Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 28, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Deuxiéme Année, N. 423.






PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

Vendredi, 28 Aoat 1908:

Le Matin



ABONNEMERTS :

QUOTIDIEN

DIREcreur :





PORT-AU-PRINCE) Uw Mois. . .G. 1. Clément Magloire,
DEPARTEMENTS\ Trois Mois. . « 3.60 —

REDACTION-ADMINISTRATION
ETRANGER........) Trois Mois. . « 6.










Pour tout ce qui



Ce que le Docteur ne voit pas
dans Pagriculture francaise

Vil

Les plateaux du Bassin de la Garon-
ny sont caract’risés par l’existence de-
grandes propriétes divisées elles-mé-
mes en domaines moyens et petits. Ce
fractionnement est rendu possible par
lcalture du mais employé comme
meolement et qui, nous le savons en
Haiti mieux que partout, s’adapte aux
moyennes et in¢me aux petites proprié- ,
tés. Mais pouryuoi, peut se demander
lelecteur, cette sub fivision des pro-
priétés et leur adaptation a la culture
du mais ?

Itsemblerwit jail entété plus simple.
que ces proprietés restassent grandes,
fussent pour vues de propriétaires riches
et rendues propres a autant de vastes
exploitations rémuneératrices.

Ehbien, la raison pour laquelle il
Ben n'est pas ainsi est que ces dilfé-
reotes propriétés sont précisément dé- :
daignées par les grands propriétaires
etalors il a fallu les morceler pour les:
mettre A la hauteur de plus petites
fens Capables de les administrer com-.
efermiers ou comme métayers. Dans
hi région qui nous occupe, ce sont des
métayers que nous rencontrons. Veut-
oa savoir pourquoi ?

n'est, en ellet, pas indifférent, lors-
a on observe un pays au point.
wf vue de l'agriculture, if n’est pas
indifférent de savoir quel est le mo-.

Courant d’aprés fequel les terres |
wont exploitées. Est-ce par le faire-va- |
“direct du propriétaire, par le fer-
ou par le métayage ? Enacun de)

ses trahit un état différent— de:

Mespérité ou de décadence— de |’a-
triculture, |

4 faire-valoir direct révéle I’état
ole le plus heureux; on le con-|
Onan’ les entreprises agri-
OU autres, ne rapportant que par |

B woin des plus intéressés. mer |
Cle qnnage révele, lui, un état agri- |
puisque,

conoerne l’Admi

-sonne, en son lieu et place,n’est

-exploitée en compte 4 demi. id’écrire sur ce sujet.

rend bien. Le métayage n’est plus ici

“sans des Alpes ef des Pyrénées, apres

ivrir des situations agricoles plus ou

45, RUE ROUX, 45.









du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur I



nistration 3

n’en deéplaise au Docteur— se mesurer
avec agriculture anglaise ; mais qui
offre de tres singuliers contrastes avec



‘ce que nou: avons constatdé dans les.
regions méridionnales.
| Mais voila: pour expliquer cette,

jdiflgrence de situation agricole, il me!
ifaudrait rappeler a quel point la ré-

Quant au métayage, “c’est le mode :eion septentrionale a regu des Francs, |




IDORE,

Les abonnements partent du 1 et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Lee manuscrite insérée ou non ne seront pas rendus







45, Rue Roox on Bonne-Foi.

PONDS DIVERS

Observatoire
DU



d’exploitation qui révéle l’Etat agrico-: west-a-dire de l’élément Savon qui a
le le moins satisfaisant; car il té-/émigré de la Plaine Saxonne dans la}
moigne que ni le propriétaire ni per-|Gaule, la formation particulariste et:
. F dis-|/attachement aux choses de la terre. |
posé a engsger ses capitaux dans l’A-/N’ayant ici qu’a donner la réplique et!
griculture. Et alors survient, entre le/ non a refaire des démonstrations pré-,
propriétaire de la terre et un tiets —sentées déja a cette place, je me. per- |
le métayer— une espéce de cote mal mets de renvoyer le Dr N. Auguste 4)
taillée en vertu de laquelle la terre est Ja série d’articles que j’ai eu !’occasion |

Or, tel est, nous I’avons dit, le cas! Toutefois, je le préviens que, s'il,
pour la plupart des propriétés de quel- tient a constiter, dans quelque mesu-
que étendue des plateaux de la Ga-jre que ce soit, les forces agricoles |
ronne. Dans le pays proclamé par le franeiises, il lui faudra rabattre un peu |
Dr N. Auguste « le premier » au point: je ses préventions contre le particu-|
de vue agricole, voila toute une Im- jarisme, car e’est seulement dans les |
mense région veuve de propriétaires | régions touchtes par cette formation |
et de fermiers exploitants !

« Le Sud-Ouest, écrit L.

iquwil aura quelyue chince de les trou-,
de Laver-' yer. |

gne, est la terre | classique du méta -| Je dois dire, avant de clore toutes |
oe, -| [ci, le métayage accuse plus'ces consiiérations sur agriculture |
opposition que la solidarité des inté- francaise, que le défuut d’énergie chez

réts Au lieu de che:cher l’augmenta-
tion de sa partdans l’accroissement des
revenus communs, le prupriétaire s'ap-
plique trop souvent 4 rogner la por-
tion de son associé, et celui ci le lui

‘toutes ces populations dont nous avons |
parlé, est imputable autant a la trop:
genéreuse natare qu’a la formation de;
ces races. Etunt données les faibles-|
ses humaines, nous ne saurions trop
en vouloir & ceux qui, trouvant sous
la main des éléments de subsistance
sponta :és, reculent devant Veflort qu'il
faudrait pour voir se maultiplier ces
subsistances.

une association, c’est un combat. ».
Il faut donc, Docteur, aprés les piy-

les Bretons, aprés les Angevins, les
Vendéens, il faut éliminer également, = [| ne faudrait pourtant pas tourner
toute Ja région dont nous venons de jes jibéralités nature'les en mérites
parler des mérites agricoles que vous humains et s’empresser, sans _preuve
proclamez en l’honneur de la France ‘et contre toutes les preuves, d’exalter
avec autant de spontandité que de hors | jes uns et de rabaisser les autres, avec
de propos. ; ; une injustice égale.

