Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 31, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
peuxiome Année, N. .425.



PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Lundi, 31 Aoat 1908.



Le Hatin

QUOTIDIEN

s ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mors.

pEPARTEMENTS\ Trois Mois.
- ETRANGER........] Trois Mois.

Dirgcrrur
Clément Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

G. 1.
« 3.60
« 6.





LE NUMERO A() CENTIMES

Les abonnements partent da 1° et da r5 de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérése ou non ne seront pas rendus

Poar tout ce qui concerne I’Administration du Journal, s'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.



A propos de Pr )

sile lecteur veut bien se rappeler
wire suivi dans cette réplique, il ver-
que, en ce gui concerne d’abord
wustrie francaise, il est indéniabyje
‘die est l'objet d’une dépression sen-
,tcela,a cause de la_ tendance,
fecte par le gouvernement frangais
ime et qui porte les capitalistes,
fool les petits qui sont le plus
sombre. 4 courir aprés les place-
ts de tout repos plutét qu’a alfron-
ls risques de la lutte industrielle.
As surplus, lorsque cette lutte n’est
s dudée, ella a tendance, le Docteur
reconnait lui méme ase porter sur
fabrications de luxc ; d’ou certaines
quences, non industrielles, mais
ies que nous ferons ressortir am-
meat plus tard.
Aa point de vue de l'agriculture,
s avons montré que tout le Midi et
le Centre francais vivent de pro-
Mions spontanées etde la culture
te. Nous avons seulement fait une
@en ce qui concerne Je Nord,
00s avons promis, si toutefois le Doc-
désire, de nous en expliquer par





























faite

besorte que la France ne détient pas
eord que l'on voudrait, sur le ter-
Pintensité de la production in-
€ou agricole.

voulons aujourd’hui faire le
sar ce que le Docteur a dit rela-
la place qu’occupent les pro-

| soantiques anglo-saxonnes,
peses comme les américaines,cri-
Scatrent qu'il y a infiniment plus
et d’hommes de loi en An-
) @ aux Etats-Unis, dans la

| ie 175 en Angleterre, et de
le ats-Unis, contre 100 en Fran-
il ajoute « qu'il nesemble pas
Orde savant que la valeur scienti-
. cette mélée de médecins
rapport avec leur grand nom-

tun homme de la valeur du
< Auguste; se trouvant en fa-

si considérable des
06, dane dee milieus

essions lihérales

si adonnés a la pratique des choses po-
silives et que, pour cette raison, il ju-
ge lui-méme tres sincérement, — ne
s’est-il pas demandé s’il n’y avait pas
laun phénomene d’ordre_ spécial inté-
ressant a étudier et 4 expliquer.

Le Docteur s’est contenté de penser
que l’engouement pour les protessions
libéralas que nous décrions tant en
France, est plus grand dans les pays
anglo-saxons que partout ailleurs ; et
comme il est un fervent de ces protes-
sions, i] edt certainemeut prodigue |’é-
loge & l'Angleterre et aux Etats-Unis
si sa suscep
vait frémi d'indignation 4 la vue de la
pénurie de valeur scientifique qui ca-
ractérise cette « mélie. »

Essayons d’exppliquer cet excés appa-
rent des professions libérales dans les
sociétés anglo-saxonnes et aussi la pié-
tre valeur de leurs représentants.

La grande question pour |’Anglo-
Saxon est de devenir le plus tét possi-
ble l’unique artisan de son éleévation
personnelle. C'est ce qui explique que

énéralementja seize ou dix-sept ans,
11 se suffit 4 lui-méme et est .déja en
route pour la fortune, par le seul
moyen de son énergie ersonnelle.
« Les businessmen américains qui ont
le plus réussi, dit Hugues Le Roux, ont
fait entre eux une petite enquéte pour
savoir 4 qnel age ils étaient entrés dans
les affaires. Je parle des Vanderbilt,
des Wanamaker, des Armour, des Pea-
body, etc.
age moyen od ils débutérent fut
seizs ans et demi. »

Or, il y a trés peu
ne s’imaginent devoir étre des Vander-
bilt ou des Peabody, et pour le devenir
ils commencent dés cet age la pratique
des affaires. .

Dans de telles conditions, les études
universitaires n’ont pas un grand réle
4 jouer dans la formation des jeunes
gens. Quelques esprits ont méme dé-
claré qu’elles constituaient un obstacle

ur le succés des affaires. On connalt
R mot de Carnegie.

« L’absence totale dians le monde des
affaires américaines d’un gradué ( en-
tendez un homme qui est allé prendse

d’'Américains qui

tibilité d’intellectuel n’a- ;
'de la jeunesse.

dans une université quelconque, un|eut le malheur de perdre sa femme,
grade quelconque ) qui se soit élevé 4! cela arrive méme aux médecins ; apres
une place haute, semble justifier la quelques mois consacrés aux regrets
conclusion que linstruction gqu’on re- | at aux larmes, notre homme jeta les
coit actuellement 4 l'Université est né- | yeux sur une blonde Suédoise qui fai-
faste pour le succés en affaires. Les; gait cuire ses beef tecks et enflamma

‘chances du gradué qui entrent dans les: bientét son ciweur. Gependant, méme en

|

|

{
'

!





'
t

|
!

|



i

‘par des jeunes gens sevrés de la bour..
:se paternelle et qui pavent leurs études |

‘assez sérieusement, car il tient la place |,

affaires 4 vingt ans sont nulles a cole: Amérique, il n’est pas bien porté d’é-
de celles du gargon quia balayé le bu- 'pouser sa cuisiniére, et le veuf amou-
reau et débuté a quatorze ans comme! peux se consumait 4 petit feu, quand
employé. » . 'Pidée lui vint de recourir a un strata-

M. Henri Clewes ajoute : igeme. Lagrande ville de Chicago, qui

« Le gradué n’accepte point de débu- renferme des choses si merveilleuses,
ter par en bas. Sa pensée se porte sur | possdde entre-autres une Faculté qui
d'autres sujets que les affajres. » | peut,en six mois, faire un docteur-mé-

Je ne discute pas en ce moment, la decin du premier homme et de la pre-
valeur des hautes études au point de' miére femme venue: c’était précisément

'yue des affaires ni si cette défaveur est paffaire.

