Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 18, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Deuxiéme Année, No 441.






PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Vendredi, 18 Septembre 1908:



Le Hatin



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Un Mors. .
' PORT-AU-PRINGE Trois Mois. .
RTEMENTS) Uw Mois.
DEPA Trois Mois.
ETRANGER...... .©] Trois Mors. .




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O00

Pour tout ce aui concerne Administration du Journe!l,

nt La France « allraniit Human»



DirEcTEUR :
G: 50 Clément Magloire,
« 2.20 ne ne
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION
« 8.00 45, RUE ROUX, 45.



2 EN HS es eo ae



III

Nous allous nous livrer dans | [n-
do-Chine, Anne petite exploration du
gore de cell: que nous avons , faite
das !'Algériv et nous ferons usage
fa mém> procédé rigoureux d'étude.
casigtant a iaisser parler les per

_@nages autorisés que leurs obser-
| tiions directes ou la nature de leurs
' fieccupations ont portés a »s’occu-
pede ces questions coloniales, et
qinese sont pas contentés de voir
ls choses par leur superficie, mais
per lears cotés les plus importants.

Oo sait que politiquement ta pénin-
#la iodo cliuineise comprend trois
patties distinctes; a PFOuest, la Bir-

@inie anglsisa; au centre 13 Stam,
ies indépendant ; a Vest,

ine frangaise. (est cette troisieme
pate qui nous intéress3, et
ele comprend: la Cochinchine, qai
st colonie francaise, le Cambodge

Udagam:, quisont royaumes protégés
ttle Tonkin, qui est dans une situation
Bitte et appartient moitié au régime
@lonial et moitié a celui du protec-

at, nous avons l'avantage de tenir
bon morceau de « la plus grande

Faace » et de pouvoir examiner l’ac-

des Francais 4 un point de vue

@iremement varié.

Nous commengons donc notre en-
- D’abord la Cochinchine.

$Un sous-secrstaire d’Etat des co-
fee déclarait récemment, au cours
en discussion pariementaire, que
colonie déja ancionne de Co-

» avec une population totale
prés de deux millions d’Ames, on
environ seize cents Francais,
med) cents fonc ionnaires. »( L.

> de

[

r

= EY

Lanessan note comme suit
eu scéne de cette armée de
OOnaires: « L’arrivée en Cochin-
du premier gouverneur civil
dans l’histoire de la colonie,
. importante : c'est la fin du

administratif si économique
par l’'amiral de la Grandiére, et
cement d’une ére de fonc-

Antranaa Daas Caine

if










lIndo-|

comm *,

place auc quémandeurs d’emplois, on
bouleversa le régime indigene ; la
commune fut détruite, on multiplia
les agents européens de tout ordre, en
leur attribuant dessuldes ruineuses. »

Le méme auteur ajoute que « les
places sont en vente, » que « les indi-
genes souffvent beaucoup de cet état
de chos83 », et que «les gens hon-
netes se tivnnent al écart d’un tel
régime et refusent de s’y assucier. »

« Les magistrats les plus élevés en
grade counaissent & peine OU pas du
tout Vintérieur de la Cochinchine... be:
personnel est en général d’une insuffi: |
sance notoulve... ren ne Va.. Livres;
picds cl pompgs fiésicux interpretes an- |
namistes qui représentent la partis ta
;pus mvavaice de la population indi,
gene, ignorants de tous les usages du-
pays et de soa organisation sociale ou)
politique, une partie des juges dont:
la Cochinching est actuellement dotée |
en est arrivés A rendre des arréts t+ls,
que les deux parties se meltent souvent!
d’accord puu- ne pas les exdéculer, »
(M. de Lainessan. )

« L’énorme budget créé par le con-,
seil co'onia! et Vadministration preé-
fectorale, dont la culonie a été dotée
en 1870, est absorbé chaqu?s aunee
par un personnel trop nombreux et.
par des travaux improductifs, . On ma,
montré A Cantho un pont en pierre,’
ceuvra des “onts et Chaussées, sous—
lequel il ne passe pas d'eau, el sur le-

ucl il n’exitte pasde route. On se,
demande ce qu'il fait au milieu du
marécage dans leqnel il a été cons;
truit. » ( De Lanessan. )

Par contre, « nous avons laissé,
s’envaser les magnifiques canaux creu--
sés jadis par les Annamites et nous |
mavons fait que trés peu de routes. »-
( De Lanessan ) — |

« La Cochinchine faisait une ex-
portation consiqérable de paddys

a?

riz brut ) et de riz, des droits de
cortie gare en ont arrété [a
demande. » (L. Poinsard. )

Le vagabondage et la criminalité
anumantant d’une eaniere inquiétan-

QUOTIDIEN



s’adreassear &







—- a a oe

te: il est permis dese demander si nos
conviennent

méthodes éducatrices
bien 4 la mentalité des indigenes. Si
le progrés a pour but de rendre
Vhomme plus moral et plus henreux,
il faut reconnaitre loyalement que ce
pays ne semble pas en progres. »
( Rodier, ancien gouvernsar de l)-
chinchine. )

«Sil est une matiére ot! la colla-
boration des indigénes serait utile,
c’est bien celle-la. ( l’'administration
dea la justicé.) Pour bien juger, pour
juger avec le moins de chauces pos-
sibles d’erreur, il faut connaltre et
comprendre l4me du peuple. Cette
aime se dérob? ici aerrigre uxe langue
hérissée de difficultés et que nos ma-
gistrals de France ne pos-élent pas.
Sous le gouv rnement anniamite, la
justice, il faut le reconnaitre, était da-
vantage ala portés duo jus iciable...
Anujourd’hui, malgcré les garanties ab-
solues Wintéyrité de la muyistrature
francaise et sa haut’ conscience du
devoir, lejusticiabie indizene est moins
favorisé, » ( Rodier ).

«... La période de la con quéte est
close, elle de Vorgzanisation d4ti-ai-
tive a comm ned. A-t-on reeoanu la
voie a suivre et déterminé une po't
tique intérieure? Quels progrés a-t-
on faits dans esprit des habitants ?
Quelle carriere a-t-on ouverte a lé
lément européen >? Quel ascendant a-
t-on pris sur les”) princes dont les
dtats environnent notre possession
nouvelle ? A toutes ces questions, — il
est maiheureusement p-ud: réponses
satisfaisuntes. Les tatonnements, les
indécisions, les légeretés dea la politi-
que de la métropole ont facheuse-
ment iaflud sur la Cochinchine. (Fran-
cis Garnier. )

Et M. Jean Ajaibart ajoute: « Ces
paroles sur 11 Cochinchina, en 1372,
peuveats appliquer exactamant a tou-
te ’'Indo-Chine en 1906. »

« Les soldes des fonctionnaires in-
digénes ne cont en rapport ni avec
les services rendus, ni avec la cherté
de lavie. Il résulte des statistiques
que, de 1885 4 1895, le prix des den-
rées et objets de premiére nécessité
pour P’Annamite de Cochinchine a

‘doublé, qu'il a tripié de (895 4 1903,

tandis que les soldes étaient !oin de
suivre la méme progression. Plu-

Mopsicur Arthur ISIDORE,



LE NUMERO { 5 CENTIMES

Les abonnements partert du 1% et du 1g de chaqae

mois et sont payables d’avance

Les manuscrite insérés ou soa ne seront pas rendus



—— eee

45, Roe Roux oa Bonne-Foi.





sieurs de ces soldes sont dérisoires. »
( Kodier )

_ Rapprocher cette citation de celle
faite ci-dessus dans laquelle M. de
Lanessan parle des « soldes ruines-
ses » des auents européens.

