Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 1, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxié




ABONNEMERTS :



Un Mois. . .
PORT-AU-PRINCE Teo Mot. .
DEPARTEMENTS Un Mois. . .

Trois Mors.

Trois Mois.

ETRANGER.......-







es COMMUUalES

ala séance da 24 Aout demier du
Conseil Communal de) Port-au-Prins,
MW. Sténio Vincent. Magistrat, en déyo
ant le projet de budget, pour le pro-
chain exercice, « donnée lecture du Con-:
wil de son rappoit sur l’exercice 1907-
198 que nous ;ublions ci-dessous.

Cestun document qui donne des
wercas tres inteéressanta sur notre Ad-/
waaistration Gommunale et qui initie:

grand public vuv détails, jusqu’ici

ores, des de la Ville. Il.
cuotitue en turn’ temps un tableau
sincere des diff; ulfés chrouiques qui,
ddivers points te vue, rendent si mal-
aisée la tach de notre dilate,

othatpes

Rapportau consei Communal
d3 Port-au-Prince

Messieurs,

Alaveille de ia clorure de l’exercice
badgécaire 1g997-1yoS, le premier que
dows ayons prati;ic au complet, et au mo-
ment de vous proposer le budget pour
lexercice prochain. :] parait utile de vous
Pésenter un compe d’exercice, autrement
dt on état pénéra! des opérations en re-
atte et en dépense jusqu’a la date du 20
Ait courant, et dy joindre les explica-
Mons 02 éclaircissements pouvant tre neé-
tesaires au Conseil Commuual pour la jus-

ion de ses votes dans |’établissement
be prochain budget et servir 4 tous dans

Mpreciation des actes de notre adminis-

fit faciliter votre examen, le compie,
MGercice, pour la recette, comporte, en)
ge de re des chapitres et sections du
NWelgit des recettes, 1° la nature de la dé-|

ation de la recette, 2° |’évaluation bud- |
13° la somme recouvrée et 4° Ia!
festant 4 recouvrer qui, selon tou-,
Probabilités, est moins une somme,
barter qu’une moins-value presque |
live de recettes.
Pour la dépense, en suivant la méme
vil présente 1° la désignation des
admises pir le budget, 2° les va-
wre pour ces dépenses, 3° les va-
al nsées et 4° les différences entre
Co digi,










ences qui constituent ce qu’on

me Année, N, 426.







Pour tout cs cui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a2 Mons

pas nécessaires, tant s’en rut! mais

_ Patentes. — La prévision budgéiaire, soit

votées et les valeurs dépensées. |

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )



QUOTIDIEN

DIRECTEUR:



G. 200 .

. 500 Clément Magloire,
« 2.20 oe ——

« 6.00 KEDACTION-ADMINISTRATION

« 8.00 45, RUE ROUX, 45.







dients gui auraient pour résultat de nous
amener 4 la tin de l'exercice avec un tas
de comptes non payés et qui_ nous obli-
veraient Areporter de plein droit sur le
budget 4 venir les crédits ou portions de
credits qui leur sont applicables. Si cela
était, nous ne savons pas trop comment on
'pourrait dtablir le prochain badget. car
los restes A payer, reportés ct ajoutes au
montant de nos deites courantes, seralent
Nien prés d’atteindre 1a quotite probable
dc nos revenus disponibies.

07-1908.

—

apnctle des exccdents de erddits ne pro-
Viepnent pis, comne on pourrut le croire
de dépenses cHectives restées intérigures aux
credits presumes. Ce sont plutot des exce-
dents foros wence sens gui's proviennen: de
dépenses guin’ont pas été entreprises ou
continuges, non pas parce qu’elles n’étaient
pirce
que les disponidilités de la caisse n’ont pas
permis de les entreprendre ou de les conti-
nuer, et gue |'Adm-nistrauon n’a pas cru
devoir recourir, dins ce bar. A des expé-

Budget des Recettes, — Exercice 19

“

DESIGNATIONS Val. veteo Reeeottes coahiecnne| Motns valus de

reece tte =

{ Chap,
f Seed,









Mardi, 1e° Septembre 1908.

Hatin



LE NUMERO 4 5 CENTIMES

Les abonnements partent du r*t et da rs de chaqae

mois et sont payables d’avance

ieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonce-Foi.

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus



feion dans le tarif, s’v refuse absolument, et

les eircoastances diverses dans

lesquelles
se débat notre activité sont telles, que les
moyens emplovés pour les v contraindre
restent lettre morte.

Sur les G. 33.970.05 de patentes réalt-

cdes A ce jour, ilv a G. 44.052 payees
par les seals contribuables étrangers.
Droits locatits. — Voild Vimpot commu-

nal par excellence, celui qui interesse tous
ceux qui résident habituellement dans fa
willie. Toutes le. maisons ou cases tant
assujetties, d'apic> la loi, 4 une taxe de
200 sur leur valeur estimative de loyer
annuel, et cette taxe ctant exigible de l’oc-

‘cupant, gual soit proprictaire, fermier ou
locataire, il en résulte des rapports néces »

saires, obliges, entre les citovens et Iad-
ministration Communale. Le Ten ainsi
ered, par le paiement de Vimpot locatu,
est de da plus haute urilité, parce que Pac-
complissement du devoir communal des
citovens engage, d'une manicre plus acu-
ve, la responsabilité de l'administration,
ct precise davantaye, au point de vue mo-
ral comme au point de vue positit, Peten-
due de ses obligations. Telle est bien, s1
je ne me trompe, !a pensce du legislateur.
Or, la réalité est loin de rpondre 4 ces
bonnes intentions.

Les habitant. de notre ville ne paient
pas Pimpor locatit. La prévision hudgé-
taire, réduite le plus possible, n'est pas at-
tcinte. Sur G. 10.000 prévies, ona re-
couvré G 8.453. Et pourtant, une per-
ception 1 peu pres imtegrale de cette taxe
— siclle ctan possible — rapporterait bien
4 la Commune dans les 70 4 80.000 your-
des. L’estimation n’est pas excessive, et le

‘calcul sur lequel elle est basée est simple.

On évalue le nombre des maisons de la

ville 2 10.000 4 raison d’une taxe annuel-

‘le de 7 gourdes par maison.

Quelques personnes se sont figurées, de

bonne foi, que les derniers incendies des 5

‘et 6 Juillet dernier influeraient beaucoup

— | CS
_
Ij 2 Dots de patentes 70.000, PL 53970.05/ BP. 1G.02 0.99
2) 4: « Locatits. 1J.000 | 8. 453.27) 1.540 73
3 ot od Ferme de la Boucherie 11.000; 10.000 1.000
3) 2 Produit de PAbitoir, 8.000, 7.145.60, S40
Bpo3 « des Marches \ 3.000, a) 12 RN
4 1 2 Concessions de terrains au Cimeticre O00, hs NO
412. Creusement des tosses to o | 140
4135 Droits d’entrée des Monuments z o 1
5 j Produit des Epaves 1.500! 807.80: _ Gr 20
GO] t. a « Propri¢tés Communales 10.000, 2.450 | i Ot
7]. Part revenant 4 la Commune 15 00 | ot
sur tes revenus des biens domaniaux: « ' (Mémoire) | « «
S It ‘éralonnave des poids et 8
Ss { | Droits d'éalonnage csp saw) 301 st tu
‘ 200: : oI
Yi « dalignement ol my tat)
10] 1° a de Fontaine Marine “00 320) | 1 He
11] 1) Spectacles pub‘ics _ 204), 20 |
I: {1 Amendes prononcées par les Tribu | too 10
naux de Paix . : 100 » wo
15 | 1) Subside pour la Féte de PAxiculture, .-
45 | 2 | Subventon de VPEtat a ja Commu-; |
ne de Port au-Prince. ke i 48 000 44.000 4,.000
15] ° 1 ’occasi des fétes de n|
15) 3 Subside 4 Toccasion e +000 « +700
. €
Receites extraordinaires 2 00 340 A S60
«— Préts faits parM. d’Aubigny) « ‘
Frais des Assemblées Primaires et _
Electorales ___ 2.000 300 1.700
P.175.408) P. 133 710.02)P. 42.697.93
ee i ene
. . une industrie quelconque, cette estima-
Observations : tion n’est nullement exagérée. Mais il y

