Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 14, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
Deuxiéme Année, N, 437.

PORT-AU-PRINCE. ( Haiti )

Lundi, 14 Septembre 1908.







Abonnements:
PORT-AU-PRINCE
DEPARTEMENTS
ETRANGER.......-

Un Mots. .

Un Mois.
Trois Mois.
Trois Mois. .



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Jour





Larace bWanche peut, sous quelque

latitude que ‘ec soit, se paver n‘iMypou.- |

tequels Miuviis traitements envers
larace noire, ele aura toujours pour
sjastifier de puissants prétextes ti-
Ns deses prvteadus devoirs de « ci-
Wisa'ion. © Si pourt ant jamais’ quel-
qe fragment de Mhumanité foncée se
permet, dans n’iimpo. te quelle conjonc-
tare, quelque mouvement de méfian-
ce dailleurs justitiée contre sa sour-
Geet séculaire antayoniste, toute la
geat civilisé> d’outre-mer se révolte ;
car oser se mi inifester contre la fra‘
tion blanche de Phu «anité est un cri-
Meinscrit a: code de la civilisation
Sislenom le « wénophobie. »
Quoijue ce crime ait été reprocheé
Daguére encore par la presse franeii-
Sau peuple tuitien, il m’est cepen-
tpas vrai que :elui-ci soit 1ré20
Phobe; il a perdu, avec 13 culte de
8 ancétres, |» souvenir de l’ancien-
he Oppression. Mt son défaut de ran-
Cear vient de son ignorance ; au far
ea mesure que les flots de linstruc-
lita Tinondeat, on lui obszureit de
pias én plus les faits les plus consis-
' $de son histoire. Si bien que, a
Oeure actuelle, la bourgeoisie hai-
ane, si les temps recommengiient
Siderait volontiers les troupes colo-
€s,— pourvu qu’elles _restassen!
Tousss > contre les bandes de
neg Louverture ou de _ Dessa-

mt Pendant pour nous tous qui li
un peu, il n’est pas po:sible que
n€ s0yons plus ou moins xéno-

fiebes, car nous connaissons trop par

ati nits et par les faits observés les
doit en'8, que conservent & notre en-
we és blancs d’Europe et d’Améri-
P ar ma .
Part, en proposant a l’imi-
teat de mes concitoyens la forme
ie au8l0-saxonne, je ne crois pas
ye me sentirais le courage d’ins-
ne Haiti aucune Alliance anglo-

Meng ©, car il ny apas 4 espérer quele

Reenter’! qu'il soit, ( sauf quelques

© croie 1 vussi intéressées que rares)

¢ jamais flatté sinctrement des

Trois Mois. .

DIRECTEUR: |

Clément Magloire,

la race noire au regard de la blanche

manifestuions vetres Orpanisée on sa
faveur.

Les faits Ie prouveat assez: chez
nous meme, VHatien le plus pale n’a
chance dMoecuper que les situations
inférieares daus toute entreprise par-
ticuli¢re créée par fe blane: et si
meme nous créeédsns une institutron
thationale, telfe la Banque, et que nous
la contions a VEuropéea, Pélémant
hatien my ao pas une situation plus
favorisde.

koa weoéral, le blans ne nous feé-
quente pas: i asona monde, son cere
coe, ses fetes a& lui; ce sont i des
faits conmas de toutle monde et Eomy
a pas lier dinsiste:.

Aussi. iai-je pu ome defendre de
quel yue etonnement en yoyant, dins
ses moyvens de contradiction, le Doc-
teur N. A\uzuste toucher acette ques-
tion de la prévention blanche coutre
ie nesre en la fiisant seulement poser
sur i Angio-saxon Alen croire, le
Francais ue conniit pas le préjuge de
race et si lapopulation noire quipeuple
les Etats Unis relevait de préférence
de la domination franeaise, il y a baa
remps quella ent été relevée de 34
condition inferieure.

Nous somimes obligés d'insister un
peu sur cette question, car elle prou-
ve a quel point les m-illeurs esprits
so laissent pa fois aveugler par la pas-
sion.

Ce n’set @ailleurs pas la premiere

fois que nos contradicteurs jouent de,

cette corde et l'un deus écrivait ré-
cemment, & propos de |l’aventure de
M. Jules Byis et de sa rectification in-
téressée les lignes Ssuivantes. |
«Il ya eu un ministre anglais qul,
apres avoir passé ch 4 nous douze
années, reecu et choyé dans la meil-
leure soziété haitienne, a émis sur le
compte de notre nation et de notre
race des jug2?ments, empreints parfois
du plus fantaisiste parti-pris.
« Comme la boutade de M.
Bois, le
John valut a
testations et
ment motivées

son auteur de3 pro-
des rectifications da-
de la part de ceux

Hat

QUOTIDIEN



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 4§.

——-

mal, sadresser 4

Jules.
livre de Sir Spencer Saint- |

;vient ‘de lVengager 4 hair; parce que





LE NUMERO {5 CENTIMES

Les abonnements parte.t da 1? et da is de chaqae
mois et sont payables d'avance

_
Les manuscrits insérés ou non ne serontpasrendus ~._ 3

~~ ee ee a



wee Qoax ow Bease -Fa.
A

Momsieur Arthur ISIOORE. «¢s.

dont Me avait _ pratiqué “la courtoise| v4 da sa génuflexion devant Vaneien
10spita'ité. Pas un trait n’en fut re-| maitre! Y-a-til done plusieurs «ite.
tracté ; et c’est encore a cette sour-jyories d’Ifiitiens, dont Jes uns se

ce qu’en pays angio-saxon vont pui-

Sertous les médisans qui ont. h2-
soin de se donner des arm 3s contre
Haii et la race noire !

« Le Frangais dit volontiers du
mal des autres et de lui-méme: c’est
un défaut. Mais il est capable de re-
tour : c’est une qualité. »

Et ébloni da cette haute qualité
frangaise, le francophils en question
proclame !a France [a nation « la
inoins infectée de prejugé de race! »

Je souris volonsiers de pitié de voir
patfois argumenter a tort ét a travers
contre tout sys’éme d'éducation an-
iglo-saxon, mais il y a Jieude_ se ré-

| volter positivein nt de voir des mala-
‘ties Ou das noirs haitiens, par ce que
‘des fasilités particultéces leac a uront
permis d’aller se frotter contre la ci-
‘Vilisation francaise, essayer de pre-
senter le Francais con ne « é6trangear
au préjugé de race. »

Que lestitoudas ot Dominicains
nourriss2nt de la raatun2 contre
Voppression, il est fort compréhensi-
ible quwils incarnent cette rancune
dans ['Espagno', qui a été leur mattre;
que VFIade, conquérant demain son
autonomi:, garde le soaivenir dune
| domination, il sera tout naturel que
ce souvenir ailla A PAnglais ; que les
Afco-Américains des Etats-Unis voient,
‘dans un temps plus on moins pro-
chain, leur situation sociale s'amelio-
'rer et qu’un fond d’amertume subsiste
dans !eur eceur, i! sera légitime que:
_-e ressentiment aille droit a ’Ameéri-
cain, pour étre servi par des muets.

