Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 15, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
peuxieme Année, No 438.

Le Hatin



~ Abonnements:

Un Mors. . .
Trois Mots. .



PORT-AU-PRINCE

DEPARTEMENTS) Us Mors.
Trois Mois.
ETRANGER....... .| Trois Mos. .







———

Pour tout ce

Lettre au’

Mon cher Dirccreur,

‘Dans votre ar ice « Apropos des profes-
sons ibérales, » citant de M. Paul de
Rowsiets une ob ervation aneecdoctique re-
aurea Vexistence 1 Chicago d’une certai-
ne facaité de Médecine qui ferait des
Docteurs Médecins en six mois du premier
nomme et de ii premicre femme venue,
tt vous adressant au Docieur N. Augus’e
vousen concluez : « Voila Docteur, pour-
quo. la Science mediecale des Docteurs
Médecins amévictins offre tant d’infériorité
a tegird dela Sccnce mdica'e frang ise. »

iS Petsov ris Sontrintes em votre sa-
Fen Snence Socivle ss soat adressées a
vivre de

Veda rensctaignents pour asseoir
eat Op:von sar "a vaveur de votre con-
*28ion cidessus. J: mai aucune prétention
Bait de sonaaiss ice de Science Sociale ;
ten se qu’ s'y racache je veux bien
Mane Ppotier A vous ou au Docteur N.
Heiste. Mais pour ceo qui a trait a la
nance medicaic, ve time que, pour
re tn meme Wer _opirer et de met-
xteur paralicle la science médicale des
iredie joe de tel pays au regard
te tr, es Docteurs medecias de tel au-
eae laut-il_ en somme que l’on puis-
stra cette opinion, de tits spéciaux,
tte simn a sfrieux en lespéce et mon sur
sore © observation anecdactique, faut-
tlesen aus Von ait faitd:s études spé-
maticre ct sur ‘es lieux mémes.

Peake de ement je suis gradué d'une
igae, ie oa: “eins des Etats-Unis d’A-
line. ge. ras iplomeé Docteur en Mé-
the iaien ae miversite d’Harward et pour
talementsine aire quatre années d'études
die de Post erad al fait en Outre une = an-
Rarward 2 & tea tonal cing années.
we, il est feats ancien collége d’Amé-
Mn de cette reece 1636 et les profes-
Wiles Sommite niversité sont class¢s par-
tuellemen Ss Scientifiques des peuples
Paris. i és plus avancés. Je fus ensuite
Dy ai mmatriculé Atitre d’étudiant It-
Ptignes der 1 pendant deux ans les cours
Rede 1, Ea apitaux et les cours théori-
Me le han. cultéde Médecine de Paris
Ri Médicale nase de certaines som-
es dela Babylone moderne.





ES

A propos des prtessions iérales

"MATIN ‘

PORT-AU-PRINCE ( Hait ) Mardi, 15 Septembre 1908.



QUOTIDIEN

DIRECTEUR: x






LE NUMERO 1 5 CENTIMES



G. 200 < - |

. 500 Clement Magloire, ,

« 2.20 - } Les abonnements partert da 1 et da 15 de chaque
« 6.00 KEDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

« 8.00 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou pon me seront pas rendus









s’adresser a M

e Roux ou Bonne-Foi.

DORE, 45, Ka




Saxonne dont I’aspect mile, ¢ Vir ® est| Cessitait pas, comme le croit le Dr
proverbial ech . i ‘Gaveau, « que l’on ait fait des études
il n’était chez moi ja crainte de pa-'spéciales ». La fait a été sit bien ob-
raitre dogmatiser A vos yeux, 1 ce propos servé que l’écrivain exprime, 4 sa
j’inférerais sans conteste de la Science mé- suite, que l’exemple.de ia do-ctores-
dicale américaine moderne qu’elle s'impo-'se de Chicago « n’est pas une excep-
se par l’enseignement éminemment prati- tion. »
que, Pp la hardiesce chirurgicale 4 bon ailleurs le Dr Gaveau ne nie pas
escient des chirurgiens et par | avance prise :
dins ces derniers Temps sur ses congéneres i fait rapporté et exprime seulement
Europe dans I’Hyvid . opinion que « les_ représentents de
dane rhs So paypicne ste dete Phy ‘telle Faculté de Chicago... sont clas-
; hé: herapeutique avancée dite « Phy- sés,.. pour ce qu’ils valent. » Nous
Bavez-vous, mon cher Directeur, que 4 vil ave peatpas eu OEte ned au
’ 4 , u’il n’existat pas aux Etats-Unis d’au-
pour exercer la Médecine Iégalement en! , : .
Seer Me Ede eae enes motounes, que celle de
| New-York, de Massachusetts et autres, ' hommage au mérite du Dr Gaveau et
i at. | v1 ital , : wae .
oe men del Ewe Cone eae stu. d autres diplomés haitiens des Facul-
, ; . 5 - heel S americaines.
lant pour Vobtention de la licence ” Vous! .
Tout ce que nous

pensez bien qu’une chose si sérieuse doit: ,.)” avons voulu,
re Vobjet d’une attention sérieuse dans © était établir aux yeux du Dr N. Au-

es esti ce pays-lh. Er il doit vous paraitre écton- Buste que si la science des docteurs-
nant que la Faculté de Médecine de Pa-' médecins américains ne paralt pas,
ris délivre deux sortes de diplome: Vun, di- ,comame il le dit, en rapport avec leur
plo ne de Il’Etat, confére le droit d’exercer ‘grand nombre, c'est que les exigen-
sur le territoire frangais, l’autre, dipléme , C&S universitaires sont moins gran-
pour raison, ne confére aucun des droites et des que pour les études médicales
priviléges attachés au premier et en aucun | frangaises, .. au moins dans les Fa-
cas il ne peut-ctre déciaré son équivalent. i Cultés comme celle de Chic.igo.
En France, il est donc fait avee plus de! C’est ainsi que, en parlint du peu
rafinement, comme toute chose ftangais2, 'de préparatioa untversitaire «ue su-
ce qui est fait peut-éire grosso modo par bissent !a généralité des jeunes gens
bridge, London, Durban, Victoria, King, | !¢s fankees qui ne dorent pas la pitule.. améncains aque jours parents ont hate
Owens, etc, ot leaseigaement n’offre pas) En résumé, la sciznce Médicale d’Amg- "© acer ans les affaires, nous n’a-
dinfériorité au regard de Lenscign-m ni, due et d Angleterre n’ottre pas d’infério- vole ee enen a omer ni existence,
dans les Universités de Paris, de Rone, }tiré au regard de celle d’aucun autre pays, nl a va cur es fameuses Universités
de Vienne, de Beriia, de Prague, de Hen-| purce que la merveilicuse ville de Chicago 49 eames eas entendons dire que
delberg ni d’Huiti, ¢t d’astant pour cer- pusséd:rait une facul é ou Von fait des ors niversit 5 n’ont pas, comime en
taines Universités du Canada, tous, prys docteurs médecins en six mois. Me rap- 1 fance, ped ul de former les jeu-
des plus avancés. Les gradués de ces difié-|pelant que vous vous Cts récrié a bon gens et ‘ eur donner des di-
rentes Universités, des meilleures d’Ameé- droit contre la pléthore dz la professiou FE ra Pod one permettre d’entr.r
mérique et d’Europe, se valeat ; si les uns| Médicale, il faut admettre que les Yankees | @aas fa bh 08 aires. Elles ne sont
offrent une infériorité apparente au fe ard | de Chicago sont gens pratiques, ils font! a en enet, réquentées par des en-
des autres, cela provient d’aptitude indivi- en six mols ce quon prend ailleurs des an-; an , ee a esjeunes gens qui
duelle 4 développer le bagage classique | nées pour faire des meurts de faim: tous:Y en — a ou méme 4 vingt-et-un
tiré de l’enseigaement Universitaire, et chemins ménent 4 Rome, i!s en prennent 298 et qui, aux prisés déja avec les
‘luttes de l’existence, paient le plus

