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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00430
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- September 16, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, No 439.
PORT-AU-PRINCE ( Hait1 )
Mercredi, 16 Septembre 1908:
ee
Le Hatin
- Abonnements:
PORT-AU-PRINCE] U® Mors. .
DEPARTEMENTS) Un Mais.
Trois Mois.
ETRANGER........ Trois Mois. .
—_— =
Je ne voudrais pas que l’on se iné
prenne sur Je senset la
moo précédent article ni que l’on
bes. Au vrai,— ct c’est ce que j'ai
ewayé d’ctablir dans une série d’arti-
des que je n'ai pas encore le loisir
€echever (1),— 1a question du _ relé-
wment socisl pour la race noire se
cmplique de sette circonstance mal-
heareuse qu'e'l: ne peut compter sur
fe concours d’aucune fraction de la
race blanche et qu2 son sort, autant
dans le pas<é que dans le présent,
Va toujours voude a lexploitation
Ms-a-vis de velle-ci.
Qui, en face de | humanité blanche,
lating ou anyio-saxonne, que cette hu-
Manité ait eté représentée par des,
Espagnol, des Francais ou des An-
giais, la raca noire n’a jamais été
quune race de rapport. Je suis donc
admis A trouver étrange que des Hai-
Uans fassant ti des faits historiques
a point d'insinuer que les Frangais
Qunt rien 4 se reprocher de ce chef et
qvils sont moins que les autres peu-
res blancs . infectés du préjugé de
- 0
west cette fausse affirmation que
[ entendu réfuter tundi et je crois
lavoir suraboudamment fait, en ce
ql concerne le passé.
als il paratt, a lire le Docteur N.
usta que les Francais du temps
dotre colonisation sont bien morts;
Liha révolutions successives qui de-
oat Ont ensanglanté le sol francais
ea la vertu de créer une race
Pirelle dont la mission actuelle est
wea) scourir le monde, « aftranchis-
Partout l’Humanité. » Il devient
Curieux et alléchant de vérifisr
Ridre doe sition du Docteur a la ta-
ton és fails contemporains et nous
§ voir si vraiment les Francais
changé vis-a-vis de la race noire
Patticulier, et des autres races in-
l a en Bénéral.
. Olns de vingt ans,— les
bits ‘ne Peuvent pas Btre plus ac-
Dass te MATIN : Haiti gt L'INFLUENCE
Trois Mois. .
fmment La France «aranchit 'Humanité»
tuels,— que la France, impatiente de! teux et, aprés lui, le colon?l Bonnier! peut avoir
portée de}se créer un empire colonial en Atri-; vont occuper, sansen avoir regu Vor-|résultat pratique,
Ine} que, s'est livrée au grand c ivre de la/ dre,
soupconne dvs tendances francopho- | fagon suivante, d’aprés le récit imagé|d’une
QUOTIDIEN
c.
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Pour tout ce qui concerne ]’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Kae Asur ov Gcuce-> -
empire dans I’hinterland de la cédte
d'Ivoire.
difficultés avec lesquelles nous nous
débattons ne sont pas assez considé-
rables, le lieutenant de vaisseau
Tombouctou, élargissant ainsi
maniere démesureéde le théatre;ter ces
Le numéro {5 GEN TIMES
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mois et sont payables d’avance
Lee manuscrits insérés ou non ne geeoiit pas randus
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caines Jul ont valu, selon Routine. ain
immense domaine de 7 a 8 mithons
« Cest alors que, trouvant que les; de kilomeétres carrés, »
Quoiqu'll en soit, certe fagon de se
créer des colomies, que Pecrivati fran-
Boi-'cais qualitie ed’étannimtes acentures >,
Kranee quelgae
ee qhte ses amis
peuvent tui souhaiter ; mais présen-
tueries, ces tnmussacres, ces
pour la
que nous en a fait l’écrivain frangais| des opérations et le territoire d’occu-|exterminations comme autant d’actes
pation dans fa vallée du haut Niger.
« Tombcuctou lui-méme, qui de-
vrait étre, aux yeux des plus exigeants
le terme de ces étonnantes amantures,
& Nioro, capitale des Etats de ce der-|" est qu une étape et qu'un jalon dans
nier. Sonroyaume est divisé ; une;¥0e€ Marche touj-urs en avant. De
partie est donnée & un indigéne, I’au- | Cette ville et de Ségou on rayonne sut
tre A un ancien employé des postes|!4 tive droite du Niger : on ee
au Sénégal. On joue au Warwick et| Bandiagara, le Yatenga, puis le Mossi,
Von fait et fuitt les rois, le Gourounsi, le Liptako ; on pénétre
a Ap.¢s Alimadou, on s'altaque a Sa-
Rouire.
« Au commencement d’avril 1890.
Ségou est prie, Ahmadcuu battu, et le
colongy Archinard eutre le 1% janvier
;au Gourma, et le commandant Deste-; coulé
« (ffranchissant l’'Humanité », voila ce
qui est fait pour surprendre.
Mais, 4 tout prendre, les negres ne
araissent pas, pour certains esprits.,
aire partie de ’humanité. Aussi bien,
écoutez loraison funébre dont Rouire
accoMpagne son récit :
« La conquéte, du veste. dit-i!,
avait été chérement achetée, et le
plus généreux du sang de France avait
dans ces pleines loint:tues
\ ; nave s‘installe & Sai sur le Niger/ Trop faibles et trop dissémindéss, nos
mory, et lon entaine contre lui une! moyen, atteignant ainsi le point ex-|colonnes furent trop souvent muassa-
guerre deviermination Apres la CON-/ treme fixé Anos possessions sur laicrées. Le premier qui inatyura la sé
quéte de la rive gauche, on veut la/ rive gauche du fleuve. rie funebre fut le capiteine Ménard,
conquéte de la rive droite du Niger.
Bissandougou, capitale de Samory,
e-t incendtée en 1891.
« En vain, 4 Paris, les sous-s 1crd-
taires d’Etat protestent ; en vain une
commission est-elle nommée en vue
de ne conserver au Soudan que_ les
postes avancés, de réduire |’effectif| prisonnier.
de la colonne de ravitaillement, de; « Les souverains indigenes sont par-
placer au pointde vue politique, le; tout chassés ; nous détrénons |e naba du
commandant supérieur sous les or-| Mossi, nous traqguons Ahmadou, qui
dres du gouverneur. M. Etienne, dans)
ses instructions, a beau recomman-jtervenons da main
dé de ne pas se lancer en pays in-
connu a la suite de Samory. M. Ja-
mais a beau affirmé qu'il n’y aura
désormais plus de guerre au Soudan ;
la-bas, dans les hautes vallées du Sé-
négal et du Niger, les instructions,
les injonctions méme du département
des colonies sont peu écoutées.
« L’élan est donn4 dailleurs, et la
guerre continue de plus belle. Les opé-
rations ne sont pas méme,interrom-
On descend l2 Niger, et, en aval de
Sai, on s’étab'it a Ilo, 4 Gomba, aux
rapides de B>ussa méme ; on va plus
loin encore, et lon conquiert la Bor-
gou. Entre temps, on avait brisé lu puis-
sance des Dahoméens et fait leur roi
armée dans
royaumes du Gourma, du Gourounsi
et de Boussa ; nous faisons fuir dans
la brousse le roi du Borgou.