a une chose qu’il faut bien que je vous
dise parce que c'est la vérisé— et ici
commence une s¢
pénibles— il n'y a que les étran
définitive, qui paient la patente.
de boutiquiers, de marchandes et autres

pou-
100.
ville com-

G. 70.000, est modérée. Les patentes
‘raient en effet donner plus de
'o00 A la Commune. Dans une
/me Port-au-Prince, ou presque tout le
| monde est surtout commergant et ou le
reste des patentables exerce un métier ou

ers, en

rie de constatations fort

diminution

parues— a

sur les ressources de la Commune par une
sensible du rendement de
Vimpot locatif. Erreur! Les maisons dis-
exception peut-étre d’une
ne payaient pas la
taxe locative. Et, en vérité, sous ce
rapport, sous ce rapport seulement
bien entendu— ces incendies nous lais-
sent absolument froids. Vous verrez, en

vingtaine environ—

effet, qu’a la fin de l’exercice prochain, on

a foule

arrivera au méme chiffre ou 4 peu prés
accusé pour l’exercice en cours. En somme

gens de métier haitiens, dont il est ques- ce sont toujours les mémes qui payent....





Donc, Messieurs, des deux im,;é's di-
rects, patentes et droits locatifs, qui exis-
tent actuelleinent dans no‘re {cgi latina fis -
cale et que! Etat aoctroyésaux Communes,
lun n offre encore quelque Intéré: que paree
qu'il est applicable aux Ctrangers, i’autre
ne produit que le huitiéme on Te dixieme
de son rendement possible. Coest PEt qui
percevait antrefois impo: Toscdfoneds «as
nalen a été le renignen’, dit M A Tho
by (1), que PE at, moins par pe cresite
que per calcul, en a granfie des Comm nu-
nes ». De sorte que, lorqee VE ata un
impot qui ne lui rappore rien, au cu de
labolir ou de le seen acer par ud a tre
plus pratique, ile perse ais Comm ives

mme vous voy z ces? tos simple. Les
Communes pourront toujonrs se dcb.ouis-
ler.

En résume, les coniribaaoie.
ont payé, au cours de cet excre'ce :

haprrrcs

Patentes Jy 918,05

Droi's locatifs S453 27

Total 18 371 32
G. 18.3716 32 2.2. ce yet fatt Glace
ment, pour une pop tion de 1 o.coo
ames environ, mS conimes poyyer par tete,
et en monnaie forte, pas meme dlux

sous !...

Si Von considére, par tiicurs, qve fa
Communea contrarté doricrement une
nouvelle dette deG. ry y°o0 por pon:

voir venir au secoars dos sint tds des 5
et 6 Juillet qu'il ya, de ce chet, en. va-
leur de G S coo qnia fit retour A la mis-
se dis contribuables fudtieas, gvilo va
lieu, par conséquent, de ia défs'quer des
G. 18.371.32, montant de linpd: prye
cette annce parle. dits contiibeables - 4b
he reste plus, comme co: tribation récte
et ddfinitive des habitinss bartiens de cee
commune dans le cours de Pex creice 1907-
1908, quclasomme de G 10 371 32!
Ce ne sont pas les impdts commun uy
qui rusncront le peuple de la Capitale...
La conclusion ¢s que les tn:ipdss directs
Ne conviennent ni a nos meeurs, nid ao
tre dducatioa, gue c'est une tres ia. val
$: part taite aux Conmoaes et gail fir’
souhaiter lear abolition ec leur reaipicce



1. A.THopy 2 « bes FPinanees dHaiti sous Je
Gouvernement du Général Salomon ».

Voir Legislation usuelle des | Conseils
Comimunaux par LEoNcE REGNiER, page 111.

Pe ee ee we

ee ee ee ee ee 2

FEUCGT,

se: ~ ~

DU fet Shiau eb tapas ily
ROMULES
. a a ul . é
x1
(Sitte)
Le ry Novem cue 2 .
par de nombrous sorouie ss de pts
de Jérémic. teparut devani Absoes
Le navire des stress ce Le boos. ib bt auss -

tor a deau deux canois cheese OChoarins
--les canons et les mitratileuses des ase:
geants,ne réusoirent lour faire aucun me
qVEpalités et le « Bois chine » jallerent »s
masquer derri¢re les ilots des environs d.
la Source Salée, cn
quelques boulets, pour la forme.

CION DU « Chis in Di

envoyant Ala Patric



ment par I’é abli:sement de nouveaux im-
pots indirects. .

Abattoir. — Depuis que l’Administration
Com-nunale a repris possession de cet ¢ta-
bissem nr, la moyenne des boeuts abartus
n’est que de quatorzz parc jour. ya dix ans
cette moyenre était de trente cing Cette
observation n’cst qu: de pure statistique,
ts reveou de'a Commune provenant de l’a-
Loto. start fixe, conformément aux clau-
sy de contrat de concession fa‘te 4 Mon-
iovy Arecue Duvignaud

Epacves. — Lr vatare des choses ayant
rondu pre-jpte impossible le scrvice de cap
ture dis ammmaux ¢piv.s, le chiffre deri
svire accus? par cette branche de recettes
se comprend aisém nt. Par une letre du 4
juillec de cette année, au No. 327, j'ai cu
Ihonncur d’exposer avec netietéct fran-
chise AVhonorable Secrétaire dEcat de
PIntérieur les condi ions particuliérement
difficiles qai nzutralisent de ce cété les
efforts de nos agents et désouragent la bon-
ne volonté de notre administra ion.

Les que'ques hommes qu comporent
notre équive de capenrs ont a luster en
méme tump, ct contre Vecprit rétrograde
dune bonne pirue la population et
contre jes poses de soldars ex les posses de
peace todays gul of meticat presque
toujours avee la foule pour assommer ces
malheutcux lorsqvils sont dins lexercice
de leurs humbi:s maisnccessa‘res fonctions
I! faudrait des pages nombreuses pour rela-
ter les mille incidents yrotesques, sin-
giants trop seuveat, dont les pvuvres cap-
teurs sont hibituellement victimes. La
chronique de V’Fdilité port-au-princienne
est pleine de récits comiques et tragiques 4
la fois of, au ridicule invétéré de son
aciion impuissante, en ce@qui concerne ce
service, se méle le souvenir de pauvres
gens ireémédiablement estropiés par la
foule inepte secondée par d’inconscients
agents de la for:ce@publique.

Les €aptevrs ne veulent méme_ plus con-
tinucr A faire cette ingrate et dangereusc
bescene Le Gardien du Pare a touts les
peines du’ monde a retenir les trois ou
qua re qui sont encore 1A et qui ne s'aven-
tiurent dans tes rucs qrvavec une terreur
bien neturcdle.

Pr prictés Commun les, —Surics G. 10000
prévucs,on na pu reco ivrec que
La moins-valne est de G. 7.5445

de

~

wen see - 4 «= Ras a
ok ek . cou trop dar
Sta oa ty et oper

‘ J Voy: i ce
POO oy Geforce deo Mira:
|. 2 wee ye tal iho Be ,
Po my ft, . ces wail aOP, ‘ Cie ive.
pote, Se tard pa a8
bli /) 1 Presidiit Sas
Poa tee EL attcer ok 8. poursncce oF
‘ . ‘ lov At Via td i reovenir
Pa Mea ote Cane dente. Do Piva oe rene
dis AT. eric,

Silo, ote apes, Eoaminondas Destro
ehes cat tempore par la uistadic
| Un jotune avecit. des Gonaives, Mathu-
tin Lagtes, comiandaat duo Fort-Retlé-

chi, for Cla Chef des forces révolution-
naire. Comme il n’était point un adver-
saire personnel du Président Salomoa,

|

Quand Anselme Prophe:e s’apergut que lalayant ¢:é exilé sous ie gouvernement pro

place allait recevoir un sccours en hommes ; visoire de Heérisseé,
et en vivres, il fut pris de découragemer t compignens s‘imaginecient

et se disposa A plier bagages,.
Mais Dardignac,

Jules Arbuthnort qui

de balles.