: ‘lieu of ils peuvent se trou- le plus court. Voild toute la valeur de l'ob- , , . L
parfois du mi P servation anecdoctique de Mr .P. de Roa-. souven de leur poche les frais uni-
versitaires.

Et Somme médecin curieux, avide de s’ins-
truire, je fus 4 Londres, la grande cite,
parcourir les Hopitaux pendant trois mois
prés. Vous conviendrez que la démarche de
ces personnes auprés de mot est toute ni-
tureile.

Jestime que votre conclusion ci-dessus
énoncée en réponse au Docteur N. Au-
gus‘e A propos de la Science médicale ame-
ricaine est dénuce de fondement ; c.tte
conclusion est apie 4 induire en erreur

jeter dans leur





vos nombreux lecteurs et 4 }
esprit’ un diserédit immérité sur les Doc- |
teurs mnédecins américains. |

Dans ua pays ot lesprit de progr
si développs, ce pays qui occupe actuelle-
ment un ring si élevé pirmi les Nations |
civilisées, da reste, ce que et ce dont le
pourquoi vous saivez si bien comme so-
ciologue, et ou l’enseignement est libre,
Vémulation cst forcément intensive. Il y
a en Amérique les Universités de Harward,
de Corneli, de Yale, de Princeton, de
Columbia, de John Hopkius et bien “d’au-
tres, 1 ya en Anzeterr:, Oxford, Cam-

tat



ver. Jie:

Les représcntants de telle faculté de Chi-| Siers. dial shak i |
cago ou de tele autre du méme genre, paves un cordial shake-hand, mon cher: Dans tous les cas, ce qui domine
qui aurout fiappé lesorit gautois de Mon- trecteur. . aux Etats-Unis, et ce qui distingue 4
Roasiers, saat. classés dans ce Je demcure Votre ce point de vue ce pays de la France,

sieur de

c’est le peu de préparation théorique
préalable a la pratique des_ profes-
sions. C’est du. moins ce que nous
apprennent nos lectures et les rap-
ports des observateurs les plus cons-

‘ciencieux.

pays-l) méme pour ce quvils valent Ceux- D: C. Gaveau.

Ik ne sont 3 aucun point de vue le type des
Docteurs médecins d’Amérique ou de la
Science méd:cale américaine, — pas plus
qu’un Anglais rachitique, débile, cheé-if,
ne saurait représenter la race Anglo- servation et, par conséquent,

En elf:t, c’est tout ce que M. Paul
da Rousiers a voulu démontrer. Le
fait qu'il a rapporté est de simple ob-
ne né-








nS

La Question du Jour

VII
Mais dans ce cas ot) il a exp iqué si
bien ce qne jusqivich rous aves PX-
pliqué si mst, serable tat, Te crand-

prétre de la religion latte en Harts
seutement avec

—De Cayolle.— A la terre, qu’on né-
clue tron S cela centinuail dans cin
quapte ans Wici, eo labourene cotite-
rait 25> CO) franes par oan. Mais tout
Séyguilibrera et il voanra de La place
pour tuat de monte, quand tout le
monde travaillera »

— fa Coutesse.— Et M.de Char-
cy, aestail devenu »

‘
“6

n’est pas d’aceord " os : ,

Demolins et nous : ii Pest encore, cll —M Darien, - they a longtemps

m’a bien Vairde ne point én douter, | Ue Nous We avoas entenda patier de
oe Con pi lui...

frare iis, ob
sde PUni-

de Venvie

avec d’éminents penseurs
méme avec certains membre
versité francaise. A preuve

—e« René.-- Jai été pris
de gagner de largent.

— De Gayolle. — (Crest une boune
idée... qui vient a beauconp de mon
de... Malheureusement, ib a’y a qeun

| ~— Mathilde. — I! a qsitté Paris pen-
dant quinz? jours.

—~ Darieu. — Qui est-ce qui te Va
it ?
— Mathilde, - Gest M. de Cryole.
— La comtesse. — Et ot est-il allé ?
~- Muithilde -—— En Soltogre.
-- Durieu.— Cane peut

pis cétre





tées returieres Mais il fera des dettes,
— ales résultats de Vhéritaga @ s’ex-
clamera De Civole, et Monsieur son
pere en sera réduit 4 se trouver fort
heurenx de le savoir en prison... 5i
Monsieur le Docteur Nemours Augus-
te, qui. a beaucoup. voyagé, beau.
coup Ia, et qui est doié d’una science
@Vobservation peu commune, Wa jae
mais rencontré de Duriev, sur son che-
min, cela ne dénote-t il pas quwil ast
affecté dune incurable « cteité volon-
taire » ? Car je n’ai pas le droit de dire
qu'il est nn esprit superficiel et sans
discernement ; bien plus, j’affirme qu’il
n’est pas un esprit superficiel et qu'il
ne lui manque pis de discernement.
Donec, je maintiens mon diagnosti : il
est alteint de cécité volontaire incuri-
ble, et avec lui tous ceux dela secte a
laquelle il appartient.

FLEURY FEQUIFERE



moyen légitime de se procurer de bar yo 0 _
gent, cl comme un’ foeute de gens ne pour son plaisir, La pict wesc cere mrmenen armereerenrwermmeernarencenmeo Soa
veulent pas Vemployer, il en reste ~~ Mathit de. M. de Gayote Pavait .
une fuule de malenten tus. Charge de se metiee ea rapport avee sf \ ‘wD me.
— René.— Et ce moyen, quel cs! iy teus Oi trols proprrecdmes, 0 di: voir : an.
que's ont été, a son avis les meilleurs :

— De Cayolle.~ Vous Je connais-e7
aussi bien que moi: c’est le travail.