ou non justifiée ; je constate simple-'

c « Dés le lendemain, la jeune Scan-
ment lour role effacé dans la formation

dinave prenait le train pour Chicago et
six mois aprét, on annongait le maria-
Cette fagon de faire ne dégarnit pas ge du docteur I... avec la doctoresse A.
pour cela les universités, car alors elles Ce couple guérisseur se partage au-
se trouvent fréquentées principalement jourd’hui la clientéle, et on dit que ma-
ri et femme sont de méme force. »
Voila, Docteur, pourquoi la science
complémentaires de leur poche. ;médicale des docteurs américains of-
Paul de Rousiers raconte en ces ter-,fre tant d’infériorité «.u regard de la
mes comment il a vu un jeune ameéri- science médicale frang iise.
cain faire son apprentissage davocat.! Voila pour la qualité des représen-
« Pour cela, son pére ( qui est avoc t)' tants des professions libérales anglo-
i’a mis de suite dans son bureau, & un :saxonnes. Voyons pour leur quantité.
pupitre comme un simple clere. La, il; Avee le caractere instable des pro-
fait de la procédure pratique, prépara- fessions, surtout aux Etats-Unis, il
tion indispensable pour suivre fructueu- n’est pas rare de voir un médecin ou
sement un conrs de droit, et la fait-un avocat ferm%r boutique dés que la
clientéle nz paie pas et recouric a un
a’un employé. D‘ailleurs, il est payé et, métier manuel pour gagner son exis-
occupé comme tel, s’échappant deux tence. En prévision de cette éventuali-
heures par jour pour aller écouter l’en- :té, le tenant d’une profession libérale
seignement théorique de la aw school, posséde toujours quelques connaiesan-
( école de droit ) ; le soir, il travaille ces pratiques susceptibles de Vaider &
chez lui. L’année prochaine, !a Law se tirer d’affaire : cela s’appelle avoir
school lui prendra presque tout son! plusieurs cordes 4 son arc.
temps, mais au bout de cette période,| Une statistique des professions libé-
il passera ses examens et paraitra 41a rales qui ne tiendrait pas compte de
barre. Total, deux années d'études, | cette considération, — et il est difficile
dont une consacrée presque enti¢rement | qu’elle en tienne compte — risque d’é-
a la pratique. » tre inexacte et je me demande si tel
On congoit que, dans ces conditions, | n’est pas le cas pour la source de ren-
la science juridique des avocats améri- | seignements ou a puisé ic Dr N. Au-
cains soit moins profonde que celle de . guste.
leurs confréres frangais. Je nela crois exacte qu’en ce qui
Si vous voulez savoir comment se 'concerne le grand nombre des dentis-
fabrique un médecin américaio, voici |tes américains. « Il ne s’agit 1a, en ef-
un des procédés, d’aprés le méme écri- fet, que d’habileté manuelle et méca-
vain ; nique, non pas de science théorique.
« Un esculape américain, habitant le De plus, une circonstance particuliére
petit chef-lieu d'un comté de I’lowa, a développé l'art dentaire aux Etate

4









Se ee eee

Upis : toutes les machoires américaiaes
sont prompteme:t détruites par lali-
mentation avimale jointe aux boissons
glacées ; il faut donc les réparer, les
remplacer plus encore que chez nous,

de la l’essor de cette spécialité. ». (P.
de Rousiers. )
Une deiniére cause d’encombre-

ment apparent des professions libéra-
les américaines résife duns Vind -pen-
dance de la personnalité feminine.

« Vous visitez une école publique, dit
Paul Bourget, vou» y voyez les fil-
les travaillunt avec les garcons, et I le-
con faite indifléremment par un hom-
me ou par une femme. Vous entrez
dans un laboratoire d’universilé, des
jeunes filles sont penchées sur le mi-
croscope qui regirdent une prépara-
tion anatomique cote a cote avec des
étudiants. Vous recevez un reporter
qui vient, sans se nommer, de la part
d'un grand journal: cest une femme
et qui demande a vou: intervieWer.
Vous cherehez adresse d'un meédecin:
vous constatez que le nombre des fem.
mes-docteurs est egal a celui des home
mes... Vous allez dans un wibunal, le
secrétaire qui transcril les arets estuue
femme. Des femmes sont avocats, Des
femmes sont pasteurs de cerliines egli-
sex. »

If faut le reconnaitre, Docteur, quand
vous hous voyez crier contre Pencom:
brement réel des professions libera-
les et contre Vabus des éludes qui en
ouvrent Paceés, et que vous) nous rée-
pondez parce qui se passe en Ameri-
que, vous tombez mal. Car nous ve-
nons de voir que les Américuins met-
tent tout juste, pour les carri¢res li-
bérales, la méme durée d’apprentissage
que pour le premier des métiers ma-
nuels et que, dailleurs, les unes et les
autres servent aux Memes usuges enNn-
tre leurs mains: ce sont des outils avec
lesquels ils gagnent leur existence le
plus rapidement, le plus avantageuse-
ment. le plus indépendamment possi-
ble. Quand lun de ces outils ne rem-
plit pas ce but au gré de son activité,
il le laisse et passe a un autre sans se
dire que plus de dignité est peul-dtre
attaché a celui ci qu’a celui-la.



we MATIN
(23)

ROMULUS ~

XI

Le Comité central er les chets des Te-
rents postes réunis, Glurear co mes oar,
AVunanimité, Epaminondas Desrochy ;
des forces révolutionnaires de Mirag vine,

Epaminondas Desroches commandait |
poste du Detour, c'est-a-dire le poste que
depuis sept mois supportait continumen:
Vetfort le plus déterminé de la masse de
l'armée assi¢geante.

Comment Epaminondas Desroches avait-
il pu, avec huit hommes le plus sovvent.

FEUILLETON DU

DU 31 AOL T 1y08



. tye
oN dG

tenir contre le Fort Jean-Louis qui le dc-
minait et le mitraillait coustamment, con-

tre le rempart comprenant trois canons,

élevé A cinquante pas en face de lui, con-
ui le
une piéce formidab'e
jour et nuit, et enfin contre les nombreux
postes fortificés dans la montagne au pied

ire le Fort Salomon, Ason_ flanc,

bombardait avec

de laquelle il sétait étabii. cela demeure
inexplicable ! Qu ’est

cet homme °

Achille A cété de

Epaminondas Desroches était un griffe ‘la place étaient ¢puisds,

ee ee aes

Un Aniversaire

Tous les ans, le 30 Aod’, on fétait. la
grande institutrice qui, avec une simplicité,
un dévouement, un tact et ane grandeur
d’ame admirables, consacra toute son €XI>-
tence ala rude ache ingrate d’iastruire et
d’élever la jeunesse. Aatour de ta Direc-
trice du Pensionaat Mont-Carmel, fillettes
et demo ’selles arrivaient, les mains pleines
de fleurs, débitant leurs compliments naifs,
qu’écoutaient radicuses et émues d’ancien-
nes éléves, formant une cour dhonneur

prés de Mme Betmour Le#pine, heureuse Température)mazimam

et attendrie.
Le souvenir de ce:te femme ad nirable



Mme Vve Belmour Lépine

ne périra jamais. Combien de familles lui

eee

PANTS DIVIR

AENSEIGNEMENTS |
METLOROLOGIQUES
Mbserva toire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

DimaxcHeE 30 AoOuT

Baromeétre 4 midi
‘minimum

763. o7/â„¢
23. 0
34-0

moyeone diurne 28..2

Ciel nuageux le matin, couvert l’aprés-
midi, avec un tort ventd’est. Pluie au sud-
ouest vers midi.