Je pourrais facilement prolonger mon ee
excursion dans toutes les régions du) A partir du der Septembre pro-

idi 1is et décou-' : : : t
Midi et du Centre fran¢ as au Chain, le tarif d’abonnement sui-

moins analogues. Mais il faut me bor- vant sera mis en vigueur:
ner, afin ds méniger les forces du Porr-au PRINCE:
lecteur. 1 mois G. 2 3 mois G. 5

étre donndé de

re assez heureux Sans doute, il peut C | .
didtaut du _propriétaire, il se trouve |constater un état de choses different | 4 , G branvements ns 6
nf tt— les fermiers — pour con-|dans le nord de la France. La, on’ mois G. <. mois G.
thers ‘ faire aux terres l’avance de peut trouver une agriculture qui cer-| ETRANGER
Onds personnels. tes a beaucoup 4 faire pour pouvoir— 3 mois G. 8

SEMINAIRE COLLEGE S .-MARTIAL



Jeupi 27 AouT

Barométre 4 midi 762, 3°7/™
minimum 23. 5
Température{maximum
(moyenne diurne 28.0

Ciel clair le matin, nuageux I’aprés-mi-
di. Eclairs 4 Pouest 4 9 h. du soir.
Le barométre est 4 peu pres stationnaire.

R. BALTENWECK

L’ndustrie dans la Répu-
blique de Bolivie

L’industrie des bananes a fait des pro-
rés tres Satisfaisants. L’exportation de ce

ruit se fait sur une si grande échelle que
la culture du bananier occupe déji une im-
mense étendue de terrain fertile. Depuis le
Ie janvier 1906 jusqu’au 30 juin 1907, la
compagnie « United Fruit » a expédié de
fa Cienaya aux Etats-Unis, par roy va-
peurs 2,5000,000 régimes d’une valeur
environ P. 1,000,000. La production de
Vivoire végétal pendant l’année 1906 s’est
élevée 4 1,875,000 kiloprammes, contre
1,992,500 kilogrammes en 1905.

D’apres des prévisions trés modérées sur
la production du tabac dans la République
de Colombie, surtout dans les districts de
Carmen, de Savanaetde Sinu, la récolte
de 1907 doit s’étre élevée 4 environ 120,
000 balles de 62 kilogrammes 1/2 chacune.
Ce n'est que le manque de facilités de
transport qui en empéche |’exploitation.
Une compagnie frangaise s'est organisée
pour exploiter les mines dans le Départe-
ment de Santander. Sur tout le litroral du

ays il existe d’immenses mines de char-

n, de fer, de cuivre, de plomb, de cina-

isements de platine de

bre, etc.
On dit que les

Condoto sont les fas étendus du) monde
entier ; dans l’industrie des pierres pré-
cieuses, on considére les émeraudes de Ma-
zo comme les plus belles ; et les mines de
charbon peavent fournir assez de combus-
tibles pour tout le continent,



Parmi les industries, on compte : des fi-
latures de coton, des manufactures de
chaussures, des saladcros, des briqueteries,
des tuileries et des raftineries de pétrole.
La péche tuutle long des co.es cst assez
importante.

Chronique des Tribunuux
TRIBUNAL DE PAIX

Section Norp

Six mois se sont écoulés depuis la bru-
yanre saison des carnavals ou touie une
jeunesse avide de plaisir se livrait a tous
les exces d’amusements que seuls peuven’
excuser les débuts de la vie et Ics illusions
candides que tous nous avon; eucs ¢.1 lai>
sent ies banes du col'ége.

Beaucoup d’animaiion hier au tribunal
de paix ou comparaissait Maurice M. eo
compagnie de nom>.cux amis venus pur
I’assister dans sa plainte contre Madame E.

présence aussi au tribunal avee sa mere
quentourent quelques amies. ;
Madame E est une jolie peate femme

ala figure ingénue, aux yeux couleur timi-
rou, vils,donnant une expression de sensa-
lité visible. Ell> est capsble d’aimer, de
procurer des heures de passion 1 homme
qui voudrait. lui baiser les petites mains
qu'elle agitait nerveusement hicr au tr.ba-
nal. Son bonheur, dans la vie fut court ;
apres bien des luttes,elle épousa par devant
Voftieerde VEtat civil, par devant PEglise
le jeune \'exandre I. gui dorc en ce mo
mont Li-bas dans un coin du cimeticre au
milieu des herbes et des rosicrs pou.sdés au
pré d'une terre ferti'e.

Veuve elle retourne sous le tot) mater:
nel, et c'est 1a dans cette maison de tendre
attection que Maurice M. un jour des carna-
vals, se serait rendu pour se travestir, — et
qu’il aurait laissé une chaine et une bague
gue Madame E. lui aurait vocces.

Sur ses demandes reitérées,pius d uneto s
madame EO dit-il, lui aurait avoud qu’elle
avait récllement en sa possession la bague
et la chaine. -Mais hier au tribunal, elle a
nid, ells a dit n’avoir jamais eu ces objets
et ajoute gu’elle a voulu seulement pren-
drsune picce de cing dollars de Maurice
au benctice de sa mere, M.ne J a qui celui-
ci doit cinguante gourdes

Des témoins sons entendus ; leurs décla-
rations vagues, coafuses, contradictoires
n’éclairent personne.



FEUILLETON DU « MATIN «
be 28 aour 1y0s (21)
ROMULUS
4 MUA
1X
(Sutte)

Et apres que les vorres cussent) cle rem-
plis, M. ‘Previer tringua aveg ses Cam:
rades, en leur disant pentiment

~ A votre sante, messieurs, et do dares

lisition de vos vaeux !

Mais Octave Merlin, comme pris d’um
ctise subite, brandit son verre ef s’eer.
avec frénésie ;

— Je bois A l’Haitien sans peur et san:
reproche qui, depuis prés de sept mois, di
ripe avec un talent et un génie au des
sus de tout éloge, la défense immortelle
de Miragoine. Je bois 4 Boyer Bazelais !

