Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 17, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Deuxiéme Année, No 440.

PORT-AU-PRINCE ( Hair )

Jeud

i, 17 Septembre 1908.







' Abonnements:

. Un Mois. . .
PORT-AU-PRINCE Trois Mois. .
DEPARTEMENTS Un Mois.

Trois Mois.

Trois Mots.

" STRANGER.......-

amen! Ja Fraace « alleanchit {Aumanité

I

Ilsagit pour no os de jeter un coup

@eilsur ce qui se passe ‘dans cer-
tisescolonies frang iaises, afin de nous
nade compte si la rencontre des
Faacais avec les races inférieures
wmorite A penser, avec Je Docteur
BM. dgguste, que la France aide réel-
demeatau relévement et a laffran-
@imement ds Vhiamanité, autrament
we pir des déclarations de prinacipes
@le proclamition de formules abs-
Waites.

Fa pour cela tant de témoignaves
asia main qu'il mest impossible
é@ les utiliser tous et que force m’est
@meborner. Aussi bien, pour lais-
wt dépose: le plus possible ces té-]
Mus ON sispecths dune cause Vrai-
Went intéressan'e, je demanderai a.

eur la pertuission de leur céder.
kclusivement la parole.

Voyons d'abord les Franeais en Al-

©On pratique vis-a-vis des indige-
Sune politique de tracasserie, de

Prewion, ct presque meme de
Yoration.. M. Tiriman ai suivi en

M3 uns politigus arabophobe. »
AM. Pauliat, discours au Séuat. )
(Comment agir surdas populations

Me irs tr3s spécialos, ombrayeu
» &XCessivem sat attachées a la tra-
im? souvent noma des ? La premic-
eaessioa fat que /:ur disparilion

trea désirable. Or, on ne 33 dé-
Pas ainsi, da jour au ltende-
. ride trois a quatre millions d'in-
tacoma alavie It fallut
, a¥ec eux, *r pour vivre céte a

ws Ce ne ful pas sans leur faire
teas Glaient génimts. D'abord,

Ais beaucoup da terres sous
i plas ges: Par confiscation, pur

Ou moins frc4, afin de les

. ede jglons francais. Une loi
pour f 851, notamment , inter-
aciliter les expropriations
le ers o On ne s'est pas fait faute
ployer pour accaparor le3
terres de la zone littorate,















EE ee LS A

Pour tout co qui comcearae Administration du JOULGAL,

e Wat



QUOTIDIEN

G. 200
« 5.00
« 2.20 -
« 6.00
« 8.00



ee ee ee

I

« Cette maniere de faire oa
parini fes indmenes une exasperation
Se sus!
i871 et de PSI. Aussi...
en principe ace procédé... Mais cata
ne veut pas dire qu’on laisse les indi-

Heucs tranquilles possesseurs de leurs

par-

champs oY de leurs terres) de
cours, 2 remplace la violence par la

ruse, voila tout. » ( Léon Poin-ard— )

« Quand a est question deétebu
un centre de colonisation, une eo
inixsion est envoyee dans la fozalite.
etele choisit les terres of les centres
sevont créés, Ges terres, naturelle:
inent, sont incilleures Qa fet
alors comprendre aux Arabs que Te
Gouversneme ita besoin de leurs ter-
res, et que s'ils ne veulent pas les lu
edder moyvennant un certain pr x, ils
aurcnt a plaider; guils pourratent
bien perdre leu™ proces ; en tow «as.
que e+ sera long... Les malheureux
acceptent. » ( Paaliat. )

q Uo n'est pas tout encore. Le paie
ment d-sterres cédées sous cette
pression estsoumis a une foule de
formalités qui déroutent les Arabes
ANernvés au bout ds leurs ressources,
ou bien perdant Pespoir de se fair:
payer, ils vendent a vil prix leur titre
a quelque usurier, et se trouvent cn
dStinitive doub!. ment spoliés. » ( Re-
ynault, ancien conseiller d’Etat. )

« Lo décret de 1886 a transporté aux
juges de paix frasgais la cannais- an.
ce des contestations.... L’idée-de tsi
re juger les contestation journaliéres
des Arabs par dés licenciés en droit
de la Faculté da Paris est déja singu-
liere en elleemém>. Ele devient absnr-
de si l’on pense que les dits licenci*s
ne savent pas un mot dea la langue in-
digen:. » ( b. Poinsard. }

« Depuis 18386, ce sont, dans chaque
justics de paix, Vinterprete,— et les
interprétes sort tous tres mal chot--
sis,— et le chaouch, quon peut assim
ler aun garcon de bureau, qui ren-

dent réelliement la justice.
~ - /M Daniliat

les

Dinecrevr :

Clément Magloire,



REDACIION-ADMINISTBRATION
4$§, RUE ROUX, 45.

oe ¥
VT ska

enue |
tradnite pour plastesrs recoaltes |

fort graves, entre autres par celles de
on a renonc®

Jai vu ce |

iH

|




Avtibuc 8

Peal? reSie-

5; <7

< v-

~~

OSoaT 3

a Parsuit., la justice est plus che-
rey plus. calle, moins écitneée, Mons

domment par des cadss indiptines. ) A-

loatous a cela qe, en ers daceusa-
ition criminedie, Pandigene est juge
Pipa in frag clare peed. Gap ne com

sa lanvae etar tur est

fprend) pas
que possible, » CL. Poin-

lassi host le
sard.)

« Le sysitme administratfé auquel
est scumise PAlvérie ne va
na jamais fonctionné que par impul-
[sion extrieurs, @coup de subecntion
ide la métropole. La métropole étant
Poblizée aux &:0nomies depuis
ues anneécs, depuis quelyues années
PT Algsrie n'a plus de moteur. » ( Le
Temps. Jub
| adi existe un ensembie d= disposti-
tions réeementaires cannues sous te
iaom de Qode de Uda digdénatt. (oost tout
esimoiement une sor de code penal,
Heit les acles les quis simples sont
ramsformeés ca déiis oo ponis, comme:
ite s. Je ne cite ral qaaiu exengple : ban
digece qui porte plainte deux fois de
suite Contre un fonctionnaire gueleon-
qde, et dont ot doable denoaciation
nest pas admise est pani aamends.

Vola qui sessbie assez dtacoml nt.
Mais if est bier @Mattres dispositions
8 ce vente, failes pour exaspcrer [es
wens les plus paisibles. L’administre-
hou peut réqaisitionner des indieears
Pour travaux tpents, lv chasse aux
santorenes, pac exemple, of alors elle
tesemplote yratis an ad oy uo prés, Elie
pe.cel les impots en une seule fuis sur
les marches, au moment de lap; or.



ds denrées, que les assuje tis aient’

do VPargent ou non, p-u importe ; si!
bien qu: souvent tl faut ren-tre la ré-'
colt av dl pris pour -atisfaire le per-'
cepteur. |

Du reste, ii v a tt des usuriers qui!
guettent Voceasion, dépriment

ageressible « que eelle reniddge préce-.

plus. T'

quel-

{

Jes!



LE NUMERO 1 5 CENTIMES

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mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
PG RRL Es I



IDCRBF, 45, Rae Roux os Boone-Fo:.

abusive dans un) pays of la prospe:
rit® commuce nexiste pas, est ab
colument antisociale chez une popu-
ation a formation communautaire,
puisqa’elle autorise un seule mem-
bre dévove de la famille ou meme
de la tribu a rompre un groupe dont
toute Vorganisation repose surce re-
vime de propriété.

Or, « des hommes d'affaires. dit M.
Pauliat, sous 'e couvert de cet arti-
cle, out commis de véritables spolia-
lions... On aacheté la partde deux
ou trois indigenes, et on a souvent Cet-

jte part pour 50, 60 ou tO francs. Une
fois muni du titre, on introduit
une demande en ticitation. Un beau
jour, ces indigenes, cités collective-
iment, regoivent duo papier timbre ;
ils ony comprennent rien, laissent
passer les délais, et la propriété est
adjupee pour quelques centaines de
francs... Le nombre est considérable
Jindigenes qui ont éé dépowtllés ain-
Ils forment une classe de vaga-
bhoads... dl est arrivé souvent que
des centaines de familles ont été ex-
pulsées d'un seul coup de la_ terre
ott elles vivaient de pére en fils depurs
dex siecles, et cela grace a des traque-
nards de procédure dont elles ne pou-
vaient plus se délier, puisqu’elles ne
cObpaisscat ni notre langue ni notre
Iévistation, dont ona eu néanmoins

|

£¢.

la cruauté inconsciente de les faire
relever. » OM. Pauliat ).
Kn 1887, une nouvelle loi est ve-

nue avpraver cette situation en auto-
risant, now seulement tous coproprié-
taire, mais encore tout créancier de.
sundes copropriétaires 4 demander
le partage ou Ja licitation !

