Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 8, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
Deuxiéme Année, N, 432.

Le Hatin








——

Abonnements:

[Pp Un Mots. . .

PORT-AU-PRINCE Trow Mow.
DEPARTEMENTS Un Moss.

Trois Mois.

ETRANGER.......- Trois Mois. .





PORT-AU-PRINCE ( Haiti )



Mardi, 8 Septembre 1908.





G. 200 Dinscraur : LE NUMERO 4 5) CENTIMES

. 5.00 Clément Magloire, _——

« 2.20 Les abonnements partent du 1% et du 1s de chaque
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

« 8.00 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérée o@ mon ne seront pas rendus



Opinions autorisées

Port-au-Prin 7, le 7 Septembre 108.
\ Monsieur (.LSMENT MAGLOTRE.
Directeur dua Matin
En ville,
Mon cher Directeur,

edeez-vous iu le discours prononcé
mr indrew (1 ceyie a la célébration

da Quaranti@ins anniversaire de rU-
tiversit’ Howard?

‘Peut-étre our Peut-Stre non.— Car
fidemment vois ne pouvez tout

le. A vos collaborateurs proches
dlointains & sous suppléer dans cette
lache.

Vous savez. et vos Iecteurs avec
Yous, ce quies? PU nivecsité d Howard.
Ea 1867, le Président Johnson ap-
Prouvait un acte du Congres créant
Maivarsité d Howard - « pour Pédu-
(cation de Ja pounesse dans les aris
tlibéraux et dans les sciences. »
éait moins de cing ans apres la-

hig: ’ .

Ree da Pesclavage, et bien que
Pics! ne portat ancune restriction a
‘gard des étudiants de la nouvelle

hs'tlution, d'apres
{uen avai

la

Vesprit de ceux
Vaient provoqué la création
devait étre une maison de hautes
recede les jennes Noirs avides
e . . |
sins qui affluai nt des Etats
wt Howard fetait ces jours deraiers
. darantiéme anniversaire et | é:ec-
de son nouveau Président. Des
tiedmone’ éminents as sistaient a la
dis Hie et avaient promis de pren-
erate ol. Le Président Roozevelt
torvel} eugarde de manquer cette
| note sion de donner encore
« age de sympathie a ces
die Reo coalear (colore 1 citisens)
{ae j Publique, dont il suit avec
1 pousable sollicitude P’évolution
ky progrés.
as ous ferai grice de son discours
lerait d'etre traduit et com-
lennrot Vélévation de la pense
hy

areté de la forme.
, 2 veux retenir que cette phra-

« Perme'tez moi d’appeler votce at-
tention sur ces de 1x faits :

« Pendant les quarante années qui
viennent « de s’écouler; de la procia-
« matior de |’Emancipation a nos
«jours, les citoyens de couleur des
« Etats-Unis ont su accumuler entre.
«leurs mains plus de Trois cent cin-
« quante milltons de dollars de biens |
« impo-ables et plus de Ging cent mil-
« le propriétés appartienneat 2 ces ci-
« tovens et:ont habitées par eux et
lear famil'es. t
Aoressie Président, ce fut le tour de
Chonorab'e James Bryce, ambassadeur
d'Anuleterre qui avait tenu Lui aussi
A porter a la race noire ua témolpaa-
ve de sympathie ce! d’encouragement.
l,ambassadeur parla des rapides pro-
wres que faisait dans les co onies an-
elaises celle race si décriée.

— « Vous vous plaignez parfois de
la lenteur de cette évolution, s’écrie
Vambassadeur, mais rappelez-vous
ca qu’étaient ily a deux mille ans—
les aneetres des Anglais, des Alle-
mands. des [rlandais :

« Des sauvayes, sans lois, sans élat
sucial, vivant dans les foréts — et méri-
tant ve titre de Barbares que la Greéce
leur dé ernait.

« Combien de temps ont-i: mis pour
gravir pas 4 pas la rud« montée ”? et:
Véloquent M. Bryce concluait par ces”
mots : Patience, patience, patience et |
espuir » !— et de longs applaudisse- |
ments saluaient cetle h3urcus? péro- ;
raison.

Voici maintenant M. Andrew Carne-
gie ala tribune. Qui ne connait M.
Carnegie, le milliardaire philanthrope, |
dotant de bibliothéques et d'instituts ;

«

les principales villas de son pays d’a- |
doption? '
Je craindrais d’abuser de votre pa-,

donnant tout au long,

tience en vous J
son discours. Ea voi-

la traduction de : sc
cila substance du moins. |.

«J’ai longtemps étudié, dit M. Car-,
negie le problame noir et mon opl-,
nion est faite la-dessus.

du Journal, s’adresser 4 Monsieu

f 1 «La grande république étuilée 4 ha-|
f I allt HOW dllX d \- His bitude de résoudre tous les proble-— d |
‘ines qui se posent devant elle, et cen

‘indispensables partout ot i's sont. Le

maine plus grand que la Pelgique et

‘tons si mal, si nous devions continuer
lla triste et lamentable série de nos
guerres civiles.







r Art




hur IBIDORE, 45, Ree Roux os Bonne-Fei.

estion du Jour

lui-ci aussi sera résolu

_ «Je crois 4 ce que dit Burke quand; (es Messieurs de hotel! de Ram-
i s’écrie, A propos de la Grande-Bre- pouillet ne désarment pas,— au con-
tagne « Elle a fondé ses colonies SUP tryire!Leur colonne vient d'etre récem-
la liberté et voila pourquoi son NOM ment grossie d'une formidable unite
sera béni dans las Ages futurs. qui lutte avecune telle fougue, un hérois-
«Je crois hussi au triomphe que se 'me si éclatant, que c'est pitié de voir
prépare notre République dans Vave- la mine décontile des Anglo-Saxons. La
nir quand elle éléve a elle, seS a0-/peur est dans lever camp...
ciens esclaves et enfaitdes hommes! M. le docteur Nemours Auguste,—
et des citoyens! car c’est bien de lui qu'il s’agit, — est
« Lyman Abbat I’a dit: aucune race, un de nos plus beaux érudits : suit
n'a réalisé un progres matériel et so-| qu'il parle, soit qu’il écrive, il a le don
cial comparable A celui que dans ces, de vous séduire a la faveur d’une :fia-
40 derniéres années a réalisé en Amé- | leclique entrainante et persuasive, et
rique la Race noire! » |J’estime meme que bien peu de nos
« Banissons donc toute crainte! Lo: meilleurs écrivains sont de taille a le

bo. : mo . es
probleme é‘ait il y a cinquante ans : valoir, — ace point de vue spécial, du
« Que ferons-nous des Négres? Aujour- | ™MOOn8- Sra
d’hui nous disons : « Quel plus grand | Quiconyue se trouve en contact avec

ae dees ' a
profit pouvons-nous en tirer » Tlssont lui, doit se mettre un peu sur ses gal
ides, et asssz souvent, cette mesure de

précaution sera justitide en détinitive,
precaulron. . ,
762,000 Néegres qui possédent ou eul- | ar forsqu ul raisonne juste. le Dr Au
tivent des fermes couvrant une sur-| 8 eit ot tour ie a sme de force i
face plus grande que l’Angleterre, et} AUK, 1! Cs orce a
vous captiver encore, — Malgré vous.

1
1
I



Président vient de vous le dire: Ils sont

le Pays de Galles réunis. Que pen-| Dernigrement, je me suis r tré
ser d'une race qui, il y a43 ans ney, Sh ‘dans ais atson te Porte r
possédait par un acre de _ terre, et) c fu S ort-au-

. a . ; _{Prince : nous étions les hdtes d’une
qui aujeurd’hui a su acquérir un do |dame fort bien douée sous le rapport
de l'intelligence, du savoir et du juge-
ment. La conversation roulait sur lins-
tinct. Voila, certes un sujet sur lequel
on peut trouver beaucoup 4 dire quand
on est un lettré, et beaucoup plus
quand on est un lIettré doublé fan
octeur en Médecine de la Faculté de
Paris.

Ehbien, notre Docteur é3-lettres lati-
nes, és-sciences médicales et autres, nous
donna pendant plus d’un quart-d’heu-
re un succulent échantillon de son
dilettantisme, en nous citant comme
un instinct avéré cette chatouilleuse
susceptibilité qui pousse les nobles de
France et d’Espagne a considérer com-
me Offensants les propos les plus ba-
nals et les plus anodins.

