Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 5, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxiéme Année, N, 430.







sa : we ft we uaas
Abonnements: !
Un Mors. . . G. 200 .
PORT-AU-PRINGE, Trois Mois. . « 5.OO Clément
DEPARTEMENTS) Un Mors... « 2.20
Trois Mois . « 6.00
ETRANGER.......-| Trois Mo. . « 8.00



—— a eT 2. ee

Pour tout =e:

«On vajusyu a disputer ala Fran-
‘eso apitude 4 la colonisation, 6-
sitleD? N Auzu-te; et c’est dars
vette fle quai fut Saint-Domivgus 5...
que l'on ne craint de soutenic Cc. pa-
radoxe, »
Je pourcais retorguer comme suit
uargument du Docteur : « On vante
'aptitade de la France a la colonisa.
loo gtc'est dans cette fle qui fut
siotDomingue que l’on ne craint
ps de soatenir ca paradoxe. »
emai d’ailleurs pas long 4 dire
‘i lechapitre de la colonisation, par-
‘¢qu8 mon contradicteur n’a pas
baudup in-isté sur ce point, dans
i paralldie y Vil a tracé entre la Fran-
art PAncle erre. [| sembia mene
(it read hommaye a Vaptitude co-
misittigs des Anyiais lorsqu’il dit
We vaax-cl « euc-méines na tarissent
Ms «dloges sur l’administration et
8 develop.e nent de PAlgdrie.
cae itade t'un peuple a la coloni-
lan he saurait étre un fait in iépen-
Meee Sol: elle est conditionnée
it sooo aptitud:s tenant a I’é-
wire “at me n+. Queiles sont ces der-
“bag apiluies ? Elles nous sont ré-
hit den les qualités mémas qui doi-
f istoguer un bon colon. Qu:l-
rout ee3 qaalités ? Elles sont cel-
mages i reproduites en note ala
vie, ° Etude sur le tempframint
| ay que je demande la permis-
a Tappoler ici :
be da caer? pas un coon incapa-
ls voyager beeen le froid, la chaleur,
hava ee ongs et pénibles a pied, 4
‘Wrelle en chariot, les fatigues car-
fans dstyites sortes, les priva-
‘ars, 24m3, le tout sans mee
‘Obl sang’ out sans en étre ac-
‘touplet de perdra pour cela !’usage
aly gat ne’ facultés.
Mr. g2an militaire doit accom-
Seulement
a en temps d3 guerre,
Su'ler ent A ile rares intervalles, ua
pendant ‘BS de le faire tous les
00 installati 88 premiéres annees
tendre aa Et encore n’a t-il
ve ua offiens des secoirs que
doat i, ae dans organisation
poer 1 ait pactie ; ni I’smbit
© soigoer, ni l'iatendance






£z
a

v1 concerne 'Aduiunistration dau J



Ee

FAITS DE COLONISATION

pour veiller a sa noarriture, ni le
train pour transporter ses bagages.

« De plus, Peatrepris2? gre pours. tl
le column ue peut devoie son succes
qu’é lui seul. Dans un régiment, si le
coionel toinbe malade, le lieuteaant-
colonel le remplace ; a défadt de lieu-
tenant coloivel, il y ale plus ancien
des commarn-iants, étc. l:i, rien de

toutcela,aucun suppléant. Il faut deuce |

absolumant. de toute nésessité, efre
en mesure dg supporter les geandes
fatigues. En cas de mala fie, 04 hia
méme pas 4 espérer fa rente viagere
donnée sous forme de reiraite pour
infirmités coutractées dans un s-rvi-
ce commande. »

Est-:e qu’a ces traits non Gquivo-
ques il mest pas facile de reconnmaitre
ies grandes lignes de cette education
physique anp'uise tant décriée pat le
Docteur”? Cette education est done
singuligreme xt propre a faire des co-
lons ; ce nest d'ailleurs pas la une
convenance toute furtuite : c’est le but
formel de cette éducation. Qu: le
peuple ang’ais soil essenlicilement
colonisateur, oust donc la une conse-
quence directe de léducation a ta-
quelle il s’entraine et en veriu de |a-
qualia les cadets de famille, exclus
de la suczession du domaine pater-
nel; ont tendaace a émigtrer uu loin.

Miis ils émigrent pas seuletne t en
des pays éloignés ; ils s’y fixent. Nous
venons de voir pourquoi ils émigrent,;
nous allons voir pourquoi ils se fisent
dans les endroits of i's émigrent.

Nous connaissons d4ja la formation
rurale de la race anglo-saxonne et ses

aptitudes pour la cutture du sol; en
vertu decette formation et de ces
aptitudes, l’Anglo-Saxon est attiré,

naturelles

partout of les conditions
se trouvent favorables, vers les entre-
prises agricoles: cest la défricheur
le plus opiniatre que | histoire ait ran-
coutré. Nous avons vu commen! ella
a su renouveler le sol de la Grande-
Bretagne pour la rendre propre a la
culture; de nos jours, on peut la voir
aux prisas avec |> sol du Far-West

américain.

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )



3

eure? sadrasssr

Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.









—






Vi OUST

-.

at



(rieusementdel agriculture si, sur 12 sol
of lonestcampé, on est constamment
ctravaillé par Pidée de s’en retourner au
pays des péres ; car la terre ne rend
qua loagteru2et erige qu’on se donne
velle tout entier. Aussi, Pémigrant an-
glo-saxons installe-Cil & demeure dans
sa nouvelle patrie ; on connat le mot
de ce aaghis résid ant a Kouala-herag-
si, dans la Noaveile-Zélande, qui di-
sait a un Visifeur franeais, en lui mon-
trant un coin ducimeti¢re de cette
petite ville: « Voila la. place que je
me suis réservée. » EX cet Agglals
n'était méne pas ‘un coion, c’étalt un
fonctionoaire !

in denors de I'éducation et des
quilités agricoles de la race, des né-
cessités é6conomi Jues e° COINMercha-
les poussent le peaple anghktis en du-
hors de son territoire : nous avors
deja dit que Je souci datteiadre

com-

sons de se déplacer que pour le
lui

inerce franeais, avait aceru pour
leanétier dela mere! von suit que
Marine mibchande anzbhuse ac entue
e'le-ineme Ja foree expansive dela
uation. (1)

On te voit, jes aptitudes des Anglais
pour fa colon satio? oat das Origibes
profondes diuis leur constitution s0-
ciate meme ot puisque ces mcmes
Ciises gant ratvi es mexis’ent
pour les Braces, jou: Vols pas qu'll
yoait « paradoss » 2 one pas recon-
nitie ceux-:i comme un peuple de
colons.

Il ne suffit pas d’avoir des colonies
pour étra réputé apte a la colonisa-
tion : ’Espagne a eu pas mal de vo-
lonics, le Portugal aussi; que sont-

elles devenues ? Ils’agit pu'dt de se

rendrs compte dia réalité des faits
co'oniaux et de l’avenir que ces fails
réservent aus populations co‘oniales.
C’est ce que nous allous essayer de
faire autast pour PAlyéri>, ci'ée par
le Docteur, que pour une ou deux au-
tres colonies frangaises. Un mot au-
paravant & propos des Indas Anglai-
ses que le Dosteur cite discrétement
a a ED

1. Les produits fabriqués dont se.compose
surtout l'Exportation francaise, ont plus de
valeur que de poids et de volume: ce qui
est une des causes de l'iusuftisance de frét
dont souffre la marine‘marchande francaise.

Or, il n’est pas possible de faire 8é-. Vinar-LasLacns.

la’
clientele, qui na pas les mémes rai- | veut pas s'implanter sur le sol de I'In-
de ; celle-ci



| LE NUMERO 4 5 CENTIMES

Les manuscrits insérés ou Bon ne seront pas rendus

arthur IBIDORE,

Samedi, 5 Septembre 1908:







Les abonnements partert du if et da rs de chaque

mois et sont payables d’avance

-








45, Ree Roux ou Bosne-Foi.

comme un exemple de l’incapacité cv-
loniale anglaise.

