Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 10, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

Downloads

This item has the following downloads:


Full Text
Deuxiéme Année, N, 434.

PORT-AU-PRINCE ( Hair )

Jeudi, 10 Septembre 1908:



Le Hatin



~ Abonnements:
Un Mois. . .
PORT-AU-PRINCE Trou Mow. .
DEPARTEMENTS Un Mais.
Trois Mois.

ETRANGER.......-] Trots Mors.



Pour tout ce qui concern”




I

Quire quil «st perinis de doutr
quilesiste en France plus de Fran-
cis sachant site que d’Anglais en An-
geterre,— et il y a meme des ob-
srvateurs sérieux, tel Max Leclerc,
qi tranchent ouvertement la quos-
wen en faveur de l’Angleterre, — il est
eoere hors ce doute que le gout de
& lecture séricuse et instructive est
iscomparablemeat plus développé en

terre quien France. A cdté du
Wmoignage de M. HI. Saint-Romain
qu j'ai produit hier, voici celui d’un
forivain con-iiérable, M. Taine, qui
hoa seulement renforce ma facon de
Yor, mais ¢tublit clairement que la
quaté que nous examinons appar-
leat aussi bien aux femmes anglaises
quaux hommes.

_* Dans aucune des maisons que
} vues & Londres ou a la campagne,
¥ Bai trouvé un journal de modes.
a Mes amis anglais, qui a vécu
fs fance, me répond qu’ici une

mme bien levée ne lit pas de telles

‘oe | Tout au rebours, une re-
jlane ale. La Revue des femmes An-
Ot ( British Women Review ),

ode dans ie numéro que je feuil-
bea 3 documents et des lettres sur

ration en Australie, des articles
tan action publique en France,
tres Gtudes aussi graves ; pas de
tres ai de de causeries sur les théa-
“Tout” Causerie de mod, etc.
par est sérieux, solide ; voyez,
thbdgeas raste, chez nous dans un
Roden de province, les journaux de
tes dei gravures enluminées, mo-

Peso, @la derniéra forme des cha-
trie, *xplication d’un point de bro-
le h Petites historiettes sentimenta-
Rises wpliments douceraux aux lec-
dls‘ surtout la correspondance
Waites orice et des abonnés a la
beeaa s onde’: chef-d'aauvre de gro-
rie int @ fadeur. Il est honteux
eu elligence humaine puisse
irae’ telle pature. Mieux vauat
me tobe mal faite qu’une téte

On l'avouera, cette question




YAdministration du Journal,

‘A propos de culture intelestuell

DIRECTEUR

Clément Magloire,





I

nest pas de mince importance . car,
il en est da Vinstruction comme de
argent ou de tout autre bien, elle
ne vaut et n’est efficace que par l’em-
ploi que l'on en fait, Dans lespece,
cet emploi est d’autant plus apprécia-
ble que, bien dirigé, if exerce sur
Vindividu une influence incontestable
dans le sens de son développemen'
moral le plus complet et de la forma-
tion de son caracteére.

A ce puint de vue, combien le Puc-
teur N. Auguste se trompe de croire
qu'il suffit aux Frangais d’organiser
dans leurs écoles la culture intellec
tuelle intense que nqus savons, pour
faire des individus parfai’s sous le
rapport des qualités morales | Quelle
protond: erreur de penser qu'il suffit
d’avoir fait ses « humanités » pour
s’élever au dessus des conceptions
vulgaires et que la « culture latine »
dispense de tout effort intellectuel et
moral pour réaliser la plus grande
somme de_perfectionnements indivi-
duels possible !

e En réalité, et nous le sentons
bien: opine Jules Lemaitre, contraire-
ment a l’assertion du Docteur, ce
n’est pas aux Grecs et aux Romains
( sinon d’une facgon tres accessuire et
tres indirecte ), que gnous devons la
formation de notre coeur et de notre
esprit. » Sans sor.ir du milieu haitien,
ne pourrions-nous pas, le Docteur et
moi, trouver autour de nous; tant
dans le passé tque dans le présent,

bien des esprits profondément tou- |

chés par Jes « humanités » clas-iques,
dont l’ceuvre de perversion sociale
est cependant certaine eta recu pré-
cisément de cette culture intellec-
tuelle les plus néfastes encourage-

ments ?...

Mais il
considérations par u
directe du genre de celle que le Doc-
teur a esaayé de taire dans le milieu
anglais ‘pour établir que le systeme
d’éducation anglo-saxon ne peut se
recommander aux Haitiens, alors que
dans sa patrie d’origine il se trouve

importe de compléter ces
information

ne 1

QUOTIDIEN



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

s’adresse

LE NUMERO { 5 CENTIMES

Les abonnements partent du 17 et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus










en ee

r ISIDORE, 45

x 08 Bonne-Foi.

, Rae Roa



ra Monsieur Arthu



contesté par quelques espri's. Voyonsfun contribuable duquel on exige cer-
do entuctle at ae ont de. tous les| limes somines de travail sans Janus
Prancais ot sil & le vemar. lui donner de raisons, comme un preé-
© tsily ena pas de remar-| yeny de faindantise et de turbulence,
quables qui s’inscrivent en faux con-:. -. & DPahligati Sches -
tre le systématique enthousiasme du | soumis & Vobtigation des tiches com
Nocteur N. Auguste . | Uinues, mis entre brancards et sous
Apres plus : a go bride... Le collége d'aujourd hui est
Aprés plus de cent ans de ce régi- Pantichambre de tous les bureaux. »
me etun quart de siécle d'une répu- , "
bligue qui fait grand fracas autour de; C'est enfin— j’en passe et das des
la question de linstruction publique, |Moindres — M. Jules Lemafttre qui,
M. Alfred Feuillée a pu écrire: « Nous apres avoir proclamé les « tristes vé-
sommesientre une génération de com-|Tités » que les Frangais sont « pré-
plate ignorance et une génération qui|sentement dépassés, et de beaucoup.
n’est pas encore complétement ins-| Pat d’autres peuples en activité pro-
truite: de la le malaise des heures/ductive », et que «la France nest
présentes. » ” plus une puissance industrielle et
Nous nous permettons huinblement |Commerciale de premier ordre », as-

de différer d’opinions avec le :avant signe comme cause Auntel état de
écrivain sar Pétio'ogie du malaise! choses « les terribles disconvenances

qwil dénonce ; sa pensée sar les ré-! entre l’enseignement qui est donné a
sultats du. systeme frangais de iifu-'!a_ plupart des enfauts des classes
sion de l’enseignement n’en est pas!Moyennes etce gu’ils auront i faire
moins a noter précieus: ment. |dans la vie » « Nest-ce pas un ana-
M. René Millet trai'e ce svsteme Chronisme effronfé ? se demande M.
de « systéme monstrueuc d’éducation »|Jules Lemaftre & propos de lensei-
dans lequel «onne s’occupe que de gnement actuel. Et la croyance a lu-
la téte. » M. Buisson « giorifie le vou-|tilité présente de cette éducation,
lvir individuel et montre la nécessité;conclut-il, n’estelle pas wr préjugé
de faire avant toutdes hommes, dans|*Xtravayant ? »
le sens le plus énergique du mot. » Et c'est auu moment od les plus
Un avocat général & la Cour de Cas- | éminents esprits francais soulignent
sation de France, M. Sarrut a pudi-:si désavantageusement les résultats
re spirituellement : « En ce qui con-) de l'éducation francaise que le Dr N.
cerne la Faculté des lettres, je procla-| Auguste vient engager les familles
me mon incompétence absolue. Lais-!haitiennes, plus aiguillonnées que tou-
sons ala docte Faculté de médecine te autre par les nécessités matériel-
\le soin de démontrer gravement que les, a perpétuer ici de telles tradi-
ile latin et le grec out quelque rapport tions !
avec le diagnostic des maladies et} jo n’aime pas abuser des termes

leur traitement. » itd is |
Voila un magistrat ponflants et comme Dantés_Bellegar-

francais dont le sentiment contraste, wr:
fort avec celui de certain minuscule 4°: j'ai horreur des «vocables sono-

. . I z . ’ el -
jurisconsulte de la Cassation port-au- tris do re nuer et dé dire qu’ilest hour

princienneé ! ‘le moins étrange de voir défendre si
C'est ensuite M. Bonvalot, le pres- énergiquement par les représentants
tigieux explorateur frangais,«qui invn- | d’une soi-disant » démocratie », une
tre par des faits nombreux comment, éducation que l'on juge actuellement
Védu ation actuelle paralyse la puis- dans son lieu de naissance propre
sance d'expansion de la 1ace. » « aux fils de la noblesse, de la ma-
C’est M. Lavisse, un des maitres gistrature et des classes privilégiées »
de PUniversité francaise, qui écrit:,de lancienne société aristocrati-
« La méthode actuelle de {’éducation que ! (4)
ne convient plus 4 notre temps. I! y
aen elle trop de survivances du pas-
sé. a eros denareases cop amns et! (1) Jules Lemaitre dit de « 'humanisme »
uses exprimées, , i -
Yécolier continue & étre trait comme! crate de «ane aristocratic, st une aristo













La Question du Jour

ITI

Cest dabord « un publiciste de rare
¢ valeur, membre du Parlement, ui des
« chefydu « Labour Party 9, Hobhon-
«se, qui écrit dans son ouvisge « De-
e mocracy and Reaction) ». Ou
« peut dans ane large mesure, dire que
ePéducation elle-méme est une de
« nos faillites. A propretnent parler,
« nous n’avons pas de classes tns'rut-
« tes. »

« Aucune revolution sociale, dit) le
<« méme auteur, ne peul venir un
« peuple si absorbe dans le crick~t et
« le foot-ball. »

C'est ensuite le Ne de Mai de.« The
R-view of Reviews, » (1) dans Iequel
Pauteur de la « Qiestion du jour »@ lit
un double témoignage plus accablint
encore »:— « Léducation Cen Angle-
« terre ) doit étre plus pratique, plus
«compléte (elle ne Vest done pis) ! (2)

«eles Ministresdevront dans Pavenir,
« exposer chaque année, Vune fagon
«claire, dans quelles directions les
¢ moyens et les sy-temes des nations
« étrangéres sont, en ce qui resarde
eléducation dela jeunesse, préférable=
« aux notres ... Ti faut jeter aux vents
« toutes les nitiseries débitées sur notre
@ supériorité naturelle. Nows avons re-
«eculé el sommes bien en arriére de
€ nos coisins.»