Voila une opinion inattendue, étran-
ge. méme, surtout de la part d’une au-
torité si haute, et gqu’on serait tenté
de croire si portée 4 l’observance d’un
certain respect envers ceux qui ont
heur et I’‘honnear de |’écouter. Qu’un

la Hollande ? Ne vous inquiétez pas!
des Négres. Ils feront leur chemin tout |
seuls. »

N’est-ce pas qu'il serait dommage,
mon cher Directeur, de laisser pas-
ser inapercues de si bonnes paroles ?
Comme elles nous vengent de toutes
les sottises qu’on nous a jetées 4 la fi-
gure ces temps derniers !

Mais aussi quel sérieux avertisse-
ment pour nous, que la destinée sem-
blait avoir mis a l'avant garde dans
cette mirche de notre race vers la
liberté et la civilisation, e: qui depuis
quelque temps faisons bien triste fi-
gure au milieu de ces Jeunes recrues
qui nous débordent d3 toutes parts,
et qui seraient prétes 4 nous reticer
des mains ce drapeau que nous por-

UN VI¢CIL ABONNS.











Nemours August: ail ainsi confondu
les impulsionus instinetives avec un
préjugé social, ecla nous ren deait re.
veurs, si sous ne sivions cette conta
sion voulue; mais [lustre persoutige

[ plete d’une jeunesse de moyenne saisong
Elle cst assise, non surles bane:, mais
une chaise particuliére, ’ part, aa
de ta salle @audiene: ftaisant par
sujet isolé. C’est un décor spécial

| sur
tond
ainsi,

sicur L. Coutard, Commissaire du Gou-
vernemen’.
Le Commissaire du Gouvernement aprés

‘que le commis: greffier B.Rousseau eut don-
né lecture de toutes les piéces de la procé-

parlait une dangae st ile, quae si nous] yee se paie le ‘Vribumal poar ce lu di si/dure par sonréquisioire conclut 4 ceux que

n’y prenions garde, mous series ten-
tés de de crotre sar rete Pi vctha come
ment un homme toeecn ! sive neut

fausser fe jugeme dt de eax qaiie Us
sent ou qui Pecou nt.

Le Docteur Nemours Aca te oe ide
‘tin dans Paumie, et ceit ss congoit: sans
peine : son OmMmiscience, Ses Cone
Naissances sulides oct Varites, ib des a
acquises en Franc: 2 et ae cuit how me
fail; itu continue (Malimecter son cer-
veau a cette source fécon ts ott s’étail
baignée sa prime jeancsse. Dej-uis
qual existe, iho a eu ce bonheur si ene
vié chez nous, de vivee beaucoup plus |
en France quen Hai. ef c'est ainsi
que sa substarce est en qaeigue -a.ie
saturée de valiteisme el de iatiuisme,

‘naigre cn affaires.

Madame H. R. qui nous a:tire vers elle,
comme par un mouve.rent d'dlectricité,
Sempat. soudain de notre personne: et
nous fai: fléchir incoain:oe le cogsr vers
ua sentiment de tendresse filiale et de pro
tonde pitié ; cor sa présence dans le pré-
tolre doateHe wznore encore ta cause, la t-
naille avee derni¢res ott ances, crain‘esd’u-

re femme épeurés qui ne sait n’avoir rien a

déméler avec les apparci’s de la ju-tce et
qui,
leurs ressorts inflexibles.

Mâ„¢ H.R. ou Faxcoetre de son petit

nom fameial— ctait sars doute |i-bas,'

camidi dernier ertource de ses clients,
quand elle regut le mindat qui i’a amenée
choir hier au Tribunal pour uffasee la

ainsi qua ete edifice Sa hitade el re sare COM CEP ME te,

quable personbalile, et qu’en fin de
compte li lait sidoduwatte ligase pam
les représentants fes miienw feotes lu
latinisme frenets en

de ferme ce pies ubale par cease pé-
Minissenee quite s ra pus sans ull
lite dans le débitou ine votla eng ge.
« Tout le monde réuai, —ai-ye luo qael-

que part, — a plus Vespru quae Volts
re oo -— bin toute dbase) rt babs sd
en tuute bonne fot, pe cons que tou

le monde réund pour le roti. acaebant
Vesprit que le bb Nomeoars vugusie, Th
voudrabisn remargu eg pace ye le cute
beaucoup plus taut qa Vuitaire. ba
cela, je ne fais que dui rea dre tia hoo
mare qui daiest da, co. dt cidement, je
trouve quail a @nocua torent Vesyure st
ena demesurement ol Gel. pro duit sur
les autres te deme efbet gas Pexcds de
Jumiere sur Lereétine. .
(i suizve )
FLEURY FEQUIERE



, - alert iad

a , mA Ft ob By -

n\ : Zoya
RENSEIGNEMENTS

METEOROLOG[Q Vine

af

Observatoinen

DU
SEMINAIRE COLLEGE S!-MART: AL

~—

Lispi 7 SepreMpre
Barométre Aamidt | cot, ony
minimuin 23. 5
Température maximum 36.0

moyenne diurne 29. 2

Ciel clair jusqu’a midi, puis un peu

nuageux Toute la soirée orage dans la
direction N.

Le baromeétre est 4gerement en baisse,

R. BALTENWECK

Chronique des Tr bunaux
TRIBUNAL DE PAIX
Section Norp

Une hé eliére, trés esitmée, que les villd-
jataristes des stisons d’été A Pétion-

ille connaissent, aiment, e: que gatent
surtout les jeunes toujours sensibles aux
douces gaterics d’une mére adoptive cf
aux chéres atlections mélécs de sentiment,
passionels s’est présentée hier au Tribural
de Paix ou l’appe!ait un mandat de com-
parution.

C’est une grosse et belle femme peu:-
ére agée,
traits et teint encore pleins de fraicheur
donnent un regain ov une illusion com=

|
|
|
Heerite. |
|





-- Voull.z, Madame, passer au pretie,
iui dis de Magis rat.

EVo obLity avee Cob Jissance passive due
Ada J ster. passe dens ta perite pitce car-
ce Paced dé ob ols se trouve en face de

trols homens. Clest une confrontation en
presto qui se fait.

-- Connaissez-vous ces Messieurs, ma-
j dame ?
(oo Noe, Mogictrat, je ne des connats pas,
ou plutéo’, je reconnais un d’entre eux avec
gui ys taisais des affaires, il v a de cela
SIX a:°S.

Ex vous, Messieurs, connaissez vous
mad.a.ne.

— Oui, disent-ils

Mais ict on remarque un peu d’hési-
tation.

— Madame avez-vous acheté un beeaf
de Monsigaur ? Le “Mapistrat désigne le
nomme Augustin Petithomme. —

-— Jamaic, répondit Madame H, je ne
connus pas ce Monsieuret je n’ai_ ricn
acheté de lui. Je ne connais ici, comme
je vous Vai desi dit, miagistrat, gue M.
Teélisina avec gui je fatsais des affaires a
Pont-Beudet, i: ya six ans de cela.

— Vous Avgustin Petit homme, n’avez-
vous pas dit que c’est 4 Madame que vous
avez vendu un bwif, il y a quinze jours
de cela ?

-- Oui, j'ai vendu 4 madame unj,beeuf a
mi-cheinin, pendant que nous revenions de
Pont-Beud.t.— Je n’ai pas méme encore
touche Vargent.

Ce n’est pas vrai, cest un mensonge,
dit Madame Hf ind ynée, toute furieuse de
colere.

ast-ce que vous n’avez pas aussi dt que
ce sontces Messieurs qui vous avaient con-





tid le boeuf pour étre vends ? 9 Ici, le ma-'

igistrat d/s'ene Raymond Théii-mi et Amil-
ear Ose r
Auzustin Pot-homme b Ibuzie quelques
mots vagues qui trahissent son embarras
Raymond ec Ami'cir nient toute part -
cIpation din’ ce teathure, declarent n’avoir
jimais doun’ avcun beuf au nommé Au-

justin pour é:1e vendu. — Madame H. de
ae . . . t
son cote, maintient qu’elle posséde en ré-_

gle, les piéces de six boveufs qu'elle aurait
achetes juste a la date qu’Avgustin Pctit-
homme prétend lui en avoir vendu un.

En présence de ces contradictions, le ju-
8: ordonne une enquéte— que nous sui-
Vrons attenti vement.