Eh bien, en dépit de cette logique,| « Baudry, conseiller honoraire au
voila qu'il se trouve des II 1itiens — et' Conseil supérieur de Port-au-Prince,
, pas des moindres — qui, sentant Jalhabitant au quartier de Bellevue, tit
‘Neécessité de désigner une catéyorie périr sous |e fouet son confiseur, pour
;d2 blancs au ressentiment des des-:le punir da n’avoir pas bien réussi
c?ndants “de Tonssaint-Louvertnre et de la confiture.
de Dessalines, laissent de cété les, « Madame Sivenant Ducoudrai fai-
descendants de Leclerc et de Ro- sait donner 2 4 300 coups de fouet a
chamb-au, qua le temps, parcait- ses esclaves et faisait ensuite verser
il, a tvansformés en amis subits de dans les plaies dala cire a cache-
larace et sllongent sans trembler ter brilante. — Madame Charette, a
le doigt sur... rAnglo--Saxon ! | St-Louis, mettait A ses esclaves des

Comment ! c’est le Frarcais qui a masques de fer fermés au cadenas et
été le mattregde ce peuple. — et qnel:les laissait ainsi mourir de faim et
,mattre !— et c’est l’Anglo-Saxon qu’on de soif.
> « Latigue, A Cavaillon, fit scier les
soi-méme On ne veut pas étre déran- quatre membres de son domestique

raient étrangeres aux sentiments des
autres ou faut-il penser, selon le mot
énergi.jue @Eugene Rov, que nous
avons « la nostalgie dv Vesclarage? °

M. J. N. Léver a rappelé qu’une
brochure parne chez vous, Docteur.
au Cap, en 1814, intitulée « Le syetéms
colonial dévoilé » mentionne les cruau-
tés suivantes exercées par les colons
FRANCAIS sur lears esclaves :

« Poncet infligeait la castration a
ses esclaves: il fit meurir sa fille
naturelle avec laquelle il avait eu des
relations incestueuses, en lui versant de
la cire bouillante dans les oreilles.

«Corbierre fait braler vif ; il fit) «n-
terrer un gardienet un boeuf mort.
Chapuiset (dans la plaine du Nord |.
faisait ouvrir le ventre d’un mutlet
mort de maladie et y faisait coudre
stvant le gardien des animaux ; il fai-
sait ensuite enterrer homme et béte.

« Jouannean, a4 la Grande-Rivicre.
fit clouer un de ses noirs a une 1m1-
raille par le3 oreilles qu'il) coupa «n-
suite an ras de la téte avec un rasoir ;
il les fit griller et contraignit la vic-
time a les manger.

« De Cokburne, chevalier de Saini-
Louis, (a la Marmelade), enterrait
ses esclaves jusqu’au cou et jouatt a
la boule sur leurs tétes. — Michau, a
Bnn-ry, faisait mettre ses noirs vi-
vants dans le four a pain.

« Dasdunes pére, dans lArtibonite,
fit brater vifs plus de 45 noirs, hom-
mes, femmes et enfants.— Jarasay
| coupait la langue 4 ses domestiques







LR







Joseph et le fit ensuite enterrer vivant. } tages et les Guilgaud, (Cayes), Naud ( Fond [lating pouss te aussi foun qre possib e.
Rouge), Peat Gras et Bocalin J3r6- Cepoudont je trouve aa bout de a

thee

erchainer httes

mnie) faisstent
Jains siren |

claves Ads poteaus et tes |
ainsi au soveil jusg ca ce que: la mitt,
s’en suivit. »

Et e’es' contre PAnelo Saxon

ud
t
Yon viendra nous pourser pare |

ma

refuse Pégalite polibque tax poss de
ses Erats ! Bt Vow fetad: @ dogs ecrety
qwHilliard d’Aub teal, un des Gar,
lons de Satut-Domingere, a dit des:

colons francais, s-s sctnb ables se bes
ne sont jamais parbares a deiat... IIs
sont humains et bicularsauts er cers
tuus les blancs, .. Mais aves tes negres
ils oublient souvent tou'e e-ye:e de
vertu. »

Nous conviend:ait-if vroiment, de-

Bonnaves je disent «moins infec e du
préyuge de poor oo Mais pra-
havne e encore qe tes hoameaes Gratet
et Towie dynamitaint Ye maby ae as
Aftieains pour ver bac eb
datas tes meunes Coutors: vis qe les |
blanes 2? — Vous avez li cels, testce
pas, Docteur ?

Haste

vant les yeux doiux que Von fart a
nos aneiens maitres, de fure les
yeux rouges, par altruisiue, at Nu
glo-Saxon des tats Unis qua nob jae
INais atteint dans la cruaulé le Gepre
de raffinemeat que nous vernon: deo
voir ? ; |
On sera tentée de eroire que | pry
Vicdépendance haitienne, le brereais)
anra Change pursqny de dovte spar |

wey,
sobs

Mais on noas dit enero que Je
Franeais, prompta midire, est prompt
a rétracter,et on nous dit: «Vovez Ju-
1:3 Bois. » Et Gustave d’Aluix ? ErCo-
Chinat ? Et Téxier ? Et Edgird La Sel-
ve ? Od et quand ont-ils rétracté 2...
IIs ont si peu rétracté que tout ré-
cemiment uns comntess2 d2? Sesmai-
Sons est venue nous gratifier de osa
prose hottiansphile. . Quel'e plaisan-
terie !...

Un dervier mot: est-7e que hes
latinistes, qui semblent avoir tout tn,
sauf de bons livres @histoire de leur
pays, se dontent que presque toutes
les assertions de sir Spencer St John
ont été puisées dans Jes ouvrayes
fringat. de Moreau de St Méry ct de
Victor Schor'cher, le geend aboalition-
niste de 1848, ainsi que dans les
aimables appréciations des gouver-
nenrs et cemmMissaites frangais °...

Non, laissons celte corde: elle vi-
bre mal sous les doigts et si nous con-
tinuons Aen jouer, nous corrrons
risque de rapetis-er ef de dtminuer,
sans le vouloir sans doute, ceux aux
quels nous devorns, vous et moi.
Docteur, cette indépendacce que nous
compromettons tant... ef que nous
serions impuissan's 4 refaire, déréné-
rés que nous sommes par Péducation
que vous savez.

La Question du Jour

VI

Nous nous évertuons 4 fire toucher
du doigt aux haitiens les points par
lesquels péche I’éducation frangaise,
que jusqu’ici ils ont copiée servilement
et maladroitement. Le Docteur Ne-
mours Auguste trouve qu’en cela nous
accomplissons une ceuvre détestable,
criminelle méme, et il s’époumone a
nous démontrer les beautés, les avan-

=
-
me
-
~
w
~
bs
“Vv
a a



ee

Seddet, pray

clume dao Docteur un avenu dont ib ma
pas Poirde comprendre [a valeur oe
Vimportigee, et qa est ee qu i} anu

orit deoaioux quant aa fend, dans cet

t loneue philippique dontilnousa hono-
res Voici ve qui nous apprend: en
toy de Penscignement fran-
ois ques pou ailleues ab d@chare si iia
oe cblecet si parfait. iy a de ees ver
Lites quicéchappent aio st comme par
tore @eernx quad sont fe plas achar-
ties combatt.2 Mais eéfons ta
parole su Docent Atigaste.

« Le Frangiis reconnait) volontiers
« fue ses méthodes dinstruction ne ré-

i)

la soci éh® moderne ; il aceorde, avec
ties plas émincnts comme avec tes
«plas bambles pédigognes et hommes
1 Etat geil fing doniwr de Vater aur
a Univers! bs traps form Fre te pas ls
Croner auc senles spdouletians dela

CN tate rs | cil faul Olander les ca-

programmes, fatre

« Gres, mdifier les
une part plus

canter Fades prety c's
« large.»

o En juce bayeitic, dose crithg ae 5
cn porsnere atieinte tu défaut dela oui
racse. i cherche remel @son mal Cia
Question du doar, Nouvellist: duo 24
Juillet.)

Ne dirait-eon pas dua Doemelins, et ne
serions-nous pus fouls a inscrive ce
qui préeeedg, comme épieciplie a tout
ee que nous avons écrit: pusqutici des
déefectaositeés de Velueation latine ”?
Carieci nous teouvons opinion du De
Auguste en parfiaite

qua repasser en toute loyaute, en éli-

minant de son esprit foute idee de der.
publeae

ridre Ja téte,— les diflérentes
tions dans lesquetle3, nous avons cOusi-
ené nosilves surun parell sujet.