— René.-- West un conp de putte,
en passant... . .

— De Cayolle.— Cont: Uoisivete.
Tenez, prenons le fils de Durieu pom

tesultits de fertilisation obtenus jus-
quaice jour: ce qui est, par exemple,
ly plas économique, de la marne ou
dela claus,

—- Durieu, - Tudis ?

exemple. A quoi sert-il, ce uillard li 2] = Mathilde. — Je dis que le sol de;
il ne fat rien. . si... i] fais des dettys : 70" pays se divise en ter:es siliceuses,
Cesta dire en terres contenant des!

n’est ce pas Ta une Joule o ‘peethh oa
Savez vous of) il est maintetant ?

— KRené.— Non.
” — De Gayolle.-- Vous ravez done

pas vu volre oncle ?

pierres en geande quantité, et en lerres
Calesires. orerfermant beaucoup de
chaux et quelyue fuis mé.ie le la ma-
wnésie ; ulors...

—Durieu,— Qu’est ce que
tes ?

-~ Mathilte.— Je vos explique la
composition du sol, et je vous explique-
rai, aprés, les différents procédés de
fertilisation. ©.

Dirieu.— Merci! qu'est-ce que
est qne cette plaisanterie ?

— Mathilde. — Papa, je ne plaixante
pas.

— Dutriev.— Ft

tuo rucon

ott as-tue étudie la

ow



AN

43

MeN

“Phyeeoawatoire
DU

Lunpi 14 SEPTEMBRE

‘ Baromeétre A midi 59, 13)™
| juinimam 22 G
| Température maximum 33-4:

"moayerne diumne 27.7

Ciel trés fuageux le matin, couvert
Vaprés-midi.
Quelques gouttes de pluie vers midi 45;

-

fonnerre au sud A th. et demie.
| Le barométre est en hausse.

R. BALTENWECK
Au Palais National

. tye . os ' t in: “Cc . .
fertilisation de la Solozne ° | Hier matin 4 10 heures, accompigné de

M. Clément correspondant du

Mae! “ire,

la, et que le pére en suit reduit a begit — Mathili. - Dans un gros livre : we :
la prison | Les résultats de Vheritage !]-Pagricultare, New) on Herald, Mr. A. r Jaurett, en.
Ah! quand nous aurons ba conseripe | = Darien. — Que tu as trouvé ? vos st en P, vident Me a Rey bli ie,
tion Civile... -~ Mathilde, -- Chez vous. jar . Ex. le res ent e a pe que.
_ — Ov'est-c eest que! — Durie. © Jai des livies sur l'a-| entrevue a laqueile assistal - Louis
cela René. Quest-ce que . i chic alive moi”... ‘Borno, Secrétaire d’E at des Relations
° ” ~ Oui, papa, trés bien |Extérieures a donné lieu 4 des échanges

q 4 .

~ M thille

reliés, dans votre bibhiotheque.

~- Durieu. - Tiens!..
lus ?

—( A. Dumas fils.— La Question
Cee vl )

Et quwon ne an’objecte pis que les
eens du calibre Darieu sont des per--
sOhbaves dinvention, ersés de toutes.
pieces par Pimogination du dramatur- |
veo Ler-qa’un Dumas fils campe un
typosur la scéne,— tenez pour certain '
qu'il en a coudoyé des milliers d’exem-
plaives dans la société dont il observe
les défuuts et les vices. Les ceuvres de’
théatre, dailleurs, ont un caractére |
instruclif surtout parce qu’elles sont la
repr ésentation, la fixation des idéesd'u-
ne époque, des mceurs d’un peuple ;

viendra le trouver et lui dira : « Mon-
sieur, quelle carriére avez-vous eimn-
brassée ? que faites-vous pour les au-
tres hommes ?— Rien, Monsieur. —
Ah ! voulez vous travailler ? — Non,

et pour une piéce donnée, Jes chances
Je durer dépendent autant sans doute

fe



— René.— Il y a quinze jours que
je n’ai mis les pieds chez tui.
—De Cayolle.— Kh bien, monritur
son fils est a Clichy.
— Reno. — Le pére doit étre furieux.
— De Cayolle.— lest enchanté, au
contraire. Hicompte l’'y luisser un aa,
et ilaraison ; mais n’esi-ce pas deplo-
rable qu’uu homme de ving -deax aus,
de bonne famille, qui auriat pu utili-
ser son intelligence, si peu quil: en
ait, débute dans la vie de cette face
— D: Gayolle. - C'est une conscrip-
tion dont j’ai eu Vidée, et qui est la cho-
se du monde la plus simple. Elle ser-
virait de pendant a la conscription mie |
litaire, et pourrait méme be rem,-tacer.
car il est probable que, dans un temp-
donne, tous les peuplesscront unis pur
les intéréts, les arts, le commerce, Vine
dustrie, et que la guerre dispursitia du
monde. Alors, la sOciete the dematite-
ra plus aux hommes que le tribut dy
leurs capacités intellectuelles. Quand
un homme aura ving! an-, PEta!
monsieur, je ne veux rien faire.— Trés-
bien ; vous avez donc une fortune ?—
Ovi, monsieur. - Et bien, monsieur,
vous étes libre de ne pus travailler ;|4e la vérité des caractéres, gue de la,
mais alors, i] faut prendre un rempla-| valeur de celui qui les a tracés.
cant. Vous allez done nous fonner fant; parien pore et Durieuw fils sont des |
par an pour que des gens qui nont -vodnits directs de cette éducation la-
pas de fortune travaillent @ votre plas iijae chantée en ut majeur pur nos doc-
ce, et nous allons vous délivier Une) tours hailiens. Le fils famille, —
carle de paresse avec laquelle vous; slus exaetement le fils 4 papa,—en mi-
pourrez circuler librement. ‘eux latins, est en général un triste
— René. —Crest tres-ingénieux ; Mais/ personnage, trop nobl2 pour se salir
& quoi occupera-t-on tous ces rempla-|les doigts, trop fier Zpour s’abaisser a
gants ? toute une catégorie de besognes répu-

.et tu les Ls:

‘de vue trés importants sur certains faits
‘avancés par le grand jouraal ameéricain.

M Janrett. transmit au Général Alexis
‘les compliments et les souhaits persoanels
ide Mr. Gordon-Bennett qui a gardé le

{meilleur souvenir de l’accucil affectueux
‘dont il tut objet

Vannée dernicre de la
part du Président lui-méme.

An champagne M. Jaarett rerouvela les
sentiments d’estime et de leyauté du
Herald envers \e Gouvernement, puis il
porta un toast au Président et 2 ame
Nord Alexis. Le Général Nord le remer-
cia et but a la prospérité du Hérald et a
la santé du puissant souverain qa’est M.
Bennett.