Il est certain que loccupation de
Vinde par les Anglais est en dehors
de leur formule coloniale telle que nous
venons de la déyager de, |’examen des
caractéres constitutifs dela race. Fa
effet, le climat indien ne ‘permet pas
a Européen de travailler la terre et,
dit un écrivain, « on ne trouve point
dans i’Hindoustan de familles anglai-
ses ou écossaises directement et
personnellement adonnées a la cul-
ture du sol, comme on peut les ob-
‘server any Etats-Unis, en Australie,

-en Nouvelle-Zélande... Méme dans les

la’ ils
‘a 1. population indigéne, flotter 4 sa
I surface.

rsement

pas iD

parties les plus septentrionnales, sur
les terres hautes recherchées pour la
pureté de lair qu'on y respire, il leur
serait. difficile de supporter l’ardeur
du soleil. »

De sorte que les Anglais ne peu-

he pourra jamais étre
pour eux qu'une colonie commerciale
ne peuvent que se supperposer

Par contre, l’elément indigéne se
trouve éire essenticilement agricole.
D’aprés Flisé Reclus le dernier recen-
« énuimere 14.460 villes de
5 000 habitants et plus, ayant ensem-
le 18 millions de résidents: ce n’est
pas lu dixiéme partie des Hindous qui
peupleot les po-:sessions anglaises. »
Tout le reste se livre & la culture ;
seals, quelques plinteurs de caféiers
et d’arbres athé appartieonent a la
race anylo-saxonne.

ll y adonc dans I'Inde, en face d’u-
ne race conquérante forcément ias-
table et détachée, une race indigdne
absolument, indéracinablement im-
plantée dans le sol par la culture qui,
ce le sait, est de tous les travaux ce-
luiqui attache le plus fortement l’hom-
me & la terre.

Ce qu'il y a de prodigieux, c’est pré-
cisément que l’Angleterre ait pa con-
quérir e* garder durant plas d’an de-
mi siécle cet empire de plus de 300
millions d’ames, e: elle n’a pu y arri-
ver que par la sagesse de ses ad-
ministrateurs et la puissante té
de ses marchands. Que I’Iade soit &
’heare actue'le dans un « état de for-
mentation et de révolte sourde », ce-
la est fort possible : on s’explique cet








état de choses par Vinfluence cxercée
par instruction curopécane sur les
traditions firmiiiaes et les croyance s
Pelipteuse.duypoune babou, a nsi qaaux
preten ions deo Peélsine at sary-mele
constitue par cdo dvastea caetis padre).
Crest done tes econdittons artiti ie tes
eapordes plus hautiet dans lesqueiies
@ lke’ wes cencant di hex ta
apgith eet Hindoue, qui Sort li cause
de Vétat de choses qui sourde dans
Vince,

Copendant tout le monde ne pa ta-
Â¥2? pas le pessimisme du Doc ear N.
Auguste a Végurd de celtic possession
anglaise. On a un peu Contiance que
VAngle'cire, si goneratement respec-
tueuse des sentiinents autonomes de
ses adimninistr4s, saura garder ta plus

ey ~ ems

lompletaps pron aime sa Pacue Viie-
royauté, Pins tous les cus, sioelle y
echoue, ib est fort preataboe, pour
tout ce que avbas avons dit, gre
Wau 2a sar hiee. yo eussenteéchoué
polar tot,

lyavtte ars des divisions & main oar.
Tae sams arm bre oonsanwhantaternt
Pho de avant Paconqae oe anglaise, et

ces div stons fturent te césultet de tou
tes de séries dainvastons dont cet em:
pores Qeete Pobyet deouis bas ternps bes
plas reéce?eés : Darius le con quit, puis
Mtoxandre, avantieecechreétenne; puis
les hhalifes arabes. puis les Mahome-
fants de TAtvhaimostan, jusquau pie e

sbeeie yo plies Ca fut la tour ade Gerzis-
Kham 8 PSs steete, ) de Tamertan
(Wore steele), de Baber qui fonda

Pemypure du Grand Mongol € Wem spe.
cle, ) de Nadir - Schah Cis? siéele.s

Toues cesanvasions eurent pour
eitet de supperposer dithéventes races
les thaes aux autres et de créer une
infinité de castes ennemies les unes aux
autres,

«e fies stecles ont passe,
supet Parl de Rousiers, sans
a fustonner les races.

Voila dans quellesconditions se trou-
vot Pemptee indien lorsque la Com-
pagnie anedaise des Tides entreprit
de Vadmisistrer, apres Uéchee suce s-
sifda Portugal el de ‘a France. La
Compagnie: des Indes dut s’effacer,
arrivee diatilenrs am ferme deosa dis-
solution, devant Pactlon direete du
Gouvernement Anglais, qub commen:
Ga adsexereer vers L840.

a Lao pux brisannique vintse subs.
titer aux coaerres civiles et a Pantia-
POnIsme des castes. « La domination
nealaise, dit Alexandre Ular, a chan-
de fond en comble des habitudes
politiques millénnaires de Vinde. La
rrande péninsule est pacifife. Et ceci
estun fait aussi extraordinaire, aussi
étrange que le seruent, par exemple,
la conquete et la pacification de lVEu-
rope par les Etats-Unis. Les) Anglais

écrit a ce
parvenir
»

wed
bie

quité ont ensanglanté ViInde.
les immenses populations soumises a

résent ala Grande-Bretagne, n’ont
joui toutes a la f.is dune période de
paix aussi prolunyée. IZEmpire des

Grands Mongols lai méme'n’a pu réali- |

ser cette taczhe. Et, au point de vue
europeen, il est difficile de ne pas

aftirmer que Vadministration anglaise -
ceuvre

a accompli, en ce sens, une
aussi bicnfaisante que prodigieuse. »

(le témoignage ad’autant plus de’
a 6t6é exprimé dans le
cours d’un articla peu sympathique a
Vinfluence anglaise, publié pac la Re-

poids quil

vue de Paris.
Voila



la vérité pour I’Inde ; nous

allons également chercher & la déga-
ger pout PAlgérie,

—————————



Audience Présidentielle

Mot. les paroles prononcées par S. E.
Prdstdent d4 la Républiqne dad Vau-
dience de dimanche dernier,
Messieurs,

Qlielques juurnaunx élranyers, sou-
doyés par les conspirateurs, meénent
contrenotre Puys etcontre le Gouverne-
ment une campagne des plus actives,
une campagne de Mensonges grossiers
dont le but est d’exciter contre nous
Popinion étrangere, denhardir nos ad-
Versaires et de nous intimider en mé-
me temps. Leur derniére invention est
que fe Gouvernement des Etats-Unis
Vappiete a envover en Hbsitt une armée
de cing mille hommes pour y muainte-
nir VPordie. A bout de ressources, ils
agitent done maintenant devant nous
ladmenace Pune tutelle preohaine,
Jenne vous parte, Messieurs, de cette
ropagande de journaux que pour vous
iptialer jusqa’a quel point les éternels
petturbateurs se laissent pousser par
leur aveoylement sans non. Ai-j> ba-
|

le

solid? vous dire combien est absurde
celle fable dune intervention atmée de
a part des Etats-Unis ?
| Le Gouvernement umeéricuin, en la
Hlovaute de qui nous avons la plus en-
i tiere contiance, Nous a donnée plus d’u-
[ne fois — et tout récemment encore
dans la question du droit d’asile — des
prenves non éq'uvoques de son respect
de nov droits de nation libre et indé-
pendante ; et c'est uae veritable injure
qne la presse lui alressa, une injure
aussi Odieuse qvinjustitiée, quand cet-
te presse lui attribue un projet aussi
pcontratire aux régles sacrées du D.oit
|

'Totemational, unm projet qui heurte | si
Hbrautuement notre irréductible senti-
ment national, un projet dont la seule
idee excite cn nos cwurs la plus vive
repul-tom.

Noy ajoutez point foi, Messieurs .Les
amibitieuX qui, pour essayer de con-
querin dt: pouvotr, mhésitent pas a ein-
ployer des moyens de propagande aussi
Ifnominieux, les hailiens dénaturés
qut non contents de chercher a discré-
,dites le Gouvernement, osent nous fai-
ie mMenice, par leur presse d’une inter-
Vention armeée de PEtranger, ces ambi-
tieux verront une fois de plus, je le ju-
‘re, fears Galeuls déjoués, Nous défenz
drons contre eux jusqu’a la mort VPinté-
grité te cette vutonomie nationale a la-
quctle iis sont teaitres, de cette autono
mite nationale créée par Phéroism2 de

. , , So hos Pees et scellée du plus pur de fleur
se font facilement une gloite d’avoir : I P

supprimé les innombrables « gucrres |
Civiles » qui depuis la plus haute anti- |
Jamais ,

Suny



POULS DITRRS

Revue du Marché

Lundi nous avons ouvert 4 820 ./* nous
sommes descendus graduellemcnt de 820-
A815 et805 ./* Hier matin on était 4 760
“yo Ct L la fermeture hier soir on deman-
dait A vendre 4 750 0; taux d’ouvertu-
re ce matin. Il est probable que dans le
courant dela journée ou pratiquera des
taux plus bas.

