Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 29, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
peuxiéme Année, N, 424.

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Samedi, 29 Aoat 1908. —



Le Hatin





ABONNEMENTS :

PORT-AU-PRINCE UN Mois. e e G. 1.

DEPARTEMENTS)\ Trois Mois. .
ETRANGER........

Trois Mors. .





ce qui

DE GRAN

Est-ce par pur manquement au seu-
timeotde justice on par une sincere
fuse notion des choses que le Do:
wor N. Auguste 1 “crit ce qui suit:

«Daus la premiere moitié du 1%
wile, l’'Anglete::». émue de la cher-
W des vivres, inyuiéte d’une crise in-
dustrielle intense, saffole. Elle sacrifie
wn agriculture, elle abandonne pour
Nadustrie la culture das céréales, et se
tadamne & une marine de guerre, de
‘plasen plus colitese pour assurer son




Pour tout





_Hneatation. »
; Yoyons si les faits énoncés, dans
ete sortie contre l’Angleterre sont
oofirmés par les écrivains qui se sont
Posou moins occu; ‘s de ces questions.
_laformation rurale de l’Anglais n’a
Rmas fait doute pour aucun historien.
Vestau 10esiécle que s’ouvrit pour PAn-
fleterre un débouch? vers la fabrica-
hoa; mais depuis longtemp3 aupara-
Wat les grands «chefs de domaines
Waieal introduit ies industries dans
t exploitation . ile peu d’industrie
{at existait alors dans les villes était
objet d’ane réylementation é@troite qui
aitee a son développement. Il se pus-
en Angleterre, apres la crise Cau-
par la peste noire de 1398, quelque
ratte analogue aux mouvements cor-
ails qui seproduisaient en France ;
’, landisque, en France, le contrdle
tery emanation de la concurrence
nn ot méme contre les objets fa-
*s venant de la campagne, en
terre, iln’en fut pas ainsi et I’in-
rurale fut exempte du régime
cL ae les.
acturier, dit Boutmy, las
eres et des chicanes, 9 établit
de lus et installe ses ouvriers
Caite ciron dans les cottages. »
dee ee accentua la pré:lo-
sur i ort marquée de la vie
CLalabric vie urbaine.
j cation, écrit 4 ce sujet Léon
» Sétale, ainsi en surface, au
paver des comtés entiers ;
attre WaBes du Somerset, on
les métiers a drap ;
a fe da comté d’York, on
eu dos forges. Par suite,
prend un grand caractére














DSFAL

« 3.60
6.

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

concerne |’ Administration du Journal, s’adresser a2 Mon

de géacralité et de force. Elle domine
largement l’existence nationale... kn 1é-
sumé, jusyu’au t8e siecle, les campa-
gnes Pemportent sur les villes par la
population, parla richesse, par Vin-
fluence acyuise. Mieux encore, l’agricul-
ture l’emporte également par le nom-
bre, la fortune et le pouvoig sur le
commerce et !’industrie. »

Avant d’aller plus loin, nous pou-
vons done voir a quel point le Docteur
a tort de dire que l’Angleterre ¢ aban-
donne pour l'industrie la culture des

céréales. » C’est précisément pour pou-,
voir allier l’industrie 4 l’agriculture que |

les grands seigneurs installent dans

leurs domaines les industries qu’ils en-.

tendent pratiguer et dins cette alliance
nous venons de le voir, c'est encore
Pagriculture qui Vemporte «par le nom-
bre, la
ce gui
« L’Angleterre,
plus i exc

fait dire a Henri de Tourville :
en commengant a n’étre

aussi lusivement agricole, ne
cessa donc pas par ,la_ meiae
rurale. L'industrie s’établit et se déve-
loppa dans les campag ies. »

Sur ces entrefaites, survinrent, en
1769, Vinvention de la machine a va-
peur ; en 1750, celle de ta fonte au
coke ; en 1785, celle des meters me-
ciniques ; en 17882, 2 de
mécaniques et entin, consécutivement a

toutes ces inventions, celle d’un sgrand ,

utiles ; et tuu-

nombre de machines
t pour elfets de

tes ces inventions euren
créer dans les milicux anglais
chose de pareil 4ce qui se pisse ac-
tuellement dans les milieux américains.
« La Pays se transforme 4 vue d’ceil ;
la vie économique prend une activite
extraordinaice ; 14 profuctiun grandit.
daas des proportions inoulss.
Poinsard. )

Ce fut alors, fait remarquer Bontmy,
que se dessinerent en Angleterre deux
nations : la natior rurale d une part,
la nation industrielle de autre, « sé-
parées par Jeuc situation et par leurs
tendances. Les points de contacts et de
fusion ayant 4 peu pres disp aru, V’har-
monie avait fait place 4 l’antagonisme,
et le commun concert 4 la lutte ou-
verte. Cette lutte aboutit aax réformes

QUOTIDIEN

Clément Magloire,





LE NUMERO 40 CENTIMES



Les abonnements partent du 1 et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance

Lee manuscrite insérés ou non ne seront pas rendus














sieur Arthur ISIDORE, 45,

Rue Roux Bonne-Foi.

‘parlementaires griduelles et successi-/ses navires que les laines anglaises re-
‘ves, qui ont enlevé al’aristocratie ru-' nommeées pour leur finesse étaient trans-
rale son caractére oligarchiqgue, en ap-! portées d’Auglelerreen Flandre et aprés
pelant 4 Paction politique, d’abord Ja leur fagonnage par les tisserands, ta-
classe supérieure industrielle, puis la mands, retournées de Flandre en An-
classe moyenne, enfin I’élite de la clas-/ gleterre.
se inférieure. » { Outre cette utilité,il a été, on le suit,
Toutes ces conyuétes politiques et! nécessaire pour l’Angleterre de trans-
=o iales eussent en France fait répan-dre| porter des troupes sur le continent et
des torrents de sang grace auxquels de se maintenir, un siecle durant, “en
la France eut justilie e plus en plus| rapport avec le sol frangais. TH n’en
si situation de « sflen leur des nations» fallait pasdavantage pour porter les An-
chére au Docteur : en Angleterre, la! glais a avoir une flotte et c’est, de pro-
besogne s’est accomplie obscurément' pos délibéré que leurs rois retirerent
et avec tout le profit national désirable | aux Hanséates la clientele de leur ro-
si bien que, 4 I’heure actuelle, tovt le; yaume et décidérent de ne plus Jaisser
monde civilisé, sans excepter la France, 'sortir les laines ni rentrer les draps
envie a l’Angleterre la force et la boau- ! que par des navires Anglais ceci se
té de son parlementarisme. ‘passe en 1436 et non pas, comme le
Toutefois, et contrairement a ce que croit le Docteur, « dins la premicre
pense le Docteur N. Auguste, la for-; moitié du 19eme siécle. »

fortune et le pouvoir. » Crest.

d’étre-

celle des forges,

quelyue |

»(L. de!





mation rurale de la race anglaise reste |
sauve, car l’agriculture nationale est)
toujours la grande pourvoyeuse de Vin-|
dustrie et du commerca.