Belle et courtoise réception dont M.
Jaureit garda la meilleure impression.

Agrandissement

Il est dans nos intentions d’agrandir une
nouvelle fois le format du Matin, afin de

' . ele
‘répondre aux exigences de notre publiciré.

_ Bien qu’ayant augmenteé le tarif des ré-
clames, nous sommes parfois dans la péni-
ble obligiion soit de refuser les avis qui
nous parvicnnent, soit d’en ajourner 1’in
sertion, Cela est une anomalie que nous
voulons éviter.

Nous ne pouvons nous empécher de re-
mercier nos abonnés des graudes preuves
de confiance et d’intérét qu’'ils nous don-

Se

,
!
|

nent chique jour, reconnaissant ainsi
efforss ct les sacrifices que nous fai le
pour arriver 4 leur offtir un journal d’ingoe
mations digne d'une Capitale. C'est
que nous avons créé dans toute la
blique un service de reportage dont
attendons les plus heureux effets, —

Ordre d¢s Avocats
Gonformement Ad Varticle 6 des
ments, le Baronnier convoque Messieas,
les Avocats de ce barreau le mercredi 16
du courant A 10 heures du matin ag loca
du Tribunal civil, pour procéder'3 1’ lege
tion du Bitonnicr, du Secrétaire et e
Conseil.
Port-au-Prince, le 12 Septembre 1908
Le Secrétaire du Conseil,

Ropouene Barau

Gonse 1 spécial militaire
Comme nous lavious annoncé, le Com
il spécial militaire a entendu hier |’affai-
re du nommé Léopold St-Fleuran, cape

taine autre Regi.nent de ligne prévens
d’exactions sur les habitants de Vases. Ils

Rig

; été condamné a trois mois d’emprisonne

|
|
|
‘situe de Ecole, -tous les jours de 1a

SEM:NALRE COLLEGE S -MARTIAL

ment.
Ia défense avait été présentée par Me,
Hubert Alexis.

Bi0019 des Sci-nces Appliquées
Le registre d’inscription est ouvert ae

midi, pour le concours d'admission (Ser
sion d'Octobre ) qui aura lieu le 6 Octo»

bre prochain et jours suivants.
Port-au Prince, le 15 Septembre 1908,

La DrmeEcrTION —

Lettre ouverte
a M. ‘Michel Chalviré

Permettez, monsieur, A un de vos Com
patriotes de vous féliciter du geste sable
me que vous a inspiré votre sincere amOm
d: la France. Vous étes d’une
d’ime rare ! :

Car, en vous rappelant la noble condsr
te de Napoléon HI a I’épard d’Ab-del-Ke
der qu'il rendit a4 la hberté et combla ée
fiveurs, vous avez eu la générosité dow
btier Napoléon 1° internant Toussaint,
sciture au fort de Joux et I’y laissas
imourir en ciptivité !

Ensuite, devant le geste que fit Rochame
beau 4 Vertiéres, vous avez cu la magor
nimité d’oublier qu'il fit jeter 4 la merle
zénéral noir Maurepas et tant d'autres, &
qu’aprés avoir fait venir des dog ues i
Cuba pour arriver 4 détruire plus vite ies
esclaves révoltés, il s’offrit un jor
spectacle 4 la Neéron.

« Un poteau s’¢leva au
cirque. Sur les gradins de Vamphiteae
vinrent s’asseoir RocHaMBeau, les
de son état-major, des colons et. ;
femmes. A quel spectacle allait-on assistet!
Des dogues, préalablement atfamés, $
cerent dans l’aréne ; et l'on remarqo aie
taché au poteau un jeune NOIR... tl
maux parorent hésiter. Pour les entemoNs:
un général francais degaina ¢
de sable éventra le jeune noir.
sit un des chiens et plongea %
dans les en:railles palpitantes de ls 0°"
me. .

« L’affreuse pature
plaudissements des spe
de la musique militaire,
chiré vivant !»

Qu’importe

miliea d’es

d'an
Puis 3



commeng3 ; was
ctateurs ¢t aus n
un homme fat *
? Vous avez élevé 1g voit:
et voila qu’Abd-del-Kader fit ee
Toussaint-Louverture et que le Roe
beau de Vertidres fait oot le oes
beau des oy es et des i 2
Vous étes un grand Haitien, Moasiesty!

et vive la France /. .
Un patir Harr









.. Sacs vides!..

Cyclone déclaré qu’une rigoureuse quarantaine sera! CY e
Gano Turc.— Le cyclore qui pasa ¢ ablie contre toutes les provenance. < dy St “y ac T de sf
les iles a en grande _artie détruit cet itersbourg, Cronstadt etdi lamer Nore. = VO V J e

Saint Péterspourc.—- Le bulletin « :i-.
ccl annonce 58 nouveaux cas de cho'cra:
dont 18 mortels. Dans les hdépitaux i y a_
maintenant en tra’“«ment 157 cas. :

xe ville et a causé la mort de centaines
de personnes 5 le vent avait une violence
de centaines de mille par heure. Une goe-

haitienne qui essaya de se réfugier

j Hawkanest chavira ; toit Véquipage a 1 TTS cae

Entrepot Général des Grandes fabriques
[DE CALCUTTA (snes) DUNKERQUE (Face) et DUNDEE ( ANGLETRARE )



; Une autre gocle:te « Danleon »

goi était a0 quai cassi ses amarres et far

etrainé par le cyclone.
Avis Commercial

‘Le blic et le commerce sont avi-
sis que Monsieur OTTo TISCHER est char-

de notre procuration.
Cap-Haitien le ler Septembre 1908

TISCHER & Coe
Arthur Bonnefil
ArTistr. PIANISTE

Organiste, Chef Jorchestre, Compostteur
Renouvellement de stock pour répara
tion des pianos.

Travail garanti-— Prix conscicncicux

81 Rue Tiremasse ( St-Joseph )

Chambre de Commerce

Les cultivateurs ct les Industriels du
ays, haitiens et ctrangers, sont priés d’ex-
pier a la Chambre de Commerce de
Port-au-Prince, dan. le plus bret dé!ai pos
sble, les obser cons et les renseignee
ments quils jupycront meccssaires, concer-
mot leur industric et leur culture, parti-
caliérement leur nom, leur domicile, la
moyenne de leur production p.r trimestre
oa semestre.

laChambre de Commerce espére qu’ils
ws moptreront pas indifférents A cette
demande 4 laqueiic se rattachent leurs
proptes intéréts.
, We Président de! Chambre de Commerce.
D. DE ivots.



lavelles Etrangeres

Wasucron. — Mr Orville Weight a
Babli a Fors Mever avee son aéroplane
Mantre record restant en lair 70 minu-
B24 secondes.

b LUTH. «=Les toréts continuent 4 bra-
R dans les com'és de Lake et Cook.