IL trouva 4 bord, entre autres personne.

Magnan et M. Camille Bruno. Il leur per
uada ainsi qu’a

u commandant du navire, ; décesseur avait songé 4 nouer.
ugette Pratt, qu'il valait mieux rappe- i] employa une voie autre (:

abandonnant 4 terre
les autres délégués, Constantin Rigaud et
devaient Vaccompa-
gner, gagna seul le navire sous une pluic |

quelques-uns de ses
que plus gue
personne il pouvait intereéder auprés du
Chef de 1 Etat.

Aprés avis da comité e: des chefs de
postes dont six vorérenr contre — ce furent
o:anar Mayard, Talleyrand Larcche,
ules Arbuthnott, Brave Beéliard, ‘Titon

I

,'Passé et Jean Pierre Bazela's ! — Mathurin
- | Legros reprit les négociations que son pré-
Seulement
our faire abou-

G.2.456.;empioyées avee adresse,
elle est bles de broyer, comme dens un étau_ les






A

ce de cet état de misére que

la conséquen ‘ sére
vous connaissez et qui eUtrave si singu-

ligrement notre service de perception. On
a affiire ici a de trés pauvres gens. Les
mesures de rigueur qu'il taudrait prendre
pour assurer la rentrée des fermages ne
mangueraient pas de sovlever ut-étre
une certaine réprobation. It est plus sage,
croyons-nous, de les ajourner, de ne_ pas
risquer d’augmenter les sovftrances de ce
panvre monde en laccablant: encore de
débo.res ad ninistraifs oa judiciaires.

Oa peut néanmoins furs remarqgucr que
les denx tiers au moins de la va'eur réa-
lisée proviensent des fermages des — pre-
neurs éirangers.

( A suivre )





SELGMEMENTS
METEOR )LOGIQUES

CIhouauercvatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

REN



Lexpi 31 AOUT

Barometre a midi 7§3. 47/”
minimum 24 5
Température maximum 37-4
moyenne diurne 29.6

Cie! clair le matin. nuageux Vaprés midi.
Pluie inappréciable 4 6 h 20™ du soir. Ora-
ge Al‘ouest 4 9 h. du soir.

Le barométre est stationnaire.

. R. BALTENWECK
Chron'que des Tr bunaux
TRIBUNAL DE PAIX

Section Norp
Cas de vol

Des volears se sont introduits chez Ma-
dame Clairvillie, une grosse femme aux
traits réguliers av:c dvs bras trés muscu-
leux, et des mgins si poteldes qu’elles
trahissent visiblement une certiine viriliré
nous laissant 4 croire que si elles sont
elles seront capa-

iy eatetire a. Corps diplowa iqgue y il s’a-
iyosa Qda commiesson mia ce du Detour
‘ osce de Larevee, Plait ok, Cuilina
Viczor, Rost, ete.

Pe Picésident Salomon ¢
mee ceo dade tates, rddusts 2
to Tes, ne Poe nlens pretent “ONZE PS
eneve, répondit an Corps dj omainque
suc leo insures voulaient tro dyrat a

t informe
tit de fan-

éeuioaves Laurer qual pe cv descendrait
pA accepter guwure soum’s ica pure ct
simple.

Les insurgés regurent cette réponse, la
mort dans i’4me; mais ils refu-érent, A leur
tour, de dé-oser les armes dans les condi-
tions que le demandait le Chef de ?Erat—
bicn que quelques-uas fussemi d’avis d’en
passer par 14 pouren finir.

Cependant la maladie continuait A les enle-
verundun; Pinchinat pére,A!phonse Bartho-
le, Vincent-Guerricr Loiseau, Modés, Char-
les Matheri:, Bariento, Constantin Ri-
waud, William Rigaud étaient morts...

Ceux qui respiraient encore continu-
aient la résistance, comp:ant toujours sur les
villes en armes et surtout sur le bateau de
guerre de la Révolution.

Dans la deuxiéme guinzaine du mois de
Décembre, Jér:mie d’abord, puis Jacmel et
Cétes-de-Fer capitulérent.

_ Les factionnaires ‘des avant-postes de
l’armée assiégeante, dans leurs « qui-vive »

petits nains, voleurs of polissons gg’
les arriveraicnt \ saisir, dans un nae
nerveux ou d’excessive colére,

Aprés avoir visité les derniers coins
la maison. ils se sont mis 2 faire lear *
tin, sans bruit, sans déranger per
Leurs lots faits et mis en lien sdr on de
voleurs,le plus hardi,le plus audacieuz és
doute. ( putsque en tout il faut de I
fou jours de Vaudace, encore de Vaudace ),s's
vangi doucement vers Mada irvill
qui dormait d’un sommeil "Mages ile
d'une simple chemise de linon. Soa
mil était réellement si léger qu'elle te

a nt st leger quelle fa
réveillée par la respiration 3 peine
de homme qni se perchait vers e —n
chint eucore on ne sait quoi. Elle Soil
sa un cride trayeur anpelant un petit eg:
tant, Georges qui dormait 2 son chevet,
Venfint n’entendit pas.. Elle voulut dd
elle, crier 4 nouveau quand sa langue fat
prise de paralysie totale. Ce ne fut que
trois heures aprés, ajouta Madame Claire
villie que je revins A moi-méme et pas -
appeler mon_ mari couché, dans une pie
ce voisine. Quand if arriva, les voleurs
eratent partis laissant seulement sur ke
parquet une chemise et une robe.
—«@Magistrat,dit Pavocat de Madame Clair
villle ; ce n'est pas cette affiire de vol
cifronte qui améne ici ma cliente, puisque
les voleurs ce sont pis encore retrouvés,
C’est un larcin evident, c’est le vol de
deux plateaux de biscuits enlevés encore 3
cette pauvre femme par deux manceovres
de sa boulangerie ; — ils sont ici présents,
Magistrat, vous les entendrez et saurez ren-
dre justice 4 une malheureuse qui travaille
courageusement pour ne pas étre_liveée
ux caprices d'une vie si pleine de sar-
prises»,

Petit-Jean déclare qu’il avait pris les
biscuits sur leS conseil de son camarade
Petit-homme qui voulait les donner 4 une
miaitresse.

—Ce n’est pas vra‘, dit celui-ci, vous
mentez.

— C’est vrai, répliqua Petit-Jean.

- Juge, “fonsieur a menti, puisque c'est
mo! qui Lai dénoneé A Madame Clairvillie,

—Mayistrat, j'ai toute confiance ea Pe
‘if-homine, c'est un honncéte gargon inct-
dable de mal, contirm1 Madame Clairvillie,
c'est lui qui m’a dénoncé ce petit volear
que vous voyez Ia.

noctur ses, cri¢rent aux insurgés ces DOr
velles cructles, en rant...

Enfin, un fait lamentable se présenta,
anéantissint ‘out ce qui restait d’espéranc:§
dars lime les défenseurs de Miragodne.

Dans l’aprés-midi da 7 Janvier, le 1
salines, remorquant la Patrice, vint mouil
au loin, cn face du Fort-Malet.

Devant cette image concrete de -I’abst-
tue défiite. les héros comprirent que tom
était fini. Il n’y avait plus qu’ bien mot
rir. .

— Que faire, messieurs ? s‘écria Me |
thurin Legros. . .