« D'aprés M. de Lanessan, « le gou-
;vernement indigene de l’'Annam a
toujours sévérement interdit les miat-
sons de jeu et f-appé de peines se-
veres l+s gens qui provoquentau jea ».
Mais Vadministration francaise s’est
montrée infiniment moins scrupuleu-
se. A peine muitresse de la Cochin-
chine, elle chercha «dans le fermaye
des jeuc’ un moyen de_ se procurer
des ressources dont la colonie nais-
sante avait le plus grand besoin. »
Les suites naturelles de ce procédé
tmmoral ne tardérent pas a se faire
sentir. En effet, les Annamites, com-
tn? tous les individus sortis de sou-
.che communautaire, sont fort impré-
;Vovants. Aussi les jeux de hasard,
,avec leurs promesses et leurs émo-
ifions, les attirent-ils irrésistiblement.
Comme toujours, la perte et la ruine
aulteigment en peu de temps l’im-
mense majorité des joueurs, qui trop
souvent se laissent ensuite aller au
désordre et meme au crime. « Le vol.
dit M. de Lane ssan, d'abord discret et
dixsimulé, puis la piraterie, sont les
phases conséruiives d'une Evolution
provoquée dans les maisons de jeu.
C'est ainsi que sont nées en Cochin-
chine la plopart des insurrections.

« En 1875, on se décida enfin a sup-
primer cette cause de ruine et de ré-
volte. Mais en 1885, le bssoin d'argent
s aggravant, on eut l’idée de recou-
rir de nouveau 4 cette source infdme.
Le gouverneur général, avant de se
décider, crut devoir ouvrir une en-
quéte préalable parmi les fonction-
naires et les principaux indigenes.
Ils se montrérent presque unanimes
pour repousser cette ficheuse .dée ;
mais | année suivante, en 1886, les
msisons de jeu n’en furent pas moins
réouvertes sous la fameuse enseigne
de Bourses de Commerce, affermées
a des Chinois moyennant deux mil-
lions et demi par an. On se borna a
en tnterdire l'entréeaux Européens, et
en méme temps, on imposa aux fer-
miers de ces prétendues Bourses
Vabonnement a dix journaux franoais ;
comment ceux-ci aurafent-ils pu mé-






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4





ronique des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION NORD

Sa défense entamée, non achevée, qui !
coatinuera, peut-étre aujourd’hui, nous di- ta a regu cette aprés-midi

ra jus qu’ quel point elle est coupitl:. Si
ji¢cllement elle a voulu compenser av.c¢ son

a

es: Ignole.

!

Paris 16.— [Li noe envoye:



parmi les causes. qui réclament le
retention de la justice de Paix fet qui dé-|leur de P. 31 qu’cile aen dépét entre les ce te note.
potent one absence complete de toute con-}mutins de celui ci, provenant, a-t-elle ajou-
ion de ce que Von doit al honneur erjti,d2 sy commiss'on Je vente.
a devoir, Se trouvent les cas d’abus d- Poutefois, Vintégralité de la créance n’a
gafiance dont sont fortement chargés Ies{ pts été accepree par la débitrice.

croire qu'il ‘s’agit de} Le défense:r du plaignant, de son cdte,
vols importants Ou l'on a été impuissant avant de:nandé la comparution personnelle
grésister 2 une violente et brutale tenta-|¢es parties.
oe, Non! Ce n’est pas un gousset dor Le Tribunal a agréé tette supplique
ee on vous aurait confié et que sciem-}en fixant la continuation de l'affaire a ce
gent vous auricz détourné ; ce n’est point | jour.

ga bijou précieux, un diamant de valeur ;
fen de lourd soustrait 4 une fortune mo-

biliere.

gies Nvallez pas

Nécro!logie
Vendredi dernier, rr du courant, nous
; avons eu 4 déptorer li mort de Monsieur
Non ! ces cas d'abus de confiance que} SytvirT James dont les funérailles eurent
gous signalons ici et qui ont un caractére|lica |. iendemain A Sainte-Anne. Né a
iculier, dewratentéchap- | Sainte-Lecie, il était venu 4 Port-au-Prin-

d'un ordre tout particusier, dev
gtouteespece de juridiction pour nejce en 18495 avec la mission de mieux f1i-
wmber que sous celle de lt conscience ¢}re connainte chez nous I’CEuvre Expiatoi-

engendrent la faim} re fondée cn 1884 par Monseigneur Bu-

wbitre des faible sses qu
larein>



ala misére. Ce sont des petits uct, ad Orne ( France ).
patiqués dans cevt? marchindis® appelée |) Munsivur Sy'vert James fut le premier
higcniis ou fetes * C'est la faim et la'7Z"ateur de l’CEuvre 4 Port-au-Prince, et

mistre quiachévent it, leur ceuvre décevene |i! miriti dans la suite le titre de directeur-

. ‘at. : : ' y . soe
te, démoralisurce ; cz sont les entrailes qeudral de VOkuere en Haiti, en récom-
vides d'un etre hhumain ter dirgeiant tes pons: de sor grind dévouement aux ames
pa versie ma. ve'> Penfevemert des ch - deus & du Purgatoire.

C.J.
Ce 18 Septembre 1908

ees dautrur. .
Vimplacabilite doun Magistrat 5 apatse |
bien souvent, miulzre ful, devant les ers,

+ aah 5 aS Ta ne ea a
poignants du vents demandant tre ali-
menté.

dow custs eave, NOUVELES EtTangeres

Mfendre contre es xermes pernicienx du,
mee cherchant A Suntiltrer dans son. sein ;!

wis elle n’a pas moins pour devoir d’as-)- Pernieres Dépéches
wrer existence de ses membres par I’as-
tance publique ct l’organisation du travail
‘da, en outre, qu'elle puisse maintenir
ia droit intanpible 4 la punition. C'est
la philosophiz de 'a raison, la loi de la



New-York 16.— La convention répu-
blicaine dy New-York a désigné M. Hu-
| gucs comme candidat pour gouverneur.
mscience humaine. Est-ce a dire que! L1SBONNE 16. Le roi Manuel a été ac-
tosn'excluions pas de notre vue humani-: clamé par la foule durant une revue mi-
ture les petiies porteuses de biscuits qui, taire. ~ crite 16 C; ,

aillent, sans céne, leurs fournisseuses 2, Ais-La-CHAUTELLE 16.— “ing _mineurs
» lajustice doit connaitre du cas de'o™ péri et 15 autres ont cte grievement

(tte petite fem ne gui est venue échouer: blesses par explosion d'une chaudicre
midi la barr. iu Tribunal de Paix, ace gui s’e>t produite aujourd'hui dla mine

cote d'avoir er. ec Yun malheureux bou- Laura situde pres Heerlen \ la frontiére
er des biscuits dont le montant s’éle-. hollandaise.
Waita Pigs) £4, tous les
‘Taft, candidat répubticain 4 la présidence

Mtant tour le caractere munifeste d'un. Partira aujourd’hui en tournce de prop:
labus de contiince, La sociéd aurait gande politiqne. Il visitera lusieurs villes
it de frapper la jeune femme si elle !Mportintes des Eats de [OQuesr. Ce voya-
ut reconnue coupah'e. La sentence au- && durera 10 jours. .

it sans doute la puissince de mouvoir en) , GENEVE 16. — Un nouveau parti a ere
18S facultés scnsitives, restées ‘nertes | détinitivement organisé aujourd’hui sous

Ms I’\nveloppe de son esprit inculte; un le nom de «Jeunes Fgiptiens ». Son but

Y Co - que id celui quia ob-
find service lui seriit, parce fait, rendu | ¢St Presque le niéme que celui q
e succés en Turquie.

la: appre ‘tenu tant d

nant 1 étre respectucuse de sa tenu fan

Woralité et de la dienité dae A sa person- | New-York 16. — M. Bert Fernald, a
&. » ‘été élu candidat pour le poste de gou-
Iverneur de !’Etat du Maine par le parti

' républicain.

