Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 9, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

Downloads

This item has the following downloads:


Full Text
Deuxiéme Année, N. 433.

nS OSS

—



en BR ot ET.

eamemmenancann > -
Abonnements:
Un Mois.
Trois Mois
Un Mots.
Trois Moss
Yrois Mots.

PURT-AU-PRINGE
DEPARTEMENTS

ETRANGEK....

Emer APTI R gy FO 4s YODA REIN SS TREATS 6 MRT SON Bin

Pour row. 25 a ay RS
SA. 2 SOLE

x -*

A propos de cuit





oe > re +O. 6 eee,

4S

« eee Oe NO Ee MR





PORT-AU-PRINCE ( Hait1 )

Wa

QUOTIDIEN



Mercredi, 9 Septembre 1908.





cw 200 fle DIRECTEUR? ‘ LE NUMERO 4 5) CENTIMES

. 500 |
t 22.20 | - — nine Les abonnements partent du 1% et da rs de chaqae
« 6.00 | KEDAGTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

« 8.00 | Les manuscrits insérés ou nop ne seront pas rendus

- tv

fe lillellectuewe

Idevienttres diffigile avee Lioina--)lowsque, sue le lerrain spécial de cho-

sede faits convaincants que far cu:
relativement a UVetat reset de Vis
trie, de Vagrieciture et dot coinmerce
frangais, de Coptinuer, Je penser qt
la France soit la plus grande de to t-
les les nations.
Qu'il s'agisso Windustiie, d’agricul-
ou de commerce nous Pavons
6¢8 qui demeure vrai, Cest que te
Msultat deta production frangai-e
Rste toujours fraype d'un cachet de
boa gout et de tini en quoi seul rési-
wsa supériorité ; et cela est fe re-
‘uitat incon! stuble ds la formation
Spevidie qui os Sorted? prepatence fntetlecduelle au
etd des ucties mabons, prépoten-
Ce dautant plus assirés que, plus
fiber ement qeVaucune auire nation,
a France Sest ciéce, dans te domaine
& choses spdculatives, un apostolat
ele revendique ctaccentue cha-
Wwe jour plus jatousement.
wa matiere do colouisation, nous
‘Magee Tlen que par Pexemple de
hitaane, ae fa France n'a pas de
Non ha gpl des pour la colonia
SupPos nt a ° elfet, cas aptitudes
celle y ican 1c fo: matio: autre qu:
o VU Caractécisa les Frangais.
Matigy tulleurs par cette mém >» for-
ton ane” nous avons Jexpliqué: tes
aricuita sp ciates de Vindustrie, de
ass! bien’ et du commerce frangais.
chandé iW? on be nous a Jamas Mar-
rancais 4 to. prochs de ch trger lus
‘ oeteur Nn les points d3 vue et
btita cut oN Auguste lui-mé ue a
que si noiis leur aecordons © La
ace dans la littérature et les
trop creep parece que 14 Véevidence
P accablante. »

Wour discussions qué nous agitons
Wiales ces importantes questions
Hé et ena alent bsaucoip en
2 Voulait Bsctutine si tout le mon-
tion ene compte da ectte
‘2 les aprtnordéale de formation
© issue Uples, que nous observons,
vralment étonné d’avoir inoi-
Produire une telle proposi-

“4
eae
_” 8 yeux de mes contradicteurs,

a

Ii |
|

re A A a

es dithieanes, je les vois soutenir
aver taai de force que la formation de
ra petee Neaitie ee est un obstacle sé
ieUx wux reformes3 sociales que nous
wWECOLISODS.

Comment! Jes Haitiens
seuls au om nde a rencontrer
letie . damerrament, c’est-a-dire

t
)
t

seraient
dans
dans

leur forusstion un obstacla a leur dé-:
leur perfectionrne- :

verOppemeant eta
ment! Et le fétichisine des
frangaises en THeaditi est-il tel que ce
qui est tuul na urcllerient Obstacle: et
cause de décidepee pour nous Chan-
wor de nature ct d’efigf quand il s’azit
deat hronce. au potut qua toute pro-
possod détavorabie a celle-ci prerd
tou! de -uilt tes ailures dun « para-
duxe ! »

La logigue doit pourtant conserver
tous ces droits et c'est en son nom
yue jeme pormets de penser et de
dire qac sifa race francaise ma pas
reeu des circonstanses premié-es qui
ont préesid’ aux différentes migratious
des peuples sur ja surface terrestre
une fo: mation analogue 4 celle de la
race augleai ey sib cst vrai que la for-
mation africaine qui nous cCaractérive
principal¢menut mest pas une consi-
dération a deédaigner quand ils’. gil

~

a

@expli gues uotre tafériorité sociale
ab regard dos nadons eureptennes

Vorigine ceitiyad, ( et ce point ne me
-embie pas etre contes!é par aucune
contradiction ); il faut bien admettre

saus « paradexe » que la formation:
cellique te peut avoir créé chez les
nations curopéennes qai en ont été!
toucheesdes préodispositions sembla-,

bles et égales a celles des nations de

VEurope marquées, au coutraire, de.

ta formation anglo-saxoune.

Si. Von pouvait se mettre d’accord
sur ce point, combien re
Viendraivut plus étroites les limites
du fe e@onteadietion | GCombien peut-
étre s’expliqueraient plus facilement
les quatitées vt los attributs d'origine
commune (et cette origine est la for-
mation dela race ) qui

glais un peuple d’agriculteurs, d’indus-





choses:

peut-étre de-:

font des An--



— Se ———

Rre Keux on Acace-Fai.

eS ee ee we em Te

*tonsizar Artnur ISINOPRE., <«,,

{triels, de commeregants et de colons HePun tas de faduises écrites et qui
;Gombien peu l'on s’étonnerait que les; Seralent Incapables de faire chaque
qualités et attributs des Francais: Jour cing pages de lectures sérieuses
‘soienttout autres et combien pen lon ei instreetives. Ebest de fait qu’en
.Serait tenté du forcer les choses pour Haiti on lit tres peu. i en est ce-
|parer ceux-ci d’apanages qui ne sont, pendant autrement chaque fois que
| pas le résultat nalure de leur forma Mmouimentanement Jes circonstances
‘tion ' Gombien enfin Pon renonece- @itorisent la création le Journaux po-
rait a voit dans chacune des consé- litiques acerbes et viriulents,
;quences sociales ~ agricole, indus-:) Ov, vdénératement tes Francais, at-
jtrielle, commerciale, — que nous dé-. firme-t-on, ne lisent guere en dehors
‘yageons de la formation celto-latine le la littérature politi gue et passion-
ide la race frangais: autant de cheryes nelle, amoins qu'il ne s’agisse de
‘spécialites et de publications spécia-
des. Quant au cominun des iecteurs

‘inspirées par le parti-pris !

eet au cotninun des journanx, ils té-
‘fons essayer de voir clair dans tout Moignent peu tavorabloment a Végard
ce qre nous adit le Dr N. Auguste de yout des Frangais pour la lecture
sut fa haute valeur civilisatrige de laj> stireuse. « Thest de fait, dit) Henri de
culture intellectuelle et sur le carac- | Tourville, qual y a aujourd’hui tres

’ . , 9 . °
Fout ceci étant expliqué, Rous al-

icie « hwmanisant » des idéas — ftran-- pen de veus qui lisent ». Serart-il po--
qaises « proclamant les droits de * fe de eréeéer cn France un journal
‘Thomme, de tous les hommes, de,q otidien dupenre de Standard dont
,vous, de moi, dans tous les pays, parie M. Hi. Saint Romain dans les
ssous toutes les latitudes, ... affran-)* ines stuvants :
,chissant VHumanité. »

Et d'abord la culture intellectuelle.|., “Je 0 parcours, dital. en faisant

frinventaive des articles contenus dans

,Est-elle bien, en France, tout ce que Se '

le Docteur crolt > Pour etre suoumis | Ute LVieatison de ee yournad, uh long
Aun régime intellectuel des plus) ine #tlicle sar iv taricuctuve 5 il souvre
tenses, les Frneais sont-ils plas éelai-| bth Whe description detaillee de l’é-

rés que les Anglais, par) exemple vt des recoltes, des rendements de-
Y a-tilen Franee plus de Francais Jt obtens, avee refexton sur la va-
sichant lire et derive que d’Anglais en leur comparative des différentes va-
Angleterre ° meo'es de pvratus, fonrrayves. ete. Vien-

Les éléments Mune pareilla enque- nent en-tite une étude sur les mo-

te nous INanquant ; mais a lear ds. Yeusde combattre ta contagion de la
faut, nous pottvens trouver ¢i et Ia Plearo-predmone qui sévit actnelle-
quelques indications qui pourront cnt dans les Highlands d’Ecosse ;

quelques mots sur Pinterdiction de la
jmmargarine en Alletnagne et en = An-
d’abord le caractére/¥leterre ; vu relevé6 des travaux de
IM. Pasteur ; un compte-rendu = des
En France, les journaux les plus) @xPSriences tentées a la station agri-
courus sont les journaux politiques. &ricole de J’Ohio, pour la nourriture
En admetlant qu’i!s aient énormé-| des pores . enfin des renseignements
ment de lecteurs, le fait est-ilde la na-, Statistiques sar la récolte du bié et les
tire a prouver en faveur du gout des. plantations de tapac en Amérique. »
Frangais pour la lecture ? Je ne crois, et il ajoute > « En France, les jour-
pas qu'un esprit sérieux puisse le: naux spécianux d’agriculture oseraient
-prétendre, car Cest moins le gout es- seuls présenter 4 leurs lecteurs une
sentiel de la lecture qu'une satisfac- telle secumulation de faits. »

tion sentimentale d'un ordre particu-

lier qui pouss? a lire un article — po-

litique, ainsi dailleurs qwun roman, Priére d’aviser l’administra-
Sans ailer chercher dis exemples tion de la moindre irrégulari-

bien loin, je connais dans notre pro tédanslsservicedu « MATIN»

pre milieu des personnes qui s’abreu- afin qu’il y soit de suite remé-

dié

‘vent continuellement de romans et

nous renseigner sur le gout comparé
de la lecture chez les Anglais et les
Francais. C’est
des journaux.







La Question du Jour

II

Le principal grief artrealé jusyu ded 3
Padresse, des unio ess COPESHEES, € 63°
que dans da citupagne | rite tacnent
contre le latinisme, ils Wont produsi
qne des arguments purse. it des) sours
ces francaises. — « Je vois bien ci é-
« péle-mé'e, Q?') ce en nombre safli-
esant, des auteurs frangtis, Derno-
« fins, Pant de Rousiers, bi Scicnee so
« ciale,.. Xavier Marmiers. .. mais ma
emémoire wai retenn le von dau-
«cun auteur anglais !— » nous dit vic-
torieusement le Dre Nemours Augneste.