Hest done DPaececord avee nous, votla
qui est bien entendu ? Non pourtant,
et apres que la vérité des fails se sera
ainst imposse ala grande conscience
de Peminent éerivain, nous le verrons
prendee ao tache ds sabmoerger
Ine.ne verite sons fe thot
paradoxes. Gomme sil regrettait d’a
voir fait une concession trop large ada
réalite, if emploiera dix sept Nes da
+ Noauvellist’ » as? contredire et a fou-
drover vette moéme réahit’s a
coups dello quence,

FLEURY FEQUIERE



ae. Le:
me 5 7 = % 5 r Sas
BATRR DPPR De
‘ i a ‘
: ,zoad ; S We SS ot
c an 4 aS, é RENSEi GN Ee MENTS
LAY TOR OLOGIQUES

<2 eg beara,
DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTIAL

wae ee

DiMANCHE 13 SEPTEMBRE

Barométre A midi "59, 13,™
minimum 22. 8
Température maximum 29. 5

moyenne dinrne 24. 4

Ciel couvert toute la journée. Dans la

matinée quelques coups de tonnerre_ loin-

tain et petite pluie inappréciable. Eclairs le
soir.

Le barométre est en hausse depuis midi,

R. BALTENWECK

pondent pas A tous les désiderata de

coneordance avec .
la notre > pour sven coarilieers, oaal!

cette |
montaut de
son hibile erudition et da sos cloguents |

grands |

S. Arch3r

MS. Archer, président du Comité per-
|manentdn Sénat est parti hier sur le
' Montreal se rendant en Europe, en mission
| speciale pour le Gouvernement.

L’Indust ‘3 Jans la Hépu-

bl:que d3 Panama

Qioigue la culture des binanes est lin-

Iduotrie principale et dont la cultivation
sagrindit ducandge ca aande, on fait plus

yd: calzure des produits sui-

-d attention
dont les natifs sont ‘es

vant; : Caco,

sculs cultivatears ct qyi fontscchcr les
‘yrains au soleil au lieu de le faire avec

d'appareils spéciaux (la valeur de cet ar-
‘ticle se ca'cule pour | exportation, comme
ayant une valeur de P. 6,000 ); le caout-
chouc, gui se produit main‘enant en tres
| petites quantités, pourra’t avec plus d’atten-
tion devenir une indns‘1i? profitible.

' Ty adans la Répubique environ 65,
ooo tétes de bétail sur pied . 25,co0o co-

‘chons, 3,000 chévres, 17,000 chevaux,
et 1,500 mulets.

La totalité des gains du ch:min de fer
‘et la ligne de vapcurs do Panama pour
‘Vanneée fiscale jusqzu’au 30 jucn 1906 Se
sont élevés A P. 3, 917, Spo, — lesquels

compardés avec coux de lancée précedente
montre une augmentation de P. 849.229
{e mouve:nent commercial d'Europe avec
PAmeérigue Centrale ct le Mevique , via-
Pisthme de Panama, montre une aup men-
tion de 2,621 tonnes, ct) pour ies ports
de Vocdan Pacitiqee, 4,610 connes.

le mouvement commerciv! de LAm2#-
rique Centrale et du Mexique vers |’ Euro-
pe acu une diminution de 7,826 tonnes
et les ports de VOcdan Pacitique, 6,897
tonnes.

La tovalité ensemble des deux directions
montre une asgmentation de 13 pour
cent.

Ordre des Avocats4
Conformément a Vlarticle 6 des Regle-
mens, le BAtonnier convoque Messieurs
les Avocats de ce birreau le mereredi 16
du courant 4 ro heures du matin au local
du Tribunal civil, pour proceder 4 Velec-
tion du Bitonnier, du Scerétaire et du
Corneil.
Port-au-Prince, le 12 Septembre 1908
Le Secrétatre du Conseil,
Ropon.put Baravu
érthur Bonnefil
ARTISTE PIANISTE
Orypaniste, Chef dorchestre, Compostteur
& ’
| Renouvellement de stock par répara-
i tion des pianos.
Travail garanti— Prix cons. ncicux
81 Rue Tiremasse ( St-Joseph )

Chambre de Comm-rce

Les cultivateurs et les Ind istriels du
Pays, haitiens et étrangers, sont priés d’ex-
pédier a la Chambre de Commerce de
Port-au-Prince, dans le plus bref délai pos-
‘sible, les observations ct les renseigne-
-ments qu’ils jageront nécessaires, concer-
‘nant leur industrie et leur culture, parti-
|culigrement leur nom, leur domicile, la
; moyenne de leur production par trimestre
!ou semestre.

La Chambre de Commerce espére qu’ils
ine se montreront pas indifférents 4 cette
demande a laquelle se rattachent leurs
i propres intéréts.

Le Président de la Chambre de Commerce.
D. Détinois.
Allo!! Allo!!

Tel est le titre d'un ‘entrainant Two Steps
actuellement sous presse et dédié a l’ami
C. A. Moore de la légation américaine.

;bonne musique quand ils sauront

compy ition est de l’artiste B onnefil i
organiste, chef dorchestre, compositeuy

C’est sur les instances de quelques amis
que notre modeste musicien s'es¢ dé
4 donner suite 4 cette publication. —L,
nombre des exemplaires sera Testreing :
une certaine quantité doit etre expddige
aux amis de la province et le reste dang
les colonies anglaises, notamment 4 lg
maique ot deja le talent de l’artiste
C.uyes si hautement apprécié, a fait hop
neur 4 notre pays dont il est un digne Gls,

C’est pourqusi nous recommandons aag
ainateurs Wict d: s’inscrire 1 te pour
leurs cxemplaires chez l’auteur 81 Ree Tr
remasse, 81, ( St Joseph ) le code ,
dire de P. 3 gourdes pour Haiti re
lings pour | étranger. “

La compo>ition est faite dans des coad=
tions de simplicité de facon a en faciliser
Vexécution aux éléves de moyenne fore,
Que!ques autres morceaux de l'ariiste pee
vent Gre également publics selon l’impore
tance des demandes, de f con a garands
tant soit peu les f:ais dimpression. Une
prochaine note annoncera la date da pre
mier tirage.

Administration Pcstale
Lettres recommandecs en souffrance
SERVICE INTERIEUR

Sénateur Rodert David, Mme Ve Albert
Louis Gousse, M. Serre, Muriette Janvier,
Philomene Grégoire, Hortensia~ Guerrier,
Joséphine Dorismond, Espérance St Lonis,
Lydia Picciot:o, Edouard Dorismoad, Jo
seph Pre Paul, Augastin Joseph, Benjamia
Blaise, Fieury Giraud, Démosthénes Sea,
J. J. M. Manigar, ( 2 lettres ) colonel Oc-
tavien Pierre, Perceval Audain, Jn-Baptisse
Conzé, L. Dugué, mécanicien, Télémaque
St Clair, Mérianne Charlemagne.

Port-au-Prince, 14 S-ptembre 1908

Départs

Hier est parti le steamer « Montréal s
avec les passagers suivants 3 destinationde:

Havre: Sinateur S. Avcher, Scears Se
Caradée, Marie Eugénis, Pere Le Berre,
Mr et Mme J. Deleuze et enfant.

Cap Haitien : Soeurs S:e Henri, Ste Aw
toinetre, Mrot Mime Edner H ppolite, Ma-
ria Desaugus:e, Supérieure des Sceurs de
Saint Joseph de Cluny, Scears Rosalie &
Athanase, Sénateur Laroche, Melle Sylvia
Hyppolite, Mme Péragie Balmure, N
Joseph fet enfant, S¢nateur D. Nelson, F.
Stapenhorst, Mm2 Vera;, Abel Hyppolite,
Député Borgella Sévére, Churles Michel,
Laure Célestin, Clément, Cilestia, is
Isméide Célestin, Mmz Rosemeae N*
Mine Theagéne Prin, Mme Léda Gauthier
et enfant, Général J J. Manigar,
Gerson Desrosiers, Fausan Résia,
Georges et enfant, L. Isidore. |

Port de-Paix : Pereaud, Pierre Letoe-
doux, Louisine Séraphin, Paul Aobey,
Edouard Douyon.