mié séffaceraicn: devant oun fait brutal, |

ai i Ponrgoi cette legon sur la morale
Bune facon féericc barre d'un Tribunal) ‘Les chefs du parti démocrate se mon-
sirissante trent satisfaits de la petite majorité obte-
pte femme que nous avons vue l’au- nue dans ces élections, laquelle majorité
Wer, toute jeune, ingénue, a peine |n’a été que de 8.000 voix seulement.
_Vingt-cing ans, intéressante par} Paris 16.— Les Journaox du matin font
te oadeien” et l’ensemble d’un beau | des éloges au sujet de la note franco-es-
tee pas née Nest pas née mauvaise, elle} pagnote.
me dn eh ortsinement avec les ger-| Ils font
Bs tens. . désintéressement qui sautent aux yeux
Meet bes ee see, était dirigée selon les | tous. . '
Mike fi Onventions que s'est données lay La nare frinco-espiga fd pour la AL
hare Bstinct du mal n’avrait pas eu, | connaissance de Moulai Hat comme su -
Deal wes sur sa nature abandonnée a/ton du Maroc a été envoyée aujourd hut
arbitre. Nous ne l’avons pis fa |aux puissances signatatres de la conven-
th » comme c’était notre devoir,—L’E- {tion d’Algésiras.
] a pas connue !"si, du moins, elle| Lonpres 16.—

ressortir la modération et le
de

Les ambassadeurs d’Es-
rendu visite aa

€xistence de l’Ecole primaire, ne et de France ont l :
Byer uve le régisseur qui devait ou! eaaistre des Relations Extérieures et lui
aller ? ‘ont remis la note franco-espagnole.



ras et la reconntissare°

contrebande d’armes.

La Haye 16. - Les Etats

nistre M. Heemskerk.

Dans ce discours il est fait une légére

allusion au’ conftlit avec le Vénézuéla.
—— ——————————— SSS
Avis Commercial
Le public et le commerce sont avi-
sés que Monsieur Otro TiscHen est char-
gé de notre procuration.
Cap-Huitien le ler Septembre 1908

TISCHER & Ce
JULIEN FLORUS
Ancien éléve de la 26* Compagnie
d ouvriers d'Artillerie ( Lorient )
Se tient 4 la disposition du _ public
pour tous travaux de FORGE, et d’a-

JUSTAGE, de REPARATION de coftre-
torts etc. etc. Ade bonnes conditions.

Rue de la Révolution N° 19
Vis a-vis de la Chambre des Députés
(Gee

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A. BONHOMME, PH«RMACIEN.
Prix & Exposition communale du
4e' Mai 1907 de Port-au-Prince.
Dépét: Pharmacie St-Antoine
Avenue John Brown ( Lalwe ).
PORT AU-PRINCE ( Hartt )
Prix dela botteG 1.50







WasuincTon 16. — Le département d’E-
note ftranco-

I L Les hauts fonctionnaires du Département
le plus | fo irnisseur par Il’abandon, dit-elle, d’une va- d Etat n’ont pas fait une déclaration sur

aux puis-
sances se rapjorte A la nécessite de pro:é-
per les intéréts de toutes les putssances et
de les parantir avant de reconnai re Moulai
I Halid comme sulran. Cecte nor- demande
en outre la rectitication de Pecte d’Algési-
des droits de la
France et de l'Europe pour empécher la

énéraux ont
inauguré leurs sessions aujourd'hui, le dis-
cours du trdne a étélu par le premier mi-

Banque Nationale d Hail

Conformément aux instructions du
Scerétaire d’Etat des Finances, la Ban-
que Nationale d’Haiti a honneur
informer les porteurs de Bons de
Coupon etde Bons fractionnaires de
la Nette intérieure convertie et conso-
lidée, qu'ils peuvent se présenter &
ses guichets pour toucher une sixie-
ine répartition (6™ ) de dix pour cent
(40°/o ) sur le montant du Coupon
No 1G contre recu et sur présentation
des Bons.

Port au-Prince, 10 Septembre 1908.
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Une proprieté sise Grand’Rue, en-
tre les propriétés : MM. Amilcar Da-
yard et Bareau Mattre, facade ouest.
Deux autres & Anse-d-Veau, une
Carrefour Georges et |’autre & barriere
Georges en face de M. Nelson Arnoux.
S’adresser a M. StmEun Euc. DuBo!s.
Prés de la Gare. Avenue Dessalines N° 9

Port-au- Prince
oe
Avis

Ia souss‘gnée, déclare aux notaires
et arpenteurs de la juridiction de
Port-au-Prince, qu'elle s’oppose for-
mellement a toutes opérations d’ar-
pentage et de vente, des terres de
habitation « Colaré» de la 3e sec-
tion rurale de la Gascogne ( commu-
ne et arrondissement de Mirebalais )
jusqu’a ce que la justice en ordonne
le partage, comme biens_ provenant
de la succession de feue Nicole Cola-
ré, dame Veuve J. B..CHauvet, dont
elle est una des héritieres

Mme L. A. VIEU

née BRUNRETTT HrENRY CADET.

Le public est avisé que j’autorise
MrF. F. Stines & agir comme mon

agent a Port-au-Prince,

Le ComMoporeE W. E. MEYER
de Bermuda



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Saes vides!..

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dire de leurs aborn?s? (De Lanessan).
e kn présence des resulies Obfenitis

et des planets aombre ices quio sé:
levatent de ooo wee grants, uh flan ter-
Mer les Bourses de Ceodiaerce en
Juin ISS7 jini soon coippbe a dee
Suite par trait ec (ete eso bi ital

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Veau que cpiestipss, eb aint

CL. Poinsard =)

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Mais MOUS avons pas ti dssgooet
Vindo-Chine.

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“turees soctales

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Or, egnod pie pense Aristote et sa
docte cabale oo. mous voulons VoIP eVvo0-
lier da cocdete toritie rie de teile sorte
que seitecombie de plas en plus cha-
qe gear, cei Mo Prrodrisset appells
Sod sepeare encore | IpNObanee
tts (te yrradde initsse in
et ticonserente: ) deibatro, hau-

fle .
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(Geos

eo fotaee

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teoanefiuetion dame sp fatbie mino-
bites Chelate).
Novae Pre. OH PSONS any sVÂ¥steme liatis

Wpiet nos fares sociales —- toutes nos
sans distinchon bb ae-
piian— seront placées dans les meil-
enres Coulton ex yibles d'équilibre
htoale deisianee. if puisque de toute
fyilence, aon il vy a socisté organisee,
Slat fe constante évolutiog, ib fiat
que des dmiellocences percent, que Jes
Vocitio ns satiireest, que les talents
he qaie Pelite se forme eo Un,
iformeée sera pl.cee:
ato des ss:ses iudintanent ples solides |
todasstables que dans da caltare fas,
Hite patssee queduia Poutranece, |
Mero qnond fous des eforts one ten
Pent. ne Coueonmpernt qava cette cre thon

ttl

Chalten

ite an

delélite, quand on concentre sur cel

Nestoce pes de tact ad rho batye 0) tee,
Mer, se demperdes sto. ress es ont
Une ume PE geet cit nii pa ae oth
@ poussé ane depos ope Vl Beau
Nous prem d pede ds deans:

Rnsarte eb ti or et ab tit ets
ter de re ope ote da ge oe Tie a Wa.
lace, yoootue Getaaad) eather nt ses
Vers pouivent a Sr
préte siico repebat son PP ge pe dh tes ae
tear pes Gael ss be vrs
Sabues poe Bode tl Peto et far ket,
montrent,— une fats be pate = gue
Polaitien est Apt or re 4 matoccatb oa
toutes des ascensicns,-= ec oest oan ds
Niable. Mats quits prodagsengt cet tet
Magiqae, inatvendu, ioexvptyuabde, ene
treva comune diss cor dre eit reyes pot

mon dastimgd corps om beat opae tes
strophes @Etzer Vilaire sole ut oofe force
ae soutever le couvereie fe pdoouinb sous
a despael svetart ade me Pe credit trap
e tien, al vo ut rapper t de edu
seacethet qe umom oesptart est paraars
samt ao sabsit.

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sedate.

nos trommes dalbebes, peal
Cette belle predicthom, ob Veebent atten.
dre dlaoreprise cfes athinees cda fvrisme

Man powte, means de grads
en serap cif qQuittes preodb Vath ses
defimitiverieait sar de cre ait tithe vo be
couvercle ole plomib sors te gael ce ere-
dit Svest abime. oo 2) ne dear conse ill
done pas cette attente dhoasaire qa be.
ferait: pessermbler pass cbbotrent aun
ftukirs indies admiipant beatemiou! deur
nombral.