.ésumons briévement la_ situation
des Algériens : ils sont administrés
par des fonctionnaires qui ne con-
nvissent pas un mot de leur langue
et ils ne connaissent pas, eux non

cours et s’enrichissent par la géne des'plus, un mot de la langue francaise ;

indtyéene?, » ( EL Poinsard ).

Un articie de la toi de 1873 appli-!
que aux biers eollectifs
du code civil ainsi econeu :

dit Péecrivain que jo views

Pathele S815!

dans tous les actes de Ja vie quoli-
dienne, il faut donc avoir recours a
des interprétes, nouvelle classe de

nu Null n’est'fonctionnaires mal choists & dessein ;
renu de resier dans Pindivision. » Or,'!

Ils sont soumis 4 une légisiation

de citer,'compliquée qu’ils ignorent et qui ne

cette disposition, d4ja dangere use et'convient pas a leur état social et ce
‘sont des licenciés en droit de la_ Fa-

(1) Ce n'est done pas, comme on le croit le:

Docteur N. Auguste, 4 cause de sa prosperité
que l'Algérie ne recoit plus de subventiou de
la métropole, ,

i]
|

culté de Paris, ignoran!s de leur lan-
ue, qui leur rendent la justice ;
L’autorité peut les réquisitionner a





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——

et dés que le jugement dui fut signi-
‘tl s'opposa, par acte, 4 son exécution,
” t e faire anéantir sur l'article
¢ da code de procédure civil, soutenaot que
bditationde Mombeleur ératt nulle, vaqu’t!
p’y était mentionné ’que la demeure de
Pheisier seulemenr, quand la loi exige
il y soit mentionnée le domicile.

Mombeleur se laissa condamner, 4 son
wer, par défaut, refusa de s'opposer au
seement pris contre lui, faisant une nou-
vele citation purement et simplement.
Ba effet, Barthe cité 4 nouveau se résenta
yh barre 08 M* Gardére, le défendanr,
sec forte éloquence, présenta une fin de
sea recevoir tendant a dire qoa’il ya
chose jugée, que le tribunal ne pouvaic
sles connaitre'de !’affaire, que Mombeleur
mit pour devoir de s’opposer a l’exécution
ne layant

i,
pasant pour |

da jagemem de défaut — que
ys fit atemps il est for-clos.
M' Dorcinville, pour le sieur Mombe-

lar lui fit remarquer qu’il ne tenait pas 4

“ger en opposition, se disant que le tri-

“benal ne manquerait pas d’accueillir l’acte

Yopposition de M* Gardére— c’est-4-dire
snolerait la premicre Citation, de Mom-
beleur; qu'il n'y a pas chose jugée en
loccurrence, que le tribunal a pour devoir
de statuer sur sa nouvelle citation que M°
Gardére confondait en l’espéce la forme
Gavec le fond; gu’cn outre, en droit, tout
equi o’est pas detendu formellement est
permis, qu'aacaun texte me fui faisait
obligation d’aller en opposition avant de
teciter,

NM‘ Gardére— le mois dernier quand
nous avons ét4 appelés par votre citation
— nous nous sommes empressés de venir
ih barre ou votre absence s’était signalée.
Vous étes donc fort mal-venu pour de-
mnder au tribunal notre irrécevabilité.
Qunt 4 réassigner sur un jugement ren-
_ Ma cest chose impossible. Fai un trop
rad respect de la justice et des hommes
‘peo ici pour n’avoir pas confiance

ladécision qui sera prise.

Le tribunal ordonne le dépot des piéces.

Arrivage et Départ

Ce matin est entré le s/s Pravsident
ae les passag rs suivants venant de :

Kingston: P. Maximilien, P. Lauture,
O Tay. Mile E. M. Wilson, P. Bouche-
tan, Mile Noémie Volel.

tera laissé le s,s Constancia avec les
bitagers suivants 2 destination de :

Gonaives : J Shamtub, Perceval Au-

dian, Mme Th. Woel,

Cap Haitien : Mile Furcia Herraux.
L'Ordre des avocats

Cematin a dix heures au local du

Tnbunal civil de Port-au-Prince, le Con-
me Vordre a procédé & I’Election de
Comer tonnes et des membres de son

il.
Ont éra élus :
Fae Hudicourt Batonnier



s'éléveront 4 la somme de
des impéts intérieurs 4 P. 388,80
es postes 4 P.44,000 ; celles des fictures

3,239,200; celles] sordres se sont produits au Congo frangais.
; celles [. s indigénes révoltés ont soutenu plu

stcurs combats dans lesyuels tis ont cu

consulaires 4 P. 14,500; celles du timbre 4, beancoup de morts

-©0,000; celles provenant de certains do-
maines de l’Etat 4 P.237,800.

Ces recettes on: été répartiesde la manie-
re suivante entre les différents Ministéres.
On a donné P,1,808,708 au Ministére des
Finances ( Hacienda) et du Commerce.
Sur cette son ne, P 30,000 seront consa-
crés au dénombrement de la _ population.
Quant au Ministére des Travaux Publics
¢ Fomento ) on lui a donné 76,800 pour
aire face aux dépenses nécessitées par la
construction de cheminsde fer, P.75,000
pour entreprendre des travaux fd irrigation
ans la province de Monte Cristi Ona de
plus autorisé la construction de routes, la
cOnstruction de phares et, les réparations
a pourront é:re nécessaires fainsi que

au res travaux d'amélioration.

Chambre de Commerce

L’Assemblée générale de la Chambre de
Commerce est convoquée pour le mardi,le
6 Octobre prochain, 4 cing heures tres pré-
cises de l’aprés-midi au localde cette Socid-
t€é, N°5, rue des Fronts-Forts, ancienne
maison Régnemond Régnier, 4 l'etfet de
s occuper des points suivants :

Ordre du jour :

1° Lecture du rapport annuel de la
Chambre de Commerce 4 son Assemblée
générale ( art. 12 des statuts )

2° Lecture du Rapport du Trésojier ;
(art. 15);

3° Révision des statuts ( art. 20 );

4° Comblement du cadre des membres
de la Chambre de Commerce ;

5° Réglement de routes autres questions
rentrant dans les attributions de | Assem-
blée générale.

Port-au-Prince, 14 Septembre 1908.

Le Président de la Chambre de Commerce,

®
D. DEtinots
Evoole des Sciences Appliquées

Le registre d’inscription est ouvert au
siége de l’Ecole, tous les jours de 11° a
midi, pour le concours d'admission ( Ses-
| sion d’Octobre ) qui aura lieu le 6 Octo-
bre prochain et jours suivants.

Port-au-Prince, le 15 -Septembre 1yo8.

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canis Bellegarde membre |
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Liaataud 3
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. e > —_—
4B. Delatour . Derniéres Dépéches
Brochure -——
Vent de , oo, -~L' de France M
. i _| Barun. — L’'ambassadeur de France M.
o, une otereasante m primerie Ma- Cambon ct le chargé d’Affsires d Es agne
lntitulde - ‘ont remis des notes diplomatiques iJenti~
© mm exer, €: Le Général ord CLlexis ques au Scerétaire des Affaires Errangérces

get dominicain pour

relatives 4 la reconnaissance de Moulai Ha-
'Gd comme Sultan du Maroc. Le con:enu



‘année 1908-1909 des notes a été télégraphié aa _chancelier

2 b

‘a rongits National Dominicain a éta-,
Udget des recetttes et dépenses

Von Bulow qui se trouve 4 Norderney.
Dans le minisi¢re des Affaires Etrangéres

(908-9 A la somme de P. 3,'on gatde une réserve absolue.

foes
$90 pour chacune des deux parties. '
Stine les recettes dousniéres

que

Les passagers qui atrivent

Bruxg.ies.— de dé-

du Congo annoncest que de gran

SANSEKASTIAN. — Or annonce oficielle-
ment que le roi Alphonse et la reine Vic-
toria visiteront dans peu de tmps les
vi'les deManich, Dresde ct Bud pest ; leur
absence seraapproximativement d'un mors,

New-York. — Le nom du Secrétiire
d’Er:at, M. Root est mentionne iavorab!e-
ment, conme candidtt gui se © mettra en
face de la candidature de M. Hughes, Gou-
verneur actuel de New-York, dans la con
vention républicaine.