_ Nous concluons de ce qni précéde que
c'est parler contre les faits que de dire
‘ue, 42 aucun moment de leur histoire,
tes Anglais aient abandonné lAgricul-
ture pour lindustrie. La vérité est que,
sous Vinfluence du développement in-
'dustriel, les villes, & un moment don-
iné, prirent une extension extraordinai-
‘re grace aux agglomérations ouvrieres
‘et a la constitution des centres de fa-
-brication.

Est-il plus exact, d’avancer qu’ils se
‘sont condumnés « 4 une marine de
.guerre de pius en plus cuollteuse pour
‘assurer leur alimentation ? »

Non, s'il faut croire avec le Docteur
qu’ils se soient créé vette marine pour
suppléer l’agriculture désertée.

Oui, s’il faut admettre que le prodi-
gieux développement industriel que
nous avons vu a eu pour elfet d’aug-
menter la productionet, pir conséquent,
la nécessité de debouches et de mar.
chés nouveaux ; en un mot, d’augmen-
ter le commerce.

Au moment de la formation de la

| marine Anglaise, les maitres de la mar

étaient les Hollandiis, les ftuliens et les
Uanséates. Jusqu’a latin du 1e™ siécle,

le’étaient ces derniers qui « Tectuaient

les transports maritimes de l'A:., '3terre:
la ligue hanséatique avait d’ailleurs a
Londres un de ses grands ports privi-

logiés, et .c’est par l'intermédiaire de

inécessités, économi yues

Le métier de la mer une fois ouvert,
il est fort explicable que Veéuergie An-
vlo-Saxunne, soutenued’ailleurspar des
autant «que
par celle de la préservation nationale,
Vent développé au point que nous savons.
S’ilfaut pourtantchercher unexemple
de pays s’atfaissant sous les poids des
dépenses militaires, sans avoir les res-
sources avricoles, indastrielles et
commerciales qui puissent aider a sup-
porter ces dépenses, il faut laisser l’An-
gleterre de coté et aller ailleurs,
Ajoutons, pour tinir, que lactivité et
le développement simultané des for-
ces Anglaises l’ont prémunie, d’un dou-
ble danger qui, 4 l'heure actuelle et a
partir du plus grand développement des
chemins de fer, enserre le cultivateur
européen et le place, pour ainsi dire,
entre deux feux : d’une part, la concur-
rence des Pays neufs a terres vier-
es, comme |l’Amérique et l' Australie ;
‘autre part, celle des vieux pays
ala main d’ceure bon marché, comme
la Russie et U’ Inde.
FT

A partir du iter Septembre pro-
chain, le tarif d’abonnement sui-
vant sera mis en vigueur:

Port-au-PRINCE :

1 mois G. 2 3 mois G. 5
DEPARTEMENTS :

4 mois G. 2.20 3 mois G. 6

ETRANGER
3 mois G. 8



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on

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SEMINAIRE COLLEGES -MART AL

Vixpriep: 28 \our

B.rométre 4 raid 2007 ™
OMe ee om 22 J
Température eax rom 35-3
. fm: scene diurnz 28.9
Ciel nuagerx tome bt journée. O age
ausud a3 hovde Sop radi 5 Sclaria:

nord A7 h. du seir
Le baromeétre cst siar

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pour dire.
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Revue di Mircohé
Depuis nor dericis avs de marie a
été bouleverc. Ona preiqee tes aiuax les
plus cxagerds, Leg ds Ga ousra d S95 0,”

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Ma

pour redesceadre AN oo dans Te courant
de la seman jo nscs. cle: rouscomienii ds
yo acuowne haesse hr qer im us mates
matin a Syo

Nous somincs hook de coustater tou |
tetois un ctat Wespo ioot aede gudi ey
Peérait aver: leo depar. des Chemives e:
Cust avee plain a Mey @Vally c Cetle
semaine que ce it Nye iquds ac.uclie-

Ment soit exer teow ce nous
avons toujours dit.
’ ' : 1
Nou, Caperots dor wep leo demandes

de Gourde. peur Le pre hore ideoite nous

que

arriverons a desma. plas bas.

Les Tr ites tur fe. 6d donne leu
Ades transactions bi, 5 autos. on a fait
quelques chitlres sur Pao. Sacer al2 1 4

“9 et des Hambowrs Pars 42 126,

Les Crepes sur oN. Y. ot A
wy etles chdgees sir bans a yg gr2.
SuiVant Vacur ef Senatere.

rh

4

Comme nons te taisia s prevodi le m.r-
che en cacdo a Ce ics) terme et cette
denrée a gapné 4 posits sur le ‘dernier

cours: cn est aA brs jS. =
fe cafe est terme a brs 43 44. —-

Port-auePrince Ie 29 Aout r0S. |



Aux Sicistrés d9s 5,6 e610
Jurlle-

La Commission de répartition des fonds
vorés par les Chambres aux sinisirés des
$, 6 et ro Juillet dcoulé, informe les in-
iéressés qu'un dernier délai de huit jours
leur est accordé, a partic de mardi rer
Septembre pruchain, afin de s’inscrire.

Vassé cc delai les régistres d'inscription
seront irrévocablement clos.

I.4 Com:nission avise également ge ‘es
bulietins des inscriptions faites sur deman-
des ecrites doivent Gre réc'amés an local
du Tribunal civil et pir les ayants-droit
cux-meémes.

Le Prvsident, — Liton Nau

Chron que des Tribunaux

Uu denil matrtendu, survenu dans la
faniile du Juge,Pauléma, dans la personne
4eson pendre Hyppolte Cramesnil de Lalue
a2intcrrompu le cours régulier des audien-
ces du tribunal dz pa'xct nous a mis,
par ainsi dans Limpossibilité de donner a
nos abonnés no re chronique judiciaire de
chaque jour,

Nous renouvglons au joge Jean-Jicques,
Vexpres.ion bien sincére de nos condoléan-
ee>.