Mats apices toatl, anh Savard
sanity secarent abs, sams de sce,
traires a bao forimition fume eho en
Haiti? Cette proposition e C0 feneruwciat
absurde, que geome descends yas yal
quel puint elle vaut La peitie dete ext
minée. Cependint pul-quoon deus ia
cuse de omener campagne contre
élite... « TH pleiten ce moment a
quelques journalistes...

Voebeoupy ais
relia

fies

rey

oben atecin ts ola

de rabtisser et.

de dédiigner... notre haute culture in-’
tellectueile...» Tandis que chez nous, des!

journalistes se demandent : — « A quoi
nous sert-il davoir des poctes ? » —
( passage déja cité de Georges Sylvain)
il faut bien que nous jetions a ta face
de nos accusations Pinanité, !enon-sens
de cette accusateur, Gar apres tout,
elle n’a d’autre visée que de nous faire
passer pour rétrogreles, et resiproque-
inent, de présenter nos seigneurs du la-
tinisme comme formant un cénacle

dont Jes seuls membres, en possession |

de la loi du progres, seraient qualifies
our en préciser le sens, en dégager
es termes, en formuler les régles.

Vee. [| crbeypet totptes | mS pean sytatious en
Se ldrpeaht te gests, uappedpbos ou un,
top dds. oa ative toutdroit a ashe j

Popattest, tl ape ural ee pre Je Docteur |
Neuioers Adiguste lui-ineéme appelle,
hoodia rare bouheur dexpresston,
pled fit de lacudrasse 9 de Péduca
tion frangyaise. ,
OP, a dreo ue ehite ea baat, pak pes
pore opal biilie at oop oesonbey fads
toatiecmonde ne peut past etre, ft
abate m@avent pas dena a chrcan
avee une égale généro até, le génie, le
talent mt meme li seule intelligence. Ce-
oendant, comme en vertuldia préjugé
repnant, Pelite est tout et le reste ne
compte point, tont le monde s’efforce
le dontrer a ce vertigineux sommet, et,
vere Vous faitun jasi lot de déchets ot |
se reneontrent « les déchisseés », « les
les arrivistes » wiuneus)



; |
jyorehant le chemin de dears Careasses,
Cette relizgioa de Varrivisme, c# fé-
bhisme de odio culture superieure a

etree en France le prestige imcompara- i

blecha parclieroin. Etre Docteur, licen-|
eieoot bichelier de quelpue chose, rien
most tel soar poser un homme et lui
Mettre cay pleds des roalettes, Aussi
bien. Giiestrien qu’on ne fasse pour

4

|

ld possession dun pareil talisman. On

pouese te smet en le « gavant » des
fateses du provramme, agissant plu-
tof sar des ressorts deo osa meéimoire que
Sub son jngement. Car ce qu faut

tout, vest qu'il

~ae tot et poar- dessus
la grande;

roesure de subir
eppe ave, de décrocherle parchemin. Mars |
Hai’ va pas que le gavage oily a aussi tal
proteetion apaod sollicite en mettant |
CH Tiouvererct relations dans le}
monde, des Giaflaences sur lesquelles on
peut oocotaeder o,

nea

fibis ed

ses



FLEURY FEQUIFRE



yen

{dire de M. Hibbert, devait le

ENSEIQGNEMENTS
MEVLEOROLOGIQUES
Pixs evVrvatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

fncpt 17 StrreEMBRE

Biaromctre Yo omidt 761, 2°/"
ominbaecnin 20. 1
Température maximuain 34-7

muyenne ciuims 27. 4

Ciel nuageux toute la journée , couvert
entre p hoet Sh. du soir 5 clairdg h.
Hilo scolaire dans la matinee.

Orage au sed a 2h. de Vaprés-midi ;

aombresx é¢lairs au nord de 6h. a8 h.

‘du solr.

[e baromeétre a subi une Iépere baisse.

Cycle. — Suivint une dé, éche rogue du

’ , Ye oan. . “yo
Weather Bureau de Wasniegeoa, ul ey
stone est en formation au sud de Porio-

Rieo. Sa marche ct son intensnd ne sont

pas encore determinées.

Rk. BALTENWECK

Boite aux lett es
Baines’, 6 Septembre 1908
Monsicur CLEMENT MAGLOIKE,

Directeur du Matin
Port-au-Prince
Monscur ic Direeteur,

Je poursuls, avec infiniment d’attention,
le rccit. détailé gue M. Fernand Hiber
tat, dans votre Journa'’, de la descente, a
Mirayoane, de Boyer Bazelais, des lutees
ichareées qui, pendant onze mois, ensen-
glamierent le sol de Vintortunée petite vil-
le, et du sort traglque que regurent, hé
tas ! tous ces braves quieurent le malheur
de se laisser aller a un trop regrettable cn-
tétement.

Cette lecture m/’intéresse d'au@ant plus
que je compte parmi les miens, un survi-
vant de ceux d qui durant le siépe, —- le
devoir et Vhonneur militaires firent tou-
tours Lobligition de répondre a Vhérois-
wie, par Lhéroisme. It m’est bien doulou-
reux dercvivre, pir la pensée, tous ces
‘ours sombres, ou l'on vit tomber tant de
tétes, ou le sang haitien coula si inutile-
ment. Tout en telicitant M. Fernand Hib-
bert d’avoir entrepris la publication de
cet interessant feurleton, ou, pour. sir,
Vhistorien de demain ne dédaignera pas
de puiser ses renstignements® gu’il me per-
mette de lui dire que Petit Blane Tozin
guiloa fait mourir, par une nalt noire, un
tribart au cOu, eut cependart une mort
pius gloriguse, qu'il est inexact que, pour
soutirer de Vargent duo Chet de lArmée
du Gouvernement,ce + hougan » qui avait,
ce temps- la, une celeébritd reconnue,
imaginat de prendre, pendant !a nuit, la
torme d'un cochon, comb.enaison qui, au
tuire arriver,
“Ins trop S’exposer, jusqu’a Boyer Bazelais
qu'il s’était charger de poignarder.

La vérité est que, pour avoir plus de mé-
rite que les autres, aux yeux du Général

. | Anselme Prophéte qui savait, dans de lar-

me NR erm th oe ~ | ges mesures, récompenser ceux qui, dans

Ty mids l'accomplissement de leurs devoirs, ou-

‘Bal. ‘E! Un blient toujours le danger auquel ils s'ex-

posent, Petit Blanc Tozin, 4 la téte de

—— quelques hommes bien résolus, 4 qui était

Romulus confide la garde du poste le plus voisin de

Le remarquable ouvtag? historique de la ville a siégee ~aimait souvent aller pro-

notre ami Fernand Hibbert, que le Matin voquer Sten au Pleat mordantes raille-

publia dern'crement en feuilleton. a paru- fatal; A ay ier onduits re de ceux que la

vujourd hai 4 |’Imprimerie « L’Abzille » ta. ué avait conduits la pour conneltre la

hue Roux. plus dure des angoisses qui puissent étrein-

dre le coeur humain, et expier bien cruel-

li a été augmenté de nombreuses et im-|lement la fiute d’avoir congu des projets
portantes notes. trop lourds pour leurs fronts.

Romulus est en vente en nos bureaux C’est en continuant ce jeu qui devait

au prix de P. 3. avoir des suites bien funegtes pour lui,

Se |

qu un dimanche, 4 4 heures de Papeds
etit Blanc Tozin, et un jeune homae a:
Port-Salut, nommé Boisrond tombes
raides morts, atteint chacun d’une balls
ennemie.

