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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00438
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- September 25, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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peuxiéme Année, No 447.
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Vendredi, 25 Septembre 1908.
ES
Abonnements :
PORT-AU-PRINGE Un Mois. .
DEPARTEMENTS Un Mors.
Trois Mois.
ETRANGER.......- "‘Vrols Bleu. .
Woo
Pour tout -% (JER se fale!
- Meme 8
= oar
=
vy,
J
(HOSES DIGNE &
as
UNE INTERESS ANE)
Jesuis arrivé & un point de “a re-
pique au Docteur N. Auguste on il
ts nécessaire de résumer pour le le --
lar les argumentations que j'ai Op-
| bes ases différentes assertions.
' 40 point de vue de Vindustree. te
Deteur ayant nid Ja tendanee de:
Prangais de constituer la plus grande.
arte deleur épargne en titres de ren-:
plutot quen actions indastrielles, ’
Opinions deya,
Jdajouté a foutes les
et plus dune fois citées au cours de
nore campagne, celle de M. Gaillaur,
Ministre des tinsnees de France qui
Ma pas hésité a dénoncer cette tei-
ance comme une des causes de Ja
Maution d’activité de Vindustric
talionale,
Et j'ajoute a Vinstant que le Doc-
tour N.Auguste serait trés embarrassé,
®onle lui demandait, de trouver a
a deux opinions frangaises autori-
trai spout de sa double assertion,
be di - que | activité industrielle na
/ Minuéen France et que les
Weais ne sont pas plus portés vers
Uresde rente A revenus fixes
We vers les actions industrielles.
aafficulture. ~ Sur ce terrain, j'ai
m6 que le Dosteur a tort de pre-
Trois Mois. .
ae +â€
QUOTIDIE
N
‘ copter, * Hl . , oo -
\ Dinectacn 1 LE NUMERO 4 /) CENTIMES
(. 200; . ee ee . if
< ; Lokboaanrat witiagioixre,
« 5CO J
2 2.20 1 Les abonnements partent du 1° et do 15 de chaque
« 6.00 | aod. fON- ADMINIS LRA TION mots et sont payabl:s d’avance
« 3.00 \ po, RAL FOUR, 45- Les manuscrits insérés ou non ve serunt pas rendus
y a
ae Be - -o set Te =
Roa Wo - FN en EP
J Ef ak CUNNUES
~CORRESPONDANCE
tants se lroavent ainsi peu disposes
Vontreprendre des travanx agrico’es
important- et sont plutot entraings
a utiliser les productions parte ées
du sol. Cheba est veal de tous tes paves
/ Gorse, Hatio, Haith ) ott Ws pro tne:
trons spoytauées abondent ; eles dis-
pensent de Velfort et déraurnent des
travaux pous diffietles: ; fa Feaneone
fait pas exception et jo in’étenne
qiven @none sot une ied Ge pores <4
eonerale je paisse éftre aceus? denier
les forces cpricoles: frangaises.
Jai entin moutrée qae da nifure et
la fertiite dno sol pecmesttant de mor-
celer de territore, pour ainst dite a
infin? et de maltipiier ataesi Te nem-
bre das petits propriétaires, ily avat
erreur a estiiner Ja prospeiite agel-
cole parle notnbre des individs adon
nés a Pasriculture, Fai entin excepte
de tout ce qui préct is ta Nord de ta
Franee, pays de platoes plas aptea
la grande culture et par conséquent
aux travat'tx agrico es prooremaedtdits,
Mais jai, en memes temps, fait rmar-
quer que eet circonstaace moaudbayi~
sait guere fe Docteur a en free protit
vontre nos idées, car le Nord s2 frou-
ve, grace au régime féo fale agricole,
touche
nn ‘Vagriculteur frane ais comme voir été plus sodéehvoment’ iM
“Premier de VEarope et surtout da tpar la formation - particulariste, e
; ‘Pabsentéisme des grands
la culture de ta Vigae en té-
eee de son dire. J'ai établi que,
*~ eat†vue de VPeffort humain,
fete Ure était d'un mérit? pres
le
@ iwi que dans les fisiles travaux
Seren et que l’attrait pour la
day précisément de cette fa
Wee t avantaga de po avoir, sans
‘Tavail d’assoloment, accom-
Sette cultura aA toute sorte de
eb, €n oitre, que tout le Mi-
m ete Centre francais consis-
Whrtihite et en petites vallées
6 remarquable, les habi-
v quelie se rangeait moins!
Va avaux dagricultura propre-f|'opinion que le Doectear
d’ailleurs sist . n
propriétaires :e maintient en etat din-
fériorité vis-a-vis de agriculture an-
glaise.
Commerce. — Jai émis sur ce pvint
N. Aupuste
cls en pre-
Parrive a des résultats Inexa
das
nant pour terme de compar uson
forces comm -rciales com;arées dla
-France ei de PAvgleferre Uévaluation
en argent: - que la quatite des arti-
‘cles qui constituent le commerce fran-
cais permettait, en ratson de leur
luxe, d> réaliser beaiwso.p dargeal
‘sous un petit vo'ume; ~ que | Angle-
terre, qui s':st spécialisée dans ‘ec com-
‘merce & bon marché, est naturelle-
puree que, a
Sta
nent oblige Taugmenter sinus cesse
sd) production pour maintenir son
diffre WatYaires, et qa’elle avait par
‘onsequent Vavantage au point da vue
ly la stabilité commerciale comme a
‘clai de Vintensité dans la fabrication
le mouvemeut des affaires.
Colonisation, systéme — d’enseigne-
ment, — Ces ditférents points ayant élé
traités plus récenmment, il mest pas
uecessaie de rappeler a leur sujet
fos souvenirs du lectcur.
Toutetois, je dois dire que tous les
‘Cmuipueapes w@ixquals jai dd faire ap-
j) | puar désabuser le lecteuc sur la
soi-disant mission humanitaire de la
France ont dd patraitre exagérés, et
non excellentami Dantes Bellegarde
aexprimé sans doute ’upinon de plus
dup, en wmaccusant d’avoir ainsi tra-
iutda Feanee &@ lu barre dun Tribu-
nal sévere, c'est-a-dire prévenu.
Qa paratt toujours prévenu aux es-
prits prévenus, et cest bien, en effet,
Vegard dela France,
nOUS Le pattageons pas, dans ce jour-
nal, a prévention commun:, que nos
spore iwions paraissest Oulréces ou
pod fondées. Hey a, au fait, en France
et jar conséquent en Haid, tres peu
ds personnes qui ne s’illusionnent sur
les giandes idécs de générosité et de
justice de la France, et enthousiasme
einpeshe de voir clur ace sujet.
(Vest pourqaet nous pensons utile
(so mettre sous les veux de nos lec-
te urs deux pies tres importantes et
gai contrib-eront a tixer le lecteur
impattial sur le meérite des préven-
tious ea'retanues en faveur de la Fran-
ce et, partant, contre Vesprit de notre
campagne.
La premiére de ces piéces est une
latire quia été adressée dans le
temps a M. Ed. Demolins et ou
ery
jJections
pos de la Frunce et de ’Avgleterre ; la
scconde est la réponse de M. Edmond
Demolios. Nous publions aujourd'hui
la tettre d’objection, signée d’un an-
Cien Officier da marine frangais.
« A Monsieur Eimond Demolias
« Cher Monsieur,
«Je suis toujours, comme
vous pensez
ateur de La Science Sociale. Mais que
e monde deviendrait monotone, si
LS a ae Se
rr comsingr d&cthur ISPOCRE,
a7. 2: Re EE ae aD E at SC a EE ts AEE AAD SS A 7 TT a eed
i
|
Von! qu'il
-trouvera résumées la plupart des ob ‘c’est un des grands services que rend
si souvent soulevées & pro- la science sociale, de nous montrer
Saag APC RD BA BANE, ERS. UR SPIRE LO FOO OS - ws + 26 SPs ab A eS Ce
45, RcE %eux on Bonne-Fei.
les esprits dtaie t tous 4a luaisson,
si aucune critique ne se faisait jour !
« Perm :ttez-moi done, encourage
que je suis parla bienveillance que
vous me témoignez, de vous faire
part de quelques remarques, ou plu-
‘tot de vous demander quelques ex-
plications.
« La Science sociale, avec une logi-
que saississante, montre comment
les coutumes de la fimille-souche
donnent aux Anglais une vigueur mo-
rale et physique qui est un des grands
fucteurs de leur supprématie actuelle.
«Ne serait-il pas bon d’expliquer
comment et pourquoices coutumes
Out iis tant de temps a produire ce
resultat ? Gar enfin, cette suprématie
des Anglais n'a pas toujours existé,
tant sen faut; elle a subi bien des
Cclipses ; geand était, au commence-
tinent du dix-septigme siécle, le mé-
pris de nos Canadiens francais pour
de tels adver-aires, et, ’ nombre égal,
ia victoire était toujours pour les no-
tres.
