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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00426
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- September 11, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, N, 435.
PORT-AU-PRINCE ( Hairt )
Vendredi, 11 Septembre 1908:
~ Abonnements:
PURT-AU-PRINCE] Uâ„¢ Mors. -
Trois Mois.
DEPARTEMENTS) UN Mors.
Trots Mois
ETRANGER seececee Trois Mols. .
eS a AS
Pour tout ce gui concerne l’ Administration du Jou
~ Apropos de culture intelectuelle
IIl
line faudrait pas croire que exces
de culture intellectuelle si clairement
‘tsi Vigoureusement incriminé par
at de Francais temarquabies, ne se
matifeste que dans les études ygéné-
nies des colléges et que, pour le
toins, les 6coles spéciales francgaises,
Cet-a-dire calles qui ont pour mis-
woo deconduire 4 des professions
spéciales autres que celles de la meé-
decine, du droit oude l’enseignement,
soient elles-mémes a l’abri d'une telle
elagération.
Voila, par exemple. les établisse-
Mentsoi se donne l’enseignement
‘ricole; ils ne manquent pas en
France. C'est. d’abord I'Institut agro-
tomique, dont le siégen’est pas, com-
Me on serait d'abord tenté de le croli-
%, dans quelque région agricole de
France et bien établi dans quelque
@atre rural important, mais qui est
lstailé en plein Paris, au Conserva-
lire des Arts et Métiers.
Cet Institut est d’ailleurs trop loin
* layriculture et des agricu'teurs
hur qua la France puisse en atten-
son relévement ayvicole ; aussi
a, comme le nom Vindique, il
tea sort que des agronomes, c’est-
be des savants en théorie agricole.
- Programme de l|’établissement est
2 uniquement « l’enseignement des
racnces dans leurs rapports avec
i 7 cultare »et poury étre admis,
diane etre bachelier és-sciences ou a
utde cette qualité, pouvoir ré-
adre dun examen qui perte sur
yrimétique, la géométrie, l’algé-
dae la trigonométrie, la géométrie
ha ive, la mécanique rationnelle,
Chimie inorganique.
és deux ans d’étude, on en sort
ma avec le dipléme de |’ens-i-
nl suprieur agriculture. Si
lericcets '@ diplémé veut faire de
"cultare, ilfaudra qu’il sorte de
Wren aller pour la premiére fois
chars COMpte de ce qui s’appelle
jj ub ou un jardin. Cela est si
Weir alte tout récemment on a cra de-
Une concession 4 la prati-
que en créanta Vincennes une sorte
d’école d’application et d’expérimen-
tation pour les dléves quile urulest bisn.
Au dessous de l'Institut agrono-
mique, ge trouvent en France qua-
torze Ecbles dites d’agriculture prati-
que, mais ce sont autent d'instituts
au petit, pied ; ce ne sont pas des fer-
meés-écoles, car, nous apprend M. Mi-
Lode, ¢ enseigaement qui y est duu
né est plus scientifique que celui qui
est regu dans les fermes-écoles. » Au
point d2 vue de ‘la pratique, cet en-
siignement varie selon la spécialité
culturale de la région ou est établie
l'école Mais que sert, en vérité, de
posséder ta théorie des cultures spé-
ciales si On ne se propose pas SOl-
meéme de pratiquer ces cultures et si
on continue & les laisser aux pay-
sans? Ne savons-nous pas tous plus
ou moins, en Haiti, les procédés théo-
riques de la culture et du traitement
industriel du café sans que, pour Ce-
la, nos paysans ne discontinuent a
appliquer leurs pratiques routinieres
et surannées ?
Apres ces écoles viennent enfin les
fermes-écoles oft enfin l'on a chance
de rencontrer un enseignement plu-
tot pratique que théorique ; ily en a
en France une vingtaine. Mais voila:
tandis que le dessus du panier de la
société francais3 a tendance, plus par
vanité que par aucnn sentiment de né-
cessité social» ou particuliére, 4 cou-
rir apres l’enseigaement supérieur
agricole pour faire de la gymnastique
cérébrale et pour se préparer a faire
des conférencss scientifiques sur Va-
griculture plutét qu’avec ‘intention
de s’y vouer pratiquement (1), il ne
reste, pour la fréquentation de3 fer-
mes-écoles, que ceux qui sont le moins
ee
départementaux d’agri-
cultare. Soe aemmés ou concours et char-
gés de faire des cours aux éléves de V'Ecole
normale primaire, et des conférences agrico-
le dans les différentes communes du départe-
ment aux instituteurs et agriculteurside la ré-
gion. P, Minops.
Clément Magloire,
‘propriétaire
|
|
ag RN
we
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
bien doués, intellectuellement par-
lant, et c’est somme toute, sur eux
seuls que retombe praltiquement la ta-
che considérable de relever ou d’a-
méliorer les forces agricoles franywai-
ses !.. Ceux qui ont le plus appris
Vagriculture repugnent 4 la pratiquer
et ceux qui la pratiquent ne peuvent
théoriquement s’élever au-deld de
certaines connaissances qui se confon-
dent presque avec fa routine et la tra-
dition !
De sorte que le vice bien francais
du développement exagéré des ten-
dances intellectuelles se manifeste jus-
que sur le terrain si spécial de l’agri-
oulturo ot do lona nomout agriocolo.
C’est ce qui explique le cri@e déses-
poir de M. Paul Leroy Baaulieu qui
et résident en Tunisie,
constate l’impossibilité pour lui de
mettre la main sur un bon régisseur
francais capable. « Nos écoles d’agri-
culture, dit-il, ont bien des mérites ;
mais il leur faudra beaucoup d’efforts
encore pour qu’elles produisent de
futurs et de bons directeurs d’entre-
prises coloniales agricoles: il ne s’a-
git pas seulement pour cet objet d'or-
ner Veeprit de cer'aines connaissances, il
faut encore faconner le caractére, ap-
prendre aux jeunes gens 4 la foisa obéir,
a sucveiller et & commander... Ni la
théorie, nila pratique, ni les écoles, ni
les exploitations n'ont forméune pépi-
niére de régisseurs capables, d’hom
mes qui aient des connaissances, de
l’expérience et du caractére. »
Si du terrain de l’enseignement agri-
cole nous passons sur celui de |’en-
seignement destiné 4 former ces spé-
cialites par excellence qui s’appellent
les ingénieur :, mous trouvons une au-
torité de premier ordre, M. André
Pelletan, sous-directeur a |’E sole des
Mines, qui, pour n’avoir pas lu pro-
bablement les écrits du Wocteur N.
Auguste, exprime les sentiments les
plus défavorables sur latrop hate
portée des études auxquelles on sou-
metie futur ingénieur des Mines et
V’Etéve de | Ecole Polytechnique.
En ce qui concerne, ce dernier il
écrit :
« Les programmes des classse de
spéciales ne soat nuilement appro-
priés aux besoins de liogénieur. Ils
comprennent surtout des théories abs-
traites, sans applications pratiques.
