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Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 4, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
Deuxiéme Année, N, 429.

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

Vendredi, 4 Septembre 1908:



Le Hatin



Abonnements:
PORT-AU-PRINCE Un Mors. . . G. 2 OO
Trois Mois. . « SCO
DEPARTEMENTS) Un Moss. « 2.20 ~
Trors Moss « 6.00 REDACTIO
ETRANGER........]. Trois Mois. « 8.00 45, RUE






Les dessous de la richesse
et du commerce

Le Docteurc N, Auguste a essayé dé
tablir quei jae part un paralléle eutie
les product: ns industrielles — frang tise
et angluise. et comme ila cru devoir
placer son vritérium dans la quantite
d*houille yi, de part et d’autre, a ser-
vi, a reéalixer cette production, il ext
arrive a cetts conclusion que « par ton-
ne de houliie consommeée, le Franciis
oduit ts double dea aa aa danna
Anglais. » (2 qni a surtout permis au
Docteur une tlle conclusion, c’est quil
a eu Vingeniosité de comparer, non le
poids, mi le volume des marchaniises
produites, mics leur valeur estimée en
argent.

Or, tout le monde saitque Vindus
te franga..e repose essentiellement
suc les fibrieitions de lua’, c’est-a-di-
Ts qui, sous un petit volume, represen-
tent une grande valeur. « Pour lutter
avec avantau,e dans cette concurrence
acharnée, eorit le Docteur, la France
devra porter son effort sur ces objets
Ou cest moins la chertéde la main
dwavre que habileté de louvrier qui
fait le prix. sa valzuc artistique, son
lngentosite, son gout enfin !... Et il ar-
rive que dans bien des industries ot
Ml nentre cotame matiére que fer e!
tharbon, mais oun tantét Part, tantd? In
Sclence intervient comme factzur prin-
reals vest a France qui l’emporte ; et
pu bletetre n’arrive que bien loin, au

re au be rang. »

al deja, suus forme d'une question
eae hubliquement émia quelque «ou-
par le Dp egitimité du critérium choisi
tous lesen en me deinandant, dans
pour la i pourquoi la France est-elle,
tow 9 1ouille, en déficit de produc-

tig’ Puls en dire autant de lévalua-
tout Ia argent faite par le Docteur, sur-
Orsque l'on se propose de compa-

. ces e sO-
Cidtés, pro tucti yes de deux so

Peut-on penser qu'il faille au Fsan-

fas plus d’intensité dans eftort pour
ae uire 9 milliards et demi de soie,
Ore “Tor qu’ Anglais pour pro-
Paisque milliards de cotonnade? Et

-M0n Contradicteur a choisi lui-

Pour tout ce qui concerne Administration du Journal,

arriens



meme la compairaison, —,la question
de houille étant reservée— a-t-il bien,
uu regard des 9 milliards et demi de
sole ou d’autres articles de luxe pro-
duits par le Frangais, considéré la quan-
lite de cotonnade ou c/autres articles a
bon marché qu l’Anglais doit pro-luire
dans le méme temps pour attein-ire

cette valeur, voir pour la dépasser et
1 onaa ehiftoa | daa AQ mibliards 9 ue
si le Docieur a fait cette comparalso 1},

comment a-t-il pu sans parti pris la fai-
re tourner au profit du Frangais ?

Si je reviens sur cette question de

production industrielle, c'est pour ar-
river sur le chapitre
par une transition naturelle.

Il est, en effet, hors de doute que

deux peuples qui proluisent des arti-.
cles si totalement différents et comme,
comme |

prix, et comme qualité, et
destination, nue peuvent pas avoir nine

méne situation commerciale. [is n'ont.

is, ils ne peuvent avoir la méme
clientele. L’un a une clientele de ri-
ches, autre une clientéle de pauvres.
Or, tout riche magasin de nouveautes

étale somptueusement ses articles der-.

nier cri et attend la visite des clients
et leurs emplettes ; c'est, au contraire,
le propre des marchands de bric-a-brac
et de verroterie d’aller au-devant et a
la recherche
ne peuvent se d ‘placer ; c'est le com-
merce a bon marché qui a créé le col-
portage.

De sorte que, les conditions du

commerce étant ainsi posées pour la}

France et pour l’Angleterre, il devient
facile d’entrevoir la vérité sur ’étendue
et le caractére des aftaires de l'une et

de l'autre. A cote de l’avantage de réa-,

liser beaucoup sous un faible écoule-
ment, la France a le désavantage de
faire fond sur une clientéle instable :
rien n'est, en elfet, plus variable que le
luxe; a la premiére géne, cest le luxe
que IJ’on rogne ; a la premiére crise,
ce-tle luxe que!’on supprime. Au
fur et a mesure que les moyens ‘'exis-
tence sont devenus plus diffiviles, en
Haiti, n’a-t-on pas vu l’importation
frangaise dimiauer et méme devenir

QUOTIDIEN

DirgcTEur : i

Clément Magloire,



N-ADMINISTRATION

sadresser a2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Fei.

raneats:

du commerce.

des clients pauvres gui:

LE NUMERO 4 5 CENTIMES

Les abonnements partent du 1*t et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

-

ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus

ila pour les, purs articles de luxe ?

Acoté de Vinconvénient d’avoir aécou-
ler un fort stock d'article & bon mar-{j2 vais le compléter sur ce point.
bbs vay ‘ Saligan ae a ° 2
eae ava it re réaliser des sommes con- En 1889, nous apprend une enquéte
sidérables, PAngleterre compte Vavan-! faite sur ce sujet par le Matin de Paris
it: ‘Air traitar ava; Dian. ! . - o-w . . .
tage de pouvolt traiter avec une clien- le nombre des Frangais qui confient
ae sti e dont, a cause meme de leurs économies a la caisse d’Epargne
a at p Sant ie sterol ation, les yglevant i quatre millions etle chiffre
>O1us Ss yariables et ose satis | déposé a 7 milliar
font constammeant avec les inimas of "
! wihy 2 avec les inem3s OD- En 1883 ; The
jets. Faure de pouvoir compter sur Iti pocante So. ity acing amuuiions de dé-
visite et le déplacement d’une ille IPRAD _. eens .
clientele. ell p en une pareille En 1890, sept millions de Frangais
,e est obligée do Vattetndre: déposent 3 milliards
ar ses marchands jusqu’aux ‘émi- * - an
tes les plus re é. Jusqa aux extrem! | En 1895 neuf millions de Frangais
_les plus recurées du mal? y. a AA teat nla da 4 om iliands
a RB YGUdTdLuUe ¢ uet coe | (ip dra aye wre
des deux peuples celui qui, en telle oul y, m * ree mele D ste, | ree ile
ou telle année, a fait le plus daiTaires, | nant inauiste | Etat francais d 9 cause
il s2 pose cette autre question de savoir! 4, 4 ee rae va
lequel des deux a Jes. allaires. plu ide cetta immobilisation des capitaax,
' : x < Ss: AS s/ “an :
“dtenlues Par ce qui price le, il appae Lae en 1805, ila essayé de barrer le
rait’ que c’est PAnyleterre el "que est | Hot montunt des reserves des Calsses
encore elle dont le commerce réunit le. Heporgne en rendant une lot abaissant
luc de conlitions de stabitite > de 2 OOO) francs 4 1.590 francs le -maxi-
I Ce point nest pis cedure n wap dy Wren do dépot pour chique particulier.
a‘? : Ss . Te ’ , . te 1 <4. 2 ’ , -
stabilit® commerciale, cesta dire Pas- ; . us Ws te tio. le Docleur sar Vet
surance d'écouler une mene quiuntite; ieactte des legistations, velle-cl na mer
de produits dans une m ine i sntele. ya youre une tendince d’origine social
~ : « a -t . . ‘y P ~ 2 ’ -
et dans les mémes conditions, assure la i Se “> ne peavent etre at
my as -teintes pardes Poavoirs pabtics.

lence celle duo mouvement des caisses
Pho wgene

nt
fringaises et des déposants ;





osttbilité dans la pro luction eot-a-dire En 190), ei . la loi
‘la possibilité d/assurer du travail a un n 190), cing ans apres que la (Oh
de restriction a été rendue, dix mil-

méme nombre douvriers et par conseé-
‘quent existence de leurs funilles ; de
la, moins dechdomiye et moins de gre-

lions de Feangais d’posent 4 milliards
(27% inillons.

En 1905, douze

millions 1:34 mille

Ves > moDius layvitatiois et plus de paix: |. . : rae - :
soviale ® | ‘ -Frangiis déposent 4 milliards 65% mil-
, . . - ge lions
Danstles fuits relatiis 4 ba colo iisation raed .
, En 1906, douze millions 355 mille

nous verrona d'autres repercussions de
on ' : Ca oe Paeenres :
ees conditioas da commerce. Mais brane als deposent + milliards 673 mil-
‘lions 772 UCO franes.