Leurs restes furent inkumés ay Fort-Brig
ou ils doivent se trouver toujours,

Dans Vintérét de la vérité histotiqns |
veuillez faire un bon accueil ace petit ay
seignement que j'ai puisd a bonne
et croyez-moi, M. le Directeur, bien vag

Ap. Canniprasg
Un Progrés
Il nous revient que notre mais e note
riz s’exportent bien maintenant or Beane!
ger — Les Cayes, Chef-liea & aug
ment du Sud, pays producteur de te
pourrait tirer aussi profit de cette expos:
tion , et notre mals aussi, si l’on caleuly:

le prix d’un biril de mais égrené aux Bas j
Unis, avee le taux actuel du change. :
Nous conseillons donc 4 nos agricultess:

de ne pas négliger la culture de ces impgp ;

4

‘antes céréales qui sont tout profit poss ke:

producteur.
( L'abeille )
Départ
Voici la liste des passagers partis hier
par le ss « Président » 4 destination de:
Sto “Domingo : Igracio Maria Gongalez,
Mlle Dona Pacha Gonzilez,Marcel Prézess,
Sun Juan de Porto ‘Rico : Joseph Shaw.
Caves : Jules Phipps, Général Molérie
I'rangois.
Jacmel : Luc Chancy.
Télégramme funébre
Une dépéche regue hier aprés-midi aoss
annonce la mort de Madame Excaumrt
NepTUNE, €pouse de notre agent 4 Aqais,
survenue Jeudi 4 3 heures du matin.
Nos sincéres condoléances & la
Neptune.
Naissance ,
Monsieur Moliére Bordes, le sympethb :
que payeur 4 la Chambre des dépatés, seas
a fait le plaisir de nous, annoncer la sap
sance de son premier-ne. .
Nos meilleurs compliments 4 1a tamille,
santé d enfant.
L’industrie du Pétrole
dans la Républ que Mex! .
L’apparition du pétrole brat sar
marche mexicain avec pn rabais Ae ]
our cent dans le prix de cette marten
Hise et aussi la nauvelle de l’éxpédicios
de 20.000 barils d’huile raffinée que
maison Pearson a_ faite en aa rl
marguent une bre de progres dans Vi
trie pétroliére du pays,
Derniérement, if 1G yuvernement aa
cordé des concessions donates
d’explorer les puits de petrole Qh,
dans les cantons méridionaux e Ext &
La Vera Cruz et dans les districts a |
nants des Etats de Tamau Ft et
Luis Potosi. Les capitavx ;
cette entreprise s’éléveront au moins & B
somme de P.500,000. On 2accor
concession au représentant de la
gnie des Pétroles de Hoe aot
compagnie s engage 4 ve
dans. Ps caisses u Gouvernemest
et dans celles de l’Etat 1s
les 7 et 3 pour cent des receth
de I’exploitation, pourvu que ooo
atteigne le chiffre de 1-47 on
jour. Cette derniére organisatiO®s
sous le nom de « Compagnit |. ac
pétroliféres du Méxique de Poel
























Etats de la Véra Cruz et
devra placer au moins P.100;
ans dans cette entreprise-

a .
6tel Bellevu ios

Le mieux situé, le P
fortable.— Cham
Cuisine renommée.—





Full Text
Deuxiéme Année, No 441.






PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Vendredi, 18 Septembre 1908:



Le Hatin



Abonnements:
Un Mors. .
' PORT-AU-PRINGE Trois Mois. .
RTEMENTS) Uw Mois.
DEPA Trois Mois.
ETRANGER...... .©] Trois Mors. .




—_———

O00

Pour tout ce aui concerne Administration du Journe!l,

nt La France « allraniit Human»



DirEcTEUR :
G: 50 Clément Magloire,
« 2.20 ne ne
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION
« 8.00 45, RUE ROUX, 45.



2 EN HS es eo ae



III

Nous allous nous livrer dans | [n-
do-Chine, Anne petite exploration du
gore de cell: que nous avons , faite
das !'Algériv et nous ferons usage
fa mém> procédé rigoureux d'étude.
casigtant a iaisser parler les per

_@nages autorisés que leurs obser-
| tiions directes ou la nature de leurs
' fieccupations ont portés a »s’occu-
pede ces questions coloniales, et
qinese sont pas contentés de voir
ls choses par leur superficie, mais
per lears cotés les plus importants.

Oo sait que politiquement ta pénin-
#la iodo cliuineise comprend trois
patties distinctes; a PFOuest, la Bir-

@inie anglsisa; au centre 13 Stam,
ies indépendant ; a Vest,

ine frangaise. (est cette troisieme
pate qui nous intéress3, et
ele comprend: la Cochinchine, qai
st colonie francaise, le Cambodge

Udagam:, quisont royaumes protégés
ttle Tonkin, qui est dans une situation
Bitte et appartient moitié au régime
@lonial et moitié a celui du protec-

at, nous avons l'avantage de tenir
bon morceau de « la plus grande

Faace » et de pouvoir examiner l’ac-

des Francais 4 un point de vue

@iremement varié.

Nous commengons donc notre en-
- D’abord la Cochinchine.

$Un sous-secrstaire d’Etat des co-
fee déclarait récemment, au cours
en discussion pariementaire, que
colonie déja ancionne de Co-

» avec une population totale
prés de deux millions d’Ames, on
environ seize cents Francais,
med) cents fonc ionnaires. »( L.

> de

[

r

= EY

Lanessan note comme suit
eu scéne de cette armée de
OOnaires: « L’arrivée en Cochin-
du premier gouverneur civil
dans l’histoire de la colonie,
. importante : c'est la fin du

administratif si économique
par l’'amiral de la Grandiére, et
cement d’une ére de fonc-

Antranaa Daas Caine

if










lIndo-|

comm *,

place auc quémandeurs d’emplois, on
bouleversa le régime indigene ; la
commune fut détruite, on multiplia
les agents européens de tout ordre, en
leur attribuant dessuldes ruineuses. »

Le méme auteur ajoute que « les
places sont en vente, » que « les indi-
genes souffvent beaucoup de cet état
de chos83 », et que «les gens hon-
netes se tivnnent al écart d’un tel
régime et refusent de s’y assucier. »

« Les magistrats les plus élevés en
grade counaissent & peine OU pas du
tout Vintérieur de la Cochinchine... be:
personnel est en général d’une insuffi: |
sance notoulve... ren ne Va.. Livres;
picds cl pompgs fiésicux interpretes an- |
namistes qui représentent la partis ta
;pus mvavaice de la population indi,
gene, ignorants de tous les usages du-
pays et de soa organisation sociale ou)
politique, une partie des juges dont:
la Cochinching est actuellement dotée |
en est arrivés A rendre des arréts t+ls,
que les deux parties se meltent souvent!
d’accord puu- ne pas les exdéculer, »
(M. de Lainessan. )

« L’énorme budget créé par le con-,
seil co'onia! et Vadministration preé-
fectorale, dont la culonie a été dotée
en 1870, est absorbé chaqu?s aunee
par un personnel trop nombreux et.
par des travaux improductifs, . On ma,
montré A Cantho un pont en pierre,’
ceuvra des “onts et Chaussées, sous—
lequel il ne passe pas d'eau, el sur le-

ucl il n’exitte pasde route. On se,
demande ce qu'il fait au milieu du
marécage dans leqnel il a été cons;
truit. » ( De Lanessan. )

Par contre, « nous avons laissé,
s’envaser les magnifiques canaux creu--
sés jadis par les Annamites et nous |
mavons fait que trés peu de routes. »-
( De Lanessan ) — |

« La Cochinchine faisait une ex-
portation consiqérable de paddys

a?

riz brut ) et de riz, des droits de
cortie gare en ont arrété [a
demande. » (L. Poinsard. )

Le vagabondage et la criminalité
anumantant d’une eaniere inquiétan-

QUOTIDIEN



s’adreassear &







—- a a oe

te: il est permis dese demander si nos
conviennent

méthodes éducatrices
bien 4 la mentalité des indigenes. Si
le progrés a pour but de rendre
Vhomme plus moral et plus henreux,
il faut reconnaitre loyalement que ce
pays ne semble pas en progres. »
( Rodier, ancien gouvernsar de l)-
chinchine. )

«Sil est une matiére ot! la colla-
boration des indigénes serait utile,
c’est bien celle-la. ( l’'administration
dea la justicé.) Pour bien juger, pour
juger avec le moins de chauces pos-
sibles d’erreur, il faut connaltre et
comprendre l4me du peuple. Cette
aime se dérob? ici aerrigre uxe langue
hérissée de difficultés et que nos ma-
gistrals de France ne pos-élent pas.
Sous le gouv rnement anniamite, la
justice, il faut le reconnaitre, était da-
vantage ala portés duo jus iciable...
Anujourd’hui, malgcré les garanties ab-
solues Wintéyrité de la muyistrature
francaise et sa haut’ conscience du
devoir, lejusticiabie indizene est moins
favorisé, » ( Rodier ).