LE NUMERO AD CENTIMES
Les abonnements partent du 1 et du r5 de chaque
mois et sont payables d’avance
Lee manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus ¥2x-3
Quand les jeunes yvens (sortant de
Polytechnique ) arrivent A nos exa-
mens ( aux Mines ), ils dissertent
admirablement sur les espaces ima-
ginaires ; mais si vous leur posez un
probleme réel, comme d’exprimer
une surface en centimétres carrés ou
de résoudre numériquement une
question de mécanique, ilsen sont ab-
solument incapables... Ge n’est point
la d’ailleurs le plus grave défaut de
cet enseignement: son vice capital,
vest qu’il n’est point une culture
scientifique ; il n’ad'autre but que la
réussite au concours. Il s’adresse a la
mémoire et non 4a l'intelligence. Non
conlamont ilo na ARWalep poe pee VPeapwit
mathématique, mais ‘il le devdte et le
fausse. »
Il dit encore, Apropos des difficultés
que crée au bachelier l’examen d’ad-
mission Compliqué de la Polytechnique}
que c'est une « déplorable didacti«-
que... universellement adoptée parce-
qu’elle fait pénétrer les mathémati-
ques sous le crane le plus épais, com-
me on enfonce un clou dans le bois
le plus dur 4 coups de’marteau. Qu’en
résulte-t-il ?.. Les médiocres arrivent,
par leur pérsévérance ( au devant les
éshecs répétées ), A forcer les portes
de I’Ecole polytechnique: ce n’est
plus un recrutement au choix qui s’o-
peére c’est un recrutement 4 l’ancien-
neté, et le niveau intellectuel baisse. »
(QJuant 4 l’enseignement donné ala
Polyetchniyue, il le résume comme
Suit: « un mélange bizarre de scien-
ces spéculatives et d’art militaire », et
il ajoute a propos des éléves : « On
les 6léve tous comme s’ils étaient des-
tinés 4 siéger sous la Coupole ; ce-
pendant l’Ecole _polytechnique n’est
pas, comme quelques-uns le croient,
un simple vestibule au cénacle scien-
tifique du quai Conti; elle est desti-
née 4 form ir des_praticiens. On ne
le dirait guére: n’y cherchez ni une
chaudiére, ni une machine a vapeur,
ni un dynamo ; ces engins de l’in-
dustrie moderne n’y ont jamais péné-
tré ; vous n’y trouverez comme ma-
tériel d’enseignement pour nos futurs
ingénieurs que jes canons rangés en
bataille dans la cour. »
Passant de |l’Ecole polytechnique &
‘Ecole des Mines, M. Pelletan fait la
méme constatation.« Nos écoles d’ap-
plication sont aux prises avec toutes
les difficultés financi¢res : fiute
ressources, notre laboratoire delec-
tricité e-t rnstallé dans des caves que
he recoivent Vair que de trois soup
raux; notry laboraloite de méta lurgie
est continé dan- gqiu-lyues pleces
sombres et) exiguas, of celui de mre-
canique ne comient ni chaudicre, ni
machine a vapeur, ni mreteur a gt Ou
& essence, ni turbine, ce-t-1 dire
qu'il est dépourva de boutid ze le
plus indispensab.e. »
Et M Pelletan, apres avoic con sta:
téet déploré quau sortic de | Keule
des Mines, a ving -huit ans, Vinge:
nieur, boinbardé directeur dun ate-
lier, « s’y trouve plus dépayse que
la darnios dow rontin -, et appre:
avoir fait le procés a cetle suit disant
nécessité de li culture goadérale » et
de « Venseignement encyclopéd que «,
finit comme suit son étude :
e Depuis vn siéele, ti machine a
vapeur est née: PEcole Pa ignorée ;
Vindustrie &lectrique est née: PEcole
Va ignorée ; \’enseignement technique
4 pris autour de nous un prodigieux
développementet ses métho les se sont
transformees : I’'Feole La encore et
toujours ipuoré. Nos écoles dapplica-
tion wont guere fait plas de pregres
L’enseipnement qwon donne a nos
enfants est, tranchons le rot, ansur-
de Que tous les hommes de bon sen<
soient jugs : nous sOmines sites de
les vue se joindre a notre campagne
de rénovatiin »
Et tandis qu'uoe France nouvel'e se
dessine et cree un courant do réac-
tion contre le dogme de rintellectua
lisme, le Docteur N. Auguste veut
Maintenir ici le cite d:» tradition et
de choses atteintes si incontestable-
Ment de désuétude !
aw
La Question du Jour
o Je tiens a répéter, pour ne donner
rise & aucune équivoque, a aucune
imputation de parti-pris ou d’engoue-
ment déplacé, ce que dernierement je
répondais, surla question d’ordre so-
cial qai divise VinteHectualité haitien
ne,— &@ lun des chefs de Pécole latine
en Haiti:
—ell nous faut donc emprunter aux au-
«trestles movens de nous civiliser ; il
enous faut accommo ierces moyens la a
«ce qu'il peut y avoir de particulier a
«notre tempérament et a notre mili-u.
« Cette nécessité ne faisant auecur
« doute ni pour vous ni pour moi,
@ voyons quels sont les procédés des
« plus propres a nous tirer d’aflaire
« au plus vite.
« Ala lumicére de histoire, j’inter.
« roge les civilisations latines : je vois
«des peuples qui ont brillé d'un vil
« éclat, régentant le monde et lui im
« posant leurs lois ; qui ensuite ont de-
« cru peu a peu ; qui sont entrdés en-
« fin dans un stade non équivoque de
« non-valeur. De bonne foi je me crois
«en présence d’un phénoméne nateu-
«rel que rien ne pouvait conjurer,
« Mais altendez.
« Je me retourne vers un autre gro.-
« pement humain., et je lui trouve une
« plus grande surface qu’an précé lent
« Erreur optique, pensé-je en toute
« sincérité, car dans ma pérégrination,
« je suis simplemnt en quéte du mieus
« et je suis parti Vesprit libre de tout-
« prévention. Au surplus, jc confondrais
«e dane une égale in-ifférence anglo-
de] «
sacons et latins, s'il m’était bien
« prowed que je pretss? me ceiviliser tout
a seulet sans rien demanderaur autres,»
Je ne sais done pas anglo-saxon dans
le sens étroit que nos adversaires atta-
chentace terme, pour les besoins de
luresse, bien entendu. Je te sus
tout juste dans la mesure de It cerli-
tude que j'ai de pouvoir trouver, dans
les prouridés & lucatifs des anglo-sixons,
beau.oip de choses utiles qui min-
jvent a notre sovieté. ; ;
Quant au reste, je sais que je ne
cus qua'uae imodaste unité dans une
race deécriee, rép ee inferieure, dé-
chirée & belles dents, aussi bien par
les latius que pir des germains et les
anglo oseons. be -ane ttoulourouse Cx
perience m'a appris que, le jour que
le féroce appétit de la race supérieure
devra s’exercer 4 nos dépens,— anglo-
suxons, gerMains et latins oublieront
pour la circonstance leurs querelles |
dintéréts on autres, et qu’ils s’enten-
dront bien sur la sance a ta quelle nous
fevrons étre iangds. Jo suis assez
clairvoyant pour ne point me mépren-
dee & ce propos, assez bon haitien
pour essaver de meprémunircontre ce
danger, Mon anglo-saxoaisme
pas plus loin, et il est fort étonnant
que certaines gans en perdent le som-
mel,
Jeomai aucuneinclinatioy, — aucune !
— a fame dune nition anglo-saxonne
quelcongae la mere patrie
tlens,— au rebours de nos ¢
vélérds » qui s‘honorent ds considérer
ainsi la France. ( Georges Sylvain. — -
Discours 4 PAssemblé >: générale de PAL
lian-e franetis?, repro duit dans le fus-
Gicule de Dé enbre 1907, de la Revue
de la Société de Législation! ) — « Com.
« prenez-vous miintenint, 6mes conci-
«toyens, le sens et la portée de notre
« action ? Quand ngys vous conjurons
«de ne pes cnerch® anileurs qu’auprés
«de lanctenne mére-patrie les moyen:
ede completer l'afllranchissement moral
« de notre peuple, qu’est-ce qui com-
« munique a nos paroles cet accent de
« fermeté loyale, auquel les conscien. |
« ces droites se reconnaissent entre-
eelles ?La conviction profonde d’étre fi-
« déles &@ Pueavre des sieux ! »
Je ne connais point le son de la voix
du Ministre d’ Amérique a Port-au-Prin-
ce, non plus que la figure du consul
genéral dAngleterre. Tandis que ces
Messieurs, — la plupart 4 tout le moins;
— ont constamment entretenu les re-!
lations les plus cordiales avec la léga-
tion de France.
Ces décluraiions étaient nécess.ires,
pour servie @introduction a certaines
constatitions penibles que j'aurai a
faire dans le cours de cette réplique a
la raison soviale Nemours Auguste et
consorts.
Je crois a la supériorité des anglo-
saxous dant le domaine économique,
parce quelle est d’une évidence qu’au-
cun? théetoriqnue n> pent contester, et
patceqiue décemment je ne mereconnais
pasle droit de nierl’évidence. Le mérite
de M. Demolins et de la Science So-
ciale, ce nest point doa m’avoir révelé
cette supériorité-la ; c'est plutét de me
l'avoir expliquée en mettant en pleine
lumiére les causes, prochaines ou loin-
taines, d’on elle procéde.
A ce compte, le livre d’E!mond De-
molins : «A quoi tient laSupériorité des
Avglo-Saxons,» restera l’un des plus Ié-
gitimes succés de la librairie francaise
ences derniéres années. Il a dit aux
Fraucgais de ces vérités dures 4 enten-
dre pour l’amour-propre d'un peuple,
mais qui n’en sont pas moins des _ vé-
ne va’
des Hai--
latins in-
rités. Et chose remarquable, et qui est
’ Thonneur de ce peuple, personne en
France, — que je sache,— ma fait son
procés a cet auteur qui osait écrire
que l’éducation latine laissait a désirer
certains coteés essentiels, et que
var
Panglo-saxonne Ini était préférable, quant
aux principes qui ladirigant d abord,
quant aux iésultats gai la soulignent
ensuite.