Le barométre est en hausse.

R. BALTENWECK
Dices

Hier ont eu lieu au milien d’an convoi
nombreux et recueilli les funérailles de
Louts IcarT.

Il fat un laboricux, avvant compris dés
son premier dye que le commencement
du bonheur réside dans fe travail.

Ancien conseiller de la Compagnie des
Pompiers Libres 4 laquelle il consacra 17
années de sa vie, les honncurs lui furent
rendus par 11 Compagnie dont le drapeau
silua ce confrére disparu.

Nos condoléances.

Accidsnt

C’est occasion de rappeler la viei'le re-
-ommandation des grands parents: Ne
jouez pas avec les armes a feu !

Samedi, dans l'aprés-midi aeux jeunes

doivent de discrets bienfaits qu'elle accom=| sens employs aux chantiers de la nou-
plissait, — tout ‘naturel’ement, trouvant | velle Cathédrale se mirent a parler d’ar-

chaque jour dans son coeur de_ nouvelles
; ,

ressources de tendresse et d’affection. La

sainte institutrice ne sera pas oublice.

Nous sommes heureux de pouvoir repro-
duire les traits de Mne Belmour Lépine,
certains de fa're le p'us grand plaisir a
tous ceux pui conhurent cette vaillante
haitienne et savent combien nobie fut
cet’e existence.

SPtrapuy pod Jeo sivacite 2 de oats. Dans
hoy corset. theo wair fora dos rempparts
Ctoponrsiivat teat seal Vessem tusgad
Cp is tbh eons deo a provision de.
MUS

Neoemeite (hoes. titi ux gag la valeur
Pee ob Cra cae se ser cates en com-
byt das Copano: mas Wenrpeshe,
con horereme teel doit @ re conte ef cote
tres fiat.

Ea samme. tpart ics gacrre Midiques.

Wont painaps lutte
dos Gress 5 cependans, te
dentre eux gui ont bride dans ces guerres
ines ines est arrive jusqu’d nous. par la
raison que les Cerivains nationaux ne ne-
gligerent jamais de mettre en lumiére les
actions d’éclat qui sy rapportaicnt

Si ce fut été pour rendre hominage au
plus héroique d’entre les héros que les
compagnons d’armes d Epaminondas Des-
roches le choisirent pour le pacer a leur
tate, ils ne furent qu’équitadl:s. Mars il
‘semble gne, outre sa valeur gucrricre, le
nouveau chet possédair des qualizés pot-
liques.

’ : .
res Garces que

{

Cowie
i
rengm de ceux

mes 4 feu. Georges Malval tirant alors son
revolver le montra 4 son ami Léonce La-
nor qui se mitden faire jouer le méca-
nisme, malgré les avertissements de Mal-
val. Un coup partit soudain atteignant pres
du sourcil gauche Lanor interdit.

La police arrivée sur les lieux constata
la nature de l’accident. L’état de Lanor
est heureusement saus gravité.

re

de tirine, prusde porns, pus de
Omissaire de Varmlg avics tote iat par-
vena Qoine ndicn Ventrepoo dos vivres.

, Cétait le moment -- amsi gue la décla-
pre Vexne Clavius Claude, pris ct executed a
Aquiy apres car - corr le mo-
meat Ou eae .t réduits a
“@ Manger MON seuiementics actimaux do-
e ttesiiqgues. tis gue chevaux crlevés du-
rant ia nui: dans les rangs de carmeée du
s souveracment, mus eneoredes vermines,
tels gue rats, souris, chats; ils man-
geaient aussi les graines de pingouins,
-wdu cuir de bauf qui couvrait — les
@ malles, et toutes sortes de feuilles trou-
« vées en ville en se servant de Phuile de
palima-christi comme graisse.»

i
ievde

es asc a a

‘
»
.

«

2

; Avec le concours du comité extérieur de
la Révolution — lequel n’avait qu’un des-
sein : dégager Bize'ais— les insurgés jac-
méliens avaicnt pu se procurer le navire a

roues Eider, quils armeérent en guerre

;sous le nom de la Patrice. Dans les der-

;nicrs jours du mois d Octobre, ce navire

avait fait une premicre apparition devant

Sitét nommé, il s‘appliqua 4 trouver un ; Miragoane; au momentou un débarquement
moyen de mettre tin 4 la lutte qui désor-/allait été opéré, les deux comunissaires jé-

mais n’avait plus d’objet, Bazelais étant
mort.
6 «6
D’autre part, les approvi sionnements de

il n’ y avait plus

rémiens décachetérent une lettre qu’ils
avaient pour instruction de n’ouvrir qu’a
ce moment-la. Par cette lettre, il leur était
enjoint de ne pas permettre le débarque-











Mariege

Hier dans les solons de Mme
Eatéve, lofficier d’Etat Civil
teloa a procédé au Mariage
Esréva avec Melle. Aurcz Pe
moias étaient pour la mariée : MM. Kony
Dalencour et Walter Scott ; poar le mat
rié Le ron Etienne fils et Jastin Mews, - :

nédiction nuptiale leur donait.
demain \ la Cathédrale. Les jeunes mang.
seront conduits 4 l’autel par Mme. Chasley:
Reiher qu’accompagnera Me Soloa Minas:

Toutes nos félicitations aux nosvan:
cailles de Melle Réaava Duruié

époux.
JoserH BoLiére. aves

Nos compliments. it
Administration Postale.
Lettres recommandées en souffrance

Service IntEaieur

Emm. D:sroches, depaté Jh V.
Justin Germain, Louis Ducasse, D,
lon ( denx lettres ) Hector Denis
Charles, Louis Elie, Commandant do
tier Maitre du- 1*" Regiment, Perhetie Be
noit, Alice Elie, Mme Rachel Syllé (2 le
tres ), Mimise Alexis, Nésida Louis, Mor
lite Tuffite, Turenne Cassagnol.

ServicE ExrTéarieur

Clervaux Paul Sylvestre, Maxime Bam
perthy. Jn Charles Pierre, Camille Beaje
min, Helvétias Manigat, Ulysse Guillee.
me, Dyer Amilcar, Mlle Clémentine Gest
frey, Vve Chenet Jacques.