IN écrologie

Vous ctes prid d/assister aux fonerailles
de Lovts Laronp, décédé hier soir, 48
loures. Le convoi partira de la maison
mor:uaire, sise a langle des rues du Peu-
ple et des Césars, Nes 65 et 103 pour se
rendre a ia Cathédrale.

De la part des époux B-noit Armand,
Leorce Viard, Lahens, de ses fréres et
soeaurs et des autres membres de la famille.

— L2 piesent avis tient lieu d‘invitation.

se

M. ct Mme Emile Héraux ont eu la
poulcur de perdre leur fille Henrterre Ter-
tuLLIA BLancHts décédée ce matin a lage
ds 2 ms.

Les funcraiiles auront lieu demain matin
Maison mortuaire. Grand-Rue Ne 118.

Nos condoléances

Arrivagsa et Départ

Voici la liste complete des passagers ar-
rives her par le steamer Prins Willen V :

Jacmel: Marie ‘Toussaint et enfant.
â„¢ Caves : C. L. Verret,

Gal Alceste Valé-}|dant dz li Place ct

rius Licte et‘cnfant, Mme Belvue Placide,
Ormélia Ramezu et enfant, Mile Luce Ra-
mean, Mme Jérome Ransin, Mile Louise
Eluis, Eudoxie Condé, Dr Roche Grellier,
Alida Bonnefil et enfant.

Jérémie: C. Sayrisse, Victor Daubcesf,
Issa Baboune, Sceurs Louise et Edmond,
Franck Boncy.

Il est reparti hier soir avec les passagers
suivants pour :

St Marc: Dr Evgene Anda‘n, Justin Dé-
joie, J L. Haichrmann. Dépnté J. B.N.
Marce'in, Sénateur André Guillaume, Jic-
gues Durocher, Luc Chancy, G. Groseau,
cing sceurs de St Joseph, Fréres B:deren
et Emeran,Th B-éa.

Naw York :- |. M. J. Schiess, Eugene
Robezlin, John Marsh, H Wore Lyrdiall.

Fiuanga'lies

C’est avec vlaisir que nous enregistrons
les récentes fiangailles de notre sympathi-
que et dévoud ami Epmonp THRA*YBULE
avec Mile Sytvanre Simpert.

Nos meilleurs compliments aux heureux
fiancés.

Brechure

Novws avons regu du Cap, une brochure
intitulde : Une conmune du Norrd ( Ran-
quite) par Excellent Belotte.

Rem:erciements et compliments 4 l'au-

tei te St-Mare

Dimanche pass¢, comine on s’y_ a't:n-
dait, la petite distribution de prix offerte
d ses éléves par l'Ecole Nationale Secon-
daire de gurgonsde cette ville a eu lieu
d’une figon modeste, mais 4a satisfaction
de tous.

Dés huit heures et demie du matin se
trouvait, en effet, réunie au local de l’Eco-
le primaire : ancien Théa're « La Con-
corde » une assistance plutét varide que
no:nbreuse.

On remarquait, entr’autres : les mem-
bres de 'Inspewion s-:olaire, le personnel
du Corps Enseignant M. A Dalencour, an-
cien inspecteur des Ecoles, le Comman-
de la Commune: le



Ereres -







Général T. Tardieu, M. G. O Catlaghen,
Substitut du Commissaire du Gouverns-

ment, M. G. Relhan, ’ex-Sénateur
Eveillard et beaucoup d’autres notallea!
de la ville.

_La joie la plus parfaite rayonnait sar |p
visage des petits pendant toute la distribg.
tion. Ils ont été heureux de voir eSt-Ce sang
raison ? leurs efforts couronnés de secels
cette année. I's ne manqueront point, cep
‘ainement, de redoubler d’ardeur ep a
remettant 4 la tache I’année prochaine, Ay
cours de la distr.bution, un joli monole
vue de Galipaux, une suave et délicasg
potsie de Francois Coppée : l’Epave, digg
pir M. M. Narcisse, une gentille et sai!
tuctle piece de théatre, montée
cleves mémes de l’Ecole Secondaire ont
emindus. I tnspection, a l’issue de la
1 télicité, en des termes chal-ureux, by
Directeur de cette Ecole, du soin et &
verve qu'il met a la diriger, a exhorté Ig
vtves ine pas négliger leurs livres
dant les vacances, continuer plutétde
nontrer toujours laborieux et enfin, a cope
vie tout le monde Acrier avec lui d’ase
\oix unanime : Vive le Général Now
ALEXIS, vive te Ministre de 1’Instractiog
publique, vivent les Institutions, vive ke

Paves,

Voici, A cette occasion, le discours qui
a cié prononcé par Monsieur Léonce We
destrind, protesseur de langue Anglaise as
dit dtablissement :

Mesdames,
Messieurs,

Mon remerciement et ma reconnaissane
ce au distingué Directeur de l’Ecole Ne
sonale Secondaire de gargons de cette vik
‘¢: Monsieur Smith Dévot, bien connude
vous tous, ne se traduiront jamais d'uné
fagon plus vive, ni plus vraie qu’aejout
dhui o je suis— a t-il été heareux ? l'eb>
jet de son choix pour vous entretenit
nom de l’é:ablissement qu'il dirige. Jd
Chonneur, du reste, d’y appartenir.

Le souvenir du cordial accueil que vows
avez daigné faire 4 son invitation ne sem
pas, soyezen certains, Mesdames, Mer
sleurs, tout de suite oubli¢ par l'Ecole Se

ondaire. Vous devez plutét, en retomt
compter sur son entiére gratitude post
avoir relevé et rendu plus attrayant |

de sa modeste distribution de prix.





FEUILLETON DU « MATIN ¢

bu 2) sour 1y0$ (22)

“ROMULUS

-
>

(Sui)

C’est qu'il Vawait bie la coup: d’a ner-
me, etjyusquada lie ! Ceest gu Vava't
souffert, le mar. vre de coumander sans for-
ce réelle, 4 des éziux, J des fréeres ! Seul,
ilsut ce qu'il lui avait fila dépenser de |

tience, de douceur, de mansué:ude an é |
ique devant les reproches accablants 4 fii '

ressés quotidiennement parce qu’il n’a
vait pas réussi d’emblée. Les Ames géné
reyses sOnt rares en ce monde; et tous ceux
qui défendaient sa cause n'étaient par des!
étres d’élite comme les Laroche, Jes Elie, les |
Béliard, Duperrier Cazeau, Epaminondas '
Desroches, Kenscoff ain¢é, Ulysse Fourreaa, '
Jules Arbuthnott, Constantin Rigaud, Loc- |
tamar Mayard, Danrés Mathon, Franck So-



lage, Arécius Rénélique, et quelques au- }

tres.