Romulus ne pouvait pas — se laisser dis-
tancer; aussi, apres s’etre recueilli une mi
nute, il s’écriait 4 son tour:

— Je bois 1 la conservation de Vhom
me illustre entre tous. qui préside aux des-
tinges de cette ville. Je bois au Général
Boyer Bazelais, le restaurateur des princi-

pes, l'ennemi de la Tyrannie et notre perc |

& tous |



- Soe eee ee

On est li, comme pris dans un étau,
embarrasé plus ou moiis par les liens
d'une franche camaraderie, par les relations
quotidiennes que la cause actuclle semble
refroidir mais qui doivent natureliement
renaitre demain, comme aux plus beaux
jours des fétes de la boheme.

La cause n’¢é ant pas de la compétence
du tr.bunal, Madame E. fut introduite au
grette ou elle dut subir un long interroga-
toire qui va étre expédié au Commissiire
du youvernement rendant par ainsi l'affaire
du ressort du tribunal correctionnel.

Ms Gardérz, Uavocat de la prévenue ne
fur pas entendu.

D 3ce3

Nous apprenons la mort de Marie Hye-
POLITE CraMesnit de LALUE survenue ce
matin a trois heures et demie. L-s fune-
railles auront lieu demain 3 trois heures
précises de l'apres-midi.

Le convoi partira de la maison mortual-
re, sise Rue du Centre, No. 168, pour se
rendre 4 l’Eylise Cath drale.

Nos condoldéances 4 la famille.

Fermeture de la malle

La malle pour St-Marc, New-York et
I’Europe, par le steamer hollandais ‘Prens
Willem Vosera fermée cet aprés-midi a 3
heures precises.

Pori-au-Prince, le 28 Aout 1908.

L’/Esperanto
Les Ftats- Unis adoptent officiellement
UV Esperanto.
Ic Major Stanb, du Corps d’Armee Meédi-

cal est nominé Délégué au Congres
de l'Esperanto

On dit de Washington :

L’Esperanto a été reconnu officiellement
par le Gouvernement des Etats-Unis, par
la nomination récente du Major Paul F.

;S ranb pour repreésenter les Etats-Unis au

4° Congrés International de Esperanto
qui aura lieu a-Dresde. ( Allemagne ) du
1§ au 22 Aout.

La librairie du Département de la Guer-
rea été la premiére iustitution 4 Was-
hington 4 reconnaitre la valeur de !'Espe-
ranto comme langue auxiliaire.

L’Esperan‘o prend racine fermement
dans le monde entier: cect est indique
if-

ar le nombre de groupes formés dans
férents pays. A la fin de Décembre 1907,

Li-dessus, on passa sous la tonnelle dans
la cour de la maison ou 4 cette heure de
Papros-midi, al taisait) toujours frais. s’¢-
tant assis de core et d’autre, les trois Mi
ravounals se miurent 4 vider une nouvelle
coupe de champagne, sans sinquicter du
bomoardement gui maintenant faisait par-
tic de leurs habitudes qguotidiennes.

Ils causaient tranquillement des bonnes
vieil'es histoires mircpoinaises. toujours les
meénics, relatives aux fantaisies des vieil-
lards Wautrefois, les Racine Derenoncourt,
les Merard Hopu, les Saint-Just Merlin, qui
crovaien: gue la ville était leur chose —
puis l.s passcrent aux temps plus recents,
Meriin raconta pour Ja milli¢me fois les

face ies et les turbulences des freres Lé-
pine : Chateaubriand, Nemours et Lord
Byron.

ce ee ee ee

le total des Ecoles et des Sociétés dédices
4 I’Esperanto était de 753, avjourd hui
elles dépasscent 1000

Nouvelles Btrangeres

Derniéres Dépéches

Tancer 26 — Moulai Hafid a été pro-
clainé sultan 4 Larache ainsi qu’A Rabat et
4 Sale.

MariENBAD 26.— Parmi les personnes

vi ont déjeuné aujourd bni avec le roi

douard se trouvaient M. Clémenceau, le
premier minisire frangsis et M. Isroviosky,
le ministre des Affiires Etrangéres russe.
Aprés le repis le roi et les deux ministres
se sont retirés dans un salon ot: ils ont eu
une longue conversation.

LIVERPOOL 26 — Une collision s'est pro-
duite avjourd’hui entre le paquebo: « Etru-
tia» dela Compagnie Cunard et un
chaland au moment ou le premier s’appro-
chait de l’appontem:nt duquel il embar-
que ses passagers. Trois membres de I’équi-
page du chaland ont été jetés 4 l‘eau; par
'e choc l'un d’eux n’a pu étre retrouvde, on
croit qu'il s'est noyé. Ea raison de cet ac-
cident «lEtruria» ne pourra etfectuer son
départ aujourl’hui. L’ « Umbria » partira
4 sa place vendredi prochain.

Heippescrc = ( A'lemagnz) 25.— Un
train spécial est parti ce matin pour trans-
porter 4 Leipsick le corps du baron Speck
Von Sternburg, l’ambassadeur d’Allemagne
aux Etats-Unis décédé ici dimanche der-
nier.

LonprEs 26.— Gubery, le chef déchu
de la police secréte turque vient. d’arriver
Londres. Il raconte aujourd’hui qu’a-
prés la proclamation de la Cons:itution il
était resté caché pendant deux jours, c’est-
j-dire jusqu’au regu d'une lettre du sultan
lui ordonnant de quitter le pays dans le
plus b-ef délai. Il s’est alors mis en route
pour Smyrne d ou ils’est embarqué pour
Marseille et de 1) pour Londres. En arri-
vant prés de Srmyrne ila é:é attaqué par
un homme qu’il a tué d’un coup de revol-
ver. L’ancien detective a ajouté qu Izza
Pacha qui se trouve aussi 4 Londres a la








feutre a larpes bords ; Von citait encore
Dantés Mathon gui avait cournd la téte a
li belle Mme T... — entin la conversation
tomba sur Pexilé Roberc Jean-Pierre qui
avait passé a Vennemi...

Tout d'un coup, Romulus ct Merlin se
dressérent debout ct poussérent un eri terri-
ble. Altina accourut.

Atteint a la ite par un |b scaien, M.
Trévier avait été projeté par turre, la cer
velle jaillissant tout alentour.