J’en passe,

«

mais avant Haller plas
loin, et sans aucunement vouloir chi-
eaner oun adversaire de haute valeur
chez qui la probité d’ecrivain ne doit
pas étre an vain mot, — j’oserai tout de
meme lui faire remarquer quail peche
par surenchere lorsque, « The Review
of Reviews =» €crivant que « Péduca-
« tion — en Angleterre — doit-ctre plus
« pratique, plus complete, » — il ajoute
celte tendancieuse parenthese, expres-
sive de son particulier état) duame :

e elle ne Vest done pas! » — Elle Vest
déja au contraire, Docteur, puisqu’on
demande quelle le soit davantage :
votre déluction est’donc fausse et ne
Fressort nullement du cCesideratum ex-
ptimeé par la revue anglaise. On n’aug-
mente que ce qui existe !

Lorsque nous faisors etat, apres De-
molins de Vinfériorité Jatine au regard
de Péducation anglo-saxonne, Vous 0'1-
vrez une conlroverse a perte de vue
sur cette opinion choquante pour vos
préjugés. Et comme argument majeur
a nous opposer, voila que vous all z
en Angleterre chercher des preuves de
Vinfériorité anglo-saxonne, Convenez
qu’il n’est pas sérieux d’user ainsi du
méme procédé gue vous nous repro
chez avec tant d’ameitume, et que
vous estimez le point vulnerable de no-
tre argumentation. Si nous vous _ re-



tournions le reproche ? Cela n’avance- |

rait pas d’une ligne le débat, — je veux
dire que cela ne prouverait pas grand’-
chose en faveur de ma thése, pas plus
d’ailleurs que vous n’aurez réussi a éta-
blir Vinfériorité anglo-saxonne au
moyen de vos citations.

‘il deva:t suffire de quelques criti-

ques émises sur I’éducation anglaise, ' herbes textiles :

our étre autorisé 4 décl-rer doctora-

|

que, méme jugée sous cet angle étroit,
elle apparailrait: ercore sous un jour
moins favorable que anglaise.

Or, bien loin de nouns contenter,
nous antres, de ce que dit la Scienc?
Soci-le, de ce que répéte journellement
la presse frangaise, de ce que consta-
tent les membres de VUniversité fran-
gais’ eux meémes, nous avons pour
habitude de mettre leurs opinions en
présence des faits, et de n’accepter
celles-la pour fondé>s, qu’autant que
notre controle les ait démontrées tel-
les. Agir autrement secait de Penfan-
tillaye, sans compter qu? nous aurions
quelyue scrupnie a presenter au
lecteur nos symputhies, nos préféren
ces et nos prejugés, en guise de faits
probants et concluants,— dans ca dé-
bat off ce sont Jes preuves qui comp-
tent.

Dapres le tableau
Hachette, PAngleterre consomme par
an 4,400,000 quintinux de papier de
plus que la Preanee, Qaint aux Etats-
Unis Ameri gue lear consommation
annuelle Vemporte de 3,571,000) quin-
taux sur celle des cing autres nations
réunies Jai cédé ata euriosité de sa-
voir a quot est emplovée ane si grande
masse de papier dans les pays auglo-
gaxons ?M. Stead, et VPalmanach If1-
chelte, ont satisfait) cette curiosité en
Mapprenank que cette masse de papier
est transfurmeée en livreset en jour-
naux. Neest-ce pis tout de méme une

de VAlminach

singuliere faillite de Péedutaioa que
celle des pays of La profductioa de li-

vreset de journiux, le nombre des
écoles, des colleges et des bibliothegues
Pemportent sur ceux de tous les au.
tres peuples réunis, — a@ vexception de
la France, de Allemagne, li Scaadi-
navie, la Holliande et la Saisse !
Facury FEQuIERE

‘

- * --—————

PRIVY DITRRS



AENSE.GNWNEMENTS
MCTEOROLOGIQUES
Cy¥bseervatoire
DU
SEMINALRE COLLEGE St-MARTiAL

MEeERCREDI 9 SEPTEMBRE

Baromctre 4 midi 761, 23)
minimum 23.9
Température maxi num 337

moyeare dinrne 28, 2

Cicl nuayeux toute la journée ; cou-
vert apres 4 h. du soir. A 5 h. pluie au
sud-ouest ; éclairs au nord-est et a l’ouest
dans la soirée et pendant la nuit. Couron-
ne et halo tunaires 4 9 h du soir.

Une per.urbation cyclonique se meut a
est de Vile.

Le barométre est toujours en baisse.

R. BALTENWECK
L’ officiel

Le Moniteur de Mercredi publie, dans sa
partie officielle, le sommaire suivant :
Loi sanctionnint le contrat pour 1|’éta-
blissement d'une usine a décortiquer les
Contrat y annexé ; Loi

accordant au Département des Travaux

ement qu'elle « a fait faillite com-! publics un crédit de Trente-cing mille
iste », — je me demande quelle est, dollars pour la reconstruction du Palais
*éducation dans le monde qui échippe- du Centenaire é¢rigé aux Gonaives ; Loi

rait 4 pareille sentence ? Ce
point la francaise en

1) Le journal de M. W. T. Stead.
) Les parenthéses sont du Dr

Auguste.

n'est. sanctionnant les
tout cas, puis: ' par le Gouvernement

accordées
aux condamnés du
Procés de la Consolidation sur les con-

iminutions

Nemours damnations pécuniaires prononcées contre

ceux ; Séance du Sénat

u 6 Aodtt 1908 3 !journer l’affzire pour

Avis de I'Inspection sco'aire de Port au-
Prince ; Etat des ditférences relevées dans
les poids et Ics sacs des denrées «mbar-
quées par les Doudaes de la Républiqae.
( Exercice 1997-1908 _; Procés-verbal de
reception et de vérification des timbres-
poste arrivé, pour compte da service pu-
blic ; Ordonnance du Doyen du Tribunal
erjminel du Cap-Hatuen.

C.hroniqus dese Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION NORD

Madaine Celia Lerebourg apoetle Ma-
dame Massillon Giordany li barre du
tribunal pour obtenir delle le priement
d’une valeur de vingi-cing gourdes, mon-
tint d’une line qu’elle aurait verdne,dans
le temps, au mari de celle-ci. C'est un
couple bien assorti. Madame Célia est une
assez jolie petite femme, courte, taille
prononcée, le nez retroussé et la téte ornée
d'une volumineuse chevelure sous | quel-
le semble di-paraitre si petite tigure toute
mignonne.

Son mari, un petic Monsicur mince,
imberbe, figure allongée, vétu d’une am
ple jaquetre nore dont les pans lui cares-
sent les mollets,Vaccompagne antridanal ot
il fera le développement de Vatfaire ;
c'est d’une voix de femme, sans pretent’on
4 Véloquence quil dira :

Magistrat, nous ne sommes pas com-
mergants Jallais me marier quand j'ai fait
la commande de que'ques effets A usage
pour la petite temme que vous voy?z 1a,
et gui porte mon nom. Nous avions deux
laines dans notre trousseau ; mon €pouse,
femme pratique pensa que deux lfaincs
étaient trop pour un petit menage bour-
geois. Elle eut la bonté d’en céder une a
Monsieur Massillon Giordany qui la lui
demindait poor sa femme. Giordany aug-
menta done sa lingerie d’une line qu'il
n’eut pas la délicatesse de payer. Madame
Célia écoutait son cher mari avec une va-
nité féminine, avee un sourire qui allait
au juge qu'elle cherchiit sans doue a cap-
tiver. Mais h¢las ! Vage de l'amour et des
brulantes passions n‘est pas chose éiernelle.
Ce magistrat, 4 mine sévére, mordra-t-il a
cet hamegon de flaisir qu’on semble lui
tendre.

Madame Massillon qui est aussi 4 la bar-
re trouve,sur Theure,un fondé de pouvoir
qui prend sa défense en main.

Ah ! celui-ld, c'est un tou dre d’éloguen-
ce, un monsieur a grosseu: movenne, une
figure male arrosée par une abondante
transpiration — il s’éponge sans-cesse. Sa
voix est forte, sonore ; posse.seur d'une
diction 4 remanier.

Ma cliente, dit-il, ne doit pas 1 Madame
Célia Lerebourg Jes vingt-ciny gourdes
quelle vient ict lui demander. E'le sait,
avec toute la loyauté d'une honnéte fem-
me, lui devo'r réellement, une valeur de
dix-neuf gourdes qu'elle est en mesure de
justifier comme suit :

Un pret de P. 13
Un reliquat de compte 6
P. 19

Si Madame Célia Lerebourg nous réclame
une valeur de P. 25 pour une laine qu'elle

rétend nous avoir vendue, qu’elle veuille

ten nous en administrer la preuve! D’ail-
leurs Monsieur Massil'oa Giordany est ac-
tuellement snr la terre d’exil - une victi-
me des derniers événements. —= Lui seul,
out, lui seul serait,en ce moment, capable
de nous dire s’il avait acheté nne laine de
Madame Lerebourg. Ma cliente a cons-
tamment vécu dans les conditions les plus
agréables avec son mari, elle déclare avec
fierté que celui-ci n'a jamais contracté au-
cune affaire sans lui en donner connais-
sanc: Ainsi donc je prie le tribunal d’a-

Onner A ma cliente





le temps d’écrire 4 son mari
lui des renseignements.

Le tribunal frit droit
et la cause est ajournée,

Le Magistrat Communal]
de Port-au-Prings

Pour avoir de

a cette dem inde

Invite tous les syriens péné
quelconqucs demeurant en cette ville @
meme ceux qui sont naturalisés haitiegs
4 se présenter 4 Hotel Communal
de leurs derniers passeports, acte de Rate
raisation et autres pieces authentigaes,
pouvant servir A prouver leur identité §
partir de mercredi 9 Septembre courgags
dix heures du matin. .
' Un délai de huit jours lear cM sccaalt
cet effet, passé lequel il sera pris contre ky.
contre-enants telles mesures d: poli
de droit. polit *.

Les Syriens qui se sont déja rendos ale
Commune sont invites 4 faire le dépde a
S-crétariat de l’Administration Commens
le des piéces communiquées le 7 de @
mois,

Port-au-Prince, 8 Septembre 1908. -

Avis Commercial

LL. public et la commerca sont avi-
sés que Monsieur Orro TiscHenr est char
yé de notre procuration.

Cap-Haitien le fer Septembre 1908.
TISCHER & Ce

L’Industrie dans la Répu-
blique Cubaine

Les produits principaux de Cubs sont:
le sucre, le tabac, les bois de charpestr,
les truits, les légumes et le minerai de fy.