A vaison de Fautorité incontestable
et de th couscienea ries dont t'mot-
gnent dea conelastons des anteurs ine
voqués par nous, jestime pil est diffi-
ele, impossible méme de les réfuter
Mais en tont cas, off était la néeessité
de recourit a des wuiteurs anglats, lors
qu’en France meme nous avions 1 Spre-
cleuse ressource dane documentieton
Ala toi st shondante ef si concluante ?
Et notre opinionelle-méme re prouve-t-
elle pas une fois de plas ta Joyanté de
nos intentions Wabord, la sinceérité de
nos déductions ensuite ”

Nous avons compris qae si nous in-
voyuions, pour démontrer dt supe tor
té Anwlo-Saxonne, des opinions | pui-
sées en Angleterre et en Am Sriqne,
nos adversaires nous auraient aceusés
d@avoir fait entendre Ja seule cloche de
notre chapella. Pour avoir voulu évi-
ter ce reproche, voila yue nous encou-
rons celui, - peu gave ain vérité, —
de « Winvoysuer Pautorité d’aacuan peé-
« dagogue, daucun littérateur, d’avcun
«e homme d’Etat anglo saxon, »

Ici, mon éminent contralicteur se

trompe, eu moins pour une fois, car
sil avaitla le «oNouvellistesdu... Juillet,
ga memoire aural refeau cette catéco-
rique déchirdion extriate par moi de
M. W. To Strad, littérafteur anglais, di
recteurde «The Rewiew of Rewiewse de
Londres : - « Stoon. fait) abstraction
e de de Fiance, de VPAllemague et des
« groupes de petits Etats telxs que la
Scardinavie, la Mollande, be Suisse,
qui ont une haute colture tntellec-
tuelfe, les mations de langue anglaise
oscupent fe sommet dans échelle
de ola civitisation, Nous aves plus
@éeo'esdans + os milles carrés, plas de
colléyes daas noe comlds, plus "meni
versilés dans nos Miats que tous ls
autres peupl-s, Nowe imnprimodus plas
de livres, plus dle jouriauc, e' nous
possédons plus de bibliotheques
qucur, » (4)
Le De Nemours navait garde de se
souvenir de ce passage de M. Strad qui
infligeait un formel dementia ce quil
dit avec Hobhouse, de la « faillite » de
éducation anglaise. Sous peine d’a-
voir a détruire une bonne partie des
belles pages dont il nousa_ gratifiés, il
était utile qu'il négliged cette citation
qui intimmaitsa these. Procédé com
Mode, et combien avantageux.

Cette opinion de Strad est corroborée

a et ak a

par le tibleau synopthique suivant
queje trouve dans VAlmanach — Ha-
chette, édition de 1908. ( Toujours la

documentation puisée en France )

« La consommation du papier don-
ne la mesure du développement d’une



(1) Toutes les parties soulignées lont été
par moi.

. . oan te . ? Lee .
nation. » Elle se traduit ainsi qu’il suit, consciences, ‘s if ne sortira Vaveu qui scra
pour tes divers pays ci-dessous énumeé-jle salut des ames inquretes, |
: Personne navoue 5 tous saccusent, tous



res se défendent. Le mystéce persiste !
Italie 2,400,000 quinlauy | L’atfiire prend dantre carsetere, frute
Autrich: 3.240 a ‘ daveux -- Madame Franchette est ren:
Biance Se oo0 . voyee — avec ordre de se temir au compte
Angl terre oat 090 ‘ de la justice. Austin Petit-homme, Ray-
Alemagne 6, 5U0, OU « mond Thélisma et Amica Oscar sont mis

Etats Unis 265,611,000 «

Et Valmanach ajoute, fort judicieuse-
ment: «Par la diffu-ion des journaux
etdes Livees, le Papier est devenu un

en licu sur gentre les quatve murs de 6-tte
maison de la rue da Contre. Cest le pare
quet, c'est ly Chambre diasteect.on qui
vont savoir la verité

a des plus prissants moyens d’ensei-| “Me Valen se reserve, qnand fa cause sera
egoement et de renseignement. Des | nrendue, le droit de demand.rde.domma-
« loréts enticres sont transforinées peu) ges iniésa-s pour $a cliente.

« a peu en Jouraacx et en Livres. © .

Lobjectif obsédant de Messieurs les) s¢4q.m3 Thélor at Wf. Paul
latins, c’est de montrer combien les * ne i ae du hie
assertions dEtmond Demolias et des Il a fait des progres + ai-je entenda hier
autres cerivains de la Science Sociale |4 mes oreil!es : il Sagissait d "h huisstey
sur la supétiorité anglo sixone,— est; 4?! faisait, un grand discours dans wnat
erronneée et fausses : c'est ensuite d’é- passiit toute son ime, et, qui im at
lablir que conséquemment nous faisons une valeur de Cent gourdes de Soin (hee
preuve dune eétonniute nmaiveté hs Vou- \guitte ). 4 propos un pete sea Ce.
loir propager c:s erreurs et C28 fausse- . .
tés ans un pays qui se (rouve si bien Paul, - un monsieur 4 couleur Janne
Wailleurs de li haute culture fatine. Et pale, que | on serait terte de erate Alters t
le Db) Nemours Auguste, qui a sur beau- de mauvaise fidvre, dépose, rots Ga sea
coup d’écrivains h itiens cet avantage, sur le parapet du Pont hes 44 ie | pss
celle suprioritté de savoir la langue an- {St lui aurait enleve. ll oa leor den: lant
plaise, invoque la témoignage de plu- | Mes dua poste da quarter oh emandant
sieurs auleurs anglais, d’od il ressortj$ il n’aurait pas vu passer quelquun avec
d’une fagon claire, évidente et indiscu- | U6 bog uit. . - Ini
tabie selon tui, que léducation ang’ ai- Je n’at vu passer qu une femme ’ Mn re:
se est la plus piloyab'e qui soit. pondit un soldat sje wai pay remarjue si

. ve . elle avait quelque chose en main. En tout
FLEURY PRQUIERE cas, je vais la poursuivre pour vous, ajou-

ta le militaire.

La femme _ poursuivie ne fut autre quiune
Madame Thelor entre les mains de gut
On ne trouva pas le seau enlevé. Celle-ci
indignée assyni Paul par devant le Triba-
nal, lui demandant Cent gources de dom-
mages intéréts pour atteinte portée A sa

réputation et 4 son honneur.
Paul se défend, A la barre, avec adrusse,



POIPS DIVERS

RENSEIGNEMEN ZS
MEFPORCLOGIQUES

~

Observatoire avec méme une certaine sincérié, son
DU langage n'est pas choisi; — il a Vair d tre
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTiAL/¥ Anglais oa Mirtiaiquais échoud assez

terre hospitalere

eee

Marpt 8 SEPTEMBRE

long:emps
d’Hait.

Ce n’est pas moi,

sur centre

dit-il qui ai accise

x vidi a/m A . , es
Barométre 4 midi ‘nimum £62, 3°/" | Madame d’avoir enlevé mon seau, je nai
Tem srature’naximum 23- 3 fait que demander aux mi'taires du poste,

emp imax 33° Ol ils n’avaient pas vu passer quelqu’un avec

‘moyenne diurne 28.1

Ciel nuageux toute la journée ; orage

au nord a5 h du soir.

Quelques mouvements
la matinge.

Le barométre est en baisse.

R. BALTENWECK

Chronique des Tr.bunaux
TRIBUNAL DE PAIX
Section Norp
Madame H. R.

L’engucte faite sur laftaire de Madame
H. Ro n’a pu donner le résultat que 1’on
esperait. avoir. Augustin Petit-homme
maintient d'une fagon absolue, peut-étre
avec awdace que c'est bien 4 Madame Fan-
CHETTE qu'il aurait vendu le boeuf volé ;
qa’il n’est pas l’auteur principal du vol,
qu'il n’a été qu’un agent, qu’un courtier
marron dans cette affaire.

ll dit, redir, certifie, avec force, que
Raymond Thélisma et Amilcar Oscar qui

|

une boguitte en main si’ ua sol lit l’a pour-
Suivie et l’a arrétée, ce n'est pas sur mon
accusation ; je n’ai pas eu d: pirticipation
dans l’arrestation de cette fenme. Malgre
Véloguence fougueuse de mastre Prénddo,
le Tribunal a débouté Madame Thélor, a
la grande joie de Paul qui ne fist pis avec
ses : merci juge, merci juge...
Conseil spécial mi 1‘ 1ire

Le conseil n’a pas pu s‘atuer |..er sur le
cas du capitaine Léopold St Fi-zuran, pré-
venu d’exactionssur les habi‘an.s des Vases.
L’avocat de la défense, M* Lio Alexis ne
s'est pas présenté et latfaire a ét$ renvoyde
4 Lundi 14 Septembre.

Mariage

Nous envoyons nos meilleures félicita-
tions aux familles P. E. Laraqgue ct S. Ro-
court, 4 l’occasion du mariage de leur fille
et fils: Mademoisel’e Exina LaraQue et
M' Eire Rocovurr quires irent 4 la date du
8 courant |i béad diction Nupriale 4 l’Eglise
Wesleyenne de jérémie.

— Meilleurs souha'ts

sismiques dans

veulent avoir un réle de victimes inno-
centes sont réellement les vrais voleurs ;
que ce sont eux qui lui ont confié le boeuf Service hydrauliqua

pour étre vendu— Madame HT R. est dé-| Les abonnés de Service hydraulique sont
solée, énervée, elle se défend avec toute! intormés que l’eau de la Source de Plaisan-
la force d’une femme indignée que tenaille/ ce sera arrétée demain de 6 heures du ma-
I'acuité d’une accusation flétrissante, ses|tin 4 6 heures du soir pour cause de répara-
traits se déforment, une tension violente| tions urgentes.

des nerfs l’agite outre mesure. On ne sait,/ Port-au-Prince, le 9 Septembre 1908
dans cette lutte que se livrent bien des La DrrECTION

cee tn, ————

Arrivage et Départ
Ce matin est entré lanuexe fran
vddor avec les pa sagers suivants
P vine a-Pitre Ee ictor Léon,
St ‘Domingue: Evan
saint, Jo.eph André. Chenet, Isaac Tow
Jacmel > J. M. Sardy. .
Les Cuyes + B. Gornail, Mme Isabelle

|! Elmira Ulysse, Fle.

Gals Sab

jacques, Lissage Sxél,
rida Toussaint.
J:rémie : Mme Bavinatel Audint Here
mance Jn Charles et enfant. Mme Auvéch:.
Sz Félix, Mme Th Prin. Vve Chr
Gal Moucresor ct sa femme, Michel Moe.
sitein, Me et Mme Nicolas Moassalem,
Rosa Char'es, Soeur Léonie, P, Bal mir
Eliz Salem, gal AM. Merceron Mares
Sylvera. Jacques Bigio, gal Moussigna,
gat Nazaire, Dupéré Sylvain.
Le steamer Monréal est parti hier soig
AVEC AS passagers suivants pour :
Gonaives: Henry, Eth. Dupuy, Etienne
Pressoic, Périclés Salomon, Vve Archer
Serlin et servante, Clélia Foureau, Quaop
ze sovurs de S. J. de C., Clavie Chéry,
B. Cattan, Hodgson C. St Louis, Lvsias
Templier, Albert S.ines. Herman Ab
rendt . Vve F. Poitevien, Mlle C. Rabean,
Lamy Duval, Henry.
‘Pet-t.Godve : Horelle Jérome.