Le corgs chaud encore était étendu iner-
te sur les dalles, la té:e avait été pres-
qu’entiérement broyée, il ne restait guére
plus que la machoire d’intacte. Altina, 4
zenoux prés du cadavre, poussait des cris
désespérés et vains — appelant Mme Tré-
vier qui était 4 Port-au Prince, et deman-

_ Puis l’on passa 4 de certaines particula- ;dant_ au mort ¢ pourgusi il lui avait fa't
rités du siége ; l'on parla d’Adamar Passé, 64° ?>

péchant philosophiquement 4 la ligne, sous

le feu des avisos et des forts ; de Talley- dans la soirée 4 veiller celui

‘1

Romulus et Merlin restérent trés avant
qui avait été

rand Laroche, geand mangeur de viande de Etienne Trévier. Ils sentaient profondé-

cheval, s’ea allant d'un

os‘e 3 lautre.’ment les qualités de
P ,

homme que Mira-

plaisantant pour soulever la répugnance de godine venait de perdre. Ils connaissaient
ses camarades et se faire donner leurs'sa haute valeur morale et intellectuelle, sa
parts de cette viande ; de l'amour qui ne tolérance, sa bonté, son amour du travail,
perd jamais ses droits et 4 ce propos l’on'sa fermeté inébranlable de caractére.

citait Kenscoff, jamais blessé quoigue s’ex-
posant beaucoup et plus remarquable que
personne, avec sa chemise rouge et son

Et Achaque souvenir du défunt qu’ils
évoguaient, Romulus et Merlin pleurérent

io ils pleurérent les plus nobles, les plus

wee



b,



ie









réputation d’avoir réussi a ss
me de 750.000 dollars done le
partie a été placée aux Etats-Unis aes Oe
termddiaire de banquiers gtecs de a

ever as a 7

Paris.
_Tox1o 27.— Le baron
ki, Fcenunistre de lin a
remplacera probablement le conse Rent”
actuellemerr ambassadeur a
_ ATLANTA ( Georgie ).— Les =
tions diminuent d’intensité, male's
Paris.— Le succes de Moulsi Habd ea’
fait_de lui le virtuel sultan de Maree,
Ces succés avaient été préves parte’
francais et la question de son off
connaissance parle gouve ka









a

depuis longtemps discutée, Sg
, On “dit ici que cette question ve @
objet de conférences entre le minions Of
affaires étrangéres et les membres de eam:
diplomatique en résidence 4 Paris.
_Bertin.— Le général Da F si
nistre de la guerre du Brésil et le
Mende de Moraes, de l’armée x
accompagné ide leurs suites arrivessatid,
ain, of ils ser invi
pear ont les invités de le
S viennent assister aux mesquun
d’auromne de l’armée alle .

Lonpres.— Une dépéche de Rome a’
nonce larrestation d’un dan . mp,
chiste 4 Vallestuve, ot le Roi Victor Bap:
manuel devait se rendre en déplacemest de.
chasse.

Le prisonnier a avoué qu'il devait wm»
ter d’assassiner le roi.
pr Yd

Aux Sinistrés dss 5,6 et 10

Juillet |

La Commission de répartition des fon
votés par les Chambres aux sinistels ds
5, 6 et 10 Juillet, écoulé, informe leie
téressés qu’un dernier délai de helt
leur est accordé, 4 panir de mam
Septembre prochain, afin de

Passé ce délai les régistres d’i
seront itrévocablement clos.

La Commission avise également ees ts :
bulletins des inscriptions faites ser Co
des écrites doivent étre réclamés 20
du Tribunal civil et par les
eux-mémes.










A












4

Ae
}

Le Président,— Lion Nw. 3



pures larmes qu’ils eussent versées dis
leur vie détres d’emprunt...

Le lendemain, les deux miragoinas
malpré les impossibilités de I’beure, pt
vinrent 4 découvrir un ouvrier enrdlé pe
mi les volontaires qui consentit a fabnqet
un cercueil — parce que c’était pours
Etienne qui lui avait toujours fait du bies.

Romulus et Merlin rendirent les der
niers devoirs 4 leur ami qu'ils Por
eux mémes, aux prises avec mille di
tés, jusqu’au cimetiére.

La, its placerent le cercueil dans le
veau ou reposait déja le vieil Almoss]
Trévier. Puis ils se retirérent, chaca®
son poste respectif.

x .
La lutte continuait toujours, inplacsbl

: 3
Bazelais, vieilli, décharné, mist pa
maladie et les chagrins, conservas am
dant tous ses moyens, et Is on
sente 4 tout, il passut ses i
une précision dans la prévoyanc® Dow
fait le plus grand honnear. I a
prendre le lit pour ne plus # wets
quelques jours auparavant, a eet
nouvelles mesures de défense *. gg.
d’autres remparts que les 4s OF
avaient élevés dans le voisisng® — syagh.
tier-général, il écrivait 4 we
chef du poste de La

foiz : 6





ce des pompiers libres
Cours d’instruction

Noms des Do'station dvntrale pen.
aot ja semaine du 31 aoadtaus sep-
tembre.

L. CHAR
Landais,

Luens, conseiller. — Denis
Lesseps Constant. Edgard
Providence Auguste, sous-
ere. Alfred Lafond, Francois
yvrtil, Justin Dorsainvil, Ju Jacques
Jéroma, Justin Constant, Legrand Jeu-
di, Fernand Goicou, Octavius Jean
Pierre, Justin Etienne, Victor Canta-
ye, Léonvil Thé dore, Justin Faus-
tin, Henri Riche, CG. Etienne Victor,
‘ges, pompters.
FO oe enpiers qui font pactie de la
baiterie se présenteront tous indis-
tinctement.
Port au-Prince, 28 Aont 4908.
Le Commandant,
Lovis ETHEART

ea
—— — eee

“Ligne Hollandaise

Lexteame: Prins Willem V par-
lira ce soir 4 & heures, pour S Mare
et New-York.

Port-au-Prince le 283 Aout 1908
GERLACH & C», Agenis.

Changement d’ Adresse







Le Dr Arthur Holly

‘Alavantage d'annoncer au_ public
quil se tient 4 la « Clinique Saint
Jacques » dansla rue des Miracles,
No 2830, en face de I’'Imprimerie Na-
lionale.