Port-au-Prince 31 Octobre 1900.

Fermeture de la malle' .
La malle pour St Marc, ives
de-Paix, Cap-Haitien, Puerto Plata,
Christi, St Thomas et IEarope parle
mer Mecklemburg sera fermée ce sot,
heures précises.
Arrivage
Voici la liste des passagers arrivés par
steamer « Meck'emburg » : .
Jérémie : Barthe, H. Cohen, B. Jihs
Petit-Godve : Salomon Constantin.

inf
de’ M.
Fuancoss.

Fuangailles
Nous avons requ le fai







riz —- un, ment des volontaires de Jérémie 4 Min

goine - A moins qu’eux, les commissir
jérémiens, ne fussenten mesure de répondre
que pas un cheveu des tétes jérémiennes
ne tomberait. Il va sans dire que devatt
de pareilles instructions— dont personnt
ne saurait contester le caractere original ¢
neuf — les exilés me regurent auca
cours, on ne put méme pas les informet
de leur bonheur— qu’ils avaient un oF
vire de guerre ! — Ce furent les factioer
naires de 'armée assiégeante, qui %™
leurs « qui-vive » souvent injorient,
noncérent aux assiégés que le « Diable ¢
deuil » était le bateau de guerre | des Ie,
lutionnaires — mais qu'il serait —
coulé par le « Dessalines » que le a
nement avait acheté recemment ¢
était entrain d’armer supérieurement a
au-Prince. .
Alors le Chef des forces révolurionssi
de Miragoine, pensant que la « Pat
ussirait bien a pénétrer dans

Fou

prépara une lettre 4 l’adresse du

Consulaire 4 Port " os i

plomatique et ¢
réclanant son intervenuon ¢
fices « pour mettre fin a la

rait depuis prés de huit mots,
que des conditions honorables ‘0
tes aux défenseurs de

en outre décidé qu'une
membres s embarquerait

ses








‘Jarelles Etrangeres

pernires 1 Dépéches

Pres 29- — Le Gouvernenement fran-
ema regu one dépéche du général Bail-
commandant le 19° corps d’armée,
annonce la presence dans les_ environs
J); postes francais de Bou Denib et Bou-
d'une bande marocaine venue de

Ta'al et pour attaquer la frontiére algé-
sence.
e nouvelle

a été confirmée par un
e du Gouverneur général

de






a
®

tédgramme annong iit comme immi-

gente l'offensive des marocains contre
d.

a pT que la bande ou harka
nait environ 10.000 homnxs.

Le minisire des colonies a regu la nou-
velle qu'une bande de 250 pirates ch nois
qai ravigeait le terrtolre tonkinois a été

colonne de troupes fran-

surprise par une ;
guises. Pris entre dcux feux, les pirates ont
ea 3y toes.

Les francais n’ont perdu que deux
hormes.

La Have — M de Reus sort une des
petsonnes qui assisteront au diner gece le
ministre des Affaires Eirangeéres cffrira lun-
di prochain aux membres dicorps dip'o-
marque, en Vhonneur de l'annivcrsaire de
bnatsance de la Reine,
Pars— Le Gooverenment hollandais a fait
demander 4 la France si elle serait dispose
Acoopéreravec luidans ce qu'il compte faire
poor obtenir satisfaction au Vénézuela.
Le Gouvernement a répondu qu'il allait
yrndre cette question en considération.
“Mewouxne. - La flotte américaine a
Piece cet aprés-midi dans la biie de
‘lip

Bauw. Le choléra s'est propagé jus-
qei Lodz, ( Pologae Russe }.

Les autori'és allemandes redoublent de
figiance. Des certaines de médecins ins-
pecients ont dic envoyes sur la frontiére
erentale.

Ils examineni les voyageurs et inspec-
teat tous les bateaux venant de Russie jus-

q@'a présent. ils n’ont découvert atcun
cs de choléra.
Panis.— Le « Timcs » de Lordres

@mmente un intéressant article de son
G@rtespundant, intitulé: « Le développe-
ment de la marine feangaise » ef qui est
me ctade de Ja nouvelie tactique adopice
& le Vice-amiral frangais de Germinet.

t remarquer que le principe adop-
@par'l un des plus ‘riginaun chefs de fa
@erine’ francaise cst des plus inléressants ;
§ Fencontre de ses prédécesse urs, le vice-
eal Gerninet se base sur le principe

Vimportante tactique de la vitesse de
Manes unités de combat.
Ces le retour, dit le « Times » aux
ex principes de Nelson, dont les

a cof depuis longtemps ,et re-
a gleterre ne prevent aendre
€ niveau moral et !’cflicacit

\Mlotte francaise.

amma MD ( Bohéme ) 28.— Le roi

et Sst rendu en automobile jusqu'’d

Sou ila dejeuné avec M. Iswolky,

Wemsre des Affaires Etrangéres russe.

mon d'une indisposition. zlé-

‘ee Da pu assister A ce déjedner.

- 28 — Contrairement aux

@8! Couraient récemment, la reine

L












bat aller expliquer la situation de
aux fréres de Jérémie et de Jac-

send ouchement est trés prochaine ment
VienNE 28 — Une dépéche d@’Ischi

§ schi an-.

nonce que lempereur soehte de refio dis-

Sane gt qu’ i est cnroue Maleré l’abser- |

hévre, il gardita -la ch !

conseils de ses omédccing, ambre sur les |

|

Wilhelmine jouait d'une santé exce!len‘e. |
|
|

Tokio 28. ~ Le « Dunearn » i
de Nikolaiesk Turquie d'Asie " ‘Slope
pore ; il avait fait escale 4 Kamratsu pour
y faire du charbon. Parti de ce port le 24
Aout, il se trouva bientét au centre du ty-
phon qui a cause Sa perte.

NCOLN 28.— M. William Br
le candidat du par i démocratique dla pre.
sidence est arrivé ici avjourd’hui aprés une
absence d’une semaine au cours de laquelle

il a prononcé des discours dans Iowa. | 7

illinois, l’Indiana et le Kansas eta assis-
t€a des réunions politiques 4 Chicago,
St-Louis et Kansas City,
4 Mevpurxe 29. - La flotte amér'caine
ait ce soir 4 9 heures au large du Cap |
i ilson situé a 125 milles de WVen:rée du
ert de Melbourne ; les navires matchent
en colonne de fi'e. |
La flot-e arrivera demain matin 4 Port

Philip Head.







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peuxiome Année, N. .425.



PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Lundi, 31 Aoat 1908.



Le Hatin

QUOTIDIEN

s ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mors.

pEPARTEMENTS\ Trois Mois.
- ETRANGER........] Trois Mois.