—Evacuer la place, dirent froi
Kenscoff, Loctamar Mayard, Brave
Franck Solages et Déjoie— ce derniet
rant. ;

—Mais ot aller? Vaut mieax la
tion pure et simple que J 4!
ja... Peracuation crest la mort pout wel :
exclama Mathurin Legros. =

— Nous irons dron devant noas ~
Kenscoff avec fermeté, jusqua “cob.
nous la rencontrions, la mort | — "
ne nous reste plus qu’4 mourir ttt
ment, comme nous avong com ‘él

uis dix mois .
a Evacuons, soupira Mathono

songeant A sa femme et 4 ses
FgrwaxD






5



( A suber)



7 + anal.se sentant assez éclairé, con-
Lari Paccusé Petit-Jean 4 remettre Ics
cones et 2 trois mois d’emprisonnement
de larcin aa préjudice de Ma-
Cir iardon, Magistrat, ma cliente
Stesention de réclamer des dommages-
BP oarquoi 2 dit le juge, est-ce pour
, our ces bobottes.
des biscuits volés,








ts.
FsOai, jastement, P
J est le montant
i aade le juge-
Bee Deox gourd
am sible ; — trois mois de prison
3 var quelques bobortes volées.

yon ti.

‘ BOITE AUX LETTRES

| Pett-au-Prince, le 30 Aoit 1908
Au Directeur du MatIN

~ Monsieur le Directeur,
Veuillez m’accorder une place dans votre
deux journal pour répondre 4 un en-
du 26 courant relatif a V’affaire
Ford et Emm. Bab-o.
déposée au_ tribunal!
contre Bab 50
de rentr-r en posses-
ea duae lampe que j2 lu aviis pra-e,
Ags un malentendu survint entre le déf.n-
Eber ¢moitendant i fiire supposer un: cere
méchance:é chez moi, ce qui net
mie ne voulais avoir que m2 lampe.
" Wayant pas été satisfait d'une vicille
leserne et de trois gourdes deposées au tri-
benal, j'ai retusé le tout, voila. Je ne me
wisjemais prononcé sur la compétence
Eacan tribunal.
Dailleurs je n’attache aucune impor-
we ila publication faite autour de cet

es et demie, répondit I’a-

iC

La plainte que jai
yaqaelque temp
ait pour but que

demeure. M. le Directeur, votre de-

a erviteur.

is Cuarty FORD
Départ

Bt pati hier le steamer Mechlemburg

we les passagers suivants pour :
Gusies: Met Mme Henry N. Allen,

Re Richard, Joseph Fadone, Gaston Noé!,

oY
H

h Gabric!.

‘e-Paix: Sénateur S. Wrlliam,
CopHaitien: Député ( oid wid Toussaint,
laxeurs M. E. Magloire, V. Hilaire,

Béliard.

Mariage
pe matin a eu Veu d la Ca-hédrale le
Piage de Mile Alice Paul Emile Francois
potre ami Charles Esteve.
jeuncs mariés ont été condui's 4
par Mme Charles Reiher et Me So-

MMe Anna Ribou! ct Alice Chancy ac-
ognes de Mes Justin An‘oine et Fe-
Lilavois ont quéré,

me réception des plus cordiales a ea
4 Turgean dans les salons de M. et
eteest Dalencourt.

nts et meilleurs souhaits aux
seants époux.

eles Erangeres

=











te
b

7 ela
.
FY.

os
ood

BY

pics 30.— La situation d’Abd El
7 de en a été récemment battue
Bae, dee lai Hafid semble vouloir
“ik dépéches qui viennenr d’ar-
ae la d te da caid Glaoai
Be peiseants partisans de |’usur-
‘le atbe eee de l’usur

Stragna bon
&% On apprend wish que le

caid Ntsugi qui s'est récemment déclar¢
pour le sultan légitime a battu ' cher
des hafidistes, le caid Erraoni et qu't cui»
1ué 50 hommes.

Daprés les derniéres nouvelles ce cvd
serait maintenant anx portes de-Marrak-ch.

Abd El Aziz qui -prés sa défaite s’était re- ;
tiré a Settat est maintenant 4 Kasba Re-.

chid.
Paris 30 — Le Journal annonce gue le

minis’re de 11 guerre vient d’ordonner la_
constrnction de deux aeroplanes qui devront

étre terminés dans trois semaines extra lé-

gers d’unnouveau modéle semblable a celui ,

qui vient d'étre adopté par l’armée anglaise.

Paris 30.— Rente: 96 90.

M. Cruppi s’est rendu hier 4 Auxerre
od il assista 4 un banquet et présida la
distribution des récompenses de lexposi-
tion organisée par cette ville.

_ M_ Doumergue rentré 4 Paris reprit au-
jourd hui !a direction de sun département.

La si-vation est grave dans le sudora-
nais, on <’attend A une attaque prochtine
de nos troupes par les marocains.

Le gal de division en retraite, Coiffe
est décédé.

Novuvette Orvtaxs 31. — Trois blocs
du quartier commercial de Ja ville ont été
détruits oujourd’hui prr un incendie. Les
neres san’ estiméges a environ sept millions
de francs

New York.— Le dernicr détachement
d-s troupes de marine envoyées dans VIs-

thne de Panamaa Vocewion de lélec-'
re présidentielle est rentré ici aujour-
"h .

vi.

Pikix. — Le gouvernement a lintention
de rappeler Mr Wutting Tang, son minis-
tre 4 Washington dont les actes et les pa-
roles en public !ui ont déplu.

Mexico.— Une campague_se prépare en
vue de la réélection de M. Diaz a la_pré-
sidence de la Réaublique. Les pouvoirs du
président n’expirent qu’en 1910.

Avis Important

Afin de protéger nore nom ain-
si que nos articles contre toute
concurrence déloyable, nous avi-
sons le Commerce en général que
désormais les terblancs de mante-
gue de notre fabrication porteront
en caract*res indélébiles le poids
net et exact de la mantégue qu'ils
contiennent.

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20e Répartition
ément aux instructions du
d’ttat des Finances et du
anque Nationale d’Hai-
d’informer les intéres-
t,a partir de cejour,se
ets pour toucher
r le sem-



Conform
Secr étaire
Commerce la B
ti a ’honneurr
sés qu’ils peuvent,a

résepter a ses guich
une vingtiéme répartition su
prunts suivants : a

Emprvnts du Gment. @Hattt 6 o/o
Intéréts du tec au 30 Septembre 1908
o/o (demi pourcent).

5 Oo ants du Gment. @’ Haiti 1/8 o/o.
Intéréts du fer au 30 Sept 1908.
4/4 o/o ( un quart pour cent )-

Moles rect et sur présentation des

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Port-au-Prince, le 31 Aott 1908

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signée, fait savoir a tous ceux qu'il
appartiendra. au pub:ic et au com-
merce en particulier, qu’elle est seu-
le et unique propriétaire de cing ac-
tions de | Usine &Giace de Port-au-
Prince, aux numéros 104, 105
107 et 108 qui se

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qui doivent lui étre remises amiable-

ment ou judiciairement. Elle décla- Mr CG. L. Verret
reen outre qu’elle n’a jamais mis en Tailleur-Marchand

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vente ces sus-dites actions et que tou-

te transaction qui pourrait en étre
) faite serait considérée comme nulle
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Rhum Barbancourt

MEMBRE DU JURY

IX8f Exposition d’Haiti 1897 Elbeuf
( Mention Honorable ) Médai ,
INSL Exposition d’ Haiti {édaille d'Or, Hors Concours

Membre du Jury-Grand Prix
1898 Paris
Médaille d'Or, Membre du Jary

Médaille de It c'asse
1883 £2 position d’Amsterdam

. Médaille d'or 1898- i
1885 Exposition a’Anvers Dinos or Concours
{see Li Meédaille d’or 1899 Phitadelphie
me VET POO Mention Honorable
_ Médaille d’Arge:.t 1901 Buffato
Ings Havre " Médaille d'Or
Médaille d' Argent 1902 Paris
1x89 Paris ( Exp. Univeiselle. ) . and'Pri
Médaille d’Argent Diplome de Grand, Prix
1891 Kingston ( Jamaique ) 1904 St-Louis
Dipl6me d@honneur Médaillle d’Or
1891 Médaille d’Or 1907 Spa
Paris, Hors Concours Médaille d'Or
\ Membre du Jury 1907 Paris
1893 Chicago Médaille d'Or
_ Médaille d’Argent 1907 Londres
1895 Bordeaux Médaille d’Or
“tte a>
1896 Raedail'e d'Argent 1907 Jamestown

Médaille d’Or
Hors Concours, Membre du Jury

Madame Veuve B\RBANCOURT, seule dépositaire de la marque Ree
Barbancourt et seule propriétaire des formules qui ont fait obtenir at
Barbancourt les Médailles d’Or de toutes les Expositions a pris la ;
affaires de feu son mari, et se tient Ala méme halle sise Rue des

N° 7, a la disposition de sa nombreuse clientéle dont les com
ront exécutées

avec le méme soin que par le passé. er
e s
Imprimerie C. Magloire, 45, Rue Roux ov Bonne-Foi, 45:

Médaille d'Or






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ABONNEMERTS :



Un Mois. . .
PORT-AU-PRINCE Teo Mot. .
DEPARTEMENTS Un Mois. . .