M: Felix Valin assiste madame H. R.

Tribunal civil
Audience criminelle du Lundi 7 Sepbre 1908

Le tribanal prend siége 4 dix heures du

mais 4 laquelle la régularité des} m.tin sous la présidence du Doyen Léon set Eupoxie,

Nau, ayant comme assesseurs les

uges P.
Jh. Janvier, D. Maignan, assistés

. t
un bon matin se trouve prise entre

Mon.’

les accusés An:enor Firmin, Normilius C.
Liguerre, Robert Taylor,Lebon Chevalier,
| Joseph R boul, E. Dorneval, D. P. A. Ho-
roré, Furcy Charelain, M. Limage Philip-
pe. Arthur Amisial, Horace Wiss, Victor
Cé&'es in, Polynice Fitton, E'iodore Denis,
Philozése Gcitlaume, Dutreil Rossignol.
Georg:s Lamay, Albert Larose, Dan:és
.Phéodule Louis, André Mucci, Savary
Fouché. Julien Chauvel, Surpris Malvoi-
‘sin, Alvarez Lapommeray, Estuaus E-t'mé,
Général Bedouet, Simuel Bertrand Bertaud,
Beaubrun Stanislas Latortue, Séverin Mont-
fort, Devarenne Piton, Loborde Corvoisier,
Achile Badio, Vixama, Charles Salnave,
Felix Cantave, J. Duclervil, Edouard Le-
;veillé, E. Pierte Louis, Alcius Charmantr,
Charles Palmyre, Ney Pierre, Albert Sal-
“nave, Alcius Lamour, A. S:mon S:m, Oc-
ctus Castor, Emile Gasp:r, Pétion Moscova,

,C. Souttrant, Paul Lully, J. Catabois, Da:

vid Jeannot, A. Soutfranr, Leveillé, Ed-
-mond Polynice, Léon Salnave. Th. Lere-
bours; Perville. D. Vilain, G. Daniel,
Daphnis Théodore, Ib.rbe Firmin, Athur
Ciady, J. Chatelain. E.G. Laporte, Bon-
-homme, Fravgois Licruz, D. Morency, Ju-
ites Debrosse, V. Cabeche tils Alfred Chi-
telain, LL, Chai-elair. Louis M. Guillau-
me, A. M. Poathteux, Christian Romain,
“A. J. Chérubin, D. Bicker,Belius Cimberr,
‘A. Louissain, Charles Dault, G. Jean-Phi
_lippe, Emmanuel Jeanniton, André Gui'-
laume. A. L, Michel, Sylvestre dit Mula-
tre, Ware Légendre, Hermogéne Havier,
_Doréus Césaire, Luneceéus Thiffault, Jo-
seph Aspelly, Othello Legendre, F. Don-
ner, J.D. Riboul fils, Richardson, Charles
_A. Mac-Guffie, Raphael Sanchez, Emile
‘Miot Joseph Bonbon, Lamarre Lebrun,
,Davilmar Magnan, Lamartine Martia fils,
Briand Edouerd) Rost, Armand Nicolas,
Alcxandre S.-Pierre, Silnave Casimir; Em-
inanuel Tinguy, Arbert Chapelet, Joseph
Antenor dit Cap>is. Petit Monnon. Alfred
‘Cauvir, Florentin Méteilus, Raphaé’ Lu-
-néus, Daval Lorguer, V. Jeannort, Pierre
| Louis Joseph,Philoxéne Mortel, Alfred Val-
brune,Clervéus Morc'y, Léon Chauvel,Co-
;Mice Louis; Ace qu’ils soient jugés par
contumace, artendu que la procédure est
irépuliére; - pour avoir le quinze janvier
,de la présente année pris Its armes aux
Gonaives et 4 St-Mare atin de renverser_le
Gouvernement actuel de la République
excite les citoyens 4 la guerre civile,etc.ete,
;2ce quils sorent condamnés 23 ja peine de
mort et 4 Cing cent mille yourdes de
domma:zes-ir téiéts
Le Tiibunal a ordonne le dépédt des
pices pour en étre délibéré et aprés quel-
“ques heures de délibération, le ‘Tribunal a
rendu le jagement qui condamne les sus-
,dits accusés ala peine de mort et a Cing
cent mille gourdes de dommages-intérets
solidairement et en outre aux Sepens
| Puis le siége est levé.

Conseil spécial militaire

| Aujourd’hui le conseil présidé par le
Gér.éral Jules Pouilh entendra l’affaire du
Capitaine St-Fleutan accusé d’avoir com-
mts des exactions sur les habitants de la
section des Vas:s commune de l’Arcahaie.

La défense sera présentée par Me. Léo
, Alexis et accusation soutenue parle Gé-
inéral Antoine Augustin.

| Déceés

| Mr. ct Mme. Auguste Bouchereen ont

eu la douleur de perdre lenr fille Extsa-

Agée de 14 ans.

Les funérailles auront liew cct aprés-midi.
Nos condoléances.

i

Arrivage

Ce matin est entré le sls e
avec les passagers suivants fe Mo den

‘Bordeaux : M. et Mme Jaurett, M"* Mathon
etenfant, F. Séjourné, E. Wiliiams, D. Les.
pa M Clément, Méldéus Pierre, Ray,
saphay uck, P. Blanc, Delaquis, Frere Jo-

‘Porto-Plata : L’abbé A. Ména, Mme A
Ména et enfint, Anna Etevez, V. X. Mar.
tincz, Honoris Lix Salcido, Fernando V3.
leris, Isaac Chalvill, Mlle Egeron.

Caq-Ha'tien : Ph. Maillard, F. Capano,
Adélia Noc! Mme B. Belizaire, Lanour,
Mme Vve Marsan, F. S:apenhorst. P. F-
bollon. Mme Fabollon, Abel Hyppolyte,
Secur Marie, Scear Yves. Sceur ~Margoe-
rite, Scear Antoinette. ROP. Le Bichain,
L. Isidore, S. Hyppotite, R. Cader, Gal
Manigat, Jean Bélizaire.

A Cuba

On a appris aujourd'hui que le véritable
but de la visite du gouverneur Magooa
est de discuter des affaires de la plus haa-
te importance avec le président Roosevelt.
Tl est probable que, le 27 janvier, ladme
nistration de la Republique cubaine sera
confide au président qui va étre prochais
nement élu dans cette ile.

En parlant des questions qui devront
ttre réyldes avant gue ce transfert s'effec-
tue, le gouverneur Magoon a dit hier soir:

« Cuba sera rendue aux Cubains, so:t le
ter février, le jour s‘ipulc par le président
Roosevelt. soit le 27 janvier, date anni
versaire de la naissirce du patriote cubaia
Marti. Naturellemeat nous aurons des
questions importantes a régler avant de
quitter I’Ile.

« La question de savoir si les troupes
américaines seront retirées de Cuba quand
le gouvernement de cette république sera
rendu aux Cubains, ou s’il y sera laiss
une garnison, doit également étre décitlr,

a Cuba vient de traverser sans le moin
troub'e une série d'élections ‘province
et municipales dont les résultats ont
acceptés par tous les Cubains. Les elec
tions présidentielles, qui doivent avoir lea
le r4 ou le 21 novembre promettent égale-
ment de se faire en toute tranquilité.
Aprés cette élection, le Gouvernement exe
cé par les Américains prendra fin et Cubi
se gouvernera elle-méme avec de grandes
chances de saccés. La tranquilité dans Ne
est compléte et je nme pense pas a et
changement de gouvernement donne '
A des désordres. »

Le Magistrat Communal ~
de Port-au-Prince

Invite tous les syriens généralement
quelconques demeurant en cette ville
méme ceux qui sont naturalisés haiti
4 se presenter A | Hétel Communal a.
de leurs derniers passeports, acte de 13
talisation et autres pieces authentiq’
pouvant servir 4 prouver leur identit’
partir de mercredi 9 Septembre course
ix heures du matin.

Un délai de huit jours leur est accord
cet effet, passé lequel il sera pris con
contre senants telles mesures de police 4

e droit. ;

Les syriens qui se sont déja rendos ab
Commune sont invités 4 faire le
Secrétariat de l’Administrauioa
le des piéces communiquées !¢
mois,
Port-au-Prince, 8 Septembre 1908.

Avis Commercial

om
7 de

. avi-
Le public et le commerce ome
sés que Monsieur OTTO TISCHER
gé de notre procuration.