‘nous avons assez dit pour pouvoir reé-.
ipondre acette:exclam ition inlignée dui Et il'se trouve des économistes fia
|De N. Auguste : «Q uest-ce qui lui( a la ide siécle pour applaudir 4 cet empri-
‘France ) a procuré ce revena considéra- | sonnement du numéraire par une socié-
ble et fantastique de 40 milliards defrancs|té réfractaire & Veftort et 4 J'énergie,
Le farniente des générations antérieu- alors que, sous d’autres cieux, des mus-
res et le manque d'énergie des généra-|cles vigoureux grattent la terre pour la
tions actuelles ? » féconder et triturent les matiéres pour
Le Docteur a raison: comment, si/$atisfaire immensité croissante des
‘teas forces industrielles, agricolas etcom- | becsoins humains, sous l’‘obsédante an-
mercialesde la Franc: sont réellement Sieté que les capitaux viennent 4 man-
ce que nous avons vu, cu.nment expli-, quer a leur «cuvre féconde de trans-

quer son immense réserve dor et son! ormation !
immense revenu? ' Et quand cette éventualitd se réalise,
Crest que le Frang iis supplée la puis- tout comme récemment, des hommes a
sunce de profuction par fa puissance jugement pourtant sain, plutdt que de
@’Epargne, et il est d’autant plus écoiv- se dégager en toute indépendance d’es-
me qu'il répugne a Vetfort. ipritet de coeur la formule d’an tel
| Le Dosteur, qai nous a gratifids de malaise, accentuentleur génuflexion de=
‘bien des statistiques, a paggé sous si- vant idole d’or, et lui renouvelleatleur

— ee



reconnaiss ines avoir tnis te raffle cent dys de ecuisine, Pharimoae

. ' he toe ay. ao ~ 1 wy . taf rit cl los
Yhumanité dans Vembiurras ! Joes Jes ocpe aM | ! ' " ittéraires
Done, si nous voulons recapitutea jee Hautes Tes ae Vr Saveur
(rey cet woot asd dhetes ge TPiosavendy

les causes de la richess: flange tise )
numeéraire, bien caten fe, rots troded des fruits {rine us et
vous 4° une production ddéntes def plu Mi it oa et tontes
fort, mais s’exergant sur dss articles de Mars, tontss ces gritces et fo wes
luxe ; 2vune extroordinaire pubssauce 7 ces Cea es ne conslitnent | be ,
dé argne, nee de dima ditn te nanan ayy: rlits quad fort, dans Papreté des ut-
Veflort . 3° Pafflax des Gira gers at Parties. a diatntenir bes positions, encore
ris, grace aux afttraits nes du radibae | gatas aeen cone rit de meilleures. Ls
ment. Pouce Gren uate” morale di rec! We
Ecoutez ce récit autant! veridi pus g rep An is, oats dino as PEP ness pers
ossibls ptte prorey. peal est dome che

Parone: des Vins

tvpigue, d’un Aneiais 5 il est ba coot. oy :
par ean LO sav 7 foufes des qualities atfrayan'es qas nous
«Je descends a truis Ceuts mast Os} venous deme ia der soll pheas (pro-

mas cet prt pate da
de SU.ODU ki
aux entraiilles

sous la terre, Avee fe crane s Veteperel pleat gee dong

tés, jextrais du Mane duce tiine 3.000] jouissance de ces alteatts

kilos de charbon. Je les monte a Var. [los de charbou arrach’s
fe stale son sous-sel.

Je les lisse sur un cue ute ite
je les embarque sur un navire Pout ee

tout cet effort, je regois 620 frames 2 VP INI PAH.
de salaire, avec lesquels dorie paul gi i *« * b a \
3. we wh ee MA”

abot! payer mes imnpols, mbes ou-

vilers, mes transports et le reste, —_~——
1 oo ’ -. - 2: EN
avant deme faire mal port. «the DIG OO EMENTES
« Mats, SUpPpPOsSOUs epee se parde tes we DTROKG LOGIQUES
G2 francs SU inticts dans ma poche, ~~
arPiyu ° > te ta gaet : . e. “peta . . . .
J arrive @ Paris avec ma femane. | | 4 BiavcsaweatQoire

Ble, mous descendoas ba tue de da Paix, |
hous atpercevous dans une montoe de |}

jolies fleurs artilicielles., Nowats regu: | SEMI NATRE COLLEGE S -MART:AL

De

-——»-

dams le taagstsin el nous ajpprernoius que

ces fleurs sont en jptpber., Qorest ce gas Jitpt 3 SLPreMBRE

cela comte . |p Biremeae a indi TAQ 4
«¢ Une johe detiorscide, Grate poareiil | idpeon 21. 6
a une yolre decuo.selle, yu at (ready T+ caperaiar-) myaruuMN 33-3
ces quelques pramines des papier de sed an oe iene 26.7
dans un peude coulear et qe tes abet Get 4 per pres claw le matin, nnag-ux

gupneés entre ses doigts, tat det erie | Vapres-medi.cs courer: dans la soirée. Ova-
62 frances oJ. Trois masons plas coy t yo gy midi, au oud-dst Ao ph ocr a

. gh ge e “ae a ' eraa? - n .
Mt ferns se commends tn eh qed. |Pouest A> he du soir,
Combien oc: tchtpeag 2. Teor cents Le baromeétre a haussé un peu
frames... R. BALTENWECK
« Pour paver ee tutle, ces beats de | .

$ '
rohan nea aheines, deuP eine tere ‘iin - | Aujour. hui parse ta. derniére partie du
glatse plus de SOW Kios de chutbou) remarguable ouvrag: dont les lectuurs du
pour avoir mes 300 tranes de bnelice | MCati ont ea li prmcur en fcuilleton,
actonner ata jolie maison franc tise. » RomuLes piratra en lib-airie sumedi 12
| Voda, pitnagine, um rit qe seca) Seprembve prochain Tous ceux qui n’ont
tort au gout du Docleer 5 et Wailents, | pas pu cn suivre la publication quotidienne
ImpOssible de le nier, ces choses sou'jseront hearenx de se procarer l'ouvrage
bien et éminemiment frangiises > lela Plinorimerie de VAbsi le. Prix : 3 GOUR-
gent dans les industries de luxe, le tpes.









Roches nous montre un nouvel as-ten fait et en droit la demande en do
et du talent warié et original, de Fer- ges-intéréts formée par Madame Veuve
Sand H.bbert doot la réputation cst ainsi] Ménélas Dupuy contre le sieur Henri Ne
dcfinitivement consicree. thanaél Allen, compense les dépens,

Nos loccurs nous sturont gré de leur] Le si¢ge est levé.
avoir procure cvs turtes et parfois doulow- Pro363 d’Aub'gny-Becksr
reuses impressiens que laisse la lecture le p les | ;
cet onvrage gui honore 4 un st hiut degre, __Parmi les jugements rendus hier
les lettres hai.iennes. Fribunal civil il faut en signaler un d'age
wees cer-aine importance :

Tribunal Oivil Celui qui donne au fond défaut com
eftadience da Jeudé 3 Septembre 1908 ftre Becker et C,dit que d’Aubigny et Ce
Le Tribenal sous la presidence du deven depuis le 6 (ovrier 1908 avaient Tégulidre.

Léon Nau, asisé du Substirut Auguste] Ment acquis 1a propriété des objets saisis
Moatas prononce ies jugements suivants . W beer, du contrat signe 4 cette date avec
— Celui gui permet a la dime Siméon] SY eds'ers mt onne que le gardien ce desma
Montrose G:rvais de citer son époux dan. a ns chonificatic mains des Rus dits objem,?
la forme erdinaire ( Divorce ). apres signification de cette décision, vu les
— Celui qui permet au sieur Pierre Mi ied moraux.et materiels subis par les dee
chel-Bapiiste Marius Gaston de citer son} Mandeurs Roe a leur profit et
épouse dans la forme ordinaire ( Divorce ) he donee ecker et Ca 1 500 dollas
—Celui qui condamne la dame V* 4 oe den intéréts. les condamne agg
Auguste Cany Nico'as de signifier tour-s}UCPEns, Sonne acte 4 Webster de ce quill

ses défenses au fond au sicur J. Bo. W.>°" Ty apo Ja justice et com
Francis et la condamne aus dépens. entre lute Digny et les dépens,

-- Celui qui déclare mal tondeés les fins Boite avx Lettres
moyens et_ conclusions du siexr Fontilus) Port-au-Prince, ce 4 S:ptembre 1908.
Fontange Colin, Pen déboute,le condamne Monsieur CLEwent MAGLOIRE,

4 roo gourdes de dommaves intéré:s av
profit da sicur Val Bruno et le condamne!
en outre aux dépens.
- Celui qui déclare que dans trois jours: Mon cher Magloire,
de la siynitic.tion duo jugement le che- | Dans le Nv du Matin d'hier, M. le Dit
val, objet du litige pendant entre Emile recteur de la P. CS. aftirme que ¢ )'ai
De .x et Emmanucl Déjean sera examiné; soutenu — la demande de la Glaciére en
par un expert convenu pargies parties.sinon | m’appuyant sur la nécessité pour cette en-
par Monsicur David Fiche que le ‘Triba-,trepris: d’employer des produits chimi-
nal commet 4 cet ctfet, dra st la boiterie: yues dont le prix de revient est assez éle-
dont cst atfeete fe cheval vendu a Dereix vé. » Je tiens absolument a relever cette
résu:te d’un mal ancien now apparent, a- | erreur.