Un Dardignac lui jetait 4 la face sa dé-'

mission de commandant de Place avec une

Si sa ‘cttre 1 « Général Boyer Bazelais, je
@ ne dois pas Vous cacher que je regreite
@ infiniment d’avoir suivi la politique d’un
« homme que je n’at jamais connu et qui
@ nema jamais connu... Vous ne prenez
« pas Ics choses au S¢rieux. »

Et :Lavalait cela, et il écrivait longue-
ment au Dirdiznac, avec des ménagements
Infinis, pour s’expliquer ..

Un ancien collégue A la Chimbre —
quelqu’un celui-la ! Berthaud fils, l’ac-
cusait liautement de Il’avoir trompé ; et

our ss punir d’avoir cru dans un homme,
erthaud fi's se brala la cervelle.

Et Chiries Desroches écrivait dans son
carnet 4 propos de cette mortet de celle
de La.séygue tué au début par un bouler :
« Voili deux intelligences éteintes, vic i-
mes de la malheureuse expédition mal con-
dui:e parun homme plein de vanité et in-
capable.»

C’est ainsi qu'on parlait de lui f Et on
ne lz lui envoyait pas dire !

Et il subissait tout cela en silence, stoi-
quemcnt, espérant toujours.

Ah ! il les aura connaes, les affres de
l’atente, celui-la !

Si quelqu’un a jamais eu le droit de
fiire fond sar les promesses des hommes,
cefut bien Boyer Bazelais —car des engage-
ments solennels partis de tous les points

gtossiéreté de cabrouettier et terminait ain- ‘de la République étaient arrivés & lui com-

me une

idote ! Il était (Phomme providentiel créé; politiques, clamant, dans une

par un décret spécial de fa
sauver Haiti.

Il avait donc métaphysiquement raison
quand il croyait que lanation enti¢re se se-
rait levée pour i’acclamer deé> qu’on ett
appris qu'il était sur le pied de guerre a
Miragoine

Mais il ne s’était pas dit ceci . les pays
qu: ne comptent plus de ci:oyens, n’ont
pas i espérer un homme; les vrais citoyens
ne se remettent pasa un seul dusoin de
tout faire. ils font ce qu’il y aa faire eux-
mémes ! Le libéralisme de ceux qui l'en-
courageaient était un leurre, ce que ccux-
l4 voulaient sous le nom de libéralisme,
c’était encore l’absolutism:, source ineffa-
te des faveurs...

Si maintenant, Aceite heure supréme,
il pouvait les voir, ces bourgeois qui l’a-
vaient idola'ré tour en meénageant Salo-
mon, plier l’échine devant le Maitre tout-
puissant ; s'il pouvaic lire les adresses ser-
viles couvertes de leurs sigaatures dépo -
sées aux pieds da Pére de la Patrie (1); s'il
pouvait entendre en quels termes rebu-
tants, le commerce étranger offrait de l’ar-
gent pour le combattre 4 celui qui était

LD:vinité pour



1. Crest pour ne er *
po pes sites une de ces a

d que Jérémie prit



fumée d'encens monte vers une,tout ; s'il pouvait contempler les cons

éma

de bassesse, leur dévouement 4 César
bere les méprisant...

Alors peut-étre, il se serait rendu comp
te gue s'il y a des peuples qut on
leur dignité dans l'amour de [a
il y en a aussi d'autres qui mettent ad
leur ¢nergie A se complaire dans la serve .
tude. Et pesant le mot juste Ge fun,
dent Salomon que « le paru libéral po
dans Vardeur de ses ressentiments »
sion d’une puissance imaginaire, » !
rait com> ris linanité de ses efforts et
ment, en somme, il n’aura travalle,
fié sa vie et celle d’une élite d

marquab'es 4 tous égards que port is

des compatriotes, couvrir de.
publique et enrichir des martinigesls,
forcats libérés, enfin toute la
tique.

Mais il n’a pas pa voir, ilo
voir — il n’aurait pas pu s'imaginer

Dans son cerveau abstrait de
teur idéaliste, il avait pensé que les .
éiaient bons, la nature bonne ; ¢€
courbé sous le_ poids des tes, mT
le coeur meurtri dans |’angoisse ie
te, il rendit l’'ame en ce maa ’”
Oc obre 1883, a Page de cine
pendant qu’an soleil radieus #



oe















aussi longtemps

Elle sera,
voit posses
ds C ef de
dep

pire josqa’a ce JO
one minu'¢, oe ’ .
leur sollicitude. C’est, pour a Port Maria ; ’équipage a pu se sauver ,

Etat, eux qui, l'un et Vautre,

ention et ‘ .
‘le occasion de les en remercier publi-
emt. et de vous prier, Messieurs les | du.

ment, C 2

cteurs, Monsizur le Commandant de
b Place d'étre les interprétes de ses sen-
men's aupres d

ceux.
Nest-ce pas, dailleurs, grace 4 leurs
gins que nous d

evons l’agréable satisfac -

tion de pouvoir distribuer, ce matin, aux
as laborieux, p.irtant aux plus méritants,
modique mais juste sulaire, si vous me
ettez tde m’exprimer ainsi — auquel
fe donnent droit leurs efforts.

Chez nous plus que partout,
ferion a dd dejA vous venir qui sait ?
fas(raction doi: dire encouragée. Nous
soos impéricuscment besoin de culture
nous faut impéricusement sortirde l’é-
‘gt dignorance augucl nous p2raissons
grés, Et notre pays glisse fatalement 4
fabime si un Vigoureux et salutaire coup
defovet, si un bicntaisint revirement de
choses. ne l'engase au plus t6é: dans une
direction meilleure, dans tune voie beau-
cap plus large c: plus nob.e.

Par le livres suey cela pout sob enir.
Cest par lui @achcurs et par tur le pre-
mer gue les aitres p uples ont atteint Va-
rages de grandeui aux quel ils se sont éle-

ceite ré-

Aussi, est-ce, pourquoi nous n’avons ja-

mis cessé— nous ne falsons pas autre
those, ep ce moinent — d’exhorter nos
ches léves ane passe lasser de suivre le
chemin de I’éco'e, ct d’babituer plutdr
leurs jeuneset souples esprits, libres en-
wre de soucis ct d’¢motions, au gout eff-
wee de étude

Wousn’avons jamais cessé aussi de leur | QUALITE SUPERIEURE COUPE ELEGANTE | eae .
rote Eau de Cologne lénitive extra-fine.

doi- | TRAVAIL SOIGNE EXECUTION PROMPTE.

idiqaer toute la re connaissance que
vent leurs petits c eurs Al Erat bienfaisant
kleuravoir dans sa sipesse procuré l’en-
eignement gratuit.