43 Magistrat C>mmunal
de Port-au-Prince

les syriens généralement
quclconques demeurant en cette ville et
méme ceux gui sont naturalisés haitiens
d se présenter 4 PHocl Communal mans
de leurs derniers passeporis, acte de natue
talisation ct autres picces authentiqnes,
pouvant servir 4 prouver leur identité, 4
partir de mercredi 9 Septembre courant 3
dix heures du matin.

Un délai de huit jours leur est accordé a
cet effet, passé lequel il sera pris contr! *
contrezenants telles mesures de police gc:
de droit.

Les Syriens qui se sont déja rendas a le
Commune sont invités 3 faire le dépét a
Seerétariat de Administration Communs
le des pidces communiquées le 7 de @
mois,

Port-au-Prince, 8 Septembre 1908.
+. vis Commercial

Le public et }+ commere3 sont avi-
sés yue Mousicur Orro TI-CHER est char-
gé .ie notre procuration.

Cap-Haitien le ler Septembre 1908.
TISCHER & ©

La Sorciére de Pontcharra

Le tribunal correctionnel de_ Grencble
vient de juger une curieuse affaire de sor
cellerie.

L'un des jeunes enfants des ¢poux Plas
che. demcurant a la Rochette, se trouvsst
saisi dune crise d’épilepsie chique
qu'il pénétrait dans la chambre de se
rents, la chambre fut, par tous les voisias
déclarée ensorcelée.

Pour conjurer le sort, on » eut recous .
aux bon; offices d'une dame Pompée, @
remplit 4 Poatcharra les fonctions de w
ge-femme. Ce-le-ci en faisant payer
nércusement ses multiples interven™
se livra a un cersain nombre d’opératinns
plus bizarres les umes q 1¢€ les autres. rm
fit d'abord uriner les trots entane

Invite tous

époux Planche dans un vase ¢ 65, ’
Duis elle leur coupa ies cheveas, quel

fit bonillir le

ieta dams le vase, et
vt . sur G8

dans la chambre ensorcelée,
trés lent.

L’enfant continuant toajours 4 eproe
ver des crises épileptiques, Poms
i opérs & :

a one

lui coupa les ongles des pieds,
méme avec ses fréres et proc
cération semblable a la précédents.






La ohambre demsurait toujoars ensor-
oe Pompée fir alors acheter par M.
che un mouton Noir, qui fut tué. Les
ailles, placces dans une marmite, fu-
, *

i enfouies dais la cave, la peau fut ¢ta-
ie ar le parquet de la chambre, pendant
Kes : broiler ensemble les

: on faisait
qa'a cre ‘tes et les pieds du mouton

pads, les ore!
le maldfice navit’ pas disparu encore,
gas unc quatri¢m: operation, plus large~
ent remunérée que les précedentes, au-
pit certainement reussi, sile parquet n’é-

Lee ee. nane mae wremnperscnmerans
ES POSTE

jurles Blrangeres

Dernieres Deépeéeches

Rome 7. - Le Pape a regu aujourd hvi
foo pecrins tra. ys Venus 4 Rome pour
joi présevter cur recitations A Voccaston
ge l'anniversaire de son ordination.

Parts 7. -- Le correspondant du «Matin»
bTurin dit que Ie come de Turin, le@fré-
du duc des Abruzz-s a recem nent rer
do visite alareins douaricre, Marguerite
ala instamment pri¢ de oonsentir au
mariage de sun free avee Mile Katherine
Elkins, la file du Senateur de la Caroline
duNord. Ce corespondantdit que la reine
a persisté dans son refas mais que le ma-
tage se fera quand méine.

Coroms BrcHak 7.-- Des dépéches du
clonnel Allix, le co:nmandant de la co-
ene de renfor:s envevée au secours du
puede Boudenib sur la fronti¢re maro-
@in annoncent une victOire écrasante sur
‘aKwa Marocaine qui comptait 20.000
‘ Sarattants et Ja prise de son camp Par-
‘ee matin de bonne heure de Boudenib
‘pear aller attaquer le camp ennemi étaoli

Durf, la colonne tuite de 5.000 hom-
msducolone! Allix rencontra 4 mi-che-
min les miroce'ns qui avec un courage
idomptable 1. it attagué simultanément
de front etde “arc en cherchant a la cou-
prde Bouden:». En prés.nce de cette at-
que Partileric frangaise a ouvert un feu
remible quia eiepeché les assaillants d’a-
border laco'onns. Ma'yré les terribles ra-
Vages opérés din. leurs rings, les maro-
aids sont revetics plusizurs fois a la char-
fe jasqu'd ce gue entin découragés par
Tinsuccés de leurs assauts ils se sont. reti-
fen laissant derricre eux des monceaux
& cadavres, Proti antde cet avantage, le
fone. Allix a poursuivi l'ennemi l’épée
dins les reins et a capturé son camp.

Les marocaips se sont enfuis dans toutes

directions chiudement poursuivis par
haawvalerie frangaise.

ls francais ont eu 22 blessés dont 3
ykvement, parmi ces derniers se trouve le

utenant Schwartz du 3°™° tirailleurs al-
Friens les per:es de: marocains se comp-
rai centaines. Le combat a duré dix

Paris7.- Les quelques modifications
Megrées parle gouvernement cspagnol
pecent de retarder de quelques jours
‘vor _de la note franco-espagnole aux
es.
TaxceR 7-— Pendant son voyage A Fe
; 7 z
docteur Vassel, le consul d’Allemagne 4
et Sestarrété 4 Ksarel ‘Kasir ou i] a
U visite 4 Moulai El Abbas le frére de
Paty Hafid. Au cours de la .conversa-
ten, Consul a insisté sur les grands ser-
ain Allemagne a rendus au Nouveau
dan nt sa lutte contre Abd El Aziz.
be a mace bts son départ Moulai El Ab-
Droees Ye 4 son entourage ce que le
aseel lui avait dit.

»

Paris 8. - Rente 97.

Havre. — Café Haiti Cap : 44.

Paris. -~ Au conseil des minist: matin 4 Rambouillet, sous la prés Juice
de M. Falli¢res tous les ministres y as-‘s-
taient sauf M. M. Maujean et Dujardin
Beaumetz. Mon-icur Clémenceau entre-
tnt ses collégues des diverses conversations
qu'il eut au cours de son voyage. M. Pi-
chon, rendit compre de Ventrevue gil
eut hice avic le Marguis Del Muni au
cours de laquelle le représentant du gou-
vernement espagnol fit connaitre la ic-
ponse du cabinet de Madrid aux proposi-
tions faites par la France pour les garan-
ties 4 demander 4 Moulai Hafid.

L’entente cst compléte entre les deux
gouvernements

Le ministre des colonies
mouvement suitant dans le personnel des
gouvirneéurs et secretaires générauxe M.
Frangis rappelé eu acsivité

chef de premiire classe

M. Marshal ; M. Rognon, secrétaire géné-
ral est nommeé gouvernecur au Congo en
re:nplacement de M. Teil, admis 4 la re-
traite ; Mo Martineau’ est élevé 3 la deu-
xi¢me clav'c de son grade,

La colonne du colonel Allix attaqua la
ha ka marocaine qu'elle mit en pleine dé-
route et qu'elle continue de poursuivre.
Nous avons cu un tué et 23 blessés dont
trois griévement.

WasuinGron. ~ le ditférend qui exis-
tait entre le gouvernement americain et
celui de Honduras au sujet de la révocation
par celui-ci des exéquatur accordés aux
consul et vice-consul américains 4 Ceiba a
été réglé dans le sens demande par le gou-
vernement ameéricain. L’exéguatur a été de |
nouveau accordé a ces consuls.

SAN Juan ( Port-Rico ).— Le parti dé-_
mocratique a choisi M. Jacinto Texidor |
pour le poste de commissaire de Por:o Ri-
co 4 Washington.

fit siguer le

ess nomme |
ouve neur en Ovéanie en remplacemert
eM. Julies, ms en disponibiiié sur sa’
dvmaide ; M. Imrugue, administrateur en!
est nomme Gou- |

verreur au Dahomey cu remplacement de . ss
jils peuvent etre

4

'

: phangite Chronique.

Mre Ve T,. RB. DENOUX

19, Poace pu ParHéo *, 19.

Annonse au pulse qu'on trouvera
a fouet, A son domicile. sha ses
r.@ave-. vec er. fenaux at cr-
baretS pour rating, enterrement,
cte, ete.



f +3
Docteu C. Gavedl
Jui .
MEDECIN, CHIRURGIEN
ACCOUCHEUR
Diplomé de FUniversité de Harvard (E. U. A.)
A lhonneur dinformer ses clieiats,
les malades ect le public en général,
qu'il a rounert son
CABINET D’ELECTROTHERAPIE
128, RuE pu CENTRE, 128.

( Maison 2e feu De DuchetoUier )

Les inalades savent anjourd’hui qu’-
guéris par I Ele-tro
térapie seientiliguement appliguée
dans la plupart des maux dont souf-
fre Vhumanité. [ls ont un intérét spé-
cial a se voiv guérir sans une opéra-
tion chirurgicale délabrante dont les

isuiles sont souvent les plus graves.

Outre le traitement des affections
spéciales de la femme, des maladirs
chroniques générales au locals, des af-
fections qéatto-uriaaires, celles dia Bys-
fom? nerveur, de la Peau. du Nez, de
la Gorje, des Ovei'les et des Yeux, le
D« Gav--au fait le traitement 4 domici-
le du Cancer du Sein et de la Lym-

(CONSULTATIONS ET TRAITEMENTS

De 7a 10 hrs du mitin et de2a 4
hrs de Vaprés midi ® >
= —[—[—[—=—=—=[K_ ———_——Sa2a_==HE—__J_

Le public est avisé que jautorise





Mr F. F. Stines 4 agir comme mon

Denver { Co'orado.— Cing personnes ' agent A Port-au-Prince,

oat péri ct de nombreuses autres ont ete»
blessées au cours d'un incendie qui a de- |

uit Phécl « Belmont ». |

re

Le paquebot « Salvador »
ce soir, acing heures, pour Jérémie,
Santiago de Cuba, Cayes, Jacmel, Sto
Domingo, Mayaguez, Ponce, St Tho-





Transalantiqu

mas, Guadeloupe et Martinique. |

Port-au-Prince, le 9 Septembre 1908.
L’AGENT
F.M. ALTIERI







ee -



L’Usine de Périgay
(Cayes)

Informe sa nombre. seclientéle qu’elle

a repris la fabrication de son sucre St

justement recherché. —
On en tronvera toujours

89, Rue Courbe, Place le la Paic.

oe ee ren
oo







——_
_— ore

Panamas!...