Lvuecritiqus frangaise, dins ses repré
sentants les plus autorisés, a scru’e,
analysé Pouvrage avec antant de scien-
ce que de conscience ; elle a soumis
a un controle non suspect de complai-
sance les données et les conclusions
de M. Demolins. Et nul n'a osé réédi-
tera son adresse exclamation Andi-
ynée de Francillon : «[l en a menti Je—
Ne serait-ce pas déja une preuve qu ila
dit vrai ?
Le D' Nemonrs Auguste et les autres
latinisants d’Hiiti peuvent avoie des
raisons excelleates de vouloir que
j'accepte leur credo comn? article de
foi ; je peuxavoir-les raisons meilleur es
de croire plutst en Demolins et en
tous ceux gui préchent le meme évan-
gile que lui: L’on pourra m’objecter
quwun Demolins ne vaut pas un Ne-
mours Auguste ? Qu’en sait-on d’a-
‘bord ? Ensuite, jusqu’a quel point
cette vonsidération rendeait-elle mon
option critiquable ?
FLEURY FEQUIFRE
AE
~ Revue commerciale
DE LA
Maison Haag Freres
DU HAVRE .
4 Aout 1908
Caré.-- Nous devons avant tout recti-
fier erreur qui s’est glissée dans les co-
ee oe ee eee
_tes du terme données dans notre dite
;revue. Les mos de Décembre / Mars
-/ Mai ne s’inscrivaient pas a fr. 37 3/4.
mais bien A fr. 39 3/4.
| En cotant aujourd hui le marché
culatifcomme suit:
| Septembre fr. 39 25, Décembre fr.38.25,
| Mars tr. 38, Mat fr. 38, ct en disant que
| la tendance est faible, on mous compren-
dra facilement.
“ La cause de la baisse est & chercher
dans l’accroissement des recettes, dont les
chitfres journaliers sont tout simplement
énormes, et bien des journées non seu-
'lement atteignent mais dépa-sent encore
‘les arrivages d’il y a deux ans A °Santos.
| Beaucoup concluent que !a_ récolte sera
‘ bien au-dessus de la moyenne ct d’aucuns,
; les plus timides — il y en a méme dans
'le camp des vaporisateurs, — ayissent com-
me si l'avenir de l’article café ne pouvait
nous donner qu’une débacle générale.
| Crest aller trop vite en besogne et nous
‘ne pouvons regarder comme justifi¢e une
. telle maniére de raisonner, quoique pour
‘le moment et surtout par suite de l’esprit
' baissier du monde caféier, les marchés spé-
culatifs puissent bien rétrograder encore.
| Les fortes recettcs peuvent trés bien
rovenir ‘du temps exceptionnellement
, beau qu’il fa't au Brésil et aussi des mo-
yens de transport tous les ans plus perfec-
‘tionnés. Le mouvement de la _ récolte
pour étre surprenant finira peut-étre d’au-
tant plus tét dans la saison. Malheureuse-
,ment ces considérations ne s’emparent
| pas des esprits.
Le plus sage est de prendre le marché
comme il se présente en ce moment et
d’en tirer parti. Nous constatons avec plai-
sir que d’aacuns font ainsi et que les trane
spe -
Sactions en café Haiti ex 2
augmenté derniérement vat suite dow
baisse qui s’est produite sur cette sorte. Os
a notamment acheté des cafés ex
fr. 53/54 et des cafés nature, mt
épierrés a fr. 4t r/aet 44. A ce sujet, key
transactions détaillées que vous tronvens
plus loin sont intéressantes,
Les vendeurs sont les arbitragistes, Ces
a-dire des gens qui ont assuré {egg
achats par des ventes 4 terme. Ils peeves
faire ainsi des concessions co
4 la baisse du terme et ont conséquem
ment le beau réle chaque fois que le terme
recule.
Les importateurs jouent le réle
Pendant la baisse, ils sout réduits &]'tpegaq
livité et me soat interssants que pence
la hausse.
Voici les prix que nous cotons :
Jérémie, Aquin, Cayes fr. 41 tf,
Cap, Jacmel tr. 43/5.
Gonalves et Ptit-Godve mach. fr. 48ise.
St Marc fr. 47/$}-
Port-au-Prince et Cap trié fr. 53/4.
Gonaives et Petit-Goave trié fr. 56/7 1/3
St-Mare fr. 58/603
On. a connu ici, ces jours derniers, be
nouvelle de la reprise des relations dows
niéres entre Haiuet l’Allemagne. Quo
ue trés intéressante, elle n’a pas fi
dtimpressien. Oa croit que tous les cas
n’en seront pas atteints et que, seule
ment, les Haiti bon marché, cotés se
jourd hui aux environs de fr. 40/42, prof
teront de cette mesure, dont on ne pest
que féliciter les deux pays.
On a également connu Ia statistique és
mois de fain qui n’a pas fait bonne im
pression parce qu'elle présente ane
mentation notable du Visible Seng
(154.000 sacs). L’annde derniére
stocks du monde avaient diminaé @
333 000 sacset le Visible était alors de
19 380.000 sacs contre cette aande 14.38%
O00 Ssaeo.
Coron. — Cet article est toujours tts
peu intéressant. Il y a bien de temps t
au're une petite reprise 4 inscrire post
marché 4 terme, grace aux manipulations
des grands spéculateurs ameéricains qa
controlent la récolte courante, mais le @
ton disponible, suriout dans les sortes qa
ne peuvent trouver aliment 4 terme, tem
invendable. Ceci est le cas du coton
Cependant nous avons quelquefois une &
ception a inscrire. Ainsi on a fait pends
cette derniére quinzaine une transscte
de 100 balles St-Mare. .
Nos prix sont, pour Gonaives, St-Mat,
Jacmel fr. 60/4
« Port-au Prince fr. 59/
et notre stoek 308 balles Gonaives
Ist « pie
« P-a0-Poe
37 « Jecndl
Cacao.-— Cet article est bien calme@
les cotes sont revenues auplus bas
cette année. Si l’on ne presse pas roa #
4 la vente,cela provient de ce que l'oa .
me 4 croire que l’ouverture da
lemand aux articles. de Haiti, le
Septembre,fera remonter un ped on
La chose est possibie mais les socks )
St-Domingee tant considérables,
se si elle se produit ne pourra js
bien loin.Le Samana est coté '. “a.
le Cap fr. 52/60; le Jérémie fr. $3 oa
Cametcus. — ché absolument cheer
on ne fait rien ; les prix restent
é .
6 Mur — Soutens.— Fr. 57 1/3
Cinz.— Calme.— Fr. 168/169-
Grane pc Coton.— Er. 14/16.
Ventes en cafés Haiti out
la derniére quinza atk
Ca Fr. 43-§° 4
0.436 . . triés «© §3 54
poi
‘t
fa
me
« Port-au-
ais Prince triés «
Caves triage « 27
: io : : « épierrés « 41.50 42
iS « « « trtés « 50
192, « Jacmel triages « 22
, « «(tris © $455
nt « Aquin épierres € 41,50
wor ¢ érémie épicrrés « 41-50 42
o “ Petit-Gorive triés ** $7 58
oy St-Mare triés * 58 50
3 Miragoane triés “* 54-75
634 “¢ Conaives triés ‘* §7.5058 50
as96 mcs Arrivages
Assyria 1.527 sacs
* Priss-Maurits 636 sacs
Montréa! 4 266 sacs
————— ee
PITS DIY2RS
RENSEIGNEMEN TS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
StHINAIRE COLLEGE S:-MART AL
Jeup1 10, SEPTEMBRE
Barométre 4 midi 761, 47/7
minimam 24 8
Température!maximum 33.2
moyenne d'urne 27. 4
‘Gel nuageux toute la journée ; cou-
wert a partir de 3 h de l’aprés-midi. Pluie
igh. do soir; elle a recommencé ce
mina 4 h:en tout 2,77/*.