Directeur du Mutin
En Ville,

térieur 4 la date du quinze Décemb-e 1907.| Jai combattu en effet, la demande de la
pour é:re tour's les tormalités sur lVexper-; P. C. S. que j'ai trouvée exagérée et s'il
tise remplies, stitué ce que de doit fallai: recommencer, je n’hésiterais pas une
Ensuite le tribunal a regu la prestation; minute. D'alleurs je ne ferais que rem-

de serment des commissionneés : p:ir mon ré'e de dépur.
ca ye ticseeetes UIMOLEE UE at ) eiars malade lorsqre la Chambre a sta-
civil du quarti.: de Sivannette. — j tue sur la demande de la Glaciére. Je
Horard Fatt. aonmns Othicier d’Erat)souffrais d’une angine pllegmoneuse. Voss
Civil du quarts r de Saut-d Eau, ig savez, M. le Directeur, puisque vous
Nouvelle composition mvavez futile plaisir de me visiter. Les

Docteurs Borno et L. Camill i mont

Puis sous la présiGence du j . um- Name aur mon

S ous | rv Svein du juge A. Chim donné des soins peuvent l’atester. Done

pene assis c 44 DADS TItUT A Montis, CUl- Tle fale d'avancer que j'ai soutenu la de-

anal Procoace le Jugement suivant : mande de la Glaciére est faux et menson-
— Celui qui rejetts comme mal fondée ! ver.

FEAAIEY.O TCL SRG Be RY EEL? OE SE LO i SRA ae A SPRING ARE. Sc EE
a naa a

FEUILLETON DU « MATIN © bicmtd: envetoppes de toutes parts, ils fu- “Député cubritt pour Vaccou'rement ~ imar-] Une décharge formidable retentit et le

5 : rent aocane's. a . ae sspiraje
DU 4 Srprisisr 108 (27) pTent ase Quclques btesses respiraient
. lnds on tes acheva—entre autres Vintré-



re ttorien pour cela. C’est sur la deman-

XII ue Prssoaite d- la belle-fille duo Présdent

. jp MON Pefluped Concentit 2 cette ex-

( Suite et tin ) ception gue eh ubci Conrentit ad ceife ox
4 aot,



Dans les bois, les insurges traqués. cer | 0 Prot. joums aons de Miragoane trou- |

nés, un d oun, ou par petits vroap.s, se | Yerent crdce devant les vaingucurs : Desaix
défendirent comme des Hons, fusantercor [et Mas dilen Ree, a cause de leur extréme |
quantié de victimes et finalement succom- euresse, Coton, et Rousselin Montpe- |
berent sous le tombre : Kenscotl aing,;Fous, 4 raison des services que son pére!

Loctamar Mayard,’Franck Solages, Charles Qui ctait dans 'c camp d’Anselme Propheéte,
Bazelais, Paul Etienne, Godefroy Nodl,;atait rendus 4 larmée assiégeante.

$

~y de Kenelique, Atguste Kavanagh, Spire |
WW Lorguct, Morel Jacob

chant pieds nus ct toujours vétu de pan-| malheureux, meuttri par les balles et tout

‘ ry ¢ >| , . . .
talun trop large et d'une grands Hig rette jensanglanté, s’affaissa 34 genoux, une main

de $ 5 Wei di .
e drap usé dans laquelle i disparaissait appuyé contre terre.

' presque. . mo
Un scul exile fut cpargné : Lue Elie. I: D’une voix raugue, il eut la force

Son acte méritoi é j > i
¢ meritotre d etre de coeur lui d’exhaler :

rvalut Pestime de la population — et jus- — Vive la liberté!
a8 i mort, survenue vers i89t, Th'o-f Un soldat s’avanga et lui colla la gueule
coly demeura lenfint giré de Miragoine...} de sa carabine contre l’oreille :

Dins les derni ; — Non.. non... au coeur! fit-il ea
ins les derniers jours du mois de lancant un regard impérieux a I’exécu-
Janvier, une patrouille arréta dans les en- teur
virons de Saint-Michel, un vieillard qui pa-] Celuj-ci obéit, et tira 4 Vendroit dési-
raissait suspect. né: ,
One tes til fut j Cette fois, Romulus tomba 4 la reaversé,
“ en ville ou ul fut interroge. | roide mort, les bras en croix —face a8

Aprés son i i .
prés son interrogatoire, ordre fut donné grand ciel bleu.

périrent ainsi. Le dernier exilé exccuté fut Mathurin}® un détachement de le conduire 4 la Croix | Fin
Quelques-uns trouvés sans armes ou: Lepros, et cela plus de deux mois aprés, des Martyrs. F Hussar

malades, comme Succés Bigaille, Charles! l’évacuation. Recueilli 1 Dufour par un

Desroches, Moreau, Antonin Boncy. Las | brave homme mi-campagnard nommé Thio- Voreille.

cases Samson, Adamar Pass¢, furent im-colvy, qui etait gérant d'un jardin en cet

médiatement exécutés. Lescombattants Mi- jendroit, Mathurin Legros, se laissa pren-;2 quatre pas du pe'oton d'exécution qui,
ragoanais, Merlin en téte, eurent le mé.ne jdre a latin, parce qu’il croyait que lapaise-; 4% un commandement, le coucha en joue.

sort. nent s'était fait ou quem rout cas, on

I’ y marcha crAmement, le feutre sur Port au-Prince

11 Féurier — 30 Juillet 1908.

— EDS NUE
SOURCES :

L’anvien commissaire fit ménatalement Impressions et Souvenirs personnels. —

Arrive 3 des.ination, Romulus fut place

, i “Ta ~pee,, soot : + : i i
D'autres exilés se britérent Ja cervelle | lui tiendrait compte dece qu'il avait accepté} Une courte priére, recommandant son ime Emm. Chancy : Pour L’Histore [ap-

plutot que de se laisszr prendre vivants, !le principe de la sonmission pure et sim-

et_ leurs cadavres servirent de piture aux! ple...

chiens affamés qui rddaient dans les bois, | Thiocoly trouva moyen de se tirer de
Ceux des insurgés qui s'étaient portés'ce mauvais pas d’avoit récélé un exilé, en

sur Petit-Goave,livierent une bataille san-| faisant la béze.

gilante aux troupes de cette ville, mais!

C’était un vieux noir dans le genre du’ peloton d’exécution.

Dieu. de la Jeunesse, Port-au-Prince 189°
i uis soulevant son chapeau, il s’écria Moniteur, 1882, 1883, 1884.

une voix terrible : Charles Desroches : NOTES DEL’ ’

— A bas le Tyran ! Brochure — Imp. de I’Gil.— 1884

-- Feu! ordonna le conmandan: du , Clavius Claude, InrzarocaToms 4 Acum,
|" ( Montteur du 8 Mass 1884






la demande de la P. C. S
but d’augmenter le salai-

écaniciens, étant donné que cett
ode avait été faite le 27 Aout, quand
Chambre a clo-uré les travaux le 21 du

e mols.
¢ m’arrére

youre hospitalire. |
Je vous salue bien respectueusement.

Dr Perios SAVAIN,
Deprte aie Corps Législatéf

*

» *

Monsieur le Directeur,

Le Magistrat Communal de cette ville
‘gate tous les Syriens établis 3 Port-au-
Prince 4 se présenter 4 Hotel Communal
penis de leurs derniers passe: ports, le lun-
di7 Septembre courant 4 dix heures du
matin.

Cette invitation est faire en vertu de la
tircolaire du Secrctaire d'Erat de V'Inté-
near en date du 28 Aout écoulé au N°
10l.