« Mais il y a un coté du caractére
de ces aimables voisins d’outre-Man-
che quin’a jamais eu d’éclipses, qui
a foujours @té aussi accentus : je
veux patler du dedain pour le faible,
de fopression qu'on fait peser sur lui;
dela haine que 'Angluis insptre par- .
tout auc aitees peuples, de la facilité
avec laquelle il se laisse aller‘a Pin-
justice, ala violence, témoin sa con-
duite vis-a-vis de l'Irlande depuis Hen-
ry Il, jusqu’a ce contlit cynique avec
les Portugais, ou l’abus de la force est
son excuse et qui n’a pas, que je sa-
che, soulevé dans ia nation anglaise
une réprobation assez sérieuse pour
compter.
« Comme vous, je suis convaincu
n’y a pas d’effet sans cause ; et
les causes d’un nombre prodigieux de
phénomeéenes, jusqu’ici inexpliqués. Il
me semble que je viens d’indiquer un
de ces phénoménes, qui meérite, par
sa persistance, d’étre étudié & l'aide
ds votre savante méthode. Il y aurait
t
surtout cet intérét, qu’ilne faut pas
laisser peser la responsabilité de cet
bien état de choses sur la famille-souche.
un lecteur et un propa- Sans quoi bien des gens estimeront
tie
qu'il vaut encore mieux faire
éeor-
d’une société ot la famille est
——a
~TANNERIE CONTINENT ALE
Port-au-Prince
GAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PREPARATION DES PEAUX DE.-VINGT-QUATRE (24) COULEURS,
Vente des chaussures:
leurs, pour Ho:nmmes, Dames et
Chvreau-glacé, Verni et cou-
Enfants.
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En gros et en détail pour toute la République.
Avis Important
Atin de protéeger notre nom ain-
sique nos articles contre toute
concurrence délovable, mous avir
sons le Commerce en general que
désormais les terblanes de mante-
vue de notre fibreation porteront
en caracteres indéltbiles le poids
het etexact de lao manteue quats
contiennent.
HELSTEAD & Compiny
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tous yvenres pour
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de Pintérieur pour.ont étre “exécutées
[fans une semaine & peu pres.
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PortT-aU-PRINCE
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GRAND PRIX
HORS CONCOURS
Rhum Barbanecourt
MEMBRE
Ik81 Exposition d@’Haiti
( Mention Honorable )
1881 Expositio1 dad’ Haiti
Médaille de I classe
1883 Exposition d’Amsterdam
Médaille d’or
18835 Exposition d’Anvers
Médaille d’or
1886 Liverpoo!
Médaille d’Argent
1887 Havre
Médaille d’Argent
1889 Paris ( Exp. Universelle. )
Médaille d’Argent
1891 Kingston ( Jamaique )
DiploOme d'honneur
1891 Médaille d'Or
Paris. Hors Concours
| Membre du Jury
1893. Chic’go
Meéedaille d’Argent
1895 Bordaeaux
Médailie d’ Argent
18956 Rouen
Meédaille d'Or
Hors Concours, Membre du Jury
DU JURY
1807 Elbeuf
Médaille d'Or, Hors Concours
Membre du Jury-Grand Prix
1898 Paris
Médaille d'Or,
1898-99 Paris
Dipl6me Hors Concours
Membre du Jury
89) Philadelphie
Mention Honorable
1901 Buffalo
Médaille d'Or
1902 Paris
DiplOme de Grand Prix
190% St-Louis
Médaillle d'Or
1907 Spa
Médaille d'Or
1907 Paris
Médaille d'Or
1907 Londres
Médaille d’Or
1907 Jamestown
Médaille d'Or
Madame Veuve BARBANCOURT, seule dépositaire de la marque Rhwm
Rarbancourt e* seule propriétaire des formules qui ont fait obtenir aa Rhum
BRarbancourt tes Méiailles d’Or de toutes les Expositions a pris la suite des
affaires de feu son muri, et s2 tient a
la meme halle sise Rue des Césars
No 7, 4 la disposition de sa nombrensea clientéle dont les commandes s@
ront exécutées avec le méme soin que par le passé.
A
Maison F. BRUNES.
195 GRAND’RUE 195
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre ce la Socteié Philan-
thropique des ma-ires tailleurs de Parts
Vient de recevoir un grand choix d’é-
toffes diagonale, casimi: alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, atc, Recomman-
de particuliérement a sa clientéle une
belle collection de coupes cde casimir,
de gilets de fantaisia et Js piqué de
toute beauté.
Spécialité de Costumas de no-
ces.— Coupes Francaise, Anglaise et
Américaine de ia derniére yertection.
La maison confectionne aussi les Cos-
tumes nmoilitaires, hab ts brodés
dolmans, tuniques, navits car-
rés. eto etc, ds toas grades.
Au dernier cri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI
A Vhonneur d’annoncer & ses nom-
breux clients de !a Capitale et de la
covince qu'il vient dese transférer de
a Rue des Fronts. Forts, avec son méme
stock de chaussures, @ la Grand’ Rue
au Ne 153 avec l’inscription ci-dessus.
Les clients seront toujours servis
dans les mémes conditions ;_ c’est-a-
dire avec les 5 °/o d'escompte sur la
vente en gros ; sans oublier les mé-
mes soins et la méme exactitude.
La Maison se charge toujours de fai-
re prendre les mesures & domicile.
Docteur C. Gavel
MEDECIN, CHIRURGIEN
ACCOUCHEUR
Diplomé de FUniversité de Harvard (E. 0. 4.)
A lhonneur d'informer ses clienla
les malades et le public en géD
qu'il a rouverl son
CABINET D’ELECTROTHERAPIE
428, Rug DU CENTRE, 1B.
( Maison de feu Dr Duchatellier )
Les malades savent avjourd hu Pe
ils peuvent étre guéris par pein
térapie scientifiquement appli
dans la plupart des maux don
fre 'humanité. Ils ont un inter
ion
cial a se voir guérir sans une
tion chirurgicale délabrante dont
suites sont souvent les plus
Outre le trai een des
spéciales dela femme,
chroniques générales ou locales, a
fections génilo-urinaires, celle ie,
tame nerveux, de la Peau, @â„¢ +t
la Gorge, des Oreilles et ‘
Dr Gaveau fait le traitement 5
le du Cancer du Sein et @
phangite Chronique.
CoNnsuLTATIONS &T Taare ‘
De 7410 hrs du matin é & 3
hrs de V'aprés-midi
7 tel Bellevue. ‘os
Le mieux situé, le
fortable.— Cham so
Cuisine renommée.— Vue
r is
UNE Une ferme expérimentale fonetion-(cd*e Nord du Pacifique, ou ils seront dis- sts
’ “42 ne a Turgeau. Par contrat passé en- Re bués, ’ Monvement maritime
| rf the le Gouvernement et M. Lovinsiy| 1a premiére escale quc terout ces bi- —_—
, Al Ixidore, des établissements similitires | ‘caux, sera San-Juan de Puerto-Rico. 25 Septembre 1908
| doivent etre installés dans toute I’é- LisponneE.— Les journaux annoncent . oo.
| -_-— tendue de la République. qu'une révolution est inminente et les VOILIERS
Gg NORD ALEXIS D’autre part le Département de l’A-j}monarchistes se préparent pour défendre Saint-Jacques de Petit-Goive, Saint Joseph,
| Le : goiculture ayant commandé et reculla dynastie dans le cas ou cote révolu- | Q)yeu-Mercie et Saint-Frangois de Grand-
EE des cabosses dv cacao des Arrondis-|tion provoquée par les républicuns éclate. | Goive, partis hier soir ; Laura et Diew-
Son Cuvre
—_——-
( Suite )
Voir LE N° p'HIER
maintenant un coup d’oeil ra-
side sat les grands travaux d’utilité
ique qui ont été exécutés sous le
fovdenement du Général Nord Alexis.
Pour consacrer dignement le pre-
wier Centenairo de notre Indépen-
dance, il fallait, aux lieux mémes ou
gle fut proclamée, ériger un monu-
meot capable de rappeler le souve-
ae de V’épopée héroirque de 180%.
Malgré des ditflicultés de toutes sor-
es, notammant celles pécuniaires
dont nous avons plus haut parle, cet
Mifice fut construit, selon Tes régtes
de lattet le to Janvier 190%, 11 put
ervirasa destination. Le Géneéra’
Nord, achet: pour son Conny to pet.
sonnel la Maison ott fut proclameée|
Madépendance et en fit don a TPPtat.
Les travaux de la Cathédrale d+
Port-au-Prince sexécutent couformeé-
went au contrat dont cette entreprisa
sé lobjet. [lL appartenart done au:
Géoéral Nord d'agouter cette page de |
goire 4 son Gouvernement, pour avoir
tale premier Ja pensée de doter la
Capitale d'un monument en rapport
tec les progres et améliorations réa-
liste dans d'autres branches du ser
tke public.