Le berométre a fortement baissé, surtout
hie soir et pendant la nuit. Ce matin il
, mae en baisse : le cyclone a passé au nord
R. BALTENWECK
Orage a Jacmel
Mescredi 2 du courant, vers les 6 heu-
ms du soir, un violent orage s'est abat-|8
ta sor la ville. — Plusteurs arbres entre
satres les prands sabliers de fa Place d’ar-
ms, ont cu leurs branches brisées, de
grands arbres ont été déracinés en d'au-
msendro ts.’Une partie du toit de la Lo-
@ «La Parfaiie Sincdrizé », en reconstruc-
ton, 4 éré enlevé. —
Jendi 3 2 5 heures moins 10 minutes,
ws avons eu un nouvel orage quia
wé4 6 heures,— dans la soirée, beau
kemps avec clair de lune.
(De l Abeille )
Arrivage
Ce matin estentré le steamer ¢ Sarnia»
To Passtgers suivants venant de New-
J. Sang, J. L. Jean, Laurent Josille.
Fermetur4 de la malle
wr malle pour New York et I’Europe
steamer, hollandais « Prins Willem te
avjourd’hui vendredl 4 6 heures
Cale Soir.
pour Kingston, Colon, et New-
r le s/s « Sarnia » sera fermée as-
"hen 1 4 heures précises de l’aprés-midi,
' bi ince: 11 Septembre 1908...
| baustrie dans la Répu-
que du Nicaragua
Yrotuction principale est le café,
Raine wtations sont ent grande partie
's allemandes se trouvent dans
Mane nents occidentaux. Le café de
ees d'une qualité supérieure et
pail de i: pax flevés. La produc ion
pub'ique est
,000,000 de kilograrames, Resigusls
“—F
5 aala
7,000,000 sont pour la consommation dy
$3-50 $4 56 Piys, laissant 20,000,000 de kilogea n nes
pour l’exportation, évalaés en P. 4 co 005
d peu prés.
Le café croit partout dans la Rép: b ique
ct specialement sur les terrains qu:ique
peu élevés. Selon an calcul approximitil
il y a 60 000 000 d’arbustes dans 'a Ré-
publique.
Les bananes croissent en grande quanti-
tés dans la région de Bluetileds ex sont
toutes expédices pour la Nouvellc-Orléas.
Le cacao be bonne qualité croft princi-
palement au sud de Ia région de la céte
de l’océan Pacifique, et est corasommé
presque entiérement dans le pay:.
La cultivation de la canne aA sucre est
tres ¢tendue et il y a de grandes er petites
tabriques. La production de cet article en
1906 s‘clevait 3 3,679 tonnes métriques.
_La tabac aussi croit dans. diverses ré-
gions: le medleur se produisant 4 Omo-
tepe, une ile dans le Nicaragaa.
Des 500 mincs enregistrées au Bureau
de S-atistique de la République 494 son
dor, tandis que l’argenr, le cuivre et
carricres de pierres de valeur sont épars
d'un bour a lautre de la République.
Ces 'sources de revenu sont expleitées ra-
pidement sous des concessions 4 natits et
étrangeds.
La récemte promu'giion dz la loi mi-
ni€re modifie dans quelques particularites
importantes la loi de 1906 et fait des pro-
visions plus encourageantes pour l’immi-
gration.
Nouvelles Etrangéres
Derniéres Dépéches
a a ee
Manors 9. ~ Le gouverne nent atnonce
ue Moulai Hifid a manitesté Vintention :
d conciiier les intéréts du Maroc avec '
ceux de l’Earoze, unz cre dz tranquillité
dans les ports marocains peut-cire conside-
s¢e comme probable. Li France et 1 Esps-
a2 ont invisé Moulai Hafid ’ fixer le chif
fre de la pension de son frére Abd-Ei-Aziz
et A leur indiquer les mesures qu'il comp-
te prendre pour girantir sa sdécurite.
Tancer 9.— Une dépéche dz Fez, an-—
nonce que le doct:ur Vassel, Ile consul
allemand est arrivé dins cette ville et qu'il
a déja eu plusieurs entretieas avec Moulai
Hatid.
Paris 9 ( Soir ).-- Dans son article de
fond le « Temps » déc'are que la seule
explication du retard gue iner Moulai Ha-
fid A répondre i 1a publication ¢de sa soa-,
veraineté 4 Tanger, c'est qu’il gattend de.
séire consulté avce le consul d’Allemague,
ce journal n’ajoute aucune foi aux dé-
clarations officieuses allemandes, disant que
la mission du dgcteur Vassel i Fez 1a.
aucun caractére politique et il imsiste sur '
la preuve maintenant .concluante que cet |
agent diplomatique a fait une déclaration ;
politique, 4 El char. .
Lonpres 9.-~ Au cours d'une violense |
tempéte, un grand nombre de navires de |
petic tonnage ont été fetes avjourd’hui 4 la.
céte, la goellette « Phyliis Grack » chargé |
de charbon a chaviré prés “de Croydon, ses
6 hdmmes d'équipage ont péri.
Bauxenies 9.— Auxcris de vive le Roi :
poussés par les comservaicurs, le Sénita ,
adopté avjourd’hui le trate d’annexion de |
Brat libre du Congo 4 la B-lgique et la!
charte coloniale ; il a également approu- |
—
-
les|vé l’opinion de ta-Chambre des repicsen=|
tarys, que la Belgique ne peut-étre respon-
sab'e de la dete congolaise que tout au-
tant qu'elle y sera con rainte par le vote
, i “spécisle, I’adoption du traitd
gone Oe par le Sinat ie rend définitif.
!
La Have g.— La reine de Hollande
‘nt Paccouchement est tic. prochiuine-
ent attendu a rece acjourd hui la visite du
Jocteur Komver un Carnent spécialiste. St
Mijesté passe maintenant sosfroimeées dins
SvS appartements prives .t efe ne_doare ses
audiences que pour ies athures urpemes
,¢He a abandonndé des promenides en veru-
're et les a remp‘aces par des promentdes 4
pied dins le pare.
AMSTERDAM ro. — Ti est) ont oreé que la
rane Wihe nine“est ues souttrante. Cette
nouvelle na pas encore cté officiel 'ement
| confirmeée.
Des té'eprammes d’Appeldoorn ou le cha-
teau r yal He bon est situé contirment la
maiadie de la_ reine.
La eoadition- génémie de Sa. Majesic. est
décrite comme satisfaisante.
PernamBuco. — Le sieamer ¢ Spartan
Prince » de la « Prince Line » a coul¢é 4 la
mer aprés une collision avec un voilier
inconna. L’équipage a pu se stuver et
idébarqucr 4 Aracaju, I. my avait pas dz
passagers 4 bord.
| PorTomoutu. — Le « St-V ient» le
plus grand des cuiras:és anglais a été lan-
cé aujourd'hui avec succes.
| Sr PérexspourG. - L’ordre a été com-
Ligne Holanaise
Le steamer « Prins Willem lI »
venanut du sud etde St-Marc, est atten-
dtici samedi matin le 12 courant, il
repartira dans la journée directement
pour New-York.
Port-auPrince, 11 Septembre 1908
G
ERLACH & C
fie fue
AGENTS
Le steamer « MONTREAL » 8¢-
ra de retour samedi 12 et partira di-
manche 13 a deuxc heures précises
pour Port-de-Paix, Cap -Haitien, @s-
eales et le Havre.
Agence sera fermée dimanche 13a
midi précis. Les billets de
passsga pour les ports ci-dessus se-
ront @élivrés dés au-
jourd’hui-
; plétement rétabli dans les provinces balt-
‘ques. Le gouvernement a, par suite I’in- Port-au-Prince, t0 Septembre 1908.
tention d’abolir la loi mariiale dans ces L/AGENT
| provinces.
' Paris ro. — Rente:
Aujourd’hui a lieu Je commencement,
devan la cour d’asises d2 la Seine. les
dévats de l’atfitre Gregori qui tira un coup
de revolever sur leX%ommanda:.: Dreytus
‘le jour da transfert des dépouilles de Zola
‘au Pan héon.
F.M. ALTIPRI
—<—_————[—==S>==
I. B. DEHOUX
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vae avec le marquis Del Muni au sujet des barets pour mariage, enterrement,
affaires maro8aines. M. Pichon regut hier]etc, etc.
othe ellement Nao, un pacha, nouvel am- (er
bassadeur de Turquie. L’Us'‘ne de Périgay
(Caye:) be
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PORT-AU-PRINCE ( Hairt )
Vendredi, 11 Septembre 1908:
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PURT-AU-PRINCE] Uâ„¢ Mors. -
Trois Mois.
