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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00427
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- September 12, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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peuxiéme Année, N, 436.
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Samedi, 12 Septembre 1908.
A
Le Watin
~ Abonnements:
Un Mots. .
PORT-AU-PRINCE Tesi Mow.
DEPARTEMENTS) UN Mois.
Trois Mois.
seaeee --| Trois Mois. .
ETRANGER
——— > aoe ©
QUOT
DimEcTEUR
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45-
IDIEN
Se
ee ee ee
LE NUMERO 4 5 CENTIMES
ee
Les abonnements partert du 1 et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuccrits ineérés ou Bon Be esront pas rendus
— ~
Pour tcut cs qui concerns lAdministration du Journsl, sadresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Kkwe Rows
. en Allemagne, dans le Hartz, une éco- de sa croisi¢re qui dura cing ans, il
i (IS f (il (Ire le sur le modéle de celle d’Abbotsholme,|Se mit a travailter de la fagon que
lafin, dit un auteur, de « réagir contre lon sait, « Aa révolutionner ia pensée
‘le sysléme scolaire trop vanté de|humaine », ayant appris. dit afas Le-
—-— Allemagne. » 'clerc, « tout de univers, rien de PU-
IV
mouvement ce
André Pelle-
Le croira-t-on? Le
aovation tent’ par M.
tea sur leteriains des hautes études|
teentifiques ; dont, sur le terrain de
Feessignement ayricole, M. Paul Le-
‘PyBaulieu dénonce Vimpérieuse né-
emité; et dont. sur le terrain des
@ades générales classiques, MM. Ju-
ts Lemaitre, Fuavisse et tant d’au-
fs poursuivent la réaliration; ce
@oavement de rénovation atteint jus
Maur professions libérales les plus
settement dé'erminées : le Droit et ta
Médecine.
Tandis qu> le Dr N. Auguste vante
Of Haiti ti necessits de la culture
ine et celle de ces deux profes-ions
marquelles elle donne accés, j’entends
(oy Sotbonne trangaise la voix de
i’s Lemai're retentir comme
¢Cest une plaisanterie de préten-
seine le grec et le latin sont né-
Mie ete Médecin, a un phar-
wee dunjug>, 4 un avocat. Pour
emédecin connaissa la termi-
rene de son art, il lui suffit d’ap-
itis re un vocabulaire de deux ou
ltique in mots latins ou grecs. Le
. Indispeusable a l’avocat est
Moen†encore. Et il existe de fort
; * traductions des ouvrages de
pmain— auxquelles d’ailleurs
8 a tH ait souvent recours. »
’ ut. avocat général & la
rete Cassation que jai déja eu
a @ citer, confirme de son
«Quang fangage de M. Lemattre.
la’ istraten études juridiques pour
eat 1 vet le barreau, le nota-
bamers ir : atin et le grec sont abso-
utiles. Vaut-on immédirte-
Rent |
too preuve par le fait de cette al-
‘ ¢ .
tirbarie ene? par la nature de ses
rique . approfondir le droit
’ Peter aux sources,
: ‘traditions historiques.
les textamais nous ne consultons
entail. de droit romain, ni ses
res. Aucun arrét de la Cour
‘de Gassation ne réfere aun texte de
droit romain.
« Les compilations des lois romat-
trois énormes volumes, rudts in-
les commentaires
anciens (car on n’en achéte plus de-
puis longtemps ) “dorment du plus
profond summeil dans quelque vieille
armoire, couverts sans doute d’un-
couche épaisse de poussiére. [!s soul
aux oublettes, et l'on pourrait dire
d’eux ce que Voltaire disait des Gan-
tiques sacrés de Lefrane de Pompi
gnan :
Sacrés ils sont, car personne n'y touche.
« Prétendre qu'on ne peut, sa. 1 e-
tude du droit romain, devenir un jit
risconsulte, ui magistrat compéteut,
un avocat distingué, c’est méconnaft-
nes,
diyestaque moles,
tremanifestement la réalité des faits.»!
Ii est donc bien établi que la cultu-
re exagérée du cerveau humain est
un régime condamaé par les mearl-
leurs esprits en France et que dans
toutes les branches se fait dans ce
sens une réaction des plus certiines ;
cest d’elle qu'il est question dans
ces lignes extraites du journal
Temps :
« Aujourd’hui donc une réaction
manifeste et nous avons une tendan-
ce a regarder du cété des Anglais... Ce
mouvement ne peut que réjouir le
coaur des patriotes .. I! convient de
aaluer cette éloquence martiale avec
un frisson joyeux et d’y voir & la fois
un avertissement, une promesse et
un espoir. »
Vuila qui nous met positivement
loin des exhortations du Dr N. Augus-|p
t de réforme rest
le Docteur,
yr les faits et
a'lemande,
que VAllema-
ts |! Et ce couran
pas limité a la France ;
qui parait si renseigné s
gestes de_ la pedagogic
n'a pas l’air de se douter
gne, elle ausi, a senti lan
modifier son enseignement dans un
sens plus ulilitaire et plus pratique et
tous ceux qui s’occupent de Ces ques-
tions sont au courant de la propa’
gande active du Dr Lietz qui a fondé
Le
|
écessité de
{
‘
|
| Je prie de uoter que je suis loin de; Niversité. »
,vier le mouvement contraire, dénon-) ot Efuxnay ? IL laissale college a
oe) ‘ . > . : > . a . a e eye ’ = nr
ce par ie Docteur N. Auguste, et Gul douse ou treize “ans, « ne sachant pas
Jpousse les @ U iants anglais vers IS) v.and'chose. » Cela ne Pempe cha pas
Universités francaises et allemandes. ge faire de solides études m‘dicales,
! out ce qui précéde prouve qui si les, Q’apprendre tout seul allemand vt le
Anglais. asso'Tés de plus de théorie, | francais Puis. comme Darwin. il ac-
° ° ’ 4 € «
ont ile bon oe des adresser der. compagna un capitaine de Ja marine
ranga Coit : nas, Cc i fr anglaise dans une croisiére, en quali-
tats de I 8, eux ebene Be es re-|té @aide chirurgien. C'est grace a ses
ff tre “ie a sy ate f fectueus | études personnelles qu’il devint le sa-
4 Pp de place a fait Jusqu IC!) vant que lon sait, abachant son nom
Vit fa theorie, ont compris, avec UN|\ des observations se entifiques de
| oe aa eed quae ort quelque | ,remier ordre et a des recherches la-
1© Pee flathven vat ve Angiais. orieuses sur la physiologie, l:anato-
) hc ivement, le systeme an-' mi comparée et la paléuntologi-.
_& en juger par ses. résultats. le n’en finirais pas s’if fallait peter
ue meérite pas toujours Vexécration 7 a. ais pas § we be
Ijua lui voue le Docteur; car, dans de TyNpatL; de Spéxcen et ile tant
‘toutes les branches de l'activité et des ae sien peut citer pour lex Prats
connaissances humaines, Angleterre || DNs ar et Westinghouse ~~ da
a uissamment contribué a enrichir’ ve bewe nt haufement quan pays a
le bagage intellectuel et moral de I’hu-; PAY 28801 dorganiser en regime ile
manité. En dehors des nums éclatants | tellectuel intense et generalise pour
ie Docteur a retenus et dont, | Produire des hommes remarqual-es
et des savante-.
Ges ¢xemples prouvent, en meme
temps, que tes elol.es scientifiques
frangaises ne sont pas le résaltat de
Venseignement surchitce propre a
, | éducation latine, mais bien «ifant
de manifestations duo gémie propre
de la race ; (Ecole n’y e-t assurément
pour rier,
elas,
|
hae
‘malgré lui, i! ilumine ses démonstra-
tigns, voici quelques autres qui cnl
'émergé au dessus du vulgaire, sins
‘aucun secours de la culture latins si
‘de lenseigoément universitaire.
Voici d’abord Farapay, fréqventen
‘Ios atetiers dés Page de douze ans ct
ui, subissant furtuitement VPascen-
dant du grand Davy, sollicita ds le
servic en qualité de gargon de labora-| _Telles sont les idées qui, a4 l'heure
loire & 25 schillings par semaine, et actuelle, sonten train de modifier
sut ainsi se créer une, carriére scien- | considérablement les méthodes de
tifique si marquée de découvertes fé- | ’enseignement en France et en Alle-
condes. magne. Elles s’y heurtent certaine-
Voici ensuite Daawin 'qui déclare, ment &une séculaire tradition et a
lui-méme n’avoir rien acquis & la px-;"Ne puissante routine, tradition et
blic school ow il fut de boone heure routine que l'on peut mesurer a la
iacé. Sa famille voulut en faire vun'force avec laquelle, & deux mille
médecin, puisun homme d’église, et{/lieues de distance, elle: sont défen-
cette dernivce circonstanze Jui valut dues dans un milea arrieié pir des
de se faire un piétre bachelier és- e-prits sans doute oo remeiquables,
arts. Nobéissant qu’a son gout per- Mauls assurément ficunné. selon le
moule antique.
sonnel, il obtint d'un capitaine de la
Mais c’est un fait observation que
marine royale de l'accompagaer dans
croisicre autour du monde, afin
,une : UL rien ne peut contre le progres, et com-
ide pouvoir recueillir les collections me cette loi cst indépendante des la-
;}naturelles nécessaires aux études tiludes, c’est sa réalisation plus ou
moins éloignée et au gré de circons-
‘vers lesquelles l’inclinait la lecture
tances que nul ne peat se piquer
des ouvrages de Humboldt. Revenu
quae SEO TE eR AE CY UE COCR CE
dentrevoir, qui fortifi, Peep ri de mo-
tre campagne et Gur bois cugsg a
nous v vonoer de plus en plus.