Il est Aespérer que les négociants du
, Bord-de-mer baisseront un peu le prix
| des marchandises en présence de cette

baisse du change.

ret
rr tn A

Les Trwites sur France ont donné lieu 4; RE NSEIGNEMENTS

quelques petits affaires assez intéressantes ;
on a vendu a 1/2..e de prime or pour
le Paris direct et 1/2, 1 1/4 pour les
Hamburg-Puaris.

Les Chiynes sur new-York sont A 1%

Les Chejues sur Parts A 3 1/2 9's.

Le nickel est maintenant au pair con-
tre gourdes.

Les nouvelles d'Europe concernant le
cacao sont tourours favorab'es a l'article
qui est a Frs. 58.

Le café dHiiti est a Frs. 44.

Echos d2s Gonaives
4 S ptembre. 1908.

Par le vapeur le « Croyant », est arrivé
en notre ville le Seerétaire d’Erat de VIn-
térieur et de la Police Générale, Mon-
sieur Vilhardouin Leconte. Les circ nstan-
ces dans lesguelles Monsieur Vilhardovin
Leconte fait cette dernicre visite ne sont

lus les mémes qu’a la précédente. Aussi

[e distingué minis're semble--il dtre heureux
lui-méme = de lace teil cordial set chaleu-
reux dons il est l'objet de la part de cette-
population.

Etrangers et Hitiens, ali faveur de
cette bientaisante paix dont jouit act-relle-
ment cette malheureuse ville, qui a été

entrafnée dans une pireuse erreur, se sont
démends pendant quatre jours pour don-
ner au Ministre l’illusion de la Capitale.

Li Compagnie des Chemins de fer,
malyre la suspension des trains, a préparé
une promenade en l’honneur du ministre
de l'Intérieur, qui matheureusement n’a pu
y prendre part. Les hib‘tints de fa campa-
gne qui ont crn, ou entendu dire, que le
ministre ve.rait faire reprendre le cours de
exploitation, ont fait une chsade ovation
encriant: « Vice Nord Alexis! Vive le
Chemin de fer ! Vive Nord Alexis.

Le Ministre continueraita gouter nos joies
et notre paix, si lafumée du « Cen‘enaire»
n’avait point paru ce jour 2 Vhori-
zon. Le bal de ce soir au cercle du Com-
merce a été renvoyé ; mais certainement
le ministre nows reviendra.

C. LAQUINTE.
Faire part funeébre

La Société frangiise de Secours Mutuels
et de Bienfaisance nous prie d’assister aux
fundrailles de CHartes QuILLauaut, décédé,
muni des Sacrements de l’Eglise, hier a
8 heures du soir.

L’enterrement aura lieu cet aprés-midi,a 3
heures, en l’Eclise Ste-Anne.

On se réunira 4 l’Asile Franguis.

Les nombreux amis de M. Quillauqui,
sont priés de considérer le present com-
me une invitation.

ss
~ Nous apprenons aussi la mort de JULIEN
BAYARD survenu ce mitin, 48 heures. Les
funérailles auront lieu demain matin en
l’Eglise St-Joseph.
**
*

Est morte aussi Madame Exte Levévre,
née AticE Dioper. Les funérailles auront
lieu demain aprés-midi, a la Cathédrale.

Maison mortuaire : Avenue John Brown

Nos condoléances aux famille éprouvées.
Remerc‘ements

Mme Vve Alcide Charlemagne, Mme
Vve Charlemagne, ainsi que les autres
membres de Ia famille. remercient bien
sincérement tous les amis qui leur ont
donné une si précieuse marque de sympa-
thie a l'occasion de la perte cruelle qu'ils
ont éprouvée dans la personne de leur re-
gretré

ALCIDE CHARLEMAGNE

Ils leur garderont un souvenir impéris-
sable et une profonde reconnaissance;

Port-de-Paix 1 Septembre 1908.

METEOROLOGIQURy

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE S -MaRtigl

VENDREDI 4 SEPTEMBRE

Barométre 4 midi 762, 7°p
.minimum 23. ¢
Température{maximum 34.1

moyenne diurne 27,
Cicl 4 peu prés clair le matin, on
nuageux l’aprés midi. Orage au NE ye
du soir. .

Le barométre est stationnaire.

R. BALTENWECK
Chroniaue des Tr'bunaug
TRIBUNAL DE PAIX
Section Norp

' Salle comble. Sur les baacs, beaucong
de dames & toilette claire : celles-ci a mie
ne souriante. cellis IX séveres, furicuses
comme de terribles rivales gui vont biew
tot, dans une grande bataille, convrir le
parquet dutribunal des monceaux de den
telle de leur rob: et des teurs de leer
chapeau. Les fondés de pouvoir sont toas
la, en colonnes serrées, avec des yeux ine
quisiteurs, cherchant 4 savoir sileur affaire
sera aujourd’hui appelée. Qie voulez-vous!
Crest le strugyle for life. Aux fenétres se
' dressent rigides les bustes des curieux.

Le tribunal ouvre |’audience.

Les illusions tomb nt ; Ia cause ap
ne se préte pas aux rires. C’est Astrel Lae
forest «t Pourcely Faine qui sont a ls
barre.

As‘rel Laforest est ce notaire 4 téte pee
lée, moustache grisonnante, yeux gris,
grozsscur moyenne, belle taille ct pal,

ui se tient au milieu de la Grand'tee
dans un cabinet, 4 forte lamiére, ot il
cuit les hommes d’affiires, partois de mi
gnonncs personnes qui viennent lui
minder en emprunt quelque argent 08
déposer entre ses mains le peu de leer
épargne. C'est un notaire sdrieux, sévéte
qu'il faut respecter, comme diailleurs i
faut les respecter tous. Balzac, tombast
entre les grittes des notaires a failli telle
ment perdre la téte qu'il congut le chi
rique projet d’a'ler en Haiti installer ane
vaste plantation d’ananas de laquelle.
espérait faire fortune. ou encore 4 18
de plans, chercher la fortune de Tousssa®
Louverture enfouie sous terre. Il nen
tit que grace a son génie.

Astrel Laforest, locataire
Petion-Ville, appartenant
Pourcely Faine a été assign
tre Bertrand en déguer, issement
immeuble. vt

ME Valin, un jeune licencié de I Univer
sité, mandaraire de Mt Laforest, a 90@
une exception de litispendance, en
ressortir qu’avant d’avoir rega la i
du sequestre, il avait assigné celal Pa
vant le rribunal civil de ce ressort 98% Te
d‘obtenir un délai de 15 mois pow *
laisser les lieux loués. em:

M* Moise D. Charles, encore 08 F a
é&



d’une maisoat
3 l’ex- mine
é par le séqeer
a

licenci¢é, a répliqué que la citation
envoyée avant Wassignation, que co
dans le but d’éluder la cOmpCtene al
tribunal de Paix que Me i ilsqete
avait assigné devantle Tribunal civls a
matiére de dé uerpissement, le tri

aix était seul compétent.

P Me Valin fait remarquer que son
saire était dans une erreur profot es
n’y a aucun texte de loi qui it q ;
tribunaux de paix sont competeo
connaitre des demandes de a8
ment, qu’on est libre de choisif ous
quel tribunal. Il a affirmé en 0
son assignation est antérieure 4











deux “de

gat les

ge declarer jncompétent.

Le Tribunal ayant reconnu u’il y avait
senendance et connexité s’est éclaré in-
empéttent.

Arrivageé
le steamer Prints

matin est entré !
sagers suivants VvC-

illem IT avec les pas

de:

eu York: sCharles A’ Moore, Mile
Mery Burch, Mme Lafontant.
2 & Mare. Pere Moullec, Rodolphe
Geqeeron, J. L Hichmann, Orélus Pierre
Benard, B. Cathan, Jacques urocher,
Michel Saich et fils,Mr et Mme Emile La-
veanet, Willian Angus, Mme R. J. B
Michel, Mile Emilie Chiuvelt, Mile ee
fae Paul, Antonio S2nise i2S- Habib,
Mme Georges Angus, Helene Angus, No-
nu Angus, Nephthalie Paul, St Louis Jean,
Emile Brisson, Antoine Nonez, Anna Seide,
Mme Georges Louis, Mme Audigé, Cleé-
pent Narcisse. Vve Voley Chauvelr, An-
sete Dodaro, D’ Roche6Grellier, Noémic
Joseph, Soeur Sibac!, Mule Vital.