Elégants, solides, arrivés par le
« Montréal ».
Chez Mâ„¢ LEONIDE SOLAGES.
22, Rue des Fronts-Forts.

Sacs vi

partira | , oa . ,
IDE CALCUTTA (isnz) DUNKERQUE (Fravce) et DUNDEE ( ANGLETERRE )

SACS spéciaux pour

a Port-au- |
Prince, chez M. Roberts Dutton & Ce |

Le CoMMODOKE W. E. MEYER

de Bermuda



des!.. Saes vides



———— ee ee

Mr G. LION
7. Rue Rigaud — Bois Verna
Informe le public de la ville et des
+nvironsde Port-au-Prince qu'il achete
des a présent au comptant les feuilles
de pitres, oveilles d’anes et galatha.

— SS

Compagnie P. C. 8S.
AVIS

Le public est préve:
nu qu’a partirde cette
date, le train de 7 heu-
res desservantla ligne
de Bizoton recommen-
cera a courir réguliée-
rement,tousles autres
trains ayant déja re-

pris leur horaire.
Port-au-Prince, 8 Septembre 4908.

LA DIRECTION

MAISON

N. Cordasco

La seule Maison qui peut répondre
4 tous les caprices du bon gout.

La Maison la plus assortie, ot l’on
trouvera des chaussures de toutes es-
péces et 4 tous prix.

La Maison qui emploie les meilleu-
res fournitures.

La Maison qui vend a meilleur
marché.

On trouve dans ses souliers :
Elégance, Solidité et Propreté-

Cette Maison est une des plus re.
commandables.

On trouve aussi Cirages pour tou-
tes les chausssures noirs et couleurs
4 des prix encourageants.





f

Entrepot Général des Grandes fabriques

Cafés triés .
Cafés ordinaires
Cacaos

I.s Types Courants constammenten Stock par balles de 400 sacs,
Jepuis 2) cantimes or jusqu’a 30 -entimes or pour grandeurs régu-
ligres Gox110 centimétres et 7U0x110 centimetres.

Poids de 1 3)4 livres jusqu’a 3 livres.

£ acs sur modéles et sur types des acbeteurs.
Prix 4 forfait pour livraisons mensuelles francs port de débarquement et, si

on le désire, Droits payés.

390.000 Saes de PInde

Doivent arriver incessamment par Balle de

300 sacs.

Yrix excepticnnellement avantageuz

S’adressera VULES LAVILLE
AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL
93,RUE DU MAGASIN DE LV’ETA,3







Avis Important | Mr 6-1 Verret’ | TANNERIE CONTINENTALE

Tailleur-Marchand
Afin de protéger notre nom ain-| Done avis asa be aveitlante clien-
sique nos articles contre Loute | tere dee Hien _ eae dt mo Port-au-Prince
e Cs "heeertb ss, ate oa ths '
concurrence déloyable, nous avie|y riete dei an ~ ole da traits node
sons le Commerce en Une néral que yacate paris ne.

CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR







désormiais les ferblanes ile inantoe: QcaAnhPoe SUpeabetee £9 Pr ELEGANTE |
gue de notre fabrication porteront Ty yar sont. Penetiton promere | PREPARATICGN DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS,
nel et exact de hem a Sa ue ! Pie be rials} Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et coy
conticnn nt t mante | eee Saree See Pema AA» OTNS lsurs, popuc Hommes, Dames et Enfants.

HELSTEAD & Company |PROtographie ( BouTONNs, ELASTIOUE Er Fact )

aa Es. Artistique

oo JERSEY CITY. N. Y. ; ) "
“Francisco DESUSE | ¥- M. DUPLESSY

120, Rue du Centre, 120.

Fabricant de chaussures (ateeia Phavinaecia Rivard et PHO- oO x rai.
—_—— tel Communal ). RESTAURANT

La Manufacture a toujours eu dépot] ( TRAVAUX DE TOUTES SORTES SUR

En gros et en détail pour toute la Républiqn





ae



un grand stock, posr la vente en|/SOLIO E> PLATINO. ) lace h ~ rs
gros eten détail, — de chaussures en} Cartes trés artisiiques, nouvellement P du Champs-de-Ma
tous yenres pour recues. PORT-AU-PRINCE (HAITI)
HomMes, FeEvMes, ENFANTS AGRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS. . .
Las commandes des commereants ATELIER De LUXE Mee Hermance ALFRED, directrice
ve Pintérieur poursont “tre “oxécutées ee Modeéres Téléphone, 220
dans une semaine ia peu pres. OUVEACTES — > x
23, Rue dos Froats-Forts, 23 artes Mignoneties. eet douz. P. 7| Ak PARTEMENTS POUR FAMILLE
PORT-AU- PRINCE ( HAITI ) | Ors Bosiseaivtts- trpatti de POUt- | D'WERS--LU NCHS.
on |e gene emenpener ss eermeeee cee mem AU-Prine 3, HuN pos et So auttres howas | Postallatien encceme et ronfortable. -—- Puesur la mer. — Température

‘ovn + et regu aye, --- Les Travsways de:servent ! Hétel- Bellevue toutes les 7 Minala
ReOR TE SPACIEUSE, S';OUVRANT SUR DEUX RUES
FROMENADES — JARDINS

Derniers arliles regus, “siser.* 9% | wi ano amr

Duriges par r Wyts ae tote teus les jours, de midi da 2 heures,

Parfumerie “Houbigant: Ro- Z tr rAV ee “_ -— ds 7 AS heures dus sol
val Houbigant ; Fouvere Royal; Par- L HODELIN oe
fum Idéal; Savon, Poudre : ete. ete. eT ee At ni 2

Coffrets de parfumerie tres Glégants.| ayegas membre ae ia Nocvtet*s Phisgan- GRAND PRIX HORS CONCOURS
Parfum renommé Astus ; Lotion, Tri- :

thropvine des maivcs tatlleyes de Parts 7
wennnges Fast eee ane! Rhum Barbancourt

Fouets et “hamo:s'

Piités acteallermrnot a Port-au-Prince
A.de Mattéis & Go [és ete ey

| Ven.2z essnye
Maison fondée en 188%. | esd cgerpep peered 1 PORT As ES















stock | tionnelle S.
de chaussures, d@ la Grand’ Rue Ghanssures de dames ( Derntére mo-

les cliants seroat toujours servis: de de Paris ) et le plus commode :

chaussures ponr enfants cornfeetion-
s les t t or -
dans les mémes conditions ; c’est- ‘nées avec des Peaua de toutes nuances

. . d’une sélection et durée irréprocha-
vante en gros ; sans oublier les mé- \ ,
mes soins et la méme exactitude. bles, 4 des prix avantage.x.
I.a Maison se charge toujours de fai-; Cirages, pates et liquides
re preadre les mesures A domicile. ‘ Pour chaussures de toutes nuances.

Hors Concours, Membre du Jury

Madame Veuve BARBANCOURT, seule dépositaire de la marge
Barbancourt et seule propriétaire des formules qui ont fait obtenir te
Barbancourt les Médailles d’Or de toutes les Expositions a pris cent
affaires de feu son mari, et se tient 4 la méme halle size Rue des ow
No 7, & la disposition de sa nombreuse clientdle dont les com

ront exécutées avec le méme soin que par le passé. mal
Imprimerie C. Magloire, 45, Rue Roux oo Bonne-Foi, 45-

au Ne 153 avec |’ inscription ci-dessus

dire avec les 5 %/> d’escompte sur

pour buguy ‘et buss. bois ote. By has . ea, an :
Arjenteri> de lax, BR: belots, ts, Gin’ sta pert fb er, NC QE van-
Moustiquaives, Brosses, Pipes, Futnes: | (@ py Gotty nae ce a st one jee ane MEMBRE OU JURY
cigarettes, Cravates, Maroquinerie de oe belts “tp dy ye an ae van de Isst Exposition d’Haiti 4897 Elbeuf
"1 ee Ujours Wa grand tone re a ( Mention Honorable ) Médaille d’Or, Hors Concours
ot M aise OUJOUTS crand: as- i Sete {sst. E siti a’ Haiti -
surtiment de Bijouteric, d’Arzenteric. : Speciains Gs. 3b SE OB NO- M chan wae Le oy a Membre du Jury Grand Prix
de Diamaat, i la disposition du public G88." bbe Baudet, saglaise et 1883 Ee Cal i Ge @’ A mate dam 1898 Paris
ep général et A la portes de toutes | MaMa te Fen bre pe fection. mo9 £ XpOsition . mister Médaille d'Or, Membre du Jury
les bour ses 3 bee Was otk vi moot GORE gas: ‘165 Gos- 1RR- E Médaitte coy 1898-99 Paris
MWe ws ataives 7.abiigs brodés RNC xposition d’Anvers , .
Atel'e-s d'Ho ‘logecie et deidoi me RR tbe ast Pbebiig car. Medaille d’or 1s Diniome a tchio
Bijouteris: (Grracures, Confeetion | vhs. a te, 1S86 Liver oo 1899 Philadelp 16
sur commande. | . ~ SEPOO | Mention Honorable
Achal de vieil or et vied arypeut, - | repen atene nya reer mem 1887 Haves “Argent {901 Buffalo
diamant ef plerres pr: Seleu es a de x pri r! Corda erie NGRWES! ae me Médaille d'Arvent Médaille d Or
modérés. —_-— 1xx0 Pp: ue iE ° U, na i 1902 Paris oo,
ACHAT D'ECAILLES DE Caner | 5 RB nr T Q | i -_ Médaille de Argent sete.) Diplome de Grand, Prix
Prix exceptionnel 2. 6. PE L LA isvt Kingston ( Jamaique ) 4904 St-Louis
Au dernier eril PORT-AU-PPINCE 181 | Médaille d'Or 1907 Spa ad
| CuaAtSAca¥S EN TOUS GENRES Paris. Hors Concours Médaille d'Or
FABRICATION DE CHAUSSURES | DEPOT, Pot Membre du Jury 1907 Paris =SCl,
| EN DEPOT, PJLUN LA VENTR 1893. Chicago Médaille d’Or
D. FERRARI : Ex ann oe ET DETAIL. 4a Médaille d’Argent 14907 Londres
A l'honoeur d’annoncer A sesnom-' , minanies Bat tor es 1895 Boraeaux Médaille d’Or
breux.clients de la Capitale et dels; °° Province. Médaille d’Argent 1907 Jamestown
coviace qu’ilvient deso transférer de ; F sah 5: élévantes et r 1896 Rouen . . .
a Rue des Fronts-Forts, avec son mé-ue orme ommes ; clenantes et ra- Médaille d’Or Médaille d’Or



Full Text


Deuxiéme Année, N. 433.

nS OSS

—



en BR ot ET.

eamemmenancann > -
Abonnements:
Un Mois.
Trois Mois
Un Mots.
Trois Moss
Yrois Mots.