Oi ee ee eel
La Questiod du Jour
V
Pour en revo nir a da critbpoe
gaise, jai retenu quwun Fe.
Sarce.,un Juices Leintitve, Ua Bi cgot-
Goppse, Cesta dirs trots omeuttes
de la formation bitine et de ha calture
francaise, meilleurs juges cu Pespece
que le D' Nemours Augusio — n'oul
pas soul-vé de contradiction sac les
dires dEdmond Deimolins. Ps out eco
assez de sens eto dsj gemper ct pce
comprendre qav7ib oy avait pas tied de
fourbir deurs armas ds chiavins et
partir on guerre bet oe be dh Nee
mours Anguste, ( dati qa ren
plit ce role; cest lui quis enti; snd
de oveneer by Brance Gtvomebee, aati cs
wee, pou Ute Mmeteadts rape tis |
Catnpe cheas tbe abides hh reb pet be
frroatn-
my septhe
at
it:
Roland furieux, il peut cvoite cm toute
simueerite fe petaso Qapgeroto ats
que sa pose est pleine de nb
de fierte, quae son bern gests pes ws
Moi pestime qaib carat pu teeuve bis
Ocla tons dnfimim at rae aden s odes
le chevalier Guns erase plas 0b one
que celle of te voila atele,
Que de fois, en ellet, la presse de
France, d Allemagne, do Anglo terre oat
WAmern-pue Ma Fee pis exerce cou:
tre Haiti sa Verve caustique, iatibeus.
et malveillante ! Que de fuis
negrophobie, ma-t-clle pas jeté st bave
sur cette sucieté banienne ott tuat tic
va pas pour le mieux, bélas ! mis qui
tout de méme aurait quelque droit a
un peuds justice ct Wequilé, quand
ce he serait que par da posses-iou db-
Ininences frangatses comme notre sa-
vantissime Docteur et ses pareils f...
En semblables occurences, mi Ne
|
|
|
Awuisi
STE
|
la colme | !
des prosateurs doutre wisr, en mal de) 288 de Cietre que hous somones
ou, qu’a tout da mois,
que notre prose ous vau ira un bout de |
moutrs August)’, si halile ace spart ot
il s’escrime pour la ranee, enit ct
plus besa, plus vraiet plus grand, si-
de sun ceeut @ibsitien, do
de penseur conscient, 11
de prote-fation indignée cn faveur
gon pays et de sa race.
Mais non, if s'est drape dans une su-
de
ron sprit:
sortalt uno cri:
blime jildPerence odes injures, les of |
fenses de la presse
adresse ne Pont guere ¢ica 7
Vait la fougue de sou tempérament, il
tenait en disponibiité sun bociear
bataillease, pour defendre Ti Prarece,
éibangere a mole |
rés: i=)
dats un cas préecisément othelle ms qre.
faire Petre défendue. Ce rove peut etre
tres bean, mais il est tnw'ie en preva. -
tion au point de vue frangais 5 ait port
de vue hiitien, il mériterail Vetre qua- ,
litié plus séevéecement encore... kt: uls, |
et puis, voyous, Docteur Auguste, se-
riez-vous par hasard suj-t f:angais plu-
tot que citoyen haitien ? (4)
Car enfin je vouctiais bien écarter la
supposition que la civilisation fr :-negaise
ait eu sur votre esprit lucide le mém-
eflet éblouissant, aveugiant qu'il a pu
produire sur nos fils d= famille sans
discerneinent, et sur nos homines laits
dénués de tont jugement ? Et je tro :-
ve que Veérudit, Je savant, le pen-seur.
et le sociolopne que vous étes, avait
pour devoir de regarder ce pays Wau:
ail moins fascine, et par suite motiis
(41) Dans lesprit des Frangais de la tctro-
le, les noirs et les mulitres abrités sous
pavillon francais, ne sont pas des citovens,
mais bien plutdt des sujets.
meatystebatcnyy Pay Is COPS tea Pv
teu No oocane Aap te ferent tee etu-
de
80. 16t3 frongaise of il yo a tant a voir,
compores et jrger, of qne aartleurs t
connaitsi bio ns; je nur: serais explique
SUMS pedse quvanaivste sipeare cl puge
soucte x de da veiled fit res-orue
les odeéfauts ce Pedacation (rancai-e,
apres ca avoir mis on plein relief les
biilla: ‘es qualit) cto tes belles vertas
Moisnonu! pes ure ombra a sou ia
ent uiilet
OE
A .ivag s
Le steamer Prins Willem Test entré hier
avee Jes parsapers suivants :
Jidémic ~ De.as Laraque, PIngénieur
Doret, Benjamin Blanchet. Augusie Ga-
roate, &. O iol, Régairt Sansarique, Mr.
Abrshae Schima, Mierre P. Louis, Marie
IMiepolves, Mr. Phicincn Desruisseau,
Clot anir Drouin.
i Cayes. — Mr. Jules Phipps,Fourond fils,
oy auront intéret ale
coe
fa
"Pont ta
NTN | der .
har tye nd Voie ' j 4g ‘ . . : > . :
Blew pas Pematnies petibe tach 44 Boniinsia Blaise, Moldon Fravgois, Mil
. yong ‘ er tes vfs cot ’ a 3 . : . . .
SOE Dh Ge etd aed yt ait La ‘ton, Magna Encsie ct enfaor,
a! ye at , ‘ . tees a r i ©
eorore et Pat rey cd. AE mt Vell Ub tse ace, = MM. Alb-rt Deslandes et
Piance qwa tia +s le prisme de cette '
: rare } oe Dante! Jobn.
imagination cull.mmeée, chavllés a, . < ~
blane par son ido atris frangaise, Crest: °°
Hine fort mouvaise posture pour ctre- :
‘avec les passagers suivants :
juge impartial.
Nous ae
sim’, o- tae fer tout, viriisant, - jors-
quenous tuettons an grand jour’ les
Peotes del ctageax de VPeducation fray
etisey eet satis trauvads* gidee ope
. ?* 1 .
Sabet Peteonta.s tbs abs, qui ta as EE abu
tituithbais o Saie des pulmtis par cu cecte
etaction pest ote serut is et jugée
sas ean mma pour le rernom
franegais,
Voy g-vols comment nous serivgus
Pidient-s Pimpraner par exemple : 4 Ta
Beoice a dart fatiite sae tente ba igue :
eX pobets deo vie scienees, lettres et
arts, commas sous de rapport Geos mie
Cert une nation absoranicnt ave
ricide. y Ee si meus ajoutions qos dans
forts ces domabies tee peo! anwio-
~YxXOus Pemportent sie da Frances,
perio. da fares carat complete,
et de decteur aarait: Wexcellentes rub
payes
pour faire Papotogie des anazlo--axous,
nis espéerons
3
raban que
conyye ?...
Fucurny FEQUERE
ee eee ee ee eee:
ERA RS: x aye a wet
JAYS DT ass
DU
SE"’INALRE COLLEGE S:-MART AL:
VENDRED: 11 SEPTEMBRE
Bacmetie A midi 59, 53â€
. Piha ore 24. 3
Toermmperatuare: ..caemum 27.2
‘wworemre dinusns 25.5
Cicl enti ment convert toute li jour- ,
né-. Dios lasaasinge, pluie a plusi ars re-
prises: 1,8").
Le barométre «st toujours en buisse
BA LT ENCE LA
Genera Duper4 Silvain
t
.
v
va
Nous avous teva avec plaisir le sympa-
thique Commandant de fa Piace de Co-
rail, le Gal. S.-Ivain, en congé pour raisons
de san'e.
Nous lui souhaitons un promp: rétablis
sement
ie ou il a su s‘atiirer Vestrme de la popu-
Po teor.
KRomuius
Conirairement a ce que ous avions in-
nonce, « Romulus >» ne pariitra pas au-
jourd’hul.
Ce roman si impaticmment attendu ne
scra mis en vente que vendredi prochain.
Il est cnrichi de précicuses notes histcri-
ques ; c'est povrquoi méme ceux qui
Vanelo saxonisme « vicili-
pa ere:
Ce matia est cnire Je steamer ‘Pravside %t
Cayes — M. Hogirth et enfant. Pére
Christ, Pére Biltenweck, Melles R: béca,
Aogtle, M. A. Jannini.