Gonaives : E. Dupuy, F. Shemtob.Joseph
Fadoul.

Eshos du Cap-H iitian

Moet Mo Tra ot! tsidore ont perdi
karderner née fos rine age: de 13 ans.

Nos condoléric.s aux époux Isidore.

—Par commis-ion de Soa Exce lenee le
President dz la Republique, le général
Ocavien Francvaraéé nommé Com-
gindant de Arrondissement dau Borgn-.

Nos compliments.

Pour les Pauvre3
‘Lise de souscription en faveur des Pawvures

Dl Hospice Si-Vincent (Mois de Juellet )

..p Déjardin Th. Luders & Co, G 10 ;
th & Co, 10 ; C. Lyon Hall et Co,
Fw;G, Keitel et Co, 10 5 F. Hermann
a Co, 10; Orto Betber et Co, ro ; L.
langendonk, ro ; Simmonds fréres, 10,
Robert Norts,r0 ; Bingue Nationale d*Hai-
t, 253; Louis Lora. ro ; Gaston Revest et
G5; J. Lav.iie. 5 ; Paul Painson, 5
eet Co, ; ; F. Coupet, 5 ; Roux et
(53S Mivierre, 5 ; W. Pohlmann,
;A.de Matt. 5,5 ; Jh. Nadal er Co, 5 5
ari Brisson, 2; L. d'Espinose, 5 ; Er-
our, 5 ; A. Vi'joint, 5; Chs Fat-

te. 2; Un ami ( B. ), 1; E. Stempel,
§; Un am (Chs. M. ). 1; A.L Gue-
ah N. Thomas, 2; Usine Chateau-
4,5; L. Peloux et Co,5; L Jac-
ne 2: E Dereix, 5; £Vve. Raoul Jn-
bed Em. Robelin, 5 ; Chs. Gau-
nie j i F. Carvalho 2; G. et C. Reé-
5; Mine. Franckel 2 ; 2 -
man Aled. Franckel 2; Mme. Her

lee noture de la Malle

, dépéches pour Pet't-Goive, Cayes,
ee et Curagio par le sjs Prins Wil-
~ seront fermées ce soir d 8 heures pre-

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des chéques pour tous les départements.
sauf l’Agriculture pour le paiement du
mois de Juillet.
Sn gréve

Jeudi dernier, 4 VParrivée da « Prins
Frederik Hendrik », les acconiers se sont
mis en gréve, refasant de faire le débar-
quemen', sau; une augmentation de sa-
laire.

A laceuite d'une entonte avec
mores, Ps oont repris te travail.

Grandi Gosier

Le géneral O. Damas 1 cté nommeé
Commandan: de ta Commune de Grand
Gosier, cn remplzcement du général Nor-

le Com-

| mi’ Zamor.

|
|

— Hla passé ici lundi, se rendant 4

' On peste.

Me ces

Morered: pisse, Is chile de Mme Bar-

théiemy Lefontant ct ensuite sa robe ayant:

pris fea aux chan tiles de cire que les de-
vorcs allument ordinairement’sur un_ pla-
cau il Eelise, ee a és privement bra-
lée. — Samedi ele snecombait et ses fu-
nérailles avaient licu dimanche matin.
Dimanche matin mourait \{me Hiram

Colin, née, Gracicuse, 4 laze 56 ans.—
Ses funéraiils ot eu lieu dans laprés-
midi.

Nous adressons nos sincéres condoté-
ances 4 Mr Burthélemy Lafontint, au gé-
néral Hiram Cotin, commandant de la
Commune de Biinec ct aux parents des
défuntes.

Remercizments

Iliram Colin, Mme Vve Léon
S:--Germiin, Melic Trésaie Bour,iquot et
Mme Phifeclé. Jarbath, remercient bien
sincerement toctes les personnes qui leur
ont pré é jcur concours ct leur assistince
aux fundrailies de leur épouse, soeur et
cousine.

I's les pricnt de crore A leur profonde
reconnaissance.

Cambvio'ageet sacrilege a

VEndlise paroissiale

Vendredi 28 de iecorté, les cambrio-
leurs ont enlevé des autels, nappes, chan-
deliers, etc. ; et la couronne d'une des sta-

tues. —
La police est aux trousses

fovelesEanere

Dernié¢res Dépéches

Le géaedrel

de ces impu-



énéral d'Amade, le com-
> troupes frangaises au
nouvelle d'un grand
usuttan Abd E!
id Mrougni et

Paris 3 — Le 8
mandant en chef de
Maroc, téléyraphiz [a
combat entre | :s pariisansd
Aziz commands: par feo
ceux de Moalai Hatid commanadés par le
caid Glaoui ct son frére, Ce dernier qui
avait été noma gouvernzur de Marrakec
par lusurpiteur, a éré tué par ses propres
soldats durant le combat

L’armée du caid Glaoui

ment bittue et dispersée.
Tanger 3.— Des nouvelles regues de

a été complete-

Marrakeh annoncent que le 20 aott le caid
\t ougui a battu les troupes du caid
(+ oui un des lieutenan’s de Moulai Ha-
til dans ce combat livré 4 trois heures de
marche de la cacitale du sud les partisans
du nouveau sultant ont cucing cents ho
mes de tués le caid Glaoui lui méme a
blossé eta eu 3 chevaux tués sous lui des
rapports de source indigene disent que le
courage aété turmble. Moulai Hatid deman-
de instimmept des renforts un: dépéche
de Mog idorr gue par ta télévraphie sans
fil annonce que le caid des Antlous un par-
tisan d’Abd El Az‘z a été assassine.

Bertin 3 — Le conseiller de l’ambassa -
de de Erance s'est rendu ce soir au minis-
tere des Affaires Etrangéres ou il a infor-
mé verbalement M. Sterrich sous secré-
taire de la nature de l'accord eatre la Fran-
ce et | Espagne au sujet de la reconnais-
sance de Moulai Hafid. Aaux termes de cet
accord la France ct l’Fspagne sont d’avis
gue la reconnaissance de Moulai Hafid
peut avoir lieu apres que celui ci aura of-
ficiellemcnt notifié aux puissances son ac-
finitivement et offiziellemen: les engig--
ments d Abd El Aziz et déclaré se conside-
rer comme engigé lui meme.

Paris 4.— Rente : 96.80

M. Clemenceau dont la cure est termi-
née quitta Carlsbad aujourd hui.

Le gal Picquart ainsi que plusieurs mem-
bres de la commision de l’armée se ren-
dront au camp dz Sissonne pour assister
aux experiences et formations de la nou-
velle artillerie.

NM Caillaux présida les opérations du
Comité agricola de Mamers et prononya
un discours.

Un train de voyageurs tamponna 4 Lo
vres ( Oise), un train de marchandises.
y a ncut blesses peu prigyement.

I: n'y a pas cu d’accident de pesonne.

Les coure Amiraraux de Percin et de
Marolles sont promis vice-amiraux.