L’industrie sucriére est en ce moment”
trés florissante et peut faire face aux egh.
gences d’une liquidation. On estime qs

la récolte de 1908 atteindra 1,150,000 wm

nes ec par suite de la rareté de ce
sur les marehés du monde entier, on pew
se que les prix atteindront un chiffee
élevé qu’a présent. La récolte pour |’sneée
1907 s'est élevée a 1,127,673 tonnes com
tre 1,178,749 tonnes pour l’année 1
Ce sont les Etats-Unis qui en absorbeat ls
plus grande partie. 7
La récolte du tabac a été de 440,000
balles s’élevant 4 P. 42,343,548, soit pret
que le double de celle de l'année anténer
re. Les exportations de tabac et de ses peo
duits ont atteint le chitfre de P.28,645.928
60 pour l'année 1907 contre 36,702,585
75 pour l'ainde précédente. Quant i
consomma'ion du pays, elle s'est élewed
lasomme de P. 13,697,640.04 et de P.13,
334,15.1.723pendant les deux années @
question, ftisant un total de P. 43,
548.64 pour tonte la récolte de re} “
P. 49,036,740 47 pour celle dé 190%
En Europe et auxEtats Unis il ya cmd
grande deminde pour le tabic de ls Hone
ne que les fabricants cubains font vens &:
grandes quantités de tabac d'autres 9%
Puis apres l’avoir travaillé, ils le vente:
sous le nom de tabac de ,la Havane, Oh
remédier 4 cet abus, et conserver ls Dome
réputation du véritable tabac da paytee
gouvernement a mis un droét er ;
tion de P.7.50 par kilo sar tout
rovenance étrangére. .
P En juin 1907, il y avait dans 4
2,584,877 tétes de bétail ; 413,937
vaux ; 50,637 mulets et 2,810 at
partir du 1% aout 1908, on mettra
gueur ‘une loi de tres grande: 1 ?
qui aura pour but d’augmentet ete
rer le bétail sur pied dans toute O°
du territoire. Les brebis et les
race spfciale, au-dessous de six 20%)
admises en franchise de drove -
quelques années on a remo os
animaux vivan's venant de
cialement du Vénésuéla et de






















—

’ nombrement de la popala-
Ds rts Ie oor. il ya 2,028,282 Pabi-
wes contre 1.572,845 en 1899. Cesont
is ‘provinces Ge la Havane et de Santa-

P i sont les plus peuplees. Pour
rsnnée fiscale de 1906-7 5 l’immigration
“gontre une diminution de 23,080 person-

année précédente. Le total des
grants pour l'année 1907 s'est élevé
129,572:

Depart

steamer « Salvador » a laissé hier
agers suivants pour :

» §$ Domingue : Francisco Copano, Fer-
gaodo Valerio, Veda de Martinez, E. de

ignes, Liz Salcedo, Rosa Hernandez,
sone. Moura, Don Alejandro, Cabra,

pit avec les pass

i| Bauna. ,
ented “Pitre : Hélise Botsgris.
» Jertmie : C. Jeudi, Nissage Samuel, M™
N. Cayemitte et cnfant. Fillette Moussi-
Ersulia Vincent, Joseph Burthe, Né-
sate St Lovis, Victor Davbavuf, S Perpi-
gund, C. Volney, Soeur Jean Soeur Adel-

Cay:s : Ficre Josaphat, frére Amélien,
Mme Toussaint, Mme Ulysse, Istbelle
Charles, Rosa Charles, D. Vobre. Eugéne
Deret, Mile Isa Grandchamps, F.rnand
D. Massan:é.

Jocmel : Georgina Sckel.

Boite aux Lettr s
Mon cher Directeur,

Le « Main» dhier a poblié que le ju-
gement du Capitaine Léopold Sx Fleuran
n'a pis pu avoir lieu, l’avocat de la défi n-
se M'Léo Alexis ne s’tant pas présente.
C'est Hubert A exis, mon frére, quia éé
“tind par le Baronnier de lOrdre, et la
fuse loi transmettant cet avis ne lui a été
gaise que lundi i 6 heures par voie pos-

+ Pemerciements
. Lko ALEXIS, avocat.

Navire attendu
Le steamer Sarnia venant de New-York
f@atendu demain vendredi 11 courant. i
dens !asoirce pour Kingston, Co-
,Fort-Limon ct New-York prenant la
mille, fret et passavers.
Fermeturs de la ma'le
Les dépéches pour New-York et l’Euro-
fer le steamer « Prins Willem » seront
fes demain viadredi a 6 heures préci-
8 bs soir.
Celles pour Kirpston, Colon, New York
pEstope — vii Kingston — par le s/s
ni» seront fermées demain vendredi
¢ heures précises de Vaprés-midi.
Port-au-Prince, ro Septembre 1908.



Derniégres Dépéches

Grous BECHAR ( Algérie ) 8.— Les au-
militaires sont convaincues que la
victoire francsise sur les maro-

est décisive ; les tribus sont trop dé-
pelts Pour sunir de nouveau et on

Ks € quun grand nombre d’entre elles

* tetournées chez elles. -

ABs _M. Barthou, ministre des
publics cst allé rendre visite 4 M
ge et I’a felicité au nom du gou-
ee pour le grand succes qu'il

‘mir avec son aéroplane. M.
nee Na pas fait aujourd’hni de nou-
ntions ; le moteur de son avia-

ayant besoin d'étre réparé

a ligue nationale pour l’en-

par laviation récemment fon-

+ Renée Quinton annonce que












son premier prix sera décerné a |’avia-
teur frangais qui efiectuera un parcours
double que celui couvert par l’aérepiane
de M. Wilbur Wright.

_ Loxpres.— M. Bebel, chef du pitti so-
cialiste allemand vient d’écrirea M. Ja-
mes Ramsay Macdonald, membre du_ par-
lement anglais et chef du parti ouvrier,
une lettre dans laquelle il discute les dif-
férends qui, croit il, pourraient bien provo-
quer une guerre qu'il ne considére cepen-

ant pis comme devant étre immédiate.
M Bcbel dit que les socialistes allemands
ne voient aucune raison qui puisse justi-
fier une guerre de ce genre, aussi conti-
nueront-ils A faire tout en leur pouvoir
pour l’empé her.

La Haye. Le Vaderland déclare que
la correspondance entre le Gouvernement
hollandats et le Vénézaela sera communi-
qué aux membres du parlement comme

Ocument secret et qu’en conséquence cet-
te cotrespo:i dince ne pourra éatre publide.
Le croiscur hollandais Frieda: d qui se rend
aux Anzullcs est arrivé 4 Ponta del Gada.

Grxive. — Le premier congrés de I’as-
sociation internationale de la Croix blun-
che s’est ouvert aujourd’hui. Cette associa-
tion a ¢té fondée dans le but de grouper
l.s socictés internationales qui comhatteat
la tuberculose, le cancer, d'autres mala-
dies inf ctueuses et aussi l’alcoolisme, les
filcificacions de produits alimentaires, etc.
— Dectetu ( Minnesota ).— Les feux de
foré:s continzent a fiire de grands ravages
sur plusieurs poin's de cet état principale-
ment dans les environs de cette ville a
moins que la pluie ne tombe en abondan-
ce, plusieurs villes et villages sont mena~
cés d*une destruction certaine.

St PéterspourG 9.— Le docteur Corni-
lieff ex-membre socialiste de la premicére
Douma a é:é condamné aujoyrd hui 4 deux
années d’emprisonnement dans une for-
teresse pour excitation 4 un mouvement
révolutionnaire.

ConsTANTINOPLE 9. — Un nommé Silvio
Ricci a été _arrété aujourd’hai sous lincul-
pation de complicité dans la tentative d’as-
sassinat dontle sultan fut l’objet en mai
1905.

Paris y.— Une dépéche d’E! Kasar, in-
forme que le docteur Vassel,fconsul d’Alle-
magne 4 Tanger, qui est en route pour
Fez, convogua Ics notables e: leur fit con-
naitre que Moulai Hafid pouvait compter
sur l'appui de | Allemagne qui assurait
aussi Pintég: ité du territolre marocain.

Cotomp Buecar y. - La colonne frangai-
se 'ancde 4 la peursu te des Berbéres bat-
tus par le colonel Allix a informe Boud:-
nib qu’elle a renconré peu d’opposition et
que les lignes de revraite étaient encom-
brées de butin et de blessés abandonnés
ar les fuyards ct aussi d’un certain nom-
Ere de femmes berbéres.

PEKIN 9.— Le gouvernement appliqua
aujourd’hui pour la premiere fois la loi
prohibant la vente de Vopium en con-
damnant un marchand de Pékin A dix
années de bannissement.

Paris 9. M. Jonnart, gouverneur gée-
néral de !’Algérie, conféra ce matin avec
M. Clémenceauau sujetdes événements du
sud Oranais.

Le ministre de la guerre télégeaphia au
général Bailloux l'invi ant 4 transmettre au
nom du gouvernement des félicitations au
colonel Allix et aux officiers et aux trou-
pes sous ses ordres.

M. Milliés Lacroix quitta Paris aujour-
d hui pour un mois environ. L'intérim se-
ra assuré par M. Doumergue.

Le public est avisé que j'autorise
MrF. F. Stines & agir comme moo
agent a Port-au-Prince,

Le Commopore W. E. MEYER
de Bermuda



PP Tras

Le steamer « WONTEE Le se-
ta de retou: samedi 12 et partira di-
manche 13 2d deux heu cs précises
pour Port-de-Paix, Cap-Hiiiten, 6s-
cales et le Havre.

L’Agerce sera fermée dim: che 13 a
midi précis. [es billets de
passage pour les ports ci-dessus se-

ront délivrés dés au-
jourd’hui-
Port-au-Prince, 10 Septembre 1908.

L’AGENT
F.M. ALTIERI



MY’ Vv“ LT. B. Denoux

19, Peace pu PANTHEO |, 19.
Aannonce au public qu’on trouvera
A louer, & son domicile, Ch rises
neave3, verre?, famaux et Ca-
barets pour mariage, enterrement,
etc, etc.
es

L’Usine de Périgay
. (Cayes)

Informe sa nombreuseclierté!e qu’elfe
a repris la fabrication de son sucre si
justement recherché.