Utilisez, leur disons nous toujours, le] Chan

piécieux avantay: qu'il daigne si gracieuse-
Men, vous acccrdir cf promettez vous de
festituer, un jouren bon fils et en bon
Miriove, le retour de ce bienfait.
L. WaprsTRAND

Inveles Etrangéres

Derniégres Dépéches

Paris 2 =~ Ta . . “
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consentise nae 4 son compte gles
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DEPARTEMENTS)\ Trois Mois. .
ETRANGER........

Trois Mors. .





ce qui

DE GRAN

Est-ce par pur manquement au seu-
timeotde justice on par une sincere
fuse notion des choses que le Do:
wor N. Auguste 1 “crit ce qui suit:

«Daus la premiere moitié du 1%
wile, l’'Anglete::». émue de la cher-
W des vivres, inyuiéte d’une crise in-
dustrielle intense, saffole. Elle sacrifie
wn agriculture, elle abandonne pour
Nadustrie la culture das céréales, et se
tadamne & une marine de guerre, de
‘plasen plus colitese pour assurer son




Pour tout





_Hneatation. »
; Yoyons si les faits énoncés, dans
ete sortie contre l’Angleterre sont
oofirmés par les écrivains qui se sont
Posou moins occu; ‘s de ces questions.
_laformation rurale de l’Anglais n’a
Rmas fait doute pour aucun historien.
Vestau 10esiécle que s’ouvrit pour PAn-
fleterre un débouch? vers la fabrica-
hoa; mais depuis longtemp3 aupara-
Wat les grands «chefs de domaines
Waieal introduit ies industries dans
t exploitation . ile peu d’industrie
{at existait alors dans les villes était
objet d’ane réylementation é@troite qui
aitee a son développement. Il se pus-
en Angleterre, apres la crise Cau-
par la peste noire de 1398, quelque
ratte analogue aux mouvements cor-
ails qui seproduisaient en France ;
’, landisque, en France, le contrdle
tery emanation de la concurrence
nn ot méme contre les objets fa-
*s venant de la campagne, en
terre, iln’en fut pas ainsi et I’in-
rurale fut exempte du régime
cL ae les.
acturier, dit Boutmy, las
eres et des chicanes, 9 établit
de lus et installe ses ouvriers
Caite ciron dans les cottages. »
dee ee accentua la pré:lo-
sur i ort marquée de la vie
CLalabric vie urbaine.
j cation, écrit 4 ce sujet Léon
» Sétale, ainsi en surface, au
paver des comtés entiers ;
attre WaBes du Somerset, on
les métiers a drap ;
a fe da comté d’York, on
eu dos forges. Par suite,
prend un grand caractére














DSFAL

« 3.60
6.

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

concerne |’ Administration du Journal, s’adresser a2 Mon

de géacralité et de force. Elle domine
largement l’existence nationale... kn 1é-
sumé, jusyu’au t8e siecle, les campa-
gnes Pemportent sur les villes par la
population, parla richesse, par Vin-
fluence acyuise. Mieux encore, l’agricul-
ture l’emporte également par le nom-
bre, la fortune et le pouvoig sur le
commerce et !’industrie. »

Avant d’aller plus loin, nous pou-
vons done voir a quel point le Docteur
a tort de dire que l’Angleterre ¢ aban-
donne pour l'industrie la culture des

céréales. » C’est précisément pour pou-,
voir allier l’industrie 4 l’agriculture que |

les grands seigneurs installent dans

leurs domaines les industries qu’ils en-.

tendent pratiguer et dins cette alliance
nous venons de le voir, c'est encore
Pagriculture qui Vemporte «par le nom-
bre, la
ce gui
« L’Angleterre,
plus i exc

fait dire a Henri de Tourville :
en commengant a n’étre

aussi lusivement agricole, ne
cessa donc pas par ,la_ meiae
rurale. L'industrie s’établit et se déve-
loppa dans les campag ies. »

Sur ces entrefaites, survinrent, en
1769, Vinvention de la machine a va-
peur ; en 1750, celle de ta fonte au
coke ; en 1785, celle des meters me-
ciniques ; en 17882, 2 de
mécaniques et entin, consécutivement a

toutes ces inventions, celle d’un sgrand ,

utiles ; et tuu-

nombre de machines
t pour elfets de

tes ces inventions euren
créer dans les milicux anglais
chose de pareil 4ce qui se pisse ac-
tuellement dans les milieux américains.
« La Pays se transforme 4 vue d’ceil ;
la vie économique prend une activite
extraordinaice ; 14 profuctiun grandit.
daas des proportions inoulss.
Poinsard. )

Ce fut alors, fait remarquer Bontmy,
que se dessinerent en Angleterre deux
nations : la natior rurale d une part,
la nation industrielle de autre, « sé-
parées par Jeuc situation et par leurs
tendances. Les points de contacts et de
fusion ayant 4 peu pres disp aru, V’har-
monie avait fait place 4 l’antagonisme,
et le commun concert 4 la lutte ou-
verte. Cette lutte aboutit aax réformes

QUOTIDIEN

Clément Magloire,





LE NUMERO 40 CENTIMES



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mois et sont payables d’avance

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Rue Roux Bonne-Foi.

‘parlementaires griduelles et successi-/ses navires que les laines anglaises re-
‘ves, qui ont enlevé al’aristocratie ru-' nommeées pour leur finesse étaient trans-
rale son caractére oligarchiqgue, en ap-! portées d’Auglelerreen Flandre et aprés
pelant 4 Paction politique, d’abord Ja leur fagonnage par les tisserands, ta-
classe supérieure industrielle, puis la mands, retournées de Flandre en An-
classe moyenne, enfin I’élite de la clas-/ gleterre.
se inférieure. » { Outre cette utilité,il a été, on le suit,
Toutes ces conyuétes politiques et! nécessaire pour l’Angleterre de trans-
=o iales eussent en France fait répan-dre| porter des troupes sur le continent et
des torrents de sang grace auxquels de se maintenir, un siecle durant, “en
la France eut justilie e plus en plus| rapport avec le sol frangais. TH n’en
si situation de « sflen leur des nations» fallait pasdavantage pour porter les An-
chére au Docteur : en Angleterre, la! glais a avoir une flotte et c’est, de pro-
besogne s’est accomplie obscurément' pos délibéré que leurs rois retirerent
et avec tout le profit national désirable | aux Hanséates la clientele de leur ro-
si bien que, 4 I’heure actuelle, tovt le; yaume et décidérent de ne plus Jaisser
monde civilisé, sans excepter la France, 'sortir les laines ni rentrer les draps
envie a l’Angleterre la force et la boau- ! que par des navires Anglais ceci se
té de son parlementarisme. ‘passe en 1436 et non pas, comme le
Toutefois, et contrairement a ce que croit le Docteur, « dins la premicre
pense le Docteur N. Auguste, la for-; moitié du 19eme siécle. »

fortune et le pouvoir. » Crest.

d’étre-

celle des forges,

quelyue |

»(L. de!





mation rurale de la race anglaise reste |
sauve, car l’agriculture nationale est)
toujours la grande pourvoyeuse de Vin-|
dustrie et du commerca.