Lon se demande si les Syriens naturalisés
haitiens sont oul ou non compris dans I’in-
vitation. Jusqu’d ce jour. il n’est pas en-
core bien prouvé que leur identité soit
netiement établie.

Ce serait peut ctre le monent de pn-
bier le Rapport de la Commission quit
mit été institude dans le temps pont vert
fer Videntité des svriens natura'ises hue
tiens, et Pauthenticiré de leurs actes de
maturalisations.

Nous pensons qu'il
sible d'accorder des actes de naturalisation
4 des syriens dont Videntité n’est pas éta-
die, et qu’ils ne doivent pas, par consé-
quent jouir des avantages accordés par les
lois aux seuls nationaux.

La Commune réclamera vainement ces
paeporis qu’ils n’ont pas; ils n’ont pas

me levr acte de naissance.

Bien sinccrement,
C. R.
fervica hydraul:qu?

En présence de certaines difticultdes,

ordre mtéric!, et des ennuis que lui oc-
Gionnait Vin-possib'lité dans laquelle
ele se trouvalt de faire une bonne et

(quitable répartition d’eau dans Port-au-
fae Th Commission composée de Mes-

imoclés Lifontant, Emile B'an-
urd et St-Léver Fortin, chargée de la

La du service des eaux s'est effacée.
Sut winiste des Travaux Publics Mon .

tion i wraque a procédé 4 linstal-
‘Un nouveau personnel.

tule deen Roy a été installé en
tare Ante mieur, chargé du service tech-
ye MOlne Sauray, Caissier-Compti-

D'autres parts,
vait pas pour

ici pour ne pas abuser de

' My . .
i ines Ulysse, un vétéran A la Dis-
ion On des eaux est maintenu A la direc-

Le Ministre de )’Int4rieur

nat Central V. Leconte, Ministre de

ie et de Police Génerale est re-
; vig Sut le «Centenairee. Il au-
ei pendant son voyage les Go-
. t-Marc of se maintient la plus
tanquilliré,

Incandis
vers 4 heures 35 de l’aprés-midi
est déclaré entre Bizoton ot Martis -








ier,
fey ’

Grice ay
‘de Pend.
Cont d

oncours empressé des _habi-

roit, deux maisonnettes seu-

isparu dans les flammes.

de Luc Elie au QuESTIONNAIRE
aul ( inédit ), copie obligeam-

— mMuniquée par M. Charles Du-

» de Lue Blie.

ne semble pas pos: |

(Se

Pour les Pompiers
Comité de Souscription au profit de + Com
| pagnie des Pompiers Libres de Porteau Ps ce
Troisti Me Liste
Montant or dé recueilli :
Mr Battist, vice-consul U.S.
MS Pierre Hudicourt

Total eno

Montant cn gourdes recacilli :—
Georges Coby 3, Mme H. Clavier 5. M.
& Jo Betesh 25, Joseph Katini ro, Abra-
ham Silamé freres 25. J. G:barra fréres 20,
Faris Antonn freres 5, H. AtHack & Cy 5,
Jh. Dina 3, Elie Mansour ro, Abraham
Bach: 20, Asse Gz:orges ro, Ele Hoki-
me 10, Vve D. Laborde ro, Me_ Etienne
Mathon 20, M. Duplessy 10, Mme Benoit
2. N. Marcou tanneur 25, L. d Espinoie
10,— total en gourdes G. 230, qui avec
les dettx premicies listes donnent la som-
me de 1.425.509 gourdes.

re
—————— -_ - -_—=

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches

— o—_

or P.

ne



Pais 2 -- A Tissue d’une rcunion des
membres du Cabinet et d'un échange de
dopeches avec MA Clemenceau qui se trou-
ve en ce moment 4 Carlsbad un correspor.-
dant de journaux américains a été autorise
\annoncer que Ja France compra:t s’en
jtenir dla polisigue déja spleifige et

les puissances scront laissces libres de de- ,

cider stsorattude est préferab’e A cel-
' ’ .
'e de VAUemagee. Le toi ges jouraaax



du soir esp modeéré, mais terme et ib indie |

gue la convicticn que lopinion des puis- |
sances est cn fiveur de la France.

Le « Temps » déclare que latritade de!
Allemagne prouve qu’checmiend tire bine
de a part. «Aprés avoir demande Pinterven-
tion de PEurope 4 Algesiras, diz ce jours
nal, PAllemigne poursuit uae povitique
sans ¢gard pour l’Europe, tandis que la
France se considére obligée d’envisager la
situation au point de vue génccal, meme au
sactifice de ses propres intéréts. «Le jour-
nal des débas » considére que Laction
de i Allemayne est sans utilite ct regretta-
ble et quelle ne servira gaa compliquer
la colution du probléme2 marocain.

La pres ¢ fringaise «st unanime a dire.
que l'action de l’Allemagne constitue une -
provocation et gu’elic pourrait etre cau-
se d'une crise d’une grande acuiteé.

Tous
les journaux tont ressortir le contraste gui
existe entre cette attitude et les deéciara-
tions pac figues de Guillaume a Stratsbourg. :
Ils rappellent que l’atiitude de |’Allema-
yne a été aussi mncohérente pendant la cri-
se d’Algésiras. Un journal dit que la de-
marche du gouvernement allemand cons-
titue l’action la plus malveillante de l'em-!
pereur Guillaume depuis son débarquement |
4 Tanger ou il proclama Abd el Aziz sou-
verain indépendant de 1’Empire chérifien.
La presse rappelle également Vattitade |
violemment anti africaine du docteur Vas-
sel 4 la conférence d Algésiras et elle repro. |
duit ses dépéches dans Icsquelles il atta-
vair Vexactitude des déclarations de M.
Faillandicr, Nancien ministre de France
au Marcoc.
BRUXELLES 2.
déclare avjourd’hui qu’en envoyant
teur Vassel a kez et en adressant 32°
aux puissances, |’Allemagne a commis une
double faute susceptrble de faire surgir
de nouvelles complications dangereuses.
Cotoms BECHAR 2.— On rapporte que
les marocains se retirent au sud de Bou-
denib poursuivis par la cava'erie frangais.
De nouveaux détails regus sor le combat



i

eL’Indépendance Belge»



139
)
25

146

que |

‘arrivé aujourd hui.

combat. M. Ruau est rentre ce



le duc- |

(Lhier disent que Jes marocains ont fait
uve d’un courage indompr bie et que
ore les terribles ravages opérés dans

. urs rangs parle teu !.- mitrai!leuses leurs

craliers ont chargé ju gue seus les murs

di blockaus.

_ WASHINGTON 3. Le

Dowitt retraté cot mor. ner

lowstone Wyo.

Niw York 3 — Za Bey, acon) favori
cexeeh ft de dr potice sccréte dus iltan Ad-
dul Hamid arsivé ici incognito li semaine
derniére est reparti hier pour Londres, sa
| présence ici ayant été découverte par des

‘membres du partide la Jeune Turquie.

Manitte 3. — Le sultan de Danah ac-
cusé d’avoir participé a lexpédition qui
i tit. main basse sur l’ile de Mindanao en
janvier 1906 tuant un nommeé Micdonald a
été condanmé aujourd hui par !a cour su-
préme a étre pendu.

HaAvaNE 3.— Les Zayastas et Miguelistas
du parti libéral se sont réunis et ont dé-
cidé de former une alliance en vue de

'nommer E. Gomez président de la Répu-

b'iqne et Alfreda Z1yas vice-président.

Loxprrs 3 — Lattitude Je |’Allemagne
dans la question marocaine a créé une
certaine irritation dans les cercles oftiziels,

| les négaciations entre la Grande Bretagne;

|la France et Espagne se poursuivent et
|il n’ya aucun doute que la Grande Bre -
itagne et la France n’ag'ssent de concert
et obligent Moulai-Hafid, avant de le re-

‘connaitre comme sultan, A respecter_ les

obligations du Maroc envers les puissan-

ces

eo reral Calvin

a Fort Jel

2
.

5

awe

| La Have ~ Le croiseur Frisland a
ui té la Hollaede avjourd’hui se rendant
ans Ja mer des Antilles.

Le Havre. — Café Hiiti Cap : 43.50.
Le « Québec » venant des Antilles est

Paris. - D'aprés les derniéres nouvelles
recues, nous avons cu un tuc €t sept bles-
sés. dans lattaque de Bou Denib Le colo-
nel Allix est arrive api¢s une marche
foreée 24 Bou Anam avec 1800 hommes
de renforis d’ou il repiruit auussi Ot pour
Bou Anime pour forc:r les marocains au
matin a

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Deuxiéme Année, N, 429.