Mame

6

Par le « Prins Willem I :

St Mare : Michel Saich et enfant, Sa
Habib, Redolphe Gagneron, Mme A. &
seau, Melle Louise Claude, Saith Dm
Frémy Séjourné, Paul Lormier,
Jean, Georges Angus, Melle L.
Mile H. Angus, William Angas,
Deslandes, Dt Roche Grellier. Melis ¥
Iéus, Antoine Semise, H. Pyae
net, Antoine Nonez, Cing scears

Joseph de Cluny. ot
New-York: Joseph L. Hachtmans. Viti

tor Gentil, Ernest Castera, G.
ky.







de

en

s ° 2, a

Par le « Pxsident » pour King ms

S. Papillon, Mr et Mme A. . Asche
Mr et Mme Alexander, Robinsea

Tl sera certes enlevé par les amateurs de ‘fant, Mr José Ramon.





Nomination
s avec plaisir qae pa
Nous 3P. ie Son Exc. le Présiden

gamission de

+: Mi le Dr’ Lélio Hedicourt a dic

Ted Médecin en chef 4 I’'Hopital) mi-
tire de Jérémie.

C’est un bon choix. —- Tous nos com-

piments.
Avis Comme: cial

Le public et le cominsres sont avi-

dis que Monsieur OTTO TISCHER est char-

de notre procur.tion.
W cap-Haitien le fer Septembre 1908.

TISCHER & C

Fanvelles Btrangeres

perniéres Dépéches

ns om

Avpaxy ( Austrilie ).— Lescadre ame-
ficaine de cuirass¢s est entre aujourd Lui
47 heures du matin et mouillé dans Ja
aie de Princess Royal. Une foule immen-
v assistait, sur !e rivage, l’arrivée des na-
vires américains. —

Le premier ministre M. Moore ct Vamt-
nl Sperry échangcrent des sales de ceur-
wisie au mover: de la té.€praph ss sens fi.

SaINT-JEAN ( Qusaar ) 12.-— bes geen

des manoeuvres de larmeée aleminde se}

(MrF. F. Stiues a
j'tgent @ Vort-au-Prins.2,

{Photographie

| Artisti:,
J. M. DUPLESS +

120, Rue .i1a Centre, 120.
(foatreda varie
tel Commnunat).
( TRAVAUX DE TOUTES SORTES +
SOLIO Ev ULATINO. )

Larios bcs artistiques, nouvelle regues
AGHANDISSRMENTS, REPRODUCTIONS.

ATELIER D&E LUXE
PNx Modérés
OUVEAUTE :
Cartes Mignonettes, par douz. P. 7
Photo-sole.

Offre ses sarvices au publicde Port-
au-Prince, aux gens des autres loca-
lités actus Nement A Port-au-Prince.
Fen Zess-ayer!

R

Le public est avis’ que jautorise |
agir comme nion!

Le ComMopoxe W. FE. MEYER

de Bermuda
6 POUT: Eee Ms eee



‘Le Dr Edmond Héraux |

public en
con Cabinet est trans-

Eafo- "ya SS fronts et Ja
wenseal cups

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Guillaume se montre tits sa isfair des ré-, Petit Thatrea Syivain.

saltats obtenus.
“Le Gal Wood parle en termes cha-
leareox de la facon dont il a été traite par
femperecr. Il p.artira demain pour Paris
assister aux gtandes manoeuvres de
amée frangaise.
*Lowpres 12.— On annonce que l'all‘an-
@protesiante cherchera 4 empécher la
pocrssion des membres du congrés euca-
tatique.
Neweastte ( on tyne Angktorve ) 12.—
Le cuirassé « Minas-Geraes » qui était en
costraction par le gouvernement brési-

kena été lance’ aujourd hut. Ce cuirasse |

attaun déplac, nent de 20.00) tonnes
tseraarmé de 12 canons de 12 pouces.
rautres na .ics du mene modeéle que
kc Minasgeracs » sont actuellement en
construction’ pour le compte du Brésil
Wasuixctox 12. - L’aérop'ace de M.
O:ville Wright a battu un nouveau re-
cord en restant en l’air durant une heure
10 minutes
Panis 12.— On prétend que I|'empe-
tur Guillaume aurait péagiré cn automa-
ile et incognit» sur le territoire fiangais.
Paris, — On annonce ofticiellement que
b note franco-csuagnole relative aux aftai-
wdu Maroc a cié definitive ment rédigée
Benvoyée A Madtid pour y etre vérifide.
s aan elle sera communiquéc aux
a etnse.— On rapporte que la popula-
y Ast Mogador le dernier rempart d’Abd
Q i. proclamé sultan Moulai Hafid
que la souveraineté de celul-ci a été
Sreptte par la triba des anflons.
Cooa-Becar.— De nouveaux détails
lin ees ta récente vic'oire du colo-
ries tribus miarocaines con-
ear ans les environs de Bondenid
t que celles-ei ont eu troit mille
nus hors de combi t.



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bystérie, hypecondrie. parstys‘e. ataxte lo- |

comotnce, rhumatisime, goutte, sciatique, |
arthrite déformante. choréc; paralysie agi- |
tante, asthme, énilepsie, dilatation de l’es- |
tére, troubles |

tomac, diarrhée chronique, tc
fonctionre'’s dn ccenr, arério-sclerose, im-
puissance eénivale, ehthisic, goitre exoph- |
ratmique, di:bete, chlarose, obdsit4, ma! |
de Brith, éléphantiasis, hémerrhoides,
aménorrhde, dys:nérorrhée, hémorrhagie, |
utérine, mirice sa'pingite. fibromes, atnsi
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Lundi, 14 Septembre 1908.







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PORT-AU-PRINCE
DEPARTEMENTS
ETRANGER.......-

Un Mots. .

Un Mois.
Trois Mois.
Trois Mois. .



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Jour





Larace bWanche peut, sous quelque

latitude que ‘ec soit, se paver n‘iMypou.- |

tequels Miuviis traitements envers
larace noire, ele aura toujours pour
sjastifier de puissants prétextes ti-
Ns deses prvteadus devoirs de « ci-
Wisa'ion. © Si pourt ant jamais’ quel-
qe fragment de Mhumanité foncée se
permet, dans n’iimpo. te quelle conjonc-
tare, quelque mouvement de méfian-
ce dailleurs justitiée contre sa sour-
Geet séculaire antayoniste, toute la
geat civilisé> d’outre-mer se révolte ;
car oser se mi inifester contre la fra‘
tion blanche de Phu «anité est un cri-
Meinscrit a: code de la civilisation
Sislenom le « wénophobie. »
Quoijue ce crime ait été reprocheé
Daguére encore par la presse franeii-
Sau peuple tuitien, il m’est cepen-
tpas vrai que :elui-ci soit 1ré20
Phobe; il a perdu, avec 13 culte de
8 ancétres, |» souvenir de l’ancien-
he Oppression. Mt son défaut de ran-
Cear vient de son ignorance ; au far
ea mesure que les flots de linstruc-
lita Tinondeat, on lui obszureit de
pias én plus les faits les plus consis-
' $de son histoire. Si bien que, a
Oeure actuelle, la bourgeoisie hai-
ane, si les temps recommengiient
Siderait volontiers les troupes colo-
€s,— pourvu qu’elles _restassen!
Tousss > contre les bandes de
neg Louverture ou de _ Dessa-

mt Pendant pour nous tous qui li
un peu, il n’est pas po:sible que
n€ s0yons plus ou moins xéno-

fiebes, car nous connaissons trop par

ati nits et par les faits observés les
doit en'8, que conservent & notre en-
we és blancs d’Europe et d’Améri-
P ar ma .
Part, en proposant a l’imi-
teat de mes concitoyens la forme
ie au8l0-saxonne, je ne crois pas
ye me sentirais le courage d’ins-
ne Haiti aucune Alliance anglo-

Meng ©, car il ny apas 4 espérer quele

Reenter’! qu'il soit, ( sauf quelques

© croie 1 vussi intéressées que rares)

¢ jamais flatté sinctrement des

Trois Mois. .