«... La période de la con quéte est
close, elle de Vorgzanisation d4ti-ai-
tive a comm ned. A-t-on reeoanu la
voie a suivre et déterminé une po't
tique intérieure? Quels progrés a-t-
on faits dans esprit des habitants ?
Quelle carriere a-t-on ouverte a lé
lément européen >? Quel ascendant a-
t-on pris sur les”) princes dont les
dtats environnent notre possession
nouvelle ? A toutes ces questions, — il
est maiheureusement p-ud: réponses
satisfaisuntes. Les tatonnements, les
indécisions, les légeretés dea la politi-
que de la métropole ont facheuse-
ment iaflud sur la Cochinchine. (Fran-
cis Garnier. )

Et M. Jean Ajaibart ajoute: « Ces
paroles sur 11 Cochinchina, en 1372,
peuveats appliquer exactamant a tou-
te ’'Indo-Chine en 1906. »

« Les soldes des fonctionnaires in-
digénes ne cont en rapport ni avec
les services rendus, ni avec la cherté
de lavie. Il résulte des statistiques
que, de 1885 4 1895, le prix des den-
rées et objets de premiére nécessité
pour P’Annamite de Cochinchine a

‘doublé, qu'il a tripié de (895 4 1903,

tandis que les soldes étaient !oin de
suivre la méme progression. Plu-

Mopsicur Arthur ISIDORE,



LE NUMERO { 5 CENTIMES

Les abonnements partert du 1% et du 1g de chaqae

mois et sont payables d’avance

Les manuscrite insérés ou soa ne seront pas rendus



—— eee

45, Roe Roux oa Bonne-Foi.





sieurs de ces soldes sont dérisoires. »
( Kodier )

_ Rapprocher cette citation de celle
faite ci-dessus dans laquelle M. de
Lanessan parle des « soldes ruines-
ses » des auents européens.

« D'aprés M. de Lanessan, « le gou-
;vernement indigene de l’'Annam a
toujours sévérement interdit les miat-
sons de jeu et f-appé de peines se-
veres l+s gens qui provoquentau jea ».
Mais Vadministration francaise s’est
montrée infiniment moins scrupuleu-
se. A peine muitresse de la Cochin-
chine, elle chercha «dans le fermaye
des jeuc’ un moyen de_ se procurer
des ressources dont la colonie nais-
sante avait le plus grand besoin. »
Les suites naturelles de ce procédé
tmmoral ne tardérent pas a se faire
sentir. En effet, les Annamites, com-
tn? tous les individus sortis de sou-
.che communautaire, sont fort impré-
;Vovants. Aussi les jeux de hasard,
,avec leurs promesses et leurs émo-
ifions, les attirent-ils irrésistiblement.
Comme toujours, la perte et la ruine
aulteigment en peu de temps l’im-
mense majorité des joueurs, qui trop
souvent se laissent ensuite aller au
désordre et meme au crime. « Le vol.
dit M. de Lane ssan, d'abord discret et
dixsimulé, puis la piraterie, sont les
phases conséruiives d'une Evolution
provoquée dans les maisons de jeu.
C'est ainsi que sont nées en Cochin-
chine la plopart des insurrections.

« En 1875, on se décida enfin a sup-
primer cette cause de ruine et de ré-
volte. Mais en 1885, le bssoin d'argent
s aggravant, on eut l’idée de recou-
rir de nouveau 4 cette source infdme.
Le gouverneur général, avant de se
décider, crut devoir ouvrir une en-
quéte préalable parmi les fonction-
naires et les principaux indigenes.
Ils se montrérent presque unanimes
pour repousser cette ficheuse .dée ;
mais | année suivante, en 1886, les
msisons de jeu n’en furent pas moins
réouvertes sous la fameuse enseigne
de Bourses de Commerce, affermées
a des Chinois moyennant deux mil-
lions et demi par an. On se borna a
en tnterdire l'entréeaux Européens, et
en méme temps, on imposa aux fer-
miers de ces prétendues Bourses
Vabonnement a dix journaux franoais ;
comment ceux-ci aurafent-ils pu mé-



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TRIBUNAL DE PAIX
SECTION NORD

Sa défense entamée, non achevée, qui !
coatinuera, peut-étre aujourd’hui, nous di- ta a regu cette aprés-midi

ra jus qu’ quel point elle est coupitl:. Si
ji¢cllement elle a voulu compenser av.c¢ son

a

es: Ignole.

!

Paris 16.— [Li noe envoye:



parmi les causes. qui réclament le
retention de la justice de Paix fet qui dé-|leur de P. 31 qu’cile aen dépét entre les ce te note.
potent one absence complete de toute con-}mutins de celui ci, provenant, a-t-elle ajou-
ion de ce que Von doit al honneur erjti,d2 sy commiss'on Je vente.
a devoir, Se trouvent les cas d’abus d- Poutefois, Vintégralité de la créance n’a
gafiance dont sont fortement chargés Ies{ pts été accepree par la débitrice.

croire qu'il ‘s’agit de} Le défense:r du plaignant, de son cdte,
vols importants Ou l'on a été impuissant avant de:nandé la comparution personnelle
grésister 2 une violente et brutale tenta-|¢es parties.
oe, Non! Ce n’est pas un gousset dor Le Tribunal a agréé tette supplique
ee on vous aurait confié et que sciem-}en fixant la continuation de l'affaire a ce
gent vous auricz détourné ; ce n’est point | jour.

ga bijou précieux, un diamant de valeur ;
fen de lourd soustrait 4 une fortune mo-

biliere.

gies Nvallez pas

Nécro!logie
Vendredi dernier, rr du courant, nous
; avons eu 4 déptorer li mort de Monsieur
Non ! ces cas d'abus de confiance que} SytvirT James dont les funérailles eurent
gous signalons ici et qui ont un caractére|lica |. iendemain A Sainte-Anne. Né a
iculier, dewratentéchap- | Sainte-Lecie, il était venu 4 Port-au-Prin-

d'un ordre tout particusier, dev
gtouteespece de juridiction pour nejce en 18495 avec la mission de mieux f1i-
wmber que sous celle de lt conscience ¢}re connainte chez nous I’CEuvre Expiatoi-

engendrent la faim} re fondée cn 1884 par Monseigneur Bu-

wbitre des faible sses qu
larein>



ala misére. Ce sont des petits uct, ad Orne ( France ).
patiqués dans cevt? marchindis® appelée |) Munsivur Sy'vert James fut le premier
higcniis ou fetes * C'est la faim et la'7Z"ateur de l’CEuvre 4 Port-au-Prince, et

mistre quiachévent it, leur ceuvre décevene |i! miriti dans la suite le titre de directeur-

. ‘at. : : ' y . soe
te, démoralisurce ; cz sont les entrailes qeudral de VOkuere en Haiti, en récom-
vides d'un etre hhumain ter dirgeiant tes pons: de sor grind dévouement aux ames
pa versie ma. ve'> Penfevemert des ch - deus & du Purgatoire.