Cap-Haitien le ter Septembre ait

TISCHER & C’






—

Chambre de Commerce
Les cultivateurs ct les Industriels du
Pays, haitiens ¢ ctrangers, sont priés d’ex-
er a la Chambre de Commerce de
Port-au-Prince. dans le plus bref délai pos-
sible. les ob env itions fm les. renscigne-
ents quails Jageront nécessaires, CONCCT-
vant icur industrie et leur culture, _parti-
qligre nent ier 0N}, leur dumicile, In
moyenne de leur production par trimestre
og semestTe. . ve au'ils
La Chamire ee Commerce esptre qu ls

. inditkérents 4 cette

semont.cront Pp °
femande y Jaqde le ose rattachent leurs

propres interes.
Le Président?

pas

ade da Chambre de Commerce.
D. DELINoIs.
ell meh A Oo EO ARI 2 wtwe
Compagnie P. C. S.

AVIS

—

Le public est préve
nu qu’a partirde cette
date, letrain de 7 heu-
res desservant la ligne
de Bizoton reco:inmen-
cera a courir régulicé-
rement, tousles autres
trains ayant dja re-
pris leur horaire.

Porteau-Prine e, SoS pt mbre

LA DIRECTION

CUEENNTERNNR ws. HERE IR A

loveiles Gtrangeres

oe
Derniéres Dépéches

pois

peu

Cotome BicHar 6.— Use colonne frain-
pise sous les ovdres du co'tonel Allix est
mmvé- 4 Boud aid pour renforeer les trou-
ms comprant ¢ 5:0 hommes que l'on
dtéreentuurs.s par 15.000 marocains.
le colonel Alix prépare une attaque im:
Miliste contre ies tribus marocaines.
‘Tavcer, =D os) souvelles de Médi une
dient qu Abdel El Az'z qui avait été mo-
Mettanément e- courage par la victoire du
@id Mourvi a de nouveau abandonné tout
Spor. Ila licencic ses troupes en leur di-
Ma: «Allez ou vous voudrez, laissez aller
xs Moulai Hafid ccux qui deé-irent le

».
Mohammed Ef Mokri, ministre des ‘af-
¢s Etrangéres est venu dans cette ville
Wor negocier abdication d’Abd El Aziz.
Panis 7, - Dans son articl de ford, le
eli «Temps > exprime l’opinion que
Wele ese ne suivra pas la politique
tied neebutee dans sa recente note
aa a reconnaissance de Moulai Ha-
quen conséynence Vincident peut
Considéré commie clos.
Mork ( Espagne ). La princesse
-aarbon Sicile qui avant son mariage
Princesse Louise d'Orléans a ac-
hierd’un enfant du sexe mascv-
sae ( dalie ).— Felice Nazzasro,
coupe Florin a a gagné aujourd hui
Us milles Oo. Il a couvert une distance
ales en 4 heures 25 minutes 21

omy












qo dO NESOTA 5-— Les feux de
Detieurt on plusieurs jours font rage
ay, S points de cet état et du Wis-
ennent de détruire presque com-
m, ville miniére de

teh: Chisho!
bitants située a 90 milles d’ici.

On estime les pertes 4 plus de 2.000.000 '

de dollars.

La Have 6.— Les notes de la He-Iliad:
. . un paragraph:
qui équivant du ultimatum. Ceit: pai -
since demande ta révocation avant le te:
14 Mui pac
pour ré-

‘u Vénézuela contiennent

Novembre du decve: signé le
I: Président Cas:ro, et qui eut
sultat Vinterruption des échanges avec
Curagio en rendant obligatoire le trans-
bordement 1 Porto-Cabello de toutes les
marchandises provenant des ports Véné-
zuclins ou 4 cux destinés. Ce transborde-

ment se faisait avant ce décret 4 Willems- | ae oa?
| Les malades savent aujourd’hui qu-

tad ( Curacao ).

Cette demande est présentée cn termes
courtois et c’est sur le :on modéré em-
ployé dans sa correspondance avec le Vé

nézuela que le gouvernement Hollandais

compte pour arriver 1 une solution paci-
fique de son différend avee cet Evat.

Le mivistre des affaires étrangéres M.
Jenkheer Vin Swinderen admet dans ses
Lotes que yastyucs unes des platates du
Vearvucia sont forddées et qu'il etait im-
poss Lic de muintenir M de Reus d la te.
gation de Coragio aprés la publication de
sal ttre dune société d’Ansterdam, mais
“4 lion aurait dd demander son rappel et
pon Poxoat er comme: if Va fait.

Le Vaderiad » dit gual apprend que
le sara descadre te « Ruyter »
pour ies Antilles le 26 Septembre.

Pais 7 - MM. Ruau ct Brissoa se ren-

Docteur ¢. Gaveal

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fre Vhumanité. Ils ont un intéret spe-
cial A se voir guérir sans nne opéra-
tion chirargicale délabrante dont les
suites sont souvent les plus) graves.

Outre le traitement des affections
ospéciales dela four, ts naliadis

chroniques qcusrales ou locales, des af-
fertions géutto-uwet cires, eel. di RYSs-
feme nerceusc, de la Peau, duo Nev, de
la Gorge, des Oveiiles et des Yeu, le

i} main ieat que le gouvernement Veéné- | Dr Gaveau fait le traitement a domici-

le du Cancer du Sein et de la Lya-

:phangile Chronique.

partira |

dient anjourd hui prés de Marseille 2)

jinarenration d'une nouvelle route. Ils,

jpiesidérent un banguet et i> pron neereat

des discours.

M. Viviani présida 4 Bonneville la fete
mutualiste:

Le géréral Palitzyne, chev d'état major
général de l'armée russe qui assistera ofh-
ciellement aux grandes manoeuvres fran-
gaives rendit une visite ce matin au géné-
ral Picquart qui le retint 4 déjeuner.

M. Maoum Pacht, le nouvel ambissa-
deur de la Turquie est arrivé ce matin
Paris.

Un viotcnt incendie déiruisit en partie
lho ef des Postes de Grenoble. Hon’y a pas
cu d accident.



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19, Pace pU PANTHEO 7, 19.
Antoave an public qu'on trouvera
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1a repris la fubcication de son sucre 5!
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40 Ses heares privées sont: de 8 a
44 heures du natin, les Lundi, M-rere-
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20 Tous les aprés-midi de 2 a 4.
3° Les jours de Cliniques générales
sont les matins de Mardi, Jeudi et

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MEMBRE DU JURY

1881 Exposition d’Haiti 1897 Elbeuf
( Mention Honorable ) Médaille d'Or, Hors Concours
1881 Exposition d' Haiti Membre du Jury-Grand Prix

Médaille de 1" ciasse
1883 Exposition d’Amsterdam
Médaille d'or

1898 Paris
Médaille d'Or, Membre du Jury
1898-99 Paris

1885 Exposition ad’ Anvers Dip!oéme Hors Concours
_ _ , Médaille d’or 1899 Phi'adelphie
188 Liverpoo Mention Honorab'e
Médaille d’Argent 14901 Buffalo
1887 Havre Médaille d'Or
Médaille d’Argent .
1889 Paris ( Exp. Univeiselle. ) 1902 Paris de GrandjPrix
Médaille d'Argent Diplome de ms
1891 Kingston ( Jamaique ) 190% St-Lo.is
Diplédme d’honneur Médaillle d’Or
1891 | Médaille d'Or 1907 Spa
Paris Hors Concours Médaille d’Or
| Membre du Jury 1907 Paris
1893 Chicago Médaille d’Or
1895 Bedale d’Argent 1907 Londres
ordeaux ,
Médaille d’Argent 4907 sar eaaille Or

1896 Rouen
Médaille d’Or

Hors Concours, Membre du Jury

Madame Veuve BARBANCOURT, seule dépositaire de la marque in
Barbancourt et seule propriétaire des formules qui ont fait obtenir “
Barbancourt les Médailles d'Or de toutes les Expositions a pris las
affaires de feu son mari, et se tient ala méme halle sise Rue des reyes
Ne 7, & la disposition de sa nombreuse clientéle dont les commao

ront exécutées avec le méme soin que par le passé. em
Imprimerie C. Magloire, 45, Rue Roux oy Boase-Foi, 45-

Médaille d'Or



Full Text
Deuxiéme Année, N, 432.

Le Hatin








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Abonnements:

[Pp Un Mots. . .