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IL heures du inutin, les Lundi, Mercre-
di et vendredi.

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3 Les jours de Cliniqgues générales
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— ——-- ——



on semble sentir dans l’air le souffle pré-

corseur d’une prochaine solution. »
ion ot pensée, cette prochaine solu-
ee tent les Jacméliens en armes qui
‘tent venir délivrer les défenseurs de
TaZoine— mais il se trompait, le souf-
(Wil sentait dans V’air, c’était la mort
wer brochair, la mort mystérieuse, repo-
hi apport 1; qui s avangait lentement et
da tombean. paix, lavraie, la sainte paix
Jusqa’au dernier moment. pour ne pas
aber sescompagnons, il sut se com-
Un visage serein — tant l'ame était

Une f trempée chez lui.
er pour avant qu'il edit fermé les
isortait ours: Talleyrand Laroche
0s i € voir, annonga 4 Matharin
malade, queleur Chef allait mieux.
FEeRnanp Hisseat.

A sutore )

Hocteur C. Gaveal

MEDECIN, CHIRURGIEN

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_ Ces malades savent aujourd’hui gu’-
ils peuvent étre guéris par I'Electro
térapie scientifiquement appliquée
dans la plupart des maux dont souf-
fre Vhumanité. Ils ont un intérét spé-
cial 4 se voir guérir sans une opéra-
tion chirurgicale délabrante dont les
suites sont souvent les plus graves.

Outre le traitement des affections
spéciales de la femme, des maladies
chroniques générales ou locales, des af-
fections génito-urinaires, celles du sys-
tém? nerveux, de la Peau. du Nez, de
la Gorge, des Oreilles et des Yeux, le
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Vendredi, 28 Aoat 1908:

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ETRANGER........) Trois Mois. . « 6.










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Ce que le Docteur ne voit pas
dans Pagriculture francaise

Vil

Les plateaux du Bassin de la Garon-
ny sont caract’risés par l’existence de-
grandes propriétes divisées elles-mé-
mes en domaines moyens et petits. Ce
fractionnement est rendu possible par
lcalture du mais employé comme
meolement et qui, nous le savons en
Haiti mieux que partout, s’adapte aux
moyennes et in¢me aux petites proprié- ,
tés. Mais pouryuoi, peut se demander
lelecteur, cette sub fivision des pro-
priétés et leur adaptation a la culture
du mais ?

Itsemblerwit jail entété plus simple.
que ces proprietés restassent grandes,
fussent pour vues de propriétaires riches
et rendues propres a autant de vastes
exploitations rémuneératrices.

Ehbien, la raison pour laquelle il
Ben n'est pas ainsi est que ces dilfé-
reotes propriétés sont précisément dé- :
daignées par les grands propriétaires
etalors il a fallu les morceler pour les:
mettre A la hauteur de plus petites
fens Capables de les administrer com-.
efermiers ou comme métayers. Dans
hi région qui nous occupe, ce sont des
métayers que nous rencontrons. Veut-
oa savoir pourquoi ?

n'est, en ellet, pas indifférent, lors-
a on observe un pays au point.
wf vue de l'agriculture, if n’est pas
indifférent de savoir quel est le mo-.

Courant d’aprés fequel les terres |
wont exploitées. Est-ce par le faire-va- |
“direct du propriétaire, par le fer-
ou par le métayage ? Enacun de)

ses trahit un état différent— de:

Mespérité ou de décadence— de |’a-
triculture, |

4 faire-valoir direct révéle I’état
ole le plus heureux; on le con-|
Onan’ les entreprises agri-
OU autres, ne rapportant que par |

B woin des plus intéressés. mer |
Cle qnnage révele, lui, un état agri- |
puisque,

conoerne l’Admi

-sonne, en son lieu et place,n’est

-exploitée en compte 4 demi. id’écrire sur ce sujet.

rend bien. Le métayage n’est plus ici

“sans des Alpes ef des Pyrénées, apres

ivrir des situations agricoles plus ou

45, RUE ROUX, 45.









du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur I



nistration 3

n’en deéplaise au Docteur— se mesurer
avec agriculture anglaise ; mais qui
offre de tres singuliers contrastes avec



‘ce que nou: avons constatdé dans les.
regions méridionnales.
| Mais voila: pour expliquer cette,

jdiflgrence de situation agricole, il me!
ifaudrait rappeler a quel point la ré-

Quant au métayage, “c’est le mode :eion septentrionale a regu des Francs, |




IDORE,

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mois et sont payables d’avance

Lee manuscrite insérée ou non ne seront pas rendus







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PONDS DIVERS

Observatoire
DU



d’exploitation qui révéle l’Etat agrico-: west-a-dire de l’élément Savon qui a
le le moins satisfaisant; car il té-/émigré de la Plaine Saxonne dans la}
moigne que ni le propriétaire ni per-|Gaule, la formation particulariste et:
. F dis-|/attachement aux choses de la terre. |
posé a engsger ses capitaux dans l’A-/N’ayant ici qu’a donner la réplique et!
griculture. Et alors survient, entre le/ non a refaire des démonstrations pré-,
propriétaire de la terre et un tiets —sentées déja a cette place, je me. per- |
le métayer— une espéce de cote mal mets de renvoyer le Dr N. Auguste 4)
taillée en vertu de laquelle la terre est Ja série d’articles que j’ai eu !’occasion |

Or, tel est, nous I’avons dit, le cas! Toutefois, je le préviens que, s'il,
pour la plupart des propriétés de quel- tient a constiter, dans quelque mesu-
que étendue des plateaux de la Ga-jre que ce soit, les forces agricoles |
ronne. Dans le pays proclamé par le franeiises, il lui faudra rabattre un peu |
Dr N. Auguste « le premier » au point: je ses préventions contre le particu-|
de vue agricole, voila toute une Im- jarisme, car e’est seulement dans les |
mense région veuve de propriétaires | régions touchtes par cette formation |
et de fermiers exploitants !