_ Nous concluons de ce qni précéde que
c'est parler contre les faits que de dire
‘ue, 42 aucun moment de leur histoire,
tes Anglais aient abandonné lAgricul-
ture pour lindustrie. La vérité est que,
sous Vinfluence du développement in-
'dustriel, les villes, & un moment don-
iné, prirent une extension extraordinai-
‘re grace aux agglomérations ouvrieres
‘et a la constitution des centres de fa-
-brication.

Est-il plus exact, d’avancer qu’ils se
‘sont condumnés « 4 une marine de
.guerre de pius en plus cuollteuse pour
‘assurer leur alimentation ? »

Non, s'il faut croire avec le Docteur
qu’ils se soient créé vette marine pour
suppléer l’agriculture désertée.

Oui, s’il faut admettre que le prodi-
gieux développement industriel que
nous avons vu a eu pour elfet d’aug-
menter la productionet, pir conséquent,
la nécessité de debouches et de mar.
chés nouveaux ; en un mot, d’augmen-
ter le commerce.

Au moment de la formation de la

| marine Anglaise, les maitres de la mar

étaient les Hollandiis, les ftuliens et les
Uanséates. Jusqu’a latin du 1e™ siécle,

le’étaient ces derniers qui « Tectuaient

les transports maritimes de l'A:., '3terre:
la ligue hanséatique avait d’ailleurs a
Londres un de ses grands ports privi-

logiés, et .c’est par l'intermédiaire de

inécessités, économi yues

Le métier de la mer une fois ouvert,
il est fort explicable que Veéuergie An-
vlo-Saxunne, soutenued’ailleurspar des
autant «que
par celle de la préservation nationale,
Vent développé au point que nous savons.
S’ilfaut pourtantchercher unexemple
de pays s’atfaissant sous les poids des
dépenses militaires, sans avoir les res-
sources avricoles, indastrielles et
commerciales qui puissent aider a sup-
porter ces dépenses, il faut laisser l’An-
gleterre de coté et aller ailleurs,
Ajoutons, pour tinir, que lactivité et
le développement simultané des for-
ces Anglaises l’ont prémunie, d’un dou-
ble danger qui, 4 l'heure actuelle et a
partir du plus grand développement des
chemins de fer, enserre le cultivateur
européen et le place, pour ainsi dire,
entre deux feux : d’une part, la concur-
rence des Pays neufs a terres vier-
es, comme |l’Amérique et l' Australie ;
‘autre part, celle des vieux pays
ala main d’ceure bon marché, comme
la Russie et U’ Inde.
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que

arriverons a desma. plas bas.

Les Tr ites tur fe. 6d donne leu
Ades transactions bi, 5 autos. on a fait
quelques chitlres sur Pao. Sacer al2 1 4

“9 et des Hambowrs Pars 42 126,

Les Crepes sur oN. Y. ot A
wy etles chdgees sir bans a yg gr2.
SuiVant Vacur ef Senatere.

rh

4

Comme nons te taisia s prevodi le m.r-
che en cacdo a Ce ics) terme et cette
denrée a gapné 4 posits sur le ‘dernier

cours: cn est aA brs jS. =
fe cafe est terme a brs 43 44. —-

Port-auePrince Ie 29 Aout r0S. |



Aux Sicistrés d9s 5,6 e610
Jurlle-

La Commission de répartition des fonds
vorés par les Chambres aux sinisirés des
$, 6 et ro Juillet dcoulé, informe les in-
iéressés qu'un dernier délai de huit jours
leur est accordé, a partic de mardi rer
Septembre pruchain, afin de s’inscrire.

Vassé cc delai les régistres d'inscription
seront irrévocablement clos.

I.4 Com:nission avise également ge ‘es
bulietins des inscriptions faites sur deman-
des ecrites doivent Gre réc'amés an local
du Tribunal civil et pir les ayants-droit
cux-meémes.

Le Prvsident, — Liton Nau

Chron que des Tribunaux

Uu denil matrtendu, survenu dans la
faniile du Juge,Pauléma, dans la personne
4eson pendre Hyppolte Cramesnil de Lalue
a2intcrrompu le cours régulier des audien-
ces du tribunal dz pa'xct nous a mis,
par ainsi dans Limpossibilité de donner a
nos abonnés no re chronique judiciaire de
chaque jour,

Nous renouvglons au joge Jean-Jicques,
Vexpres.ion bien sincére de nos condoléan-
ee>.

IN écrologie

Vous ctes prid d/assister aux fonerailles
de Lovts Laronp, décédé hier soir, 48
loures. Le convoi partira de la maison
mor:uaire, sise a langle des rues du Peu-
ple et des Césars, Nes 65 et 103 pour se
rendre a ia Cathédrale.

De la part des époux B-noit Armand,
Leorce Viard, Lahens, de ses fréres et
soeaurs et des autres membres de la famille.

— L2 piesent avis tient lieu d‘invitation.

se

M. ct Mme Emile Héraux ont eu la
poulcur de perdre leur fille Henrterre Ter-
tuLLIA BLancHts décédée ce matin a lage
ds 2 ms.

Les funcraiiles auront lieu demain matin
Maison mortuaire. Grand-Rue Ne 118.

Nos condoléances

Arrivagsa et Départ

Voici la liste complete des passagers ar-
rives her par le steamer Prins Willen V :

Jacmel: Marie ‘Toussaint et enfant.
â„¢ Caves : C. L. Verret,

Gal Alceste Valé-}|dant dz li Place ct

rius Licte et‘cnfant, Mme Belvue Placide,
Ormélia Ramezu et enfant, Mile Luce Ra-
mean, Mme Jérome Ransin, Mile Louise
Eluis, Eudoxie Condé, Dr Roche Grellier,
Alida Bonnefil et enfant.