La premiére session de la convention
aura lieu demain.

M. Root a prononcé un disconrs impor-
tant dans la convention républicaine de
New-York. Déclarant que, les américains
ne veulent pas s’emparer de Cuba et de
Santo-Domingo, mais seulement, les aider
4 maintenir leur personnalité et éviter
qu’ils tombent sous la domination d'une
autre puissance.

La note franco-espagnole a éi¢ publice
demandant des garanties solides au nou-
veau sultan avant de le reconnaitre.

ET
JULIEN FLORUS

Ancien éléve de la 26 Compagnie

d ouvriers @’Artillerie ( Lorient )
Se tient a la disposition du public
pour tous travaux de rorGe, et d’a-

JUSTAGE, de REPARATION de coltre-
forts etc. etc. 4 de bonnes conditions.

Rue de la Révolution N° 19
Vis a-vis de la Chambre des Députés

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DE.
A. BONHOMME, PH«ARMACIEN.
Prix a Exposition communale du

—_

Banque Nationale ¢ Hatt

Conformément aux instructions du
Secrétaire d’Etat des Finances, la Ban-
que Nationale d’Haiti a Vhonneur
diuformer les porteurs de Bons de
Coupon etde Bons fractionnaires de
la Nette intérieure convertie et conso-
lidée, quils peuvent se présenter &
ses guichets pour toucher une sixzié-
me répartition ( G"* ) de dix pour cent
(10°/2 ) sur le montant du Coupon
No 1G contre regu et sur présentation
des Bons.

Port-au-Prince, 10 Septembre 1908.
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Propriétés a vendre

Une proprieté sise Grand’Rue, eD-
tre les propriétés : MM. Amilcar Da-
vard et Bareau Mattre, facade ouest.
Deux autres & Anse-a-Veau, une
Carrefour Georges et l'autre & barri¢re
Georges en face de M. Nelson Arnoux.
S'adresser a M. SimEGn Euc. DUBOIS.
Pras de la Gare. Avenue Dessalines N°9

Port-au-Prince

Avis Important

Par jugement du Tribunal Civil de
Port-au-Prince en date du 4 Juillet
190x%, le notaire Joseph Henri Hogarth
a été commis pour les operations de
partaye de la s-ccassion de feu le Gal
Jean-Baptiste Alfred Badére. Comme
ily amineurs en cause il importe
que toutes les formalités légales soient
remplies. En conséquence les person-
nes qui ont acheté des terres au quar-
tier de St Antoine, 4 Bourdon, & La-
lue, 4 Poste-Marchand et a Thor ou
qui ont hypothéqueé sur lune ou lau-
tre de ces propriétés, sont priées de
le

bien vouloir Communiquer dans
délaide huituine au dit notaire Hogarth
leurs titres de propriété ou de créan-
ce.
Port-au-Prince, 15 Septembre 1908
C. BENOTE,— avocat.

Saes vides!.. Saes vides!..

Entrepot Général des Grandes fabriques
DE CALCUTTA (InpE) DUNKERQUE (Fravck) rt DUNDEE ( ANGLETBARE )

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4¢° Mai 1907 de Port-au-Prince.

Dépot: Pharmacie St-Antoine
Avenue John Brown ( Lalue ).
PORT-AU-PRINCE (Harri )
Prix dela boiteG 1.50











toute heure pour des corvées gratuites,
les percepteurs les forcent a la ven-
te a vil prix de leur réco'te et se font
accotmpapner a4 cet elfet: d’hommes
datYaires et dusuriers ;

On contectionn® expres pour les in-
digenes un Code ot tes actes les plus
simples sont tran-formeés en deélits ;

[is sont sours a une Mayisteature
forcément vénale, quelque integres
que puissent etre les Juges ;

[Ils sont chassés en inass: de leurs
terres par des trtquenirds de procé-
dure wuxquels ils sont) absolument
étranyers.

Si ce mest pais bi de exploitation
en coupa régiée, c'est qu lyue chose
de trés approchant.

Mo oP. L-roy-Beautieu n’a vraiment
pas tort, apres toatca ue nous Ve-
bons de voir, de décor c VAlgéris da
non doa drlarde Francaise» Car ta
podtique atabornonk dd? ta France
détnorause de plus en pus ces bonus
Musulmans,

Done, pas plusen Algerie que chez
lex negtes, fous He rencontrons de
Fiaugais sadeanchissant Phumanités,

Allobs cheure plus toto pour voir.
ee —

La Question du Jou

Ix

Hl existe entre les oe lains inveteres »
Vhharti et mous de Vangho saxonnisme,
un profond tmiedentenda, pe tae trompe:
ine capitate divergence divine les
deny @coles sur fa question de savoir
comment une nation se développe et
PLogPesse, et qurels sout les meilleurs





=



Séaments de ce développement et de
cettێ progression,

loa discussion bat) son plein, le de-
batoest vif, anime, et le Docteur Ne-

tnours Auguste nous cingle, avec une
prestance admirable, une habileté rare,
de coups datsaments quiseratent des
coups de boutowr, sis n’étarent) si fa-
cilement retutabtes. Le principal etYet
auquela Vise le prestigieux dialectt-
cien, ca-eté, chacun de comprend sans
peine, de déphicer la question et de la
porter aux antipodes de son terrain veé-
ritable.

Siotous fe smiviens dans la vole ou
ib Vest engage téte baissée, cest pour
le coup qu/u pourrait se vanter d’avoir
athiot son but, puisqu’alots nous per-~
drions notre tempsen de valneset stéri-
les discussious qui ne prouveraient: rien
d’autre que la plus ou moins grande
habileté de tel ou tel des jouteurs en
presence. Et) la paline reviendrait de
droit au Docteur Nemours Auyuste, i
n’y a aucun doute la dessus,

Mais je nai aucun gout pour ces
asses de la grande éloquence, dans
esquelles il y a plus de brio, plus d’é-

Iégance de forme, que de fond solide
et consistant.

Au surplus, je sais que nos braves
latins se cabrent parce que nous atta-
quons leurs préjugés mémes. Or les
préjugés, voyez-vous, létre humain n’y
renonce pas da gaieté de ceur, et sans
éprouver comme una torsion doulou.
reuse. Il y a du déchirement, de lar-
rachement méme dans ces _ renoncia-
tions-1a, et c'est trop exiger d'un hom-
me que de le soumettre a pareille
épreuve.

Aussi bien, |l’weuvre'que nous ambi-
tionnons d’accomplir, nous ne la pour-
suivons pas au profit des doctes per-
sonnages de la nuance Nemours Au-
guste. Ces Messieurs représentent le

petit lot des incurables, et ce serait fo-
lie de vouloir modifier teur menta-
lité.

Ils en sont encore a croire, et ils
claironnent 4 tous les vents que c'est
élite seule qui compte dans une = so-
ciété, et que conséguemment, nous
n’avons nulle chance d’étre connus et
apprécies, sice n’est par nos “poetes,
nos littérateurs, nos penseurs. Abstrac-
tion faite de ces facteurs: 1a, la valeur
du peuple huitien est toute négative et
profondément nulle. C’est du_ moins ce
qui ressort de leurs déclamations.

Or, comme les pottes, les littéra-
teurs, les penseurs, c'est eux, donc...
vous Saisissez bien la conséquence ?

Gette renversante conception basée
sur la prééminence absolue de élite
intellectuelle dun coté, et la non-va-

leur des autres forces sociiles de |’au-
tre, est péremptoirement aftirinée par
le Docteur Auguste dans sa « Question
du Jour», - ce que j'essaie de faire
ressorlir.