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

Vendredi, 4 Septembre 1908:



Le Hatin



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Les dessous de la richesse
et du commerce

Le Docteurc N, Auguste a essayé dé
tablir quei jae part un paralléle eutie
les product: ns industrielles — frang tise
et angluise. et comme ila cru devoir
placer son vritérium dans la quantite
d*houille yi, de part et d’autre, a ser-
vi, a reéalixer cette production, il ext
arrive a cetts conclusion que « par ton-
ne de houliie consommeée, le Franciis
oduit ts double dea aa aa danna
Anglais. » (2 qni a surtout permis au
Docteur une tlle conclusion, c’est quil
a eu Vingeniosité de comparer, non le
poids, mi le volume des marchaniises
produites, mics leur valeur estimée en
argent.

Or, tout le monde saitque Vindus
te franga..e repose essentiellement
suc les fibrieitions de lua’, c’est-a-di-
Ts qui, sous un petit volume, represen-
tent une grande valeur. « Pour lutter
avec avantau,e dans cette concurrence
acharnée, eorit le Docteur, la France
devra porter son effort sur ces objets
Ou cest moins la chertéde la main
dwavre que habileté de louvrier qui
fait le prix. sa valzuc artistique, son
lngentosite, son gout enfin !... Et il ar-
rive que dans bien des industries ot
Ml nentre cotame matiére que fer e!
tharbon, mais oun tantét Part, tantd? In
Sclence intervient comme factzur prin-
reals vest a France qui l’emporte ; et
pu bletetre n’arrive que bien loin, au

re au be rang. »

al deja, suus forme d'une question
eae hubliquement émia quelque «ou-
par le Dp egitimité du critérium choisi
tous lesen en me deinandant, dans
pour la i pourquoi la France est-elle,
tow 9 1ouille, en déficit de produc-

tig’ Puls en dire autant de lévalua-
tout Ia argent faite par le Docteur, sur-
Orsque l'on se propose de compa-

. ces e sO-
Cidtés, pro tucti yes de deux so

Peut-on penser qu'il faille au Fsan-

fas plus d’intensité dans eftort pour
ae uire 9 milliards et demi de soie,
Ore “Tor qu’ Anglais pour pro-
Paisque milliards de cotonnade? Et

-M0n Contradicteur a choisi lui-

Pour tout ce qui concerne Administration du Journal,

arriens



meme la compairaison, —,la question
de houille étant reservée— a-t-il bien,
uu regard des 9 milliards et demi de
sole ou d’autres articles de luxe pro-
duits par le Frangais, considéré la quan-
lite de cotonnade ou c/autres articles a
bon marché qu l’Anglais doit pro-luire
dans le méme temps pour attein-ire

cette valeur, voir pour la dépasser et
1 onaa ehiftoa | daa AQ mibliards 9 ue
si le Docieur a fait cette comparalso 1},

comment a-t-il pu sans parti pris la fai-
re tourner au profit du Frangais ?

Si je reviens sur cette question de

production industrielle, c'est pour ar-
river sur le chapitre
par une transition naturelle.

Il est, en effet, hors de doute que

deux peuples qui proluisent des arti-.
cles si totalement différents et comme,
comme |

prix, et comme qualité, et
destination, nue peuvent pas avoir nine

méne situation commerciale. [is n'ont.

is, ils ne peuvent avoir la méme
clientele. L’un a une clientele de ri-
ches, autre une clientéle de pauvres.
Or, tout riche magasin de nouveautes

étale somptueusement ses articles der-.

nier cri et attend la visite des clients
et leurs emplettes ; c'est, au contraire,
le propre des marchands de bric-a-brac
et de verroterie d’aller au-devant et a
la recherche
ne peuvent se d ‘placer ; c'est le com-
merce a bon marché qui a créé le col-
portage.

De sorte que, les conditions du

commerce étant ainsi posées pour la}

France et pour l’Angleterre, il devient
facile d’entrevoir la vérité sur ’étendue
et le caractére des aftaires de l'une et

de l'autre. A cote de l’avantage de réa-,

liser beaucoup sous un faible écoule-
ment, la France a le désavantage de
faire fond sur une clientéle instable :
rien n'est, en elfet, plus variable que le
luxe; a la premiére géne, cest le luxe
que IJ’on rogne ; a la premiére crise,
ce-tle luxe que!’on supprime. Au
fur et a mesure que les moyens ‘'exis-
tence sont devenus plus diffiviles, en
Haiti, n’a-t-on pas vu l’importation
frangaise dimiauer et méme devenir

QUOTIDIEN

DirgcTEur : i

Clément Magloire,



N-ADMINISTRATION

sadresser a2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Fei.

raneats:

du commerce.

des clients pauvres gui:

LE NUMERO 4 5 CENTIMES

Les abonnements partent du 1*t et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

-

ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus

ila pour les, purs articles de luxe ?

Acoté de Vinconvénient d’avoir aécou-
ler un fort stock d'article & bon mar-{j2 vais le compléter sur ce point.
bbs vay ‘ Saligan ae a ° 2
eae ava it re réaliser des sommes con- En 1889, nous apprend une enquéte
sidérables, PAngleterre compte Vavan-! faite sur ce sujet par le Matin de Paris
it: ‘Air traitar ava; Dian. ! . - o-w . . .
tage de pouvolt traiter avec une clien- le nombre des Frangais qui confient
ae sti e dont, a cause meme de leurs économies a la caisse d’Epargne
a at p Sant ie sterol ation, les yglevant i quatre millions etle chiffre
>O1us Ss yariables et ose satis | déposé a 7 milliar
font constammeant avec les inimas of "
! wihy 2 avec les inem3s OD- En 1883 ; The
jets. Faure de pouvoir compter sur Iti pocante So. ity acing amuuiions de dé-
visite et le déplacement d’une ille IPRAD _. eens .
clientele. ell p en une pareille En 1890, sept millions de Frangais
,e est obligée do Vattetndre: déposent 3 milliards
ar ses marchands jusqu’aux ‘émi- * - an
tes les plus re é. Jusqa aux extrem! | En 1895 neuf millions de Frangais
_les plus recurées du mal? y. a AA teat nla da 4 om iliands
a RB YGUdTdLuUe ¢ uet coe | (ip dra aye wre
des deux peuples celui qui, en telle oul y, m * ree mele D ste, | ree ile
ou telle année, a fait le plus daiTaires, | nant inauiste | Etat francais d 9 cause
il s2 pose cette autre question de savoir! 4, 4 ee rae va
lequel des deux a Jes. allaires. plu ide cetta immobilisation des capitaax,
' : x < Ss: AS s/ “an :
“dtenlues Par ce qui price le, il appae Lae en 1805, ila essayé de barrer le
rait’ que c’est PAnyleterre el "que est | Hot montunt des reserves des Calsses
encore elle dont le commerce réunit le. Heporgne en rendant une lot abaissant
luc de conlitions de stabitite > de 2 OOO) francs 4 1.590 francs le -maxi-
I Ce point nest pis cedure n wap dy Wren do dépot pour chique particulier.
a‘? : Ss . Te ’ , . te 1 <4. 2 ’ , -
stabilit® commerciale, cesta dire Pas- ; . us Ws te tio. le Docleur sar Vet
surance d'écouler une mene quiuntite; ieactte des legistations, velle-cl na mer
de produits dans une m ine i sntele. ya youre une tendince d’origine social
~ : « a -t . . ‘y P ~ 2 ’ -
et dans les mémes conditions, assure la i Se “> ne peavent etre at
my as -teintes pardes Poavoirs pabtics.

lence celle duo mouvement des caisses
Pho wgene

nt
fringaises et des déposants ;





osttbilité dans la pro luction eot-a-dire En 190), ei . la loi
‘la possibilité d/assurer du travail a un n 190), cing ans apres que la (Oh
de restriction a été rendue, dix mil-

méme nombre douvriers et par conseé-
‘quent existence de leurs funilles ; de
la, moins dechdomiye et moins de gre-

lions de Feangais d’posent 4 milliards
(27% inillons.

En 1905, douze

millions 1:34 mille

Ves > moDius layvitatiois et plus de paix: |. . : rae - :
soviale ® | ‘ -Frangiis déposent 4 milliards 65% mil-
, . . - ge lions
Danstles fuits relatiis 4 ba colo iisation raed .
, En 1906, douze millions 355 mille

nous verrona d'autres repercussions de
on ' : Ca oe Paeenres :
ees conditioas da commerce. Mais brane als deposent + milliards 673 mil-
‘lions 772 UCO franes.