On en trouvera toujours a Port-au-
Prince, chez M. Roberts Dutton & Ce,

&9, Rue Cou-be, Place dela Paix.

-_——
=.

Panamas |...

arrivés par le



Eléganats, solides,
« Montréal ».
Chez M"= LEONIDE SOLAGES.
22, Rue des Fronts-Forts.

cnvironsde Port-au-Prince
dés a présent au comptant
de pitres, oveilles d’Anes et galatha.




Mr G. LION
7. Rue Rigaud — Bois Verna

ville et des
u’il achete
es feuilles

Informe le public de la

Compagnie P. C. S.

AVIS
Le public est préve:

nu qu’a partirde cette
date, le train de 7 heu-
res desservantla ligne

de Bizoton recommen-
cera a courir régulié-
rement,tousles autres
trains ayant déja re-

pris leur horaire.
Port-au-Prince, 8 Septembre 1908.

LA DIRECTION

MAISON >

N. Cordasco

La seule Maison qui peut répondre
4 tous les caprices du bon gout.

La Maison la plus assortie, of l'on
trouvera des chaussures de toutes es-
péces et Atous prix.

La Maison qui emploie les meilleu-
res fournitures. ;

La Maison qui vend 4 meilleur
marché. ;

On trouve dans ses souliers :
Elégance, Solidité et Propreté-

Cette Maison est une des plus re.
commandables.

On trouve aussi Cirages pour tou-
tes les chausssures noirs et couleurs
a des prix encourageants.



Sacs vides!.. Saes vides!..

Entrepot Général des Grandes fabriques
DE CALCUTTA (Inve) DUNKERQUE (France) er DUNDEE ( ANGLETERRE )

SACS spéciaux pour

Les Types Courants

Cafés triés
Cafés ordinaires
Cacaos

constamment en Stock par balles de 400 sacs,

Jepuis 2 )centimes or jusqu’a 30 centimes or pour grandeurs régu-
liéres 65x110 centimétres et 70x110 centimetres.

Poids de 1°3]4 livres jusqu’a 3 livres.

£ acs sur modéles et sur types des acbeteurs.
Prix 4 forfait pour livraisons mensuelles francs port de débarquement et,

on le désire, Droits payés.

si

50.000 Sacs de l’Inde

Doivent arriver incessamment par Balle de

300 sacs.

Prix excepticnnellement avantageuz

S'adresser4 VULES LAVILLE

AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL
93, RUE DU MAGASIN DE L’ETA+3



a ne a a

Avis Important
_Afin de protéger notre nom ain-
si que nos articles contre toute

concurrence déloyable, mous aviv
sons le Commerce en général que
désormais les ferblanes de mantée

gue de notre fabrication porteront
en caract*res indélébiles le poids
net etexact de la mantégue quils
contiennent.
HELSTEAD & Company
JERSEY CITY. N. Y.

Get wer em ome ee rrnee

Francisco DESUSE

Fabricant da chaussures





La Manufacture a toujours en dépot
uo grand stock, pour i: vente en
gros cten détail, — de chaussures en
tous venres pour

HoMMES, FEMMES, ENFANTS

Las commandes des commergants

de Pintéreur pourcont etre “exécutées
dans une semaine a peu pres.
23, Rue des Fronts Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HALT )





—— a

A.de Mattéis & Co

Maison fondée en 188%.

Dernier’ arlicies Pops

Parfumerie Houbigant; Ro-
yal Houbieant ; Fougere Royal; Par-
fur TLiéal; Savon, Poudre ; ete. ete.

Coiftets de parfurmerie tres élépants.
Patfum renominé Astus ; Lotion, Tri-
coflis.

Lamoves, Fouets et Chamois

port bupyyy et buss.
Aryen'e3 de luxa, Bibalots,
Mous'iquaires, Brosses, Pipes, Fumes-

cigarettes, Cravates, Maroquinerie de
toutes qualités.

La Miison a toujours una grand as-
sortiment de Bijouterie, d’Argenterie,
de Diamant, 4 la disposition du public
en géarral et ad la portée de toutes
les bourses.

Atel‘e-s d'’Ho-logerie et de
Bijouteria: Grarures, Confection
sur cominande.

Achat de vieil or et viel argent,—

diamant et pterres précieuces a des prix
modérés.

ACHAT D'ECAILLES DE CARRT
Prix exceptionnel



a

Au dernier eri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI

A l’honneur d’annoncer & ses nom-
breux clients de la Capitale et de la
coviace qu'il vient dese transférer de
a Rue des Fronts-Forts, avec son méme
stock de chaussures, @ la Grand’ Rue
au Ne 153 avec l’inscription ci-dessus.
Les clients seront toujours servis
dans les mémes conditions ; _ c’est-a-
dire avec les 5 %/, d’escompte sur la
veate en gros ; sans oublier les mé-
mes soins et la méme exactitude.
La Maison se charge toujours de fai-
re prendre les mesures A domicile.



Mr C. L. Verret

Tailleur-Marchand

Donne avis a sa bienveillante clien-
téle que sa maison No 7, Rue Trav: l-
siére est toujours bien pourvue d’usce
variétée d’étoffes de la haute nou-
veauté parisienne.
QUALtCE SUPERIEURE. COUPE RLEGANTE
TRAVAIL SOIGNE. EXECUTION PROMPTE.

Pris trés réduits |



Photographie |
Artistique

J. M. DUPLESSY

120, Rue du Centre, 120.

(Entrela Pharinacie Bayard et |’H6-
tel Communal).

( TRAVAUX DE TOUTES SORTES SUR
SOLIO Et PLATINO. )

Cartes trés arlistiques, nouvellement
reques.
AGRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS.

ATELIER DE LUXE
Prix Modérés
NOUVEAUTE:

Cartes Mignonettes, par douz. P. 7
Photo-soie.

Offre ses services au publicde Port-
au-Prince, aux gens des autres loca-
lités actuellement 4 Port-au-Prince.

Venez essayer !



—_——

Maison F. BRUNES.

195 GRAND’RUE 195
Dirigée par

L. HODELIN

Ancica membre de la Societé Philan-
thropique des mattres tatlleurs de Parts

Vient de recevoir un grand choix d’é-
toffes diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuliéremont a sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisie et de piqué de
toute beauté.

Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Francaise, Anglaise et
Américaine de la derniére perfection.
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmaas, tuniques, habits car-
rés. @.> eto, de tous grades.

———— +

Cordonnerie Nouvelle

G. B. PETOIA

143,'GRAND’ROUE, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
EN GROS ET DETAIL..
Exécution prompte des
commandes, tant ici qu’en
Province.

Formes & hommes ; élégantes et ra-
tionnelles.

Chaussures de dames ( Derniére mo-
de de Paris ) et le plus commode :
chaussures pour enfants confection-
nées avec des Peauz de toutes nuances
d’une sélection et durée irréprocha-
bles, 4 des prix avantageux.

Cirages, pates et liquides
Pour chaussures de toutes nuances.

Chapeaux !
Chapeaux ! !

Chapeaur!!!

PAILLE DE PORTO-RiCO
ACCOUREZ CHEZ

JOSE SAN MILLAN

Le coiffeur artist2, qui vient avec le
concours d'un chapalier remarquable,
M. Jarwme TESTAR, d'iastaller une

FABRIQUE DE CHAPEAUX

PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les goadcs et pour toutes
les bourses.

A L'ELEGANCE

42, Rue des Fronts-Forts.
(GHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTE

Promptitude et soin aux comman-
des tant ici qu’en province.

Chaussures de Dame forme et
vail toujours tout ce qu’il
nouveaux.

Formes américaine et francaise pour
Messieurs ; élégantes et commodes.

Pour les enfants le plusa l’aise.

Travail solide exécuté avec
des peaux de premiéremarque.

Assurance de grand rabais.

Pates, Cirages et Liquides



tra-
y a de plus







Avis Important

Ur. professeur offre ses services aux
peres defamille, ne serait-ce que pour
es vacances.

S’adresser au bureaux du Malin.

NOS INDUSTRIELS

LA FABRIQUE
James Leffel & Co

Dont les Usines comptent parmi by
plus importantes des Etats-Unis et
jouit d’une réputation mondiale, a aoe
dé de constituer une Agence en notre
pays pour tous les articles de ga
cialité : “MACHINES A VAPEUR, Cap
DIERES, LOCOMOTIVES, POMPES
DE TOUTES LES DIMENTIONS sont vendags
par elle a des conditions i :
ment avantageuses et garantics de gm
mier c* otx.

Ces articles sont livrés sur le wharf
de New-York solidement embellee
vue d’une longue traversée.

On peut en voir des spécimens FG
sine Saint Michel ( ancanale ) ot m
chines et chaudiéres fonctionnent &
puis plusieurs anucées ala satisfaction
du propriétaire, M' Michel Sylvaia
seul Agent pour Halti de la Fabrign

James Leffel & Co

Priére d'’adresser toutes demande
de renseignements et toutes comma
des au dit Agent.

43, Rue des Fronts Forts,

Port -Au-PRINCE

Le Dr Arthur Holly

A l’avantage d’annoncer au pabii
qu'il se tient a la « Clinique t
Jacques » dansla rue des Miracles,
Ne» 28/30, en face de |’Imprimeriefle
tionale.

1° Ses heures privées sont: de 84
11 heures du matin, les Lundi, Merere®
di et vendredi.

2° Tous les aprés-midi de 2 a 4.

3° Les jolrs de Cliniques générales
sont les matins de Mardi, Jeadi #
Samedi,8 4 11 heures.

TANNERIE CONTINENTALE

Port-au-Prince

CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR |
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEORS,
Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et 000

leurs, pour Hommes, Dames et Enfants.
( Bovutonné, Evastique eT Lack )

En gros et en détail pour toute la République
(re ree

——_—_—_—__—

Hos BELLEVUE
ET
RESTAURANT A
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI) |
Mme Hermance ALFRED, directrice

Téléphone, 220

APPARTEMENTS POUR FAMILLE

DINERS—LUNCGHS.
Installation moderns et confortable. — Vuesur la mer. — Temptress
deuce et régulitre. — Les Tramways desservent U' Hétel- Bellevue toutes les
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réception. —Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques

Table d’Héte 9“ jou, & moldt & 2 houres,



Full Text
Deuxiéme Année, N, 434.