Mais pour, mon'rer combien nos
yra'ds latins tont corps et leur peasée
est une, ye ne resiste pas au plaisiv de
ciler quelyues passages d'une lettre
dont m'honora M* Georges Sylvain ea
Mai dernier, - passages qu’il a tectuel-
lement repro tuits dans son récvent dis-
‘cours prononce a la derniére réunion

‘gyemestrielle de TAlliance feangaise.

'Ecoutez M* Georges sylvain.

— ell plaiten ce moment a qnuel-
ques Haitiens, dans de tres lonables
intentions sans doute, de rabaisser

et de dédtaigner ce que Vetlort pa-
tient des générations successives
nous a legué de meilleur : notre hau-

te culture intellectuells. Mais admi-
rez V'ironie des faits ! A la suite de
nos récentes ugitations politiques,
une clameur universelle s’est élevée
contre le peuple hailien, de tous
les points du monde civilisé. Person-
ne d’entre nous n’a été épargné. La
méme réprobation s’est étendue 4 nos
temmes et 4 nos enfants. Et a propos
de nous, la race noire tout entiére a
eté, - une fois de plas, — accusée de
batbarie indelébile et d’incurable
inferiorité. Oc, voici que dela France
et des pays de langue frangaise, un
autre son de cloche nons arrive. Des
voix auturisées,— un Paul Bourget,
un Aupustin Filon, un Jwan Gilkin,
proclament a envi que dans cette
Huiti tant décriée on trouve ce qui,
par tout le monde, est considéré com-
meun signe de haute civilisation,
des hommes) solidement instruits,
des intelligences supérieures, com-
mandant admiration et le respect.
Et qu’est-ce quijleur en fournit I’at-
testation éclatante ? L’wuvie d'un
poete haitien, exallé par eux a l’égal
des meilleurs, jugé digne de prendre
rang parmi ceux dont l'Europe s’ho-
nore. (irace aux vers d@’Etzer Vilaire,
un revirement en notre faveur se pro-
duitdans les esprits. Noscommergants,
nos industriels, nos hommes d’affai-
res, ont chance désormais de voir
soulever le couvercle de plomb sous
lequel s’était abimé le crédit haitien.
« Vous qui collectionnez des faits
sociaux. que dites-vous de celui-la !
Tandis que chez nous, des journalis-
tes se demandent: « A quoi nous
« sert-il d’avoir des poétes ? »— de |'é-
« tranger on répond :— « C’est par vo-
«tre élite intellectuelle, par vos poétes,
« vos littérateurs, vos savants, vos hom-
« mes3de pensée que vous restez appa-
«renté 4 la civilisation, »

FLEURY FEQUIERE

AARRRE RA MRA TMAH RRAARR AA RAAMERRARAA RRA A A RAR



ils
| médicale et Vappui moral et matériel des:

ae Se a. wee
Asile d AllEnES

Ceax quine sont plus, qui se reposent
a la profondeur immense de la terre ou se
recélent de grands mystéres que ne connal-
tront jamais les vivants ; qui furent des
puissants ; possesseur d’esclaves, homme
prédestiné entre les mains de qui devaient
échoir les rénes du pouvoir, sils ont la
faculté de revoir les choses de ce monde,
ils seront peut-etre heureux de voir s’éle-
ver sur des domaines qui furent leurs, un
édifice humanitaire destiné aux pauvres
étres auxquels les déceptions, les tares an-
cestrales et les débcires de toutes sortes
de la vie ont enlevé Ja raison.

C’est sur les vastes domaines de Vol-
land, colon frangais, dénommés plus tard
Thor,’dés la prise de possession par Ale-
xandre Pétion, partayés et vendus, selon
les besoins pressants d'argent du marquis
de Crégny, époux de Claire Faubert,que se
construit en ce moment i’asile d'aliénés
que Port-au-Prince devra a l’énergie, a la
ténacité du sénateur Baussan.

Personne n’oubliera cette séance du Sé-
nat ou sa voix s’éleva persuasive toute
d’humanité en ‘taveur de ceux qu’aucune
assistance n’est jamais allée recueillir sur
les voies publiques ou ils trainent leur fo-

lie, leurs miseéres, leurs gestes déraisonnés.
Combien de malheureux eussent été ar-

rachés 4 un mal atHigeant, si, a peine at- |

déviation cérébrale, '.
; journée.

teints légerement de
recevaient les secours de la science

grands pouvoirs de l’Etar.

N'est-ce pas 1 cela qu’ont pensé le sé-
nateur Baussan et le Gouvernement qui
s’est donné la tache glorieuse de conduire
a bonne tin cette ceuvre humanitaire con-
fide aux soins du docreur I. E Jeanty.

L’édifice ‘se construit justerrent 3 l’en-
droit of s’éfevaient les usines d’Alexan-
dre Pétion, au bas des ruines du palais
renversé par le tremblement de terre de
1843. On y utilise les vieux murs qui,
soigneusement sondés, accusent une soli-
dité réelle, nous dit l’architecteS Maignan
qui nous regoit avec le docteur.

Les constructi¢ns couvrent une superti-
cie de 31 métres carrés

Leur facade aux fenétres, aux encadre-
ments de briques jaunes est visiblement
riante aux regards dans la verdure des fou-
géres qui l’entourent.

Deux grands batiments dont l'un pou-
vant contenir 4 droite et 4 giuche guatre-
vingt quatre lits pour les malad-s et l'autre
devant servir a fla direction, occupent le
fond principal de I’éditice en dehors de
'infirmerie et des salles d’isolement.

Le service des eaux, pour les salles
d’hydrothérapie, est assuré par l’ancienne
canalisation, un long aqueduc auquel il
faudra d’énorimes réparations.

L’infirmerie ‘pour hommes et femmes
sera séparée par trois chambres d’isole-
ment.

Une vingtaine de “chambres privées res-
teront & Ja disposition des personnes privi-
légiées qui’ ne seront pas au compte de
assistance.

Deux pavillons situés 4 l’entrée, for
mant les deux motifs “principaux de 1l’édi-
fice, seront affectés : l'un a la pharmacie,
l'autre au cabinet de consultation. Le haut,
réservé au logement du pharmacien de
service.

Le docteur Jeanty est tout 4 sa beso-
gne,il nous donne tous les détails nécessai-
res, nous dit ses expérances futures et ses

rojets d’agrandissement pour demain.
ers décembre on aura fini, dit-il, si les
fonds ne nous manquent pas. Ses réves
sont beaux!

Mais il nous faudra attendre, aller bien ' dite chaine, se laissa con

|



em a rE,
a

souvent voir ce qui se fait 14.
mesure de nous reposer dans
te satisfaction avant de dire ay doctear:
Vous avez droit d’y attacher lotieas
ment votre nom, comme vous |’aver hue :
espéré! bien
Notre prochain article sera con: |
contrat, aux réglements intérieurs gp; a
vent régir Vétablissement et aor ae
tions d’adinission pour les famille cnt
ront a asi'ec des parents que le sort aan
frappés et qu’elles auraient vouly intennen

PODS DIVER,

RENSEIGNEMENTS ot
METEOROLOGIQUM

bas, ttre eg
Une com

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL

——

Mercrep! 14 SEPTEMBRE
Barométre A midi 761, 9%
yminimum 23.1
Température/marimum 34.5

moyeune diarne 27.1
Ciel nuageux le matin ; couvert I’aprle
midi. Orage 4 4h. du soir, et pluie jasqee
vers 8 h.: 1,97.
Le barométre est stationnaire.
Un peu d’agitation sismique dans k

R BALTENWECK
Chronique des Tribanaur
TRIBUNAL DE PAIX
SeEcTION NORD

Barthe-Mombeleur
Alfred Gardére que tout Port-sa-Pries
connait, comme un jovial, portant tm
jours sur les lévres le sourire de la comm
raderie et qui n’est pas moins, pour cels
une nature colérique au moment des
gareté laquelle, il faut le reconnaiue,
n’est pas toujours de longue durée, une fos
les crises apaisées, nous est presenté, fist
sur un cliché avec une figure forme ove,
fortement empreinte des tares {de la pet
te vérole. Sa bouche un peu pale est sat-
montée d’une moustache longue, 100s,
peu fournie. Un nez de femme quest
drent des yeux clairs reflerant |'intellige
ce, I’énergie. Sec et nerveux, il a toujoss
dans sa démarche vive, accé!érée, l’air d's
chevalier antique partant pour lacroisade~
croisade inoffensive.— Car c'est un ef
incipable de mal. Au palais de la roe d
Révolution ou il tient entre de
doigts la plume de secrétaire-rédactent, #
verve joviale, sa mine tronique, =
parfois de la gaité 1 des séances trp
des.
C’est encore le méme homme [qve la
rencontre aux Tribunaux de Paix,
grave fonction de fondé de pouvor-
isait l’autre: c'est un vies .







me disait eet ae contte
haute école qui va ferrailier .
Dorsinville que I'école de droit
encore jeté au milieu de ce ma
trop encombré. . :
Me H. Dorsinville est ao jeane tad
lier en droit, 4 face male, les joues
de barbes noire naissanre a : en
verte d’une chevelure laincus, i
donne |’expression d'une forte intelligant
Ses yeux noirs, le confirment.
lante d’avenir qui pousse. .
P Lamartine Mombelecr, dont il
mandataire, cita Emile Bart
pour s’entendre condamner 4 ait
d’ane chaine de ‘montre qu i] aa
et qu’il aurait retroavée ene

de celui-ci. Barthe refusant wen -






he a0

ee |



Full Text
Deuxiéme Année, No 440.