«Au commencement de 1898, nous
nous tournons contre Babemba, le suc-
cesseur de Tiéba, nous incendion: sa
capitale, et, lui tué, nous annexons
ses Etats. A part Samory, ce roi vaga-
bond, dont les Etats se déplacent
sans cesse, 11 n'exist: plus en face de
nous un polentat NEGRE qui ose lever
pues en 1802. Simory et pourch 1ssé la téte. Tout a cédé anos armes.
et obligé de quitter ses Etats. Mais il| Tout se tait. Nous sommes compleéte-
se dérobe, toujours insaisissable. It | ment les maftres dans la vallée du
ne quitte une cont’ée que pour aller moyen Niger. »
s’implanter dans une autre. Rejeté Je ne sais pas comment Bellegarde
des hautes valiées du Niger sur la|a pu écrire que le domaine colonial
frontigre de Sierra-Leone, puis de/dela France comprend un territoire
Sierra-Leone dans le nord de la Ré- (de 9 millions de kilometres carrés,
publique de Libéria, il se taille un alora que ces seules conquétes afri-
« On ne s’arréte pas 1a, d'ailleurs.|mort dans les environs de
Kong en
combattaat contre les bandes de Sa-
mory; 4 quelque temps de la, avaient
lieu le massacre du lieutenant Aube
& Tombonctou et Vhecatombe da ta
colonne Bonnier 4 Gotuidam 5 pris.
c'est le tnassacre de Rherge et cali
de Liptako ; le capitaine Braulot ext
assassiné par les lieuleaants d+ Na-
mory ; a Tlo meurt Vadyudant de ber-
n.s; et la mission Cazemajou est a
s'est réfugié dans le Liptako, nous in-| peu pres tout enti@re an“antie au nord
les|du Bornou et du Sokoto.
« Mais, conclut l’écrivain en xe
consolant, si douloureuses que fus-
sent ces pertes, le résultat cherché
n’en était pas moins acquis, et l'his-
totre, comme on le sait, n’enregistre que
les résultats. »
C'est égal, une voix blanche s’est
élevée pour déplorer la mort de tant
de vies blanches disparues dans cette
ceuvre « @'affranchi:sement ». Mais
quelle voix noire s’élévera jamais
pour maudire tant d’atrocités inutiles
en un siécle de pacitique colonisation
et pour exhaler ne serait-ce qu’un
soupir au souvenir de tant de milliers
d’Africains traqués chez eux comme
des fauves et tués par les mémes _ ar-
mes blanches qui traquaient les leurs
il y a un siécle, dans les défilés mon-
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ne 1.42 Or au cours actuel du | ha Cathédrale et que le nonce du pape
u idonnerait la bénédiction papale du bil-
Coe yom erles teintures composécy com a tous ceux gui ne pourraient rencrer
.s cs Eras-Unis Les nombreuscs | dans léplise.
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wees fanerics $e
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manger. Be
servent de Pécorce du
du paivs, qui posscde dit-
mya?
et
heures qualites requises pour ,
saustaction pour | iniuguration
Un télésramme du pape exprimant sa
uo courres
et se félicitant pour lathberte de culte qgni
ples met c i €xi
m Sevens peut, se procurer cette | existe en Anvleterre a été lu et approuvé
cet Udag cuttioamte, ce qui met); avec grand cnthousiasme.
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nutes } une hauteur de 250 pieds,
SaInt-PETERSBOURG T4.— Le choléra a
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Nouveau Cabinet Dominicain | "Os que Il’épidemie de 18gr. Hier 109
Voie nierapres da Cabi- nouveaux cas sont rentrés 4 Vhdpital. Il y
Voici Jes moe Soot
get du Président Cacthes, comme on
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wes (Por o Rico) 14. — La cham-
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eglise. Le pape a envoyd un té-
accepiant les conditions de ven-
ne
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. JERSEY. —
On a saisi A la poste une
© irfernale
diigee au gouverneur
f
@utorieg . -
mates avaient contidence de ce
1 maces avaient été faites au
tonite le cause de la persécution ac-
bas S joueurs dans les villes d’eau
b antynge U atcheveque de West-
ant : ar congrés cucaristique
il avai a demande du premier
itdécidé que la procession
fesaper des pois. seins Cark.— ve marché spéculatit reste dans
Cage omer: tes memes conditions. Les grosses recettes
MLecture Gu sore anpuel de la sopposent dA toute amelioration, et ce
Chambre de Gav reece 2 son Assemblée | nicot gue par moments, quand la baisse 4
Rimrale (att. 12 statuls ) ete excessive, que les prix réacuionnent, ou
quand on pare de guelqgue mesure nou-
velle que le gouvernement de Sao Paulo
serait sur le point de prendre, pour sauve-
parder la principale producuon de état. |
Nous avons cu ainsi, pendant cette der- |
niere quinzaine, ume reprise de sod 75 |
centimes, lorsque |on a appris que le gou-;
vernement avait intention de contracter
un emprunt de 15 millions de fr., afin de
consol-der l’opération de lta valorisation.
On preve @giement au gouvernement
lintention de limiter les quantités de ca- |
fe 2 exporter de Santos, pendant les pro-|
chaines années, et aussi celle d’élever les |
droits sur la taxe de sortie.
Ma heureusement, ces mouvemeats ne
sont pas de durée, et chaque fois que le
découvert se rachéte, la hausse la mieux
commencée disparait, comme par enchan-
tement, devant l’indolence complete de la
spéculation et de la eonsommation.
Nous cotors avjourd hui:
Septembre fr. 4o, Deécembre fr. 38 75,
Mars fr. 38. 50, Mai 38 5o. |
Disponible : La consommation est
si indolente que la spéculation. Seuls, cet-
te fois encore. les brdleurs de Paris ont
fait quelques achats tres considérables.
Nous pouvons ajouter aujourd hui que
c'est la probabilité d’une entente douanieé-
re entre Haiti et l’Allemagae qui a pous-
sé les Parisiens et que les achats en café
Halii, qui ont encore eu lieu pour leur |
compte, sont bien de 10 4 12.0 0 sacs,
portant ainsi a environ 20,000 sacs le t0-
tal des transactions en triés, de fr. 52 4
56. Ce sont 1. les besoins de leur consom-
mation jusqu’au printemps prochain.
On n‘a fait que trés peu de ventes en
cafés de qualité plus fine, et conséquem-
ment 4 des prix plus élevés. Eo dehors des
[2chats signalés plus haut, les transactions
ont été Finutdes a des lots de 25 4 §0 sacs.
| Les cafés Haiti, autre que les trics,
n'ont pas présenté beaucoup d’intérét, les
broleurs n’en voulant pas. Le café tri-ge
est trés difficilement vendable. On a ben
traité a tr. 27 et nous croyons qu’on trou-
Verait encore acheteur 2 ce priv, mais fr.
30/32 étant le revient de la plus grande
partie des lots en vente, il one faut pas
penser pour le moment 4 ces stiitres.