« Le Sud-Ouest, écrit L.

iquwil aura quelyue chince de les trou-,
de Laver-' yer. |

gne, est la terre | classique du méta -| Je dois dire, avant de clore toutes |
oe, -| [ci, le métayage accuse plus'ces consiiérations sur agriculture |
opposition que la solidarité des inté- francaise, que le défuut d’énergie chez

réts Au lieu de che:cher l’augmenta-
tion de sa partdans l’accroissement des
revenus communs, le prupriétaire s'ap-
plique trop souvent 4 rogner la por-
tion de son associé, et celui ci le lui

‘toutes ces populations dont nous avons |
parlé, est imputable autant a la trop:
genéreuse natare qu’a la formation de;
ces races. Etunt données les faibles-|
ses humaines, nous ne saurions trop
en vouloir & ceux qui, trouvant sous
la main des éléments de subsistance
sponta :és, reculent devant Veflort qu'il
faudrait pour voir se maultiplier ces
subsistances.

une association, c’est un combat. ».
Il faut donc, Docteur, aprés les piy-

les Bretons, aprés les Angevins, les
Vendéens, il faut éliminer également, = [| ne faudrait pourtant pas tourner
toute Ja région dont nous venons de jes jibéralités nature'les en mérites
parler des mérites agricoles que vous humains et s’empresser, sans _preuve
proclamez en l’honneur de la France ‘et contre toutes les preuves, d’exalter
avec autant de spontandité que de hors | jes uns et de rabaisser les autres, avec
de propos. ; ; une injustice égale.

Je pourrais facilement prolonger mon ee
excursion dans toutes les régions du) A partir du der Septembre pro-

idi 1is et décou-' : : : t
Midi et du Centre fran¢ as au Chain, le tarif d’abonnement sui-

moins analogues. Mais il faut me bor- vant sera mis en vigueur:
ner, afin ds méniger les forces du Porr-au PRINCE:
lecteur. 1 mois G. 2 3 mois G. 5

étre donndé de

re assez heureux Sans doute, il peut C | .
didtaut du _propriétaire, il se trouve |constater un état de choses different | 4 , G branvements ns 6
nf tt— les fermiers — pour con-|dans le nord de la France. La, on’ mois G. <. mois G.
thers ‘ faire aux terres l’avance de peut trouver une agriculture qui cer-| ETRANGER
Onds personnels. tes a beaucoup 4 faire pour pouvoir— 3 mois G. 8

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L’ndustrie dans la Répu-
blique de Bolivie

L’industrie des bananes a fait des pro-
rés tres Satisfaisants. L’exportation de ce

ruit se fait sur une si grande échelle que
la culture du bananier occupe déji une im-
mense étendue de terrain fertile. Depuis le
Ie janvier 1906 jusqu’au 30 juin 1907, la
compagnie « United Fruit » a expédié de
fa Cienaya aux Etats-Unis, par roy va-
peurs 2,5000,000 régimes d’une valeur
environ P. 1,000,000. La production de
Vivoire végétal pendant l’année 1906 s’est
élevée 4 1,875,000 kiloprammes, contre
1,992,500 kilogrammes en 1905.

D’apres des prévisions trés modérées sur
la production du tabac dans la République
de Colombie, surtout dans les districts de
Carmen, de Savanaetde Sinu, la récolte
de 1907 doit s’étre élevée 4 environ 120,
000 balles de 62 kilogrammes 1/2 chacune.
Ce n'est que le manque de facilités de
transport qui en empéche |’exploitation.
Une compagnie frangaise s'est organisée
pour exploiter les mines dans le Départe-
ment de Santander. Sur tout le litroral du

ays il existe d’immenses mines de char-

n, de fer, de cuivre, de plomb, de cina-

isements de platine de

bre, etc.
On dit que les

Condoto sont les fas étendus du) monde
entier ; dans l’industrie des pierres pré-
cieuses, on considére les émeraudes de Ma-
zo comme les plus belles ; et les mines de
charbon peavent fournir assez de combus-
tibles pour tout le continent,
Parmi les industries, on compte : des fi-
latures de coton, des manufactures de
chaussures, des saladcros, des briqueteries,
des tuileries et des raftineries de pétrole.
La péche tuutle long des co.es cst assez
importante.

Chronique des Tribunuux
TRIBUNAL DE PAIX

Section Norp

Six mois se sont écoulés depuis la bru-
yanre saison des carnavals ou touie une
jeunesse avide de plaisir se livrait a tous
les exces d’amusements que seuls peuven’
excuser les débuts de la vie et Ics illusions
candides que tous nous avon; eucs ¢.1 lai>
sent ies banes du col'ége.

Beaucoup d’animaiion hier au tribunal
de paix ou comparaissait Maurice M. eo
compagnie de nom>.cux amis venus pur
I’assister dans sa plainte contre Madame E.

présence aussi au tribunal avee sa mere
quentourent quelques amies. ;
Madame E est une jolie peate femme

ala figure ingénue, aux yeux couleur timi-
rou, vils,donnant une expression de sensa-
lité visible. Ell> est capsble d’aimer, de
procurer des heures de passion 1 homme
qui voudrait. lui baiser les petites mains
qu'elle agitait nerveusement hicr au tr.ba-
nal. Son bonheur, dans la vie fut court ;
apres bien des luttes,elle épousa par devant
Voftieerde VEtat civil, par devant PEglise
le jeune \'exandre I. gui dorc en ce mo
mont Li-bas dans un coin du cimeticre au
milieu des herbes et des rosicrs pou.sdés au
pré d'une terre ferti'e.

Veuve elle retourne sous le tot) mater:
nel, et c'est 1a dans cette maison de tendre
attection que Maurice M. un jour des carna-
vals, se serait rendu pour se travestir, — et
qu’il aurait laissé une chaine et une bague
gue Madame E. lui aurait vocces.

Sur ses demandes reitérées,pius d uneto s
madame EO dit-il, lui aurait avoud qu’elle
avait récllement en sa possession la bague
et la chaine. -Mais hier au tribunal, elle a
nid, ells a dit n’avoir jamais eu ces objets
et ajoute gu’elle a voulu seulement pren-
drsune picce de cing dollars de Maurice
au benctice de sa mere, M.ne J a qui celui-
ci doit cinguante gourdes

Des témoins sons entendus ; leurs décla-
rations vagues, coafuses, contradictoires
n’éclairent personne.