PURT-AU-PRINGE
DEPARTEMENTS

ETRANGEK....

Emer APTI R gy FO 4s YODA REIN SS TREATS 6 MRT SON Bin

Pour row. 25 a ay RS
SA. 2 SOLE

x -*

A propos de cuit





oe > re +O. 6 eee,

4S

« eee Oe NO Ee MR





PORT-AU-PRINCE ( Hait1 )

Wa

QUOTIDIEN



Mercredi, 9 Septembre 1908.





cw 200 fle DIRECTEUR? ‘ LE NUMERO 4 5) CENTIMES

. 500 |
t 22.20 | - — nine Les abonnements partent du 1% et da rs de chaqae
« 6.00 | KEDAGTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

« 8.00 | Les manuscrits insérés ou nop ne seront pas rendus

- tv

fe lillellectuewe

Idevienttres diffigile avee Lioina--)lowsque, sue le lerrain spécial de cho-

sede faits convaincants que far cu:
relativement a UVetat reset de Vis
trie, de Vagrieciture et dot coinmerce
frangais, de Coptinuer, Je penser qt
la France soit la plus grande de to t-
les les nations.
Qu'il s'agisso Windustiie, d’agricul-
ou de commerce nous Pavons
6¢8 qui demeure vrai, Cest que te
Msultat deta production frangai-e
Rste toujours fraype d'un cachet de
boa gout et de tini en quoi seul rési-
wsa supériorité ; et cela est fe re-
‘uitat incon! stuble ds la formation
Spevidie qui os Sorted? prepatence fntetlecduelle au
etd des ucties mabons, prépoten-
Ce dautant plus assirés que, plus
fiber ement qeVaucune auire nation,
a France Sest ciéce, dans te domaine
& choses spdculatives, un apostolat
ele revendique ctaccentue cha-
Wwe jour plus jatousement.
wa matiere do colouisation, nous
‘Magee Tlen que par Pexemple de
hitaane, ae fa France n'a pas de
Non ha gpl des pour la colonia
SupPos nt a ° elfet, cas aptitudes
celle y ican 1c fo: matio: autre qu:
o VU Caractécisa les Frangais.
Matigy tulleurs par cette mém >» for-
ton ane” nous avons Jexpliqué: tes
aricuita sp ciates de Vindustrie, de
ass! bien’ et du commerce frangais.
chandé iW? on be nous a Jamas Mar-
rancais 4 to. prochs de ch trger lus
‘ oeteur Nn les points d3 vue et
btita cut oN Auguste lui-mé ue a
que si noiis leur aecordons © La
ace dans la littérature et les
trop creep parece que 14 Véevidence
P accablante. »

Wour discussions qué nous agitons
Wiales ces importantes questions
Hé et ena alent bsaucoip en
2 Voulait Bsctutine si tout le mon-
tion ene compte da ectte
‘2 les aprtnordéale de formation
© issue Uples, que nous observons,
vralment étonné d’avoir inoi-
Produire une telle proposi-

“4
eae
_” 8 yeux de mes contradicteurs,

a

Ii |
|

re A A a

es dithieanes, je les vois soutenir
aver taai de force que la formation de
ra petee Neaitie ee est un obstacle sé
ieUx wux reformes3 sociales que nous
wWECOLISODS.

Comment! Jes Haitiens
seuls au om nde a rencontrer
letie . damerrament, c’est-a-dire

t
)
t

seraient
dans
dans

leur forusstion un obstacla a leur dé-:
leur perfectionrne- :

verOppemeant eta
ment! Et le fétichisine des
frangaises en THeaditi est-il tel que ce
qui est tuul na urcllerient Obstacle: et
cause de décidepee pour nous Chan-
wor de nature ct d’efigf quand il s’azit
deat hronce. au potut qua toute pro-
possod détavorabie a celle-ci prerd
tou! de -uilt tes ailures dun « para-
duxe ! »

La logigue doit pourtant conserver
tous ces droits et c'est en son nom
yue jeme pormets de penser et de
dire qac sifa race francaise ma pas
reeu des circonstanses premié-es qui
ont préesid’ aux différentes migratious
des peuples sur ja surface terrestre
une fo: mation analogue 4 celle de la
race augleai ey sib cst vrai que la for-
mation africaine qui nous cCaractérive
principal¢menut mest pas une consi-
dération a deédaigner quand ils’. gil

~

a

@expli gues uotre tafériorité sociale
ab regard dos nadons eureptennes

Vorigine ceitiyad, ( et ce point ne me
-embie pas etre contes!é par aucune
contradiction ); il faut bien admettre

saus « paradexe » que la formation:
cellique te peut avoir créé chez les
nations curopéennes qai en ont été!
toucheesdes préodispositions sembla-,

bles et égales a celles des nations de

VEurope marquées, au coutraire, de.

ta formation anglo-saxoune.

Si. Von pouvait se mettre d’accord
sur ce point, combien re
Viendraivut plus étroites les limites
du fe e@onteadietion | GCombien peut-
étre s’expliqueraient plus facilement
les quatitées vt los attributs d'origine
commune (et cette origine est la for-
mation dela race ) qui

glais un peuple d’agriculteurs, d’indus-





choses:

peut-étre de-:

font des An--



— Se ———

Rre Keux on Acace-Fai.

eS ee ee we em Te

*tonsizar Artnur ISINOPRE., <«,,

{triels, de commeregants et de colons HePun tas de faduises écrites et qui
;Gombien peu l'on s’étonnerait que les; Seralent Incapables de faire chaque
qualités et attributs des Francais: Jour cing pages de lectures sérieuses
‘soienttout autres et combien pen lon ei instreetives. Ebest de fait qu’en
.Serait tenté du forcer les choses pour Haiti on lit tres peu. i en est ce-
|parer ceux-ci d’apanages qui ne sont, pendant autrement chaque fois que
| pas le résultat nalure de leur forma Mmouimentanement Jes circonstances
‘tion ' Gombien enfin Pon renonece- @itorisent la création le Journaux po-
rait a voit dans chacune des consé- litiques acerbes et viriulents,
;quences sociales ~ agricole, indus-:) Ov, vdénératement tes Francais, at-
jtrielle, commerciale, — que nous dé-. firme-t-on, ne lisent guere en dehors
‘yageons de la formation celto-latine le la littérature politi gue et passion-
ide la race frangais: autant de cheryes nelle, amoins qu'il ne s’agisse de
‘spécialites et de publications spécia-
des. Quant au cominun des iecteurs

‘inspirées par le parti-pris !

eet au cotninun des journanx, ils té-
‘fons essayer de voir clair dans tout Moignent peu tavorabloment a Végard
ce qre nous adit le Dr N. Auguste de yout des Frangais pour la lecture
sut fa haute valeur civilisatrige de laj> stireuse. « Thest de fait, dit) Henri de
culture intellectuelle et sur le carac- | Tourville, qual y a aujourd’hui tres

’ . , 9 . °
Fout ceci étant expliqué, Rous al-

icie « hwmanisant » des idéas — ftran-- pen de veus qui lisent ». Serart-il po--
qaises « proclamant les droits de * fe de eréeéer cn France un journal
‘Thomme, de tous les hommes, de,q otidien dupenre de Standard dont
,vous, de moi, dans tous les pays, parie M. Hi. Saint Romain dans les
ssous toutes les latitudes, ... affran-)* ines stuvants :
,chissant VHumanité. »

Et d'abord la culture intellectuelle.|., “Je 0 parcours, dital. en faisant

frinventaive des articles contenus dans

,Est-elle bien, en France, tout ce que Se '

le Docteur crolt > Pour etre suoumis | Ute LVieatison de ee yournad, uh long
Aun régime intellectuel des plus) ine #tlicle sar iv taricuctuve 5 il souvre
tenses, les Frneais sont-ils plas éelai-| bth Whe description detaillee de l’é-

rés que les Anglais, par) exemple vt des recoltes, des rendements de-
Y a-tilen Franee plus de Francais Jt obtens, avee refexton sur la va-
sichant lire et derive que d’Anglais en leur comparative des différentes va-
Angleterre ° meo'es de pvratus, fonrrayves. ete. Vien-

Les éléments Mune pareilla enque- nent en-tite une étude sur les mo-

te nous INanquant ; mais a lear ds. Yeusde combattre ta contagion de la
faut, nous pottvens trouver ¢i et Ia Plearo-predmone qui sévit actnelle-
quelques indications qui pourront cnt dans les Highlands d’Ecosse ;

quelques mots sur Pinterdiction de la
jmmargarine en Alletnagne et en = An-
d’abord le caractére/¥leterre ; vu relevé6 des travaux de
IM. Pasteur ; un compte-rendu = des
En France, les journaux les plus) @xPSriences tentées a la station agri-
courus sont les journaux politiques. &ricole de J’Ohio, pour la nourriture
En admetlant qu’i!s aient énormé-| des pores . enfin des renseignements
ment de lecteurs, le fait est-ilde la na-, Statistiques sar la récolte du bié et les
tire a prouver en faveur du gout des. plantations de tapac en Amérique. »
Frangais pour la lecture ? Je ne crois, et il ajoute > « En France, les jour-
pas qu'un esprit sérieux puisse le: naux spécianux d’agriculture oseraient
-prétendre, car Cest moins le gout es- seuls présenter 4 leurs lecteurs une
sentiel de la lecture qu'une satisfac- telle secumulation de faits. »

tion sentimentale d'un ordre particu-

lier qui pouss? a lire un article — po-

litique, ainsi dailleurs qwun roman, Priére d’aviser l’administra-
Sans ailer chercher dis exemples tion de la moindre irrégulari-

bien loin, je connais dans notre pro tédanslsservicedu « MATIN»

pre milieu des personnes qui s’abreu- afin qu’il y soit de suite remé-

dié

‘vent continuellement de romans et

nous renseigner sur le gout comparé
de la lecture chez les Anglais et les
Francais. C’est
des journaux.




La Question du Jour

II

Le principal grief artrealé jusyu ded 3
Padresse, des unio ess COPESHEES, € 63°
que dans da citupagne | rite tacnent
contre le latinisme, ils Wont produsi
qne des arguments purse. it des) sours
ces francaises. — « Je vois bien ci é-
« péle-mé'e, Q?') ce en nombre safli-
esant, des auteurs frangtis, Derno-
« fins, Pant de Rousiers, bi Scicnee so
« ciale,.. Xavier Marmiers. .. mais ma
emémoire wai retenn le von dau-
«cun auteur anglais !— » nous dit vic-
torieusement le Dre Nemours Augneste.