On ne parle que trés rarement de cate
Haiti contras Nv 2, Depuis que Vlannée
derniére, on a cru aider le marché en tai-
sant passer, comme aliment i ce contrat,
des cafes d’une qualité défectueuse, les
transactions sont devenues niulles; faute
d’acheteurs. En outre, l’ensemble de la si-
tuation de |’article parle contre les attaires
en contrats, notamment le manque de re-
port. Nous ne pouvons qu’y revenir tou-
jours, et nous ne répéterons jamais trop
gue les affaires en Haiti ne deviendront sa-
tistaisantes que lorsque le report renaitra
dans le marché de terme. Outre la possi-
bilité pour les arbitragistes de »s intéresser
a cette provenance, quand il y a_ report,
celui-ci prouve la contiance que l’on a
dans l'article, paisqu’alors les prix d'une
marchandise sont d’autant plus élevés que
le terme de sa réception est plus éloigné
Le déport a juste la signification con-
traire,
Les cot s pour les Haiti n'ont pas chan-
zé depuis la derniére fois. On a traité
avec des fractions de moins, comme fina'e-
ment avec I'4 et partois 1,2 de mieux
pour toutes les provenances.
Ceroxn.— L’article est toujours trés peu
intéressant. De temps 4 autre parvient un
petit ordre, et i! en résulte une vente dans
des conditions pas trop mauvaises, mais
généralement rien n’est vendable. Les va-
leurs se corent entre fr. 58 et 62, elles
rofitent de ce que les marchésde New-
York et Liverpool sont en état chronique
de « corner » sur les mois rapprochés et
absorbent le coton amé¢ricain 2 peu prés
livrable. La filarure recherche quelquefois
la sorte haiticnne en remplacement.
Les nouvelles de la réco!te américaine
sont toujours brillantes
CampECcHE. — Cet article est taible. On
précend que la vente des extraits diminue
‘encore et que les besoins de la tabrication
sont conséquemment de plus en plus res-
Saes vides!..
treints. Le fait est que les acheteurs 1¢t
demandent impossible. Ils veulent acheter
aun prix inférieur aux frais.
Cacao.— On le cote sans changement,
mais la tendance en semble un peu met-
leure. On compte absolument sur les pro-
chains débouchés de cet article en Allema-
gne C'est cela qui donne de l’espoir aur
dérenteurs et du soutien aux prix.
Cur. — Tendance ferme. — Importa-
tions : 129 Haiti secs et salés secs; 200
Gonaives sees et salds secs ; 166 Cayes secs.
~—Débouches ; 303 Haiti secs et salés secs,
4 prix réserve ; 200 Gonaives secs et salés
secs a fr. 75. — Stock: 166 Cayes secs,
129 Haiti secs et salés secs, 69 Sanches
Secs.
Mita. -- Calme.— Fr. 55.
Cizge. Soutenue. — Fr.
GRAINE DE COTON.—= Fr. 14/17,
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Vis a-vis de lu Chambre des Députes
Se tient & la disposition du public
pour tous travaux de FORGE, et d’a-
JUSTAGE, G@ KREPARATION de coltre-
forts ete ete. a4 de honnes conditions.
hue de la Revolution Nv 49
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Avis Important
Par yugement duo Vribenal Civil de
Port-au-Prinee en date du 4 Juillet
1908, le notre Joseph Henrt Hogarth
a été commis pour les opérations de
partaye de la siccassion de feu le Gal
feau-Baptiste Alfred Badere. Comme
ily amineurs en cause il importe
que toutes les formalités légales solent
remplies. En conséquence les person-
nes quiont acheté des terres au quar-
tier de S' Antoine, & Bourdon, a La-
lue, & Poste-Marehand et a Thor ou
qut ont hypothéque sur Pune ou Vau-
trede ces proprietés, sont priées de
bien vouloir Communiquer dans le
delaide huitaine audit notaire Hogarth
leurs titres de propriété ou de créan-
Ce,
Port-au-Prince, 15 Septembre 1908
CG. BENOLT,— avoecat.
aes vides!..
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Les fils ote familie dranecais Pout the
vesth enoerlubeb:
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Ihiettine oD
kt ie fait, Ces in “An 1 slits: Mes teut
fee a pkatre egearstes, “ya
abso thaport Los era
ttn Vet bre tt iVatabeeay
tertapes peracmitit:
stoqau oot ce pen.
dant la pretentiou ie vivre grand fare
cae et dy courm bt proten ane, — re
Ven! toujours on presque de seve
veiller les meveux dun onele a mul
lions deced@ saps costerite por es-
cendianee directe, foe quinr aed le reve
corapbet, ee oe Cabesier lotitre par ba that-
ture, » pour éue jusquau bout dans la
logiqne de la situation, sera un « oncle
VAmerigue, vp sclon Pexpression conga
crees-- Gar st Amerigue, est be piatrie
des marchands de pore et deo morue,
elle est aussi bi teree classique des mil-
lions. Geog provient de cele sans doute,
eben digue direct: certutmement, tide
daus ce cis purticulter, exceptionnel,
les tares originelles ne sont port (rans-
Mnissihies
Apres Dunas file, DU aiversite: fran-
gaise. Ee Dooteur Nuguste vou dia bien
remat pact cotubied peo petsiste a
docuinenter en Branee, a Petlet dim
poser toca misditation da Brance | tetle
qyvedle est, da kranee ques.
de dettie haatien, a& Petal exception,
veut bien tests faire aeeroire qacik oie
connait pas.
Monsieur Thounies, profe:seur de
philosophie au lycse Hoch: (Versi tes)
—enaccuse pas Penseiinetenten lui
e meme, mais sondetaut dadaptation a
« Vesprit) des enfants. Leo professear
«one peut donner a chacun Penseigue
e ment qui laut convient? Le ters ds la
q@classe va bien, le teste vamal. Ain
« si que voit-on ! fous lespostes — (vous
avez bien tu Tous, Docteur Nemours
Auguste, et ce Tous a trouvé accés
dans votre sublime esprit ? )— « tous
« les postes qui ne demandent pas dini
« tiatéive sont recherchés ; les autre
«sont désertés ; notre enserynem2nt en.
« leve dla société des hommes qui au
« raient pu lui rendre des services: » (1)
Or, quest-ce que « fous ces poses
gui ne demandent pas dinitirtive, et
gui sont recherchés »? -- Je voudrais
bien savoir ce qu’en pense le Doeteur
Auguste qui, s’il n’est pas un « Frangais
1. Extrait de l'Education Morale dans 'U-
niversité ; Contérences réunies en volume
par M. Alfred Croiset.
tcon de voir est sujetfe acaution, errone |
Toteoreet!
Ine
fentar ve
de Byzance, » selon Vheureuse expres- | Vis-a-vire des pays anglo, saxon. Plus
sion de Monsieur !lirduin, — est bien , soucieux de la réputation de la France
un Frangais d' Haiti, «> qar revient au | qu’aucun Frangais authentig ne oon
| meme, oarait-il, Mais poursnuivons. 'd’Haiti ne tolérent pas ces vérilés qui
— M.G, Weill ( professeur Whistoi- | cependant ne sont choduanies Fav a
re au Lycée Curno’ ) « est WVaeccord | cunes oreilles rangatses. t I Len
aveo M. Gidel : ( sarla portée morale ; 20us les articulerons autant qu
besoin pour la campagne saine et
de Denseignemen! de histoire ) i] ; Sean . .