PORT-AU-PRINCE ( Hair )

Jeud

i, 17 Septembre 1908.







' Abonnements:

. Un Mois. . .
PORT-AU-PRINCE Trois Mois. .
DEPARTEMENTS Un Mois.

Trois Mois.

Trois Mots.

" STRANGER.......-

amen! Ja Fraace « alleanchit {Aumanité

I

Ilsagit pour no os de jeter un coup

@eilsur ce qui se passe ‘dans cer-
tisescolonies frang iaises, afin de nous
nade compte si la rencontre des
Faacais avec les races inférieures
wmorite A penser, avec Je Docteur
BM. dgguste, que la France aide réel-
demeatau relévement et a laffran-
@imement ds Vhiamanité, autrament
we pir des déclarations de prinacipes
@le proclamition de formules abs-
Waites.

Fa pour cela tant de témoignaves
asia main qu'il mest impossible
é@ les utiliser tous et que force m’est
@meborner. Aussi bien, pour lais-
wt dépose: le plus possible ces té-]
Mus ON sispecths dune cause Vrai-
Went intéressan'e, je demanderai a.

eur la pertuission de leur céder.
kclusivement la parole.

Voyons d'abord les Franeais en Al-

©On pratique vis-a-vis des indige-
Sune politique de tracasserie, de

Prewion, ct presque meme de
Yoration.. M. Tiriman ai suivi en

M3 uns politigus arabophobe. »
AM. Pauliat, discours au Séuat. )
(Comment agir surdas populations

Me irs tr3s spécialos, ombrayeu
» &XCessivem sat attachées a la tra-
im? souvent noma des ? La premic-
eaessioa fat que /:ur disparilion

trea désirable. Or, on ne 33 dé-
Pas ainsi, da jour au ltende-
. ride trois a quatre millions d'in-
tacoma alavie It fallut
, a¥ec eux, *r pour vivre céte a

ws Ce ne ful pas sans leur faire
teas Glaient génimts. D'abord,

Ais beaucoup da terres sous
i plas ges: Par confiscation, pur

Ou moins frc4, afin de les

. ede jglons francais. Une loi
pour f 851, notamment , inter-
aciliter les expropriations
le ers o On ne s'est pas fait faute
ployer pour accaparor le3
terres de la zone littorate,















EE ee LS A

Pour tout co qui comcearae Administration du JOULGAL,

e Wat



QUOTIDIEN

G. 200
« 5.00
« 2.20 -
« 6.00
« 8.00



ee ee ee

I

« Cette maniere de faire oa
parini fes indmenes une exasperation
Se sus!
i871 et de PSI. Aussi...
en principe ace procédé... Mais cata
ne veut pas dire qu’on laisse les indi-

Heucs tranquilles possesseurs de leurs

par-

champs oY de leurs terres) de
cours, 2 remplace la violence par la

ruse, voila tout. » ( Léon Poin-ard— )

« Quand a est question deétebu
un centre de colonisation, une eo
inixsion est envoyee dans la fozalite.
etele choisit les terres of les centres
sevont créés, Ges terres, naturelle:
inent, sont incilleures Qa fet
alors comprendre aux Arabs que Te
Gouversneme ita besoin de leurs ter-
res, et que s'ils ne veulent pas les lu
edder moyvennant un certain pr x, ils
aurcnt a plaider; guils pourratent
bien perdre leu™ proces ; en tow «as.
que e+ sera long... Les malheureux
acceptent. » ( Paaliat. )

q Uo n'est pas tout encore. Le paie
ment d-sterres cédées sous cette
pression estsoumis a une foule de
formalités qui déroutent les Arabes
ANernvés au bout ds leurs ressources,
ou bien perdant Pespoir de se fair:
payer, ils vendent a vil prix leur titre
a quelque usurier, et se trouvent cn
dStinitive doub!. ment spoliés. » ( Re-
ynault, ancien conseiller d’Etat. )

« Lo décret de 1886 a transporté aux
juges de paix frasgais la cannais- an.
ce des contestations.... L’idée-de tsi
re juger les contestation journaliéres
des Arabs par dés licenciés en droit
de la Faculté da Paris est déja singu-
liere en elleemém>. Ele devient absnr-
de si l’on pense que les dits licenci*s
ne savent pas un mot dea la langue in-
digen:. » ( b. Poinsard. }

« Depuis 18386, ce sont, dans chaque
justics de paix, Vinterprete,— et les
interprétes sort tous tres mal chot--
sis,— et le chaouch, quon peut assim
ler aun garcon de bureau, qui ren-

dent réelliement la justice.
~ - /M Daniliat

les

Dinecrevr :

Clément Magloire,



REDACIION-ADMINISTBRATION
4$§, RUE ROUX, 45.

oe ¥
VT ska

enue |
tradnite pour plastesrs recoaltes |

fort graves, entre autres par celles de
on a renonc®

Jai vu ce |

iH

|




Avtibuc 8

Peal? reSie-

5; <7

< v-

~~

OSoaT 3

a Parsuit., la justice est plus che-
rey plus. calle, moins écitneée, Mons

domment par des cadss indiptines. ) A-

loatous a cela qe, en ers daceusa-
ition criminedie, Pandigene est juge
Pipa in frag clare peed. Gap ne com

sa lanvae etar tur est

fprend) pas
que possible, » CL. Poin-

lassi host le
sard.)

« Le sysitme administratfé auquel
est scumise PAlvérie ne va
na jamais fonctionné que par impul-
[sion extrieurs, @coup de subecntion
ide la métropole. La métropole étant
Poblizée aux &:0nomies depuis
ues anneécs, depuis quelyues années
PT Algsrie n'a plus de moteur. » ( Le
Temps. Jub
| adi existe un ensembie d= disposti-
tions réeementaires cannues sous te
iaom de Qode de Uda digdénatt. (oost tout
esimoiement une sor de code penal,
Heit les acles les quis simples sont
ramsformeés ca déiis oo ponis, comme:
ite s. Je ne cite ral qaaiu exengple : ban
digece qui porte plainte deux fois de
suite Contre un fonctionnaire gueleon-
qde, et dont ot doable denoaciation
nest pas admise est pani aamends.

Vola qui sessbie assez dtacoml nt.
Mais if est bier @Mattres dispositions
8 ce vente, failes pour exaspcrer [es
wens les plus paisibles. L’administre-
hou peut réqaisitionner des indieears
Pour travaux tpents, lv chasse aux
santorenes, pac exemple, of alors elle
tesemplote yratis an ad oy uo prés, Elie
pe.cel les impots en une seule fuis sur
les marches, au moment de lap; or.



ds denrées, que les assuje tis aient’

do VPargent ou non, p-u importe ; si!
bien qu: souvent tl faut ren-tre la ré-'
colt av dl pris pour -atisfaire le per-'
cepteur. |

Du reste, ii v a tt des usuriers qui!
guettent Voceasion, dépriment

ageressible « que eelle reniddge préce-.

plus. T'

quel-

{

Jes!