DIRECTEUR: |

Clément Magloire,

la race noire au regard de la blanche

manifestuions vetres Orpanisée on sa
faveur.

Les faits Ie prouveat assez: chez
nous meme, VHatien le plus pale n’a
chance dMoecuper que les situations
inférieares daus toute entreprise par-
ticuli¢re créée par fe blane: et si
meme nous créeédsns une institutron
thationale, telfe la Banque, et que nous
la contions a VEuropéea, Pélémant
hatien my ao pas une situation plus
favorisde.

koa weoéral, le blans ne nous feé-
quente pas: i asona monde, son cere
coe, ses fetes a& lui; ce sont i des
faits conmas de toutle monde et Eomy
a pas lier dinsiste:.

Aussi. iai-je pu ome defendre de
quel yue etonnement en yoyant, dins
ses moyvens de contradiction, le Doc-
teur N. A\uzuste toucher acette ques-
tion de la prévention blanche coutre
ie nesre en la fiisant seulement poser
sur i Angio-saxon Alen croire, le
Francais ue conniit pas le préjuge de
race et si lapopulation noire quipeuple
les Etats Unis relevait de préférence
de la domination franeaise, il y a baa
remps quella ent été relevée de 34
condition inferieure.

Nous somimes obligés d'insister un
peu sur cette question, car elle prou-
ve a quel point les m-illeurs esprits
so laissent pa fois aveugler par la pas-
sion.

Ce n’set @ailleurs pas la premiere

fois que nos contradicteurs jouent de,

cette corde et l'un deus écrivait ré-
cemment, & propos de |l’aventure de
M. Jules Byis et de sa rectification in-
téressée les lignes Ssuivantes. |
«Il ya eu un ministre anglais qul,
apres avoir passé ch 4 nous douze
années, reecu et choyé dans la meil-
leure soziété haitienne, a émis sur le
compte de notre nation et de notre
race des jug2?ments, empreints parfois
du plus fantaisiste parti-pris.
« Comme la boutade de M.
Bois, le
John valut a
testations et
ment motivées

son auteur de3 pro-
des rectifications da-
de la part de ceux

Hat

QUOTIDIEN



REDACTION-ADMINISTRATION
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Jules.
livre de Sir Spencer Saint- |

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Momsieur Arthur ISIOORE. «¢s.

dont Me avait _ pratiqué “la courtoise| v4 da sa génuflexion devant Vaneien
10spita'ité. Pas un trait n’en fut re-| maitre! Y-a-til done plusieurs «ite.
tracté ; et c’est encore a cette sour-jyories d’Ifiitiens, dont Jes uns se

ce qu’en pays angio-saxon vont pui-

Sertous les médisans qui ont. h2-
soin de se donner des arm 3s contre
Haii et la race noire !

« Le Frangais dit volontiers du
mal des autres et de lui-méme: c’est
un défaut. Mais il est capable de re-
tour : c’est une qualité. »

Et ébloni da cette haute qualité
frangaise, le francophils en question
proclame !a France [a nation « la
inoins infectée de prejugé de race! »

Je souris volonsiers de pitié de voir
patfois argumenter a tort ét a travers
contre tout sys’éme d'éducation an-
iglo-saxon, mais il y a Jieude_ se ré-

| volter positivein nt de voir des mala-
‘ties Ou das noirs haitiens, par ce que
‘des fasilités particultéces leac a uront
permis d’aller se frotter contre la ci-
‘Vilisation francaise, essayer de pre-
senter le Francais con ne « é6trangear
au préjugé de race. »

Que lestitoudas ot Dominicains
nourriss2nt de la raatun2 contre
Voppression, il est fort compréhensi-
ible quwils incarnent cette rancune
dans ['Espagno', qui a été leur mattre;
que VFIade, conquérant demain son
autonomi:, garde le soaivenir dune
| domination, il sera tout naturel que
ce souvenir ailla A PAnglais ; que les
Afco-Américains des Etats-Unis voient,
‘dans un temps plus on moins pro-
chain, leur situation sociale s'amelio-
'rer et qu’un fond d’amertume subsiste
dans !eur eceur, i! sera légitime que:
_-e ressentiment aille droit a ’Ameéri-
cain, pour étre servi par des muets.

Eh bien, en dépit de cette logique,| « Baudry, conseiller honoraire au
voila qu'il se trouve des II 1itiens — et' Conseil supérieur de Port-au-Prince,
, pas des moindres — qui, sentant Jalhabitant au quartier de Bellevue, tit
‘Neécessité de désigner une catéyorie périr sous |e fouet son confiseur, pour
;d2 blancs au ressentiment des des-:le punir da n’avoir pas bien réussi
c?ndants “de Tonssaint-Louvertnre et de la confiture.
de Dessalines, laissent de cété les, « Madame Sivenant Ducoudrai fai-
descendants de Leclerc et de Ro- sait donner 2 4 300 coups de fouet a
chamb-au, qua le temps, parcait- ses esclaves et faisait ensuite verser
il, a tvansformés en amis subits de dans les plaies dala cire a cache-
larace et sllongent sans trembler ter brilante. — Madame Charette, a
le doigt sur... rAnglo--Saxon ! | St-Louis, mettait A ses esclaves des

Comment ! c’est le Frarcais qui a masques de fer fermés au cadenas et
été le mattregde ce peuple. — et qnel:les laissait ainsi mourir de faim et
,mattre !— et c’est l’Anglo-Saxon qu’on de soif.
> « Latigue, A Cavaillon, fit scier les
soi-méme On ne veut pas étre déran- quatre membres de son domestique

raient étrangeres aux sentiments des
autres ou faut-il penser, selon le mot
énergi.jue @Eugene Rov, que nous
avons « la nostalgie dv Vesclarage? °

M. J. N. Léver a rappelé qu’une
brochure parne chez vous, Docteur.
au Cap, en 1814, intitulée « Le syetéms
colonial dévoilé » mentionne les cruau-
tés suivantes exercées par les colons
FRANCAIS sur lears esclaves :

« Poncet infligeait la castration a
ses esclaves: il fit meurir sa fille
naturelle avec laquelle il avait eu des
relations incestueuses, en lui versant de
la cire bouillante dans les oreilles.

«Corbierre fait braler vif ; il fit) «n-
terrer un gardienet un boeuf mort.
Chapuiset (dans la plaine du Nord |.
faisait ouvrir le ventre d’un mutlet
mort de maladie et y faisait coudre
stvant le gardien des animaux ; il fai-
sait ensuite enterrer homme et béte.

« Jouannean, a4 la Grande-Rivicre.
fit clouer un de ses noirs a une 1m1-
raille par le3 oreilles qu'il) coupa «n-
suite an ras de la téte avec un rasoir ;
il les fit griller et contraignit la vic-
time a les manger.

« De Cokburne, chevalier de Saini-
Louis, (a la Marmelade), enterrait
ses esclaves jusqu’au cou et jouatt a
la boule sur leurs tétes. — Michau, a
Bnn-ry, faisait mettre ses noirs vi-
vants dans le four a pain.