Aunombre des constructions et
| tdparations Méditices publics de tou-
Ww sortes, nous mentionnerons : Le
od wharfet le wharf decabotage de
oft-au-Prince, ceux da CGap-Hartien,
de Jacmel, Peit Goadve, Port-de-Piaix
tt Saint-Mare, le Palais de Justice, le
Iyeéa3 National, Hotel de /Arron-
dissement, le Paleis du Sénat, PHOpi-
lal Saint Alexie, le marché du Bel-Ait
Cle réservoir du Bel-Air a Port-au-
Prince. L’Hote! de l'Arrondissement,
bureau du pesave et de la douane
@lacmel, les buicaux de la police
Weinistrative du Gap Hiitien et des
aives, |’Autel de la Patrie et le
\ ma do la Placa de St-Louis du
ord, les ponts Robin et Hilaire, le
me de la Place a VAcul-du-Nord,
the Sondé a Saint-Mare, le local
ole des filles de la Sagesse de
‘de-Paix ; les ponts métalliques
eben lesiivicres du Haut du Cap,
monade, de Jérémie, de Mira-
de l’'Anse-a-Veau, de |’Ester,
gone, etc , etc, les travaux de
Odes éylises dv Valligres, St-
» Cerca-la-Nource, Hinche, Jéré-
rail, Thomazea., des Presby-
Limbé, Ranquitte, Anse-a-
» Pilate, etc., etc.
les établissements d’'utilité
Con créés sous ce Gouverne-
8 citerons I’Ecole des Scien-
Ole uses, Ecole d’arts et mé-
Bos forte Oratoire de bactériologie.
iea Impulsion a été donnée a
Con ericole par le Général Nord
te industrie qui était a l'état
wajenaire se
Ourd’hui, grace 4 la
ad hui, propaga-
deg enseignement agricole, a |’u-
des engrais, machines et
Retry ents perfectionnés.
développe rapide-,
sements de la Grand’Anse et de Tibu-
ron, a invite lous ceux qui s’occupent
de ce genre de culture a venir en
prendre en ses bureaux. Des moulins
4 coton ont été distribués dans tous
les centres producteurs de cette den-
rée et l’entretien des routes publiques
est l'objet de la plus touchante :ol-
licitude du Département.
Nous devons rappeler que nos pro
duits ont figuré avec avantage a l’Ex-
position de Saint-Louis et a celle de
Jamestowa. Le Gouvernement améri-
cain nous ¥ avant conviés, les agricul -
teurs et industtiels haitiens n'ont pas
manque de prendre part brillamment
a cette belle manifestation du Travail
et de l'Industrie.
Le Général Nord, le soldat proprié-
faire terrien depuis son avenement au
Pouvoira prodigué sans mesure tous
iss soins aux explorafeurs du sol et
la vluoire revi-ndra a son) Gouverne-
Inent Pavorw imoprime & UAgriculture
Un esprit de progres raisonné en lar-
rachantalatuine fatale quilamenagait.
Nous avons parlé de Saint-Louis et
de Jamestown ot: eurent lieu des Ex-
positions universelles auxquelles Har-
tha pris part.
_ Tinous taut mantionner aussi la con-
férence de Rio-Janeiro qui discuta
des intéréets pan-américains etou nous
fames représentés par M. J. N. Leger.
Puis 4 la conférence de la Paix te-
nue derni¢rement ala Haye, le Mi-
nistre J. N Léger, le Ministre Dalbé-
nar Jean-sOseph, Me Pierre Hudicourt,
déiégués pour Haiti, affirmerent no-
tre existence comme Nation dans le
monde.
lJindus!rie des chemins de t-r et
des mines a pris aussi nne extension
cousidérable svus le Gouvern3ment
duos Général Nord. Nous pouvons
compter a Pheure actd@elle plusieurs
ligues de voies ferrées : la P. C. S., le
chemin de fer du Nord que la direc-
tion administrative a achevé et ex-
ploité, celui de [Artibonite et la li-
gone L’ogane aux Cayes dout d’apres
ce qui nous ێst revenu, les travaux
@installation commenceront sous peu.
Ces entreprises atteindront surement
dans un avenit prochain le plus grand
développement.
Elles contribueront a améliorer no-
tre situation économique et tinanciere
par une augmentation certaine de lg
production nationale.
( A suivre ).
(nna
Nouvelles tr anger es
Derniéres Dépéches
Maprip — D.s nouvelles regues de la
province de Malaga annoncent de grandes
innondations, plusieurs maisons ont été
détruites et plusicurs personnes ‘ont péri.
New-York 3.— Bateaux feu avec des
machines 4 vapeur, sous le commande-
ment du capitaine de vaisseau Alber Mertz
‘sont partis de ce port, qui feront le tour
de l’Amérique du Sud 4 destination de la
Les monarchistes font provisien Jarmes
et de munitions.
Oa assure publiguement que ‘e parti
clérical aidera les monarchisses et que
17000 personnes ont été enrolées, dispo-
sées A attayuer les bureaux des journaux
républicains.
Sr Pererspourc. — Dans les derniéres
24 heures, on a enregistré dans_ l’hopital
municipal 138 nouveaux cas de choiera,
dont 135 mortcls ; 4 Rastorodon, il ya
eu 182 cas, dont 80 mortels.
Parts.— Le département des Postes et
Télépraphes a communiqué que les ftlam-
mes ont détruits un grand nombre de fils
télépraphigues rendant ainsi la communi
cation télégraphigue dithcile avec l’Angle-
terre, la Belgique, |’Autriche et la partie
nord de la France.
MaNcuesrer.— Plus de quatre cent fa-
briqucs de tissus du Lancasohire sont para-
Ivsé dans leurs travaux par suite de dithe-
rends entre Propriétaires et Ouvriers.
Le nombre d'ouvriers sans travail est de
14000, On ne croit pas cependant, que la
yreve sera de longue durce et que
vilers ‘accepterort la réduction de 5’ de
leurs gapes.
ManiLLkE.— Le gourverneur
convoqué la commission civile en session
spéciale qui a décidé d’augmenter de 200
le nombre d’inspecteurs dans la campagne,
detouffer |’épidémie du choléra et d'em-
pecher toutes réunions publiques.
Lisponne. — Dans la ville de Meita, pen-
dantune course de taureaux, 22 taureaux
s’échappérent et attaqguerent la foule tuant
s personnes et blessant une vingtaine Un
détachement de soldats ast venu en aide a
la police et tuérent les 22 taureaux,
Oystersay. — Le président Roosevelt
est partie de cette ville pour Washington.
WASHINGTON. -— Ona inauguré dans cet- ' * ;
te ville les sessions du quatriéme congrés | B joutere:
international des pécheries ; plus de 500 dé- |
I¢vués de plusieurs gouvernements y assis:
Mr.
taient, le Secrdtaire du commerce
Strauss prononga le discours d’ouverture
donnant la bienvenue aux délégués étran-
gers au nom da Secrétaire Root.
WaASsHINGTON.-- Oa a inauguré dans cette
ville Vexposition générale de la Tuberculos:,
pronongant des discours le Scerétaire dA.
riculture, Mr. Wilson et plusieurs autres
§
personnes.
Lr Mans. — L’aviateur ameéricain, Wiebur |
Wright a fait une ascension aujourd’hui .
restant er l’air gt minutes 25 secondes en
présence de plus de dix miile personnes |
entre elles les membres de PAégro Club et |
les Ou-.
Smith a!
ide Diamant, 4 \a disposition
‘en général et a4 la portée de toutes
‘les bourses.
Puissant, de Miragoine, partiront ce soir,
Dieu Commande, de Grand-Goave, fe-
Dume, de Baie-de-Henne, Elotse, de Léo-
gine, Dieu-Muitre, de Petit-Goive, Satnt-
Marc, Souvenance et Alma, de Saint-Marc;
et Livina,des Cayes, partiront ce soir ou
demain.
Sirene partira samcdi
Cuba.
pour Santiago de
*
* +
Le steamer holiandais ‘Prins Mawrtts pat-
tira ce soir a 6 heures pour Saint-Mare et
New-York.
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Le premier qui s’approcha de Wilbur
Wright pour le féliciter de son bril'ant
succes était l’ambassadeur des Etats-Unis
Mr. White.
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Maurit3 partira ce soir a 6 heures
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ganis’e, si c'est a cette condition
Seu'ement qu’on est capable d’ sprit
de justice et de sentiment géndéreur.
e Ne pourriez vous pus aussi mon-
trer les canses de fiiblesse et de dé-
cadence que Lillustte Le Play voyait
si bien et dont ila eula Lonté deme
parler, en me disant qiuayant été ving!
cing fois en Ang eterre, il avait trou-
vé chaque fois ce pays un crag plus
bas ?
« Je vous prie, cher Monsieur, de
vouloir bien aypréer, ete.
(A. NoGvES )
N’est-ce pas que le Docteur N. Au-
guste aurait volontiers signé cette let-
tte?— A demain 'a répoise de M.
Demolins.
a tl
La Question du Jour
XVI
Resterait a dire lequel
deus ense@irn ments qual
cst pref ra
ble, de ces
diflérent ainsi duo tout) au tout? Pour
un esprit) exclusivement ononumi de
lettres latines,— ct est le cas du Dr
Nemours Auguste, latin et spcécalatif a
Vexcés,— la conception frangaise est
é6videmment la meileure. Cette prefe-
rence, je me lexplique suns peine, de
la part du fin lettré chez qai je da rene
contre.