O dads des Avocaits
Conformément A Varvc'e 6 des Reégle-
menis, le Bltonnics caivoqae Messieurs
les Avocats de ce birreau le mereredi 16
du courant A ro h.oures da matin au local
du Tribunal civi', pour proceder a Vélee-
tion du Bateonsi-r, du Seeréraire et du
Con il.
Po:t au-Priice, le 12 Septembre 1908
Le Secrétaire du Conseil,
RopoLrPHE Bara
Bureau du Port
Cette semaine a été instalié au Bureau
du Port on nouveau nar préd, mesu-
rast Go picds ds haut Les travaux ont été
cond...:s pac Mr Breton, ingénieur en chef
de li marine. la base, en magonnerie ci-
mentce, a été construite par l’onvrier Tu-
renne. En comme ires beau travail
Compliments 4 tous ceux qyj y ont con-
tribud, et, particuliérement an Général
Mare Derenoncourt qui se dépense sans
‘ersoe 2 Pombellissement de son office.
rtnur Bonne?til
ARIHSTE PIANISTE
Organiste, Chif d orchestre, Compasiteur
— Renouveliement de s‘ock pour répara-
/uon des pianos.
Travail garcati— Prix consciencicux
81 Rue Tiremasse ( St-Joseph )
Chronique des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION NorD
‘Whitty & Co & Alfred Antoine
' Fluet, de taille moyenne,
"Agé & peine de vingt huit ans. Face gaie,
‘barrée par une moastache noissante et
que dcécorent un nez !egéremcn’ retroussé,
“comme celui d’un petit tov-to: d: France,
une bouche menuscule, comne: un prtit
“musta, garsie de solides dens que com-
‘'mence pir entimer l’usure du tabac, des
'yeux noirs, limpides ou se refléte vne
| puissante faculté intellective. Sa téte plus
Fovale que ronde «ut casquée d’une cheve-
1lure noire, soigneuse que separe juste au
“milieu une raie réguliére ; vétu toujours
(Wun complét veston noir: Tel est Felix
Mab qui depuis quelques jours pérore en
Maitre au Tribunal de Paix. Son début
dans Ja vie fut celui des jeunes qui virent
‘la chute de Sa:n ; il révait, comme nous
tous, d’étre général ou quelque chose d’4-
peu prés. En ryo2, il ¢tait de ceux qui
.réclamaient te respect des lois, il était dau
grand parti de Pordre et de la liberté. Mais
;he'as tal n’evt prs Phouneur de ‘faire son
| coup de feu de noviciat : la lourde cara-
; bine gu’il portait avec une firr:é toute ju-
vénile sesta vicrge enire ses mains fatiguées
Les beaux réves évanouis, Valin reprend
le chemin de l’Ecole, de 1’Ecole de droit,
peau jaune,
re cme
bien entendu, dou il devait sortir a
sor parchemin de licencié,
y Apres quelques incidents d'audience,
alin, nervcux, prend la parole et develop,
pe sa defense,
~~ Magistrat: par un jugement Tendg
par le ‘Tribunal de Paix le 22 maj dernier
le sttur Alfred Antoine a éié condamné 4
payer aux seurs Whitty fréres & Co hy
semme de P. 69,20 centimes, Le
Aodr dernier, le sieur Alfred Antoine vom
lant se déch-rgeer des condamnations
noncées conire lui, versaa M. Albert
des, alors mandutaire des sieurs Whitty,
sonine de VP. 50, appert regu ddment ep
registré. Apiés ce versement, M. Aldad
Antoine, mon client,ne pouvait restet gp.
voir 4 la maison Whitty frére que 19, gy)
pius les frais, se chiffrant a ?. 4 60
que nous ne devions en réalité que P. 3
80, nous dimes faire des offres réelles anz
siczurs Whitiy qui, les refusant nous améses,
par devant vous. Eh bien, Magistrat, noes
venons vous demander de valider les offes
faites A la maison Whitty fréres et de le
condamner 4 nous payer la somme deP
125 de dommages intéréts pour avoir te
fuse d ucceprer ce gue nous devons légalee
Meet €t pOur avoir exizé de nous ane
val ur qui ne leur est pas due. »
M: Serre, mandataire des sieurs Whitty
& Ce déctare que ses cients n’ont pas cor
nuissance durecu délivré par Albert Bord
que les offres faites par Monsieur Alf
Antoine sont insuffisantes, qu'il conclata
leur nullité et demande la condamnatwa
de son adversaire 1 P. 140 de dommages
intere’s. .
Apres répliquede M° Valin, le Tribunal,
pour s'cclairer, fait droit a une dema
de M: S.rre tendant A exiger 1a compare
tion personnelle des parties et du sietr
Albert Bordes, renvoie l’affaire 4 l'andiemce
prochaine.
Revue du Marohé
La baisse s’est poursuivie toute Ja semar
ne. De 760, on est desccndu petit 4 pew
jurqu’a =350° taux d’ouverture ce matte.
Il v a cu quelques transactions 4 tous les
taux intermédiaires. Les haussiers s¢ sat
rendus a fa raison et se sont mis 4 veo
iussi comme tout le monde a la baisse ; ¢
quia contribaé 4 améliorer la situation
mirchd
D’autre part, des demandes de Goutdes
venucs de la Province, pour les besoins
larécolte, nous font espérer que “nn
descendra au dessus de 700° ° avant ™
temps. '
Les Billets de 5 P. sont vendus 2"
escompte contre billet P. 1 et 2- jes tt
mence 4 les recevoir dans toutes 16,
sactions de Binque ; dws quelques Ve
nous croyons qivils ne subiront Pp
compte.
lee iraites sur Paris ont été vendues
3/4— 2°/0 Contre or — pour les PF
Stonatures. 0
Les Chéjues sur New-York 31 TEs rf
Le Café a Frs, 42 jet le Cacao 4
Port-au-Prince, le 12 Septembre rol
Nouvelles Etrangert
‘Dernieres “pépech#
Paris 11. — Rente frangaise ° 6-7].
L’affaire Grégori continue anjou".
il y eut de nombreux inci¢ ents \
le Président dut faire ¢v |
M. "Galot, ancien député de Primbest
est décédé. /
Paris 11.— Grégori a é¢ acti
Parts ro. — Le ton de la pre ,
de dans ses commentsires s0¢ scoot
selec ge en ee
'
ine etles articles de l’organe de fa
chancellerie imyériale qui font prévoir |r
st par PAllemazne de la note france -
pole causent ici un certain malais: .
Cette mauvaise impression cst accentuce
la nouvelle que le docteur Vassel, Ic
goasal allemand qui se trouve en ce mou
pent a Fez a | intention de demander au
pooveau suttan Ta reins allation du caid
Bmiqui, le pocha d El Kasar qui, accus¢
de brigandage fut re-eve de ses fonctions
gat la demande du caid Et Mencbi, l'an-
gen ministre de la guerre. On craint ure
gouvelle tension dans ks relations tranco-
sllemandes ct peut-ctre meme une crise in-
ymationale d'une grande acuité. Le gou-
gememrat frangais conserve cependant son
galme et dans les cercles politiques on dit
consciente de ses droits la France er-
wodne pas se déparuir de sa puoliique. —
Lonpres.— Le coriesp-ndant du « Duily
Mai» a Berlin dis gwil apprend de soure
eautorisée que le pouvernciment alee
modadéa decode Vepposer the
atégorique a Ja nore franco-espi, nuw qc
contient les cordi ions lixds a ja ieco..-
missancede Mou'si Hafid, si ces conditi ns
Tre tu 2
la France.
Loxores rf. - Le sombre des ouviier>
gnstravail deyk tres grand: au cis... The
pidement. oe.
Havre tr. -- Uo. P queb. To o@ NEA ee
goe » verant des Antik estarive 4 Pou te
lc asx heures ce main.
On nous prie de publeer
DAME-MARIE
Nécrologis
Luciz HIPpPOLYTE
Le 27 Aodt scteignait, 4 Dame Marie
dns la dix-septic ne annee de son Axe,
woe dléve du Pensiounat de S:e-Rose de
Lima, Mademoiseiie Claire Lamercie Lu-
ceHippolyte, tiie de Vhonorable Com-
mandant de la Wace et de
de Anse d'Ha naulc.