FEUILLETON DU « MATIN «
be 28 aour 1y0s (21)
ROMULUS
4 MUA
1X
(Sutte)

Et apres que les vorres cussent) cle rem-
plis, M. ‘Previer tringua aveg ses Cam:
rades, en leur disant pentiment

~ A votre sante, messieurs, et do dares

lisition de vos vaeux !

Mais Octave Merlin, comme pris d’um
ctise subite, brandit son verre ef s’eer.
avec frénésie ;

— Je bois A l’Haitien sans peur et san:
reproche qui, depuis prés de sept mois, di
ripe avec un talent et un génie au des
sus de tout éloge, la défense immortelle
de Miragoine. Je bois 4 Boyer Bazelais !

Romulus ne pouvait pas — se laisser dis-
tancer; aussi, apres s’etre recueilli une mi
nute, il s’écriait 4 son tour:

— Je bois 1 la conservation de Vhom
me illustre entre tous. qui préside aux des-
tinges de cette ville. Je bois au Général
Boyer Bazelais, le restaurateur des princi-

pes, l'ennemi de la Tyrannie et notre perc |

& tous |



- Soe eee ee

On est li, comme pris dans un étau,
embarrasé plus ou moiis par les liens
d'une franche camaraderie, par les relations
quotidiennes que la cause actuclle semble
refroidir mais qui doivent natureliement
renaitre demain, comme aux plus beaux
jours des fétes de la boheme.

La cause n’¢é ant pas de la compétence
du tr.bunal, Madame E. fut introduite au
grette ou elle dut subir un long interroga-
toire qui va étre expédié au Commissiire
du youvernement rendant par ainsi l'affaire
du ressort du tribunal correctionnel.

Ms Gardérz, Uavocat de la prévenue ne
fur pas entendu.

D 3ce3

Nous apprenons la mort de Marie Hye-
POLITE CraMesnit de LALUE survenue ce
matin a trois heures et demie. L-s fune-
railles auront lieu demain 3 trois heures
précises de l'apres-midi.

Le convoi partira de la maison mortual-
re, sise Rue du Centre, No. 168, pour se
rendre 4 l’Eylise Cath drale.

Nos condoldéances 4 la famille.

Fermeture de la malle

La malle pour St-Marc, New-York et
I’Europe, par le steamer hollandais ‘Prens
Willem Vosera fermée cet aprés-midi a 3
heures precises.

Pori-au-Prince, le 28 Aout 1908.

L’/Esperanto
Les Ftats- Unis adoptent officiellement
UV Esperanto.
Ic Major Stanb, du Corps d’Armee Meédi-

cal est nominé Délégué au Congres
de l'Esperanto

On dit de Washington :

L’Esperanto a été reconnu officiellement
par le Gouvernement des Etats-Unis, par
la nomination récente du Major Paul F.

;S ranb pour repreésenter les Etats-Unis au

4° Congrés International de Esperanto
qui aura lieu a-Dresde. ( Allemagne ) du
1§ au 22 Aout.

La librairie du Département de la Guer-
rea été la premiére iustitution 4 Was-
hington 4 reconnaitre la valeur de !'Espe-
ranto comme langue auxiliaire.

L’Esperan‘o prend racine fermement
dans le monde entier: cect est indique
if-

ar le nombre de groupes formés dans
férents pays. A la fin de Décembre 1907,

Li-dessus, on passa sous la tonnelle dans
la cour de la maison ou 4 cette heure de
Papros-midi, al taisait) toujours frais. s’¢-
tant assis de core et d’autre, les trois Mi
ravounals se miurent 4 vider une nouvelle
coupe de champagne, sans sinquicter du
bomoardement gui maintenant faisait par-
tic de leurs habitudes qguotidiennes.

Ils causaient tranquillement des bonnes
vieil'es histoires mircpoinaises. toujours les
meénics, relatives aux fantaisies des vieil-
lards Wautrefois, les Racine Derenoncourt,
les Merard Hopu, les Saint-Just Merlin, qui
crovaien: gue la ville était leur chose —
puis l.s passcrent aux temps plus recents,
Meriin raconta pour Ja milli¢me fois les

face ies et les turbulences des freres Lé-
pine : Chateaubriand, Nemours et Lord
Byron.

ce ee ee ee

le total des Ecoles et des Sociétés dédices
4 I’Esperanto était de 753, avjourd hui
elles dépasscent 1000

Nouvelles Btrangeres

Derniéres Dépéches

Tancer 26 — Moulai Hafid a été pro-
clainé sultan 4 Larache ainsi qu’A Rabat et
4 Sale.

MariENBAD 26.— Parmi les personnes

vi ont déjeuné aujourd bni avec le roi

douard se trouvaient M. Clémenceau, le
premier minisire frangsis et M. Isroviosky,
le ministre des Affiires Etrangéres russe.
Aprés le repis le roi et les deux ministres
se sont retirés dans un salon ot: ils ont eu
une longue conversation.

LIVERPOOL 26 — Une collision s'est pro-
duite avjourd’hui entre le paquebo: « Etru-
tia» dela Compagnie Cunard et un
chaland au moment ou le premier s’appro-
chait de l’appontem:nt duquel il embar-
que ses passagers. Trois membres de I’équi-
page du chaland ont été jetés 4 l‘eau; par
'e choc l'un d’eux n’a pu étre retrouvde, on
croit qu'il s'est noyé. Ea raison de cet ac-
cident «lEtruria» ne pourra etfectuer son
départ aujourl’hui. L’ « Umbria » partira
4 sa place vendredi prochain.

Heippescrc = ( A'lemagnz) 25.— Un
train spécial est parti ce matin pour trans-
porter 4 Leipsick le corps du baron Speck
Von Sternburg, l’ambassadeur d’Allemagne
aux Etats-Unis décédé ici dimanche der-
nier.