Mais que ce fin lettré que je croi-
rains en méme temps un esprit tuci le,
les deux termes ne Vexcluent pas, au
contraire ! - ait revetu de lautorité si
respectable de son nom cette boutade
de « ’Engincering mogezine »: — ¢« [a
muyenne des inscrits dans chiagae col-
lége ext tout a fait iliettrée. Les étu-
diants de premicre année dans les
écoles Warts et metiers ne sont pas
plus forts: « Les gradués ne savent pus
Speler, » — nvest-ce pas la preuve tla-
grante de celte © passion sans excuse »
dont jfaccusais dermerement nos latins
invétérés. »
Mais obéissaut ala consigne de dé
capiter Penseignement anglius, tous les
moyens devaient lui étre bons, et if les
aemployés sans le mointre coutrdle,
sans se preoccuper st les coups qual
portait ne faisaient pas p'us de tort a
son jugement qu’a education profes-
séeen milienx britanni gues. Crest la-
tin peut-ctre? C’est ea tout cas latin a
la fagon Nemours Auguste, cir si j
consulte opinion de ceux qui, ea Fran-
ce. raisonnent sur ia méme_ ques.
tion, sans avoir toutetois le minéme ob-
jectif que lui,— je trouvecelte opinion
diamétralement opposée a la sienne.
Voici luppréciation de Larousse sur
les Universités anglaises
« Le niveau des é6tudas n’es! pas tres
« élavé, et l’obtention des grades est
e relativement facile ; mitis cette étu-
e calion littéruine, furble a certuins
« éyards, a le singulier uvantage de ne
« pas nuire @ Voriginaliteé de esprit
« comme en d’autres pays ou une régle
« d’études, qui s’applique a tout le
« monde, tue Vinitiative, fait des m:-
« rionettes savant s et donne a tout le
« monde un cachet uniforme qui est une
« cause de décadence morale et intellec-
q tuelie.(1)
Mais pour en revenir au grand nom.
bre d’étrangers qui vont s’instruire dans
les Universités frangaises, la constata-
tion s’impose & savoir que ce n’est pas
seulement fe charme et la profondeur
de leur enseignement qui Jes font pré-
re
‘1. Les parties souligaées l’ont été par moi.
férer a celles de certains autres pays
Cette préférence provient de causes di-
verses, au nombre desyuelles la s‘duc-
tion de Paris upparaitau premier plan.
Datis ultire, porce que Paris est an cen
tre de lumiéres, c'est certain, mils
sussi parce qu'il est la capitale du plai-
sir, est incontestable,
Plaisirs des yeux ct de lesprit : Pa-
tis ollre a la curiosité de ses visiteurs
emerveillés des Monuments qui sont
esSchefs-dWaavee de Pesprit bhumain.
Tout ce que VArchitecture pouvait con-
cevoir de plus beau, de plus grand, de
plus merveilleux, VArchitecture fran-
gaise l’a congu et réalisé dans ces deux
temples de lAtt: le grand Oyéra et Ia
Coinédie frangaise Et le feu sacré qui
brale dans ces deux temples-la, le cul-
te auquel ils ont été consacrés, y est
entretenu uvee autant de science que
ledévotion, pardes artistes incompa
ttbles dont la renommee est uuivel-
selle,
Mais la capitate duo mon-le est enco-
reun contre Pattraction, parce qu’elie
est une reéJition revue, corrigée, aug-
mentee et ilustrée de Vancienne Bi-
bylene. C’est la ville des plaisirs co-
quets et charmoants, et ni Londres, ni
Now York, ni Beclin, mi Pétersbourg,
— ne peuvent rivaliser avec elle en ma-
licre de galanterie, cet art si éminem-
nent feangais, et plus spécialement pa-
tisien. Les vieux débauchés des deux
imondes le savent bien, les jouvenceany
Aux Murs dépravees noni girde de
Vignorer,
Si jamais un concours était ouvert
un jour entre les m#tropoles du mon le,
du chef des lettres et des arts, c’est as-
surément Paris qui’ Vemporterait :
mais il ne Pemporterait pos moins, 3’il
s'agissait de concounrir ‘sur cette ma-
iére d'une saveur toute spéciale : la ga-
ianterie savante et raffinée.
Si done de tous les points du globe,
les étrangers affl@ent a Paris pour $’ins-
(ruire, pour cultiver les lettres, les arts
et les sciences, — ils y vont uussi beau
-Oup dans le but unique da s’amuser,
le boire a méine la coupe des plaisirs
sans frein, de savourer les douceurs de
la débauche apréable et raffineée.
Ce coté particelier de la via pari-
sienne.— cdté débauche — nos famil-
les @H ul en connaissent bien les ra-
Vages, den juger poirte cachet spé-
cial que la fashion parisienne a im-
prime Ade nombreux fils d' Haiti qui
ven furent & Paris) pour s‘instrui-
ra, et quicen sont revenus lame vi le,
le cwur sec et Cesprit obtus, n’ayant
neecole 2 celle qui commence aux ca-
jt!s du boulevard, et qui finit a Ma-
gties Russes. Mais jen’ i pas besoin
Vappuver sur ce point qui mwa gueére
sOlficil’, semble-t-il. le don d’observa-
‘ton du Docteur Nemours Auguste.
| Mon objectif est tout autre, ainsi que
|e lectenr n’aura nulle peine a s'en
rendre compte.
FLEURY FEQUIERE
2mm ee
|
|
|
italic Swat
a \ 3
Chronique des Tribanaux
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION SUD
Ad Vitam ewternam
« Vais-je passer toute mi vie a plaider
« Avotre barre, magistrat! Il est temps
« que jaille achever ma carriére devant
« un tribunal sérieux, que je puisse dire en
counu de la grande cité qu'une certai-:
yle, au Moulin Ronge ou aux Monta- |
« arrivant 1a: Ehbien / j'ai fait mon stage.»
Tel fut V’exorde d’un gran 1 discours que
pronongait l'autre jour, 4 la section sud,
Me Arthur S ramony, le vétéran ou plu-
tot le doven des fondés de pouvoir qui y
tronent. Cependant nous nous —empresse-
tions de demander pardon a Villustre avo-
cat, s'il netenait pas 1a le record de lage ;
quelquechose nous auratt peut étretrompés :
Lz crine entiérement chauve, les quel-
ques cheveux épars qui parent de T’occi-
put Ala nugue sont puivreet sel ; le sel
y domine toutefois. La moustache courte
est blanche, le front sillonné de quelques
rides: l'ensemble d’une physionomie fati-
guée et d'un corps qai nous al’air fracas:
:¢ par les veilles ct les hawtes études juri-
digues, nous ont permis de croire que Me
S:tramony pguvait étre 14 bas la vieillesse
j vénerée des jeuncs qui limitent a ses cd:és.
| La cause n’ctait pas une affaire simple :
‘il s’agissait de la succession de Saint-Preux
Gousse, de certaines réciamations présen-
ices par quelques créanciers ; la délicatesse
ec Vimportance de celles-ci exigeaient
‘toute la science, toute l’adresse des mal-
| tres ala barre.
— Magistrat, fit Mc Stramony, je de-
mande communication de loriginal de
Vacte envoyé 4 mon client.
' La communication est ordunnée.
| — Le Juge: Me Stramony nous per-
dons du temps
— Me S:ramony : Le devoir de l’avo-
;catest sacré ! Je prends la substance d’un
Vacte, veuillez avoir la patience de m’a‘ten-
dre.
| Les yeux vits, rouges du grand maitre
/parcourent, avec une certiine nervosité,
‘les pages du papier timbré entre ses mains
" ayitées.
' Puis il reprend : Je suis forcé de dire,
de répéter toujours que quelle que soit
la situation of il se trouve, l’avocat prend
dautres torntes ; il n’est plus un homme !
Non, il n’est plus un homme, itest un dé-
'tenseur, une doublure.
On s’esclaffe.
— Oai, continue-:-il, je suis la doublu-
|re de Monsieur Jicques fils. Comme tel,
/je demande 4 mon adversaire de prouver
les titres par lesquels il vient comme re-
présentant de la succession de S:-Preux
' Gousse.» v
Croyez-vous que ce beau morceau litté-
raire n'a pas eu son effet >
Un aprés l’autre, leur serviette a la
main, le signe du respect au visage, ils
viennent tous s’asseoir surd-s_ bancs, sur
des chaises, écoutant le grand maitre, la
bouche baie, surpris, comme écrasés sous
| Sa putssante éloquence.
Ces réunions de fondés de pouvoir, a
Vallure bruyante, n’est pas une cole or-
dinaire. La, on pourrait tout voir de nos
meoeurs. Cette salle encombrée de téd-es et
noyée de lumiére, n’est-eile pas, en som-
me, une espéce de théatre ot vont se
jouer les drames de la vie, s’étaler les der-
nleres miséres et ot le secret des affaires
intimes se dévoilent avec toute l’Apreté de
la méchanceté humaine. Ceux qui vien-
draient 18 pour entendre les longs dis-
cours creux et vagues perdraient leur
temps ; ils le saventet s’abstiennent. —
Seuls les sociologues auraient a y gagoer ;
car ils seraient en contact avec une au-
tre classe de notre milieu social.
L’affaire continue.
| Décés
Mir. et Mme. L. D. Malette et leurs en-
}
{
|
i
t
1
1
!
}
tints, Mr. ec Mme. Alexandre Viala ot
j leurs enfants, Mr et Mme. Mirabeau
Evhéarc et leurs enfants, Mr. Louis Ethé-
art, Commandant de la Compagnie des Pom-
piers Libres, Mme. Louis Ethéirt et leurs
enfants, Mr. et Mme. Justin Ethéirt et
leurs enfants, Mme. Vve. Talma Ethéart,
les familles Larousse, Morisset
Delva et tous lzs autres parents
Oat la douleur de vous faire
perte quils viennent d'éprouver en
sonne de la pe.
sine et parente, décddée hier, a
UriciLe Morisset
leur grand’mére, belle-mere,
| ee I heare ¢
demie de l'aprés-.nidi, muni
ments de I'Eplise. © des Sean.