‘nous avons assez dit pour pouvoir reé-.
ipondre acette:exclam ition inlignée dui Et il'se trouve des économistes fia
|De N. Auguste : «Q uest-ce qui lui( a la ide siécle pour applaudir 4 cet empri-
‘France ) a procuré ce revena considéra- | sonnement du numéraire par une socié-
ble et fantastique de 40 milliards defrancs|té réfractaire & Veftort et 4 J'énergie,
Le farniente des générations antérieu- alors que, sous d’autres cieux, des mus-
res et le manque d'énergie des généra-|cles vigoureux grattent la terre pour la
tions actuelles ? » féconder et triturent les matiéres pour
Le Docteur a raison: comment, si/$atisfaire immensité croissante des
‘teas forces industrielles, agricolas etcom- | becsoins humains, sous l’‘obsédante an-
mercialesde la Franc: sont réellement Sieté que les capitaux viennent 4 man-
ce que nous avons vu, cu.nment expli-, quer a leur «cuvre féconde de trans-

quer son immense réserve dor et son! ormation !
immense revenu? ' Et quand cette éventualitd se réalise,
Crest que le Frang iis supplée la puis- tout comme récemment, des hommes a
sunce de profuction par fa puissance jugement pourtant sain, plutdt que de
@’Epargne, et il est d’autant plus écoiv- se dégager en toute indépendance d’es-
me qu'il répugne a Vetfort. ipritet de coeur la formule d’an tel
| Le Dosteur, qai nous a gratifids de malaise, accentuentleur génuflexion de=
‘bien des statistiques, a paggé sous si- vant idole d’or, et lui renouvelleatleur

— ee
reconnaiss ines avoir tnis te raffle cent dys de ecuisine, Pharimoae

. ' he toe ay. ao ~ 1 wy . taf rit cl los
Yhumanité dans Vembiurras ! Joes Jes ocpe aM | ! ' " ittéraires
Done, si nous voulons recapitutea jee Hautes Tes ae Vr Saveur
(rey cet woot asd dhetes ge TPiosavendy

les causes de la richess: flange tise )
numeéraire, bien caten fe, rots troded des fruits {rine us et
vous 4° une production ddéntes def plu Mi it oa et tontes
fort, mais s’exergant sur dss articles de Mars, tontss ces gritces et fo wes
luxe ; 2vune extroordinaire pubssauce 7 ces Cea es ne conslitnent | be ,
dé argne, nee de dima ditn te nanan ayy: rlits quad fort, dans Papreté des ut-
Veflort . 3° Pafflax des Gira gers at Parties. a diatntenir bes positions, encore
ris, grace aux afttraits nes du radibae | gatas aeen cone rit de meilleures. Ls
ment. Pouce Gren uate” morale di rec! We
Ecoutez ce récit autant! veridi pus g rep An is, oats dino as PEP ness pers
ossibls ptte prorey. peal est dome che

Parone: des Vins

tvpigue, d’un Aneiais 5 il est ba coot. oy :
par ean LO sav 7 foufes des qualities atfrayan'es qas nous
«Je descends a truis Ceuts mast Os} venous deme ia der soll pheas (pro-

mas cet prt pate da
de SU.ODU ki
aux entraiilles

sous la terre, Avee fe crane s Veteperel pleat gee dong

tés, jextrais du Mane duce tiine 3.000] jouissance de ces alteatts

kilos de charbon. Je les monte a Var. [los de charbou arrach’s
fe stale son sous-sel.

Je les lisse sur un cue ute ite
je les embarque sur un navire Pout ee

tout cet effort, je regois 620 frames 2 VP INI PAH.
de salaire, avec lesquels dorie paul gi i *« * b a \
3. we wh ee MA”

abot! payer mes imnpols, mbes ou-

vilers, mes transports et le reste, —_~——
1 oo ’ -. - 2: EN
avant deme faire mal port. «the DIG OO EMENTES
« Mats, SUpPpPOsSOUs epee se parde tes we DTROKG LOGIQUES
G2 francs SU inticts dans ma poche, ~~
arPiyu ° > te ta gaet : . e. “peta . . . .
J arrive @ Paris avec ma femane. | | 4 BiavcsaweatQoire

Ble, mous descendoas ba tue de da Paix, |
hous atpercevous dans une montoe de |}

jolies fleurs artilicielles., Nowats regu: | SEMI NATRE COLLEGE S -MART:AL

De

-——»-

dams le taagstsin el nous ajpprernoius que

ces fleurs sont en jptpber., Qorest ce gas Jitpt 3 SLPreMBRE

cela comte . |p Biremeae a indi TAQ 4
«¢ Une johe detiorscide, Grate poareiil | idpeon 21. 6
a une yolre decuo.selle, yu at (ready T+ caperaiar-) myaruuMN 33-3
ces quelques pramines des papier de sed an oe iene 26.7
dans un peude coulear et qe tes abet Get 4 per pres claw le matin, nnag-ux

gupneés entre ses doigts, tat det erie | Vapres-medi.cs courer: dans la soirée. Ova-
62 frances oJ. Trois masons plas coy t yo gy midi, au oud-dst Ao ph ocr a

. gh ge e “ae a ' eraa? - n .
Mt ferns se commends tn eh qed. |Pouest A> he du soir,
Combien oc: tchtpeag 2. Teor cents Le baromeétre a haussé un peu
frames... R. BALTENWECK
« Pour paver ee tutle, ces beats de | .

$ '
rohan nea aheines, deuP eine tere ‘iin - | Aujour. hui parse ta. derniére partie du
glatse plus de SOW Kios de chutbou) remarguable ouvrag: dont les lectuurs du
pour avoir mes 300 tranes de bnelice | MCati ont ea li prmcur en fcuilleton,
actonner ata jolie maison franc tise. » RomuLes piratra en lib-airie sumedi 12
| Voda, pitnagine, um rit qe seca) Seprembve prochain Tous ceux qui n’ont
tort au gout du Docleer 5 et Wailents, | pas pu cn suivre la publication quotidienne
ImpOssible de le nier, ces choses sou'jseront hearenx de se procarer l'ouvrage
bien et éminemiment frangiises > lela Plinorimerie de VAbsi le. Prix : 3 GOUR-
gent dans les industries de luxe, le tpes.









Roches nous montre un nouvel as-ten fait et en droit la demande en do
et du talent warié et original, de Fer- ges-intéréts formée par Madame Veuve
Sand H.bbert doot la réputation cst ainsi] Ménélas Dupuy contre le sieur Henri Ne
dcfinitivement consicree. thanaél Allen, compense les dépens,

Nos loccurs nous sturont gré de leur] Le si¢ge est levé.
avoir procure cvs turtes et parfois doulow- Pro363 d’Aub'gny-Becksr
reuses impressiens que laisse la lecture le p les | ;
cet onvrage gui honore 4 un st hiut degre, __Parmi les jugements rendus hier
les lettres hai.iennes. Fribunal civil il faut en signaler un d'age
wees cer-aine importance :

Tribunal Oivil Celui qui donne au fond défaut com
eftadience da Jeudé 3 Septembre 1908 ftre Becker et C,dit que d’Aubigny et Ce
Le Tribenal sous la presidence du deven depuis le 6 (ovrier 1908 avaient Tégulidre.

Léon Nau, asisé du Substirut Auguste] Ment acquis 1a propriété des objets saisis
Moatas prononce ies jugements suivants . W beer, du contrat signe 4 cette date avec
— Celui gui permet a la dime Siméon] SY eds'ers mt onne que le gardien ce desma
Montrose G:rvais de citer son époux dan. a ns chonificatic mains des Rus dits objem,?
la forme erdinaire ( Divorce ). apres signification de cette décision, vu les
— Celui qui permet au sieur Pierre Mi ied moraux.et materiels subis par les dee
chel-Bapiiste Marius Gaston de citer son} Mandeurs Roe a leur profit et
épouse dans la forme ordinaire ( Divorce ) he donee ecker et Ca 1 500 dollas
—Celui qui condamne la dame V* 4 oe den intéréts. les condamne agg
Auguste Cany Nico'as de signifier tour-s}UCPEns, Sonne acte 4 Webster de ce quill

ses défenses au fond au sicur J. Bo. W.>°" Ty apo Ja justice et com
Francis et la condamne aus dépens. entre lute Digny et les dépens,

-- Celui qui déclare mal tondeés les fins Boite avx Lettres
moyens et_ conclusions du siexr Fontilus) Port-au-Prince, ce 4 S:ptembre 1908.
Fontange Colin, Pen déboute,le condamne Monsieur CLEwent MAGLOIRE,

4 roo gourdes de dommaves intéré:s av
profit da sicur Val Bruno et le condamne!
en outre aux dépens.
- Celui qui déclare que dans trois jours: Mon cher Magloire,
de la siynitic.tion duo jugement le che- | Dans le Nv du Matin d'hier, M. le Dit
val, objet du litige pendant entre Emile recteur de la P. CS. aftirme que ¢ )'ai
De .x et Emmanucl Déjean sera examiné; soutenu — la demande de la Glaciére en
par un expert convenu pargies parties.sinon | m’appuyant sur la nécessité pour cette en-
par Monsicur David Fiche que le ‘Triba-,trepris: d’employer des produits chimi-
nal commet 4 cet ctfet, dra st la boiterie: yues dont le prix de revient est assez éle-
dont cst atfeete fe cheval vendu a Dereix vé. » Je tiens absolument a relever cette
résu:te d’un mal ancien now apparent, a- | erreur.