Dirgcrrur
Clément Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

G. 1.
« 3.60
« 6.





LE NUMERO A() CENTIMES

Les abonnements partent da 1° et da r5 de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérése ou non ne seront pas rendus

Poar tout ce qui concerne I’Administration du Journal, s'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.



A propos de Pr )

sile lecteur veut bien se rappeler
wire suivi dans cette réplique, il ver-
que, en ce gui concerne d’abord
wustrie francaise, il est indéniabyje
‘die est l'objet d’une dépression sen-
,tcela,a cause de la_ tendance,
fecte par le gouvernement frangais
ime et qui porte les capitalistes,
fool les petits qui sont le plus
sombre. 4 courir aprés les place-
ts de tout repos plutét qu’a alfron-
ls risques de la lutte industrielle.
As surplus, lorsque cette lutte n’est
s dudée, ella a tendance, le Docteur
reconnait lui méme ase porter sur
fabrications de luxc ; d’ou certaines
quences, non industrielles, mais
ies que nous ferons ressortir am-
meat plus tard.
Aa point de vue de l'agriculture,
s avons montré que tout le Midi et
le Centre francais vivent de pro-
Mions spontanées etde la culture
te. Nous avons seulement fait une
@en ce qui concerne Je Nord,
00s avons promis, si toutefois le Doc-
désire, de nous en expliquer par





























faite

besorte que la France ne détient pas
eord que l'on voudrait, sur le ter-
Pintensité de la production in-
€ou agricole.

voulons aujourd’hui faire le
sar ce que le Docteur a dit rela-
la place qu’occupent les pro-

| soantiques anglo-saxonnes,
peses comme les américaines,cri-
Scatrent qu'il y a infiniment plus
et d’hommes de loi en An-
) @ aux Etats-Unis, dans la

| ie 175 en Angleterre, et de
le ats-Unis, contre 100 en Fran-
il ajoute « qu'il nesemble pas
Orde savant que la valeur scienti-
. cette mélée de médecins
rapport avec leur grand nom-

tun homme de la valeur du
< Auguste; se trouvant en fa-

si considérable des
06, dane dee milieus

essions lihérales

si adonnés a la pratique des choses po-
silives et que, pour cette raison, il ju-
ge lui-méme tres sincérement, — ne
s’est-il pas demandé s’il n’y avait pas
laun phénomene d’ordre_ spécial inté-
ressant a étudier et 4 expliquer.

Le Docteur s’est contenté de penser
que l’engouement pour les protessions
libéralas que nous décrions tant en
France, est plus grand dans les pays
anglo-saxons que partout ailleurs ; et
comme il est un fervent de ces protes-
sions, i] edt certainemeut prodigue |’é-
loge & l'Angleterre et aux Etats-Unis
si sa suscep
vait frémi d'indignation 4 la vue de la
pénurie de valeur scientifique qui ca-
ractérise cette « mélie. »

Essayons d’exppliquer cet excés appa-
rent des professions libérales dans les
sociétés anglo-saxonnes et aussi la pié-
tre valeur de leurs représentants.

La grande question pour |’Anglo-
Saxon est de devenir le plus tét possi-
ble l’unique artisan de son éleévation
personnelle. C'est ce qui explique que

énéralementja seize ou dix-sept ans,
11 se suffit 4 lui-méme et est .déja en
route pour la fortune, par le seul
moyen de son énergie ersonnelle.
« Les businessmen américains qui ont
le plus réussi, dit Hugues Le Roux, ont
fait entre eux une petite enquéte pour
savoir 4 qnel age ils étaient entrés dans
les affaires. Je parle des Vanderbilt,
des Wanamaker, des Armour, des Pea-
body, etc.
age moyen od ils débutérent fut
seizs ans et demi. »

Or, il y a trés peu
ne s’imaginent devoir étre des Vander-
bilt ou des Peabody, et pour le devenir
ils commencent dés cet age la pratique
des affaires. .

Dans de telles conditions, les études
universitaires n’ont pas un grand réle
4 jouer dans la formation des jeunes
gens. Quelques esprits ont méme dé-
claré qu’elles constituaient un obstacle

ur le succés des affaires. On connalt
R mot de Carnegie.

« L’absence totale dians le monde des
affaires américaines d’un gradué ( en-
tendez un homme qui est allé prendse

d’'Américains qui

tibilité d’intellectuel n’a- ;
'de la jeunesse.

dans une université quelconque, un|eut le malheur de perdre sa femme,
grade quelconque ) qui se soit élevé 4! cela arrive méme aux médecins ; apres
une place haute, semble justifier la quelques mois consacrés aux regrets
conclusion que linstruction gqu’on re- | at aux larmes, notre homme jeta les
coit actuellement 4 l'Université est né- | yeux sur une blonde Suédoise qui fai-
faste pour le succés en affaires. Les; gait cuire ses beef tecks et enflamma

‘chances du gradué qui entrent dans les: bientét son ciweur. Gependant, méme en

|

|

{
'

!





'
t

|
!

|



i

‘par des jeunes gens sevrés de la bour..
:se paternelle et qui pavent leurs études |

‘assez sérieusement, car il tient la place |,

affaires 4 vingt ans sont nulles a cole: Amérique, il n’est pas bien porté d’é-
de celles du gargon quia balayé le bu- 'pouser sa cuisiniére, et le veuf amou-
reau et débuté a quatorze ans comme! peux se consumait 4 petit feu, quand
employé. » . 'Pidée lui vint de recourir a un strata-

M. Henri Clewes ajoute : igeme. Lagrande ville de Chicago, qui

« Le gradué n’accepte point de débu- renferme des choses si merveilleuses,
ter par en bas. Sa pensée se porte sur | possdde entre-autres une Faculté qui
d'autres sujets que les affajres. » | peut,en six mois, faire un docteur-mé-

Je ne discute pas en ce moment, la decin du premier homme et de la pre-
valeur des hautes études au point de' miére femme venue: c’était précisément

'yue des affaires ni si cette défaveur est paffaire.