C.J.
Ce 18 Septembre 1908

ees dautrur. .
Vimplacabilite doun Magistrat 5 apatse |
bien souvent, miulzre ful, devant les ers,

+ aah 5 aS Ta ne ea a
poignants du vents demandant tre ali-
menté.

dow custs eave, NOUVELES EtTangeres

Mfendre contre es xermes pernicienx du,
mee cherchant A Suntiltrer dans son. sein ;!

wis elle n’a pas moins pour devoir d’as-)- Pernieres Dépéches
wrer existence de ses membres par I’as-
tance publique ct l’organisation du travail
‘da, en outre, qu'elle puisse maintenir
ia droit intanpible 4 la punition. C'est
la philosophiz de 'a raison, la loi de la



New-York 16.— La convention répu-
blicaine dy New-York a désigné M. Hu-
| gucs comme candidat pour gouverneur.
mscience humaine. Est-ce a dire que! L1SBONNE 16. Le roi Manuel a été ac-
tosn'excluions pas de notre vue humani-: clamé par la foule durant une revue mi-
ture les petiies porteuses de biscuits qui, taire. ~ crite 16 C; ,

aillent, sans céne, leurs fournisseuses 2, Ais-La-CHAUTELLE 16.— “ing _mineurs
» lajustice doit connaitre du cas de'o™ péri et 15 autres ont cte grievement

(tte petite fem ne gui est venue échouer: blesses par explosion d'une chaudicre
midi la barr. iu Tribunal de Paix, ace gui s’e>t produite aujourd'hui dla mine

cote d'avoir er. ec Yun malheureux bou- Laura situde pres Heerlen \ la frontiére
er des biscuits dont le montant s’éle-. hollandaise.
Waita Pigs) £4, tous les
‘Taft, candidat répubticain 4 la présidence

Mtant tour le caractere munifeste d'un. Partira aujourd’hui en tournce de prop:
labus de contiince, La sociéd aurait gande politiqne. Il visitera lusieurs villes
it de frapper la jeune femme si elle !Mportintes des Eats de [OQuesr. Ce voya-
ut reconnue coupah'e. La sentence au- && durera 10 jours. .

it sans doute la puissince de mouvoir en) , GENEVE 16. — Un nouveau parti a ere
18S facultés scnsitives, restées ‘nertes | détinitivement organisé aujourd’hui sous

Ms I’\nveloppe de son esprit inculte; un le nom de «Jeunes Fgiptiens ». Son but

Y Co - que id celui quia ob-
find service lui seriit, parce fait, rendu | ¢St Presque le niéme que celui q
e succés en Turquie.

la: appre ‘tenu tant d

nant 1 étre respectucuse de sa tenu fan

Woralité et de la dienité dae A sa person- | New-York 16. — M. Bert Fernald, a
&. » ‘été élu candidat pour le poste de gou-
Iverneur de !’Etat du Maine par le parti

' républicain.

mié séffaceraicn: devant oun fait brutal, |

ai i Ponrgoi cette legon sur la morale
Bune facon féericc barre d'un Tribunal) ‘Les chefs du parti démocrate se mon-
sirissante trent satisfaits de la petite majorité obte-
pte femme que nous avons vue l’au- nue dans ces élections, laquelle majorité
Wer, toute jeune, ingénue, a peine |n’a été que de 8.000 voix seulement.
_Vingt-cing ans, intéressante par} Paris 16.— Les Journaox du matin font
te oadeien” et l’ensemble d’un beau | des éloges au sujet de la note franco-es-
tee pas née Nest pas née mauvaise, elle} pagnote.
me dn eh ortsinement avec les ger-| Ils font
Bs tens. . désintéressement qui sautent aux yeux
Meet bes ee see, était dirigée selon les | tous. . '
Mike fi Onventions que s'est données lay La nare frinco-espiga fd pour la AL
hare Bstinct du mal n’avrait pas eu, | connaissance de Moulai Hat comme su -
Deal wes sur sa nature abandonnée a/ton du Maroc a été envoyée aujourd hut
arbitre. Nous ne l’avons pis fa |aux puissances signatatres de la conven-
th » comme c’était notre devoir,—L’E- {tion d’Algésiras.
] a pas connue !"si, du moins, elle| Lonpres 16.—

ressortir la modération et le
de

Les ambassadeurs d’Es-
rendu visite aa

€xistence de l’Ecole primaire, ne et de France ont l :
Byer uve le régisseur qui devait ou! eaaistre des Relations Extérieures et lui
aller ? ‘ont remis la note franco-espagnole.



ras et la reconntissare°

contrebande d’armes.

La Haye 16. - Les Etats

nistre M. Heemskerk.

Dans ce discours il est fait une légére

allusion au’ conftlit avec le Vénézuéla.
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Le public et le commerce sont avi-
sés que Monsieur Otro TiscHen est char-
gé de notre procuration.
Cap-Huitien le ler Septembre 1908

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note ftranco-

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le plus | fo irnisseur par Il’abandon, dit-elle, d’une va- d Etat n’ont pas fait une déclaration sur

aux puis-
sances se rapjorte A la nécessite de pro:é-
per les intéréts de toutes les putssances et
de les parantir avant de reconnai re Moulai
I Halid comme sulran. Cecte nor- demande
en outre la rectitication de Pecte d’Algési-
des droits de la
France et de l'Europe pour empécher la

énéraux ont
inauguré leurs sessions aujourd'hui, le dis-
cours du trdne a étélu par le premier mi-

Banque Nationale d Hail

Conformément aux instructions du
Scerétaire d’Etat des Finances, la Ban-
que Nationale d’Haiti a honneur
informer les porteurs de Bons de
Coupon etde Bons fractionnaires de
la Nette intérieure convertie et conso-
lidée, qu'ils peuvent se présenter &
ses guichets pour toucher une sixie-
ine répartition (6™ ) de dix pour cent
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Port-au-Prince, qu'elle s’oppose for-
mellement a toutes opérations d’ar-
pentage et de vente, des terres de
habitation « Colaré» de la 3e sec-
tion rurale de la Gascogne ( commu-
ne et arrondissement de Mirebalais )
jusqu’a ce que la justice en ordonne
le partage, comme biens_ provenant
de la succession de feue Nicole Cola-
ré, dame Veuve J. B..CHauvet, dont
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journalistes se demandent : — « A quoi
nous sert-il davoir des poctes ? » —
( passage déja cité de Georges Sylvain)
il faut bien que nous jetions a ta face
de nos accusations Pinanité, !enon-sens
de cette accusateur, Gar apres tout,
elle n’a d’autre visée que de nous faire
passer pour rétrogreles, et resiproque-
inent, de présenter nos seigneurs du la-
tinisme comme formant un cénacle

dont Jes seuls membres, en possession |

de la loi du progres, seraient qualifies
our en préciser le sens, en dégager
es termes, en formuler les régles.

Vee. [| crbeypet totptes | mS pean sytatious en
Se ldrpeaht te gests, uappedpbos ou un,
top dds. oa ative toutdroit a ashe j

Popattest, tl ape ural ee pre Je Docteur |
Neuioers Adiguste lui-ineéme appelle,
hoodia rare bouheur dexpresston,
pled fit de lacudrasse 9 de Péduca
tion frangyaise. ,
OP, a dreo ue ehite ea baat, pak pes
pore opal biilie at oop oesonbey fads
toatiecmonde ne peut past etre, ft
abate m@avent pas dena a chrcan
avee une égale généro até, le génie, le
talent mt meme li seule intelligence. Ce-
oendant, comme en vertuldia préjugé
repnant, Pelite est tout et le reste ne
compte point, tont le monde s’efforce
le dontrer a ce vertigineux sommet, et,
vere Vous faitun jasi lot de déchets ot |
se reneontrent « les déchisseés », « les
les arrivistes » wiuneus)



; |
jyorehant le chemin de dears Careasses,
Cette relizgioa de Varrivisme, c# fé-
bhisme de odio culture superieure a

etree en France le prestige imcompara- i

blecha parclieroin. Etre Docteur, licen-|
eieoot bichelier de quelpue chose, rien
most tel soar poser un homme et lui
Mettre cay pleds des roalettes, Aussi
bien. Giiestrien qu’on ne fasse pour

4

|

ld possession dun pareil talisman. On

pouese te smet en le « gavant » des
fateses du provramme, agissant plu-
tof sar des ressorts deo osa meéimoire que
Sub son jngement. Car ce qu faut

tout, vest qu'il

~ae tot et poar- dessus
la grande;

roesure de subir
eppe ave, de décrocherle parchemin. Mars |
Hai’ va pas que le gavage oily a aussi tal
proteetion apaod sollicite en mettant |
CH Tiouvererct relations dans le}
monde, des Giaflaences sur lesquelles on
peut oocotaeder o,

nea

fibis ed

ses



FLEURY FEQUIFRE



yen

{dire de M. Hibbert, devait le

ENSEIQGNEMENTS
MEVLEOROLOGIQUES
Pixs evVrvatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

fncpt 17 StrreEMBRE

Biaromctre Yo omidt 761, 2°/"
ominbaecnin 20. 1
Température maximuain 34-7

muyenne ciuims 27. 4

Ciel nuageux toute la journée , couvert
entre p hoet Sh. du soir 5 clairdg h.
Hilo scolaire dans la matinee.