veut seulement wjouter une remar- 'désintéressée qua nous menons, bien
«c
G
« : oe :
! « qoe qui a son importance. (est que, | cOnvaincus d ailleurs ae cs verités
« parmi les quai'é marales que peut); re peuvent Pa eee somme en ose
1 développerPenscigaement historique, Beane non rang use, com ais dans
jeil faut placer au premier rang le gant, sarie de le vuire accroire, Je ne s:
cel Lestime duo teacail, Nous devons duel intére!,
« faire aimer les cireér s pratiques,| FLEURY FEQUIFRE
a Uagricullure, lz commerce’, en particu —
«lier, pour lesque's trop souvent nos |
« eléves ont eu certain dédain, L’nistoi-| 7]
« re, en nons donnant des exemples, \
efrappants, comme celui des Florentins,
« ou des Hollandais ( altention, ce Mr | ~~
| Ooxalte vos rats de iaaréeazess, savan- REN SEIGNEMENTS
| « tiesitne Docteur ) qui ont sua défendre | METEOROLOGIQUES
i. tear indépendanee en honorant le; —_—
le travail sous toutes ses formes, et que:
eot amour da
. Intrail utile wa pas: Observatoire
a empeéches détre des peuples artistes, | DU
«nous fournitle moyen de combattire SEMENAITRE COLLEGE S.-MARTIAL
Is ceite fdvheuse tendance et de relever,
Pe touse ba verth ete trite,
* MarpDl 15 SEPTEMBRE
| Cette oninion de deux membres de Barométre A midi 761, 23/*
Univer-ité frang ais. fait vessortii avee ‘minimum 23
ile dermere évidence combien votre fa- Température marimum 34-7
moyenne diurne 28. 5
Ciel clair le matin. nuageux l’aprés-midi.
Orage au sud 42h du sow ; auNE
azh
Le barométre continue sa hausse.
R BALTENWECK
Ch-onique des Trib inaux
TRIBUNAL DE PAIX
Section NORD
Riboul-Tinéus
Les audiences des Tribunaux de Paix
avxquelles nous consacrons quelques heu-
res de notre labeur quotidten nous don-
nent, 4 ne pas en douter, une idde ré-lle,
see et tausse. Elle nous apprend que
le Frang as cultive, deserte (ow- les pos-
lees qui demandent de Viuthiive, pour se
;porler en masse vers les eriricres ou tl
nen faut point. Elles établissent que!
Vagricuiture et le comimeree sont deélais-
sés, disons le mot juste : méprisés, Et
Mr Weill, chez quai iamour-propre
nexelut pas le culte de la ‘verité, hele!
|
\
i
pose a la France de se mo leler sur le
peuple hollandais que dans votre su-!
perbe, vous appelez un « rat de marce |
caves». Ah! Doetéar, je disais) der. :
nicrement &@ Pun de vos pareils « qual
| yvades bornes atout, méme a la vant:
te latine. « Geg bornes, j2 suis bien ‘vraie, du degré de notre mentalité. Ces
oblize de constater ct de vous dire, scénes typiques, ces drames du_ rife qui se
que vous les franchissez trop leste-|jouent tous les jours 14-bas, nous laissent
Fment, avec trop de sans-gene, Gar puis- parfois des décepticns ou des coléres, en
que vous avez tao pretention d'étre | présence de tant d’audaces, ou Jl’on sent
mnieux qualitié que personne pour ten-|un certain abaissement des caractéres et ou
i la conscience se noie dans un flot de men-
ar
J seigner et instruire vos cor tempo- |
'rains, ine vous apparttenait: pas d’i- | songes et d’extréme iniquité.
enorer que le maiecage de Hollande; Hier est revenu a la barre du Tribunal
est le plas beau titre de gloire du rat ou ‘elle a eu déji Vhonneur d'une longue
| juiy hebite, puisgae ce ret a pu l’a- audience laffaire des sieurs Pétion Riboul
ineitorer, le transformer @ force de tra- et Théagéne Cinéus.
El'e reste encore non vidée : parce que
‘la vérité n'est pis encore dite ct que les
|
ivail, d’etlorts constants et perséverants,
jeten faire le pays que tous vos « élé-
i phants » d'Europe sont obtigzés de res- juges ne se croient pas assez dclatrés. Il
pecter et destimer. Pour un grand es- taut bien que l'on sache, 4 la fin, si Ri-
prit, il vous arrive souvent d’avoir de> boul avait réellement vendu ou loué le
jees fublesses qui étonnent vraiment ; cheval 4 Cinéus.
‘vous cialtivez [Pt funtaisie aun degré| Me Prénélus qui lutte avec persévérance
déconvertant pour quicon.yue serait; pour se faire une place dans ce prétoire ou
tenté de vous croire sur parole. La plus!l’on se livre a étude de I’éloquence et 4
belle conyuéte du peaple hollandais ne; la fabrication des longues périodes sonores,
trouve pas grace devant vous, et — |s’époumonera pour fiire entendre au Tri-
« vous lui faites une honte de ce qui, bunal que son client, M. Théagéne Cinéus,
est son honneur. » n’a jamais loué de cheval de Riboul; mais
Mais 4 l’encontre de vos affirma-|qu’il l’avait acheté, et que s'il l’avait re-
tions, Université frangaise uous dit] mis a celui-ci, c’est qu'il aurait constaté,
loyalement le grand mal direct que souf-| aprés affaire faite, que l’animal avait certai-
tre la France, par suite d’une éducation | nes infirmités. Qu’en le retournant 4 son
lbilitante qui sacritie inconsidérément! propriétiire, nous avions l’espoir que no-
’essentiel au supertlu. Cette éducation tre argent nous serat remis.
idonneé tout ce qu'elle pouvait, Savoir: on,répondit,Ason tour, M* William.
Vuu cote, Vemcombreme:nt des car- | Vous n‘avez pas acheté le cheval de M.
rieres libérales, des fonctions adminis-! Riboul ; vous l’aviez loué de lui pour
tratives et da la bureaucratie ; de l’au- plusieurs semaines, moyennant une va-
tre, le délaissement paralléle de Vagri-| eur de P. 52 sur laquelle vous aviez don-
culture et du commerce. C'est ainsi | né un avaloir de P. 28. Vous restez donc
qu’économiquemeat, il faut bien qu’on devoir 4 mon client, une balance de P.
se résigne a ’enteadre dire, la France 24 que vous auriez dd lui payer lorsque
se trouve en état d’infériorité notoire vous avez pensé & lui renvoyer sa béte.
C’est ce que vous n’avez pas faith »
«C'est ce paiement que nous venons wag
demander ici. D'ailleurs ou est [i
du qui edt achetێun cheval sur
parole, sans piéce aucune!
client nous exhibe ses pidees oe a
—Magistrat, répliqua M* Frén
maintenons que Mr Pétion Riboat net
avait vendu le cheval, que nous ne I's:
pas loué de lui. Mais en présence des
lévations contraires qui se prodaiseg
nous vous demandons d’ordonner Ig
parution personnelle des parties. »
Le tribunal avait fait droit a cag
plique.
ope
La comparution personnelle des:
eut lieu hier et n’a pas donné le
espéré.
La lumiére n’a pas pu étre faite d
fagon consciencieuse. On ne veut pes
la vérité, on se dément réciprog
Malgré les longs discours, les mouy
de colére et d’indignation manifestés &
part et d’autre, l’ombre du mystére a)
veloppe toujours le tribunal qui oedense2
cette fois une enqué:e avec audition dg:
témOins.