Port-au-Prince en date du
1908, le notaire Joseph Henri Hogarth
a été commis pour les opérations de
partage de 'a s ccassion de feu le Gal
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Lettre au’

Mon cher Dirccreur,

‘Dans votre ar ice « Apropos des profes-
sons ibérales, » citant de M. Paul de
Rowsiets une ob ervation aneecdoctique re-
aurea Vexistence 1 Chicago d’une certai-
ne facaité de Médecine qui ferait des
Docteurs Médecins en six mois du premier
nomme et de ii premicre femme venue,
tt vous adressant au Docieur N. Augus’e
vousen concluez : « Voila Docteur, pour-
quo. la Science mediecale des Docteurs
Médecins amévictins offre tant d’infériorité
a tegird dela Sccnce mdica'e frang ise. »

iS Petsov ris Sontrintes em votre sa-
Fen Snence Socivle ss soat adressées a
vivre de

Veda rensctaignents pour asseoir
eat Op:von sar "a vaveur de votre con-
*28ion cidessus. J: mai aucune prétention
Bait de sonaaiss ice de Science Sociale ;
ten se qu’ s'y racache je veux bien
Mane Ppotier A vous ou au Docteur N.
Heiste. Mais pour ceo qui a trait a la
nance medicaic, ve time que, pour
re tn meme Wer _opirer et de met-
xteur paralicle la science médicale des
iredie joe de tel pays au regard
te tr, es Docteurs medecias de tel au-
eae laut-il_ en somme que l’on puis-
stra cette opinion, de tits spéciaux,
tte simn a sfrieux en lespéce et mon sur
sore © observation anecdactique, faut-
tlesen aus Von ait faitd:s études spé-
maticre ct sur ‘es lieux mémes.

Peake de ement je suis gradué d'une
igae, ie oa: “eins des Etats-Unis d’A-
line. ge. ras iplomeé Docteur en Mé-
the iaien ae miversite d’Harward et pour
talementsine aire quatre années d'études
die de Post erad al fait en Outre une = an-
Rarward 2 & tea tonal cing années.
we, il est feats ancien collége d’Amé-
Mn de cette reece 1636 et les profes-
Wiles Sommite niversité sont class¢s par-
tuellemen Ss Scientifiques des peuples
Paris. i és plus avancés. Je fus ensuite
Dy ai mmatriculé Atitre d’étudiant It-
Ptignes der 1 pendant deux ans les cours
Rede 1, Ea apitaux et les cours théori-
Me le han. cultéde Médecine de Paris
Ri Médicale nase de certaines som-
es dela Babylone moderne.





ES

A propos des prtessions iérales

"MATIN ‘

PORT-AU-PRINCE ( Hait ) Mardi, 15 Septembre 1908.



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Saxonne dont I’aspect mile, ¢ Vir ® est| Cessitait pas, comme le croit le Dr
proverbial ech . i ‘Gaveau, « que l’on ait fait des études
il n’était chez moi ja crainte de pa-'spéciales ». La fait a été sit bien ob-
raitre dogmatiser A vos yeux, 1 ce propos servé que l’écrivain exprime, 4 sa
j’inférerais sans conteste de la Science mé- suite, que l’exemple.de ia do-ctores-
dicale américaine moderne qu’elle s'impo-'se de Chicago « n’est pas une excep-
se par l’enseignement éminemment prati- tion. »
que, Pp la hardiesce chirurgicale 4 bon ailleurs le Dr Gaveau ne nie pas
escient des chirurgiens et par | avance prise :
dins ces derniers Temps sur ses congéneres i fait rapporté et exprime seulement
Europe dans I’Hyvid . opinion que « les_ représentents de
dane rhs So paypicne ste dete Phy ‘telle Faculté de Chicago... sont clas-
; hé: herapeutique avancée dite « Phy- sés,.. pour ce qu’ils valent. » Nous
Bavez-vous, mon cher Directeur, que 4 vil ave peatpas eu OEte ned au
’ 4 , u’il n’existat pas aux Etats-Unis d’au-
pour exercer la Médecine Iégalement en! , : .
Seer Me Ede eae enes motounes, que celle de
| New-York, de Massachusetts et autres, ' hommage au mérite du Dr Gaveau et
i at. | v1 ital , : wae .
oe men del Ewe Cone eae stu. d autres diplomés haitiens des Facul-
, ; . 5 - heel S americaines.
lant pour Vobtention de la licence ” Vous! .
Tout ce que nous

pensez bien qu’une chose si sérieuse doit: ,.)” avons voulu,
re Vobjet d’une attention sérieuse dans © était établir aux yeux du Dr N. Au-

es esti ce pays-lh. Er il doit vous paraitre écton- Buste que si la science des docteurs-
nant que la Faculté de Médecine de Pa-' médecins américains ne paralt pas,
ris délivre deux sortes de diplome: Vun, di- ,comame il le dit, en rapport avec leur
plo ne de Il’Etat, confére le droit d’exercer ‘grand nombre, c'est que les exigen-
sur le territoire frangais, l’autre, dipléme , C&S universitaires sont moins gran-
pour raison, ne confére aucun des droites et des que pour les études médicales
priviléges attachés au premier et en aucun | frangaises, .. au moins dans les Fa-
cas il ne peut-ctre déciaré son équivalent. i Cultés comme celle de Chic.igo.
En France, il est donc fait avee plus de! C’est ainsi que, en parlint du peu
rafinement, comme toute chose ftangais2, 'de préparatioa untversitaire «ue su-
ce qui est fait peut-éire grosso modo par bissent !a généralité des jeunes gens
bridge, London, Durban, Victoria, King, | !¢s fankees qui ne dorent pas la pitule.. améncains aque jours parents ont hate
Owens, etc, ot leaseigaement n’offre pas) En résumé, la sciznce Médicale d’Amg- "© acer ans les affaires, nous n’a-
dinfériorité au regard de Lenscign-m ni, due et d Angleterre n’ottre pas d’infério- vole ee enen a omer ni existence,
dans les Universités de Paris, de Rone, }tiré au regard de celle d’aucun autre pays, nl a va cur es fameuses Universités
de Vienne, de Beriia, de Prague, de Hen-| purce que la merveilicuse ville de Chicago 49 eames eas entendons dire que
delberg ni d’Huiti, ¢t d’astant pour cer- pusséd:rait une facul é ou Von fait des ors niversit 5 n’ont pas, comime en
taines Universités du Canada, tous, prys docteurs médecins en six mois. Me rap- 1 fance, ped ul de former les jeu-
des plus avancés. Les gradués de ces difié-|pelant que vous vous Cts récrié a bon gens et ‘ eur donner des di-
rentes Universités, des meilleures d’Ameé- droit contre la pléthore dz la professiou FE ra Pod one permettre d’entr.r
mérique et d’Europe, se valeat ; si les uns| Médicale, il faut admettre que les Yankees | @aas fa bh 08 aires. Elles ne sont
offrent une infériorité apparente au fe ard | de Chicago sont gens pratiques, ils font! a en enet, réquentées par des en-
des autres, cela provient d’aptitude indivi- en six mols ce quon prend ailleurs des an-; an , ee a esjeunes gens qui
duelle 4 développer le bagage classique | nées pour faire des meurts de faim: tous:Y en — a ou méme 4 vingt-et-un
tiré de l’enseigaement Universitaire, et chemins ménent 4 Rome, i!s en prennent 298 et qui, aux prisés déja avec les
‘luttes de l’existence, paient le plus

