barome.ie A midi 60,2 =,â„¢
_minimam 22. 2
| Température maximuin 32. 5
meyeung dinme 26.8

: Ciel assez clair le matin, trés nuageux
| l'apres midi.
| Halo solairedans 11 matindée. Orage et
‘pluie a 7 h. 40 du soir :2,47/™.

L. barométre est en baisse
| Un peu d’agitation sismique.
Cyclons
| Une dépéche regue du Weather Bureau
ide Washisgioa nous annonce qu’an cy-

| clone se trouvait hier. (25 Septembre ) a

rape rh. de i’aprés-midi, au sud de Lile Saint-

Christophe, et se dirigeant vers Porto-Ri-
co. Les ob-ervations d: cet matin indi-
quent que ce cyclone s'est beaucoup rap-
proché de nous pendant la nuit et quil
‘marche toujours dans la méme direction

WNW.
R. BALTENWECK

Aiministration Communals
dé Port-au-Prince
Avis

Les percepteurcsde l’Administration Com-
maunale sont invitds 4 se présenter a l’H6d-
tel Communal, Bureau du‘ Receveur, le
mercredi, 30 Septembre courant, 4 10 heu-
res du matin, manis de leur cahier & sou-

que Paris, | ches.

Port-au-Prince, le 36 Septembre 1908

digne d'un prince birbare, que Bis- |

Gouvernement verse aus
Bin stres 166 OOO gourd:s

On se rappelic commenc tout de _ Suite
aprés bes dernicrs incendies qui désotére
Port aw-Princc, le Gouyernement demanda

aux Chambres [cgislatiegg une valeor d
00.000 gourdes qui — “accordée A titre

ie secours 1.x sinstredy
Une comms on fut cnshite formée
pour établir les citres e&° quatités des vice
times tfin qu: [tséaaticon fhe faire d'une
facon équitible. oo
Les travanx fe cctte commission étant
| echeves. le Gouvernement vient de lui ver-
j ser un tiers.so't 166 o00 gourdes, des va-
leurs 4 distribucr.
1 La rSpartitiea comm -ncera luadi mitin;
chaqjne sristred devant recevoir un tiers de
la valeur gai lui aura été accordée.
Dép3art

hier soir le s/s « Prins Mau-
les passagyers suivants pour °
Sénitenr Th. A. Dupiton,

Lic Dupiton, Mme
Alice D'vor, Mme Ju-

Dasseck, Mme A.
b.cre Garmatiel Ma-
Pict.e, Aug Pasquet, Achée-

L3



| Est parti
rits » avec
| 6 St Mare:
'Richemond Cozeain,
Smith Dévor, Aci.

hen Dusseck. Pierre

tie, Horacius
ius Laguinte.
| Nyew-YorR: Chis En
‘risme Ecdienne, Nicolas Gouraisas,
Debrosse. Mime Riéivina Denis.

| Tribun2 d1« Matin »
Gonaives, le 23 Septembre 1908
Monsieur A'bert M* Gurrig

| En Ville
|

Kernisan, Des-

Marcel

MonJeur,
Jai regu — avec beaucoup de surprise -—
une letire recon: naindée sous votre signa-
‘ture. Je renonce aA croire que le contenu
'émane de Madame Eliza Me-Guffie. La
.femme d’éducation est rarement_ irrespec-
| tueuse.

| Done, cfest. de votre pauvre caboche
. que sont soriics ces misérablés quelqaes
i lignes emprein-:es ct d’insolence et d’im-
bécilité.

Da peu de bigaye classique qui m’est
resté en téte, ie craigs *savoir que Vandale
veut dire destructeur de monuments d’ob-
jets d’art, ete, ctc. Par extension on dit
Ide celui qui vols, pille, raine et incendie
qu'il est un verfdale.

Pourquoi ne vous étiez vous pas adres-

sé 4 vos grands parents ? Ceuxci vous
,eussent donné la bonne signification du
| mot.
Vandale : celui qui, par des proces cri-
minels, traine sans pitié par devant tous
les Tribunaux ses propres parents, parfois
sa mére.

Vandale : celui qui ne recu!e devant au-
cun acte, aucun procédé pour anéintir son
prochain, son parent.