L’industrie de la cordonnerie
en Haiti
(‘Du Bulletin International ) ;
| Dans son rapport sur les chaussures @
l'industrie des cuirs de Haiti, M. JohaB
| Terrés, consul des Etats-Unis, dit que limp;
portation de chaussures étrangéres a peep
/gu’entiérement cessé dans les huit ;
res années. Antérieurement 4 cette ple.
triode, presque toutes les chaussures dr
bonne qualité pour hommes, femmes ee
fants venaient de France et quelques @.
peces de qualité inférieure pour
venaient des Brats Unis. ‘on. tes -
Depuis la période en question,
donniers. italiens et cubains érablis duis;
le pays ont presqu’enti¢remen tarrété Pais
portation dechaussures étrangeres. Ils Sours;
nissent des chaussures de toutes
et peuvent faire un article plus élégamt,
plus solide et meilleur marché que celal
que l'on pourrait importer de Frances
des Etats-Unis. ,
A la Tannerie Continen ale et Fabnigee
de Chaussures, l’undes pltus gt
wr
blissements de ce genre dans le ys, b.
proprictaire dirige la coupe ¢t la forme}
les ouvriers sont tous _ haitiens,
capables
d’apprendre de petits métiers et em pee é
temps ils peuvent faire un bon travail.
Le prix d’une piire de chanssares, .
premiere qualité est de 14 gourdes (P.
or ), quant & celles de qualité 1
elles se vendent de ro a 12 gourdes,
pour enfants sont de 6 gourdes.
Il y a des miisons pouvant faire an @
vail plus soigné en chaussures pours
mes ct pour femmes et ainsi réa
prix plus élevés, équivalant a P. 3 OF.
La maison dont nous avons parié
assé un marché avec le
nement Haitien afin de fournir a
3o00Spaires de chaussures par %
prix de ces derniéres cst de 8 9?
Elles sont faitesen cuir trés ordinai™™
leur gris pale ; 4 lacets ; les semelles
gatnies de c'ous de cuivre ; 7
sont payés 1 gourde la paire pos
gon. eles cel
Toutes les machines pour faire
sures et la garniture viennent seme |
Unis, ce qui dédommage grandes
dernier pays de la petite quant!
sures et de cuirs qu'il fournissat
vant. ;
4 L tannerie occupé 0 best
u pays, le proprictaire
Les ouvriers a0 arrangent et prepa
peaux, ceux qui travaillent a0%
autres choses nécessitées par ceté
haut a
|
Full Text |
Deuxiéme Année, No 439.
PORT-AU-PRINCE ( Hait1 )
Mercredi, 16 Septembre 1908:
ee
Le Hatin
- Abonnements:
PORT-AU-PRINCE] U® Mors. .
DEPARTEMENTS) Un Mais.
Trois Mois.
ETRANGER........ Trois Mois. .
—_— =
Je ne voudrais pas que l’on se iné
prenne sur Je senset la
moo précédent article ni que l’on
bes. Au vrai,— ct c’est ce que j'ai
ewayé d’ctablir dans une série d’arti-
des que je n'ai pas encore le loisir
€echever (1),— 1a question du _ relé-
wment socisl pour la race noire se
cmplique de sette circonstance mal-
heareuse qu'e'l: ne peut compter sur
fe concours d’aucune fraction de la
race blanche et qu2 son sort, autant
dans le pas<é que dans le présent,
Va toujours voude a lexploitation
Ms-a-vis de velle-ci.
Qui, en face de | humanité blanche,
lating ou anyio-saxonne, que cette hu-
Manité ait eté représentée par des,
Espagnol, des Francais ou des An-
giais, la raca noire n’a jamais été
quune race de rapport. Je suis donc
admis A trouver étrange que des Hai-
Uans fassant ti des faits historiques
a point d'insinuer que les Frangais
Qunt rien 4 se reprocher de ce chef et
qvils sont moins que les autres peu-
res blancs . infectés du préjugé de
- 0
west cette fausse affirmation que
[ entendu réfuter tundi et je crois
lavoir suraboudamment fait, en ce
ql concerne le passé.
als il paratt, a lire le Docteur N.
usta que les Francais du temps
dotre colonisation sont bien morts;
Liha révolutions successives qui de-
oat Ont ensanglanté le sol francais
ea la vertu de créer une race
Pirelle dont la mission actuelle est
wea) scourir le monde, « aftranchis-
Partout l’Humanité. » Il devient
Curieux et alléchant de vérifisr
Ridre doe sition du Docteur a la ta-
ton és fails contemporains et nous
§ voir si vraiment les Francais
changé vis-a-vis de la race noire
Patticulier, et des autres races in-
l a en Bénéral.
. Olns de vingt ans,— les
bits ‘ne Peuvent pas Btre plus ac-
Dass te MATIN : Haiti gt L'INFLUENCE
Trois Mois. .
fmment La France «aranchit 'Humanité»
tuels,— que la France, impatiente de! teux et, aprés lui, le colon?l Bonnier! peut avoir
portée de}se créer un empire colonial en Atri-; vont occuper, sansen avoir regu Vor-|résultat pratique,
Ine} que, s'est livrée au grand c ivre de la/ dre,
soupconne dvs tendances francopho- | fagon suivante, d’aprés le récit imagé|d’une
QUOTIDIEN
c.
« 2.20 7 ———
« 6.00 KEDACTION-ADMINISTRATION
« 8.00 45, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne ]’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Kae Asur ov Gcuce-> -
empire dans I’hinterland de la cédte
d'Ivoire.
difficultés avec lesquelles nous nous
débattons ne sont pas assez considé-
rables, le lieutenant de vaisseau
Tombouctou, élargissant ainsi
maniere démesureéde le théatre;ter ces
Le numéro {5 GEN TIMES
Les abonnements partent du 17 et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Lee manuscrits insérés ou non ne geeoiit pas randus
—a —= =
caines Jul ont valu, selon Routine. ain
immense domaine de 7 a 8 mithons
« Cest alors que, trouvant que les; de kilomeétres carrés, »
Quoiqu'll en soit, certe fagon de se
créer des colomies, que Pecrivati fran-
Boi-'cais qualitie ed’étannimtes acentures >,
Kranee quelgae
ee qhte ses amis
peuvent tui souhaiter ; mais présen-
tueries, ces tnmussacres, ces
pour la
que nous en a fait l’écrivain frangais| des opérations et le territoire d’occu-|exterminations comme autant d’actes
pation dans fa vallée du haut Niger.
« Tombcuctou lui-méme, qui de-
vrait étre, aux yeux des plus exigeants
le terme de ces étonnantes amantures,
& Nioro, capitale des Etats de ce der-|" est qu une étape et qu'un jalon dans
nier. Sonroyaume est divisé ; une;¥0e€ Marche touj-urs en avant. De
partie est donnée & un indigéne, I’au- | Cette ville et de Ségou on rayonne sut
tre A un ancien employé des postes|!4 tive droite du Niger : on ee
au Sénégal. On joue au Warwick et| Bandiagara, le Yatenga, puis le Mossi,
Von fait et fuitt les rois, le Gourounsi, le Liptako ; on pénétre
a Ap.¢s Alimadou, on s'altaque a Sa-
Rouire.
« Au commencement d’avril 1890.
Ségou est prie, Ahmadcuu battu, et le
colongy Archinard eutre le 1% janvier
;au Gourma, et le commandant Deste-; coulé
« (ffranchissant l’'Humanité », voila ce
qui est fait pour surprendre.