DEPARTEMENTS) UN Mors.
Trots Mois
ETRANGER seececee Trois Mols. .
eS a AS
Pour tout ce gui concerne l’ Administration du Jou
~ Apropos de culture intelectuelle
IIl
line faudrait pas croire que exces
de culture intellectuelle si clairement
‘tsi Vigoureusement incriminé par
at de Francais temarquabies, ne se
matifeste que dans les études ygéné-
nies des colléges et que, pour le
toins, les 6coles spéciales francgaises,
Cet-a-dire calles qui ont pour mis-
woo deconduire 4 des professions
spéciales autres que celles de la meé-
decine, du droit oude l’enseignement,
soient elles-mémes a l’abri d'une telle
elagération.
Voila, par exemple. les établisse-
Mentsoi se donne l’enseignement
‘ricole; ils ne manquent pas en
France. C'est. d’abord I'Institut agro-
tomique, dont le siégen’est pas, com-
Me on serait d'abord tenté de le croli-
%, dans quelque région agricole de
France et bien établi dans quelque
@atre rural important, mais qui est
lstailé en plein Paris, au Conserva-
lire des Arts et Métiers.
Cet Institut est d’ailleurs trop loin
* layriculture et des agricu'teurs
hur qua la France puisse en atten-
son relévement ayvicole ; aussi
a, comme le nom Vindique, il
tea sort que des agronomes, c’est-
be des savants en théorie agricole.
- Programme de l|’établissement est
2 uniquement « l’enseignement des
racnces dans leurs rapports avec
i 7 cultare »et poury étre admis,
diane etre bachelier és-sciences ou a
utde cette qualité, pouvoir ré-
adre dun examen qui perte sur
yrimétique, la géométrie, l’algé-
dae la trigonométrie, la géométrie
ha ive, la mécanique rationnelle,
Chimie inorganique.
és deux ans d’étude, on en sort
ma avec le dipléme de |’ens-i-
nl suprieur agriculture. Si
lericcets '@ diplémé veut faire de
"cultare, ilfaudra qu’il sorte de
Wren aller pour la premiére fois
chars COMpte de ce qui s’appelle
jj ub ou un jardin. Cela est si
Weir alte tout récemment on a cra de-
Une concession 4 la prati-
que en créanta Vincennes une sorte
d’école d’application et d’expérimen-
tation pour les dléves quile urulest bisn.
Au dessous de l'Institut agrono-
mique, ge trouvent en France qua-
torze Ecbles dites d’agriculture prati-
que, mais ce sont autent d'instituts
au petit, pied ; ce ne sont pas des fer-
meés-écoles, car, nous apprend M. Mi-
Lode, ¢ enseigaement qui y est duu
né est plus scientifique que celui qui
est regu dans les fermes-écoles. » Au
point d2 vue de ‘la pratique, cet en-
siignement varie selon la spécialité
culturale de la région ou est établie
l'école Mais que sert, en vérité, de
posséder ta théorie des cultures spé-
ciales si On ne se propose pas SOl-
meéme de pratiquer ces cultures et si
on continue & les laisser aux pay-
sans? Ne savons-nous pas tous plus
ou moins, en Haiti, les procédés théo-
riques de la culture et du traitement
industriel du café sans que, pour Ce-
la, nos paysans ne discontinuent a
appliquer leurs pratiques routinieres
et surannées ?
Apres ces écoles viennent enfin les
fermes-écoles oft enfin l'on a chance
de rencontrer un enseignement plu-
tot pratique que théorique ; ily en a
en France une vingtaine. Mais voila:
tandis que le dessus du panier de la
société francais3 a tendance, plus par
vanité que par aucnn sentiment de né-
cessité social» ou particuliére, 4 cou-
rir apres l’enseigaement supérieur
agricole pour faire de la gymnastique
cérébrale et pour se préparer a faire
des conférencss scientifiques sur Va-
griculture plutét qu’avec ‘intention
de s’y vouer pratiquement (1), il ne
reste, pour la fréquentation de3 fer-
mes-écoles, que ceux qui sont le moins
ee
départementaux d’agri-
cultare. Soe aemmés ou concours et char-
gés de faire des cours aux éléves de V'Ecole
normale primaire, et des conférences agrico-
le dans les différentes communes du départe-
ment aux instituteurs et agriculteurside la ré-
gion. P, Minops.
Clément Magloire,
‘propriétaire
|
|
ag RN
we
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
bien doués, intellectuellement par-
lant, et c’est somme toute, sur eux
seuls que retombe praltiquement la ta-
che considérable de relever ou d’a-
méliorer les forces agricoles franywai-
ses !.. Ceux qui ont le plus appris
Vagriculture repugnent 4 la pratiquer
et ceux qui la pratiquent ne peuvent
théoriquement s’élever au-deld de
certaines connaissances qui se confon-
dent presque avec fa routine et la tra-
dition !
De sorte que le vice bien francais
du développement exagéré des ten-
dances intellectuelles se manifeste jus-
que sur le terrain si spécial de l’agri-
oulturo ot do lona nomout agriocolo.
C’est ce qui explique le cri@e déses-
poir de M. Paul Leroy Baaulieu qui
et résident en Tunisie,
constate l’impossibilité pour lui de
mettre la main sur un bon régisseur
francais capable. « Nos écoles d’agri-
culture, dit-il, ont bien des mérites ;
mais il leur faudra beaucoup d’efforts
encore pour qu’elles produisent de
futurs et de bons directeurs d’entre-
prises coloniales agricoles: il ne s’a-
git pas seulement pour cet objet d'or-
ner Veeprit de cer'aines connaissances, il
faut encore faconner le caractére, ap-
prendre aux jeunes gens 4 la foisa obéir,
a sucveiller et & commander... Ni la
théorie, nila pratique, ni les écoles, ni
les exploitations n'ont forméune pépi-
niére de régisseurs capables, d’hom
mes qui aient des connaissances, de
l’expérience et du caractére. »
Si du terrain de l’enseignement agri-
cole nous passons sur celui de |’en-
seignement destiné 4 former ces spé-
cialites par excellence qui s’appellent
les ingénieur :, mous trouvons une au-
torité de premier ordre, M. André
Pelletan, sous-directeur a |’E sole des
Mines, qui, pour n’avoir pas lu pro-
bablement les écrits du Wocteur N.
Auguste, exprime les sentiments les
plus défavorables sur latrop hate
portée des études auxquelles on sou-
metie futur ingénieur des Mines et
V’Etéve de | Ecole Polytechnique.
En ce qui concerne, ce dernier il
écrit :
« Les programmes des classse de
spéciales ne soat nuilement appro-
priés aux besoins de liogénieur. Ils
comprennent surtout des théories abs-
traites, sans applications pratiques.