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tel sont promus contre amirruy.
Tokio 4.— Des d$péches de

provine? dIchigo annoncent que 4.000
masons dela ville ont été la proie des
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—— a eT 2. ee

Pour tout =e:

«On vajusyu a disputer ala Fran-
‘eso apitude 4 la colonisation, 6-
sitleD? N Auzu-te; et c’est dars
vette fle quai fut Saint-Domivgus 5...
que l'on ne craint de soutenic Cc. pa-
radoxe, »
Je pourcais retorguer comme suit
uargument du Docteur : « On vante
'aptitade de la France a la colonisa.
loo gtc'est dans cette fle qui fut
siotDomingue que l’on ne craint
ps de soatenir ca paradoxe. »
emai d’ailleurs pas long 4 dire
‘i lechapitre de la colonisation, par-
‘¢qu8 mon contradicteur n’a pas
baudup in-isté sur ce point, dans
i paralldie y Vil a tracé entre la Fran-
art PAncle erre. [| sembia mene
(it read hommaye a Vaptitude co-
misittigs des Anyiais lorsqu’il dit
We vaax-cl « euc-méines na tarissent
Ms «dloges sur l’administration et
8 develop.e nent de PAlgdrie.
cae itade t'un peuple a la coloni-
lan he saurait étre un fait in iépen-
Meee Sol: elle est conditionnée
it sooo aptitud:s tenant a I’é-
wire “at me n+. Queiles sont ces der-
“bag apiluies ? Elles nous sont ré-
hit den les qualités mémas qui doi-
f istoguer un bon colon. Qu:l-
rout ee3 qaalités ? Elles sont cel-
mages i reproduites en note ala
vie, ° Etude sur le tempframint
| ay que je demande la permis-
a Tappoler ici :
be da caer? pas un coon incapa-
ls voyager beeen le froid, la chaleur,
hava ee ongs et pénibles a pied, 4
‘Wrelle en chariot, les fatigues car-
fans dstyites sortes, les priva-
‘ars, 24m3, le tout sans mee
‘Obl sang’ out sans en étre ac-
‘touplet de perdra pour cela !’usage
aly gat ne’ facultés.
Mr. g2an militaire doit accom-
Seulement
a en temps d3 guerre,
Su'ler ent A ile rares intervalles, ua
pendant ‘BS de le faire tous les
00 installati 88 premiéres annees
tendre aa Et encore n’a t-il
ve ua offiens des secoirs que
doat i, ae dans organisation
poer 1 ait pactie ; ni I’smbit
© soigoer, ni l'iatendance






£z
a

v1 concerne 'Aduiunistration dau J



Ee

FAITS DE COLONISATION

pour veiller a sa noarriture, ni le
train pour transporter ses bagages.

« De plus, Peatrepris2? gre pours. tl
le column ue peut devoie son succes
qu’é lui seul. Dans un régiment, si le
coionel toinbe malade, le lieuteaant-
colonel le remplace ; a défadt de lieu-
tenant coloivel, il y ale plus ancien
des commarn-iants, étc. l:i, rien de

toutcela,aucun suppléant. Il faut deuce |

absolumant. de toute nésessité, efre
en mesure dg supporter les geandes
fatigues. En cas de mala fie, 04 hia
méme pas 4 espérer fa rente viagere
donnée sous forme de reiraite pour
infirmités coutractées dans un s-rvi-
ce commande. »

Est-:e qu’a ces traits non Gquivo-
ques il mest pas facile de reconnmaitre
ies grandes lignes de cette education
physique anp'uise tant décriée pat le
Docteur”? Cette education est done
singuligreme xt propre a faire des co-
lons ; ce nest d'ailleurs pas la une
convenance toute furtuite : c’est le but
formel de cette éducation. Qu: le
peuple ang’ais soil essenlicilement
colonisateur, oust donc la une conse-
quence directe de léducation a ta-
quelle il s’entraine et en veriu de |a-
qualia les cadets de famille, exclus
de la suczession du domaine pater-
nel; ont tendaace a émigtrer uu loin.

Miis ils émigrent pas seuletne t en
des pays éloignés ; ils s’y fixent. Nous
venons de voir pourquoi ils émigrent,;
nous allons voir pourquoi ils se fisent
dans les endroits of i's émigrent.

Nous connaissons d4ja la formation
rurale de la race anglo-saxonne et ses

aptitudes pour la cutture du sol; en
vertu decette formation et de ces
aptitudes, l’Anglo-Saxon est attiré,

naturelles

partout of les conditions
se trouvent favorables, vers les entre-
prises agricoles: cest la défricheur
le plus opiniatre que | histoire ait ran-
coutré. Nous avons vu commen! ella
a su renouveler le sol de la Grande-
Bretagne pour la rendre propre a la
culture; de nos jours, on peut la voir
aux prisas avec |> sol du Far-West

américain.

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(rieusementdel agriculture si, sur 12 sol
of lonestcampé, on est constamment
ctravaillé par Pidée de s’en retourner au
pays des péres ; car la terre ne rend
qua loagteru2et erige qu’on se donne
velle tout entier. Aussi, Pémigrant an-
glo-saxons installe-Cil & demeure dans
sa nouvelle patrie ; on connat le mot
de ce aaghis résid ant a Kouala-herag-
si, dans la Noaveile-Zélande, qui di-
sait a un Visifeur franeais, en lui mon-
trant un coin ducimeti¢re de cette
petite ville: « Voila la. place que je
me suis réservée. » EX cet Agglals
n'était méne pas ‘un coion, c’étalt un
fonctionoaire !

in denors de I'éducation et des
quilités agricoles de la race, des né-
cessités é6conomi Jues e° COINMercha-
les poussent le peaple anghktis en du-
hors de son territoire : nous avors
deja dit que Je souci datteiadre

com-

sons de se déplacer que pour le
lui

inerce franeais, avait aceru pour
leanétier dela mere! von suit que
Marine mibchande anzbhuse ac entue
e'le-ineme Ja foree expansive dela
uation. (1)

On te voit, jes aptitudes des Anglais
pour fa colon satio? oat das Origibes
profondes diuis leur constitution s0-
ciate meme ot puisque ces mcmes
Ciises gant ratvi es mexis’ent
pour les Braces, jou: Vols pas qu'll
yoait « paradoss » 2 one pas recon-
nitie ceux-:i comme un peuple de
colons.

Il ne suffit pas d’avoir des colonies
pour étra réputé apte a la colonisa-
tion : ’Espagne a eu pas mal de vo-
lonics, le Portugal aussi; que sont-

elles devenues ? Ils’agit pu'dt de se

rendrs compte dia réalité des faits
co'oniaux et de l’avenir que ces fails
réservent aus populations co‘oniales.
C’est ce que nous allous essayer de
faire autast pour PAlyéri>, ci'ée par
le Docteur, que pour une ou deux au-
tres colonies frangaises. Un mot au-
paravant & propos des Indas Anglai-
ses que le Dosteur cite discrétement
a a ED

1. Les produits fabriqués dont se.compose
surtout l'Exportation francaise, ont plus de
valeur que de poids et de volume: ce qui
est une des causes de l'iusuftisance de frét
dont souffre la marine‘marchande francaise.

Or, il n’est pas possible de faire 8é-. Vinar-LasLacns.

la’
clientele, qui na pas les mémes rai- | veut pas s'implanter sur le sol de I'In-
de ; celle-ci



| LE NUMERO 4 5 CENTIMES

Les manuscrits insérés ou Bon ne seront pas rendus

arthur IBIDORE,

Samedi, 5 Septembre 1908:







Les abonnements partert du if et da rs de chaque

mois et sont payables d’avance

-








45, Ree Roux ou Bosne-Foi.

comme un exemple de l’incapacité cv-
loniale anglaise.

Il est certain que loccupation de
Vinde par les Anglais est en dehors
de leur formule coloniale telle que nous
venons de la déyager de, |’examen des
caractéres constitutifs dela race. Fa
effet, le climat indien ne ‘permet pas
a Européen de travailler la terre et,
dit un écrivain, « on ne trouve point
dans i’Hindoustan de familles anglai-
ses ou écossaises directement et
personnellement adonnées a la cul-
ture du sol, comme on peut les ob-
‘server any Etats-Unis, en Australie,

-en Nouvelle-Zélande... Méme dans les

la’ ils
‘a 1. population indigéne, flotter 4 sa
I surface.

rsement

pas iD

parties les plus septentrionnales, sur
les terres hautes recherchées pour la
pureté de lair qu'on y respire, il leur
serait. difficile de supporter l’ardeur
du soleil. »

De sorte que les Anglais ne peu-

he pourra jamais étre
pour eux qu'une colonie commerciale
ne peuvent que se supperposer

Par contre, l’elément indigéne se
trouve éire essenticilement agricole.
D’aprés Flisé Reclus le dernier recen-
« énuimere 14.460 villes de
5 000 habitants et plus, ayant ensem-
le 18 millions de résidents: ce n’est
pas lu dixiéme partie des Hindous qui
peupleot les po-:sessions anglaises. »
Tout le reste se livre & la culture ;
seals, quelques plinteurs de caféiers
et d’arbres athé appartieonent a la
race anylo-saxonne.

ll y adonc dans I'Inde, en face d’u-
ne race conquérante forcément ias-
table et détachée, une race indigdne
absolument, indéracinablement im-
plantée dans le sol par la culture qui,
ce le sait, est de tous les travaux ce-
luiqui attache le plus fortement l’hom-
me & la terre.