Ceiedouce ct aimable enfant,
mort devait ravir ys. cOi A es parcots bien-
anes, avait grind auosemn duu foyer
chtéticn et Togas Go p Tetuderes .egons chez
elle, ene aimabiite,
!
kes Savirs de S:-Joseph 4 VAne d Ha
Mut. Ende es ty 95 au Pensionnat Ste-
Rose de Lima, cle sut bicmdt gagner
ietime de ses multiesses, et laticctioa de
Compagnis, par son applicaticn, sa do- ,
‘tion.
ite, son heureux caractére. Helas ! dans
tite maison qacile aimait tant, nul n
Rasat gue le Bon Deu ditla cueiliir
a Wie, comme une petite fleur, pour la
Masplanter dans son Paradis ! En Janvicr
1908, la chére ct tant, dontda santé avart.
qu’su dernier
‘ pleurs coulaut
Wojours é ¢ fréle, se plaignit d’uae indi-
Position et quitta Ste-Rose, ne se dourant
RS que eetait pour n'y plus revenir.
veillie dans la ma.son
tle croyait se rem.t re bientdt. Il n’cn
ieee les soins les plus mater-
able ese incessants, un mal impi-
basta: ait abattu sur la jeune fille,
Vane rassantes affection ¢t la scien-
wo Mt, 'a2 pauvre mére accourue,
pli lenr rote sussi bi n qu’on pouva't Je
désirvr ; les expressions me manquent et_
je me trouve rien qui soit digne d’attirer
Pattention d'un auditoire tel que celui qui
mertoure. Je voudrais qu’il fat indulgent
pour les tournures négligées qui frappe-
ront son oreille ct que je redouterais d’ex-
primer, sile dcvoir, l’amitié, les rapports
les plus intimes, ne rcagissaient contre la
Crainte qu’ assicge mon Ame.
la Commune ,
gue la.
ne:
, dant a
tée
An de so. cor-
tenvéritible cnfant de la fanille, 'dés 1a veille la
t
son ame
serrait forte:
é du Bon Dieu. Da'gne le Maitre Tout-!
t
Mnissant consoler Lui-méme cette fim tle
eprouvee, et laffermir dans Ves; ¢ + ce
1} € Lucie est un ang? auciel, ater d ht
conx quelle a aimds ici-bis !
Discours prononé sur la tombe de Mlle
Clrire Lamercie Lucie Hippolyte. inhumée a
Dame-Narie le 28 Xotit 1908.
Mesdames, »essieurs,
Les oratenss qui m’ontdevancé ont rem- ,
M.sdam-’s, Messieurs,
Je me dicouvre devant cette fosse béan- :
te cffroi -tterrenr de homme. pour di-
;reoun adieu pacernel A ma fille Lucie qui,
jcomme la fleur, s’est épanoule a nos re- | sts que Monsicur Orro TiscueRr est char-
io care J souverain un vas.al de ;gards un instant pour sitdt se fidtrir. Dans
ivent taire de ces : . |
Vordre de la Providence, le mal terrible |
dont elle a été “ateince devait résister aux |
scins les plus assidus; pour enlever sou-!
Jair yds fastte Hf spolvte et Ala société -
Nose TE. naudicne., te bonheur de jouir’
pies ‘angtemps de la présence de cette,
enfin: epaaves un immense regret
reus ddposons dans la tombe. Lucie Hip-.
yeolyte se serait-elle attenduc, il y a trois’
mois, & cur. Vobi.t de cette réunion funeé-
-bre ?
1 Et vous,
fussiez-vous imag.né gu’elle dit étre la
;victime d'une mort aussi prématurée ?
ment
fie des pompiers libres
Cours d@’instruction
Noms des pompicrs qui doivent se
presenter a ti station centrale pen-
Gant la semaine du ii au iS septem-
bre.
Georces Jacos, coneeiller, Edyard
Daroche, Uh. Pheélor Por. Hort! os Puasci-
de, sous officiers, = Dorvtriel Sv wun, Cid-
Lauronee.n, Saiet Coaarr Bros, Vie-
tor Prosper, Théonvil “Théodore, Edyard
Dagnerre, Jii. Georges fits L. Michel Li-
lavois, Métrius Bonaventure, Clément
Thrazibule, Horace Milfort, Armand fils,
Frédérique Cessent, Vallon Julien, Justin
Chéry, Léonce Cyrille, pomprers.
Port-au-Prince, le 12 Septembre 1908.
Le Commandant
Louis LETHEART.
AOL FTE APRA OER: FUE TONED
vis Commercial
Le publie et le commeres sont avi-
& de notre procuration.
CGip- Haitien le fer Septembre 1908.
TISCHER & Ce
CG" Transallantique
Le steamer « MONTRE 4L » 80-
1a de retour samedi 12 et partira di-
tinnnehe 13 a deuc heures précises
pour Port-de-Paix, Cap-Haitien, ¢8-
cates et le Havre.
I, Agence sera fermée dimanche 13a
midi précis. Les billets de
passage pour les ports ci-dessus 86-
riot @élivrés dadés aue
jourd hui:
Port-fau-Prince,l0 Sestembre 1908.
Ligue
F. M. ALTIORI
Le steamer « Prins WillemlI »
partira cet aprés-midi 45 heures pour
St-Marc et New-York.
Port-auPrince, 12 Septembre 1908
GERLACH & C
AGENTS
A A — a Ne
Saes vides!.. Sacs vides!..
| Le Penstonnat Ste-Rose de Lima quia:
‘fagonnd cette jeune ime
partagera notre ;
i douleur ! Quelle perte pour cette famille
-éplorée ! .
re, chére aussi 4 1é-
qui lui était bien che
VAnse-d Hainault
‘Hite de la suciese de
t . . .
oo laissera un grand vide
dois
es firts
Lece Hispolvee. Je
feawai pactecnsd dir
vie de pension naire.
7Y on
sai ants
aisance dans
d’atte:ter
une
conversa ion, me perimetcint
igu'eide avait bien profi'é de ses études et
'
que nises pucnis, ni ses maitresses ne
sétaient dépersdés en vain pour son éduca-
Moarir i dix-sept ans, c'est s’arracher
trop tora Vathctron de tous... Et cepen-
pendant si mal.die, combien parmi
et
de Dame-Mar'«, dans Plaguelle sa dispari- |
exception de ceux qui lont visi-:
soa. Wont pu apprécier notre chére Lucie ;
iroment, au miltcu
cette assistance navrée qui l’entourait.
Mesdames, Messicers, ib me revient que
malade perdit la parole :
dins toute sa candeur était prése
As’envoler vers Dieu. La i
triste. Ne pouvant articuler un mot,
venaient 4 clle, pour leur dire que, cou-
La mére désol€e |
rageuse, elle s’en aliatt,
1, pour chercher son enfant chérie, ; vient s’aba:tce sur sa poitrine : Lucie I'é-
te lutter encore contre la mort qui! treint dans ses bras, la press
ba rears’ Jeune existence. Elle vou-
bail T A tout prix lainde
tine" crut qu’un changement d’air
Masporide dep pm lioration : Lucie fut
lef e l’Anse dHainau!t A Dam--
' shou fut inutile. Mais la foi et la
tas de nes adoucir les derniers ins-
Ms enka Petite malade, qui est morte cn
tde Marie, résignée a la volon-
sce sa petite |
‘les paroles de
cette chére enfant n’a fait que changer de
‘vie ! Elle est morte dans son ence
'Croyez a sa félicité, 4 son bonheur inces-
‘sant au milieu des Elus !...
e fillialement
contre son cceur.
Pére, imcre, frére, socurs, parents, que
consolation que j’ai_tache
de vous exprimer ici, puissent étre bénics
de Dicu ! Qu’ii vous inspire lapensée que
innocence !
des 4
alongs flots des yeux de |
séparction fut |
\ . . . .
elle Missions, le service des trains entre la Gare du Nord et
ions et vice-versa sera ¢tabli comme suit le lundi 44 du courant:
; Départ de‘a Croix-des-Missions
nent la main de tous ceux qulj g
4
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AVIS
Le Public est prévenu qu’a Voccasion de la féte patronale de la Croix-des-
Départ de la Gare du Nord
A. M. train réglementaire 6.30
supplémentaire 7
« 8.30
« tréglementaire 10.30
P.M. « supp'émentaire 2.2
« réglementaire 3.30
« supplémentaire 4.
la Croix des Mis-
A. M. train supplémentaire 7.30
« réglementaire 8.05
supplémentaire 9%
« régicmentaire 12.45
« supplémentaire 3
« réglementaire 5 055
« supplémentaire 6.
Port-au-Prince, le 11 Septembre 1908.
LA DIRECTION
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Table d’'Héte “2745 'thie Ia set
|
Full Text |
peuxiéme Année, N, 436.
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Samedi, 12 Septembre 1908.
A
Le Watin
~ Abonnements:
Un Mots. .
PORT-AU-PRINCE Tesi Mow.
DEPARTEMENTS) UN Mois.
Trois Mois.
seaeee --| Trois Mois. .