Directeur du Mutin
En Ville,

térieur 4 la date du quinze Décemb-e 1907.| Jai combattu en effet, la demande de la
pour é:re tour's les tormalités sur lVexper-; P. C. S. que j'ai trouvée exagérée et s'il
tise remplies, stitué ce que de doit fallai: recommencer, je n’hésiterais pas une
Ensuite le tribunal a regu la prestation; minute. D'alleurs je ne ferais que rem-

de serment des commissionneés : p:ir mon ré'e de dépur.
ca ye ticseeetes UIMOLEE UE at ) eiars malade lorsqre la Chambre a sta-
civil du quarti.: de Sivannette. — j tue sur la demande de la Glaciére. Je
Horard Fatt. aonmns Othicier d’Erat)souffrais d’une angine pllegmoneuse. Voss
Civil du quarts r de Saut-d Eau, ig savez, M. le Directeur, puisque vous
Nouvelle composition mvavez futile plaisir de me visiter. Les

Docteurs Borno et L. Camill i mont

Puis sous la présiGence du j . um- Name aur mon

S ous | rv Svein du juge A. Chim donné des soins peuvent l’atester. Done

pene assis c 44 DADS TItUT A Montis, CUl- Tle fale d'avancer que j'ai soutenu la de-

anal Procoace le Jugement suivant : mande de la Glaciére est faux et menson-
— Celui qui rejetts comme mal fondée ! ver.

FEAAIEY.O TCL SRG Be RY EEL? OE SE LO i SRA ae A SPRING ARE. Sc EE
a naa a

FEUILLETON DU « MATIN © bicmtd: envetoppes de toutes parts, ils fu- “Député cubritt pour Vaccou'rement ~ imar-] Une décharge formidable retentit et le

5 : rent aocane's. a . ae sspiraje
DU 4 Srprisisr 108 (27) pTent ase Quclques btesses respiraient
. lnds on tes acheva—entre autres Vintré-



re ttorien pour cela. C’est sur la deman-

XII ue Prssoaite d- la belle-fille duo Présdent

. jp MON Pefluped Concentit 2 cette ex-

( Suite et tin ) ception gue eh ubci Conrentit ad ceife ox
4 aot,



Dans les bois, les insurges traqués. cer | 0 Prot. joums aons de Miragoane trou- |

nés, un d oun, ou par petits vroap.s, se | Yerent crdce devant les vaingucurs : Desaix
défendirent comme des Hons, fusantercor [et Mas dilen Ree, a cause de leur extréme |
quantié de victimes et finalement succom- euresse, Coton, et Rousselin Montpe- |
berent sous le tombre : Kenscotl aing,;Fous, 4 raison des services que son pére!

Loctamar Mayard,’Franck Solages, Charles Qui ctait dans 'c camp d’Anselme Propheéte,
Bazelais, Paul Etienne, Godefroy Nodl,;atait rendus 4 larmée assiégeante.

$

~y de Kenelique, Atguste Kavanagh, Spire |
WW Lorguct, Morel Jacob

chant pieds nus ct toujours vétu de pan-| malheureux, meuttri par les balles et tout

‘ ry ¢ >| , . . .
talun trop large et d'une grands Hig rette jensanglanté, s’affaissa 34 genoux, une main

de $ 5 Wei di .
e drap usé dans laquelle i disparaissait appuyé contre terre.

' presque. . mo
Un scul exile fut cpargné : Lue Elie. I: D’une voix raugue, il eut la force

Son acte méritoi é j > i
¢ meritotre d etre de coeur lui d’exhaler :

rvalut Pestime de la population — et jus- — Vive la liberté!
a8 i mort, survenue vers i89t, Th'o-f Un soldat s’avanga et lui colla la gueule
coly demeura lenfint giré de Miragoine...} de sa carabine contre l’oreille :

Dins les derni ; — Non.. non... au coeur! fit-il ea
ins les derniers jours du mois de lancant un regard impérieux a I’exécu-
Janvier, une patrouille arréta dans les en- teur
virons de Saint-Michel, un vieillard qui pa-] Celuj-ci obéit, et tira 4 Vendroit dési-
raissait suspect. né: ,
One tes til fut j Cette fois, Romulus tomba 4 la reaversé,
“ en ville ou ul fut interroge. | roide mort, les bras en croix —face a8

Aprés son i i .
prés son interrogatoire, ordre fut donné grand ciel bleu.

périrent ainsi. Le dernier exilé exccuté fut Mathurin}® un détachement de le conduire 4 la Croix | Fin
Quelques-uns trouvés sans armes ou: Lepros, et cela plus de deux mois aprés, des Martyrs. F Hussar

malades, comme Succés Bigaille, Charles! l’évacuation. Recueilli 1 Dufour par un

Desroches, Moreau, Antonin Boncy. Las | brave homme mi-campagnard nommé Thio- Voreille.

cases Samson, Adamar Pass¢, furent im-colvy, qui etait gérant d'un jardin en cet

médiatement exécutés. Lescombattants Mi- jendroit, Mathurin Legros, se laissa pren-;2 quatre pas du pe'oton d'exécution qui,
ragoanais, Merlin en téte, eurent le mé.ne jdre a latin, parce qu’il croyait que lapaise-; 4% un commandement, le coucha en joue.

sort. nent s'était fait ou quem rout cas, on

I’ y marcha crAmement, le feutre sur Port au-Prince

11 Féurier — 30 Juillet 1908.

— EDS NUE
SOURCES :

L’anvien commissaire fit ménatalement Impressions et Souvenirs personnels. —

Arrive 3 des.ination, Romulus fut place

, i “Ta ~pee,, soot : + : i i
D'autres exilés se britérent Ja cervelle | lui tiendrait compte dece qu'il avait accepté} Une courte priére, recommandant son ime Emm. Chancy : Pour L’Histore [ap-

plutot que de se laisszr prendre vivants, !le principe de la sonmission pure et sim-

et_ leurs cadavres servirent de piture aux! ple...

chiens affamés qui rddaient dans les bois, | Thiocoly trouva moyen de se tirer de
Ceux des insurgés qui s'étaient portés'ce mauvais pas d’avoit récélé un exilé, en

sur Petit-Goave,livierent une bataille san-| faisant la béze.

gilante aux troupes de cette ville, mais!

C’était un vieux noir dans le genre du’ peloton d’exécution.

Dieu. de la Jeunesse, Port-au-Prince 189°
i uis soulevant son chapeau, il s’écria Moniteur, 1882, 1883, 1884.

une voix terrible : Charles Desroches : NOTES DEL’ ’

— A bas le Tyran ! Brochure — Imp. de I’Gil.— 1884

-- Feu! ordonna le conmandan: du , Clavius Claude, InrzarocaToms 4 Acum,
|" ( Montteur du 8 Mass 1884



la demande de la P. C. S
but d’augmenter le salai-

écaniciens, étant donné que cett
ode avait été faite le 27 Aout, quand
Chambre a clo-uré les travaux le 21 du

e mols.
¢ m’arrére

youre hospitalire. |
Je vous salue bien respectueusement.

Dr Perios SAVAIN,
Deprte aie Corps Législatéf

*

» *

Monsieur le Directeur,

Le Magistrat Communal de cette ville
‘gate tous les Syriens établis 3 Port-au-
Prince 4 se présenter 4 Hotel Communal
penis de leurs derniers passe: ports, le lun-
di7 Septembre courant 4 dix heures du
matin.

Cette invitation est faire en vertu de la
tircolaire du Secrctaire d'Erat de V'Inté-
near en date du 28 Aout écoulé au N°
10l.

Lon se demande si les Syriens naturalisés
haitiens sont oul ou non compris dans I’in-
vitation. Jusqu’d ce jour. il n’est pas en-
core bien prouvé que leur identité soit
netiement établie.

Ce serait peut ctre le monent de pn-
bier le Rapport de la Commission quit
mit été institude dans le temps pont vert
fer Videntité des svriens natura'ises hue
tiens, et Pauthenticiré de leurs actes de
maturalisations.