PORT-AU-PRINCE ( Hair )

Jeudi, 10 Septembre 1908:



Le Hatin



~ Abonnements:
Un Mois. . .
PORT-AU-PRINCE Trou Mow. .
DEPARTEMENTS Un Mais.
Trois Mois.

ETRANGER.......-] Trots Mors.



Pour tout ce qui concern”




I

Quire quil «st perinis de doutr
quilesiste en France plus de Fran-
cis sachant site que d’Anglais en An-
geterre,— et il y a meme des ob-
srvateurs sérieux, tel Max Leclerc,
qi tranchent ouvertement la quos-
wen en faveur de l’Angleterre, — il est
eoere hors ce doute que le gout de
& lecture séricuse et instructive est
iscomparablemeat plus développé en

terre quien France. A cdté du
Wmoignage de M. HI. Saint-Romain
qu j'ai produit hier, voici celui d’un
forivain con-iiérable, M. Taine, qui
hoa seulement renforce ma facon de
Yor, mais ¢tublit clairement que la
quaté que nous examinons appar-
leat aussi bien aux femmes anglaises
quaux hommes.

_* Dans aucune des maisons que
} vues & Londres ou a la campagne,
¥ Bai trouvé un journal de modes.
a Mes amis anglais, qui a vécu
fs fance, me répond qu’ici une

mme bien levée ne lit pas de telles

‘oe | Tout au rebours, une re-
jlane ale. La Revue des femmes An-
Ot ( British Women Review ),

ode dans ie numéro que je feuil-
bea 3 documents et des lettres sur

ration en Australie, des articles
tan action publique en France,
tres Gtudes aussi graves ; pas de
tres ai de de causeries sur les théa-
“Tout” Causerie de mod, etc.
par est sérieux, solide ; voyez,
thbdgeas raste, chez nous dans un
Roden de province, les journaux de
tes dei gravures enluminées, mo-

Peso, @la derniéra forme des cha-
trie, *xplication d’un point de bro-
le h Petites historiettes sentimenta-
Rises wpliments douceraux aux lec-
dls‘ surtout la correspondance
Waites orice et des abonnés a la
beeaa s onde’: chef-d'aauvre de gro-
rie int @ fadeur. Il est honteux
eu elligence humaine puisse
irae’ telle pature. Mieux vauat
me tobe mal faite qu’une téte

On l'avouera, cette question




YAdministration du Journal,

‘A propos de culture intelestuell

DIRECTEUR

Clément Magloire,





I

nest pas de mince importance . car,
il en est da Vinstruction comme de
argent ou de tout autre bien, elle
ne vaut et n’est efficace que par l’em-
ploi que l'on en fait, Dans lespece,
cet emploi est d’autant plus apprécia-
ble que, bien dirigé, if exerce sur
Vindividu une influence incontestable
dans le sens de son développemen'
moral le plus complet et de la forma-
tion de son caracteére.

A ce puint de vue, combien le Puc-
teur N. Auguste se trompe de croire
qu'il suffit aux Frangais d’organiser
dans leurs écoles la culture intellec
tuelle intense que nqus savons, pour
faire des individus parfai’s sous le
rapport des qualités morales | Quelle
protond: erreur de penser qu'il suffit
d’avoir fait ses « humanités » pour
s’élever au dessus des conceptions
vulgaires et que la « culture latine »
dispense de tout effort intellectuel et
moral pour réaliser la plus grande
somme de_perfectionnements indivi-
duels possible !

e En réalité, et nous le sentons
bien: opine Jules Lemaitre, contraire-
ment a l’assertion du Docteur, ce
n’est pas aux Grecs et aux Romains
( sinon d’une facgon tres accessuire et
tres indirecte ), que gnous devons la
formation de notre coeur et de notre
esprit. » Sans sor.ir du milieu haitien,
ne pourrions-nous pas, le Docteur et
moi, trouver autour de nous; tant
dans le passé tque dans le présent,

bien des esprits profondément tou- |

chés par Jes « humanités » clas-iques,
dont l’ceuvre de perversion sociale
est cependant certaine eta recu pré-
cisément de cette culture intellec-
tuelle les plus néfastes encourage-

ments ?...

Mais il
considérations par u
directe du genre de celle que le Doc-
teur a esaayé de taire dans le milieu
anglais ‘pour établir que le systeme
d’éducation anglo-saxon ne peut se
recommander aux Haitiens, alors que
dans sa patrie d’origine il se trouve

importe de compléter ces
information

ne 1

QUOTIDIEN



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

s’adresse

LE NUMERO { 5 CENTIMES

Les abonnements partent du 17 et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus










en ee

r ISIDORE, 45

x 08 Bonne-Foi.

, Rae Roa



ra Monsieur Arthu



contesté par quelques espri's. Voyonsfun contribuable duquel on exige cer-
do entuctle at ae ont de. tous les| limes somines de travail sans Janus
Prancais ot sil & le vemar. lui donner de raisons, comme un preé-
© tsily ena pas de remar-| yeny de faindantise et de turbulence,
quables qui s’inscrivent en faux con-:. -. & DPahligati Sches -
tre le systématique enthousiasme du | soumis & Vobtigation des tiches com
Nocteur N. Auguste . | Uinues, mis entre brancards et sous
Apres plus : a go bride... Le collége d'aujourd hui est
Aprés plus de cent ans de ce régi- Pantichambre de tous les bureaux. »
me etun quart de siécle d'une répu- , "
bligue qui fait grand fracas autour de; C'est enfin— j’en passe et das des
la question de linstruction publique, |Moindres — M. Jules Lemafttre qui,
M. Alfred Feuillée a pu écrire: « Nous apres avoir proclamé les « tristes vé-
sommesientre une génération de com-|Tités » que les Frangais sont « pré-
plate ignorance et une génération qui|sentement dépassés, et de beaucoup.
n’est pas encore complétement ins-| Pat d’autres peuples en activité pro-
truite: de la le malaise des heures/ductive », et que «la France nest
présentes. » ” plus une puissance industrielle et
Nous nous permettons huinblement |Commerciale de premier ordre », as-

de différer d’opinions avec le :avant signe comme cause Auntel état de
écrivain sar Pétio'ogie du malaise! choses « les terribles disconvenances

qwil dénonce ; sa pensée sar les ré-! entre l’enseignement qui est donné a
sultats du. systeme frangais de iifu-'!a_ plupart des enfauts des classes
sion de l’enseignement n’en est pas!Moyennes etce gu’ils auront i faire
moins a noter précieus: ment. |dans la vie » « Nest-ce pas un ana-
M. René Millet trai'e ce svsteme Chronisme effronfé ? se demande M.
de « systéme monstrueuc d’éducation »|Jules Lemaftre & propos de lensei-
dans lequel «onne s’occupe que de gnement actuel. Et la croyance a lu-
la téte. » M. Buisson « giorifie le vou-|tilité présente de cette éducation,
lvir individuel et montre la nécessité;conclut-il, n’estelle pas wr préjugé
de faire avant toutdes hommes, dans|*Xtravayant ? »
le sens le plus énergique du mot. » Et c'est auu moment od les plus
Un avocat général & la Cour de Cas- | éminents esprits francais soulignent
sation de France, M. Sarrut a pudi-:si désavantageusement les résultats
re spirituellement : « En ce qui con-) de l'éducation francaise que le Dr N.
cerne la Faculté des lettres, je procla-| Auguste vient engager les familles
me mon incompétence absolue. Lais-!haitiennes, plus aiguillonnées que tou-
sons ala docte Faculté de médecine te autre par les nécessités matériel-
\le soin de démontrer gravement que les, a perpétuer ici de telles tradi-
ile latin et le grec out quelque rapport tions !
avec le diagnostic des maladies et} jo n’aime pas abuser des termes

leur traitement. » itd is |
Voila un magistrat ponflants et comme Dantés_Bellegar-

francais dont le sentiment contraste, wr:
fort avec celui de certain minuscule 4°: j'ai horreur des «vocables sono-

. . I z . ’ el -
jurisconsulte de la Cassation port-au- tris do re nuer et dé dire qu’ilest hour

princienneé ! ‘le moins étrange de voir défendre si
C'est ensuite M. Bonvalot, le pres- énergiquement par les représentants
tigieux explorateur frangais,«qui invn- | d’une soi-disant » démocratie », une
tre par des faits nombreux comment, éducation que l'on juge actuellement
Védu ation actuelle paralyse la puis- dans son lieu de naissance propre
sance d'expansion de la 1ace. » « aux fils de la noblesse, de la ma-
C’est M. Lavisse, un des maitres gistrature et des classes privilégiées »
de PUniversité francaise, qui écrit:,de lancienne société aristocrati-
« La méthode actuelle de {’éducation que ! (4)
ne convient plus 4 notre temps. I! y
aen elle trop de survivances du pas-
sé. a eros denareases cop amns et! (1) Jules Lemaitre dit de « 'humanisme »
uses exprimées, , i -
Yécolier continue & étre trait comme! crate de «ane aristocratic, st une aristo










La Question du Jour

ITI

Cest dabord « un publiciste de rare
¢ valeur, membre du Parlement, ui des
« chefydu « Labour Party 9, Hobhon-
«se, qui écrit dans son ouvisge « De-
e mocracy and Reaction) ». Ou
« peut dans ane large mesure, dire que
ePéducation elle-méme est une de
« nos faillites. A propretnent parler,
« nous n’avons pas de classes tns'rut-
« tes. »

« Aucune revolution sociale, dit) le
<« méme auteur, ne peul venir un
« peuple si absorbe dans le crick~t et
« le foot-ball. »

C'est ensuite le Ne de Mai de.« The
R-view of Reviews, » (1) dans Iequel
Pauteur de la « Qiestion du jour »@ lit
un double témoignage plus accablint
encore »:— « Léducation Cen Angle-
« terre ) doit étre plus pratique, plus
«compléte (elle ne Vest done pis) ! (2)

«eles Ministresdevront dans Pavenir,
« exposer chaque année, Vune fagon
«claire, dans quelles directions les
¢ moyens et les sy-temes des nations
« étrangéres sont, en ce qui resarde
eléducation dela jeunesse, préférable=
« aux notres ... Ti faut jeter aux vents
« toutes les nitiseries débitées sur notre
@ supériorité naturelle. Nows avons re-
«eculé el sommes bien en arriére de
€ nos coisins.»