Ce qu'il y a de prodigieux, c’est pré-
cisément que l’Angleterre ait pa con-
quérir e* garder durant plas d’an de-
mi siécle cet empire de plus de 300
millions d’ames, e: elle n’a pu y arri-
ver que par la sagesse de ses ad-
ministrateurs et la puissante té
de ses marchands. Que I’Iade soit &
’heare actue'le dans un « état de for-
mentation et de révolte sourde », ce-
la est fort possible : on s’explique cet





état de choses par Vinfluence cxercée
par instruction curopécane sur les
traditions firmiiiaes et les croyance s
Pelipteuse.duypoune babou, a nsi qaaux
preten ions deo Peélsine at sary-mele
constitue par cdo dvastea caetis padre).
Crest done tes econdittons artiti ie tes
eapordes plus hautiet dans lesqueiies
@ lke’ wes cencant di hex ta
apgith eet Hindoue, qui Sort li cause
de Vétat de choses qui sourde dans
Vince,

Copendant tout le monde ne pa ta-
Â¥2? pas le pessimisme du Doc ear N.
Auguste a Végurd de celtic possession
anglaise. On a un peu Contiance que
VAngle'cire, si goneratement respec-
tueuse des sentiinents autonomes de
ses adimninistr4s, saura garder ta plus

ey ~ ems

lompletaps pron aime sa Pacue Viie-
royauté, Pins tous les cus, sioelle y
echoue, ib est fort preataboe, pour
tout ce que avbas avons dit, gre
Wau 2a sar hiee. yo eussenteéchoué
polar tot,

lyavtte ars des divisions & main oar.
Tae sams arm bre oonsanwhantaternt
Pho de avant Paconqae oe anglaise, et

ces div stons fturent te césultet de tou
tes de séries dainvastons dont cet em:
pores Qeete Pobyet deouis bas ternps bes
plas reéce?eés : Darius le con quit, puis
Mtoxandre, avantieecechreétenne; puis
les hhalifes arabes. puis les Mahome-
fants de TAtvhaimostan, jusquau pie e

sbeeie yo plies Ca fut la tour ade Gerzis-
Kham 8 PSs steete, ) de Tamertan
(Wore steele), de Baber qui fonda

Pemypure du Grand Mongol € Wem spe.
cle, ) de Nadir - Schah Cis? siéele.s

Toues cesanvasions eurent pour
eitet de supperposer dithéventes races
les thaes aux autres et de créer une
infinité de castes ennemies les unes aux
autres,

«e fies stecles ont passe,
supet Parl de Rousiers, sans
a fustonner les races.

Voila dans quellesconditions se trou-
vot Pemptee indien lorsque la Com-
pagnie anedaise des Tides entreprit
de Vadmisistrer, apres Uéchee suce s-
sifda Portugal el de ‘a France. La
Compagnie: des Indes dut s’effacer,
arrivee diatilenrs am ferme deosa dis-
solution, devant Pactlon direete du
Gouvernement Anglais, qub commen:
Ga adsexereer vers L840.

a Lao pux brisannique vintse subs.
titer aux coaerres civiles et a Pantia-
POnIsme des castes. « La domination
nealaise, dit Alexandre Ular, a chan-
de fond en comble des habitudes
politiques millénnaires de Vinde. La
rrande péninsule est pacifife. Et ceci
estun fait aussi extraordinaire, aussi
étrange que le seruent, par exemple,
la conquete et la pacification de lVEu-
rope par les Etats-Unis. Les) Anglais

écrit a ce
parvenir
»

wed
bie

quité ont ensanglanté ViInde.
les immenses populations soumises a

résent ala Grande-Bretagne, n’ont
joui toutes a la f.is dune période de
paix aussi prolunyée. IZEmpire des

Grands Mongols lai méme'n’a pu réali- |

ser cette taczhe. Et, au point de vue
europeen, il est difficile de ne pas

aftirmer que Vadministration anglaise -
ceuvre

a accompli, en ce sens, une
aussi bicnfaisante que prodigieuse. »

(le témoignage ad’autant plus de’
a 6t6é exprimé dans le
cours d’un articla peu sympathique a
Vinfluence anglaise, publié pac la Re-

poids quil

vue de Paris.
Voila



la vérité pour I’Inde ; nous

allons également chercher & la déga-
ger pout PAlgérie,

—————————



Audience Présidentielle

Mot. les paroles prononcées par S. E.
Prdstdent d4 la Républiqne dad Vau-
dience de dimanche dernier,
Messieurs,

Qlielques juurnaunx élranyers, sou-
doyés par les conspirateurs, meénent
contrenotre Puys etcontre le Gouverne-
ment une campagne des plus actives,
une campagne de Mensonges grossiers
dont le but est d’exciter contre nous
Popinion étrangere, denhardir nos ad-
Versaires et de nous intimider en mé-
me temps. Leur derniére invention est
que fe Gouvernement des Etats-Unis
Vappiete a envover en Hbsitt une armée
de cing mille hommes pour y muainte-
nir VPordie. A bout de ressources, ils
agitent done maintenant devant nous
ladmenace Pune tutelle preohaine,
Jenne vous parte, Messieurs, de cette
ropagande de journaux que pour vous
iptialer jusqa’a quel point les éternels
petturbateurs se laissent pousser par
leur aveoylement sans non. Ai-j> ba-
|

le

solid? vous dire combien est absurde
celle fable dune intervention atmée de
a part des Etats-Unis ?
| Le Gouvernement umeéricuin, en la
Hlovaute de qui nous avons la plus en-
i tiere contiance, Nous a donnée plus d’u-
[ne fois — et tout récemment encore
dans la question du droit d’asile — des
prenves non éq'uvoques de son respect
de nov droits de nation libre et indé-
pendante ; et c'est uae veritable injure
qne la presse lui alressa, une injure
aussi Odieuse qvinjustitiée, quand cet-
te presse lui attribue un projet aussi
pcontratire aux régles sacrées du D.oit
|

'Totemational, unm projet qui heurte | si
Hbrautuement notre irréductible senti-
ment national, un projet dont la seule
idee excite cn nos cwurs la plus vive
repul-tom.

Noy ajoutez point foi, Messieurs .Les
amibitieuX qui, pour essayer de con-
querin dt: pouvotr, mhésitent pas a ein-
ployer des moyens de propagande aussi
Ifnominieux, les hailiens dénaturés
qut non contents de chercher a discré-
,dites le Gouvernement, osent nous fai-
ie mMenice, par leur presse d’une inter-
Vention armeée de PEtranger, ces ambi-
tieux verront une fois de plus, je le ju-
‘re, fears Galeuls déjoués, Nous défenz
drons contre eux jusqu’a la mort VPinté-
grité te cette vutonomie nationale a la-
quctle iis sont teaitres, de cette autono
mite nationale créée par Phéroism2 de

. , , So hos Pees et scellée du plus pur de fleur
se font facilement une gloite d’avoir : I P

supprimé les innombrables « gucrres |
Civiles » qui depuis la plus haute anti- |
Jamais ,

Suny



POULS DITRRS

Revue du Marché

Lundi nous avons ouvert 4 820 ./* nous
sommes descendus graduellemcnt de 820-
A815 et805 ./* Hier matin on était 4 760
“yo Ct L la fermeture hier soir on deman-
dait A vendre 4 750 0; taux d’ouvertu-
re ce matin. Il est probable que dans le
courant dela journée ou pratiquera des
taux plus bas.

Il est Aespérer que les négociants du
, Bord-de-mer baisseront un peu le prix
| des marchandises en présence de cette

baisse du change.

ret
rr tn A

Les Trwites sur France ont donné lieu 4; RE NSEIGNEMENTS

quelques petits affaires assez intéressantes ;
on a vendu a 1/2..e de prime or pour
le Paris direct et 1/2, 1 1/4 pour les
Hamburg-Puaris.

Les Chiynes sur new-York sont A 1%

Les Chejues sur Parts A 3 1/2 9's.

Le nickel est maintenant au pair con-
tre gourdes.

Les nouvelles d'Europe concernant le
cacao sont tourours favorab'es a l'article
qui est a Frs. 58.

Le café dHiiti est a Frs. 44.

Echos d2s Gonaives
4 S ptembre. 1908.

Par le vapeur le « Croyant », est arrivé
en notre ville le Seerétaire d’Erat de VIn-
térieur et de la Police Générale, Mon-
sieur Vilhardouin Leconte. Les circ nstan-
ces dans lesguelles Monsieur Vilhardovin
Leconte fait cette dernicre visite ne sont

lus les mémes qu’a la précédente. Aussi

[e distingué minis're semble--il dtre heureux
lui-méme = de lace teil cordial set chaleu-
reux dons il est l'objet de la part de cette-
population.