ETRANGER
——— > aoe ©
QUOT
DimEcTEUR
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45-
IDIEN
Se
ee ee ee
LE NUMERO 4 5 CENTIMES
ee
Les abonnements partert du 1 et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuccrits ineérés ou Bon Be esront pas rendus
— ~
Pour tcut cs qui concerns lAdministration du Journsl, sadresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Kkwe Rows
. en Allemagne, dans le Hartz, une éco- de sa croisi¢re qui dura cing ans, il
i (IS f (il (Ire le sur le modéle de celle d’Abbotsholme,|Se mit a travailter de la fagon que
lafin, dit un auteur, de « réagir contre lon sait, « Aa révolutionner ia pensée
‘le sysléme scolaire trop vanté de|humaine », ayant appris. dit afas Le-
—-— Allemagne. » 'clerc, « tout de univers, rien de PU-
IV
mouvement ce
André Pelle-
Le croira-t-on? Le
aovation tent’ par M.
tea sur leteriains des hautes études|
teentifiques ; dont, sur le terrain de
Feessignement ayricole, M. Paul Le-
‘PyBaulieu dénonce Vimpérieuse né-
emité; et dont. sur le terrain des
@ades générales classiques, MM. Ju-
ts Lemaitre, Fuavisse et tant d’au-
fs poursuivent la réaliration; ce
@oavement de rénovation atteint jus
Maur professions libérales les plus
settement dé'erminées : le Droit et ta
Médecine.
Tandis qu> le Dr N. Auguste vante
Of Haiti ti necessits de la culture
ine et celle de ces deux profes-ions
marquelles elle donne accés, j’entends
(oy Sotbonne trangaise la voix de
i’s Lemai're retentir comme
¢Cest une plaisanterie de préten-
seine le grec et le latin sont né-
Mie ete Médecin, a un phar-
wee dunjug>, 4 un avocat. Pour
emédecin connaissa la termi-
rene de son art, il lui suffit d’ap-
itis re un vocabulaire de deux ou
ltique in mots latins ou grecs. Le
. Indispeusable a l’avocat est
Moen†encore. Et il existe de fort
; * traductions des ouvrages de
pmain— auxquelles d’ailleurs
8 a tH ait souvent recours. »
’ ut. avocat général & la
rete Cassation que jai déja eu
a @ citer, confirme de son
«Quang fangage de M. Lemattre.
la’ istraten études juridiques pour
eat 1 vet le barreau, le nota-
bamers ir : atin et le grec sont abso-
utiles. Vaut-on immédirte-
Rent |
too preuve par le fait de cette al-
‘ ¢ .
tirbarie ene? par la nature de ses
rique . approfondir le droit
’ Peter aux sources,
: ‘traditions historiques.
les textamais nous ne consultons
entail. de droit romain, ni ses
res. Aucun arrét de la Cour
‘de Gassation ne réfere aun texte de
droit romain.
« Les compilations des lois romat-
trois énormes volumes, rudts in-
les commentaires
anciens (car on n’en achéte plus de-
puis longtemps ) “dorment du plus
profond summeil dans quelque vieille
armoire, couverts sans doute d’un-
couche épaisse de poussiére. [!s soul
aux oublettes, et l'on pourrait dire
d’eux ce que Voltaire disait des Gan-
tiques sacrés de Lefrane de Pompi
gnan :
Sacrés ils sont, car personne n'y touche.
« Prétendre qu'on ne peut, sa. 1 e-
tude du droit romain, devenir un jit
risconsulte, ui magistrat compéteut,
un avocat distingué, c’est méconnaft-
nes,
diyestaque moles,
tremanifestement la réalité des faits.»!
Ii est donc bien établi que la cultu-
re exagérée du cerveau humain est
un régime condamaé par les mearl-
leurs esprits en France et que dans
toutes les branches se fait dans ce
sens une réaction des plus certiines ;
cest d’elle qu'il est question dans
ces lignes extraites du journal
Temps :
« Aujourd’hui donc une réaction
manifeste et nous avons une tendan-
ce a regarder du cété des Anglais... Ce
mouvement ne peut que réjouir le
coaur des patriotes .. I! convient de
aaluer cette éloquence martiale avec
un frisson joyeux et d’y voir & la fois
un avertissement, une promesse et
un espoir. »
Vuila qui nous met positivement
loin des exhortations du Dr N. Augus-|p
t de réforme rest
le Docteur,
yr les faits et
a'lemande,
que VAllema-
ts |! Et ce couran
pas limité a la France ;
qui parait si renseigné s
gestes de_ la pedagogic
n'a pas l’air de se douter
gne, elle ausi, a senti lan
modifier son enseignement dans un
sens plus ulilitaire et plus pratique et
tous ceux qui s’occupent de Ces ques-
tions sont au courant de la propa’
gande active du Dr Lietz qui a fondé
Le
|
écessité de
{
‘
|
| Je prie de uoter que je suis loin de; Niversité. »
,vier le mouvement contraire, dénon-) ot Efuxnay ? IL laissale college a
oe) ‘ . > . : > . a . a e eye ’ = nr
ce par ie Docteur N. Auguste, et Gul douse ou treize “ans, « ne sachant pas
Jpousse les @ U iants anglais vers IS) v.and'chose. » Cela ne Pempe cha pas
Universités francaises et allemandes. ge faire de solides études m‘dicales,
! out ce qui précéde prouve qui si les, Q’apprendre tout seul allemand vt le
Anglais. asso'Tés de plus de théorie, | francais Puis. comme Darwin. il ac-
° ° ’ 4 € «
ont ile bon oe des adresser der. compagna un capitaine de Ja marine
ranga Coit : nas, Cc i fr anglaise dans une croisiére, en quali-
tats de I 8, eux ebene Be es re-|té @aide chirurgien. C'est grace a ses
ff tre “ie a sy ate f fectueus | études personnelles qu’il devint le sa-
4 Pp de place a fait Jusqu IC!) vant que lon sait, abachant son nom
Vit fa theorie, ont compris, avec UN|\ des observations se entifiques de
| oe aa eed quae ort quelque | ,remier ordre et a des recherches la-
1© Pee flathven vat ve Angiais. orieuses sur la physiologie, l:anato-
) hc ivement, le systeme an-' mi comparée et la paléuntologi-.
_& en juger par ses. résultats. le n’en finirais pas s’if fallait peter
ue meérite pas toujours Vexécration 7 a. ais pas § we be
Ijua lui voue le Docteur; car, dans de TyNpatL; de Spéxcen et ile tant
‘toutes les branches de l'activité et des ae sien peut citer pour lex Prats
connaissances humaines, Angleterre || DNs ar et Westinghouse ~~ da
a uissamment contribué a enrichir’ ve bewe nt haufement quan pays a
le bagage intellectuel et moral de I’hu-; PAY 28801 dorganiser en regime ile
manité. En dehors des nums éclatants | tellectuel intense et generalise pour
ie Docteur a retenus et dont, | Produire des hommes remarqual-es
et des savante-.
Ges ¢xemples prouvent, en meme
temps, que tes elol.es scientifiques
frangaises ne sont pas le résaltat de
Venseignement surchitce propre a
, | éducation latine, mais bien «ifant
de manifestations duo gémie propre
de la race ; (Ecole n’y e-t assurément
pour rier,
elas,
|
hae
‘malgré lui, i! ilumine ses démonstra-
tigns, voici quelques autres qui cnl
'émergé au dessus du vulgaire, sins
‘aucun secours de la culture latins si
‘de lenseigoément universitaire.
Voici d’abord Farapay, fréqventen
‘Ios atetiers dés Page de douze ans ct
ui, subissant furtuitement VPascen-
dant du grand Davy, sollicita ds le
servic en qualité de gargon de labora-| _Telles sont les idées qui, a4 l'heure
loire & 25 schillings par semaine, et actuelle, sonten train de modifier
sut ainsi se créer une, carriére scien- | considérablement les méthodes de
tifique si marquée de découvertes fé- | ’enseignement en France et en Alle-
condes. magne. Elles s’y heurtent certaine-
Voici ensuite Daawin 'qui déclare, ment &une séculaire tradition et a
lui-méme n’avoir rien acquis & la px-;"Ne puissante routine, tradition et
blic school ow il fut de boone heure routine que l'on peut mesurer a la
iacé. Sa famille voulut en faire vun'force avec laquelle, & deux mille
médecin, puisun homme d’église, et{/lieues de distance, elle: sont défen-
cette dernivce circonstanze Jui valut dues dans un milea arrieié pir des
de se faire un piétre bachelier és- e-prits sans doute oo remeiquables,
arts. Nobéissant qu’a son gout per- Mauls assurément ficunné. selon le
moule antique.
sonnel, il obtint d'un capitaine de la
Mais c’est un fait observation que
marine royale de l'accompagaer dans
croisicre autour du monde, afin
,une : UL rien ne peut contre le progres, et com-
ide pouvoir recueillir les collections me cette loi cst indépendante des la-
;}naturelles nécessaires aux études tiludes, c’est sa réalisation plus ou
moins éloignée et au gré de circons-
‘vers lesquelles l’inclinait la lecture
tances que nul ne peat se piquer
des ouvrages de Humboldt. Revenu
quae SEO TE eR AE CY UE COCR CE
dentrevoir, qui fortifi, Peep ri de mo-
tre campagne et Gur bois cugsg a
nous v vonoer de plus en plus.