: ‘lieu of ils peuvent se trou- le plus court. Voild toute la valeur de l'ob- , , . L
parfois du mi P servation anecdoctique de Mr .P. de Roa-. souven de leur poche les frais uni-
versitaires.

Et Somme médecin curieux, avide de s’ins-
truire, je fus 4 Londres, la grande cite,
parcourir les Hopitaux pendant trois mois
prés. Vous conviendrez que la démarche de
ces personnes auprés de mot est toute ni-
tureile.

Jestime que votre conclusion ci-dessus
énoncée en réponse au Docteur N. Au-
gus‘e A propos de la Science médicale ame-
ricaine est dénuce de fondement ; c.tte
conclusion est apie 4 induire en erreur

jeter dans leur





vos nombreux lecteurs et 4 }
esprit’ un diserédit immérité sur les Doc- |
teurs mnédecins américains. |

Dans ua pays ot lesprit de progr
si développs, ce pays qui occupe actuelle-
ment un ring si élevé pirmi les Nations |
civilisées, da reste, ce que et ce dont le
pourquoi vous saivez si bien comme so-
ciologue, et ou l’enseignement est libre,
Vémulation cst forcément intensive. Il y
a en Amérique les Universités de Harward,
de Corneli, de Yale, de Princeton, de
Columbia, de John Hopkius et bien “d’au-
tres, 1 ya en Anzeterr:, Oxford, Cam-

tat



ver. Jie:

Les représcntants de telle faculté de Chi-| Siers. dial shak i |
cago ou de tele autre du méme genre, paves un cordial shake-hand, mon cher: Dans tous les cas, ce qui domine
qui aurout fiappé lesorit gautois de Mon- trecteur. . aux Etats-Unis, et ce qui distingue 4
Roasiers, saat. classés dans ce Je demcure Votre ce point de vue ce pays de la France,

sieur de

c’est le peu de préparation théorique
préalable a la pratique des_ profes-
sions. C’est du. moins ce que nous
apprennent nos lectures et les rap-
ports des observateurs les plus cons-

‘ciencieux.

pays-l) méme pour ce quvils valent Ceux- D: C. Gaveau.

Ik ne sont 3 aucun point de vue le type des
Docteurs médecins d’Amérique ou de la
Science méd:cale américaine, — pas plus
qu’un Anglais rachitique, débile, cheé-if,
ne saurait représenter la race Anglo- servation et, par conséquent,

En elf:t, c’est tout ce que M. Paul
da Rousiers a voulu démontrer. Le
fait qu'il a rapporté est de simple ob-
ne né-





nS

La Question du Jour

VII
Mais dans ce cas ot) il a exp iqué si
bien ce qne jusqivich rous aves PX-
pliqué si mst, serable tat, Te crand-

prétre de la religion latte en Harts
seutement avec

—De Cayolle.— A la terre, qu’on né-
clue tron S cela centinuail dans cin
quapte ans Wici, eo labourene cotite-
rait 25> CO) franes par oan. Mais tout
Séyguilibrera et il voanra de La place
pour tuat de monte, quand tout le
monde travaillera »

— fa Coutesse.— Et M.de Char-
cy, aestail devenu »

‘
“6

n’est pas d’aceord " os : ,

Demolins et nous : ii Pest encore, cll —M Darien, - they a longtemps

m’a bien Vairde ne point én douter, | Ue Nous We avoas entenda patier de
oe Con pi lui...

frare iis, ob
sde PUni-

de Venvie

avec d’éminents penseurs
méme avec certains membre
versité francaise. A preuve

—e« René.-- Jai été pris
de gagner de largent.

— De Gayolle. — (Crest une boune
idée... qui vient a beauconp de mon
de... Malheureusement, ib a’y a qeun

| ~— Mathilde. — I! a qsitté Paris pen-
dant quinz? jours.

—~ Darieu. — Qui est-ce qui te Va
it ?
— Mathilde, - Gest M. de Cryole.
— La comtesse. — Et ot est-il allé ?
~- Muithilde -—— En Soltogre.
-- Durieu.— Cane peut

pis cétre





tées returieres Mais il fera des dettes,
— ales résultats de Vhéritaga @ s’ex-
clamera De Civole, et Monsieur son
pere en sera réduit 4 se trouver fort
heurenx de le savoir en prison... 5i
Monsieur le Docteur Nemours Augus-
te, qui. a beaucoup. voyagé, beau.
coup Ia, et qui est doié d’una science
@Vobservation peu commune, Wa jae
mais rencontré de Duriev, sur son che-
min, cela ne dénote-t il pas quwil ast
affecté dune incurable « cteité volon-
taire » ? Car je n’ai pas le droit de dire
qu'il est nn esprit superficiel et sans
discernement ; bien plus, j’affirme qu’il
n’est pas un esprit superficiel et qu'il
ne lui manque pis de discernement.
Donec, je maintiens mon diagnosti : il
est alteint de cécité volontaire incuri-
ble, et avec lui tous ceux dela secte a
laquelle il appartient.

FLEURY FEQUIFERE



moyen légitime de se procurer de bar yo 0 _
gent, cl comme un’ foeute de gens ne pour son plaisir, La pict wesc cere mrmenen armereerenrwermmeernarencenmeo Soa
veulent pas Vemployer, il en reste ~~ Mathit de. M. de Gayote Pavait .
une fuule de malenten tus. Charge de se metiee ea rapport avee sf \ ‘wD me.
— René.— Et ce moyen, quel cs! iy teus Oi trols proprrecdmes, 0 di: voir : an.
que's ont été, a son avis les meilleurs :

— De Cayolle.~ Vous Je connais-e7
aussi bien que moi: c’est le travail.

— René.-- West un conp de putte,
en passant... . .