A vaison de Fautorité incontestable
et de th couscienea ries dont t'mot-
gnent dea conelastons des anteurs ine
voqués par nous, jestime pil est diffi-
ele, impossible méme de les réfuter
Mais en tont cas, off était la néeessité
de recourit a des wuiteurs anglats, lors
qu’en France meme nous avions 1 Spre-
cleuse ressource dane documentieton
Ala toi st shondante ef si concluante ?
Et notre opinionelle-méme re prouve-t-
elle pas une fois de plas ta Joyanté de
nos intentions Wabord, la sinceérité de
nos déductions ensuite ”

Nous avons compris qae si nous in-
voyuions, pour démontrer dt supe tor
té Anwlo-Saxonne, des opinions | pui-
sées en Angleterre et en Am Sriqne,
nos adversaires nous auraient aceusés
d@avoir fait entendre Ja seule cloche de
notre chapella. Pour avoir voulu évi-
ter ce reproche, voila yue nous encou-
rons celui, - peu gave ain vérité, —
de « Winvoysuer Pautorité d’aacuan peé-
« dagogue, daucun littérateur, d’avcun
«e homme d’Etat anglo saxon, »

Ici, mon éminent contralicteur se

trompe, eu moins pour une fois, car
sil avaitla le «oNouvellistesdu... Juillet,
ga memoire aural refeau cette catéco-
rique déchirdion extriate par moi de
M. W. To Strad, littérafteur anglais, di
recteurde «The Rewiew of Rewiewse de
Londres : - « Stoon. fait) abstraction
e de de Fiance, de VPAllemague et des
« groupes de petits Etats telxs que la
Scardinavie, la Mollande, be Suisse,
qui ont une haute colture tntellec-
tuelfe, les mations de langue anglaise
oscupent fe sommet dans échelle
de ola civitisation, Nous aves plus
@éeo'esdans + os milles carrés, plas de
colléyes daas noe comlds, plus "meni
versilés dans nos Miats que tous ls
autres peupl-s, Nowe imnprimodus plas
de livres, plus dle jouriauc, e' nous
possédons plus de bibliotheques
qucur, » (4)
Le De Nemours navait garde de se
souvenir de ce passage de M. Strad qui
infligeait un formel dementia ce quil
dit avec Hobhouse, de la « faillite » de
éducation anglaise. Sous peine d’a-
voir a détruire une bonne partie des
belles pages dont il nousa_ gratifiés, il
était utile qu'il négliged cette citation
qui intimmaitsa these. Procédé com
Mode, et combien avantageux.

Cette opinion de Strad est corroborée

a et ak a

par le tibleau synopthique suivant
queje trouve dans VAlmanach — Ha-
chette, édition de 1908. ( Toujours la

documentation puisée en France )

« La consommation du papier don-
ne la mesure du développement d’une



(1) Toutes les parties soulignées lont été
par moi.

. . oan te . ? Lee .
nation. » Elle se traduit ainsi qu’il suit, consciences, ‘s if ne sortira Vaveu qui scra
pour tes divers pays ci-dessous énumeé-jle salut des ames inquretes, |
: Personne navoue 5 tous saccusent, tous



res se défendent. Le mystéce persiste !
Italie 2,400,000 quinlauy | L’atfiire prend dantre carsetere, frute
Autrich: 3.240 a ‘ daveux -- Madame Franchette est ren:
Biance Se oo0 . voyee — avec ordre de se temir au compte
Angl terre oat 090 ‘ de la justice. Austin Petit-homme, Ray-
Alemagne 6, 5U0, OU « mond Thélisma et Amica Oscar sont mis

Etats Unis 265,611,000 «

Et Valmanach ajoute, fort judicieuse-
ment: «Par la diffu-ion des journaux
etdes Livees, le Papier est devenu un

en licu sur gentre les quatve murs de 6-tte
maison de la rue da Contre. Cest le pare
quet, c'est ly Chambre diasteect.on qui
vont savoir la verité

a des plus prissants moyens d’ensei-| “Me Valen se reserve, qnand fa cause sera
egoement et de renseignement. Des | nrendue, le droit de demand.rde.domma-
« loréts enticres sont transforinées peu) ges iniésa-s pour $a cliente.

« a peu en Jouraacx et en Livres. © .

Lobjectif obsédant de Messieurs les) s¢4q.m3 Thélor at Wf. Paul
latins, c’est de montrer combien les * ne i ae du hie
assertions dEtmond Demolias et des Il a fait des progres + ai-je entenda hier
autres cerivains de la Science Sociale |4 mes oreil!es : il Sagissait d "h huisstey
sur la supétiorité anglo sixone,— est; 4?! faisait, un grand discours dans wnat
erronneée et fausses : c'est ensuite d’é- passiit toute son ime, et, qui im at
lablir que conséquemment nous faisons une valeur de Cent gourdes de Soin (hee
preuve dune eétonniute nmaiveté hs Vou- \guitte ). 4 propos un pete sea Ce.
loir propager c:s erreurs et C28 fausse- . .
tés ans un pays qui se (rouve si bien Paul, - un monsieur 4 couleur Janne
Wailleurs de li haute culture fatine. Et pale, que | on serait terte de erate Alters t
le Db) Nemours Auguste, qui a sur beau- de mauvaise fidvre, dépose, rots Ga sea
coup d’écrivains h itiens cet avantage, sur le parapet du Pont hes 44 ie | pss
celle suprioritté de savoir la langue an- {St lui aurait enleve. ll oa leor den: lant
plaise, invoque la témoignage de plu- | Mes dua poste da quarter oh emandant
sieurs auleurs anglais, d’od il ressortj$ il n’aurait pas vu passer quelquun avec
d’une fagon claire, évidente et indiscu- | U6 bog uit. . - Ini
tabie selon tui, que léducation ang’ ai- Je n’at vu passer qu une femme ’ Mn re:
se est la plus piloyab'e qui soit. pondit un soldat sje wai pay remarjue si

. ve . elle avait quelque chose en main. En tout
FLEURY PRQUIERE cas, je vais la poursuivre pour vous, ajou-

ta le militaire.

La femme _ poursuivie ne fut autre quiune
Madame Thelor entre les mains de gut
On ne trouva pas le seau enlevé. Celle-ci
indignée assyni Paul par devant le Triba-
nal, lui demandant Cent gources de dom-
mages intéréts pour atteinte portée A sa

réputation et 4 son honneur.
Paul se défend, A la barre, avec adrusse,



POIPS DIVERS

RENSEIGNEMEN ZS
MEFPORCLOGIQUES

~

Observatoire avec méme une certaine sincérié, son
DU langage n'est pas choisi; — il a Vair d tre
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTiAL/¥ Anglais oa Mirtiaiquais échoud assez

terre hospitalere

eee

Marpt 8 SEPTEMBRE

long:emps
d’Hait.

Ce n’est pas moi,

sur centre

dit-il qui ai accise

x vidi a/m A . , es
Barométre 4 midi ‘nimum £62, 3°/" | Madame d’avoir enlevé mon seau, je nai
Tem srature’naximum 23- 3 fait que demander aux mi'taires du poste,

emp imax 33° Ol ils n’avaient pas vu passer quelqu’un avec

‘moyenne diurne 28.1

Ciel nuageux toute la journée ; orage

au nord a5 h du soir.

Quelques mouvements
la matinge.

Le barométre est en baisse.

R. BALTENWECK

Chronique des Tr.bunaux
TRIBUNAL DE PAIX
Section Norp
Madame H. R.

L’engucte faite sur laftaire de Madame
H. Ro n’a pu donner le résultat que 1’on
esperait. avoir. Augustin Petit-homme
maintient d'une fagon absolue, peut-étre
avec awdace que c'est bien 4 Madame Fan-
CHETTE qu'il aurait vendu le boeuf volé ;
qa’il n’est pas l’auteur principal du vol,
qu'il n’a été qu’un agent, qu’un courtier
marron dans cette affaire.

ll dit, redir, certifie, avec force, que
Raymond Thélisma et Amilcar Oscar qui

|

une boguitte en main si’ ua sol lit l’a pour-
Suivie et l’a arrétée, ce n'est pas sur mon
accusation ; je n’ai pas eu d: pirticipation
dans l’arrestation de cette fenme. Malgre
Véloguence fougueuse de mastre Prénddo,
le Tribunal a débouté Madame Thélor, a
la grande joie de Paul qui ne fist pis avec
ses : merci juge, merci juge...
Conseil spécial mi 1‘ 1ire

Le conseil n’a pas pu s‘atuer |..er sur le
cas du capitaine Léopold St Fi-zuran, pré-
venu d’exactionssur les habi‘an.s des Vases.
L’avocat de la défense, M* Lio Alexis ne
s'est pas présenté et latfaire a ét$ renvoyde
4 Lundi 14 Septembre.

Mariage

Nous envoyons nos meilleures félicita-
tions aux familles P. E. Laraqgue ct S. Ro-
court, 4 l’occasion du mariage de leur fille
et fils: Mademoisel’e Exina LaraQue et
M' Eire Rocovurr quires irent 4 la date du
8 courant |i béad diction Nupriale 4 l’Eglise
Wesleyenne de jérémie.

— Meilleurs souha'ts

sismiques dans

veulent avoir un réle de victimes inno-
centes sont réellement les vrais voleurs ;
que ce sont eux qui lui ont confié le boeuf Service hydrauliqua

pour étre vendu— Madame HT R. est dé-| Les abonnés de Service hydraulique sont
solée, énervée, elle se défend avec toute! intormés que l’eau de la Source de Plaisan-
la force d’une femme indignée que tenaille/ ce sera arrétée demain de 6 heures du ma-
I'acuité d’une accusation flétrissante, ses|tin 4 6 heures du soir pour cause de répara-
traits se déforment, une tension violente| tions urgentes.

des nerfs l’agite outre mesure. On ne sait,/ Port-au-Prince, le 9 Septembre 1908
dans cette lutte que se livrent bien des La DrrECTION

cee tn, ————

Arrivage et Départ
Ce matin est entré lanuexe fran
vddor avec les pa sagers suivants
P vine a-Pitre Ee ictor Léon,
St ‘Domingue: Evan
saint, Jo.eph André. Chenet, Isaac Tow
Jacmel > J. M. Sardy. .
Les Cuyes + B. Gornail, Mme Isabelle

|! Elmira Ulysse, Fle.

Gals Sab

jacques, Lissage Sxél,
rida Toussaint.
J:rémie : Mme Bavinatel Audint Here
mance Jn Charles et enfant. Mme Auvéch:.
Sz Félix, Mme Th Prin. Vve Chr
Gal Moucresor ct sa femme, Michel Moe.
sitein, Me et Mme Nicolas Moassalem,
Rosa Char'es, Soeur Léonie, P, Bal mir
Eliz Salem, gal AM. Merceron Mares
Sylvera. Jacques Bigio, gal Moussigna,
gat Nazaire, Dupéré Sylvain.
Le steamer Monréal est parti hier soig
AVEC AS passagers suivants pour :
Gonaives: Henry, Eth. Dupuy, Etienne
Pressoic, Périclés Salomon, Vve Archer
Serlin et servante, Clélia Foureau, Quaop
ze sovurs de S. J. de C., Clavie Chéry,
B. Cattan, Hodgson C. St Louis, Lvsias
Templier, Albert S.ines. Herman Ab
rendt . Vve F. Poitevien, Mlle C. Rabean,
Lamy Duval, Henry.
‘Pet-t.Godve : Horelle Jérome.