Etrangers et Hitiens, ali faveur de
cette bientaisante paix dont jouit act-relle-
ment cette malheureuse ville, qui a été

entrafnée dans une pireuse erreur, se sont
démends pendant quatre jours pour don-
ner au Ministre l’illusion de la Capitale.

Li Compagnie des Chemins de fer,
malyre la suspension des trains, a préparé
une promenade en l’honneur du ministre
de l'Intérieur, qui matheureusement n’a pu
y prendre part. Les hib‘tints de fa campa-
gne qui ont crn, ou entendu dire, que le
ministre ve.rait faire reprendre le cours de
exploitation, ont fait une chsade ovation
encriant: « Vice Nord Alexis! Vive le
Chemin de fer ! Vive Nord Alexis.

Le Ministre continueraita gouter nos joies
et notre paix, si lafumée du « Cen‘enaire»
n’avait point paru ce jour 2 Vhori-
zon. Le bal de ce soir au cercle du Com-
merce a été renvoyé ; mais certainement
le ministre nows reviendra.

C. LAQUINTE.
Faire part funeébre

La Société frangiise de Secours Mutuels
et de Bienfaisance nous prie d’assister aux
fundrailles de CHartes QuILLauaut, décédé,
muni des Sacrements de l’Eglise, hier a
8 heures du soir.

L’enterrement aura lieu cet aprés-midi,a 3
heures, en l’Eclise Ste-Anne.

On se réunira 4 l’Asile Franguis.

Les nombreux amis de M. Quillauqui,
sont priés de considérer le present com-
me une invitation.

ss
~ Nous apprenons aussi la mort de JULIEN
BAYARD survenu ce mitin, 48 heures. Les
funérailles auront lieu demain matin en
l’Eglise St-Joseph.
**
*

Est morte aussi Madame Exte Levévre,
née AticE Dioper. Les funérailles auront
lieu demain aprés-midi, a la Cathédrale.

Maison mortuaire : Avenue John Brown

Nos condoléances aux famille éprouvées.
Remerc‘ements

Mme Vve Alcide Charlemagne, Mme
Vve Charlemagne, ainsi que les autres
membres de Ia famille. remercient bien
sincérement tous les amis qui leur ont
donné une si précieuse marque de sympa-
thie a l'occasion de la perte cruelle qu'ils
ont éprouvée dans la personne de leur re-
gretré

ALCIDE CHARLEMAGNE

Ils leur garderont un souvenir impéris-
sable et une profonde reconnaissance;

Port-de-Paix 1 Septembre 1908.

METEOROLOGIQURy

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE S -MaRtigl

VENDREDI 4 SEPTEMBRE

Barométre 4 midi 762, 7°p
.minimum 23. ¢
Température{maximum 34.1

moyenne diurne 27,
Cicl 4 peu prés clair le matin, on
nuageux l’aprés midi. Orage au NE ye
du soir. .

Le barométre est stationnaire.

R. BALTENWECK
Chroniaue des Tr'bunaug
TRIBUNAL DE PAIX
Section Norp

' Salle comble. Sur les baacs, beaucong
de dames & toilette claire : celles-ci a mie
ne souriante. cellis IX séveres, furicuses
comme de terribles rivales gui vont biew
tot, dans une grande bataille, convrir le
parquet dutribunal des monceaux de den
telle de leur rob: et des teurs de leer
chapeau. Les fondés de pouvoir sont toas
la, en colonnes serrées, avec des yeux ine
quisiteurs, cherchant 4 savoir sileur affaire
sera aujourd’hui appelée. Qie voulez-vous!
Crest le strugyle for life. Aux fenétres se
' dressent rigides les bustes des curieux.

Le tribunal ouvre |’audience.

Les illusions tomb nt ; Ia cause ap
ne se préte pas aux rires. C’est Astrel Lae
forest «t Pourcely Faine qui sont a ls
barre.

As‘rel Laforest est ce notaire 4 téte pee
lée, moustache grisonnante, yeux gris,
grozsscur moyenne, belle taille ct pal,

ui se tient au milieu de la Grand'tee
dans un cabinet, 4 forte lamiére, ot il
cuit les hommes d’affiires, partois de mi
gnonncs personnes qui viennent lui
minder en emprunt quelque argent 08
déposer entre ses mains le peu de leer
épargne. C'est un notaire sdrieux, sévéte
qu'il faut respecter, comme diailleurs i
faut les respecter tous. Balzac, tombast
entre les grittes des notaires a failli telle
ment perdre la téte qu'il congut le chi
rique projet d’a'ler en Haiti installer ane
vaste plantation d’ananas de laquelle.
espérait faire fortune. ou encore 4 18
de plans, chercher la fortune de Tousssa®
Louverture enfouie sous terre. Il nen
tit que grace a son génie.

Astrel Laforest, locataire
Petion-Ville, appartenant
Pourcely Faine a été assign
tre Bertrand en déguer, issement
immeuble. vt

ME Valin, un jeune licencié de I Univer
sité, mandaraire de Mt Laforest, a 90@
une exception de litispendance, en
ressortir qu’avant d’avoir rega la i
du sequestre, il avait assigné celal Pa
vant le rribunal civil de ce ressort 98% Te
d‘obtenir un délai de 15 mois pow *
laisser les lieux loués. em:

M* Moise D. Charles, encore 08 F a
é&



d’une maisoat
3 l’ex- mine
é par le séqeer
a

licenci¢é, a répliqué que la citation
envoyée avant Wassignation, que co
dans le but d’éluder la cOmpCtene al
tribunal de Paix que Me i ilsqete
avait assigné devantle Tribunal civls a
matiére de dé uerpissement, le tri

aix était seul compétent.

P Me Valin fait remarquer que son
saire était dans une erreur profot es
n’y a aucun texte de loi qui it q ;
tribunaux de paix sont competeo
connaitre des demandes de a8
ment, qu’on est libre de choisif ous
quel tribunal. Il a affirmé en 0
son assignation est antérieure 4








deux “de

gat les

ge declarer jncompétent.

Le Tribunal ayant reconnu u’il y avait
senendance et connexité s’est éclaré in-
empéttent.

Arrivageé
le steamer Prints

matin est entré !
sagers suivants VvC-

illem IT avec les pas

de:

eu York: sCharles A’ Moore, Mile
Mery Burch, Mme Lafontant.
2 & Mare. Pere Moullec, Rodolphe
Geqeeron, J. L Hichmann, Orélus Pierre
Benard, B. Cathan, Jacques urocher,
Michel Saich et fils,Mr et Mme Emile La-
veanet, Willian Angus, Mme R. J. B
Michel, Mile Emilie Chiuvelt, Mile ee
fae Paul, Antonio S2nise i2S- Habib,
Mme Georges Angus, Helene Angus, No-
nu Angus, Nephthalie Paul, St Louis Jean,
Emile Brisson, Antoine Nonez, Anna Seide,
Mme Georges Louis, Mme Audigé, Cleé-
pent Narcisse. Vve Voley Chauvelr, An-
sete Dodaro, D’ Roche6Grellier, Noémic
Joseph, Soeur Sibac!, Mule Vital.

Gonaives : E. Dupuy, F. Shemtob.Joseph
Fadoul.

Eshos du Cap-H iitian

Moet Mo Tra ot! tsidore ont perdi
karderner née fos rine age: de 13 ans.

Nos condoléric.s aux époux Isidore.

—Par commis-ion de Soa Exce lenee le
President dz la Republique, le général
Ocavien Francvaraéé nommé Com-
gindant de Arrondissement dau Borgn-.

Nos compliments.