J’en passe,

«

mais avant Haller plas
loin, et sans aucunement vouloir chi-
eaner oun adversaire de haute valeur
chez qui la probité d’ecrivain ne doit
pas étre an vain mot, — j’oserai tout de
meme lui faire remarquer quail peche
par surenchere lorsque, « The Review
of Reviews =» €crivant que « Péduca-
« tion — en Angleterre — doit-ctre plus
« pratique, plus complete, » — il ajoute
celte tendancieuse parenthese, expres-
sive de son particulier état) duame :

e elle ne Vest done pas! » — Elle Vest
déja au contraire, Docteur, puisqu’on
demande quelle le soit davantage :
votre déluction est’donc fausse et ne
Fressort nullement du cCesideratum ex-
ptimeé par la revue anglaise. On n’aug-
mente que ce qui existe !

Lorsque nous faisors etat, apres De-
molins de Vinfériorité Jatine au regard
de Péducation anglo-saxonne, Vous 0'1-
vrez une conlroverse a perte de vue
sur cette opinion choquante pour vos
préjugés. Et comme argument majeur
a nous opposer, voila que vous all z
en Angleterre chercher des preuves de
Vinfériorité anglo-saxonne, Convenez
qu’il n’est pas sérieux d’user ainsi du
méme procédé gue vous nous repro
chez avec tant d’ameitume, et que
vous estimez le point vulnerable de no-
tre argumentation. Si nous vous _ re-



tournions le reproche ? Cela n’avance- |

rait pas d’une ligne le débat, — je veux
dire que cela ne prouverait pas grand’-
chose en faveur de ma thése, pas plus
d’ailleurs que vous n’aurez réussi a éta-
blir Vinfériorité anglo-saxonne au
moyen de vos citations.

‘il deva:t suffire de quelques criti-

ques émises sur I’éducation anglaise, ' herbes textiles :

our étre autorisé 4 décl-rer doctora-

|

que, méme jugée sous cet angle étroit,
elle apparailrait: ercore sous un jour
moins favorable que anglaise.

Or, bien loin de nouns contenter,
nous antres, de ce que dit la Scienc?
Soci-le, de ce que répéte journellement
la presse frangaise, de ce que consta-
tent les membres de VUniversité fran-
gais’ eux meémes, nous avons pour
habitude de mettre leurs opinions en
présence des faits, et de n’accepter
celles-la pour fondé>s, qu’autant que
notre controle les ait démontrées tel-
les. Agir autrement secait de Penfan-
tillaye, sans compter qu? nous aurions
quelyue scrupnie a presenter au
lecteur nos symputhies, nos préféren
ces et nos prejugés, en guise de faits
probants et concluants,— dans ca dé-
bat off ce sont Jes preuves qui comp-
tent.

Dapres le tableau
Hachette, PAngleterre consomme par
an 4,400,000 quintinux de papier de
plus que la Preanee, Qaint aux Etats-
Unis Ameri gue lear consommation
annuelle Vemporte de 3,571,000) quin-
taux sur celle des cing autres nations
réunies Jai cédé ata euriosité de sa-
voir a quot est emplovée ane si grande
masse de papier dans les pays auglo-
gaxons ?M. Stead, et VPalmanach If1-
chelte, ont satisfait) cette curiosité en
Mapprenank que cette masse de papier
est transfurmeée en livreset en jour-
naux. Neest-ce pis tout de méme une

de VAlminach

singuliere faillite de Péedutaioa que
celle des pays of La profductioa de li-

vreset de journiux, le nombre des
écoles, des colleges et des bibliothegues
Pemportent sur ceux de tous les au.
tres peuples réunis, — a@ vexception de
la France, de Allemagne, li Scaadi-
navie, la Holliande et la Saisse !
Facury FEQuIERE

‘

- * --—————

PRIVY DITRRS



AENSE.GNWNEMENTS
MCTEOROLOGIQUES
Cy¥bseervatoire
DU
SEMINALRE COLLEGE St-MARTiAL

MEeERCREDI 9 SEPTEMBRE

Baromctre 4 midi 761, 23)
minimum 23.9
Température maxi num 337

moyeare dinrne 28, 2

Cicl nuayeux toute la journée ; cou-
vert apres 4 h. du soir. A 5 h. pluie au
sud-ouest ; éclairs au nord-est et a l’ouest
dans la soirée et pendant la nuit. Couron-
ne et halo tunaires 4 9 h du soir.

Une per.urbation cyclonique se meut a
est de Vile.

Le barométre est toujours en baisse.

R. BALTENWECK
L’ officiel

Le Moniteur de Mercredi publie, dans sa
partie officielle, le sommaire suivant :
Loi sanctionnint le contrat pour 1|’éta-
blissement d'une usine a décortiquer les
Contrat y annexé ; Loi

accordant au Département des Travaux

ement qu'elle « a fait faillite com-! publics un crédit de Trente-cing mille
iste », — je me demande quelle est, dollars pour la reconstruction du Palais
*éducation dans le monde qui échippe- du Centenaire é¢rigé aux Gonaives ; Loi

rait 4 pareille sentence ? Ce
point la francaise en

1) Le journal de M. W. T. Stead.
) Les parenthéses sont du Dr

Auguste.

n'est. sanctionnant les
tout cas, puis: ' par le Gouvernement

accordées
aux condamnés du
Procés de la Consolidation sur les con-

iminutions

Nemours damnations pécuniaires prononcées contre

ceux ; Séance du Sénat

u 6 Aodtt 1908 3 !journer l’affzire pour

Avis de I'Inspection sco'aire de Port au-
Prince ; Etat des ditférences relevées dans
les poids et Ics sacs des denrées «mbar-
quées par les Doudaes de la Républiqae.
( Exercice 1997-1908 _; Procés-verbal de
reception et de vérification des timbres-
poste arrivé, pour compte da service pu-
blic ; Ordonnance du Doyen du Tribunal
erjminel du Cap-Hatuen.

C.hroniqus dese Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
SECTION NORD

Madaine Celia Lerebourg apoetle Ma-
dame Massillon Giordany li barre du
tribunal pour obtenir delle le priement
d’une valeur de vingi-cing gourdes, mon-
tint d’une line qu’elle aurait verdne,dans
le temps, au mari de celle-ci. C'est un
couple bien assorti. Madame Célia est une
assez jolie petite femme, courte, taille
prononcée, le nez retroussé et la téte ornée
d'une volumineuse chevelure sous | quel-
le semble di-paraitre si petite tigure toute
mignonne.

Son mari, un petic Monsicur mince,
imberbe, figure allongée, vétu d’une am
ple jaquetre nore dont les pans lui cares-
sent les mollets,Vaccompagne antridanal ot
il fera le développement de Vatfaire ;
c'est d’une voix de femme, sans pretent’on
4 Véloquence quil dira :

Magistrat, nous ne sommes pas com-
mergants Jallais me marier quand j'ai fait
la commande de que'ques effets A usage
pour la petite temme que vous voy?z 1a,
et gui porte mon nom. Nous avions deux
laines dans notre trousseau ; mon €pouse,
femme pratique pensa que deux lfaincs
étaient trop pour un petit menage bour-
geois. Elle eut la bonté d’en céder une a
Monsieur Massillon Giordany qui la lui
demindait poor sa femme. Giordany aug-
menta done sa lingerie d’une line qu'il
n’eut pas la délicatesse de payer. Madame
Célia écoutait son cher mari avec une va-
nité féminine, avee un sourire qui allait
au juge qu'elle cherchiit sans doue a cap-
tiver. Mais h¢las ! Vage de l'amour et des
brulantes passions n‘est pas chose éiernelle.
Ce magistrat, 4 mine sévére, mordra-t-il a
cet hamegon de flaisir qu’on semble lui
tendre.

Madame Massillon qui est aussi 4 la bar-
re trouve,sur Theure,un fondé de pouvoir
qui prend sa défense en main.

Ah ! celui-ld, c'est un tou dre d’éloguen-
ce, un monsieur a grosseu: movenne, une
figure male arrosée par une abondante
transpiration — il s’éponge sans-cesse. Sa
voix est forte, sonore ; posse.seur d'une
diction 4 remanier.

Ma cliente, dit-il, ne doit pas 1 Madame
Célia Lerebourg Jes vingt-ciny gourdes
quelle vient ict lui demander. E'le sait,
avec toute la loyauté d'une honnéte fem-
me, lui devo'r réellement, une valeur de
dix-neuf gourdes qu'elle est en mesure de
justifier comme suit :

Un pret de P. 13
Un reliquat de compte 6
P. 19

Si Madame Célia Lerebourg nous réclame
une valeur de P. 25 pour une laine qu'elle

rétend nous avoir vendue, qu’elle veuille

ten nous en administrer la preuve! D’ail-
leurs Monsieur Massil'oa Giordany est ac-
tuellement snr la terre d’exil - une victi-
me des derniers événements. —= Lui seul,
out, lui seul serait,en ce moment, capable
de nous dire s’il avait acheté nne laine de
Madame Lerebourg. Ma cliente a cons-
tamment vécu dans les conditions les plus
agréables avec son mari, elle déclare avec
fierté que celui-ci n'a jamais contracté au-
cune affaire sans lui en donner connais-
sanc: Ainsi donc je prie le tribunal d’a-

Onner A ma cliente





le temps d’écrire 4 son mari
lui des renseignements.

Le tribunal frit droit
et la cause est ajournée,

Le Magistrat Communal]
de Port-au-Prings

Pour avoir de

a cette dem inde

Invite tous les syriens péné
quelconqucs demeurant en cette ville @
meme ceux qui sont naturalisés haitiegs
4 se présenter 4 Hotel Communal
de leurs derniers passeports, acte de Rate
raisation et autres pieces authentigaes,
pouvant servir A prouver leur identité §
partir de mercredi 9 Septembre courgags
dix heures du matin. .
' Un délai de huit jours lear cM sccaalt
cet effet, passé lequel il sera pris contre ky.
contre-enants telles mesures d: poli
de droit. polit *.

Les Syriens qui se sont déja rendos ale
Commune sont invites 4 faire le dépde a
S-crétariat de l’Administration Commens
le des piéces communiquées le 7 de @
mois,

Port-au-Prince, 8 Septembre 1908. -

Avis Commercial

LL. public et la commerca sont avi-
sés que Monsieur Orro TiscHenr est char
yé de notre procuration.

Cap-Haitien le fer Septembre 1908.
TISCHER & Ce

L’Industrie dans la Répu-
blique Cubaine

Les produits principaux de Cubs sont:
le sucre, le tabac, les bois de charpestr,
les truits, les légumes et le minerai de fy.