43 Magistrat C>mmunal
de Port-au-Prince

les syriens généralement
quclconques demeurant en cette ville et
méme ceux gui sont naturalisés haitiens
d se présenter 4 PHocl Communal mans
de leurs derniers passeporis, acte de natue
talisation ct autres picces authentiqnes,
pouvant servir 4 prouver leur identité, 4
partir de mercredi 9 Septembre courant 3
dix heures du matin.

Un délai de huit jours leur est accordé a
cet effet, passé lequel il sera pris contr! *
contrezenants telles mesures de police gc:
de droit.

Les Syriens qui se sont déja rendas a le
Commune sont invités 3 faire le dépét a
Seerétariat de Administration Communs
le des pidces communiquées le 7 de @
mois,

Port-au-Prince, 8 Septembre 1908.
+. vis Commercial

Le public et }+ commere3 sont avi-
sés yue Mousicur Orro TI-CHER est char-
gé .ie notre procuration.

Cap-Haitien le ler Septembre 1908.
TISCHER & ©

La Sorciére de Pontcharra

Le tribunal correctionnel de_ Grencble
vient de juger une curieuse affaire de sor
cellerie.

L'un des jeunes enfants des ¢poux Plas
che. demcurant a la Rochette, se trouvsst
saisi dune crise d’épilepsie chique
qu'il pénétrait dans la chambre de se
rents, la chambre fut, par tous les voisias
déclarée ensorcelée.

Pour conjurer le sort, on » eut recous .
aux bon; offices d'une dame Pompée, @
remplit 4 Poatcharra les fonctions de w
ge-femme. Ce-le-ci en faisant payer
nércusement ses multiples interven™
se livra a un cersain nombre d’opératinns
plus bizarres les umes q 1¢€ les autres. rm
fit d'abord uriner les trots entane

Invite tous

époux Planche dans un vase ¢ 65, ’
Duis elle leur coupa ies cheveas, quel

fit bonillir le

ieta dams le vase, et
vt . sur G8

dans la chambre ensorcelée,
trés lent.

L’enfant continuant toajours 4 eproe
ver des crises épileptiques, Poms
i opérs & :

a one

lui coupa les ongles des pieds,
méme avec ses fréres et proc
cération semblable a la précédents.



La ohambre demsurait toujoars ensor-
oe Pompée fir alors acheter par M.
che un mouton Noir, qui fut tué. Les
ailles, placces dans une marmite, fu-
, *

i enfouies dais la cave, la peau fut ¢ta-
ie ar le parquet de la chambre, pendant
Kes : broiler ensemble les

: on faisait
qa'a cre ‘tes et les pieds du mouton

pads, les ore!
le maldfice navit’ pas disparu encore,
gas unc quatri¢m: operation, plus large~
ent remunérée que les précedentes, au-
pit certainement reussi, sile parquet n’é-

Lee ee. nane mae wremnperscnmerans
ES POSTE

jurles Blrangeres

Dernieres Deépeéeches

Rome 7. - Le Pape a regu aujourd hvi
foo pecrins tra. ys Venus 4 Rome pour
joi présevter cur recitations A Voccaston
ge l'anniversaire de son ordination.

Parts 7. -- Le correspondant du «Matin»
bTurin dit que Ie come de Turin, le@fré-
du duc des Abruzz-s a recem nent rer
do visite alareins douaricre, Marguerite
ala instamment pri¢ de oonsentir au
mariage de sun free avee Mile Katherine
Elkins, la file du Senateur de la Caroline
duNord. Ce corespondantdit que la reine
a persisté dans son refas mais que le ma-
tage se fera quand méine.

Coroms BrcHak 7.-- Des dépéches du
clonnel Allix, le co:nmandant de la co-
ene de renfor:s envevée au secours du
puede Boudenib sur la fronti¢re maro-
@in annoncent une victOire écrasante sur
‘aKwa Marocaine qui comptait 20.000
‘ Sarattants et Ja prise de son camp Par-
‘ee matin de bonne heure de Boudenib
‘pear aller attaquer le camp ennemi étaoli

Durf, la colonne tuite de 5.000 hom-
msducolone! Allix rencontra 4 mi-che-
min les miroce'ns qui avec un courage
idomptable 1. it attagué simultanément
de front etde “arc en cherchant a la cou-
prde Bouden:». En prés.nce de cette at-
que Partileric frangaise a ouvert un feu
remible quia eiepeché les assaillants d’a-
border laco'onns. Ma'yré les terribles ra-
Vages opérés din. leurs rings, les maro-
aids sont revetics plusizurs fois a la char-
fe jasqu'd ce gue entin découragés par
Tinsuccés de leurs assauts ils se sont. reti-
fen laissant derricre eux des monceaux
& cadavres, Proti antde cet avantage, le
fone. Allix a poursuivi l'ennemi l’épée
dins les reins et a capturé son camp.

Les marocaips se sont enfuis dans toutes

directions chiudement poursuivis par
haawvalerie frangaise.

ls francais ont eu 22 blessés dont 3
ykvement, parmi ces derniers se trouve le

utenant Schwartz du 3°™° tirailleurs al-
Friens les per:es de: marocains se comp-
rai centaines. Le combat a duré dix

Paris7.- Les quelques modifications
Megrées parle gouvernement cspagnol
pecent de retarder de quelques jours
‘vor _de la note franco-espagnole aux
es.
TaxceR 7-— Pendant son voyage A Fe
; 7 z
docteur Vassel, le consul d’Allemagne 4
et Sestarrété 4 Ksarel ‘Kasir ou i] a
U visite 4 Moulai El Abbas le frére de
Paty Hafid. Au cours de la .conversa-
ten, Consul a insisté sur les grands ser-
ain Allemagne a rendus au Nouveau
dan nt sa lutte contre Abd El Aziz.
be a mace bts son départ Moulai El Ab-
Droees Ye 4 son entourage ce que le
aseel lui avait dit.

»

Paris 8. - Rente 97.

Havre. — Café Haiti Cap : 44.

Paris. -~ Au conseil des minist: matin 4 Rambouillet, sous la prés Juice
de M. Falli¢res tous les ministres y as-‘s-
taient sauf M. M. Maujean et Dujardin
Beaumetz. Mon-icur Clémenceau entre-
tnt ses collégues des diverses conversations
qu'il eut au cours de son voyage. M. Pi-
chon, rendit compre de Ventrevue gil
eut hice avic le Marguis Del Muni au
cours de laquelle le représentant du gou-
vernement espagnol fit connaitre la ic-
ponse du cabinet de Madrid aux proposi-
tions faites par la France pour les garan-
ties 4 demander 4 Moulai Hafid.

L’entente cst compléte entre les deux
gouvernements

Le ministre des colonies
mouvement suitant dans le personnel des
gouvirneéurs et secretaires générauxe M.
Frangis rappelé eu acsivité

chef de premiire classe

M. Marshal ; M. Rognon, secrétaire géné-
ral est nommeé gouvernecur au Congo en
re:nplacement de M. Teil, admis 4 la re-
traite ; Mo Martineau’ est élevé 3 la deu-
xi¢me clav'c de son grade,

La colonne du colonel Allix attaqua la
ha ka marocaine qu'elle mit en pleine dé-
route et qu'elle continue de poursuivre.
Nous avons cu un tué et 23 blessés dont
trois griévement.

WasuinGron. ~ le ditférend qui exis-
tait entre le gouvernement americain et
celui de Honduras au sujet de la révocation
par celui-ci des exéquatur accordés aux
consul et vice-consul américains 4 Ceiba a
été réglé dans le sens demande par le gou-
vernement ameéricain. L’exéguatur a été de |
nouveau accordé a ces consuls.

SAN Juan ( Port-Rico ).— Le parti dé-_
mocratique a choisi M. Jacinto Texidor |
pour le poste de commissaire de Por:o Ri-
co 4 Washington.

fit siguer le

ess nomme |
ouve neur en Ovéanie en remplacemert
eM. Julies, ms en disponibiiié sur sa’
dvmaide ; M. Imrugue, administrateur en!
est nomme Gou- |

verreur au Dahomey cu remplacement de . ss
jils peuvent etre

4

'

: phangite Chronique.

Mre Ve T,. RB. DENOUX

19, Poace pu ParHéo *, 19.

Annonse au pulse qu'on trouvera
a fouet, A son domicile. sha ses
r.@ave-. vec er. fenaux at cr-
baretS pour rating, enterrement,
cte, ete.



f +3
Docteu C. Gavedl
Jui .
MEDECIN, CHIRURGIEN
ACCOUCHEUR
Diplomé de FUniversité de Harvard (E. U. A.)
A lhonneur dinformer ses clieiats,
les malades ect le public en général,
qu'il a rounert son
CABINET D’ELECTROTHERAPIE
128, RuE pu CENTRE, 128.

( Maison 2e feu De DuchetoUier )

Les inalades savent anjourd’hui qu’-
guéris par I Ele-tro
térapie seientiliguement appliguée
dans la plupart des maux dont souf-
fre Vhumanité. [ls ont un intérét spé-
cial a se voiv guérir sans une opéra-
tion chirurgicale délabrante dont les

isuiles sont souvent les plus graves.

Outre le traitement des affections
spéciales de la femme, des maladirs
chroniques générales au locals, des af-
fections qéatto-uriaaires, celles dia Bys-
fom? nerveur, de la Peau. du Nez, de
la Gorje, des Ovei'les et des Yeux, le
D« Gav--au fait le traitement 4 domici-
le du Cancer du Sein et de la Lym-

(CONSULTATIONS ET TRAITEMENTS

De 7a 10 hrs du mitin et de2a 4
hrs de Vaprés midi ® >
= —[—[—[—=—=—=[K_ ———_——Sa2a_==HE—__J_

Le public est avisé que jautorise





Mr F. F. Stines 4 agir comme mon

Denver { Co'orado.— Cing personnes ' agent A Port-au-Prince,

oat péri ct de nombreuses autres ont ete»
blessées au cours d'un incendie qui a de- |

uit Phécl « Belmont ». |

re

Le paquebot « Salvador »
ce soir, acing heures, pour Jérémie,
Santiago de Cuba, Cayes, Jacmel, Sto
Domingo, Mayaguez, Ponce, St Tho-





Transalantiqu

mas, Guadeloupe et Martinique. |

Port-au-Prince, le 9 Septembre 1908.
L’AGENT
F.M. ALTIERI







ee -



L’Usine de Périgay
(Cayes)

Informe sa nombre. seclientéle qu’elle

a repris la fabrication de son sucre St

justement recherché. —
On en tronvera toujours

89, Rue Courbe, Place le la Paic.

oe ee ren
oo







——_
_— ore

Panamas!...