LE NUMERO AD CENTIMES
Les abonnements partent du 1 et du r5 de chaque
mois et sont payables d’avance
Lee manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus ¥2x-3
Quand les jeunes yvens (sortant de
Polytechnique ) arrivent A nos exa-
mens ( aux Mines ), ils dissertent
admirablement sur les espaces ima-
ginaires ; mais si vous leur posez un
probleme réel, comme d’exprimer
une surface en centimétres carrés ou
de résoudre numériquement une
question de mécanique, ilsen sont ab-
solument incapables... Ge n’est point
la d’ailleurs le plus grave défaut de
cet enseignement: son vice capital,
vest qu’il n’est point une culture
scientifique ; il n’ad'autre but que la
réussite au concours. Il s’adresse a la
mémoire et non 4a l'intelligence. Non
conlamont ilo na ARWalep poe pee VPeapwit
mathématique, mais ‘il le devdte et le
fausse. »
Il dit encore, Apropos des difficultés
que crée au bachelier l’examen d’ad-
mission Compliqué de la Polytechnique}
que c'est une « déplorable didacti«-
que... universellement adoptée parce-
qu’elle fait pénétrer les mathémati-
ques sous le crane le plus épais, com-
me on enfonce un clou dans le bois
le plus dur 4 coups de’marteau. Qu’en
résulte-t-il ?.. Les médiocres arrivent,
par leur pérsévérance ( au devant les
éshecs répétées ), A forcer les portes
de I’Ecole polytechnique: ce n’est
plus un recrutement au choix qui s’o-
peére c’est un recrutement 4 l’ancien-
neté, et le niveau intellectuel baisse. »
(QJuant 4 l’enseignement donné ala
Polyetchniyue, il le résume comme
Suit: « un mélange bizarre de scien-
ces spéculatives et d’art militaire », et
il ajoute a propos des éléves : « On
les 6léve tous comme s’ils étaient des-
tinés 4 siéger sous la Coupole ; ce-
pendant l’Ecole _polytechnique n’est
pas, comme quelques-uns le croient,
un simple vestibule au cénacle scien-
tifique du quai Conti; elle est desti-
née 4 form ir des_praticiens. On ne
le dirait guére: n’y cherchez ni une
chaudiére, ni une machine a vapeur,
ni un dynamo ; ces engins de l’in-
dustrie moderne n’y ont jamais péné-
tré ; vous n’y trouverez comme ma-
tériel d’enseignement pour nos futurs
ingénieurs que jes canons rangés en
bataille dans la cour. »
Passant de |l’Ecole polytechnique &
‘Ecole des Mines, M. Pelletan fait la
méme constatation.« Nos écoles d’ap-
plication sont aux prises avec toutes
les difficultés financi¢res : fiute
ressources, notre laboratoire delec-
tricité e-t rnstallé dans des caves que
he recoivent Vair que de trois soup
raux; notry laboraloite de méta lurgie
est continé dan- gqiu-lyues pleces
sombres et) exiguas, of celui de mre-
canique ne comient ni chaudicre, ni
machine a vapeur, ni mreteur a gt Ou
& essence, ni turbine, ce-t-1 dire
qu'il est dépourva de boutid ze le
plus indispensab.e. »
Et M Pelletan, apres avoic con sta:
téet déploré quau sortic de | Keule
des Mines, a ving -huit ans, Vinge:
nieur, boinbardé directeur dun ate-
lier, « s’y trouve plus dépayse que
la darnios dow rontin -, et appre:
avoir fait le procés a cetle suit disant
nécessité de li culture goadérale » et
de « Venseignement encyclopéd que «,
finit comme suit son étude :
e Depuis vn siéele, ti machine a
vapeur est née: PEcole Pa ignorée ;
Vindustrie &lectrique est née: PEcole
Va ignorée ; \’enseignement technique
4 pris autour de nous un prodigieux
développementet ses métho les se sont
transformees : I’'Feole La encore et
toujours ipuoré. Nos écoles dapplica-
tion wont guere fait plas de pregres
L’enseipnement qwon donne a nos
enfants est, tranchons le rot, ansur-
de Que tous les hommes de bon sen<
soient jugs : nous sOmines sites de
les vue se joindre a notre campagne
de rénovatiin »
Et tandis qu'uoe France nouvel'e se
dessine et cree un courant do réac-
tion contre le dogme de rintellectua
lisme, le Docteur N. Auguste veut
Maintenir ici le cite d:» tradition et
de choses atteintes si incontestable-
Ment de désuétude !
aw
La Question du Jour
o Je tiens a répéter, pour ne donner
rise & aucune équivoque, a aucune
imputation de parti-pris ou d’engoue-
ment déplacé, ce que dernierement je
répondais, surla question d’ordre so-
cial qai divise VinteHectualité haitien
ne,— &@ lun des chefs de Pécole latine
en Haiti:
—ell nous faut donc emprunter aux au-
«trestles movens de nous civiliser ; il
enous faut accommo ierces moyens la a
«ce qu'il peut y avoir de particulier a
«notre tempérament et a notre mili-u.
« Cette nécessité ne faisant auecur
« doute ni pour vous ni pour moi,
@ voyons quels sont les procédés des
« plus propres a nous tirer d’aflaire
« au plus vite.
« Ala lumicére de histoire, j’inter.
« roge les civilisations latines : je vois
«des peuples qui ont brillé d'un vil
« éclat, régentant le monde et lui im
« posant leurs lois ; qui ensuite ont de-
« cru peu a peu ; qui sont entrdés en-
« fin dans un stade non équivoque de
« non-valeur. De bonne foi je me crois
«en présence d’un phénoméne nateu-
«rel que rien ne pouvait conjurer,
« Mais altendez.
« Je me retourne vers un autre gro.-
« pement humain., et je lui trouve une
« plus grande surface qu’an précé lent
« Erreur optique, pensé-je en toute
« sincérité, car dans ma pérégrination,
« je suis simplemnt en quéte du mieus
« et je suis parti Vesprit libre de tout-
« prévention. Au surplus, jc confondrais
«e dane une égale in-ifférence anglo-
de] «
sacons et latins, s'il m’était bien
« prowed que je pretss? me ceiviliser tout
a seulet sans rien demanderaur autres,»
Je ne sais done pas anglo-saxon dans
le sens étroit que nos adversaires atta-
chentace terme, pour les besoins de
luresse, bien entendu. Je te sus
tout juste dans la mesure de It cerli-
tude que j'ai de pouvoir trouver, dans
les prouridés & lucatifs des anglo-sixons,
beau.oip de choses utiles qui min-
jvent a notre sovieté. ; ;
Quant au reste, je sais que je ne
cus qua'uae imodaste unité dans une
race deécriee, rép ee inferieure, dé-
chirée & belles dents, aussi bien par
les latius que pir des germains et les
anglo oseons. be -ane ttoulourouse Cx
perience m'a appris que, le jour que
le féroce appétit de la race supérieure
devra s’exercer 4 nos dépens,— anglo-
suxons, gerMains et latins oublieront
pour la circonstance leurs querelles |
dintéréts on autres, et qu’ils s’enten-
dront bien sur la sance a ta quelle nous
fevrons étre iangds. Jo suis assez
clairvoyant pour ne point me mépren-
dee & ce propos, assez bon haitien
pour essaver de meprémunircontre ce
danger, Mon anglo-saxoaisme
pas plus loin, et il est fort étonnant
que certaines gans en perdent le som-
mel,
Jeomai aucuneinclinatioy, — aucune !
— a fame dune nition anglo-saxonne
quelcongae la mere patrie
tlens,— au rebours de nos ¢
vélérds » qui s‘honorent ds considérer
ainsi la France. ( Georges Sylvain. — -
Discours 4 PAssemblé >: générale de PAL
lian-e franetis?, repro duit dans le fus-
Gicule de Dé enbre 1907, de la Revue
de la Société de Législation! ) — « Com.
« prenez-vous miintenint, 6mes conci-
«toyens, le sens et la portée de notre
« action ? Quand ngys vous conjurons
«de ne pes cnerch® anileurs qu’auprés
«de lanctenne mére-patrie les moyen:
ede completer l'afllranchissement moral
« de notre peuple, qu’est-ce qui com-
« munique a nos paroles cet accent de
« fermeté loyale, auquel les conscien. |
« ces droites se reconnaissent entre-
eelles ?La conviction profonde d’étre fi-
« déles &@ Pueavre des sieux ! »
Je ne connais point le son de la voix
du Ministre d’ Amérique a Port-au-Prin-
ce, non plus que la figure du consul
genéral dAngleterre. Tandis que ces
Messieurs, — la plupart 4 tout le moins;
— ont constamment entretenu les re-!
lations les plus cordiales avec la léga-
tion de France.
Ces décluraiions étaient nécess.ires,
pour servie @introduction a certaines
constatitions penibles que j'aurai a
faire dans le cours de cette réplique a
la raison soviale Nemours Auguste et
consorts.
Je crois a la supériorité des anglo-
saxous dant le domaine économique,
parce quelle est d’une évidence qu’au-
cun? théetoriqnue n> pent contester, et
patceqiue décemment je ne mereconnais
pasle droit de nierl’évidence. Le mérite
de M. Demolins et de la Science So-
ciale, ce nest point doa m’avoir révelé
cette supériorité-la ; c'est plutét de me
l'avoir expliquée en mettant en pleine
lumiére les causes, prochaines ou loin-
taines, d’on elle procéde.
A ce compte, le livre d’E!mond De-
molins : «A quoi tient laSupériorité des
Avglo-Saxons,» restera l’un des plus Ié-
gitimes succés de la librairie francaise
ences derniéres années. Il a dit aux
Fraucgais de ces vérités dures 4 enten-
dre pour l’amour-propre d'un peuple,
mais qui n’en sont pas moins des _ vé-
ne va’
des Hai--
latins in-
rités. Et chose remarquable, et qui est
’ Thonneur de ce peuple, personne en
France, — que je sache,— ma fait son
procés a cet auteur qui osait écrire
que l’éducation latine laissait a désirer
certains coteés essentiels, et que
var
Panglo-saxonne Ini était préférable, quant
aux principes qui ladirigant d abord,
quant aux iésultats gai la soulignent
ensuite.