Orage au sed a 2h. de Vaprés-midi ;

aombresx é¢lairs au nord de 6h. a8 h.

‘du solr.

[e baromeétre a subi une Iépere baisse.

Cycle. — Suivint une dé, éche rogue du

’ , Ye oan. . “yo
Weather Bureau de Wasniegeoa, ul ey
stone est en formation au sud de Porio-

Rieo. Sa marche ct son intensnd ne sont

pas encore determinées.

Rk. BALTENWECK

Boite aux lett es
Baines’, 6 Septembre 1908
Monsicur CLEMENT MAGLOIKE,

Directeur du Matin
Port-au-Prince
Monscur ic Direeteur,

Je poursuls, avec infiniment d’attention,
le rccit. détailé gue M. Fernand Hiber
tat, dans votre Journa'’, de la descente, a
Mirayoane, de Boyer Bazelais, des lutees
ichareées qui, pendant onze mois, ensen-
glamierent le sol de Vintortunée petite vil-
le, et du sort traglque que regurent, hé
tas ! tous ces braves quieurent le malheur
de se laisser aller a un trop regrettable cn-
tétement.

Cette lecture m/’intéresse d'au@ant plus
que je compte parmi les miens, un survi-
vant de ceux d qui durant le siépe, —- le
devoir et Vhonneur militaires firent tou-
tours Lobligition de répondre a Vhérois-
wie, par Lhéroisme. It m’est bien doulou-
reux dercvivre, pir la pensée, tous ces
‘ours sombres, ou l'on vit tomber tant de
tétes, ou le sang haitien coula si inutile-
ment. Tout en telicitant M. Fernand Hib-
bert d’avoir entrepris la publication de
cet interessant feurleton, ou, pour. sir,
Vhistorien de demain ne dédaignera pas
de puiser ses renstignements® gu’il me per-
mette de lui dire que Petit Blane Tozin
guiloa fait mourir, par une nalt noire, un
tribart au cOu, eut cependart une mort
pius gloriguse, qu'il est inexact que, pour
soutirer de Vargent duo Chet de lArmée
du Gouvernement,ce + hougan » qui avait,
ce temps- la, une celeébritd reconnue,
imaginat de prendre, pendant !a nuit, la
torme d'un cochon, comb.enaison qui, au
tuire arriver,
“Ins trop S’exposer, jusqu’a Boyer Bazelais
qu'il s’était charger de poignarder.

La vérité est que, pour avoir plus de mé-
rite que les autres, aux yeux du Général

. | Anselme Prophéte qui savait, dans de lar-

me NR erm th oe ~ | ges mesures, récompenser ceux qui, dans

Ty mids l'accomplissement de leurs devoirs, ou-

‘Bal. ‘E! Un blient toujours le danger auquel ils s'ex-

posent, Petit Blanc Tozin, 4 la téte de

—— quelques hommes bien résolus, 4 qui était

Romulus confide la garde du poste le plus voisin de

Le remarquable ouvtag? historique de la ville a siégee ~aimait souvent aller pro-

notre ami Fernand Hibbert, que le Matin voquer Sten au Pleat mordantes raille-

publia dern'crement en feuilleton. a paru- fatal; A ay ier onduits re de ceux que la

vujourd hai 4 |’Imprimerie « L’Abzille » ta. ué avait conduits la pour conneltre la

hue Roux. plus dure des angoisses qui puissent étrein-

dre le coeur humain, et expier bien cruel-

li a été augmenté de nombreuses et im-|lement la fiute d’avoir congu des projets
portantes notes. trop lourds pour leurs fronts.

Romulus est en vente en nos bureaux C’est en continuant ce jeu qui devait

au prix de P. 3. avoir des suites bien funegtes pour lui,

Se |

qu un dimanche, 4 4 heures de Papeds
etit Blanc Tozin, et un jeune homae a:
Port-Salut, nommé Boisrond tombes
raides morts, atteint chacun d’une balls
ennemie.

Leurs restes furent inkumés ay Fort-Brig
ou ils doivent se trouver toujours,

Dans Vintérét de la vérité histotiqns |
veuillez faire un bon accueil ace petit ay
seignement que j'ai puisd a bonne
et croyez-moi, M. le Directeur, bien vag

Ap. Canniprasg
Un Progrés
Il nous revient que notre mais e note
riz s’exportent bien maintenant or Beane!
ger — Les Cayes, Chef-liea & aug
ment du Sud, pays producteur de te
pourrait tirer aussi profit de cette expos:
tion , et notre mals aussi, si l’on caleuly:

le prix d’un biril de mais égrené aux Bas j
Unis, avee le taux actuel du change. :
Nous conseillons donc 4 nos agricultess:

de ne pas négliger la culture de ces impgp ;

4

‘antes céréales qui sont tout profit poss ke:

producteur.
( L'abeille )
Départ
Voici la liste des passagers partis hier
par le ss « Président » 4 destination de:
Sto “Domingo : Igracio Maria Gongalez,
Mlle Dona Pacha Gonzilez,Marcel Prézess,
Sun Juan de Porto ‘Rico : Joseph Shaw.
Caves : Jules Phipps, Général Molérie
I'rangois.
Jacmel : Luc Chancy.
Télégramme funébre
Une dépéche regue hier aprés-midi aoss
annonce la mort de Madame Excaumrt
NepTUNE, €pouse de notre agent 4 Aqais,
survenue Jeudi 4 3 heures du matin.
Nos sincéres condoléances & la
Neptune.
Naissance ,
Monsieur Moliére Bordes, le sympethb :
que payeur 4 la Chambre des dépatés, seas
a fait le plaisir de nous, annoncer la sap
sance de son premier-ne. .
Nos meilleurs compliments 4 1a tamille,
santé d enfant.
L’industrie du Pétrole
dans la Républ que Mex! .
L’apparition du pétrole brat sar
marche mexicain avec pn rabais Ae ]
our cent dans le prix de cette marten
Hise et aussi la nauvelle de l’éxpédicios
de 20.000 barils d’huile raffinée que
maison Pearson a_ faite en aa rl
marguent une bre de progres dans Vi
trie pétroliére du pays,
Derniérement, if 1G yuvernement aa
cordé des concessions donates
d’explorer les puits de petrole Qh,
dans les cantons méridionaux e Ext &
La Vera Cruz et dans les districts a |
nants des Etats de Tamau Ft et
Luis Potosi. Les capitavx ;
cette entreprise s’éléveront au moins & B
somme de P.500,000. On 2accor
concession au représentant de la
gnie des Pétroles de Hoe aot
compagnie s engage 4 ve
dans. Ps caisses u Gouvernemest
et dans celles de l’Etat 1s
les 7 et 3 pour cent des receth
de I’exploitation, pourvu que ooo
atteigne le chiffre de 1-47 on
jour. Cette derniére organisatiO®s
sous le nom de « Compagnit |. ac
pétroliféres du Méxique de Poel
























Etats de la Véra Cruz et
devra placer au moins P.100;
ans dans cette entreprise-

a .
6tel Bellevu ios

Le mieux situé, le P
fortable.— Cham
Cuisine renommée.—