Mais, 4 tout prendre, les negres ne
araissent pas, pour certains esprits.,
aire partie de ’humanité. Aussi bien,
écoutez loraison funébre dont Rouire
accoMpagne son récit :
« La conquéte, du veste. dit-i!,
avait été chérement achetée, et le
plus généreux du sang de France avait
dans ces pleines loint:tues
\ ; nave s‘installe & Sai sur le Niger/ Trop faibles et trop dissémindéss, nos
mory, et lon entaine contre lui une! moyen, atteignant ainsi le point ex-|colonnes furent trop souvent muassa-
guerre deviermination Apres la CON-/ treme fixé Anos possessions sur laicrées. Le premier qui inatyura la sé
quéte de la rive gauche, on veut la/ rive gauche du fleuve. rie funebre fut le capiteine Ménard,
conquéte de la rive droite du Niger.
Bissandougou, capitale de Samory,
e-t incendtée en 1891.
« En vain, 4 Paris, les sous-s 1crd-
taires d’Etat protestent ; en vain une
commission est-elle nommée en vue
de ne conserver au Soudan que_ les
postes avancés, de réduire |’effectif| prisonnier.
de la colonne de ravitaillement, de; « Les souverains indigenes sont par-
placer au pointde vue politique, le; tout chassés ; nous détrénons |e naba du
commandant supérieur sous les or-| Mossi, nous traqguons Ahmadou, qui
dres du gouverneur. M. Etienne, dans)
ses instructions, a beau recomman-jtervenons da main
dé de ne pas se lancer en pays in-
connu a la suite de Samory. M. Ja-
mais a beau affirmé qu'il n’y aura
désormais plus de guerre au Soudan ;
la-bas, dans les hautes vallées du Sé-
négal et du Niger, les instructions,
les injonctions méme du département
des colonies sont peu écoutées.
« L’élan est donn4 dailleurs, et la
guerre continue de plus belle. Les opé-
rations ne sont pas méme,interrom-
On descend l2 Niger, et, en aval de
Sai, on s’étab'it a Ilo, 4 Gomba, aux
rapides de B>ussa méme ; on va plus
loin encore, et lon conquiert la Bor-
gou. Entre temps, on avait brisé lu puis-
sance des Dahoméens et fait leur roi
armée dans
royaumes du Gourma, du Gourounsi
et de Boussa ; nous faisons fuir dans
la brousse le roi du Borgou.
«Au commencement de 1898, nous
nous tournons contre Babemba, le suc-
cesseur de Tiéba, nous incendion: sa
capitale, et, lui tué, nous annexons
ses Etats. A part Samory, ce roi vaga-
bond, dont les Etats se déplacent
sans cesse, 11 n'exist: plus en face de
nous un polentat NEGRE qui ose lever
pues en 1802. Simory et pourch 1ssé la téte. Tout a cédé anos armes.
et obligé de quitter ses Etats. Mais il| Tout se tait. Nous sommes compleéte-
se dérobe, toujours insaisissable. It | ment les maftres dans la vallée du
ne quitte une cont’ée que pour aller moyen Niger. »
s’implanter dans une autre. Rejeté Je ne sais pas comment Bellegarde
des hautes valiées du Niger sur la|a pu écrire que le domaine colonial
frontigre de Sierra-Leone, puis de/dela France comprend un territoire
Sierra-Leone dans le nord de la Ré- (de 9 millions de kilometres carrés,
publique de Libéria, il se taille un alora que ces seules conquétes afri-
« On ne s’arréte pas 1a, d'ailleurs.|mort dans les environs de
Kong en
combattaat contre les bandes de Sa-
mory; 4 quelque temps de la, avaient
lieu le massacre du lieutenant Aube
& Tombonctou et Vhecatombe da ta
colonne Bonnier 4 Gotuidam 5 pris.
c'est le tnassacre de Rherge et cali
de Liptako ; le capitaine Braulot ext
assassiné par les lieuleaants d+ Na-
mory ; a Tlo meurt Vadyudant de ber-
n.s; et la mission Cazemajou est a
s'est réfugié dans le Liptako, nous in-| peu pres tout enti@re an“antie au nord
les|du Bornou et du Sokoto.
« Mais, conclut l’écrivain en xe
consolant, si douloureuses que fus-
sent ces pertes, le résultat cherché
n’en était pas moins acquis, et l'his-
totre, comme on le sait, n’enregistre que
les résultats. »
C'est égal, une voix blanche s’est
élevée pour déplorer la mort de tant
de vies blanches disparues dans cette
ceuvre « @'affranchi:sement ». Mais
quelle voix noire s’élévera jamais
pour maudire tant d’atrocités inutiles
en un siécle de pacitique colonisation
et pour exhaler ne serait-ce qu’un
soupir au souvenir de tant de milliers
d’Africains traqués chez eux comme
des fauves et tués par les mémes _ ar-
mes blanches qui traquaient les leurs
il y a un siécle, dans les défilés mon-
tagneux de Saint-Domingue â€...
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mates avaient contidence de ce
1 maces avaient été faites au
tonite le cause de la persécution ac-
bas S joueurs dans les villes d’eau
b antynge U atcheveque de West-
ant : ar congrés cucaristique
il avai a demande du premier
itdécidé que la procession
fesaper des pois. seins Cark.— ve marché spéculatit reste dans
Cage omer: tes memes conditions. Les grosses recettes
MLecture Gu sore anpuel de la sopposent dA toute amelioration, et ce
Chambre de Gav reece 2 son Assemblée | nicot gue par moments, quand la baisse 4
Rimrale (att. 12 statuls ) ete excessive, que les prix réacuionnent, ou
quand on pare de guelqgue mesure nou-
velle que le gouvernement de Sao Paulo
serait sur le point de prendre, pour sauve-
parder la principale producuon de état. |
Nous avons cu ainsi, pendant cette der- |
niere quinzaine, ume reprise de sod 75 |
centimes, lorsque |on a appris que le gou-;
vernement avait intention de contracter
un emprunt de 15 millions de fr., afin de
consol-der l’opération de lta valorisation.
On preve @giement au gouvernement
lintention de limiter les quantités de ca- |
fe 2 exporter de Santos, pendant les pro-|
chaines années, et aussi celle d’élever les |
droits sur la taxe de sortie.
Ma heureusement, ces mouvemeats ne
sont pas de durée, et chaque fois que le
découvert se rachéte, la hausse la mieux
commencée disparait, comme par enchan-
tement, devant l’indolence complete de la
spéculation et de la eonsommation.
Nous cotors avjourd hui:
Septembre fr. 4o, Deécembre fr. 38 75,
Mars fr. 38. 50, Mai 38 5o. |
Disponible : La consommation est
si indolente que la spéculation. Seuls, cet-
te fois encore. les brdleurs de Paris ont
fait quelques achats tres considérables.
Nous pouvons ajouter aujourd hui que
c'est la probabilité d’une entente douanieé-
re entre Haiti et l’Allemagae qui a pous-
sé les Parisiens et que les achats en café
Halii, qui ont encore eu lieu pour leur |
compte, sont bien de 10 4 12.0 0 sacs,
portant ainsi a environ 20,000 sacs le t0-
tal des transactions en triés, de fr. 52 4
56. Ce sont 1. les besoins de leur consom-
mation jusqu’au printemps prochain.