Trois Mors.

Trois Mois.

ETRANGER.......-







es COMMUUalES

ala séance da 24 Aout demier du
Conseil Communal de) Port-au-Prins,
MW. Sténio Vincent. Magistrat, en déyo
ant le projet de budget, pour le pro-
chain exercice, « donnée lecture du Con-:
wil de son rappoit sur l’exercice 1907-
198 que nous ;ublions ci-dessous.

Cestun document qui donne des
wercas tres inteéressanta sur notre Ad-/
waaistration Gommunale et qui initie:

grand public vuv détails, jusqu’ici

ores, des de la Ville. Il.
cuotitue en turn’ temps un tableau
sincere des diff; ulfés chrouiques qui,
ddivers points te vue, rendent si mal-
aisée la tach de notre dilate,

othatpes

Rapportau consei Communal
d3 Port-au-Prince

Messieurs,

Alaveille de ia clorure de l’exercice
badgécaire 1g997-1yoS, le premier que
dows ayons prati;ic au complet, et au mo-
ment de vous proposer le budget pour
lexercice prochain. :] parait utile de vous
Pésenter un compe d’exercice, autrement
dt on état pénéra! des opérations en re-
atte et en dépense jusqu’a la date du 20
Ait courant, et dy joindre les explica-
Mons 02 éclaircissements pouvant tre neé-
tesaires au Conseil Commuual pour la jus-

ion de ses votes dans |’établissement
be prochain budget et servir 4 tous dans

Mpreciation des actes de notre adminis-

fit faciliter votre examen, le compie,
MGercice, pour la recette, comporte, en)
ge de re des chapitres et sections du
NWelgit des recettes, 1° la nature de la dé-|

ation de la recette, 2° |’évaluation bud- |
13° la somme recouvrée et 4° Ia!
festant 4 recouvrer qui, selon tou-,
Probabilités, est moins une somme,
barter qu’une moins-value presque |
live de recettes.
Pour la dépense, en suivant la méme
vil présente 1° la désignation des
admises pir le budget, 2° les va-
wre pour ces dépenses, 3° les va-
al nsées et 4° les différences entre
Co digi,










ences qui constituent ce qu’on

me Année, N, 426.







Pour tout cs cui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a2 Mons

pas nécessaires, tant s’en rut! mais

_ Patentes. — La prévision budgéiaire, soit

votées et les valeurs dépensées. |

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )



QUOTIDIEN

DIRECTEUR:



G. 200 .

. 500 Clément Magloire,
« 2.20 oe ——

« 6.00 KEDACTION-ADMINISTRATION

« 8.00 45, RUE ROUX, 45.







dients gui auraient pour résultat de nous
amener 4 la tin de l'exercice avec un tas
de comptes non payés et qui_ nous obli-
veraient Areporter de plein droit sur le
budget 4 venir les crédits ou portions de
credits qui leur sont applicables. Si cela
était, nous ne savons pas trop comment on
'pourrait dtablir le prochain badget. car
los restes A payer, reportés ct ajoutes au
montant de nos deites courantes, seralent
Nien prés d’atteindre 1a quotite probable
dc nos revenus disponibies.

07-1908.

—

apnctle des exccdents de erddits ne pro-
Viepnent pis, comne on pourrut le croire
de dépenses cHectives restées intérigures aux
credits presumes. Ce sont plutot des exce-
dents foros wence sens gui's proviennen: de
dépenses guin’ont pas été entreprises ou
continuges, non pas parce qu’elles n’étaient
pirce
que les disponidilités de la caisse n’ont pas
permis de les entreprendre ou de les conti-
nuer, et gue |'Adm-nistrauon n’a pas cru
devoir recourir, dins ce bar. A des expé-

Budget des Recettes, — Exercice 19

“

DESIGNATIONS Val. veteo Reeeottes coahiecnne| Motns valus de

reece tte =

{ Chap,
f Seed,









Mardi, 1e° Septembre 1908.

Hatin



LE NUMERO 4 5 CENTIMES

Les abonnements partent du r*t et da rs de chaqae

mois et sont payables d’avance

ieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonce-Foi.

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus



feion dans le tarif, s’v refuse absolument, et

les eircoastances diverses dans

lesquelles
se débat notre activité sont telles, que les
moyens emplovés pour les v contraindre
restent lettre morte.

Sur les G. 33.970.05 de patentes réalt-

cdes A ce jour, ilv a G. 44.052 payees
par les seals contribuables étrangers.
Droits locatits. — Voild Vimpot commu-

nal par excellence, celui qui interesse tous
ceux qui résident habituellement dans fa
willie. Toutes le. maisons ou cases tant
assujetties, d'apic> la loi, 4 une taxe de
200 sur leur valeur estimative de loyer
annuel, et cette taxe ctant exigible de l’oc-

‘cupant, gual soit proprictaire, fermier ou
locataire, il en résulte des rapports néces »

saires, obliges, entre les citovens et Iad-
ministration Communale. Le Ten ainsi
ered, par le paiement de Vimpot locatu,
est de da plus haute urilité, parce que Pac-
complissement du devoir communal des
citovens engage, d'une manicre plus acu-
ve, la responsabilité de l'administration,
ct precise davantaye, au point de vue mo-
ral comme au point de vue positit, Peten-
due de ses obligations. Telle est bien, s1
je ne me trompe, !a pensce du legislateur.
Or, la réalité est loin de rpondre 4 ces
bonnes intentions.

Les habitant. de notre ville ne paient
pas Pimpor locatit. La prévision hudgé-
taire, réduite le plus possible, n'est pas at-
tcinte. Sur G. 10.000 prévies, ona re-
couvré G 8.453. Et pourtant, une per-
ception 1 peu pres imtegrale de cette taxe
— siclle ctan possible — rapporterait bien
4 la Commune dans les 70 4 80.000 your-
des. L’estimation n’est pas excessive, et le

‘calcul sur lequel elle est basée est simple.

On évalue le nombre des maisons de la

ville 2 10.000 4 raison d’une taxe annuel-

‘le de 7 gourdes par maison.