Et vous prient d’assister a ses tondes
quit auront lieu aujourd'hui, 3 heures de
relevée.
Le convoi partira de la maison
re, sise Rue Trousse Cézes, Ne
rendre 4 i’Eplise Ste-Anne.
Nos meilleures condoléances aux
de la défunte.
—T.es amis qui n’ont pas recu de fly
part sont priés de considérer
comme tel.†* om
maottag-
o> ally
Arrivage
_ Est entré ce matinle steamer «Prins Mee
ts » avec les passagers suivants venem
e:
Cayes « Mme Louise Callar, Ernest Légp,
Mme Marie Pierre Labordes, Mme Mow
signac, Charles Dennery fils.
Jacmel > Mr Paumayrac.
Jérémie Roger Lacroix, Dépaté Beézgh
et enfant, Ernest Samson, Corslie, A.C
Benoit Thales Samson. -
LENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
<(Ibservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jecor 24 SePrexsan
Barométre 4 midi 760,9 %*
minimam 3}.
Température'maximum i:
, moyenn: diurne 28.7
Ciel clair toute 11 journée ; coaves
apres 8 h. du soir,
Orage au NE verts 6h4s. A bSS
pluie 15,57)". . .
Le barométre est stationnaire.
R. BALTENWECE
Botte aux Lettres
Monsieur le Directeur,
Dans la chronique du Matin d’hier co
cernant laudiznce do tribunal de ph
section Nord, ou s'est vidée moa i
avec Monsieur Dubréus Ls. Charles
= tiens
s'est plissé une erreur que }* tea
ver. It y est dit cecize M¢ Casimit 8 ~
clu au paiement d'un mois de loys
au déguerpissement pour avoit ~
féré des paroles malhoanétes 4 adress @
son client.» !
Ce n’est point veii. A [a dure da 8S
tembre j’ai regu de Mr Dabréus Ls
les une lettre par laquelle, apres a
état de la chereté des mera
nongait que mes loyers ctaient sso
que ma Iocation mensuelle de doass ,
des s’élevait 4 vingt-c'nq a pa .
du rg Sepiembre. J'ai refuse is
tent par lettre cee augmentâ€
pestive que rien ne
a
“9
justifiait vot ae
ieur que je 6
nongant 4 ce monsicar qu | ot aaa
ails toate la verité.— Maison F
pait me ‘Condamnaat, ie fais a
Veuillez agrcer, Mons ye
mes meilleurs sentime Sn
Priére
tion de la moindre
té dans leservice du uite
afin qu’il y soit de §
aié.
tante, Cp
19, pow;
4
|
Full Text |
peuxiéme Année, No 447.
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Vendredi, 25 Septembre 1908.
ES
Abonnements :
PORT-AU-PRINGE Un Mois. .
DEPARTEMENTS Un Mors.
Trois Mois.
ETRANGER.......- "‘Vrols Bleu. .
Woo
Pour tout -% (JER se fale!
- Meme 8
= oar
=
vy,
J
(HOSES DIGNE &
as
UNE INTERESS ANE)
Jesuis arrivé & un point de “a re-
pique au Docteur N. Auguste on il
ts nécessaire de résumer pour le le --
lar les argumentations que j'ai Op-
| bes ases différentes assertions.
' 40 point de vue de Vindustree. te
Deteur ayant nid Ja tendanee de:
Prangais de constituer la plus grande.
arte deleur épargne en titres de ren-:
plutot quen actions indastrielles, ’
Opinions deya,
Jdajouté a foutes les
et plus dune fois citées au cours de
nore campagne, celle de M. Gaillaur,
Ministre des tinsnees de France qui
Ma pas hésité a dénoncer cette tei-
ance comme une des causes de Ja
Maution d’activité de Vindustric
talionale,
Et j'ajoute a Vinstant que le Doc-
tour N.Auguste serait trés embarrassé,
®onle lui demandait, de trouver a
a deux opinions frangaises autori-
trai spout de sa double assertion,
be di - que | activité industrielle na
/ Minuéen France et que les
Weais ne sont pas plus portés vers
Uresde rente A revenus fixes
We vers les actions industrielles.
aafficulture. ~ Sur ce terrain, j'ai
m6 que le Dosteur a tort de pre-
Trois Mois. .
ae +â€
QUOTIDIE
N
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\ Dinectacn 1 LE NUMERO 4 /) CENTIMES
(. 200; . ee ee . if
< ; Lokboaanrat witiagioixre,
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2 2.20 1 Les abonnements partent du 1° et do 15 de chaque
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« 3.00 \ po, RAL FOUR, 45- Les manuscrits insérés ou non ve serunt pas rendus
y a
ae Be - -o set Te =
Roa Wo - FN en EP
J Ef ak CUNNUES
~CORRESPONDANCE
tants se lroavent ainsi peu disposes
Vontreprendre des travanx agrico’es
important- et sont plutot entraings
a utiliser les productions parte ées
du sol. Cheba est veal de tous tes paves
/ Gorse, Hatio, Haith ) ott Ws pro tne:
trons spoytauées abondent ; eles dis-
pensent de Velfort et déraurnent des
travaux pous diffietles: ; fa Feaneone
fait pas exception et jo in’étenne
qiven @none sot une ied Ge pores <4
eonerale je paisse éftre aceus? denier
les forces cpricoles: frangaises.
Jai entin moutrée qae da nifure et
la fertiite dno sol pecmesttant de mor-
celer de territore, pour ainst dite a
infin? et de maltipiier ataesi Te nem-
bre das petits propriétaires, ily avat
erreur a estiiner Ja prospeiite agel-
cole parle notnbre des individs adon
nés a Pasriculture, Fai entin excepte
de tout ce qui préct is ta Nord de ta
Franee, pays de platoes plas aptea
la grande culture et par conséquent
aux travat'tx agrico es prooremaedtdits,
Mais jai, en memes temps, fait rmar-
quer que eet circonstaace moaudbayi~
sait guere fe Docteur a en free protit
vontre nos idées, car le Nord s2 frou-
ve, grace au régime féo fale agricole,
touche
nn ‘Vagriculteur frane ais comme voir été plus sodéehvoment’ iM
“Premier de VEarope et surtout da tpar la formation - particulariste, e
; ‘Pabsentéisme des grands
la culture de ta Vigae en té-
eee de son dire. J'ai établi que,
*~ eat†vue de VPeffort humain,
fete Ure était d'un mérit? pres
le
@ iwi que dans les fisiles travaux
Seren et que l’attrait pour la
day précisément de cette fa
Wee t avantaga de po avoir, sans
‘Tavail d’assoloment, accom-
Sette cultura aA toute sorte de
eb, €n oitre, que tout le Mi-
m ete Centre francais consis-
Whrtihite et en petites vallées
6 remarquable, les habi-
v quelie se rangeait moins!
Va avaux dagricultura propre-f|'opinion que le Doectear
d’ailleurs sist . n
propriétaires :e maintient en etat din-
fériorité vis-a-vis de agriculture an-
glaise.
Commerce. — Jai émis sur ce pvint
N. Aupuste
cls en pre-
Parrive a des résultats Inexa
das
nant pour terme de compar uson
forces comm -rciales com;arées dla
-France ei de PAvgleferre Uévaluation
en argent: - que la quatite des arti-
‘cles qui constituent le commerce fran-
cais permettait, en ratson de leur
luxe, d> réaliser beaiwso.p dargeal
‘sous un petit vo'ume; ~ que | Angle-
terre, qui s':st spécialisée dans ‘ec com-
‘merce & bon marché, est naturelle-
puree que, a
Sta
nent oblige Taugmenter sinus cesse
sd) production pour maintenir son
diffre WatYaires, et qa’elle avait par
‘onsequent Vavantage au point da vue
ly la stabilité commerciale comme a
‘clai de Vintensité dans la fabrication
le mouvemeut des affaires.
Colonisation, systéme — d’enseigne-
ment, — Ces ditférents points ayant élé
traités plus récenmment, il mest pas
uecessaie de rappeler a leur sujet
fos souvenirs du lectcur.
Toutetois, je dois dire que tous les
‘Cmuipueapes w@ixquals jai dd faire ap-
j) | puar désabuser le lecteuc sur la
soi-disant mission humanitaire de la
France ont dd patraitre exagérés, et
non excellentami Dantes Bellegarde
aexprimé sans doute ’upinon de plus
dup, en wmaccusant d’avoir ainsi tra-
iutda Feanee &@ lu barre dun Tribu-
nal sévere, c'est-a-dire prévenu.
Qa paratt toujours prévenu aux es-
prits prévenus, et cest bien, en effet,
Vegard dela France,
nOUS Le pattageons pas, dans ce jour-
nal, a prévention commun:, que nos
spore iwions paraissest Oulréces ou
pod fondées. Hey a, au fait, en France
et jar conséquent en Haid, tres peu
ds personnes qui ne s’illusionnent sur
les giandes idécs de générosité et de
justice de la France, et enthousiasme
einpeshe de voir clur ace sujet.