L’industrie sucriére est en ce moment”
trés florissante et peut faire face aux egh.
gences d’une liquidation. On estime qs

la récolte de 1908 atteindra 1,150,000 wm

nes ec par suite de la rareté de ce
sur les marehés du monde entier, on pew
se que les prix atteindront un chiffee
élevé qu’a présent. La récolte pour |’sneée
1907 s'est élevée a 1,127,673 tonnes com
tre 1,178,749 tonnes pour l’année 1
Ce sont les Etats-Unis qui en absorbeat ls
plus grande partie. 7
La récolte du tabac a été de 440,000
balles s’élevant 4 P. 42,343,548, soit pret
que le double de celle de l'année anténer
re. Les exportations de tabac et de ses peo
duits ont atteint le chitfre de P.28,645.928
60 pour l'année 1907 contre 36,702,585
75 pour l'ainde précédente. Quant i
consomma'ion du pays, elle s'est élewed
lasomme de P. 13,697,640.04 et de P.13,
334,15.1.723pendant les deux années @
question, ftisant un total de P. 43,
548.64 pour tonte la récolte de re} “
P. 49,036,740 47 pour celle dé 190%
En Europe et auxEtats Unis il ya cmd
grande deminde pour le tabic de ls Hone
ne que les fabricants cubains font vens &:
grandes quantités de tabac d'autres 9%
Puis apres l’avoir travaillé, ils le vente:
sous le nom de tabac de ,la Havane, Oh
remédier 4 cet abus, et conserver ls Dome
réputation du véritable tabac da paytee
gouvernement a mis un droét er ;
tion de P.7.50 par kilo sar tout
rovenance étrangére. .
P En juin 1907, il y avait dans 4
2,584,877 tétes de bétail ; 413,937
vaux ; 50,637 mulets et 2,810 at
partir du 1% aout 1908, on mettra
gueur ‘une loi de tres grande: 1 ?
qui aura pour but d’augmentet ete
rer le bétail sur pied dans toute O°
du territoire. Les brebis et les
race spfciale, au-dessous de six 20%)
admises en franchise de drove -
quelques années on a remo os
animaux vivan's venant de
cialement du Vénésuéla et de



















—

’ nombrement de la popala-
Ds rts Ie oor. il ya 2,028,282 Pabi-
wes contre 1.572,845 en 1899. Cesont
is ‘provinces Ge la Havane et de Santa-

P i sont les plus peuplees. Pour
rsnnée fiscale de 1906-7 5 l’immigration
“gontre une diminution de 23,080 person-

année précédente. Le total des
grants pour l'année 1907 s'est élevé
129,572:

Depart

steamer « Salvador » a laissé hier
agers suivants pour :

» §$ Domingue : Francisco Copano, Fer-
gaodo Valerio, Veda de Martinez, E. de

ignes, Liz Salcedo, Rosa Hernandez,
sone. Moura, Don Alejandro, Cabra,

pit avec les pass

i| Bauna. ,
ented “Pitre : Hélise Botsgris.
» Jertmie : C. Jeudi, Nissage Samuel, M™
N. Cayemitte et cnfant. Fillette Moussi-
Ersulia Vincent, Joseph Burthe, Né-
sate St Lovis, Victor Davbavuf, S Perpi-
gund, C. Volney, Soeur Jean Soeur Adel-

Cay:s : Ficre Josaphat, frére Amélien,
Mme Toussaint, Mme Ulysse, Istbelle
Charles, Rosa Charles, D. Vobre. Eugéne
Deret, Mile Isa Grandchamps, F.rnand
D. Massan:é.

Jocmel : Georgina Sckel.

Boite aux Lettr s
Mon cher Directeur,

Le « Main» dhier a poblié que le ju-
gement du Capitaine Léopold Sx Fleuran
n'a pis pu avoir lieu, l’avocat de la défi n-
se M'Léo Alexis ne s’tant pas présente.
C'est Hubert A exis, mon frére, quia éé
“tind par le Baronnier de lOrdre, et la
fuse loi transmettant cet avis ne lui a été
gaise que lundi i 6 heures par voie pos-

+ Pemerciements
. Lko ALEXIS, avocat.

Navire attendu
Le steamer Sarnia venant de New-York
f@atendu demain vendredi 11 courant. i
dens !asoirce pour Kingston, Co-
,Fort-Limon ct New-York prenant la
mille, fret et passavers.
Fermeturs de la ma'le
Les dépéches pour New-York et l’Euro-
fer le steamer « Prins Willem » seront
fes demain viadredi a 6 heures préci-
8 bs soir.
Celles pour Kirpston, Colon, New York
pEstope — vii Kingston — par le s/s
ni» seront fermées demain vendredi
¢ heures précises de Vaprés-midi.
Port-au-Prince, ro Septembre 1908.



Derniégres Dépéches

Grous BECHAR ( Algérie ) 8.— Les au-
militaires sont convaincues que la
victoire francsise sur les maro-

est décisive ; les tribus sont trop dé-
pelts Pour sunir de nouveau et on

Ks € quun grand nombre d’entre elles

* tetournées chez elles. -

ABs _M. Barthou, ministre des
publics cst allé rendre visite 4 M
ge et I’a felicité au nom du gou-
ee pour le grand succes qu'il

‘mir avec son aéroplane. M.
nee Na pas fait aujourd’hni de nou-
ntions ; le moteur de son avia-

ayant besoin d'étre réparé

a ligue nationale pour l’en-

par laviation récemment fon-

+ Renée Quinton annonce que












son premier prix sera décerné a |’avia-
teur frangais qui efiectuera un parcours
double que celui couvert par l’aérepiane
de M. Wilbur Wright.

_ Loxpres.— M. Bebel, chef du pitti so-
cialiste allemand vient d’écrirea M. Ja-
mes Ramsay Macdonald, membre du_ par-
lement anglais et chef du parti ouvrier,
une lettre dans laquelle il discute les dif-
férends qui, croit il, pourraient bien provo-
quer une guerre qu'il ne considére cepen-

ant pis comme devant étre immédiate.
M Bcbel dit que les socialistes allemands
ne voient aucune raison qui puisse justi-
fier une guerre de ce genre, aussi conti-
nueront-ils A faire tout en leur pouvoir
pour l’empé her.

La Haye. Le Vaderland déclare que
la correspondance entre le Gouvernement
hollandats et le Vénézaela sera communi-
qué aux membres du parlement comme

Ocument secret et qu’en conséquence cet-
te cotrespo:i dince ne pourra éatre publide.
Le croiscur hollandais Frieda: d qui se rend
aux Anzullcs est arrivé 4 Ponta del Gada.

Grxive. — Le premier congrés de I’as-
sociation internationale de la Croix blun-
che s’est ouvert aujourd’hui. Cette associa-
tion a ¢té fondée dans le but de grouper
l.s socictés internationales qui comhatteat
la tuberculose, le cancer, d'autres mala-
dies inf ctueuses et aussi l’alcoolisme, les
filcificacions de produits alimentaires, etc.
— Dectetu ( Minnesota ).— Les feux de
foré:s continzent a fiire de grands ravages
sur plusieurs poin's de cet état principale-
ment dans les environs de cette ville a
moins que la pluie ne tombe en abondan-
ce, plusieurs villes et villages sont mena~
cés d*une destruction certaine.

St PéterspourG 9.— Le docteur Corni-
lieff ex-membre socialiste de la premicére
Douma a é:é condamné aujoyrd hui 4 deux
années d’emprisonnement dans une for-
teresse pour excitation 4 un mouvement
révolutionnaire.

ConsTANTINOPLE 9. — Un nommé Silvio
Ricci a été _arrété aujourd’hai sous lincul-
pation de complicité dans la tentative d’as-
sassinat dontle sultan fut l’objet en mai
1905.

Paris y.— Une dépéche d’E! Kasar, in-
forme que le docteur Vassel,fconsul d’Alle-
magne 4 Tanger, qui est en route pour
Fez, convogua Ics notables e: leur fit con-
naitre que Moulai Hafid pouvait compter
sur l'appui de | Allemagne qui assurait
aussi Pintég: ité du territolre marocain.

Cotomp Buecar y. - La colonne frangai-
se 'ancde 4 la peursu te des Berbéres bat-
tus par le colonel Allix a informe Boud:-
nib qu’elle a renconré peu d’opposition et
que les lignes de revraite étaient encom-
brées de butin et de blessés abandonnés
ar les fuyards ct aussi d’un certain nom-
Ere de femmes berbéres.

PEKIN 9.— Le gouvernement appliqua
aujourd’hui pour la premiere fois la loi
prohibant la vente de Vopium en con-
damnant un marchand de Pékin A dix
années de bannissement.

Paris 9. M. Jonnart, gouverneur gée-
néral de !’Algérie, conféra ce matin avec
M. Clémenceauau sujetdes événements du
sud Oranais.

Le ministre de la guerre télégeaphia au
général Bailloux l'invi ant 4 transmettre au
nom du gouvernement des félicitations au
colonel Allix et aux officiers et aux trou-
pes sous ses ordres.

M. Milliés Lacroix quitta Paris aujour-
d hui pour un mois environ. L'intérim se-
ra assuré par M. Doumergue.

Le public est avisé que j'autorise
MrF. F. Stines & agir comme moo
agent a Port-au-Prince,

Le Commopore W. E. MEYER
de Bermuda



PP Tras

Le steamer « WONTEE Le se-
ta de retou: samedi 12 et partira di-
manche 13 2d deux heu cs précises
pour Port-de-Paix, Cap-Hiiiten, 6s-
cales et le Havre.

L’Agerce sera fermée dim: che 13 a
midi précis. [es billets de
passage pour les ports ci-dessus se-

ront délivrés dés au-
jourd’hui-
Port-au-Prince, 10 Septembre 1908.

L’AGENT
F.M. ALTIERI



MY’ Vv“ LT. B. Denoux

19, Peace pu PANTHEO |, 19.
Aannonce au public qu’on trouvera
A louer, & son domicile, Ch rises
neave3, verre?, famaux et Ca-
barets pour mariage, enterrement,
etc, etc.
es

L’Usine de Périgay
. (Cayes)

Informe sa nombreuseclierté!e qu’elfe
a repris la fabrication de son sucre si
justement recherché.