Vandale ; celui gui pour couvrit ses for-
faits, vole et incendie.

Recevez, Monsieur, mes salutations.

ALCIBIADE Prapgi

Remerciements
Les familles Malette, Viala, Ethéart,
Larousse, Morisset, Cameau et Delva_ re-
mercient bien sincérement tous ceux qui
leur ont prété leur concours 4 l’occasion
de la mort de UnicitE Morisset, survenue
avant-hier, 4 1 heure et demie de |’aprés-
midi.
Elles les pricnt de croire 4 leur entiére
reconnaissance.
Chronique des Trib anaux
TRIBUNAL DE PAIX
Section Noro
Wi.ty & CC et Alfret Antoine
Il est déja intéressant de voir un mar
derriére lequel il se passe quelque chose,
dit Victor Hugo. = . |

faire Whitty et Alfred An

que le Tribunal saura et qa

Fetles avoir gardées en avaloir sat

son honneor et & Ia

Nous éprouvions hier une réelle git
tion de curiosité en voyant venir pel
teoisitme fois 4 la barre dy Tribeng
. t i
Maintenant affaire Whitty-Borden
quelque chose qui se passe a, des
ele a

blic apprendra par la voix du
_ La comparution personnelle qu'e
licitée Me Serre & audience de ty
mois et que semblair redouter les
en cause, aeu lieu hier.

Whitty était ala barre, ne
ses yeux bieus, comme voilds de
se mouvaient sans ccsse ; dans le ¢
ment infini du vif-argent, :es nerf
diient outre mesure,— le sar
tait au visage, — les regards-ty
da Magistrat- cherchant A-lire au fool
son Ame, l’exaspéraient horriblemeng,
avait quelque chose de froissé eg
confrontation le torturait : son cos
sa présence, le démentant, lui disans y¢
vous ne m'avicz pas signifié mon coagh§

s:































teipps, comme vous le dites. »

Nous avions dans le « Matlan &
de ce mois donné la nature de-come:
cate aif.ire qui est revenue hier, apg
al’ons retracer en peu de mote seusdgy
lec:eurs.

La maison Whitty & C® avai em
le ministére? de M* Alber Bordeg
fred Artoine en paiement d’ane
de P. 69.20. Pour se décharger des cop
damnations prononcées contre Ii,
Antoine compta a M¢ Bordes un avslow &
P. 50 que celui-ci remit aa siear W
Blye, commis de la maison Whitty.

Malgré ce versement fait. la mates
confia la défense de ses intéréts 3 MP Sp
re, en désavouant sans doute, son }
mandataire. . - 4

Une nouvelle assignation
A'fred Antoine, conduisit alors &
Mé¢ Valin qui vint prouver, aveq %
sen clicnt, avait versé, 4 la maisoa W
une valeur de P. 50 sur sa créance. .

Comme Mt Serre avait de son cit
claré que ses clients ignoraient le
ment parlé ainsi que l’existence
delivré par Albert Bordes. Le
avait ordonné une comparation

e des parties. .

Une Prive animation se prodalt 2
ment ou l’affiire va étre entendue. |:
On s’approche de la barre, on
une orcille attentive 4 tout ce qui #
Les questionszse posent avec a
une ceriaine précision. L’ame de}
reikcie dans toute 21 compterité,

Whitty nie avoir touché les cine
gourdes. . em

M: Bordes affirme les avoir verstes,
commis de la maison, William Blye
vient déciarer 4 son tour les avotr tom











APS








pointements que lui doit la
maintient et offre de prouver qae
son Whitty & C° est encore $3

Me -Bordes ainsi lavé devieot #8-
d’éloquence, multip'e ses gestes
et finit par demander la coscsmem
Whitty & Coa P. 120 dol'ars @ -‘&
ges-intéréts pour grave atteiats.,



sa personne aurait pu étre Ve
rande publicité donnée & ceaee

e « Matin »








Me Serre demande la comme
conclusions de M* —Bordes 5 le
renvoie _ la cause 4 l’audience

Pauvre Whitty ! qu'il ne ©
en colére jusqu’a s’arracher les.
La colére est maa .
pour les gens atteints de la av
es ag
plam que 86

Une erreur de lige 4

grossiére, nous 0