« Dasdunes pére, dans lArtibonite,
fit brater vifs plus de 45 noirs, hom-
mes, femmes et enfants.— Jarasay
| coupait la langue 4 ses domestiques







LR




Joseph et le fit ensuite enterrer vivant. } tages et les Guilgaud, (Cayes), Naud ( Fond [lating pouss te aussi foun qre possib e.
Rouge), Peat Gras et Bocalin J3r6- Cepoudont je trouve aa bout de a

thee

erchainer httes

mnie) faisstent
Jains siren |

claves Ads poteaus et tes |
ainsi au soveil jusg ca ce que: la mitt,
s’en suivit. »

Et e’es' contre PAnelo Saxon

ud
t
Yon viendra nous pourser pare |

ma

refuse Pégalite polibque tax poss de
ses Erats ! Bt Vow fetad: @ dogs ecrety
qwHilliard d’Aub teal, un des Gar,
lons de Satut-Domingere, a dit des:

colons francais, s-s sctnb ables se bes
ne sont jamais parbares a deiat... IIs
sont humains et bicularsauts er cers
tuus les blancs, .. Mais aves tes negres
ils oublient souvent tou'e e-ye:e de
vertu. »

Nous conviend:ait-if vroiment, de-

Bonnaves je disent «moins infec e du
préyuge de poor oo Mais pra-
havne e encore qe tes hoameaes Gratet
et Towie dynamitaint Ye maby ae as
Aftieains pour ver bac eb
datas tes meunes Coutors: vis qe les |
blanes 2? — Vous avez li cels, testce
pas, Docteur ?

Haste

vant les yeux doiux que Von fart a
nos aneiens maitres, de fure les
yeux rouges, par altruisiue, at Nu
glo-Saxon des tats Unis qua nob jae
INais atteint dans la cruaulé le Gepre
de raffinemeat que nous vernon: deo
voir ? ; |
On sera tentée de eroire que | pry
Vicdépendance haitienne, le brereais)
anra Change pursqny de dovte spar |

wey,
sobs

Mais on noas dit enero que Je
Franeais, prompta midire, est prompt
a rétracter,et on nous dit: «Vovez Ju-
1:3 Bois. » Et Gustave d’Aluix ? ErCo-
Chinat ? Et Téxier ? Et Edgird La Sel-
ve ? Od et quand ont-ils rétracté 2...
IIs ont si peu rétracté que tout ré-
cemiment uns comntess2 d2? Sesmai-
Sons est venue nous gratifier de osa
prose hottiansphile. . Quel'e plaisan-
terie !...

Un dervier mot: est-7e que hes
latinistes, qui semblent avoir tout tn,
sauf de bons livres @histoire de leur
pays, se dontent que presque toutes
les assertions de sir Spencer St John
ont été puisées dans Jes ouvrayes
fringat. de Moreau de St Méry ct de
Victor Schor'cher, le geend aboalition-
niste de 1848, ainsi que dans les
aimables appréciations des gouver-
nenrs et cemmMissaites frangais °...

Non, laissons celte corde: elle vi-
bre mal sous les doigts et si nous con-
tinuons Aen jouer, nous corrrons
risque de rapetis-er ef de dtminuer,
sans le vouloir sans doute, ceux aux
quels nous devorns, vous et moi.
Docteur, cette indépendacce que nous
compromettons tant... ef que nous
serions impuissan's 4 refaire, déréné-
rés que nous sommes par Péducation
que vous savez.

La Question du Jour

VI

Nous nous évertuons 4 fire toucher
du doigt aux haitiens les points par
lesquels péche I’éducation frangaise,
que jusqu’ici ils ont copiée servilement
et maladroitement. Le Docteur Ne-
mours Auguste trouve qu’en cela nous
accomplissons une ceuvre détestable,
criminelle méme, et il s’époumone a
nous démontrer les beautés, les avan-

=
-
me
-
~
w
~
bs
“Vv
a a



ee

Seddet, pray

clume dao Docteur un avenu dont ib ma
pas Poirde comprendre [a valeur oe
Vimportigee, et qa est ee qu i} anu

orit deoaioux quant aa fend, dans cet

t loneue philippique dontilnousa hono-
res Voici ve qui nous apprend: en
toy de Penscignement fran-
ois ques pou ailleues ab d@chare si iia
oe cblecet si parfait. iy a de ees ver
Lites quicéchappent aio st comme par
tore @eernx quad sont fe plas achar-
ties combatt.2 Mais eéfons ta
parole su Docent Atigaste.

« Le Frangiis reconnait) volontiers
« fue ses méthodes dinstruction ne ré-

i)

la soci éh® moderne ; il aceorde, avec
ties plas émincnts comme avec tes
«plas bambles pédigognes et hommes
1 Etat geil fing doniwr de Vater aur
a Univers! bs traps form Fre te pas ls
Croner auc senles spdouletians dela

CN tate rs | cil faul Olander les ca-

programmes, fatre

« Gres, mdifier les
une part plus

canter Fades prety c's
« large.»

o En juce bayeitic, dose crithg ae 5
cn porsnere atieinte tu défaut dela oui
racse. i cherche remel @son mal Cia
Question du doar, Nouvellist: duo 24
Juillet.)

Ne dirait-eon pas dua Doemelins, et ne
serions-nous pus fouls a inscrive ce
qui préeeedg, comme épieciplie a tout
ee que nous avons écrit: pusqutici des
déefectaositeés de Velueation latine ”?
Carieci nous teouvons opinion du De
Auguste en parfiaite

qua repasser en toute loyaute, en éli-

minant de son esprit foute idee de der.
publeae

ridre Ja téte,— les diflérentes
tions dans lesquetle3, nous avons cOusi-
ené nosilves surun parell sujet.

Hest done DPaececord avee nous, votla
qui est bien entendu ? Non pourtant,
et apres que la vérité des fails se sera
ainst imposse ala grande conscience
de Peminent éerivain, nous le verrons
prendee ao tache ds sabmoerger
Ine.ne verite sons fe thot
paradoxes. Gomme sil regrettait d’a
voir fait une concession trop large ada
réalite, if emploiera dix sept Nes da
+ Noauvellist’ » as? contredire et a fou-
drover vette moéme réahit’s a
coups dello quence,

FLEURY FEQUIERE



ae. Le:
me 5 7 = % 5 r Sas
BATRR DPPR De
‘ i a ‘
: ,zoad ; S We SS ot
c an 4 aS, é RENSEi GN Ee MENTS
LAY TOR OLOGIQUES

<2 eg beara,
DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTIAL

wae ee

DiMANCHE 13 SEPTEMBRE

Barométre A midi "59, 13,™
minimum 22. 8
Température maximum 29. 5

moyenne dinrne 24. 4

Ciel couvert toute la journée. Dans la

matinée quelques coups de tonnerre_ loin-

tain et petite pluie inappréciable. Eclairs le
soir.

Le barométre est en hausse depuis midi,

R. BALTENWECK

pondent pas A tous les désiderata de

coneordance avec .
la notre > pour sven coarilieers, oaal!

cette |
montaut de
son hibile erudition et da sos cloguents |

grands |

S. Arch3r

MS. Archer, président du Comité per-
|manentdn Sénat est parti hier sur le
' Montreal se rendant en Europe, en mission
| speciale pour le Gouvernement.

L’Indust ‘3 Jans la Hépu-

bl:que d3 Panama

Qioigue la culture des binanes est lin-

Iduotrie principale et dont la cultivation
sagrindit ducandge ca aande, on fait plus

yd: calzure des produits sui-

-d attention
dont les natifs sont ‘es

vant; : Caco,

sculs cultivatears ct qyi fontscchcr les
‘yrains au soleil au lieu de le faire avec

d'appareils spéciaux (la valeur de cet ar-
‘ticle se ca'cule pour | exportation, comme
ayant une valeur de P. 6,000 ); le caout-
chouc, gui se produit main‘enant en tres
| petites quantités, pourra’t avec plus d’atten-
tion devenir une indns‘1i? profitible.

' Ty adans la Répubique environ 65,
ooo tétes de bétail sur pied . 25,co0o co-

‘chons, 3,000 chévres, 17,000 chevaux,
et 1,500 mulets.