— De Cayolle.— Cont: Uoisivete.
Tenez, prenons le fils de Durieu pom

tesultits de fertilisation obtenus jus-
quaice jour: ce qui est, par exemple,
ly plas économique, de la marne ou
dela claus,

—- Durieu, - Tudis ?

exemple. A quoi sert-il, ce uillard li 2] = Mathilde. — Je dis que le sol de;
il ne fat rien. . si... i] fais des dettys : 70" pays se divise en ter:es siliceuses,
Cesta dire en terres contenant des!

n’est ce pas Ta une Joule o ‘peethh oa
Savez vous of) il est maintetant ?

— KRené.— Non.
” — De Gayolle.-- Vous ravez done

pas vu volre oncle ?

pierres en geande quantité, et en lerres
Calesires. orerfermant beaucoup de
chaux et quelyue fuis mé.ie le la ma-
wnésie ; ulors...

—Durieu,— Qu’est ce que
tes ?

-~ Mathilte.— Je vos explique la
composition du sol, et je vous explique-
rai, aprés, les différents procédés de
fertilisation. ©.

Dirieu.— Merci! qu'est-ce que
est qne cette plaisanterie ?

— Mathilde. — Papa, je ne plaixante
pas.

— Dutriev.— Ft

tuo rucon

ott as-tue étudie la

ow



AN

43

MeN

“Phyeeoawatoire
DU

Lunpi 14 SEPTEMBRE

‘ Baromeétre A midi 59, 13)™
| juinimam 22 G
| Température maximum 33-4:

"moayerne diumne 27.7

Ciel trés fuageux le matin, couvert
Vaprés-midi.
Quelques gouttes de pluie vers midi 45;

-

fonnerre au sud A th. et demie.
| Le barométre est en hausse.

R. BALTENWECK
Au Palais National

. tye . os ' t in: “Cc . .
fertilisation de la Solozne ° | Hier matin 4 10 heures, accompigné de

M. Clément correspondant du

Mae! “ire,

la, et que le pére en suit reduit a begit — Mathili. - Dans un gros livre : we :
la prison | Les résultats de Vheritage !]-Pagricultare, New) on Herald, Mr. A. r Jaurett, en.
Ah! quand nous aurons ba conseripe | = Darien. — Que tu as trouvé ? vos st en P, vident Me a Rey bli ie,
tion Civile... -~ Mathilde, -- Chez vous. jar . Ex. le res ent e a pe que.
_ — Ov'est-c eest que! — Durie. © Jai des livies sur l'a-| entrevue a laqueile assistal - Louis
cela René. Quest-ce que . i chic alive moi”... ‘Borno, Secrétaire d’E at des Relations
° ” ~ Oui, papa, trés bien |Extérieures a donné lieu 4 des échanges

q 4 .

~ M thille

reliés, dans votre bibhiotheque.

~- Durieu. - Tiens!..
lus ?

—( A. Dumas fils.— La Question
Cee vl )

Et quwon ne an’objecte pis que les
eens du calibre Darieu sont des per--
sOhbaves dinvention, ersés de toutes.
pieces par Pimogination du dramatur- |
veo Ler-qa’un Dumas fils campe un
typosur la scéne,— tenez pour certain '
qu'il en a coudoyé des milliers d’exem-
plaives dans la société dont il observe
les défuuts et les vices. Les ceuvres de’
théatre, dailleurs, ont un caractére |
instruclif surtout parce qu’elles sont la
repr ésentation, la fixation des idéesd'u-
ne époque, des mceurs d’un peuple ;

viendra le trouver et lui dira : « Mon-
sieur, quelle carriére avez-vous eimn-
brassée ? que faites-vous pour les au-
tres hommes ?— Rien, Monsieur. —
Ah ! voulez vous travailler ? — Non,

et pour une piéce donnée, Jes chances
Je durer dépendent autant sans doute

fe



— René.— Il y a quinze jours que
je n’ai mis les pieds chez tui.
—De Cayolle.— Kh bien, monritur
son fils est a Clichy.
— Reno. — Le pére doit étre furieux.
— De Cayolle.— lest enchanté, au
contraire. Hicompte l’'y luisser un aa,
et ilaraison ; mais n’esi-ce pas deplo-
rable qu’uu homme de ving -deax aus,
de bonne famille, qui auriat pu utili-
ser son intelligence, si peu quil: en
ait, débute dans la vie de cette face
— D: Gayolle. - C'est une conscrip-
tion dont j’ai eu Vidée, et qui est la cho-
se du monde la plus simple. Elle ser-
virait de pendant a la conscription mie |
litaire, et pourrait méme be rem,-tacer.
car il est probable que, dans un temp-
donne, tous les peuplesscront unis pur
les intéréts, les arts, le commerce, Vine
dustrie, et que la guerre dispursitia du
monde. Alors, la sOciete the dematite-
ra plus aux hommes que le tribut dy
leurs capacités intellectuelles. Quand
un homme aura ving! an-, PEta!
monsieur, je ne veux rien faire.— Trés-
bien ; vous avez donc une fortune ?—
Ovi, monsieur. - Et bien, monsieur,
vous étes libre de ne pus travailler ;|4e la vérité des caractéres, gue de la,
mais alors, i] faut prendre un rempla-| valeur de celui qui les a tracés.
cant. Vous allez done nous fonner fant; parien pore et Durieuw fils sont des |
par an pour que des gens qui nont -vodnits directs de cette éducation la-
pas de fortune travaillent @ votre plas iijae chantée en ut majeur pur nos doc-
ce, et nous allons vous délivier Une) tours hailiens. Le fils famille, —
carle de paresse avec laquelle vous; slus exaetement le fils 4 papa,—en mi-
pourrez circuler librement. ‘eux latins, est en général un triste
— René. —Crest tres-ingénieux ; Mais/ personnage, trop nobl2 pour se salir
& quoi occupera-t-on tous ces rempla-|les doigts, trop fier Zpour s’abaisser a
gants ? toute une catégorie de besognes répu-

.et tu les Ls:

‘de vue trés importants sur certains faits
‘avancés par le grand jouraal ameéricain.

M Janrett. transmit au Général Alexis
‘les compliments et les souhaits persoanels
ide Mr. Gordon-Bennett qui a gardé le

{meilleur souvenir de l’accucil affectueux
‘dont il tut objet

Vannée dernicre de la
part du Président lui-méme.

An champagne M. Jaarett rerouvela les
sentiments d’estime et de leyauté du
Herald envers \e Gouvernement, puis il
porta un toast au Président et 2 ame
Nord Alexis. Le Général Nord le remer-
cia et but a la prospérité du Hérald et a
la santé du puissant souverain qa’est M.
Bennett.

Belle et courtoise réception dont M.
Jaureit garda la meilleure impression.

Agrandissement

Il est dans nos intentions d’agrandir une
nouvelle fois le format du Matin, afin de

' . ele
‘répondre aux exigences de notre publiciré.