Quelques personnes se sont figurées, de

bonne foi, que les derniers incendies des 5

‘et 6 Juillet dernier influeraient beaucoup

— | CS
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Ij 2 Dots de patentes 70.000, PL 53970.05/ BP. 1G.02 0.99
2) 4: « Locatits. 1J.000 | 8. 453.27) 1.540 73
3 ot od Ferme de la Boucherie 11.000; 10.000 1.000
3) 2 Produit de PAbitoir, 8.000, 7.145.60, S40
Bpo3 « des Marches \ 3.000, a) 12 RN
4 1 2 Concessions de terrains au Cimeticre O00, hs NO
412. Creusement des tosses to o | 140
4135 Droits d’entrée des Monuments z o 1
5 j Produit des Epaves 1.500! 807.80: _ Gr 20
GO] t. a « Propri¢tés Communales 10.000, 2.450 | i Ot
7]. Part revenant 4 la Commune 15 00 | ot
sur tes revenus des biens domaniaux: « ' (Mémoire) | « «
S It ‘éralonnave des poids et 8
Ss { | Droits d'éalonnage csp saw) 301 st tu
‘ 200: : oI
Yi « dalignement ol my tat)
10] 1° a de Fontaine Marine “00 320) | 1 He
11] 1) Spectacles pub‘ics _ 204), 20 |
I: {1 Amendes prononcées par les Tribu | too 10
naux de Paix . : 100 » wo
15 | 1) Subside pour la Féte de PAxiculture, .-
45 | 2 | Subventon de VPEtat a ja Commu-; |
ne de Port au-Prince. ke i 48 000 44.000 4,.000
15] ° 1 ’occasi des fétes de n|
15) 3 Subside 4 Toccasion e +000 « +700
. €
Receites extraordinaires 2 00 340 A S60
«— Préts faits parM. d’Aubigny) « ‘
Frais des Assemblées Primaires et _
Electorales ___ 2.000 300 1.700
P.175.408) P. 133 710.02)P. 42.697.93
ee i ene
. . une industrie quelconque, cette estima-
Observations : tion n’est nullement exagérée. Mais il y

a une chose qu’il faut bien que je vous
dise parce que c'est la vérisé— et ici
commence une s¢
pénibles— il n'y a que les étran
définitive, qui paient la patente.
de boutiquiers, de marchandes et autres

pou-
100.
ville com-

G. 70.000, est modérée. Les patentes
‘raient en effet donner plus de
'o00 A la Commune. Dans une
/me Port-au-Prince, ou presque tout le
| monde est surtout commergant et ou le
reste des patentables exerce un métier ou

ers, en

rie de constatations fort

diminution

parues— a

sur les ressources de la Commune par une
sensible du rendement de
Vimpot locatif. Erreur! Les maisons dis-
exception peut-étre d’une
ne payaient pas la
taxe locative. Et, en vérité, sous ce
rapport, sous ce rapport seulement
bien entendu— ces incendies nous lais-
sent absolument froids. Vous verrez, en

vingtaine environ—

effet, qu’a la fin de l’exercice prochain, on

a foule

arrivera au méme chiffre ou 4 peu prés
accusé pour l’exercice en cours. En somme

gens de métier haitiens, dont il est ques- ce sont toujours les mémes qui payent....


Donc, Messieurs, des deux im,;é's di-
rects, patentes et droits locatifs, qui exis-
tent actuelleinent dans no‘re {cgi latina fis -
cale et que! Etat aoctroyésaux Communes,
lun n offre encore quelque Intéré: que paree
qu'il est applicable aux Ctrangers, i’autre
ne produit que le huitiéme on Te dixieme
de son rendement possible. Coest PEt qui
percevait antrefois impo: Toscdfoneds «as
nalen a été le renignen’, dit M A Tho
by (1), que PE at, moins par pe cresite
que per calcul, en a granfie des Comm nu-
nes ». De sorte que, lorqee VE ata un
impot qui ne lui rappore rien, au cu de
labolir ou de le seen acer par ud a tre
plus pratique, ile perse ais Comm ives

mme vous voy z ces? tos simple. Les
Communes pourront toujonrs se dcb.ouis-
ler.

En résume, les coniribaaoie.
ont payé, au cours de cet excre'ce :

haprrrcs

Patentes Jy 918,05

Droi's locatifs S453 27

Total 18 371 32
G. 18.3716 32 2.2. ce yet fatt Glace
ment, pour une pop tion de 1 o.coo
ames environ, mS conimes poyyer par tete,
et en monnaie forte, pas meme dlux

sous !...

Si Von considére, par tiicurs, qve fa
Communea contrarté doricrement une
nouvelle dette deG. ry y°o0 por pon:

voir venir au secoars dos sint tds des 5
et 6 Juillet qu'il ya, de ce chet, en. va-
leur de G S coo qnia fit retour A la mis-
se dis contribuables fudtieas, gvilo va
lieu, par conséquent, de ia défs'quer des
G. 18.371.32, montant de linpd: prye
cette annce parle. dits contiibeables - 4b
he reste plus, comme co: tribation récte
et ddfinitive des habitinss bartiens de cee
commune dans le cours de Pex creice 1907-
1908, quclasomme de G 10 371 32!
Ce ne sont pas les impdts commun uy
qui rusncront le peuple de la Capitale...
La conclusion ¢s que les tn:ipdss directs
Ne conviennent ni a nos meeurs, nid ao
tre dducatioa, gue c'est une tres ia. val
$: part taite aux Conmoaes et gail fir’
souhaiter lear abolition ec leur reaipicce



1. A.THopy 2 « bes FPinanees dHaiti sous Je
Gouvernement du Général Salomon ».

Voir Legislation usuelle des | Conseils
Comimunaux par LEoNcE REGNiER, page 111.

Pe ee ee we

ee ee ee ee ee 2

FEUCGT,

se: ~ ~

DU fet Shiau eb tapas ily
ROMULES
. a a ul . é
x1
(Sitte)
Le ry Novem cue 2 .
par de nombrous sorouie ss de pts
de Jérémic. teparut devani Absoes
Le navire des stress ce Le boos. ib bt auss -

tor a deau deux canois cheese OChoarins
--les canons et les mitratileuses des ase:
geants,ne réusoirent lour faire aucun me
qVEpalités et le « Bois chine » jallerent »s
masquer derri¢re les ilots des environs d.
la Source Salée, cn
quelques boulets, pour la forme.

CION DU « Chis in Di

envoyant Ala Patric



ment par I’é abli:sement de nouveaux im-
pots indirects. .

Abattoir. — Depuis que l’Administration
Com-nunale a repris possession de cet ¢ta-
bissem nr, la moyenne des boeuts abartus
n’est que de quatorzz parc jour. ya dix ans
cette moyenre était de trente cing Cette
observation n’cst qu: de pure statistique,
ts reveou de'a Commune provenant de l’a-
Loto. start fixe, conformément aux clau-
sy de contrat de concession fa‘te 4 Mon-
iovy Arecue Duvignaud

Epacves. — Lr vatare des choses ayant
rondu pre-jpte impossible le scrvice de cap
ture dis ammmaux ¢piv.s, le chiffre deri
svire accus? par cette branche de recettes
se comprend aisém nt. Par une letre du 4
juillec de cette année, au No. 327, j'ai cu
Ihonncur d’exposer avec netietéct fran-
chise AVhonorable Secrétaire dEcat de
PIntérieur les condi ions particuliérement
difficiles qai nzutralisent de ce cété les
efforts de nos agents et désouragent la bon-
ne volonté de notre administra ion.

Les que'ques hommes qu comporent
notre équive de capenrs ont a luster en
méme tump, ct contre Vecprit rétrograde
dune bonne pirue la population et
contre jes poses de soldars ex les posses de
peace todays gul of meticat presque
toujours avee la foule pour assommer ces
malheutcux lorsqvils sont dins lexercice
de leurs humbi:s maisnccessa‘res fonctions
I! faudrait des pages nombreuses pour rela-
ter les mille incidents yrotesques, sin-
giants trop seuveat, dont les pvuvres cap-
teurs sont hibituellement victimes. La
chronique de V’Fdilité port-au-princienne
est pleine de récits comiques et tragiques 4
la fois of, au ridicule invétéré de son
aciion impuissante, en ce@qui concerne ce
service, se méle le souvenir de pauvres
gens ireémédiablement estropiés par la
foule inepte secondée par d’inconscients
agents de la for:ce@publique.

Les €aptevrs ne veulent méme_ plus con-
tinucr A faire cette ingrate et dangereusc
bescene Le Gardien du Pare a touts les
peines du’ monde a retenir les trois ou
qua re qui sont encore 1A et qui ne s'aven-
tiurent dans tes rucs qrvavec une terreur
bien neturcdle.