(Vest pourqaet nous pensons utile
(so mettre sous les veux de nos lec-
te urs deux pies tres importantes et
gai contrib-eront a tixer le lecteur
impattial sur le meérite des préven-
tious ea'retanues en faveur de la Fran-
ce et, partant, contre Vesprit de notre
campagne.
La premiére de ces piéces est une
latire quia été adressée dans le
temps a M. Ed. Demolins et ou
ery
jJections
pos de la Frunce et de ’Avgleterre ; la
scconde est la réponse de M. Edmond
Demolios. Nous publions aujourd'hui
la tettre d’objection, signée d’un an-
Cien Officier da marine frangais.
« A Monsieur Eimond Demolias
« Cher Monsieur,
«Je suis toujours, comme
vous pensez
ateur de La Science Sociale. Mais que
e monde deviendrait monotone, si
LS a ae Se
rr comsingr d&cthur ISPOCRE,
a7. 2: Re EE ae aD E at SC a EE ts AEE AAD SS A 7 TT a eed
i
|
Von! qu'il
-trouvera résumées la plupart des ob ‘c’est un des grands services que rend
si souvent soulevées & pro- la science sociale, de nous montrer
Saag APC RD BA BANE, ERS. UR SPIRE LO FOO OS - ws + 26 SPs ab A eS Ce
45, RcE %eux on Bonne-Fei.
les esprits dtaie t tous 4a luaisson,
si aucune critique ne se faisait jour !
« Perm :ttez-moi done, encourage
que je suis parla bienveillance que
vous me témoignez, de vous faire
part de quelques remarques, ou plu-
‘tot de vous demander quelques ex-
plications.
« La Science sociale, avec une logi-
que saississante, montre comment
les coutumes de la fimille-souche
donnent aux Anglais une vigueur mo-
rale et physique qui est un des grands
fucteurs de leur supprématie actuelle.
«Ne serait-il pas bon d’expliquer
comment et pourquoices coutumes
Out iis tant de temps a produire ce
resultat ? Gar enfin, cette suprématie
des Anglais n'a pas toujours existé,
tant sen faut; elle a subi bien des
Cclipses ; geand était, au commence-
tinent du dix-septigme siécle, le mé-
pris de nos Canadiens francais pour
de tels adver-aires, et, ’ nombre égal,
ia victoire était toujours pour les no-
tres.
« Mais il y a un coté du caractére
de ces aimables voisins d’outre-Man-
che quin’a jamais eu d’éclipses, qui
a foujours @té aussi accentus : je
veux patler du dedain pour le faible,
de fopression qu'on fait peser sur lui;
dela haine que 'Angluis insptre par- .
tout auc aitees peuples, de la facilité
avec laquelle il se laisse aller‘a Pin-
justice, ala violence, témoin sa con-
duite vis-a-vis de l'Irlande depuis Hen-
ry Il, jusqu’a ce contlit cynique avec
les Portugais, ou l’abus de la force est
son excuse et qui n’a pas, que je sa-
che, soulevé dans ia nation anglaise
une réprobation assez sérieuse pour
compter.
« Comme vous, je suis convaincu
n’y a pas d’effet sans cause ; et
les causes d’un nombre prodigieux de
phénomeéenes, jusqu’ici inexpliqués. Il
me semble que je viens d’indiquer un
de ces phénoménes, qui meérite, par
sa persistance, d’étre étudié & l'aide
ds votre savante méthode. Il y aurait
t
surtout cet intérét, qu’ilne faut pas
laisser peser la responsabilité de cet
bien état de choses sur la famille-souche.
un lecteur et un propa- Sans quoi bien des gens estimeront
tie
qu'il vaut encore mieux faire
éeor-
d’une société ot la famille est
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1898 Paris
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| rf the le Gouvernement et M. Lovinsiy| 1a premiére escale quc terout ces bi- —_—
, Al Ixidore, des établissements similitires | ‘caux, sera San-Juan de Puerto-Rico. 25 Septembre 1908
| doivent etre installés dans toute I’é- LisponneE.— Les journaux annoncent . oo.
| -_-— tendue de la République. qu'une révolution est inminente et les VOILIERS
Gg NORD ALEXIS D’autre part le Département de l’A-j}monarchistes se préparent pour défendre Saint-Jacques de Petit-Goive, Saint Joseph,
| Le : goiculture ayant commandé et reculla dynastie dans le cas ou cote révolu- | Q)yeu-Mercie et Saint-Frangois de Grand-
EE des cabosses dv cacao des Arrondis-|tion provoquée par les républicuns éclate. | Goive, partis hier soir ; Laura et Diew-
Son Cuvre
—_——-
( Suite )
Voir LE N° p'HIER
maintenant un coup d’oeil ra-
side sat les grands travaux d’utilité
ique qui ont été exécutés sous le
fovdenement du Général Nord Alexis.
Pour consacrer dignement le pre-
wier Centenairo de notre Indépen-
dance, il fallait, aux lieux mémes ou
gle fut proclamée, ériger un monu-
meot capable de rappeler le souve-
ae de V’épopée héroirque de 180%.
Malgré des ditflicultés de toutes sor-
es, notammant celles pécuniaires
dont nous avons plus haut parle, cet
Mifice fut construit, selon Tes régtes
de lattet le to Janvier 190%, 11 put
ervirasa destination. Le Géneéra’
Nord, achet: pour son Conny to pet.
sonnel la Maison ott fut proclameée|
Madépendance et en fit don a TPPtat.
Les travaux de la Cathédrale d+
Port-au-Prince sexécutent couformeé-
went au contrat dont cette entreprisa
sé lobjet. [lL appartenart done au:
Géoéral Nord d'agouter cette page de |
goire 4 son Gouvernement, pour avoir
tale premier Ja pensée de doter la
Capitale d'un monument en rapport
tec les progres et améliorations réa-
liste dans d'autres branches du ser
tke public.
Aunombre des constructions et
| tdparations Méditices publics de tou-
Ww sortes, nous mentionnerons : Le
od wharfet le wharf decabotage de
oft-au-Prince, ceux da CGap-Hartien,
de Jacmel, Peit Goadve, Port-de-Piaix
tt Saint-Mare, le Palais de Justice, le
Iyeéa3 National, Hotel de /Arron-
dissement, le Paleis du Sénat, PHOpi-
lal Saint Alexie, le marché du Bel-Ait
Cle réservoir du Bel-Air a Port-au-
Prince. L’Hote! de l'Arrondissement,
bureau du pesave et de la douane
@lacmel, les buicaux de la police
Weinistrative du Gap Hiitien et des
aives, |’Autel de la Patrie et le
\ ma do la Placa de St-Louis du
ord, les ponts Robin et Hilaire, le
me de la Place a VAcul-du-Nord,
the Sondé a Saint-Mare, le local
ole des filles de la Sagesse de
‘de-Paix ; les ponts métalliques
eben lesiivicres du Haut du Cap,
monade, de Jérémie, de Mira-
de l’'Anse-a-Veau, de |’Ester,
gone, etc , etc, les travaux de
Odes éylises dv Valligres, St-
» Cerca-la-Nource, Hinche, Jéré-
rail, Thomazea., des Presby-
Limbé, Ranquitte, Anse-a-
» Pilate, etc., etc.
les établissements d’'utilité
Con créés sous ce Gouverne-
8 citerons I’Ecole des Scien-
Ole uses, Ecole d’arts et mé-
Bos forte Oratoire de bactériologie.
iea Impulsion a été donnée a
Con ericole par le Général Nord
te industrie qui était a l'état
wajenaire se
Ourd’hui, grace 4 la
ad hui, propaga-
deg enseignement agricole, a |’u-
des engrais, machines et
Retry ents perfectionnés.
développe rapide-,
sements de la Grand’Anse et de Tibu-
ron, a invite lous ceux qui s’occupent
de ce genre de culture a venir en
prendre en ses bureaux. Des moulins
4 coton ont été distribués dans tous
les centres producteurs de cette den-
rée et l’entretien des routes publiques
est l'objet de la plus touchante :ol-
licitude du Département.
Nous devons rappeler que nos pro
duits ont figuré avec avantage a l’Ex-
position de Saint-Louis et a celle de
Jamestowa. Le Gouvernement améri-
cain nous ¥ avant conviés, les agricul -
teurs et industtiels haitiens n'ont pas
manque de prendre part brillamment
a cette belle manifestation du Travail
et de l'Industrie.
Le Général Nord, le soldat proprié-
faire terrien depuis son avenement au
Pouvoira prodigué sans mesure tous
iss soins aux explorafeurs du sol et
la vluoire revi-ndra a son) Gouverne-
Inent Pavorw imoprime & UAgriculture
Un esprit de progres raisonné en lar-
rachantalatuine fatale quilamenagait.
Nous avons parlé de Saint-Louis et
de Jamestown ot: eurent lieu des Ex-
positions universelles auxquelles Har-
tha pris part.
_ Tinous taut mantionner aussi la con-
férence de Rio-Janeiro qui discuta
des intéréets pan-américains etou nous
fames représentés par M. J. N. Leger.