ou non justifiée ; je constate simple-'

c « Dés le lendemain, la jeune Scan-
ment lour role effacé dans la formation

dinave prenait le train pour Chicago et
six mois aprét, on annongait le maria-
Cette fagon de faire ne dégarnit pas ge du docteur I... avec la doctoresse A.
pour cela les universités, car alors elles Ce couple guérisseur se partage au-
se trouvent fréquentées principalement jourd’hui la clientéle, et on dit que ma-
ri et femme sont de méme force. »
Voila, Docteur, pourquoi la science
complémentaires de leur poche. ;médicale des docteurs américains of-
Paul de Rousiers raconte en ces ter-,fre tant d’infériorité «.u regard de la
mes comment il a vu un jeune ameéri- science médicale frang iise.
cain faire son apprentissage davocat.! Voila pour la qualité des représen-
« Pour cela, son pére ( qui est avoc t)' tants des professions libérales anglo-
i’a mis de suite dans son bureau, & un :saxonnes. Voyons pour leur quantité.
pupitre comme un simple clere. La, il; Avee le caractere instable des pro-
fait de la procédure pratique, prépara- fessions, surtout aux Etats-Unis, il
tion indispensable pour suivre fructueu- n’est pas rare de voir un médecin ou
sement un conrs de droit, et la fait-un avocat ferm%r boutique dés que la
clientéle nz paie pas et recouric a un
a’un employé. D‘ailleurs, il est payé et, métier manuel pour gagner son exis-
occupé comme tel, s’échappant deux tence. En prévision de cette éventuali-
heures par jour pour aller écouter l’en- :té, le tenant d’une profession libérale
seignement théorique de la aw school, posséde toujours quelques connaiesan-
( école de droit ) ; le soir, il travaille ces pratiques susceptibles de Vaider &
chez lui. L’année prochaine, !a Law se tirer d’affaire : cela s’appelle avoir
school lui prendra presque tout son! plusieurs cordes 4 son arc.
temps, mais au bout de cette période,| Une statistique des professions libé-
il passera ses examens et paraitra 41a rales qui ne tiendrait pas compte de
barre. Total, deux années d'études, | cette considération, — et il est difficile
dont une consacrée presque enti¢rement | qu’elle en tienne compte — risque d’é-
a la pratique. » tre inexacte et je me demande si tel
On congoit que, dans ces conditions, | n’est pas le cas pour la source de ren-
la science juridique des avocats améri- | seignements ou a puisé ic Dr N. Au-
cains soit moins profonde que celle de . guste.
leurs confréres frangais. Je nela crois exacte qu’en ce qui
Si vous voulez savoir comment se 'concerne le grand nombre des dentis-
fabrique un médecin américaio, voici |tes américains. « Il ne s’agit 1a, en ef-
un des procédés, d’aprés le méme écri- fet, que d’habileté manuelle et méca-
vain ; nique, non pas de science théorique.
« Un esculape américain, habitant le De plus, une circonstance particuliére
petit chef-lieu d'un comté de I’lowa, a développé l'art dentaire aux Etate

4






Se ee eee

Upis : toutes les machoires américaiaes
sont prompteme:t détruites par lali-
mentation avimale jointe aux boissons
glacées ; il faut donc les réparer, les
remplacer plus encore que chez nous,

de la l’essor de cette spécialité. ». (P.
de Rousiers. )
Une deiniére cause d’encombre-

ment apparent des professions libéra-
les américaines résife duns Vind -pen-
dance de la personnalité feminine.

« Vous visitez une école publique, dit
Paul Bourget, vou» y voyez les fil-
les travaillunt avec les garcons, et I le-
con faite indifléremment par un hom-
me ou par une femme. Vous entrez
dans un laboratoire d’universilé, des
jeunes filles sont penchées sur le mi-
croscope qui regirdent une prépara-
tion anatomique cote a cote avec des
étudiants. Vous recevez un reporter
qui vient, sans se nommer, de la part
d'un grand journal: cest une femme
et qui demande a vou: intervieWer.
Vous cherehez adresse d'un meédecin:
vous constatez que le nombre des fem.
mes-docteurs est egal a celui des home
mes... Vous allez dans un wibunal, le
secrétaire qui transcril les arets estuue
femme. Des femmes sont avocats, Des
femmes sont pasteurs de cerliines egli-
sex. »

If faut le reconnaitre, Docteur, quand
vous hous voyez crier contre Pencom:
brement réel des professions libera-
les et contre Vabus des éludes qui en
ouvrent Paceés, et que vous) nous rée-
pondez parce qui se passe en Ameri-
que, vous tombez mal. Car nous ve-
nons de voir que les Américuins met-
tent tout juste, pour les carri¢res li-
bérales, la méme durée d’apprentissage
que pour le premier des métiers ma-
nuels et que, dailleurs, les unes et les
autres servent aux Memes usuges enNn-
tre leurs mains: ce sont des outils avec
lesquels ils gagnent leur existence le
plus rapidement, le plus avantageuse-
ment. le plus indépendamment possi-
ble. Quand lun de ces outils ne rem-
plit pas ce but au gré de son activité,
il le laisse et passe a un autre sans se
dire que plus de dignité est peul-dtre
attaché a celui ci qu’a celui-la.



we MATIN
(23)

ROMULUS ~

XI

Le Comité central er les chets des Te-
rents postes réunis, Glurear co mes oar,
AVunanimité, Epaminondas Desrochy ;
des forces révolutionnaires de Mirag vine,

Epaminondas Desroches commandait |
poste du Detour, c'est-a-dire le poste que
depuis sept mois supportait continumen:
Vetfort le plus déterminé de la masse de
l'armée assi¢geante.

Comment Epaminondas Desroches avait-
il pu, avec huit hommes le plus sovvent.

FEUILLETON DU

DU 31 AOL T 1y08



. tye
oN dG

tenir contre le Fort Jean-Louis qui le dc-
minait et le mitraillait coustamment, con-

tre le rempart comprenant trois canons,

élevé A cinquante pas en face de lui, con-
ui le
une piéce formidab'e
jour et nuit, et enfin contre les nombreux
postes fortificés dans la montagne au pied

ire le Fort Salomon, Ason_ flanc,

bombardait avec

de laquelle il sétait étabii. cela demeure
inexplicable ! Qu ’est

cet homme °

Achille A cété de

Epaminondas Desroches était un griffe ‘la place étaient ¢puisds,

ee ee aes

Un Aniversaire

Tous les ans, le 30 Aod’, on fétait. la
grande institutrice qui, avec une simplicité,
un dévouement, un tact et ane grandeur
d’ame admirables, consacra toute son €XI>-
tence ala rude ache ingrate d’iastruire et
d’élever la jeunesse. Aatour de ta Direc-
trice du Pensionaat Mont-Carmel, fillettes
et demo ’selles arrivaient, les mains pleines
de fleurs, débitant leurs compliments naifs,
qu’écoutaient radicuses et émues d’ancien-
nes éléves, formant une cour dhonneur

prés de Mme Betmour Le#pine, heureuse Température)mazimam

et attendrie.
Le souvenir de ce:te femme ad nirable



Mme Vve Belmour Lépine

ne périra jamais. Combien de familles lui

eee

PANTS DIVIR

AENSEIGNEMENTS |
METLOROLOGIQUES
Mbserva toire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

DimaxcHeE 30 AoOuT

Baromeétre 4 midi
‘minimum

763. o7/â„¢
23. 0
34-0

moyeone diurne 28..2

Ciel nuageux le matin, couvert l’aprés-
midi, avec un tort ventd’est. Pluie au sud-
ouest vers midi.