PORT-AU-PRINCE Trow Mow.
DEPARTEMENTS Un Moss.

Trois Mois.

ETRANGER.......- Trois Mois. .





PORT-AU-PRINCE ( Haiti )



Mardi, 8 Septembre 1908.





G. 200 Dinscraur : LE NUMERO 4 5) CENTIMES

. 5.00 Clément Magloire, _——

« 2.20 Les abonnements partent du 1% et du 1s de chaque
« 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

« 8.00 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérée o@ mon ne seront pas rendus



Opinions autorisées

Port-au-Prin 7, le 7 Septembre 108.
\ Monsieur (.LSMENT MAGLOTRE.
Directeur dua Matin
En ville,
Mon cher Directeur,

edeez-vous iu le discours prononcé
mr indrew (1 ceyie a la célébration

da Quaranti@ins anniversaire de rU-
tiversit’ Howard?

‘Peut-étre our Peut-Stre non.— Car
fidemment vois ne pouvez tout

le. A vos collaborateurs proches
dlointains & sous suppléer dans cette
lache.

Vous savez. et vos Iecteurs avec
Yous, ce quies? PU nivecsité d Howard.
Ea 1867, le Président Johnson ap-
Prouvait un acte du Congres créant
Maivarsité d Howard - « pour Pédu-
(cation de Ja pounesse dans les aris
tlibéraux et dans les sciences. »
éait moins de cing ans apres la-

hig: ’ .

Ree da Pesclavage, et bien que
Pics! ne portat ancune restriction a
‘gard des étudiants de la nouvelle

hs'tlution, d'apres
{uen avai

la

Vesprit de ceux
Vaient provoqué la création
devait étre une maison de hautes
recede les jennes Noirs avides
e . . |
sins qui affluai nt des Etats
wt Howard fetait ces jours deraiers
. darantiéme anniversaire et | é:ec-
de son nouveau Président. Des
tiedmone’ éminents as sistaient a la
dis Hie et avaient promis de pren-
erate ol. Le Président Roozevelt
torvel} eugarde de manquer cette
| note sion de donner encore
« age de sympathie a ces
die Reo coalear (colore 1 citisens)
{ae j Publique, dont il suit avec
1 pousable sollicitude P’évolution
ky progrés.
as ous ferai grice de son discours
lerait d'etre traduit et com-
lennrot Vélévation de la pense
hy

areté de la forme.
, 2 veux retenir que cette phra-

« Perme'tez moi d’appeler votce at-
tention sur ces de 1x faits :

« Pendant les quarante années qui
viennent « de s’écouler; de la procia-
« matior de |’Emancipation a nos
«jours, les citoyens de couleur des
« Etats-Unis ont su accumuler entre.
«leurs mains plus de Trois cent cin-
« quante milltons de dollars de biens |
« impo-ables et plus de Ging cent mil-
« le propriétés appartienneat 2 ces ci-
« tovens et:ont habitées par eux et
lear famil'es. t
Aoressie Président, ce fut le tour de
Chonorab'e James Bryce, ambassadeur
d'Anuleterre qui avait tenu Lui aussi
A porter a la race noire ua témolpaa-
ve de sympathie ce! d’encouragement.
l,ambassadeur parla des rapides pro-
wres que faisait dans les co onies an-
elaises celle race si décriée.

— « Vous vous plaignez parfois de
la lenteur de cette évolution, s’écrie
Vambassadeur, mais rappelez-vous
ca qu’étaient ily a deux mille ans—
les aneetres des Anglais, des Alle-
mands. des [rlandais :

« Des sauvayes, sans lois, sans élat
sucial, vivant dans les foréts — et méri-
tant ve titre de Barbares que la Greéce
leur dé ernait.

« Combien de temps ont-i: mis pour
gravir pas 4 pas la rud« montée ”? et:
Véloquent M. Bryce concluait par ces”
mots : Patience, patience, patience et |
espuir » !— et de longs applaudisse- |
ments saluaient cetle h3urcus? péro- ;
raison.

Voici maintenant M. Andrew Carne-
gie ala tribune. Qui ne connait M.
Carnegie, le milliardaire philanthrope, |
dotant de bibliothéques et d'instituts ;

«

les principales villas de son pays d’a- |
doption? '
Je craindrais d’abuser de votre pa-,

donnant tout au long,

tience en vous J
son discours. Ea voi-

la traduction de : sc
cila substance du moins. |.

«J’ai longtemps étudié, dit M. Car-,
negie le problame noir et mon opl-,
nion est faite la-dessus.

du Journal, s’adresser 4 Monsieu

f 1 «La grande république étuilée 4 ha-|
f I allt HOW dllX d \- His bitude de résoudre tous les proble-— d |
‘ines qui se posent devant elle, et cen

‘indispensables partout ot i's sont. Le

maine plus grand que la Pelgique et

‘tons si mal, si nous devions continuer
lla triste et lamentable série de nos
guerres civiles.







r Art




hur IBIDORE, 45, Ree Roux os Bonne-Fei.

estion du Jour

lui-ci aussi sera résolu

_ «Je crois 4 ce que dit Burke quand; (es Messieurs de hotel! de Ram-
i s’écrie, A propos de la Grande-Bre- pouillet ne désarment pas,— au con-
tagne « Elle a fondé ses colonies SUP tryire!Leur colonne vient d'etre récem-
la liberté et voila pourquoi son NOM ment grossie d'une formidable unite
sera béni dans las Ages futurs. qui lutte avecune telle fougue, un hérois-
«Je crois hussi au triomphe que se 'me si éclatant, que c'est pitié de voir
prépare notre République dans Vave- la mine décontile des Anglo-Saxons. La
nir quand elle éléve a elle, seS a0-/peur est dans lever camp...
ciens esclaves et enfaitdes hommes! M. le docteur Nemours Auguste,—
et des citoyens! car c’est bien de lui qu'il s’agit, — est
« Lyman Abbat I’a dit: aucune race, un de nos plus beaux érudits : suit
n'a réalisé un progres matériel et so-| qu'il parle, soit qu’il écrive, il a le don
cial comparable A celui que dans ces, de vous séduire a la faveur d’une :fia-
40 derniéres années a réalisé en Amé- | leclique entrainante et persuasive, et
rique la Race noire! » |J’estime meme que bien peu de nos
« Banissons donc toute crainte! Lo: meilleurs écrivains sont de taille a le

bo. : mo . es
probleme é‘ait il y a cinquante ans : valoir, — ace point de vue spécial, du
« Que ferons-nous des Négres? Aujour- | ™MOOn8- Sra
d’hui nous disons : « Quel plus grand | Quiconyue se trouve en contact avec

ae dees ' a
profit pouvons-nous en tirer » Tlssont lui, doit se mettre un peu sur ses gal
ides, et asssz souvent, cette mesure de

précaution sera justitide en détinitive,
precaulron. . ,
762,000 Néegres qui possédent ou eul- | ar forsqu ul raisonne juste. le Dr Au
tivent des fermes couvrant une sur-| 8 eit ot tour ie a sme de force i
face plus grande que l’Angleterre, et} AUK, 1! Cs orce a
vous captiver encore, — Malgré vous.

1
1
I



Président vient de vous le dire: Ils sont

le Pays de Galles réunis. Que pen-| Dernigrement, je me suis r tré
ser d'une race qui, il y a43 ans ney, Sh ‘dans ais atson te Porte r
possédait par un acre de _ terre, et) c fu S ort-au-

. a . ; _{Prince : nous étions les hdtes d’une
qui aujeurd’hui a su acquérir un do |dame fort bien douée sous le rapport
de l'intelligence, du savoir et du juge-
ment. La conversation roulait sur lins-
tinct. Voila, certes un sujet sur lequel
on peut trouver beaucoup 4 dire quand
on est un lettré, et beaucoup plus
quand on est un lIettré doublé fan
octeur en Médecine de la Faculté de
Paris.

Ehbien, notre Docteur é3-lettres lati-
nes, és-sciences médicales et autres, nous
donna pendant plus d’un quart-d’heu-
re un succulent échantillon de son
dilettantisme, en nous citant comme
un instinct avéré cette chatouilleuse
susceptibilité qui pousse les nobles de
France et d’Espagne a considérer com-
me Offensants les propos les plus ba-
nals et les plus anodins.