Jérémie: C. Sayrisse, Victor Daubcesf,
Issa Baboune, Sceurs Louise et Edmond,
Franck Boncy.

Il est reparti hier soir avec les passagers
suivants pour :

St Marc: Dr Evgene Anda‘n, Justin Dé-
joie, J L. Haichrmann. Dépnté J. B.N.
Marce'in, Sénateur André Guillaume, Jic-
gues Durocher, Luc Chancy, G. Groseau,
cing sceurs de St Joseph, Fréres B:deren
et Emeran,Th B-éa.

Naw York :- |. M. J. Schiess, Eugene
Robezlin, John Marsh, H Wore Lyrdiall.

Fiuanga'lies

C’est avec vlaisir que nous enregistrons
les récentes fiangailles de notre sympathi-
que et dévoud ami Epmonp THRA*YBULE
avec Mile Sytvanre Simpert.

Nos meilleurs compliments aux heureux
fiancés.

Brechure

Novws avons regu du Cap, une brochure
intitulde : Une conmune du Norrd ( Ran-
quite) par Excellent Belotte.

Rem:erciements et compliments 4 l'au-

tei te St-Mare

Dimanche pass¢, comine on s’y_ a't:n-
dait, la petite distribution de prix offerte
d ses éléves par l'Ecole Nationale Secon-
daire de gurgonsde cette ville a eu lieu
d’une figon modeste, mais 4a satisfaction
de tous.

Dés huit heures et demie du matin se
trouvait, en effet, réunie au local de l’Eco-
le primaire : ancien Théa're « La Con-
corde » une assistance plutét varide que
no:nbreuse.

On remarquait, entr’autres : les mem-
bres de 'Inspewion s-:olaire, le personnel
du Corps Enseignant M. A Dalencour, an-
cien inspecteur des Ecoles, le Comman-
de la Commune: le



Ereres -







Général T. Tardieu, M. G. O Catlaghen,
Substitut du Commissaire du Gouverns-

ment, M. G. Relhan, ’ex-Sénateur
Eveillard et beaucoup d’autres notallea!
de la ville.

_La joie la plus parfaite rayonnait sar |p
visage des petits pendant toute la distribg.
tion. Ils ont été heureux de voir eSt-Ce sang
raison ? leurs efforts couronnés de secels
cette année. I's ne manqueront point, cep
‘ainement, de redoubler d’ardeur ep a
remettant 4 la tache I’année prochaine, Ay
cours de la distr.bution, un joli monole
vue de Galipaux, une suave et délicasg
potsie de Francois Coppée : l’Epave, digg
pir M. M. Narcisse, une gentille et sai!
tuctle piece de théatre, montée
cleves mémes de l’Ecole Secondaire ont
emindus. I tnspection, a l’issue de la
1 télicité, en des termes chal-ureux, by
Directeur de cette Ecole, du soin et &
verve qu'il met a la diriger, a exhorté Ig
vtves ine pas négliger leurs livres
dant les vacances, continuer plutétde
nontrer toujours laborieux et enfin, a cope
vie tout le monde Acrier avec lui d’ase
\oix unanime : Vive le Général Now
ALEXIS, vive te Ministre de 1’Instractiog
publique, vivent les Institutions, vive ke

Paves,

Voici, A cette occasion, le discours qui
a cié prononcé par Monsieur Léonce We
destrind, protesseur de langue Anglaise as
dit dtablissement :

Mesdames,
Messieurs,

Mon remerciement et ma reconnaissane
ce au distingué Directeur de l’Ecole Ne
sonale Secondaire de gargons de cette vik
‘¢: Monsieur Smith Dévot, bien connude
vous tous, ne se traduiront jamais d'uné
fagon plus vive, ni plus vraie qu’aejout
dhui o je suis— a t-il été heareux ? l'eb>
jet de son choix pour vous entretenit
nom de l’é:ablissement qu'il dirige. Jd
Chonneur, du reste, d’y appartenir.

Le souvenir du cordial accueil que vows
avez daigné faire 4 son invitation ne sem
pas, soyezen certains, Mesdames, Mer
sleurs, tout de suite oubli¢ par l'Ecole Se

ondaire. Vous devez plutét, en retomt
compter sur son entiére gratitude post
avoir relevé et rendu plus attrayant |

de sa modeste distribution de prix.





FEUILLETON DU « MATIN ¢

bu 2) sour 1y0$ (22)

“ROMULUS

-
>

(Sui)

C’est qu'il Vawait bie la coup: d’a ner-
me, etjyusquada lie ! Ceest gu Vava't
souffert, le mar. vre de coumander sans for-
ce réelle, 4 des éziux, J des fréeres ! Seul,
ilsut ce qu'il lui avait fila dépenser de |

tience, de douceur, de mansué:ude an é |
ique devant les reproches accablants 4 fii '

ressés quotidiennement parce qu’il n’a
vait pas réussi d’emblée. Les Ames géné
reyses sOnt rares en ce monde; et tous ceux
qui défendaient sa cause n'étaient par des!
étres d’élite comme les Laroche, Jes Elie, les |
Béliard, Duperrier Cazeau, Epaminondas '
Desroches, Kenscoff ain¢é, Ulysse Fourreaa, '
Jules Arbuthnott, Constantin Rigaud, Loc- |
tamar Mayard, Danrés Mathon, Franck So-



lage, Arécius Rénélique, et quelques au- }

tres.

Un Dardignac lui jetait 4 la face sa dé-'

mission de commandant de Place avec une

Si sa ‘cttre 1 « Général Boyer Bazelais, je
@ ne dois pas Vous cacher que je regreite
@ infiniment d’avoir suivi la politique d’un
« homme que je n’at jamais connu et qui
@ nema jamais connu... Vous ne prenez
« pas Ics choses au S¢rieux. »

Et :Lavalait cela, et il écrivait longue-
ment au Dirdiznac, avec des ménagements
Infinis, pour s’expliquer ..

Un ancien collégue A la Chimbre —
quelqu’un celui-la ! Berthaud fils, l’ac-
cusait liautement de Il’avoir trompé ; et

our ss punir d’avoir cru dans un homme,
erthaud fi's se brala la cervelle.

Et Chiries Desroches écrivait dans son
carnet 4 propos de cette mortet de celle
de La.séygue tué au début par un bouler :
« Voili deux intelligences éteintes, vic i-
mes de la malheureuse expédition mal con-
dui:e parun homme plein de vanité et in-
capable.»

C’est ainsi qu'on parlait de lui f Et on
ne lz lui envoyait pas dire !

Et il subissait tout cela en silence, stoi-
quemcnt, espérant toujours.