LE NUMERO 1 5 CENTIMES

Les abonnements partert du 1% et da rs de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
PG RRL Es I



IDCRBF, 45, Rae Roux os Boone-Fo:.

abusive dans un) pays of la prospe:
rit® commuce nexiste pas, est ab
colument antisociale chez une popu-
ation a formation communautaire,
puisqa’elle autorise un seule mem-
bre dévove de la famille ou meme
de la tribu a rompre un groupe dont
toute Vorganisation repose surce re-
vime de propriété.

Or, « des hommes d'affaires. dit M.
Pauliat, sous 'e couvert de cet arti-
cle, out commis de véritables spolia-
lions... On aacheté la partde deux
ou trois indigenes, et on a souvent Cet-

jte part pour 50, 60 ou tO francs. Une
fois muni du titre, on introduit
une demande en ticitation. Un beau
jour, ces indigenes, cités collective-
iment, regoivent duo papier timbre ;
ils ony comprennent rien, laissent
passer les délais, et la propriété est
adjupee pour quelques centaines de
francs... Le nombre est considérable
Jindigenes qui ont éé dépowtllés ain-
Ils forment une classe de vaga-
bhoads... dl est arrivé souvent que
des centaines de familles ont été ex-
pulsées d'un seul coup de la_ terre
ott elles vivaient de pére en fils depurs
dex siecles, et cela grace a des traque-
nards de procédure dont elles ne pou-
vaient plus se délier, puisqu’elles ne
cObpaisscat ni notre langue ni notre
Iévistation, dont ona eu néanmoins

|

£¢.

la cruauté inconsciente de les faire
relever. » OM. Pauliat ).
Kn 1887, une nouvelle loi est ve-

nue avpraver cette situation en auto-
risant, now seulement tous coproprié-
taire, mais encore tout créancier de.
sundes copropriétaires 4 demander
le partage ou Ja licitation !

.ésumons briévement la_ situation
des Algériens : ils sont administrés
par des fonctionnaires qui ne con-
nvissent pas un mot de leur langue
et ils ne connaissent pas, eux non

cours et s’enrichissent par la géne des'plus, un mot de la langue francaise ;

indtyéene?, » ( EL Poinsard ).

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que l'Algérie ne recoit plus de subventiou de
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et dés que le jugement dui fut signi-
‘tl s'opposa, par acte, 4 son exécution,
” t e faire anéantir sur l'article
¢ da code de procédure civil, soutenaot que
bditationde Mombeleur ératt nulle, vaqu’t!
p’y était mentionné ’que la demeure de
Pheisier seulemenr, quand la loi exige
il y soit mentionnée le domicile.

Mombeleur se laissa condamner, 4 son
wer, par défaut, refusa de s'opposer au
seement pris contre lui, faisant une nou-
vele citation purement et simplement.
Ba effet, Barthe cité 4 nouveau se résenta
yh barre 08 M* Gardére, le défendanr,
sec forte éloquence, présenta une fin de
sea recevoir tendant a dire qoa’il ya
chose jugée, que le tribunal ne pouvaic
sles connaitre'de !’affaire, que Mombeleur
mit pour devoir de s’opposer a l’exécution
ne layant

i,
pasant pour |

da jagemem de défaut — que
ys fit atemps il est for-clos.
M' Dorcinville, pour le sieur Mombe-

lar lui fit remarquer qu’il ne tenait pas 4

“ger en opposition, se disant que le tri-

“benal ne manquerait pas d’accueillir l’acte

Yopposition de M* Gardére— c’est-4-dire
snolerait la premicre Citation, de Mom-
beleur; qu'il n'y a pas chose jugée en
loccurrence, que le tribunal a pour devoir
de statuer sur sa nouvelle citation que M°
Gardére confondait en l’espéce la forme
Gavec le fond; gu’cn outre, en droit, tout
equi o’est pas detendu formellement est
permis, qu'aacaun texte me fui faisait
obligation d’aller en opposition avant de
teciter,

NM‘ Gardére— le mois dernier quand
nous avons ét4 appelés par votre citation
— nous nous sommes empressés de venir
ih barre ou votre absence s’était signalée.
Vous étes donc fort mal-venu pour de-
mnder au tribunal notre irrécevabilité.
Qunt 4 réassigner sur un jugement ren-
_ Ma cest chose impossible. Fai un trop
rad respect de la justice et des hommes
‘peo ici pour n’avoir pas confiance

ladécision qui sera prise.

Le tribunal ordonne le dépot des piéces.

Arrivage et Départ

Ce matin est entré le s/s Pravsident
ae les passag rs suivants venant de :

Kingston: P. Maximilien, P. Lauture,
O Tay. Mile E. M. Wilson, P. Bouche-
tan, Mile Noémie Volel.

tera laissé le s,s Constancia avec les
bitagers suivants 2 destination de :

Gonaives : J Shamtub, Perceval Au-

dian, Mme Th. Woel,

Cap Haitien : Mile Furcia Herraux.
L'Ordre des avocats

Cematin a dix heures au local du

Tnbunal civil de Port-au-Prince, le Con-
me Vordre a procédé & I’Election de
Comer tonnes et des membres de son

il.
Ont éra élus :
Fae Hudicourt Batonnier



s'éléveront 4 la somme de
des impéts intérieurs 4 P. 388,80
es postes 4 P.44,000 ; celles des fictures

3,239,200; celles] sordres se sont produits au Congo frangais.
; celles [. s indigénes révoltés ont soutenu plu

stcurs combats dans lesyuels tis ont cu

consulaires 4 P. 14,500; celles du timbre 4, beancoup de morts

-©0,000; celles provenant de certains do-
maines de l’Etat 4 P.237,800.

Ces recettes on: été répartiesde la manie-
re suivante entre les différents Ministéres.
On a donné P,1,808,708 au Ministére des
Finances ( Hacienda) et du Commerce.
Sur cette son ne, P 30,000 seront consa-
crés au dénombrement de la _ population.
Quant au Ministére des Travaux Publics
¢ Fomento ) on lui a donné 76,800 pour
aire face aux dépenses nécessitées par la
construction de cheminsde fer, P.75,000
pour entreprendre des travaux fd irrigation
ans la province de Monte Cristi Ona de
plus autorisé la construction de routes, la
cOnstruction de phares et, les réparations
a pourront é:re nécessaires fainsi que

au res travaux d'amélioration.

Chambre de Commerce

L’Assemblée générale de la Chambre de
Commerce est convoquée pour le mardi,le
6 Octobre prochain, 4 cing heures tres pré-
cises de l’aprés-midi au localde cette Socid-
t€é, N°5, rue des Fronts-Forts, ancienne
maison Régnemond Régnier, 4 l'etfet de
s occuper des points suivants :

Ordre du jour :

1° Lecture du rapport annuel de la
Chambre de Commerce 4 son Assemblée
générale ( art. 12 des statuts )

2° Lecture du Rapport du Trésojier ;
(art. 15);

3° Révision des statuts ( art. 20 );

4° Comblement du cadre des membres
de la Chambre de Commerce ;

5° Réglement de routes autres questions
rentrant dans les attributions de | Assem-
blée générale.

Port-au-Prince, 14 Septembre 1908.

Le Président de la Chambre de Commerce,

®
D. DEtinots
Evoole des Sciences Appliquées

Le registre d’inscription est ouvert au
siége de l’Ecole, tous les jours de 11° a
midi, pour le concours d'admission ( Ses-
| sion d’Octobre ) qui aura lieu le 6 Octo-
bre prochain et jours suivants.

Port-au-Prince, le 15 -Septembre 1yo8.

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4B. Delatour . Derniéres Dépéches
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Vent de , oo, -~L' de France M
. i _| Barun. — L’'ambassadeur de France M.
o, une otereasante m primerie Ma- Cambon ct le chargé d’Affsires d Es agne
lntitulde - ‘ont remis des notes diplomatiques iJenti~
© mm exer, €: Le Général ord CLlexis ques au Scerétaire des Affaires Errangérces

get dominicain pour

relatives 4 la reconnaissance de Moulai Ha-
'Gd comme Sultan du Maroc. Le con:enu



‘année 1908-1909 des notes a été télégraphié aa _chancelier

2 b

‘a rongits National Dominicain a éta-,
Udget des recetttes et dépenses

Von Bulow qui se trouve 4 Norderney.
Dans le minisi¢re des Affaires Etrangéres

(908-9 A la somme de P. 3,'on gatde une réserve absolue.

foes
$90 pour chacune des deux parties. '
Stine les recettes dousniéres

que

Les passagers qui atrivent

Bruxg.ies.— de dé-

du Congo annoncest que de gran

SANSEKASTIAN. — Or annonce oficielle-
ment que le roi Alphonse et la reine Vic-
toria visiteront dans peu de tmps les
vi'les deManich, Dresde ct Bud pest ; leur
absence seraapproximativement d'un mors,

New-York. — Le nom du Secrétiire
d’Er:at, M. Root est mentionne iavorab!e-
ment, conme candidtt gui se © mettra en
face de la candidature de M. Hughes, Gou-
verneur actuel de New-York, dans la con
vention républicaine.