Voila une opinion inattendue, étran-
ge. méme, surtout de la part d’une au-
torité si haute, et gqu’on serait tenté
de croire si portée 4 l’observance d’un
certain respect envers ceux qui ont
heur et I’‘honnear de |’écouter. Qu’un

la Hollande ? Ne vous inquiétez pas!
des Négres. Ils feront leur chemin tout |
seuls. »

N’est-ce pas qu'il serait dommage,
mon cher Directeur, de laisser pas-
ser inapercues de si bonnes paroles ?
Comme elles nous vengent de toutes
les sottises qu’on nous a jetées 4 la fi-
gure ces temps derniers !

Mais aussi quel sérieux avertisse-
ment pour nous, que la destinée sem-
blait avoir mis a l'avant garde dans
cette mirche de notre race vers la
liberté et la civilisation, e: qui depuis
quelque temps faisons bien triste fi-
gure au milieu de ces Jeunes recrues
qui nous débordent d3 toutes parts,
et qui seraient prétes 4 nous reticer
des mains ce drapeau que nous por-

UN VI¢CIL ABONNS.








Nemours August: ail ainsi confondu
les impulsionus instinetives avec un
préjugé social, ecla nous ren deait re.
veurs, si sous ne sivions cette conta
sion voulue; mais [lustre persoutige

[ plete d’une jeunesse de moyenne saisong
Elle cst assise, non surles bane:, mais
une chaise particuliére, ’ part, aa
de ta salle @audiene: ftaisant par
sujet isolé. C’est un décor spécial

| sur
tond
ainsi,

sicur L. Coutard, Commissaire du Gou-
vernemen’.
Le Commissaire du Gouvernement aprés

‘que le commis: greffier B.Rousseau eut don-
né lecture de toutes les piéces de la procé-

parlait une dangae st ile, quae si nous] yee se paie le ‘Vribumal poar ce lu di si/dure par sonréquisioire conclut 4 ceux que

n’y prenions garde, mous series ten-
tés de de crotre sar rete Pi vctha come
ment un homme toeecn ! sive neut

fausser fe jugeme dt de eax qaiie Us
sent ou qui Pecou nt.

Le Docteur Nemours Aca te oe ide
‘tin dans Paumie, et ceit ss congoit: sans
peine : son OmMmiscience, Ses Cone
Naissances sulides oct Varites, ib des a
acquises en Franc: 2 et ae cuit how me
fail; itu continue (Malimecter son cer-
veau a cette source fécon ts ott s’étail
baignée sa prime jeancsse. Dej-uis
qual existe, iho a eu ce bonheur si ene
vié chez nous, de vivee beaucoup plus |
en France quen Hai. ef c'est ainsi
que sa substarce est en qaeigue -a.ie
saturée de valiteisme el de iatiuisme,

‘naigre cn affaires.

Madame H. R. qui nous a:tire vers elle,
comme par un mouve.rent d'dlectricité,
Sempat. soudain de notre personne: et
nous fai: fléchir incoain:oe le cogsr vers
ua sentiment de tendresse filiale et de pro
tonde pitié ; cor sa présence dans le pré-
tolre doateHe wznore encore ta cause, la t-
naille avee derni¢res ott ances, crain‘esd’u-

re femme épeurés qui ne sait n’avoir rien a

déméler avec les apparci’s de la ju-tce et
qui,
leurs ressorts inflexibles.

Mâ„¢ H.R. ou Faxcoetre de son petit

nom fameial— ctait sars doute |i-bas,'

camidi dernier ertource de ses clients,
quand elle regut le mindat qui i’a amenée
choir hier au Tribunal pour uffasee la

ainsi qua ete edifice Sa hitade el re sare COM CEP ME te,

quable personbalile, et qu’en fin de
compte li lait sidoduwatte ligase pam
les représentants fes miienw feotes lu
latinisme frenets en

de ferme ce pies ubale par cease pé-
Minissenee quite s ra pus sans ull
lite dans le débitou ine votla eng ge.
« Tout le monde réuai, —ai-ye luo qael-

que part, — a plus Vespru quae Volts
re oo -— bin toute dbase) rt babs sd
en tuute bonne fot, pe cons que tou

le monde réund pour le roti. acaebant
Vesprit que le bb Nomeoars vugusie, Th
voudrabisn remargu eg pace ye le cute
beaucoup plus taut qa Vuitaire. ba
cela, je ne fais que dui rea dre tia hoo
mare qui daiest da, co. dt cidement, je
trouve quail a @nocua torent Vesyure st
ena demesurement ol Gel. pro duit sur
les autres te deme efbet gas Pexcds de
Jumiere sur Lereétine. .
(i suizve )
FLEURY FEQUIERE



, - alert iad

a , mA Ft ob By -

n\ : Zoya
RENSEIGNEMENTS

METEOROLOG[Q Vine

af

Observatoinen

DU
SEMINAIRE COLLEGE S!-MART: AL

~—

Lispi 7 SepreMpre
Barométre Aamidt | cot, ony
minimuin 23. 5
Température maximum 36.0

moyenne diurne 29. 2

Ciel clair jusqu’a midi, puis un peu

nuageux Toute la soirée orage dans la
direction N.

Le baromeétre est 4gerement en baisse,

R. BALTENWECK

Chronique des Tr bunaux
TRIBUNAL DE PAIX
Section Norp

Une hé eliére, trés esitmée, que les villd-
jataristes des stisons d’été A Pétion-

ille connaissent, aiment, e: que gatent
surtout les jeunes toujours sensibles aux
douces gaterics d’une mére adoptive cf
aux chéres atlections mélécs de sentiment,
passionels s’est présentée hier au Tribural
de Paix ou l’appe!ait un mandat de com-
parution.

C’est une grosse et belle femme peu:-
ére agée,
traits et teint encore pleins de fraicheur
donnent un regain ov une illusion com=

|
|
|
Heerite. |
|





-- Voull.z, Madame, passer au pretie,
iui dis de Magis rat.

EVo obLity avee Cob Jissance passive due
Ada J ster. passe dens ta perite pitce car-
ce Paced dé ob ols se trouve en face de

trols homens. Clest une confrontation en
presto qui se fait.

-- Connaissez-vous ces Messieurs, ma-
j dame ?
(oo Noe, Mogictrat, je ne des connats pas,
ou plutéo’, je reconnais un d’entre eux avec
gui ys taisais des affaires, il v a de cela
SIX a:°S.

Ex vous, Messieurs, connaissez vous
mad.a.ne.

— Oui, disent-ils

Mais ict on remarque un peu d’hési-
tation.

— Madame avez-vous acheté un beeaf
de Monsigaur ? Le “Mapistrat désigne le
nomme Augustin Petithomme. —

-— Jamaic, répondit Madame H, je ne
connus pas ce Monsieuret je n’ai_ ricn
acheté de lui. Je ne connais ici, comme
je vous Vai desi dit, miagistrat, gue M.
Teélisina avec gui je fatsais des affaires a
Pont-Beudet, i: ya six ans de cela.

— Vous Avgustin Petit homme, n’avez-
vous pas dit que c’est 4 Madame que vous
avez vendu un bwif, il y a quinze jours
de cela ?

-- Oui, j'ai vendu 4 madame unj,beeuf a
mi-cheinin, pendant que nous revenions de
Pont-Beud.t.— Je n’ai pas méme encore
touche Vargent.

Ce n’est pas vrai, cest un mensonge,
dit Madame Hf ind ynée, toute furieuse de
colere.

ast-ce que vous n’avez pas aussi dt que
ce sontces Messieurs qui vous avaient con-





tid le boeuf pour étre vends ? 9 Ici, le ma-'

igistrat d/s'ene Raymond Théii-mi et Amil-
ear Ose r
Auzustin Pot-homme b Ibuzie quelques
mots vagues qui trahissent son embarras
Raymond ec Ami'cir nient toute part -
cIpation din’ ce teathure, declarent n’avoir
jimais doun’ avcun beuf au nommé Au-

justin pour é:1e vendu. — Madame H. de
ae . . . t
son cote, maintient qu’elle posséde en ré-_

gle, les piéces de six boveufs qu'elle aurait
achetes juste a la date qu’Avgustin Pctit-
homme prétend lui en avoir vendu un.

En présence de ces contradictions, le ju-
8: ordonne une enquéte— que nous sui-
Vrons attenti vement.

M: Felix Valin assiste madame H. R.