Puis 4 la conférence de la Paix te-
nue derni¢rement ala Haye, le Mi-
nistre J. N Léger, le Ministre Dalbé-
nar Jean-sOseph, Me Pierre Hudicourt,
déiégués pour Haiti, affirmerent no-
tre existence comme Nation dans le
monde.
lJindus!rie des chemins de t-r et
des mines a pris aussi nne extension
cousidérable svus le Gouvern3ment
duos Général Nord. Nous pouvons
compter a Pheure actd@elle plusieurs
ligues de voies ferrées : la P. C. S., le
chemin de fer du Nord que la direc-
tion administrative a achevé et ex-
ploité, celui de [Artibonite et la li-
gone L’ogane aux Cayes dout d’apres
ce qui nous ێst revenu, les travaux
@installation commenceront sous peu.
Ces entreprises atteindront surement
dans un avenit prochain le plus grand
développement.
Elles contribueront a améliorer no-
tre situation économique et tinanciere
par une augmentation certaine de lg
production nationale.
( A suivre ).
(nna
Nouvelles tr anger es
Derniéres Dépéches
Maprip — D.s nouvelles regues de la
province de Malaga annoncent de grandes
innondations, plusieurs maisons ont été
détruites et plusicurs personnes ‘ont péri.
New-York 3.— Bateaux feu avec des
machines 4 vapeur, sous le commande-
ment du capitaine de vaisseau Alber Mertz
‘sont partis de ce port, qui feront le tour
de l’Amérique du Sud 4 destination de la
Les monarchistes font provisien Jarmes
et de munitions.
Oa assure publiguement que ‘e parti
clérical aidera les monarchisses et que
17000 personnes ont été enrolées, dispo-
sées A attayuer les bureaux des journaux
républicains.
Sr Pererspourc. — Dans les derniéres
24 heures, on a enregistré dans_ l’hopital
municipal 138 nouveaux cas de choiera,
dont 135 mortcls ; 4 Rastorodon, il ya
eu 182 cas, dont 80 mortels.
Parts.— Le département des Postes et
Télépraphes a communiqué que les ftlam-
mes ont détruits un grand nombre de fils
télépraphigues rendant ainsi la communi
cation télégraphigue dithcile avec l’Angle-
terre, la Belgique, |’Autriche et la partie
nord de la France.
MaNcuesrer.— Plus de quatre cent fa-
briqucs de tissus du Lancasohire sont para-
Ivsé dans leurs travaux par suite de dithe-
rends entre Propriétaires et Ouvriers.
Le nombre d'ouvriers sans travail est de
14000, On ne croit pas cependant, que la
yreve sera de longue durce et que
vilers ‘accepterort la réduction de 5’ de
leurs gapes.
ManiLLkE.— Le gourverneur
convoqué la commission civile en session
spéciale qui a décidé d’augmenter de 200
le nombre d’inspecteurs dans la campagne,
detouffer |’épidémie du choléra et d'em-
pecher toutes réunions publiques.
Lisponne. — Dans la ville de Meita, pen-
dantune course de taureaux, 22 taureaux
s’échappérent et attaqguerent la foule tuant
s personnes et blessant une vingtaine Un
détachement de soldats ast venu en aide a
la police et tuérent les 22 taureaux,
Oystersay. — Le président Roosevelt
est partie de cette ville pour Washington.
WASHINGTON. -— Ona inauguré dans cet- ' * ;
te ville les sessions du quatriéme congrés | B joutere:
international des pécheries ; plus de 500 dé- |
I¢vués de plusieurs gouvernements y assis:
Mr.
taient, le Secrdtaire du commerce
Strauss prononga le discours d’ouverture
donnant la bienvenue aux délégués étran-
gers au nom da Secrétaire Root.
WaASsHINGTON.-- Oa a inauguré dans cette
ville Vexposition générale de la Tuberculos:,
pronongant des discours le Scerétaire dA.
riculture, Mr. Wilson et plusieurs autres
§
personnes.
Lr Mans. — L’aviateur ameéricain, Wiebur |
Wright a fait une ascension aujourd’hui .
restant er l’air gt minutes 25 secondes en
présence de plus de dix miile personnes |
entre elles les membres de PAégro Club et |
les Ou-.
Smith a!
ide Diamant, 4 \a disposition
‘en général et a4 la portée de toutes
‘les bourses.
Puissant, de Miragoine, partiront ce soir,
Dieu Commande, de Grand-Goave, fe-
Dume, de Baie-de-Henne, Elotse, de Léo-
gine, Dieu-Muitre, de Petit-Goive, Satnt-
Marc, Souvenance et Alma, de Saint-Marc;
et Livina,des Cayes, partiront ce soir ou
demain.
Sirene partira samcdi
Cuba.
pour Santiago de
*
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Le steamer holiandais ‘Prins Mawrtts pat-
tira ce soir a 6 heures pour Saint-Mare et
New-York.
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Le premier qui s’approcha de Wilbur
Wright pour le féliciter de son bril'ant
succes était l’ambassadeur des Etats-Unis
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trer les canses de fiiblesse et de dé-
cadence que Lillustte Le Play voyait
si bien et dont ila eula Lonté deme
parler, en me disant qiuayant été ving!
cing fois en Ang eterre, il avait trou-
vé chaque fois ce pays un crag plus
bas ?
« Je vous prie, cher Monsieur, de
vouloir bien aypréer, ete.
(A. NoGvES )
N’est-ce pas que le Docteur N. Au-
guste aurait volontiers signé cette let-
tte?— A demain 'a répoise de M.
Demolins.
a tl
La Question du Jour
XVI
Resterait a dire lequel
deus ense@irn ments qual
cst pref ra
ble, de ces
diflérent ainsi duo tout) au tout? Pour
un esprit) exclusivement ononumi de
lettres latines,— ct est le cas du Dr
Nemours Auguste, latin et spcécalatif a
Vexcés,— la conception frangaise est
é6videmment la meileure. Cette prefe-
rence, je me lexplique suns peine, de
la part du fin lettré chez qai je da rene
contre.
Mais que ce fin lettré que je croi-
rains en méme temps un esprit tuci le,
les deux termes ne Vexcluent pas, au
contraire ! - ait revetu de lautorité si
respectable de son nom cette boutade
de « ’Engincering mogezine »: — ¢« [a
muyenne des inscrits dans chiagae col-
lége ext tout a fait iliettrée. Les étu-
diants de premicre année dans les
écoles Warts et metiers ne sont pas
plus forts: « Les gradués ne savent pus
Speler, » — nvest-ce pas la preuve tla-
grante de celte © passion sans excuse »
dont jfaccusais dermerement nos latins
invétérés. »
Mais obéissaut ala consigne de dé
capiter Penseignement anglius, tous les
moyens devaient lui étre bons, et if les
aemployés sans le mointre coutrdle,
sans se preoccuper st les coups qual
portait ne faisaient pas p'us de tort a
son jugement qu’a education profes-
séeen milienx britanni gues. Crest la-
tin peut-ctre? C’est ea tout cas latin a
la fagon Nemours Auguste, cir si j
consulte opinion de ceux qui, ea Fran-
ce. raisonnent sur ia méme_ ques.
tion, sans avoir toutetois le minéme ob-
jectif que lui,— je trouvecelte opinion
diamétralement opposée a la sienne.
Voici luppréciation de Larousse sur
les Universités anglaises
« Le niveau des é6tudas n’es! pas tres
« élavé, et l’obtention des grades est
e relativement facile ; mitis cette étu-
e calion littéruine, furble a certuins
« éyards, a le singulier uvantage de ne
« pas nuire @ Voriginaliteé de esprit
« comme en d’autres pays ou une régle
« d’études, qui s’applique a tout le
« monde, tue Vinitiative, fait des m:-
« rionettes savant s et donne a tout le
« monde un cachet uniforme qui est une
« cause de décadence morale et intellec-
q tuelie.(1)
Mais pour en revenir au grand nom.
bre d’étrangers qui vont s’instruire dans
les Universités frangaises, la constata-
tion s’impose & savoir que ce n’est pas
seulement fe charme et la profondeur
de leur enseignement qui Jes font pré-
re
‘1. Les parties souligaées l’ont été par moi.
férer a celles de certains autres pays
Cette préférence provient de causes di-
verses, au nombre desyuelles la s‘duc-
tion de Paris upparaitau premier plan.
Datis ultire, porce que Paris est an cen
tre de lumiéres, c'est certain, mils
sussi parce qu'il est la capitale du plai-
sir, est incontestable,
Plaisirs des yeux ct de lesprit : Pa-
tis ollre a la curiosité de ses visiteurs
emerveillés des Monuments qui sont
esSchefs-dWaavee de Pesprit bhumain.