La premiére session de la convention
aura lieu demain.

M. Root a prononcé un disconrs impor-
tant dans la convention républicaine de
New-York. Déclarant que, les américains
ne veulent pas s’emparer de Cuba et de
Santo-Domingo, mais seulement, les aider
4 maintenir leur personnalité et éviter
qu’ils tombent sous la domination d'une
autre puissance.

La note franco-espagnole a éi¢ publice
demandant des garanties solides au nou-
veau sultan avant de le reconnaitre.

ET
JULIEN FLORUS

Ancien éléve de la 26 Compagnie

d ouvriers @’Artillerie ( Lorient )
Se tient a la disposition du public
pour tous travaux de rorGe, et d’a-

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forts etc. etc. 4 de bonnes conditions.

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Secrétaire d’Etat des Finances, la Ban-
que Nationale d’Haiti a Vhonneur
diuformer les porteurs de Bons de
Coupon etde Bons fractionnaires de
la Nette intérieure convertie et conso-
lidée, quils peuvent se présenter &
ses guichets pour toucher une sixzié-
me répartition ( G"* ) de dix pour cent
(10°/2 ) sur le montant du Coupon
No 1G contre regu et sur présentation
des Bons.

Port-au-Prince, 10 Septembre 1908.
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Par jugement du Tribunal Civil de
Port-au-Prince en date du 4 Juillet
190x%, le notaire Joseph Henri Hogarth
a été commis pour les operations de
partaye de la s-ccassion de feu le Gal
Jean-Baptiste Alfred Badére. Comme
ily amineurs en cause il importe
que toutes les formalités légales soient
remplies. En conséquence les person-
nes qui ont acheté des terres au quar-
tier de St Antoine, 4 Bourdon, & La-
lue, 4 Poste-Marchand et a Thor ou
qui ont hypothéqueé sur lune ou lau-
tre de ces propriétés, sont priées de
le

bien vouloir Communiquer dans
délaide huituine au dit notaire Hogarth
leurs titres de propriété ou de créan-
ce.
Port-au-Prince, 15 Septembre 1908
C. BENOTE,— avocat.

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les percepteurs les forcent a la ven-
te a vil prix de leur réco'te et se font
accotmpapner a4 cet elfet: d’hommes
datYaires et dusuriers ;

On contectionn® expres pour les in-
digenes un Code ot tes actes les plus
simples sont tran-formeés en deélits ;

[is sont sours a une Mayisteature
forcément vénale, quelque integres
que puissent etre les Juges ;

[Ils sont chassés en inass: de leurs
terres par des trtquenirds de procé-
dure wuxquels ils sont) absolument
étranyers.

Si ce mest pais bi de exploitation
en coupa régiée, c'est qu lyue chose
de trés approchant.

Mo oP. L-roy-Beautieu n’a vraiment
pas tort, apres toatca ue nous Ve-
bons de voir, de décor c VAlgéris da
non doa drlarde Francaise» Car ta
podtique atabornonk dd? ta France
détnorause de plus en pus ces bonus
Musulmans,

Done, pas plusen Algerie que chez
lex negtes, fous He rencontrons de
Fiaugais sadeanchissant Phumanités,

Allobs cheure plus toto pour voir.
ee —

La Question du Jou

Ix

Hl existe entre les oe lains inveteres »
Vhharti et mous de Vangho saxonnisme,
un profond tmiedentenda, pe tae trompe:
ine capitate divergence divine les
deny @coles sur fa question de savoir
comment une nation se développe et
PLogPesse, et qurels sout les meilleurs





=



Séaments de ce développement et de
cettێ progression,

loa discussion bat) son plein, le de-
batoest vif, anime, et le Docteur Ne-

tnours Auguste nous cingle, avec une
prestance admirable, une habileté rare,
de coups datsaments quiseratent des
coups de boutowr, sis n’étarent) si fa-
cilement retutabtes. Le principal etYet
auquela Vise le prestigieux dialectt-
cien, ca-eté, chacun de comprend sans
peine, de déphicer la question et de la
porter aux antipodes de son terrain veé-
ritable.

Siotous fe smiviens dans la vole ou
ib Vest engage téte baissée, cest pour
le coup qu/u pourrait se vanter d’avoir
athiot son but, puisqu’alots nous per-~
drions notre tempsen de valneset stéri-
les discussious qui ne prouveraient: rien
d’autre que la plus ou moins grande
habileté de tel ou tel des jouteurs en
presence. Et) la paline reviendrait de
droit au Docteur Nemours Auyuste, i
n’y a aucun doute la dessus,

Mais je nai aucun gout pour ces
asses de la grande éloquence, dans
esquelles il y a plus de brio, plus d’é-

Iégance de forme, que de fond solide
et consistant.

Au surplus, je sais que nos braves
latins se cabrent parce que nous atta-
quons leurs préjugés mémes. Or les
préjugés, voyez-vous, létre humain n’y
renonce pas da gaieté de ceur, et sans
éprouver comme una torsion doulou.
reuse. Il y a du déchirement, de lar-
rachement méme dans ces _ renoncia-
tions-1a, et c'est trop exiger d'un hom-
me que de le soumettre a pareille
épreuve.

Aussi bien, |l’weuvre'que nous ambi-
tionnons d’accomplir, nous ne la pour-
suivons pas au profit des doctes per-
sonnages de la nuance Nemours Au-
guste. Ces Messieurs représentent le

petit lot des incurables, et ce serait fo-
lie de vouloir modifier teur menta-
lité.

Ils en sont encore a croire, et ils
claironnent 4 tous les vents que c'est
élite seule qui compte dans une = so-
ciété, et que conséguemment, nous
n’avons nulle chance d’étre connus et
apprécies, sice n’est par nos “poetes,
nos littérateurs, nos penseurs. Abstrac-
tion faite de ces facteurs: 1a, la valeur
du peuple huitien est toute négative et
profondément nulle. C’est du_ moins ce
qui ressort de leurs déclamations.

Or, comme les pottes, les littéra-
teurs, les penseurs, c'est eux, donc...
vous Saisissez bien la conséquence ?

Gette renversante conception basée
sur la prééminence absolue de élite
intellectuelle dun coté, et la non-va-

leur des autres forces sociiles de |’au-
tre, est péremptoirement aftirinée par
le Docteur Auguste dans sa « Question
du Jour», - ce que j'essaie de faire
ressorlir.

Mais pour, mon'rer combien nos
yra'ds latins tont corps et leur peasée
est une, ye ne resiste pas au plaisiv de
ciler quelyues passages d'une lettre
dont m'honora M* Georges Sylvain ea
Mai dernier, - passages qu’il a tectuel-
lement repro tuits dans son récvent dis-
‘cours prononce a la derniére réunion

‘gyemestrielle de TAlliance feangaise.

'Ecoutez M* Georges sylvain.