Tribunal civil
Audience criminelle du Lundi 7 Sepbre 1908

Le tribanal prend siége 4 dix heures du

mais 4 laquelle la régularité des} m.tin sous la présidence du Doyen Léon set Eupoxie,

Nau, ayant comme assesseurs les

uges P.
Jh. Janvier, D. Maignan, assistés

. t
un bon matin se trouve prise entre

Mon.’

les accusés An:enor Firmin, Normilius C.
Liguerre, Robert Taylor,Lebon Chevalier,
| Joseph R boul, E. Dorneval, D. P. A. Ho-
roré, Furcy Charelain, M. Limage Philip-
pe. Arthur Amisial, Horace Wiss, Victor
Cé&'es in, Polynice Fitton, E'iodore Denis,
Philozése Gcitlaume, Dutreil Rossignol.
Georg:s Lamay, Albert Larose, Dan:és
.Phéodule Louis, André Mucci, Savary
Fouché. Julien Chauvel, Surpris Malvoi-
‘sin, Alvarez Lapommeray, Estuaus E-t'mé,
Général Bedouet, Simuel Bertrand Bertaud,
Beaubrun Stanislas Latortue, Séverin Mont-
fort, Devarenne Piton, Loborde Corvoisier,
Achile Badio, Vixama, Charles Salnave,
Felix Cantave, J. Duclervil, Edouard Le-
;veillé, E. Pierte Louis, Alcius Charmantr,
Charles Palmyre, Ney Pierre, Albert Sal-
“nave, Alcius Lamour, A. S:mon S:m, Oc-
ctus Castor, Emile Gasp:r, Pétion Moscova,

,C. Souttrant, Paul Lully, J. Catabois, Da:

vid Jeannot, A. Soutfranr, Leveillé, Ed-
-mond Polynice, Léon Salnave. Th. Lere-
bours; Perville. D. Vilain, G. Daniel,
Daphnis Théodore, Ib.rbe Firmin, Athur
Ciady, J. Chatelain. E.G. Laporte, Bon-
-homme, Fravgois Licruz, D. Morency, Ju-
ites Debrosse, V. Cabeche tils Alfred Chi-
telain, LL, Chai-elair. Louis M. Guillau-
me, A. M. Poathteux, Christian Romain,
“A. J. Chérubin, D. Bicker,Belius Cimberr,
‘A. Louissain, Charles Dault, G. Jean-Phi
_lippe, Emmanuel Jeanniton, André Gui'-
laume. A. L, Michel, Sylvestre dit Mula-
tre, Ware Légendre, Hermogéne Havier,
_Doréus Césaire, Luneceéus Thiffault, Jo-
seph Aspelly, Othello Legendre, F. Don-
ner, J.D. Riboul fils, Richardson, Charles
_A. Mac-Guffie, Raphael Sanchez, Emile
‘Miot Joseph Bonbon, Lamarre Lebrun,
,Davilmar Magnan, Lamartine Martia fils,
Briand Edouerd) Rost, Armand Nicolas,
Alcxandre S.-Pierre, Silnave Casimir; Em-
inanuel Tinguy, Arbert Chapelet, Joseph
Antenor dit Cap>is. Petit Monnon. Alfred
‘Cauvir, Florentin Méteilus, Raphaé’ Lu-
-néus, Daval Lorguer, V. Jeannort, Pierre
| Louis Joseph,Philoxéne Mortel, Alfred Val-
brune,Clervéus Morc'y, Léon Chauvel,Co-
;Mice Louis; Ace qu’ils soient jugés par
contumace, artendu que la procédure est
irépuliére; - pour avoir le quinze janvier
,de la présente année pris Its armes aux
Gonaives et 4 St-Mare atin de renverser_le
Gouvernement actuel de la République
excite les citoyens 4 la guerre civile,etc.ete,
;2ce quils sorent condamnés 23 ja peine de
mort et 4 Cing cent mille yourdes de
domma:zes-ir téiéts
Le Tiibunal a ordonne le dépédt des
pices pour en étre délibéré et aprés quel-
“ques heures de délibération, le ‘Tribunal a
rendu le jagement qui condamne les sus-
,dits accusés ala peine de mort et a Cing
cent mille gourdes de dommages-intérets
solidairement et en outre aux Sepens
| Puis le siége est levé.

Conseil spécial militaire

| Aujourd’hui le conseil présidé par le
Gér.éral Jules Pouilh entendra l’affaire du
Capitaine St-Fleutan accusé d’avoir com-
mts des exactions sur les habitants de la
section des Vas:s commune de l’Arcahaie.

La défense sera présentée par Me. Léo
, Alexis et accusation soutenue parle Gé-
inéral Antoine Augustin.

| Déceés

| Mr. ct Mme. Auguste Bouchereen ont

eu la douleur de perdre lenr fille Extsa-

Agée de 14 ans.

Les funérailles auront liew cct aprés-midi.
Nos condoléances.

i

Arrivage

Ce matin est entré le sls e
avec les passagers suivants fe Mo den

‘Bordeaux : M. et Mme Jaurett, M"* Mathon
etenfant, F. Séjourné, E. Wiliiams, D. Les.
pa M Clément, Méldéus Pierre, Ray,
saphay uck, P. Blanc, Delaquis, Frere Jo-

‘Porto-Plata : L’abbé A. Ména, Mme A
Ména et enfint, Anna Etevez, V. X. Mar.
tincz, Honoris Lix Salcido, Fernando V3.
leris, Isaac Chalvill, Mlle Egeron.

Caq-Ha'tien : Ph. Maillard, F. Capano,
Adélia Noc! Mme B. Belizaire, Lanour,
Mme Vve Marsan, F. S:apenhorst. P. F-
bollon. Mme Fabollon, Abel Hyppolyte,
Secur Marie, Scear Yves. Sceur ~Margoe-
rite, Scear Antoinette. ROP. Le Bichain,
L. Isidore, S. Hyppotite, R. Cader, Gal
Manigat, Jean Bélizaire.

A Cuba

On a appris aujourd'hui que le véritable
but de la visite du gouverneur Magooa
est de discuter des affaires de la plus haa-
te importance avec le président Roosevelt.
Tl est probable que, le 27 janvier, ladme
nistration de la Republique cubaine sera
confide au président qui va étre prochais
nement élu dans cette ile.

En parlant des questions qui devront
ttre réyldes avant gue ce transfert s'effec-
tue, le gouverneur Magoon a dit hier soir:

« Cuba sera rendue aux Cubains, so:t le
ter février, le jour s‘ipulc par le président
Roosevelt. soit le 27 janvier, date anni
versaire de la naissirce du patriote cubaia
Marti. Naturellemeat nous aurons des
questions importantes a régler avant de
quitter I’Ile.

« La question de savoir si les troupes
américaines seront retirées de Cuba quand
le gouvernement de cette république sera
rendu aux Cubains, ou s’il y sera laiss
une garnison, doit également étre décitlr,

a Cuba vient de traverser sans le moin
troub'e une série d'élections ‘province
et municipales dont les résultats ont
acceptés par tous les Cubains. Les elec
tions présidentielles, qui doivent avoir lea
le r4 ou le 21 novembre promettent égale-
ment de se faire en toute tranquilité.
Aprés cette élection, le Gouvernement exe
cé par les Américains prendra fin et Cubi
se gouvernera elle-méme avec de grandes
chances de saccés. La tranquilité dans Ne
est compléte et je nme pense pas a et
changement de gouvernement donne '
A des désordres. »

Le Magistrat Communal ~
de Port-au-Prince

Invite tous les syriens généralement
quelconques demeurant en cette ville
méme ceux qui sont naturalisés haiti
4 se presenter A | Hétel Communal a.
de leurs derniers passeports, acte de 13
talisation et autres pieces authentiq’
pouvant servir 4 prouver leur identit’
partir de mercredi 9 Septembre course
ix heures du matin.

Un délai de huit jours leur est accord
cet effet, passé lequel il sera pris con
contre senants telles mesures de police 4

e droit. ;

Les syriens qui se sont déja rendos ab
Commune sont invités 4 faire le
Secrétariat de l’Administrauioa
le des piéces communiquées !¢
mois,
Port-au-Prince, 8 Septembre 1908.

Avis Commercial

om
7 de

. avi-
Le public et le commerce ome
sés que Monsieur OTTO TISCHER
gé de notre procuration.