Le barométre est en hausse.

R. BALTENWECK
Dices

Hier ont eu lieu au milien d’an convoi
nombreux et recueilli les funérailles de
Louts IcarT.

Il fat un laboricux, avvant compris dés
son premier dye que le commencement
du bonheur réside dans fe travail.

Ancien conseiller de la Compagnie des
Pompiers Libres 4 laquelle il consacra 17
années de sa vie, les honncurs lui furent
rendus par 11 Compagnie dont le drapeau
silua ce confrére disparu.

Nos condoléances.

Accidsnt

C’est occasion de rappeler la viei'le re-
-ommandation des grands parents: Ne
jouez pas avec les armes a feu !

Samedi, dans l'aprés-midi aeux jeunes

doivent de discrets bienfaits qu'elle accom=| sens employs aux chantiers de la nou-
plissait, — tout ‘naturel’ement, trouvant | velle Cathédrale se mirent a parler d’ar-

chaque jour dans son coeur de_ nouvelles
; ,

ressources de tendresse et d’affection. La

sainte institutrice ne sera pas oublice.

Nous sommes heureux de pouvoir repro-
duire les traits de Mne Belmour Lépine,
certains de fa're le p'us grand plaisir a
tous ceux pui conhurent cette vaillante
haitienne et savent combien nobie fut
cet’e existence.

SPtrapuy pod Jeo sivacite 2 de oats. Dans
hoy corset. theo wair fora dos rempparts
Ctoponrsiivat teat seal Vessem tusgad
Cp is tbh eons deo a provision de.
MUS

Neoemeite (hoes. titi ux gag la valeur
Pee ob Cra cae se ser cates en com-
byt das Copano: mas Wenrpeshe,
con horereme teel doit @ re conte ef cote
tres fiat.

Ea samme. tpart ics gacrre Midiques.

Wont painaps lutte
dos Gress 5 cependans, te
dentre eux gui ont bride dans ces guerres
ines ines est arrive jusqu’d nous. par la
raison que les Cerivains nationaux ne ne-
gligerent jamais de mettre en lumiére les
actions d’éclat qui sy rapportaicnt

Si ce fut été pour rendre hominage au
plus héroique d’entre les héros que les
compagnons d’armes d Epaminondas Des-
roches le choisirent pour le pacer a leur
tate, ils ne furent qu’équitadl:s. Mars il
‘semble gne, outre sa valeur gucrricre, le
nouveau chet possédair des qualizés pot-
liques.

’ : .
res Garces que

{

Cowie
i
rengm de ceux

mes 4 feu. Georges Malval tirant alors son
revolver le montra 4 son ami Léonce La-
nor qui se mitden faire jouer le méca-
nisme, malgré les avertissements de Mal-
val. Un coup partit soudain atteignant pres
du sourcil gauche Lanor interdit.

La police arrivée sur les lieux constata
la nature de l’accident. L’état de Lanor
est heureusement saus gravité.

re

de tirine, prusde porns, pus de
Omissaire de Varmlg avics tote iat par-
vena Qoine ndicn Ventrepoo dos vivres.

, Cétait le moment -- amsi gue la décla-
pre Vexne Clavius Claude, pris ct executed a
Aquiy apres car - corr le mo-
meat Ou eae .t réduits a
“@ Manger MON seuiementics actimaux do-
e ttesiiqgues. tis gue chevaux crlevés du-
rant ia nui: dans les rangs de carmeée du
s souveracment, mus eneoredes vermines,
tels gue rats, souris, chats; ils man-
geaient aussi les graines de pingouins,
-wdu cuir de bauf qui couvrait — les
@ malles, et toutes sortes de feuilles trou-
« vées en ville en se servant de Phuile de
palima-christi comme graisse.»

i
ievde

es asc a a

‘
»
.

«

2

; Avec le concours du comité extérieur de
la Révolution — lequel n’avait qu’un des-
sein : dégager Bize'ais— les insurgés jac-
méliens avaicnt pu se procurer le navire a

roues Eider, quils armeérent en guerre

;sous le nom de la Patrice. Dans les der-

;nicrs jours du mois d Octobre, ce navire

avait fait une premicre apparition devant

Sitét nommé, il s‘appliqua 4 trouver un ; Miragoane; au momentou un débarquement
moyen de mettre tin 4 la lutte qui désor-/allait été opéré, les deux comunissaires jé-

mais n’avait plus d’objet, Bazelais étant
mort.
6 «6
D’autre part, les approvi sionnements de

il n’ y avait plus

rémiens décachetérent une lettre qu’ils
avaient pour instruction de n’ouvrir qu’a
ce moment-la. Par cette lettre, il leur était
enjoint de ne pas permettre le débarque-











Mariege

Hier dans les solons de Mme
Eatéve, lofficier d’Etat Civil
teloa a procédé au Mariage
Esréva avec Melle. Aurcz Pe
moias étaient pour la mariée : MM. Kony
Dalencour et Walter Scott ; poar le mat
rié Le ron Etienne fils et Jastin Mews, - :

nédiction nuptiale leur donait.
demain \ la Cathédrale. Les jeunes mang.
seront conduits 4 l’autel par Mme. Chasley:
Reiher qu’accompagnera Me Soloa Minas:

Toutes nos félicitations aux nosvan:
cailles de Melle Réaava Duruié

époux.
JoserH BoLiére. aves

Nos compliments. it
Administration Postale.
Lettres recommandées en souffrance

Service IntEaieur

Emm. D:sroches, depaté Jh V.
Justin Germain, Louis Ducasse, D,
lon ( denx lettres ) Hector Denis
Charles, Louis Elie, Commandant do
tier Maitre du- 1*" Regiment, Perhetie Be
noit, Alice Elie, Mme Rachel Syllé (2 le
tres ), Mimise Alexis, Nésida Louis, Mor
lite Tuffite, Turenne Cassagnol.

ServicE ExrTéarieur

Clervaux Paul Sylvestre, Maxime Bam
perthy. Jn Charles Pierre, Camille Beaje
min, Helvétias Manigat, Ulysse Guillee.
me, Dyer Amilcar, Mlle Clémentine Gest
frey, Vve Chenet Jacques.

Port-au-Prince 31 Octobre 1900.