Oi ee ee eel
La Questiod du Jour
V
Pour en revo nir a da critbpoe
gaise, jai retenu quwun Fe.
Sarce.,un Juices Leintitve, Ua Bi cgot-
Goppse, Cesta dirs trots omeuttes
de la formation bitine et de ha calture
francaise, meilleurs juges cu Pespece
que le D' Nemours Augusio — n'oul
pas soul-vé de contradiction sac les
dires dEdmond Deimolins. Ps out eco
assez de sens eto dsj gemper ct pce
comprendre qav7ib oy avait pas tied de
fourbir deurs armas ds chiavins et
partir on guerre bet oe be dh Nee
mours Anguste, ( dati qa ren
plit ce role; cest lui quis enti; snd
de oveneer by Brance Gtvomebee, aati cs
wee, pou Ute Mmeteadts rape tis |
Catnpe cheas tbe abides hh reb pet be
frroatn-
my septhe
at
it:
Roland furieux, il peut cvoite cm toute
simueerite fe petaso Qapgeroto ats
que sa pose est pleine de nb
de fierte, quae son bern gests pes ws
Moi pestime qaib carat pu teeuve bis
Ocla tons dnfimim at rae aden s odes
le chevalier Guns erase plas 0b one
que celle of te voila atele,
Que de fois, en ellet, la presse de
France, d Allemagne, do Anglo terre oat
WAmern-pue Ma Fee pis exerce cou:
tre Haiti sa Verve caustique, iatibeus.
et malveillante ! Que de fuis
negrophobie, ma-t-clle pas jeté st bave
sur cette sucieté banienne ott tuat tic
va pas pour le mieux, bélas ! mis qui
tout de méme aurait quelque droit a
un peuds justice ct Wequilé, quand
ce he serait que par da posses-iou db-
Ininences frangatses comme notre sa-
vantissime Docteur et ses pareils f...
En semblables occurences, mi Ne
|
|
|
Awuisi
STE
|
la colme | !
des prosateurs doutre wisr, en mal de) 288 de Cietre que hous somones
ou, qu’a tout da mois,
que notre prose ous vau ira un bout de |
moutrs August)’, si halile ace spart ot
il s’escrime pour la ranee, enit ct
plus besa, plus vraiet plus grand, si-
de sun ceeut @ibsitien, do
de penseur conscient, 11
de prote-fation indignée cn faveur
gon pays et de sa race.
Mais non, if s'est drape dans une su-
de
ron sprit:
sortalt uno cri:
blime jildPerence odes injures, les of |
fenses de la presse
adresse ne Pont guere ¢ica 7
Vait la fougue de sou tempérament, il
tenait en disponibiité sun bociear
bataillease, pour defendre Ti Prarece,
éibangere a mole |
rés: i=)
dats un cas préecisément othelle ms qre.
faire Petre défendue. Ce rove peut etre
tres bean, mais il est tnw'ie en preva. -
tion au point de vue frangais 5 ait port
de vue hiitien, il mériterail Vetre qua- ,
litié plus séevéecement encore... kt: uls, |
et puis, voyous, Docteur Auguste, se-
riez-vous par hasard suj-t f:angais plu-
tot que citoyen haitien ? (4)
Car enfin je vouctiais bien écarter la
supposition que la civilisation fr :-negaise
ait eu sur votre esprit lucide le mém-
eflet éblouissant, aveugiant qu'il a pu
produire sur nos fils d= famille sans
discerneinent, et sur nos homines laits
dénués de tont jugement ? Et je tro :-
ve que Veérudit, Je savant, le pen-seur.
et le sociolopne que vous étes, avait
pour devoir de regarder ce pays Wau:
ail moins fascine, et par suite motiis
(41) Dans lesprit des Frangais de la tctro-
le, les noirs et les mulitres abrités sous
pavillon francais, ne sont pas des citovens,
mais bien plutdt des sujets.
meatystebatcnyy Pay Is COPS tea Pv
teu No oocane Aap te ferent tee etu-
de
80. 16t3 frongaise of il yo a tant a voir,
compores et jrger, of qne aartleurs t
connaitsi bio ns; je nur: serais explique
SUMS pedse quvanaivste sipeare cl puge
soucte x de da veiled fit res-orue
les odeéfauts ce Pedacation (rancai-e,
apres ca avoir mis on plein relief les
biilla: ‘es qualit) cto tes belles vertas
Moisnonu! pes ure ombra a sou ia
ent uiilet
OE
A .ivag s
Le steamer Prins Willem Test entré hier
avee Jes parsapers suivants :
Jidémic ~ De.as Laraque, PIngénieur
Doret, Benjamin Blanchet. Augusie Ga-
roate, &. O iol, Régairt Sansarique, Mr.
Abrshae Schima, Mierre P. Louis, Marie
IMiepolves, Mr. Phicincn Desruisseau,
Clot anir Drouin.
i Cayes. — Mr. Jules Phipps,Fourond fils,
oy auront intéret ale
coe
fa
"Pont ta
NTN | der .
har tye nd Voie ' j 4g ‘ . . : > . :
Blew pas Pematnies petibe tach 44 Boniinsia Blaise, Moldon Fravgois, Mil
. yong ‘ er tes vfs cot ’ a 3 . : . . .
SOE Dh Ge etd aed yt ait La ‘ton, Magna Encsie ct enfaor,
a! ye at , ‘ . tees a r i ©
eorore et Pat rey cd. AE mt Vell Ub tse ace, = MM. Alb-rt Deslandes et
Piance qwa tia +s le prisme de cette '
: rare } oe Dante! Jobn.
imagination cull.mmeée, chavllés a, . < ~
blane par son ido atris frangaise, Crest: °°
Hine fort mouvaise posture pour ctre- :
‘avec les passagers suivants :
juge impartial.
Nous ae
sim’, o- tae fer tout, viriisant, - jors-
quenous tuettons an grand jour’ les
Peotes del ctageax de VPeducation fray
etisey eet satis trauvads* gidee ope
. ?* 1 .
Sabet Peteonta.s tbs abs, qui ta as EE abu
tituithbais o Saie des pulmtis par cu cecte
etaction pest ote serut is et jugée
sas ean mma pour le rernom
franegais,
Voy g-vols comment nous serivgus
Pidient-s Pimpraner par exemple : 4 Ta
Beoice a dart fatiite sae tente ba igue :
eX pobets deo vie scienees, lettres et
arts, commas sous de rapport Geos mie
Cert une nation absoranicnt ave
ricide. y Ee si meus ajoutions qos dans
forts ces domabies tee peo! anwio-
~YxXOus Pemportent sie da Frances,
perio. da fares carat complete,
et de decteur aarait: Wexcellentes rub
payes
pour faire Papotogie des anazlo--axous,
nis espéerons
3
raban que
conyye ?...
Fucurny FEQUERE
ee eee ee ee eee:
ERA RS: x aye a wet
JAYS DT ass
DU
SE"’INALRE COLLEGE S:-MART AL:
VENDRED: 11 SEPTEMBRE
Bacmetie A midi 59, 53â€
. Piha ore 24. 3
Toermmperatuare: ..caemum 27.2
‘wworemre dinusns 25.5
Cicl enti ment convert toute li jour- ,
né-. Dios lasaasinge, pluie a plusi ars re-
prises: 1,8").
Le barométre «st toujours en buisse
BA LT ENCE LA
Genera Duper4 Silvain
t
.
v
va
Nous avous teva avec plaisir le sympa-
thique Commandant de fa Piace de Co-
rail, le Gal. S.-Ivain, en congé pour raisons
de san'e.
Nous lui souhaitons un promp: rétablis
sement
ie ou il a su s‘atiirer Vestrme de la popu-
Po teor.
KRomuius
Conirairement a ce que ous avions in-
nonce, « Romulus >» ne pariitra pas au-
jourd’hul.
Ce roman si impaticmment attendu ne
scra mis en vente que vendredi prochain.
Il est cnrichi de précicuses notes histcri-
ques ; c'est povrquoi méme ceux qui
Vanelo saxonisme « vicili-
pa ere:
Ce matia est cnire Je steamer ‘Pravside %t
Cayes — M. Hogirth et enfant. Pére
Christ, Pére Biltenweck, Melles R: béca,
Aogtle, M. A. Jannini.
O dads des Avocaits
Conformément A Varvc'e 6 des Reégle-
menis, le Bltonnics caivoqae Messieurs
les Avocats de ce birreau le mereredi 16
du courant A ro h.oures da matin au local
du Tribunal civi', pour proceder a Vélee-
tion du Bateonsi-r, du Seeréraire et du
Con il.