La totalité des gains du ch:min de fer
‘et la ligne de vapcurs do Panama pour
‘Vanneée fiscale jusqzu’au 30 jucn 1906 Se
sont élevés A P. 3, 917, Spo, — lesquels

compardés avec coux de lancée précedente
montre une augmentation de P. 849.229
{e mouve:nent commercial d'Europe avec
PAmeérigue Centrale ct le Mevique , via-
Pisthme de Panama, montre une aup men-
tion de 2,621 tonnes, ct) pour ies ports
de Vocdan Pacitiqee, 4,610 connes.

le mouvement commerciv! de LAm2#-
rique Centrale et du Mexique vers |’ Euro-
pe acu une diminution de 7,826 tonnes
et les ports de VOcdan Pacitique, 6,897
tonnes.

La tovalité ensemble des deux directions
montre une asgmentation de 13 pour
cent.

Ordre des Avocats4
Conformément a Vlarticle 6 des Regle-
mens, le BAtonnier convoque Messieurs
les Avocats de ce birreau le mereredi 16
du courant 4 ro heures du matin au local
du Tribunal civil, pour proceder 4 Velec-
tion du Bitonnier, du Scerétaire et du
Corneil.
Port-au-Prince, le 12 Septembre 1908
Le Secrétatre du Conseil,
Ropon.put Baravu
érthur Bonnefil
ARTISTE PIANISTE
Orypaniste, Chef dorchestre, Compostteur
& ’
| Renouvellement de stock par répara-
i tion des pianos.
Travail garanti— Prix cons. ncicux
81 Rue Tiremasse ( St-Joseph )

Chambre de Comm-rce

Les cultivateurs et les Ind istriels du
Pays, haitiens et étrangers, sont priés d’ex-
pédier a la Chambre de Commerce de
Port-au-Prince, dans le plus bref délai pos-
‘sible, les observations ct les renseigne-
-ments qu’ils jageront nécessaires, concer-
‘nant leur industrie et leur culture, parti-
|culigrement leur nom, leur domicile, la
; moyenne de leur production par trimestre
!ou semestre.

La Chambre de Commerce espére qu’ils
ine se montreront pas indifférents 4 cette
demande a laquelle se rattachent leurs
i propres intéréts.

Le Président de la Chambre de Commerce.
D. Détinois.
Allo!! Allo!!

Tel est le titre d'un ‘entrainant Two Steps
actuellement sous presse et dédié a l’ami
C. A. Moore de la légation américaine.

;bonne musique quand ils sauront

compy ition est de l’artiste B onnefil i
organiste, chef dorchestre, compositeuy

C’est sur les instances de quelques amis
que notre modeste musicien s'es¢ dé
4 donner suite 4 cette publication. —L,
nombre des exemplaires sera Testreing :
une certaine quantité doit etre expddige
aux amis de la province et le reste dang
les colonies anglaises, notamment 4 lg
maique ot deja le talent de l’artiste
C.uyes si hautement apprécié, a fait hop
neur 4 notre pays dont il est un digne Gls,

C’est pourqusi nous recommandons aag
ainateurs Wict d: s’inscrire 1 te pour
leurs cxemplaires chez l’auteur 81 Ree Tr
remasse, 81, ( St Joseph ) le code ,
dire de P. 3 gourdes pour Haiti re
lings pour | étranger. “

La compo>ition est faite dans des coad=
tions de simplicité de facon a en faciliser
Vexécution aux éléves de moyenne fore,
Que!ques autres morceaux de l'ariiste pee
vent Gre également publics selon l’impore
tance des demandes, de f con a garands
tant soit peu les f:ais dimpression. Une
prochaine note annoncera la date da pre
mier tirage.

Administration Pcstale
Lettres recommandecs en souffrance
SERVICE INTERIEUR

Sénateur Rodert David, Mme Ve Albert
Louis Gousse, M. Serre, Muriette Janvier,
Philomene Grégoire, Hortensia~ Guerrier,
Joséphine Dorismond, Espérance St Lonis,
Lydia Picciot:o, Edouard Dorismoad, Jo
seph Pre Paul, Augastin Joseph, Benjamia
Blaise, Fieury Giraud, Démosthénes Sea,
J. J. M. Manigar, ( 2 lettres ) colonel Oc-
tavien Pierre, Perceval Audain, Jn-Baptisse
Conzé, L. Dugué, mécanicien, Télémaque
St Clair, Mérianne Charlemagne.

Port-au-Prince, 14 S-ptembre 1908

Départs

Hier est parti le steamer « Montréal s
avec les passagers suivants 3 destinationde:

Havre: Sinateur S. Avcher, Scears Se
Caradée, Marie Eugénis, Pere Le Berre,
Mr et Mme J. Deleuze et enfant.

Cap Haitien : Soeurs S:e Henri, Ste Aw
toinetre, Mrot Mime Edner H ppolite, Ma-
ria Desaugus:e, Supérieure des Sceurs de
Saint Joseph de Cluny, Scears Rosalie &
Athanase, Sénateur Laroche, Melle Sylvia
Hyppolite, Mme Péragie Balmure, N
Joseph fet enfant, S¢nateur D. Nelson, F.
Stapenhorst, Mm2 Vera;, Abel Hyppolite,
Député Borgella Sévére, Churles Michel,
Laure Célestin, Clément, Cilestia, is
Isméide Célestin, Mmz Rosemeae N*
Mine Theagéne Prin, Mme Léda Gauthier
et enfant, Général J J. Manigar,
Gerson Desrosiers, Fausan Résia,
Georges et enfant, L. Isidore. |

Port de-Paix : Pereaud, Pierre Letoe-
doux, Louisine Séraphin, Paul Aobey,
Edouard Douyon.

Mame

6

Par le « Prins Willem I :

St Mare : Michel Saich et enfant, Sa
Habib, Redolphe Gagneron, Mme A. &
seau, Melle Louise Claude, Saith Dm
Frémy Séjourné, Paul Lormier,
Jean, Georges Angus, Melle L.
Mile H. Angus, William Angas,
Deslandes, Dt Roche Grellier. Melis ¥
Iéus, Antoine Semise, H. Pyae
net, Antoine Nonez, Cing scears

Joseph de Cluny. ot
New-York: Joseph L. Hachtmans. Viti

tor Gentil, Ernest Castera, G.
ky.







de

en

s ° 2, a

Par le « Pxsident » pour King ms

S. Papillon, Mr et Mme A. . Asche
Mr et Mme Alexander, Robinsea

Tl sera certes enlevé par les amateurs de ‘fant, Mr José Ramon.


Nomination
s avec plaisir qae pa
Nous 3P. ie Son Exc. le Présiden

gamission de

+: Mi le Dr’ Lélio Hedicourt a dic

Ted Médecin en chef 4 I’'Hopital) mi-
tire de Jérémie.

C’est un bon choix. —- Tous nos com-

piments.
Avis Comme: cial

Le public et le cominsres sont avi-

dis que Monsieur OTTO TISCHER est char-

de notre procur.tion.
W cap-Haitien le fer Septembre 1908.

TISCHER & C

Fanvelles Btrangeres

perniéres Dépéches

ns om

Avpaxy ( Austrilie ).— Lescadre ame-
ficaine de cuirass¢s est entre aujourd Lui
47 heures du matin et mouillé dans Ja
aie de Princess Royal. Une foule immen-
v assistait, sur !e rivage, l’arrivée des na-
vires américains. —

Le premier ministre M. Moore ct Vamt-
nl Sperry échangcrent des sales de ceur-
wisie au mover: de la té.€praph ss sens fi.

SaINT-JEAN ( Qusaar ) 12.-— bes geen

des manoeuvres de larmeée aleminde se}

(MrF. F. Stiues a
j'tgent @ Vort-au-Prins.2,

{Photographie

| Artisti:,
J. M. DUPLESS +

120, Rue .i1a Centre, 120.
(foatreda varie
tel Commnunat).
( TRAVAUX DE TOUTES SORTES +
SOLIO Ev ULATINO. )

Larios bcs artistiques, nouvelle regues
AGHANDISSRMENTS, REPRODUCTIONS.