Pr prictés Commun les, —Surics G. 10000
prévucs,on na pu reco ivrec que
La moins-valne est de G. 7.5445

de

~

wen see - 4 «= Ras a
ok ek . cou trop dar
Sta oa ty et oper

‘ J Voy: i ce
POO oy Geforce deo Mira:
|. 2 wee ye tal iho Be ,
Po my ft, . ces wail aOP, ‘ Cie ive.
pote, Se tard pa a8
bli /) 1 Presidiit Sas
Poa tee EL attcer ok 8. poursncce oF
‘ . ‘ lov At Via td i reovenir
Pa Mea ote Cane dente. Do Piva oe rene
dis AT. eric,

Silo, ote apes, Eoaminondas Destro
ehes cat tempore par la uistadic
| Un jotune avecit. des Gonaives, Mathu-
tin Lagtes, comiandaat duo Fort-Retlé-

chi, for Cla Chef des forces révolution-
naire. Comme il n’était point un adver-
saire personnel du Président Salomoa,

|

Quand Anselme Prophe:e s’apergut que lalayant ¢:é exilé sous ie gouvernement pro

place allait recevoir un sccours en hommes ; visoire de Heérisseé,
et en vivres, il fut pris de découragemer t compignens s‘imaginecient

et se disposa A plier bagages,.
Mais Dardignac,

Jules Arbuthnort qui

de balles.

IL trouva 4 bord, entre autres personne.

Magnan et M. Camille Bruno. Il leur per
uada ainsi qu’a

u commandant du navire, ; décesseur avait songé 4 nouer.
ugette Pratt, qu'il valait mieux rappe- i] employa une voie autre (:

abandonnant 4 terre
les autres délégués, Constantin Rigaud et
devaient Vaccompa-
gner, gagna seul le navire sous une pluic |

quelques-uns de ses
que plus gue
personne il pouvait intereéder auprés du
Chef de 1 Etat.

Aprés avis da comité e: des chefs de
postes dont six vorérenr contre — ce furent
o:anar Mayard, Talleyrand Larcche,
ules Arbuthnott, Brave Beéliard, ‘Titon

I

,'Passé et Jean Pierre Bazela's ! — Mathurin
- | Legros reprit les négociations que son pré-
Seulement
our faire abou-

G.2.456.;empioyées avee adresse,
elle est bles de broyer, comme dens un étau_ les






A

ce de cet état de misére que

la conséquen ‘ sére
vous connaissez et qui eUtrave si singu-

ligrement notre service de perception. On
a affiire ici a de trés pauvres gens. Les
mesures de rigueur qu'il taudrait prendre
pour assurer la rentrée des fermages ne
mangueraient pas de sovlever ut-étre
une certaine réprobation. It est plus sage,
croyons-nous, de les ajourner, de ne_ pas
risquer d’augmenter les sovftrances de ce
panvre monde en laccablant: encore de
débo.res ad ninistraifs oa judiciaires.

Oa peut néanmoins furs remarqgucr que
les denx tiers au moins de la va'eur réa-
lisée proviensent des fermages des — pre-
neurs éirangers.

( A suivre )





SELGMEMENTS
METEOR )LOGIQUES

CIhouauercvatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

REN



Lexpi 31 AOUT

Barometre a midi 7§3. 47/”
minimum 24 5
Température maximum 37-4
moyenne diurne 29.6

Cie! clair le matin. nuageux Vaprés midi.
Pluie inappréciable 4 6 h 20™ du soir. Ora-
ge Al‘ouest 4 9 h. du soir.

Le barométre est stationnaire.

. R. BALTENWECK
Chron'que des Tr bunaux
TRIBUNAL DE PAIX

Section Norp
Cas de vol

Des volears se sont introduits chez Ma-
dame Clairvillie, une grosse femme aux
traits réguliers av:c dvs bras trés muscu-
leux, et des mgins si poteldes qu’elles
trahissent visiblement une certiine viriliré
nous laissant 4 croire que si elles sont
elles seront capa-

iy eatetire a. Corps diplowa iqgue y il s’a-
iyosa Qda commiesson mia ce du Detour
‘ osce de Larevee, Plait ok, Cuilina
Viczor, Rost, ete.

Pe Picésident Salomon ¢
mee ceo dade tates, rddusts 2
to Tes, ne Poe nlens pretent “ONZE PS
eneve, répondit an Corps dj omainque
suc leo insures voulaient tro dyrat a

t informe
tit de fan-

éeuioaves Laurer qual pe cv descendrait
pA accepter guwure soum’s ica pure ct
simple.

Les insurgés regurent cette réponse, la
mort dans i’4me; mais ils refu-érent, A leur
tour, de dé-oser les armes dans les condi-
tions que le demandait le Chef de ?Erat—
bicn que quelques-uas fussemi d’avis d’en
passer par 14 pouren finir.

Cependant la maladie continuait A les enle-
verundun; Pinchinat pére,A!phonse Bartho-
le, Vincent-Guerricr Loiseau, Modés, Char-
les Matheri:, Bariento, Constantin Ri-
waud, William Rigaud étaient morts...

Ceux qui respiraient encore continu-
aient la résistance, comp:ant toujours sur les
villes en armes et surtout sur le bateau de
guerre de la Révolution.

Dans la deuxiéme guinzaine du mois de
Décembre, Jér:mie d’abord, puis Jacmel et
Cétes-de-Fer capitulérent.

_ Les factionnaires ‘des avant-postes de
l’armée assiégeante, dans leurs « qui-vive »

petits nains, voleurs of polissons gg’
les arriveraicnt \ saisir, dans un nae
nerveux ou d’excessive colére,

Aprés avoir visité les derniers coins
la maison. ils se sont mis 2 faire lear *
tin, sans bruit, sans déranger per
Leurs lots faits et mis en lien sdr on de
voleurs,le plus hardi,le plus audacieuz és
doute. ( putsque en tout il faut de I
fou jours de Vaudace, encore de Vaudace ),s's
vangi doucement vers Mada irvill
qui dormait d’un sommeil "Mages ile
d'une simple chemise de linon. Soa
mil était réellement si léger qu'elle te

a nt st leger quelle fa
réveillée par la respiration 3 peine
de homme qni se perchait vers e —n
chint eucore on ne sait quoi. Elle Soil
sa un cride trayeur anpelant un petit eg:
tant, Georges qui dormait 2 son chevet,
Venfint n’entendit pas.. Elle voulut dd
elle, crier 4 nouveau quand sa langue fat
prise de paralysie totale. Ce ne fut que
trois heures aprés, ajouta Madame Claire
villie que je revins A moi-méme et pas -
appeler mon_ mari couché, dans une pie
ce voisine. Quand if arriva, les voleurs
eratent partis laissant seulement sur ke
parquet une chemise et une robe.
—«@Magistrat,dit Pavocat de Madame Clair
villle ; ce n'est pas cette affiire de vol
cifronte qui améne ici ma cliente, puisque
les voleurs ce sont pis encore retrouvés,
C’est un larcin evident, c’est le vol de
deux plateaux de biscuits enlevés encore 3
cette pauvre femme par deux manceovres
de sa boulangerie ; — ils sont ici présents,
Magistrat, vous les entendrez et saurez ren-
dre justice 4 une malheureuse qui travaille
courageusement pour ne pas étre_liveée
ux caprices d'une vie si pleine de sar-
prises»,

Petit-Jean déclare qu’il avait pris les
biscuits sur leS conseil de son camarade
Petit-homme qui voulait les donner 4 une
miaitresse.

—Ce n’est pas vra‘, dit celui-ci, vous
mentez.

— C’est vrai, répliqua Petit-Jean.

- Juge, “fonsieur a menti, puisque c'est
mo! qui Lai dénoneé A Madame Clairvillie,

—Mayistrat, j'ai toute confiance ea Pe
‘if-homine, c'est un honncéte gargon inct-
dable de mal, contirm1 Madame Clairvillie,
c'est lui qui m’a dénoncé ce petit volear
que vous voyez Ia.

noctur ses, cri¢rent aux insurgés ces DOr
velles cructles, en rant...

Enfin, un fait lamentable se présenta,
anéantissint ‘out ce qui restait d’espéranc:§
dars lime les défenseurs de Miragodne.