On n‘a fait que trés peu de ventes en
cafés de qualité plus fine, et conséquem-
ment 4 des prix plus élevés. Eo dehors des
[2chats signalés plus haut, les transactions
ont été Finutdes a des lots de 25 4 §0 sacs.
| Les cafés Haiti, autre que les trics,
n'ont pas présenté beaucoup d’intérét, les
broleurs n’en voulant pas. Le café tri-ge
est trés difficilement vendable. On a ben
traité a tr. 27 et nous croyons qu’on trou-
Verait encore acheteur 2 ce priv, mais fr.
30/32 étant le revient de la plus grande
partie des lots en vente, il one faut pas
penser pour le moment 4 ces stiitres.
On ne parle que trés rarement de cate
Haiti contras Nv 2, Depuis que Vlannée
derniére, on a cru aider le marché en tai-
sant passer, comme aliment i ce contrat,
des cafes d’une qualité défectueuse, les
transactions sont devenues niulles; faute
d’acheteurs. En outre, l’ensemble de la si-
tuation de |’article parle contre les attaires
en contrats, notamment le manque de re-
port. Nous ne pouvons qu’y revenir tou-
jours, et nous ne répéterons jamais trop
gue les affaires en Haiti ne deviendront sa-
tistaisantes que lorsque le report renaitra
dans le marché de terme. Outre la possi-
bilité pour les arbitragistes de »s intéresser
a cette provenance, quand il y a_ report,
celui-ci prouve la contiance que l’on a
dans l'article, paisqu’alors les prix d'une
marchandise sont d’autant plus élevés que
le terme de sa réception est plus éloigné
Le déport a juste la signification con-
traire,
Les cot s pour les Haiti n'ont pas chan-
zé depuis la derniére fois. On a traité
avec des fractions de moins, comme fina'e-
ment avec I'4 et partois 1,2 de mieux
pour toutes les provenances.
Ceroxn.— L’article est toujours trés peu
intéressant. De temps 4 autre parvient un
petit ordre, et i! en résulte une vente dans
des conditions pas trop mauvaises, mais
généralement rien n’est vendable. Les va-
leurs se corent entre fr. 58 et 62, elles
rofitent de ce que les marchésde New-
York et Liverpool sont en état chronique
de « corner » sur les mois rapprochés et
absorbent le coton amé¢ricain 2 peu prés
livrable. La filarure recherche quelquefois
la sorte haiticnne en remplacement.
Les nouvelles de la réco!te américaine
sont toujours brillantes
CampECcHE. — Cet article est taible. On
précend que la vente des extraits diminue
‘encore et que les besoins de la tabrication
sont conséquemment de plus en plus res-
Saes vides!..
treints. Le fait est que les acheteurs 1¢t
demandent impossible. Ils veulent acheter
aun prix inférieur aux frais.
Cacao.— On le cote sans changement,
mais la tendance en semble un peu met-
leure. On compte absolument sur les pro-
chains débouchés de cet article en Allema-
gne C'est cela qui donne de l’espoir aur
dérenteurs et du soutien aux prix.
Cur. — Tendance ferme. — Importa-
tions : 129 Haiti secs et salés secs; 200
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«one peut donner a chacun Penseigue
e ment qui laut convient? Le ters ds la
q@classe va bien, le teste vamal. Ain
« si que voit-on ! fous lespostes — (vous
avez bien tu Tous, Docteur Nemours
Auguste, et ce Tous a trouvé accés
dans votre sublime esprit ? )— « tous
« les postes qui ne demandent pas dini
« tiatéive sont recherchés ; les autre
«sont désertés ; notre enserynem2nt en.
« leve dla société des hommes qui au
« raient pu lui rendre des services: » (1)
Or, quest-ce que « fous ces poses
gui ne demandent pas dinitirtive, et
gui sont recherchés »? -- Je voudrais
bien savoir ce qu’en pense le Doeteur
Auguste qui, s’il n’est pas un « Frangais
1. Extrait de l'Education Morale dans 'U-
niversité ; Contérences réunies en volume
par M. Alfred Croiset.
tcon de voir est sujetfe acaution, errone |
Toteoreet!
Ine
fentar ve
de Byzance, » selon Vheureuse expres- | Vis-a-vire des pays anglo, saxon. Plus
sion de Monsieur !lirduin, — est bien , soucieux de la réputation de la France
un Frangais d' Haiti, «> qar revient au | qu’aucun Frangais authentig ne oon
| meme, oarait-il, Mais poursnuivons. 'd’Haiti ne tolérent pas ces vérilés qui
— M.G, Weill ( professeur Whistoi- | cependant ne sont choduanies Fav a
re au Lycée Curno’ ) « est WVaeccord | cunes oreilles rangatses. t I Len
aveo M. Gidel : ( sarla portée morale ; 20us les articulerons autant qu
besoin pour la campagne saine et
de Denseignemen! de histoire ) i] ; Sean . .
veut seulement wjouter une remar- 'désintéressée qua nous menons, bien
«c
G
« : oe :
! « qoe qui a son importance. (est que, | cOnvaincus d ailleurs ae cs verités
« parmi les quai'é marales que peut); re peuvent Pa eee somme en ose
1 développerPenscigaement historique, Beane non rang use, com ais dans
jeil faut placer au premier rang le gant, sarie de le vuire accroire, Je ne s:
cel Lestime duo teacail, Nous devons duel intére!,
« faire aimer les cireér s pratiques,| FLEURY FEQUIFRE
a Uagricullure, lz commerce’, en particu —
«lier, pour lesque's trop souvent nos |
« eléves ont eu certain dédain, L’nistoi-| 7]
« re, en nons donnant des exemples, \
efrappants, comme celui des Florentins,
« ou des Hollandais ( altention, ce Mr | ~~
| Ooxalte vos rats de iaaréeazess, savan- REN SEIGNEMENTS
| « tiesitne Docteur ) qui ont sua défendre | METEOROLOGIQUES
i. tear indépendanee en honorant le; —_—
le travail sous toutes ses formes, et que:
eot amour da
. Intrail utile wa pas: Observatoire
a empeéches détre des peuples artistes, | DU
«nous fournitle moyen de combattire SEMENAITRE COLLEGE S.-MARTIAL
Is ceite fdvheuse tendance et de relever,
Pe touse ba verth ete trite,
* MarpDl 15 SEPTEMBRE
| Cette oninion de deux membres de Barométre A midi 761, 23/*
Univer-ité frang ais. fait vessortii avee ‘minimum 23
ile dermere évidence combien votre fa- Température marimum 34-7
moyenne diurne 28. 5
Ciel clair le matin. nuageux l’aprés-midi.
Orage au sud 42h du sow ; auNE
azh
Le barométre continue sa hausse.
R BALTENWECK
Ch-onique des Trib inaux
TRIBUNAL DE PAIX
Section NORD
Riboul-Tinéus
Les audiences des Tribunaux de Paix
avxquelles nous consacrons quelques heu-
res de notre labeur quotidten nous don-
nent, 4 ne pas en douter, une idde ré-lle,
see et tausse. Elle nous apprend que
le Frang as cultive, deserte (ow- les pos-
lees qui demandent de Viuthiive, pour se
;porler en masse vers les eriricres ou tl
nen faut point. Elles établissent que!