Tout ce que VArchitecture pouvait con-
cevoir de plus beau, de plus grand, de
plus merveilleux, VArchitecture fran-
gaise l’a congu et réalisé dans ces deux
temples de lAtt: le grand Oyéra et Ia
Coinédie frangaise Et le feu sacré qui
brale dans ces deux temples-la, le cul-
te auquel ils ont été consacrés, y est
entretenu uvee autant de science que
ledévotion, pardes artistes incompa
ttbles dont la renommee est uuivel-
selle,
Mais la capitate duo mon-le est enco-
reun contre Pattraction, parce qu’elie
est une reéJition revue, corrigée, aug-
mentee et ilustrée de Vancienne Bi-
bylene. C’est la ville des plaisirs co-
quets et charmoants, et ni Londres, ni
Now York, ni Beclin, mi Pétersbourg,
— ne peuvent rivaliser avec elle en ma-
licre de galanterie, cet art si éminem-
nent feangais, et plus spécialement pa-
tisien. Les vieux débauchés des deux
imondes le savent bien, les jouvenceany
Aux Murs dépravees noni girde de
Vignorer,
Si jamais un concours était ouvert
un jour entre les m#tropoles du mon le,
du chef des lettres et des arts, c’est as-
surément Paris qui’ Vemporterait :
mais il ne Pemporterait pos moins, 3’il
s'agissait de concounrir ‘sur cette ma-
iére d'une saveur toute spéciale : la ga-
ianterie savante et raffinée.
Si done de tous les points du globe,
les étrangers affl@ent a Paris pour $’ins-
(ruire, pour cultiver les lettres, les arts
et les sciences, — ils y vont uussi beau
-Oup dans le but unique da s’amuser,
le boire a méine la coupe des plaisirs
sans frein, de savourer les douceurs de
la débauche apréable et raffineée.
Ce coté particelier de la via pari-
sienne.— cdté débauche — nos famil-
les @H ul en connaissent bien les ra-
Vages, den juger poirte cachet spé-
cial que la fashion parisienne a im-
prime Ade nombreux fils d' Haiti qui
ven furent & Paris) pour s‘instrui-
ra, et quicen sont revenus lame vi le,
le cwur sec et Cesprit obtus, n’ayant
neecole 2 celle qui commence aux ca-
jt!s du boulevard, et qui finit a Ma-
gties Russes. Mais jen’ i pas besoin
Vappuver sur ce point qui mwa gueére
sOlficil’, semble-t-il. le don d’observa-
‘ton du Docteur Nemours Auguste.
| Mon objectif est tout autre, ainsi que
|e lectenr n’aura nulle peine a s'en
rendre compte.
FLEURY FEQUIERE
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Chronique des Tribanaux
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION SUD
Ad Vitam ewternam
« Vais-je passer toute mi vie a plaider
« Avotre barre, magistrat! Il est temps
« que jaille achever ma carriére devant
« un tribunal sérieux, que je puisse dire en
counu de la grande cité qu'une certai-:
yle, au Moulin Ronge ou aux Monta- |
« arrivant 1a: Ehbien / j'ai fait mon stage.»
Tel fut V’exorde d’un gran 1 discours que
pronongait l'autre jour, 4 la section sud,
Me Arthur S ramony, le vétéran ou plu-
tot le doven des fondés de pouvoir qui y
tronent. Cependant nous nous —empresse-
tions de demander pardon a Villustre avo-
cat, s'il netenait pas 1a le record de lage ;
quelquechose nous auratt peut étretrompés :
Lz crine entiérement chauve, les quel-
ques cheveux épars qui parent de T’occi-
put Ala nugue sont puivreet sel ; le sel
y domine toutefois. La moustache courte
est blanche, le front sillonné de quelques
rides: l'ensemble d’une physionomie fati-
guée et d'un corps qai nous al’air fracas:
:¢ par les veilles ct les hawtes études juri-
digues, nous ont permis de croire que Me
S:tramony pguvait étre 14 bas la vieillesse
j vénerée des jeuncs qui limitent a ses cd:és.
| La cause n’ctait pas une affaire simple :
‘il s’agissait de la succession de Saint-Preux
Gousse, de certaines réciamations présen-
ices par quelques créanciers ; la délicatesse
ec Vimportance de celles-ci exigeaient
‘toute la science, toute l’adresse des mal-
| tres ala barre.
— Magistrat, fit Mc Stramony, je de-
mande communication de loriginal de
Vacte envoyé 4 mon client.
' La communication est ordunnée.
| — Le Juge: Me Stramony nous per-
dons du temps
— Me S:ramony : Le devoir de l’avo-
;catest sacré ! Je prends la substance d’un
Vacte, veuillez avoir la patience de m’a‘ten-
dre.
| Les yeux vits, rouges du grand maitre
/parcourent, avec une certiine nervosité,
‘les pages du papier timbré entre ses mains
" ayitées.
' Puis il reprend : Je suis forcé de dire,
de répéter toujours que quelle que soit
la situation of il se trouve, l’avocat prend
dautres torntes ; il n’est plus un homme !
Non, il n’est plus un homme, itest un dé-
'tenseur, une doublure.
On s’esclaffe.
— Oai, continue-:-il, je suis la doublu-
|re de Monsieur Jicques fils. Comme tel,
/je demande 4 mon adversaire de prouver
les titres par lesquels il vient comme re-
présentant de la succession de S:-Preux
' Gousse.» v
Croyez-vous que ce beau morceau litté-
raire n'a pas eu son effet >
Un aprés l’autre, leur serviette a la
main, le signe du respect au visage, ils
viennent tous s’asseoir surd-s_ bancs, sur
des chaises, écoutant le grand maitre, la
bouche baie, surpris, comme écrasés sous
| Sa putssante éloquence.
Ces réunions de fondés de pouvoir, a
Vallure bruyante, n’est pas une cole or-
dinaire. La, on pourrait tout voir de nos
meoeurs. Cette salle encombrée de téd-es et
noyée de lumiére, n’est-eile pas, en som-
me, une espéce de théatre ot vont se
jouer les drames de la vie, s’étaler les der-
nleres miséres et ot le secret des affaires
intimes se dévoilent avec toute l’Apreté de
la méchanceté humaine. Ceux qui vien-
draient 18 pour entendre les longs dis-
cours creux et vagues perdraient leur
temps ; ils le saventet s’abstiennent. —
Seuls les sociologues auraient a y gagoer ;
car ils seraient en contact avec une au-
tre classe de notre milieu social.
L’affaire continue.
| Décés
Mir. et Mme. L. D. Malette et leurs en-
}
{
|
i
t
1
1
!
}
tints, Mr. ec Mme. Alexandre Viala ot
j leurs enfants, Mr et Mme. Mirabeau
Evhéarc et leurs enfants, Mr. Louis Ethé-
art, Commandant de la Compagnie des Pom-
piers Libres, Mme. Louis Ethéirt et leurs
enfants, Mr. et Mme. Justin Ethéirt et
leurs enfants, Mme. Vve. Talma Ethéart,
les familles Larousse, Morisset
Delva et tous lzs autres parents
Oat la douleur de vous faire
perte quils viennent d'éprouver en
sonne de la pe.
sine et parente, décddée hier, a
UriciLe Morisset
leur grand’mére, belle-mere,
| ee I heare ¢
demie de l'aprés-.nidi, muni
ments de I'Eplise. © des Sean.
Et vous prient d’assister a ses tondes
quit auront lieu aujourd'hui, 3 heures de
relevée.
Le convoi partira de la maison
re, sise Rue Trousse Cézes, Ne
rendre 4 i’Eplise Ste-Anne.
Nos meilleures condoléances aux
de la défunte.
—T.es amis qui n’ont pas recu de fly
part sont priés de considérer
comme tel.†* om
maottag-
o> ally
Arrivage
_ Est entré ce matinle steamer «Prins Mee
ts » avec les passagers suivants venem
e:
Cayes « Mme Louise Callar, Ernest Légp,
Mme Marie Pierre Labordes, Mme Mow
signac, Charles Dennery fils.
Jacmel > Mr Paumayrac.
Jérémie Roger Lacroix, Dépaté Beézgh
et enfant, Ernest Samson, Corslie, A.C
Benoit Thales Samson. -
LENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
<(Ibservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jecor 24 SePrexsan
Barométre 4 midi 760,9 %*
minimam 3}.
Température'maximum i:
, moyenn: diurne 28.7
Ciel clair toute 11 journée ; coaves
apres 8 h. du soir,
Orage au NE verts 6h4s. A bSS
pluie 15,57)". . .
Le barométre est stationnaire.
R. BALTENWECE
Botte aux Lettres
Monsieur le Directeur,
Dans la chronique du Matin d’hier co
cernant laudiznce do tribunal de ph
section Nord, ou s'est vidée moa i
avec Monsieur Dubréus Ls. Charles
= tiens
s'est plissé une erreur que }* tea
ver. It y est dit cecize M¢ Casimit 8 ~
clu au paiement d'un mois de loys
au déguerpissement pour avoit ~
féré des paroles malhoanétes 4 adress @
son client.» !
Ce n’est point veii. A [a dure da 8S
tembre j’ai regu de Mr Dabréus Ls
les une lettre par laquelle, apres a
état de la chereté des mera
nongait que mes loyers ctaient sso
que ma Iocation mensuelle de doass ,
des s’élevait 4 vingt-c'nq a pa .
du rg Sepiembre. J'ai refuse is
tent par lettre cee augmentâ€
pestive que rien ne
a
“9
justifiait vot ae
ieur que je 6
nongant 4 ce monsicar qu | ot aaa
ails toate la verité.— Maison F
pait me ‘Condamnaat, ie fais a
Veuillez agrcer, Mons ye
mes meilleurs sentime Sn
Priére
tion de la moindre
té dans leservice du uite
afin qu’il y soit de §
aié.
tante, Cp
19, pow;
4
|
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