— ell plaiten ce moment a qnuel-
ques Haitiens, dans de tres lonables
intentions sans doute, de rabaisser

et de dédtaigner ce que Vetlort pa-
tient des générations successives
nous a legué de meilleur : notre hau-

te culture intellectuells. Mais admi-
rez V'ironie des faits ! A la suite de
nos récentes ugitations politiques,
une clameur universelle s’est élevée
contre le peuple hailien, de tous
les points du monde civilisé. Person-
ne d’entre nous n’a été épargné. La
méme réprobation s’est étendue 4 nos
temmes et 4 nos enfants. Et a propos
de nous, la race noire tout entiére a
eté, - une fois de plas, — accusée de
batbarie indelébile et d’incurable
inferiorité. Oc, voici que dela France
et des pays de langue frangaise, un
autre son de cloche nons arrive. Des
voix auturisées,— un Paul Bourget,
un Aupustin Filon, un Jwan Gilkin,
proclament a envi que dans cette
Huiti tant décriée on trouve ce qui,
par tout le monde, est considéré com-
meun signe de haute civilisation,
des hommes) solidement instruits,
des intelligences supérieures, com-
mandant admiration et le respect.
Et qu’est-ce quijleur en fournit I’at-
testation éclatante ? L’wuvie d'un
poete haitien, exallé par eux a l’égal
des meilleurs, jugé digne de prendre
rang parmi ceux dont l'Europe s’ho-
nore. (irace aux vers d@’Etzer Vilaire,
un revirement en notre faveur se pro-
duitdans les esprits. Noscommergants,
nos industriels, nos hommes d’affai-
res, ont chance désormais de voir
soulever le couvercle de plomb sous
lequel s’était abimé le crédit haitien.
« Vous qui collectionnez des faits
sociaux. que dites-vous de celui-la !
Tandis que chez nous, des journalis-
tes se demandent: « A quoi nous
« sert-il d’avoir des poétes ? »— de |'é-
« tranger on répond :— « C’est par vo-
«tre élite intellectuelle, par vos poétes,
« vos littérateurs, vos savants, vos hom-
« mes3de pensée que vous restez appa-
«renté 4 la civilisation, »

FLEURY FEQUIERE

AARRRE RA MRA TMAH RRAARR AA RAAMERRARAA RRA A A RAR



ils
| médicale et Vappui moral et matériel des:

ae Se a. wee
Asile d AllEnES

Ceax quine sont plus, qui se reposent
a la profondeur immense de la terre ou se
recélent de grands mystéres que ne connal-
tront jamais les vivants ; qui furent des
puissants ; possesseur d’esclaves, homme
prédestiné entre les mains de qui devaient
échoir les rénes du pouvoir, sils ont la
faculté de revoir les choses de ce monde,
ils seront peut-etre heureux de voir s’éle-
ver sur des domaines qui furent leurs, un
édifice humanitaire destiné aux pauvres
étres auxquels les déceptions, les tares an-
cestrales et les débcires de toutes sortes
de la vie ont enlevé Ja raison.

C’est sur les vastes domaines de Vol-
land, colon frangais, dénommés plus tard
Thor,’dés la prise de possession par Ale-
xandre Pétion, partayés et vendus, selon
les besoins pressants d'argent du marquis
de Crégny, époux de Claire Faubert,que se
construit en ce moment i’asile d'aliénés
que Port-au-Prince devra a l’énergie, a la
ténacité du sénateur Baussan.

Personne n’oubliera cette séance du Sé-
nat ou sa voix s’éleva persuasive toute
d’humanité en ‘taveur de ceux qu’aucune
assistance n’est jamais allée recueillir sur
les voies publiques ou ils trainent leur fo-

lie, leurs miseéres, leurs gestes déraisonnés.
Combien de malheureux eussent été ar-

rachés 4 un mal atHigeant, si, a peine at- |

déviation cérébrale, '.
; journée.

teints légerement de
recevaient les secours de la science

grands pouvoirs de l’Etar.

N'est-ce pas 1 cela qu’ont pensé le sé-
nateur Baussan et le Gouvernement qui
s’est donné la tache glorieuse de conduire
a bonne tin cette ceuvre humanitaire con-
fide aux soins du docreur I. E Jeanty.

L’édifice ‘se construit justerrent 3 l’en-
droit of s’éfevaient les usines d’Alexan-
dre Pétion, au bas des ruines du palais
renversé par le tremblement de terre de
1843. On y utilise les vieux murs qui,
soigneusement sondés, accusent une soli-
dité réelle, nous dit l’architecteS Maignan
qui nous regoit avec le docteur.

Les constructi¢ns couvrent une superti-
cie de 31 métres carrés

Leur facade aux fenétres, aux encadre-
ments de briques jaunes est visiblement
riante aux regards dans la verdure des fou-
géres qui l’entourent.

Deux grands batiments dont l'un pou-
vant contenir 4 droite et 4 giuche guatre-
vingt quatre lits pour les malad-s et l'autre
devant servir a fla direction, occupent le
fond principal de I’éditice en dehors de
'infirmerie et des salles d’isolement.

Le service des eaux, pour les salles
d’hydrothérapie, est assuré par l’ancienne
canalisation, un long aqueduc auquel il
faudra d’énorimes réparations.

L’infirmerie ‘pour hommes et femmes
sera séparée par trois chambres d’isole-
ment.

Une vingtaine de “chambres privées res-
teront & Ja disposition des personnes privi-
légiées qui’ ne seront pas au compte de
assistance.

Deux pavillons situés 4 l’entrée, for
mant les deux motifs “principaux de 1l’édi-
fice, seront affectés : l'un a la pharmacie,
l'autre au cabinet de consultation. Le haut,
réservé au logement du pharmacien de
service.

Le docteur Jeanty est tout 4 sa beso-
gne,il nous donne tous les détails nécessai-
res, nous dit ses expérances futures et ses

rojets d’agrandissement pour demain.
ers décembre on aura fini, dit-il, si les
fonds ne nous manquent pas. Ses réves
sont beaux!

Mais il nous faudra attendre, aller bien ' dite chaine, se laissa con

|



em a rE,
a

souvent voir ce qui se fait 14.
mesure de nous reposer dans
te satisfaction avant de dire ay doctear:
Vous avez droit d’y attacher lotieas
ment votre nom, comme vous |’aver hue :
espéré! bien
Notre prochain article sera con: |
contrat, aux réglements intérieurs gp; a
vent régir Vétablissement et aor ae
tions d’adinission pour les famille cnt
ront a asi'ec des parents que le sort aan
frappés et qu’elles auraient vouly intennen

PODS DIVER,

RENSEIGNEMENTS ot
METEOROLOGIQUM

bas, ttre eg
Une com

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL

——

Mercrep! 14 SEPTEMBRE
Barométre A midi 761, 9%
yminimum 23.1
Température/marimum 34.5

moyeune diarne 27.1
Ciel nuageux le matin ; couvert I’aprle
midi. Orage 4 4h. du soir, et pluie jasqee
vers 8 h.: 1,97.
Le barométre est stationnaire.
Un peu d’agitation sismique dans k

R BALTENWECK
Chronique des Tribanaur
TRIBUNAL DE PAIX
SeEcTION NORD

Barthe-Mombeleur
Alfred Gardére que tout Port-sa-Pries
connait, comme un jovial, portant tm
jours sur les lévres le sourire de la comm
raderie et qui n’est pas moins, pour cels
une nature colérique au moment des
gareté laquelle, il faut le reconnaiue,
n’est pas toujours de longue durée, une fos
les crises apaisées, nous est presenté, fist
sur un cliché avec une figure forme ove,
fortement empreinte des tares {de la pet
te vérole. Sa bouche un peu pale est sat-
montée d’une moustache longue, 100s,
peu fournie. Un nez de femme quest
drent des yeux clairs reflerant |'intellige
ce, I’énergie. Sec et nerveux, il a toujoss
dans sa démarche vive, accé!érée, l’air d's
chevalier antique partant pour lacroisade~
croisade inoffensive.— Car c'est un ef
incipable de mal. Au palais de la roe d
Révolution ou il tient entre de
doigts la plume de secrétaire-rédactent, #
verve joviale, sa mine tronique, =
parfois de la gaité 1 des séances trp
des.
C’est encore le méme homme [qve la
rencontre aux Tribunaux de Paix,
grave fonction de fondé de pouvor-
isait l’autre: c'est un vies .







me disait eet ae contte
haute école qui va ferrailier .
Dorsinville que I'école de droit
encore jeté au milieu de ce ma
trop encombré. . :
Me H. Dorsinville est ao jeane tad
lier en droit, 4 face male, les joues
de barbes noire naissanre a : en
verte d’une chevelure laincus, i
donne |’expression d'une forte intelligant
Ses yeux noirs, le confirment.
lante d’avenir qui pousse. .
P Lamartine Mombelecr, dont il
mandataire, cita Emile Bart
pour s’entendre condamner 4 ait
d’ane chaine de ‘montre qu i] aa
et qu’il aurait retroavée ene

de celui-ci. Barthe refusant wen -






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