Fermeture de la malle' .
La malle pour St Marc, ives
de-Paix, Cap-Haitien, Puerto Plata,
Christi, St Thomas et IEarope parle
mer Mecklemburg sera fermée ce sot,
heures précises.
Arrivage
Voici la liste des passagers arrivés par
steamer « Meck'emburg » : .
Jérémie : Barthe, H. Cohen, B. Jihs
Petit-Godve : Salomon Constantin.

inf
de’ M.
Fuancoss.

Fuangailles
Nous avons requ le fai







riz —- un, ment des volontaires de Jérémie 4 Min

goine - A moins qu’eux, les commissir
jérémiens, ne fussenten mesure de répondre
que pas un cheveu des tétes jérémiennes
ne tomberait. Il va sans dire que devatt
de pareilles instructions— dont personnt
ne saurait contester le caractere original ¢
neuf — les exilés me regurent auca
cours, on ne put méme pas les informet
de leur bonheur— qu’ils avaient un oF
vire de guerre ! — Ce furent les factioer
naires de 'armée assiégeante, qui %™
leurs « qui-vive » souvent injorient,
noncérent aux assiégés que le « Diable ¢
deuil » était le bateau de guerre | des Ie,
lutionnaires — mais qu'il serait —
coulé par le « Dessalines » que le a
nement avait acheté recemment ¢
était entrain d’armer supérieurement a
au-Prince. .
Alors le Chef des forces révolurionssi
de Miragoine, pensant que la « Pat
ussirait bien a pénétrer dans

Fou

prépara une lettre 4 l’adresse du

Consulaire 4 Port " os i

plomatique et ¢
réclanant son intervenuon ¢
fices « pour mettre fin a la

rait depuis prés de huit mots,
que des conditions honorables ‘0
tes aux défenseurs de

en outre décidé qu'une
membres s embarquerait

ses





‘Jarelles Etrangeres

pernires 1 Dépéches

Pres 29- — Le Gouvernenement fran-
ema regu one dépéche du général Bail-
commandant le 19° corps d’armée,
annonce la presence dans les_ environs
J); postes francais de Bou Denib et Bou-
d'une bande marocaine venue de

Ta'al et pour attaquer la frontiére algé-
sence.
e nouvelle

a été confirmée par un
e du Gouverneur général

de






a
®

tédgramme annong iit comme immi-

gente l'offensive des marocains contre
d.

a pT que la bande ou harka
nait environ 10.000 homnxs.

Le minisire des colonies a regu la nou-
velle qu'une bande de 250 pirates ch nois
qai ravigeait le terrtolre tonkinois a été

colonne de troupes fran-

surprise par une ;
guises. Pris entre dcux feux, les pirates ont
ea 3y toes.

Les francais n’ont perdu que deux
hormes.

La Have — M de Reus sort une des
petsonnes qui assisteront au diner gece le
ministre des Affaires Eirangeéres cffrira lun-
di prochain aux membres dicorps dip'o-
marque, en Vhonneur de l'annivcrsaire de
bnatsance de la Reine,
Pars— Le Gooverenment hollandais a fait
demander 4 la France si elle serait dispose
Acoopéreravec luidans ce qu'il compte faire
poor obtenir satisfaction au Vénézuela.
Le Gouvernement a répondu qu'il allait
yrndre cette question en considération.
“Mewouxne. - La flotte américaine a
Piece cet aprés-midi dans la biie de
‘lip

Bauw. Le choléra s'est propagé jus-
qei Lodz, ( Pologae Russe }.

Les autori'és allemandes redoublent de
figiance. Des certaines de médecins ins-
pecients ont dic envoyes sur la frontiére
erentale.

Ils examineni les voyageurs et inspec-
teat tous les bateaux venant de Russie jus-

q@'a présent. ils n’ont découvert atcun
cs de choléra.
Panis.— Le « Timcs » de Lordres

@mmente un intéressant article de son
G@rtespundant, intitulé: « Le développe-
ment de la marine feangaise » ef qui est
me ctade de Ja nouvelie tactique adopice
& le Vice-amiral frangais de Germinet.

t remarquer que le principe adop-
@par'l un des plus ‘riginaun chefs de fa
@erine’ francaise cst des plus inléressants ;
§ Fencontre de ses prédécesse urs, le vice-
eal Gerninet se base sur le principe

Vimportante tactique de la vitesse de
Manes unités de combat.
Ces le retour, dit le « Times » aux
ex principes de Nelson, dont les

a cof depuis longtemps ,et re-
a gleterre ne prevent aendre
€ niveau moral et !’cflicacit

\Mlotte francaise.

amma MD ( Bohéme ) 28.— Le roi

et Sst rendu en automobile jusqu'’d

Sou ila dejeuné avec M. Iswolky,

Wemsre des Affaires Etrangéres russe.

mon d'une indisposition. zlé-

‘ee Da pu assister A ce déjedner.

- 28 — Contrairement aux

@8! Couraient récemment, la reine

L












bat aller expliquer la situation de
aux fréres de Jérémie et de Jac-

send ouchement est trés prochaine ment
VienNE 28 — Une dépéche d@’Ischi

§ schi an-.

nonce que lempereur soehte de refio dis-

Sane gt qu’ i est cnroue Maleré l’abser- |

hévre, il gardita -la ch !

conseils de ses omédccing, ambre sur les |

|

Wilhelmine jouait d'une santé exce!len‘e. |
|
|

Tokio 28. ~ Le « Dunearn » i
de Nikolaiesk Turquie d'Asie " ‘Slope
pore ; il avait fait escale 4 Kamratsu pour
y faire du charbon. Parti de ce port le 24
Aout, il se trouva bientét au centre du ty-
phon qui a cause Sa perte.

NCOLN 28.— M. William Br
le candidat du par i démocratique dla pre.
sidence est arrivé ici avjourd’hui aprés une
absence d’une semaine au cours de laquelle

il a prononcé des discours dans Iowa. | 7

illinois, l’Indiana et le Kansas eta assis-
t€a des réunions politiques 4 Chicago,
St-Louis et Kansas City,
4 Mevpurxe 29. - La flotte amér'caine
ait ce soir 4 9 heures au large du Cap |
i ilson situé a 125 milles de WVen:rée du
ert de Melbourne ; les navires matchent
en colonne de fi'e. |
La flot-e arrivera demain matin 4 Port

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majorié da Sénat apporcera au moatant
de ce erédit et A son objet. On croit que
attitude du Sénat provoquera an conflit
entre les deux Chambres, car la Chambre
des députds refusera les amendements du
premier en raison des armements actuelsdu
Brésils L’upinion générale est que le gou-
verrement est en faveur de |’augmenta-
tion des moyens dz défense du pays. quoi-
qu'il pense Que si les crédits qu'il deman-
de sont votés une entente se fera_ proba-
blemert avec le Brésil, ce qui rendra uni-
tile la dépense d'une aussi forte somme.



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