Vagricuiture et le comimeree sont deélais-
sés, disons le mot juste : méprisés, Et
Mr Weill, chez quai iamour-propre
nexelut pas le culte de la ‘verité, hele!
|
\
i
pose a la France de se mo leler sur le
peuple hollandais que dans votre su-!
perbe, vous appelez un « rat de marce |
caves». Ah! Doetéar, je disais) der. :
nicrement &@ Pun de vos pareils « qual
| yvades bornes atout, méme a la vant:
te latine. « Geg bornes, j2 suis bien ‘vraie, du degré de notre mentalité. Ces
oblize de constater ct de vous dire, scénes typiques, ces drames du_ rife qui se
que vous les franchissez trop leste-|jouent tous les jours 14-bas, nous laissent
Fment, avec trop de sans-gene, Gar puis- parfois des décepticns ou des coléres, en
que vous avez tao pretention d'étre | présence de tant d’audaces, ou Jl’on sent
mnieux qualitié que personne pour ten-|un certain abaissement des caractéres et ou
i la conscience se noie dans un flot de men-
ar
J seigner et instruire vos cor tempo- |
'rains, ine vous apparttenait: pas d’i- | songes et d’extréme iniquité.
enorer que le maiecage de Hollande; Hier est revenu a la barre du Tribunal
est le plas beau titre de gloire du rat ou ‘elle a eu déji Vhonneur d'une longue
| juiy hebite, puisgae ce ret a pu l’a- audience laffaire des sieurs Pétion Riboul
ineitorer, le transformer @ force de tra- et Théagéne Cinéus.
El'e reste encore non vidée : parce que
‘la vérité n'est pis encore dite ct que les
|
ivail, d’etlorts constants et perséverants,
jeten faire le pays que tous vos « élé-
i phants » d'Europe sont obtigzés de res- juges ne se croient pas assez dclatrés. Il
pecter et destimer. Pour un grand es- taut bien que l'on sache, 4 la fin, si Ri-
prit, il vous arrive souvent d’avoir de> boul avait réellement vendu ou loué le
jees fublesses qui étonnent vraiment ; cheval 4 Cinéus.
‘vous cialtivez [Pt funtaisie aun degré| Me Prénélus qui lutte avec persévérance
déconvertant pour quicon.yue serait; pour se faire une place dans ce prétoire ou
tenté de vous croire sur parole. La plus!l’on se livre a étude de I’éloquence et 4
belle conyuéte du peaple hollandais ne; la fabrication des longues périodes sonores,
trouve pas grace devant vous, et — |s’époumonera pour fiire entendre au Tri-
« vous lui faites une honte de ce qui, bunal que son client, M. Théagéne Cinéus,
est son honneur. » n’a jamais loué de cheval de Riboul; mais
Mais 4 l’encontre de vos affirma-|qu’il l’avait acheté, et que s'il l’avait re-
tions, Université frangaise uous dit] mis a celui-ci, c’est qu'il aurait constaté,
loyalement le grand mal direct que souf-| aprés affaire faite, que l’animal avait certai-
tre la France, par suite d’une éducation | nes infirmités. Qu’en le retournant 4 son
lbilitante qui sacritie inconsidérément! propriétiire, nous avions l’espoir que no-
’essentiel au supertlu. Cette éducation tre argent nous serat remis.
idonneé tout ce qu'elle pouvait, Savoir: on,répondit,Ason tour, M* William.
Vuu cote, Vemcombreme:nt des car- | Vous n‘avez pas acheté le cheval de M.
rieres libérales, des fonctions adminis-! Riboul ; vous l’aviez loué de lui pour
tratives et da la bureaucratie ; de l’au- plusieurs semaines, moyennant une va-
tre, le délaissement paralléle de Vagri-| eur de P. 52 sur laquelle vous aviez don-
culture et du commerce. C'est ainsi | né un avaloir de P. 28. Vous restez donc
qu’économiquemeat, il faut bien qu’on devoir 4 mon client, une balance de P.
se résigne a ’enteadre dire, la France 24 que vous auriez dd lui payer lorsque
se trouve en état d’infériorité notoire vous avez pensé & lui renvoyer sa béte.
C’est ce que vous n’avez pas faith »
«C'est ce paiement que nous venons wag
demander ici. D'ailleurs ou est [i
du qui edt achetێun cheval sur
parole, sans piéce aucune!
client nous exhibe ses pidees oe a
—Magistrat, répliqua M* Frén
maintenons que Mr Pétion Riboat net
avait vendu le cheval, que nous ne I's:
pas loué de lui. Mais en présence des
lévations contraires qui se prodaiseg
nous vous demandons d’ordonner Ig
parution personnelle des parties. »
Le tribunal avait fait droit a cag
plique.
ope
La comparution personnelle des:
eut lieu hier et n’a pas donné le
espéré.
La lumiére n’a pas pu étre faite d
fagon consciencieuse. On ne veut pes
la vérité, on se dément réciprog
Malgré les longs discours, les mouy
de colére et d’indignation manifestés &
part et d’autre, l’ombre du mystére a)
veloppe toujours le tribunal qui oedense2
cette fois une enqué:e avec audition dg:
témOins.
L’industrie de la cordonnerie
en Haiti
(‘Du Bulletin International ) ;
| Dans son rapport sur les chaussures @
l'industrie des cuirs de Haiti, M. JohaB
| Terrés, consul des Etats-Unis, dit que limp;
portation de chaussures étrangéres a peep
/gu’entiérement cessé dans les huit ;
res années. Antérieurement 4 cette ple.
triode, presque toutes les chaussures dr
bonne qualité pour hommes, femmes ee
fants venaient de France et quelques @.
peces de qualité inférieure pour
venaient des Brats Unis. ‘on. tes -
Depuis la période en question,
donniers. italiens et cubains érablis duis;
le pays ont presqu’enti¢remen tarrété Pais
portation dechaussures étrangeres. Ils Sours;
nissent des chaussures de toutes
et peuvent faire un article plus élégamt,
plus solide et meilleur marché que celal
que l'on pourrait importer de Frances
des Etats-Unis. ,
A la Tannerie Continen ale et Fabnigee
de Chaussures, l’undes pltus gt
wr
blissements de ce genre dans le ys, b.
proprictaire dirige la coupe ¢t la forme}
les ouvriers sont tous _ haitiens,
capables
d’apprendre de petits métiers et em pee é
temps ils peuvent faire un bon travail.
Le prix d’une piire de chanssares, .
premiere qualité est de 14 gourdes (P.
or ), quant & celles de qualité 1
elles se vendent de ro a 12 gourdes,
pour enfants sont de 6 gourdes.
Il y a des miisons pouvant faire an @
vail plus soigné en chaussures pours
mes ct pour femmes et ainsi réa
prix plus élevés, équivalant a P. 3 OF.
La maison dont nous avons parié
assé un marché avec le
nement Haitien afin de fournir a
3o00Spaires de chaussures par %
prix de ces derniéres cst de 8 9?
Elles sont faitesen cuir trés ordinai™™
leur gris pale ; 4 lacets ; les semelles
gatnies de c'ous de cuivre ; 7
sont payés 1 gourde la paire pos
gon. eles cel
Toutes les machines pour faire
sures et la garniture viennent seme |
Unis, ce qui dédommage grandes
dernier pays de la petite quant!
sures et de cuirs qu'il fournissat
vant. ;
4 L tannerie occupé 0 best
u pays, le proprictaire
Les ouvriers a0 arrangent et prepa
peaux, ceux qui travaillent a0%
autres choses nécessitées par ceté
haut a
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