Dans l’aprés-midi da 7 Janvier, le 1
salines, remorquant la Patrice, vint mouil
au loin, cn face du Fort-Malet.

Devant cette image concrete de -I’abst-
tue défiite. les héros comprirent que tom
était fini. Il n’y avait plus qu’ bien mot
rir. .

— Que faire, messieurs ? s‘écria Me |
thurin Legros. . .

—Evacuer la place, dirent froi
Kenscoff, Loctamar Mayard, Brave
Franck Solages et Déjoie— ce derniet
rant. ;

—Mais ot aller? Vaut mieax la
tion pure et simple que J 4!
ja... Peracuation crest la mort pout wel :
exclama Mathurin Legros. =

— Nous irons dron devant noas ~
Kenscoff avec fermeté, jusqua “cob.
nous la rencontrions, la mort | — "
ne nous reste plus qu’4 mourir ttt
ment, comme nous avong com ‘él

uis dix mois .
a Evacuons, soupira Mathono

songeant A sa femme et 4 ses
FgrwaxD






5



( A suber)
7 + anal.se sentant assez éclairé, con-
Lari Paccusé Petit-Jean 4 remettre Ics
cones et 2 trois mois d’emprisonnement
de larcin aa préjudice de Ma-
Cir iardon, Magistrat, ma cliente
Stesention de réclamer des dommages-
BP oarquoi 2 dit le juge, est-ce pour
, our ces bobottes.
des biscuits volés,








ts.
FsOai, jastement, P
J est le montant
i aade le juge-
Bee Deox gourd
am sible ; — trois mois de prison
3 var quelques bobortes volées.

yon ti.

‘ BOITE AUX LETTRES

| Pett-au-Prince, le 30 Aoit 1908
Au Directeur du MatIN

~ Monsieur le Directeur,
Veuillez m’accorder une place dans votre
deux journal pour répondre 4 un en-
du 26 courant relatif a V’affaire
Ford et Emm. Bab-o.
déposée au_ tribunal!
contre Bab 50
de rentr-r en posses-
ea duae lampe que j2 lu aviis pra-e,
Ags un malentendu survint entre le déf.n-
Eber ¢moitendant i fiire supposer un: cere
méchance:é chez moi, ce qui net
mie ne voulais avoir que m2 lampe.
" Wayant pas été satisfait d'une vicille
leserne et de trois gourdes deposées au tri-
benal, j'ai retusé le tout, voila. Je ne me
wisjemais prononcé sur la compétence
Eacan tribunal.
Dailleurs je n’attache aucune impor-
we ila publication faite autour de cet

es et demie, répondit I’a-

iC

La plainte que jai
yaqaelque temp
ait pour but que

demeure. M. le Directeur, votre de-

a erviteur.

is Cuarty FORD
Départ

Bt pati hier le steamer Mechlemburg

we les passagers suivants pour :
Gusies: Met Mme Henry N. Allen,

Re Richard, Joseph Fadone, Gaston Noé!,

oY
H

h Gabric!.

‘e-Paix: Sénateur S. Wrlliam,
CopHaitien: Député ( oid wid Toussaint,
laxeurs M. E. Magloire, V. Hilaire,

Béliard.

Mariage
pe matin a eu Veu d la Ca-hédrale le
Piage de Mile Alice Paul Emile Francois
potre ami Charles Esteve.
jeuncs mariés ont été condui's 4
par Mme Charles Reiher et Me So-

MMe Anna Ribou! ct Alice Chancy ac-
ognes de Mes Justin An‘oine et Fe-
Lilavois ont quéré,

me réception des plus cordiales a ea
4 Turgean dans les salons de M. et
eteest Dalencourt.

nts et meilleurs souhaits aux
seants époux.

eles Erangeres

=











te
b

7 ela
.
FY.

os
ood

BY

pics 30.— La situation d’Abd El
7 de en a été récemment battue
Bae, dee lai Hafid semble vouloir
“ik dépéches qui viennenr d’ar-
ae la d te da caid Glaoai
Be peiseants partisans de |’usur-
‘le atbe eee de l’usur

Stragna bon
&% On apprend wish que le

caid Ntsugi qui s'est récemment déclar¢
pour le sultan légitime a battu ' cher
des hafidistes, le caid Erraoni et qu't cui»
1ué 50 hommes.

Daprés les derniéres nouvelles ce cvd
serait maintenant anx portes de-Marrak-ch.

Abd El Aziz qui -prés sa défaite s’était re- ;
tiré a Settat est maintenant 4 Kasba Re-.

chid.
Paris 30 — Le Journal annonce gue le

minis’re de 11 guerre vient d’ordonner la_
constrnction de deux aeroplanes qui devront

étre terminés dans trois semaines extra lé-

gers d’unnouveau modéle semblable a celui ,

qui vient d'étre adopté par l’armée anglaise.

Paris 30.— Rente: 96 90.

M. Cruppi s’est rendu hier 4 Auxerre
od il assista 4 un banquet et présida la
distribution des récompenses de lexposi-
tion organisée par cette ville.

_ M_ Doumergue rentré 4 Paris reprit au-
jourd hui !a direction de sun département.

La si-vation est grave dans le sudora-
nais, on <’attend A une attaque prochtine
de nos troupes par les marocains.

Le gal de division en retraite, Coiffe
est décédé.

Novuvette Orvtaxs 31. — Trois blocs
du quartier commercial de Ja ville ont été
détruits oujourd’hui prr un incendie. Les
neres san’ estiméges a environ sept millions
de francs

New York.— Le dernicr détachement
d-s troupes de marine envoyées dans VIs-

thne de Panamaa Vocewion de lélec-'
re présidentielle est rentré ici aujour-
"h .

vi.

Pikix. — Le gouvernement a lintention
de rappeler Mr Wutting Tang, son minis-
tre 4 Washington dont les actes et les pa-
roles en public !ui ont déplu.

Mexico.— Une campague_se prépare en
vue de la réélection de M. Diaz a la_pré-
sidence de la Réaublique. Les pouvoirs du
président n’expirent qu’en 1910.

Avis Important

Afin de protéger nore nom ain-
si que nos articles contre toute
concurrence déloyable, nous avi-
sons le Commerce en général que
désormais les terblancs de mante-
gue de notre fabrication porteront
en caract*res indélébiles le poids
net et exact de la mantégue qu'ils
contiennent.

HELSTEAD & Company
JERSEY CITY. N. Y.

atoale Hall





_—

Banque |

20e Répartition
ément aux instructions du
d’ttat des Finances et du
anque Nationale d’Hai-
d’informer les intéres-
t,a partir de cejour,se
ets pour toucher
r le sem-



Conform
Secr étaire
Commerce la B
ti a ’honneurr
sés qu’ils peuvent,a

résepter a ses guich
une vingtiéme répartition su
prunts suivants : a

Emprvnts du Gment. @Hattt 6 o/o
Intéréts du tec au 30 Septembre 1908
o/o (demi pourcent).

5 Oo ants du Gment. @’ Haiti 1/8 o/o.
Intéréts du fer au 30 Sept 1908.
4/4 o/o ( un quart pour cent )-

Moles rect et sur présentation des

8
Port-au-Prince, le 31 Aott 1908

Mâ„¢ Vve I, B. DEHOUX

19, Puace pu PANTHEON, 49.
Annonce au public qu’on trouvera

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etc, etc.
Madame Vouve H. KILL’cK, souse- ~ A
vis

signée, fait savoir a tous ceux qu'il
appartiendra. au pub:ic et au com-
merce en particulier, qu’elle est seu-
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Ings Havre " Médaille d'Or
Médaille d' Argent 1902 Paris
1x89 Paris ( Exp. Univeiselle. ) . and'Pri
Médaille d’Argent Diplome de Grand, Prix
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1891 Médaille d’Or 1907 Spa
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\ Membre du Jury 1907 Paris
1893 Chicago Médaille d'Or
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1895 Bordeaux Médaille d’Or
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