Pour les Pauvre3
‘Lise de souscription en faveur des Pawvures

Dl Hospice Si-Vincent (Mois de Juellet )

..p Déjardin Th. Luders & Co, G 10 ;
th & Co, 10 ; C. Lyon Hall et Co,
Fw;G, Keitel et Co, 10 5 F. Hermann
a Co, 10; Orto Betber et Co, ro ; L.
langendonk, ro ; Simmonds fréres, 10,
Robert Norts,r0 ; Bingue Nationale d*Hai-
t, 253; Louis Lora. ro ; Gaston Revest et
G5; J. Lav.iie. 5 ; Paul Painson, 5
eet Co, ; ; F. Coupet, 5 ; Roux et
(53S Mivierre, 5 ; W. Pohlmann,
;A.de Matt. 5,5 ; Jh. Nadal er Co, 5 5
ari Brisson, 2; L. d'Espinose, 5 ; Er-
our, 5 ; A. Vi'joint, 5; Chs Fat-

te. 2; Un ami ( B. ), 1; E. Stempel,
§; Un am (Chs. M. ). 1; A.L Gue-
ah N. Thomas, 2; Usine Chateau-
4,5; L. Peloux et Co,5; L Jac-
ne 2: E Dereix, 5; £Vve. Raoul Jn-
bed Em. Robelin, 5 ; Chs. Gau-
nie j i F. Carvalho 2; G. et C. Reé-
5; Mine. Franckel 2 ; 2 -
man Aled. Franckel 2; Mme. Her

lee noture de la Malle

, dépéches pour Pet't-Goive, Cayes,
ee et Curagio par le sjs Prins Wil-
~ seront fermées ce soir d 8 heures pre-

a

ae

Avis Commercial
public et le commerce sont avi-
@Monsieur Orro Fiscven est char-
mn Rotre procuration.
. ‘ap-Haitien le ter Ssptembre 1908.
TISCHER & Ce

Vt" Transatlantique

nla ——

jteamer Vontréal est attendu
Matin 8 courant et partira le
gr 46 heures du soir pour St-

daives et Petit-Goave.
L’AGENT
F.M.ALTIERI



mandes sont connexes et (

le Tribunal de Paix pour éviter une
riété de jugements a pour devoir de_

Mr G. LION

Rue Rigaud Bois Verna

| Informe le public de da ville ct des
environsde Port-au-Prince qu'il tchete
des a présent an comptant les feuilles

i : . vs
de pitres, o eilles Panes et galatha.





Echos de Jacmel
Cheques
L’Administration des Finances a .egu

des chéques pour tous les départements.
sauf l’Agriculture pour le paiement du
mois de Juillet.
Sn gréve

Jeudi dernier, 4 VParrivée da « Prins
Frederik Hendrik », les acconiers se sont
mis en gréve, refasant de faire le débar-
quemen', sau; une augmentation de sa-
laire.

A laceuite d'une entonte avec
mores, Ps oont repris te travail.

Grandi Gosier

Le géneral O. Damas 1 cté nommeé
Commandan: de ta Commune de Grand
Gosier, cn remplzcement du général Nor-

le Com-

| mi’ Zamor.

|
|

— Hla passé ici lundi, se rendant 4

' On peste.

Me ces

Morered: pisse, Is chile de Mme Bar-

théiemy Lefontant ct ensuite sa robe ayant:

pris fea aux chan tiles de cire que les de-
vorcs allument ordinairement’sur un_ pla-
cau il Eelise, ee a és privement bra-
lée. — Samedi ele snecombait et ses fu-
nérailles avaient licu dimanche matin.
Dimanche matin mourait \{me Hiram

Colin, née, Gracicuse, 4 laze 56 ans.—
Ses funéraiils ot eu lieu dans laprés-
midi.

Nous adressons nos sincéres condoté-
ances 4 Mr Burthélemy Lafontint, au gé-
néral Hiram Cotin, commandant de la
Commune de Biinec ct aux parents des
défuntes.

Remercizments

Iliram Colin, Mme Vve Léon
S:--Germiin, Melic Trésaie Bour,iquot et
Mme Phifeclé. Jarbath, remercient bien
sincerement toctes les personnes qui leur
ont pré é jcur concours ct leur assistince
aux fundrailies de leur épouse, soeur et
cousine.

I's les pricnt de crore A leur profonde
reconnaissance.

Cambvio'ageet sacrilege a

VEndlise paroissiale

Vendredi 28 de iecorté, les cambrio-
leurs ont enlevé des autels, nappes, chan-
deliers, etc. ; et la couronne d'une des sta-

tues. —
La police est aux trousses

fovelesEanere

Dernié¢res Dépéches

Le géaedrel

de ces impu-



énéral d'Amade, le com-
> troupes frangaises au
nouvelle d'un grand
usuttan Abd E!
id Mrougni et

Paris 3 — Le 8
mandant en chef de
Maroc, téléyraphiz [a
combat entre | :s pariisansd
Aziz commands: par feo
ceux de Moalai Hatid commanadés par le
caid Glaoui ct son frére, Ce dernier qui
avait été noma gouvernzur de Marrakec
par lusurpiteur, a éré tué par ses propres
soldats durant le combat

L’armée du caid Glaoui

ment bittue et dispersée.
Tanger 3.— Des nouvelles regues de

a été complete-

Marrakeh annoncent que le 20 aott le caid
\t ougui a battu les troupes du caid
(+ oui un des lieutenan’s de Moulai Ha-
til dans ce combat livré 4 trois heures de
marche de la cacitale du sud les partisans
du nouveau sultant ont cucing cents ho
mes de tués le caid Glaoui lui méme a
blossé eta eu 3 chevaux tués sous lui des
rapports de source indigene disent que le
courage aété turmble. Moulai Hatid deman-
de instimmept des renforts un: dépéche
de Mog idorr gue par ta télévraphie sans
fil annonce que le caid des Antlous un par-
tisan d’Abd El Az‘z a été assassine.

Bertin 3 — Le conseiller de l’ambassa -
de de Erance s'est rendu ce soir au minis-
tere des Affaires Etrangéres ou il a infor-
mé verbalement M. Sterrich sous secré-
taire de la nature de l'accord eatre la Fran-
ce et | Espagne au sujet de la reconnais-
sance de Moulai Hafid. Aaux termes de cet
accord la France ct l’Fspagne sont d’avis
gue la reconnaissance de Moulai Hafid
peut avoir lieu apres que celui ci aura of-
ficiellemcnt notifié aux puissances son ac-
finitivement et offiziellemen: les engig--
ments d Abd El Aziz et déclaré se conside-
rer comme engigé lui meme.

Paris 4.— Rente : 96.80

M. Clemenceau dont la cure est termi-
née quitta Carlsbad aujourd hui.

Le gal Picquart ainsi que plusieurs mem-
bres de la commision de l’armée se ren-
dront au camp dz Sissonne pour assister
aux experiences et formations de la nou-
velle artillerie.

NM Caillaux présida les opérations du
Comité agricola de Mamers et prononya
un discours.

Un train de voyageurs tamponna 4 Lo
vres ( Oise), un train de marchandises.
y a ncut blesses peu prigyement.

I: n'y a pas cu d’accident de pesonne.

Les coure Amiraraux de Percin et de
Marolles sont promis vice-amiraux.

u-

Il

Les capitiin’s de vaisseau Lecuve et Mo- gue de

tel sont promus contre amirruy.
Tokio 4.— Des d$péches de

provine? dIchigo annoncent que 4.000
masons dela ville ont été la proie des
‘ flammes.

'
|
1
\
'
|
t
\



|
|

POUR

NOS INDUSTRIELS
James Leffel & Co

Dont les Usines comptent parmi les
plus importantes des Etats-Unis et qui
jouit Pune réputalion mondiale, a deéci-
dé de constituer une Agenca en notre
pays pour tous les articles de sa_ spé-
cialité > “MACHINES A) VAPEUR, CHAU-
DIERES, LOCOMOTIVES, POMPES TURBINES
DE TOUTES LES DIMENTIONS sont vendues
par elle a des conditions exceptionnells -
ment a antageuses et garantiss de pre-
mier c' oir.

Ges articles sont livrés sur le wharf
de New-York solidement emballés en
vue d’une longue traversée.

On peut en voir des spécimens 4 /'U-
sine Saint M.ch-l ( aRcAHAIE ) OU ma-
chines et chaudiéres fonctionnent de-
années a la_ satisfaction

puis plusieurs
du propristaire, M' Michel * ylvain
seul Agent pour Haitide la Fabrique

'James Leffel & C°

Priére d’adresser toutes demandes
de renseignements et toutes comman-
des au dit Agent.

43, Rue des Fronis Forts,

Port AU-PRINCE

m--:

été

| Prince, chez M. Roberts Dut

ee
ee





9 e e
L’Usine de Périgay
(Cayes)

Informe sa nombre:.seclientéle qu'elle
a repris la fabrication de son sucre 8

justement recherché.

On en tronvera tonjours a Port-au@-

ton & Ce.
&9, Rue Courbe, Place de la Pate.
=: eae

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