On en trouvera toujours a Port-au-
Prince, chez M. Roberts Dutton & Ce,

&9, Rue Cou-be, Place dela Paix.

-_——
=.

Panamas |...

arrivés par le



Eléganats, solides,
« Montréal ».
Chez M"= LEONIDE SOLAGES.
22, Rue des Fronts-Forts.

cnvironsde Port-au-Prince
dés a présent au comptant
de pitres, oveilles d’Anes et galatha.




Mr G. LION
7. Rue Rigaud — Bois Verna

ville et des
u’il achete
es feuilles

Informe le public de la

Compagnie P. C. S.

AVIS
Le public est préve:

nu qu’a partirde cette
date, le train de 7 heu-
res desservantla ligne

de Bizoton recommen-
cera a courir régulié-
rement,tousles autres
trains ayant déja re-

pris leur horaire.
Port-au-Prince, 8 Septembre 1908.

LA DIRECTION

MAISON >

N. Cordasco

La seule Maison qui peut répondre
4 tous les caprices du bon gout.

La Maison la plus assortie, of l'on
trouvera des chaussures de toutes es-
péces et Atous prix.

La Maison qui emploie les meilleu-
res fournitures. ;

La Maison qui vend 4 meilleur
marché. ;

On trouve dans ses souliers :
Elégance, Solidité et Propreté-

Cette Maison est une des plus re.
commandables.

On trouve aussi Cirages pour tou-
tes les chausssures noirs et couleurs
a des prix encourageants.



Sacs vides!.. Saes vides!..

Entrepot Général des Grandes fabriques
DE CALCUTTA (Inve) DUNKERQUE (France) er DUNDEE ( ANGLETERRE )

SACS spéciaux pour

Les Types Courants

Cafés triés
Cafés ordinaires
Cacaos

constamment en Stock par balles de 400 sacs,

Jepuis 2 )centimes or jusqu’a 30 centimes or pour grandeurs régu-
liéres 65x110 centimétres et 70x110 centimetres.

Poids de 1°3]4 livres jusqu’a 3 livres.

£ acs sur modéles et sur types des acbeteurs.
Prix 4 forfait pour livraisons mensuelles francs port de débarquement et,

on le désire, Droits payés.

si

50.000 Sacs de l’Inde

Doivent arriver incessamment par Balle de

300 sacs.

Prix excepticnnellement avantageuz

S'adresser4 VULES LAVILLE

AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL
93, RUE DU MAGASIN DE L’ETA+3
a ne a a

Avis Important
_Afin de protéger notre nom ain-
si que nos articles contre toute

concurrence déloyable, mous aviv
sons le Commerce en général que
désormais les ferblanes de mantée

gue de notre fabrication porteront
en caract*res indélébiles le poids
net etexact de la mantégue quils
contiennent.
HELSTEAD & Company
JERSEY CITY. N. Y.

Get wer em ome ee rrnee

Francisco DESUSE

Fabricant da chaussures





La Manufacture a toujours en dépot
uo grand stock, pour i: vente en
gros cten détail, — de chaussures en
tous venres pour

HoMMES, FEMMES, ENFANTS

Las commandes des commergants

de Pintéreur pourcont etre “exécutées
dans une semaine a peu pres.
23, Rue des Fronts Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HALT )





—— a

A.de Mattéis & Co

Maison fondée en 188%.

Dernier’ arlicies Pops

Parfumerie Houbigant; Ro-
yal Houbieant ; Fougere Royal; Par-
fur TLiéal; Savon, Poudre ; ete. ete.

Coiftets de parfurmerie tres élépants.
Patfum renominé Astus ; Lotion, Tri-
coflis.

Lamoves, Fouets et Chamois

port bupyyy et buss.
Aryen'e3 de luxa, Bibalots,
Mous'iquaires, Brosses, Pipes, Fumes-

cigarettes, Cravates, Maroquinerie de
toutes qualités.

La Miison a toujours una grand as-
sortiment de Bijouterie, d’Argenterie,
de Diamant, 4 la disposition du public
en géarral et ad la portée de toutes
les bourses.

Atel‘e-s d'’Ho-logerie et de
Bijouteria: Grarures, Confection
sur cominande.

Achat de vieil or et viel argent,—

diamant et pterres précieuces a des prix
modérés.

ACHAT D'ECAILLES DE CARRT
Prix exceptionnel



a

Au dernier eri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI

A l’honneur d’annoncer & ses nom-
breux clients de la Capitale et de la
coviace qu'il vient dese transférer de
a Rue des Fronts-Forts, avec son méme
stock de chaussures, @ la Grand’ Rue
au Ne 153 avec l’inscription ci-dessus.
Les clients seront toujours servis
dans les mémes conditions ; _ c’est-a-
dire avec les 5 %/, d’escompte sur la
veate en gros ; sans oublier les mé-
mes soins et la méme exactitude.
La Maison se charge toujours de fai-
re prendre les mesures A domicile.



Mr C. L. Verret

Tailleur-Marchand

Donne avis a sa bienveillante clien-
téle que sa maison No 7, Rue Trav: l-
siére est toujours bien pourvue d’usce
variétée d’étoffes de la haute nou-
veauté parisienne.
QUALtCE SUPERIEURE. COUPE RLEGANTE
TRAVAIL SOIGNE. EXECUTION PROMPTE.

Pris trés réduits |



Photographie |
Artistique

J. M. DUPLESSY

120, Rue du Centre, 120.

(Entrela Pharinacie Bayard et |’H6-
tel Communal).

( TRAVAUX DE TOUTES SORTES SUR
SOLIO Et PLATINO. )

Cartes trés arlistiques, nouvellement
reques.
AGRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS.

ATELIER DE LUXE
Prix Modérés
NOUVEAUTE:

Cartes Mignonettes, par douz. P. 7
Photo-soie.

Offre ses services au publicde Port-
au-Prince, aux gens des autres loca-
lités actuellement 4 Port-au-Prince.

Venez essayer !



—_——

Maison F. BRUNES.

195 GRAND’RUE 195
Dirigée par

L. HODELIN

Ancica membre de la Societé Philan-
thropique des mattres tatlleurs de Parts

Vient de recevoir un grand choix d’é-
toffes diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuliéremont a sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisie et de piqué de
toute beauté.

Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Francaise, Anglaise et
Américaine de la derniére perfection.
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmaas, tuniques, habits car-
rés. @.> eto, de tous grades.

———— +

Cordonnerie Nouvelle

G. B. PETOIA

143,'GRAND’ROUE, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
EN GROS ET DETAIL..
Exécution prompte des
commandes, tant ici qu’en
Province.

Formes & hommes ; élégantes et ra-
tionnelles.

Chaussures de dames ( Derniére mo-
de de Paris ) et le plus commode :
chaussures pour enfants confection-
nées avec des Peauz de toutes nuances
d’une sélection et durée irréprocha-
bles, 4 des prix avantageux.

Cirages, pates et liquides
Pour chaussures de toutes nuances.

Chapeaux !
Chapeaux ! !

Chapeaur!!!

PAILLE DE PORTO-RiCO
ACCOUREZ CHEZ

JOSE SAN MILLAN

Le coiffeur artist2, qui vient avec le
concours d'un chapalier remarquable,
M. Jarwme TESTAR, d'iastaller une

FABRIQUE DE CHAPEAUX

PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les goadcs et pour toutes
les bourses.

A L'ELEGANCE

42, Rue des Fronts-Forts.
(GHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTE

Promptitude et soin aux comman-
des tant ici qu’en province.

Chaussures de Dame forme et
vail toujours tout ce qu’il
nouveaux.

Formes américaine et francaise pour
Messieurs ; élégantes et commodes.

Pour les enfants le plusa l’aise.

Travail solide exécuté avec
des peaux de premiéremarque.

Assurance de grand rabais.

Pates, Cirages et Liquides



tra-
y a de plus







Avis Important

Ur. professeur offre ses services aux
peres defamille, ne serait-ce que pour
es vacances.

S’adresser au bureaux du Malin.

NOS INDUSTRIELS

LA FABRIQUE
James Leffel & Co

Dont les Usines comptent parmi by
plus importantes des Etats-Unis et
jouit d’une réputation mondiale, a aoe
dé de constituer une Agence en notre
pays pour tous les articles de ga
cialité : “MACHINES A VAPEUR, Cap
DIERES, LOCOMOTIVES, POMPES
DE TOUTES LES DIMENTIONS sont vendags
par elle a des conditions i :
ment avantageuses et garantics de gm
mier c* otx.

Ces articles sont livrés sur le wharf
de New-York solidement embellee
vue d’une longue traversée.

On peut en voir des spécimens FG
sine Saint Michel ( ancanale ) ot m
chines et chaudiéres fonctionnent &
puis plusieurs anucées ala satisfaction
du propriétaire, M' Michel Sylvaia
seul Agent pour Halti de la Fabrign

James Leffel & Co

Priére d'’adresser toutes demande
de renseignements et toutes comma
des au dit Agent.

43, Rue des Fronts Forts,

Port -Au-PRINCE

Le Dr Arthur Holly

A l’avantage d’annoncer au pabii
qu'il se tient a la « Clinique t
Jacques » dansla rue des Miracles,
Ne» 28/30, en face de |’Imprimeriefle
tionale.

1° Ses heures privées sont: de 84
11 heures du matin, les Lundi, Merere®
di et vendredi.

2° Tous les aprés-midi de 2 a 4.

3° Les jolrs de Cliniques générales
sont les matins de Mardi, Jeadi #
Samedi,8 4 11 heures.

TANNERIE CONTINENTALE

Port-au-Prince

CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR |
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEORS,
Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et 000

leurs, pour Hommes, Dames et Enfants.
( Bovutonné, Evastique eT Lack )

En gros et en détail pour toute la République
(re ree

——_—_—_—__—

Hos BELLEVUE
ET
RESTAURANT A
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI) |
Mme Hermance ALFRED, directrice

Téléphone, 220

APPARTEMENTS POUR FAMILLE

DINERS—LUNCGHS.
Installation moderns et confortable. — Vuesur la mer. — Temptress
deuce et régulitre. — Les Tramways desservent U' Hétel- Bellevue toutes les
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réception. —Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques

Table d’Héte 9“ jou, & moldt & 2 houres,