_ Bien qu’ayant augmenteé le tarif des ré-
clames, nous sommes parfois dans la péni-
ble obligiion soit de refuser les avis qui
nous parvicnnent, soit d’en ajourner 1’in
sertion, Cela est une anomalie que nous
voulons éviter.

Nous ne pouvons nous empécher de re-
mercier nos abonnés des graudes preuves
de confiance et d’intérét qu’'ils nous don-

Se

,
!
|

nent chique jour, reconnaissant ainsi
efforss ct les sacrifices que nous fai le
pour arriver 4 leur offtir un journal d’ingoe
mations digne d'une Capitale. C'est
que nous avons créé dans toute la
blique un service de reportage dont
attendons les plus heureux effets, —

Ordre d¢s Avocats
Gonformement Ad Varticle 6 des
ments, le Baronnier convoque Messieas,
les Avocats de ce barreau le mercredi 16
du courant A 10 heures du matin ag loca
du Tribunal civil, pour procéder'3 1’ lege
tion du Bitonnicr, du Secrétaire et e
Conseil.
Port-au-Prince, le 12 Septembre 1908
Le Secrétaire du Conseil,

Ropouene Barau

Gonse 1 spécial militaire
Comme nous lavious annoncé, le Com
il spécial militaire a entendu hier |’affai-
re du nommé Léopold St-Fleuran, cape

taine autre Regi.nent de ligne prévens
d’exactions sur les habitants de Vases. Ils

Rig

; été condamné a trois mois d’emprisonne

|
|
|
‘situe de Ecole, -tous les jours de 1a

SEM:NALRE COLLEGE S -MARTIAL

ment.
Ia défense avait été présentée par Me,
Hubert Alexis.

Bi0019 des Sci-nces Appliquées
Le registre d’inscription est ouvert ae

midi, pour le concours d'admission (Ser
sion d'Octobre ) qui aura lieu le 6 Octo»

bre prochain et jours suivants.
Port-au Prince, le 15 Septembre 1908,

La DrmeEcrTION —

Lettre ouverte
a M. ‘Michel Chalviré

Permettez, monsieur, A un de vos Com
patriotes de vous féliciter du geste sable
me que vous a inspiré votre sincere amOm
d: la France. Vous étes d’une
d’ime rare ! :

Car, en vous rappelant la noble condsr
te de Napoléon HI a I’épard d’Ab-del-Ke
der qu'il rendit a4 la hberté et combla ée
fiveurs, vous avez eu la générosité dow
btier Napoléon 1° internant Toussaint,
sciture au fort de Joux et I’y laissas
imourir en ciptivité !

Ensuite, devant le geste que fit Rochame
beau 4 Vertiéres, vous avez cu la magor
nimité d’oublier qu'il fit jeter 4 la merle
zénéral noir Maurepas et tant d'autres, &
qu’aprés avoir fait venir des dog ues i
Cuba pour arriver 4 détruire plus vite ies
esclaves révoltés, il s’offrit un jor
spectacle 4 la Neéron.

« Un poteau s’¢leva au
cirque. Sur les gradins de Vamphiteae
vinrent s’asseoir RocHaMBeau, les
de son état-major, des colons et. ;
femmes. A quel spectacle allait-on assistet!
Des dogues, préalablement atfamés, $
cerent dans l’aréne ; et l'on remarqo aie
taché au poteau un jeune NOIR... tl
maux parorent hésiter. Pour les entemoNs:
un général francais degaina ¢
de sable éventra le jeune noir.
sit un des chiens et plongea %
dans les en:railles palpitantes de ls 0°"
me. .

« L’affreuse pature
plaudissements des spe
de la musique militaire,
chiré vivant !»

Qu’importe

miliea d’es

d'an
Puis 3



commeng3 ; was
ctateurs ¢t aus n
un homme fat *
? Vous avez élevé 1g voit:
et voila qu’Abd-del-Kader fit ee
Toussaint-Louverture et que le Roe
beau de Vertidres fait oot le oes
beau des oy es et des i 2
Vous étes un grand Haitien, Moasiesty!

et vive la France /. .
Un patir Harr






.. Sacs vides!..

Cyclone déclaré qu’une rigoureuse quarantaine sera! CY e
Gano Turc.— Le cyclore qui pasa ¢ ablie contre toutes les provenance. < dy St “y ac T de sf
les iles a en grande _artie détruit cet itersbourg, Cronstadt etdi lamer Nore. = VO V J e

Saint Péterspourc.—- Le bulletin « :i-.
ccl annonce 58 nouveaux cas de cho'cra:
dont 18 mortels. Dans les hdépitaux i y a_
maintenant en tra’“«ment 157 cas. :

xe ville et a causé la mort de centaines
de personnes 5 le vent avait une violence
de centaines de mille par heure. Une goe-

haitienne qui essaya de se réfugier

j Hawkanest chavira ; toit Véquipage a 1 TTS cae

Entrepot Général des Grandes fabriques
[DE CALCUTTA (snes) DUNKERQUE (Face) et DUNDEE ( ANGLETRARE )



; Une autre gocle:te « Danleon »

goi était a0 quai cassi ses amarres et far

etrainé par le cyclone.
Avis Commercial

‘Le blic et le commerce sont avi-
sis que Monsieur OTTo TISCHER est char-

de notre procuration.
Cap-Haitien le ler Septembre 1908

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ays, haitiens et ctrangers, sont priés d’ex-
pier a la Chambre de Commerce de
Port-au-Prince, dan. le plus bret dé!ai pos
sble, les obser cons et les renseignee
ments quils jupycront meccssaires, concer-
mot leur industric et leur culture, parti-
caliérement leur nom, leur domicile, la
moyenne de leur production p.r trimestre
oa semestre.

laChambre de Commerce espére qu’ils
ws moptreront pas indifférents A cette
demande 4 laqueiic se rattachent leurs
proptes intéréts.
, We Président de! Chambre de Commerce.
D. DE ivots.



lavelles Etrangeres

Wasucron. — Mr Orville Weight a
Babli a Fors Mever avee son aéroplane
Mantre record restant en lair 70 minu-
B24 secondes.

b LUTH. «=Les toréts continuent 4 bra-
R dans les com'és de Lake et Cook.



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1908, le notaire Joseph Henri Hogarth
a été commis pour les opérations de
partage de 'a s ccassion de feu le Gal
J-an-Baptiste Alfred Badere.
til vy a mineurs
que toates les formalités légales soient
remp'tes. En conséqueace les person-
nes quiont acheté des terres au quar- |
tier de S: Antoine, & Bourdon, a a

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tles d Abd El Aziz a occupé fa
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pour qu il se prociame de nouveau
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mee Abi El Azz que s'il ne
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