ATELIER D&E LUXE
PNx Modérés
OUVEAUTE :
Cartes Mignonettes, par douz. P. 7
Photo-sole.

Offre ses sarvices au publicde Port-
au-Prince, aux gens des autres loca-
lités actus Nement A Port-au-Prince.
Fen Zess-ayer!

R

Le public est avis’ que jautorise |
agir comme nion!

Le ComMopoxe W. FE. MEYER

de Bermuda
6 POUT: Eee Ms eee



‘Le Dr Edmond Héraux |

public en
con Cabinet est trans-

Eafo- "ya SS fronts et Ja
wenseal cups

soot termingess avjourd’hui., L’viapereer fre 168° Ruy da Gontre, e1 face | du
Guillaume se montre tits sa isfair des ré-, Petit Thatrea Syivain.

saltats obtenus.
“Le Gal Wood parle en termes cha-
leareox de la facon dont il a été traite par
femperecr. Il p.artira demain pour Paris
assister aux gtandes manoeuvres de
amée frangaise.
*Lowpres 12.— On annonce que l'all‘an-
@protesiante cherchera 4 empécher la
pocrssion des membres du congrés euca-
tatique.
Neweastte ( on tyne Angktorve ) 12.—
Le cuirassé « Minas-Geraes » qui était en
costraction par le gouvernement brési-

kena été lance’ aujourd hut. Ce cuirasse |

attaun déplac, nent de 20.00) tonnes
tseraarmé de 12 canons de 12 pouces.
rautres na .ics du mene modeéle que
kc Minasgeracs » sont actuellement en
construction’ pour le compte du Brésil
Wasuixctox 12. - L’aérop'ace de M.
O:ville Wright a battu un nouveau re-
cord en restant en l’air durant une heure
10 minutes
Panis 12.— On prétend que I|'empe-
tur Guillaume aurait péagiré cn automa-
ile et incognit» sur le territoire fiangais.
Paris, — On annonce ofticiellement que
b note franco-csuagnole relative aux aftai-
wdu Maroc a cié definitive ment rédigée
Benvoyée A Madtid pour y etre vérifide.
s aan elle sera communiquéc aux
a etnse.— On rapporte que la popula-
y Ast Mogador le dernier rempart d’Abd
Q i. proclamé sultan Moulai Hafid
que la souveraineté de celul-ci a été
Sreptte par la triba des anflons.
Cooa-Becar.— De nouveaux détails
lin ees ta récente vic'oire du colo-
ries tribus miarocaines con-
ear ans les environs de Bondenid
t que celles-ei ont eu troit mille
nus hors de combi t.



aoe oa

Rotel Restaurant
ST-JOSEPH
(ANcLeogs KURS ROUX ET DU MAGA-

; SIN DE L’stat. )
Service bien organisé. — Hepas
-~— cuisine excelleente

X Carte
ARE: Josepe DESRIVIEPE.





/qne de«

Pourvies Vappireils électriques qui,

grace anx récents progrés accornonlis

dans la science constitnent des agents
thérapentiques de premier ordre, il
entrep endra | traitement des male-

dies suivantes : . : i
| Le Publig. est prévenu qu’a loccasion de la féte patronale de la Croix-des-

Missions, le service des trains entre la Gare du Nord
sions et vice-versa sera établi comme suit le lundi 44 du courant:

Cancer, lupus, neurasthénie. névralgie, |
bystérie, hypecondrie. parstys‘e. ataxte lo- |

comotnce, rhumatisime, goutte, sciatique, |
arthrite déformante. choréc; paralysie agi- |
tante, asthme, énilepsie, dilatation de l’es- |
tére, troubles |

tomac, diarrhée chronique, tc
fonctionre'’s dn ccenr, arério-sclerose, im-
puissance eénivale, ehthisic, goitre exoph- |
ratmique, di:bete, chlarose, obdsit4, ma! |
de Brith, éléphantiasis, hémerrhoides,
aménorrhde, dys:nérorrhée, hémorrhagie, |
utérine, mirice sa'pingite. fibromes, atnsi
dats morbibes tels qu2: anémie,
cachexie et stériité de homme et de la
femme.

Consultztions a4 7a 9 heu-
res d'1 matin et de 245 hevres
du soir.

Mr C. I.. Verret
Ta:lieur-Marchand

Donne avis 4 sa bienvaillante ciien-
iMe ques sa miison No 7. Rue Traver-
si@re cst toujours bien pourvuc d'une
varisté d’étoifes de 1a haute nou-
veauté parisienne.

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Cee AR ER. tle 8 ae |
aye, e
Wwe: bogey cc tenipigests fa
ele’ “at be ee ' beer iv 8 Saea 7.
fava! OT ne a7 i
ae gg gin eS, sa Ard
! . 2. yt “ eSas 4. .: t : ¥ nm oo 4 foe lt
B85 Pug Pia brs
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TE



AVIS

Dépa:t de ila are du Nord

Ee eT =

et la Croix des Mis-

Départ dela Croix-des-MissionS

A. M. train supplémentaire 7.30
« réglementaire 8.05
« supplémentaire 9%
« réglementaire 42.45
« supplémentaire 3
« réglementaire 5 055
« supplémentaire 6.

Port-au-Prince, le 11 Septembre 1908.

A. M. train rézlementaire 6.30
| « supplémentair2 7
« « 8.30
« réwementaire 10.30
P.M. « supp!émentaire 2.20
« r-églementaire 3.30
a supplér entaire 4.
rr

9 3 slow >A me -
L’Usine «sv Périgay
(Caye )
Informe sa nombrerseclientéle qn’elle
a repris la fubrivation da son sucre si
justement recherchs.

On en tronvers tonjours a Port-an-
Prince, ch=z M. Roberts Dutton & (©.

89, Rue Courbe, Place dela Paic.



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a louver, 4 son domicila, Chases
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bar-ts pour mariage, enterr-ment,
etc, etc.

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sique nos articles contre toute
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Diplome de PUniversité de Harvard CE. U. A.)

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[-sriatides ct be public en général,
mud aro! san

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128, RUE pU CENTRE, 128.

; ( Maison de feu Dr Duchatellier )

| Les malades savent aujourd'hui qu’-
jils peuvent étre guéris par I'Klectro

‘érapie scientifiquement appliquée
dans la plupart des maux dont souf-
fre Vhum-anité. Ils ont un intérét spé-

non chirursicale délabrante dont les
suites sont souvent les plus graves.

Outre le traitement des affections
spéeiales de la ferime, des maladi-s
chroniques qéuésrales ou locales, des af-
feelions gé&atto-urinaires, celles due sys-
fem: eri Clr, de la Peau. du Ne °, de
In Crarye, des Ovvilles ef des Yeur, le
OD Gavead fait le ‘raitement A domici-
de la Lym-
phanyite Chronipue.

(.ONSULTATIONS ET TRAITEMENTS

De FAO hrs dum tiaet de 2? ad 4

hrs de Vapreés-midi

Matsoo foadeéa en PSs,

Dermiers articles recus

1
|
Parfumerie Houbigant; Ro-|
Val Houbizant ; Fousece Roval 5 Par-!
fuin Pdéal; Savon, Poudre ; ete. ete.

Coifrets de parfaumercie trés élézants.
Parfum renommeé Astus ; Lotion, Tri-.
coflis,

Lampes. Fouets et Chamois'



pour bugsey et bass.

Arjwen'eris de luxsa, Bibelo's,:
Moustiquiures, Brosses, Pipes, Fumes-
cigarettes, Cravates, Maroquinerie de

toutes quialités. -

La Maison a toujours ua grand as-|
sortinent de Bijouterie, @Aryenterie, |
de Diwman:, & la disposition du pubtic:



Maison FO BRUNES.
195 ss KAND’RUE 195
Dirigée par

L. HODELIN
Anctei membre Za la Societé Philan-

throptguc ics matves failleurs de Parts

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