Nous pensons qu'il
sible d'accorder des actes de naturalisation
4 des syriens dont Videntité n’est pas éta-
die, et qu’ils ne doivent pas, par consé-
quent jouir des avantages accordés par les
lois aux seuls nationaux.

La Commune réclamera vainement ces
paeporis qu’ils n’ont pas; ils n’ont pas

me levr acte de naissance.

Bien sinccrement,
C. R.
fervica hydraul:qu?

En présence de certaines difticultdes,

ordre mtéric!, et des ennuis que lui oc-
Gionnait Vin-possib'lité dans laquelle
ele se trouvalt de faire une bonne et

(quitable répartition d’eau dans Port-au-
fae Th Commission composée de Mes-

imoclés Lifontant, Emile B'an-
urd et St-Léver Fortin, chargée de la

La du service des eaux s'est effacée.
Sut winiste des Travaux Publics Mon .

tion i wraque a procédé 4 linstal-
‘Un nouveau personnel.

tule deen Roy a été installé en
tare Ante mieur, chargé du service tech-
ye MOlne Sauray, Caissier-Compti-

D'autres parts,
vait pas pour

ici pour ne pas abuser de

' My . .
i ines Ulysse, un vétéran A la Dis-
ion On des eaux est maintenu A la direc-

Le Ministre de )’Int4rieur

nat Central V. Leconte, Ministre de

ie et de Police Génerale est re-
; vig Sut le «Centenairee. Il au-
ei pendant son voyage les Go-
. t-Marc of se maintient la plus
tanquilliré,

Incandis
vers 4 heures 35 de l’aprés-midi
est déclaré entre Bizoton ot Martis -








ier,
fey ’

Grice ay
‘de Pend.
Cont d

oncours empressé des _habi-

roit, deux maisonnettes seu-

isparu dans les flammes.

de Luc Elie au QuESTIONNAIRE
aul ( inédit ), copie obligeam-

— mMuniquée par M. Charles Du-

» de Lue Blie.

ne semble pas pos: |

(Se

Pour les Pompiers
Comité de Souscription au profit de + Com
| pagnie des Pompiers Libres de Porteau Ps ce
Troisti Me Liste
Montant or dé recueilli :
Mr Battist, vice-consul U.S.
MS Pierre Hudicourt

Total eno

Montant cn gourdes recacilli :—
Georges Coby 3, Mme H. Clavier 5. M.
& Jo Betesh 25, Joseph Katini ro, Abra-
ham Silamé freres 25. J. G:barra fréres 20,
Faris Antonn freres 5, H. AtHack & Cy 5,
Jh. Dina 3, Elie Mansour ro, Abraham
Bach: 20, Asse Gz:orges ro, Ele Hoki-
me 10, Vve D. Laborde ro, Me_ Etienne
Mathon 20, M. Duplessy 10, Mme Benoit
2. N. Marcou tanneur 25, L. d Espinoie
10,— total en gourdes G. 230, qui avec
les dettx premicies listes donnent la som-
me de 1.425.509 gourdes.

re
—————— -_ - -_—=

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches

— o—_

or P.

ne



Pais 2 -- A Tissue d’une rcunion des
membres du Cabinet et d'un échange de
dopeches avec MA Clemenceau qui se trou-
ve en ce moment 4 Carlsbad un correspor.-
dant de journaux américains a été autorise
\annoncer que Ja France compra:t s’en
jtenir dla polisigue déja spleifige et

les puissances scront laissces libres de de- ,

cider stsorattude est préferab’e A cel-
' ’ .
'e de VAUemagee. Le toi ges jouraaax



du soir esp modeéré, mais terme et ib indie |

gue la convicticn que lopinion des puis- |
sances est cn fiveur de la France.

Le « Temps » déclare que latritade de!
Allemagne prouve qu’checmiend tire bine
de a part. «Aprés avoir demande Pinterven-
tion de PEurope 4 Algesiras, diz ce jours
nal, PAllemigne poursuit uae povitique
sans ¢gard pour l’Europe, tandis que la
France se considére obligée d’envisager la
situation au point de vue génccal, meme au
sactifice de ses propres intéréts. «Le jour-
nal des débas » considére que Laction
de i Allemayne est sans utilite ct regretta-
ble et quelle ne servira gaa compliquer
la colution du probléme2 marocain.

La pres ¢ fringaise «st unanime a dire.
que l'action de l’Allemagne constitue une -
provocation et gu’elic pourrait etre cau-
se d'une crise d’une grande acuiteé.

Tous
les journaux tont ressortir le contraste gui
existe entre cette attitude et les deéciara-
tions pac figues de Guillaume a Stratsbourg. :
Ils rappellent que l’atiitude de |’Allema-
yne a été aussi mncohérente pendant la cri-
se d’Algésiras. Un journal dit que la de-
marche du gouvernement allemand cons-
titue l’action la plus malveillante de l'em-!
pereur Guillaume depuis son débarquement |
4 Tanger ou il proclama Abd el Aziz sou-
verain indépendant de 1’Empire chérifien.
La presse rappelle également Vattitade |
violemment anti africaine du docteur Vas-
sel 4 la conférence d Algésiras et elle repro. |
duit ses dépéches dans Icsquelles il atta-
vair Vexactitude des déclarations de M.
Faillandicr, Nancien ministre de France
au Marcoc.
BRUXELLES 2.
déclare avjourd’hui qu’en envoyant
teur Vassel a kez et en adressant 32°
aux puissances, |’Allemagne a commis une
double faute susceptrble de faire surgir
de nouvelles complications dangereuses.
Cotoms BECHAR 2.— On rapporte que
les marocains se retirent au sud de Bou-
denib poursuivis par la cava'erie frangais.
De nouveaux détails regus sor le combat



i

eL’Indépendance Belge»



139
)
25

146

que |

‘arrivé aujourd hui.

combat. M. Ruau est rentre ce



le duc- |

(Lhier disent que Jes marocains ont fait
uve d’un courage indompr bie et que
ore les terribles ravages opérés dans

. urs rangs parle teu !.- mitrai!leuses leurs

craliers ont chargé ju gue seus les murs

di blockaus.

_ WASHINGTON 3. Le

Dowitt retraté cot mor. ner

lowstone Wyo.

Niw York 3 — Za Bey, acon) favori
cexeeh ft de dr potice sccréte dus iltan Ad-
dul Hamid arsivé ici incognito li semaine
derniére est reparti hier pour Londres, sa
| présence ici ayant été découverte par des

‘membres du partide la Jeune Turquie.

Manitte 3. — Le sultan de Danah ac-
cusé d’avoir participé a lexpédition qui
i tit. main basse sur l’ile de Mindanao en
janvier 1906 tuant un nommeé Micdonald a
été condanmé aujourd hui par !a cour su-
préme a étre pendu.

HaAvaNE 3.— Les Zayastas et Miguelistas
du parti libéral se sont réunis et ont dé-
cidé de former une alliance en vue de

'nommer E. Gomez président de la Répu-

b'iqne et Alfreda Z1yas vice-président.

Loxprrs 3 — Lattitude Je |’Allemagne
dans la question marocaine a créé une
certaine irritation dans les cercles oftiziels,

| les négaciations entre la Grande Bretagne;

|la France et Espagne se poursuivent et
|il n’ya aucun doute que la Grande Bre -
itagne et la France n’ag'ssent de concert
et obligent Moulai-Hafid, avant de le re-

‘connaitre comme sultan, A respecter_ les

obligations du Maroc envers les puissan-

ces

eo reral Calvin

a Fort Jel

2
.

5

awe

| La Have ~ Le croiseur Frisland a
ui té la Hollaede avjourd’hui se rendant
ans Ja mer des Antilles.

Le Havre. — Café Hiiti Cap : 43.50.
Le « Québec » venant des Antilles est

Paris. - D'aprés les derniéres nouvelles
recues, nous avons cu un tuc €t sept bles-
sés. dans lattaque de Bou Denib Le colo-
nel Allix est arrive api¢s une marche
foreée 24 Bou Anam avec 1800 hommes
de renforis d’ou il repiruit auussi Ot pour
Bou Anime pour forc:r les marocains au
matin a

d

Paris.



——

Saes

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vides!..




L’Usine de Périgay
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Informe sa nombreuseclientéle qu’elle
a repris la fabrication de son sucre 81

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On en trouvera toujours a Port-au-
Prince, chez M. Roberts Dutton & Ce.
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4 louver, a son domicile, Chiaises
ne1ive?, verre:, fanaux et ca-
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desormais les ferblancs de mante-
gue de notre fabrication porteront
en caracteres indélébiles le poids
net et exact de la mantégue quils
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