Cap-Haitien le ter Septembre ait

TISCHER & C’



—

Chambre de Commerce
Les cultivateurs ct les Industriels du
Pays, haitiens ¢ ctrangers, sont priés d’ex-
er a la Chambre de Commerce de
Port-au-Prince. dans le plus bref délai pos-
sible. les ob env itions fm les. renscigne-
ents quails Jageront nécessaires, CONCCT-
vant icur industrie et leur culture, _parti-
qligre nent ier 0N}, leur dumicile, In
moyenne de leur production par trimestre
og semestTe. . ve au'ils
La Chamire ee Commerce esptre qu ls

. inditkérents 4 cette

semont.cront Pp °
femande y Jaqde le ose rattachent leurs

propres interes.
Le Président?

pas

ade da Chambre de Commerce.
D. DELINoIs.
ell meh A Oo EO ARI 2 wtwe
Compagnie P. C. S.

AVIS

—

Le public est préve
nu qu’a partirde cette
date, letrain de 7 heu-
res desservant la ligne
de Bizoton reco:inmen-
cera a courir régulicé-
rement, tousles autres
trains ayant dja re-
pris leur horaire.

Porteau-Prine e, SoS pt mbre

LA DIRECTION

CUEENNTERNNR ws. HERE IR A

loveiles Gtrangeres

oe
Derniéres Dépéches

pois

peu

Cotome BicHar 6.— Use colonne frain-
pise sous les ovdres du co'tonel Allix est
mmvé- 4 Boud aid pour renforeer les trou-
ms comprant ¢ 5:0 hommes que l'on
dtéreentuurs.s par 15.000 marocains.
le colonel Alix prépare une attaque im:
Miliste contre ies tribus marocaines.
‘Tavcer, =D os) souvelles de Médi une
dient qu Abdel El Az'z qui avait été mo-
Mettanément e- courage par la victoire du
@id Mourvi a de nouveau abandonné tout
Spor. Ila licencic ses troupes en leur di-
Ma: «Allez ou vous voudrez, laissez aller
xs Moulai Hafid ccux qui deé-irent le

».
Mohammed Ef Mokri, ministre des ‘af-
¢s Etrangéres est venu dans cette ville
Wor negocier abdication d’Abd El Aziz.
Panis 7, - Dans son articl de ford, le
eli «Temps > exprime l’opinion que
Wele ese ne suivra pas la politique
tied neebutee dans sa recente note
aa a reconnaissance de Moulai Ha-
quen conséynence Vincident peut
Considéré commie clos.
Mork ( Espagne ). La princesse
-aarbon Sicile qui avant son mariage
Princesse Louise d'Orléans a ac-
hierd’un enfant du sexe mascv-
sae ( dalie ).— Felice Nazzasro,
coupe Florin a a gagné aujourd hui
Us milles Oo. Il a couvert une distance
ales en 4 heures 25 minutes 21

omy












qo dO NESOTA 5-— Les feux de
Detieurt on plusieurs jours font rage
ay, S points de cet état et du Wis-
ennent de détruire presque com-
m, ville miniére de

teh: Chisho!
bitants située a 90 milles d’ici.

On estime les pertes 4 plus de 2.000.000 '

de dollars.

La Have 6.— Les notes de la He-Iliad:
. . un paragraph:
qui équivant du ultimatum. Ceit: pai -
since demande ta révocation avant le te:
14 Mui pac
pour ré-

‘u Vénézuela contiennent

Novembre du decve: signé le
I: Président Cas:ro, et qui eut
sultat Vinterruption des échanges avec
Curagio en rendant obligatoire le trans-
bordement 1 Porto-Cabello de toutes les
marchandises provenant des ports Véné-
zuclins ou 4 cux destinés. Ce transborde-

ment se faisait avant ce décret 4 Willems- | ae oa?
| Les malades savent aujourd’hui qu-

tad ( Curacao ).

Cette demande est présentée cn termes
courtois et c’est sur le :on modéré em-
ployé dans sa correspondance avec le Vé

nézuela que le gouvernement Hollandais

compte pour arriver 1 une solution paci-
fique de son différend avee cet Evat.

Le mivistre des affaires étrangéres M.
Jenkheer Vin Swinderen admet dans ses
Lotes que yastyucs unes des platates du
Vearvucia sont forddées et qu'il etait im-
poss Lic de muintenir M de Reus d la te.
gation de Coragio aprés la publication de
sal ttre dune société d’Ansterdam, mais
“4 lion aurait dd demander son rappel et
pon Poxoat er comme: if Va fait.

Le Vaderiad » dit gual apprend que
le sara descadre te « Ruyter »
pour ies Antilles le 26 Septembre.

Pais 7 - MM. Ruau ct Brissoa se ren-

Docteur ¢. Gaveal

MEDECIN, CHIRURGIEN
ACCOUCHEUR
Diplomeé de FUniversité de Harvard cE.
A Phonne:nr d@informer ses chents,
las malades et le public cn général,
qQ“yvil a souvert son
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fre Vhumanité. Ils ont un intéret spe-
cial A se voir guérir sans nne opéra-
tion chirargicale délabrante dont les
suites sont souvent les plus) graves.

Outre le traitement des affections
ospéciales dela four, ts naliadis

chroniques qcusrales ou locales, des af-
fertions géutto-uwet cires, eel. di RYSs-
feme nerceusc, de la Peau, duo Nev, de
la Gorge, des Oveiiles et des Yeu, le

i} main ieat que le gouvernement Veéné- | Dr Gaveau fait le traitement a domici-

le du Cancer du Sein et de la Lya-

:phangile Chronique.

partira |

dient anjourd hui prés de Marseille 2)

jinarenration d'une nouvelle route. Ils,

jpiesidérent un banguet et i> pron neereat

des discours.

M. Viviani présida 4 Bonneville la fete
mutualiste:

Le géréral Palitzyne, chev d'état major
général de l'armée russe qui assistera ofh-
ciellement aux grandes manoeuvres fran-
gaives rendit une visite ce matin au géné-
ral Picquart qui le retint 4 déjeuner.

M. Maoum Pacht, le nouvel ambissa-
deur de la Turquie est arrivé ce matin
Paris.

Un viotcnt incendie déiruisit en partie
lho ef des Postes de Grenoble. Hon’y a pas
cu d accident.



—
—



———

M ve 1. B. Denou

19, Pace pU PANTHEO 7, 19.
Antoave an public qu'on trouvera
\ lo.uer, A son domicile, Chiises
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‘Jacques » dansla re des Miracles,
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40 Ses heares privées sont: de 8 a
44 heures du natin, les Lundi, M-rere-
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MEMBRE DU JURY

1881 Exposition d’Haiti 1897 Elbeuf
( Mention Honorable ) Médaille d'Or, Hors Concours
1881 Exposition d' Haiti Membre du Jury-Grand Prix

Médaille de 1" ciasse
1883 Exposition d’Amsterdam
Médaille d'or

1898 Paris
Médaille d'Or, Membre du Jury
1898-99 Paris

1885 Exposition ad’ Anvers Dip!oéme Hors Concours
_ _ , Médaille d’or 1899 Phi'adelphie
188 Liverpoo Mention Honorab'e
Médaille d’Argent 14901 Buffalo
1887 Havre Médaille d'Or
Médaille d’Argent .
1889 Paris ( Exp. Univeiselle. ) 1902 Paris de GrandjPrix
Médaille d'Argent Diplome de ms
1891 Kingston ( Jamaique ) 190% St-Lo.is
Diplédme d’honneur Médaillle d’Or
1891 | Médaille d'Or 1907 Spa
Paris Hors Concours Médaille d’Or
| Membre du Jury 1907 Paris
1893 Chicago Médaille d’Or
1895 Bedale d’Argent 1907 Londres
ordeaux ,
Médaille d’Argent 4907 sar eaaille Or

1896 Rouen
Médaille d’Or

Hors Concours, Membre du Jury

Madame Veuve BARBANCOURT, seule dépositaire de la marque in
Barbancourt et seule propriétaire des formules qui ont fait obtenir “
Barbancourt les Médailles d'Or de toutes les Expositions a pris las
affaires de feu son mari, et se tient ala méme halle sise Rue des reyes
Ne 7, & la disposition de sa nombreuse clientéle dont les commao

ront exécutées avec le méme soin que par le passé. em
Imprimerie C. Magloire, 45, Rue Roux oy Boase-Foi, 45-

Médaille d'Or