LonprEs 26.— Gubery, le chef déchu
de la police secréte turque vient. d’arriver
Londres. Il raconte aujourd’hui qu’a-
prés la proclamation de la Cons:itution il
était resté caché pendant deux jours, c’est-
j-dire jusqu’au regu d'une lettre du sultan
lui ordonnant de quitter le pays dans le
plus b-ef délai. Il s’est alors mis en route
pour Smyrne d ou ils’est embarqué pour
Marseille et de 1) pour Londres. En arri-
vant prés de Srmyrne ila é:é attaqué par
un homme qu’il a tué d’un coup de revol-
ver. L’ancien detective a ajouté qu Izza
Pacha qui se trouve aussi 4 Londres a la








feutre a larpes bords ; Von citait encore
Dantés Mathon gui avait cournd la téte a
li belle Mme T... — entin la conversation
tomba sur Pexilé Roberc Jean-Pierre qui
avait passé a Vennemi...

Tout d'un coup, Romulus ct Merlin se
dressérent debout ct poussérent un eri terri-
ble. Altina accourut.

Atteint a la ite par un |b scaien, M.
Trévier avait été projeté par turre, la cer
velle jaillissant tout alentour.

Le corgs chaud encore était étendu iner-
te sur les dalles, la té:e avait été pres-
qu’entiérement broyée, il ne restait guére
plus que la machoire d’intacte. Altina, 4
zenoux prés du cadavre, poussait des cris
désespérés et vains — appelant Mme Tré-
vier qui était 4 Port-au Prince, et deman-

_ Puis l’on passa 4 de certaines particula- ;dant_ au mort ¢ pourgusi il lui avait fa't
rités du siége ; l'on parla d’Adamar Passé, 64° ?>

péchant philosophiquement 4 la ligne, sous

le feu des avisos et des forts ; de Talley- dans la soirée 4 veiller celui

‘1

Romulus et Merlin restérent trés avant
qui avait été

rand Laroche, geand mangeur de viande de Etienne Trévier. Ils sentaient profondé-

cheval, s’ea allant d'un

os‘e 3 lautre.’ment les qualités de
P ,

homme que Mira-

plaisantant pour soulever la répugnance de godine venait de perdre. Ils connaissaient
ses camarades et se faire donner leurs'sa haute valeur morale et intellectuelle, sa
parts de cette viande ; de l'amour qui ne tolérance, sa bonté, son amour du travail,
perd jamais ses droits et 4 ce propos l’on'sa fermeté inébranlable de caractére.

citait Kenscoff, jamais blessé quoigue s’ex-
posant beaucoup et plus remarquable que
personne, avec sa chemise rouge et son

Et Achaque souvenir du défunt qu’ils
évoguaient, Romulus et Merlin pleurérent

io ils pleurérent les plus nobles, les plus

wee



b,



ie









réputation d’avoir réussi a ss
me de 750.000 dollars done le
partie a été placée aux Etats-Unis aes Oe
termddiaire de banquiers gtecs de a

ever as a 7

Paris.
_Tox1o 27.— Le baron
ki, Fcenunistre de lin a
remplacera probablement le conse Rent”
actuellemerr ambassadeur a
_ ATLANTA ( Georgie ).— Les =
tions diminuent d’intensité, male's
Paris.— Le succes de Moulsi Habd ea’
fait_de lui le virtuel sultan de Maree,
Ces succés avaient été préves parte’
francais et la question de son off
connaissance parle gouve ka









a

depuis longtemps discutée, Sg
, On “dit ici que cette question ve @
objet de conférences entre le minions Of
affaires étrangéres et les membres de eam:
diplomatique en résidence 4 Paris.
_Bertin.— Le général Da F si
nistre de la guerre du Brésil et le
Mende de Moraes, de l’armée x
accompagné ide leurs suites arrivessatid,
ain, of ils ser invi
pear ont les invités de le
S viennent assister aux mesquun
d’auromne de l’armée alle .

Lonpres.— Une dépéche de Rome a’
nonce larrestation d’un dan . mp,
chiste 4 Vallestuve, ot le Roi Victor Bap:
manuel devait se rendre en déplacemest de.
chasse.

Le prisonnier a avoué qu'il devait wm»
ter d’assassiner le roi.
pr Yd

Aux Sinistrés dss 5,6 et 10

Juillet |

La Commission de répartition des fon
votés par les Chambres aux sinistels ds
5, 6 et 10 Juillet, écoulé, informe leie
téressés qu’un dernier délai de helt
leur est accordé, 4 panir de mam
Septembre prochain, afin de

Passé ce délai les régistres d’i
seront itrévocablement clos.

La Commission avise également ees ts :
bulletins des inscriptions faites ser Co
des écrites doivent étre réclamés 20
du Tribunal civil et par les
eux-mémes.










A












4

Ae
}

Le Président,— Lion Nw. 3



pures larmes qu’ils eussent versées dis
leur vie détres d’emprunt...

Le lendemain, les deux miragoinas
malpré les impossibilités de I’beure, pt
vinrent 4 découvrir un ouvrier enrdlé pe
mi les volontaires qui consentit a fabnqet
un cercueil — parce que c’était pours
Etienne qui lui avait toujours fait du bies.

Romulus et Merlin rendirent les der
niers devoirs 4 leur ami qu'ils Por
eux mémes, aux prises avec mille di
tés, jusqu’au cimetiére.

La, its placerent le cercueil dans le
veau ou reposait déja le vieil Almoss]
Trévier. Puis ils se retirérent, chaca®
son poste respectif.

x .
La lutte continuait toujours, inplacsbl

: 3
Bazelais, vieilli, décharné, mist pa
maladie et les chagrins, conservas am
dant tous ses moyens, et Is on
sente 4 tout, il passut ses i
une précision dans la prévoyanc® Dow
fait le plus grand honnear. I a
prendre le lit pour ne plus # wets
quelques jours auparavant, a eet
nouvelles mesures de défense *. gg.
d’autres remparts que les 4s OF
avaient élevés dans le voisisng® — syagh.
tier-général, il écrivait 4 we
chef du poste de La

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‘tent venir délivrer les défenseurs de
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(Wil sentait dans V’air, c’était la mort
wer brochair, la mort mystérieuse, repo-
hi apport 1; qui s avangait lentement et
da tombean. paix, lavraie, la sainte paix
Jusqa’au dernier moment. pour ne pas
aber sescompagnons, il sut se com-
Un visage serein — tant l'ame était

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