Lvuecritiqus frangaise, dins ses repré
sentants les plus autorisés, a scru’e,
analysé Pouvrage avec antant de scien-
ce que de conscience ; elle a soumis
a un controle non suspect de complai-
sance les données et les conclusions
de M. Demolins. Et nul n'a osé réédi-
tera son adresse exclamation Andi-
ynée de Francillon : «[l en a menti Je—
Ne serait-ce pas déja une preuve qu ila
dit vrai ?
Le D' Nemonrs Auguste et les autres
latinisants d’Hiiti peuvent avoie des
raisons excelleates de vouloir que
j'accepte leur credo comn? article de
foi ; je peuxavoir-les raisons meilleur es
de croire plutst en Demolins et en
tous ceux gui préchent le meme évan-
gile que lui: L’on pourra m’objecter
quwun Demolins ne vaut pas un Ne-
mours Auguste ? Qu’en sait-on d’a-
‘bord ? Ensuite, jusqu’a quel point
cette vonsidération rendeait-elle mon
option critiquable ?
FLEURY FEQUIFRE
AE
~ Revue commerciale
DE LA
Maison Haag Freres
DU HAVRE .
4 Aout 1908
Caré.-- Nous devons avant tout recti-
fier erreur qui s’est glissée dans les co-
ee oe ee eee
_tes du terme données dans notre dite
;revue. Les mos de Décembre / Mars
-/ Mai ne s’inscrivaient pas a fr. 37 3/4.
mais bien A fr. 39 3/4.
| En cotant aujourd hui le marché
culatifcomme suit:
| Septembre fr. 39 25, Décembre fr.38.25,
| Mars tr. 38, Mat fr. 38, ct en disant que
| la tendance est faible, on mous compren-
dra facilement.
“ La cause de la baisse est & chercher
dans l’accroissement des recettes, dont les
chitfres journaliers sont tout simplement
énormes, et bien des journées non seu-
'lement atteignent mais dépa-sent encore
‘les arrivages d’il y a deux ans A °Santos.
| Beaucoup concluent que !a_ récolte sera
‘ bien au-dessus de la moyenne ct d’aucuns,
; les plus timides — il y en a méme dans
'le camp des vaporisateurs, — ayissent com-
me si l'avenir de l’article café ne pouvait
nous donner qu’une débacle générale.
| Crest aller trop vite en besogne et nous
‘ne pouvons regarder comme justifi¢e une
. telle maniére de raisonner, quoique pour
‘le moment et surtout par suite de l’esprit
' baissier du monde caféier, les marchés spé-
culatifs puissent bien rétrograder encore.
| Les fortes recettcs peuvent trés bien
rovenir ‘du temps exceptionnellement
, beau qu’il fa't au Brésil et aussi des mo-
yens de transport tous les ans plus perfec-
‘tionnés. Le mouvement de la _ récolte
pour étre surprenant finira peut-étre d’au-
tant plus tét dans la saison. Malheureuse-
,ment ces considérations ne s’emparent
| pas des esprits.
Le plus sage est de prendre le marché
comme il se présente en ce moment et
d’en tirer parti. Nous constatons avec plai-
sir que d’aacuns font ainsi et que les trane
spe -
Sactions en café Haiti ex 2
augmenté derniérement vat suite dow
baisse qui s’est produite sur cette sorte. Os
a notamment acheté des cafés ex
fr. 53/54 et des cafés nature, mt
épierrés a fr. 4t r/aet 44. A ce sujet, key
transactions détaillées que vous tronvens
plus loin sont intéressantes,
Les vendeurs sont les arbitragistes, Ces
a-dire des gens qui ont assuré {egg
achats par des ventes 4 terme. Ils peeves
faire ainsi des concessions co
4 la baisse du terme et ont conséquem
ment le beau réle chaque fois que le terme
recule.
Les importateurs jouent le réle
Pendant la baisse, ils sout réduits &]'tpegaq
livité et me soat interssants que pence
la hausse.
Voici les prix que nous cotons :
Jérémie, Aquin, Cayes fr. 41 tf,
Cap, Jacmel tr. 43/5.
Gonalves et Ptit-Godve mach. fr. 48ise.
St Marc fr. 47/$}-
Port-au-Prince et Cap trié fr. 53/4.
Gonaives et Petit-Goave trié fr. 56/7 1/3
St-Mare fr. 58/603
On. a connu ici, ces jours derniers, be
nouvelle de la reprise des relations dows
niéres entre Haiuet l’Allemagne. Quo
ue trés intéressante, elle n’a pas fi
dtimpressien. Oa croit que tous les cas
n’en seront pas atteints et que, seule
ment, les Haiti bon marché, cotés se
jourd hui aux environs de fr. 40/42, prof
teront de cette mesure, dont on ne pest
que féliciter les deux pays.
On a également connu Ia statistique és
mois de fain qui n’a pas fait bonne im
pression parce qu'elle présente ane
mentation notable du Visible Seng
(154.000 sacs). L’annde derniére
stocks du monde avaient diminaé @
333 000 sacset le Visible était alors de
19 380.000 sacs contre cette aande 14.38%
O00 Ssaeo.
Coron. — Cet article est toujours tts
peu intéressant. Il y a bien de temps t
au're une petite reprise 4 inscrire post
marché 4 terme, grace aux manipulations
des grands spéculateurs ameéricains qa
controlent la récolte courante, mais le @
ton disponible, suriout dans les sortes qa
ne peuvent trouver aliment 4 terme, tem
invendable. Ceci est le cas du coton
Cependant nous avons quelquefois une &
ception a inscrire. Ainsi on a fait pends
cette derniére quinzaine une transscte
de 100 balles St-Mare. .
Nos prix sont, pour Gonaives, St-Mat,
Jacmel fr. 60/4
« Port-au Prince fr. 59/
et notre stoek 308 balles Gonaives
Ist « pie
« P-a0-Poe
37 « Jecndl
Cacao.-— Cet article est bien calme@
les cotes sont revenues auplus bas
cette année. Si l’on ne presse pas roa #
4 la vente,cela provient de ce que l'oa .
me 4 croire que l’ouverture da
lemand aux articles. de Haiti, le
Septembre,fera remonter un ped on
La chose est possibie mais les socks )
St-Domingee tant considérables,
se si elle se produit ne pourra js
bien loin.Le Samana est coté '. “a.
le Cap fr. 52/60; le Jérémie fr. $3 oa
Cametcus. — ché absolument cheer
on ne fait rien ; les prix restent
é .
6 Mur — Soutens.— Fr. 57 1/3
Cinz.— Calme.— Fr. 168/169-
Grane pc Coton.— Er. 14/16.
Ventes en cafés Haiti out
la derniére quinza atk
Ca Fr. 43-§° 4
0.436 . . triés «© §3 54
poi
‘t
fa
me
« Port-au-
ais Prince triés «
Caves triage « 27
: io : : « épierrés « 41.50 42
iS « « « trtés « 50
192, « Jacmel triages « 22
, « «(tris © $455
nt « Aquin épierres € 41,50
wor ¢ érémie épicrrés « 41-50 42
o “ Petit-Gorive triés ** $7 58
oy St-Mare triés * 58 50
3 Miragoane triés “* 54-75
634 “¢ Conaives triés ‘* §7.5058 50
as96 mcs Arrivages
Assyria 1.527 sacs
* Priss-Maurits 636 sacs
Montréa! 4 266 sacs
————— ee
PITS DIY2RS
RENSEIGNEMEN TS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
StHINAIRE COLLEGE S:-MART AL
Jeup1 10, SEPTEMBRE
Barométre 4 midi 761, 47/7
minimam 24 8
Température!maximum 33.2
moyenne d'urne 27. 4
‘Gel nuageux toute la journée ; cou-
wert a partir de 3 h de l’aprés-midi. Pluie
igh. do soir; elle a recommencé ce
mina 4 h:en tout 2,77/*.
Le berométre a fortement baissé, surtout
hie soir et pendant la nuit. Ce matin il
, mae en baisse : le cyclone a passé au nord
R. BALTENWECK
Orage a Jacmel
Mescredi 2 du courant, vers les 6 heu-
ms du soir, un violent orage s'est abat-|8
ta sor la ville. — Plusteurs arbres entre
satres les prands sabliers de fa Place d’ar-
ms, ont cu leurs branches brisées, de
grands arbres ont été déracinés en d'au-
msendro ts.’Une partie du toit de la Lo-
@ «La Parfaiie Sincdrizé », en reconstruc-
ton, 4 éré enlevé. —
Jendi 3 2 5 heures moins 10 minutes,
ws avons eu un nouvel orage quia
wé4 6 heures,— dans la soirée, beau
kemps avec clair de lune.