Elégants, solides, arrivés par le
« Montréal ».
Chez Mâ„¢ LEONIDE SOLAGES.
22, Rue des Fronts-Forts.

Sacs vi

partira | , oa . ,
IDE CALCUTTA (isnz) DUNKERQUE (Fravce) et DUNDEE ( ANGLETERRE )

SACS spéciaux pour

a Port-au- |
Prince, chez M. Roberts Dutton & Ce |

Le CoMMODOKE W. E. MEYER

de Bermuda



des!.. Saes vides



———— ee ee

Mr G. LION
7. Rue Rigaud — Bois Verna
Informe le public de la ville et des
+nvironsde Port-au-Prince qu'il achete
des a présent au comptant les feuilles
de pitres, oveilles d’anes et galatha.

— SS

Compagnie P. C. 8S.
AVIS

Le public est préve:
nu qu’a partirde cette
date, le train de 7 heu-
res desservantla ligne
de Bizoton recommen-
cera a courir réguliée-
rement,tousles autres
trains ayant déja re-

pris leur horaire.
Port-au-Prince, 8 Septembre 4908.

LA DIRECTION

MAISON

N. Cordasco

La seule Maison qui peut répondre
4 tous les caprices du bon gout.

La Maison la plus assortie, ot l’on
trouvera des chaussures de toutes es-
péces et 4 tous prix.

La Maison qui emploie les meilleu-
res fournitures.

La Maison qui vend a meilleur
marché.

On trouve dans ses souliers :
Elégance, Solidité et Propreté-

Cette Maison est une des plus re.
commandables.

On trouve aussi Cirages pour tou-
tes les chausssures noirs et couleurs
4 des prix encourageants.





f

Entrepot Général des Grandes fabriques

Cafés triés .
Cafés ordinaires
Cacaos

I.s Types Courants constammenten Stock par balles de 400 sacs,
Jepuis 2) cantimes or jusqu’a 30 -entimes or pour grandeurs régu-
ligres Gox110 centimétres et 7U0x110 centimetres.

Poids de 1 3)4 livres jusqu’a 3 livres.

£ acs sur modéles et sur types des acbeteurs.
Prix 4 forfait pour livraisons mensuelles francs port de débarquement et, si

on le désire, Droits payés.

390.000 Saes de PInde

Doivent arriver incessamment par Balle de

300 sacs.

Yrix excepticnnellement avantageuz

S’adressera VULES LAVILLE
AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL
93,RUE DU MAGASIN DE LV’ETA,3




Avis Important | Mr 6-1 Verret’ | TANNERIE CONTINENTALE

Tailleur-Marchand
Afin de protéger notre nom ain-| Done avis asa be aveitlante clien-
sique nos articles contre Loute | tere dee Hien _ eae dt mo Port-au-Prince
e Cs "heeertb ss, ate oa ths '
concurrence déloyable, nous avie|y riete dei an ~ ole da traits node
sons le Commerce en Une néral que yacate paris ne.

CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR







désormiais les ferblanes ile inantoe: QcaAnhPoe SUpeabetee £9 Pr ELEGANTE |
gue de notre fabrication porteront Ty yar sont. Penetiton promere | PREPARATICGN DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS,
nel et exact de hem a Sa ue ! Pie be rials} Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et coy
conticnn nt t mante | eee Saree See Pema AA» OTNS lsurs, popuc Hommes, Dames et Enfants.

HELSTEAD & Company |PROtographie ( BouTONNs, ELASTIOUE Er Fact )

aa Es. Artistique

oo JERSEY CITY. N. Y. ; ) "
“Francisco DESUSE | ¥- M. DUPLESSY

120, Rue du Centre, 120.

Fabricant de chaussures (ateeia Phavinaecia Rivard et PHO- oO x rai.
—_—— tel Communal ). RESTAURANT

La Manufacture a toujours eu dépot] ( TRAVAUX DE TOUTES SORTES SUR

En gros et en détail pour toute la Républiqn





ae



un grand stock, posr la vente en|/SOLIO E> PLATINO. ) lace h ~ rs
gros eten détail, — de chaussures en} Cartes trés artisiiques, nouvellement P du Champs-de-Ma
tous yenres pour recues. PORT-AU-PRINCE (HAITI)
HomMes, FeEvMes, ENFANTS AGRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS. . .
Las commandes des commereants ATELIER De LUXE Mee Hermance ALFRED, directrice
ve Pintérieur poursont “tre “oxécutées ee Modeéres Téléphone, 220
dans une semaine ia peu pres. OUVEACTES — > x
23, Rue dos Froats-Forts, 23 artes Mignoneties. eet douz. P. 7| Ak PARTEMENTS POUR FAMILLE
PORT-AU- PRINCE ( HAITI ) | Ors Bosiseaivtts- trpatti de POUt- | D'WERS--LU NCHS.
on |e gene emenpener ss eermeeee cee mem AU-Prine 3, HuN pos et So auttres howas | Postallatien encceme et ronfortable. -—- Puesur la mer. — Température

‘ovn + et regu aye, --- Les Travsways de:servent ! Hétel- Bellevue toutes les 7 Minala
ReOR TE SPACIEUSE, S';OUVRANT SUR DEUX RUES
FROMENADES — JARDINS

Derniers arliles regus, “siser.* 9% | wi ano amr

Duriges par r Wyts ae tote teus les jours, de midi da 2 heures,

Parfumerie “Houbigant: Ro- Z tr rAV ee “_ -— ds 7 AS heures dus sol
val Houbigant ; Fouvere Royal; Par- L HODELIN oe
fum Idéal; Savon, Poudre : ete. ete. eT ee At ni 2

Coffrets de parfumerie tres Glégants.| ayegas membre ae ia Nocvtet*s Phisgan- GRAND PRIX HORS CONCOURS
Parfum renommé Astus ; Lotion, Tri- :

thropvine des maivcs tatlleyes de Parts 7
wennnges Fast eee ane! Rhum Barbancourt

Fouets et “hamo:s'

Piités acteallermrnot a Port-au-Prince
A.de Mattéis & Go [és ete ey

| Ven.2z essnye
Maison fondée en 188%. | esd cgerpep peered 1 PORT As ES















stock | tionnelle S.
de chaussures, d@ la Grand’ Rue Ghanssures de dames ( Derntére mo-

les cliants seroat toujours servis: de de Paris ) et le plus commode :

chaussures ponr enfants cornfeetion-
s les t t or -
dans les mémes conditions ; c’est- ‘nées avec des Peaua de toutes nuances

. . d’une sélection et durée irréprocha-
vante en gros ; sans oublier les mé- \ ,
mes soins et la méme exactitude. bles, 4 des prix avantage.x.
I.a Maison se charge toujours de fai-; Cirages, pates et liquides
re preadre les mesures A domicile. ‘ Pour chaussures de toutes nuances.

Hors Concours, Membre du Jury

Madame Veuve BARBANCOURT, seule dépositaire de la marge
Barbancourt et seule propriétaire des formules qui ont fait obtenir te
Barbancourt les Médailles d’Or de toutes les Expositions a pris cent
affaires de feu son mari, et se tient 4 la méme halle size Rue des ow
No 7, & la disposition de sa nombreuse clientdle dont les com

ront exécutées avec le méme soin que par le passé. mal
Imprimerie C. Magloire, 45, Rue Roux oo Bonne-Foi, 45-

au Ne 153 avec |’ inscription ci-dessus

dire avec les 5 %/> d’escompte sur

pour buguy ‘et buss. bois ote. By has . ea, an :
Arjenteri> de lax, BR: belots, ts, Gin’ sta pert fb er, NC QE van-
Moustiquaives, Brosses, Pipes, Futnes: | (@ py Gotty nae ce a st one jee ane MEMBRE OU JURY
cigarettes, Cravates, Maroquinerie de oe belts “tp dy ye an ae van de Isst Exposition d’Haiti 4897 Elbeuf
"1 ee Ujours Wa grand tone re a ( Mention Honorable ) Médaille d’Or, Hors Concours
ot M aise OUJOUTS crand: as- i Sete {sst. E siti a’ Haiti -
surtiment de Bijouteric, d’Arzenteric. : Speciains Gs. 3b SE OB NO- M chan wae Le oy a Membre du Jury Grand Prix
de Diamaat, i la disposition du public G88." bbe Baudet, saglaise et 1883 Ee Cal i Ge @’ A mate dam 1898 Paris
ep général et A la portes de toutes | MaMa te Fen bre pe fection. mo9 £ XpOsition . mister Médaille d'Or, Membre du Jury
les bour ses 3 bee Was otk vi moot GORE gas: ‘165 Gos- 1RR- E Médaitte coy 1898-99 Paris
MWe ws ataives 7.abiigs brodés RNC xposition d’Anvers , .
Atel'e-s d'Ho ‘logecie et deidoi me RR tbe ast Pbebiig car. Medaille d’or 1s Diniome a tchio
Bijouteris: (Grracures, Confeetion | vhs. a te, 1S86 Liver oo 1899 Philadelp 16
sur commande. | . ~ SEPOO | Mention Honorable
Achal de vieil or et vied arypeut, - | repen atene nya reer mem 1887 Haves “Argent {901 Buffalo
diamant ef plerres pr: Seleu es a de x pri r! Corda erie NGRWES! ae me Médaille d'Arvent Médaille d Or
modérés. —_-— 1xx0 Pp: ue iE ° U, na i 1902 Paris oo,
ACHAT D'ECAILLES DE Caner | 5 RB nr T Q | i -_ Médaille de Argent sete.) Diplome de Grand, Prix
Prix exceptionnel 2. 6. PE L LA isvt Kingston ( Jamaique ) 4904 St-Louis
Au dernier eril PORT-AU-PPINCE 181 | Médaille d'Or 1907 Spa ad
| CuaAtSAca¥S EN TOUS GENRES Paris. Hors Concours Médaille d'Or
FABRICATION DE CHAUSSURES | DEPOT, Pot Membre du Jury 1907 Paris =SCl,
| EN DEPOT, PJLUN LA VENTR 1893. Chicago Médaille d’Or
D. FERRARI : Ex ann oe ET DETAIL. 4a Médaille d’Argent 14907 Londres
A l'honoeur d’annoncer A sesnom-' , minanies Bat tor es 1895 Boraeaux Médaille d’Or
breux.clients de la Capitale et dels; °° Province. Médaille d’Argent 1907 Jamestown
coviace qu’ilvient deso transférer de ; F sah 5: élévantes et r 1896 Rouen . . .
a Rue des Fronts-Forts, avec son mé-ue orme ommes ; clenantes et ra- Médaille d’Or Médaille d’Or