Ah ! il les aura connaes, les affres de
l’atente, celui-la !

Si quelqu’un a jamais eu le droit de
fiire fond sar les promesses des hommes,
cefut bien Boyer Bazelais —car des engage-
ments solennels partis de tous les points

gtossiéreté de cabrouettier et terminait ain- ‘de la République étaient arrivés & lui com-

me une

idote ! Il était (Phomme providentiel créé; politiques, clamant, dans une

par un décret spécial de fa
sauver Haiti.

Il avait donc métaphysiquement raison
quand il croyait que lanation enti¢re se se-
rait levée pour i’acclamer deé> qu’on ett
appris qu'il était sur le pied de guerre a
Miragoine

Mais il ne s’était pas dit ceci . les pays
qu: ne comptent plus de ci:oyens, n’ont
pas i espérer un homme; les vrais citoyens
ne se remettent pasa un seul dusoin de
tout faire. ils font ce qu’il y aa faire eux-
mémes ! Le libéralisme de ceux qui l'en-
courageaient était un leurre, ce que ccux-
l4 voulaient sous le nom de libéralisme,
c’était encore l’absolutism:, source ineffa-
te des faveurs...

Si maintenant, Aceite heure supréme,
il pouvait les voir, ces bourgeois qui l’a-
vaient idola'ré tour en meénageant Salo-
mon, plier l’échine devant le Maitre tout-
puissant ; s'il pouvaic lire les adresses ser-
viles couvertes de leurs sigaatures dépo -
sées aux pieds da Pére de la Patrie (1); s'il
pouvait entendre en quels termes rebu-
tants, le commerce étranger offrait de l’ar-
gent pour le combattre 4 celui qui était

LD:vinité pour



1. Crest pour ne er *
po pes sites une de ces a

d que Jérémie prit



fumée d'encens monte vers une,tout ; s'il pouvait contempler les cons

éma

de bassesse, leur dévouement 4 César
bere les méprisant...

Alors peut-étre, il se serait rendu comp
te gue s'il y a des peuples qut on
leur dignité dans l'amour de [a
il y en a aussi d'autres qui mettent ad
leur ¢nergie A se complaire dans la serve .
tude. Et pesant le mot juste Ge fun,
dent Salomon que « le paru libéral po
dans Vardeur de ses ressentiments »
sion d’une puissance imaginaire, » !
rait com> ris linanité de ses efforts et
ment, en somme, il n’aura travalle,
fié sa vie et celle d’une élite d

marquab'es 4 tous égards que port is

des compatriotes, couvrir de.
publique et enrichir des martinigesls,
forcats libérés, enfin toute la
tique.

Mais il n’a pas pa voir, ilo
voir — il n’aurait pas pu s'imaginer

Dans son cerveau abstrait de
teur idéaliste, il avait pensé que les .
éiaient bons, la nature bonne ; ¢€
courbé sous le_ poids des tes, mT
le coeur meurtri dans |’angoisse ie
te, il rendit l’'ame en ce maa ’”
Oc obre 1883, a Page de cine
pendant qu’an soleil radieus #



oe












aussi longtemps

Elle sera,
voit posses
ds C ef de
dep

pire josqa’a ce JO
one minu'¢, oe ’ .
leur sollicitude. C’est, pour a Port Maria ; ’équipage a pu se sauver ,

Etat, eux qui, l'un et Vautre,

ention et ‘ .
‘le occasion de les en remercier publi-
emt. et de vous prier, Messieurs les | du.

ment, C 2

cteurs, Monsizur le Commandant de
b Place d'étre les interprétes de ses sen-
men's aupres d

ceux.
Nest-ce pas, dailleurs, grace 4 leurs
gins que nous d

evons l’agréable satisfac -

tion de pouvoir distribuer, ce matin, aux
as laborieux, p.irtant aux plus méritants,
modique mais juste sulaire, si vous me
ettez tde m’exprimer ainsi — auquel
fe donnent droit leurs efforts.

Chez nous plus que partout,
ferion a dd dejA vous venir qui sait ?
fas(raction doi: dire encouragée. Nous
soos impéricuscment besoin de culture
nous faut impéricusement sortirde l’é-
‘gt dignorance augucl nous p2raissons
grés, Et notre pays glisse fatalement 4
fabime si un Vigoureux et salutaire coup
defovet, si un bicntaisint revirement de
choses. ne l'engase au plus t6é: dans une
direction meilleure, dans tune voie beau-
cap plus large c: plus nob.e.

Par le livres suey cela pout sob enir.
Cest par lui @achcurs et par tur le pre-
mer gue les aitres p uples ont atteint Va-
rages de grandeui aux quel ils se sont éle-

ceite ré-

Aussi, est-ce, pourquoi nous n’avons ja-

mis cessé— nous ne falsons pas autre
those, ep ce moinent — d’exhorter nos
ches léves ane passe lasser de suivre le
chemin de I’éco'e, ct d’babituer plutdr
leurs jeuneset souples esprits, libres en-
wre de soucis ct d’¢motions, au gout eff-
wee de étude

Wousn’avons jamais cessé aussi de leur | QUALITE SUPERIEURE COUPE ELEGANTE | eae .
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nes que M. Pichon, ministre des
wervoi rangéres. arécemment refusé de
sme pia atendent
vali tre entendus déclarent que
moe « id sera un sincere ami de I’Eu-
| Tata maintiendra Vordre au Ma-
maven ent qne le nouveau sultan, est
ain d'nan empire démzmbré et
Leste. t. lui sera diffizile d'ac-
ites ates es demandes qui lui se-
i@é de is qu'il sera sans aucun dou-
consentise nae 4 son compte gles
obligitig bd El Pziz ainsi qne les
rhe me ns qui lui ont été imposées
tre du docteur Mauchamp 4

et ’assassinat d’européens A
gouvernement affirme que











&
=



" a le fracas des canons, des
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Fernanp Hisserr.
A suivre )

, heureuse d’a~
les remarquab!es représentantS | mes de l’acte d’Algésiras et qu’elle rr: ire-

mencement de l'année = sco-
ur, n’ont pas cessé, mé-
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qui était fixé au 2 Septembre sera proba- ,
plement retardé par suite de son indispo- |
siion.

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il assista A un binguet offert par la muni-!
opilré et la Chambre de Commerce |

Le roi Georges de Gréce est arrivé a |
nis agtourd hag, |
Mr M. Mas. ancien dépard dU iféraute |
et le due de Doviveauville, ancien deputés |
sont déceédes. |
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Mr C. L. Verret |

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