Po:t au-Priice, le 12 Septembre 1908
Le Secrétaire du Conseil,
RopoLrPHE Bara
Bureau du Port
Cette semaine a été instalié au Bureau
du Port on nouveau nar préd, mesu-
rast Go picds ds haut Les travaux ont été
cond...:s pac Mr Breton, ingénieur en chef
de li marine. la base, en magonnerie ci-
mentce, a été construite par l’onvrier Tu-
renne. En comme ires beau travail
Compliments 4 tous ceux qyj y ont con-
tribud, et, particuliérement an Général
Mare Derenoncourt qui se dépense sans
‘ersoe 2 Pombellissement de son office.
rtnur Bonne?til
ARIHSTE PIANISTE
Organiste, Chif d orchestre, Compasiteur
— Renouveliement de s‘ock pour répara-
/uon des pianos.
Travail garcati— Prix consciencicux
81 Rue Tiremasse ( St-Joseph )
Chronique des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION NorD
‘Whitty & Co & Alfred Antoine
' Fluet, de taille moyenne,
"Agé & peine de vingt huit ans. Face gaie,
‘barrée par une moastache noissante et
que dcécorent un nez !egéremcn’ retroussé,
“comme celui d’un petit tov-to: d: France,
une bouche menuscule, comne: un prtit
“musta, garsie de solides dens que com-
‘'mence pir entimer l’usure du tabac, des
'yeux noirs, limpides ou se refléte vne
| puissante faculté intellective. Sa téte plus
Fovale que ronde «ut casquée d’une cheve-
1lure noire, soigneuse que separe juste au
“milieu une raie réguliére ; vétu toujours
(Wun complét veston noir: Tel est Felix
Mab qui depuis quelques jours pérore en
Maitre au Tribunal de Paix. Son début
dans Ja vie fut celui des jeunes qui virent
‘la chute de Sa:n ; il révait, comme nous
tous, d’étre général ou quelque chose d’4-
peu prés. En ryo2, il ¢tait de ceux qui
.réclamaient te respect des lois, il était dau
grand parti de Pordre et de la liberté. Mais
;he'as tal n’evt prs Phouneur de ‘faire son
| coup de feu de noviciat : la lourde cara-
; bine gu’il portait avec une firr:é toute ju-
vénile sesta vicrge enire ses mains fatiguées
Les beaux réves évanouis, Valin reprend
le chemin de l’Ecole, de 1’Ecole de droit,
peau jaune,
re cme
bien entendu, dou il devait sortir a
sor parchemin de licencié,
y Apres quelques incidents d'audience,
alin, nervcux, prend la parole et develop,
pe sa defense,
~~ Magistrat: par un jugement Tendg
par le ‘Tribunal de Paix le 22 maj dernier
le sttur Alfred Antoine a éié condamné 4
payer aux seurs Whitty fréres & Co hy
semme de P. 69,20 centimes, Le
Aodr dernier, le sieur Alfred Antoine vom
lant se déch-rgeer des condamnations
noncées conire lui, versaa M. Albert
des, alors mandutaire des sieurs Whitty,
sonine de VP. 50, appert regu ddment ep
registré. Apiés ce versement, M. Aldad
Antoine, mon client,ne pouvait restet gp.
voir 4 la maison Whitty frére que 19, gy)
pius les frais, se chiffrant a ?. 4 60
que nous ne devions en réalité que P. 3
80, nous dimes faire des offres réelles anz
siczurs Whitiy qui, les refusant nous améses,
par devant vous. Eh bien, Magistrat, noes
venons vous demander de valider les offes
faites A la maison Whitty fréres et de le
condamner 4 nous payer la somme deP
125 de dommages intéréts pour avoir te
fuse d ucceprer ce gue nous devons légalee
Meet €t pOur avoir exizé de nous ane
val ur qui ne leur est pas due. »
M: Serre, mandataire des sieurs Whitty
& Ce déctare que ses cients n’ont pas cor
nuissance durecu délivré par Albert Bord
que les offres faites par Monsieur Alf
Antoine sont insuffisantes, qu'il conclata
leur nullité et demande la condamnatwa
de son adversaire 1 P. 140 de dommages
intere’s. .
Apres répliquede M° Valin, le Tribunal,
pour s'cclairer, fait droit a une dema
de M: S.rre tendant A exiger 1a compare
tion personnelle des parties et du sietr
Albert Bordes, renvoie l’affaire 4 l'andiemce
prochaine.
Revue du Marohé
La baisse s’est poursuivie toute Ja semar
ne. De 760, on est desccndu petit 4 pew
jurqu’a =350° taux d’ouverture ce matte.
Il v a cu quelques transactions 4 tous les
taux intermédiaires. Les haussiers s¢ sat
rendus a fa raison et se sont mis 4 veo
iussi comme tout le monde a la baisse ; ¢
quia contribaé 4 améliorer la situation
mirchd
D’autre part, des demandes de Goutdes
venucs de la Province, pour les besoins
larécolte, nous font espérer que “nn
descendra au dessus de 700° ° avant ™
temps. '
Les Billets de 5 P. sont vendus 2"
escompte contre billet P. 1 et 2- jes tt
mence 4 les recevoir dans toutes 16,
sactions de Binque ; dws quelques Ve
nous croyons qivils ne subiront Pp
compte.
lee iraites sur Paris ont été vendues
3/4— 2°/0 Contre or — pour les PF
Stonatures. 0
Les Chéjues sur New-York 31 TEs rf
Le Café a Frs, 42 jet le Cacao 4
Port-au-Prince, le 12 Septembre rol
Nouvelles Etrangert
‘Dernieres “pépech#
Paris 11. — Rente frangaise ° 6-7].
L’affaire Grégori continue anjou".
il y eut de nombreux inci¢ ents \
le Président dut faire ¢v |
M. "Galot, ancien député de Primbest
est décédé. /
Paris 11.— Grégori a é¢ acti
Parts ro. — Le ton de la pre ,
de dans ses commentsires s0¢ scoot
selec ge en ee
'
ine etles articles de l’organe de fa
chancellerie imyériale qui font prévoir |r
st par PAllemazne de la note france -
pole causent ici un certain malais: .
Cette mauvaise impression cst accentuce
la nouvelle que le docteur Vassel, Ic
goasal allemand qui se trouve en ce mou
pent a Fez a | intention de demander au
pooveau suttan Ta reins allation du caid
Bmiqui, le pocha d El Kasar qui, accus¢
de brigandage fut re-eve de ses fonctions
gat la demande du caid Et Mencbi, l'an-
gen ministre de la guerre. On craint ure
gouvelle tension dans ks relations tranco-
sllemandes ct peut-ctre meme une crise in-
ymationale d'une grande acuité. Le gou-
gememrat frangais conserve cependant son
galme et dans les cercles politiques on dit
consciente de ses droits la France er-
wodne pas se déparuir de sa puoliique. —
Lonpres.— Le coriesp-ndant du « Duily
Mai» a Berlin dis gwil apprend de soure
eautorisée que le pouvernciment alee
modadéa decode Vepposer the
atégorique a Ja nore franco-espi, nuw qc
contient les cordi ions lixds a ja ieco..-
missancede Mou'si Hafid, si ces conditi ns
Tre tu 2
la France.
Loxores rf. - Le sombre des ouviier>
gnstravail deyk tres grand: au cis... The
pidement. oe.
Havre tr. -- Uo. P queb. To o@ NEA ee
goe » verant des Antik estarive 4 Pou te
lc asx heures ce main.
On nous prie de publeer
DAME-MARIE
Nécrologis
Luciz HIPpPOLYTE
Le 27 Aodt scteignait, 4 Dame Marie
dns la dix-septic ne annee de son Axe,
woe dléve du Pensiounat de S:e-Rose de
Lima, Mademoiseiie Claire Lamercie Lu-
ceHippolyte, tiie de Vhonorable Com-
mandant de la Wace et de
de Anse d'Ha naulc.
Ceiedouce ct aimable enfant,
mort devait ravir ys. cOi A es parcots bien-
anes, avait grind auosemn duu foyer
chtéticn et Togas Go p Tetuderes .egons chez
elle, ene aimabiite,
!
kes Savirs de S:-Joseph 4 VAne d Ha
Mut. Ende es ty 95 au Pensionnat Ste-
Rose de Lima, cle sut bicmdt gagner
ietime de ses multiesses, et laticctioa de
Compagnis, par son applicaticn, sa do- ,
‘tion.
ite, son heureux caractére. Helas ! dans
tite maison qacile aimait tant, nul n
Rasat gue le Bon Deu ditla cueiliir
a Wie, comme une petite fleur, pour la
Masplanter dans son Paradis ! En Janvicr
1908, la chére ct tant, dontda santé avart.
qu’su dernier
‘ pleurs coulaut
Wojours é ¢ fréle, se plaignit d’uae indi-
Position et quitta Ste-Rose, ne se dourant
RS que eetait pour n'y plus revenir.
veillie dans la ma.son
tle croyait se rem.t re bientdt. Il n’cn
ieee les soins les plus mater-
able ese incessants, un mal impi-
basta: ait abattu sur la jeune fille,
Vane rassantes affection ¢t la scien-
wo Mt, 'a2 pauvre mére accourue,
pli lenr rote sussi bi n qu’on pouva't Je
désirvr ; les expressions me manquent et_
je me trouve rien qui soit digne d’attirer
Pattention d'un auditoire tel que celui qui
mertoure. Je voudrais qu’il fat indulgent
pour les tournures négligées qui frappe-
ront son oreille ct que je redouterais d’ex-
primer, sile dcvoir, l’amitié, les rapports
les plus intimes, ne rcagissaient contre la
Crainte qu’ assicge mon Ame.
la Commune ,
gue la.
ne:
, dant a
tée
An de so. cor-
tenvéritible cnfant de la fanille, 'dés 1a veille la
t
son ame
serrait forte:
é du Bon Dieu. Da'gne le Maitre Tout-!
t
Mnissant consoler Lui-méme cette fim tle
eprouvee, et laffermir dans Ves; ¢ + ce
1} € Lucie est un ang? auciel, ater d ht
conx quelle a aimds ici-bis !