(De l Abeille )
Arrivage
Ce matin estentré le steamer ¢ Sarnia»
To Passtgers suivants venant de New-
J. Sang, J. L. Jean, Laurent Josille.
Fermetur4 de la malle
wr malle pour New York et I’Europe
steamer, hollandais « Prins Willem te
avjourd’hui vendredl 4 6 heures
Cale Soir.
pour Kingston, Colon, et New-
r le s/s « Sarnia » sera fermée as-
"hen 1 4 heures précises de l’aprés-midi,
' bi ince: 11 Septembre 1908...
| baustrie dans la Répu-
que du Nicaragua
Yrotuction principale est le café,
Raine wtations sont ent grande partie
's allemandes se trouvent dans
Mane nents occidentaux. Le café de
ees d'une qualité supérieure et
pail de i: pax flevés. La produc ion
pub'ique est
,000,000 de kilograrames, Resigusls
“—F
5 aala
7,000,000 sont pour la consommation dy
$3-50 $4 56 Piys, laissant 20,000,000 de kilogea n nes
pour l’exportation, évalaés en P. 4 co 005
d peu prés.
Le café croit partout dans la Rép: b ique
ct specialement sur les terrains qu:ique
peu élevés. Selon an calcul approximitil
il y a 60 000 000 d’arbustes dans 'a Ré-
publique.
Les bananes croissent en grande quanti-
tés dans la région de Bluetileds ex sont
toutes expédices pour la Nouvellc-Orléas.
Le cacao be bonne qualité croft princi-
palement au sud de Ia région de la céte
de l’océan Pacifique, et est corasommé
presque entiérement dans le pay:.
La cultivation de la canne aA sucre est
tres ¢tendue et il y a de grandes er petites
tabriques. La production de cet article en
1906 s‘clevait 3 3,679 tonnes métriques.
_La tabac aussi croit dans. diverses ré-
gions: le medleur se produisant 4 Omo-
tepe, une ile dans le Nicaragaa.
Des 500 mincs enregistrées au Bureau
de S-atistique de la République 494 son
dor, tandis que l’argenr, le cuivre et
carricres de pierres de valeur sont épars
d'un bour a lautre de la République.
Ces 'sources de revenu sont expleitées ra-
pidement sous des concessions 4 natits et
étrangeds.
La récemte promu'giion dz la loi mi-
ni€re modifie dans quelques particularites
importantes la loi de 1906 et fait des pro-
visions plus encourageantes pour l’immi-
gration.
Nouvelles Etrangéres
Derniéres Dépéches
a a ee
Manors 9. ~ Le gouverne nent atnonce
ue Moulai Hifid a manitesté Vintention :
d conciiier les intéréts du Maroc avec '
ceux de l’Earoze, unz cre dz tranquillité
dans les ports marocains peut-cire conside-
s¢e comme probable. Li France et 1 Esps-
a2 ont invisé Moulai Hafid ’ fixer le chif
fre de la pension de son frére Abd-Ei-Aziz
et A leur indiquer les mesures qu'il comp-
te prendre pour girantir sa sdécurite.
Tancer 9.— Une dépéche dz Fez, an-—
nonce que le doct:ur Vassel, Ile consul
allemand est arrivé dins cette ville et qu'il
a déja eu plusieurs entretieas avec Moulai
Hatid.
Paris 9 ( Soir ).-- Dans son article de
fond le « Temps » déc'are que la seule
explication du retard gue iner Moulai Ha-
fid A répondre i 1a publication ¢de sa soa-,
veraineté 4 Tanger, c'est qu’il gattend de.
séire consulté avce le consul d’Allemague,
ce journal n’ajoute aucune foi aux dé-
clarations officieuses allemandes, disant que
la mission du dgcteur Vassel i Fez 1a.
aucun caractére politique et il imsiste sur '
la preuve maintenant .concluante que cet |
agent diplomatique a fait une déclaration ;
politique, 4 El char. .
Lonpres 9.-~ Au cours d'une violense |
tempéte, un grand nombre de navires de |
petic tonnage ont été fetes avjourd’hui 4 la.
céte, la goellette « Phyliis Grack » chargé |
de charbon a chaviré prés “de Croydon, ses
6 hdmmes d'équipage ont péri.
Bauxenies 9.— Auxcris de vive le Roi :
poussés par les comservaicurs, le Sénita ,
adopté avjourd’hui le trate d’annexion de |
Brat libre du Congo 4 la B-lgique et la!
charte coloniale ; il a également approu- |
—
-
les|vé l’opinion de ta-Chambre des repicsen=|
tarys, que la Belgique ne peut-étre respon-
sab'e de la dete congolaise que tout au-
tant qu'elle y sera con rainte par le vote
, i “spécisle, I’adoption du traitd
gone Oe par le Sinat ie rend définitif.
!
La Have g.— La reine de Hollande
‘nt Paccouchement est tic. prochiuine-
ent attendu a rece acjourd hui la visite du
Jocteur Komver un Carnent spécialiste. St
Mijesté passe maintenant sosfroimeées dins
SvS appartements prives .t efe ne_doare ses
audiences que pour ies athures urpemes
,¢He a abandonndé des promenides en veru-
're et les a remp‘aces par des promentdes 4
pied dins le pare.
AMSTERDAM ro. — Ti est) ont oreé que la
rane Wihe nine“est ues souttrante. Cette
nouvelle na pas encore cté officiel 'ement
| confirmeée.
Des té'eprammes d’Appeldoorn ou le cha-
teau r yal He bon est situé contirment la
maiadie de la_ reine.
La eoadition- génémie de Sa. Majesic. est
décrite comme satisfaisante.
PernamBuco. — Le sieamer ¢ Spartan
Prince » de la « Prince Line » a coul¢é 4 la
mer aprés une collision avec un voilier
inconna. L’équipage a pu se stuver et
idébarqucr 4 Aracaju, I. my avait pas dz
passagers 4 bord.
| PorTomoutu. — Le « St-V ient» le
plus grand des cuiras:és anglais a été lan-
cé aujourd'hui avec succes.
| Sr PérexspourG. - L’ordre a été com-
Ligne Holanaise
Le steamer « Prins Willem lI »
venanut du sud etde St-Marc, est atten-
dtici samedi matin le 12 courant, il
repartira dans la journée directement
pour New-York.
Port-auPrince, 11 Septembre 1908
G
ERLACH & C
fie fue
AGENTS
Le steamer « MONTREAL » 8¢-
ra de retour samedi 12 et partira di-
manche 13 a deuxc heures précises
pour Port-de-Paix, Cap -Haitien, @s-
eales et le Havre.
Agence sera fermée dimanche 13a
midi précis. Les billets de
passsga pour les ports ci-dessus se-
ront @élivrés dés au-
jourd’hui-
; plétement rétabli dans les provinces balt-
‘ques. Le gouvernement a, par suite I’in- Port-au-Prince, t0 Septembre 1908.
tention d’abolir la loi mariiale dans ces L/AGENT
| provinces.
' Paris ro. — Rente:
Aujourd’hui a lieu Je commencement,
devan la cour d’asises d2 la Seine. les
dévats de l’atfitre Gregori qui tira un coup
de revolever sur leX%ommanda:.: Dreytus
‘le jour da transfert des dépouilles de Zola
‘au Pan héon.
F.M. ALTIPRI
—<—_————[—==S>==
I. B. DEHOUX
19, Puace pu PanrHton, 19.
Annonee au public qu’on trouvera
3 louer, 4 son domicile, Chaises
' M. Pichoneut hier une nouvelle entre-] Ne 3VE-*, verre:, fanaux et ca-
vae avec le marquis Del Muni au sujet des barets pour mariage, enterrement,
affaires maro8aines. M. Pichon regut hier]etc, etc.
othe ellement Nao, un pacha, nouvel am- (er
bassadeur de Turquie. L’Us'‘ne de Périgay
(Caye:) be
Informe sa nombreuseclientéle qu’elle
a repris la fabrication de son sucre gi
justement recherche.
On en tronvera toujours a Port-au-
Prince, chez M. Roberts Dutton & Co,
&9, Rue Courbe, Place de la Paix.
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