Discours prononé sur la tombe de Mlle
Clrire Lamercie Lucie Hippolyte. inhumée a
Dame-Narie le 28 Xotit 1908.
Mesdames, »essieurs,
Les oratenss qui m’ontdevancé ont rem- ,
M.sdam-’s, Messieurs,
Je me dicouvre devant cette fosse béan- :
te cffroi -tterrenr de homme. pour di-
;reoun adieu pacernel A ma fille Lucie qui,
jcomme la fleur, s’est épanoule a nos re- | sts que Monsicur Orro TiscueRr est char-
io care J souverain un vas.al de ;gards un instant pour sitdt se fidtrir. Dans
ivent taire de ces : . |
Vordre de la Providence, le mal terrible |
dont elle a été “ateince devait résister aux |
scins les plus assidus; pour enlever sou-!
Jair yds fastte Hf spolvte et Ala société -
Nose TE. naudicne., te bonheur de jouir’
pies ‘angtemps de la présence de cette,
enfin: epaaves un immense regret
reus ddposons dans la tombe. Lucie Hip-.
yeolyte se serait-elle attenduc, il y a trois’
mois, & cur. Vobi.t de cette réunion funeé-
-bre ?
1 Et vous,
fussiez-vous imag.né gu’elle dit étre la
;victime d'une mort aussi prématurée ?
ment
fie des pompiers libres
Cours d@’instruction
Noms des pompicrs qui doivent se
presenter a ti station centrale pen-
Gant la semaine du ii au iS septem-
bre.
Georces Jacos, coneeiller, Edyard
Daroche, Uh. Pheélor Por. Hort! os Puasci-
de, sous officiers, = Dorvtriel Sv wun, Cid-
Lauronee.n, Saiet Coaarr Bros, Vie-
tor Prosper, Théonvil “Théodore, Edyard
Dagnerre, Jii. Georges fits L. Michel Li-
lavois, Métrius Bonaventure, Clément
Thrazibule, Horace Milfort, Armand fils,
Frédérique Cessent, Vallon Julien, Justin
Chéry, Léonce Cyrille, pomprers.
Port-au-Prince, le 12 Septembre 1908.
Le Commandant
Louis LETHEART.
AOL FTE APRA OER: FUE TONED
vis Commercial
Le publie et le commeres sont avi-
& de notre procuration.
CGip- Haitien le fer Septembre 1908.
TISCHER & Ce
CG" Transallantique
Le steamer « MONTRE 4L » 80-
1a de retour samedi 12 et partira di-
tinnnehe 13 a deuc heures précises
pour Port-de-Paix, Cap-Haitien, ¢8-
cates et le Havre.
I, Agence sera fermée dimanche 13a
midi précis. Les billets de
passage pour les ports ci-dessus 86-
riot @élivrés dadés aue
jourd hui:
Port-fau-Prince,l0 Sestembre 1908.
Ligue
F. M. ALTIORI
Le steamer « Prins WillemlI »
partira cet aprés-midi 45 heures pour
St-Marc et New-York.
Port-auPrince, 12 Septembre 1908
GERLACH & C
AGENTS
A A — a Ne
Saes vides!.. Sacs vides!..
| Le Penstonnat Ste-Rose de Lima quia:
‘fagonnd cette jeune ime
partagera notre ;
i douleur ! Quelle perte pour cette famille
-éplorée ! .
re, chére aussi 4 1é-
qui lui était bien che
VAnse-d Hainault
‘Hite de la suciese de
t . . .
oo laissera un grand vide
dois
es firts
Lece Hispolvee. Je
feawai pactecnsd dir
vie de pension naire.
7Y on
sai ants
aisance dans
d’atte:ter
une
conversa ion, me perimetcint
igu'eide avait bien profi'é de ses études et
'
que nises pucnis, ni ses maitresses ne
sétaient dépersdés en vain pour son éduca-
Moarir i dix-sept ans, c'est s’arracher
trop tora Vathctron de tous... Et cepen-
pendant si mal.die, combien parmi
et
de Dame-Mar'«, dans Plaguelle sa dispari- |
exception de ceux qui lont visi-:
soa. Wont pu apprécier notre chére Lucie ;
iroment, au miltcu
cette assistance navrée qui l’entourait.
Mesdames, Messicers, ib me revient que
malade perdit la parole :
dins toute sa candeur était prése
As’envoler vers Dieu. La i
triste. Ne pouvant articuler un mot,
venaient 4 clle, pour leur dire que, cou-
La mére désol€e |
rageuse, elle s’en aliatt,
1, pour chercher son enfant chérie, ; vient s’aba:tce sur sa poitrine : Lucie I'é-
te lutter encore contre la mort qui! treint dans ses bras, la press
ba rears’ Jeune existence. Elle vou-
bail T A tout prix lainde
tine" crut qu’un changement d’air
Masporide dep pm lioration : Lucie fut
lef e l’Anse dHainau!t A Dam--
' shou fut inutile. Mais la foi et la
tas de nes adoucir les derniers ins-
Ms enka Petite malade, qui est morte cn
tde Marie, résignée a la volon-
sce sa petite |
‘les paroles de
cette chére enfant n’a fait que changer de
‘vie ! Elle est morte dans son ence
'Croyez a sa félicité, 4 son bonheur inces-
‘sant au milieu des Elus !...
e fillialement
contre son cceur.
Pére, imcre, frére, socurs, parents, que
consolation que j’ai_tache
de vous exprimer ici, puissent étre bénics
de Dicu ! Qu’ii vous inspire lapensée que
innocence !
des 4
alongs flots des yeux de |
séparction fut |
\ . . . .
elle Missions, le service des trains entre la Gare du Nord et
ions et vice-versa sera ¢tabli comme suit le lundi 44 du courant:
; Départ de‘a Croix-des-Missions
nent la main de tous ceux qulj g
4
t
{
|
|
: Entrepot Général des Grandes fabriques
Mosdames, Messieurs, vous DE CALCUTTA (inpz) DUNKERQUE Fravce) rr DUNDEE ( ANGLETERRE )
SACS spéciaux pour
Cafés triés
Cafés ordinaires
Cacaos
Les Types Courants constamamenten Stock par balles de 400 sacs,
Poids det 3]4 livres jusqu’a J livres.
Yacs sor modéles et sur types des acbeteurs.
; . | Prix a forfait pour livraisons mensuclles francs port de débarquement et, si
i Exeusez-moi, Mesdames, Messieurs, d’a- on le désire, Droits payés.
voir cxageé:d tes louange: A la mémoire de | °
vous avoucr que.
de sa,
Mais jal remarqué en:
fa!
_Unissons nos reprets au devil dont ele: depuis 2) centimes or jusqu’a 30 centimes or pour grandeurs régu-
‘vientd’étre frappée dans la personne decelle tires GSx110 centimetres et TIx110 centimetres.
50.000 Saes de ?Inde
Viesnent d’arriver par Balles de 300 Saes.
‘yrix excepticnnellement avantageuk
S’adresser a JULES LAVILLE
AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL
93, RU
AGNI
EDU MAGASIN DE L’ETAT
soe eee =
~~ ~
: Ty , :
te .
AVIS
Le Public est prévenu qu’a Voccasion de la féte patronale de la Croix-des-
Départ de la Gare du Nord
A. M. train réglementaire 6.30
supplémentaire 7
« 8.30
« tréglementaire 10.30
P.M. « supp'émentaire 2.2
« réglementaire 3.30
« supplémentaire 4.
la Croix des Mis-
A. M. train supplémentaire 7.30
« réglementaire 8.05
supplémentaire 9%
« régicmentaire 12.45
« supplémentaire 3
« réglementaire 5 055
« supplémentaire 6.
Port-au-Prince, le 11 Septembre 1908.
LA DIRECTION
Cc. L. Verret
Mr
Tailleur-Marchand
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